Numéro 3 - janvier 2017

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Des ateliers citoyensen stéréo

Dessin de presse, caricature de l’actualité

Quand l’Histoire fait la leçon au présent

Le dessinateur Chaunu use de sa plume pour croquer le portrait de D. Trump, nouveau Président américain ; les lycéens décryptent l’image.

1933 : le stade des Jeux Olympiques de Berlin a les yeux fixés sur cet insolite athlète noir qui ose défier la soi‑disant supériorité aryenne…

Durant la 5e édition du Press’tiv@l info, trois lycéens sont devenus animateurs radio sur l’Antenne de France Bleu Mayenne ; directs, reportages et interviews pour un autre regard sur le Monde.

Casqués et prêts à relever tous les défis, les lycéens en motocycles vous emmènent au fil de leurs dernières péripéties ; voyages au centre de la Terre de la Mine Bleue, portés par les ouragans sur les océans des Caraïbes, stupéfaits par le cyclone D. Trump, ébahis par les prouesses athlétiques du mythe Owens au nez d’Hitler en 1933, horlogers de temps pour revenir à la naissance de l’euro en 2002, surfant sur les ondes radiophoniques et journalistiques, ils n’ont pas fini de vous surprendre. Suivez‑les, lisez‑les !

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Une nouvelle aventure commence pour nous… En effet, à partir du lundi 21 novembre, les élèves de TMVA (motocycles) ont pris l’antenne en direct sur la radio France Bleu Mayenne (99,8).

Pour suivre au plus près de l’actualité la cinquième édition du Press’tiv@l info du pays de Château‑Gontier, France Bleu a envoyé sur place deux professionnelles du micro : Perrine Clément (animatrice) et Capucine Thiébaut (régie technique). En créant ces ate‑liers citoyens avec des jeunes, les objectifs sont posés : re‑layer les actualités du festival du journalisme et permettre à des élèves de réaliser des re‑portages en prenant l’antenne en direct. Un vrai challenge pour les reporters amateurs que nous sommes ! Passer de l’écriture des rubriques de notre célèbre journal, le Red Hot Curie’s paper aux ondes radio Mayennaises, c’est sti‑mulant pour les neurones et les cordes vocales.

Un défi de taille !

Prêts sur la ligne de départ, le 14 novembre, nous étions trois : Yanis, Victor et moi, Jimmy. Certes, nous étions un peu stressés mais confiants et motivés pour réaliser ce pro‑jet unique de partenariat entre le lycée Pierre et Marie Curie et France Bleu. Une telle pro‑position ne se présente pas tous les jours… Mais avant ce

grand saut radiophonique, une préparation de vrai journaliste s’impose.Du 14 au 16 novembre, deux heures par jour au studio dé‑localisé à la médiathèque de Château‑Gontier, nous avons préparé les interviews des futurs invités : Tatiana Guesdon (rédactrice en chef de Ouest‑France), Jean‑Marie Mulon (directeur délégué du Press’tiv@l info), Laurent Hamon (réalisateur de docu‑mentaires et de films). Notre professeure d’anglais, Najia Pineau était l’invitée spéciale du mercredi, pour répondre aux questions multiples des enfants du conseil municipal ; décibels et éclaircissement sur les en‑jeux de notre journal lycéen.

De la réflexion écrite à l’échange oral

Ensuite, nous avons préenre‑gistré une interview de Jimmy qui recueillait les impressions de Yanis autour de l’exposi‑tion photographique Le temps d’une vie par Jérémy Lempin. En effet, cette création illustrée montre la vie d’un sapeur‑pom‑pier qui, parfois, peut sembler difficile : l’équilibre entre vie de famille et vie professionnelle demeure un point marquant de l’exposition… Je ne vous en dis pas plus, j’espère que vous avez pu l’admirer à la mé‑diathèque de Château‑Gontier. Durant le Press’tiv@l info, plu‑sieurs expositions ont ainsi permis aux Castro‑Gontériens de porter un autre regard sur l’actualité du monde et du

journalisme ; de quoi donner envie aux auditeurs de venir sur place apprécier ce travail en images. Par ailleurs, cet échange de voix a constitué une efficace préparation pour articuler, poser sa voix, soigner son vocabulaire, et exercer notre œil à la lecture d’images photographiques. Vous pouvez retrouver ces émissions, diffu‑sées sur les ondes et le site de France Bleu Mayenne, du 21 au 25 novembre.

En direct, pas de dérapage

Le jour J, nous étions fin prêts. Lorsque la lumière rouge du di‑rect s’est affichée, les questions ont filé et se sont enchaînées, nous laissant faire nos premiers pas en tant qu’animateurs ra‑dio. Première invitée : Tatiana Guesdon, qui nous a présenté

son métier de journaliste avec un grand plaisir.Place au deuxième jour. L’invité ? Jean‑Marie Mulon, écrivain, ancien journaliste et directeur de la Communication à la mairie, mais surtout créateur du Press’tiv@l de Château‑Gontier. Il nous a fait part de sa passion, toujours in‑tégrale, de vibrer et faire vibrer autour de l’actualité. Et pour fi‑nir, nous avons clos cet atelier radio avec Laurent Hamon, le réalisateur du film La vie est un scoop. Il s’agit d’un docu‑mentaire qui retrace 25 ans de scoop, en environ 60 minutes bien rythmées.

Pression et impressions

Voici mes sentiments à la fin de cette aventure ; tout d’abord, j’ai vraiment trouvé que c’était enrichissant, cette expérience

m’a permis de découvrir les coulisses du métier d’anima‑teur radio que l’on entend mais que l’on ne voit que rare‑ment. Le direct paraît vraiment stressant car lorsque le voyant rouge s’allume, tous les audi‑teurs de France Bleu Mayenne nous écoutent. La concentra‑tion est maximale. Le fait d’in‑terviewer des personnes reste extrêmement compliqué. Mais, être interviewé devient encore plus difficile car il faut improvi‑ser des réponses parfois com‑pliquées, et, de temps à autre, nous avons eu des difficultés à formuler rapidement nos pen‑sées. Quoi qu’il en soit, du plai‑sir et aucun regret !

Jimmy.

Vue des coulisses

Les jeunes reporters prennent l’antenne.

De la plume au micro,les reporters mènent l’enquête

Direct avec Laurent Lefèvre de France Bleue Mayenne

Exposition « le rôle des femmes dans les conflits militaires »

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La journée du 7 juin 2016, les élèves de TMVA sont partis en visite à la Mine Bleue, si‑tuée aux alentours de Noyant la Gravoyère, dans le Maine‑et‑Loire. Ils étaient accompa‑gnés de leurs professeurs (C. Lacôte, Lettres‑Histoire, et X. Grolleau, Construction). Ce projet s’inscrivait en effet dans le cadre de leurs cours d’his‑toire, autour de la séquence sur les conditions des mineurs ouvriers du XIXe au XXe siècle.

Un patrimoine industriel local

Site unique en Europe, la vi‑site guidée de la Mine bleue (site ardoisier d’extraction) vous invite à percer le secret de l’ardoise à 126 mètres

sous terre. En fond de mine, au cœur de l’ancien domaine de schiste, vous découvrirez au travers des galeries et des chambres d’extraction l’origine de l’ardoise, ses techniques de fabrication et plus largement, la vie de ces hommes qui ont exploité et remonté cette pierre bleue (le schiste) au début du XXe siècle. En surface, dans la continuité de la visite, vous rejoindrez la « butte » (espace d’animation aménagé) pour découvrir le métier de fendeur et ses méthodes d’autrefois. Débiter, querner (briser un bloc ardoisier en morceaux équivalents), fendre et ron‑dir sont autant de mots avec lesquels vous pourrez vous familiariser, démonstration à l’appui.

Découvreurs et reporters

Après cette expérience origi‑nale, nous avons interviewé un camarade de notre classe qui était présent lors de cette visite.Valentin : « Bonjour Florian, en premier temps, je souhaiterais que tu m’exposes ton ressenti sur cette visite pédagogique du 7 juin 2016. »Florian : « Avant tout, cette sortie m’a paru enrichissante car nous n’avions pas toutes les connaissances des mines et encore moins celles d’ar‑doises qui se situent pourtant dans notre région. Cela nous a permis d’explorer une mine de grande envergure et d’en ap‑prendre beaucoup d’un guide spécialisé dans la matière : les métiers de la mine, la découpe et la fente de l’ardoise, les che‑mins de galeries, les risques, la difficulté et solidarité de ce métier. »Valentin : « Cette journée vous a donc permis de vous instruire tes camarades et Toi ?»Florian : « Complètement, le guide nous a expliqué l’his‑torique de cette mine du XIXe siècle, le train de vie des mineurs de l’époque, avec dynamisme, en y mettant les formes et les couleurs ! Brice (notre guide) nous a aussi pro‑

posé un véritable atelier sur les ardoises où Kilyann est devenu fendeur avec les outils à dispo‑sition. Il a essayé de donner une forme correcte à l’ardoise pour qu’elle devienne une tuile de toiture ; ce n’est pas facile du tout ! Cela nous a aussi per‑mis de visualiser à peu près les qualités d’ardoises en fonc‑tion des pays et des sites d’ex‑traction (celle d’Espagne est moins chère mais de moindre qualité). »Valentin : « Cette fameuse mine se situe à 126 mètres sous terre, qu’avez‑vous res‑senti lorsque vous étiez dans le fond de la mine ? »Florian : « Lorsque je me trou‑vais dans le fond de la mine, c’était vraiment impression‑nant, ces profondes cavités sombres paraissent sans fin…

De plus, on perçoit une atmos‑phère spéciale, pesante, sou‑terraine autour de nous lorsque l’on y est. Il faut y aller pour comprendre… »Valentin : « Merci pour m’avoir éclairé sur toutes ces ques‑tions, bonne continuation ! »

Apprendre sur le terrain

Cette sortie pédagogique aura permis aux élèves de la classe des Terminales MVA (Mécanicien moto) de décou‑vrir les mines du monde et plus précisément la Mine Bleue de Noyant La Gravoyère, et ce, le temps d’une journée, riche en culture et en savoir faire. Les élèves en sont sortis conquis !

Thomas et Valentin, pour vous servir.

Cette année, la rentrée n’est pas comme les autres au ly‑cée Curie de Château‑Gontier. Le jeudi 1er et vendredi 2 sep‑tembre 2016, les nouveaux élèves ont été accueillis de fa‑çon privilégiée. Toute la com‑munauté éducative (ensei‑gnants, agents, vie scolaire, direction) était sur les lieux pour encadrer les primo‑arri‑vants. Au menu : deux journées d’accueil spécial !

Découverte du lycée ludique

Pour mieux connaître l’établis‑sement et la ville de leur future scolarité, les lycéens de troi‑sième et seconde ont bénéfi‑cié de plusieurs activités iné‑dites : parcours historique de Château‑Gontier avec l’office de tourisme, visite de toutes les salles de cours, des ateliers et des locaux sportifs, course d’orientation, temps de pause récréative le midi (slackline fu‑nambule, monocycle, palets…) et goûter festif.

Bien‑être et bienveillance

L’atelier citoyen « Mieux vivre ensemble » (une heure par classe) est organisé par l’infir‑mière Virginie Poulain, ainsi que par les deux conseillers princi‑paux d’éducation (Jean‑Claude Garreau et Ludovic Pengam). Après le visionnage de la vidéo dynamique réalisée par Martin Primaël (ancien élève de TMEI, Terminale Maintenance des Équipements Industriels) sur la vie du lycée, les nouveaux élèves étaient répartis en petits groupes. Plusieurs questions sur leurs loisirs, fiertés, rêves, colères leur étaient proposées. Voici quelques‑unes de leurs réponses…Question : Si j’avais une baguette magique :Je ferai le tour du monde ; J’aurai beaucoup d’argent ; J’instaurerai 10 mois de vacances !Question : Quelque chose que tu aimerais voir se réaliser au lycée ?

Un « city stade » (foot‑basket en synthétique), un terrain multis‑ports dans la cour ; Profiter de la WIFI ; Pouvoir prendre plusieurs desserts au self !

Recueil de témoignages

Suite à ces deux journées ins‑crites au projet d’établissement, nous avons interviewé plu‑

sieurs élèves. Matthieu (1CAP Opérateur Logistique) nous a indiqué qu’il avait apprécié ces deux jours car cela lui a permis de mieux connaître sa classe (élèves et professeurs) et d’en savoir plus sur le lycée. En ce qui concerne Dylan, il a pré‑féré les activités dont le volley‑ball, la pétanque, le Mölkky et d’autres… Découvrir ses nou‑veaux camarades grâce au

sport paraît plus agréable et facile. Au final, les élèves ont particulièrement apprécié ces deux jours sous le soleil, avec l’impression de bénéficier d’un temps de découverte privilégié, pour connaître les enseignants, le groupe classe et le lycée dans ses moindres recoins : une ren‑trée pas comme les autres !

Florian.

Vie du lycée

Aller plus loin.

Rentrée sur mesure pour les nouveaux arrivants !

en route vers les galeries d’extraction.

L’ardoise au grand jour

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Plongeons à 126 mètres sous terre...

Pourquoi avoir choisi ce métier, et pourquoi dans ce lycée précisément ?Si j’ai choisi ce métier c’est parce que j’aime le relationnel et le métier d’agent d’accueil. En effet, nous sommes sans arrêt en relation avec différents publics, les élèves, les parents d’élèves, les professeurs, etc. Donc, c’est un public varié qui me plaît beaucoup.Je voulais absolument être agent d’accueil. Au départ, pas forcément dans ce lycée, mais je suis venue ici par muta‑tion, et je ne regrette pas mon choix car c’est un petit lycée convivial.

Qu’est‑ce qui semble difficile dans ce métier, d’après vous ?Avant tout, dans cette profes‑sion, on exerce avec une am‑

plitude horaire qui paraît extrê‑mement importante. On est là dès 7 h 30 du matin et on reste jusqu’à 18 h 30 le soir. Il faut assurer l’ouverture et la fermeture de l’établisse‑ment. Après, ceci dit, du fait qu’on dispose un logement de fonction, c’est à nous de nous adapter. Ce qui parait un peu complexe parfois, c’est de rester calme dans n’importe quelle situation et de savoir gérer et répondre avec cour‑toisie. Le sourire est capital !

Quel serait le plus grand défi quotidien, d’après vous ?Je ne trouve pas d’autre diffi‑culté particulière, il faut juste être capable de gérer les situa‑tions compliquées rapidement et correctement.

Qu’appréciez‑vous le plus dans ce travail ?Comme je l’exprimais au dé‑but, j’affectionne tout ce qui est relationnel avec un pu‑blic divers, ce qui exclut la monotonie.

Combien d’années resterez‑vous encore avec nous ?Je ne sais pas encore… (Sourire en coin de l’interlo‑cutrice, qui laisse régner le mystère).

Pour conclure, quel message souhaiteriez‑vous transmettre aux élèves ?Dites‑leur qu’ils ont la chance d’étudier dans un petit établis‑sement où tout le monde se connaît.Les personnes de la direc‑tion aussi bien que les ensei‑

gnants peuvent être proches des élèves, ainsi ils en profitent au maximum pour la réussite professionnelle des lycéens.

C’est un véritable atout.

Killian CHEREAU.

« Les mains plus nues qu’à ma naissance et la lèvre plus libre, l’oreille à ces coraux où gît la plainte d’un autre âge,Me voici restitué à ma rive na-tale… Il n’est d’histoire que de l’âme, il n’est d’aisance que de l’âme.Avec l’achaine, l’anophèle, avec les chaumes et les sables, avec

les choses les plus frêles, avec les choses les plus vaines, la simple chose, la simple chose d’être là, dans l’écoulement du jour…Sur des squelettes d’oiseaux nains s’en va l’enfance de ce jour, en vêtement des îles, et plus légère que l’enfance sur ses os creux de mouette,

de guifette, la brise enchante les eaux filles en vêtement d’écailles pour les îles… »

Saint‑John Perse, Exil [1941], in Éloges, suivi de La Gloire des Rois, Anabase, Exil, Gallimard, collection Poésie.

Hommage à l’auteur

Alexis Leger, dit Saint‑John Perse, est né le 31 mai 1887 à Pointe‑à‑Pitre (Guadeloupe) et mort le 20 septembre 1975 à Hyères (France) est un poète, écrivain et diplomate français. La nécessité d’un pseudo‑nyme avait pour rôle de sépa‑

rer sa mission diplomatique de sa fonction plus officieuse de poète. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1960. À la ques‑tion toujours posée « Pourquoi écrivez‑vous ? » , retenons la réponse du Poète Saint‑John Perse : « Pour mieux vivre.» …la simple chose d’être là, dans l’écoulement du jour…

Aujourd’hui nous voguons vers les îles Caïmans, pays d’Outremer anglo‑saxon. Cet archipel se situe à l’ouest de la Martinique, dans la mer des Caraïbes en Amérique cen‑trale. Les Caïmans comportent trois îles : Grand Cayman, Little Cayman et Cayman Brac, dont les superficies respectives sont de 197 km2, 26 km2 et 36 km2. La capitale administrative, George Town est située sur la côte ouest de Grand Cayman. La population s’élève à 56 000 personnes.

Rêves d’explorateurs

Christophe Colomb est le premier à poser pied sur ce sol le dix mai 1503, au cours de son quatrième et der‑nier voyage vers le Nouveau Monde. Francis Drake est le

premier navigateur britan‑nique à débarquer sur l’archi‑pel, en 1586 et c’est à lui que les îles Caïmans doivent leur nom actuel. Les îles, ainsi que la Jamaïque voisine, sont cé‑dées à l’Angleterre en 1670 par le traité de Madrid. Jusqu’en 1962, l’atoll est intégré à la Jamaïque ; après cette date, il devient une colonie de la Couronne séparée, alors que la Jamaïque devient un Royaume du Commonwealth. Ainsi, l’an‑glais est la langue officielle des îles Caïmans. Celles‑ci font partie de la Couronne britannique, et la reine du Royaume‑Uni Élizabeth II en est nominalement chef de l’État. Elle est représentée par un gouverneur, actuellement Helen Kilpatrick.MoneyLe Produit Intérieur Brut était

de 1,391 milliard de dollars en 2004. Il s’élevait à 32 300 dol‑lars par habitant ; en France, vingtième au monde, le PIB dé‑passe les 44 000 dollars, der‑rière le Luxembourg, leader en 2013, avec 113 000 dollars ! À titre de comparaison, le Malawi se retrouve 184e, dernier de la triste liste, avec seulement 223 dollars par habitant par an, en moyenne. Notre archi‑pel privilégié pointe au sixième rang en tant que centre finan‑cier mondial en termes d’actifs. Pour comprendre, laissez‑nous vous raconter l’origine des îles Caïmans en tant que paradis fiscal. Ainsi, tout commence le 8 février 1794…Il était une fois dix navires de commerce pris en pleine tem‑pête qui finissent par heur‑ter un récif. Les Caïmanais apportent un secours coura‑

geux aux équipages. Parmi les navires (dont le HMS Convert), l’un transporte le prince Guillaume, futur Guillaume IV. Selon la légende, le roi George III récompensa les habitants de l’archipel pour avoir sauvé son fils, en leur promettant de ne jamais créer d’impôts.Depuis, des centaines de com‑pagnies d’assurance établies par des multinationales et des sociétés écrans par dizaines de milliers à la pelle sont im‑matriculées dans l’île aux crocodiles…Les Caïmans sont en outre le repaire des hedge funds du monde entier, un bon tiers d’entre eux est immatriculé aux îles Caïmans. Ces fonds, très peu taxés, jouissent en toute liberté d’importants effets de levier. Mais il s’agit de firmes fan‑

tômes hébergées par des bu reaux d ’avoca ts ou d’experts‑comptables.

Actualités cycloniques

Cette zone littorale baignée par des eaux limpides n’est pourtant pas de toute tranquillité. Le terri‑toire subit de fréquentes catas‑trophes climatiques. En effet en 2004, l’ouragan Ivan balaie les îles Caïmans. Ce dernier cause la mort de 56 personnes dans les Caraïbes. Après avoir perdu un peu de sa puissance, Ivan ravage les îles Caïmans avec des vents atteignant 240 kilo‑mètres / heure. Ce cyclone at‑teint la catégorie 5, la plus éle‑vée sur l’échelle Saffir‑Simpson des ouragans, avec des vents soufflant à 265 km/h. Décoiffant !

Mathieu et Victor.

Portrait d’un jour

À l’accueil, on ne perd pas une minute.

Mme Huet, un visage accueillant du lycée

Éloges des îles

English world in the news : Les Caïmans, paradis fiscal ?

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Après la présentation de M. Leboulanger (professeur de mécanique) et d’Alexis (surveillant), j’ai choisi de vous faire découvrir une femme au rôle capital, la personne qui travaille à l’accueil du lycée. Voici Madame Bernadette Huet. Portrait du jour…

La classe des fous de motos TMVA (Terminale Maintenance Véhicule Automobile option motocycle) est de retour ! Cinéphiles, nous sommes al‑lés avec le lycée Pierre et Marie Curie le jeudi 17 novembre vi‑sionner le film Race (titre amé‑ricain) ou La couleur de la vic-toire. Cette séance nous a été proposée par notre professeure d’anglais, Madame Pineau, en version originale anglaise, sous‑titrée ; peu d’entre nous sont familiarisés avec la V.O. mais presqu’immédiatement, le scénario passionnant du film nous a plongés dans l’accent d’Outre‑Manche. Dans la salle obscure du cinéma Le Palace se trouvaient quatre filières terminales professionnelles : TMVA, TGA, TIND, TMEI.Le Biopic La Couleur de la victoire, réalisé par Stephen Hopkins, est sorti le 27 juil‑let 2016, il dure 2 heures 3

minutes. Pourtant, aucun en‑nui ne s’est fait ressentir, au contraire ! Constatons avant tout ses acteurs formidables : Stephan James, le protagoniste principal, incarnait le rôle du sportif noir Jesse Owens. Nous l’avions déjà admiré dans notre précédent film Selma, relatant la vie de Martin Luther King. Jason Sudeikis jouait Larry Snyder, l’entraîneur impression‑nant de Jesse Owens.

Résumé haut en couleur

La Couleur de la victoire est l’in‑titulé français de ce film fran‑co‑germano‑canadien, réalisé par Stephen Hopkins. Race est le titre original et pour finir « 10 secondes de liberté » est l’appellation québécoise. On remarque ici des choix diffé‑rents selon l’angle du public visé.Le film est fondé sur le parcours

de l’athlète afro‑américain Jesse Owens entrainé avec humanisme par Larry Snyder. Lors des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin, trois ans avant le déclenchement catastro‑phique de la Seconde Guerre mondiale, Jesse a remporté 4 médailles d’or devant les yeux horrifiés d’Adolf Hitler qui a re‑fusé de le saluer et de serrer la main « de cette chose ».Ses victoires ont humilié les Nazis et empêché la glorifica‑tion du Troisième Reich. On ob‑serve, admiratifs, Jesse Owens lors de la finale des jeux olym‑piques du saut en longueur, où il explose le record mondial, avec un bond à 8,06 mètres. Il remporte ainsi sa 3e médaille d’or, devant l’athlète allemand.

Symboles historiques

Nous suivons également Jesse Owens remportant sa première médaille lors de la course du 100 m où il pulvérise le record de 10,2 secondes. Petit clin d’œil de l’Histoire, en 2009, aux championnats du monde, de nouveau à Berlin, Usain Bolt réalise le temps fulgurant de 9,58 secondes, juste une demi‑seconde de moins…Pour chaque victoire, l’acteur principal glorifie le signe des USA lors de l’hymne américain (main contre le front, à l’opposé du salut hitlérien qui se répand

le long des tribunes aux milliers de spectateurs).Se rajoute à cela sa fierté im‑mense d’avoir remporté la fi‑nale du 200 m avec le record de 20 secondes 7 ! Dans ce film émouvant, le réalisateur évoque l’incroyable histoire d’un afro‑américain discrimi‑né dans son propre pays et à l’étranger, il décrit son parcours avec justesse et émotion.

Un racisme parallèle

Cette œuvre nous montre la dure réalité des personnes de couleur noire aux États‑Unis, ainsi qu’en Allemagne dans les années 1930.Dans une scène violente, on repère des Nazis balançant des Juifs dans un camion, au fond d’une sombre ruelle, interdite au public des Jeux Olympiques. À un autre moment, on remarque inscrit sur une affiche le slo‑gan incroyable : « Interdit aux chiens et aux juifs ». Cela tra‑duit que les Juifs étaient perçus comme des animaux, cela dé‑montre l’antisémitisme bestial qui régnait dans ce pays. Aux États‑Unis, la discrimination ra‑ciale des Noirs est à placer sur le même mépris que le regard réservé aux Juifs en Allemagne. Comme exemple, nous avons pu observer un moment mar‑quant au début du film.En effet, Jesse Owens prend

place dans le bus qui doit le mener à l’université The Ohio State University. Par mégarde, il effleure une demoiselle de couleur blanche installée au centre du bus. Cette dernière, choquée par ce geste, chu‑chote à sa voisine une injure envers Owens. Jesse Owens est obligé de s’installer à l’ar‑rière du bus, car la ségrégation en vigueur à cette époque lui impose d’occuper les places du fond. Attentifs, nous avons ainsi observé l’inscription péjo‑rative sur l’un des fauteuils du car : « for colored people ».

Juste un bémol

Durant le film, le réalisateur ne met pas assez en avant le com‑bat personnel de Jesse Owens face au racisme et face à Hitler. Sinon, c’est un vrai coup de foudre !

Corentin et Matthias.

Bobines et écrans

Curie’s games

Jesse Owens un athlète noir défie Hitler.

La Couleur de la Victoire explose l’écran

Au‑dessus de tous les préjugés.

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Le labyrinthe des Drom Com

Horizontal2‑ Terres australes et antarctiques

françaises5‑ Collectivités d’Outre‑mer6‑ Ressources sous‑marines, poissons,

minerais, coraux9‑ Zones où sont situés la plupart des

Drom10‑ Au bord de quel océan se situe la

Guyane ?11‑ Zones économiques exclusives au‑

tour des littoraux12‑ Départements et régions d’Outremer13‑ Combien de millions d’habitants

vivent dans les Drom ?

Vertical1‑ Quel Drom se situe au sud de l’Afrique ?3‑ Doux prénom de la terre antarctique4‑Nombre total de Drom français5‑ Com français avec Nouméa pour

emblème7‑ La tête dans les étoiles avec Ariane8‑ Archipel rêvé des manchots et des

phoques

Bonjour chers lecteurs, je vais vous présenter une caricature sur l’élection de Donald Trump.

Donald Trump, né le 14 juin 1946 à New York, est un homme d’affaires et homme d’État américain. Il remporte l’élection du 8 novembre 2016, et devrait devenir le 45e pré‑sident des États‑Unis après le vote des grands électeurs pré‑vu pour le 19 décembre 2016. Il entrera en fonction le 20 jan‑vier 2017, succédant alors à Barack Obama.Dès à présent, je vais vous présenter Emmanuel Chaunu, né le 7 décembre 1966, c’est un caricaturiste et dessinateur de presse français.Tout d’abord, nous visuali‑sons la main de Trump sur le postérieur de la statue de la liberté. Cela symbolise que ce nouveau président prend son nouveau rôle à pleines mains. Ce geste montre aussi qu’il est sexiste et misogyne car c’est un geste grossier et familier.Ensuite, nous observons la tête de la statue qui a la bouche plissée vers le bas. Cela prouve que la Liberté a peur pour son pays et qu’elle n’ap‑précie pas ce geste.Par ailleurs, nous remarquons cette couleur bleue sur le cos‑tume de Donald Trump. Cela

suggère que cette personne veut faire de son pays un nou‑vel horizon, sans limite.Ensuite, nous repérons le ca‑drage qui est un plan d’en‑semble. Cela pour nous ex‑primer que Donald souhaite bien disposer de tout son pays à ses pieds.

En dernier repérage visuel, le futur Président est supérieur aux buildings alors qu’ils semblent immenses ; cela suggère sa puissance et son énorme égo !

Pour conclure cette analyse, le message de cette image est

que Monsieur Trump semble arrogant et fier de sa victoire avec son pouce levé. Merci bien pour votre lec‑ture. Je vous souhaite une bonne journée au pays de la Liberté‑Egalité‑Fraternité !

Kilyann

C’est le 2 janvier 2002 que la Une de Ouest‑France an‑nonce à tous ses lecteurs le passage qui s’avérera fracas‑sant : l’arrivée de l’euro, la mon‑naie qui remplacera le Franc ! Ce changement a bouleversé bon nombre de citoyens. En effet, cette monnaie possède un sacré passé. Au cours de sa traversée du temps, une pièce portant le nom de « franc », dite « franc à cheval », a exis‑té dès le 5 décembre 1360. Le Franc s’est chargé de symboles et d’histoire. Il a été créé pendant la guerre de cent ans (1337‑1453), symbole d’un territoire ravagé. Le franc fran‑çais n’est l’unité monétaire unique de la France qu’entre le 7 avril 1795 et le 31 décembre 1998. Historiquement, il suc‑cède en effet à la livre tournois, monnaie de l’Ancien Régime monarchique, le Franc n’étant alors qu’une monnaie de rè‑glement commercial.Puis, il a failli disparaître au XXe siècle, en tant symbole de nos crises régulièrement surmontées.

Doutes et débats

Le 1er janvier 1999, le franc est devenu une division nationale de l’euro, la monnaie désor‑mais commune des pays de l’Union économique et moné‑taire européenne. Plusieurs années après le lan‑cement de l’euro, les citoyens se sont rendu compte que le coût de la vie avait augmenté, comme cette citation ironique le montre : « L’euro, on ne vous demande pas de com‑prendre, on vous demande de payer ». Le 1er janvier 2002, le franc français a totalement cessé d’être une unité de compte avant que son cours légal soit suspendu le 17 février 2002. Aujourd’hui, l’euro est une monnaie forte et mondiale‑ment reconnue mais l’infla‑tion économique est beau‑coup critiquée : était‑ce une erreur, chacun son opinion ?

Yanis.

Revue de Presse

Le Franc quitte la scène.

Le bouleversement économique des années 2000

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