Relais (RA 2012).pdf

RAPPORT ANNUEL 2012

F O N D A T I O N L E R E L A I S

Note : dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le présent document utilise parfois le masculin pour désigner des personnes de l’un ou l’autre sexe.

IMPRESSUMFondation Le RelaisGrand-Rue 82 - 1110 Morges

Rédaction : Direction de la FondationPhotographies : ImpulsionGraphisme et mise en page : Florence Romanzini Corrections : Maria SalvatoreImprimé à : Imprimerie Vallorbe SATirage : 500 exemplaires

©2013 Fondation Le Relais

Fondation Le Relais - Rapport d’activité 2012

Sommaire

2Mot du Président

3Mot du Directeur

4Secteur direction & coordination

6Secteursocio-éducatif

8

10

Secteur insertion socioprofessionnelle et formation

Etats financiers

1


Droit à la dignité

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en digni-té et en droits » dit la Déclaration universelle des droits de l’homme : « un document bafoué tous les jours par les ef-fets ravageurs de la crise économique et les atteintes aux libertés. Pour redonner toute sa place à la dignité humaine (…), des militants se mobilisent à travers le monde » (Cour-rier International no 1166 du 7 mars 2013). Ces propos ont été tenus à la suite du décès de Stéphane Hessel, auteur du pamphlet « Indignez-vous », l’auteur de l’article en question relevant que l’indignation est autre chose que la révolution ou la rébellion.

Après réflexion, je me suis demandé si, à leur manière bien évidemment, nos usagers n’étaient pas aussi les héritiers de Stéphane Hessel, soit nos indignés à nous. En effet, à mon sens, on peut parfaitement associer la marginalisation, sous toutes ses formes, à la manifestation légitime d’un senti-ment d’injustice et de frustration face à l’inégalité créée par la violence d’une société d’hyperconsommation et toujours plus exigeante. Certes, cette forme « d’indignation » se veut plus discrète et cachée que les démonstrations médiatisées de plusieurs villes européennes. Mais il n’en reste pas moins que certains usagers peuvent aussi ressentir de l’injustice dans le traitement des valeurs sociales, estimant qu’ils sont en quelque sorte les victimes du système, un peu malgré eux. « Où est ma place », peuvent se demander certains ?

Ainsi, la tâche de notre Fondation consiste et va consister à leur redonner cette dignité à laquelle ils ont droit, et foi dans l’avenir, de façon à leur permettre un nouveau départ. Je peux sans hésiter affirmer qu’au vu des résultats, l’exer-cice est réussi pour 2012.

Mes remerciements vont donc à l’ensemble des collabo-ratrices et collaborateurs de notre Fondation qui œuvrent chaque jour, souvent dans l’ombre, au bien-être de nos usa-gers et qui concourent à leur donner cette confiance qui leur faisait défaut.

Jean-Pierre LadorPrésident du Conseil de Fondation

2


Prévenir plutôt que guérir

Depuis le temps que je dirige la Fondation Le Relais, il m’a déjà été donné la possibilité d’expérimenter une large palette de sentiments et d’émotions, tant dans la rencontre avec des per-sonnes aux problématiques sociales sévères et complexes que dans la gestion des ressources humaines avec ses hauts et ses bas. Je n’avais cependant pas encore expérimenté l’acte phi-lanthropique d’envergure et répété en faveur de notre Fonda-tion par un donateur privé et des grandes entreprises. A l’heure de la rédaction du mot du directeur, ces événements m’inspi-rent une réflexion sur le don, la responsabilité sociale des uns et des autres sur les injustices sociales et la nécessité de les prévenir.

Nous le relevions déjà par le passé, nous vivons dans une socié-té dans laquelle, pour rester compétitif au niveau international, les entreprises doivent réduire leurs coûts, gagner en producti-vité, innover et compter sur les plus performants d’entre nous. Dès lors, les critères d’engagement sont toujours plus élevés et les probabilités d’embauche pour les jeunes sans qualifica-tion ou de retour à l’emploi, pour ceux qui perdent leur travail à un certain âge, deviennent plus aléatoires. Compte tenu de la place de l’Etat dans notre société, il lui est demandé de ré-duire la fracture, de mettre en œuvre des politiques actives, de réinsérer les exclus dans la société. Or, malgré tous ses efforts, l’Etat n’y parvient pas complètement et les personnes à l’aide sociale augmentent, de même que les chômeurs de longue du-rée, sans parler des personnes sans logement fixe. Au cœur de ce nœud d’impuissance, la tentation de faire appel au don est toujours plus grande : le don forcé par de nouveaux impôts dits de solidarité ou encore l’appel au don à des fondations privées.

Dans ce contexte, la philanthropie, qu’elle soit le fait de per-sonnes fortunées ou d’entreprises privées, ne doit pas se subs-tituer aux responsabilités de l’Etat et des collectivités publiques dans leur devoir constitutionnel. Bien ordonnancé, ce soutien peut contribuer à l’indépendance de nos organisations privées et renforcer notre lien avec la société civile ainsi que soute-nir l’entrepreneuriat social. Les liens avec ces fondations de grandes entreprises peuvent aussi nous donner l’occasion de sensibiliser ses dirigeants à tout mettre en œuvre pour éviter des licenciements ou des expulsions d’appartements et contri-buer ainsi à davantage de justice sociale.

Œuvrer au sein du Relais nous apprend qu’il s’agit de toujours agir en amont, d’éviter les processus d’exclusion du travail, d’expulsion de son logement ou encore de la perte des liens sociaux. C’est l’engagement que nous avons pris il y a bien long-temps et que nous nous engageons à poursuivre.

Jean-Claude PittetDirecteur

3


0,0

2,5

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7,5

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22,5

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2010 2011 2012

Fondation Le RelaisMasse financière sous gestion (en millions)

CRIAD - contrat OFAS

Gestion des revenus de nos usagers

Exploitation du Relais

Secteurdirection & coordination

ADMINISTRATION - REL’IER - CRIAD

Tout d’abord, soulignons que la compo-sition du Conseil de Fondation est restée identique à celle des dernières années et que ses douze membres ont continué à assumer leur mandat de gouvernance avec vigilence, assiduité et engagement. Quant au personnel de la Fondation, il a légèrement augmenté passant de 148 collaborateurs à 156 au cours de l’année, y compris les 16 stagiaires provenant des HES romandes et de l’Université de Lausanne.

Au sein du personnel fixe, nous avons enregistré l’arrivée de 14 personnes et le départ de 8 collaborateurs.

Le nombre de personnes ayant bénéficié de nos prestations est de 2’327 per-sonnes, soit 77 de plus qu’en 2011.

Evénements clésAu chapitre des faits marquants de l’année, commençons par la question

Comme l’an passé, notre rapport d’activité se subdivise en quatre grandes parties, soit la direction générale et les mandats de coordination, le secteur socio-médico-éducatif et le secteur de l’insertion. La dernière partie traite de la situation financière de la Fondation. Afin de faciliter la lecture, nous avons choisi d’être plus synthétiques. Les images qui illustrent notre rapport annuel ont été réalisées par les participants d’une mesure d’insertion dans le cadre d’un stage photo en montagne.

des biens immobiliers de la Fondation. En effet et grâce au soutien d’une au-tre Fondation de la Côte, nous avons pu faire l’acquisition exceptionnelle de deux parcelles situées au cœur de la Ville de Morges. L’une des deux abrite même une demeure de 1840.

La Présidente de cette Fondation nous a également fait un don substantiel pour le concours d’architecte qui pourrait suivre. Qu’elle reçoive nos plus vifs re-merciements.

Débuté en 2011, le projet de logement de transition, soutenu par le SPAS, l’ARAS du Nord vaudois-JUNOVA, l’ARAS du district de Nyon, ainsi que la Ville de Morges, a été consolidé. En signant 19 nouveaux baux, nous avons ainsi pu lo-ger 30 adultes et 18 enfants.

L’année 2012 a vu le lancement d’une nouvelle Mesure d’insertion sociale (MIS) d’accès au logement ouverte en

priorité aux jeunes en formation et aux familles monoparentales. Ce projet a débuté en fin d’année et sera amené à se développer en 2013.

Institution sociale, le Relais est égale-ment un prestataire de coordination et de liaison au service de plusieurs dispositifs du domaine des addictions dans le canton de Vaud et en Suisse romande à travers les projets menés par la Direction et la structure Rel’ier à Lausanne. A cet effet, nous pouvons citer les mandats confiés par le Ser-vice de prévoyance et d’aide sociales, le Service de la santé publique et la Coordination Romande des Institu-tions et organisations œuvrant dans le domaine des ADdictions (CRIAD).

Mandat de liaison

Après une période de fonctionnement en tant que projet pilote, le DCIST a été pérennisé sur le plan cantonal et sa gestion opérationnelle nous a été

CRIAD - contrat OFAS

en millions

Gestion des revenus de nos usagers

Exploitation du Relais

2010 2011

Masse financière sous gestion

6,1

2,8

11

6

3

12

Evolution du nombre decollaborateurs 2007 à 2012

2007 2008 2009 2010 2011

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118

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135

148

2007 2008 2009 2010 2011

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3,8

12,6

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2012

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confiée en début d’année. Il s’agit d’un processus organisationnel de travail qui vise au développement d’un réseau de soins coordonné entre les secteurs am-bulatoire et résidentiel. Des outils stan-dardisés permettent une évaluation de la situation de la personne toxicodépen-dante afin de lui proposer une offre de soins adaptée. Des plateformes réunis-sant les partenaires concernés ont été régulièrement menées. Elles ont permis d’apporter des réponses aux questions se posant sur le terrain et d’ajuster les collaborations.

Prévention des maladies transmis-sibles

La poursuite du Programme cantonal de prévention des maladies transmissibles qui consiste à mettre à disposition du matériel stérile pour les personnes toxicodépendantes sur le territoire du Canton. De nombreux partenaires étant mobilisés par cette question, Rel’ier as-sume également la coordination des ac-teurs de terrain et le développement de projets de réduction des risques visant à améliorer la santé des consommateurs.

Nightlife

La mise en œuvre d’un projet de re-cherche-action nommé Nightlife qui se poursuivra jusqu’en 2013. Cette recher-che permettra de mieux connaître les problèmes liés à la scène festive et de formuler des recommandations pour l’élaboration d’un projet vaudois de prévention et de réduction des risques en milieu festif. Durant les deux soirées qui ont eu lieu à Lausanne en 2012, plus de 200 personnes ont déjà répondu aux questionnaires proposés sur le stand et on-line.

Travailleurs Sociaux de Proximité

La poursuite de la coordination de la Plateforme vaudoise des TSP (Travail-leurs Sociaux de Proximité) qui permet, entre autres, de réunir les acteurs de

terrain et d’assurer un rôle de veille des problématiques émergeantes chez les jeunes. A la demande, Rel’ier a égale-ment soutenu des communes lors de l’engagement de TSP.

Signalons encore que Rel’ier est mem-bre de la Commission dépendances et prévention de Lausanne Région et ef-fectue une veille documentaire, anime des plateformes destinées aux autres professionnels de la Suisse romande dans le cadre du GREA, tient à jour un répertoire d’adresses « Problèmes de toxicodépendance, où s’adresser dans le canton de Vaud? » et participe régulière-ment à des actions de formation.

CPs OFAS - CRIADEn 2012, le Relais a effectué sa neu-vième année de coordination pour cette association faîtière qui regroupe les in-stitutions socio-éducatives dans le do-maine des addictions en Suisse roman-de. Les prestations sont réalisées par le personnel du siège de la Fondation.

2012 a été marquée par la mise en œuvre d’un changement dans le para-digme de financement des prestations des membres de la CRIAD par l’article 74 de la loi sur l’assurance-invalidité. Un « contrat pilote » a été négocié avec l’OFAS pour trois ans sur la base d’un

volume de prestations tarifées et non plus de forfaits établis historiquement.

De nombreuses analyses et plusieurs scénarios ont été menés sur les don-nées 2011 pour évaluer l’impact pos-sible de ce changement pour la CRIAD et ses membres. Il a fallu aussi soutenir le travail du comité dont la charge de tra-vail atteignait des records.

Mandataire de ce contrat pilote, la CRIAD a été représentée à Berne dans le cadre d’un groupe d’accompagnement de la réflexion menée par l’OFAS pour une optimisation des ressources dans les subventions de l’AI aux organisations de l’aide aux personnes handicapées dès 2015. Les réflexions ont porté tant sur des éléments qualitatifs et juridiques que sur des aspects quantitatifs et fi-nanciers.

En dehors du suivi intensif des affaires de l’article 74 LAI, mentionnons aussi d’autres activités pour la promotion des prestations des membres de la CRIAD, comme l’organisation d’un séminaire en septembre sur l’indication et l’autonomie en partenariat avec le CoRoMa, et la ré-daction d’un article dans les cahiers de l’ARTIAS.

Une intervention a eu lieu en octobre dans le cadre du congrès international TDO à Genève pour présenter une re-cherche évaluative sur les institutions résidentielles.

Le système qualitéAprès un important travail de mise en place du système qualité durant l’année 2011 pour les 4 milieux ouverts, nous avons obtenu la certification en 2012. Nous pouvons, dès lors, souligner que toutes les structures socio-éducatives répondent aux normes fixées par les fi-nanceurs tant au niveau fédéral que can-tonal.

ADMINISTRATION - REL’IER - CRIAD

Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter nos différents sites, soit :

www.nightlifevaud.ch

http://vaud-tsp.blogspot.ch

Répertoire : www.relais.ch/relier

site d’information, en lien avec la Commission dépendances et préven-tion de Lausanne Région :

www.addiction-vaud.ch

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Les prestations du secteur socio-éducatif s’adressent à des adultes et à des jeunes adultes en grande difficulté psychologique et sociale. Elles sont dispensées par 6 structures : un foyer résidentiel de 14 places se situant à Morges, 4 équipes travaillant en milieu ouvert – SPI/Morges – Relais-Contact/Yverdon - Relais 10 (accompagnement de personnes HIV) et ASEMO/Lausanne. Une équipe de travailleurs sociaux hors murs complète ce dispositif.

Les offres visent la réinsertion sociale et professionnelle à travers l’accès au logement, aux revenus, au travail, à la formation et aux soins. L’accompagnement est individualisé en fonction de la situation de la personne, de son âge, de sa situation fami-liale, de ses besoins et des projets pouvant être définis avec elle et son réseau.

Cette année, un total de 561 personnes a été suivi par l’entier du secteur socio-éducatif. 291 d’entre elles, soit une aug-mentation de 49 personnes en regard de 2011, ont eu recours aux prestations dispensées par les 4 milieux ouverts, 34 ont fait un séjour au Foyer et 236 ont été rencontrées par le Rel’Aids.

Sur les 325 personnes (hors Rel’Aids) et pour 107 d’entre elles (33 %), un terme a été mis à l’accompagnement, et 125 autres ont été admises (38 % du total des bénéficiaires).

Soulignons alors les mouvements conséquents entre les sorties et les en-trées qui demandent aux équipes d’être réactives tant au niveau de la gestion des nouvelles demandes, de la mise en place du suivi que de la préparation des sorties.

Parmi ces 325 personnes, les revenus provenaient de l’AI pour 24 % d’entre elles, et du RI ou d’une aide à l’héberge-ment en institution pour 60%. Quant aux 16 autres pourcents, elles étaient au bé-néfice de l’assurance-chômage ou des allocations dispensées par le SPJ.

159 femmes et 166 hommes ont été suivis dont ¾ de célibataires. A leur en-trée et sur l’ensemble des bénéficiaires, seuls 13 % avaient suivi une formation qualifiante de niveau CFC avec succès et moins de 3% avaient fréquenté le gym-nase ou une école supérieure. L’accès à la formation et au travail représente donc un des axes de travail important.

Secteur socio-éducatif

FOYER - SPI - ASEMO - RELAIS-CONTACT - RELAIS 10 - REL’AIDS

Le Rel’AidsLe Rel’Aids est la seule structure de la Fondation dont les prestations s’adres-sent en priorité à la population toxico-dépendante rencontrée dans la rue et dans les espaces de rassemblement. Cette année, l’équipe a rencontré 236 personnes, 163 hommes et 73 femmes, dont 63% étaient âgés de 30 à 49 ans, 15% avaient entre 18 et 24 ans, et 3,5% étaient mineurs.

Districts de domicile SDF : 43 Lausanne : 113 Ouest lausannois : 15 Nyon et région : 32 Morges et région : 8 Gros-de-Vaud : 7 Riviera : 8 Nord vaudois, Payerne et Vallée de Joux : 10Répartition des clients par tranche d’âge

50 ans et +

40 - 49 ans

30 - 39 ans

25 - 29 ans

18 - 24 ans

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ASEMO Foyer Relais-Contact SPI Relais 10 Total

50 ans et plus

40-49 ans

30-39 ans

25-29 ans

18-24 ans

L’ASEMO et le Foyer sont les structures qui ont suivi la plus grande proportion des 18-24 ans. C’est au Relais 10, structure accom-pagnant en milieu ouvert des personnes porteuses de maladies infectieuses,que la moyenne d’âge est la plus élevée. Ce constat peut être mis en lien avec le fait que le nombre de nouvelles contamina-tions chez les injecteurs de drogue est relativement stable et que les traitements dispensés permettent un allongement no-table de la durée de vie.

6


0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Maladies somatiques et psychiques ayant nécessité une hospitalisation

Problèmes financiers

Problèmes relationnels

En recherche de travail ou de formation

Addictions

Difficultés psychiques

Problèmes de logement

Parallèlement et à la demande de la Ville de Renens, le Rel’Aids a conduit une action collective avec les partenaires concernés autour des problèmes liés à la fréquentation de la Place du Mar-ché par des marginaux. Observations sur le terrain, animation de journées de rencontres et de réflexion ont amené à l’élaboration d’un film réalisé par les participants. Un forum organisé suite à la projection de ce film a permis de dé-gager des pistes pour la suite.

D’autre part, initié en 2011, un film, s’in-titulant « Mamans de choc » a vu le jour cette année. Toujours en présence des mères concernées, il a été projeté à une dizaine de reprises. Les 500 profession-nels alors réunis ont pu débattre des questions inhérentes à l’accompagne-ment des parents toxicodépendants et de leurs enfants.

Avec le soutien de Lausanne Région, cette action sera poursuivie par un tra-vail de recherche sur les difficultés ren-contrées par les parents toxicodépen-dants avec le réseau.

Accès au logementEvolution du nombre de bauxAfin de soutenir l’accès au logement pour les jeunes adultes, les familles monoparentales, les personnes at-teintes dans leur santé ou encore les personnes au bénéfice du RI ayant des dettes, la Fondation est signataire, de-puis de nombreuses années, de baux d’appartements répartis sur l’ensemble du canton. A fin 2012, notre parc d’ap-partements comptait 97 logements.

Cette mise à disposition d’un logement s’accompagne toujours d’un suivi socio-éducatif intensif et d’une convention, si-gnée par le bénéficiaire et le Relais, pré-

ont été largement atteints cette année et nous ne pouvons qu’espérer un dévelop-pement de ces projets afin de répondre aux demandes qui nous sont formulées par des personnes et des familles lo-geant en hôtel, dans leur voiture ou qui se trouvent à la rue.

Un total de 30 adultes et de 18 enfants ont été suivis pendant l’année, soit 10 jeunes en formation, 5 célibataires, 9 fa-milles monoparentales comprenant 13 enfants, et 3 familles et leurs 5 enfants. 19 nouveaux baux ont été signés par la Fondation pour les loger.

FOYER - SPI - ASEMO - RELAIS-CONTACT - RELAIS 10 - REL’AIDS

cisant les engagements des parties, notamment en ce qui concerne le suivi socio-éducatif et le projet de réinsertion.

Le projet de logements de transitionCe projet, débuté en 2011, a vu un déve-loppement réjouissant durant cette an-née. Il est soutenu par le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS), ainsi que par l’ARAS du Nord vaudois - JUNOVA, l’ARAS du district de Nyon et la Ville de Morges. Il s’adresse à des jeunes en formation et à des adultes en situa-tion de précarité, femmes avec enfants et/ou personnes en difficulté d’insertion socioprofessionnelle.

Afin d’agrandir le parc de logements, un accent particulier a été mis sur la re-cherche d’appartements afin de propo-ser aux personnes suivies une solution à long terme. Mais, comme les années précédentes, au vu du faible taux de va-cance des appartements et du montant des loyers supérieurs aux normes du RI, il est fort difficile d’obtenir de nouveaux baux. Des contacts ont été noués avec différentes gérances dans l’espoir d’une ouverture pour l’année à venir.

Les objectifs confiés par les autorités

Dans une visée de réinsertion sociale et professionnelle, les prestations dis-pensées concernent principalement les domaines suivants :- Démarches en vue de l’accès au

revenu, au logement, à la formation et au travail

- Soutien psychosocial et aide à la vie quotidienne

- Gestion du dossier administratif et des finances

- Accompagnement dans les ser-vices médico-sociaux

- Soutien à la parentalité

Maladies somatiques et psychiques ayant nécessité une hospitalisation

Difficultés psychiques

Addictions

En recherche de travail ou de formation

Problèmes relationnels

Problèmes financiers

Problèmes de logement 44%

48%

39%

42%

32%

44%

14%

Problématiques rencontrées

Note : une même personne peut rencontrer simultanément plusieurs difficultés.

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Secteur insertion socioprofessionnelle et formation

CEFIL - ENTREPRISES D’INSERTION - ELAN - IMPULSION

Dans cette partie, nous rassemblons les principaux événements ayant émaillé la vie des structures de la Fondation axées sur l’insertion socioprofessionnelle et la formation. Elles sont au nombre de quatre et développent leurs activi-tés dans les cantons de Vaud et Genève. Durant l’exercice écoulé, ces structures ont accueilli 1’766 personnes.

L’événement majeur de 2012 est évi-demment la signification de la fin de notre mandat d’animation des cours de Techniques de Recherche d’Emploi (TRE) à la rentrée de l’automne 2013. En effet, le Service de l’Emploi a choisi de concentrer ces prestations sur trois pla-teformes cantonales, de les segmenter encore davantage qu’aujourd’hui et d’ac-célérer leur mise à disposition dès le dé-but de la période de chômage. De plus, chaque site retenu devrait être à même de pouvoir dispenser ces prestations à près de 1500 personnes par année. Ces changements impliquaient la location de nouveaux locaux et une refonte de notre concept d’accompagnement. Au final, notre offre n’a pas été retenue. Une cel-lule de travail s’est mise en place pour conceptualiser et proposer à différents mandants, tant cantonaux, communaux que privés, de nouvelles prestations de cours et d’accompagnement individua-lisé. Nous avons bon espoir de pouvoir mettre en oeuvre certaines de ces activi-tés à la rentrée 2013 et de sauvegarder ainsi la majorité des emplois concernés par la fin de ce mandat.

Le Cefil a participé au premier forum des organisateurs des mesures du marché du travail organisé par le SDE et l’AOMAS Vaud ainsi qu’à celui des prestataires de mesures d’insertion sociale. Ces mani-festations sont l’occasion pour les for-mateurs de nouer des contacts avec les conseillers en personnel des ORP et les assistants sociaux des autorités d’appli-cation cantonales. Le Cefil a également initié la mise en place d’un agenda 21 qui verra le jour en 2013. The last but not the least, 2012 est également mar-qué par le départ du responsable de la

CEFILLe Centre d’études et de formation inté-grée du Léman (Cefil) dispense plus de trente mesures dans les domaines de l’in-formatique et la bureautique de base, les techniques de recherche d’emploi et les métiers de l’entretien et de maintenance du bâtiment. En 2012, le Cefil a accueilli 1481 personnes dans ces différentes mesures. Si la majorité des participants est orientée par les Offices Régionaux de Placement (ORP), près d’un tiers des personnes est orienté sur nos différentes mesures par les Offices de l’assurance-Invalidité (OAI), les Centres Sociaux Ré-gionaux (CSR), les Services Sociaux com-munaux et quelques institutions privées organisatrices de mesures spécifiques. La quasi-totalité des mesures affiche des taux d’occupation proche de 100 % tout au long de l’année.

Les heures dispensées sont comparables à 2011, soit 61 636 heures contre 62 983 heures, ou encore une légère diminu-tion de 2%. Cette diminution est due pour l’essentiel aux cours d’informatique et de bureautique dispensés à des personnes au bénéfice d’un emploi temporairement subventionné dans une Fondation ou Coo-pérative accréditée. Devant le faible taux de fréquentation du premier semestre, ces cours ont été supprimés de notre ca-talogue et une réflexion est en cours avec les organisateurs de mesures pour en redéfinir le contenu. Par ailleurs, le Cefil a élaboré et mis en œuvre une mesure sur la maintenance immobilière pour des personnes au bénéfice de prestations de l’assurance-Invalidité et une autre d’Agent de maintenance pour des personnes au bénéfice de l’assurance-chômage.

structure, membre fondateur, qui, après plus de trente ans de bons et loyaux ser-vices au sein de la Fondation, a décidé de s’accorder davantage de temps libre.

Impulsion et ElanLes programmes liés à Impulsion ont accueilli près de septante personnes provenant exclusivement des CSR et des OAI. Concernant plus spécifiquement le programme Accord, un quart des 32 jeunes en situation de vulnérabilité a pu décrocher une place d’apprentissage, un autre quart a pu être orienté sur une mesure adaptée ou des stages de lon-gue durée, 30 % poursuivent la mesure et seuls 5 participants, soit moins de 20 %, ont abandonné en cours de route. Trente personnes, orientées essentiel-lement par les autorités d’application et les offices AI, ont suivi la mesure Re-flets en 2012. Celle-ci est très prisée, nous avons eu une liste d’attente toute l’année, au point que nous allons la dou-bler en 2013. Un camp de prise de vue de trois jours a été organisé à la Forclaz (VS) afin d’expérimenter la vie en com-munauté et la pratique des techniques liées à la photographie des paysages et au land’art. Les plus belles photogra-phies servent d’ailleurs de support au rapport d’activité que vous tenez entre vos mains.

En ce qui concerne Elan, le nombre de participants orientés par les CSR est resté constant, voire en légère aug-mentation. Il n’en va pas de même des personnes provenant des OAI qui elles ont considérablement diminué, au point qu’en 2012, elles se comptent sur

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CEFIL - ENTREPRISES D’INSERTION - ELAN - IMPULSION

les doigts d’une main. Ce qui n’est pas sans provoquer des pressions sur les comptes de la structure. Heureusement, nous avons pu concevoir et mettre en œuvre une nouvelle mesure orientée sur l’accès au logement pour personnes au bénéfice du Revenu d’insertion.

En effet, suite à un appel d’offres du Ser-vice de prévoyance et d’aide sociales, la structure a été retenue pour mettre en place une mesure d’insertion sociale sur les questions d’accès au logement de public en situation de précarité. Cette mesure vise en particulier de jeunes adultes dont l’absence de logement stable compromet leur formation pro-fessionnelle ou constitue un handicap important dans leur processus de réin-sertion socioprofessionnel et des fa-milles monoparentales.

Entreprises d’insertionNul doute que le démarrage de l’année 2012 et la commémoration des 40 ans de la Fondation sur le site de Beausobre restera un moment clé dans la vie des Entreprises d’insertion du Relais, tant par l’effort fourni pour préparer cet évé-nement que par la qualité de l’accueil et du service traiteur. Plusieurs témoi-gnages des 650 personnes présentes résonnent encore tel que ce premier courriel reçu le matin du lendemain de la fête : « Nous avons passé une formi-dable soirée vendredi. C’était exception-nel et tout était vraiment de grande qua-lité. Un très très grand merci. »

Installé depuis le mois de mai sur quatre sites, dont la nouvelle propriété de la Peyrolaz à Morges, chaque entre-prise d’insertion dispose maintenant d’un espace propre, signe de son iden-tité métier à laquelle vont adhérer les candidats à l’insertion. Nous avons ainsi pu offrir du travail et des postes de for-

mation qualifiante à 187 personnes. Par ailleurs, nous avons mis en place tout un programme de mise en conformité ECA de nos bâtiments et équipements qui ont été agréés par les autorités com-pétentes. Soulignons encore l’entrée en formation de maître socioprofessionnel de deux nouveaux collaborateurs. Le résultat en matière de fins de forma-tion et réussite d’examens annuels est encourageant. Seize apprentis sur 22 réussissent leurs examens de passage annuels ou obtiennent leur diplôme fi-nal. Cinq d’entre eux échouent à leurs examens dont deux partiellement (pra-tique professionnelle). Nous devons dé-plorer une seule rupture de contrat pour raisons de santé. Dans le cadre des pro-grammes de réinsertion, une trentaine de personnes ont pu retrouver un em-ploi sous forme de contrats de travail à durée déterminée et indéterminée.

Le deuxième semestre a été marqué par la tragique disparition de notre chef de cuisine, Christophe Perrier. Cet événe-ment a plongé dans le deuil nos Entre-prises d’insertion et profondément af-fecté les candidats. Il a aussi rappelé la précarité de la vie elle-même, l’énigme de la mort et la limite que cette dernière fixe à la toute puissance et le rappel de la vulnérabilité qu’elle nous impose. Mais avec l’esprit de solidarité qui a prévalu dans la Fondation et la présence de ses proches collègues qui nous ont permis de ne pas occulter cette disparition, de prendre du temps pour honorer la mé-moire de ce professionnel et souligner son apport à la Fondation Le Relais et aux personnes qui font appel à nos res-sources, nous avons pu démontrer une fois de plus que la vie l’emporte toujours sur la mort et c’est bien ainsi.

Niveau de formation des candidats des Entreprises d’insertion

Autres formations à l’étranger

Gymnase

Formation AFP ou CFC

Sans formation achevée

Sans formation achevée

Formation AFC ou CFC

Gymnase

Autres formations à l'étranger

Âge des candidats des Entreprises d'insertion

18-29 ans

30-39 ans

40-49 ans

50 ans et plus

Donnée manquante

Âge des candidats des Entreprises d’insertion

50 ans et plus40 - 49 ans30 - 39 ans18 - 29 ans

Données manquantes

73%

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2%

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Résultats financiers

PRODUITS 2012 2011

Chiffre d’affaires résultant des ventes et des prestations12 4 732 410,10 4 766 870,05

Contributions et subventions13 4 094 503,30 3 639 502,00

Autres produits 94 134,37 105 268,54

Total des produits d’exploitation 8 921 047,77 8 511 640,59

CHARGES FIXES14

Charges de personnel -8 549 236,87 -8 082 062,02

Frais de locaux -1 416 395,79 -1 154 217,30

Autres charges fixes -282 231,45 -210 955,55

Excédent net des charges fixes -1 326 816,34 -935 594,28

ENVELOPPE DE CHARGES15

Charges de matières et de marchandises -768 618,33 -825 083,47

Frais de locaux -198 327,42 -183 472,85

Autres charges d’exploitation -482 720,08 -437 920,28

Frais de bureau et administration -234 543,98 -229 832,63

Charges financières -4 281,54 -3 004,41

Amortissements et variations de provisions -306 111,50 -286 083,55

Excédent net des charges -3 321 419,19 -2 900 991,47

Subventions SPAS et autres cantons 3 529 938,00 3 454 041,75

Excédent des produits et subventions16 208 518,81 553 050,28

RESULTAT HORS EXPLOITATION

Charges hors exploitation -371 583,85 -334 420,32

Produits hors exploitation 473 619,85 349 395,38

RESULTAT HORS EXPLOITATION 102 036,00 14 975,06

RESULTAT DE L’EXERCICE 310 554,81 568 025,34

BILAN AU 31 DECEMBRE

ACTIF 2012 2011

Actif circulant

Liquidités1 3 262 248,47 3 644 357,41

Créances résultant de ventes et prest.2 996 281,06 672 716,35

Autres créances2 5 266,63 10 719,30

Stocks de marchandises 63 017,72 70 104,72

Actifs transitoires 53 340,65 88 572,35

Total de l’actif circulant 4 380 154,53 4 486 470,13

Actif immobilisé

Immobilisations financières3 285 280,02 195 587,01

Immobilisations corporelles4 4 614 265,60 3 850 999,60

Total de l’actif immobilisé 4 899 545,62 4 046 586,61

Comptes de régularisation d’actifs

Excédent de charges années antérieures5 11 813,53 11 813,53

Excédent de charges de l’exercice6 38 618,69 39,90

Total régularisation d’actifs 50 432,22 11 853,43

TOTAL ACTIF 9 330 132,37 8 544 910,17

PASSIF 2012 2011

Fonds étrangers

Dettes résultant d’achats et de prest.7 741 796,31 496 260,76

Autres dettes à court terme 60 700,00 40 580,00

Dettes à long terme8 3 777 533,25 3 208 280,00

Provisions à long terme 42 672,00 21 576,70

Comptes de régularisation 417 570,14 366 014,09

Total des fonds étrangers 5 040 271,70 4 132 711,55

Capitaux propres

Capital 15 000,00 15 000,00

Réserves à buts spécifiques9 3 363 376,48 3 541 398,37

Résultat hors exploitation de l’exercice10 102 036,00 14 975,06

Total des capitaux propres 3 480 412,48 3 571 373,43

Comptes de régularisation de passifs

Excédent de produits années antérieures11 562 310,69 287 735,01

Excédent de produits de l’exercice 247 137,50 553 090,18

Total régularisation de passifs 809 448,19 840’825,19

TOTAL PASSIF 9 330 132,37 8 544 910,17

COMPTE D’EXPLOITATION

10


5) Le compte excédent de charges des années antérieures correspond à la

perte Insertec 2010 (11’814 frs).

6) Nos Entreprises d’insertion terminent l’année 2012 sur un excédent de

charges de 5’855 frs. L’exercice se termine également par un excédent

de charges pour nos structures Elan (1’487 frs), la mesure Accord

d’Impulsion (15’092 frs) ainsi qu’Insertec (16’185 frs).

Passif

7) L’augmentation de l’activité de nos structures ambulatoires se

reflète également par l’évolution des comptes des personnes suivies

(+ 91’107 frs). Voir point 2.

8) Un nouveau prêt hypothécaire pour l’acquisition de l’immeuble à Morges

a été contracté.

9) La part des fonds propres en rapport avec l’acquisition de la maison de

Peyrolaz ainsi que la fin des travaux de la maison d’Yverdon (Chamblon)

a été prélevée aux fonds de réserves et explique la diminution globale

des différents fonds de réserves de la Fondation (- 178’022 frs).

10) Le résultat hors exploitation de l’exercice est constitué principalement

des dons reçus par la Fondation. En 2012, un don de 100’000 frs a été

remis lors de l’acquisition de la maison de Peyrolaz.

11) Le compte excédent de produits des années antérieures se compose

des soldes pour les années 2009-2010-2011 de structures pour

lesquelles nous n’avons pas encore reçu les décomptes finaux.

Compte d’exploitation, produits et charges

12) Les prestations de formation et mesures d’insertion sociale ont connu

une baisse. L’augmentation observée en 2011 des produits liés à la

mise en œuvre de la 5ème révision de l’AI ne s’est pas reconduite en

2012 (-104’855 frs). L’activité vis-à-vis de l’externe de nos Entreprises

d’insertion est en diminution au profit des prestations fournies à l’interne

de la Fondation, principalement liées aux différentes acquisitions

immobilières et mises aux normes. Le développement des activités de

nos structures ambulatoires par la mise à disposition de logements a

connu une forte hausse (+219’550 frs ; +33.3%).

13) Les contributions cantonales et communales ont connu un

développement important, d’une part par la consolidation du projet

logements et, d’autre part, par la prise d’un nouveau mandat de notre

structure Rel’ier : le programme DCIST.

14) Les charges fixes sont en augmentation de 800’629 frs et sont en

partie expliquées avec la croissance des produits mentionnés au point

précédent. La hausse des charges salariales du personnel représente

un montant de 403’445 frs.

15) L’enveloppe globale des charges a connu une hausse modérée de

29’206 frs. L’augmentation de certains frais variables étant compensée

par des diminutions d’autres dépenses.

16) La hausse des produits, combinée avec la maîtrise des différentes

charges, nous permet de clôturer l’exercice 2012 avec un excédent du

compte d’exploitation de 208’519 frs, soit 1,7 % du total des produits et

subventions.

PRODUITS 2013

Chiffre d’affaires résultant des ventes et des prestations 5 033 736

Contributions et subventions 4 263 412

Autres produits 78 871

Total des produits d’exploitation 9 376 019

CHARGES FIXES

Charges de personnel -8 970 249

Frais de locaux -1 486 828

Autres charges fixes -369 540

Excédent net des charges fixes -1 450 598

ENVELOPPE DE CHARGES

Charges de matières et de marchandises -919 608

Frais de locaux -239 530

Autres charges d’exploitation -548 939

Frais de bureau et administration -265 219

Charges financières -6 990

Amortissements et variations de provisions -281 278

Excédent net des charges -3 712 162

Subventions SPAS et autres cantons 3 710 200

EXCEDENT DES PRODUITS ET SUBVENTIONS -1 962

BUDGET

Actif

1) À fin 2012, le niveau des liquidités de la Fondation Le Relais a connu

une baisse par rapport à l’exercice précédent. Cette diminution est due

à l’utilisation de réserves dans le cadre de l’apport de fonds propres en

lien avec les acquisitions d’Yverdon (Chamblon) et de Morges (Peyrolaz).

2) La hausse des comptes débiteurs est liée en partie au financement

cantonal (SPAS) en rapport avec différents décomptes envoyés en

début d’année 2013. Une nette augmentation est également constatée

pour la rubrique « débiteurs usagers » et reflète l’évolution de l’activité

de nos structures ambulatoires.

3) L’augmentation des immobilisations financières est liée à l’augmentation

des comptes de garanties de loyer pour les baux pris par la Fondation

en faveur des personnes qui recourent à nos prestations. Cette rubrique

a augmenté de 89’693 frs en 2012.

4) Le montant des valeurs corporelles immobilières et mobilières a

augmenté de 763’266 frs pour l’essentiel du fait de l’acquisition par la

Fondation de la maison de Peyrolaz à Morges.

NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS

11

La Fondation Le Relais est une organisation d’action sociale pour adultes et jeunes adultes en difficulté active dans le canton de Vaud depuis plus de 40 ans. Elle permet à des personnes momentanément ou durablement exclues des sphères sociale et économique d’accéder au marché du travail, au logement, à la formation, aux soins et à la culture.

La Fondation partage l’expertise qu’elle possède dans ses divers domaines d’action en dispensant des conseils et des formations, en menant et publiant des études et en diffusant des informations, notamment dans le domaine de l’insertion socioprofessionnelle et des dépendances.

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