Rencontres Métiers – Philharmonie de...

Rencontres Métiers – Philharmonie de Paris Enseignant de musique en conservatoire

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Sommaire

■|| Intervenants

■|| Les conservatoires en quelques dates

■|| L’organisation des études : de l’initial au supérieur

■|| Les diplômes de pédagogie musicale

■|| Les statuts professionnels : la fonction publique territoriale

■|| Les réseaux professionnels

■|| À consulter à la Médiathèque


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■|| Intervenants Arielle Gill, violoniste, professeur au CRR de Paris Olivier Mérot, directeur du CRD Marcel Dadi de Créteil Christiane Louis, modérateur, responsable du Service d’informations musicales de la Philharmonie de Paris Arielle Gill Formée en France (CNR de Boulogne-Billancourt, CNSMD de Paris, Université Paris-Sorbonne) et en Israël (Jerusalem Music Center, Israel Arts & Science Academy), Arielle a bénéficié de l’enseignement de grands pédagogues comme Haim Taub, Tabea Zimmermann, Bernard Greenhouse, Zakhar Bron, Daria Hovora, Michaël Hentz… À 16 ans, elle est choisie par Zubin Mehta pour jouer comme soliste avec l’Orchestre philharmonique d’Israël. Violoniste pendant sept ans à l’Orchestre de l’Opéra de Paris, titulaire des certificats d’aptitude à l’enseignement du violon et de l’alto, d’une licence de musicologie et du diplôme de formation en violon au CNSMDP, Arielle s’est consacrée depuis 2004 à l’enseignement du violon, de l’alto et de la musique de chambre au conservatoire du Val de Bièvre-Cachan, puis au conservatoire du 9ème arrondissement de Paris et au Pôle supérieur de Lille (accompagnement professionnel). Aujourd’hui professeur au CRR de Paris et au conservatoire du 13e arrondissement de Paris, Arielle Gill est également intervenante au CNSMD de Paris pour la pédagogie des cordes. Chambriste passionnée, elle multiplie les projets et concerts de musique de chambre, au violon comme à l’alto. Elle joue un violon d’Émile Laurent (Paris, 1926) et l’alto Leone di Dio conçu pour elle sur mesure en 2012 par la luthière Yael Rosenblum (Crémone, Italie). Olivier Mérot Clarinettiste et chef d’orchestre de formation, Olivier Mérot s’est tout d’abord orienté vers la pédagogie et l’enseignement en conservatoire ainsi que dans le cadre de l’Éducation nationale. Il poursuit son engagement professionnel dans la direction d’établissement d’enseignement artistique, au CRC de Pontault-Combault (77), puis au CRD de Créteil (94) et, depuis 2009, au sein de la communauté d’agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne. En dehors de ses activités d’interprète et de directeur, il s’implique tout autant dans la formation professionnelle comme intervenant pour le CNFPT ou comme professeur associé pour les formations diplômantes du CNSMD de Paris et du CFMI d’Orsay que dans l’activation de réseaux professionnels favorisant la mutation des conservatoires et promouvant la place de la culture dans le service public territorial.


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■|| Les conservatoires en quelques dates 1795 – Naissance du Conservatoire national de musique Le projet d’un conservatoire de musique, apte à défendre l’idéal républicain et à former des musiciens d’excellence, est défendu par Bernard Sarrette (1765-1858) et fondé par la Convention nationale. « Le Conservatoire est employé à célébrer les fêtes nationale. » Il est « d’une part, fournisseur des voix pour la scène et de musiciens pour la fosse de l’Opéra, d’autre part, pourvoyeur des musiques de l’armée » (décret de création du 3 août 1795). Au cours du XIXème siècle, une vingtaine de « succursales » du Conservatoire sont créées en région. 1969 – Le plan Landowski Le compositeur Marcel Landowski (1925-1999) est nommé en 1966 responsable du Service de la musique au ministère des Affaires culturelles dirigé par André Malraux. On lui doit l’élaboration d’un véritable plan d’aménagement musical du territoire, avec deux axes principaux : l’enseignement spécialisé et la diffusion avec la création des orchestres de région. « L’enseignement est la base de l’action du service de la musique. À quoi servirait en effet la réalisation de nouvelles structures professionnelles telles que : orchestres, théâtres lyriques dont la France a besoin, s’il n’y avait pas suffisamment de musiciens professionnels de qualité pour les alimenter et de musiciens amateurs pour former un public dont l’ouverture d’esprit et la curiosité doivent reposer sur une base solide de connaissances. » (Notes d’information, 1970, ministère des Affaires culturelles) La réforme de l’enseignement spécialisé s’inscrit dans la dynamique générale du « Plan de dix ans pour l’organisation des structures musicales françaises ». Celui-ci s’organise hiérarchiquement avec la création au sommet de la pyramide des conservatoires nationaux de région (CNR), suivis à l’échelle départementale par les écoles nationales de musique (ENM) et, localement, par les écoles municipales de musique agréées (EMMA). Le classement des écoles répond à des critères quantitatifs et qualitatifs (nombre de disciplines enseignées, qualification des professeurs titulaires). Si les CNR ont vocation à préparer les futurs élèves du conservatoire national supérieur, ils prennent en compte, comme les autres établissements spécialisés (ENM et EMMA) ; la formation des amateurs « de haut niveau » avec la garantie d’un enseignement musical de qualité. À noter également, la collaboration entre le ministère de la Culture et celui de l’Éducation nationale qui institue les classes à horaires aménagés (Cham) puis le bac de technicien de la musique (F11).


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Dans la foulée est créé le certificat d’aptitude (CA) aux fonctions de directeur et professeur d’école de musique. Institué en 1969, il s’obtient sur épreuves et qualifie les professeurs spécialisés dans une discipline et leur permet de devenir directeur d’établissement du second degré. 1980 – Création du Conservatoire national supérieur de Lyon Second établissement national d’enseignement supérieur en France. 1981 – Maurice Fleuret à la Direction de la musique Doublement du budget du ministère de la culture avec l’arrivée de la gauche au pouvoir et, avec la nomination de Maurice Fleuret (1932-1990) comme directeur de la musique, impulsion d’une nouvelle politique, plus ouverte et démocratisée. Professionnels de la musique, artistes, enseignants, amateurs, mélomanes, tous sont engagés dans une même dynamique et s’inscrivent en tant qu’acteurs d’un fait artistique et social. L’enseignement musical des conservatoires, jugé trop élitiste et stéréotypé, doit s’adapter aux réalités contemporaines et s’ouvrir aux musiques traditionnelles et populaires car affirme-t-il « si la musique est une pratique sociale, alors l’enseignement musical est une nécessité sociale ». Pour Maurice Fleuret, la formation est « le ferment de la vie musicale du futur, laquelle déborde largement des orchestres, et de leur public traditionnel ». Une vaste réforme s’ensuit avec des évolutions marquées par le développement de la pédagogie musicale, la place des pratiques collectives, l’ouverture à toutes les pratiques musicales (arrivée de l’enseignement du jazz, des musiques traditionnelles, des musiques baroques, de la musique contemporaine), valorisation de toutes les pratiques en amateur avec l’emblématique Fête de la musique, etc. 1984 – Création du diplôme d’État (DE) et du Dumi Le diplôme d’État arrive quinze années après l’institution du certificat d’aptitude (1969). Il répond aux préoccupations de trois acteurs : la Fédération des parents d’élèves (Fnapec), la Direction de la musique et de la danse du ministère de la Culture et une partie du corps enseignant – professeurs et directeurs –, qui s’accordent sur la nécessité d’une qualification pour les enseignants de musique, et sur la spécificité de cet exercice professionnel. La même année est créé le diplôme universitaire de musicien intervenant (Dumi) à l’initiative des ministères de la Culture et de l’Éducation nationale. Les centres de formation de musicien intervenant (CFMI) sont implantés dans les centres universitaires.


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1990 – Création des deux premiers centres de formation à l’enseignement de la musique (Cefedem) Initiés à Lyon et à Paris, sous une forme associative, ils rompent avec une certaine vision du professeur de musique en développant une formation de deux ans au diplôme d’État. Le profil des enseignants ne repose plus sur leur seule excellence instrumentale, garantie et légitimée par le passage très sélectif des conservatoires supérieurs, mais sur leur aptitude pédagogique et leur capacité à travailler avec des publics diversifiés tant sur le plan des pratiques artistiques que socialement. 2001 – Charte de l'enseignement artistique spécialisé Elle fait suite aux différents schémas d'orientation pédagogique qui se succèdent en 1984, 1992 et 1996 qui précisent et clarifient les missions des établissements concernés. 2005-2007 – Réformes de l’organisation de l’enseignement spécialisé De nombreux décrets se succèdent. Les missions et les critères de classement des établissements spécialisés sont redéfinis, de même que l’organisation de l’enseignement au niveau territorial. Les CNR, ENM et écoles agréées deviennent respectivement conservatoires à rayonnement régional (CRR), départemental (CRD) et communal ou intercommunal (CRC). La réforme de l'enseignement supérieur artistique donne lieu en 2007 à la création du diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM), qui sanctionne le premier cycle d’études supérieures de musique (3 ans d’études). 2008 – Schéma d'orientation pédagogique de l'enseignement initial de la musique Il constitue aujourd'hui le document de référence pour l'ensemble des enseignants, directeurs et élus. Le parcours des études initiales est clairement défini avec 3 options pour le 3ème cycle : un parcours libre non diplômant, le « 3ème cycle amateur » diplômant et le cycle d’enseignement professionnel initial (Cepi) débouchant sur le diplôme national d’orientation professionnelle (DNOP) ou le diplôme d’études musicales (DEM). Les conservatoires aujourd’hui : des enjeux pédagogiques, artistiques, éducatifs, culturels et sociaux Au-delà des enjeux de politiques territoriales et des nombreuses réformes administratives, les conservatoires poursuivent activement leur réflexion sur leurs missions, leurs publics et leurs approches pédagogiques. Ils s’ouvrent de plus en plus aux pratiques collectives, aux projets pluridisciplinaires mêlant musique, danse et théâtre, et multiplient les partenariats avec les structures éducatives et sociales pour devenir des acteurs culturels à part entière sur leur territoire.


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■|| L’organisation des études : de l’initial au supérieur

■ Le classement des conservatoires Les conservatoires agréés et contrôlés par l’État sont classés en fonction de la nature et du niveau des enseignements qu’ils dispensent, des qualifications du personnel enseignant et de la participation de l'établissement à l'action éducative et culturelle locale. On distingue trois types d'établissements : ► Les conservatoires à rayonnement communal ou intercommunal (CRC) garantissent l'enseignement d'au moins une spécialité (musique, danse, théâtre) et la formation aux deux premiers cycles du cursus. Ils assurent le 3e cycle de formation des amateurs. ► Les conservatoires à rayonnement départemental (CRD) garantissent l'enseignement d'au moins deux spécialités (musique, danse ou théâtre) dans les trois cycles de formation, et proposent des classes à horaires aménagés. Ils assurent le cycle d'enseignement professionnel initial (Cepi) pour les disciplines déterminées dans le projet d'établissement. ► Les conservatoires à rayonnement régional (CRR) doivent dispenser ou garantir des cursus complets dans les trois spécialités (musique, danse et théâtre) et proposer les classes à horaires aménagés. Ils assurent la formation dans toutes les disciplines jusqu’au 3e cycle de formation des amateurs et le cycle d'enseignement professionnel initial (Cepi). Textes de référence : - Schéma d'orientation de l'enseignement initial de la musique (2008). - Schéma d'orientation pédagogique des écoles de musique et de danse (1996) - Critères de classement des conservatoires (arrêté du 15 décembre 2006) - Classement des établissements d'enseignement public de la musique, de la

danse et de l'art dramatique (décret du 12 octobre 2006) ■ La formation initiale Dans le cadre de l'enseignement public de la musique, le cursus des études musicales est organisé en 3 cycles qui, au total, représentent de 8 à 14 ans d'études initiales. Les deux premiers cycles, en CRC, CRD ou CRR, constituent les phases d'initiation et de développement communes à tous les musiciens. Le 3e cycle permet de développer un projet artistique personnel et s’achève sur le certificat d'études musicales (CEM). Les CRR et CRD proposent en complément la préparation du diplôme d'orientation professionnelle (DNOP, ou DEM).


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► Le 1er cycle Les élèves intègrent ce cycle vers 6 ans, éventuellement après une phase d'éveil ou d'initiation. Cette première étape de 3 à 5 ans construit la motivation et la méthode de l'élève autour de la pratique d'une discipline instrumentale. La pratique collective, vocale et instrumentale, participe de façon notable à l'apprentissage. Sur les 2 à 4 heures hebdomadaires de cours, 30 minutes minimum sont consacrées à la pratique individuelle. L'évaluation de l'élève est continue, le passage au 2e cycle se fait sur examen. ► Le 2e cycle Cette deuxième étape de 3 à 5 ans contribue au développement artistique et musical personnel en favorisant l’ouverture culturelle, l'appropriation d'un langage musical et les bases d'une pratique autonome, et la capacité à tenir sa place dans la pratique collective. La durée hebdomadaire des cours est de 4 et 7 heures, dont 45 minutes minimum consacrées à la pratique individuelle. L'évaluation de l'élève est continue. Le cycle est conclu par un examen terminal et un brevet de fin de 2e cycle (brevet d’études musicales). ► Les 3e cycles ■ Le 3e cycle amateur diplômant Il permet à l'élève de développer un projet artistique personnel, d'accéder à une pratique autonome et d'acquérir des connaissances structurées pour s'intégrer dans le champ de la pratique musicale amateur. Sa durée est de 2 à 4 ans et les études sont validées par un certificat d'études musicales (CEM). Des passerelles sont possibles avec le cycle d'enseignement professionnel initial (Cepi). ■ Le 3e cycle amateur non diplômant Également appelé « formation continuée ou complémentaire », il propose un parcours libre et personnalisé sur projet de l'élève, en dehors des cycles constitués et sans certification finale. Des passerelles sont possibles avec le 3e cycle amateur ou le Cepi. ■ Le cycle d’enseignement professionnel initial (Cepi) Cette formation est dispensée dans les CRR et CRD et l’entrée se fait sur examen. Les études durent de 2 à 4 ans. Durant ce cycle, les élèves travaillent leur discipline principale de façon soutenue, suivent des modules de pratiques collectives et de culture musicale et élaborent un projet personnel lié au cursus suivi. Évaluation continue et examen terminal pour obtenir le diplôme national d'orientation professionnelle (DNOP) ou le diplôme d’études musicales (DEM). Ces deux titres équivalents permettent de postuler aux concours d’entrée des établissements supérieurs de musique.


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■ La formation supérieure : les pôles supérieurs En novembre 2007, la réforme de l'enseignement supérieur artistique a donné lieu à la création du diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM). Ce diplôme artistique s’inscrit dans le cadre du schéma universitaire européen LMD qui harmonise les cursus d'études supérieures en trois cycles successifs : licence (1er cycle) en 3 ans, master (2e cycle) en 2 ans, et doctorat (3e cycle) en 3 ans. Le DNSPM sanctionne un 1er cycle supérieur d’études musicales de 3 ans. La formation est assurée par les pôles supérieurs d'enseignement artistique habilités par le ministère de la Culture et de la Communication. Ce 1er cycle est également validé par les deux conservatoires supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon. Le partenariat obligatoire avec une université couple le DNSPM avec une licence de musique ou musicologie. L’intégration au schéma d’études européen permet aux étudiants de bénéficier des échanges Erasmus et de poursuivre leurs études universitaires ou artistiques au niveau du master en France et en Europe. Les pôles supérieurs d'enseignement artistique préparent également au diplôme d’État (DE) de professeur de musique dans le cadre d'un cursus aménagé DNSPM/licence/DE. Les 2e et 3e cycles (master et doctorat) s’effectuent dans les deux conservatoires nationaux supérieurs de Paris et Lyon. Aux côtés des formations artistiques, ces deux établissements proposent également un cursus de pédagogie avec la formation au certificat d’aptitude (CA) aux fonctions de professeur de musique, ou de directeur de conservatoire (à Paris uniquement). Tous les diplômes de musique sont accessibles en formation initiale, en formation continue et par la VAE, à l’exception aujourd’hui du CA. Ils concernent tous les domaines : musique ancienne, musiques classique à contemporaine, musiques traditionnelles, jazz et musiques actuelles. Pour tout savoir sur les cursus des conservatoires, consulter le site : http://mediatheque.cite-musique.fr Fiche pratique > Enseignement initial de la musique Base de données > Conservatoires et écoles de musique


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■|| Les diplômes de pédagogie musicale Trois diplômes nationaux de pédagogie musicale, le certificat d’aptitude (CA) de professeur de musique et de directeur de conservatoire, le diplôme d’État (DE) de professeur et le diplôme universitaire de musicien intervenant (Dumi) permettent l’embauche et la titularisation dans les conservatoires agréés et contrôlés. ■ Le diplôme d’État (DE) Le DE valide les connaissances et les compétences générales et professionnelles correspondant au premier niveau de qualification du métier de professeur de musique en conservatoire. Il est défini par un référentiel d'activités professionnelles et de certification. Il a été élaboré à l'initiative du ministère de la Culture et de la Communication par des professionnels de l'enseignement spécialisé et entériné après avis de la commission professionnelle consultative du spectacle vivant. Le diplôme d’État peut être obtenu par la voie de la formation initiale ou continue ou, en tout ou partie, par la validation des acquis de l'expérience (VAE). Il est délivré par les établissements d'enseignement supérieur habilités par le ministère chargé de la culture pour les disciplines suivantes : > Enseignement instrumental ou vocal, domaines : classique à contemporain, musique ancienne, musiques traditionnelles, jazz, musiques actuelles amplifiées > Formation musicale > Accompagnement (options : musique, danse) > Direction d'ensembles (options : instrumentaux, vocaux) ■ La formation La formation initiale et continue au DE fût historiquement mise en place et assurée par les centres de formation des enseignants de musique et de danse (Cefedem). La majorité d’entre-eux ont intégré les pôles d'enseignement supérieurs artistique lors de leur création en 2007. Les étudiants peuvent donc articuler une triple formation : artistique avec le diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM), universitaire avec la licence universitaire en musicologie, et pédagogique avec la formation spécialisée au DE en 3 ou 4 années d’études selon les parcours proposés. Quatre Cefedem existent encore aujourd’hui qui assurent la formation initiale et continue au diplôme d’État, souvent complétée par une offre de licence en partenariat avec l’université voisine.


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■ Les établissements d’enseignement ► Les pôles supérieurs Aquitaine – PESMD – Pôle d’enseignement supérieur de la musique et de la danse de Bordeaux-Aquitaine www.pesmd-bordeaux-aquitaine.com Bourgogne – Pôle d'enseignement supérieur de la musique en Bourgogne (Dijon) www.pesm-bourgogne.fr Bretagne – Le Pont supérieur – Pôle d'enseignement supérieur spectacle vivant Bretagne-Pays de la Loire (Rennes) www.lepontsuperieur.eu Île-de-France – PSPBB – Pôle supérieur d'enseignement artistique Paris Boulogne-Billancourt www.pspbb.fr Île-de-France – Pôle d’enseignement supérieur de la musique Seine-Saint-Denis – Île-de-France (Aubervilliers) www.polesup93.fr Midi-Pyrénées – ISDAT – Institut supérieur des arts de Toulouse – Spectacle vivant www.cesmd-toulouse.fr Nord-Pas-de-Calais – APPSEA – Association de préfiguration du Pôle supérieur d'enseignements artistiques Nord-Pas-de-Calais www.polesupnorpa.fr Poitou Charente CESMD – Centre d'études supérieures musique et danse de Poitou-Charentes www.cesmd-poitoucharentes.org


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► Les Cefedem Lorraine – Cefedem – Centre de formation des enseignants de musique de Lorraine www.cefedem-lorraine.fr Haute-Normandie – Cefedem – Centre de formation des enseignants de musique de Normandie – Antenne de Rouen www.cefedem-normandie.com Paca – Cefedem – Centre de formation des enseignants de musique du Sud www.cefedem-sud.com Rhône-Alpes – Cefedem – Centre de formation des enseignants de musique de Rhône-Alpes www.cefedem-rhonealpes.org ■ Le certificat d’aptitude (CA) aux fonctions de professeur de musique Les deux conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon sont habilités à délivrer le CA aux fonctions de professeur de musique à l'issue d'une formation diplômante de 2 ans, correspondant à un master. Les étudiants sont admis sur concours, après la première année du 2e cycle supérieur au CNSMD de Paris ou de Lyon dans la discipline du CA envisagé. CNSMD – Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon www.cnsmd-lyon.fr CNSMD – Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris www.cnsmdp.fr ■ Le certificat (CA) aux fonctions de directeur de conservatoires La formation est assurée par le CNSMD de Paris sur concours et pour 2 à 4 années d’études. Les candidats doivent être titulaires du CA de professeur chargé de la direction des conservatoires ou du CA de professeur. Organisés en modules, les cursus d'études et les activités sont individualisés en fonction du parcours, de la formation des candidats et du projet personnel qu'ils réalisent. CNSMDP – Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris www.conservatoiredeparis.fr L’Institut national des études territoriales (Inet) de Strasbourg propose un cycle de formation professionnelle continue (non certifiant) pour les directeurs d'établissement d'enseignement artistique. www.inet.cnfpt.fr


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■ Le diplôme universitaire de musicien intervenant (Dumi) Les musiciens intervenants, ou dumistes, exercent dans les écoles maternelles et élémentaires d’un quartier, d’une commune, d’une communauté de communes, en zone sensible, en zone rurale…, en s’intégrant à des dispositifs éducatifs et culturels locaux. Les conservatoires et les associations culturelles sont les principaux employeurs des musiciens intervenants. La formation de musicien intervenant se déroule en 2 ans au sein des Centre de formations de musiciens intervenants (CFMI). Alsace – Sélestat (67) http://cfmi.unistra.fr Bretagne – Rennes (35) www.sites.univ-rennes2.fr/cfmi Centre – Tours/Fondettes (37) http://ash.univ-tours.fr Ile-de-France – Orsay (91) www.cfmi.u-psud.fr Midi-Pyrénées – Toulouse (31) http://ifmi.univ-tlse2.fr/

Nord Pas-de-Calais – Lille/Villeneuve-d'Ascq (59) http://cfmi.formation.univ-lille3.fr/www Poitou-Charentes – Poitiers/Mignaloux-Beauvoir (86) http://sha.univ-poitiers.fr/cfmi Provence Alpes Côte-d’Azur – Aix-en-Provence (13) http://cfmi.univ-provence.fr Rhône-Alpes – Lyon/Bron (69) http://lesla.univ-lyon2.fr

Pour une information complète sur le Dumi et le métier de musicien intervenant, se référer à la rencontre du 12 décembre 2012 et au livret-ressources correspondant, tous deux en ligne sur le site : http://mediatheque.cite-musique.fr ■ La validation des acquis de l’expérience (VAE) Le diplôme d’État et le diplôme de musicien intervenant sont accessibles par le dispositif de la VAE, mis en place et organisé par les différents établissements habilités : pôles supérieurs, Cefedem et CFMI. Les modalités concernant le certificat d’aptitude ne sont pas encore arrêtées. ►Le DE via la VAE Le DE de professeur de musique peut être délivré par la validation des acquis de l'expérience (VAE) aux candidats qui justifient de compétences acquises dans l'exercice d'activités salariées, non salariées ou bénévoles, de façon continue ou non, en rapport direct avec les activités et compétences définies par le référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification du DE. Cette activité doit couvrir une durée cumulée d'au moins trois années dont au moins l'équivalent de deux années d'enseignement dans la discipline, le domaine et l'option concernés, correspondant à un enseignement d'une durée de vingt heures par semaine sur trente semaines par année.


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La démarche s'effectue en plusieurs étapes et s’étend sur plusieurs mois : la demande de recevabilité, puis la constitution du livret de compétences, et l’entretien avec le jury et la mise en situation professionnelle. À l’issue de quoi, la validation peut être refusée, complète avec l’obtention du DE, ou partielle. Dans le cadre des rencontres Métiers de la Philharmonie de Paris, le rendez-vous du 18 octobre 2011 avait pour thème la VAE et les diplômes d'enseignement de musique. Retrouvez la captation de cette rencontre et le livret-ressources à télécharger : Rencontres > Parcours métiers http://mediatheque.cite-musique.fr ► Le Dumi via la VAE Les CFMI sont habilités à traiter les demandes de reconnaissance et de validation des connaissances et compétences acquises dans la vie personnelle et/ou professionnelle pour faciliter l'accès au diplôme. Les candidats à la VAE pour le Dumi doivent justifier de 3 années d'expérience professionnelle en tant que musicien intervenant à l'école élémentaire sur le temps scolaire. ■ La formation continue Les centres régionaux de la fonction publique territoriale, les associations et agences culturelles régionales ou départementales, les formations pédagogiques des pôles supérieurs, Cefedem, ou Cfmi, autant d’organismes auprès desquels les enseignants de musique des conservatoires pourront trouver ressources et programme de formations pour les accompagner dans leur profession. Pour la région Île-de-France, l’Ariam développe un programme très riche de formation continue à destination des pédagogues et cadres de l’enseignement spécialisé. Il couvre tous les domaines artistiques, pédagogiques, administratifs, ainsi qu’un accompagnement à la VAE. Ariam Île-de-France (Paris) www.ariam-idf.com Retrouvez toutes les formations en consultant la base de données des formations supérieures sur le site : http://mediatheque.cite-musique.fr


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■|| La fonction publique territoriale ■ Cadres d'emploi et catégories de l'enseignement artistique Les enseignants artistiques appartiennent à la fonction publique territoriale et sont recrutés sur concours. Ils sont rattachés aux catégories A et B du cadre d’emploi, qui correspondent à deux niveaux hiérarchiques : - catégorie A : poste de direction, accès au niveau bac + 3 à 5 - catégorie B : cadres, accès au niveau bac à bac + 2 Un cadre d'emploi peut être constitué de grades, lui-même constitué d'échelons. À chaque échelon correspondent un indice de classement et un indice de rémunération. ▪ Assistant territorial d'enseignement artistique, catégorie B (3 grades) ▪ Professeur territorial d'enseignement artistique, catégorie A ; grade de classe normale (9 échelons) et grade hors classe (7 échelons) ▪ Directeur d'établissement d'enseignement artistique de 1ère catégorie (CRR), catégorie A (9 échelons) ▪ Directeur d'établissement d'enseignement artistique de 2e catégorie (CRD), catégorie A (11 échelons) ■ Assistant territorial d’enseignement artistique (ATEA) En 2012, les deux anciens cadres d'emplois de la catégorie B, assistants (AEA) et assistants spécialisés d'enseignement artistique (ASEA) ont fusionné pour devenir ATEA. Ce grade correspond aux qualifications du diplôme d’État. Les ATEA assurent un service hebdomadaire de 20 heures ; ils sont placés sous l’autorité du directeur de l’établissement. Ils assistent les enseignants et peuvent notamment être chargés de l’accompagnement instrumental des classes. Les ATEA principaux de 2e et 1ère classes sont chargés, dans leur spécialité, des tâches d’enseignement dans les CRR, CRD, CRC et établissements d’enseignements artistique non classés. Ils sont également chargés d’apporter une assistance technique ou pédagogique aux professeurs territoriaux d'enseignement artistique (PEA). L’ensemble des ATEA est recruté par voie de concours externe, interne ou 3e concours. Pré-requis pour le concours externe : le diplôme d’État ou équivalent. Ils peuvent également être promus dans le cadre d'une procédure d'avancement de grade. À noter : pour l’instant, aucune date n'est fixée pour le prochain concours d'ATEA.


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■ Professeur d’enseignement artistique (PEA) Les professeurs de musique assurent leurs fonctions dans les CRR, CRD et CRC ou intercommunal classés. Ils effectuent 16 heures de cours hebdomadaires. Ce grade correspond aux qualifications du certificat d’aptitude. L'accès à ce cadre d'emploi s'effectue par concours (en principe tous les quatre ans) : - concours externe : épreuve d'admission consistant en un entretien avec le jury de 30 mn maximum. Prérequis : le certificat d’aptitude ou titre équivalent. - concours interne (ATEA) : justifier de 3 années de service public effectif ; épreuve d'admissibilité et d'admission. ■ Directeur Les directeurs territoriaux d'établissement d'enseignement artistique de 1ère catégorie exercent leur fonction dans les CRR, ceux de 2e catégorie au sein des CRD. Ils peuvent également occuper les fonctions d'adjoint à la direction d'un CRR ou d'un CRD. Les concours de directeurs d'établissements territoriaux d'enseignement artistique de 1ère catégorie et de 2ème catégories sont ouverts aux candidats titulaires du certificat d'aptitude aux fonctions de directeur de conservatoire. Les lauréats des concours sont nommés directeurs d’établissement d’enseignement artistique de 1ère ou de 2e catégories stagiaires par l’autorité territoriale investie du pouvoir de nomination, pour une durée de 1 an ; à l'issue de cette période, ils sont titularisés. À noter : un concours de recrutement de directeur de 1ère et 2e catégorie est organisé par le Centre de gestion 54 en 2015. www.cdg54.fr Données statistiques (établies avant la création du cadre d’emploi d’ATEA) ▪ Assistant spécialisé d'enseignement artistique (ASEA) : 10 067 (dont 66,8% de titulaires) ▪ Assistant d'enseignement artistique (AEA) : 6 794 (dont 44% de titulaires) ▪ Professeur d’enseignement artistique (PEA) : 6 921 (dont 78,3% de titulaires) ▪ Directeurs : 197 (dont 72,6% de titulaires) Source : Les cadres d’emplois de la fonction publique territoriale en 2011. Repères et références statistiques, août 2014, Observatoire de l’emploi, des métiers et des compétences de la fonction publique territoriale, CNFPT.


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À noter : Les lauréats des concours territoriaux sont inscrits sur une liste d'aptitude. Ils peuvent ensuite postuler aux postes vacants annoncés par les conservatoires. L'inscription sur la liste d'aptitude est valable un an, renouvelable deux fois sur la demande de l'intéressé et prend fin au terme des 3 années. Les offres d'emploi des collectivités sont publiées sur plusieurs sites internet, dont celui du CNFPT ou sur www.emploi-territorial.fr. CNFPT – Centre national de la fonction publique territoriale Le CNFPT, établissement public, outre l’organisation et la gestion des concours, propose aux agents territoriaux des formations professionnelles continues : les formations d’intégration, de professionnalisation ou les formations réglementées, adaptées aux exigences et contraintes de certains métiers. Il dispense également des formations de perfectionnement, des formations diplômantes ou certifiantes, des préparations aux concours et examens professionnels de la fonction publique territoriale. www.cnfpt.fr Les concours de recrutement de la filière culturelle musique (ATEA, PEA, directeur), sont organisés par les centres de gestion départementaux de la fonction publique territoriale. www.fncdg.com ■ Équivalence de diplômes La commission d’équivalence de diplôme (CED), placée auprès du CNFPT, instruit les demandes de personnes souhaitant s’inscrire à certains concours de la fonction publique territoriale sans posséder le diplôme requis. Après le dépôt d’un dossier de demande d’équivalence, la CED procède à une analyse comparative des diplômes, délivrés en France ou à l'étranger, et/ou de l’expérience des candidats par rapport au contenu du diplôme requis au concours. La commission se prononce également sur les demandes de candidats justifiant de l'exercice d'une activité professionnelle, d’une durée totale cumulée d'au moins trois ans à temps plein, comparable par sa nature et son niveau à celle à laquelle la réussite au concours permet l'accès. CNFPT – Secrétariat de la Commission d'équivalence de diplômes [email protected]


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■|| Les réseaux professionnels ■ Associations de conservatoires Conservatoires de France Regroupe des directeurs d’établissements d’enseignement artistique classés (CRR, CRD-CRI, CRC) ou non, écoles territoriales ou associatives. Publie une lettre d’information, journées professionnelles, colloques. http://conservatoires-de-france.com FFEM – Fédération française de l’enseignement musical chorégraphique et théâtral Rassemble à ce jour plus de 1 100 conservatoires de musique, de danse, de théâtre et d’arts plastiques. ww.ffemnet.com ■ Associations de professeurs/directeurs APFM – Association des professeurs de formation musicale Un lieu d’échange, d’information et de réflexion sur l’évolution de l’enseignement musical : congrès annuel, réunions de travail, séminaires, et bulletin de liaison. www.apfm.asso.fr Fnami – Fédération nationale des musiciens intervenants Le Wiki des musiciens intervenants, développé par la Fnami, permet de coordonner le réseau très actif des associations locales de musiciens intervenants. On y trouve informations, offres d’emploi, lettre d’information, annonces des rendez-vous professionnels et autres événements. http://musiciensintervenants.wikispaces.com/home RPM – Le Collectif – Groupe de recherche pédagogie musicale Le Collectif RPM regroupe une vingtaine de membres, structures ou personnes physiques, qui interviennent dans le champ de la pédagogie et de l’enseignement des musiques actuelles. Il réunit aussi bien des musiciens intervenants, des porteurs de projets que des chercheurs et des universitaires. Il offre donc un espace de concertation sur le sujet de l’enseignement, de l’accompagnement et de la formation des musiciens. http://collectifrpm.org UNDC – Union nationale des directeurs de conservatoires L’UNDC propose une aide professionnelle et syndicale aux directeurs de conservatoire. Son site présente les concours et recrutements. www.undc.fr


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Samup – Syndicat des artistes-interprètes et enseignants de la musique, de la danse et des arts dramatiques Le plus ancien syndicat d’artistes. Il n’est rattaché à aucune des cinq confédérations syndicales. Il œuvre à l'organisation de la vie musicale et chorégraphique en France auprès des organismes publics et privés (négociations liées aux accords collectifs et salariaux, couverture sociale, réglementation des conditions d’emploi, droit des artistes interprètes, accès à l’enseignement musical et chorégraphique pour tous). Édite L’Artiste Musicien, bulletin trimestriel. http://web.lerelaisinternet.com/samup ■ Associations d’usagers des conservatoires Fnapec – Fédération nationale des associations de parents d'élèves des conservatoires et écoles de musique La Fnapec est un partenaire historique et incontournable des conservatoires. Aujourd’hui, elle apporte toujours sa contribution à leur fonctionnement et reste attentive aux évolutions des études musicales. Avec l'organisation du concours « Musiques d’ensemble », elle favorise également l’échange entre jeunes musiciens et professionnels de la musique. www.fnapec.com Fuse – Fédération des usagers du spectacle enseigné Très dynamique, cette jeune fédération s’implique dans tous les débats concernant l’enseignement et la pratique artistique. Elle organise des rencontres, des séminaires et publie une lettre d’information documentée. Prochain colloque de Fuse à Paris, le 21 mars 2015, « Jouons collectif ! » http://fuse.asso.fr


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■|| À consulter à la Médiathèque La Médiathèque développe depuis de longues années un fonds important sur la pédagogie de la musique et les sciences de l’éducation : enseignement et pratiques musicales au conservatoire et à l’école, méthodes actives, démarches et innovations pédagogiques, recherches en didactique et sciences de l’éducation, politiques culturelles et éducatives, etc. À la Médiathèque, on peut notamment consulter la collection complète de la revue Marsyas, éditée par l’Institut de pédagogie musicale et chorégraphique (IPMC). Cette publication phare des années 1987 à 1997 fait toujours référence en matière de réflexion pédagogique, de témoignages de terrain, d’expérimentation, de pratiques et de recherches. On y trouvera également l’ensemble des ouvrages de la collection Points de vue éditée par la Cité de la musique, consacrée aux expériences de transmission de la musique et de la danse : Le Chant choral à l’école, Une pratique de la pédagogie de groupe dans l'enseignement instrumental, La Classe de percussion : un carrefour, formation musicale et informatique, etc. Parmi les nombreuses ressources de la Médiathèque : • le catalogue du fonds documentaire (ouvrages, revues, partitions, CD, films…), • les dossiers pédagogiques (sur les instruments, les expositions du Musée de la musique), • les guides d’écoute interactifs, • les concerts audio et vidéo, les conférences de la Philharmonie de Paris http://philharmoniedeparis.fr/ressources • les bibliographies sélectives sur la pédagogie, l’enseignement, l’environnement professionnel du musicien. http://mediatheque.cite-musique.fr (catalogue) ■ Une sélection d’ouvrages Histoire des conservatoires Marcel Landowski, une politique fondatrice de l’enseignement musical, 1966-1974, Noémie Lefèbvre, Cefedem Rhône-Alpes, 2014. Maurice Fleuret : une politique démocratique de la musique, 1981-1986, Anne Veitl et Noémi Duchemin, La Documentation française, 2000. Politiques culturelles et établissements spécialisés Collectivités locales et enseignement artistique : enjeux pédagogiques, culturels et politiques, Éric Sprogis, Territorial éditions, 2010. Guide pratique de l'enseignement artistique : préparation aux concours de l'enseignement artistique, Sylvie Sierra Markiewicz, CNFPT, 2008.


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Enseignants de musique L'Enseignement de la musique entre institution scolaire et conservatoires. Revue française de pédagogie, recherches en éducation n°185 (octobre-novembre-décembre 2013). Dossier coordonné par Stéphane Bonnéry, École normale supérieure de Lyon, 2013. La Formation des enseignants en musique : état de la recherche et vision des formateurs, sous la direction de François Joliat, L'Harmattan, 2011. La Formation des professeurs d'instrument et de chant : perspectives européennes, groupe de travail "Polifonia" sur la formation des professeurs d'instrument et de chant, Association européenne des conservatoires, académies de musique, 2010. Les Musiciens enseignants au risque de la transmission : donner le la, Muriel Deltand, L'Harmattan, 2010. Les Conservatoires [s’] interrogent, Actes des assises nationales organisées par Conservatoires de France, 15 et 16 janvier 2009, Conservatoire de France, 2009. Professeur d'enseignement artistique, personne ressource sur le territoire : publication des travaux du groupe de recherche menés d'octobre 2005 à juillet 2007, Marion Denizot, Musiques et danses en Bretagne, 2009. Apprendre et enseigner la musique : représentations croisées, Actes des 3e et 4e Journées francophones de recherche en éducation musicale, sous la direction de Françoise Regnard et Evelyn Cramer, L'Harmattan, 2003. Musiques actuelles Enseigner les musiques actuelles ?, Philippe Audubert, Collectif RPM, 2012. Étude sur l'analyse de l'enseignement et de l'accompagnement dans le secteur des musiques actuelles, août 2012, Bob Revel, Expertise culture/Réalisation d'études, ministère de la Culture et de la Communication, Direction générale de la création artistique, Bureau de l'observation, de la performance et du contrôle de gestion, 2012.

Rencontres Métiers – Philharmonie de...

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