Reflexion strategique tourisme Sainte-Croix / Les Rasses, Vaud, Suisse

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Les acteurs du tourisme de Sainte-Croix et des Rasses s’unissent pour trouver des pistes de développement du secteur, été comme hiver.

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Nord vaudois - Broye24 heures | Vendredi 17 octobre 201422

Contrôle qualitéVC5

Le chiffre

73C’est le nombre de participants au 19e Camp musical du Nord vaudois et de la Broye qui débute ce dimanche. Musiciens de tous âges, moniteurs, directeurs et cuisiniers vont se retrouver à La Grange, à L’Auberson, pour un séjour rythmé par cinq heures d’entraî-nement quotidien. Au terme de cette semaine, deux concerts seront donnés: le premier à la grande salle de L’Auberson, vendredi 24 octobre à 20 h, le second à la salle polyvalente d’Yvonand, samedi 25 octobre à 17 h 30. V.MA.

Sainte-CroixUn ascenseur devant le Conseil

L’ascenseur du bâtiment du CIMA (Centre International de la Mécanique d’Art) doit être remplacé. Il en coûtera à la Commune de Sainte-Croix 85 000 francs, que le Conseil communal est appelé à libérer. Le monte-charge actuel, aux commandes électriques vétustes, date de 1956. Il est très utilisé par les visiteurs mais aussi pour la manutention du matériel d’exposition, explique la Municipalité. Le modèle retenu aura une charge de 1125 kilos (15 passagers) et sera équipé de portes automatiques. V.MA.

AvenchesErosion dans les bois du Châtel

La Municipalité d’Avenches a mandaté un géologue pour déterminer la dangerosité des falaises de molasse des environs de la Champignonnière. Les fortes pluies de cet été avaient fait apparaître des problèmes d’érosion dans les bois du Châtel, explique la Municipalité dans le journal communal l’Aventic. Après cet examen, des panneaux ont été posés à divers endroits pour avertir les promeneurs des risques de glissement de terrain et de chutes de pierres.A.R.-M.

Brin d’amour naissant au théâtreVallon (FR) La troupe Activale présente dès ce soir la comédie Un brin de sorbier à la bouton-nière à la Chaumière. Représen-tations les 17, 18, 19; 24, 25, 26 et les 30,31 octobre à 20 h 15 dimanche à 17 h. Réservations au 026 660 61 61. A.R.-M.

Les Joyeux Pépins grillent le sanglierGrandcour L’Amicale des Joyeux Pépins préparera sa broche de sanglier demain dans un hangar près de la déchetterie.Raclette et soupe à midi, vente de vin cuit l’après-midi et broche le soir (inscription au 079 229 65 90). A.R.-M.

Bavois

Du 25 octobre au 25 novembre prochain, l’artiste Sébastien Perroud, alias PET, illustrateur de la rubrique Esprits des Lieux du journal 24 heures de 2008 à 2013, expose ses dessins et originaux de divers villages et quartiers du canton au Resto-route de Bavois. Le vernissage de son exposition «Le corridor cosmique» est prévu, en présence de l’artiste, le sa-medi 25 octobre dès 18 h. C.DU.

Il a dit«Tous ces travaux et ces aménagements visent à rendre notre ville encore plus accueillante et agréable à vivre»

Daniel von Siebenthal, syndic d’Yverdon, dans le dernier bulletin communal.

Face au recours du syndicat, les commerçants d’Yverdon ont retiré leur demande de prolongations d’horaires deux samedis de décembre

Le coup de gueule d’Unia sembleavoir eu l’effet escompté à Yver-don. Après avoir saisi la justicecontre la décision municipaled’autoriser une ouverture prolon-gée des magasins durant deux sa-medis de décembre, le syndicatplastronnait hier. La Société in-dustrielle et commerciale (SIC) aen effet retiré sa demande, à la-quelle avait pourtant accédé laMunicipalité cette année. Celle-ciavait accordé une véritable noc-turne le lundi 22 (jusqu’à 22 h) etdeux extensions d’horaire les sa-medis 13 et 20 décembre (jusqu’à19 h, au lieu de 17 h).

«Nous n’avons pas voulu pren-dre le risque que le juge donneraison à Unia. Nous nous serionsretrouvés avec une seule noc-turne, dont la date ne nous satisfaitdéjà qu’à moitié», commente le président de la SIC, Laurent Ga-bella.

La Municipalité va prendreune nouvelle décision «d’ici à lafin du mois», précise le syndic,Daniel von Siebenthal. Il s’agirasans doute de revenir à la solutiontraditionnelle des deux nocturnesen semaine. A défaut d’obtenirune prolongation les samedis, laSIC a réitéré son souhait d’agen-der une des deux nocturnes lemardi 23 décembre au lieu dulundi 22. Cette requête avait étérefusée par les autorités, qui ju-geaient la date trop proche du ré-veillon de Noël.

C’est à l’issue d’une longueséance tripartite mercredi que ledossier a été débloqué. Unia s’en-gage à retirer son recours – quisera sans objet – pour autant quela Commune fixe des dates «con-formes au règlement». Lequelprévoit au maximum deux noc-turnes les jours ouvrables. Mais lesyndicat rejette catégoriquementtoute extension le samedi.

De leur côté, les commerçantsrefusent de considérer Uniacomme un partenaire social à con-sulter bilatéralement. «Nous ne nous assiérons à leur table que sic’est la Ville qui nous convoque»,répète Laurent Gabella. V.MA.

Unia obtient l’abandon des nocturnes du samedi

Les tests menés depuis le printemps dans les champs de la Broye ont été mis à mal par les intempéries. Le dispositif a toutefois fait ses preuves, et pourrait permettre d’importantes économies d’eau

L’importante pluviométrie du printemps dernier n’a pas seule-ment fait souffrir les champs depatates de la Broye. La sonde im-plantée dans une culture près deCorcelles-près-Payerne s’est éga-lement retrouvée peu utile. «Cen’était pas une année de réfé-rence, on n’a dû arroser qu’uneseule fois», regrette presquel’agriculteur Olivier Coucet.

Installée en juin par l’associa-tion Broye Source de vie, la sonde expérimentale devait transmettre en temps réel sur le téléphone du cultivateur le niveau d’humidité sur les premiers 50 cm de profon-deur du champ. «Ce qui doit per-mettre de déterminer quand et comment arroser, détaille le prési-dent de l’association, Eric Chatela-nat. Il serait possible d’arroser avant le point de flétrissement de telle ou telle plante, évitant ainsi d’irriguer inutilement et d’être plusefficace.» De quoi faire d’importan-tes économies d’eau (environ250 m3 par hectare) et en énergie.

Actuellement, l’arrosage deschamps, notamment ceux depommes de terre, est le fait d’untournus entre les agriculteurs quidisposent de la pompe un jourdonné, ce qui ne correspond pasforcément aux besoins de laplante. Et en temps de sécheresse,ce qui est arrivé plusieurs fois cesdernières années, selon le spécia-liste broyard, l’irrigation nonadaptée inquiète. «L’arrosage deschamps depuis la Broye est un desprincipaux volets de notre projetglobal pour la Broye», ajoute EricChatelanat.

N’empêche, les essais de 2014ont montré que le dispositif fonc-tionnait. Il sera réimplanté au printemps, avec une attentionparticulière pour le type de sédi-ment, qui ne réagit pas de lamême manière à l’eau. «Le faitd’avoir plus de recul est impor-tant, ajoute Eric Chatelanat. Celapermettra d’affiner les réglages.»La sonde, qui coûte plusieurs mil-liers de francs, pourrait être, àterme, proposée aux agriculteursde la région. E.L.B.

Quand la pluie gêne des études sur l’irrigation

des artisans ainsi que l’Office du tourisme du Val-de-Travers (NE) etla mairie des Fourgs (F). En tout, une trentaine de personnes, béné-ficiant de près ou de loin des retom-bées économiques de ce secteur, ont pris part aux trois ateliers de cette démarche participative, se déroulant jusqu’en décembre. «Onsouhaite qu’il y ait une réflexion surle tourisme, une base sur laquelle s’appuyer pour développer les in-frastructures et les activités, expli-que Dominique Faesch, directrice régionale du tourisme. Il faut trou-

ver le moyen de garder le visiteur dans la région plus longtemps.»

Pour extraire de ces ateliers lespistes à suivre, l’Association pourle développement du Nord vau-dois a mandaté le Service régions,communes, économie et territoire(SEREC). Ce service de la promo-tion économique et du commercevaudois a financé en grande partiecette démarche, qui déboucherasur la rédaction d’un rapport, re-mis aux autorités début 2015. «Avoir un mandataire externepour chapeauter les discussionsest utile et agréable, note le muni-cipal de Sainte-Croix en charge duTourisme, José Gonzalez. Les ac-teurs du tourisme local connais-sent presque trop bien leur do-maine, bénéficier de l’expériencedu SEREC qui a travaillé avec d’autres stations est intéressant.»

Le déclic climatiqueC’est à la suite de la parution d’uneétude sur l’évolution du climatréalisée par l’Institut fédéral WSLen 2013 que l’idée d’une réflexionstratégique est apparue. Coau-teure du rapport, la climatologueMartine Rebetez y annonçait quele tourisme en moyenne altitude,entre 1000 et 1400 m dans ce cas,avait de l’avenir, toutes saisons

confondues. De quoi déclencherune prise de conscience sur le bal-con du Jura, où des investisse-ments conséquents ont été faitsces dernières années, principale-ment pour la saison hivernale, comme la pose de canons à neige.

«Ce rapport nous a poussés àanticiper, ajoute José Gonzalez. Siun secteur touristique éprouve unjour des difficultés, il faut que l’onait un moyen d’agir. Dans le Jura,il y a deux saisons bien distinctes,l’hiver et le reste.» Les activitésproposées, comme le ski de fondet alpin, affichent de belles pro-gressions (42 400 remontées la saison 2013-2014), tout comme l’hébergement. «Il y a des oppor-tunités à saisir. L’an dernier20 000 nuitées y ont été enregis-trées à Sainte-Croix et aux Rasses.De janvier à août, leur nombre aaugmenté de 21% par rapport à2013, note Dominique Faesch. Ilfaut réussir à faire de cette régionune destination multisaisons.»

Le rapport devrait être suivi deréalisations, telle l’installation d’une signalétique commune.«L’idée est de mettre en place en-suite des mesures concrètes àcourt, moyen et long terme, selonles finances des communales»,conclut José Gonzalez.

Les acteurs du tourisme de Sainte-Croix et des Rasses s’unissent pour trouver des pistes de développement du secteur, été comme hiver

Céline Duruz

Depuis plus d’un siècle, le GrandHôtel des Rasses surplombe laplaine. Encore aujourd’hui, il estle symbole et le témoin séculairede l’importance du tourisme àBullet et à Sainte-Croix. Depuis septembre, ce secteur a été remisau cœur des discussions par leshôteliers, le Groupement desskieurs de fond des Rasses, ou en-core les Municipalités de Sainte-Croix et de Bullet. Tous ont décidéde s’asseoir autour d’une tablepour élaborer une vision stratégi-que commune, pour tirer lemeilleur parti du tourisme sur lebalcon du Jura.

Ces acteurs du tourisme localont invité à leur table des sociétés locales, des commerçants, des élus,

Les Rasses

L’avenir du tourisme se discute autour d’une table

Les nuitées à Sainte-Croix et aux Rasses, comme ici au Grand Hôtel, ont bondi de 21% en 2014 par rapport à 2013. M. AFFOLTER-A

«Il faut faire de Sainte-Croix/Les Rasses une destination multisaisons»Dominique Faesch, directrice du tourisme régional.

«Ce n’était pas une année de référence»Olivier Coucet, agriculteur à Corcelles-près-Payerne

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