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Lutte contre la contrebande 35 orpailleurs interceptés et 16 détecteurs de métaux saisis à In Guezzam et Tamanrasset n° 3296 - Lundi 31 Décembre 2018 - site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : [email protected] P 16 Hausse aléatoire des prix de la viande P 4 Le ministère de la Défense nationale (MDN) a réagi violemment aux déclarations de certains militaires à la retraire sur l’élection présidentielle d’avril 2019. P 3 Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni Renouvellement partiel du Conseil de la Nation Présidentielle Importations La révision des prix de l’électricité n’est pas à l’ordre du jour Le FLN remporte la majorité des sièges, suivi du RND P 16 P Gaïd Salah met en garde les généraux à la retraite La facture s’est établie à 41 milliards de Dollars en 2018 P 2 C onsommation

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Lutte contre la contrebande35 orpailleurs

interceptés et 16détecteurs de métauxsaisis à In Guezzam et

Tamanrasset

n° 3296 - Lundi 31 Décembre 2018 - site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : [email protected]

P 16

Hausse aléatoire des prix de la viandeP 4

Le ministère de la Défense nationale (MDN) a réagi violemment aux déclarations decertains militaires à la retraire sur l’élection présidentielle d’avril 2019.

P 3

Le ministre de l’Energie,Mustapha Guitouni

Renouvellement partieldu Conseil de la Nation

Présidentielle

Importations

La révision des prixde l’électricité n’est pas

à l’ordre du jour

Le FLN remporte lamajorité des sièges,

suivi du RND

P 16

P

Gaïd Salah meten garde les généraux

à la retraite

La facture s’est établie à 41milliards de Dollars en 2018

P 2

Consommation

2A C T U A L I T E Lundi 31 Décembre 2018

importations

La facture s’est établie à 41 milliards de Dollars en 2018La facture globale des importations pour l’exercice 2018, a atteint les 41 milliards de Dollars, a fait savoir, dimanche 30

décembre, Khaled Bouchlaghem, le Directeur général du commerce extérieur au niveau du Ministère du commerce.

il a rappelé que, l’instaurationde nouvelles mesures régis-sant le commerce extérieur,

particulièrement, la restrictiondes importations, est intervenueaprès que la facture des importa-tions avait atteint les 60 milliardsde Dollars. Concernant la liste desproduits interdits à l’importation,il a fait savoir que, de nouveauxproduits seront prochainementinclus dans la liste des marchan-dises interdites à l’importation.Selon ce responsable la liste desproduits prohibés à l’importationest de 877 marchandises. «L’in-terdiction d’importation a étélevée sur 50 produits considéréscomme des matières premièresentrant dans la fabrication de cer-tains produits», a-t-il affirmé.Khaled Bouchlaghem a soulignéque, la commission interministé-rielle regroupant les départe-

ments du commerce, de l’agricul-ture et de l’industrie, s’est réunieplusieurs fois avec les opérateurséconomiques pour prendre leursavis. Il a également préciséqu’une commission au niveau duPremier Ministère est en train de

finaliser la liste définitive des pro-duits interdits à l’importations,notamment, l’inclusion de cer-tains produits agricoles et ali-mentaires considérés comme desproduits concurrents pour lesproduits locaux et pouvant être

produit localement tels que lesbiscuits.«Il y a des plusieurs pro-duits que nous importons et dontnous ne pouvons pas s’en pas-ser», a-t-il estimé sur le plateaude la chaîne Ennahar TV, en ajou-tant que, «les principaux produits

importés sont les matières pre-mières entrant dans la fabricationdans certains produits et néces-saires pour l’économie nationale,tels que, la poudre de lait, lesucre, le soja…etc.». Par ailleurs,Bouchlaghem a reconnu que,malgré l’interdiction des importa-tions, plusieurs produits se re-trouvent dans les étals desmagasins, et qui sont importéspar les opérateurs avec leurs pro-pres devise et de manière illégaleou communément connu sousl’appellation du «Cabas». Il a sou-ligné que, les services du minis-tère du commerce n’arrivent pasà lutter contre ce phénomène,mais, ils travaillent en coordina-tion avec les Douanes algé-riennes pour endiguer cephénomène et inciter les opéra-teurs à se conformer à la loi en vi-gueur.

Dorénavant, la circulation de cer-taines marchandises dans la zoneterrestre du rayon des douanes

est soumise à une autorisation de circu-ler, délivrée dans un délai maximum dequarante huit (48) heures après la datedu dépôt du dossier de demande de l’au-torisation de circuler par le transporteurde ces marchandises, auprès des servicesde délivrance.C’est ce qui ressort du dé-cret exécutif n° 18-300 du 18 Rabie ElAouel 1440 correspondant au 26 novem-bre 2018 relatif à la circulation de cer-taines marchandises dans la zone

terrestre du rayon des douanes et quivient de sortir dans le journalofficiel.L’autorisation de circuler doit ac-compagner les marchandises y soumisesdurant toute la durée du transport.Lesdéclarations en douane peuvent tenirlieu d’autorisation de circuler, sous ré-serve qu’elles reprennent les indicationsprévues pour l’autorisation de circuler. Ala demande du transporteur, les men-tions manquantes sur ces déclarations,par rapport à celles prévues par l’autori-sation de circuler, peuvent y être portéespar les services des douanes les ayant

délivrées.Il est précisé aussi, que les be-soins en marchandises soumises à auto-risation de circuler, au niveau deslocalités situées à proximité immédiatede la frontière terrestre, sont repris surun état trimestriel établi par les servicesdu wali territorialement compétent.L’étatsus-cité est établi sur la base des besoinsexprimés par les commerçants de la lo-calité considérée. Une copie dudit étatest transmise aux services chargés de ladélivrance des autorisations de circuler.Par ailleurs, le transporteur ayant des an-técédents en matière de non respect de

destination des marchandises, ne béné-ficie plus d’autorisations de circuler.L’au-torisation de circuler est délivrée aucommerçant installé en dehors des wi-layas frontalières terrestres et exerçantl’activité d’approvisionnement de ces wi-layas, sous réserve d’y disposer de dépôtdéclaré aux services compétents et dû-ment constaté. Le refus de délivrance del’autorisation de circuler est formulé parécrit motivé, dans un délai de quatre (4)jours maximum après la date de dépôtde la demande de l’autorisation de circu-ler.

DouanEs

De nouvelles mesures imposées pour la circulationdes marchandises dans la zone terrestre

Batna

La filière céramique passe pour la 1ére fois à l’export

L’année 2018 a été mar-quée à Batna par un dy-namisme visible des

investissements avec un «bondqualitatif» dans la productionde céramique couronné parl’exportation d’un premier lotlaissant entrevoir la formationd’un pôle d’excellence dans lafabrication de ce matériau deconstruction.Le groupe Céram-Décor installé dans la zone d’ac-tivité Dhraa Bensabah dans lacommune de Tazoult a réussi àrelever le défi et lancer l’expor-tation de son produit vers la Jor-danie, la Libye et la Mauritanie,a indiqué à l’APS le gestionnairedu groupe, Amine Maâla.Il a ex-pliqué que les accords ainsiconclus portent sur l’expéditionentre 10 et 14 containers men-suellement et pendant uneannée «renouvelable», des ef-forts devant permettre, àterme, de diriger l’exportationvers d’autres paysd’Afrique.Cette entreprise pré-voit en outre de porter sa capa-cité de production journalièrede 24.000 m2 actuellement à

36.000 m2, a ajouté son res-ponsable.Selon le directeur dewilaya de l’industrie et desmines, Djamel-Eddine Bous-saâd, la wilaya de Batna devien-dra «dans trois ans un pôled’excellence dans la fabricationde céramique». Une deuxièmeusine de céramique Techno-Céram est entrée dernièrementen activité dans la commune deFesdis avec une capacité quoti-dienne de 12.300 m2 à porter à20.000 m2 après l’extensionprojetée, souligne le mêmecadre.Deux autres unités seront«prochainement» opération-nelles dans la zone industriellede la commune d’Arris (12.000m2/jour) et à Timgad. Cettedernière actuellement au stadedes essais disposera d’une ca-pacité de 24.000 m2/jour ex-tensible, ajoute Boussaâd.Lesquatre unités fourniront aumarché national près de 15% deses besoins en produis céra-miques de «haute qualité» quiaugmentera davantage avec lamise en service de huit autresunités en cours d’installation

dans la wilaya qui offriront untotal de 1.600 emplois à ajouteraux 800 emplois déjà généréspar Céram-Déco et Techno-Céram, a-t-il assuré.L’exporta-tion de ce matériau à partir dela wilaya se consolidera début2020 avec le début d’activité del’usine de Djerma à équiper entechnologie de pointe et dont laproduction sera dirigée vers lemarché extérieur, selon le direc-teur du secteur qui estime quele potentiel minier de la wilayaavec ses gisements d’argile aencouragé les opérateurs éco-nomiques à investir dans ce cré-neau.Sur les pas deCéram-Décor, le groupe GlobalGroup a signé octobre passé enmarge de l’exposition de la pro-duction algérienne tenue à lacapitale mauritanienne Nouak-chott un accord de partenariatavec le groupe mauritanien HBBouchraya pour exporter les vé-hicules «Kia Algérie» vers cepays et ceux du Ouest africain,a indiqué la chargé de commu-nication du groupe algérien,Khamessa Boutitaou.Installée

dans la zone d’activités de lacommune de Djerma, l’usined’assemblage des voitures de lamarque sud-coréenne Kia a en-tamé la production fin 2018 etcommencera ses exportationsvers l’Afrique de l’Ouest en2019, a précisé la même cadrequi a souligné que l’accord avecle partenaire mauritanien inclutl’encadrement de son équipe autravers de leur formation auxtechniques commerciales, demarketing et de distribution.Deson côté, la Société des frères SiMohamed, SFS, domiciliée dansla zone d’activités d’El Madheret spécialisée dans la fabrica-tion des accessoires élec-triques, a exporté durant lemois d’octobre vers Bamako(Mali) des isolateurs électriques(60 kV et 220 kV), a indiqué songérant Lekhemissi Si Mohamedajoutant qu’un autre lot dumême produit sera prochaine-ment expédié vers le BurkinaFaso.Des contacts sont en outreen cours pour des opérations si-milaires avec des opérateurs duSoudan, du Niger et de la Côte-

d’Ivoire, a ajouté le même in-vestisseur assurant que SFS estla seule société qui produit cetype d’isolateurs dans toutel’Afrique.D’autres entrepriseslocales ayant fait leur preuvesur le marché national s’apprê-tent à conquérir des marchésétrangers à l’instar de l’unité deproduction d’appareils dechauffage de la marque turqueJahan Afrooz opérant dans lazone d’activités deMerouana.Selon les donnéesde la direction de l’Industrie etdes mines, la wilaya de Batnaest appelée à connaître en 2019un «bond qualitatif» en matièrede diversification des investisse-ments industriels sur ses zonesindustrielles et zones d’activitésdont celles d’El Mardher, Barikaet Zana El Beidha. La zone d’ac-tivités de cette dernière com-mune sera ainsi réservée à lasous-traitance pour les indus-tries mécaniques de sorte à gé-nérer de nouveaux emplois, dela richesse et booster la produc-tion dirigée vers le marché na-tional et l’exportation.

3 Lundi 31 Décembre 2018A C T U A L I T E

rEnouvELLEmEnt partiEL Du ConsEiL DE La nation

Le FLN remporte la majorité des sièges, suivi du RND

«al’approche de l’échéance électo-rale présidentielle, certains indi-vidus mus par des ambitionsdémesurées et animés par des

intentions sournoises tentent et par tous lesmoyens, notamment les médias, de préjugerdes prises de positions de l’institution militairevis-à-vis des élections présidentielles et s’arro-gent, même, le droit de parler en son nom »,écrit le MDN, dans un communiqué.Pour le Département du général de corps d’ar-mée Ahmed Gaïd Salah, « en agissant ainsi, cesindividus aigris et sans envergure, qui ne lési-nent pas sur l’emploi des moyens les plus dé-loyaux, visent sans succès à influencer l’opinionpublique et de s’affubler de la crédibilité quileur fait énormément défaut. N’ayant pastrouvé d’échos à leurs interventions écrites ré-currentes, diffusées dans les médias, ces der-niers qui se sont improvisés pour lacirconstance, en experts pluridisciplinaires, ontété a priori, instruits de s’adresser au HautCommandement de l’Armée Nationale Popu-laire, comme ultime recours. »Sans citer de noms, le MDN vise des militairesà la retraite, allusion au général Ghédiri. « Cefaisant, ils oublient que les principes immuablesqui ont, de tout temps, guidés l’Armée Natio-nale Populaire, digne héritière de l’Armée de Li-bération Nationale, font d’elle une institutionau service du seul peuple algérien, lequel voiten elle ce rempart inébranlable qui protège l’Al-gérie contre tous les dangers et lui assure la sé-rénité et la quiétude.Pour le MDN, « c’est d’autant plus regrettable,que ces faits sont l’œuvre de certains militairesà la retraite qui, après avoir servi longtempsdans les rangs de l’Armée Nationale Populaire,rejoignent des cercles occultes et ce, dans leseul but d’assouvir des ambitions personnellesdémesurées, qu’ils n’ont pu réaliser à l’intérieurde l’institution ».« Pour parvenir à leur fin, ces gens-là qui ontfait abstraction de toute considération à l’obli-gation de réserve à laquelle ils sont astreints,en vertu de la loi n°16-05 du 03 août 2016 etsous peine de laquelle ils peuvent être poursui-vis en justice, s’essayent à la politique, aveccomme seul attribut l’esprit revanchard et sepermettent, sans respect de toute formed’éthique et de déontologie, de s’ériger en don-neurs de leçons », prévient le MDN.Poursuivant ses critiques, le MDN ajoute, sur unton menaçant : « Perdant le sens de la mesure,ces individus s’accordent une vocation et une

dimension qui ne sont pas les leurs, et se lan-cent, sans aucun scrupule, dans des affabula-tions débridées, découlant d’un narcissismemaladif, qui les pousse jusqu’à prétendre bienconnaitre le Haut Commandement de l’ArméeNationale Populaire, pour prévoir sa positionvis-à-vis des élections présidentielles ; grave dé-rive qui dénote d’un seuil inquiétant d’incons-cience que seule l’ambition aveugle peutprovoquer. À ce propos, l’Armée Nationale Po-pulaire, faut-il le noter, dont la démarche estdictée par son caractère éminemment légalisteet républicain, respectueux de l’ordre constitu-tionnel, n’a pas de leçons à recevoir d’individusqui n’existent que par les cercles qui les com-manditent ».Pour le département de Gaïd Salah, ces mili-taires à la retraite n’agissent pas seuls. « L’inco-hérence du discours développé par cesderniers, notamment concernant la questionlancinante d’accorder la chance aux jeunespour assumer des responsabilités au sommetde l’État, qui leur est, vraisemblablement, dictépar leurs mentors, trahit leurs véritables inten-tions et leur approche maladroite, en ce sensque cette question n’a absolument pas lieud’être posée et, pour cause, la quasi-totalité deshautes fonctions de l’État sont occupées à

l’heure actuelle par des cadres, issus de la pé-riode post-indépendance ». Et au MDN de rap-peler : « S’agissant de l’Armée NationalePopulaire, ce principe est consacré dans la pra-tique, où seuls les critères de mérite et de com-pétence sont pris en ligne de compte lors desdésignations dans les différentes responsabili-tés ». Le MDN rejette et critique les appels lan-cés par des militaires à Gaïd Salah : « D’autrepart et feignant méconnaitre les missionsconstitutionnelles de l’Armée Nationale Popu-laire, ces individus demandent publiquementau Vice-ministre de la Défense nationale, Chefd’État-major de l’Armée Nationale Populaire, àprendre ses responsabilités pour, selon eux,consolider les acquis démocratiques, dans undiscours à la fois alarmiste et malintentionné. Ilressort, malheureusement, de l’acharnementde ces individus contre l’institution qui les a vugrandir, aux sens propre et figuré, que leur dé-marche, qui ne saurait être individuelle tant lesarguments qui la sous-tendent sont fallacieux,et semble obéir à une machination fomentéepar des cercles occultes ».Sur un ton méprisant, le MDN poursuit : « Dansune tentative ratée de se faire prévaloir d’unsoi-disant pragmatisme et réalisme, l’analysedéveloppée sur le statut de l’Algérie au niveau

régional par ces apprentis analystes révèle, àbien des égards, que la connaissance dans ledomaine géostratégique, dont ils se targuentsans en maitriser les contours, ne les prédispo-sent, même pas, à saisir le sens du concept“État pivot”, et trahit leur intention de minimi-ser les acquis réalisés à la faveur de la stratégiesécuritaire adoptée par le Haut Commande-ment, y compris en termes de coopération ré-gionale et internationale, qui est mise en œuvredans le cadre du strict respect des dispositionsde la législation nationale ».Le MDN termine en menaçant de recourir à lajustice : « Cette stratégie clairvoyante, qui apermis de relever les multiples défis auxquelsfait face notre région, notamment dans le do-maine de la lutte contre le terrorisme, où lacontribution de notre pays et de ses forces ar-mées dans la stabilité de la région lui a value lareconnaissance à l’échelle internationale, no-tamment dans le domaine de la lutte contre leterrorisme, dont la stratégie et les modes d’ac-tion sont devenus un cas d’école. Enfin, comptetenu de ces agissements récurrents qui ont dé-passé, par leur indécence, le seuil de l’intoléra-ble, notre institution se réserve le droit de faireappliquer à l’encontre de leurs auteurs, les me-sures légales appropriées ».

présiDEntiELLE

Gaïd Salah met en garde les généraux à la retraiteLe ministère de la Défense nationale (MDN) a réagi violemment aux déclarations de certains militaires à la retraire sur

l’élection présidentielle d’avril 2019.

Les résultats annoncés par lespartis politiques ayant pris partsamedi au renouvellement par-

tiel des membres du Conseil de laNation, font ressortir la victoire duparti du Front de libération natio-nale (FLN) qui a remporté 29 siègessuivi du Rassemblement nationaldémocratique (RND) avec 11 sièges.Dans l’attente de l’annonce des ré-sultats par le Conseil constitution-nel, les résultats avancés par lespartis font également ressortirl’élection de 4 candidats indépen-dants, alors que le Front des forcessocialistes (FFS) et le Front El-Mous-takbel ont glané chacun 2 sièges. Ala lumière de ces résultats, le FLNcomptabilise désormais 55 siègesau sein du Conseil de la nation, cequi constitue «une première dansl’histoire du parti», s’est félicité lecoordinateur de l’instance diri-geante du FLN, Mouad Bouchareb,qui a indiqué, dans une premièreréaction, que son parti «a réaliséune retentissante victoire au niveaude 29 wilayas grâce notamment à

nos militants qui croient aux valeursdu FLN et également aux militantsd’autres formations politiques quiont soutenu nos candidats malgréles sollicitations attrayantes d’autrespartis concurrents».Il a, dans cesens, noté que le FLN est la pre-mière force politique au sein de laChambre haute du Parlement, ex-primant, à cette occasion, la «dispo-nibilité» de son parti à collaboreravec les autres formations «pourservir l’intérêt du pays».En outre, ila fait savoir que c’est pour la pre-mière fois qu’une candidate a étéélue par les urnes, en l’occurrenceMokhtaria Chentouf de la wilaya deMascara.Pour sa part, le secrétairegénéral du RND, Ahmed Ouyahia, aindiqué qu’il n’était pas satisfait desrésultats de son parti, mais les ac-ceptait tout de même, adressantpar la même occasion ses «remer-ciements» aux militants du RND quiont participé aux élections «entoute transparence et avec hon-neur».L’opération de renouvelle-ment de la moitié des membres du

Conseil de la nation s’est dérouléehier samedi, à travers l’élection parles élus au niveau des Assembléeslocales (APC et APW) de leurs repré-sentants au sein du Conseil de la na-tion.Ces élections ont étéorganisées conformément au décretprésidentiel portant convocation ducollège électoral. Elles ont été su-pervisées, pour la première fois, pardes magistrats avec la mobilisationde 736 juges au niveau des 72 bu-reaux de vote, répartis à travers leterritoire national, avec unemoyenne de huit (8) magistratspour chaque bureau, dont quatre(04) suppléants. Pour sa part, leConseil constitutionnel a rappeléaux candidats à ce scrutin qu’envertu des dispositions de l’article130 de la loi organique relative aurégime électoral, qu’ils ont le droitde contester les résultats du scrutinen introduisant un recours par sim-ple requête déposée au greffe duConseil.Concernant les conditionsde forme, le Conseil constitutionnela précisé que «le requérant doit

être candidat à l’élection portant re-nouvellement de la moitié desmembres élus du Conseil de la Na-tion dans la wilaya concernée».»Lerecours doit être déposé par le can-didat requérant directement auprèsdu greffe du Conseil constitutionneldans les vingt-quatre (24) heuresqui suivent la proclamation des ré-sultats provisoires par le Conseilconstitutionnel», selon le Conseilconstitutionnel qui relève aussi que«dans le cas où le requérant dé-lègue un représentant pour déposerle recours en son nom et place au-près du greffe du Conseil constitu-tionnel, il est impératif, sous peinede rejet du recours en la forme, quele dépositaire soit muni d’une délé-gation l’habilitant à cet effet».LeConseil constitutionnel a, en outre,rappelé que la requête doit êtreprésentée en langue arabe et com-porter le nom, prénom (s), profes-sion, domicile et signature durequérant, la mention de l’APC oude l’APW à laquelle appartient le re-quérant.S’agissant des conditions

de fond, le Conseil constitutionnelavait précisé que le requérant esttenu d’exposer dans sa requête,l’objet ainsi que les moyens et lesmotifs au soutien de son recours, dejoindre les documents justificatifs àl’appui de son recours, signalant quele Conseil constitutionnel statue surles recours dans un délai de trois (3)jours francs, conformément à l’arti-cle 131 alinéa 1er de la loi orga-nique relative au régimeélectoral.La dernière élection pourle renouvellement partiel des mem-bres de la Chambre haute du parle-ment s’est déroulée le 29 décembre2015. Elle avait été marquée par lavictoire du FLN qui a remporté 23sièges, suivi du RND (18 sièges), lesIndépendants (4 sièges), le FFS (2sièges) et Fadjr Al Jadid (1 siège). LeConseil de la nation a été créé lorsde la révision de la Constitution en1996. Il est composé de 144 mem-bres, dont 96 élus au scrutin indirectet secret (2 tiers) et 48 désignés parle président de le République dansle cadre du tiers présidentiel.

4 Lundi 31 Décembre 2018A C T U A L I T E

LE néphroLoguE tahar rayan

La transplantation rénale en butte aux difficultés deprélèvement d’organes sur des personnes décédées

Environ 25.000 personnes souffrant d’insuffisante rénale sont en attente d’une problèmatique greffe d’un rein en Algérie, où seulement250 transplantations sont effectuées chaque année. Pour le chef du service de néphrologie à l’hôpital d’Hussein Dey (Alger), « le grosproblème » qui se pose en matière de greffe rénale, est constitué par la difficulté à prélever cet organe sur des personnes décédées.

accueilli, hier, à l’émissionL’Invité de la rédaction dela chaine 3 de la Radio Al-

gérienne, le professeur TaharRayan explique que toutes lesgreffes effectuées, « depuis plusde 30 ans », l’ont été à partir dedonneurs vivants apparentés.Commentant la loi qui vient d’êtreadoptée, laquelle confirme l’auto-risation de pratiquer des greffesd’organes, de tissus et de cellulessouches, il estime qu’elle a ouvertde nouveaux horizons, en per-mettant des prélèvements sur despersonnes décédées qui ne sesont pas opposées, de leur vivant,à cette possibilité, ce qui n’exclutpas, relève-t-il, le consentementpréalable de leur famille. Concer-nant ces prélèvements sur cada-vres, il annonce que l’Agencenationale des greffes en collabo-ration avec le ministère de laSanté, est en train de multiplier la

création de centres habilités àfaire ce type d’opération, donttrois ont déjà été agréés à Blida,

Batna et Alger Revenant aux pré-lèvements d’organes sur des per-sonnes apparentées au malade,

ce praticien précise que la nou-velle loi autorise désormais d’élar-gir « le cercle des donneurs »

potentiels, c’est-à-dire auxconjoints, aux frères, aux sœurs,aux pères aux mères, aux cousins,aux tantes, aux neveux et nièceset jusqu’aux membres de la bellefamille. En matière de transplan-tations rénales, à propos des-quelles il fait état d’un taux deréussite de 90 à 95%, il signalequ’il ne s’agira plus de se conten-ter de « faire du chiffre », maisd’accorder un plus grand intérêtà l’aspect qualitatif de ces typesd’interventions. Annonçant, parailleurs, l’élaboration en coursd’une liste des personnes en at-tente d’une greffe rénale, le pro-fesseur Rayan indique que celle-civa regrouper tous les maladesdialysées, les enfants en priorité,parmi lesquels, précise-t-il, serontsélectionnées sur des « baseséquitables » et dans le plus strictanonymat, ceux susceptiblesd’être « greffables ».

La peste des petits ruminants sévit pour la première fois en Algérie

C’est la première fois que la mala-die est officiellement reconnueet déclarée en Algérie : la peste

des petits ruminants a décimé des milliersd’ovins à travers 13 wilayas du pays.Cette maladie virale et hautement conta-gieuse, menace le cheptel algérien. Heu-reusement, selon les vétérinaires, lesviandes bien cuites issues des ovins at-teints par cette maladie, sont propres à laconsommation car le virus de la peste despetits ruminants n’est pas dangereux pourl’homme. L’impact est plus tôt écono-mique que sanitaire. Selon les services vé-térinaires dépendant du ministère del’Agriculture, les analyses des prélève-ments effectués sur des ovins et des ca-melins malades ont confirmé qu’ils sontatteints de la peste des petits ruminants.Les premiers cas de la maladie ont été dé-couverts, il y a deux mois, dans les wilayasde Tébessa, Béjaïa, Laghouat et Djelfa. Le

ministère de l’Agriculture, du Développe-ment rural et de la Pêche a ordonné la fer-meture des marchés hebdomadaires debétail pendant un mois et l’interdiction dutransport des ovins sans autorisation desservices de l’abattoir, pour protéger lecheptel contre la propagation de la fièvreaphteuse et de la peste des petits rumi-nants. Les services vétérinaires entame-ront, en janvier prochain, une campagnede vaccination du cheptel. Le ministère del’Agriculture a déclaré avoir « mobilisé unbudget de 400 millions de dinars pour l’ac-quisition du vaccin contre la peste des pe-tits ruminants ». Malgré les déclarationsrassurantes des autorités, beaucoup devétérinaires contactés par TSA sont scep-tiques. « Les chiffres déclarés ne corres-pondent pas à la réalité. Les autoritéssanitaires des DSA minimisent la situationet ont tendance à dire que tout va bien etque la situation est maîtrisée. Or, ce n’est

pas le cas », critique un vétérinaire qui apréféré requérir l’anonymat. Ce vétéri-naire nous livre un certain nombre d’in-formations concernant cette maladie. « Lapeste des petits ruminants touche princi-palement les chèvres et moutons. La ma-ladie sévit surtout en Afrique de l’Ouest.En 2008, des foyers ont été signalés auMaroc. Quatre ans après, un foyer a étéenregistré en Tunisie. Les animaux infec-tés excrètent le virus par les larmes, lessécrétions nasales, les expectorations etles matières fécales». « La maladie se pro-page par contact étroit entre animaux,notamment par inhalation de fines gout-telettes libérées dans l’air par la toux etles éternuements des animaux infectés.Comme le virus est excrété par les ani-maux avant qu’ils ne présentent les signesde la maladie, il peut se propager lors dudéplacement des bêtes infectées », pour-suit encore ce vétérinaire. Et d’ajouter : «

La maladie peut être suspectée face àl’apparition d’une fièvre brutale, de sécré-tions nasales, et d’une diarrhée chez lesovins et les caprins, les bovins n’étant pasaffectés. Étant donné que la maladie peutressembler à un grand nombre de mala-dies fréquentes, notamment la fièvre aph-teuse, la fièvre catarrhale du mouton oula peste bovine, la confirmation biolo-gique est indispensable. L’identificationdu virus et les tests sérologiques sont ef-fectués dans les laboratoires ». « Quandla maladie apparaît dans une zone, la miseen quarantaine, le contrôle des déplace-ments, l’abattage sanitaire, ainsi que lenettoyage et la désinfection, doivent êtreappliqués. En dehors de la vaccination etd’un traitement symptomatique visant àréduire la mortalité, aucun traitement cu-ratif n’existe contre la maladie », expliquece vétérinaire.

Les prix de la viande de mou-ton ont augmenté chez lesbouchers depuis l’appari-

tion de la fièvre aphteuse, lapeste des petits ruminants et lamort d’un grand nombre de bo-vins, a rapporté samedi le quoti-dien Echorouk sur son siteofficiel.Les augmentations ontvarié entre 200 et 400 dinars, etles prix vont probablement aug-menter davantage dans les pro-chains jours. Le phénomènedénoncé par les consommateursà la lumière de la détériorationdu pouvoir d’achat et des prixélevés des légumes et des fruitset de la viande de toutessortes.Certains bouchers de lacapitale, notamment la com-mune de Kouba, ont augmentéles prix de la viande rouge de

manière aléatoire depuis l’appa-rition de la fièvre aphteuse et dela peste des petits ruminants(PPR), selon le même média,

précisant que les prix étaientstables dans certains magasins,alors que d’autres ont augmentéleurs prix, allant de 200 à 400 di-

nars.Selon le même média, laviande de mouton est cédéedans certains magasins à desprix compris entre 1350 et 1380dinars, atteignant jusqu’à 1400dinars. Les prix vont probable-ment augmenter encore, en rai-son de la fermeture des marchésde bétail, et la crainte de consta-ter de voir la viande devenir rarechez les vendeurs en gros deviande rouge, explique le mêmemédia.De son côté, le présidentde l’association de défense desconsommateurs (APOCE), Mus-tapha Zebdi, a déclaré que « lesprix de la viande de moutonétaient stables et n’avaient pasaugmenté d’un dinar, selon lesenquêtes de l’association », pré-cisant que ce sont « des aug-mentations aléatoires et des

opportunités pour certains dé-taillants d’augmenter les prix »,selon le même média. « Ce quecertains bouchers ont fait enaugmentant les prix est un com-portement contraire à l’éthiqueet aux transactions commer-ciales légales ».En somme, cettepratique est devenue presquesystématique. A la moindre pe-tite rumeur, perturbations dansles circuits de commercialisa-tion, ou à l’approche des fêtes etdes grandes occasions, la mercu-riale s’envole sans raison objec-tive. Force est d’admettre, qu’enabsence d’une réelle régulationdu marché de consommation,basée sur les principes decontrôle et de traçabilité, lahausse des prix improvisée estdevenue un ordre établi.

Consommation

Hausse aléatoire des prix de la viande

Lundi 31 Décembre 2018La5 «Gilets jaunes»:12.000manifestantsdans toute laFrance pourl’acte VII

Les «gilets jaunes» en co-lère contre la politiquesociale et fiscale du pré-

sident Emmanuel Macron sesont moins mobilisés samedipour leur septième week-end de manifestations enFrance, marqué par plusieursincidents avec les forces del’ordre.A midi, les manifes-tants étaient 12.000, selonles chiffres du gouverne-ment, contre 38.600 le 22décembre et 282.000 pour lapremière journée de mobili-sation le 17 novembre, selonla même source. Aucun chif-fre de mobilisation n’a étédonné à la fin de la journée.

tempête de neige baptisée«Eboni» affecte de largespans du pays, allant de larégion centrale des Grandes

plaines au sud-ouest du pays.Parallèlement, le sud-est fait faceà un risque d’inondations liées àde fortes pluies attendues jusqu’àlundi. Trois nouveaux décès ontété annoncé samedi, portant lenombre total de personnes décé-

dées dans des accidents liés auxintempéries à six.

minnesota, tennesse, Louisiane,Kansas et Dakota du nordLe Minnesota déplore la mort dedeux personnes: un homme de51 ans décédé jeudi lorsque savoiture a heurté un pick-up munide lames de chasse-neige, ainsiqu’une femme de 47 ans, tuée

lorsque le bus dans lequel elleétait a percuté une voiture. L’ac-cident a aussi fait neuf blessés,selon les médias locaux. Dans leTennessee, une femme qui cam-pait avec deux amis est mortealors qu’elle tentait de traverserun ruisseau, a indiqué un autremédia local.Une femme de 58 ans a aussi ététuée par un arbre qui est tombé

sur sa caravane mercredi soir enLouisiane, selon les médias amé-ricains. Une personne est mortejeudi dans un accident sur uneautoroute glacée du Kansas selonla police, et une sixième a été vic-time d’une collision entre unchasse-neige et une voiture dansle Dakota du Nord.En raison deschutes de neige, plus de 1300vols ont été annulés et 12.200 re-

tardés depuis le début des per-turbations jeudi, selon le siteFlightaware spécialisé dans lesuivi du trafic aérien, entraînantdeux journées chaotiques dansles aéroports américains.Depuisle début de la tempête «Eboni»,20 à 30 centimètres de neige sesont accumulés dans certainesrégions. Et il pourrait tomberjusqu’à 45 cm au Nouveau-Mexique (sud-ouest), ont pré-venu les servicesmétéorologiques.Malgré les ef-forts pour déneiger les princi-paux axes routiers, denombreuses routes restaient fer-mées dans les Etats du Dakota duNord et du Sud, du Minnesota,de l’Iowa ou de l’Arizona, où lesautorités ont appelé les automo-bilistes à reporter leurs déplace-ments. Dans le sud, près de 30cm de pluies sont déjà tombés enLouisiane et dans le Mississippi,où quelques maisons ont dû êtreévacuées.

Tempête de neige aux États-Unis : 6 morts

Au moins six personnes sont décédées dans des accidents provoqués par des intempéries aux États-Unis, où des bourrasques de neige, des vents violents et de fortes pluies perturbent les transports très

usités en cette période de fête. Une

L’Australie déchoit de sa nationalité un djihadiste détenu en Turquie

L’Australie a déchu de sa nationa-lité Neil Prakash, un homme ac-cusé d’avoir été un membre

important du groupe jihadiste Etat isla-mique (EI)e n

Syrie et qui est actuellement détenu enTurquie. Il s’agit du 12e binational à per-dre sa nationalité australienne en raisonde ses liens avec les groupes

terroristes.Lors d’une audienceen septembre 2017, le

djihadiste présumés’était dit

«empli der e -

mords» d’avoir rejoint l’EI, qu’il affirmaitavoir fui. Neil Prakash, qui apparaît dansdes vidéos de propagande de l’EI, estsoupçonné par Canberra d’avoir été leprincipal recruteur australien du groupedjihadiste et d’être lié à des projets d’at-tentats visant des Australiens. Les autori-tés australiennes avaient demandél’extradition du djihadiste présumé, quiavait été donné pour mort en mai 2016dans une frappe aérienne américaine,avant de refaire surface avec son arresta-

tion en Turquie.»La déchéance de natio-nalité de binationaux impliqués dans desactions terroristes à l’étranger est un élé-ment clé de la réponse australienne à laviolence extrémiste et au terrorisme in-ternational», a déclaré hier dans un com-muniqué le ministre australien del’Intérieur Peter Dutton. L’Australie est de-puis plusieurs années préoccupée par lamontée de l’extrémisme islamiste sur sonsol et a relevé en septembre 2014 son ni-veau d’alerte à la menace terroriste.

Touristes tuées au Maroc: unHispano-suisse arrêté

La police marocaine a arrêté samedi un Hispano-suisse soupçonné d’être impliquédans le meurtre de deux touristes scandinaves qui randonnaient dans le massif del’Atlas, a annoncé l’agence antiterroriste.Les corps de la Danoise Louisa Vesterager

Jespersen, qui était âgée de 24 ans, et de la Norvégienne Maren Ueland, 28 ans, ont étédécouverts le 17 décembre dernier près d’Imlil, un village situé à 80 km environ au sud

de Marrakech qui sert de base arrière pour l’ascension du Mont Toukbal, le point culmi-nant de l’Afrique du Nord.Dans un communiqué, le Bureau central d’investigation judiciaire

(BCIJ) explique que le suspect est également soupçonné d’avoir recruté des Marocains et desSubsahariens afin qu’ils commettent des attentats contre des intérêts étrangers au Maroc.Dix-

neuf autres hommes ont pour l’heure été arrêtés, dont les quatre principaux suspects qui ontprêté allégeance à l’organisation Etat islamique.

Jean-Jacques Goldman reste

la personnalité préférée desFrançais

seuls le commandant Cousteau, l’abbé Pierre et Yannick Noah ont faitmieux avant lui : Jean-Jacques Goldman prend pour la huitième fois la têtedu classement Ifop-JDD de la personnalité préférée des Français avec 35,3%

des suffrages. Omar Sy (32,5 %) et Dany Boon (25,7 %) arrivent à la suite, suivi deprès par le héros du dernier Mondial,Kylian Mbappé (24,5 %). L’astronaute ThomasPesquet en cinquième position fait un bond spectaculaire aussi dans le classementtandis que Zinedine Zidane (non classé l’an dernier) fait son grand retour en sixièmeposition.Les hommes et les femmes ont chacun plébiscité Goldmann en tête dupalmarès. À noter qu’aucune femme n’apparait dans le top 10. La première So-phie Marceau se classe 16e et perd 11 places.Les politiques sont également horsjeu. Nicolas Hulot, qui a démissionner avec fracas du gouvernement il y aquelques mois se situe à la 43e place. Quant à Emmanuel Macron et EdouardPhilippe, ils sont au-delà de la 50e place. Dans cette étude menée enligne, 1004 personnes âgées de 18 ans et plus étaient invitées à direquelles sont les dix personnalités qui comptent le plus pour elles

et qu’elles aiment le plus.

Lundi 31 Décembre 20186r é g I o n s

ouargla

Le tramway, un moyen de transport moderne venu

accompagner l’extension urbaineLe tramway de Ouargla, en service depuis une dizaine de mois, est l’un des grands projets retenus en 2018 en faveur de cette wilaya

pour renforcer le transport urbain et accompagner l’extension de cette ville du Sud du pays.

pas moins de 950 Loge-ments publics locatifs (LPL)ont été distribués à leurs

bénéficiaires dans la wilaya deGhardaïa durant l’année 2018, a-t-on appris auprès des responsa-bles de la direction du logement(DL) de la wilaya.Ces logementsfont partie d’un programme de2.705 unités de même type rete-nues en faveur de la wilaya, alorsque le reste des logements(1.755) sont en cours de para-chèvement, a indiqué à l’APS ledirecteur du secteur AbdelhalimMellat .Neuf cent treize (913) lo-gements ruraux ont été réalisésdans la même période par les bé-néficiaires après avoir reçus uneaide de l’Etat, a fait savoir le

même responsable, précisantque 2.335 parcelles de terrainsd’une superficie de 200 à 250M2 ont été également attribuéespour l’auto construction.Au Total27.756 parcelles de terrain surun quota de 30.000 parcelles re-tenues pour la wilaya de Ghar-daïa ont été déjà attribuées,dont 11.852 bénéficiaires ont en-tamé réellement les travaux deconstruction de leur logement,selon ce responsable.»Les pou-voirs publics sont engagés à ac-célérer le rythme de réalisationde ces programmes d’habitat so-cial pour répondre au mieux auxattentes des populations de lawilaya, en application de l’ins-truction interministérielle (N 6

du 1 décembre 2012 ) relative audéveloppement de l’offre de fon-cier public dans le sud afin d’y ré-sorber le déficit en logementsaccumulé durant des années etdonner aux citoyens le moyend’accéder à un lot de terrain àbâtir viabilisé», a rappelé M.Mellat.Le programme de loge-ment (1.370 LPL, 100 logementAADL et 2.832 logements ruraux)est en cours de réalisation sur lesite du nouveau pôle Urbain deHassi El Garaa dans la wilaya dé-léguée d’El Meneaa qui s’étendsur une superficie de plus de 600hectares, a-t-il fait savoir.Le parcde logement de la wilaya deGhardaïa se compose de plus de103.500 unités, tous types

confondus avec un taux d’occu-pation du logement (TOL) estimé

à 5,39 personnes par habitation,selon les données du secteur.

ghardaïa

Près de 950 logements publics locatifs attribués durant 2018

La mise en exploitationde ce moyen de trans-port moderne n’a pasmanqué de renforcer

les atouts d’attractivité decette ville saharienne et l’em-bellissement du cadre urbainde Ouargla à travers les multi-ples opérations de reconfigu-ration et d’aménagementurbain l’ayant accompagné etayant apporté une valeurajoutée et une touche de mo-dernité tout au long de sontracé, à l’instar de la partiejouxtant le musée saharien oule flanc Ouest d’Ouargla, à lasortie de la ville, ou le tram-way serpente de petites dunesde sable.Bien qu’ils aient étéréticents au lancement de ceprojet structurant et contri-buant à la modernisation deOuargla et en dépit des dés-agréments en raison du retardaccusé dans l’exécution destravaux du fait de la naturedes reliefs sablonneux, de laperturbation du trafic routieret urbain, de la gêne causéeaux commerces, et des déran-gements fréquents causés parles coupures temporaires desréseaux d’électricité et de té-léphonie, les habitants de laville ont vite fini par l’adop-ter.Après sa mise en serviceen mars dernier, les habitantsde la ville se sont aussitôt ha-bitués à emprunter le tram-way qui leur a apportédiverses prestations deconfort, dont la ponctualité, larapidité, et son exploitationsur une bonne tranche ho-

raire, jusqu’à 23 heures, no-tamment pour ceux de la citéEn-Nasr (périphérie de Ouar-gla) et les étudiants.Em-ployant plus de 400 agentspermanents, des différentsservices techniques et admi-nistratifs, le tramway de Ouar-gla, le 5ème à être mis enservice dans le pays par l’en-treprise du métro d’Alger(EMA), à impact écologique etayant nécessité pour sa réali-sation un investissement de40 milliards DA, assure la cou-verture d’un réseau long de9,7 km avec une capacité detransport de plus de 3.000

passagers/ heure.Son tracéest jalonné de 16 stations, dela cité En-Nasr au centre-ville,via les pôles universitaires, lagare multimodale, diversesinstitutions, édifices publics,et entreprises.Le tramway pour l’impulsiond’autres domaines d’activités

Le tramway d’Ouargla, dont laconception a été adaptée à lanature et au climat sahariens,constitue la concrétisationd’engagements faits par lespouvoirs publics pour l’amélio-ration du cadre de vie de la po-pulation locale, et la

dynamisation des différentessecteurs et domaines d’activi-tés économiques, a estiméHadj Chetioui, un notable de laville.Pour le directeur du Tou-risme et de l’artisanat (DTA),Abdallah Belaid, «toute re-lance des activités touristiquesdans la région requiert la miseen forme de projets structu-rants, à l’instar du tramway,l’aménagement de structuresaéroportuaires, susceptiblesd’apporter un plus au tourismedans la région».Approchée parl’APS, Mme Rabéa, quadragé-naire, a énuméré divers avan-tages offerts par ce moyen de

transport urbain, soulignantque «le tramway lui permetd’accompagner son fils (8 ans)aux besoins spécifiques, dansdes conditions confortables aucentre spécialisé existant aucentre ville d’Ouargla».Abon-dant dans le même sens, Dja-mel, employé à l’université deOuargla, a évoqué la propretéet la sécurité parmi les avan-tages offerts par le Tramway etfaisant défaut chez les trans-porteurs privés, avant d’émet-tre le souhait de voir cettepropreté perpétuée par l’im-plication de tout un chacunpour la préservation de cet ac-quis.Près de 2.200 passagersempruntant le tramway sesont abonnés, au premiermois seulement de sa mise enservice, selon les responsablesde SETRAM, ajoutant quel’opération n’a cessé depuis deconnaitre une tendance à lahausse de la part aussi les ci-toyens, notamment les étu-diants et les travailleurs.L’on aestimé alors que ce nombreétait relativement importantpar rapport à la courte duréede lancement du tramway, tra-duisant ainsi l’efficacité de ceservice public.La nouvelle for-mule d’abonnement unique,entre SETRAM et l’entreprisepublique de transport urbainet semi-urbain (ETUSU), por-tant sur un abonnement men-suel de 1.200 DA, lancée le 5juillet dernier, permet aux pas-sagers de circuler librementavec leurs moyens de trans-port.

Lundi 31 Décembre 20187m o n d E

système antimissile, avionsde combat et importantdéploiement de forces ausol, la cérémonie d’inves-

titure du président élu d’extrêmedroite à Brasilia aura lieu soushaute surveillance. Jair Bolsonaroa frôlé la mort le 6 septembreaprès avoir été poignardé à l’ab-domen par un déséquilibré lorsd’un bain de foule. L’ancien mili-taire âgé de 63 ans arrive à la têtede l’État brésilien auréolé d’unelarge victoire dans les urnes et en-touré d’un paysage politique dé-vasté par quatre années descandales de corruption, de criseéconomique et de hausse de lacriminalité. La gauche est diviséeet les partis de centre droit ré-duits à la portion congrue.Le Partisocial libéral (PSL) du présidentélu, avec à peine 52 sièges sur513, sera la deuxième force d’uneChambre des députés plus atomi-sée que jamais. Pour gouverner,le nouveau dirigeant devra s’em-ployer à conserver le soutiendes groupes parlementaires quireprésentent les intérêts del’agrobusiness, des défenseurs duport d’armes et des églises évan-géliques. Il pourra aussicompter sur le soutien du mondedes affaires, séduit par ses pro-messes de réductions fiscales etde privatisations.

virage à 180 degrésMais l’ambition affichée de faireprendre au Brésil un virageà 180 degrés s’annonce complexepour le futur président. La ré-forme du système des retraites,

jugée essentielle par son équipe,fait grincer des dents, y comprisdans son camp. Par ailleurs, lerapprochement affiché avec Israëlest observé avec méfiance parles exportateurs de viande, in-fluents au Brésil, qui craignent lesreprésailles commerciales despays arabes.Depuis les élections,Jair Bolsonaro a dû faire marchearrière sur certaines pro-messes. « Nous sommes à laveille de la prise de pouvoir duprésident élu et il existe encoreune grande inconnue sur la façondont il va gouverner », juge Roge-

rio Bastos Arantes, professeur desciences politiques de l’univer-sité de São Paulo (USP).Pour l’heure, ses principales an-nonces concrètes concernent leretrait du Brésil du pacte mondialde l’ONU sur les migrations et lafin de la coopérationmédicale avec Cuba.Ces mesurescontentent son électorat maissont encore loin de sa promessede s’adresser à l’ensemble desBrésiliens, « sans distinction d’ori-gines, de race, de sexe, de couleurde peau ou de religion », commeil l’avait affirmé devant la Cour su-

prême le 10 décembre. « Bolso-naro doit dire à la société ce qu’ilcompte faire d’un point de vuepositif, pas seulement négatif »,fait valoir l’expert. « C’est très dif-ficile de gouverner et d’établir desrelations avec les institutions surla base de sa rhétorique de cam-pagne », prévient Rogerio Bas-tos Arantes.Dans ce mêmediscours, Jair Bolsonaro a aussipromis de secouer le systèmeen établissant « une relation di-recte » avec le peuple, via les ré-seaux sociaux, qu’il affectionne, àl’image de Donald Trump, dont il

est un admirateur déclaré. « Lesélections d’octobre ont mis en lu-mière des pratiques différentes àcelles du passé. Le pouvoir popu-laire n’a plus besoin d’intermé-diaire. Les nouvelles technologiespermettent une relation directeentre les électeurs et ses repré-sentants », a affirmé le présidentélu, laissant entrevoir la possibi-lité d’un recours au référendum.

100 premiers joursJair Bolsonaro, un nostalgique dela dictature au Brésil (1964-85), aformé un gouvernement com-posé de 22 membres, dont 7 mi-litaires à la retraite,seulement 2 femmes et pas unseul Noir. Parmi les hommes fortsdu futurpouvoir brésilien, Paulo Guedes,un « Chicago Boy » pour redresserl’économie, le général AugustoHeleno, son mentor, en charge durenseignement, et Sergio Moro,une superstar de la lutte anticor-ruption à la Justice.Le choix d’unfervent admirateur de DonaldTrump aux Affaires étrangères etd’une pasteure évangélique anti-avortement aux Droits del’homme en dit aussi long sur laligne politique que le présidentBolsonaro compte suivre. Le gou-vernement a annoncé cette se-maine qu’il se donnait 100 jourspour mettre en route les réformesprioritaires et éventuellement ré-voquer certains décrets etlois existants. Il a donné rendez-vous aux Brésiliens le 11 avrilpour une « cérémonie de célé-bration des 100 jours ».

Brésil

Jair Bolsonaro à l’épreuve de la réalitéJair Bolsonaro est-il prêt à diriger le Brésil ? Sera-t-il aussi doué à l’heure de prendre des décisions cruciales pour diriger la première puissance

régionale qu’à remporter les élections en misant sur des diatribes contre la corruption, les partis de gauche et la théorie du genre.

Etats unis

Trump rend les démocrates responsablesde la mort d’enfants migrants

Cette petite phrase de Do-nald Trump ne devrait pasmanquer de susciter l’indi-

gnation. Le président américaina en effet imputé samedi aux dé-mocrates la « stricte » responsa-bilité de la mort d’enfantsmigrants en rétention aux États-Unis, après le décès de deux pe-tits Guatémaltèques et enplein bras de fer politique sur le« shutdown ».« Toute mort d’en-fants ou d’autres à la frontièresont strictement de la fautedes démocrates et de leur poli-tique migratoire pathétique quipermet aux gens de faire lalongue traversée en pensantqu’ils peuvent entrer illégale-ment dans notre pays. Ils ne peu-vent pas. Si nous avions un mur,ils n’essaieraient même pas ! » a-t-il tweeté.Des propos aussitôtcritiqués sur les réseaux sociaux,de nombreux internautes dénon-çant son manqued’empathie. « Le présidenttombe toujours plus bas avec ces

tweets ridicules », a assenél’élu démocrate Dwight Evansdans un tweet publié parson équipe. « Son gouvernementest la cause de la douleur et de lasouffrance à la frontière. Rien dece qu’il dit ne changera la réa-lité. »Et pour le Washington Post,« Trump politise la mort dedeux enfants migrants pour mar-quer des points dans la bataillesur le mur frontalier ».Tout justeentrés aux États-Unis en prove-nance duGuatemala, Jakelin Caal, 7 ans, etFelipe Gomez, 8 ans, sont mortsà deux semaines d’intervalle endécembre, après leur arrestationpar des garde-frontières améri-cains. Alors que leur décès faitencore l’objet d’enquêtes, Do-nald Trump a assuré qu’ils« étaient très malades avantd’être remis aux garde-fron-tières ». Il a également soutenuque le père de la fillette « ne luiavait pas donné d’eau depuisdes jours », bien que plusieurs

médias citant sa famille aient ditle contraire.Ces morts ont suscitéune vague d’émotion et d’indi-gnation, mais aussi des interro-gations sur les conditions dedétention des immigrés clandes-tins et notamment des milliersde mineurs qui patientent dansdes structures surpeuplées. Mer-credi, les États-Unis ont annoncéqu’ils allaient prendre des « me-sures extraordinaires » face aunombre croissant d’enfants prisen charge à la frontière avec leMexique, notamment des exa-mens sanitaires renforcés.« Le système est clairement dé-bordé et nous devons travaillerensemble pour répondre à cettecrise humanitaire », a déclaré laministre à la Sécuritéintérieure Kirstjen Nielsen, quis’est rendue ce week-end dansdes zones frontalières.« plus avec moins »

Le mur promis par le présidentaméricain à la frontière avec le

Mexique est au cœur de l’im-passe budgétaire qui provoqueune paralysie partielle des admi-nistrations fédérales depuishuit jours. Donald Trump exigeque la loi de finances prévoiecinq milliards pour sa construc-tion, ce que les démocrates refu-sent en proposant plus d’unmilliard pour d’autres mesuresde sécurité à la frontière. Or lemilliardaire républicain a fait dela construction de ce mur l’unede ses priorités : sans lescinq milliards de dollars, il assurequ’il ne signera pas les lois de fi-nancement de 25 % des adminis-trations fédérales, bloquéesdepuis le 22 décembre à mi-nuit.Plus tôt samedi, DonaldTrump avait appelé les démo-crates à parvenir à un accordpour mettre fin à ce « shut-down ». « Je suis dans la Maison-Blanche, j’attends que lesdémocrates viennent etconcluent un accord sur la sécu-rité à la frontière », a-t-il

tweeté.Sa ministre à la Sécuritéintérieure a abondé en son sens.« Si le Congrès agissait [...], nouspourrions régler cette crise dèsdemain, mais au lieu de celanous continuons à faire plus avecmoins », a dit Kirstjen Nielsen.Vendredi, Donald Trump avaitmenacé de fermer la frontière si« les Démocrates Obstruction-nistes » (sic) persistaient à nepas vouloir financer la construc-tion du mur.Les chefs démo-crates sont silencieux depuisNoël, lorsqu’ils ont accuséla Maison-Blanche de présenterdes demandes fluctuantes ren-dant impossible toute négocia-tion. La balle est dans le camp duSénat, qui reprendra l’examend’une loi budgétaire le 2 janvier.Ce « shutdown » est le troisièmede l’année, après janvier(trois jours) et février (quelquesheures). Le précédent, en octo-bre 2013, avait duré 16 jours. Lerecord, de 21 jours, remonte à1995-1996.

8Lundi 31 Décembre 2018

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

De Barack Obama à Donald Trump, l’interventionnisme ne fait plus recette

Les Etats-Unis sont fatigués du monde

«Faible », « confus », «indécis », « traître »,« lâche », « naïf », «incohérent », « sans

vision », « inexpérimenté » :pendant huit ans, les républi-cains n’ont pas eu de mots assezdurs pour qualifier M. BarackObama et sa politique étrangère.Le président aurait sapé la gran-deur et le crédit des Etats-Unisen refusant de recourir plus sou-vent à la force.S’ils ne manquent jamais de sou-ligner combien M. Obama auraithumilié les Etats-Unis, les deuxprincipaux candidats en lice dansla primaire républicaine ont lar-gement remisé ces discoursjusqu’au-boutistes. En décembre2015, M. Ted Cruz a critiqué les «néoconservateurs fous qui veu-lent envahir tous les pays de laplanète et envoyer nos enfantsmourir au Proche-Orient (1) ». Lemême mois, lors d’un discoursdevant la très conservatrice He-ritage Foundation, il a souligné lecaractère néfaste des interven-tions américaines en s’appuyantsur l’exemple libyen, puis aajouté : « Nous n’avons pas decamp à soutenir dans la guerrecivile syrienne. » Des propos quientraient quelque peu en réso-nance avec une phrase de M.Obama : le 10 septembre 2013,le président avait considéré quele conflit syrien était « la guerrecivile de quelqu’un d’autre ».M. Donald Trump n’entend pasdavantage se lancer dans une ex-pédition au Proche-Orient. «Nous y dépensons des milliers demilliards de dollars, alors quel’infrastructure de notre pays esten train de se désintégrer », a-t-il déploré le 3 mars. Là encore,on aurait cru entendre l’actueloccupant de la Maison Blanche :« Durant la dernière décennie, laguerre nous a coûté 1 000 mil-liards de dollars, à un momentoù notre dette explosait et endes temps économiques difficiles(…). Il est temps de nous concen-trer sur la construction de notrenation », estimait M. Obama en2011, tandis qu’il promettait leretrait prochain des soldats en-core présents en Afghanistan.

« se faire examiner le cerveau »Côté démocrate, il est souventarrivé que des candidats cri-tiques de l’interventionnisme mi-litaire soient bien placés dans lacourse à l’investiture. Ce fut lecas de l’opposant à la guerre duVietnam George McGovern en1972, du pasteur noir Jesse Jack-son en 1984 et en 1988 — il avaitpar exemple dénoncé les ma-nœuvres des Etats-Unis pour

renverser le gouvernement nica-raguayen — ou même de M.Obama, pourfendeur de laguerre d’Irak en 2008. Il faut enrevanche remonter à 1952 et à lacandidature de Robert Taft pourtrouver un républicain hostileaux expéditions militaires et bienplacé pour être investi par sonparti. Le sénateur de l’Ohio étaitopposé au plan Marshall et àl’Organisation du traité de l’Atlan-tique nord (OTAN), jugés ineffi-caces et trop coûteux, et estimaitque l’Amérique ne devait recou-rir à la force que si la « liberté deson peuple » était directementmenacée. Il perdit de justesseface à Dwight Eisenhower. De-puis, la clé du succès aux pri-maires républicaines estd’affirmer la vocation des Etats-Unis à guider le monde. C’étaitencore le thème central des pro-grammes de politique étrangèrede M. John McCain en 2008 et deM. Willard Mitt Romney en 2012.L’actuel revirement au sein duParti républicain est d’autantplus surprenant que le campconservateur s’est indigné pen-dant huit ans de la « faiblesse »de M. Obama, au prétexte qu’ilétait parfois réticent à bombar-der des pays étrangers.Cette inflexion se comprendmieux lorsqu’on analyse l’évolu-tion générale de la politiqueétrangère américaine depuis2009. Durant ses deux mandatsà la Maison Blanche, l’ancien sé-nateur de l’Illinois a été accuséde mener une politique que nulgrand principe ne guide. A la dif-férence des présidents Harry Tru-man (« endiguement » del’Union soviétique), Dwight Ei-senhower (« refoulement » ducommunisme), Richard Nixon («détente » musclée), James Car-ter (« droits de l’homme »), Ro-nald Reagan (confrontation avecl’« empire du Mal » soviétique)ou encore George W. Bush («guerre contre la terreur »), il nelaissera pas derrière lui une doc-trine qui porte son nom, mais unassemblage de choix parfoiscontradictoires. Il accompagne,en 2011, une coalition pour fairechuter Mouammar Kadhafi enLibye, puis se désintéresse de cepays ; il s’adonne à des bombar-dements par drones discrétion-naires et totalement illégaux (auregard du droit international etaméricain), mais s’engage dansun effort diplomatique multilaté-ral pour signer un accord sur leprogramme nucléaire iranien etsait se montrer audacieux quandil décide le rétablissement desrelations avec Cuba.Le président doit naviguer entredes forces qui tentent toutesd’influer sur sa diplomatie : l’opi-

nion publique, susceptible debasculer de l’isolationnisme àl’interventionnisme pour peuqu’un attentat soit commis ou unjournaliste américain décapité ;les élus du parti adverse, tou-jours prompts à l’accuser de fai-blesse ; ses conseillers, ministreset collaborateurs ; les alliés desEtats-Unis, qui attendent queWashington se comporte confor-mément à leurs intérêts ; les ad-versaires, qui guettent lemoindre faux pas pour avancerleurs pions. Certains présidentsprenaient leurs décisions enétroite collaboration avec leursecrétaire d’Etat : Truman etDean Acheson, Eisenhower etJohn Foster Dulles, Reagan etGeorge P. Shultz. D’autres s’en re-mettaient à leur conseiller à lasécurité nationale ou à leur se-crétaire d’Etat : Nixon et M.Henry Kissinger, Carter et M. Zbi-gniew Brzeziński. M. Obama, lui,décide seul, ou avec sa garderapprochée : MM. BenjaminRhodes, Denis McDonough,Mark Lippert. Ces hommes demoins de 50 ans ont fait leursarmes non pas pendant la guerrefroide mais après le 11 septem-bre 2001, et appartiennent aucourant anti-interventionniste(2).L’actuel président a certesnommé des personnes plus ex-périmentées aux postes-clés dudispositif diplomatique et mili-taire : MM. Robert Gates, LeonPanetta et Chuck Hagel au minis-tère de la défense, Mme HillaryClinton et M. John Kerry au se-crétariat d’Etat, etc. Ces voix ontparfois pesé, comme en 2009,quand Mme Clinton a convaincuM. Obama de soutenir le coupd’Etat contre M. Manuel Zelayaau Honduras. Mais dans les mo-ments de crise, elles ne furentpas toujours écoutées. « Sa Mai-son Blanche aura été de loin laplus centralisée et la plus autori-taire en matière de sécurité na-tionale depuis Richard Nixon etHenry Kissinger », analyse M.Gates dans ses Mémoires (3).Les premiers désaccords entreM. Obama et son entourage ap-paraissent en septembre 2009,au sujet de l’Afghanistan. Alorsque le président a promis demettre fin à cette guerre, le gé-néral Stanley McChrystal, chargédes opérations sur place, lui op-pose que la victoire exige uneaugmentation de la présence mi-litaire américaine ; il estime lesbesoins à quarante mille soldats.Durant trois mois, réunion aprèsréunion, la secrétaire d’Etat, leministre de la défense, le direc-teur de la Central IntelligenceAgency (CIA), le conseiller à la sé-curité nationale et le directeur

du renseignement national ten-tent de convaincre M. Obama desatisfaire cette demande. « Cen’est pas dans l’intérêt national», ne cesse de répéter le prési-dent, qui ne veut pas « dépenser1 000 milliards de dollars » et selancer « dans un effort de re-construction nationale à longterme » (4). Refusant de choisirentre le retrait et l’engagementmilitaire illimité réclamé par legénéral McChrystal, il opte pourune solution de compromis : unengagement de trente mille sol-dats supplémentaires pour unedurée de dix-huit mois. « L’Amé-rique doit montrer sa force, demanière à mettre fin aux guerreset à prévenir les conflits », dé-clare-t-il le 1er décembre 2009pour justifier son choix. La plu-part des spécialistes des ques-tions militaires ont jugé cetentre-deux particulièrementinefficace, car il suggérait aux ta-libans d’attendre que l’oragepasse.Un scénario comparable se dé-roule en 2011, au début des «printemps arabes ». Faut-il inter-venir militairement pour fairetomber Kadhafi, au prétexte qu’ilmenace de massacrer les insur-gés de Benghazi ? Cette fois, àl’exception de Mme Clinton, l’en-tourage de M. Obama est pluscirconspect. M. Gates estimemême publiquement que qui-conque envisage une nouvelleexpédition au Proche-Orient de-vrait « se faire examiner le cer-veau (5) ». Mais les pressionsviennent des médias, de l’étran-ger — en particulier de la Franceet du Royaume-Uni, bien décidésà en découdre — et du Congrès,où le sénateur démocrate Kerryet son collègue républicainMcCain réclament ensemblel’établissement d’une zone d’ex-clusion aérienne. A nouveau, leprésident fait un choix « centriste» : il accepte d’intervenir, maisdans le cadre d’une coalitionlarge, avec un mandat des Na-tions unies — lequel prévoit uni-quement la création d’une zoned’exclusion aérienne et sera rapi-dement outrepassé — et sansmener les opérations.Peut-on détecter là une « doc-trine Obama » ? Les Etats-Unisentendraient « diriger de l’arrière» (lead from behind) pour défen-dre leurs intérêts sans trop s’ex-poser : en bombardant avec desdrones, en privilégiant l’usageponctuel de forces spéciales ouen laissant d’autres intervenir àleur place. « Diriger de l’arrière,ce n’est pas diriger. C’est abdi-quer », tempête alors le journa-liste néoconservateur CharlesKrauthammer dans le Washing-ton Post (6). La guerre en Syrie a

démontré qu’il ne s’agissait pasd’une doctrine pour le présidentaméricain, mais, comme dans lecas afghan, d’un choix de circons-tance : M. Obama a cherché àménager les partisans et les dé-tracteurs du recours à la force,sans en satisfaire aucun.

sept pays bombardés depuis2009Le précédent libyen n’a fait querenforcer ses réticences à l’égarddes interventions militaires. Pen-dant deux ans, entre 2011 et2013, dans le prolongement deson discours du Caire en juin2009, il appelle au départ du pré-sident Bachar Al-Assad, pro-clame son soutien aux rebelles.Mais n’envisage jamais d’utiliserson armée. La Syrie n’est pas laLibye, un Etat sans véritables al-liés. La situation change en août2013, quand le pouvoir de M. Al-Assad est accusé d’avoir utilisédes armes chimiques dans labanlieue de Damas, franchissantainsi la ligne rouge tracée un anplus tôt par M. Obama. Les Etats-Unis peuvent-ils rester inactifsalors que leur crédit est en jeu ?A la Maison Blanche, un consen-sus se dessine autour de la né-cessité de « punir » M. Al-Assad.« Les grandes nations ne bluffentpas », prévient le vice-présidentJoe Biden, habituellement peufavorable aux expéditions mili-taires (7). M. Obama semble luiaussi convaincu, et demandemême au Pentagone de propo-ser les cibles des bombarde-ments.Mais au dernier moment, aprèsune discussion avec M. McDo-nough, son conseiller le plus anti-interventionniste, le présidentfait volte-face et demande à sonéquipe de lui trouver une portede sortie. Cette décision dé-clenche une pluie de récrimina-tions, en France, en Arabiesaoudite, en Israël et dans lespays du Golfe. Elle vaut à M.Obama d’être taxé de « couar-dise » par les républicains enmême temps qu’elle exaspère denombreux démocrates, M. Kerryconsidérant notamment qu’ils’est « fait entuber (8) ». M.Obama a « envoyé un mauvaismessage au monde », estimel’ancien ministre de la défensePanetta dans ses Mémoires : «Cet épisode a souligné sa fai-blesse la plus évidente (…). Tropsouvent, selon moi, le présidentprivilégie la logique d’un profes-seur de droit sur la passion d’unleader (9). »De nombreux conservateurs ontvu dans la décision de M. Obamaun point de bascule, un « nou-veau Munich », auquel ils impu-tent une longue série de

Par Benoît Bréville

Le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre 2016 sera vraisemblablement moins favorable aux in-terventions militaires que son adversaire démocrate — une situation inédite depuis la seconde guerre mondiale. Mais la tentation

du repli, qui hante la politique étrangère de M. Barack Obama depuis 2009, concerne désormais les deux grands partis.

9Lundi 31 Décembre 2018

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

malheurs : si les Etats-Unisavaient puni Damas en 2013, af-firment-ils, l’Organisation del’Etat islamique (OEI) n’aurait paspris son essor ; l’Iran n’occuperaitpas une place aussi considérablesur la scène syrienne ; Moscoun’aurait pas eu l’audace d’an-nexer la Crimée, etc. M. Obamaa rétorqué que la Russie nes’était pas inquiétée des intona-tions martiales de M. George W.Bush ni de la présence de centmille soldats américains en Irakquand elle est intervenue dans leconflit géorgien en 2008. Pourlui, voir dans les agissements deM. Vladimir Poutine la marqued’un retour en force de la Russierevient à « méconnaître la naturedu pouvoir en matière de poli-tique étrangère. Le vrai pouvoirsignifie que vous pouvez obtenirce que vous voulez sans devoirrecourir à la violence. La Russieétait beaucoup plus puissantequand l’Ukraine ressemblait à unpays indépendant mais était enréalité une kleptocratie où Mos-cou pouvait tirer les ficelles (10)». En outre, Washington est loind’être resté inactif pendant lacrise ukrainienne : M. Obama, enplus d’avoir réactivé l’OTAN enEurope centrale, a fait pressionsur l’Union européenne pourqu’elle impose des sanctions di-plomatiques et économiques à laRussie.La décision syrienne d’août 2013représente malgré tout un tour-nant pour la diplomatie améri-caine. Pour la première foisdepuis 2009, M. Obama n’a paschoisi un entre-deux militaire :en négociant avec la Russie unaccord sur le démantèlement del’arsenal chimique de Damas, il amis fin au réflexe qui fait suivred’une riposte militaire toute «provocation » à l’encontre desEtats-Unis. Cette rupture aconfirmé le choix par Washing-ton d’une stratégie de « retran-chement » (11). Du retrait destroupes d’Irak et d’Afghanistan àla baisse des budgets de l’arméeen passant par le refus de lancerde nouvelles expéditions mili-taires, M. Obama a cherché à ré-duire la présence américainedans le monde afin de pouvoir seconcentrer sur les problèmes in-térieurs et de remédier à l’acti-visme déstabilisateur des annéesBush. L’idée du retranchementest d’ailleurs clairement formu-lée par le « Guide stratégique »publié en 2012 par le ministèrede la défense : « Pour atteindrenos objectifs de sécurité, nousdévelopperons des tactiques àl’empreinte légère et peu coû-teuses. (…) Les forces améri-caines ne seront plus en mesurede mener des opérations prolon-gées à grande échelle. »Ce positionnement n’a pasgrand-chose à voir avec l’isola-tionnisme : les Etats-Unis conser-vent des dizaines de basesmilitaires sur la planète, la plusgrande armée du monde, desservices de renseignement ten-taculaires ; ils ont bombardé septpays (Irak, Syrie, Afghanistan,Libye, Yémen, Pakistan et Soma-lie) en autant d’années ; ils conti-nuent d’intervenir dans les

affaires des autres Etats et d’œu-vrer pour déstabiliser des gou-vernements, notamment enAmérique latine (12).Ce repli ne relève pas non plusde l’idéalisme, au sens où il vise-rait une redistribution des pou-voirs au niveau mondial, ni dupacifisme. Comme il le répète,M. Obama n’est pas contre laguerre, mais contre les « guerresimbéciles », celles qui ne serventpas les intérêts américains, quientraînent un rapport coûts-bé-néfices négatif. Aujourd’hui, lesréfugiés prennent le chemin del’Europe, de la Turquie ou duLiban ; les prix du pétrole restentbas ; les attentats frappent An-kara, Bruxelles, Tunis et Bamako: pourquoi Washington se lance-rait-il dans une expédition auProche-Orient ? Mais une at-taque de grande ampleur sur lesol américain — plus grande quela fusillade du 2 décembre 2015à San Bernardino, en Californie,qui a fait quatorze morts — peutà tout moment changer ladonne. « Si nous sommes arro-gants, [les autres pays] éprouve-ront du ressentiment à notreégard ; si nous sommes une na-tion humble mais forte, ils nousapprécieront », déclarait M.George W. Bush en octobre2000, ajoutant même : « Je nepense pas que nos troupes doi-vent être utilisées pour faire cequ’on appelle de la “constructionnationale”. » Et puis il y eut le 11-Septembre…M. Obama est arrivé à la MaisonBlanche déterminé à tourner lapage de cet événement et de sessuites afin de pouvoir fixer sonattention sur l’Asie, dont le déve-loppement l’impressionne.C’était le sens du « pivot » évo-qué en 2010. « Le “rééquili-brage” vers l’Asie a joué le mêmerôle dans la stratégie de retran-chement de l’administrationObama que l’ouverture à laChine dans le retranchementaméricain à la fin de la guerre duVietnam, écrit Stephen Sestano-vich, professeur à l’université Co-lumbia. Il prouve que lesEtats-Unis ne sont pas, commel’a dit Nixon, en train de “dispa-raître en tant que grande puis-sance” (13). » Bien qu’elle aitengendré plusieurs actions sym-boliques (visites d’Etat, ouver-ture d’une base militaire enAustralie, renforcement de laflotte américaine dans le Paci-fique...) et permis la signature, le4 février 2016, de l’accord departenariat transpacifique(Trans-Pacific Partnership, TPP),cette réorientation n’a pu êtremenée à son terme.Les « printemps arabes » ont eneffet rappelé les Etats-Unis auProche-Orient dès 2011. Dansses entretiens avec Jeffrey Gold-berg, M. Obama laisse apparaîtreune lassitude, sinon un désinté-rêt, vis-à-vis de cette région, qu’ilsemble considérer comme uncas désespéré. Il affirme sa pré-férence pour les peuples d’Asie,d’Afrique et d’Amérique latine,qui « ne se demandent pas com-ment tuer des Américains, maiscomment avoir une meilleureéducation, comment créer

quelque chose qui ait de la va-leur ». Les Etats-Unis ont dé-pensé plus d’argent pour «reconstruire » l’Afghanistan quepour les seize pays européens ci-blés par le plan Marshall après laseconde guerre mondiale (14),sans parvenir à y créer un quel-conque ordre. La guerre et l’oc-cupation de l’Irak, l’interventionen Libye n’ont pas donné plus derésultats. Ces échecs successifsont achevé de convaincre M.Obama du caractère limité de lapuissance américaine : elle nepeut pas tout, et, en particulier,elle ne peut pas modeler leProche-Orient à sa convenance.Depuis la seconde guerre mon-diale, les Etats-Unis alternent lespériodes d’assurance et de doutequant à leur capacité à régenterle monde. L’euphorie qui suit lafin du conflit cède le pas dans lesannées 1950 à des interrogationssur leur suprématie : sont-ilsassez puissants pour contenir laprogression du communisme,qui vient de connaître de sé-rieuses avancées avec la révolu-tion chinoise et l’obtention de labombe atomique par l’URSS ? «Notre incapacité à conserver nosressources, le poids croissant denos engagements budgétaires,l’augmentation vertigineuse denotre dette publique » condui-sent le pays sur la pente d’un «déclin relatif », s’alarme, dès1952, l’ancien commandant su-prême des forces alliées DouglasMacArthur, qui voulait bombar-der la Corée avec l’arme nu-cléaire. La décennie suivantemarque le retour de la tentationhégémonique. Dans son discoursd’investiture, le 20 janvier 1961,John F. Kennedy proclame : «Nous supporterons n’importequel fardeau, accepterons n’im-porte quelle épreuve, soutien-drons n’importe quel ami. Nousnous opposerons à n’importequel adversaire pour garantir letriomphe ou la survie de la li-berté. »Les phases d’assurance corres-pondent souvent à des périodesoù les inégalités économiques seréduisent, où l’avenir semble dé-gagé pour la classe moyenne.Sitôt que l’horizon s’assombrit, lapuissance redevient un fardeau.Dans les années 1970, tandis queles taux d’intérêt et l’endette-ment des ménages augmententet que les deux chocs pétroliersaffaiblissent l’économie du pays,le désastre vietnamien et la pro-gression soviétique en Asie et enAfrique dévoilent les failles de ladomination militaire américaine.En 1976, d’après une étude duCouncil on Foreign Relations, 43% des Américains considéraientque les Etats-Unis devaient «s’occuper d’abord de leurs pro-pres affaires », un record depuisle lancement de cette enquêteen 1964 (20 %).

Les deux formes d’un même na-tionalismeEn 2013, ils étaient 52 %, un nou-veau record. Selon un sondagede mars 2014, seuls 30 % desAméricains voudraient que leurpays défende la Pologne si elleétait attaquée par la Russie ; le

chiffre tombe à 21 % pour la Let-tonie, et même le Royaume-Unipeine à atteindre les 56 %. Son-dage après sondage, seuls les at-taques par drones et lesbombardements contre l’OEI dé-cidés après la prise de Mossoulet la décapitation du journalisteJames Foley en août 2014 ob-tiennent un large soutien.Certes, « l’opinion, ça se travaille», et il est possible de rendre po-pulaire une guerre (15). M.Obama n’y est pas disposé, pasdavantage que M. Trump — le-quel a même proposé de retirerson pays de l’OTAN, au motif quel’organisation était « obsolète »et coûtait trop cher. Comme l’amontré l’historien britanniquePerry Anderson, l’intervention-nisme et l’isolationnisme consti-tuent deux formes d’un mêmenationalisme. L’un légitime la do-mination de l’Amérique en valo-risant son universalisme (lequeljustifie l’activisme messianiquede Washington, qui guiderait laplanète sur le bon chemin), l’au-tre son exceptionnalisme (quiencourage à préserver le carac-tère unique d’une société à partdans le monde) (16).Dominant avant la secondeguerre mondiale, l’isolation-nisme disparaît presque entière-ment du camp conservateurpendant la guerre froide, avantde réémerger après l’effondre-ment de l’URSS. Il prend alorsdeux formes : celle d’un replistrict, représenté par le liberta-rien Ron Paul, et celle d’un anti-interventionnisme conservateur,promu par M. Patrick Buchanan,ancien collaborateur de Nixon etde Reagan : « Si nous n’arrêtonspas de nous comporter commel’Empire britannique, nous fini-rons comme l’Empire britan-nique (17) », assénait ce dernieren 2006. Ce courant, très mino-ritaire dans les années 1990 et2000, connaît une nouvelle vi-gueur sous la présidence Obama.Regroupé autour du Cato Insti-tute et de la revue The AmericanConservative (fondée en 2002par M. Buchanan pour s’opposerà la guerre en Irak), il met enavant les désastres afghan et ira-kien, mais aussi le contexte decrise économique et sociale. Ladette publique conduit certainsrépublicains à préférer une ré-duction des dépenses au main-tien des budgets militaires. Enaoût 2011, le Congrès a ainsivoté un plan d’austérité (dit de «séquestration ») prévoyant 1 000milliards de dollars de coupesdans les budgets de l’armée surdix ans. Les « faucons budgé-taires » l’ont alors emporté surles « faucons militaires ».Le succès des candidatures deMM. Trump et Cruz dans le camprépublicain confirme cette nou-velle tendance et révèle le déca-lage croissant entrel’establishment de la politiqueétrangère et des électeurs tentéspar le repli. Aujourd’hui encore,les think tanks les plus influents,les hauts fonctionnaires du Pen-tagone et du secrétariat d’Etat,les éditorialistes du Wall StreetJournal, du Washington Post, deFox News ou de Cable News Net-

work (CNN) demeurent large-ment acquis à l’intervention-nisme, et leur voix est toujoursaussi forte. « L’establishment dela politique étrangère estpresque entièrement composéde néoconservateurs à droite etd’interventionnistes libéraux àgauche », constate BenjaminFriedman (18). La plupart de cesobservateurs avisés ont déclaréqu’ils s’abstiendraient si MM.Cruz ou Trump devaient repré-senter le Parti républicain à laprésidentielle. Certains vote-raient même pour Mme Clinton.La prétendante démocrate a sou-tenu la guerre en Irak, les bom-bardements en Syrie et en Libye; elle trouve que l’accord nu-cléaire signé avec l’Iran manquede fermeté et n’a pas hésité à cri-tiquer M. Obama depuis qu’ellea quitté le secrétariat d’Etat.Même si elle a récemment édul-coré ses propos pour contrer lesattaques de son concurrent Ber-nie Sanders — qui appartient de-puis toujours à la frangeantiguerre des démocrates —,elle est la candidate la plus inter-ventionniste, et la plus rassu-rante pour l’élite américaine dela politique étrangère. « Les réa-listes et les autres chercheurssceptiques quant aux interven-tions sont surtout confinés àl’université », estime Friedman.Se recentrer sur les Etats-Unis :l’argument revient souvent dansla bouche de MM. Cruz, Trumpet Obama. Tous trois partagentl’idée que les alliés de Washing-ton — de l’Arabie saoudite à laFrance en passant par les pays duGolfe, l’Allemagne et le Japon —devraient cesser de s’en remet-tre à lui et porter leur part du far-deau du système sécuritaireinternational. Enfin, s’ils affir-ment tous leur volonté de défen-dre coûte que coûte Israël et demettre l’OEI hors d’état de nuire,M. Cruz proposant même de luiappliquer la méthode du « tapisde bombes », ils s’accordent pa-radoxalement pour considérerque le Proche-Orient n’est plusau centre des intérêts améri-cains.Sans doute juste sur le plan éco-nomique, cette idée interroged’un point de vue moral et poli-tique : les Etats-Unis peuvent-ilsdécréter du jour au lendemainqu’ils ne veulent plus d’un lea-dership qu’ils ont forgé à la forcedes canons pendant soixante ans? Peuvent-ils se détourner, sansaucun état d’âme, sans aucuneréparation (compensation finan-cière, soutien diplomatique,mise en place d’une coopérationfondée sur le juste échange,etc.), d’une région qu’ils ont pa-tiemment déstabilisée ? L’impor-tant « n’est pas de savoir s’il y ala paix [au Proche-Orient], maissi les Etats-Unis sont impliquésdans l’absence de paix », a cyni-quement résumé Jeremy Sha-piro, chercheur à la BrookingsInstitution et conseiller au dépar-tement d’Etat. On ne peut fairetable rase de l’histoire : mêmequand ils ne maintiendront plusde soldats dans la région, lesEtats-Unis resteront comptablesdu chaos qu’ils ont enfanté.

pUbLICITé 10

11Lundi 31 Décembre 2018

3e Fntp : «Tahcil El Hacel», un spectacle qui met engarde contre l’anéantissement de la Nation arabe

La pièce de théâtre, «Tahcil El Hacel», une satire qui met en garde contre l’anéantissement de la Nation arabe, est, à son tour, entrée,vendredi à Alger, en compétition du 13e Festival national du théâtre professionnel (Fntp), dans une ambiance de grands soirs.

Le nombreux public du théâtre natio-nal, Mahieddine-Bachetarzi, a pu ap-précier les évènementsrocambolesques du spectacle «Tah-

cil El Hacel» (enfoncement du tourmentédans davantage de problèmes), produit parle Théâtre régional d’Oum El Bouaghi etmis en scène par Lahcène Chiba (qui a ex-pliqué le titre de la pièce), sur un texte deAli Tamert.Une simulation théâtrale, visantà montrer ce qui se passe dans l’imaginairede tout un chacun, a donné lieu à un mi-crocosme social, rendu par un jeune cou-ple, qui va assister impuissant à unesuccession d’intrusions d’inconnus mas-qués dans leur maison, s’apparentant à dif-férentes factions rivales, en guerre àplusieurs endroits dans les paysarabes.S’autodétruisant les uns les autres,les auteurs de cette «violation de domicilecaractérisée», enfants d’une même etgrande nation, vont s’entretuer, symboli-sant leur mort par le jet de leurs masquesdans la corbeille à ordures, montrant ainsi,«à quoi ils en sont arrivés», explique Lah-cène Chiba.Dans une satire, puisant dans leregistre des théâtres, grotesque et absurde,et s’inspirant dans la direction d’acteurs desméthodes biomécaniques de Meyerhold,le couple, image du peuple algérien dansleur maison, l’Algérie donc, bien qu’il es-saye de discuter avec les parties en conflit,observe une neutralité affichée, à traversle gris des accoutrements qu’il portait.Latrame, au fil «fragile», a été nourrie par plu-sieurs situations distinctes qui prennent

chaque fois fin avec l’intervention violentedu personnage interprétant l’histoire, quiapparait déchirant les pages qu’il venaittout juste de consacrer à l’évènement quivenait de se terminer par la mort de son(ou ses) auteurs.Dans le rôle des époux,frappés par l’urgence absolue du moment,Soumiya Bounab et Hichem Guergah,époustouflants d’énergie, ont tout fait surscène, dans un jeu burlesque, précis etjuste, appuyé par de belles acrobaties, oc-cupant tous les espaces de la scène et ti-

rant vers le haut, la dizaine de comédiensqui les ont accompagnés.Amina Feriek, Ra-chid Maâmriya, Tarek Achba, Ferhat AbdelAâli, Loucif Merzoug, Ramzi Achour, HamidMohamed Cherif, Seddam Sahraoui, NadjibZeroual, Imad Yahi, Djamel Belhocine etAhmed Chafaï, ont brillamment servi lespectacle également, entretenant avec lesdeux jeunes premiers, des échanges in-tenses au rythme ascendant et soutenu.Lascénographie, une œuvre réussie de Abdel-ghani Taïbi, était faite de longs pantalon

blancs que les comédiens ont utilisé suggé-rant des silhouettes de morts dans le cime-tière, ainsi qu’un ensemble de chaises,faisant fonction d’une sorte de salle d’at-tente, où chacun attendait son tour pourcommettre son intrusion dans le domiciledu jeune couple.La bande-son, œuvre deAbdelkrim Khomri, a été tout aussiconcluante avec des lignes mélodique etquelques bruitages inspirant le doute etl’incertitude, «contexte de toutes ces révo-lutions dans les pays arabes», de l’avis deAli Tamert, appuyée dans la création des at-mosphères lugubres du cimetière, par unéclairage quelque peu assombri.L’Histoirequi se donne la mort à la fin du spectacle,«Tahcil El Hacel», a su traduire le fort inté-rieur de chacun à travers les différents rôlesdistribués, dotés de codes judicieusementsimplifiés par le metteur en scène, pourrendre la lecture des évènements plus ac-cessible à l’assistance, lui permettant desaisir le péril qui frappe les pays arabes.Lepublic, savourant chaque instant de lapièce dans l’allégresse et la volupté, a long-temps applaudi les artistes, dont certainsétaient en pleurs, à l’issue de la représen-tation.Ouvert le 22 décembre dernier, Le13e Fntp se poursuit jusqu’au 31 du mêmemois, avec au programme de samedi, lesspectacles, «Yalil, Ya Aïn» du TR deConstantine et «Baccalauréat» du TR deMostaganem.Au-delà des spectacles encompétitions au nombre de dix-huit, leThéâtre municipal d’Alger-Centre accueillehuit autres spectacles en off.

Théâtre: «Hanine», un drame social sur les relations illicites

La pièce de théâtre, «Hanine»,un drame social sur les rela-tions illicites conduisant sou-

vent à l’ignominie, est entrée,jeudi à Alger, en compétition du13e Festival national du théâtreprofessionnel (FNTP), ouvert le 22décembre dernier.Accueilli auThéâtre Mahieddine-Bachtarzi(TNA), le spectacle, produit par leThéâtre régional de Mascara etmis en scène par Mohamed Fri-mehdi, sur un texte de MokhtarHocine, a tenu, 65 mn durant, lenombreux public en haleine, qui atenté de saisir une trame livrée ausecond degré.Dans son élan d’ins-piration, Amine, pianiste musi-cien, en plein composition d’uneœuvre, qu’il a intitulé, «Hanine»,

cherche «la note bleue» à sa mé-lodie qui ramènerait l’ensembledes autres notes de sa création, àleurs modes d’origine, dans uneharmonie saine et sereine.Pré-nom d’une jeune femme égale-ment, «Hanine» est éprise deAmine, employé par sa mère, auxmœurs légères, gérante d’un ca-baret et vivant une relation extra-conjugale avec sonpianiste-maison qui lui a dédié sacomposition, raison pour laquelleelle a choisi de prénommer sa filleainsi.Hanine, découvrant la rela-tion de sa mère avec Amine,quitte la maison pour aller vivrechez son professeur de piano ettenter de se reconstruire, avant dedécouvrir que là encore, les âmes

ne sont pas aussi pures qu’elle lepensaitBrillamment servi par Da-lila Nouar, Amel Benamra, NouaraBerrah, Nassima Louaïl, Nasser Ed-dine Djoudi et Fouad Bendou-baba, le spectacle est unemétaphore renvoyant à la «néces-sité de s’extraire à toute dérivemorale» et tout «manquement»aux mœurs dans la vie, pour se ga-rantir une «existence saine», ex-plique le metteur en scène.Sur leplan artistique, «Hanine» a étémarqué par une «bonne directiond’acteur», selon les comédiens,qui ont su porter la densité dutexte dans tous les espaces de lascène, se donnant la réplique dansdes échanges houleux, empreintde silences écrasants.Conçue par

Djamel Benyoucef, la scénogra-phie de transition, a consisté enquatre grandes portes de couleursombre, frappées par un éclairagevif ou feutré et conçues sur des so-cles amovibles, de manière à per-mettre par leur déplacement, unemeilleure exploitation de l’espaceet plus de possibilités de jeu auxcomédiens.La bande son, œuvrede Abdelkader soufi, basée essen-tiellement sur les sonorités cristal-lines du piano, a contribuéfavorablement à créer les atmo-sphères du cabaret, avec unthème au guellal et à la guesba,monté sur un arrangement hardrock, pour faire ressortir, selon lemetteur en scène, le «relâche-ment des clients», livrés à la

«boisson et la drogue», au-delàd’autres musiques liées à d’autressituations.Le public, quelque peuperdu dans cet imbroglio inextri-cable, où personne ne sait plusqui est qui, a fini par comprendreque le spectacle, «Hanine», dé-nonçait les turpitudes de la vie,célébrant le bienêtre dans l’équi-libre des sens.Le 13e FNTP sepoursuit jusqu’au 31 décembreavec dix-huit spectacles, inscritsen compétition au TNA, et huitautres en off, programmés auThéâtre municipal d’Alger-Cen-tre.En marge de la compétition,des conférences, des masters-class et des spectacles de rue,sont également prévus durant le13e FNTP.

Le coup d’envoi des festivitésde la 12ème édition du fes-tival national culturel

d’Ahellil a été donné vendredi àTimimoun (220 km au nordd’Adrar) en hommage au défuntMoulay Slimane Seddik, connusous le nom de «MoulayTimi».Cette initiative traduit unereconnaissance aux efforts dé-ployés durant toute sa vie par ledéfunt au service du patrimoinede la région et son accompagne-

ment de chercheurs dans leurstravaux, à l’instar de l’académi-cien Mouloud Mammeri et au-tres chercheurs et gens desmédias.Présidée par les autori-tés locales, la cérémonie d’ou-verture qui s’est déroulée enprésence du Secrétaire généraldu Haut commissariat à l’Amazi-ghité (HCA), Si El-Hachemi Assadet de la présidente de la délé-guée nationale de la promotionet de la protection de l’enfance

(ONPPE), Meriem Chorfi, a étémarquée par un défilé folklo-rique, haut en couleurs et sono-rité, des troupes participantes àla satisfaction d’un public nom-breux venu se délecter des exé-cutions de bonne factureartistique.Ce rendez-vous cultu-rel annuel (28-30 décembre)s’assigne, entre-autres objectifs,la préservation de ce legs cultu-rel séculaire, classé patrimoineimmatériel mondial par

l’UNESO, sa promotion et l’en-couragement des associationsculturelles émergentes en cegenre au niveau de la région duGourara, a indiqué le commis-saire du festival.Selon M. Djouli,cette manifestation culturelleverra l’organisation des soiréesartistiques animées par 24groupes activant dans des asso-ciation d’Ahellil, outre desconférences intellectuelles quiseront encadrées par des ensei-

gnants intéressés par ce patri-moine.Aussi, une autre confé-rence intellectuelle seraprogrammée en marge de cefestival qui sera animé par desacadémiciens et des cher-cheurs.Cette conférence quisera organisée au niveau de labibliothèque publique à Timi-moune évoquera plusieursquestions relatives aux diffé-rents aspects de ce patrimoineamazigh.

Culture/Festival: Ahellil, legs culturel séculaire célébré à Timimoun

12sporTs Lundi 31 Décembre 2018

CoupE D’aLgériE

Le CRB, l’USMH et le NCM en 8es de finale, le MOB éliminé

tamanrassEt

Hattab pose la première pierredu centre sportif Olympafrica

Le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Hattab, a procédé samedi à la pose de la premièrepierre du projet de réalisation du centre sportif africain «Olympafrica» dans la commune de Tazrouk (270 km

Nord-est de Tamanrasset).»

Le CR Belouizdad, l’USM ElHarrach et le NC Magra sesont qualifiés pour les 8es

de finale de la Coupe d’Algériede football lors de la deuxièmepartie des 16es de finale jouéece samedi.L’affiche du jour danscette suite des évènements dela Coupe d’Algérie, animée parl’USM El Harrach (Ligue 2) et leMO Béjaïa (Ligue 1), a vu lesgars de Lavigerie sortir victo-rieux sur le score de 1 but à0.Une qualification pour les 8esde finale arrachée vaillammentpar les Jaune et Noir. Domina-teurs tout au long des 90 mi-nutes, et même au-delà, lesHarrachi ont été récompenséslors de la première mi-tempsdes prolongations en prenantl’avantage à la 109e par l’inter-médiaire de Benamderrah-mane.Après le DRB Tadjenanet,la JS Kabylie, l’O Médéa, la JSSaoura et l’AS Aïn Mlila, c’est autour du MO Béjaïa de faire sesadieux à cette compétition qu’ila eu la joie et l’honneur de ga-gner en 2015.

Le Chabab toujours en courseAu stade Seffouhi de Batna, l’ex-périence du septuple vainqueurde Dame Coupe a fait la diffé-rence dans le match opposantle CA Batna (Division Nationale

Amateur - D3) au CR Belouizdad(Ligue 1). Le Chabab poursuitainsi son petit bonhomme dechemin, dans une compétitionqu’il affectionne tout particuliè-rement, grâce au but du reve-nant, Bouchar, scoré à la 74eminute.De son côté, le NCMagra, nouveau promu enLigue 2 cette saison, a validéson ticket pour le prochain touraux dépens de l’US Remchi (0-

3), équipe de DNA.

L’ASAM éliminéeVendredi, l’AS Aïn M’lila a re-joint le contingent des forma-tions de Ligue 1 éliminées del’épreuve populaire. Les Scor-pions ont été sortis par la JSMBéjaïa (Ligue 2) en s’inclinantsur le score de 2 buts 1.Les au-tres qualifiés pour les 8es de fi-nale ont pour noms le CABB

Arréridj, la JSM Béjaïa, le MCOran, l’USM Annaba, le SA Mo-hammadia et le CR Bouguirat.

ABS – ESS reporté, MBR – CRBAO reprogrammé

Concernant les autres confron-tations de ce tour de la Couped’Algérie, elles auront lieu lundiet demain à l’exception dumatch A Bou Saada – ESSétif.Prévue initialement ce

lundi, cette partie a été repor-tée à une date ultérieure. Selonla Ligue de football profession-nel (LFP), cette décision a étéprise par le Wali de M’Sila qui aannulé toutes les compétitionsdevant se dérouler dans la wi-laya.Pour ce qui est du matchMB Rouissat – CRB Ain Oussera,programmé dans un premiertemps pour ce lundi, il a été dé-calé au mardi 1er janvier.

Cette nouvelle struc-ture sportive parexcellence revêtune importanceparticulière euégard à sa dimen-

sion africaine, car elle contri-buera à la sélection et lastructuration des jeunes capaci-tés sportives et au développe-ment du mouvement sportifdans la région du Grand Sud dupays», a souligné M. Hattab enmarge de la pose de la premièrepierre de ce projet sur les hau-teurs de la commune de Tazrouk(1.800 m d’altitude), dans lecadre de sa visite de travail dansla région.Accompagné du minis-tre du Tourisme et de l’Artisanat,Abdelkader Benmessaoud, et duprésident du Comité OlympiqueSportif Algérien (COA) et de l’As-sociation des Comités nationauxolympiques africains (ACNOA),Mustapha Berraf, ainsi que desreprésentants des comités olym-piques du Mali, du Niger et duSénégal, Mohamed Hattab a af-firmé que le secteur de la jeu-

nesse et des sports de la wilayaa été consolidé par plus de 200projets, dont l’Olympafricaconstitue un plus aux efforts dedéveloppement des sports dans

cette wilaya, dans les régionsvoisines et même pour les paysafricains limitrophes».Le minis-tre du Tourisme et de l’Artisanat,Abdelkader Benmessaoud, a,

pour sa part, souligné que «cetimportant centre, est un acquispour la région, caractérisée parde multiples spécificités, et offrel’opportunité aux jeunes de la ré-

gion de développer leurs talentset de démontrer leurs capacités»dans les différentes disciplines.De son côté, le président duCOA, Mustapha Berraf, a indiquéque le Comité «s’emploie active-ment et dans un effort soutenuà la réussite de ce projet et à lapromotion des sports dans la ré-gion».Le futur centre sportif afri-cain, qui occupe une superficiede cinq (5) hectares, comporteune piste d’athlétisme, un stadede football, des salles de sportsspécialisées (basket-ball, hand-ball, judo, karaté, et autres), enplus d’une piscine de proximité,des pavillons administratifs, uncentre d’accueil, devant servirégalement à la formation supé-rieure dans différentes disci-plines sportives, selon lesexplications fournies à la déléga-tion ministérielle.Le ministre dela Jeunesse et des Sports (MJS)a, au terme de sa visite dans lawilaya de Tamanrasset, inspectéle chantier de réalisation d’unstade d’athlétisme dans la com-mune de Tazrouk.

Lundi 31 Décembre 2018

13sporTs

LivErpooL

Le message clair de Jürgen Klopp à ses joueurs et à la presseFacile vainqueur d’Arsenal ce samedi dans le cadre de la 20e journée de Premier League (5-1), Liverpool a encore une fois impressionné.

Les Reds comptent désormais une bonne avance en tête du championnat avant de croiser le fer jeudi avec Manchester City.

Le surprenant classement de Ligue 1 sur les cinq dernières saisons

Depuis 2013, le PSG a rafléquatre des cinq titres dechampion de France mis

en jeu. Logique de le voir domi-ner le classement de Ligue 1 surles cinq dernières années, de-vant une équipe de l’AS Monacoelle-même talonnée par l’OL.Une équipe lyonnaise qui pour-rait même passer devant le clubdu Rocher, s’il ne parvient pas àendiguer sa chute infernale enL1 cette saison.La saison pas-sée, le PSG a repris sa couronnede champion de France à l’ASMonaco. Une anomalie réparéeen quelque sorte puisque lePSG a remporté quatre des cinqtitres de champion de Francetout récemment disputés. Maisqu’en est-il du classement surles cinq dernières saisons ?Nous nous sommes amusés àcomptabiliser le classement descinq précédents championnats(entre août 2014 et décembre2018) et nous en avons sorti untop 10. Premier enseignementde ce calcul digne de l’indiceUEFA, le club de la capitale

règne sans commune mesuresur la L1 et totalise 80 points deplus que l’AS Monaco, son dau-phin. Le club de la Principauté,bien qu’en grande difficultécette saison, a été le deuxièmeplus régulier durant ces cinqdernières saisons, et ce devantl’Olympique Lyonnais, qui étaitencore second il y a quelquesmois.Mais que les supportersde l’OL se rassurent, le club cherà Jean-Michel Aulas devrait re-trouver sa place de dauphindans les prochaines semaines,sauf redressement spectacu-laire de l’ASM. Vient ensuitel’OM qui se place au quatrièmerang. Un classement finalementlogique au vu des performancesdu club phocéen en Ligue 1 cesdernières saisons, alternant lemoyen (4e en 2017-18 et en2014-15) et le moins bon (13een 2015-16). L’OGC Nice, boostépar les saisons au club de LucienFavre (dont la fameuse saison2016-17 terminée sur le po-dium de L1), est bien calé aucinquième rang. L’AS Saint-

Etienne, se positionne sixième.Une place qui correspond dansles grandes lignes aux perfor-mances stéphanoises depuiscinq saisons, avec tout demême un léger déclin au niveaudes points.

Un classement quirécompense la régularité

des clubs de L1Autre équipe dans le dur depuisquelque temps, les Girondins deBordeaux. Malgré des résultatsen dents de scie et des change-ments de coach à répétition, leclub au scapulaire parvient toutde même à se placer 7e. LeStade Rennais, quant à lui, est8e et sa situation ressemblebeaucoup à celle des Girondins.Le LOSC n’est que 9e. Une sa-crée chute pour un club quiétait dans les cinq premiers duclassement lors de notre der-nier relevé effectué en décem-bre 2016. La faute à unetransition difficile après la re-vente du club et des complica-tions autant liées à Gérard

Lopez qu’à Marcelo Bielsa. Deretour au sommet cette saison,la formation coachée par Chris-tophe Galtier semble repartiesur de bons rails. Enfin pourclore ce top 10, Montpellier.Une position récurrente pour leMHSC qui toujours spolié de sesmeilleurs éléments parvient,grâce à une habile politique derecrutement, à conserver sa po-sition au fil des saisons.Au-delàde l’aspect surprenant de ceclassement, ce dernier revêtune importance réelle. En effet,le classement sur cinq ans estutilisé dans le calcul de la répar-tition des droits TV en Ligue 1.Pour rappel, lors de la saison2017-18, le Paris Saint-Germain(1er sur les cinq dernières sai-sons) avait touché 3,9 M€,contre 3,4 M€ pour l’OlympiqueLyonnais et 2,3 M€ pour l’Olym-pique de Marseille. Le Montpel-lier Hérault Sporting Club, 10esur 5 ans, avait touché 1 M€contre 0,3 M€ pour Amiens,Strasbourg ou Troyes, qui ont al-terné entre National, Ligue 2 et

Ligue 1 ces cinq dernières an-nées. Moralité, la régularitépaye dans le championnat deFrance...

Top 10 de Ligue 1 sur les cinqdernières saisons, arrêté au

29 décembre 2018 :

1- Paris Saint-Germain :83+96+87+93+47= 406 points2- AS Monaco :71+65+95+80+13= 324 points3- Olympique Lyonnais :75+65+67+78+34= 319 points4- Olympique de Marseille:69+48+62+77+27= 283 points5- OGC Nice :48+63+78+54+26= 269 points6- AS Saint-Etienne :69+58+50+55+27= 259 points7- Girondins de Bordeaux :63+50+59+55+22= 249 points8- Stade Rennais :50+52+50+58+26= 236 points9- Lille OSC : 56+60+46+38+34=234 points10- Montpellier Hérault :56+49+39+51+30= 225 points

interrogé après la rencontre,Jürgen Klopp a cependantassuré qu’il ne fallait pass’enflammer.17 victoires, 3

matches nuls. Le début de saisonde Liverpool en Premier Leagueest tout simplement impressio-nant. Auteurs d’une grande per-formance samedi à Anfield faceà Arsenal (5-1), les Reds comp-tent désormais neuf pointsd’avance sur Tottenham, qui aperdu face à Wolverhampton (1-3), et dix sur Manchester City,qui doit affronter Southamptondemain (15h15). Un départcanon donc de la part du club dela Mersey, qui fait presque aussibien que les Citizens l’an dernier(58 pts en 20 journées) ou en-core Chelsea lors de la saison2005-2006 (55 pts). Malgré cesincroyables performances, Jür-gen Klopp a cependant préférécalmer le jeu en conférence depresse.Rapidement questionné

sur cette avance de neuf points,l’entraîneur allemand s’est direc-tement adressé aux journalistes,expliquant que rien n’était en-core fait. « Je souhaiterais vrai-ment que vous essayiez tous de,je ne sais pas... Nous pourrionschanger (nos places, ndlr) : vousvenez ici et je vais là-bas. De-main ça pourrait être sept(points d’avance, ndlr) et ensuiteon jouera contre ManchesterCity et ça pourrait être quatre,c’est possible. Je ne suis pas lapersonne la plus intelligente dumonde mais je ne suis vraimentpas un idiot, pas encore dumoins », a d’abord lâché l’anciencoach du Borussia Dortmund.

« Il ne s’agit pas de faire la Une des journaux, de créer

des histoires »

L’entraîneur âgé de 51 ans a en-suite poursuivi en évoquant di-

rectement les titres dans lapresse : « donc ce n’est vraimentrien, ce n’est vraiment pas im-portant combien de points nousavons d’avance en décembre,même si nous sommes fin dé-cembre. Alors, avec tout ce que

vous créez, et je comprends cela,comment pouvez-vous ne pasêtre positif à propos de nous ?Mais vous serez tous les pre-miers, si nous perdons les troispoints, à écrire «sont-ils nerveuxdésormais ?» » Car jeudi pro-

chain, Liverpool jouera gros surla pelouse de l’Etihad Stadiumface à Manchester City. Mais Jür-gen Klopp veut vivre au jour lejour.« Nous ne pouvons pas en-core jouer le match (face à City,ndlr) et nous ne le faisons pas.Avant ce match (contre Arsenal,ndlr), nous avions tous entenduparler du résultat de Tottenham,mais pensez-vous que la fêteavait déjà commencé ? Je n’aipas vu un sourire sur les visagesdans les vestiaires. Noussommes arrivés ici, dans cette si-tuation avec 54 points après 20journées en étant totalementconsacrés sur ça, et désormais ilne s’agit pas de faire la Une desjournaux, de créer des histoires.Il s’agit toujours de préparer lesmatches, de jouer le mieux pos-sible et d’essayer d’obtenir lemaximum des points. C’est tout», a conclu le coach des Reds. Unmessage clair et précis.

L’hiver risque d’être mou-vementé à Chelsea. Spor-tivement, tout se passe

plutôt bien pour les Blues, bienplacés dans la lutte pour unequalification en Ligue des Cham-pions du haut de leur quatrièmeplace, pour cette première sai-son de Maurizio Sarri à StamfordBridge. Mais plusieurs dossierschauds risquent de mettre le feulors de ce mercato hivernal. Onpense forcément à Cesc Fabre-gas, dont le contrat expire enjuin et qui serait dans le viseur

de l’AS Monaco, où la présencede Thierry Henry, proche ami duCatalan, pourrait faire la diffé-rence.En conférence de pressevendredi, le coach de Chelsea afait savoir qu’il comptait sur leCatalan : « à cette position, jen’ai que deux joueurs, Jorginhoet Fabregas, donc pour moi ceserait vraiment un problème dene plus avoir Cesc. Je veux qu’ilreste, mais je ne sais pas quelledécision vont prendre Cesc et leclub. Pour moi, c’est très impor-tant qu’en cas de départ de Cesc

on recrute un nouveau joueur, etce n’est pas facile, parce quetechniquement, c’est un très bonjoueur. Je pense que sur le mar-ché c’est très difficile de trouverun joueur avec ses caractéris-tiques ».

« Il est temps de déciderpour Hazard »

« Le problème c’est la durée desnouveaux contrats. Vous savez,au-dessus de 30 ans le club nepropose qu’un an de contrat. Etpour un joueur de 31 ans, c’est

un problème de signer un nou-veau contrat pour seulement unan », a ajouté le tacticien italien.Monaco est prévenu. Autre dos-sier chaud, celui d’Eden Hazard,qui n’a toujours pas prolongéson contrat qui expire en juin2020 malgré des propositionstrès intéressantes des Blues surle plan financier. Le Belge n’a ja-mais caché son amour pour leReal Madrid, et l’intérêt seraitréciproque.« Il est temps de dé-cider. On doit résoudre ce pro-blème si on veut préparer

l’avenir. Je ne suis pas d’accord(lorsqu’un journaliste lui a ditque le club ne peut pas déciderà la place du joueur, NDLR), leclub peut décider. Je ne sais pas(s’il faut le vendre, NDLR), maisil faut que le club sache de quoisera fait l’avenir. Oui, je suis unpeu surpris que ça prenne au-tant de temps mais je ne connaispas le passé, donc je ne peuxrien dire », a lancé l’ancien duNapoli vendredi, qui attend doncque la direction prenne leschoses en main.

ChELsEa

Maurizio Sarri met la pression sur ses dirigeants dans les dossiers Hazard et Fabregas

Lundi 31 Décembre 2018 14

s A n T é

Selon une étude publiée jeudi der-nier en ligne par la revue Heart,un infarctus du myocarde qui seproduit le matin risque d’être

plus grave que s’il survient le soir. Pour arri-ver à ce constat, une équipe de chercheurs ma-drilènes conduite par le docteur Borja Ibañezs’est intéressée à plus de 800 patients admisdans l’unité de soins coronaires de l’hôpitalSan Carlos de Madrid, entre 2003 et 2009.Ceux qui avaient la plus grande quantité detissu cardiaque détruit avaient subi un infarc-tus entre 6 heures du matin et midi. Commen-taires du Pr Étienne Aliot, chef dudépartement de cardiologie du CHU deNancy.-Les résultats de ce travail vous surpren-nent-ils ?-Professeur Étienne Aliot : On sait depuislongtemps qu’il existe un rythme circadien -sur 24 heures - pour différents événementscardiovasculaires comme l’infarctus du myo-carde, la mort subite ou encore l’apparition dethromboses sous stent (ces petits ressorts misen place dans les artères obstruées par del’athérosclérose pour les maintenir ouvertes).Cela s’explique par la présence d’une horlogebiologique. La nuit, notre organisme est sousla dépendance du système vagal, qui a un im-pact ralentisseur très fort ; pendant la journéec’est le système adrénergique, l’adrénaline,qui prend le relais et fait que tout s’accélère.Voilà pourquoi la tension artérielle et la fré-quence cardiaque, entre autres, sont relative-ment basses la nuit et augmentent le matin,même en l’absence d’activité physique.D’ailleurs le rôle de l’horloge interne estconfirmé chez les personnes effectuant decourts séjours à l’étranger. Car de nombreusesobservations indiquent que les accidents car-diaques, quand ils surviennent chez ces voya-

geurs, se manifestent surtout au moment de latransition nuit/jour de leur pays d’origine. -Comment cela explique-t-il la gravité desinfarctus matinaux ?-D’abord, on peut imaginer que les soins sontprodigués moins rapidement aux aurores quependant le reste de la journée. Mais, danscette étude, cela ne semble pas être le cas.D’autres travaux ont montré récemment, chezl’animal, qu’il y avait un mécanisme molécu-laire de sauvetage, à l’intérieur des cellules,qui était aussi affecté par ce rythme jour-nuit.En pratique, quand une cellule est agressée,

elle développe un mécanisme de protection ;or l’horloge circadienne influence égalementses capacités à se défendre au cours de la jour-née. Cela explique sans doute pourquoi, chezl’homme comme chez l’animal de laboratoire,les lésions sont plus importantes le matin.-Quels sont les autres éléments qui pour-raient influencer la survenue d’un infarc-tus?-Certaines publications indiquent que ce typed’accident vasculaire serait plus fréquent lelundi que les autres jours de la semaine. Celapourrait être lié aux changements de nourri-

ture et d’activité physique au cours du week-end. Enfin, d’autres études mettent en évi-dence une augmentation du nombred’infarctus du myocarde pendant les jours lesplus sombres de l’hiver. En revanche, des tra-vaux menés en Asie et en Australie montrentun accroissement de ce type d’accident lorsdes jours les plus froids de l’été. En l’absenced’études vraiment scientifiques, il est doncdifficile de tirer des conclusions. Il n’empêcheque la baisse des températures pourrait avoirun effet néfaste.

Source: Le point.fr

Les infarctus sont plus fréquentset plus graves le matin

En plus des facteurs de risque connus - obésité, diabète, tabagisme... - notre horloge biologique influe sur l’apparition des infarctus

Le président de la Sociétéalgéroise de médecinesexuelle, le Pr. MohamedIssad a affirmé ce samedi àAlger, que la dysfonctionérectile peut cacher desmaladies graves comme lediabète et les cardiopa-thies. Le Professeur Issad aindiqué, à l’occasion du 1er

Congrès de médecinesexuelle que la dysfonctionérectile est causée par desmaladies graves telles lescardiopathies, les atteintesvasculaires, l’hypertensionartérielle, le diabète etl’obésité, précisant que ladysfonction érectile est lerésultat d’un étranglementou obstruction des veinesau niveau du membre viril.La prévalence de la dys-fonction érectile est pré-sente chez les hommesâgés de 40 à 50 ans, a-t-ilajouté avant de mettre en

relief le fait qu’elle est unsigne révélateur de mala-dies graves. Il a déploré ce-pendant, la réserve chezcertains hommes souffrantde dysfonction érectile deconsulter un médecin.De son côté, le présidentde la Société francophonede médecine sexuelle, leProfesseur J. Buvat a sou-ligné l’impact du déficit dela testostérone sur la santémasculine, affirmant quece déficit reste un signebiologique et cliniqueétroitement lié à l’âge. Il asouligné à cet effet, que lesrecommandations propo-sent des stratégies diagnos-tiques et thérapeutiquesstandardisées des dysfonc-tions sexuelles liées à d’au-tres pathologies. Selon lemême spécialiste, l’obésitéviscérale est à l’origine dela dysfonction érectile avec

un taux de 60%. Dans sonintervention, le ProfesseurSafia Ouahid, spécialisteen endocrinologie à l’hôpi-tal de Bologhine a insistésur les anomalies de la dif-férenciation sexuelle (am-biguïtés sexuelles) chez lesnouveaux nés en raisond’une anomalie congéni-tale. Même si ce phéno-mène n’est pas trèsrépandu en Algérie, a-t-elledit, la prise en charge«reste difficile pour éviterune erreur d’attributiond’état civil». Le psychiatreAbderrahmane Belaïd aappelé dans le mêmecontexte à une prise encharge sérieuse de ces ano-malies au regard desconséquences psycholo-giques et sociales pour lepatient et sa famille.

Journée nationale de chirurgie maxillo-faciale réparatrice et esthétique

«Il faut encouragercette spécialité»(Professeur SalimHafiz) L’intensification et l’encouragement de la formation despécialistes en chirurgie maxillo-faciale ont été recommandésce samedi à Alger par les participants à la première Journéenationale de chirurgie maxillo-faciale réparatrice etesthétique. «Nous avons formé plusieurs spécialistes à traversle territoire national mais cela reste encore insuffisant», aindiqué le président de la Société algérienne de chirurgiemaxillo-faciale réparatrice et esthétique, le Professeur SalimHafiz. «Il faut ouvrir d’autres services et encourager cettespécialité», a ajouté le Professeur Hafiz, faisant remarquercependant que des efforts ont été consentis dans ce sens avecl’ouverture de plusieurs services dans différentes villes dupays pour la prise en charge des malades. Il a expliqué que lachirurgie maxillo-faciale qui n’existait pas en Algérie en1962, demeure une spécialité «récente» et n’a été lancée quedans les années 1980. Le Professeur Hafiz a également misl’accent sur la prise en charge des polytraumatisés (crâne, faceet maxillaire) en raison de l’accroissement des accidents de lacirculation, notamment ceux qui touches les motocyclistes.«Il s’agit d’un facteur d’aggravation des polytraumatisés surnos routes», a-t-il relevé, soulignant que le «syndrome dupare-brise» chez les automobilistes est aujourd’hui maîtriségrâce à l’obligation faite aux automobilistes de mettre laceinture de sécurité . Il a insisté en outre sur la formationcontinue dans cette spécialité appelée à se développerdavantage.

Premier Congrès de médecine sexuelle

La dysfonction érectile: peutdissimuler des maladies graves

(Professeur Mohamed Issad)

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Lundi 31 Décembre 2018 dETEnTE

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Entretenir les animauxempaillés

Pour tous les passionnés de chasse ou de pêche, un bonmoyen de conserver ses trophées est de les empailler! Pourentretenir les animaux empaillés, il suffit de passer l’aspira-teur dessus!A l’aide de l’embout brosse de l’aspirateur, aspirez la pous-sière des animaux empaillés. Vous pouvez aussi utiliser unchiffon de coton propre, et passer le chiffon de la tête versla queue de l’animal. Pour les poissons ou les oiseaux em-paillés, préférez utiliser un plumeau. Toutes les parties enverre ou en bois peuvent aussi bien se nettoyer avec du pro-duit spécial vitre !

Chasser les pucesde la moquette Surtout si vous avez des animaux domestiques, vous n’êtespas à l’abri des puces qui aiment se nicher jusque dans la mo-quette! Pour chasser les puces de la moquette, mettez deux outrois boules de naphtaline dans le sac de l’aspirateur avant dele mettre en route, et aspirez! Les puces devraient normale-ment être mortes avant que vous n’ayez fini de passer l’aspi-rateur. Une fois terminée, retirez immédiatement le sac del’aspirateur et fermez le hermétiquement.Glissez-le ensuite dans un sac plastique puis dans un sac pou-belle que vous pourrez mettre dehors.

Horizontalement

1 - Particulière au pays2 - S'adapta exactement - Titreslégaux3 - Eau des cairotes - Zigouillas4 - Ravissent - Sans grandvolume5 - Bref roulement - Cause decrise sur scène - Monté dans lechaton6 - Eprouvai de l'affection -Conduisit7 - Porteur de balle - Vénérable -Mot de liaison8 - Montres - Service de guerre9 - Extirpe - Petit engin volant -Cuir10- Sculpteur parisien - Histoire

Verticalement

A - Respect religieuxB - Faisaient la peau lisseC - Registre - MagiciennelégendaireD - Sans effets - Passant parE - Signe de renvoiF - Barbaque - Ail en paquetG - Do de clé - A moiH - Grande flaque - SignificationI - Pâture - Erbium du chimisteJ - Donnera une senteur marine -Peu charnuK - Agréable - EtrésillonL - Papier en rouleau

MotsMots C R O I S É S N° 507

n° 3296 - LunDi 31 DéCEmBrE 2018site web : www.lecitoyenonline.com

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Quelque 1200têtes de bétail

décimées par lapeste des petits

ruminants

Le directeur des services vé-térinaires (DSV) au minis-tère de l’Agriculture, du

développement rural et de lapêche, El Hachemi Karim Kad-dour a fait état, hier, de la pertede 1000 à 1200 têtes de bétailen raison de la peste des petitsruminants à travers 12 wilayas.Ces pertes ont été enregistréesau niveau de plusieurs wilayas,dont Biskra, Djelfa, Oum elBouaghi, Tébessa, Médéa, Saïda,Tiaret, Laghouat, Naama etTlemcen, a précisé M. El Ha-chemi lors d’une réunion avecles services vétérinaires relevantdes directions des services agri-coles des différentes wilayas. Ace propos, il a indiqué qu’uneenveloppe de 400 millions de di-nars a été débloquée pour l’ac-quisition, début 2019, d’unvaccin contre cette épidémie.Concernant la fièvre aphteusequi touche les bovins, le mêmeresponsable a évoque «un douteou une suspicion» d’existence decette épidémie dans trois wi-layas, en l’occurrence Blida,Djelfa et Tébessa, soulignant quedes échantillons prélevés sur lesbêtes mortes ont été envoyés àdes laboratoires internationauxpour confirmer la nature duvirus et partant acquérir le vac-cin adéquat. Les éleveurs dontles bovins ont été abattues auniveau des abattoirs publicspour raison de santé ont étéremboursés pour un montantglobal de 85 millions de dinars.

LE ministrE DE L’EnErgiE, mustapha guitouni

La révision des prix de l’électricitén’est pas à l’ordre du jour

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé hier à Alger que l’augmentation des prix del’électricité n’est pas à l’ordre du jour du gouvernement mais elle est envisageable à l’avenir dans le

cadre de la révision du système des subventions.

«au jour actuel, il n’estpas question (d’aug-menter les prix del’électricité), mais ça

peut venir quand on aura ciblé quelssont les ménages qui méritent d’avoirla tranche sociale de 125 kWh et quelssont les ménages qui doivent payerl’électricité à son juste prix», a déclaréM. Guitouni lors d’une conférence depresse tenue à l’issue d’une rencontreavec les responsables et cadres de laSociété algérienne de distribution del’électricité et gaz (SDC, filiale de So-nelgaz). En effet, Sonelgaz applique untarif subventionné très réduit sur lesconsommations ménagères de moinsde 125 KWh par trimestre.Toutefois, «tout le monde en Algériebénéficie de la tranche sociale, ce quiest anormal. Ca devrait aller vers lesgens nécessiteux», a soutenu le minis-tre, en soulignant que chaque année,la Commission de régulation de l’élec-tricité et du gaz (Creg) demande augouvernement de revoir les tarifs del’électricité suite aux doléances dugroupe Sonelgaz.«C’est au gouvernement de décider.Mais pour l’instant, il n’a pas décidé(...) ça viendra. Il y a d’autres pays quil’ont fait avant nous à l’instar de

l’Egypte (...). Mais il faudrait aller dou-cement et ne pas se précipiter», a-t-ilavancé.Par ailleurs, lors de son allocutiond’ouverture de la rencontre avec lesresponsables de la SDC, le ministres’est adressé au P-dg du groupe Sonel-gaz, Mohamed Arkab, en lui deman-dant de «ne pas se soucier»concernant les prix: «Les plans d’ur-gence (relatifs au programme d’inves-tissement) ont été approuvés et sont

financés par des ressources publiques.N’ayez pas d’inquiétude M. Arkab: So-nelgaz c’est L’Etat et l’Etat c’est Sonel-gaz’’. «Vous n’avez pas à vous faire dessoucis pour les prix. Vous faîtes despropositions sur les tarifs mais ce n’estpas à vous de les définir. C’est l’Etatqui décide, à travers la Creg, de chan-ger les tarifs», a fait valoir M. Gui-touni.Il a rappelé, dans ce sens, que le diffé-rentiel entre le coût de l’électricité,

produite à 12 dinars/KWh, et le prixde vente qui est de 4 dinars, est prisen charge par l’Etat, le seul à pouvoirdéfinir la politique de prix sur le mar-ché énergétique national.Pour rappel,M. Arkab avait déclaré récemment àla radio nationale qu’il était «impéra-tif» de revoir la tarification de l’élec-tricité, en expliquant que les prixactuels ne permettent pas à Sonelgazd’assurer l’autofinancement de sonprogramme d’investissement.

FEstivités Du nouvEL an

Un dispositif spécial pour assurer la sécuritédes citoyens

un important dispositif desécurité de proximité, des-tiné à assurer une couver-

ture sécuritaire efficace, enprévision des festivités marquantle nouvel an, a été mis en placepar la Direction générale de laProtection civile pour garantir lasécurité des citoyens et de leursbiens, selon un communiqué decette institution, rendu publichier.Ainsi, il est prévu «un renfor-cement de l’efficacité de ses uni-tés opérationnelles et des postesde secours routiers est, dans cecadre, prévu notamment par desactions d’anticipation, assuréespar la mobilisation d’équipes mo-biles de la Protection civile».Celles-ci «seront déployées au ni-veau des points noirs du réseauroutier, les sites touristiques et les

espaces publics, connus par desregroupements massifs de la po-pulation, en cette période de l’an-née, afin de réduire le tempsd’intervention et assurer unebonne prise en charge des vic-times».A ce titre, la Direction gé-nérale de la Protection civileappelle les citoyens à «davantagede vigilance et de prudence, afind’éviter les comportements géné-rateurs d’accidents et qui peuventengendrer des pertes en vies hu-maines ou des dégâts maté-riels».Elle recommande, parconséquent, de «vérifier tous lesappareils susceptibles de générerdes gaz brûlés avant de quitter ledomicile et penser toujours à bienaérer celui-ci». Il est, en outre,conseillé aux usagers de la routed’éviter de «conduire en état de

fatigue, de somnolence ou sousl’effet de l’emprise de boissons al-coolisées, surtout après la fin desfestivités, où les risques d’acci-dents de la circulation sont trèsélevés».Les automobilistes sontappelés également à «respecterle code de la route et à éviter lesmanœuvres et les dépassementsdangereux, alors que les utilisa-teurs de motos sont impérative-ment appelés à mettre leurcasque». Il est, en outre, recom-mandé aux parents de «protégerleurs enfants des risques et dan-gers liés à l’utilisation de produitspyrotechniques».Enfin, la mêmesource rappelle que le numérod’appel d’urgence de la Protectioncivile le «14» reste à la dispositiondes citoyens pour toute demandede secours.

LuttE ContrE La ContrEBanDE

35 orpailleurs interceptés et 16détecteurs de métaux saisis à In

Guezzam et Tamanrasset

trente-cinq (35) orpailleurs ont été interceptés et seize (16) détecteurs demétaux ainsi que d’autres matériels ont été saisis samedi, lors d’opérationsdistinctes menées à In Guezzam et Tamanrasset par des éléments de l’Ar-

mée nationale populaire (ANP), a indiqué hier un communiqué du ministère dela Défense nationale.»Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la crimi-nalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire ont inter-cepté, le 29 décembre 2018, lors d’opérations distinctes menées à In Guezzamet Tamanrasset/6e Région militaire, (35) orpailleurs et saisi (16) détecteurs demétaux, deux (02) marteaux piqueurs, deux (02) groupes électrogènes, ainsi que(500) grammes de kif traité, (03) véhicules tout-terrain et (11) motocyclettes»,précise le communiqué.Dans le même contexte, «des Garde-côtes ont saisi (31,8)kilogrammes de kif traité à Alger/1eRM, tandis que des détachements de l’ANPont saisi (830) unités de différentes boissons, un fusil de chasse, (500) grammesde poudre noire, une quantité de munitions et des outils de remplissage de car-touches à Biskra et El-Oued/4eRM», ajoute la même source.Par ailleurs, «desGarde-côtes ont mis en échec, à Annaba et El-Kala /5eRM, des tentatives d’émi-gration clandestine de (52) personnes à bord d’embarcations de construction ar-tisanale, alors que six (06) immigrants clandestins de différentes nationalités ontété interceptés à Tlemcen/2eRM et El-Taref/5eRM», conclut le MDN.

un important dispositif de sécurité deproximité, destiné à assurer une cou-verture sécuritaire efficace, en pré-

vision des festivités marquant le nouvel an,a été mis en place par la Direction généralede la Protection civile pour garantir la sécu-rité des citoyens et de leurs biens, selon uncommuniqué de cette institution, rendu pu-blic hier.Ainsi, il est prévu «un renforcement de l’ef-ficacité de ses unités opérationnelles et despostes de secours routiers est, dans cecadre, prévu notamment par des actions

d’anticipation, assurées par la mobilisationd’équipes mobiles de la Protection civile».Celles-ci «seront déployées au niveau despoints noirs du réseau routier, les sites tou-ristiques et les espaces publics, connus pardes regroupements massifs de la popula-tion, en cette période de l’année, afin de ré-duire le temps d’intervention et assurer unebonne prise en charge des victimes».A ce titre, la Direction générale de la Protec-tion civile appelle les citoyens à «davantagede vigilance et de prudence, afin d’éviter lescomportements générateurs d’accidents et

qui peuvent engendrer des pertes en vieshumaines ou des dégâts matériels».Elle recommande, par conséquent, de «vé-rifier tous les appareils susceptibles de gé-nérer des gaz brûlés avant de quitter ledomicile et penser toujours à bien aérercelui-ci». Il est, en outre, conseillé aux usa-gers de la route d’éviter de «conduire enétat de fatigue, de somnolence ou sous l’ef-fet de l’emprise de boissons alcoolisées, sur-tout après la fin des festivités, où les risquesd’accidents de la circulation sont très éle-vés».

Les automobilistes sont appelés égalementà «respecter le code de la route et à éviterles man£uvres et les dépassements dange-reux, alors que les utilisateurs de motos sontimpérativement appelés à mettre leurcasque».Il est, en outre, recommandé auxparents de «protéger leurs enfants desrisques et dangers liés à l’utilisation de pro-duits pyrotechniques».Enfin, la mêmesource rappelle que le numéro d’appel d’ur-gence de la Protection civile le «14» reste àla disposition des citoyens pour toute de-mande de secours.

protECtion CiviLE

Dispositif spécial pour assurer la sécurité lors des Festivités du nouvel an