re EN RUSSIE - Kiosque Lorrain · tation, j'obéis à l'arrêt qui me frappe. Je quitte la France,...

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3Q^^.-N112G3.^^ EDITION UNIQUE ^"^—^^^W TOfrfco»» 0.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur ; René MERCIER ABONNEMENTS "o.«_t»,« j „x j,o„ uT^i " ' ~"j 7 i PUBLICITE ' ""^«Uw^ \*ea»e v«ii "•*•*- J U J «"M 23 j A j Direction et Administration Bureaux de Pari* J A (J ' L. P-W™- «. ,„ w <f. rg* «^iû-^ gstfss - - - - : = : . : : £ : 1(1 wj« « Boulet M«M« PaMW de. p ri n Ce . 1|| ,^rrr* LA VICTOIRE e PICARDIE Notre magnifique avance et nos beaux trophées de trois jours Paris, U août, 18 h. 20. t a bataille engagée le 8 août par la 4 e innée britannique et la. 1" armée fran- Agjjsâ entre l'Ancre et l'Avro a pris le dé- ! vclorpement que nous avions fait prévoir. I La 3* armée irançaise, commandée par I la «éfléral Humuert, le même qui, en trois jours, arrêta l'offensive allemande du y juin, a attaqué à son tour à l'est le ^lontdidier, jusqu'à la Matz, affluent "o l'Oise. Les succès de nos troupes ont dépassé encore ceux des deux premières iiournées. Montdidier est tombe en notre pouvoir, hier matin, à la suite d'un mouvement dé- bordant, exécuté simultanément par l'aile dtwto de l'armée Debeney, au nord, et par l'aile gauche de l'armée Humbert, à ! tt-t Montdidier avait été occupé par les ffieisanjM le 27 mars dernier. Après la ôbuto de la ville, tout le saillant de Mont- didier a été largement réduit : notre in- fanterie, qui fait sa jonction avec les for- ces britanniques, au sud de la route d'A- miens à Rôye, s'est établie à dix àilomè- tres à l'est de Montdidier, sur la ligne Andechy-La Boissière-Fescamps. Andeehy est a moins de cinq kilomètres a l'ouest de Boye. C'est dans la région à l'est de Montdi- J dier que la drouo do la l re armée est ve- nue opérer sa soudure avec la gauche de la 3v année. Cette armée, elio aussi, a réalisé de très grands progrès, usant du | même procède d'attaque, sai.o préparation j d'artillerie et avec le concours des tanks. | vineourt,& cié avancé sur \in&T Kilomètres I ae large et d'une protondeur qui atteint i villers-Sorc-1, La Neuville, Ressons-sur- >ïatz, Ehnccurt, Le débordement du mas- sif ae Lassigny est sérieusement amorcé | française ont progresse do plus de vingt ■kilomètres sur la route Amiens-Koye, de- puis Dommart, sur la Luee, lusqu'à Andc- chy. Lues ont capture pius de huit miilo ) prisonniers et un énorme matériel, parmi j lequel on a dénombré deux cents canons. I Le butin total fait par les troupes alliées | dépasse plusieurs dizaines de mille pn- , soanioiy et atteint quatre eeuts eenons. I Ces chiffres attestent les brillants succès j appelés du reste à s'élargir encore. \ *** Les lignes suivantes résument, d'une façon très claire, le communiqué britanni- j gùc du 10 août, soir, qui, arrivé trop tard, | v'k pu paraître dans fouie notre édition ! d'hier : t -s le secteur brilanniqe, les progrès j ont été moins rapides ; il semble que nos j alhès rencontrent une résistance très dure j . de la part de l'ennemi. Néanmoins, les troupes canadiennes et australiennes, au ! nord de la route d'Amiens à Roye, ont en- ! levé Bouchoir, Méharlcourt, Linons (où j , passait notre .front de W16), à quuize | cents mètres de Chaulnes. Ils ont pris Rainocourt et Proyart. A*ux dernière* nouvelles, les éléments léîfcrs aans ce secteur se seraient avancés vers la voie lerrée do Roye â Cuauines. * * Entra Somme et Ancre, il n'y a guère de changements Toutefois, Chipilly a été repris et Mor- lancourt enlevé par les Américains. Ainsi, notre victQipe grandissante ag- grave de jour en jour la situation des i Allemands dans ia boucle dessinée par la i tomme, entre Bray, Péronne et liani. Bs i n'ont plus désormais qu'un champ do re- j cul d'une dizaine do kilomètres jusqu'à la j rivière, vers laquelle leurs convois afuent > déjà. Les aviations alliées s'efforcent de eontianer par tous les moyens leur re- ; traae en faisant sauter les ponte. Aprèi le sa.lllant de la Marne, celui ! d'Amiens a été réduit, puis celui de Mont- i did.cr. Ce r.ont autant d'actes dltierents j d'une même manœuvre : la bataille livrée j pai' le maréchal loch se développera en- < core. Le communiqué allemand d'hier après , rqicji avoue explicitement la perte de | Mor;td:dier, mais celui du soir est moins | franc. Il dit, en effet :•« Extension de la bataille de l'Ancre à l'Oise. L'attaque eu- r-omie a échoué sur notre position de 'iombuu » _ H&voft. La prise de Montdidier Los troupes françaises sont entrées hier dans Montdidier, à midi trente. Les Alle- mam.a n'avaient pas encore complète- ment évacué la ville, dont ils tenaient les abords avec de nombreuses mitrailleuses. | Vn certain nombre, de pièces étaient •I.T.Vifle par. des officiers. Nos troupes, poursuivant leurs succès, ont largement Progressé à l'est de Montdidier, ramas- sant &ar leur route des canons, des mi- trailleuses et des milliers do prisonniers. L'ennemi, harcelé par la cavalerie, qui pousse hardiment devant elle, se retire en désordre. Les autes blindées-, les auto-mt- noillfcuscs secondent la cavalerie et pour- suivent les troupes ennemies sur les nm- »*8 se tresse un réseau de chemina de ' Plus en pi\is étroits et cncoumrés de con- v ols et de bataillons en retraite. Plus au sud, l'armée voisine, continuant tfiàlerûent sa. progression, s'est emparée ute massifs de B«ulogne-la-Grasse. En fin de journée, nous tenions le front OrviUers. Boulcgue-la-Grasse, La Poste, yûnehy-les-Pots, La Neuville. Lourmont, Le Plessler, Chevincourt. Notrj artillerie a pris sous ST. feu d im- portants rassemblements d'hommes et de juatûriftl eu retraite dans ia v&x'w Noyon- «uiacard. a *" i les renaçig'ucnierts t^udeut a. o>>>- ••rmer l'impression d'une tnJlo victoire. HfcVfeg. Sur la Vesle Don Msrtin, corrospon 'flnt du Ncur- lr "'fc Htrnld auprès des tirr. écti nmér'co- U'S, 'é'.égraphie : * I^es Allemands ont contre -a iuirpié, vrois fout, vondi^di soir et srlmedi, le long de la NvSJ c, diuiê !<-s *aviroii* d* P'i.-à<» Lee Amériaains les ont repousses chaque fois- j Dans la dernière attaque, les Ail «manda , furent non seulement repoussés mais com- ! | plètement battus. Les Américains firent 80 j : prisonni'ers. i Les Allemands préparent évidemment à offrir une vigoureuse résistance au nord de la Vesle, néanmoins l'opinion courante est que les Allemands ont l'intention de se retirer de la Vesle lorsque la pression des Français et des Américains deviendra plus forte. » Havas. ou CUV COUps WASHINGTON. Dans l'interview hebdo- madaire qu'il accorde aux jouranlistes, le j générai March a déclaré : « maréchal Focn applique son prin- cipe militaire qui est de porter des coups : sans laisser à l'adversaire Je temps de souf- fler et de se ressaisir. » Et la général March a ajouté que c'était prè-cisémena la nuison poux laquelle le ; département de la Guerre s efforce d élever j l'âge militaire et envoie rapidement en France des forces américaines de plus en plus uombreusso. Havas. Chez les Boches Don Martin, correspondant du Net/?- Yûrk Herat-d auprès des années américai- ! nés, télégraphie : <> Deux soldais français qui furent pris | par les Allemands, le 27 mai. se sont échap- i pés et entrèrent, hier, dans les lignes ame- I ricaines. Us ont donné d«6 renseignements' intéressants sur la façon dont ils avaient été traltte et sur la situation générale chez les Allemands. On les avait obligés à tra- ' vaiiler jusqu à ce qu'ils n* pouvaient plus ienir debout et avec à peine assez de nour- riture pour teiur l'àme chevillée au corps. | | Chaque jour un prisonnier ou deux meurt j d'inanition. Lee geôliers allemands frn.p- I peut les prisonniers avec des bâtons pour ! la moindre infraction au règlement. La j ration des soldats allemands a été diminuée nistres. Un des soldats raconta que les pertes ! allemandes depuis le commencement de la j grande offensive du 14 juilkt ont été des j plus lourdes. I! a vu cinq à six trains de i i blessés passer chaque jour pour le village j i de Laorin. On emploie des chars à bestiaux j I pour transporter ks blessée. Avant l'offensive franco-américaine, les | 1 Allemands parlaient orgueilleusement dsN j leur prochaine marine sur Paris, mais de- j puis lors les Allemands paraissent être dans un état de démoralisation e '- ne disent j plus un mot de l'avance « nach Paris ». i j Havas. ^ j Opinions et Commentaires Journaux français Du « Matin » (commandant de Ci- | vrieux) : « Le maréchal Foch, avec une admira- b.e lucidité, sait appliquer cette maxime ! napoléonienne qu'à la guerre il n'y a ! qu'un moment favorable et que le grand | taient est de le bien saisir. Nous en avons aujjurdhui, entre l'Avro et l'Oise, une ! pivuve nouvelle par la magnifique victoire ! succédant à celle d'hier, entre 1 Aisne et I la Marne. « Ausoi la retraite aBcmande s'annon- i ce-i-elle désastreuse.Toutes les voies prin- | ; cip. lts de cette retraite sont dominées ' ! Dur l£u canons des alliés ou même attein- j tes par leurs éléments légers, et, dans le j i désordre et la contusion, elle va, devant la poursu.te "ardente de nos 6oldats, se j proepiter sur les rares chemins encore IL | bres vois tes directions de la Somme. » I De 1' « Echo de Paris » (Maurice Bar- | rès) : « insistons sur un fait essentiel. MonL- I didier pris, l'ennemi rejeté au nord de la i Matz, ce sont les positions allemandes qui j menaçaient Paris enlevées. Voila l'armée I de von ilutier mise hors d'état de tenter cette ruée sur ia capitale, qu'elle comptait tant accomplir. Vdiià le cœur de ia Fran- ce à l'abri. » Journaux allemands De la Gazette de Voss : <( L'attaque des Anglais qui, nous pou- vons le reconnaître en toute sérénité, réus- i ait dans son premier élan, est en connexion étroite avec les événements de l'Aisne et de ] la Manuei » Du Loka-Anzeiger : « Sir Douglas Haig nous a infligé entre la Somme et l'Avre une défaite qu'il est impossible de nier, tandis que son attaque entre 1 Ancre ot la '«nume a échoué. » MTMALVY Une lettre à M. Deschanel M. Malvy a pris, hier, avec sa famille, le rapide pour Hendaye, à 8 h. 40 du , soir, ù la gare d'Orsay, il arriva ac- , compagne de MM. Dalbiez et Mayéras, dé- putés. Aucune manifestation ne s'est produite t a ton départ. Avant de quitter la France, M. Malvy a acu'essé (t M. Paul Deschanel, président Oo la Chambre, une longue lettre dont . vold les principaux passages : « Je m excuse auprès de vous et vous pr-e d<? m'excuser auprès de mes cohè- î pues si Je ne puis, dès la rentrée de la . ! Ghfucbie. collaborer à nos travaux et - ; exercer le mandat que je tiens de la scu- le *utnrminuté devant laquelle je .rn'ui- s ellne : celle du peuple. i Ce mandat, je h garde avec la plénitude , de ir droits, et seul l'obslu. \t matémi de l'exil m'empêche pour le moment de , lui consacrer mon temps et mes forces. [ Désireux néanmoins, à l'heure grave se joue le soit do mon pays, d'éviter qu'il | soit distrait de son effort par aucune agi- tation, j'obéis à l'arrêt qui me frappe. Je quitte la France, mais en criant bien haut que je n'accepte pas, que jo- na'ccep- \ terai j.onaLs cet arrêt poUtiquo qui frappe une politique.- Moa véritable crime date du mois de j mai 1917 ; la campagne organis&e contre ] moi a pris naissance du Jour je suis j intervenu comme arbitre dans ces grèves | parisienne que le ministère public affecte I d'abandonner dans son dernier réquisitoi- j re après m'avoir accusé de les avoir pro- I voquées. De là, datent les rancunes aux- ! quelles la calomnie devait bientôt offrir un ; prétexte et un cadre. Mon véritable crime, ' aux yeux d'adversaires pour qui l'union \ i sacrée n'était plus qu'un souvenir, avait é^é d'obliger des patrons insuffisamment perpsicaces et prévoyants à reconnaître > lés légitimes revendications de leurs ou- vriers ou de leur personnel et de les met- tre en présence des représentants de ces | organisations syndicales qu'ils avaient toujours dédaignés. A cette politique d'union nationale, de j confiance démocratique, je reste inébran-1 ' lablement fidèle, convaincu qu'elle était ! et reste seule capable de maintenir la paix sociale que je suis heureux d'avoir ' pu assurer sans troubles, et sans inci- i : dents, pendant les quarante-deux mois de I j mon ministère. Cette paix sociale, elle est la condition indispensable de la victoire. J'arme trop non pays pour rien faire aujourd'hui qui puisse le troubler. La France au-dessus de tout ! » i ^-e~«> _ EN RUSSIE Ça va mal pour l'Allemagne COPENHAGUE. Les journaux allemands admettent que la situat.on en Russie est maintenant si critique qu'on peut s'atten- dre, a'un jour à l'autre, à un changement , de gouvernement. BALE. v Ou mande de Berlin qu'en rai-. son de la tournure des événements à Mos- cou, qui fait courir des dangers aux mem- bres de la délégation, il a été décidé que lo siège de la mission diplomatique alle- mande sera transféré à Pskow. Les troupes alliées d'Arkangel ARKANGEL. Le colonsl français Donop 1 est chargé par le général Peole du com- mandement de tous les détachements al- liés dlArkangel. ^ . . t Les diplomates de l'Entente j ARKANGEL, 9 août tretardé dans la trans- I | mision). Après !e séjour a Kandaia- | I cheha, à bord du bateau qui les avait t Si amenés h Arkangel, les membres du corps ! I diplomatique oe i Entente sont entrés, ce i ' maàn, uans cette dern.ère ville, il est I permis maintenant de résider, en raison 1 i du renversement des boichevicas et de ) ! l'intervention militaire des alliés. Ha- | vas. Nos représentants à Moscou sont relaxés " STOCKHOLM. A la suite des démarches effectuées par le représentant de la Suède j à Moscou, les consuls de France et d'An- i gleterre ont été remis en liberté. Havas ; DHE DES GROSSES BSRTHA sous le feu des mis français Paris. 11 août, 16 h. 50. Le Temps précise que nos services d'ob- | 6ervation ont pu établir que l'une au moins | des pièces à longue portée qui liraient sur I la région parisienne était en position entre i Hàm et Guiseard. Par suite de la magnifique avance fran- I co-britannique, cette pièce est exposée au feu de notre artillerie. Havas. CONTRE LA SPOLIATION DE L'ALSACE-LORRAINE BALE. Le conseil municipal de Stras- . bourg, a décidé la création d'une société pour l'acquisition et l'administration des ' propriétés foncières mises en liquidation. Havas. mi 1 - CATASTROPHE DE CHEMIN DE FER dans la banlieue parisienne t m Paris, 11 août, 20 h. 10- Une collision entre trois trains s'est pro- j , duite à VerneuM, dans la grande banlieue : parisienne. Il y a vingt tués et trente blessés. —— LA NEUTRALITÉ ESPAGNOLE MADRID- A l'issue du conseil des minis- tres, une note officieuse a été communi- quée, qui dit notamment : « Quant à la politique extérieure de 1 t,s- pagne, le président du conseil a, déclaré [ qu'elle ne subirait aucun,? modification, 1 puisque le maintien de la neutralité est f*-,- . damental pour nous, mais elle ne s'oppose certainement pas à une'défense énergique 3 des grands Intérêts nationaux confiés à la direction et à la surveillance du gouverne- ï ment. » , 1 SECOUSSES SISMIQUES DANS LE VAR i t TOULON. Cet après-midi, une secousse - sismtque de quelques secondes a été res- - seniie Toulon et dans la région. Un phé- : non KM io analogue avaM été observé, dans a la nuit, mais 11 avait été presque impercep- I I tlblo Havas EX PLEINE RETRAITE Le recul allemand sur la Lys prend une envergure inattendue * Paris, U août.-»14 h. 51. A hait heures da matin, la nou- velle est confirmée que le mouve- ment de recul des Allemands sur la Lys est de très grande envergu- re. Des informations de dernière minute parviennent montrant que les Allemands font, à Vhsure ac- tuelle, des efforts prodigieux pour I éviter une catastrophe. Ces nou- velles soulignent que tout va tou- jours très, bien. L'ennemi évacue de nouvelles localités- ' s'arrêtera le recul? On parle de la Meuse et même de la Moselle AMSTERDAM. Lo communiqué allemand de jeudi soir a causé une profonde impres- j sion dans toute l'Allemagne et l'aveu que j l'ennemi a pénétré dans tes lignes alleman- des 8 provoqué un sentiment de dépres-, sien. Les critiques militaires s'abst'ennenl de tous commentaires A Berlin, on attend anxieusement les nouye.Des. Beaucoup de personnes estiment que la retraite se pour- suivra jusqu'à la ligne de la Meuse et de la Moselle, les Allemands espèrent établir leurs quartiers d'hiver. Havas. 1m.— litre progression continue sur tout le front ENTRE L'AVRE ET L'OISE Mareuil-Lamotte, Marquivilliers, Grivillers, La Berlière,, Machemont et Cambronne sont à nous I" COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 11 août, 15 heures. Hisr, en fin de journée, et dans la nuit, nos troupes ont accentué leur progression sur lout le front, j Entre l'Avre et l'Oise, nous avons < nlevé le massif de Boizlagne-la- Grasse et porté nos lignes à l'est de Plus au sad, .tous avons péné- ] tré dons la région boisée entre le Matz et l'Oise, gagné les abords i de la Berlière et de Gury, conquis ! Mareuil-la-Mctte et réalisé une avance de trois kilomètres envi- ion au nord de Chevincourt. 2* COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 12 août, 0 h. 30. I Communiqué officiel français du 11 août, | 23 heures : Au cours de la journée nos trou- \ pes ont continué à gagner du ter- rein entre l'Avre et l'Oise, en dé- pit de la résistance opposée par l'ennemi. Au sud de l'Avre, nous avons occupé Marquivilliers et Grivil- j 1er s et atteint la ligne Arman- \ court-Thillolly. Nous avons progressé au nord de Roye-sur-Matz d'environ deux kilomètres jusqu'aux abords de Canny-sur-Motz. * eu sud, noms atfons oottquis et dépeBté pillage de la re. Entre le Matz et l'Oise, notre avance s'est accentuée au nord de Chevincourt. Machemont et Cam- bronne sont à nous. I i Puissante réaction ennemie dans la région de Liions Toutes ces attaques sont repoussées, après de vifs combats Paris, 11 août. 16 h. 10. J Communiqué britannique du 11 août, j après-midi : Par une heureuse opération me- née pendant la nuit, nous avor avancé notre ligne au nord de la Somme sur les hauteurs entre Eti- ! nehem et Bernancourt. Au sud de la rivière des com- bats locaux ont eu lizu sur diffé- i rents points. Les troupes françaises ont fait de nouvaux progrès le long de la rive sud de l'Avre et ont atteint les lisières de VEchelle-Saint-Au- rin. De bonne heure ce matin, Ven- nemi a lancé une attaque locale centre nos positions au- nord du Kemmel. L'attaque a été repous- j sée après une lutte acharnée. L'en- nemi a laissé des prisonniers entre nos fuir i Des patrouilles ennemies ont été I repoussées au nord de la Scarpe. Nous avons légèrement amélioré ' nos positions à l'est de Robecq. i Paris, 12 août, 0 h. 40. Communiqué officiel britannique du 11 août, soir : Ce matin, jeta f dans la bataille de nouvelles divisions 1 de réserve, a entrepris de fortes , attaques contre les positions bri- \ tanniquse, a Lihons ainsi qu'au i nord et au sud de cette localité. \* Toutes ces attaques ont été re. < t. ig vif» combats- au cours desquels nos troupes ont \ infligé de lourds pertes aux assail- : lants. En un seul point, immédia- | temeni au nord de Lihons, les trou- « pes d'assaut allemandes ont pêné- j tré dans nos positions jusqu'à ' l'ouest du village. Elles ont été > contre-attaquées par nos troupes avec opiniâtreté et, après une lutte f acharnée, sur un terrain difficile, j elles ont été repoussés a l'est et i au nord du village. Notre ligne a été intégralement rétablie. A la droite de Varmée britanni- | que et en liaison avec elle, les troupes françaises ont continué leurs attaques et ont progressé au sud-ouest et au sud de Roye. Sur le reste du front britannique, j pendant la journée, nos patroui- j les ont ramené des prisonniers. La guerre aérienne 120 avions français sur Lassi^ny - 65 tonnes de projectiles sur les bi- j vouacs et les gares. -- Sept avions abattus. Communiqué français du 11 août, sur l'aviation : Pendant la journée du 10 août, malgré le temps bruuiieux et nuageux qui rendait dii- ficila le travail de l'aviation, nos équipages ont fait preuve d'une très grande activité dans toute la zone de la bataille. Nos bombardiers, multipliant leurs expé- ditions, ont attaqué à la bombe et à la mi- trailleuse les formations de l'ennemi, qui ont reliué vers l'arrière. Les oentres de rassemblement ont été sou- mis à de sévères bombardotnents qui ont causé de lourdes pertes aux Allemands- C'est ainsi" que Lassigny, encombré de convois et de troupes, a été survolé par cent vingt de nos avions qui ont lancé vingt-trois tonnes de projectiles. Les voies ferrées, le bivouac, les gares de Ham, do Chnuny, de Roye, de Fes- camps, de Tergnier, de Guiscard, etc., ont été également bombardés. Au total, soixante-sinq tonnes de projec- tiles, dont trente-trois de nuit, ont été ainsi j utilisées. Pendant la même journée, trois ballons i captifs ennemis ont été incendiés et sept avions allemands ont été abattus ou mis hors de combat- 61 avions boch«s descendu-; par les Brhanrnques ; L'avion géant à 5 moteurs Communiqué britannique du H août, sur l'aviation : Fendant la journée du 10 août, la lutte aérienn a été très intense, surtout au- djssus du chamt» de bataille. Quarantj et un avions ennemis ont eti ! abjtti . e' vingt autres contraints d'atter- rir, désemparés. Douze des nôtres ne sont pas rentrés. | Au cours de la journée, vingt-trois too- nés et demie do bombes ont été lancées, principalement sur les oonts et les gare* do la vallée de la Somme- Sur tout le front, le travail de recon- naissance et de réglag? a été activement poursuivi, de mémo que la liaison avec les autres armes engagées dans la ba- Le nombre de cartouches tirées par nos aviateurs sur les troupes ennemies et les convois en retraite a battu tous les précédents records. Pendant la nuit du 10 au 11 août, deux avions de bombardement ennemis ont été abattus. L'un d'eux est un appareil géant muni dt cinq moteurs et d'un important chargement de bombes. Pendant les deux dernières journées, deux autres avions ennemis ont été abat- ; tus par nos batteries anti-aériennes. Communiqué américain Communiqué américain du 11 août, 21 i heures : En dehors de l'activité habituel- le de "artillerie le long de Vesle, la journée a été calme dans les secteurs occupés par nos troupes. M. POINCARÊ PORTE SES FÉLICITATIONS AUX VAINQUEURS M. Poincaré, accompagné du général#Du- parge, est allé, hier dimanche, voir à leur poste de commandement les généraux Debe" ney et Humbert, et le» féliciter, ainsi que la 1™ et la 3 e armées, des grande succès des jours derniers. Il a passé ensuite la journée au milieu des troupes et a visité une partie des régions libérées, notamment i Moreuil, Montdidier, Faverolles, Biennes «t ! les communes voisines. Havaa. FRONTJTÂLIEN Paris, 11 août, 16 h. 45. ! ROME (officiel). Tirs de harcèlement plus fréquents dans le val Lagarina, dan» ; le val Brenta et sur la Piave inférieure. Nos batteries ont provoqué ctes incendies et i dispersé des travailleurs sur Les arrière» ; ennemis. Cinq avions ennemis ont été abattus M 1 cours de combats aériens. | FRONTJ^ORiENT 1 Communiqué de l'année d'Orient du 10 I août : l Activité d'artillerie et de patrouilles sur ; la Struma, le Vardar et devant le front ; serbe. Un détachement anglais a fait une incur- j sion réussie dans les lignes bulgares, 4 ; l'ouest du lac de Doiran. I L'activité de l'aviation a été gênée par la j mauvais temps. Havas- j -♦-<}<•■♦■ U ninvelle augmentation de solde des troupes « Dans l'armée de terre, la solde des sol- ' dats sera portée de 0 fr. 25 à 0 fr. 50, et ' celle des caporaux de 0 fr. 42 à 0 fr. 75. | Mais, comme le débit limité des voies fer- I rées ne permet plus d'augmenter les quantités de denrées ot objets de toutes sortes mises à la disposition des troupes des aimées, l'augmentation de la solda risquerait d'entraîner une hausse factice des prix sans accroître le m«ti-eut> uos troupes ; le gouvernement a pensé qu'il était opportun, en ce qui concerne les troupes du front, de verser Le supplément de solde à la caisse d épargne postale, dont le service serait facilement organisé j aux années et recueillerait également l'é- | pargne volontaire, le titulaire du livret pouvant en toucher le montant au cours i de ses penmissions ou le déléguer à sa fa- | mille suivant le droit commun en ia ma- tière. » i Nos parlementaires nous traitent vrai- I ment comme on traite un entant à qui 1 l'oncle aura lemis une pièce de monnaie que la mèr,e s empresse de « mettre dr côté » non par mesure d'économie, mais euitout pour quo son rejeton ne soit pas •tenté par des dépenses înutdes et dange- reuses. On dirait qu'ils n'ont pas con- fiance en nous ! | iNos héros de la Marne et d'ailleurs'ont- ils attendu leurs leçons et leurs exem- ples pour briseï les furieux assauts bo ches et les reconduire baïonnettes aua reins '? A-t-on plus confiance au soldat améri- cain ou anglais qui reçoit jusqu'à 7 fr, par jour en argent ? Que sont à côté Les pauvres 25 centimes du poilu français surtout dans les secteurs nous sommes amal^ âmes : Ces '£> centimes quil veulent nous voter, oh ! nous savons très bien que c'est ceux d'entre nous qui rentreront au foyer qui peineront pour les rembourser, mars nous serions tout de même heureux de voir nos camarades qui ont leurs familles dans la misère, pouvoir adresser aux leurs un billet ou deux à chaque prêt. Ce serait un excellent réconfort moral. ' Remarquez que pour ceux qui sont d«- la région de l'Est le renchérissement de i la vie est pour une grande part le fak dea : troupes alliées qui occupent Le secteur, i Et puis cette caisse postale aux armée» ne sera-elle pas un nouveau prétexte à i l'embusquage d'hommes qui rendraient ' : plus de services ailleurs et même dan* i leurs familles pour aider à la reprise d< | la vie économique ? Allons,messieurs les parlementaires,nom avons grandi, nous OQ sommes plus det gosief. N T e nous fa tes pas trop sentir vo j tre tut-ille passagère ; laites-nous un pet ! confiance S'il le 4auL.. nous vous jurow que nous saurons être plus avares de noi deniers que de notre sang pour notre b«M j France. Charles Dtooàt.

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ABONNEMENTS "o.«_t»,« j „x j,o„ uT^i " ' ~"j 7 i PUBLICITE ' ""^«Uw^ \*ea»e v«ii "•*•*- J U J «"M 23 • j A j Direction et Administration Bureaux de Pari* J A (J ' L. P-W™- «. ,„ b«

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LA VICTOIRE e PICARDIE Notre magnifique avance

et nos beaux trophées de trois jours

Paris, U août, 18 h. 20. ta bataille engagée le 8 août par la 4e

innée britannique et la. 1" armée fran-Agjjsâ entre l'Ancre et l'Avro a pris le dé- ! vclorpement que nous avions fait prévoir. I

La 3* armée irançaise, commandée par I la «éfléral Humuert, — le même qui, en trois jours, arrêta l'offensive allemande du y juin, — a attaqué à son tour à l'est le ^lontdidier, jusqu'à la Matz, affluent "o l'Oise. Les succès de nos troupes ont dépassé encore ceux des deux premières iiournées.

Montdidier est tombe en notre pouvoir, hier matin, à la suite d'un mouvement dé-bordant, exécuté simultanément par l'aile dtwto de l'armée Debeney, au nord, et par l'aile gauche de l'armée Humbert, à ! tt-t Montdidier avait été occupé par les ffieisanjM le 27 mars dernier. Après la ôbuto de la ville, tout le saillant de Mont-didier a été largement réduit : notre in-fanterie, qui fait sa jonction avec les for-ces britanniques, au sud de la route d'A-miens à Rôye, s'est établie à dix àilomè-tres à l'est de Montdidier, sur la ligne Andechy-La Boissière-Fescamps.

Andeehy est a moins de cinq kilomètres a l'ouest de Boye.

C'est dans la région à l'est de Montdi- J dier que la drouo do la lre armée est ve-nue opérer sa soudure avec la gauche de la 3v année. Cette armée, elio aussi, a réalisé de très grands progrès, usant du | même procède d'attaque, sai.o préparation j d'artillerie et avec le concours des tanks. |

vineourt,& cié avancé sur \in&T Kilomètres I ae large et d'une protondeur qui atteint i

villers-Sorc-1, La Neuville, Ressons-sur->ïatz, Ehnccurt, Le débordement du mas-sif ae Lassigny est sérieusement amorcé |

française ont progresse do plus de vingt ■kilomètres sur la route Amiens-Koye, de-puis Dommart, sur la Luee, lusqu'à Andc-chy. Lues ont capture pius de huit miilo ) prisonniers et un énorme matériel, parmi j lequel on a dénombré deux cents canons. I Le butin total fait par les troupes alliées | dépasse plusieurs dizaines de mille pn- , soanioiy et atteint quatre eeuts eenons. I

Ces chiffres attestent les brillants succès j appelés du reste à s'élargir encore. \ *** Les lignes suivantes résument, d'une

façon très claire, le communiqué britanni- j gùc du 10 août, soir, qui, arrivé trop tard, | v'k pu paraître dans fouie notre édition ! d'hier : t -s le secteur brilanniqe, les progrès j

ont été moins rapides ; il semble que nos j alhès rencontrent une résistance très dure j

. de la part de l'ennemi. Néanmoins, les troupes canadiennes et australiennes, au ! nord de la route d'Amiens à Roye, ont en- ! levé Bouchoir, Méharlcourt, Linons (où j

, passait notre .front de W16), à quuize | cents mètres de Chaulnes. Ils ont pris Rainocourt et Proyart.

A*ux dernière* nouvelles, les éléments léîfcrs aans ce secteur se seraient avancés vers la voie lerrée do Roye â Cuauines.

* * Entra Somme et Ancre, il n'y a guère de

changements Toutefois, Chipilly a été repris et Mor-

lancourt enlevé par les Américains. Ainsi, notre victQipe grandissante ag-

grave de jour en jour la situation des i Allemands dans ia boucle dessinée par la i tomme, entre Bray, Péronne et liani. Bs i n'ont plus désormais qu'un champ do re- j cul d'une dizaine do kilomètres jusqu'à la j rivière, vers laquelle leurs convois afuent > déjà. Les aviations alliées s'efforcent de eontianer par tous les moyens leur re- ; traae en faisant sauter les ponte.

Aprèi le sa.lllant de la Marne, celui ! d'Amiens a été réduit, puis celui de Mont- i did.cr. Ce r.ont là autant d'actes dltierents j d'une même manœuvre : la bataille livrée j pai' le maréchal loch se développera en- < core.

Le communiqué allemand d'hier après , rqicji avoue explicitement la perte de | Mor;td:dier, mais celui du soir est moins | franc. Il dit, en effet :•« Extension de la bataille de l'Ancre à l'Oise. L'attaque eu-r-omie a échoué sur notre position de 'iombuu » _ H&voft.

La prise de Montdidier Los troupes françaises sont entrées hier

dans Montdidier, à midi trente. Les Alle-mam.a n'avaient pas encore complète-ment évacué la ville, dont ils tenaient les abords avec de nombreuses mitrailleuses. |

Vn certain nombre, de pièces étaient •I.T.Vifle par. des officiers. Nos troupes, poursuivant leurs succès, ont largement Progressé à l'est de Montdidier, ramas-sant &ar leur route des canons, des mi-trailleuses et des milliers do prisonniers.

L'ennemi, harcelé par la cavalerie, qui pousse hardiment devant elle, se retire en désordre. Les autes blindées-, les auto-mt-noillfcuscs secondent la cavalerie et pour-suivent les troupes ennemies sur les nm-»*8 où se tresse un réseau de chemina de

' Plus en pi\is étroits et cncoumrés de con-vols et de bataillons en retraite.

Plus au sud, l'armée voisine, continuant tfiàlerûent sa. progression, s'est emparée ute massifs de B«ulogne-la-Grasse.

En fin de journée, nous tenions le front OrviUers. Boulcgue-la-Grasse, La Poste, yûnehy-les-Pots, La Neuville. Lourmont, Le Plessler, Chevincourt.

Notrj artillerie a pris sous ST. feu d im-portants rassemblements d'hommes et de juatûriftl eu retraite dans ia v&x'w Noyon-«uiacard. a *" i les renaçig'ucnierts t^udeut a. o>>>-••rmer l'impression d'une tnJlo victoire. — HfcVfeg.

Sur la Vesle Don Msrtin, corrospon 'flnt du Ncur-

lr"'fc Htrnld auprès des tirr. écti nmér'co-U'S, 'é'.égraphie : * I^es Allemands ont contre -a iuirpié, vrois

fout, vondi^di soir et srlmedi, le long de la NvSJc, diuiê !<-s *aviroii* d* P'i.-à<» Lee

Amériaains les ont repousses chaque fois- j Dans la dernière attaque, les Ail «manda , furent non seulement repoussés mais com- !

| plètement battus. Les Américains firent 80 j : prisonni'ers. i Les Allemands s© préparent évidemment à offrir une vigoureuse résistance au nord de la Vesle, néanmoins l'opinion courante est que les Allemands ont l'intention de se retirer de la Vesle lorsque la pression des Français et des Américains deviendra plus forte. » — Havas.

ou CUV COUps WASHINGTON. — Dans l'interview hebdo-

madaire qu'il accorde aux jouranlistes, le j générai March a déclaré :

« L© maréchal Focn applique son prin-cipe militaire qui est de porter des coups : sans laisser à l'adversaire Je temps de souf-fler et de se ressaisir. »

Et la général March a ajouté que c'était prè-cisémena la nuison poux laquelle le ; département de la Guerre s efforce d élever j l'âge militaire et envoie rapidement en France des forces américaines de plus en plus uombreusso. — Havas.

Chez les Boches Don Martin, correspondant du Net/?-

Yûrk Herat-d auprès des années américai-! nés, télégraphie :

<> Deux soldais français qui furent pris | par les Allemands, le 27 mai. se sont échap-i pés et entrèrent, hier, dans les lignes ame-I ricaines. Us ont donné d«6 renseignements' intéressants sur la façon dont ils avaient été traltte et sur la situation générale chez les Allemands. On les avait obligés à tra- ' vaiiler jusqu à ce qu'ils n* pouvaient plus ienir debout et avec à peine assez de nour-riture pour teiur l'àme chevillée au corps. |

| Chaque jour un prisonnier ou deux meurt j d'inanition. Lee geôliers allemands frn.p-I peut les prisonniers avec des bâtons pour ! la moindre infraction au règlement. La j ration des soldats allemands a été diminuée

nistres. Un des soldats raconta que les pertes

! allemandes depuis le commencement de la j grande offensive du 14 juilkt ont été des j plus lourdes. I! a vu cinq à six trains de i i blessés passer chaque jour pour le village j i de Laorin. On emploie des chars à bestiaux j I pour transporter ks blessée.

Avant l'offensive franco-américaine, les | 1 Allemands parlaient orgueilleusement dsN j leur prochaine marine sur Paris, mais de-j puis lors les Allemands paraissent être

dans un état de démoralisation e'- ne disent j plus un mot de l'avance « nach Paris ». i j — Havas.

^ j

Opinions et Commentaires

Journaux français Du « Matin » (commandant de Ci- |

vrieux) : « Le maréchal Foch, avec une admira-

b.e lucidité, sait appliquer cette maxime ! napoléonienne qu'à la guerre il n'y a ! qu'un moment favorable et que le grand | taient est de le bien saisir. Nous en avons aujjurdhui, entre l'Avro et l'Oise, une

! pivuve nouvelle par la magnifique victoire ! succédant à celle d'hier, entre 1 Aisne et I la Marne.

« Ausoi la retraite aBcmande s'annon-i ce-i-elle désastreuse.Toutes les voies prin- | ; cip. lts de cette retraite sont dominées ' ! Dur l£u canons des alliés ou même attein-j tes par leurs éléments légers, et, dans le j i désordre et la contusion, elle va, devant

la poursu.te "ardente de nos 6oldats, se j proepiter sur les rares chemins encore IL

| bres vois tes directions de la Somme. » I — De 1' « Echo de Paris » (Maurice Bar-| rès) :

« insistons sur un fait essentiel. MonL-I didier pris, l'ennemi rejeté au nord de la i Matz, ce sont les positions allemandes qui j menaçaient Paris enlevées. Voila l'armée I de von ilutier mise hors d'état de tenter

cette ruée sur ia capitale, qu'elle comptait tant accomplir. Vdiià le cœur de ia Fran-ce à l'abri. »

Journaux allemands De la Gazette de Voss : <( L'attaque des Anglais qui, nous pou-

vons le reconnaître en toute sérénité, réus-i ait dans son premier élan, est en connexion

étroite avec les événements de l'Aisne et de ] la Manuei »

— Du Loka-Anzeiger : « Sir Douglas Haig nous a infligé entre

la Somme et l'Avre une défaite qu'il est impossible de nier, tandis que son attaque entre 1 Ancre ot la '«nume a échoué. »

MTMALVY Une lettre à M. Deschanel

M. Malvy a pris, hier, avec sa famille, le rapide pour Hendaye, à 8 h. 40 du

, soir, ù la gare d'Orsay, où il arriva ac-, compagne de MM. Dalbiez et Mayéras, dé-

putés. Aucune manifestation ne s'est produite

t a ton départ. Avant de quitter la France, M. Malvy

a acu'essé (t M. Paul Deschanel, président • Oo la Chambre, une longue lettre dont . vold les principaux passages :

« Je m excuse auprès de vous et vous pr-e d<? m'excuser auprès de mes cohè-

î pues si Je ne puis, dès la rentrée de la . ! Ghfucbie. collaborer à nos travaux et - ; exercer le mandat que je tiens de la scu-

le *utnrminuté devant laquelle je .rn'ui-s ellne : celle du peuple. i Ce mandat, je h garde avec la plénitude , de ir droits, et seul l'obslu. \t matémi

de l'exil m'empêche pour le moment de , lui consacrer mon temps et mes forces. [

Désireux néanmoins, à l'heure grave où se joue le soit do mon pays, d'éviter qu'il | soit distrait de son effort par aucune agi-tation, j'obéis à l'arrêt qui me frappe.

Je quitte la France, mais en criant bien haut que je n'accepte pas, que jo- na'ccep- \ terai j.onaLs cet arrêt poUtiquo qui frappe une politique.-

Moa véritable crime date du mois de j mai 1917 ; la campagne organis&e contre

] moi a pris naissance du Jour où je suis j intervenu comme arbitre dans ces grèves • | parisienne que le ministère public affecte I

d'abandonner dans son dernier réquisitoi- j re après m'avoir accusé de les avoir pro- I voquées. De là, datent les rancunes aux- ! quelles la calomnie devait bientôt offrir un ; prétexte et un cadre. Mon véritable crime, ' aux yeux d'adversaires pour qui l'union \

i sacrée n'était plus qu'un souvenir, avait é^é d'obliger des patrons insuffisamment perpsicaces et prévoyants à reconnaître > lés légitimes revendications de leurs ou-vriers ou de leur personnel et de les met-tre en présence des représentants de ces

| organisations syndicales qu'ils avaient toujours dédaignés.

A cette politique d'union nationale, de j confiance démocratique, je reste inébran-1

' lablement fidèle, convaincu qu'elle était ! et reste seule capable de maintenir la paix sociale que je suis heureux d'avoir ' pu assurer sans troubles, et sans inci- i

: dents, pendant les quarante-deux mois de I j mon ministère.

Cette paix sociale, elle est la condition indispensable de la victoire. J'arme trop non pays pour rien faire aujourd'hui qui puisse le troubler. La France au-dessus de tout ! »

i ^-e~«> _

EN RUSSIE Ça va mal pour l'Allemagne

COPENHAGUE. — Les journaux allemands admettent que la situat.on en Russie est maintenant si critique qu'on peut s'atten-dre, a'un jour à l'autre, à un changement

, de gouvernement. BALE. —vOu mande de Berlin qu'en rai-.

son de la tournure des événements à Mos-cou, qui fait courir des dangers aux mem-bres de la délégation, il a été décidé que lo siège de la mission diplomatique alle-mande sera transféré à Pskow.

Les troupes alliées d'Arkangel ARKANGEL. — Le colonsl français Donop

1 est chargé par le général Peole du com-mandement de tous les détachements al-liés dlArkangel. ^ . . t

Les diplomates de l'Entente j ARKANGEL, 9 août tretardé dans la trans- I | mision). — Après !e séjour a Kandaia- | I cheha, à bord du bateau qui les avait t

Si amenés h Arkangel, les membres du corps ! I diplomatique oe i Entente sont entrés, ce i ' maàn, uans cette dern.ère ville, où il est I

permis maintenant de résider, en raison 1

i du renversement des boichevicas et de ) ! l'intervention militaire des alliés. — Ha- |

vas. Nos représentants à Moscou

sont relaxés " STOCKHOLM. — A la suite des démarches

effectuées par le représentant de la Suède j à Moscou, les consuls de France et d'An-i gleterre ont été remis en liberté. — Havas

; DHE DES GROSSES BSRTHA sous le feu des mis français

Paris. 11 août, 16 h. 50. Le Temps précise que nos services d'ob-

| 6ervation ont pu établir que l'une au moins | des pièces à longue portée qui liraient sur I la région parisienne était en position entre i Hàm et Guiseard.

Par suite de la magnifique avance fran-I co-britannique, cette pièce est exposée au feu de notre artillerie. — Havas.

CONTRE LA SPOLIATION DE L'ALSACE-LORRAINE

BALE. — Le conseil municipal de Stras-. bourg, a décidé la création d'une société

pour l'acquisition et l'administration des ' propriétés foncières mises en liquidation.

— Havas. m—i 1 -

CATASTROPHE DE CHEMIN DE FER

dans la banlieue parisienne t m

Paris, 11 août, 20 h. 10-Une collision entre trois trains s'est pro- j

, duite à VerneuM, dans la grande banlieue : parisienne.

Il y a vingt tués et trente blessés. „ ——

LA NEUTRALITÉ ESPAGNOLE

MADRID- — A l'issue du conseil des minis-tres, une note officieuse a été communi-quée, qui dit notamment :

« Quant à la politique extérieure de 1 t,s-pagne, le président du conseil a, déclaré

[ qu'elle ne subirait aucun,? modification, 1 puisque le maintien de la neutralité est f*-,-

. damental pour nous, mais elle ne s'oppose certainement pas à une'défense énergique

3 des grands Intérêts nationaux confiés à la direction et à la surveillance du gouverne-

ï ment. » ,

1 SECOUSSES SISMIQUES DANS LE VAR

i t TOULON. — Cet après-midi, une secousse - sismtque de quelques secondes a été res-- seniie Toulon et dans la région. Un phé-

: non KM io analogue avaM été observé, dans a la nuit, mais 11 avait été presque impercep-I I tlblo — Havas

EX PLEINE RETRAITE

Le recul allemand sur la Lys prend une envergure inattendue

■ *

Paris, U août.-»14 h. 51. A hait heures da matin, la nou-

velle est confirmée que le mouve-ment de recul des Allemands sur la Lys est de très grande envergu-re.

Des informations de dernière minute parviennent montrant que les Allemands font, à Vhsure ac-tuelle, des efforts prodigieux pour I éviter une catastrophe. Ces nou-velles soulignent que tout va tou-jours très, bien. L'ennemi évacue de nouvelles localités- '

Où s'arrêtera le recul? On parle de la Meuse et même

de la Moselle AMSTERDAM. — Lo communiqué allemand

de jeudi soir a causé une profonde impres- j sion dans toute l'Allemagne et l'aveu que j l'ennemi a pénétré dans tes lignes alleman-des 8 provoqué un sentiment de dépres-, sien.

Les critiques militaires s'abst'ennenl de tous commentaires A Berlin, on attend anxieusement les nouye.Des. Beaucoup de personnes estiment que la retraite se pour-suivra jusqu'à la ligne de la Meuse et de la Moselle, où les Allemands espèrent établir leurs quartiers d'hiver. — Havas.

1— m.—

litre progression continue sur tout le front ENTRE L'AVRE ET L'OISE

Mareuil-Lamotte, Marquivilliers, Grivillers, La Berlière,, Machemont et Cambronne sont à nous

I" COMMUNIQUÉ OFFICIEL

Paris, 11 août, 15 heures. Hisr, en fin de journée, et dans

la nuit, nos troupes ont accentué leur progression sur lout le front, j

Entre l'Avre et l'Oise, nous avons < nlevé le massif de Boizlagne-la-Grasse et porté nos lignes à l'est de

Plus au sad, .tous avons péné-] tré dons la région boisée entre le Matz et l'Oise, gagné les abords

i de la Berlière et de Gury, conquis ! Mareuil-la-Mctte et réalisé une avance de trois kilomètres envi-ion au nord de Chevincourt.

2* COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 12 août, 0 h. 30.

I Communiqué officiel français du 11 août, | 23 heures :

Au cours de la journée nos trou-\ pes ont continué à gagner du ter-

rein entre l'Avre et l'Oise, en dé-pit de la résistance opposée par l'ennemi.

Au sud de l'Avre, nous avons occupé Marquivilliers et Grivil-

j 1er s et atteint la ligne Arman-\ court-Thillolly.

Nous avons progressé au nord de Roye-sur-Matz d'environ deux kilomètres jusqu'aux abords de Canny-sur-Motz.

* eu sud, noms atfons oottquis et dépeBté i« pillage de la • re.

Entre le Matz et l'Oise, notre avance s'est accentuée au nord de Chevincourt. Machemont et Cam-bronne sont à nous.

I i ■

Puissante réaction ennemie dans la région de Liions

Toutes ces attaques sont repoussées, après de vifs combats

Paris, 11 août. 16 h. 10. J Communiqué britannique du 11 août, j après-midi :

Par une heureuse opération me-née pendant la nuit, nous avor avancé notre ligne au nord de la Somme sur les hauteurs entre Eti-

! nehem et Bernancourt. Au sud de la rivière des com-

bats locaux ont eu lizu sur diffé-i rents points.

Les troupes françaises ont fait de nouvaux progrès le long de la rive sud de l'Avre et ont atteint les lisières de VEchelle-Saint-Au-rin.

De bonne heure ce matin, Ven-nemi a lancé une attaque locale centre nos positions au- nord du Kemmel. L'attaque a été repous-

j sée après une lutte acharnée. L'en-nemi a laissé des prisonniers entre nos fuir

i Des patrouilles ennemies ont été I repoussées au nord de la Scarpe.

Nous avons légèrement amélioré ' nos positions à l'est de Robecq. i

Paris, 12 août, 0 h. 40. Communiqué officiel britannique du 11

août, soir : Ce matin, • jeta f dans

la bataille de nouvelles divisions 1

de réserve, a entrepris de fortes , attaques contre les positions bri- \ tanniquse, a Lihons ainsi qu'au i nord et au sud de cette localité. \*

Toutes ces attaques ont été re. < t. ig vif» combats-

au cours desquels nos troupes ont \ infligé de lourds pertes aux assail- : lants. En un seul point, immédia- | temeni au nord de Lihons, les trou- « pes d'assaut allemandes ont pêné- j

tré dans nos positions jusqu'à ' l'ouest du village. Elles ont été > contre-attaquées par nos troupes ■ avec opiniâtreté et, après une lutte f acharnée, sur un terrain difficile, j

elles ont été repoussés a l'est et i au nord du village. Notre ligne a été intégralement rétablie.

A la droite de Varmée britanni- | que et en liaison avec elle, les troupes françaises ont continué leurs attaques et ont progressé au sud-ouest et au sud de Roye.

Sur le reste du front britannique, j

pendant la journée, nos patroui- j

les ont ramené des prisonniers.

La guerre aérienne 120 avions français sur Lassi^ny - 65

tonnes de projectiles sur les bi- j

vouacs et les gares. -- Sept avions abattus.

Communiqué français du 11 août, sur l'aviation :

Pendant la journée du 10 août, malgré le temps bruuiieux et nuageux qui rendait dii-ficila le travail de l'aviation, nos équipages ont fait preuve d'une très grande activité dans toute la zone de la bataille.

Nos bombardiers, multipliant leurs expé-ditions, ont attaqué à la bombe et à la mi-trailleuse les formations de l'ennemi, qui ont reliué vers l'arrière.

Les oentres de rassemblement ont été sou-mis à de sévères bombardotnents qui ont causé de lourdes pertes aux Allemands-

C'est ainsi" que Lassigny, encombré de convois et de troupes, a été survolé par cent vingt de nos avions qui ont lancé vingt-trois tonnes de projectiles.

Les voies ferrées, le bivouac, les gares de Ham, do Chnuny, de Roye, de Fes-camps, de Tergnier, de Guiscard, etc., ont été également bombardés.

Au total, soixante-sinq tonnes de projec-tiles, dont trente-trois de nuit, ont été ainsi

j utilisées. Pendant la même journée, trois ballons

i captifs ennemis ont été incendiés et sept avions allemands ont été abattus ou mis hors de combat-

61 avions boch«s descendu-; par les Brhanrnques ;

L'avion géant à 5 moteurs Communiqué britannique du H août,

sur l'aviation : Fendant la journée du 10 août, la lutte

aérienn a été très intense, surtout au-djssus du chamt» de bataille.

Quarantj et un avions ennemis ont eti ! abjtti . e' vingt autres contraints d'atter-rir, désemparés. Douze des nôtres ne sont pas rentrés. |

Au cours de la journée, vingt-trois too-nés et demie do bombes ont été lancées, principalement sur les oonts et les gare* do la vallée de la Somme-

Sur tout le front, le travail de recon-naissance et de réglag? a été activement poursuivi, de mémo que la liaison avec les autres armes engagées dans la ba-

Le nombre de cartouches tirées par nos aviateurs sur les troupes ennemies et les convois en retraite a battu tous les précédents records.

Pendant la nuit du 10 au 11 août, deux avions de bombardement ennemis ont été abattus. L'un d'eux est un appareil géant muni dt cinq moteurs et d'un important chargement de bombes.

Pendant les deux dernières journées, deux autres avions ennemis ont été abat-

; tus par nos batteries anti-aériennes.

Communiqué américain Communiqué américain du 11 août, 21

i heures : En dehors de l'activité habituel-

le de "artillerie le long de Vesle, la journée a été calme dans les secteurs occupés par nos troupes.

M. POINCARÊ PORTE SES FÉLICITATIONS

AUX VAINQUEURS

M. Poincaré, accompagné du général#Du-parge, est allé, hier dimanche, voir à leur poste de commandement les généraux Debe" ney et Humbert, et le» féliciter, ainsi que la 1™ et la 3e armées, des grande succès des jours derniers. Il a passé ensuite la journée au milieu des troupes et a visité une partie des régions libérées, notamment

i Moreuil, Montdidier, Faverolles, Biennes «t ! les communes voisines. — Havaa.

FRONTJTÂLIEN

Paris, 11 août, 16 h. 45. ! ROME (officiel). — Tirs de harcèlement plus fréquents dans le val Lagarina, dan»

; le val Brenta et sur la Piave inférieure. Nos batteries ont provoqué ctes incendies et

i dispersé des travailleurs sur Les arrière» ; ennemis.

Cinq avions ennemis ont été abattus M 1 cours de combats aériens.

| FRONTJ^ORiENT 1 Communiqué de l'année d'Orient du 10 I août : l

Activité d'artillerie et de patrouilles sur ; la Struma, le Vardar et devant le front ; serbe.

Un détachement anglais a fait une incur-j sion réussie dans les lignes bulgares, 4 ; l'ouest du lac de Doiran. I L'activité de l'aviation a été gênée par la

j mauvais temps. — Havas-j -♦-<}<•■♦■ ———

U ninvelle augmentation de solde des troupes

« Dans l'armée de terre, la solde des sol-' dats sera portée de 0 fr. 25 à 0 fr. 50, et ' celle des caporaux de 0 fr. 42 à 0 fr. 75. | Mais, comme le débit limité des voies fer-I rées ne permet plus d'augmenter les quantités de denrées ot objets de toutes sortes mises à la disposition des troupes des aimées, l'augmentation de la solda risquerait d'entraîner une hausse factice des prix sans accroître le m«ti-eut> uos troupes ; le gouvernement a pensé qu'il était opportun, en ce qui concerne les troupes du front, de verser Le supplément de solde à la caisse d épargne postale, dont le service serait facilement organisé

j aux années et recueillerait également l'é-| pargne volontaire, le titulaire du livret

pouvant en toucher le montant au cours i de ses penmissions ou le déléguer à sa fa-| mille suivant le droit commun en ia ma-tière. » i

Nos parlementaires nous traitent vrai-I ment comme on traite un entant à qui 1 l'oncle aura lemis une pièce de monnaie

que la mèr,e s empresse de « mettre dr côté » non par mesure d'économie, mais euitout pour quo son rejeton ne soit pas •tenté par des dépenses înutdes et dange-reuses. On dirait qu'ils n'ont pas con-fiance en nous !

| iNos héros de la Marne et d'ailleurs'ont-ils attendu leurs leçons et leurs exem-ples pour briseï les furieux assauts bo ches et les reconduire baïonnettes aua reins '?

A-t-on plus confiance au soldat améri-cain ou anglais qui reçoit jusqu'à 7 fr, par jour en argent ?

Que sont à côté Les pauvres 25 centimes du poilu français surtout dans les secteurs oû nous sommes amal^ âmes :

Ces '£> centimes quil veulent nous voter, oh ! nous savons très bien que c'est ceux d'entre nous qui rentreront au foyer qui peineront pour les rembourser, mars nous serions tout de même heureux de voir nos camarades qui ont leurs familles dans la misère, pouvoir adresser aux leurs un billet ou deux à chaque prêt. Ce serait là un excellent réconfort moral. '

Remarquez que pour ceux qui sont d«-la région de l'Est le renchérissement de

i la vie est pour une grande part le fak dea : troupes alliées qui occupent Le secteur, i Et puis cette caisse postale aux armée»

ne sera-elle pas un nouveau prétexte à i l'embusquage d'hommes qui rendraient ': plus de services ailleurs et même dan* i leurs familles pour aider à la reprise d< | la vie économique ?

Allons,messieurs les parlementaires,nom avons grandi, nous OQ sommes plus det gosief. NTe nous fa tes pas trop sentir vo

j tre tut-ille passagère ; laites-nous un pet ! confiance S'il le 4auL.. nous vous jurow

que nous saurons être plus avares de noi deniers que de notre sang pour notre b«M

j France. Charles Dtooàt.

Avec la classe 19 |j !

.• Marmande ! Voyageur» pour Caste.ja- s I ma. Mont-de-Mari-ari. du revint de vol- j i,

ni k Mont-d« Marsan, anus descendons et ■ te bientôt, nous nous trouvons sur une joue < 01 I cr • «••. place, avoc un square rempli de 10-, slrrs au centre. Au mUieu d«-s rosiers, le . Lusi.; d'une gloire locale, onciou ministre | u uç la xuurre, dont le. nota est déjà incon- j p m 4e beaucoup. . j p

. « A droito par quatre, droite. t£n avant, u mSjFcli ■ cofiynande le capitaine, et voila ti 1,: cudre inbtructeur de la classe eu 1< marche vers la caserne. Nous suivons Un p joli/ boulevard; nous sommes . dévisagés n avec sympathie par des femmes charmait- ti tes- dont la lèvre supérieure s'orne de la fine moustache, annoncée par nos cama- a rades venus du dépôt. V

lit- n'avaient pas exagère, les camara- c ilèn ! Oh \ non. Exquises les Marmandai- L ses. a

Eu passant, l'une d'elles, une vaporeu- I se brune, nous annonce que « nous passe- d tons de bons moments dans la petits a voie » Que le ciel l'entende I !^

Marmande est propre.; beaucoup plus y propre que la plupart des cités du Midi, d qu'on pjurrait trop souvent comparer à d une jolie feimne ne trouvant pas le temps q de. se laver les pieds '.

Sur plusieurs portes nous Usons ce mot qui nous intrigue : « Tomaturges ». Est-ce qd'on fabriquerait des miracles dans ce pays. Non, nous explique un initié, mais on y traite les tomates dont on recolt-o de grandes quantités dans la vallée de la Garonne. Les « tomaturges » sont des né-gociants en tomates tout simplement.

Ils ont fière allure nos instructeurs, lorsqu'ils franchissent la grille de la ca- f-terne, à 18 heures, pour être présentés au i l'oiumandaut du dépôt. U nous a été re- c présenté cominç de relations assez désa- i i,rôahles, le commandant, et il s'efforcera, 1 par la suite, de justifier le jugement porté t sur lui par ceux qui le connaissent i

La présentation est- brève. Quelques s mots froids. C'est tout. C'est demain di- t manche. Nous sommes libres jusqu'à lundi. 1

Nos bleus vont arriver prochainement. 1 Heureusement, car l'ennui nous saisirait * i ite de sa rude poigne si nous devions tester, longtemps ainsi dans une demi- ( inactivité. <

•.Mous-otoployoas nos loisirs à visiter la ville, â entrer en relations avec les offl- t f.ifers du dépôt ; dénombrer le bataillon t iff;s « dame employées » qui, quatre fois < par .jour franchit la grille du quartier. !

Nous constatôns que lés Marmandais < iont aimables et les Marmaudajses aussi, i VLa il inouï, que les commerçants ne coa- ' G dérent pas J'officier comme un être des- i taré i être écorché tout vif. Çà nous chan-ge dé Montauban. ■ <

Sous-lieutenant D. I » <» i

EN BRETAGNE avec la Coionic scolaire mncéienne ;

Dinard. août 1U18. Aux mamans cie Nancy,

Visi-ier Sa.nt-Malo ' Vos unettes, ma-inans da Nancy,l'espéraient, comme ou dit ici, d pu s longtemps déjà., Dame, à voir

«-..jus '.tAso U vieille'ville des corsaires .e dresser a l'horizon, toile un décor de théâ-tre, avec ses maisons trapues serrées au ta tir du ciocher dentelé comme celui de Saint-Epvre, toute blanche ou toute gri*e s-Ion l'humeur du temps', cela donne en vie de faire plus ample connaissance. Et •nis, la traversée nécessaire pour attein-

dre c<> but, n'est-ce pas une belle aven-

La race des bonnes fées n'est pas encore feinte, et grâbe à quelques-unes d'entre effet* cet îjrdent désir fut exaucé il y a pe.q. de jours. Miss Nelson, notre infir-mière américaine, et ses aipis, offrirent d'abord l'excursion à nos grandes. A son t i.r, .Mme Pallain, l'infirmière française, une Lorraine de Bar-le-Duc, la fille du banqu.er bieu connu dans notre régiou, X arm-Bernier, procura le même plaisir au;: moyennfs et aux petites.

•l 'ai lait partie de la dernière expédition. Par ce b..i après-midi.de. jeudi, une ve-dette, choisie à notre intention de la plus grande taille,nous attendait à « La Cale », ci«st-à-dtre au vieux port de Dinard. Et à vêtir toutes nos bambines se presser à l'a-yant, dans l'entrepont, sur l'arriére du petit bateau, à vapeur, l'on avait, malgré >oi le sourire aux lèvres, certain tableau où panurge joue le premier rôlè s'impo- | sant iinmod'atçment à l'esprit.

Le moteur ne tarde pas à ronfler. Qu'il est délicieux de se laisser glisser tout dou-cement sur l'eau verte. La mer est si cal-me, que l'on pourrait se croire en bateau-mouche sur la Seine. Les visages de nos chères enfants s'épanouissent de satisfac-tion. Elles regardent le flot qui vient frô-ler la carène de la vedette, puis se sauve eu bouillonnant avec un léger bruit de soie froissée, pour se mêler ensuite aux innombrables petites vagues qui ondulent a l'infini, miroitant au soleil.

Nous croisons quelques rares bisquines i ancalaise?, de gracieuses brigantines aux nombreux cordages, et, peut-être trop vite • au gre des passagères, nous arrivons au j V'etit-Bey où l'on atterrit quand la mer s est retirée très loin. Une étroite chaus-sée de granit, qu'au moment du « plein », si; remuyre d'eau, conduit à marée basse jusque Saint-Malo. Nous passons devant le Grànd-Bey, au pied du tombeau de Cha' leauhriand. et nous atteignons les rem-paris qui entourent la vilje, et la protè-gent si souvent contre les incursions d'en- ! 'nieaù*.jaloux de sa prospérité.

. Ic.i, toutes les pierres ont leur histoire ; J« passé s'impose à chaque pais. Nous re-gardons de loin les solides et confortables hôtels dés 'l ues de Toulouse, d'Orléans, dans lesquels, au temps de Colbert et de

"^S. conquêtes maritimes, on remuait à la pslle des monceaux d'or. ïl né nous est pas possible, pour aujourd'hui, d'errer à .trèyers les étroites venelles bordées de vieille? maisons, très pittoresques où pen-ùppt encore aux boutiques des enseignes uaïycs- ' '

•Dans la voie principale, la rue Saint-1 .Ûcént, de superbes étalagas de dentelle, M. faïence bretopaes et. de bois sculptés attirent ■ nos regards. Nous croisons de 1

beaux marins, fiers successeurs de Jac-ques Cartier, de Robert Sureouf, descen-dus-, depuis peu' h terre, de jolies filles aux fPt Vaporeuses, et nous atteignons' -la Grande Grève.

prié bshne surprise v attend vos petites-de Brands paniers remplis de pelles et de séàtJx; jouets classiques aux bord de' la m*T, sont vidés ép un clin d'œil. Les fées ne font pas a demi les choses. Un'ph,oh>-Pfflh* tt-t la. qui fixe notre groupe, eaui-p«!"téut bien que niai sur tos rocliere du Foj'f; N'étions!. Quel bon goûter nous -avons wfa-e^r'le sable, au pied de ce* troncs d'arbres étrange*-, semblables' à d«js sque-lettes dépourvus de membres, et qui, ran-gcVen bataille, brisent la fureur de J'eau \"ir les jours de tempête.

Mais, chères mamans, ce qui tait sur-font l'intérêt, le charme de ' Saint-Malo, v»i: s le devinez, c'est son port. L'on reste-ra-'t d^s heures à flâner le long des pro-fi'.-t 's '. „ssins où sont, amarrés, les navi-f -, presque tous des charbonniers ca mon-dés,-'dont les canons de défense dressent, dèrément frur gueule'muselée à la poupe tt à la proue. Dans un chantier de çows-

». • . . * ^* i.ii i. r t"- '*

ti-uction, ndus admirons « Lo président | W'U.soh », "qui, bientôt, pourra prendn- Je j

. t

, 'Luîèi 1A mini ' rn Au rc-.ôur, notxs BBlonne su ti le qu-ii ( m Battît U»\\K où, salas r'èpit, transportant j \f coi,tenu de*, bateaux dan.- les docks, : co s'abaSiCUt et se relèvent de gigantesques f(t ,et, tt nous avons le loisir c('aiiereevoir | dt toute une armée de prisonniers allemands occupes à ràngir des tonneaux et des cais-ses. .

Un bb ! de stupéfaction, munnuro par toute notre liant]u, accueille l'arrivée du pont roulant qui, de Saint-Servan, tra.ns- | se porte es voyageurs sur l'autre rive. C'est | une sorte de plate-forme montée sur P'Io- ; di

le dis tout bas, mesdames, il lui arrive parfois de rester court au milieu du che- ce min, et c'est très amusant... pqùr les spec- df ta leurs.

Sans nous en rendre compte, nous avons l'( attemt, cette fois, l'embarcadère de la sf ville. Avec le flux, les barques des pû- \ , Cheurs rentrent au pOrt; battant de l'aile, to La mer se teUitiiit déjà de rose, quand, après avoir dépassé l'embouchure de la m liance et tw.s remous, jeté un dernier coup dt d'œil au spiendide panorama qu'offraient d( au déclin du jour les deux jumelles : St-Malo, Saint-Servan, les petites Nancéieu- &e nés sont rentrées à « La Maison », -riches d< d'une foule d'impressions, Douvelies, gar- pi dant au cœur l'inoubliable souvenir de di quelques minutes de vrai bonheur. I le

Mlle NANCETTE. ta + • j ^

Petits Croquis du front

LA (V10RT DU S0US-L1EUTENAHT

Au premier bataillon, on conserve pieu- fi sèment le souvenir du sous-lieutenant ^ mortellement blessé an Champagne, l'an cl dernier. 11 était tout jeune le sous-lieute- 4 nant Bouchot, 22 ans je crois, la croix de j< la Légion d'honneur brillait sur sa poi- g, trine, ses camarades l'aimaient, ses hom-mes l'auraient Suivi parient ; beaucoup le d suivirent jusqu'à la mort, eu ces jours g tragiques, empreints de réelle grandeur. p

U se destinait à, la carrière des armes quand la guerre fut déclarée ; ]1 partit à tout de suite et tout do suite il se cohdui- « sit îm héros '. Comme sergent, à Fleury, à i< Thiaumont. il fit l'admiration de ses chefs. Comme officier, il fut un modèle do t y courage et de dévouement. •, • 1

Les Boches le connaissaient et lé détès- j taient, car il leur menait la vie dure dans 1 cette forêt d'ApreYnont où nous passâmes de longs moi?. Un matin, il s'ep alla avec 1 ' ^on ami de Marion voir ce qui se passait 1 chez eux. Il partit en avant, sauta le pre- ! c

mier dans la tranchée «>t reçut sur la tête ' un formidable coup de crosse, envoyé par i S un grand diable de Bavarois.

Il était solide, le ôous-lieutenant Bou- ? chot. Il chancela, mais resta debout et eut I 1

la satisfaction, quelques ihstànts plus 1 i tard, de présenter son agresseur au colo- 1

ne! commandant ce régiment. 11 ramenait j plusieurs prisonnier:;, du matériel et tous 1 c

ses hommes. 1

Lorsque, le 17 avril, oous sortîmes dé flios tranchées ppur nous élancer à l'as- 1

saut du massif de Moronvillers, il bondit c

le premier do sa compatcnle. Toute la | J journée il se prodigua, recherchaht les : 1

endroits les plus furieusement battus par les feux de mitrailleuses. *

Ses hommes le croyaient invulnérable, ' lorsqu'il tomba, l'abdomen labouré par une balle. La blessure était horrible, les I j intestins sortaient par la plaie. '

Le sous-lieutenant rentra lui-même, avec ! ' ses pauvres mains sales, ses entrailles I 1

dans la cavité abdominale et se fit cop- (

duire au poste de secours où se tenait le 1

médecin du bataillon, un homme aussi brave que bon. Tout de suite- le docteur 1

vit qu'il n'y avait rien à faire, cependant ii s'efforça de' réconforter le blesse par de ] bonnes paroles. Mais celui-ci lui répondit: ! 1

« Je suis fichu ; pour m'en rendre comp-te je n'ai qu'à vous regarder, vous êtes ' plus pâle que moi. »

Deux jours plps tard, à l'ambulance, le ; sous-lieutenant Bouchot expirait en di-sant • 1

t< Je vais mourir, mais je suis content, parte que c'est pour la France ».

. Il n'avait que 32 ans, pour , lui la vie | s'annonçait belle et bonne C'est un héros ' ' qui repose à la Msière d'un bois de sapins, ; non loin do la Voiç Romaine.

, , Sous-lieutenant L. D. [ '

NANCY • | '"■

[ Les alertes Les sirènes et les cdoches ont éveiljé

, à deux reprises la population nancéienne, . dans la nuit de samedi à dimanche, la , première fois à 22 n. 50, la seconde à ; . 23 h- 25. On en a heureusement été quiUes j , pour le sommeil ininterrompu. , Tocs.n, dimanche, à six heures du ma, l Un, sans autre incident. . Dimanche soir, alerte à 10 h. 5.

Sur le Marché 5 Samedi, sur Le Marché, ont paru les : c premières mirabelles, ce fruit si exquis i 9 i de la campagne lorraine ; 'es prix va-l I riaient de U.&J à 0.70 le demi-kilog ; aussi ! • * les ménagères achetèrent rapidement tout, " ce qui avait été amené. « Disons que si beaucoup de mirabelles 1

r étalent mûres et pouvaient se consomme? I i sans danger, plusieurs paniers conte- ;

I naient des fruits encore verts, dangereux :

• | par conséquent à manger sans être cu;ts. ■ j un sait, en effet, que ce fruit, s'il n'a pas " atteint sa maturité, peut engendrer len- 1

térite et La diarrhée, principalement chez :

! les enfants. Aussi M- Biévelot, inspecteur :

; des hajlles et marchés, fit-il un exitmen P rigoureux de tous les paniers. À quatorze :

» personnes, il interdit la vente de leurs ' i fruits, et dressa contravention à six dont l les fruits étaient par trop verts. i I Les pommes de terre étaient assez ' - abondantes ; le gardien de la paix Aubry < s put d'une façon intelligente empêcher U ;

spéculation de hausser les prix. 11 s'en- 1

- quit avant l'ouverture du marché des prix :

1, de vente. Lorsque le? fruitiers de Ta ville' s arrivèrent pour faire leurs achats, il se 5 tint à proximité d?$ vendeurs, ot à chaque - acheteur il indiqua les' prix qui lui avaient ; - été donnés. C'est ainsi que mardi dernier t les pommes de terre qui avaient .atteint': 1 eu gros le prix de O-'JO à 1 fr. le kiiog n- ;

dépassait pas samedi 0.70 à 0.80, suivant ' r sorte <H qualité. e Un bon point à cet. agent qui, en .corn- i 1 prenant d'une façon parfaite son service. I s a pu faire baisser le prix d'une denrée, ! - ba-e de la nourriture de la das«e ou-- vrière.

t Circulation des fourrages y j La circulation- des fourrages naturels et '

artificiels 'est. réglementée par l'arrêté du u 6 juin 1918. dent voici rte* principales dis- .

positions : 1° .La circula i ion est libre, par terre sen- '

s leinent, entre deti-x - dépaftèmenis limitio-!- phes ; 1- 2" La circtiisti-m tsi. libre par terre et, ' i- par eau à l'intérieur d'un même départe-U menJ. Elle est'libre également par ehepiin i t de fer dans ce même périmètre, à la candi-e tloa d'un parcoure miniinum de 20 kiloniè- 1

> très. ■ j ' ■• ' «5. .i1,1 ' .N i. '

Aivunu expédition ne pourra êtro .laiP ' m dans .U» autres cm-, sàîis ètre^aiv.onip.)- ' jp

comporter le» judicaiioris suiv».nto '• il. ■ Nom» prénoms, adresacs, du j-e«v.i«iii, j al

Gares de dépôt et d arrivé^ j 1 | *.( V'oius- a transporter (•'* to;ït.e->. lettres) ; éj Prix d'achat au départ (au quintal) ; q. Prix de vente à l'arrivée (au quintal). ej Ces datiatnuxi seroiu xisevs et transmi-

ses au SQ.us-stecréui.riat du Ravitaillement : di 1" Par le direetour d«s Services agricole,-, ti

du de4-1a.1tem.ent pour les besoins do la cul- a;

2° Par le président de la Chambre de 1 si commerce, pour les besoins du commerce d dans lés grandes agglomérations ; d

3°' Par le président du syndicat ou de l'association intéressé/!'., • pour des besoins si spéciaux ; d

.4° Par le préfet du départeineiu dans q tous les autres cas.

Le certificat d'autorisation délivré par le mln'stre devra accompagner à la gare la J. demande de transpori ; \\ sera oblitéré'au

Pour éviter das transports abusifs, les t!

services du ravitaillement pourront procé- d der par voie d'échange. Dans ce cas, ils n prendront livraison dos fourrages dans, le J* départertwmt d'origine et prélèveront sur P leurs stocks dans lô département destina-taire, des quantités tiiquivaUintes pour les ' remettre aux acheteurs. • 81

Les intéressés pourront trouver à la pré- * fecture (Direction des Services agricoles), 1;

les fonnules de demande d'autorisat*o.n. ■ 1

/ Lafayette Day » On nous annonce qu'un grand concert

franco-américain sera donné par l'orches-tre des Concerts A. Schmitt, pour le diman-che 8 septembre, au grand salon d* 1 Hôtel J de Ville, à l'occasion du « Lafâyette Dàv », î jour que les Etats-Unis s'apiprètent a fêter * solennel! onienL ' ... '. 1

Nqus croyons savoir qu> M-. Schmitt s'est T

déjà assuré le concours d'une de nos plus ' gracieuses allasses • de . l'Opéra-Comiqtie ' S pour cette fête. ' .' j

Nancy, une fois de plus, saura prouver * i à nos grands amis américains son senti-j nieni de reconnaissance, en d'>nnant à cette

fête un éclat digne d'eux. Nous en communiquerons le programme '

' ultérieurement. J Les étonnements de Sézard

Alexandre-Jules Sézard est un lapin. | C'est même un fameux lapin. En août ! Utl4, comme la sensibilité de ses oreilles ' oraignajt lo bruit trop proche du fanon i i ttraii.. vers Amance. n partit à l'a-campa- '

gne et né s'arrêta qu'à Blidah (Algérie). ' I J'ai rèneoptré- hier Aîexàndré'-Juks Sé- I I zard. Il rayànnait de joie'èt ae éantê. Il j i m'a confia que les habita*t* de son quar-: tier ont accueilli âvfc enthousiasme son

retour : . ■ '• — Du moment que vous révoiià à Nan- 1

cy, lui ont dit sr^ voisins? c'est qu' » ils » I ne viendront pas... » j

lézard, se reiouif gànè orgueil de rame- l ner ainsi dans ses bagages.le calme,.- la I certitude nécessaire de la sécurité dont. Ja

j Lorraine fut \-rivée pendant ses quatre ' ans d'absence :

— Ah ! qu'il y a ici de changements, s'é-criart-il, tombé subitement en extase de-vant une paire d'uniformes khaki-

— Dame, il a pasçé depuis ton deipart I beaucoup d'eau sous le pont de Malzévine. i Le Point-Central ressemble à un carrefour | de la Treizième-Avenue ; les tea-room I abopdcnt : les murs sont couverts d'affi-l cheé rédigées en anglais ; les vitrines s'or> 1 nent de « remembrances » de toute sorte ; ; on a même créé pour nos hôtes des ser-

vices supplémentaires de tramways... i — A' propos de tramways, m interrom-pit Alexandre-Jules Sézard, j'ai constaté

j hier un des changements qui me causent : tant d'étonnement.

— Raconte. — J'attendais le tramway pour Laxou.

Je l'ai même attendu assez longtemps. J'ai , pu lire, sur mon coin de trottoir, quatre ! ou cinq journaux jusqu'aux dernières an-

nonces, et jusqu'à la signature des gé-i rap*5-j —r C'était comme ça avant tes vacances, ! observai-je avec simplicité.

T»T Le tratrt arrive enfin, continue, Sé-' zard. Presque complet. Je lutte X'our me • hisser sur la plate-forme. Deux, soldats ! américains descendent pour me faciliter I l'accès de la yqiture ; un autre m'aide en ['

passant son bras sous mon aisselle ; un? I autre me fraie un passage' et pousse de- I I vaut moi la porte à coulissa. Ouf ! je res-j pire... Des yeux jé cherche une place va- j

cante... Un sammie vigoureux se lève : i —| « Vous êtes âgé... Moi, je tiendrai de-

bout.. I Puis il me présente son étui à cigarettes: j

--- tt Fumez-vous ? » Jé m'aperçois alors \ que ses camarades emplissent d'un nuage »

1 bleuâtre toute la voiture, sans que la re-■ ceveuse ni les voyageurs protestent. ' I — Ce n'était pas comme ça avant la '

' guerre, dis-je cette, fois a Sézard. 1 — Près de moi étaient assis un sous- !

officier couvert de décorations et une bon- l i ne ménagère ay-ant sur les genoux son pa- I 1 nier chargé de provisions. Tout le monde | ; parlait de la bataille entre la Marne ét j

( la. Vesle. L'Américain qui m'avait offert] ; I une cigarette honorait de tapés amicales . , l'épaule du sous-off... i I — « Dans six mois, nous finirons ja t c lierre.

4» Mettons un an... intervint la mena- j , | gère... Mon fils se bat justement eu Cham- i t pagne ; il m'a écrit comme ça qu'il faut . j un an... • , } <'' : , 4 : I Le « Daily Mail » sortit d'une demi-dou--1

• zaine de poches ; les sammjes traduisaient ) ; les manchettes avec enthousiasme : ' 1

. — « On est deux millions au mois d'oc- i

. tobre... On fera kamarades et kapont loss

. ! les sales Boches... On rendra à vous l'Ai- » L i sace^Lorraine... Le président' Wilson il 1 ; : veqt... ^ | î « Ma voisine s'était levée. Une main rp- 1 1 buste s'empara de son lourd panier de :

: provisions : « Laissez, madame, vous êtes • pas forte, moi je porte bien... » Le ' sous- ■

I officier, à son tour, gagnait la porto : 1 : I « Chc*r up ! on Ira pn?emhle à Berlin... » ' ! Je dis à Alexandre-Jules Sézard : i i — Des gens qui: s'effacent pour céder - liMir place en tramway, qui offrent des i ; cigarettes, qui sont galants avec 1rs da- 1

> ' Pies, qui iguorent le cafard ot Je pessiœiè- j î mo, j'avoue que tu as, eh effet, de quoi \ i être surpris... t i Mais Sézard répliqua : r -.-1 La France reste par excellence le I t, pays de la politesse et dés belles"maniè-i 1 res... No? hôtes profitent de nos leçons, t1 voilà tout. » ■

Achille L1EQEOIS. - ■«<>*-:—

• I Le base-bail . . . ' Tantôt au faubourg Saim-Joan, ,t%ntfti

| dans un pré ou dans quelque terrain Vii. j gùi tantôt, rue CJ.audetCharl.es (baptisée . Auto-Streel), les Américains s'entraînent < au jeu du base-bail,

t Le jeu consiste 'à, lancer une pelote que 1 l'on reçoit sur une espèce de, matraque. - 1 Deux hoiijtaes sont'à chaque extrémité de

j la • piste qui mesure, suivant la, force dès j - j lthletes en préiénee, entre' quinze' t-t vingt - 1 mètres. '

1 Un des joueurs la'nce la balle sur son t. ; partenaire armé'de, la matraque,' e'om'aoe - j on lance une balle cueillie au vol par upé i '; raquette die tennis.

Avec une sûreté extraordinaire d£ coup - I dVeil, une précision et une rapidité non

; n.o'ns extraordinaire dans ses mouvo- I 1 . .. - j

itfinif. l'autn- joueur die t *v« ton tr rourdiH uri fon<Jr"o\4W môuJ LÛ ne-, qt ou e*t renw^yW a l'aune twiut m la pj#w-\mi toH su* dix. CfM un Wfëi ... K

Me,,, u.,.- wrt;•£î£3u?j£j flU vs-ion s v PUi-c ui.t satisfaction £

'■ raie à la joie qui .s.-oipi.. e A laand i'occ.^iou du» fFfK'! ^ boxe leut » ist offeitc ••■ ^ . travail! 1'*

gara-?^.'S'':^ rationnée fa- T1

ffifW'K'iiW W l'aida .cauuans, iprA unfl marchJT ou -les exercices des- £ Jrme à la baionnetw. les AffiM^e JMg » ilnt en exécutant des moulmets ou Ufl w dédisent la vigueur de. leur, muscles ^ d'acier. 1 , ... „'.,,., J. ifir*m, qi A les voir ainsi, en maillot de lèrsffy, i souples et. robufete*. ou e$t bien WMS" ; d'admirer en eux la préparauop méthodi-rruo d'un* race ardente et resoiua : ^ <( Roches en verront de dures 1 » °<

 la Société Erckmann-Chatrian % Sont reçus membree du Comité de pa- d

tronage : MM. Bompard, ancien ambas*- b' deur président du Groupe lorrain à Paris, né à Metz ; baron de Dietridi, président P dw ! « Effort alsacien-lorrain »• né a Stras- ■ bourg. " . . \ . ,. ■

U est riuipelé que les foyers au soiaai. fran«;ni4, anglau- et américains peuvent q se procurer gratuiieouent des brochures en " anglais-et -français à la Société. 1. rue de P la Ravinelle, Nancy, tous les jours, de « 10 à 11 heures du mâtin-

i >ci

P

La mémoire da professeur Brunotte

A propos de notre article sur l'Ecole su- r pérteure dê 'pharmacie de Nancy, quel: r oues-uns de se* anciens amif nt>us rappel-lent l.a mémoifr du professeur famille 0 Brunotte, qui en fut, en ell'et, un des mal- Ç très les plus distingués. I IJ

On sait combien Camille Brunotte *,ait aimé dan* notre ville. C'est à lui qn«B F doit la création du jardin alpestre du Hoh: nek que connaissent bien tous les touri?- e tes lorrains . Ie

Le fils du professeur Brupotte, offl«er v d'Académie, à suivi toutes les traditions J d'honneur et de patriotisme ancrées dans E sa famille, si estiméé dans lus deux Lor- j r rainas ■ . i j

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ETAT CïViL Du 10 août IMS

Naissances MaUrice-Roger Grdndhi^.i:e, rue de :

i Tomblaine, (J-Cécès

i; Pierre-Lucien Barroyer, 7o ans. horti-! cultèur, rue de Nabécor, 21. ■— Jusépli ' Ciàl}del. 68 ans, journalier, rue de? Jardi-! ni ers. (37. — Jo?eph Rarabihoi, iS ans, mé-) canicien, rue Oberlin, clos I).

9 ^ '—-—

Sfeurthe-et-Iioselle DOMMARTEMONT

j Màtaudaije.-r' La gendarmerie a dressé | procès^verbal", à deux icuties apprentis i vprriei*, domiciliés .rue de la Poudrière, âi I Saint-Max, ' qui ont été surpris cueillant j de* mirabelles à proximité du plateau ae ' ; Malzéville.'

L.W-. A1N i CHRISTOPHE 1 • A'iolrncfs. — M. Emile Bo'uf, càmion-! i;our, a poité plainte à la gendarmerie ] •'contre ' le femnïc Marie" Saxe, ' qui, -sans' ! provocation,, lui a porte un cotip de- poing ; MâTccri gaucho. ' ' j

' VAR ANGE VILLE | Vols d la ijat'i. — A l'arrivée d'un wa-

gon cliargé di demSnuiid-, u a été cous. 1 taré qu'un fù! avait 6té » p partie vidé ;| ! joixatîte litres de vin avaient été soutirés

à l'aide de fâus.-,et. Le,préjudice causé est! de 100 fr.

SAINT-NICOLAS 1

Vote%rs de co^r.-rf.f. La gçndârnv',jrie. procédant, à una efxmèle sqr des vols dé] m de'cuivre commis au 'préjudice <(e J l'Et-a' dans une baraque en planches si-tuée près du canal des usines Ancel, a pu ! établir que les voleurs Henri Barbil!»t, '

; 18 ans, Léon Toussaint," RT ans,'' "Jules i Crjaucoufil.011, 65 ans, 'ayalient pénétré |a

nùiit, a l'aide d-'escalade; dans' U bêti-tnent e» quesiion -et avaient dérobé dix couronnes de fil -de cuivre; pesant près de 300, kiloge, qu'ils ont été porter chez Gustaue 'ChapenVi-, 26''ans* brocanteur, qui les a payes un prix minime- ' '*

J Les trots- vqk'qrs ont déclaré, qu'ils avaicui à-ji sur les indications de Chape-lier, qui ieur avait prête des &«tcs pour

. .. . '.-'.'':" "'•"■ ,"'1"'v"*;v • ' i

trunsiporter le produU du vol. Pour ma*- 01 que? son recel, relui-cj avait Ip^-rit tur ; ai inp r gisir* de bro'-ant :tir l'achat de cgi- gi vre au pns du cur-. Il 41 v :lt fa:i si^n»;r ( in oet achat par Us trois voleur.. et'

' TC'UL S Çoltseit d'arrondissr-invn-i. ■— Le j«

d'arroudiss^uient de îoul >'est réuu'i à_ a j |1( 6ou8-préf«;c;ure.' le lundi 5 août, pouf la tSr ptMimière partie de sa yessiori ne 191S. rf

Tous )<!:> conseillers éiaUnt pivsem.s a ! é| l'fixcèptiou do M- Frauçoit, du canton de 1 fa Thiaucourt. ■• ai

Ont été réélus - Président, M- Roise. de Grimonviiler; vico-prêsitlcti'U M- Lu^ard, tr de Mtoorville ; s''3créialre, M- Gallois Er- u Mtli de Toi|J.'

Notre nouveau sous-préfet, ^J. B:lauge, asalatait à la réunion, bisons die suite ^ qu'il a produit' la meilleure impression r|, auprès de ncs élus- Lu qu«>!mji-s paroles >\ bkaplts et do haute élev^ioo- il leur a Ij, dit uwahunent Combien {'action des as- Jj semblées d'arnindL«.semonit pouvait être ^; profitable aux populatiom4- U est heureux p d avoir été appeiie au poste de Toul et as- t> slrre le Conseil de son concours et do son dévouement pour toutes quest ons iuléres- <• sant l'arronaissement. F

Après avoir pris connaissance dés rap- z; ports annuels 'des, chefè dés différentes fj odaiinistratious. le Conseil a. émis de* f,

—- Pour que le règlement d^ ditfoiends qui sa soin produits entre la comimission <. qe réquisition et d'achat de chevailx et le* j-, propriéjaire.s intervièhne sans délai, de f façon à permettre aux propriétaii'cs des animaux requis de réaliser le plus tôt n possible la valeur de l'achat ; a

— Dciuantlant urte répartition équiUible e des stiocks d'avoine disponibles dans l'en- r semble du par? alors que jusqu'à ce jour ( 14. région 3c l'Est s'est trouvée sous ce -rapport très défavorisée vis-irvis d'autros t réglons ; t,

.— Demandant que lcs'chemius vicinaux ] ordinaires eu général, c'- en particulier 1 ceux des cardons de Toul-Sqd et'de Co- ri lomb*y soient reo'is en état d«? virilité ; r \.-f~ Demandant rimonsiflcstlori" des tr.ihs-pbris eonmiêri iaux j.iar canaux ; j

. -w Dematidaht. quç 'rapprb^ijioqnenièot. . en charbons dd la ville dé. Ton) et de sas i environs toit eopj&t-itué au plus tôt en pré- r vision, d?"b+'période d'hiver 1918-1919 ;

— Demandant que le train V.R. ;;. qui , pan da Pagny-sur Meufc à 5 b. £' et qui 1

in jrt a roui à 5 h. U' soil projopgé , jusqu'à Trull, H repartirait do ceUe g^ré après l'arrivée du train 150 venant de 1

Nan-'-y à 12 h. 50. : . M. Massôn, de Bul%ny, a M designé

p-nir faire.partie* de la commi^iotï' char- ■ j gfy de doliVrer le* permis dé culiure du

j Sur. lu protrôMfioîi dè jt&n prèsid'nt. le I Çonseil a adopté à rucaniinltétradcesie J • su'vaùiî- : 1 • , ' ' ■ I | . " Au seuil de la cinquirm; aii»éè de ' guorre qui yera cerUinenjent celle de lu • V'irtoire dq Droit, su ip<imeiit où les hor-

I drs cnr,«ni:es jeeqient en déroute, \c Con- ' | scil d'âiTôndii.-ement du- Toul tient à 1

ttdrio.ser i -MI .tsiut l'csp-otueux à.nos va il- 1

lanls soldais « à.nos eplop4)3i»-ajjiés. .'" -.« 'U applaudit aux prmdigieux'<a£fori.s de '

! nos'amis américains et se réjtyit d'.-» l'eti-- ' I treè. effective du Japon dan^- la guerre, I dont il attend " ia hivom fitutieri 'du front | crientâl. j « Il exprime sa. foi dans l'avènement

d'unç. ère pguv>eUe persuadé qu'il est ; qu'une entente entre les nations doit jsor-t I tir de celte lutte mondiale et rendre im-

peî^ib!,^ lo retour de guéiTrs de conquête et d'agression-

« Il exprime su. confiance au gouverne-ment actuel et lui demande, pour le salut du pays, de coptinu?r à poursuivre les

j fauteurs de désordre, le* a.gmts de démo-1 ralisatio'.i et ton» nos ennemis du dedans I avec la même énergie qui'l poursuit ceux i du dehors. »

Le Conse'J, réuni pour la première fois depuis que M. Paiil Herrgott est mort potir la France, adresse à la famille et en particulier à son frère, l'expros-siou de sa profonde sympathie.

M- Rilange. sous-préfet, déclare s'asso-cier à cet hommago rendu à un ancien collègue, dont U aspire, di'-il. à continuer l'excellente :mpre*slon dans l'arrondi&se-

Appel de la classe 1920. — L* maire de t la vide de Toul a l'honneur d'inviter Içs j jeuûes gens nés au cours de l'année 1900 L à se présenter immédiatement et d'urgen-| ce aux bureaux de la Mairie pour s'y j faire inscrire sur les tableaux de recensé-i idept de la classe 1920.

En outre des jeunes gens domiciliés - à Toùl, sont soumis aux mêmes obliga-tions :

1" Les évacués ou réfugiés des pays en-rnemis ou envahis, les omis de toutes ca-

tégories et les jeunes Fiançais retrouvés , daàs les. portions du territoire reconquis et non eqcore recensés, résidant en cette ville même provisoirement ;

2° Las fils d'étrangers nationaux des pays ailliés ou nés eh 1800 tet devenus'Fran-

1 çais en vertu de la loi du 3 juillet 1017 ; -3° Les individus français pâr voie de

naturalisation, de réintégration ou de dé- , clamtion, rtern encore recensés.

Nos compatriotes au feu. — Excellent

OUVri r tapissier, M ~

i •.>;*. M". • îuSïïSfij isous un «boulMnent „, , 0eQt*e egf Set récente, a l'ordre do u t*i S|6c«mdr<ï)rti

■ - ' ■ ■ Excellpm Dr,884o ZI V9»

au.li un dans une fv,,H)v" fS-îroid * C£-B|t

I» ru, M

„. - à l^^o.

Le chaleur Fixe Reni( « t "'ni- f à l'ordre du tAawA ^ <~m depuis le débiw de iff^'

1 '• « I?,**

!.. , conduite et sonJ^*< iVm ,:>-- d- <\- chefs. Le V 0li'^ent ^

vaij mcj habituelle, à reftmîV*S* ̂ J patrouille ennemi et a ,- ., ', *r «ne (J* te do combat ... ' ~- 'V12 u s-on S

H nuienr aq brave crwjuM eha.irip d'iinriiieur : il 'é^r^* ,0rabp , Fixe, le s; m^th'.p,* J^tL1' .fito ^ » zar « Au lion U-trché ,, pneta-:r6 ,jn ^ défynt la ssi un . V.- „ ' nie MichàS ^

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profession, domicilié 1 Pntr.^ ^ (Haute-Marne). _ Dfinv ^J^oiâh, garçon de euiture. domi.Mv V T

,,?">f*«, ludtemen» .solda. ... W

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li'en> donm"iHû/ ,,'P''!:" ^eithe, inw1' François-AUguî'e-li,^, ' J-A».,- " ^ipui* d infanterie, à Toul, et C y. ,.M;i ■•• rk&», s. p., à BMr-n. 1 «tiue-Thé

Mariagea -- fenir» p >v-r 4, En:.1!e, *ferrurier. ;;«'ii)e,i.-m-V.« I f.''^-' ;•; 3'infani>r'«. domicilié â ÙS'»» Hui'el Eugéiite-Laurent n-»-Vi--' • '* profession'à Toul ' c ov:r:'- fiai

Déc^s, *-' Lansj Pauline. r>S an

, '■ prrifësf,:oti, v?«ve de. Pe,]kik>r J-4Cn-:- * Dqhaq Aline Cili&r^Mte, 71 ay^ « t'w' ~* \e de Picard J^eph-Augiie»e. ' "" '"' ve*

•—-—-—<»*»,»■-,.

MEUSE S* V. C R O L O G l i™

Clirncnt-ên-Arganne, _ oc hmuÀ â mort, survenue^ T.vyo ^,-,bc\ Oat' sî 8P aimée, de Mm» Fr;:ncinè jàrVnit veuve Dauphi11! rctu&t^,-» V1 ii^.iet,

^■•eu£THiu^£nf.4notft £"ÏSS rri-Wocvre, tt réfugiée a Arcéiuuci"rAS a Or), v est décédée. , •'

Récicourt. - Merci edi dernier jiu lieu, en l'église Seiîit-Mielud, de u cérémonie d*s obsèques de Mme veu'so'.Cft.' rilioti, ie.ùg:ét? de Réeicourt

Mme Carillon était la ftière de'M ci l'Mlon, instituteur de Hcea;6uft, qu mZ mentanemont t'ait une cl«-se darj m » norniueux, établissements à la ville de bi-

. jop. . . ■ Bllrï lec Mangicnncs. — Nous appr*.

nons la mort, survenue à Paris, de ..SMIB

Manzay. — On nous annonce le déeta de Mme Hélène Fei rée, épouse dé M A" mand Trussart. d-cédée à Moniiers-Mh Dar iHaute-Marué), dans sa 21' unuw.

Cette pauvre femme laisse trois jeuaSi

' tUURlY Une famiilo bi;n éprouvée.— La famille

de M. GUIet. ancien instituteur à Kcurëy, canton de Danivillei;-, a été rarticuliére-ment éprouvée par la guérie.

'L'aîné des fils. GharUv, eapifoiEc, té mort des suites d'une malade ct'ntràctiSi

Le troisième fils. Achille, a la. maia droit? mutilée : i! a mérité la médaille

, militaire et; il est actuellement interprète i dans un camp d'offii i.-rs i^fthiands ' I Le quatrième fils, Albert, iieiiter.aiù aia

tiraiheurs sénégalais, vient d être tir?, à . Taza (Maroc), dans uh combat où il \ wt . conduisait bravement en têiê d-: si con>-

1 Le cinquième (ils, -Georges, chasseàf i . i.ied. a été tué sur la terre metiiicniif.aux

1*1 un petit-fils de-M. Gillct, Maurice . Mieonnet, sergent, est. njeri eé <T.trainant ; ita section à l'attaque, a Cha unies, j In-linons nous respectuéUsenieht devant , cette lamille si éprouve*.

Les manuEcrits non insérés ne sont pas rendus.

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