What’s hot ? - Février 2015

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WHAT’S HOT ?! Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges BT© Jan 15 WHAT’S HOT ?! Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges Weave Business Technology Février 2015

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WHAT’S

HOT ?!Tous les mois, un

peu de prise de hauteur + une

fracture des méninges

BT©

Jan 15

WHAT’S

HOT ?!Tous les mois, un

peu de prise de hauteur + une

fracture des méninges

Weave

Business Technology

Février 2015

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Ce qu’il s’est passé dans le

monde au mois

de Janvier 2015

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Teads, la start up française qui

veut réinventer la publicité vidéo

en ligne lève 24M€

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La start-up montpelliéraine Teads, fondée en 2011 et spécialisée dans les formats publicitaires vidéo haut-de-

gamme, a annoncé une nouvelle opération de financement à hauteur de 24 millions d’euros, dont la moitié sous

forme d’augmentation de capital souscrite par la BPI (Banque Publique d’Investissement). « Ce nouveau

financement va nous permettre d’accélérer encore notre croissance à l’échelle mondiale » explique Pierre Chappaz,

l’un des co-fondateurs de Teads, qui précise que « l’investissement sera concentré sur l’innovation technologique, les

Etats-Unis, et l’ouverture de nouveaux marchés dont le Brésil, la Russie, la Corée et le Japon. »

Teads est devenu un acteur majeur sur le marché mondial de la publicité vidéo grâce à son positionnement haut-de-

gamme. Les formats de publicité inventés par Teads s’affichent au sein des articles, et non pas dans les contenus

vidéos. Ils offrent une solution entièrement nouvelle aux marques qui recherchent un contexte de diffusion de qualité

pour leurs publicités. Teads apporte une réponse novatrice au problème de visibilité des annonces qui tourmente

l’industrie de la publicité : la vidéo s’active exclusivement lorsqu’elle est visible par l’utilisateur. Ce concept appelé

« view-to-play » permet à Teads de garantir aux annonceurs que leurs publicités vidéo sont toutes visibles à l’écran

lors de leur lecture. Le son de la vidéo quant à lui ne se lance que lorsque l’utilisateur passe sa souris sur la vidéo ce

qui limite le côté intrusif de la publicité.

Au sein du marché de la publicité vidéo en ligne, en très forte croissance, la société répond particulièrement à la

demande d’inventaire publicitaire premium. Son chiffre d’affaires estimé atteint 76,5 millions d’euros pour 2014, en

hausse de 65% par rapport à 2013. Teads fournit déjà sa technologie aux éditeurs de contenus les plus prestigieux

dans plus de 40 pays, dont TF1, France télévisions, M6, Le Monde, Le Figaro, Les Echos, L’Equipe mais aussi à The

Economist, The Guardian, The Washington Post, Reuters, Forbes, Nikkei, O Globo, etc.

Le succès de Teads est révélateur d’une tendance plus profonde, celle de la croissance du marché des publicités

vidéos en ligne. Au premier semestre 2014 le chiffre d’affaire lié à la publicité vidéo était en croissance de 34%

atteignant 91 millions d’euros en France. Et pour cause une publicité vidéo en ligne rapporterait « 15 à 20 fois plus

qu’une bannière traditionnelle » selon Pierre Chappaz. Le modèle qui domine aujourd’hui est celui adopté par

Youtube du pre-roll , une séquence d’une trentaine de secondes en début de lecture. Ce modèle a ses limites car il

est jugé trop intrusif par les internautes et selon une étude d’Integral Ad Science, le contenu ne serait pas visionné

dans 70% des cas. L’avènement de la VOD représente une excellente opportunité de croissance supplémentaire

pour le marché. La start up FreeWheel, rachetée en 2013 par Comcast pour 320 millions de dollars s’est par

exemple spécialisée sur ce secteur où elle a accès à une audience plus engagée et plus réceptive que sur YouTube.

Prochaine étape pour Teads, l’introduction en Bourse sur le marché Américain pour suivre l’exemple d’un Criteo ?

Teads vient de lever 24M€

auprès de la BPI

Le « view-to-play » : garantir que la vidéo est effectivement visionnée par l’utilisateur

Une pub vidéo en ligne rapporte

15x plus qu’une bannière

traditionnelle

#Teads#view-to-play#publicité vidéo#BPI

http://frenchweb.fr/teads-leve-24-millions-deuros-aupres-de-bpi-france/179550http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/59591/publicite---le-mobile-va-t-il-s-imposer-en-2015.shtmlhttp://www.next-finance.net/La-plateforme-de-publicite-videohttp://www.e-marketing.fr/Thematique/Communication-1005/Publicite-10024/Breves/Publicite-ligne-Teads-leve-millions-euros-249699.htmhttp://techcrunch.com/2015/01/13/dont-look-away/http://pro.clubic.com/webmarketing/publicite-en-ligne/actualite-749399-teads.html

Page 5: What’s hot ? - Février 2015

Bitcoin la petite monnaie

qui monte, qui monte

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#Bitcoin#peer-to-peer#Bitnet#ecommerce

Parce qu’un rappel ne fait jamais de mal, le Bitcoin est une monnaie électronique, créée en 2009 par un programmeur

se faisant appeler Satoshi Nakamoto, et qui s’échange librement sur Internet en « peer to peer ». Les paiements

effectués avec cette monnaie ont la particularité de se faire en dehors des réseaux bancaires. Il est prévu que le stock

de Bitcoins soit fini et fixé à 21 millions d’unités, ce qui limite le risque d’ inflation. Ce stock est progressivement

« miné », c’est-à-dire généré par les internautes eux-mêmes qui utilisent pour ce faire un logiciel complexe. Les

Bitcoins peuvent être utilisés comme moyen de paiement direct en ligne, il est également possible de les convertir en

dollars ou en euros sur des marchés prévus à cet effet.

Pouvoir payer en ligne en se passant des réseaux bancaires et de leurs commissions, ça semble un peu trop beau et

d’ailleurs Bitcoin présente aussi des risques non négligeables. Outre le fait qu’elle est, à l’origine, purement

électronique, cette monnaie a la particularité de n’être liée à aucune banque centrale, d’échapper au contrôle des

États et des banques, et de n’avoir ni attache, ni référence, ni valeur fondamentale. Cela en fait un outil idéal pour les

spéculateurs ainsi, la monnaie virtuelle est sujette à une grande volatilité. À titre d’exemple, en 2011, le cours du

Bitcoin s’était écroulé de 33 dollars à 2,5 dollars. Il a ensuite connu une hausse spectaculaire au cours de l'automne

2013. Des experts critiquent aussi l’opacité du fonctionnement de cet outil : sans banque, sans autorité monétaire, le

Bitcoin ne laisse aucune trace et serait donc susceptible d’être utilisée à des fins de blanchiment d’argent et de

financement du terrorisme.

Toutefois de nombreuses start-up se sont récemment lancées pour explorer le potentiel de ce moyen de paiement

parallèle, comme Bitnet par exemple. Bitnet est un processeur de paiement en ligne en bitcoin qui a pour investisseur

et partenaire Rakuten, le plus grand groupe e-commerce du Japon. Cela signifie qu’il est désormais possible de faire

ses achats sur les sites du groupe Rakuten en payant en bitcoin. Microsoft a préféré un partenariat avec la société

BitPay pour permettre à ses utilisateurs américains de régler leurs achats sur le Windows Store en bitcoin. D’autres

start-up cherchent à imposer le bitcoin au-delà du monde du e-commerce dans les boutiques physiques. Les sociétés

Ingenico Group et Paymium ont ainsi développé un terminal de paiement nouvelle génération qui accepte les

paiements en bitcoin, à destination principalement des petits commerçants.

Aujourd’hui, selon les derniers chiffres, ce sont environ 300 millions de dollars qui sont échangés quotidiennement en

Bitcoins. Malgré les scandales et défis techniques autour de la devise électronique, un écosystème complet est en

train de se mettre en place autour de cette monnaie. Des mutations sont à prévoir pour le système bancaire

traditionnel qui ne sont pas sans rappeler les changements qu’avaient apportés l’arrivée d’un acteur comme PayPal.,

si ce n’est que PayPal créé en 1998 a mis beaucoup plus de temps à s’imposer sur le marché. Il se pourrait même

que le volume de transactions quotidiennes en Bitcoins dépasse le volume de transactions quotidiennes de PayPal

dès cette année, soit seulement 6 ans après son invention.

http://www.wired.com/2015/01/price-bitcoin-doesnt-matter-right-now/http://www.coindesk.com/bitnet-lands-14-5-million-series-funding-rival-coinbase-bitpay/http://www.linformaticien.com/actualites/id/35103/microsoft-accepte-le-bitcoin-pour-regler-les-achats-sur-le-windows-store.aspxhttp://www.achatcoin.com/coinbase-se-voit-concurrencer-bitnet/http://www.finextra.com/blogs/fullblog.aspx?blogid=10373

Payer en ligne sans passer par

les réseaux bancaires

Microsoft et Rakuten

autorisent le paiement en

bitcoin sur leurs sites

300 millions de dollars échangés quotidiennement

en Bitcoins

Page 7: What’s hot ? - Février 2015

Mac Donald’s sort une appli pour

lutter contre le vol de friteshttps://www.youtube.com/watch?v=DZs4BMc1CBw

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Selon une étude de Mac Donald’s Canada, 99 à 100% des canadiens ont été ou seront victimes d’un vol de frites

dans leur vie. Pour lutter contre ce fléau la firme américaine a développé Fry Defender, une application qui permet

de détecter les mouvements aux alentours de votre cornet et qui vous avertit dès lors qu’un voleur de frites est dans

les parages. Voir https://www.youtube.com/watch?v=DZs4BMc1CBw

Mais ce n’est pas tout : le délit sera immortalisé par votre téléphone qui prendra une photo du voleur. Libre à la

victime de partager le mugshot sur les réseaux sociaux via le hashtag #stopfrytheft. Une opération pour sensibiliser

la clientèle des fast-food à un phénomène qui fait des ravages, et qui se décline aussi sur tumblr où l’on peut

accéder à des statistiques sur les frites les plus prisées, découvrir la véritable histoire de la Grande rafle de frites de

1974, ou encore étudier des pièces à conviction. Antoinette Benoit, Senior Vice President of Marketing de

McDonald's Canada, indique que l'initiative "permet de revenir au coeur de la marque, et de créer une occasion de

toucher les clients au travers d'un produit très iconique". Le tout, sans se prendre au sérieux.

Mac Donald’s montre bien avec cette campagne toutes les nouvelles possibilités offertes par la publicité mobile, la

clé étant toujours de faire interagir l’utilisateur avec la publicité. Secouer, scroller, ou bien encore utiliser le capteur de

mouvement comme pour Fry Defender, les possibilités sont multiples et il est crucial de ne pas voir dans la publicité

mobile un simple prolongement de ce qui peut être fait de manière traditionnelle sur le net. Pourtant les marques ont

encore un retard sur le sujet car si le mobile représente désormais 36% des audiences lignes, la part du mobile n’est

que de 10% dans les investissements publicitaires numériques.

Au-delà de son aspect divertissant, cette campagne est aussi intéressante puisqu’elle montre la volonté de Mac

Donald’s de se servir du digital pour enrichir l’expérience client en point de vente. En effet, depuis l’avènement des

smartphones et des objets connectés, le point de vente ainsi que la manière dont nous réalisons nos achats sont en

perpétuelle mutation. Pour se démarquer, les marques se doivent d’innover et surtout de moderniser l’expérience

vécue par les clients sur le lieu de vente. Le store est le lieu de rencontre physique entre la marque et ses clients, et

quand ont sait que 47% des Français déclarent se rendre moins souvent en magasin qu’il y a 5 ans, il n’est pas

surprenant de voir que les marques tentent de concevoir des points de vente assurant une expérience unique ! Le

store est en voie de devenir un lieu de vie où les clients ont envie de se rendre.

La volonté de McDonald’s semble donc bien de travailler son expérience client locale sur un mode décalé. Un terrain

intéressant à explorer car, jusqu'à présent, les marques avaient plutôt l'habitude de proposer des applis mobiles dans

un registre plus «utile» : commande et paiement sans avoir à passer en caisse (Starbucks), s’orienter en magasin

(Ikea), tag reading pour obtenir de l’info produit ou donner son avis (Leroy Merlin). Le ludique semblait jusque là

davantage employé pour la fidélisation en prolongement de l’expérience client et en renforcement de l’affinité à un

univers de marque comme Oasis le fait avec « Be Fruit » par exemple. Affaire à suivre donc !

Faire interagir l’utilisateur avec

la publicité

36% des connexions à

Internet se font via un mobile en

France

47% des Français déclarent se

rendre moins souvent en

magasin qu’il y a 5 ans

#Mac Donald’s#FryDefender#store experience#marketing digital#publicité mobile

http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/59591/publicite---le-mobile-va-t-il-s-imposer-en-2015.shtmlhttp://piwee.net/1mcdonald-application-vole-frite-241114/http://www.orange-business.com/fr/blogs/relation-client/actualites/mcdonald-s-lance-une-appli-mobile-contre-le-vol-de-friteshttp://www.viuz.com/2013/09/18/mobile-in-store-10-usages-innovants-qui-ameliorent-lexperience-en-magasin/

Page 9: What’s hot ? - Février 2015

Yik Yak, le nouveau réseau social qui

agite les universités américaines

http://www.yikyakapp.com/

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Page 10: What’s hot ? - Février 2015

Yik Yak, c’est le nom du dernier réseau social venu tout droit de la Silicon Valley et qui a fait beaucoup parler de lui

aux Etats-Unis récemment. Fondé sur l’anonymat et la géolocalisation, les messages (les yaks), limités à 200

caractère s'affichent à moins de 16 kilomètres à la ronde (10 miles). Yik Yak, lancé en novembre 2013, a rapidement

conquis les lycées et les universités américaines avec son concept d’anonymat des messages. Le slogan de l’app

« Vous pouvez être la personne la plus calme sur le campus et la plus populaire sur Yik Yak »

Les chiffres affichés par l’application sont impressionnants : plusieurs millions d’utilisateurs en seulement un an

d’existence, 62 millions de dollars levés en novembre dernier, principalement pour développer sa croissance à

l’international, et une valorisation de quelques 300 millions de dollars. Mais si Yik Yak a fait beaucoup parler de lui

aux Etats-Unis c’est surtout à cause de plusieurs scandales dans lesquels il s’est retrouvé plongé. L’anonymat

garanti par l’application a aussi ses côtés malsains. Certains farceurs se sont ainsi amusés à répandre de fausses

rumeurs d’alerte à la bombe qui sont allées jusqu’à la fermeture de certains lycées, et de nombreux cas de

harcèlement moral ont été reportés.

Face à ces scandales, les fondateurs de Yik Yak Tyler Droll et Brooks Buffington ont instauré une limite d’âge de 17

ans pour pouvoir utiliser l’application et ont bloqué son accès dans 85% des lycées américains. Mais finalement ces

scandales auront valu une belle couverture médiatique dans les plus grands médias américains à Yik Yak, offrant à

l’application la plus belle publicité que ses fondateurs pouvaient espérer.

Qu’en est-il du futur de Yik Yak? Est-ce un nouveau réseau social parmi tant d’autres destiné à tomber dans l’oubli

après quelques instants de gloire? De manière générale on manque encore de recul pour pouvoir juger la pérennité

de tous ces réseaux sociaux. Si les success story à la Snapchat, Whatsapp ou encore Tinder font souvent la une des

journaux il ne faut pas oublier que tous ces réseaux sociaux ont seulement quelques années d’existence et seul le

temps permettra de juger. Aujourd’hui 28% de la population mondiale est active sur un réseau social et y passe en

moyenne deux heures par jour. Il y a donc une place indéniable pour plusieurs réseaux sociaux, Facebook ne

couvrant pas tous les besoins des Internautes.

L’autre question qui se pose est celle de la rentabilité de ces applications qui présentent des valorisations

impressionnantes mais qui en général ne sont toujours pas rentables. Il ne faut pas oublier que Facebook qui fait

figure d’exemple dans le monde des réseaux sociaux a mis presque dix ans avant de de devenir rentable et peut

s’appuyer sur une communauté inouïe de 1,3 milliards d’utilisateurs à travers le monde ! Et Facebook reste encore

une exception : Snapchat a beau être valorisé à 10 milliards de dollars, l’entreprise n’en demeure toujours pas moins

déficitaire. Même son de cloche pour Twitter qui malgré ses 255 millions d’utilisateurs, n’a toujours pas trouvé la clé

de la rentabilité et affichait une perte de 97 millions d’euros pour un CA de 165 millions au premier trimestre 2014.

Yik Yak a levé 62M$ en

novembre

28% de la pop mondiale est active sur un

réseau social et y passe en

moyenne 2h/jour

Snapchat valorisé à $10Mds n’est

toujours pas rentable

#social media#YikYak#anonymat#scandale#Snapchat

http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-reseaux-sociaux/http://www.europe1.fr/high-tech/la-derniere-trouvaille-de-twitter-pour-devenir-rentable-2170549https://medium.com/backchannel/a-teenagers-view-on-social-media-1df945c09ac6http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/01/01/01007-20150101ARTFIG00083-nee-en-2012-l-application-snapchat-vaut-10-milliards-de-dollars.php

Page 11: What’s hot ? - Février 2015

Uber Rush & Cole Haan : la livraison

en moins d’une heure qui inspire le

monde du retail

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Acheter sa paire de chaussures en ligne et la recevoir immédiatement chez soi ? C’est ce qu’a rendu possible la

marque de chaussures et accessoires américaine Cole Haan en s’associant à Uber Rush, le service de coursiers à

vélo d’Uber. Lors d’une campagne promotionnelle qui aura duré trois jours, Cole Haan proposait à tous ses clients la

livraison immédiate de leurs chaussures pour 10$ supplémentaire. L’opération a connu un franc succès puisque

l’ensemble des clients ayant tenté l’expérience ont reçu leur colis en moins d’une heure ! Précisons tout de même

que le service n’était valable que pour les résidents New Yorkais du quartier de Manhattan.

Pour Jason Droege, directeur de Uber Everything, le monde du retail a beaucoup à apprendre d’Uber, tout

particulièrement ce qui concerne la façon de gérer sa logistique. Uber est aujourd’hui implanté dans 261 villes

partout dans le monde et mesure la rapidité de son service non pas en jours ou même en heure mais en minutes !

“That’s the nature of Uber : we’re on demand” .

Tout ceci n’est pas sans nous rappeler le projet “Prime Air” d’Amazon de créer un service de livraison par drone. Si

sur le plan législatif, le libre déplacement de ses drones pose encore un réel problème, Amazon n'en poursuit pas

moins son projet. Le groupe américain, qui vient tout juste d'inaugurer sa campagne de recrutement des pilotes de

drones et responsables de la sécurité des vols, lance ses premiers essais grandeur nature à Cambridge où Amazon

dispose d'un centre de recherche dédié aux drones. L’ouverture du service est planifiée pour 2017.

Ces deux exemples montrent bien que le secret d’une stratégie multicanale réussie réside dans la qualité de

l’exécution de la promesse client – au top des priorités : les aspects logistiques. Ou comme le rappelle plus

prosaïquement Kathy King, VP du service Marketing Development d’American Express « In this always-on,

omnichannel digital age, retailers must create the best experience to meet consumers’ needs and capture their

hearts, minds, and, ultimately, their wallets.”

Du 11 au 14 janvier se tenait le “Retail’s Big Show 2015” à New York, exposition internationale dédiée au retail.

L’innovation était un thème récurrent tout au long de l’exposition. Pour Faisal Masud, VP de la branche e-commerce

de Staples “You don’t have a choice, you need to innovate!”. Masud avançait trois considérations primordiales pour

innover dans le monde du retail : ”1-focus on customers, not channels; 2-create a culture where you can experiment

(and fail); 3-get outside of a purely retail mindset.”

Se centrer sur l’expérience client, ne pas hésiter à tester de nouvelles organisations et s’inspirer de ce qui se passe

en dehors du monde du retail… le partenariat entre Cole Haan et Uber Rush pourrait bien faire des émules dans les

mois et années à venir !

Votre paire de chaussures livrée en moins d’une

heure

Amazon prévoit d’ouvrir son service de

livraison par drone pour 2017

L’expérience client au cœur

des préoccupations

#Uber #ColeHaan#RetailBigShow2015#Amazon#PrimeAir#multicanal

http://www.timeout.com/newyork/blog/uber-will-deliver-cole-haan-shoes-to-new-yorkers-this-weekhttp://blogs.wsj.com/cio/2015/01/12/retailers-share-their-omnichannel-experiments/https://nrf.com/news/the-challenge-of-retail-innovationhttp://m.cmo.com/articles/2015/1/12/retailers_need_to_be.htmlm.cmo.com/articles/2015/1/12/retailers_need_to_be.html

Page 13: What’s hot ? - Février 2015

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COBI le système qui rend votre

vieux vélo intelligent et connectéhttp://bit.ly/Cobi-bike

Page 14: What’s hot ? - Février 2015

COBI est un projet Kickstarter qui devrait ravir tous les amateurs de vélo. Le projet a déjà atteint son objectif initial de

100 000 dollars (il est même actuellement à plus de 400 000 dollars). Il s’agit d’un hub qui vient prendre place sur le

guidon et qui prend la forme d’un phare avant, d’un support pour smartphone et d’un pavé de contrôle. Il suffit

d’insérer son téléphone sur ce support pour transformer sa vieille bicyclette en vélo du futur. Pour vous faire une

meilleure idée allez jeter un œil à la vidéo de présentation.

Ce hub ajoute plus d’une centaine de fonctionnalités à votre vélo notamment une croix directionnelle qui permet de

se servir de son smartphone avec son pouce, sans quitter le guidon des mains, un compteur de vitesse, un guidage

GPS, la possibilité de passer des appels téléphonique, d’écouter de la musique (en local ou via Spotify) ou encore de

consulter la météo. Il est également possible de rajouter une lumière à l’arrière (sans fil), qui détectera les phases de

freinage avec un accéléromètre intégré pour augmenter l’intensité de la lumière rouge, comme sur les voitures. Le

phare arrière sert également de clignotant, déclenchable depuis le pavé de contrôle. Mais la liste des fonctions ne

s’arrête pas là. En effet, le COBI intègre un système antivol lorsque l’utilisateur retire son smartphone. Si le vélo

détecte un déplacement (via l’accéléromètre), il active une sirène et les lumières. Une batterie rechargeable via une

dynamo permet également de recharger son téléphone tout en roulant. Les livraisons de COBI sont prévues pour le

mois de juin 2015 et le prix d’entrée de gamme est fixé à 145$.

COBI n’est pas la première start-up à se lancer sur le projet du vélo connecté. En 2013 la start-up Lock8 avait mis au

point un antivol pour vélo directement relié à son smartphone tandis que Superpedestrian avait lancé son projet de

roue connectée permettant de transformer n’importe quel vélo en vélo électrique. En 2014, la start up Helios avait

lancé son projet de guidon connecté, sur lequel on retrouve quelques unes des fonctions présentes chez COBI

(accéléromètre, clignotant, système d’éclairage...) Enfin lors du CES 2015 de janvier on a pu voir la startup française

Connected Cycle proposer son modèle de pédale connectée qui enregistre toutes les données de nos activités à

vélo.

Comment se différencier au milieu de toutes ces innovations ? L’approche de COBI est intéressante en cela qu’elle

centralise toute une série de fonctionnalités très diverses. L’objectif est donc bien de simplifier au maximum

l’expérience utilisateur. Chaque fonctionnalité est intéressante en soi et pourrait mériter d’avoir une start-up dédiée

mais l’utilisateur ne s’embêtera pas à acheter une pédale connectée + un guidon connecté + un antivol connecté +

une roue connectée, etc.

COBI symbolise bien une tendance de fond qui est celle d’imaginer le transport du futur. Que ce soit la voiture

autonome, le train intelligent ou bien dans ce cas le vélo connecté, on peut s’attendre à voir dans les années à venir

de profonds changements sur nos modes de déplacement.

Un hub qui centralise plus

d’une centaine de fonctionnalités

supplémentaires pour votre vélo

400,000$ collectés sur Kickstarter

Dispositif en vente dès juillet 2015 à

partir de 145$

#COBI#Kickstarter#ebike#sports data#objet connecté

https://www.kickstarter.com/projects/cobi/cobi-worlds-smartest-connected-biking-systemhttp://www.frandroid.com/produits-android/accessoires-objets-connectes/259319_cobi-systeme-rendre-nimporte-quel-velo-intelligenthttp://www.01net.com/editorial/639197/ces-2015-connected-cycle-la-pedale-connectee-suit-votre-forme-et-evite-les-vols/http://www.proximamobile.fr/article/l%E2%80%99essor-du-velo-connecte

Page 15: What’s hot ? - Février 2015

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AXA investit dans Flyr, la start up

qui anticipe les fluctuations de

prix de vos billets d’avions

Page 16: What’s hot ? - Février 2015

AXA Seed Factory le fonds d'amorçage lancé par Axa, vient de boucler un tour de table d'un montant de 500 000 $

pour soutenir le développement de Flyr, une start-up qui intervient dans le domaine du big data appliqué au tourisme.

Installée à San-Francisco, cette société développe des algorithmes qui lui permettent de prédire les prix des billets

d'avion jusqu'à 120 jours à l'avance. Le service développé par Flyr permet de savoir à quel moment acheter son billet

d'avion au meilleur tarif. Couplé à une assurance, il offre la possibilité, avant l'achat du billet, d'obtenir la garantie que

le tarif restera identique lorsque la décision d'en faire l'acquisition sera prise.

Pour Minh Q. Tran, Directeur Général d'AXA Seed Factory, cette innovation constitue un «outil d'aide à la décision

qui peut révolutionner l'industrie du tourisme et de l'assurance voyage». Le marché du tourisme a vu ses ventes en

ligne dépasser les 500 milliards d’euros dans le monde en 2014. Le marché de l’assurance voyage représente quant

à lui 12 milliards d'euros avec des perspectives de croissance annuelle de 5% sur les 3 prochaines années.

De manière générale, le Big Data et les objets connectés semblent ouvrir en grand le champ des possibles pour les

assureurs. S’associer à une voiture intelligente pour proposer des formules d’assurance auto adaptées au type de

conducteur que vous êtes, à un tracker d’activités pour proposer des assurances santé moins chères aux personnes

qui pratiquent une activités physique régulière… les possibilités sont multiples ! Comme le souligne Stéphane

Dedeyan, directeur général délégué de Generali France, « cela va repousser les limites de la segmentation : on va

regarder le monde sous un angle de vue totalement différent et donc pouvoir cibler la souscription sur des segments

de population nouveaux. Nous allons aller vers une assurance plus personnalisée ».

Du côté des assurés, on semble plutôt prêt à jouer le jeu. D'après une récente étude du cabinet de conseil PwC, plus

de la moitié des Français sont ainsi prêts à fournir des informations personnelles complémentaires à leurs assureurs,

y compris sur leur mode de vie. A condition, bien sûr, d'en retirer un avantage. Pour les assureurs, le Big Data offre

donc une formidable opportunité de se différencier dans un contexte concurrentiel hypertendu, et de répondre à une

pression croissante des clients. Car « le consommateur exige de plus en plus de payer le prix qui correspond à son

risque », expliquait il y a peu aux « Echos » Jacques Richier, le PDG d'Allianz France. Une attente qui a déjà favorisé

l'apparition d'offres dites « modulaires », c'est-à-dire à la carte, qui permettent au souscripteur de sélectionner ses

garanties santé.

Attention tout de même préviennent les assureurs à ne pas pousser la logique de la personnalisation trop loin. Une

utilisation jusqu'au-boutiste du Big Data pourrait venir fragiliser cet édifice. « Pour l'industrie de l'assurance, un des

pièges à éviter est de pousser à ses limites un système fondé sur la mutualisation. En effet, si à la fois les données

plus nombreuses et les moyens d'analyse plus pertinents permettent par exemple une tarification extrêmement fine,

quasiment individualisée, quelle place restera-t-il à la mutualisation ? [...] Dans une industrie friande de modèles

prédictifs, la capacité d'anticipation devenue "infaillible" sonnerait la fin de l'incertitude et de l'assurance », prévient

Gontran Peubez, directeur conseil chez Deloitte.

Prévoir le prix d’un billet d’avion

120 jours en avance

Marché de l’assurance

voyage = 12Mds€en 2014

50% des Français prêts à fournir

des informations personnelles à leur assureur

#AxaSeedFactory#Flyr#start-up#fond d’investissement#assurance

http://www.tnooz.com/article/flyr-expands-airfare-forecasting-europe/#utm_source%3Ddlvr%2Eit%26utm_medium%3Dtwitterhttp://www.presse.axafrance.fr/communiques-de-presse/Pages/AXA-Seed-Factory-investit-dans-FLYR.aspxhttp://www.argusdelassurance.com/acteurs/axa-seed-factory-parie-sur-la-start-up-flyr.88834http://www.lesechos.fr/02/10/2014/LesEchos/21784-046-ECH_comment-le-big-data-va-revolutionner-l-assurance.htm

Page 17: What’s hot ? - Février 2015

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Vessyl le verre qui analyse

tout ce que vous buvez

Page 18: What’s hot ? - Février 2015

Issu d’une start-up intitulée Mark One, le Vessyl est le tout premier verre intelligent connecté actuellement sur le

marché. La particularité de Vessyl réside dans le fait qu’il apporte un très grand nombre de données sur la boisson

que vous allez consommer. Composition de votre boisson, taux de sucre, nombre de calories, saveur, niveau

d’hydratation et toutes autres données spécifiques à cette dernière peuvent vous être transmises grâce au réseau

de capteurs qui y sont intégrés. Lait, jus de fruit et toutes autres boissons peuvent donc être reconnues en quelque

secondes . La mise en vente du produit est prévue pour courant 2015 au prix de 200$.

A l’heure d’aujourd’hui l’intérêt du produit apparaît tout de même limité. Pas besoin d’un verre connecté pour savoir

qu’on est bien en train de boire un café et quant aux informations nutritionnelles même si elles sont peu lisibles on

doit pouvoir les trouver sur l’emballage de la boisson qu’on est en train de boire. Toutefois le concept est amusant et

le produit très bien désigné. Surtout Vessyl dispose de sa propre application smartphone associée et plus qu’un

verre connectée, Vessyl a l’ambition d’être un coach santé pour réduire sa consommation de boissons sucrées ou

alcoolisée par exemple.

A ce titre Vessyl s’inscrit bien dans la mouvance du développement des objets de la santé connectée qui

représentent aujourd’hui 60% du marché des objets connectés pour un total de 2,7 milliards de dollars. Et les

prévisions de croissance ont de quoi donner le vertige puisque le marché devrait atteindre les 5,8 milliards de dollar

dès 2019.

Alors vous avez sûrement déjà entendu parler des montres connectées qui vous permettent de suivre au quotidien

votre activité physique (Samsung, Withings, bientôt Apple), vous avez peut être même déjà entendu parler des

bracelets connectés qui vous permettent aussi de suivre votre sommeil (Jawbone, Fitbit), mais il existe une quantité

d’autres appareils à l’instar de Vessyl pour suivre et contrôler son état de santé. Heapsylon a lancé en 2014 les

chaussettes connectées capables de vous coacher en temps réel sur votre technique de course et de suivre votre

rythme cardiaque,. Le groupe pharmaceutique Novartis avait signé un accord avec Google en juillet dernier pour

l’exploitation de sa technologie Smart Lens à des fins médicales. Novartis va ainsi commercialiser des lentilles

capables de mesurer votre taux de glucose lacrymal, particulièrement utile pour les personnes souffrant de diabète.

Plus surprenant encore le tatouage connecté qui transmet vos informations vitales directement à votre médecin ou le

patch anti douleur connecté capable de suivre la douleur et de la gérer comme le Blue Touch de Philipps.

Analyse la composition de n’importe quel

liquide

Mise en vente prévue pour 2015 au prix de 200$

Les objets de la santé connectée

représentent 60% du marché des

objets connectés

#Vessyl#Objet connecté#smart food#santé connecté

https://www.kickstarter.com/projects/cobi/cobi-worlds-smartest-connected-biking-systemhttp://www.tuxboard.com/vessyl-nouveau-verre-connecte-intelligent/file:///D:/Mes%20Documents/Downloads/infographie+le+boom+des+objets+connect%C3%A9s+en+sant%C3%A9+-+Orange+Healthcare.pdfhttp://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/08/26/01007-20140826ARTFIG00031-l-explosion-des-objets-connectes-et-des-applis-sante.phphttp://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-et-novartis-ensemble-dans-les-lentilles-connectees-58095.htmlhttp://www.lsa-conso.fr/produits/bluetouch-de-philips-un-patch-connecte-pour-soulager-les-douleurs,186045

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Facebook s’attaque au marché

des réseaux sociaux d’entreprise

avec Facebook at Work

Page 20: What’s hot ? - Février 2015

Si les rumeurs se multipliaient depuis plusieurs mois concernant un réseau social d’entreprise (RSE) pour Facebook,

le projet a été officiellement dévoilé le 14 janvier avec pour nom de code « Facebook at Work » ou « FB@Work ». Le

service est pour l’instant disponible seulement en bêta test pour un petit nombre d’entreprises partenaires, le temps

pour Facebook d’obtenir des premiers retours et de réaliser les ajustements nécessaires.

L’interface de FB@Work devrait beaucoup ressembler à l’interface traditionnelle de Facebook, avec le fil d’actualité,

la barre de recherche, les groupes, les messages privés, les photos/vidéos et les événements notamment. L’idée

pour Facebook étant de s’appuyer sur sa base d’1,3 milliards d’utilisateurs actifs à travers le monde pour proposer

aux entreprises un RSE avec une prise en main quasi immédiate pour les employés. Les utilisateurs auront la

possibilité de lier leur compte professionnel et leur compte personnel pour être connecté sur Facebook et FB@Work

en même temps mais il n’y aura aucun contenu partagé entre les deux plateformes. Par ailleurs, les utilisateurs

n’auront pas besoin d’avoir un compte Facebook pour être présent sur le réseau professionnel.

Avec Facebook at Work, Facebook se positionne très clairement sur le marché déjà très concurrentiel des RSE,

dominé aujourd’hui par des acteurs comme Yammer (Microsoft) et Jive. Il faut dire que le marché est très lucratif et

en pleine croissance puisqu’il s’élevait à 2,3 milliards de dollars pour l’année 2013, une augmentation de 30% par

rapport à l’année 2012 selon une étude du cabinet Frost & Sullivan. Aujourd’hui plus de 250 millions de personnes

utilisent un RSE à travers le monde et 90% d’entre eux utilisent un modèle payant. Pour l’instant, Facebook n’a pas

précisé sa politique tarifaire mais tous les scénarios sont envisageables : tout gratuit sans publicité pour tout le

monde, ou avec deux modes, un payant sans publicité et un gratuit avec de la publicité.

Quel impact aura l’arrivée de Facebook sur le marché ? Pour Arnaud Rayrole, directeur général de Lecko cabinet de

conseil spécialisé dans les RSE « Facebook at Work ne va pas bouleverser le marché, du moins dans un premier

temps. Mais si sa gratuité se confirme, Facebook at Work pourra permettre aux entreprises de s'équiper d'une

solution de RSE de base. » Pour Arnaud Rayrole Facebook at Work a encore du retard sur ses concurrents qui

offrent des outils beaucoup mieux adaptés aux besoins professionnels pour le moment. « Facebook at Work ne

détrônera sûrement pas Yammer . » estime-t-il « Cette solution est très intégrée à l'offre Microsoft, notamment à la

suite bureautique Office. C'est actuellement son principal point fort sur le marché. »

L’avenir s’annonce tout de même très agité pour les fournisseurs de RSE et Facebook n’est pas la seule entreprise a

vouloir sa part du gâteau. Linkedin prépare aussi en interne sa solution RSE pour permettre aux entreprises de

disposer immédiatement d’un annuaire 2.0, une start-up comme Slack s’est très vite imposée comme une référence

au cours de l’année 2014 et les autres acteurs doivent faire face à cette concurrence toujours plus forte. « Il est clair

que FB@Work va obliger les autres acteurs à poursuivre une montée en gamme » conclut Arnaud Rayrole.

Un service en bêta test depuis

le 14 janvier

Facebook peut s’appuyer sur sa

base d’1,5 milliards

d’utilisateurs actifs pour

proposer un RSE prise en main

immédiate

Un marché de $2,3 milliards en pleine croissance

#FB@Work#bêta version#RSE#gratuit

http://www.journaldunet.com/solutions/reseau-social-d-entreprise/facebook-at-work.shtmlhttp://www.journaldunet.com/solutions/reseau-social-d-entreprise/arnaud-rayrole-facebook-at-work-fb-work-avis-d-expert.shtmlhttp://www.bloomberg.com/news/articles/2015-01-22/facebook-at-work-offers-little-new-as-corporate-social-networkhttp://www.begeek.fr/facebook-work-la-plateforme-se-mue-en-reseau-social-dentreprise-158071http://www.frandroid.com/0-android/social/262993_facebook-work-la-version-professionnelle-du-reseau-social-est-bientot-prete

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La voiture autonome, star du CES

2015, et de plus en plus réelle

http://bit.ly/mercedes-F015

Page 23: What’s hot ? - Février 2015

Du 6 au 9 janvier dernier se tenait à Las Vegas le Consumer Electronic Show (CES), grand salon mondial dédié aux

innovations électroniques. Pourtant cette année ce sont les constructeurs automobiles qui étaient à l’honneur de cesalon avec la présentation des derniers prototypes de voiture autonome. Vieux fantasme depuis l'invention de

l‘automobile, la voiture autonome, celle qui est capable de se déplacer toute seule, semble de plus en plus réelle !

Audi en a fait une démonstration éclatante avec sa RS7 Sportback Concept. D'abord sur le circuit d'Hockenheim en

Allemagne lors de la dernière manche du championnat de DTM (voiture de tourisme) en octobre dernier, où la voiture

a effectué à vive allure un tour complet du circuit sans aucune personne à bord. Puis juste avant la tenue du CES

2015, ce même véhicule a roulé, avec succès, pendant 900 kilomètres entre la Silicon Valley et Las Vegas en

version autonome mais avec des passagers.

Autre constructeur fortement impliqué sur le créneau, Mercedes qui a présenté son modèle F015 au cours du salon

et qui donne une vision de ce que pourrait être la voiture de demain (cf vidéo de présentation). D'un seul tenant,

épuré presque comme une goutte d'eau, le F015 confirme que Mercedes est revenu dans la course côté design.

Dans le F015, les sièges avant et arrière peuvent se tourner pour mettre les passagers face à face. "Le luxe demain

sera de prendre du temps » analyse Dieter Zetsche directeur de Daimler « Ce luxe, c'est la voiture autonome. » Les

relations avec les piétons ont aussi été intégrées, le véhicule autonome dispose d'un code couleur : bleu pour les

informer qu'elle les a bien détectés, rouge pour prévenir du danger. "Quand un piéton traverse, la calandre de la

voiture s'illumine pour suivre le piéton", commente Dieter Zetsche tandis que le concept s'exécute. Le véhicule peut

même projeter un passage piéton lumineux sur le sol pour inciter les gens à traverser et leur faire comprendre qu'elle

les a vus.

La présence des constructeurs automobiles comme Audi et Mercedes au CES est une réponse forte à l'offensive

dans l'automobile des grands de la high-tech, Google en tête. Il faut dire que le marché s’annonce prometteur : selon

une étude du Boston Consulting Group (BCG) les voitures autonomes devraient représenter 10% des parts de

marché d’ici 2035. Que cette réponse ait lieu au CES, la grand messe des spécialistes des smartphones, de la

connectivité et autres géants d'Internet ne doit rien au hasard. Daimler a ainsi réaffirmé que les constructeurs

automobiles restaient bien les meilleurs spécialistes de leur domaine, n'en déplaise à Google et consorts. C’est la

preuve également qu’avec la voiture autonome, l’industrie automobile entre dans une toute nouvelle dimension. Il ne

s’agit plus simplement d’options de conduite supplémentaires, de fonctionnalités à ajouter à la voiture mais bien de

repenser totalement la façon dont on envisage la conduite.

Le F015 de Mercedes n’est pas sans rappeler les modèles de voiture que l’on pouvait voir apparaître dans le film

Minority Report réalisé par Steven Spielberg et sorti en 2002. Pour rappel l’action du film se déroule en 2054 et à

l’époque Spielberg avait travaillé avec des futurologues pour envisager le futur à cette époque. Il semble que

Spielberg avait vu juste… si ce n’est que les premières voitures autonomes devraient apparaître en circulation dès

l’année 2020 !

L’Audi A7 a parcouru les

900km séparant SF de Las Vegas en autonomie

Les voitures autonomes devraient

représenter 10% des parts de

marché d’ici 2035

Révolution de l’industrie

automobile à prévoir

#voiture autonome#concept car#CES 2015#MercedesF015#Google car

http://www.usine-digitale.fr/editorial/ces-2015-la-mercedes-autonome-f015-la-reponse-de-daimler-a-google.N306059http://www.lesnumeriques.com/voiture/ces-2015-autonome-tactile-intelligente-portrait-voiture-connectee-a1971.htmlhttp://www.greencarreports.com/news/1096239_ces-2015-3-things-we-learned-from-mercedes-ford-audi-toyota-more

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