Repér@ges

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vendredi 9 juillet 2010

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la revue de presse de la Région Rhône-Alpes

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vendredi 9 juillet 2010

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SommaireLe Conseil régional

1La Région confirme son installation à Lyon à l'automneProgrès_Rhône [Le] - 2010-07-09

2Hôtel de Région, JO d'Annecy…Dauphiné Libéré_Grenoble [Le] - 2010-07-09

3Lejaby : la Région veut une “vraie” table rondeDauphiné Libéré_Valence et Vallée de la Drôme [Le] - 2010-07-09

4Social: les sans-culottes de Lejaby manifestentLibération - 2010-07-09

5Queyranne avec les LejabyAujourd'hui en France - 2010-07-09

6Lejaby à Charbonnières (69)Progrès_Ain [Le] - 2010-07-09

7La grogne monte à LejabyMetro_Lyon - 2010-07-09

Economie

8Les sénateurs prêts à ouvrir le capital des centrales nucléaires françaisesEchos [Les] - 2010-07-09

Recherche, technologie

9Organics Cluster présente ses lauréats 2009 certifiés 100 % bioProgrès_Rhône [Le] - 2010-07-09

Environnement, énergie

10 [Saint-Marie de Cuines] La chaufferie à bois inauguréeMaurienne [La] - 2010-07-08

Agriculture, développement rural

11 [Michel Grégoire] Il construit sa politique agricoleTribune de Montélimar [La] - 2010-07-08

Aménagement du territoire

12 [Cruas] Les berges du Rhône pour tousTribune de Montélimar [La] - 2010-07-08

13 [Limas] Les jardins familiaux ont été inaugurésPatriote Beaujolais_Val de Saône [Le] - 2010-07-08

Transports

14 A Chambéry, le vélo est roiVie Nouvelle [La] - 2010-07-08

Sport

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15 [JO d'Annecy] Jean-Jack Queyranne satisfaitTribune de Montélimar [La] - 2010-07-08

En France

16 La réforme territoriale sort laminée du SénatMonde [Le] - 2010-07-09

17 [Réforme territoriale] Le Sénat adopte le projet de loi, d'extrême justesse et dans la confusion Localtis.info - 2010-07-08

18 Selon le rapport annuel de l'Observatoire, l'évolution des comptes des collectivités est "préoccupante" Localtis.info - 2010-07-08

19 La région Aquitaine au secours de TV7Echos [Les] - 2010-07-09

A l étranger

20 Italie : bras de fer budgétaire entre l'Etat et les régionsEchos [Les] - 2010-07-09

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LE CONSEIL RÉGIONAL

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La Région confirme son installation à Lyon à l'automne

Saufmauvaisesurprise,le retardpris parle chantierdu futur siègede la RégionàlaConfluencenedevraitpasexcédertroissemaines et la première sessiondevraits'y tenir courant décembre après ledéménagementdesservicesennovembre.Quantau prix du bâtiment, il resteraità145millions. Conseillerspécialau projetConfluence,Thierry Braillard a apportécette précision hier lors de la séanceplénièredu conseilrégional.Il a indiquéégalement que quoiqu'il arrive il n'yauraitpasdesurcoûtpour la Régiondansla mesureoù la suspension du chantier-décidée par la Régionsuite à un rapportde l'Inspection du travail- n'étaitimputablequ'aux« propresdéfaillances»des entreprises et responsables duchantierqui, le caséchéant, devraientensupporter seuls les conséquencesfinancières.

L'élu du Rhône répondait à uneinterpellation du conseiller régionald'oppositionUDC (Union de la Droite etdu Centre),JérômeMoroge,qui, aprèsladésormais traditionnelleremarquesur « lecoût pharaonique », a épinglé « unenon-gestion […] en termesde sécuritéetde conditions de travail ». Pour lui,l'interventiondel'Inspectiondu travail, lacitation en référé de la Région et sadécisionde suspendremomentanément lechantierformaient« un bilan déplorable,à la fois pour l'image de la Région […]mais également pour le flou total quientouredésormais les délais de livraisondu siègeainsi que son coût final ». Lesélus d'Europe écologie ont, eux, saisil'occasion d'un vote sur l'adhésion deRhône-Alpes au Groupement d'IntérêtPublic(GIP) « Annecy2018», pourfaireentendre encoreune fois leur oppositionausoutiendesJOpar la Rgion. L'Iséroise

GwendolineDelbos-Corfield est revenuesur les arguments traditionnelsdesécolos: « Ces organisations de jeux […]imposent aux territoires locaux […] desinvestissements financiersexcessifs et desbesoinsen infrastructures inadaptés pourle long terme, mettant en péril lapréservation de l'environnement etentamant les budgets locaux ». Leprésident du groupe socialiste, JérômeSafar,ayantdemandé un vote nominatif,il apparut une petite lézarde dans legroupeEE : deuxélus,absents, n'avaientpas donné de procuration pour votercontre le rapport commel'ensembledugroupe.Quantà celui du Frontdegauche,il sedivisa aussi: lescommunistes votantpour et lesparti de gauchecontre. Enfin,la séancese terminasur un vœuprésentépar l'exécutif contre la privatisationde laCompagnie nationale du Rhône. Aprèsavoir indiquésonentiersoutienà ce texte« Nous partageons votre analyse», dit-ilà Jean-Jack Queyranne, l'UMPJean-Claude Carle annonça que songroupe,UDC, ne participeraitpasau voteau prétextequ'il est« par principecontreles vœux ». Une façon aussi d'éviter ladissidence decertainsdesesmembres.

Le personnel de la Région et celui deLejaby font l'actualité sociale-Ils avaient,collé sur la poitrine, le mêmeauto collant de la CFDT : pourtant,hiermatin, au conseil régional, certainsapostrophaient la RégionRhône-Alpes etson exécutif, tandis que d'autres-avecleurs camarades de la CGT- venaientdemander le soutiende la Régionet deson exécutif. Les uns -une centainereprésentant 120 grévistes selon ladirection, 150 selon la CFDT- sontemployés de la Région et protestent

contre leur employeur et contre laréorganisation desservices.Ils dénoncentnotamment un manquede concertation.Les autres - environ 150- sont desemployésde la sociétéLejaby dont 197des 650 emplois sont menacés par unplan social sur les sites de Rillleux,Bourg, Le Teil, Bellegardeet Yssingeaux( Le Progrès des 6 et 8 juillet). Lespremiers, en grève de 9 à 10 heures,voulant forcer l'entréede l'hémicycle audébut de la session, se voientrefuserl'accèsmais obtiennentle soutiendesélusFN et UDC (Union de la droite et ducentre), le MPF Patrick Louis, scènelégèrement décalée,va jusqu'àlire le tractde la CFDTdurant une de sesinterventions. Dehors, les salariés deLejaby, en lutte pour sauvegarder leuremploi, expliquentlasituationà plusieursélus de l'exécutif -le présidentJean-JackQueyranne, les vice-présidentsJean-Louis Gagnaireet ChristianePuthodet le conseiller délégué CyrilKretzschmar- et leur demandent leursoutien.Jean-JackQueyranne leur dit quela Région souhaite le maintien d'unefilière habillementforte en Rhône-Alpeset indique qu'il a adressé mercredi uncourrier au préfet de Région pourdemander unetable rondesurLejaby.

Mots : 739 Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Rhône

Page(s) : 1

Rubrique : Dep69

Diffusion : N.C.

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Hôtel de Région, JO d'Annecy…

CHARBONNIÈRES(RHÔNE)Les conflits sociaux font parfois desapparitions inattendues dans les débatsordinairesdu conseilrégional,mêmeà laveilledesvacancesdesélusrégionaux…Hier matin, ce furent d'abord certainspersonnels de la Région,à l'appel de laCFDT, qui ont fait uneentréeremarquéedans l'hémicycle pour dénoncer laréorganisation des services en vue dudéménagement au nouveau siège duconseilrégionalà Confluence.Puiscesont lessalariéesde Lejabyqui sesont installées sur les pelouses deCharbonnières : là, il ne s'agissait pasdeprotester contre la Région. Bien aucontraire, l'intersyndicale de ce groupespécialisé dans le textile (la lingerieféminine) venait s'assurer du soutien del'exécutifrégionaldanssoncombatcontrele propriétaire autrichien pour éviter lafermeturedestrois sites rhônalpins_ enArdèche,dansl'Ain et le Rhône.Enrevanche,l'histoire régionalea repasséles plats sur deux dossiers, le coût del'Hôtel du conseil régional et l'adhésionde la Région au GIP (groupementd'intérêtpublic) à “Annecy2018”.Concernant le futur siègede la Région,l'UDC (Union dela Droite etdu Centre)aprofité de l'examen de la décisionmodificative au budget pour revenir surles derniersépisodes qui ont secoué le

chantier.On le sait,l'inspectiondu travaila menacéd'interrompreles travaux pourdes infractions aux règles de sécuritéavant que Jean-Jack Queyranne décidelui-même de suspendre les travauxpendant une semaine afin que lesentreprises semettentauxnormes.Batailledechiffres sur la facturefinale decetteconstruction(la fourchetteselon lesgroupes politiques va de 30 millionsd'euros à 156 millions et des grossespoussières), chicahya sur les retards delivraison du bâtiment, bref l'assembléerégionalea refait… le match!

Unanimitépour le Creps de VoironMême scénario sur l'adhésion de laRégion au GIP pour la candidatured'Annecy au JO d'hiver de 2018. Alorsqu'il s'agissait d'une« simpleformalité »selon Gwendal Peizerat (PS/Rhône)mêmesi cettecandidature « est celle dela France » (GérardPerrissin-Fabert/PRG/Haute-Savoie), tousles groupes ont jugé nécessaired'expliqueren long,en largeet parfoisentravers, leurs positions respectives.Résultat sans surprise et déjà vu, lesécologistes ont voté contre, le FN itou,l'UDC et le PS/PRGont voté pourtandisque le Front degauchesepartageaitentreles élus d'origine communiste(pour) etceux du Parti de Gauche

(non-participation auvote)…Quantà l'avenir du Crepsde Voiron, enfévrier dernier le montage juridique etfinancier était finalisé pour assurer lapérennitéde cettestructurede formationaux métiers du sport, son satellite deVallon-Pont-d'Arc en Ardèche étantdésormais rattachéà Aix-en-Provence. Laville de Voiron, le Pays voironnais, ledépartement de l'Isère,la Régionet l'Étatétaientsur le point de boucler le dossierlorsque le conseil général de l'Isère adécidéde réduire la voilure pour ce quiconcerne sa participation aux travauxnécessaires sur le site. « Devant celâchagepar M.Vallini également députéde Voiron » (FabriceMarchiol/UDC/Isère) que Jean-JackQueyranne constateégalement en termesplus diplomatiques, Régionet Étatont dûremettreau pot, un peuplus d'un millionchacun.Une rallonge votéeà l'unanimitédesgroupes…

Mots : 535 Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Grenoble

Page(s) : 1

Diffusion : (82310)

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Lejaby : la Région veut une “vraie” table ronde

Les salariées de Lejaby ont investipacifiquement hier matin les pelouses duconseil régional à Charbonnières. Alorsque l'assemblée siégeait en séanceplénière, elles ont déployé deséchantillons de leur production delingerie féminine produite sur trois sitesen Rhône-Alpes, au Teil en Ardèche,dansle Rhôneet l'Ain afin de démontrerleur savoir-faire et rappeler que leurentrepriseest parfaitementviable. Or, ladirection entend fermer ces sites deproductiondont celui du Teil et ses 63emplois. En attendantune décision dutribunal qui doit se prononcer sur leréféré des salariées pour suspendre leplan social, il s'agissait pourl'intersyndicalede s'assurer de l'appui dela Régiondansleur démarche.Le président de la Région, Jean-JackQueyranne leur a redit qu'il « est à leurs

côtés et que l'institution régionale estprêteà accompagner leurspropositions»pourassurerla pérennitéde l'entreprise.Dans cetteoptique, Jean-Jack Queyrannea demandé une nouvelle table ronde aupréfet deRégion,tablerondeà laquelleleconseil régional soit convié avec lessalariées et la direction de l'entreprise.Puisqueselon l'intersyndicalel'entreprisecontinue de dégagerdes bénéfices, laRégion « entend peserpolitiquement »selon la formule de Jean-Jack Queyrannesur ce dossiercommeelle l'a fait en sontempssur le dossierSimmonségalementenArdèche.

Mots : 226 Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Valence et Vallée de

Page(s) : 1

Diffusion : (34764)

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SOCIAL LES SANS-CULOTTES DE LEJABY MANIFESTENTPour associer les élus à leur combat contre les délocalisations, les ouvrières de Lejabymanifestaient hier devant le conseil régional Rhône-Alpes. Le groupe Palmers Textil, quia racheté leur vieille maison de lingerie en 2008, veut fermer 3 des 4 sites de fabrication et supprimer 197 emplois (sur 653 en France), pour transférer en Tunisie et en Asie

ÇC/o de la production (contre ~lOaZo aujourd'hui). Vêtues pour certaines d'un soutien-

gorge au-dessus de leur tee-shirt, elles ont accroché une gracieuse petite culotte endentelle au revers de Jean-Jack Queyranne, président PS de la région. Qui leur a expliqué qu'il avait écrit au préfet pour demander une table ronde avec les parties concernées. Prochaine échéance, lundi : la justice lyonnaise se prononce sur une demande (des

syndicats) de suspension du plan social. OI.B. (à Lyon) photo Philippe desmazes. afp

Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Page(s) : 18

Rubrique : ECONOMIEXPRESSO

Diffusion : (137831)

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I RHONE-ALPES1

Queyranne avec les LejabyLes ouvrières du fabricant de lingerie féminine Lejaby ont obtenu hier lesoutien de Jean-Jack Queyranne, le président de la région Rhône-Alpes,dans leur demande de suspension du plan social qui menace lafermeture de Irais sites à BeMegarde (Ain), Bourg (Ain) et au Teil(Ardèche) et l'emploi de 197 personnes. Elles étaient venues manifesteren pleine assemblée plénière pour se faire entendre. Le tribunal degrande instance de Lyon doit se prononcer le 1 2 juillet sur la mêmedemande déposée par le CCE de l'entreprise.

Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Page(s) : 17

Rubrique : 24 heures dans les 2

Diffusion : (190688)

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Lejaby à Charbonnières (69)

Hier jeudi, la motivation ne baissaitpasauprès du personnel Lejaby, qui s'estrassemblé autour de Mme Rochon,déléguéCGT, à 8 h 15, en direction duconseil régional à Charbonnières.Profitant de la séance plénière, unrendez-vous avec le président de laRégionet JeanFrançoisDebat,maire deBourg-en-Bresse était prévu entre 12heureset 12 h 30 avecunedélégationdeplusieurs sites de production qui seretrouvaientà la région : Bellegarde,leTeille, Rillieux et Issingeaux. 45personnes du site de Bourg-en-Bresse sur88 étaientprésentes au rendez-vous et lamotivation restaitintacte.Tant qu'il restede l'espoir, les événements de la fin desemaine dernière encouragent lepersonneldanscettedémarche de sauverun outil de travail performant et fiable.Un pique-nique, tiré du sac etaccompagné d'un temps splendide, nepouvait qu'altérerles ardeursau momentdemonterdansle car.

Mots : 152 Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Ain

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Rubrique : 01CD Bourg

Diffusion : (37277)

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La grognemonteà LejabyDes employées du fabricant de lingerie Lejaby ontmanifesté hier devant lesiège du conseil régional.La direction de l'entreprisea annoncé en avril son intention de licencier du personnel et fermer trois sitesde production, dont sonberceau historique de Bel-

legarde-sur-Valserine. Jean-

Jack Queyranne a écrit endébut de semaine un courrier au préfet pour lui demander d'organiser unetable ronde pour trouverune alternative.

Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Lyon

Page(s) : 10

Diffusion : 50245

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ECONOMIE

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ENERGIE Selon Ladislas Poniatowski, rapporteur de la réforme du marché de l'électricité, les opérateurs alternatifspourraient financer l'extension de la durée de vie des réacteurs d'EDF et obtenir en échangeune participation de 10 à 20 aZo de la tranche concernée.

Les sénateurs prêts à ouvrir le capitaldes centrales nucléaires françaises

Nouvelle étape pour le projet de loi sur la nouvelleorganisation du marché

de l'électricité, connue des spécialistes sous l'acronyme Nome. Mercredi, la commission de l'Economie du Sénat a voté des amendements, qui seront discutés enséance entre le 27 et le 29 septembre. Le principal d'entre eux se

prononce en faveur de l'ouverturedu capital des centrales nucléairesfrançaises.

Pour le rapporteur, Ladislas Po

niatowski, il est souhaitable en effet que les fournisseurs alternatifs,comme E.ON, Enel ou DirectEnergie ou de gros consommateurs industriels puissent investirdans le parc d'EDF. Déjà très en

detté, l'électricien public va devoirconsacrer 30 milliards d'eurospour prolonger la durée de vie deses réacteurs, observe-t-il. « Pourquoi ne pas partager ce fardeauavec d'autres qui voudraient deve

nir des producteurs ? »

Si l'investissement pour l'extension de la durée de vie d'un réacteur, estimé entre 400 et 600 millions d'euros, est couvert par unopérateur alternatif, celui-ci pourrait obtenir entre 10 et 20 X duréacteur, explique le sénateur, EDF

restant naturellement l'exploitantDe tels accords existent d'ailleursdéjà : GDF Suez dispose parexemple de 12,5 X de droits detirage au Tricastin. L'allemandE.ON, de son côté, peut prendre\7,5X de la production de Fes-

senheim. Et les « électro-intensifs », c'est-à-dire les grands clients

d'EDF, seraient aussi motivés par

le dispositif « SNCF et Total sontbien sûr intéressés », affirme lerapporteur.

Le cas de la CNRPour Ladislas Poniatowski, il n'y a

pas besoin de réformer pour si

gner de tels accords. Mais autantprévoir tout de suite leurs modalités, car le texte de la loi Nomen'apporte pas forcément l'ouverture à la concurrence souhaitée.Le sénateur de l'Eure rappelle que,pour satisfaire les exigences euro

péennes d'ouverture du marché,l'allemand E.ON a dû vendre le

quart de ses centrales et l'italienEnel 40 X de son parc.

Par ailleurs, les sénateurs souhaitent que les propriétaires depanneaux photovoltaïques oud'éoliennes subissent l'intégralitédes coûts de raccordement au ré

seau de distribution. « Les raccor

dements pour la production d'énergies renouvelables vont coûter1 milliard d'euros à ERDFen 2010,estime Lasdislas Poniatowski. C'est

un détournement de la mission dugestionnaire de réseau. » Le sujet,déjà abordé par les députés, faitbondir les promoteurs de solaire.

Enfin, concernant la CompagnieNationale du Rhône (CNR), détenue à 49 X par GDF Suez, le sénateur Alain Chatillon a finalementretiré son amendement en faveurd'une privatisation. Selon Ladislas

Poniatowski, le gouvernement nes'oppose pas au projet de GDFSuez d'augmenter sa participation.Mais il préférerait le renvoyer auprojet de loi de Finances, à

l'automne.De son côté, Jean-Jack Quey-

ranne, président socialiste duConseil régional de Rhône-Alpes,s'oppose à « toute tentative défaireévoluer l'actionnariat de la CNRpour conduire à sa privatisation ».

La région estime que cette privatisation constituerait « une menacegrave pour les missions d'intérêt général que la CNR remplit au quotidien, pour le fleuve, ses usagers etses riverains ».

THIBAUT MADELIN AVEC

MARIE-ANNICK DÉPACNEUX, À LYON

Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Page(s) : 17

Rubrique : Industrie

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RECHERCHE, TECHNOLOGIE

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Organics Cluster présenteseslauréats 2009certifiés 100 % bio

Depuis maintenant 4 ans, OrganicsCluster, le regroupement d'entreprisesd'agroalimentaire et de cosmétiquecertifiés bio créé par la RégionRhône-Alpes, soutient chaque annéetechniquement et financièrement dixprojets innovants grâce au programmeBio'INNOV. Choisisparmi lesnombreuxdossiers qui ont répondu à l'appel àprojetsen avril 2009, les dix lauréatssesont vus recevoir une subventionde 15000eurosafin de permettrela finalisationde leurs produits bio ainsi que leurcommercialisation. De plus ils ontbénéficiédesconseilsd'un expert,présentdans l'entreprise pendant5 jours et deséminaires pour échanger avec d'autressociétésen matièrede stratégiede ventenotamment.Un an après,ils ont présentéjeudi matin l'aboutissement de cepartenariat, comme ce « caviar »d'escargot produit par la ferme hélicicolede Patrice Lambert, ou encore cesmignardisesorientalesqui conjuguentbio

et diététique, de Nassera Goreini,directrice de Rosed'Or. Audrey Bouton,chargée de mission produits biologiqueset écologiques de la Chambre decommerceet desindustriesde la Drôme,a précisé que les critères poursélectionner un projet sont,avanttout, lecaractère innovant que présentel'entreprisepar rapportaubio, le potentielcommercial du produit que le clustersoutiendra et la clarté lors de saprésentation au jury. La priseen comptedes principesdu développement durableest un bonus non négligeable pour cesentreprises qui se lancentdansle marchébio avec peude moyens,mais beaucoupdeconviction.

Mots : 249 Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Rhône

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Rubrique : Dep69

Diffusion : N.C.

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ENVIRONNEMENT, ÉNERGIE

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La chaufferie à bois inaugurée

À l'ancienne chaufferieà fuel et gaz deSainte-Marie-de-Cuines, quasiobsolète,asuccédé une nouvelle chaufferie à boismoderne et économique, inaugurée lesamedi26 juin. Cefut un grandjourpourles habitants,venus nombreux savourercet instant qui fera date. Faceà eux, lemaire, Philippe Girard, était heureux depouvoirsaluer,pour la premièrefois dansson jeunemandat,une réalisationqui vadans le sensdes énergiesrenouvelables.En utilisant la filière bois, l'équipementpermetderentabiliserla forêt communaletout en chauffant la mairie, l'école, lasalle polyvalente, l'église et labibliothèque,maisaussiles19 logementsdeslotissements de l'OPAC et dela Ruaz.

Développée par l'ASDER, cette

chaufferie collective a coûté 305 000euros TTC, subventionnée à hauteurde70 % par la Région, le Département etl'ADEME, que le maire remerciaitvivement. Dès décembre 2011, lenouveaugroupescolairebénéficieraausside cetteinstallationqui a déjàpermisdeséconomies appréciables. En somme,commedevaitensuitel'affirmer le députéMichel Bouvard, voilà une belle etcourageuse initiative de la part de lacommune. Et un vrai pari dans unedémarche avant-coureur pour le respectde l'environnement !

Mots : 200 Date : 08.07.2010

Pays : FRANCE

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AGRICULTURE, DÉVELOPPEMENT RURAL

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Conseil régional Il construit sapolitique agricole

Michel Grégoire, tout récemment éluvice-président du conseil régionalRhône-Alpes chargé des questionsagricoles,a engagéune largeconcertationpourarriver aumois d'octobre2010à unedélibération cadre qui permettra uneadaptationde la politique agricolemenéepar la Région au contexte actuel del'agriculture.

Pour cela,il a réuni à l'Université du vinde Suze-la-Rousse les vice-présidentschargés de l'Agriculture des huitdépartements de la Région, certainsaccompagnésdeleurdirecteurdeservice.

Cette journéede travail a permisde fairele point sur les différentes politiquesagricoles menées dans chaquedépartement qui permettra de pouvoirharmoniser ces politiques afin que lescollectivités ne fassent pas les mêmesactions que la Région pour être plusefficaceset complémentaires.

Mots : 127 Date : 08.07.2010

Pays : FRANCE

Page(s) : 273

Diffusion : 18504

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AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

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Les bergesdu Rhône pour tous

Samedidernier3 juillet a étéinaugurésurle port le Sentierdu Rhône.Il vient d'êtreachevéfin juin aprèsenvironhuit moisdetravaux." Un projet de grandeampleur",a soulignéle maire et vice-président duconseilgénéralRobertCotta.Long deunkilomètre environ, ce sentier permet dedécouvrirou redécouvrirle fleuve et sesberges,commeon lesvoit rarement.

La maîtrise d'oeuvre a été confiée àl'ONF (office national des forêts). Lesentier a donc une forte connotationenvironnementale. Aménagépour partiesur un terrain bien aplani et pour partiesur des caillebotisen bois, le sentierduRhône est accessible à tous, y comprisaux personneshandicapées. Les borduresen bois et la signalétique le long duchemin constituent un véritable fil

d'Ariane pourles non-voyants. Le sentiercomporteaussiune tablede pique-nique,uneairedejeux, despanneaux explicatifssur la fauneet la flore...Une bonnepartiedu parcoursestsousles arbres,ce qui esttrès agréable. Ainsi quel'explique RobertCotta, l'idée de ce sentier est née dediscussions entre la commune et denombreux acteurs concernés par lehandicap,le fleuveet l'environnement. Acela s'ajoutent les nouvelles lois surl'accessibilité deslieux publics." C'estunprojet qui a vu le jour vite", commenteencoreRobertCotta," Nousavonstrouvédes partenairesfinanciers importants,etnousavonseu affaire à desgensmotivéset mobilisés".L'investissement s'estélevéà 245000 euros. Les partenairesfinanciers ont été l'Europe, l'Etat, laRégion,le Paysde l'Ardècheméridionale,

la CNR (compagnie nationaledu Rhône),qui a apporté25% du financement, et lacommune. M. Albagnac, directeurrégional de la CNR, a expliqué que cesentiercollait parfaitementaux objectifsde la compagnieà savoir promouvoir leRhôneet permettreà la populationde sele réapproprier. L'aspectaccessibilitéauxpersonnes handicapées, également, abeaucoup séduitla CNR.

Plus tard, ce sentierformera un très belensemble avecla voie verteDu Léman àla merViarhonaqui passeratoutprès.

Mots : 348 Date : 08.07.2010

Pays : FRANCE

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Rubrique : Ardèche rhodanienne

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Limas

Les jardins familiaux ont été inaugurésLes espaces cultivables de la CAVIL basés chemin des Fourches ont ouvert leurs portessamedi 3 juillet. Les soixante-seize parcelles de "La Grenouillère" permettent à autantde familles sans espace vert de cultiver la terre non loin de chez eux.

L'été arrive et la naturereprend ses droits dansl'agglomération cala-

doîse. Depuis plusieurs jours,il est désormais possible pourde nombreux jardiniers amateurs, pour la plupart originaires des quartiers sociaux deVillefranche (Béligny, Garet-

Troussier et Belleroche), deprendre soin des cultures plantées au début de l'année dansles jardins familiaux de Limas.Trois jardiniers assurent surplace l'organisation du site,particulièrement concernantl'utilisation contrôlée de l'eauen ces temps de forte chaleur. L'association des jardinsde la CAVIL a mis à disposition du matériel (tondeuse,brouette...) contre une cotisation annuelle de 40 centimesd'euros par m2 exploité, et desclés permettant de se rendresur sa parcelle à toute heurede la journée.

Vieux de trois ans, le projet de jardins familiaux s'étaitconfronté à la forte demande

venant de familles modestes{128 demandes en mai 2008,146 en 2009). Terminés en mars

dernier, il aura coûté plus de

41 5 000 euros à la CAVIL et à la

Région Rhône-Alpes.

Date : 08.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Val de Saône

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TRANSPORTS

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A Chambéry, le vélo est roi

A Chambéry, mercredi 14 juillet, lesvoituresaurontcertainement du mal à sefrayer un chemin en ville à causedudispositif déployé pour le départ del'étape du Tour de France. Il est doncconseillé aux spectateurs de choisird'autres moyens de déplacement pourvenir soutenir les coureurs.La régionRhône-Alpes et la Sncf proposeront untarif spécial pour venir en train àChambéry. Pour les habitants del'agglomération, il serapossiblede veniren vélo. Deux « Vélos parcs » serontimplantés à l'école Pasteuret à l'écoleJeanJaurès.Prévoir un antivol mêmesiun gardiennage seraassuré.Pourcellesetceux qui viendront en voiture, lestationnement est prévu au parc desexpositions,ensuiteil faudramarcher.

Mots : 127 Date : 08.07.2010

Pays : FRANCE

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Rubrique : Repères

Diffusion : 2555

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SPORT

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Jean-JackQueyranne satisfait

Jean-Jack Queyranne, président de larégion Rhône-Alpes, se réjouit que ledossierdéposépar Annecy ait étéretenupar la Commissionexécutivedu ComitéInternational Olympique, autorisant laFrance à être candidate pourl'organisation des Jeux Olympiques etParalympiques d'hiver de 2018. Unepremière étapea été franchie et il fautprésenter le meilleur projet possiblepourl'emporterle 6 juillet 2011 à Durban, enAfrique du Sud, où le CIO élira la villehôte,parmi les candidatures d'Annecy,deMunich en Allemagneet Pyeongchang enCoréedu Sud.

Mots : 92 Date : 08.07.2010

Pays : FRANCE

Page(s) : 154

Rubrique : Les SPORTS de notre

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EN FRANCE

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La réformeterritoriale sortlaminée du SénatCe qui reste du texte sera passé, en septembre,au crible des députés

Le Sénat a adopté en deuxièmelecture, dans la nuit de mer-

credi7 juillet au jeudi 8, le projet de loi sur la réforme territorialeparias voix contre)S9 (après vérification des votes). Acquise d'extrême justesse - et au prix d'intensestractations et pressions jusqu'à ladernière minute -, cette adoptionn'offre pour autant qu'un sursisprovisoire au gouvernement. Rienn'est réglé quant au sort de ce projet de loi, dont Nicolas Sarkozy a

fait un des éléments majeurs deses réformes institutionnelles.

Soulagé d'avoir évité un sévèrerevers que l'exécutif ne pouvaitpas se permettre dans cette période de crise, le cabinet du ministrede l'intérieur, Brice Hortefeux, faisait part, jeudi matin, de sa satisfaction. « La majorité s'est rassembléesur l'essentiel, après un travail certes laborieux mais la négociationfait partie du travail législatif»,soulignait l'entourage du ministre, pour qui, «l'important, c'estque le cœur du dispositif, la création du conseiller territorial, est préservé».

Leprincipeduconseillerterrito-

rial a en effet été approuvé par lesdeux chambres et est, par consé

quent, désormais inscrit dans letexte, Mais le mode d'élection n'enest toujours pas défini. Le Sénat a

rejeté le scrutin majoritaire a deuxtours qui avait été voté à l'Assemblée nationale en première lecture, sans pour autant parvenir à s'accorder sur un mode de scrutinalternatif.

Il a également écarté le tableaude la répartition des effectifs pardépartement et par région que lesdéputés avaient adopté. Il est revenu sur ie principe d'un seuil de

12,5 S6 des inscrits pour pouvoirfigurer au second tour. Et, aprèsavoir dans un premier temps reje

té la suppression de la clause de

compétence générale pour les col

lectivités territoriales, il est revenu sur son vote en deuxième délibération, moyennant un amendement qui renvoie à une autre loi,dans un délai d'un an, la clarification des compétences,..

«En amputant le texte, nous

l'avons sauvé, là, il sort mutilémais vivant», résume Hervé Mau-

rey (Union centriste, Eure), fer delance de la « mutinerie » centristesur ce dossier, se félicitant d'avoir«démontré que les centristes nesont pas des paillassons ».

A l'arrivée, cependant, le votedu groupe centriste - partagé en18 voix pour, 2 contre, 7 abstentions et 2 non-participations auvote -

a permis le vote du texte.«Nous avions un deal à l'intérieurdu groupe, admet son président,Nicolas About. Si nous arrivions à

préserver notre unité sur les pointsqui comptaient à nos yeux, nouspartagions nos votes entre pour etabstentio7i de telle sorte que celan'empêche pas l'adoption, sansavoir mangé notrechapeau. »

Le gouvernement était cependant inquiet sur l'issue du votetant le projet de loi suscitait deréserves au sein même du groupeUMP. «Il y a dans ce texte tout etn 'importe quoi »

,

déplore Jean-Pier

re Raffarin (UMP, Vienne), soulignant son « incohérence ». Le gouvernement s'est cependant montré suffisamment persuasif pourconvaincre l'ancien premier ministre et ses part isans de « ne pas ajouter la crise à la crise «l'UMPa votépour en bloc, hormis 6 abstentions.

«Le texte du gouvernement est

en lambeaux», a constaté Jean-

Pierre Sueur (PS, Loiret). Purgéd'une partie de ses dispositions, il

va retourner à l'Assemblée natio-

, nale, où il devrait être examiné enseptembre. Là, l'UMP disposed'une large majorité absolue. M

Patrick Roger

Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

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Rubrique : France

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Page 29: Repér@ges

Le Sénatadopte le projet de loi, d'extrême justesseet dans la confusion

Après unecoursed'endurance législativede dix jours émailléepar de nombreuxincidentsde séance, le Sénata adoptédejustesse en deuxièmelecture,par 166 voix contre 160, dansla nuit du 7 au 8 juillet vers 2 heures30, le projet de loi deréforme des collectivités. La gauche- PS, CRC-SPG (Communistes et parti de gauche),RDSE (à majorité radicauxdegauche)- a voté contre.L'UMP a voté pourmais avecunepetite déperditionde voix (six absentions dont cellesde ClaudeBelotet PierreJarlier).Au seindu groupeUnion centriste,on compte18voix pour,deuxvoix contre(Jean-LéonceDupontetFrançoiseFérat)et septabsentions (dont JeanArthuis et Jacqueline Gourault).Au fil decettedeuxièmelecture,le Sénatanotamment supprimédeux dispositionsclé de ce texte, à savoir le mode d'électiondu futur conseiller territorial et larépartitiondescompétences, renvoyéeà un projetdeloi ultérieur(pour le détaildesdispositionsrejetées,votéesouamendées,lire notrearticlepubliédansnotreéditiond'hier).Lesdébatsaurontétésinueuxjusqu'aubout.Mercredisoir en effet,unepetitemajorité desénateurs (169contre165) rejetaitl'article fixant le nombreet la répartitiondesfutursconseillersterritoriauxpar département et par région."Y a-t-il un sensà voter unetelle répartitionunefois que l'articlesur le modedescrutin a disparu?", s'étaitpar exempleinterrogéle centristeYves Détraigne.Alors quele projet deloi initial"ne comportait aucunedispositionsur le nombrede conseillersterritoriaux, mais prévoyait une ordonnance", comme l'arappeléle secrétaire d'Etat Alain Marleix, un tableaude répartition des effectifs avait été introduit lors de la lecture àl'Assemblée. L'amendement présentéau Sénatpar le rapporteurde la commissiondeslois (amendement n° 580),Jean-PatrickCourtois,consistaità proposerunenouvelleversiondece tableauvotéparlesdéputés, enmodifiant légèrement lescritèresdupremier tableau.Un certainnombrede sous-amendements sont ensuitevenusmodifier les chiffres établis pour tel ou telterritoire. Le présidentdu groupeUMP, Gérard Longuet,ayant évoquéune "captation"de voix lors du premier vote, leministreMichel Merciera demandé unedeuxièmedélibérationsurcetamendement soutenuparle gouvernement.Le tableaua alorsétéadopté…"La situationest légèrement confuse",a lui-même admisMichel Mercier."Jen'ai jamaisvu un texteprésenté dansun tel désordre",a poursapart dit et répétéJean-PierreSueur(PS).Jean-Pierre Raffarin: un "débatdécevant"Lors desexplicationsde vote, le présidentdu groupePS Jean-Pierre Bel a estiméque "le Sénata vidé ce texted'une grandepartie de son contenu" et que "la montagnea accouché d'une souris". "Les élus locaux sont inquiets, ilsattendaient beaucoup du Sénat,il faut revoir la copie, retirez votre texte", a-t-il lancéau gouvernement. Exprimant lesréticences au sein mêmede la majorité, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé que "le travail n'estpasachevé",évoquantun "débatdécevant"."Aujourd'hui on entendfortementlesJacobins, necroyonspasquenotrepayssortiramieuxdela criseparla centralisation",s'est-ilexclamé.Il s'estcependant félicité de la créationdu conseillerterritorial. "Nous avonsfait du bon travail, du travail lent, laborieux,négocié",a quanta lui déclaréGérardLonguet,tout en reconnaissant "du flottement,deshésitations". "Le seul vrai point,c'estle modeélectoraldu conseillerterritorial sur lequelil n'y a paseuaccordau Sénat(...) Jepensequ'il estessentiel qu'oncontinueà en débattreparcequ'uneréformedescollectivitésqui serait adoptée sansle Sénat,je ne suispascertainde sonapplicabilité,mêmesi constitutionnellement celaest possible",a averti jeudi sur LCI le présidentdu Sénat,GérardLarcher.Du côtédu gouvernement, Brice Hortefeuxrelativiselargementle freinagedessénateursestimantmalgrétout, jeudi dansuncommuniqué, que "la majorité sénatoriale a su se rassembler sur l'essentiel".Et le modede scrutin ? "Ce seraun point dedébatavecl'Assembléenationalequi, elle, avecl'accorddu gouvernement, a choisi le modede scrutinmajoritaire",répondleministrede l'Intérieur.Alain Marleix affiche la mêmesatisfaction,se félicitantnotamment qu'"unaccordait ététrouvéauSénatsur le tableaufixantla répartitiondesconseillersterritoriaux".Claire Mallet .

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?c=artVeille&pagename=Localtis%2FartVeille%2FartVeille&cid=1250260095915

Mots : 725 Date : 08.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Localtis.info

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Page 30: Repér@ges

Selon le rapport annuel de l'Observatoire, l'évolution descomptesdescollectivitésest "préoccupante"

"Tous lesélémentsd'unecrise desfinanceslocalessontréunis", s'estalarméAndréLaignel le 6 juillet devantle comité desfinanceslocales.Le secrétaire généralde l'Associationdesmairesde Franceprésentaitle 15e rapportde l'Observatoire desfinanceslocales,instancequ'il préside.Depuis2007, l'observatoire confirmeun "resserrement desmargesde manœuvredescollectivitéslocales".Un phénomène qui, en2010,"s'amplifie" et "devientpréoccupant".Principalindicateurde cettetendance, la baissecontinue,depuis2007,de la capacitéd'autofinancement descollectivitéss'estpoursuivie en 2009 (-1,8%), essentiellement du fait de la situation financièredes départements et desrégions.Le secteurcommunala quantà lui plutôt bientiré sonépingledu jeu,puisqu'il a enregistrél'annéedernière"une progression sensible"de sonépargnebrute (+8%).D'aprèsl'analysedesbudgetsprimitifs 2010,la capacitéd'autofinancement desdépartementsetdes régionsdevrait continuercetteannéeà se réduire, avecune baissede 11,1% pour les premierset de 5,9% pour lessecondes.Bien que l'épargne brutedescollectivitéslocalesait continuéà se réduire,les collectivitésont maintenuen 2009leurs dépensesd'équipement à un "niveauélevé" (-0,6%, aprèsunebaissede 3,2%en 2008), notamment grâceau soutienapportéparle remboursement anticipédela TVA.Avec 44,5 milliards d'euros,les investissements descollectivités ont représenté 70% du total des investissements publics.Pour2010, l'observatoire prévoit uneévolutioncontrastée de l'investissement, selonla naturedescollectivités.Les dépensesd'équipement desdépartements devraientreculer de 2,2% et celles des régionsde 3,4%, tandisquecelles descommunesdevraientà l'inverse augmenter de 4,5% (prévision concernant les communes de plus de 10.000 habitants).Celles desgroupements de communesdevraientégalementprogresser de3,9%.La situationdesdépartementsestdeloin la plusinquiétante.Sousl'effet dela criseet du vieillissementde la population,leursbudgetssontplombéspar les dépensesd'aidesociale.D'un montantde 33 milliards d'euros,celles-ci progressent de 8,1%en2010.Danslemêmetemps,le rythmedeprogression desrecettess'estralenti.Ce fameuxeffet de ciseauconduitles départementsà réduireen2010 leurs dépensesde fonctionnement courant- horsfraisde personnel- et leurs subventions d'équipement qui bénéficientaux communes(5,5 milliards, en baissede 10%). Parailleurs, ils ont cetteannéedavantage recoursà l'emprunt (hausse estiméeà 11,2%). La situation des régionsest moinstendue.Elles accorderonten 2010 près de 6 milliards d'eurosde subventions d'équipement (+2,2 %). Philippe Laurent,présidentde la commissiondesfinancesde l'Associationdesmairesde France,estimequesi la "dégradation"desfinanceslocalescontinueau rythmeactuel,"la crisestructurelledesbudgetslocauxseraatteintedans3 à 4 ans".Avec AndréLaignel,il assurequeleséluslocauxn'aurontalorsplusd'autrechoix quedefermercertainsservicespublicslocaux.ThomasBeurey/ Projetspublics.

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?c=artVeille&pagename=Localtis%2FartVeille%2FartVeille&cid=1250260093997

Mots : 487 Date : 08.07.2010

Pays : FRANCE

Edition : Localtis.info

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Page 31: Repér@ges

La région Aquitaine au secours de TV7Appel d'offres. TV7, la chaîne de

télévision locale du groupe Sud

Ouest, perd de l'argent mais es

père se refaire. La Région a en effet

lancé, l'an dernier, un appel d'offres à destination des télévisions

locales, l'objectif étant de financer,à hauteur de 9 millions d'euros surtrois ans, des programmes audiovisuels à thématique régionale. Un

appel d'offres auquel avait ré

pondu France 3 Aquitaine ainsique TV7 associé à TVPI (une chaîne

locale du Pays basque). Mais il

s'était avéré infructueux. Les chaî

nes vont donc revoir leur copie.Pour la Région, il s'agit de valoriserle territoire aquitain et « de contribuer au développement économiqueet à l'emploi dans la région, dans

une perspective durable et harmonieuse ». Un bol d'air qui satisfaitPierre Jeantet : « Nous faisons le

plein en publicité locale. Maiscomme ailleurs, nous nous sommes

heurtés à la TNT. L'équilibre de ces

chaînes passe désormais par l'apportdes collectivités locales. L'objectifserait que cela représente un tiers dufinancement. »

Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

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Rubrique : Communication

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Page 32: Repér@ges

A L ÉTRANGER

Page 33: Repér@ges

EUROPE

Italie : bras de ferbudgétaire entre Y

et les régionsEtat

DE NOTRE CORRESPONDANT

À ROME.

Le ton monte entre l'Etat italien etles collectivités locales. Le plan derigueur de 25 milliards d'eurosadopté fin mai en Conseil desministres n'en finit pas de fairedes vagues et les présidents derégion arriveront vent debout,aujourd'hui, au palazzo Chiggi,où doivent les recevoir Silvio Ber-

lusconi et son ministre de l'Economie, Giulio Tremonti, pour uneréunion de la dernière chance.Les curseurs ne devraient paspour autant bouger.

Le gouvernement, qui a décidéd'engager sa responsabilité danscette affaire, en organisant unvote de confiance au Parlement le15 juillet, entend bien réduire de8,5 milliards d'euros, en deux ans,

les dotations versées par Romeaux régions. « Les chiffres dubudget étaient, sont et seront intangibles », ont averti dès mercredi le président du Conseil etson grand argentier, dans uncommuniqué solennel. Seloneux, « il ne s'agit pas de chiffresarbitraires ou arrêtés par hasard,mais qui traduisent ce que la commission européenne, autant que

les marchés financiers, considèrentcomme absolument nécessairepour réduire la dynamique croissante de notre dette publique ».

Silvio Berlusconi et Giulio Tremonti font un calcul assez simple.En excluant les charges financières (les intérêts de la dette) et lescharges de personnel (les salairesdes fonctionnaires), les dépensesd'intervention de l'Etat strictosensu représentent 84 milliardsd'euros quand celles des régionss'élèvent à 171 milliards. Sur ce

montant, font-ils remarquer,l'impact du plan de rigueur équivaut à seulement «SX environ »

et pourra être « compensé » pardes économies budgétaires.

Les élus locaux, eux, jugentl'addition beaucoup trop salée, ycompris les gouverneurs de droiteélus en mars dernier, comme Re-

nata Polverini à Rome (Latium) etRoberto Formigoni à Milan(Lombardie). Ils estiment que leséconomies réclamées par l'Etatmettent en péril les compétencesqui leur sont allouées, dans le

domaine social notamment, et ilsrefusent catégoriquement d'envisager des hausses d'impôts locaux. Ils font surtout valoir queles collectivités italiennes sont

particulièrement vertueuses,comparé à leurs homologues des

pays voisins.

Des régions peu endettéesDe fait, d'après un récent rapportde Morgan Stanley Researchfondé sur des données Eurostat,leur taux d'endettement rapportéau PIB national ne représente que7 X sur les 116 X de la dette publique totale de l'Italie. En France,le taux d'endettement des régionséquivaut à 1 1 X du PIB sur untotal de 78 X. Et les scores sontencore plus importants, évidem

ment, là où les régions ont davantage d'autonomie. En Espagne, letaux d'endettement des régionsreprésente 22 X du PIB sur unedette publique totale de 53 X. En

Allemagne, celui des Lander vaut40 X sur un total de 73 X. Autreargument qui ne manquera pasd'être avancé aujourd'hui : en Italie, les exécutifs locaux empruntent moins qu'ailleurs. Cette année, les collectivités devraientsouscrire moins de 9 milliardsd'euros de prêts et d'obligationscontre 22 milliards en France,44 milliards en Espagne et122 milliards en Allemagne.

GUILLAUME DELACROIX

Italie : un taux d'endettement des collectivités localesfaible comparé à ses voisinsEn '/c de PIB Dette des collectivités locales

Dette publique

Irlande

J1^^ iR^ ) 76,8

Italie

I11MÏ 66,5

ue Finlande Allemagne

France Pays-Bas Espagne

( 77,6 Sl 96,7 )

( 60,9 1

I 44,0 1

i 53,2 !ï 73,2 !

La contrefaçon coûterait 18 milliards>

d'euros par an à l'économie transalpine

i Les Echos »/ Sources

: Eurostat, Morgan Stanley Research

Ethique. Selon la Confindustria,principale organisation patronale

d'Italie, la contrefaçon représenteun coût annuel de 18 milliardsd'euros pour l'économie de la

péninsule et se traduit par unmanque à gagner fiscal de 5 milliards d'euros pour l'Etat. Des

chiffres à comparer avec ceux de la

direction générale de la luttecontre la contrefaçon, pour la

quelle le marché de la contrefaçons'élève à plus de 7 milliardsd'euros par an, alors que l'équivalent de 1,15 milliard d'euros de

marchandises contrefaites a été

saisi en 2009. Le principal secteurtouché par le phénomène est celuide l'habillement (37 Vo du total),estime la Confindustria, devantcelui des CD et DVD (23 Vo),

l'agroalimentaire (16 Vo), les appareils électriques (10 Vo) et l'horlo-gerie-joaillerie (7 Vo). Si l'Italieparvenait à mettre fin à la contre

façon, explique sa présidente,Emma Marcegaglia, 130.000 em

plois pourraient aussitôt êtrecréés. Pour cette raison, le patronat va publier un code éthique etexclura de ses rangs les entreprises qui ne le respecteraient pas.

Date : 09.07.2010

Pays : FRANCE

Page(s) : 6

Rubrique : International

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