Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

44
Reconnaissance automatique des empreintes digitales

Transcript of Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Page 1: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Reconnaissance automatique des empreintes digitales

Page 2: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Statistiques Techno FAR FRR FER

Iris 0.0001 0.25 0.5

Empreintes (a) 0.008 2.5 1

Voix 0.03 2 0

Empreintes (b) 0.08 6 1

Main 0.7 0.5 0

Empreintes (opt) 0.45 11 2

Visage 0.45 17 0FAR=false accept rate; FRR=false rejection rate; FER=failure enroll rate; 200 pers et 1800 gabarits

Page 3: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Définitions

Une empreinte digitale est le dessin formé par les lignes de la peau des doigts, des paumes des mains, des orteils ou de la plante des pieds. Ce dessin se forme durant la période fœtale. Il existe deux types d’empreintes : l'empreinte directe (qui laisse une marque visible) et l'empreinte latente (saleté, sueur ou autre résidu déposé sur un objet). Elles sont uniques et immuables, elles ne se modifient donc pas au cours du temps (sauf par accident comme une brûlure par exemple).

Page 4: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Définitions (suite)

La probabilité de trouver deux empreintes digitales similaires est de 1 sur 10 puissance 24. Les jumeaux, par exemple, venant de la même cellule, auront des empreintes très proches mais pas semblables. On classe les empreintes selon un système vieux d’une décennie : le système Henry. Dans ce système, le classement repose sur la topographie générale de l’empreinte digitale et permet de définir des familles telles que les boucles, les arches et les tourbillons.

Page 5: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Définitions (suite)

Elles sont composées, de terminaisons en crêtes, soit le point où la crête s’arrête, et de bifurcations, soit le point où la crête se divise en deux. Le noyau est le point intérieur, situé en général au milieu de l’empreinte. Il sert souvent de point de repère pour situer les autres minuties. D’autres termes sont également rencontrés : le lac, l’île, le delta, la vallée, la fin de ligne… Ces caractéristiques peuvent être numérisées. Une empreinte complète contient en moyenne une centaine de points caractéristiques mais les contrôles ne sont effectués qu'à partir de 12 points. Statistiquement, il est impossible de trouver 2 individus présentant 12 points caractéristiques identiques, même dans une population de plusieurs millions de personnes.

Page 6: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Qu’est-ce qui est traité ?(3 niveaux d’information)

Page 7: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Type 1: Information globale sur les directions générales

des arêtesspiralespirale

Page 8: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Cœurs/ noyaux et deltas

Page 9: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Type 2: évenement sur une arête

Page 10: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Type 3: particularités d’arêtes

Pores

Forme d’arête

Page 11: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Prétraitements

Amélioration de la qualité: uniformisation du contraste, problèmes d’encre, doigts gras ou secs, etc.

Page 12: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Manipulations des niveaux de gris

• Égalisation d’histogramme

• Accentuation d’une tranche de NDG

• Renforcement du contraste (filtre médian, autres filtres)

• Morphologie mathématique en niveaux de gris

Page 13: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Classification automatique (reconnaissance de formes)

Page 14: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Extraction des « minuties »

Page 15: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Binarisation et squelettisation

Page 16: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Détection des minuties

Page 17: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Principales caractéristiques détectées sur l’empreinte

Page 18: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Étapes de la comparaison

Page 19: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Extraction de caractéristiques par filtres de Gabor

Page 20: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Binarisation (bis)

Objectif: restaurer les patterns formés de lignes pour les dégradations par marquage (scar)

Page 21: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Positionnement fin des minuties

Page 22: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Utilisation des caractéristiques

Extraits à partir de l’image brute en niveau de gris

+ Flot des arêtes : classification de la structure (pattern) et de la topologie

+ Cœurs et deltas: classification de la structure

+ Minuties: pour comparer 2 empreintes (de 12 à 40)

Page 23: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Classification de Henry

Page 24: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Probabilité de collision de 2 empreintes

N=nb minuties/ M & R paramètres de régions

Page 25: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Compression des données

Page 26: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Exemple de matching

Empreinte 1 Empreinte 2

Page 27: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Alignement

Page 28: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Rotation/ translation

Page 29: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Algorithmes de comparaison

•Certains algorithmes comptent le nombre de lignes entre deux points, généralement des minuties, au lieu des distances calculées à partir des positions

Page 30: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Empreinte latente

•Accord entre une image d'empreinte provenant d'un enregistrement sur fiche (fiche de police où les 10 doigts

encrées sont imprimés) et une empreinte latente, utilisant les minuties.

Page 31: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Matching jeune / adulte

Page 32: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Attaques et protections

• Les 2 étapes: voler l’empreinte / réaliser un faux (fake)

• Voler efficacement : plus difficile qu’il le paraît , affaire de spécialistes

• Plusieurs techniques de protection possibles

Page 33: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Faux

Page 34: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Faux (suite)

Page 35: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Détection des faux

• Analyse sophistiquée de l’image

• Mesure d’impédance électrique

• Réponse à un stimulus

• On ne fournit jamais la « cause » de rejet (faux ou mauvaise personne)

Page 36: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Capteurs

Page 37: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Les capteurs éT lectriques-thermique

Actuellement, le seul capteur thermique est le FingerCip fabriqué par Atmel). La méthode unique du FingeChip pour reconnaître l’empreinte, consiste à faire glisser le doigt le long du capteur. Les images successives ainsi capturées sont analysées par un logiciel spécial qui reconstruit l'image de l’empreinte digitale. Cette méthode permet auFingerChip de renvoyer une haute qualité, 500 dpi et 256 niveaux de gris. Le capteur mesure le différentiel de température entre les creux de la peau et l'air capturé dans les bosses de l’empreinte digitale. Cette méthode donne une image d’excellente qualité même sur des empreintes de qualité médiocre telles que celles provenant de doigt secs avec peu de profondeur entre les creux et les bosses.

Page 38: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Le capteur capacitif emploie des condensateurs de courant électrique pour mesurer l'empreinte digitale. Un capteur capacitif se compose d'une rangée de cellules minuscules. Chaque cellule inclut deux plaques conductrices recouvertes par un revêtement protecteur. L'avantage principal des capteurs capacitifs est qu'ils demandent une réelle empreinte digitale. Mais ils rencontrent des difficultés avec les doigts secs et humides. Des doigts humides rendent l’images noire, tandis que des doigts secs la rendent pale.

Page 39: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Capteurs de champ-electrique

La technologie de champ-électrique crée un champ entre le doigt et le semi-conducteur adjacent qui imite la forme des creux et des bosses de la couche épidermique du doigt. On parvient ainsi à une image plus claire que ce que peuvent donner les technologies optiques ou capacitives. Cela permet à la technologie de champ- électrique d’obtenir des images d’empreinte digitale que d’autres technologies ne parviendraient pas à avoir. Dans la technologie de champ-électrique, les rangées d'antenne mesurent la surface de la peau en générant et en détectant les formes linéaires géométriques.

Page 40: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Marchés

Sur le plan industriel, ces systèmes sont fournis par des sociétés qui commercialisent, installent et développent ces AFIS. Il existe trois acteurs historiques NEC (Japon), Printrak racheté récemment par Motorola (Usa), Sagem (France) et un acteur plus récent Cogent (Usa). Sagem, tant par son chiffre d’affaires que par ses références, notamment celles du FBI et d’Interpol, est le leader mondial de ce segment de marché. C’est un segment de marché mature, essentiellement de renouvellement, d’environ 150 à 200 [D1] millions de dollars par an.

Page 41: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Marchés (2)Les systèmes de traitement automatique d’empreintes digitales institutionnels :C’est le segment de marché de la gestion de la délivrance et de l’usage de droits institutionnels tels que les cartes d’identité, les pensions, la sécurité sociale, les passeports, etc… Cette demande du marché est relativement récente et date des années 1992/1993. Ces systèmes portent sur des populations plus importantes que celles des systèmes de lutte contre la criminalité, et se caractérisent par des demandes d’identification élevées, quelques dizaines de milliers, sur des bases de données de plusieurs dizaines de millions de personnes.. L’identification de traces disparaît au profit plus systématique de l’authentification.

Page 42: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Marchés (3)

Sur le plan industriel, les réponses aux appels d’offres des Etats se font au moyen de Consortiums conduits par des intégrateurs (TRW, Unisys, Siemens, IBM…), auprès desquels on trouve les traditionnels fabricants d’AFIS (Motorola, Nec, Sagem et Cogent) et des fabricants de titres (Polaroid, Gemplus, Oberthur, Gesiecke et Devrient..). C’est un segment de marché en développement, d’environ 50 à 100 [D2] millions de dollars par an, avec des cycles de décisions longs (plus de trois ans). On peut estimer que sur les dix dernières années, l’ensemble des contrats signés a concerné près de 275 millions de personnes[i].

Page 43: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Aspects juridiques / éthiques

• CNIL freine l’usage (principe de proportionnalité, existence de traces)

• Problème du double usage (criminel et civil) mal accepté

• Retenu par l’Europe parmi les 3 modalités (iris, visage, empreintes)

Page 44: Reconnaissance automatique des empreintes digitales.

Conclusion

• Technologie totalement mature• En authentification privée , mise en

œuvre facile et peu coûteuse• En reconnaissance ou authentification

publique (DAB, accès): encore mal acceptée

• Reste une solution « avec contact » et « coopérative »