What's Hot - Juillet 2015

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BT© Jan 15 WHAT’S HOT ?! Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges Weave Business Technology Juillet 2015

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BT©Jan 15

WHAT’S

HOT ?!Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges

Weave

Business Technology

Juillet 2015

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Ce qu’il s’est passé dans le

monde au mois

de Juin2015…

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COOP Italia imagine le supermarché du futur

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En ce moment, a lieu jusqu’au 31 octobre 2015 l’exposition universelle de Milan qui a pour thème « nourrir la planète ». À cette occasion, COOP Italia, géant de la grande distribution en Italie, imagine le supermarché du futur. La firme s’est associée avec l’architecte turinois Carlo Ratti pour concevoir un pavillon « Futur Food District ». Ce pavillon est en fait un vrai supermarché doté d’équipements « du futur ».

Les visiteurs peuvent se promener dans les rayons et faire leur choix parmi les 1500 produits proposés. Des bras articulés sont placés au milieu des stands pour déplacer les fruits sans les abimer. Des miroirs connectés sont situés au dessus des étalages. À chaque fois qu’un client tend sa main pour s’emparer d’un produit, des informations sur le produit en question s’affichent sur le miroir connecté : poids, ingrédients, provenance, prix, bilan carbone…

L’heure est à l’information du consommateur. Carlo Ratti explique que «  par le passé, la chaîne de production et de distribution était paradoxalement plus claire et le consommateur mieux informé sur ce qu’il consommait ». Dans ce contexte, « les nouvelles technologies doivent nous reconnecter au monde réel et nous donner les clés pour l’interpréter et l’enrichir ». Ces technologies permettront d’apporter transparence entre producteur et consommateur.

Un des objectifs de ce supermarché est de réconcilier le consommateur avec les grands magasins, lui donner envie de flâner dans les rayons. Pour ce faire, aucune publicité, aucun fond sonore n’est diffusé. Des tables connectées sont placées dans le magasin pour en faire un lieu d’interaction. À la sortie du magasin, les clients peuvent choisir de se faire livrer leurs produits par UPS, même en dehors de l’Italie.

Les concepteurs de ce supermarché considèrent qu’un des leviers de transformation des supermarchés sera l’hyper-personnalisation des services. Grâce aux cartes de fidélités, les supermarchés pourront identifier les clients et leur proposer une gamme de produits qui leur convient, des menus adaptés, tenir compte de leurs allergies etc…

Finalement, ce que COOP nous donne à voir c’est le supermarché d’un futur assez proche. Le « Futur Food District » ne relève pas de la science-fiction, mais offre l’image d’un endroit plus agréable, plus responsable qui sera à notre disposition dans quelques années.

Des bras robots articulés,

des miroirs connectés,

des livraison UPS dans le monde

entier…

Un véritable supermarché proposant

1500 produits différents

Projet présenté à l’exposition

universelle de Milan

#COOP Italia#Retail#Expo Universelle#Futur Food District

http://www.usine-digitale.fr/editorial/des-robots-et-des-miroirs-connectes-geants-dans-le-supermarche-du-futur-vu-par-coop-italia.N336532http://www.entreprises.coop/coop-fr/actualites/778-coop-italie-a-lexposition-universelle-de-milan.htmlhttp://www.michel-edouard-leclerc.com/distribution/echos/le-supermarche-du-futur-sexpose-a-lexposition-universelle-de-milan/http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20150504.AFP6614/expo-universelle-a-milan-l-avenir-est-deja-au-supermarche.html

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KFC invente le plateau connecté pour ne plus salir votre écran de téléphone en mangeant vos frites

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Ne cherchez plus, l’innovation que tout le monde attendait est enfin arrivée ! KFC a trouvé LA solution au problème qui inquiète le plus l’humanité : pouvoir manger son fast food préféré et pouvoir envoyer des textos sans salir l’écran de son smartphone en même temps. Il n’est pas de pire sensation que de devoir passer son doigt graisseux sur l’écran de son smartphone pour consulter ses mails ou répondre au SMS d’un ami. C’est pour cela que KFC a lancé le KFC Tray Typer, un accessoire qui remplace le traditionnel papier destiné à absorber la graisse sur les plateaux repas. Il s'agit d'un clavier ultra fin et rechargeable qui permet, en se connectant à un smartphone via bluetooth, d'envoyer des messages sans salir l'écran de son appareil, même en ayant les mains grasses.

Il s’agissait en fait d’une campagne marketing menée par l'agence de communication Serviceplan pour la chaîne de fast-food KFC en Allemagne. La campagne a été un véritable succès. Le produit a apparemment été tellement plébiscité que tous les exemplaires mis à disposition dans les magasins ont été emportés par les clients. Vous pouvez retrouver ici le clip vidéo de présentation de la campagne.

Les enseignes de fast food sont de plus en plus nombreuses à faire appel à la technologie et aux réseaux sociaux pour enrichir l’expérience client en magasin. Souvenez vous, nous vous parlions déjà de Mac Donald’s Canada qui avait sorti au début de l’année une appli mobile pour lutter contre le vol de frites. Dans cette même tendance, Domino’s Pizza a lancé le 20 mai dernier aux Etats-Unis un service à la pointe de la technologie, le « tweet to order ». Les clients pouvaient ainsi commander leur pizza directement via Twitter en envoyant un simple émoticône à la marque. Domino’s est d’ailleurs l’une des marques de fast food les plus actives sur le volet numérique, elle qui avait été la première déjà à proposer une application pour commander ses pizzas via sa montre connectée.

Le dessous de plateau bluetooth de KFC s’inscrit donc dans cette dynamique de séduire le client en explorant les moyens du monde numérique et connecté. N’en déplaise à certains, la technologie ne signe pas la fin des magasins physiques. Au contraire la technologie offre de nouveaux outils pour proposer aux consommateurs une expérience plus complète en magasin !

Pour l’instant, le géant du poulet est le seul à avoir proposé ce genre de fonctionnalité. Il n’y a plus qu’à espérer que le Tray Typer se généralise à tous les restaurants KFC et viennent se substituer aux traditionnels morceaux de papier qui occupent le fond des plateaux.

Un dessous de plateau connecté pour ne pas salir

l’écran de son smartphone

La campagne menée en

Allemagne a été un véritable

succès

Utiliser les technologies pour

enrichir l’expérience

client

#KFC Tray Typer#retail#technologie#expérience magasin

http://www.engadget.com/2015/05/19/kfcs-tray-typer/http://www.theverge.com/2015/5/19/8624295/kfc-tray-typer-wireless-bluetooth-keyboardhttp://www.usine-digitale.fr/article/video-kfc-sort-un-plateau-connecte-pour-chatter-en-mangeant-sans-salir-son-smartphone.N330842http://www.meltyfood.fr/kfc-plateau-tactile-qui-revolutionne-le-fast-food-a412198.htmlhttp://www.meltyfood.fr/domino-s-pizza-commande-par-emoji-bientot-disponible-a410071.html

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Une connexion WiFi qui recharge votre portable : c’est pour bientôt !

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Imaginez qu’en vous connectant à un réseau WiFi, vos appareils soient instantanément rechargés, sans avoir besoin de branchement ! C’est le projet que poursuit un groupe de chercheurs de l’Université de Washington. Ensemble, ils ont développé le « power over WiFi », un système capable de recharger une batterie grâce à la connexion WiFi de l’appareil. Le système fonctionne pour des appareils situés dans un rayon de huit mètres, et sans encombrer la connexion. Un prototype a déjà été déployé en zone urbaine dans six habitations, avec des résultats concluants.

Le dispositif est constitué de deux éléments :• Un routeur qui a été modifié pour émettre les ondes nécessaires au dispositif, tout en fonctionnant comme un

routeur WiFi classique• Un capteur qui récupère et convertit les ondes radio en courant électrique pour recharger les batteries

Contrairement à des solutions de rechargement sans fil présentes sur le marché, cette solution utilise du matériel déjà en place (routeur). De plus, le système a été étudié pour que ni la connectivité ni le rechargement ne soient réduit du fait de leurs fonctionnements respectifs. Le routeur a été optimisé pour que les batteries soient rechargées de manière continue et constante.

Le FCC (Federal Communications Commission) ayant limité la puissance délivrée par un routeur à 1 Watt, cette solution n’est appliquée pour le moment qu’à des petits appareils tels que les appareils photos. Lors des tests, les chercheurs ont utilisé des routeurs Asus RT-AC68U vieux de plusieurs années. Ceci prouve que le dispositif pourrait être mis en place un peu partout sans besoin de renouvellement du matériel. De plus, la solution ne nécessite en théorie qu’une simple mise à jour du firmware. Cependant, cela impliquerait que les constructeurs de hardware soient impliqués. Pour l’instant, aucun partenariat n’a été mis en place, et l’équipe continue d’explorer les possibilités qui s’ouvrent à eux.

L’équipe a fondé une startup pour porter encore plus loin les travaux qu’ils ont déjà effectués et commercialiser ce produit. Ils voient, sur le long terme, beaucoup de pistes à améliorer pour fournir un produit encore plus fonctionnel et puissant.

Vamsi Talla, un des chercheurs travaillant sur ce projet, raconte que « Le travail publié peut servir de premier Proof of Concept, mais qu’il ne s’agit en aucun cas d’une solution optimale. L’équipe travaille aujourd’hui activement à rendre le produit encore meilleur »

Un système qui marche même

sur des routeurs vieux de

plusieurs années

Un système qui recharge jusqu’à une distance de

8 mètres

Un dispositifs déjà testé dans

6 habitations

#WiFi#Chargeur#Power over WiFi

http://www.wired.com/2015/06/power-over-wi-fi/http://arxiv.org/abs/1505.06815

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Fitbit réalise une entrée en bourse remarquée

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Le 18 juin dernier, la compagnie de trackers d’activités, Fitbit a réalisé l’une des plus grosses entrées en bourses de l’année. Ce jour-là, Fitbit s’est envolé à plus de 50% de son prix d’introduction en bourse pour se stabiliser à 29,68 dollars à la clôture. Avec 732 millions de dollars levés, Fitbit se place en troisième position des introductions en bourse les plus importantes sur le marché de New York depuis le début de l’année.

Certains signes pouvaient laisser présager d’une telle performance. En effet, Fitbit a su prouver qu’elle était une entreprise rentable. En 2014, l’entreprise avait réalisé 745,4 millions de dollars de chiffre d’affaire et avait atteint les 10,9 millions de trackers vendus.

Pourtant la firme a rencontré des obstacles : beaucoup d’analystes estimaient que l’arrivée de l’Apple Watch sur le marché des bracelets connectés aurait un très mauvais impact sur les ventes de Fitbit. Si les ventes de Fitbit ont un peu diminué quelques semaines avant la sortie de l’Apple Watch, elles ont par la suite dépassé les ventes de la montre Apple.

Il faut dire que le public ciblé par Apple et Fitbit n’est pas exactement le même : Fitbit s’adresse à une cible sportive, le bracelet qu’elle lui vend est très clairement un tracker d’activité fitness, tandis qu’Apple offre une produit aux usages bien plus généraux, et à un prix plus élevé (350 dollars pour l’entrée de gamme Apple contre 60 dollars pour Fitbit). C’est cette démarcation qui, semble-t-il, a permis à l’entreprise de passer le cap de l’Apple Watch sans trop d’encombres. Seuls 5% des utilisateurs Fitbit auraient craqué pour la montre du géant de Cupertino.

C’est une jolie histoire pour l’entreprise fondée il y a 8 ans par James Park. Ce dernier, sorti d’Harvard sans diplôme, raconte que l’idée de Fitbit lui est directement venue des jeux vidéos. Fasciné par la Wii et l’utilisation des capteurs pour jouer, il décide de se lancer dans le domaine du sport. Depuis, la firme a dû faire face à de nombreux concurrents tels que Garmin et Jawbone mais aussi les géants Apple, Samsung et LG.

Ces derniers temps, une nouvelle menace est apparue pour Fitbit : Xiaomi qui s’est lancé en juin 2014 avec un bracelet connecté Mi Band dont le prix d’entrée de gamme est de 13 dollars. Il se propulse déjà à la deuxième place des acteurs du marché, juste après Fitbit.

732millions de

dollars levés

Troisième plus importante

introduction en bourse

depuis le début de l’année

10,9 millions de trackers

vendus

#Fitbit#Quantified Self#IPO#Fitness

http://www.stuffi.fr/apple-watch-pas-tue-fitbit/http://www.thestreet.com/story/13143805/2/5-things-you-need-to-know-about-fitbits-impending-ipo.htmlhttp://techcrunch.com/2015/06/18/fitbit-ipo-video/http://www.usine-digitale.fr/article/fitbit-leve-732-millions-de-dollars-a-la-bourse-de-new-york.N336760https://www.fitbit.com/ziphttp://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021147915696-fitbit-fait-une-entree-tonitruante-a-la-bourse-de-new-york-1129603.php

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Sigfox continue son développement et signe un nouveau partenariat avec Samsung

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La start-up toulousaine Sigfox n’en finit plus de surprendre. Alors qu’elle était déjà en train de boucler une levée de fonds de près de 100 millions d’euros, un record pour une start-up française, Sigfox vient d’annoncer une prise de participation de Samsung à son capital. Le géant coréen a en effet investi dans Sigfox et promet d’intégrer cette technologie dans ses futurs objets connectés, notamment sa nouvelle gamme de puces ARTIK. Une très belle opération donc pour l'opérateur français puisqu’à l'avenir, la technologie Sigfox pourrait être activée sur des millions de composants Samsung équipant ses propres objets connectés ou ceux de constructeurs-tiers.

Créée en 2009, Sigfox a su rapidement s’imposer comme le leader mondial de la connectivité des objets. Concrètement Sigfox déploie un réseau cellulaire qui permet aux objets de communiquer sans-fil, entre eux ou avec un serveur. La technologie utilisée permet avec 1000 antennes de couvrir plus de 90% du territoire français et elle permet d’atteindre des objets enfouis à des endroits non accessibles par les ondes des opérateurs mobiles traditionnels.

Le succès de Sigfox s’explique par une innovation technologique bien particulière. Sigfox a trouvé le moyen de capter et de décoder un signal qu’on appelle la bande ultra étroite (UNB = Ultra Narrow Band). Le signal fait quelques dizaines de hertz de larges versus quelques centaines de kHz voir des MHz dans le monde du GSM. Ce petit signal est performant car il se faufile partout mais il est compliqué à trouver. Cette technologie a une très longue portée (plus de 40Km) et la consommation d’une puce est 1000 fois plus faible quelle d’une puce GSM. Les objets Sigfox ont donc des durées de vie pouvant dépasser 10 années d’autonomie. Pour couronner le tout la puce Sigfox coûte moins d’un euro par an !

La start- up devrait mettre à profit cette levée de fonds pour étendre son réseau à l’international. A l’heure actuelle Sigfox a déjà construit dans sept pays des réseaux capables de connecter les objets. Pour l’instant Sigfox est très européen puisque la start-up est présente en France, en Espagne, au Portugal, en Grande Bretagne, au Danemark et aux Pays-Bas. Dernièrement la start-up s’est attaquée avec l’aide d’Engie au déploiement de son réseau en Belgique. « Nous allons ouvrir dans un pays par semaine au cours des semaines qui viennent » , explique son fondateur Ludovic Le Moan. Avec l’arrivée d’un investisseur comme Samsung, Sigfox compte bien se déployer en dehors des frontières européennes à commencer par la Corée du Sud.

A l’heure où les objets connectés se multiplient, Sigfox a une véritable aubaine à saisir pour s’imposer et devenir un acteur incontournable de l’Internet des Objets.

Un réseau cellulaire pour

objets connectés

Levée de fonds record pour une

start-up française de 100M€

Prise de participation de

Samsung au capital

Technologie UNB moins chère et

plus performante que les

technologies GSM traditionnelles

#Sigfox#IoT#start-up#Samsung

http://www.01net.com/mediaplayer/video/01netTV-563681.htmlhttp://techcrunch.com/2015/06/15/samsung-invests-in-sigfoxs-network-for-connected-objects/http://www.usine-digitale.fr/article/engie-cree-une-filiale-pour-deployer-le-reseau-sigfox-en-belgique.N336322http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021137960954-objets-connectes-samsung-investit-dans-le-francais-sigfox-1128680.phphttps://www.aruco.com/2014/09/sigfox-m2m/

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Kickstarter, la plateforme de crowdfunding leader aux US débarque en France

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Depuis le 27 mai dernier les résidents français à la recherche de financements peuvent enfin soumettre leurs projets sur Kickstarter, la plateforme de crowdfunding leader aux Etats-Unis. En 2015 Kickstarter rassemble une communauté de 8 millions de personnes à travers le monde, qui ont contribué pour 1,4 milliards d’euros au financement de plus de 80,000 projets créatifs. La version française du site Kickstarter n’est pas distincte des autres pays. Les projets français rejoindront la communauté Kickstarter mondiale.

Kickstarter permet de financer des projets créatifs répartis en 15 grandes catégories (art, jeux-vidéos, technologie...) Kickstarter permet de créer des œuvres ou des objets mais ne sert pas aux levées de fonds caritatives. Chaque investissement doit faire l’objet d’une contrepartie tangible de la part de l'équipe chargée du projet, comme une lettre de remerciement, un tee-shirt personnalisé, un dîner avec un auteur, ou encore le produit en exclusivité et à un prix avantageux. La récompense varie en fonction de montants fournis par les backers.

Si un projet atteint son objectif de financement, Kickstarter perçoit 5 % du total collecté. Si votre projet n'est pas intégralement financé, il n'y a pas de frais et les contributeurs ne sont pas débités. Aujourd’hui environ un projet sur deux atteint son objectif.

A l’occasion de la sortie en France de la plateforme, quelques projets ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Le projet SensorWake du jeune Guillaume Rolland a récolté 192,000€ sur les 50,000€ demandés initialement. Le SensorWake permet de vous réveiller en douceur avec une odeur que vous appréciez : pêche, café, herbe coupée, croissant chaud… vous avez l’embarras du choix ! La start-up travaille avec Givaudan pour élaborer les meilleurs parfums. Autre belle histoire, la start-up Flaneurz qui a obtenu les 30,000€ nécessaires à son projet en seulement 8 heures ! La start-up a finalement récolté près de 100,000€ pour développer son produit, « On Wheelz, » une chaussure qui se transforme en un clic en patin à roulettes. Vous pouvez jeter un œil à la vidéo de présentation pour en savoir plus sur le produit.

Attention tout de même à bien garder les pieds sur terre, le crowdfunding n’est pas une solution miracle et de nombreux projets peinent à atteindre leurs objectifs de financement. Pour que le projet aboutisse, il est primordial d’être visible via les réseaux sociaux, journaux et relations. La communication est une composante essentielle de la réussite du financement. Une page attrayante, avec de nombreuses images et une vidéo, attirera également les donateurs. L’utilisation à la fois de l’anglais et du français est un atout indéniable pour atteindre les contributeurs étrangers.

Alors si vous avez aussi un projet à présenter au grand public n’hésitez plus et lancez vous dans l’aventure crowdfunding !

Kickstarter disponible en

France depuis le 27 mai 2015

Première plateforme de crowdfunding aux Etats-Unis

30,000€ récoltés en huit heures

Un projet sur deux atteint son

objectif

#Kickstarter#crowdfunding#technologie#SensorWake#Flaneurz

http://www.dynamique-mag.com/article/kickstarter-debarque-france-savoir-pour-lancer-projet-financer.6609https://www.kickstarter.com/francehttp://www.maddyness.com/startup/2015/06/01/kickstarter-france-projets/

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Les algorithmes de Google se mettent à la peinture

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Aujourd’hui, les algorithmes de Facebook et Google sont capables de reconnaitre un chien, un chat, un ballon, ou un couteau suisse. Mais ce que vous ne savez probablement pas, c’est que ces algorithmes sont maintenant capables de créer eux-mêmes des images, parfois assez troublantes.

Le 19 juin dernier, Facebook a révélé avoir « enseigné » à ses algorithmes de réseaux de neurones comment créer de petites images (64 x 64 pixels) représentant des avions, des automobiles ou encore des animaux. Ces images sont spéciales car dans 40% des cas elles trompent l’œil humain et parviennent à lui faire croire qu’elles sont de vraies photos. Si ces algorithmes peuvent nous tromper à ce point, c’est qu’ils comprennent eux-mêmes la composition d’une image et savent différencier une image artificielle d’une image prise avec un appareil photo. En effet le système est basé sur la combinaison de deux réseaux de neurones : l’un tente de berner l’autre avec une image presque parfaite, et l’autre tente de détecter lorsqu’on le berne. Il en ressort une image quasi « réelle ».

Du côté de Google, les algorithmes prennent une autre tournure. Leurs réseaux de neurones partent d’images réelles pour créer des images étrangement irréelles, parfois proches d’un tableau de Van Gogh, parfois semblables à un rêve étrange. Le principe est le suivant : on nourrit l’algorithme d’images réelles, en lui demandant de reconnaître des motifs présents dans l’image. L’algorithme peut, par exemple, reconnaître un chien dans le ciel s’il trouve qu’un nuage a une forme canine. L’algorithme modifie ensuite l’image en amplifiant les motifs qu’il a reconnu. Ces opérations sont ensuite réitérées sur l’image modifiée, ce qui amplifie d’autant plus les motifs, et ainsi de suite. Ces itérations transforment les images qui deviennent parfois méconnaissables. L’algorithme peut même partir d’un simple bruit blanc pour créer une image éblouissante.

Ces deux projets nous montrent à quel point les réseaux de neurones ont évolué et semblent désormais pouvoir émuler une intelligence humaine. Ces prouesses inquiètent aussi, car elles nous rapprochent d’une super-intelligence non-humaine. Les algorithmes de Facebook réalisent une avancée dans le domaine de « l’apprentissage non supervisé » qui permet aux intelligences artificielles d’apprendre sans l’aide des humains. On peut ajouter à cela que les ingénieurs ne comprennent pas toutes les étapes des réseaux de neurones. Une partie du processus de machine learning reste donc floue et la compréhension de certaines de ses couches est un challenge. Pour Google, utiliser ses algorithmes de la sorte (créer des images plutôt que reconnaître des images) permet de mieux comprendre les couches des réseaux de neurones.

Des images qui trompent l’œil humain dans 40% des cas

Des algorithmes capables de créer

une image à partir d’un simple bruit

blanc

Des avancées dans le domaine

de l’apprentissage non supervisé

#Google#Facebook#Machine Learning#Algorithmes

http://www.theguardian.com/technology/2015/jun/18/google-image-recognition-neural-network-androids-dream-electric-sheephttps://www.wired.com/2015/06/facebook-googles-fake-brains-spawn-new-visual-reality/

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Impression 3D dans l’espace, le nouveau challenge d’Altran

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Jusqu’à présent, le matériel utilisé dans l’espace était extrêmement précieux. D’une part, si celui-ci vient à être cassé, il est difficile de le réparer, et l’on doit parfois se débrouiller sans le matériel endommagé. D’autre part, tout matériel embarqué à bord d’un vol spatial est conçu en fonction des conditions du décollage de l’engin spatial (pression élevé, accélération). Ces problèmes n’avaient jusque-là pas trouvé de solution. Mais, ce mois-ci, à l’occasion du salon du Bourget, Altran a présenté un prototype d’imprimante 3D assez particulier : la POP3D. Finis les problèmes de microgravité, la POP3D est capable d’imprimer du matériel dans l’espace.

Afin de résoudre les soucis entrainés par l’absence de gravité, les ingénieurs travaillant sur le projet ont imaginé un système ingénieux de guidage du fil plastique utilisé pour l’impression des objets. Le projet POP3D vise la construction d’une pièce plastique en 30 minutes.

L’imprimante sera testée dans l’espace, pour la première fois, dès la fin de l’année à bord de la station spatiale ISS (Station Spatiale Internationale). Les pièces imprimées dans l’espace pourront être ramenées sur terre pour une éventuelle comparaison avec des objets produits ici-bas.

L’imprimante a été pensée pour gêner le moins possible l’équipage : « Lorsque nous avons créé le design de l’imprimante 3D, une grande partie du challenge était d’assurer que son fonctionnement n’affecterait pas l’environnement de l’équipage dans la station spatiale » assure Giorgio Musso, l’un des principaux chercheurs du projet. L’appareil tient dans un cube de 25cm de côté et imprime des pièces en plastique biodégradable. Il requiert très peu d’énergie et peu d’actions de la part de l’équipage pour assurer son bon fonctionnement.

Enfin, cette technologie offre la possibilité de créer des pièces fragiles dans l’espace, qui en temps normal ne supportent pas les conditions du décollage. Elle permet aussi de réduire le nombre d’outils de rechanges embarqués lors d’un vol et réduire le coût des expéditions.

Cependant, ce projet européen ne sera pas le premier du genre. En septembre dernier, l’entreprise Made In Space, basée en Californie, a envoyé une imprimante 3D sur une station spatiale de la NASA. La machine a déjà produit un cliquet dont le design a été envoyé depuis la terre vers l’espace.

Production d’une pièce en 30 min

Imprimante testé dans l’espace dès la fin de

l’année

Projet présenté au salon du

Bourget 2015

#Altran#3D Printing#Space#Gravity#Bourget2015

http://www.space.com/28418-european-3d-printer-in-space.htmlhttp://www.usine-digitale.fr/article/bourget-2015-altran-se-lance-dans-l-impression-3d-de-l-espace.N336850http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Engineering_Technology/Europe_s_3D_printer_set_for_Space_Stationhttp://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77311.html

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Doctor on Demand : la start-up lève 50M$ supplémentaires pour révolutionner le secteur de la santé

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La start-up américaine basée à San Francisco Doctor on Demand, spécialiste de la télémédecine, a annoncé au mois de juin une nouvelle levée de fonds de 50 millions de dollars. La start-up avait déjà levé 24 millions de dollars en août dernier ce qui porte à 74 millions de dollars le total investi dans la start-up par des fonds et des investisseurs aussi prestigieux que Google Ventures, Qualcomm Ventures ou encore Richard Branson. Ces investissements devraient permettre à la start-up d’étendre ses services à plus de patients, elle qui dit déjà fournir un accès aux soins à plus de 25 millions d’américains.

Qu’est-ce que la télémédecine exactement ? Imaginons que vous ne vous sentiez pas bien mais que vous ne présentiez aucun symptôme nécessitant l’intervention directe d’un médecin. L’application Doctor on Demand vous permet d’obtenir des séances privées avec un practicien généraliste par vidéo-conférence. Vous pouvez voir en image à quoi ressemble une visite médicale par webcam dans la vidéo de présentation de la start-up.

Le marché global de la télémédecine, si l’on inclut les technologies utilisées et les services proposés s’élevait à 17,8 milliards de dollars en 2014, et les experts prévoient une croissance annuelle moyenne de 18,4% sur la période 2014-2020. Le marché de la télémédecine représente en effet une formidable opportunité de réduire les dépenses liées à la santé. Selon une étude menée par Goldman Sachs 104 milliards de dollars pourraient être économisés chaque année avec la télémédecine. « Aller chez le médecin est aujourd’hui à la fois cher et peu pratique. Sur les 1,3 milliards de visites médicales annuelles aux Etats-Unis, notre enquête indique que près de la moitié ne nécessitent pas de contact direct entre le médecin et le patient. » expliquent David Roman et Kyle Conlee, les analystes de Goldman Sachs responsables de l’étude.

Doctor on Demand n’est pas la seule start-up à vouloir une part du gâteau du marché de la télémédecine et doit faire face à une vive concurrence de la part d’autres acteurs comme Health Tap, MDLive, American Well, Teladoc et bien d’autres. La concurrence entre tous ces acteurs est rude : Teladoc vient également de lever une cinquantaine de millions de dollars et American Well en a levé 128 ! Adam Jackson, le CEO de Doctor on Demand se veut rassurant « Le marché a l’air saturé mais il y a deux types d’acteurs dans cet espace : ceux qui offrent une véritable expertise médicale, et les autres. »

La télémédecine est un excellent exemple de la façon dont la technologie peut révolutionner un secteur. Si le sujet n’a pour l’instant pas encore vraiment décollé en France, sûrement parce que les frais de santé sont beaucoup moins importants pour les particuliers, il sera très intéressant de suivre l’évolution du nombre d’adeptes dans les années à venir !

Une visite médicale par

vidéo-conférence

Doctor on Demand vient de

lever 50M$

Près de la moitié des visites

médicales ne nécessitent pas

de contact direct avec le médecin

Marché en pleine croissance aux Etats-Unis mais

aussi très compétitif

#Doctor on Demand#start-up#télémédecine#mobile health

http://hitconsultant.net/2015/06/17/doctor-on-demand-50m-telehealth-video-visits/http://techcrunch.com/2015/06/17/doctor-on-demand-pulls-in-50-million-to-continue-expansion-of-its-virtual-doctor-visit-platform/http://www.businessinsider.in/Replacing-doctors-visits-with-apps-could-save-us-104-billion-a-year/articleshow/47869576.cms

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Google et Levi’s veulent rendre nos vêtements tactiles

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Lors de sa conférence annuelle Google I/O en mai dernier, la firme a annoncé son partenariat avec Levi’s Strauss pour le projet « Jacquard ». Ce projet a pour but de faciliter la création de vêtements tactiles. Des fils conducteurs sont utilisés pour fabriquer des tissus qui peuvent interagir avec vos appareils électroniques. Le fil en question est constitué d’alliages de métaux conducteurs tressés avec des fibres de tissus afin d’obtenir un matériau solide. Le nom du projet vient d’ailleurs de Joseph Marie Jacquard, l’inventeur du métier à tisser.

Ce n’est pas la première fois que l’on parle de vêtements connectés. La marque Spinali Design avait fait du bruit en début d’année avec des maillots de bain connectés made in Mulhouse pour protéger des coups de soleil. De même, la marque de vêtement de fitness Athos offre des vêtements connectés qui agissent comme des entraineurs personnels. Mais Google voit plus grand. Le géant de l’internet voudrait que les marques déjà existantes utilisent son produit Jacquard.

Le challenge est de taille et Google a déjà pensé aux éléments différenciants : le fil peut être incorporé dans n’importe quel tissu avec n’importe quel métier à tisser industriel déjà existant. Le fil existe en plusieurs coloris, et peut être apparent ou se fondre dans le reste du tissu selon les besoins.

Des composants électroniques de la taille d’un bouton de veste doivent être embarqués sur le tissu afin que celui-ci puisse se comporter comme une interface. Au niveau des usages que l’on peut faire de cette technologie, Google laisse libre court à l’imagination des utilisateurs et des designers de vêtements. Ils espèrent que l’utilisation de ces tissus connectés sera vraiment personnalisée.

Les développeurs pourront se connecter à des applications et des services offerts pour les vêtements qui sont fabriqués à partir de fils Jacquard. Ils pourront par la suite créer de nouvelles fonctionnalités pour la plateforme Jacquard. L’idée est de créer un véritable écosystème autour de ce projet grâce aux applications et aux services cloud qui vont de pair avec le projet.

Le seul défaut à l’heure actuelle, c’est que le textile connecté est un peu trop facile à actionner. Ceci peut se révéler particulièrement gênant si vous avez tendance à frotter vos mains sur vos vêtements. Et personne n’a envie de voir ses appareils électroniques interagir dès que sa main entre en contact avec son jean.

Un fil permettant de produire des

textiles connectés

Un partenariat Google et Levi’s

Un projet ouvert à toutes les

marques fabriquant du

textiles

#Google#Levi’s#Projet Jacquard#Textile#Connecté

http://www.usine-digitale.fr/editorial/video-avec-son-projet-jacquard-google-rend-les-levi-s-tactiles.N332801https://www.google.com/atap/project-jacquard/http://www.metronews.fr/high-tech/projet-jacquard-google-et-levi-s-preparent-un-jeans-connecte/mofa!UZ7QidpHW2uqU/http://www.techrepublic.com/article/how-googles-project-jacquard-turns-your-clothes-into-wearables/http://www.huffingtonpost.co.uk/2015/06/02/google-and-levis-project-jacquard-turns-jeans-into-wearable-computers-_n_7484488.html

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