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Les pouvoirs publics, au premier rang desquels l’Education nationale, se sont saisis de ce phénomène terrible, qui bana- lise la violence : le harcèlement. La lutte contre toute forme de harcèlement est une priorité de la Refondation de l’école. Le harcèlement touche 10% des élèves environ : cette situa- tion nous interpelle, nous inquiète et nous force à réagir, tous ensemble. Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il subit, de façon répétitive, des actes négatifs et violents, que ce soit de ma- nière physique, verbale ou psychologique de la part d’un ou plusieurs élèves. Par ailleurs, ce phénomène tend de plus en plus à naître, se prolonger ou s’amplifier via les réseaux sociaux, on parle alors de cyber harcèlement, souvent plus violent car ininterrompu, même hors des murs des établissements scolaires. S’il est banalisé, le harcèlement peut avoir des conséquences graves pour les victimes, comme pour les auteurs : absentéisme, décrochage scolaire, sentiment de mal être, dé- pression, actes suicidaires. C’est par notre mobilisation et nos actions à tous, élèves, professeurs, encadrement, institution, partenaires, que nous pourrons faire reculer ce phé- nomène souvent peu visible mais destructeur. Le concours « Mobilisons-nous contre le harcèlement » est le premier du genre et s’ins- crit dans la volonté forte de l’éducation nationale d’agir contre le harcèlement à tous les niveaux de notre institution, de la maternelle au lycée. Il s’agissait donc, par le biais de ce concours, de permettre aux élèves de s’exprimer collectivement en créant une affiche ou une vidéo, les rendant ainsi acteurs de la prévention. Ce concours a été un vrai succès dans notre académie : plus de 220 élèves y ont participé. Le jury national du concours a élu comme meilleure affiche dans la catégorie « Primaire » le projet de l’ALAE (Accueils de Loisirs Associés à l’Ecole) de l’école Dupouy de Toulouse. De plus, un « coup de cœur académique » a été remis au Lycée des métiers, de l’hôtel- lerie-restauration, de l’alimentation et des services tertiaires Lautréamont de Tarbes, pour sa série d’affiches. C’est ici la question essentielle du bien-être des élèves à l’école qui est en jeu et c’est par la prise de conscience de l’ensemble de la communauté éducative de cette réalité que nous trouverons des solutions efficaces. Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse, chancelière des universités Editorial Agenda avril 2014 n° 7 recto - verso 14 avril 9h : RED plénière - salle du Conseil 17h30 : CPU - salle Bidou 15 avril 13h30 : réunion SAMIS - salle des Palmes (Duportal) 16 avril 9h : CTS - salle du Conseil 14h : CA chancellerie - salle du Conseil 14h : CAPA certifiés - salle des Palmes (Duportal) 22 avril 9h : réunion «ABCD de l’égalité» - salle des commissions 14h : CAAS - salle du Conseil 23 avril 14h : : jury du concours «Mixité vers les métiers de l’industrie» - salle du Conseil 24 avril 9h : Conseil d’IEN - salle du Conseil 25 avril 9h30 : CODIR - salle du Conseil Agir contre le harcèlement à l’école

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recto - verso n°7, avril 2014

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Les pouvoirs publics, au premier rang desquels l’Education nationale, se sont saisis de ce phénomène terrible, qui bana-lise la violence : le harcèlement. La lutte contre toute forme de harcèlement est une priorité de la Refondation de l’école.

Le harcèlement touche 10% des élèves environ : cette situa-tion nous interpelle, nous inquiète et nous force à réagir, tous ensemble.Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il subit, de façon répétitive, des actes négatifs et violents, que ce soit de ma-nière physique, verbale ou psychologique de la part d’un ou

plusieurs élèves. Par ailleurs, ce phénomène tend de plus en plus à naître, se prolonger ou s’amplifier via les réseaux sociaux, on parle alors de cyber harcèlement, souvent plus violent car ininterrompu, même hors des murs des établissements scolaires.

S’il est banalisé, le harcèlement peut avoir des conséquences graves pour les victimes, comme pour les auteurs : absentéisme, décrochage scolaire, sentiment de mal être, dé-pression, actes suicidaires. C’est par notre mobilisation et nos actions à tous, élèves, professeurs, encadrement, institution, partenaires, que nous pourrons faire reculer ce phé-nomène souvent peu visible mais destructeur.

Le concours « Mobilisons-nous contre le harcèlement » est le premier du genre et s’ins-crit dans la volonté forte de l’éducation nationale d’agir contre le harcèlement à tous les niveaux de notre institution, de la maternelle au lycée. Il s’agissait donc, par le biais de ce concours, de permettre aux élèves de s’exprimer collectivement en créant une affiche ou une vidéo, les rendant ainsi acteurs de la prévention.

Ce concours a été un vrai succès dans notre académie : plus de 220 élèves y ont participé. Le jury national du concours a élu comme meilleure affiche dans la catégorie « Primaire » le projet de l’ALAE (Accueils de Loisirs Associés à l’Ecole) de l’école Dupouy de Toulouse. De plus, un « coup de cœur académique » a été remis au Lycée des métiers, de l’hôtel-lerie-restauration, de l’alimentation et des services tertiaires Lautréamont de Tarbes, pour sa série d’affiches.

C’est ici la question essentielle du bien-être des élèves à l’école qui est en jeu et c’est par la prise de conscience de l’ensemble de la communauté éducative de cette réalité que nous trouverons des solutions efficaces.

Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse,

chancelière des universités

Editorial

Agenda

avril 2014 n° 7

r e c t o - v e r s oNouvelles printanières de l’Amicale

Directeur de la publication :Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse,chancelière des universitésConception et réalisation : Direction de la communicationResponsable de l’édition : Marianne BouziguesRédaction : Marianne Bouzigues - Vincent PalermCrédit photo : académie de Toulouse

Que s’est-il passé depuis la rentrée scolaire de sep-tembre 2013 ?

Après les occupations générées par l’organisation de l’Arbre de Noël, puis les élections du conseil d’admi-nistration et du bureau de l’amicale, une petite période d’hibernation s’est installée.

Mais aujourd’hui, avec le retour des beaux jours, nous voilà repartis vers d’autres projets : la réception de fin d’année, qui aura lieu dans les premiers jours du mois de juillet, mais avant, une sortie dans notre académie et dans des départements limitrophes à notre région.

Ainsi donc, d’ici quelques jours, vous recevrez par mél transmis par le secrétariat de votre direction ou service, une proposition de sortie à caractère touristique, cultu-rel et gastronomique.

Je ne vous en dis pas plus pour le moment, vous le découvrirez le moment venu. Il s’agit cependant de la visite guidée d’une cité ancienne, ayant un caractère particulier, d’un repas régional dans une auberge ty-pique et sur le chemin du retour, un ou plusieurs arrêts dans des villages d’un autre département.

Je laisse vagabonder votre imagination.

A très bientôt donc ….

La Présidente,Danielle Laborde

14 avril9h : RED plénière - salle du Conseil17h30 : CPU - salle Bidou

15 avril13h30 : réunion SAMIS - salle des Palmes (Duportal)

16 avril9h : CTS - salle du Conseil14h : CA chancellerie - salle du Conseil14h : CAPA certifiés - salle des Palmes (Duportal)

22 avril9h : réunion «ABCD de l’égalité» - salle des commissions14h : CAAS - salle du Conseil

23 avril 14h : : jury du concours «Mixité vers les métiers de l’industrie» - salle du Conseil

24 avril 9h : Conseil d’IEN - salle du Conseil

25 avril 9h30 : CODIR - salle du Conseil

Triste nouvelle

Agir contre le harcèlement à l’école

Départ de Michel-Paul Monredon

C’est avec une grande émotion et une énorme tristesse, que j’ai le regret de vous annoncer le décès de Michel Nguyen suite à une intervention chirurgicale

dans la nuit de mercredi dernier. Sa disparition brutale et inattendue nous a plongé dans une profonde peine.Michel Nguyen était en charge du secrétariat de la Mission Académique pour le Numérique Educatif depuis 1998. Il était au centre des activités de ce service.

Au-delà de ses compétences professionnelles remar-quables pour mener à bien les tâches qui lui étaient confiées, et elles étaient nombreuses, sa discrétion, son empathie pour les autres, son sens de l’écoute, sa sympathie et sa disponibilité à tout moment , faisaient de lui un homme profondément humain avec qui on avait plaisir à travailler.Il nous manquera ! Selon sa volonté, Michel sera incinéré au crématorium d’Albi lundi 28 avril à 14h00.

Christophe Piombo

Délégué académique au numérique

Michel-Paul Monredon a quitté ses fonctions de directeur de la communica-tion et de chef de cabinet depuis le 22 avril. En 8 ans passés dans nos services académiques, il a marqué les esprits par ses grandes

qualités professionnelles et humaines, son humour, sa finesse et son élégance.Il écrira désormais une nouvelle page de son riche parcours professionnel, en tant que chef de cabinet, à la mairie de Toulouse, ville à laquelle il est particulière-ment attaché.

Marianne Bouzigues lui succède à la direction de la communication de l’académie de Toulouse.

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r

Recto/verso : La DSI rassemble de nombreux acteurs, pouvez-vous nous expliquer vos mis-sions en quelques mots ? : La DSI de Toulouse est une des plus grandes de France, 155 personnes : 56 dans les équipes académiques et 99 dans les équipes nationales.Ses missions sont : Assistance et conseils aux établissements, Système d’information (chargé de l’administration des applications nationales et du développement local, accompagnement des services du rectorat), Infrastructures tech-niques (définition des architectures, bon fonc-tionnement des infrastructures techniques cen-trales - serveurs, réseaux, bases de données, téléphonie, bureautique, et le Datacenter qui héberge ces équipements). Sans oublier les AIDAT (assistances informa-tiques délocalisées) qui sont 47 personnes réparties dans l’aca-démie.Les équipes natio-nales travaillent notamment sur le développement, la qualification et la dif-fusion des produits nationaux (AGORA, EPP, AGAPE … et maintenant SIRHEN). La Formation à Dis-tance (FOAD) produit et met à disposition un catalogue de forma-tions en ligne à desti-nation de tous les personnels. Il y a aussi la gestion des clés OTP, des certificats ou pièces d’identité électroniques permettant de garantir la sécurité des transactions et la mise en place de la signature électronique pour l’ensemble du

ministère.

Recto/verso : Quels sont les impacts du trans-fert sur ces missions ? : Le déménagement est devenu un projet pour la DSI dans son domaine de compétence. Le déménagement du cœur de notre infrastructure technique doit être assorti d’études d’ingénierie, l’architecture doit être repensée. La continuité des activités, la gestion des risques, le suivi et l’accompagnement au changement sont essentiels, pour les infrastructures mais aussi pour notre fonctionnement. La modernisation de nos infrastructures nous permet de proposer aux utilisateurs, des services informatiques de meilleure qualité, et d’être en soutien à d’autres améliorations dans le fonctionnement du nou-veau rectorat.

Recto/verso : Un Datacenter, concrète-ment, ça sert à quoi ? : C’est le cœur et le cerveau de l’informatique académique. Le data center est un local

Les services informatiques : au cœur de l’action.La direction des services informatiques est un acteur essentiel du transfert vers le nouveau rectorat, même si pour le néophyte les enjeux et les solutions à mettre en œuvre ne sont pas forcé-ment évidents. Décryptage avec Marc Kaderabek, Anne-Isabelle Cuperly, Marc Petex.

abritant les organes vitaux de l’infrastructure tech-nique et l’ensemble des donnés des systèmes d’infor-mation. Tous les équipements constituant le Système d’Information (serveurs, équipements réseaux et de télécommunication, baies de stockage, …) sont physi-quement regroupés dans le Datacenter. Les défis les plus importants liés à sa mise en œuvre sont la sécuri-té, la disponibilité, la maîtrise des coûts énergétiques.L’enjeu est d’en assurer un fonctionnement permanent 24h/24, 7j sur 7, sans interruption. C’est donc un lieu très sensible.

Recto/verso : Et qu’est-ce qui va changer avec le nou-veau rectorat ? : Presque tout ! Nous ne serons plus isolés, la DSI sera plus proche de vous pour vous accompagner. D’un point de vue technique, nous changeons le Datacenter, le réseau (fibre très haut débit dans le bâtiment), la qua-si-totalité des postes de travail, nous mettons en place une téléphonie sur IP (avec de nouveaux téléphones et des services plus performants et modernes), nous met-tons en place une base de données du rectorat mise à jour automatiquement qui va permettre de garantir la fiabilité et l’unicité des informations contenues dans les applications de gestion des accès, du temps, d’accueil (annuaire), et de la restauration.

Recto/verso : Vous en pensez quoi personnellement de ce transfert ? : Marc K : pour un directeur on a rarement l’occasion d’avoir un tel projet à mener. C’est une chance pour les personnels de la DSI.Marc P : Ce transfert n’est pas seulement l’occasion de changer de bâtiment c’est le moyen pour tout le monde de repenser les façons de travailler.Anne-isabelle C. : C’est un tournant pour l’informatique académique et un défi technologique. C’est également l’opportunité de nous améliorer.

Beaucoup de collègues se penchent sur

l’organisation au nouveau rectorat :

outre le comité de suivi piloté par le secrétaire

général de l’académie, qui se réunit chaque

semaine, la DSI a mis en place 4 groupes de

travail (infrastructure technique, référentiel

unifié, postes de travail, et téléphonie).

Un groupe de travail a été mis en place sur le

mobilier des espaces de travail pour réfléchir

à l’ergonomie, à l’organisation de l’espace

dans les espaces partagés.

La commission restauration travaille sur

l’organisation du restaurant administratif

Zoom

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Recto/verso : La DSI rassemble de nombreux acteurs, pouvez-vous nous expliquer vos mis-sions en quelques mots ? : La DSI de Toulouse est une des plus grandes de France, 155 personnes : 56 dans les équipes académiques et 99 dans les équipes nationales.Ses missions sont : Assistance et conseils aux établissements, Système d’information (chargé de l’administration des applications nationales et du développement local, accompagnement des services du rectorat), Infrastructures tech-niques (définition des architectures, bon fonc-tionnement des infrastructures techniques cen-trales - serveurs, réseaux, bases de données, téléphonie, bureautique, et le Datacenter qui héberge ces équipements). Sans oublier les AIDAT (assistances informa-tiques délocalisées) qui sont 47 personnes réparties dans l’aca-démie.Les équipes natio-nales travaillent notamment sur le développement, la qualification et la dif-fusion des produits nationaux (AGORA, EPP, AGAPE … et maintenant SIRHEN). La Formation à Dis-tance (FOAD) produit et met à disposition un catalogue de forma-tions en ligne à desti-nation de tous les personnels. Il y a aussi la gestion des clés OTP, des certificats ou pièces d’identité électroniques permettant de garantir la sécurité des transactions et la mise en place de la signature électronique pour l’ensemble du

ministère.

Recto/verso : Quels sont les impacts du trans-fert sur ces missions ? : Le déménagement est devenu un projet pour la DSI dans son domaine de compétence. Le déménagement du cœur de notre infrastructure technique doit être assorti d’études d’ingénierie, l’architecture doit être repensée. La continuité des activités, la gestion des risques, le suivi et l’accompagnement au changement sont essentiels, pour les infrastructures mais aussi pour notre fonctionnement. La modernisation de nos infrastructures nous permet de proposer aux utilisateurs, des services informatiques de meilleure qualité, et d’être en soutien à d’autres améliorations dans le fonctionnement du nou-veau rectorat.

Recto/verso : Un Datacenter, concrète-ment, ça sert à quoi ? : C’est le cœur et le cerveau de l’informatique académique. Le data center est un local

Les services informatiques : au cœur de l’action.La direction des services informatiques est un acteur essentiel du transfert vers le nouveau rectorat, même si pour le néophyte les enjeux et les solutions à mettre en œuvre ne sont pas forcé-ment évidents. Décryptage avec Marc Kaderabek, Anne-Isabelle Cuperly, Marc Petex.

abritant les organes vitaux de l’infrastructure tech-nique et l’ensemble des donnés des systèmes d’infor-mation. Tous les équipements constituant le Système d’Information (serveurs, équipements réseaux et de télécommunication, baies de stockage, …) sont physi-quement regroupés dans le Datacenter. Les défis les plus importants liés à sa mise en œuvre sont la sécuri-té, la disponibilité, la maîtrise des coûts énergétiques.L’enjeu est d’en assurer un fonctionnement permanent 24h/24, 7j sur 7, sans interruption. C’est donc un lieu très sensible.

Recto/verso : Et qu’est-ce qui va changer avec le nou-veau rectorat ? : Presque tout ! Nous ne serons plus isolés, la DSI sera plus proche de vous pour vous accompagner. D’un point de vue technique, nous changeons le Datacenter, le réseau (fibre très haut débit dans le bâtiment), la qua-si-totalité des postes de travail, nous mettons en place une téléphonie sur IP (avec de nouveaux téléphones et des services plus performants et modernes), nous met-tons en place une base de données du rectorat mise à jour automatiquement qui va permettre de garantir la fiabilité et l’unicité des informations contenues dans les applications de gestion des accès, du temps, d’accueil (annuaire), et de la restauration.

Recto/verso : Vous en pensez quoi personnellement de ce transfert ? : Marc K : pour un directeur on a rarement l’occasion d’avoir un tel projet à mener. C’est une chance pour les personnels de la DSI.Marc P : Ce transfert n’est pas seulement l’occasion de changer de bâtiment c’est le moyen pour tout le monde de repenser les façons de travailler.Anne-isabelle C. : C’est un tournant pour l’informatique académique et un défi technologique. C’est également l’opportunité de nous améliorer.

Beaucoup de collègues se penchent sur

l’organisation au nouveau rectorat :

outre le comité de suivi piloté par le secrétaire

général de l’académie, qui se réunit chaque

semaine, la DSI a mis en place 4 groupes de

travail (infrastructure technique, référentiel

unifié, postes de travail, et téléphonie).

Un groupe de travail a été mis en place sur le

mobilier des espaces de travail pour réfléchir

à l’ergonomie, à l’organisation de l’espace

dans les espaces partagés.

La commission restauration travaille sur

l’organisation du restaurant administratif

Zoom

Page 4: recto - verso n°7

Les pouvoirs publics, au premier rang desquels l’Education nationale, se sont saisis de ce phénomène terrible, qui bana-lise la violence : le harcèlement. La lutte contre toute forme de harcèlement est une priorité de la Refondation de l’école.

Le harcèlement touche 10% des élèves environ : cette situa-tion nous interpelle, nous inquiète et nous force à réagir, tous ensemble.Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il subit, de façon répétitive, des actes négatifs et violents, que ce soit de ma-nière physique, verbale ou psychologique de la part d’un ou

plusieurs élèves. Par ailleurs, ce phénomène tend de plus en plus à naître, se prolonger ou s’amplifier via les réseaux sociaux, on parle alors de cyber harcèlement, souvent plus violent car ininterrompu, même hors des murs des établissements scolaires.

S’il est banalisé, le harcèlement peut avoir des conséquences graves pour les victimes, comme pour les auteurs : absentéisme, décrochage scolaire, sentiment de mal être, dé-pression, actes suicidaires. C’est par notre mobilisation et nos actions à tous, élèves, professeurs, encadrement, institution, partenaires, que nous pourrons faire reculer ce phé-nomène souvent peu visible mais destructeur.

Le concours « Mobilisons-nous contre le harcèlement » est le premier du genre et s’ins-crit dans la volonté forte de l’éducation nationale d’agir contre le harcèlement à tous les niveaux de notre institution, de la maternelle au lycée. Il s’agissait donc, par le biais de ce concours, de permettre aux élèves de s’exprimer collectivement en créant une affiche ou une vidéo, les rendant ainsi acteurs de la prévention.

Ce concours a été un vrai succès dans notre académie : plus de 220 élèves y ont participé. Le jury national du concours a élu comme meilleure affiche dans la catégorie « Primaire » le projet de l’ALAE (Accueils de Loisirs Associés à l’Ecole) de l’école Dupouy de Toulouse. De plus, un « coup de cœur académique » a été remis au Lycée des métiers, de l’hôtel-lerie-restauration, de l’alimentation et des services tertiaires Lautréamont de Tarbes, pour sa série d’affiches.

C’est ici la question essentielle du bien-être des élèves à l’école qui est en jeu et c’est par la prise de conscience de l’ensemble de la communauté éducative de cette réalité que nous trouverons des solutions efficaces.

Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse,

chancelière des universités

Editorial

Agenda

avril 2014 n° 7

r e c t o - v e r s oNouvelles printanières de l’Amicale

Directeur de la publication :Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse,chancelière des universitésConception et réalisation : Direction de la communicationResponsable de l’édition : Marianne BouziguesRédaction : Marianne Bouzigues - Vincent PalermCrédit photo : académie de Toulouse

Que s’est-il passé depuis la rentrée scolaire de sep-tembre 2013 ?

Après les occupations générées par l’organisation de l’Arbre de Noël, puis les élections du conseil d’admi-nistration et du bureau de l’amicale, une petite période d’hibernation s’est installée.

Mais aujourd’hui, avec le retour des beaux jours, nous voilà repartis vers d’autres projets : la réception de fin d’année, qui aura lieu dans les premiers jours du mois de juillet, mais avant, une sortie dans notre académie et dans des départements limitrophes à notre région.

Ainsi donc, d’ici quelques jours, vous recevrez par mél transmis par le secrétariat de votre direction ou service, une proposition de sortie à caractère touristique, cultu-rel et gastronomique.

Je ne vous en dis pas plus pour le moment, vous le découvrirez le moment venu. Il s’agit cependant de la visite guidée d’une cité ancienne, ayant un caractère particulier, d’un repas régional dans une auberge ty-pique et sur le chemin du retour, un ou plusieurs arrêts dans des villages d’un autre département.

Je laisse vagabonder votre imagination.

A très bientôt donc ….

La Présidente,Danielle Laborde

14 avril9h : RED plénière - salle du Conseil17h30 : CPU - salle Bidou

15 avril13h30 : réunion SAMIS - salle des Palmes (Duportal)

16 avril9h : CTS - salle du Conseil14h : CA chancellerie - salle du Conseil14h : CAPA certifiés - salle des Palmes (Duportal)

22 avril9h : réunion «ABCD de l’égalité» - salle des commissions14h : CAAS - salle du Conseil

23 avril 14h : : jury du concours «Mixité vers les métiers de l’industrie» - salle du Conseil

24 avril 9h : Conseil d’IEN - salle du Conseil

25 avril 9h30 : CODIR - salle du Conseil

Triste nouvelle

Agir contre le harcèlement à l’école

Départ de Michel-Paul Monredon

C’est avec une grande émotion et une énorme tristesse, que j’ai le regret de vous annoncer le décès de Michel Nguyen suite à une intervention chirurgicale

dans la nuit de mercredi dernier. Sa disparition brutale et inattendue nous a plongé dans une profonde peine.Michel Nguyen était en charge du secrétariat de la Mission Académique pour le Numérique Educatif depuis 1998. Il était au centre des activités de ce service.

Au-delà de ses compétences professionnelles remar-quables pour mener à bien les tâches qui lui étaient confiées, et elles étaient nombreuses, sa discrétion, son empathie pour les autres, son sens de l’écoute, sa sympathie et sa disponibilité à tout moment , faisaient de lui un homme profondément humain avec qui on avait plaisir à travailler.Il nous manquera ! Selon sa volonté, Michel sera incinéré au crématorium d’Albi lundi 28 avril à 14h00.

Christophe Piombo

Délégué académique au numérique

Michel-Paul Monredon a quitté ses fonctions de directeur de la communica-tion et de chef de cabinet depuis le 22 avril. En 8 ans passés dans nos services académiques, il a marqué les esprits par ses grandes

qualités professionnelles et humaines, son humour, sa finesse et son élégance.Il écrira désormais une nouvelle page de son riche parcours professionnel, en tant que chef de cabinet, à la mairie de Toulouse, ville à laquelle il est particulière-ment attaché.

Marianne Bouzigues lui succède à la direction de la communication de l’académie de Toulouse.