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    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    Rapport d’étude.

    Méthode d’audit environnemental sur quatreInstallations Classées Pour l’Environnement (ICPE)

    dont la puissance est supérieure à 2 M!th .

    Nicolas ChassagnetteIFI 2 !

    "ption énergétique.

    El#o Centre Est$éditerranée

    %!&' Avenue (ari)aldi&* ! +,"N

    -uteur Ecole Ange N/ihou -uteur entreprise Christian "rvo0n

    1 Février 2 ! 3 4uin 2 ! 5

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E %

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    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    REMERCIEME"#$

    4e tiens tout d’a)ord 7 remercier mon tuteur' $. "rvo0n' qui m’a accepté en stage 7 El#oCentre Est $éditerranée' et m’a ainsi permis de travailler sur un su8et tr9s intéressant et tr9senrichissant pour mon :utur métier.

    4e remercie aussi le personnel du siége d’El#o Centre Est $éditerranée que 8’ai c;to#é pendant ce stage' avec qui 8’ai partagé de )ons moments' en particulier Pierre Pu8alte' $arc+e

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    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    RE$%ME

    El#o est une société de service. @a principale activité est de mettre en service etd entretenir des installations de production chaud et de :roid dans les )Btiments. Celase traduit concr9tement par la mise en service' l entretien et la surveillance dechaudi9res et de climatisations de mo#ennes et grosses puissances. +es clients de cesservices sont essentiellement les s#ndicats de copropriétés' les )Btiments du tertiaire'mais également l industrie. +’entreprise El#o' de part son activité' utilise et trans:ormedes produits dangereu> en générant des nuisances sonores' en re8etant des e::luentsliquides et ga/eu> et en produisant des déchets.

    Ce travail consiste 7 construire une évaluation environnementale de quatreInstallations Classées Pour l’Environnement situées dans les villes suivantes Firmin#'

    aul> en elin' Desan on' Cham)ér#. +e )ut de ces installations d’une puissance de% $ th étant de :ournir de la chaleur et de l’eau chaude sanitaire 7 des logementssociau>. Ces installations sont plus communément appelées G Chau::age ur)ain H et:ournissent de la chaleur par l’intermédiaire de chaudi9res et de tur)ines 7 ga/. Ceséquipements de com)ustion étant alimentés par plusieurs com)usti)les tels que du:ioul' du char)on ou du ga/.

    Pour mettre en place cette méthode d’audit environnementale' il :aut éclaircir certains points qui s’appuie sur la connaissance de toutes les réglementations applica)les au>

    installations de chau::age ur)ain' sur une étude tr9s précise du :onctionnement d’uneinstallation de chau::age ur)ain et sur un )ilan environnemental précis des quatreinstallations de chau::age ur)ain et de :aire ressortir les prescriptions réglementairesnon con:ormes.

    +’entreprise grBce 7 cet outil pourra évaluer les mo#ens :inanciers' techniques ethumains qu’il :audra mettre en place demain pour assurer la con:ormité de cesinstallations' tout en évaluant les investissements nécessaires pour atteindre l’o)8ecti:.

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    #a&le des mati'res

    1. Introduction................................................................................ 6

    2. Entreprise Elyo.......................................................................... 72. . istorique............................................................................................................ *

    2.2. +es activités d , E+- ........................................................................................ *

    2./. +es contrats proposés par E+- ...................................................................... 02.!.%. P%6(estion des énergies..................................................................................2.!.2. P26(estion de la maintenance technique........................................................2.!.!. P!6(ER J(ros Entretien RenouvellementK.................................................... *

    3. Raisons et enjeux d’une démarche environnementale........../. . Respect de l’environnement............................................................................... 1

    !.%.%. Luelques dé:initions....................................................................................... *

    /.2. Respecter la ré lementation............................................................................... 1!.2.%. (énéralités...................................................................................................... *!.2.2. +égislation des installations classées pour l’environnement JICPEK............ %%

    !. "é#inir le périm$tre de l’étude................................................ 1!3. . +es réseau4 de chaleur en 5rance................................................................... 3

    M.%.%. istorique..................................................................................................... %M

    M.%.2. Oescription du parc Fran ais du chau::age ur)ain. J@ource CNC %**QK.. %M3.2. 5onctionnement d’un chau66a e ur&ain......................................................... 7

    M.2.%. (énéralités.................................................................................................... %QM.2.2. Notion d’e>ploitant' concession et a::ermage.............................................. %&M.2.!. Pro)l9me décisionnel lié au choi> de l’énergie utilisée............................... %M.2.M. Inventaire des principau> aspects environnementau>.................................. %

    3./. Evolution ré lementaire actuelle et 6uture des installations P82 M!th... 22M.!.%. Réglementation actuelle............................................................................... 22M.!.2. Réglementation 7 venir................................................................................. 2!M.!.!. #poth9ses 7 prendre en compte par rapport au pro8et de loi...................... 2M

    %. "é#inir l’évaluation environnementale................................... 267. . 9resser un état des lieu4 environnemental du site......................................... 2:

    Q.%.%. Présentation générale d’un site particulier aul> en elin......................... 2&Q.%.2. Réglementations applica)les........................................................................ 2Q.%.!. Oescription de l’écos#st9me environnant..................................................... 2Q.%.M. Inventaire des impacts environnementau>................................................... 2

    7.2. Méthode d’évaluation....................................................................................... 20Q.2.%. Comment renseigner les di::érents points de l’anal#se environnementale S 2Q.2.2. Luestionnaire soumis au responsa)le d’e>ploitation................................... 2*

    Q.2.!. Oé:inir le mode d’évaluation de l’installation.............................................. 2*Q.2.M. Dilan :inal environnemental s#nthétique du site.......................................... !%

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    7./. En;eu4 et o&;ecti6s de cette évaluation environnementale............................ /Q.!.%. Oé:inir les points précis non con:ormes de l’installation............................. !%Q.!.2. Eta)lir un )udget prévisionnel..................................................................... !2Q.!.!. Oécisions 7 prendre au niveau de chaque chau::age ur)ain......................... !2

    6. &es rejets atmosphéri'ues ( solutions envisa)ea*les........ 33:. . ............................. !M&.2.!. Changer de technologie de com)ustion........................................................ !M&.2.M. Epurer les :umées......................................................................................... !M

    7. +uite , donner.......................................................................... 3%*. . Continuer à auditer les installations............................................................... /7

    *.2. Eta&lir et maintenir les o&;ecti6s..................................................................... /:

    *./. Eta&lir un pro ramme de mana ement environnemental............................ /:

    -. "émarche et mana)ement de projet...................................... 370. . r anisation du pro;et..................................................................................... /*

    0.2. Commentaires sur les di66érents plannin s.................................................... /*

    0./. Points dures du pro;et et solutions.................................................................. 3.!.%. Au niveau des entretiens avec les responsa)les d’e>ploitation.................... M.!.2. Au niveau de l’interprétation du pro8et de loi............................................... M.!.!. Au niveau de la réunion du 2 6 !6 !............................................................ M.!.M. Au niveau de la compréhension des te>tes réglementaires.......................... M.!.Q. Au niveau de la récupération des in:ormations importantes........................ M%

    0.3. 5iches d’avancement........................................................................................ 3

    . onclusion............................................................................... !2

    1/. 0i*lio)raphie.......................................................................... !311. nnexes.................................................................................. !%

    . . elin.................................. 3*

    .3. aul4 en >elin........................... 30

    .7.

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    1. Introduction.

    +e métier d’El#o est de con8uguer énergie' services et environnement. -out cela pour que l’entreprise El#o se place au cTur d’en8eu> essentiels du développementdura)le. +e nom)re d’installations en service actuellement répond au> normesenvironnementales en vigueur. $ais demain ces installations devront poursuivre leursactivités tout en respectant les évolutions réglementaires essentielles. Oans ce cadreEl#o se doit de connaUtre l’état de son parc et les limites d’évolution de sesinstallations ICPE pour pouvoir répondre au> :utures normes 7 venir.+a mission de ce travail de :in d’étude consiste 7 construire une méthode d’auditenvironnemental. +es conséquences de cette méthode seront de pouvoir évaluer lesmo#ens :inanciers' techniques et humains qu’il :audra mettre en place demain pour assurer la con:ormité de ces installations' tout en évaluant les investissementsnécessaires pour atteindre l’o)8ecti:.

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    2. Entreprise Elyo

    2.1. Historique

    El#o est née en %**M de la :usion de multiples entreprises de petites et mo#ennes tailles' la plus grosse étant située en Rh;ne Alpes J@treichen)ergerK. Apr9s de multiples rachats' lasociété se retrouve ?tre une :iliale du pole énergie du groupe @ EV. + entreprise El#o estessentiellement répartie sur le territoire :ran ais Javec quelques :iliales 7 l étrangerK. Ellecompte actuellement %&W salariés. @on organisation est sem)la)le 7 )eaucoup d entreprisese>istantes au niveau national' une structure p#ramidale répartie sur tout le territoire. Cetteorganisation est constituée de plusieurs niveau> hiérarchiques

    • +e si9ge social situé 7 Nanterre c est ici que se décident les stratégies 7 adopter pour

    l entreprise en :onction des demandes du groupe @ EV.• +es directions régionales au nom)re de cinq Jle découpage de ces territoires est sem)la)le

    7 celui du découpage téléphoniqueK. Ces directions sont chargées de :aire appliquer lesdirectives' mais également de collecter les in:ormations du terrain.

    • +es agences elles se rapprochent des unités. Au nom)re de * sur la région Centre Est$éditerranée' elles sont chargées de trouver de nouveau> clients. Elles ont également

    pour r;le d aider les opérationnels sur des di::icultés techniques.• Il s agit l7 des unités pratiquant le métier d El#o. Au nom)re de * sur la région Centre Est

    $éditerranée' elles ont pour )ut de veiller au )on :onctionnement des installations.

    2.2. Les activités d ' ELYO El#o est une société de service. @a principale activité est de mettre en service et

    d entretenir des installations de production chaud' de :roid et toute la production des :luidesdans les )Btiments. Cela se traduit concr9tement par la mise en service' l entretien et lasurveillance de chaudi9res et de climatisations de mo#ennes et grosses puissances. +es clientsde ces services sont essentiellement les s#ndicats de copropriétés' les )Btiments du tertiaire'mais également l industrie. Cette activité native de gestionnaire d énergie s est élargie 7 denouveau> services. Ce premier élargissement a directement concerné l industrie avec lalivraison de :ournitures de production. Ces :ournitures sont par e>emple de l air comprimé ouencore de la vapeur d eau. CellesXci sont :acturées de la m?me :a on que de l énergie.

    $ais l’évolution de l activité d El#o Jvoir :igure %K ne s est pas limitée au service du secteur industriel mais s est également orienté vers les services du tertiaire. Ces services rendus autertiaire sont également appelés le YY:acilit# management ' et consiste 7 :ournir au> )Btimentsdu tertiaire l ensem)le des consomma)les J @ervices générau> tels que les prestationstechniques' espaces verts' etcZK.

    + élargissement de l activité d El#o est le résultat de la demande des tiers entreprises. CellesXciont tout d a)ord commencé par sous traiter la gestion de l énergie dans leurs locau> Jqu ils agisse de )Btiment tertiaire ou d industrieK . + évolution s est ensuite naturellement :aite par la sous traitance de toutes les utilités de l’entreprise. Ce phénom9ne a lieu au8ourd hui aussi

    )ien dans l industrie que dans les )Btiments du tertiaire' sous les :ormes décrites

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    précédemment. + intér?t pour les clients étant de n avoir plus qu un seul interlocuteur pour assurer le )on :onctionnement du )Btiment.

    5i ure = Panel des activités d’E+-

    2.3. Les contrats proposés par ELYO.

    +’entreprise El#o' de part son activité de service' propose di::érents t#pes de contrats pour satis:aire le client."n distingue deu> t#pes de contrat le contrat de résultat et le contrat de mo#en qui setraduisent selon trois t#pes.

    2.3.1. P1/Gestion des énergies.

    Il est dé:ini comme une prestation qui consiste 7 maUtriser la gestion des com)usti)les ouénergies en la prenant en charge. "n trouve alors en général des contrats de t#pes suivants au:or:ait' au> degrésX8ours' au compteur ou encore prestation com)usti)le. Il comprend demani9re glo)ale approvisionnement en énergie' avec ou sans achat et6ou stoc=age' avec danscertains cas un petit entretien.

    2.3.2. P2/Gestion de la maintenance technique.

    Ils se décomposent en deu> contrats principau>.

    +e contrat d’entretien il implique une o)ligation de mo#ens' au terme duquel le prestataires’engage 7 mettre en Tuvre un certain nom)re de mo#ens dé:inis au contrat' qui sont destinés7 assurer les prestations qui # sont spéci:iées.

    +e contrat d’e>ploitation il implique la conduite et la maintenance d’une installation' or d9slors qu’il # a conduite de l’installation par une personne' celleXci est l’e>ploitant.

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    2.3.3. P3/GER (Gros Entretien Renouvellement).

    Ce contrat comporte le renouvellement et le gros entretien de matériel' mo#ennant unerémunération annuelle :or:aitaire et dans le cadre d’un engagement longue durée J$a>imum%& ansK' elle dégage de tout souci :inancier en cas d’intervention lourde sur l’installation.

    3. Raisons et enjeux d’une démarche environnementale.

    3.1. Respect de l’environnement.

    Au8ourd’hui' il devient nécessaire pour l’entreprise El#o de connaUtre les dommages 7l’environnement que son activité engendre. Il convient donc de ré:léchir au> mo#ens 7 mettreen place pour maUtriser' 7 un co[t économiquement via)le' ses impacts.

    3.1.1. Quelques dé initions.

    +’environnement est dé:ini comme un milieu dans lequel un organisme :onctionne' incluantl’air' l’eau' la terre' les ressources naturelles' la :lore' la :aune' les ?tres humains et leurs inter X relations. n organisme est une compagnie' une société ou une entreprise a#ant sa proprestructure :onctionnelle et administrative.

    Pour la compréhension de la suite du rapport' il est important de dé:inir les termes suivants Aspect environnemental (ou facteur d’impact) élément des activités' produits ou servicesd’un organisme suscepti)le d’interactions avec l’environnement. Plus simplement' il s’agitdes sources potentielles et6ou réelles de pollution consommation d’eau' stoc=age de

    com)usti)les' etcZ Impact environnemental -oute modi:ication' négative ou )éné:ique' résultant des activités del’organisme. +’air' l’eau sont des domaines pouvant su)ir un impact environnemental.

    3.2. Respecter la réglementation.

    +’entreprise El#o' de part son activité' utilise et trans:orme des produits dangereu> engénérant des nuisances sonores' en re8etant des e::luents liquides et ga/eu>' en produisant desdéchets. +’activité d’El#o apparaUt donc comme une source d’atteinte 7 l’environnement.C’est pour cela que El#o doit connaUtre les te>tes réglementaires qui lui sont applica)les etainsi réaliser une veille 8uridique a:in de réagir rapidement lors des évolutions de laréglementation. Cependant' on constate malheureusement que le droit de l’environnement estcomple>e et di::icile 7 a)order. +e )ut de cette partie sera donc d’e>pliquer aussi simplementque possi)le le droit de l’environnement.

    3.2.1. Généralités.

    1. Re!"res #uridiques.

    +e droit 7 l’environnement est composé de te>tes de natures di::érentes. +a hiérarchiedes normes 8uridiques est donnée selon la p#ramide de \elsen Jc:. Figure 2K

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    Au niveau national.

    • +oi votée par le Parlement' avec application directe' ou nécessite un décret d’application.• Oécret donne les conditions d’application de la loi.• Arr?té apporte des précisions sur l’application d’un point particulier Jprécision des

    valeurs limites de re8etsZ.K• "rdonnance équivalent 7 une loi' mais proposée par le gouvernement et adoptée par le

    Parlement.• Circulaire apporte des précisions sur un arr?té. +a circulaire ne :ait pas partie de la

    hiérarchie des normes' et n’est donc pas opposa)le.

    Au niveau européen. • R9glement CE te>te européen' directement applica)le en droit :ran ais.• Oirective CE te>te européen' nécessite une transposition par le Parlement pour ?tre

    applica)le en droit :ran ais.

    5i ure 2 = P@ramide de Belsen

    Au niveau international.

    • -raités internationau> conventions rati:iées entre di::érents Etats.En principe' chaque norme doit ?tre con:orme 7 la norme qui lui est supérieure.

    2. $ode de l%environnement.

    +es principales lois retenues dans le domaine de l’environnement ont été codi:iées par ordonnance du % septem)re 2 dans la partie législative du Code de l’environnement. Il #

    a environ * Q articles composant le Code de l ]environnement. Celui ci est divisé en & livrescomprenant les titres suivants

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    • Livre I : Oispositions communes X $esures d’in:ormation et de participation des cito#ens ^ Institutions intervenant en mati9re d’environnement ^ Associations de protection de lanature X -(AP.

    • Livre II : $ilieu> ph#siques ^ Eau et milieu> aquatiques ^ Air et atmosph9re.• Livre III : Espaces naturels ^ Inventaires du patrimoine naturel ^ +ittoral ^ Parcs et

    réserves naturelles et parcs naturels régionau> ^ Pa#sagesX Acc9s 7 la nature.• Livre IV Faune et :lore ^ Protection de la :aune et de la :lore ^ Chasse et p?che.• Livre V Prévention des pollutions' des risques et des nuisances ^ ICPE ^ @u)stances

    chimiques ^ "rganismes génétiquement modi:iés ^ Oéchets ^ Oispositions particuli9res 7certaines installations ^ Prévention des risques naturels ^ Prévention des nuisancesacoustiques et visuelles ^ Protection du cadre de vie.

    • Livre VI Oispositions applica)les dans les territoires et département d’outreXmer.

    3.2.2. &égislation des installations classées !our l%environnement('$PE).

    a) Généralités.+e principe de cette législation est )asé sur la lutte contre les atteintes 7

    l’environnement. +e te>te :ondateur de cette législation est la loi du %* 8uillet %* & modi:iéeJart +.Q%%X% 7 +.Q%&X% du code de l’environnementK relative au> installations classées pour l’environnement. Cette législation concerne • -out t#pe d’activité' quelle que soit sa :orme 8uridique industrielle' agricole' artisanale'

    commercialeZ.• -out impact sur l’environnement la commodité du voisinage' la santé' la sécurité'

    l’agricultureZ• -oute cause d’atteinte 7 l’environnement les dangers d’incendie' d’e>plosion' la

    pollution de l’air' de l’eau' les nuisances sonores' les déchetsZ

    E>trait de l’article +.Q%%X% du code de l’environnement Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines, dépôts, chantiers, carri res, et, d’une mani re !énérale, lesinstallations exploitées ou détenues par toute personne ph"si#ue ou morale, pu$li#ue ou

    privée #ui peuvent présenter des dan!ers et des inconvénients soit pour la commodité duvoisina!e, soit pour la santé, la sécurité, soit pour la salu$rité pu$li#ue, soit pour l’a!riculture, soit pour la protection de la nature et de l’environnement, soit pour laconservation des sites et des monuments%

    2. omenclature des '$PE.

    +es installations soumises 7 l’article +.Q%%X% du Code de l’environnement sont dé:inies dansune nomenclature de classement présentée dans le décret modi:ié du 2 mai %*Q!. Ce décretsoumet les installations classées 7 autorisation Jsans ou avec servitude J@KK ou 7 déclarationJc:. -a)leau %K' suivant la gravité des dangers ou inconvénients que peut présenter leur e>ploitation.

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    ICPEJInstallations classées pour la protection de l’environnementK

    Installations soumises 7 déclaration(9)

    Installations soumises 7 autorisation(é' c’est un ra#on de .Q =m qu’il :autretenir. @on o)8et sera indiqué lors de la description de la procédure d’autorisationK.

    A:in de )ien comprendre l’intér?t de ces quatre onglets' il convient de décrire les installations

    de com)ustion soumises 7 la ru)rique 2*% . En e::et' la suite du rapport sera organisée selonla ru)rique 2*% de la nomenclature des ICPECette ru)rique répond au> dé:initions suivantes présentes dans le ta)leau suivant

    N_ Activité R RA2*% Com)ustion' 7 l’e>clusion des installations visées au> ru)riques %& XC

    et !22XDXM

    %. +orsque l’installation consomme e>clusivement' seule ou enmélange' du ga/ naturels' des ga/ de pétrole liqué:iés' des :ioulsdomestiques' du char)on' des :iouls lourds ou de la )iomasse' 7l’e>clusion d’autres installations visées par d’autres ru)riques dela nomenclature pour lesquelles la com)ustion participe 7 la:usion' la cuisson ou au traitement' en mélange avec des ga/ decom)ustion' des mati9res entrantes' si la puissance thermique del’installation est

    aK supérieure ou égale 7 2 $

    )K supérieure 7 2 $ ' mais in:érieure 7 2 $

    2. +orsque les produits consommés seuls ou en mélange sontdi::érents de ceu> visés au J%K et si la puissance thermique est

    A

    O

    A

    !

    !

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    supérieure 7 .% $

    3. 'nstallations soumises déclaration/autorisation sans ou avec

    servitude.

    +a demande d’ouverture d’une installation classée soumise 7 autorisation ou 7 déclarationse :ait aupr9s de la pré:ecture au Dureau de l’environnement et de l’ur)anisme.+e dossier de demande d’autorisation comporte des renseignements générau> Jidemdéclaration' situation @eveso' 8usti:ication économique' solva)ilité ZK' l’étude d’impact'l’étude des dangers' une notice relative 7 l’h#gi9ne et un résumé non technique. +’étuded’impact et des dangers est e::ectuée par un )ureau d’étude spécialisé.+’étude d’impact est constituée de la situation de l’environnement avant l’implantation del’installation' des e::ets prévisi)les de l’installation sur l’environnement et des dispositions

    prises pour prévenir ces risques.+’étude des dangers est une étude prospective sur les dangers que présente l’e>ploitation del’installation en prenant en compte les dangers potentiels Jinternes et e>ternesK et les mo#ensde prévention permettant de remédier au> incidents.

    +a déclaration s’e::ectue aupr9s des services de la pré:ecture. +e contenu du dossier est :i>é par le décret du 2% septem)re %* décrivant activités' des renseignementsadministrati:s' de la description de l’installation' des e::ecti:s et du r#thme de travail' descaractéristiques de l’installation et e::ets sur l’environnement et des ru)riques visées par lanomenclature ICPE.

    *. Prescri!tions de l%arr+té !ré ectoral et réglementation !ar domainesenvironnementau,.

    +es études :ournies par l’e>ploitant permettent de créer les prescriptions de l’arr?té pré:ectoral au>quelles l’entreprise doit se con:ormer.+a véri:ication de l’application des o)ligations réglementaires est réalisée par l’inspecteur desinstallations classées rattachées 7 la ORIRE.En général' l’arr?té pré:ectoral :ait état des prescriptions suivantes• +a limitation des quantités de polluants re8etés dans le milieu naturel Jatmosph9re' eau

    super:icielle et souterraine' etcZK.• +es dispositi:s matériels et les consignes relatives 7 la sécurité.• +’élimination' la valorisation et le rec#clage des déchets.• +a :i>ation du niveau de nuisance sonore.• +a description de certaines caractéristiques des équipements utilisés.

    Il est )on de rappeler que les installations classées doivent également se con:ormer 7 toutesles autres réglementations ou :ormalités applica)les. Il est vrai que l’arr?té pré:ectoralregroupe la quasiXtotalitéé des o)ligations réglementaires mais il est important qu’El#o réaliseune veille réglementaire sur des domaines diverses tels que l’eau' l’air' le )ruit' etcZ.

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    !. "é#inir le périm$tre de l’étude.

    +es Installations Classées Pour l’Environnement sont composées d’une multituded’installations avec di::érentes activités. +e pro8et est )asé sur quatre installations dechau::age ur)ain situées en périphérie de +#on. Ces quatre installations sont des :ilialesd’El#o Centre $éditerranée et se dénomment • @OCF @ociété de Oistri)ution de Chaleur de Firmin#.• @COC @ociété Cham)érienne de Oistri)ution de Chaleur.• @ECIP @ociété d’E>ploitation de Chau::age et d’Incinération de Planoise JDesan onK.• El#o Chau::age ur)ain de aul> en elin.Cette partie aura pour )ut de décrire le :onctionnement d’une installation de chau::age ur)ainet de :aire l’inventaire des principau> aspects environnementau> de celle ci.

    .1. Les réseau! de c"aleur en #rance.

    *.1.1. -istorique.

    • %*MQX%* +es réseau> de chau::age ur)ain sont apparus dans la France de l’apr9sguerre' dans une logique de reconstruction en période de pénurie et d’utilisation rationnéedes denrées' dont l’énergie.

    • %* X%* M Ils ont ensuite connu un :ort développement 7 la suite des deu> chocs pétroliers dans le cadre d’une politique volontariste de maUtrise des consommations et dediversi:ication énergétique. En e::et' ces deu> premi9res générations de réseau> de chaleur utilisaient presque e>clusivement le char)on' ressource énergétique nationale' et le :ioullourd.

    • Oepuis %* Q +es années %** ont vu l’émergence de l’utilisation des énergies derécupération Jissues principalement de l’incinération des déchets ménagersK'renouvela)les Jgéothermie' )oisK' de com)usti)les moins polluants Jga/' :ioul lourd )asseteneur en sou:reK' de procédés énergétiquement per:ormants JcogénérationK. Cetteévolution ren:orce les réseau> de chau::age ur)ain dans le cadre des politiques locales demaUtrise de l’énergie. En e::et' actuellement la protection de l’environnement devientimportante pour les politiques nationales et européennes.

    *.1.2. escri!tion du !arc ran0ais du chau age ur ain. ( ource$ $ 1445).

    +e chau::age ur)ain en France est composé de ! * réseau> de chaleur répartis sur 2%régions de France J! ` en Ile de FranceK' de QMQ chau::eries' d’environ 2 %Q* $ de

    puissance installée' de 2!' - h de chaleur vendue. Oe plus' le chau::age ur)ain :ournit enchaleur environ 2'Q millions d’ha)itants et de nom)reuses entreprises.

    +es énergies consommées par le chau::age ur)ain sont tr9s diverses et l’on constate uneconsommation tr9s équili)rée des énergies avec 2! ` de :uel' 2 ` de char)on' 2% ` de ga/naturel' 2! ` d’ordures ménag9res et %! ` d’autres énergies comme le )ois ou la géothermie.Pour des raisons techniques' économiques et de sécurité d’approvisionnement' plus de lamoitié des réseau> de chaleur J&& `K sont multiXénergies. +es réseau> de chaleur sont répartis

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E %Q

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    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    sur 2% des 22 régions de France' dont %6! en Ile de France et une ma8orité dans le Nord et l’estde la France. $algré leur développement important et leur technologie relativement ancienne'les installations de chau::age ur)ain ne contri)uent que modérément au> émissions polluantesen France Jdio>#de de sou:re M ` des émissions totales' o>#des d’a/ote ' ` desémissions totalesK. @ur le plan local' en revanche' ils peuvent présenter une source :i>e

    importante en /one ur)aine' sur laquelle il # a des actions 7 mener pour améliorer la qualité del’air ur)ain.

    .2. #onctionnement d’un c"au$$age ur%ain.

    *.2.1. Généralités

    n chau::age dit ur)ain est caractérisé par le :ait que c’est 7 partir d’une seule chau::eriequ’on assure l’alimentation en :luide caloporteur de tout un comple>e tels qu’h;pitau>'

    casernes' usines' etc..' d’un groupe de constructions ou m?me de tout un quartier JC:. Figure!K. +a chaleur produite dans la chau::erie centrale est alors distri)uée au mo#en d’un réseaude tu#auteries.

    5i ure / = $chéma énéral d’une installation de chau66a e ur&ain

    ne installation de chau::age ur)ain est composé des principau> éléments suivants

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E %&

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    +a chau::erie elle se compose des chaudi9res' cheminées' soutes 7 com)usti)les et autreséquipements nécessaires 7 la régulation. Oe plus' les chau::eries sont munies d’unecogénération qui s’apparente 7 l’a8out dans le circuit thermique d’une tur)ine 7 ga/ produisant7 la :ois chaleur et électricité.

    +es sous stations +a sousXstation est le point de livraison de la chaleur ou de :roid du )Btiment. Elle 8oue le r;le d’une chau::erie classique' grBce 7 un échangeur de chaleur. +essousXstations sont plus simples' plus s[res et )eaucoup moins encom)rantes qu une chau::erie.+es )Btiments sont raccordés d9s la réalisation du réseau de chaleur' ou ultérieurement en:onction de son e>tension.

    +e réseau de distri)ution ur)ain . Il est constitué par le cheminement souterrain' en terre ouen caniveau' d une dou)le canalisation. + une assure le transport de l eau chaude' de l’eausurchau::ée ou de vapeur depuis la centrale vers les points de livraison. + autre assure sonretour. + eau chaude ou la vapeur circule 7 l aller 7 des températures comprises entre * _C et% _C pour des températures en retour généralement de _C 7 % _C. Ces canalisations :ontl o)8et d une isolation Jcalori:ugeageK permettant de limiter 7 quelques degrés la perte detempérature entre le point de départ et le point de livraison le plus éloigné. Cette technique estaussi utilisée pour transporter l eau glacée dans les réseau> de climatisation ur)aine.

    *.2.2. otion d%e,!loitant6 concession et a ermage.

    a) élégation de service !u lic 7 $oncession ou 8 ermage.

    +es réseau> de chau::age ur)ain :ont partie des services pu)lics locau> qui empruntent

    le sousXsol de la voie pu)lique. Certains appartiennent 7 des organismes de logement social.+a loi donne au> communes la compétence d’autorité organisatrice des réseau> de chaleur. Ilssont gérés pour % ` environ en régie municipale' et pour * ` en a::ermage ou concessionsous le contr;le étroit de la collectivité.

    +’a::ermage et la concession :ont parties des nom)reu> modes de gestion du service pu)lic."n distingue en e::et par ordre décroissant d’implication de la collectivité des modes degestion tels que le :onctionnement en régie' en régie intéressée Jou mandatK et gérance' endélégation de service pu)lic Ja::ermage et concessionK et en permission de voirie.+es M chau::ages ur)ains 7 étudier ont des modes de gestion qui s’apparentent 7 unedélégation de service pu)lic Jconcession ou a::ermageK.

    +a concession est un contrat qui charge un particulier ou une société e>térieure d’e>écuter unouvrage pu)lic et d’en assurer le :onctionnement selon les r9gles du service pu)lic' 7 sesrisques et périls' avec ou sans garantie d’emprunt. +e concessionnaire se rémun9re par la

    perception du pri> de vente du service acquitté par les usagers.

    +’a::ermage est une :orme particuli9re de concession qui se distingue par le :ait que lesdépenses d’investissement sont réalisées par la collectivité. +e :ermier re oit un outil pr?t 7servir et l’e>ploite 7 ses risques et périls au mo#en du pri> 7 pa#er par les usagers.+e choi> du concessionnaire ou du :ermier est :ait par la collectivité G intuitu personne H sansrecours o)ligatoire 7 la mise en concurrence. En e::et' la concession et l’a::ermage ne sont passoumis au Code des $archés Pu)lics' mais au> dispositions de la loi @apin Jlois du 2* 8anvier %**!K. Il n’# a pas' comme dans les marchés pu)lics' o)ligation de mise en concurrence.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E %

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    +’accent est mis sur ces aspects de délégation pu)lique car dans un contrat de concession oud’a::ermage' la collectivité a les pouvoirs de contr;le' de modi:ication' de sanction et derésiliation. Il est donc souhaita)le que la collectivité et l’entreprise éta)lissent des relations decon:iance. En :in de contrat' un audit de :in de concession ou d’a::ermage est e::ectué par un

    organisme de conseil indépendant au> deu> parties. Ce document Jc:. Anne>e %K permettra de prendre une décision sur la reconduite du contrat ou non.

    2. otions sur l%e,!loitant.+’e>ploitant est la personne qui e>ploite l’installation' c’est 7 dire qu’il dispose du pouvoir

    de direction' d’usage et de contr;le de l’installation.Cependant' le )ut premier de cette anal#se environnementale est d’identi:ier les principau>investissements 7 :aire pour répondre 7 la réglementation en vigueur. +a question que l’ondoit se poser est G qui doit prendre en charge les modi:ications 7 apporter 7 l’installation SH.O’apr9s les dé:initions présentes dans le paragraphe I .2.ii.)' la ville doit prendre en chargeles modi:ications 7 apporter dans le cas d’un contrat d’a::ermage et l’e>ploitant doit prendreen charge les modi:ication 7 apporter dans le cas d’un contrat de concession.Oans la ma8orité des cas' la ville ne peut :ournir les investissements destinés 7 la mise 7 8our réglementaire de leur installation. Cependant' l’e>ploitant )éné:icie de tous les )éné:icesengendrés par la vente de chaleur et d’électricité 7 autrui. Il apparaUt donc normal quel’e>ploitant' m?me en contrat d’a::ermage' participe au> investissements 7 e::ectuer.Pour résumer' chaque installation de chau::age ur)ain est di::érente en terme de gestion et ilest tr9s di::icile au8ourd’hui de dé:inir les répartitions d’investissements 7 e::ectuer.

    *.2.3. Pro l"me décisionnel lié au choi, de l%énergie utilisée.

    +es installations de chau::age ur)ain ont choisi de :onctionner avec plusieurs com)usti)lesdi::érents pour deu> raisons • Pri> des énergies le char)on reste l’énergie la moins ch9re et le cours international du

    char)on est tr9s sta)le. +e :ioul et le ga/ sont des énergies plus ch9res et leur coursinternational est dépendant du cours du pétrole qui est e>tr?mement varia)le.

    • Eviter les risques de coupure les installations de chau::age sont liées 7 (a/ Oe France pour ce qui concerne une quantité :i>e de ga/ 7 consommer. Oe plus' une prime estattri)uée 7 l’e>ploitant s’il est pr?t 7 s’e::acer du réseau de ga/ quand (OF le décide.

    Ces deu> aspects permettent de 8usti:ier l’emploi de plusieurs énergies et l’on constate que lagestion précise des énergies dans les installations de chau::age ur)ain est tr9s importante.Pour ce qui concerne l’environnement' il apparaUt tr9s di::icile de demander au> installationsde :onctionner avec le com)usti)le de moins polluant.

    *.2.*. 'nventaire des !rinci!au, as!ects environnementau,.

    $algré les avantages environnementau> tr9s importants par rapport au> chau::agesindividuels' notamment au niveau de la pollution ur)aine' les chau::ages ur)ains poss9dentdes impacts sur l’environnement non négligea)les. +a suite de ce paragraphe aura pour )ut de:aire l’inventaire des aspects environnementau> les plus signi:icati:s. -ous les crit9resenvironnementau> cités ci apr9s sont présents dans les di::érentes réglementations applica)les

    au> I.C.P.E..

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    a) Pollution atmos!hérique.+’émission des polluants des chau::ages ur)ains dépend essentiellement de la composition

    et la qualité du com)usti)le et des conditions de com)ustion. Ces com)usti)les ont donc unaspect environnemental important dont il :aut tenir compte. En e::et' la chau::erie émet 7l’atmosph9re les composés suivants

    +e dio>#de de sou:re le dio>#de de sou:re est le produit de l’o>#dation du sou:re' présent de:a on naturelle dans le :ioul J 'Q ` 7 M `K et dans le char)on Jcouramment autour de % `' des:ois )eaucoup plusK. +e sou:re est quasiment ine>istant dans le ga/ naturel et le )ois.

    +es o>#des d’a/ote la :ormation des o>#des d’a/ote a trois origines.• +es N"> thermiques :i>ation thermique par o>#dation des molécules d’a/ote de l’air 7

    haute température. Elle dépend essentiellement de la répartition et des niveau> detempérature dans la :lamme.

    • +es N"> com)usti)les conversion' en cas d’e>c9s d’o>#g9ne' de l’a/ote contenu dans le

    com)usti)le indépendamment de la température. Elle dépend principalement de larichesse en com)usti)le du milieu réactionnel et de la richesse de la :lamme en " 2 li)re.• +es N"> précoces réaction de l’a/ote de l’air avec un radical h#drocar)oné issu de la

    com)ustion Jnégligea)leK.

    +es poussi9res +es poussi9res sont composées d’incom)usti)les et d’im)r[lés Jcar)one'h#drocar)ures aromatiquesZK qui sont :onction des conditions et de la durée de lacom)ustion.+a quantité de poussi9res dans le com)usti)le dépend donc • Oe la teneur en cendre du com)usti)le.• Oe la technique de com)ustion.• Ou temps de sé8our 7 haute température.• Oe l’e>c9s d’air.

    +es métau> lourds A l’origine' les métau> lourds sont présents dans le com)usti)le. "n lesretrouve sous trois :ormes apr9s la com)ustion • Oans les ga/ de com)ustion J:orme ga/euseK.• Oans les poussi9res J:orme solideK.• Oans les mBche:ers J:orme solideK.

    +e mono>#de de car)one JC"K et Composés "rganiques olatils JC" K +es C" et les C"se :orment lors d’une mauvaise com)ustion' soit par e>c9s d’air Jre:roidissement de la:lammeK' soit par manque d’air Jcom)ustion partielleK.

    +a plupart de ces polluants présentent un danger pour l’homme auXdel7 d’une certaineconcentration. Certains sont to>iques Jmétau> lourds' C" K' d’autres sont cancérig9nesJpoussi9res' métau> lourdsK ou représentent un risque écoto>icologique par )io accumulationJmétau> lourdsK' par acidi:ication J@" 2' N">K.

    Au niveau réglementaire' les concentrations en polluants des re8ets atmosphériques ci dessussont e>primées en milligramme par m9tre cu)e Jmg6Nm!K sur ga/ secs rapportés 7 une teneur en o>#g9ne dans les e::luents de & ` en volume dans le cas des com)usti)les solides' ! ` envolume dans le cas des com)usti)les liquides ou ga/eu>.

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    2. urveillance des re#ets atmos!hériques.

    +es installations sont munies d’appareils de com)ustion composés de chaudi9res et detur)ines 7 ga/. +es équipements o)ligatoires pour surveiller les re8ets atmosphériques desinstallations e>istantes sont énumérés dans l’arr?té du 2 8uin %* Q relati: 7 l’e>ploitation desinstallations thermiques en vue de réduire la pollution atmosphérique et d’économiser del’énergie.Ces installations sont con:ormes vis 7 vis de cette réglementation qui consigne leséquipements suivants

    • n déprimom9tre enregistreur sau: pour les générateurs dont le :o#er est en surpression.• n indicateur de la température des ga/ de com)ustion 7 la sortie du générateur.• n enregistreur de température :luide 7 l’entrée et 7 la sortie de la chau::erie.• n indicateur de pression et de température dans la tu#auterie de départ de chaque

    générateur.• n dispositi: indiquant soit le dé)it du com)usti)le soit le dé)it du :luide caloporteur.• n appareil enregistreur de mesure continu Jdirecte ou indirecteK' de l’indice de

    noircissement.• n anal#seur automatique des ga/ de com)ustion donnant la teneur en C"2 et la teneur en

    "2.• n viscosim9tre portati: pour les générateurs )r[lant du :ioul lourd.• n enregistreur de la température des ga/ de com)ustion au dé)ouché de la cheminée

    pour les générateurs )r[lant du :ioul lourd.• n appareil enregistreur de mesure en continu Jdirecte ou indirecteK de la quantité de

    poussi9res émises 7 l’atmosph9re sau: pour les générateurs utilisant uniquement des

    com)usti)les ga/eu>K.

    +es e>igences réglementaires :utures sont plus contraignantes puisqu’elles prendront encompte les autres re8ets tels que le @"2' N"> et les autres 7 contr;ler de :a on continue ounon suivant la puissance de l’installation.

    3. Pollution des eau,.

    tilisation de l’eau.

    +es chau::ages ur)ains sont alimentés en eau par le réseau pu)lic de distri)ution d’eau pota)le de la commune concernée et sont soumis 7 l’arr?té du 2 :évrier %** relati: au> prél9vements et 7 la consommation d’eau ainsi qu’au> émissions de toute nature des ICPEsoumises 7 autorisation.+a consommation d’eau d’une installation est répartie de la :a on suivante • Appoints compensant des petites :uites Je> réseau>K' des vidanges d’été pour rénovation'

    les purges des chaudi9res et de parties de réseau Jdésem)ouageK' et netto#age deséchangeurs.

    • @#st9mes de déminéralisation de l’eau utilisée dans la chau::erie sur résines échangeusesd’ions.

    • +avage des sols et des locau>.• @anitaires.

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    • Chasse h#draulique des mBche:ers pour les chau::ages ur)ains utilisant du char)oncomme com)usti)le.

    • -raitement humide des :umées.+a ma8eur partie d’eau consommée J* `K dans les installations de chau::age ur)ain est auniveau des deu> premiers points énoncés précédemment 7 savoir les appoints d’eau et les#st9me de régénération.

    Eau> générées lors de la com)ustion.+’eau générée lors de la com)ustion est sous :orme de vapeur 7 la sortie des

    équipements de com)ustion. (rBce 7 la hauteur de la cheminée qui permet d’évacuer les re8etsatmosphériques' la vapeur d’eau présente dans les :umées se condense. +’eau liquide :orméeet chargée en particules se retrouve en )as de la cheminée o se trouvent des évacuationsd’eau liquide reliées directement au réseau d’évacuation des e::luents aqueu>.

    Collecte des eau>+es eau> pluviales et les eau> usées sont en général recueillies dans un collecteur commun

    pour ensuite re8oindre la station d’épuration la plus proche.

    Eau> souterraines et eau> de sur:ace.En :onctionnement normal' les installations de chau::age ur)ain ne gén9rent aucun déchetsdirectement en contact avec les eau> de sur:ace et par conséquent avec les eau> souterraines.Ces eau> ne peuvent ?tre polluées que part les re8ets accidentels dus 7 la présence desdi::érents stoc=ages de com)usti)les et de déchets causés lors de la com)ustion.

    Re8ets accidentels

    Oans une installation de chau::age ur)ain' il # a un stoc=age de com)usti)les liquides JFioullourd ou domestiqueK et de produits to>iques tels que l’acide chlorh#drique et la soudenécessaires pour l’unité de déminéralisation de l’eau du réseau. Ces di::érents stoc=ages sont

    pourvus en général d’un )ac de rétention qui a pour )ut d’éviter le contact de ces entités polluantes avec le réseau d’assainissement. +es di::érents déchets de la com)ustion doivent?tre stoc=és dans des endroits qui ne sont pas en contact avec les eau> générées par l’installation.

    *. ous !roduits ( déchets).+es déchets générés dans une chau::erie sont les déchets issus de la com)ustion du char)on etdu :ioul lourd JmBche:ers et suiesK et les déchets liés 7 l’e>ploitation Jdéchets )analsK.

    Oéchets issus de la com)ustion du char)on et du :ioul lourd.

    +es mBche:ers sont les résidus de la com)ustion de char)on. Ils restent déposés sur la grille decom)ustion' pour ?tre ensuite repris en sortie de chaudi9re' puis transportés par voieh#draulique JchassesK. +es suies de char)on viennent de l’électro:iltre et les suies produites

    par la com)ustion du :ioul lourd sont entraUnées dans les :umées.

    Oéchets issus de l’unité de déminéralisation.

    +es unités de déminéralisation sont munies de résines échangeuses d’ions qu’il :aut changer de temps en temps. Ces résines sont récupérées et valorisées par une entreprise e>térieure.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 2%

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    5. 9ruit+e )ruit dans les installations de chau::age ur)ain' du point de vue réglementaire est

    soumis au> dispositions de l’arr?té du 2 ao[t %* Q relati:s au> )ruits aériens émis dansl’environnement par les I.C.P.E..+es sources de )ruit d’un chau::age ur)ain sont di::érentes et sont produites d’une part par l’installation elleXm?me et d’autre part par l’activité e>térieure pour assurer le )on:onctionnement de l’installation Jvéhicules de transport' matériels de manutention' etc..K

    +es chaudi9res et les tur)ines 7 ga/ présentes dans l’installation sont une sourceimportante d’émissions de )ruit. Ces di::érents appareils' de part leur :onctionnement' sont 7l’origine de sources permanentes de )ruit et de vi)ration pendant la période de chau::e. Oe

    plus' )eaucoup de chau::ages ur)ains sont situés au cTur d’une activité ur)aine' il devientdonc tr9s important de prendre en compte cet aspect environnemental qui est inhérent au:onctionnement d’une installation de chau::age ur)ain.

    ne autre source de )ruit réelle du :onctionnement d’un chau::age ur)ain est caractérisée par l’usage de tous les appareils de communication par voies acoustiques Jsir9nes' avertisseurssonores' hautXparleurs' etc..K g?nant pour le voisinage. En général' ces appareils sont utilisésdans le cas des chau::ages ur)ains de :a on e>ceptionnelle pour la signalisation d’incidentsgraves ou d’accidents.

    +es sources de )ruit telles que les véhicules de transport' les matériels de manutention et lesengins de chantier utilisés 7 l’intérieur de l’éta)lissement sont suscepti)les d’entraUner desg?nes pour le voisinage. +es installations de chau::age ur)ain doivent ?tre con:ormes sur ce

    point l7 au> dispositions du décret n_ *QX * du 2! 8anvier %**Q.

    :. Risques d%incendie et d%e,!losion.

    +es risques d’e>plosion et d’incendie sont réels dans une installation de chau::age ur)aind’une part avec les appareils de com)ustion et d’autre part avec les stoc=ages de com)usti)le.Il est donc nécessaire d’avoir )eaucoup d’e>igences en terme de sécurité pour éviter auma>imum les risques d’incendie ou d’e>plosion qui pourraient avoir des e::ets tr9s né:astessur l’environnement intérieur et e>térieur de l’installation.+es installations de chau::age ur)ain doivent ?tre vigilantes sur plusieurs points précis • Aménagements du site pour que les services d’intervention d’incendie et secours puissent

    intervenir sans di::iculté.• +ocau> convena)lement ventilés pour éviter la :ormation d’une atmosph9re e>plosive.• Equipements métalliques Jcuves de stoc=age' canalisation' etc..K reliés 7 la terre.• @toc=age des com)usti)les éloigné de la chau::erie.• @urveillance attentive de l’installation.• alidité de :onctionnement des di::érents équipements assurant la sécurité des

    installations.• Consignes d’e>ploitation et de sécurité comprises par le personnel.• +es procédures d’urgence mises 7 8our réguli9rement.• Oispositi:s d’alimentation en com)usti)le au> normes en vigueur.• Oispositi:s de contr;le de com)ustion des di::érents générateurs au> normes en vigueur.

    Il est nécessaire pour les installations de chau::age ur)ain de prendre en compte sérieusementles prescriptions réglementaires relatives au> risques d’incendie et d’e>plosion.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 22

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    .3. Evolution réglementaire actuelle et $uture des installations& 2( )*t".

    *.3.1. Réglementation actuelle.

    a) $hau eries.+es chau::eries alimentant des réseau> de chau::age ur)ain sont principalement soumises

    7 l’arr?té 2 8uin %* Q relati: au> installations classées pour la protection de l’environnementet 7 la loi du ! décem)re %**& relative 7 l’air et 7 l’utilisation rationnelle de l’énergie. @elonla puissance thermique des chau::eries et les dates d’autorisation d’e>ploiter' les te>tesréglementaires les concernant sont 7 l’heure actuelle

    Oate initiale d’autorisation de l’installation 1 % 8uillet %* .

    Ces installations sont appelées plus communément des installations e>istantes anciennes etsont soumises actuellement 7 l’arr?té du 2 8uin %* Q relati: 7 l’e>ploitation des installationsthermiques en vue de réduire la pollution atmosphérique et d économiser l énergie.

    ND ne installation e>istante ancienne su)issant une augmentation nota)le de sa puissancethermique postérieure au % 8uillet %* est considérée comme modi:iée et est soumise 7l’arr?té du 2 8uin %** .

    Oate initiale d’autorisation de l’installation % 8uillet %* 1 1 !% 8uillet 2 2.

    Ces installations sont appelées plus communément des installations e>istantes récentes et sontsoumises actuellement 7 l’arr?té du 2 8uin %** relati: 7 la +imitation des re8etsatmosphériques des grandes installations de com)ustion JP.5Q $ th.K et au> conditionsd évacuation des re8ets des installations de com)ustion.

    ND Il n’# a pas de te>tes spéci:iques actuellement pour les installations de puissancecomprise entre 2 $ th et Q $ th. Ces installations sont uniquement soumises 7 l’arr?tédu 2 :évrier %** relati: au> installations classées soumises 7 autorisation.

    Oate initiale d’autorisation de l’installation 5 !% 8uillet 2 2.

    Ces installations sont appelées plus communément des installations nouvelles et sontsoumises 7 l’arr?té du 2 8uin 2 2 relati: au> chaudi9res présentes dans une installationnouvelle ou modi:iée d une puissance supérieure 7 2 $ th.

    ND ne installation e>istante su)issant une augmentation nota)le de sa puissance thermique postérieure au !% 8uillet 2 2 est considérée comme modi:iée.

    2. ;ur ines ga installations classées pour la protection de l environnement soumises déclaration sous la

    ru)rique 2*% .

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 2!

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    *.3.2. Réglementation venir.

    +a réglementation 7 venir est )asée actuellement sur le )esoin de mettre en con:ormité lesinstallations e>istantes anciennes et récentes. -out cela dans le )ut de les rapprocher des

    prescriptions présentes dans l’arr?té du 2 8uin 2 2. Actuellement' un pro8et d’arr?té relati: au> chaudi9res présentes dans des installations e>istantes de com)ustion d’une puissancesupérieure 7 2 $ th est en cours de discussion. Ce pro8et sera donc la réglementation :uturedes installations de chau::age ur)ain. Ce pro8et d’arr?té a pour principal )ut de mettre aum?me diapason toutes les installations e>istantes en terme de réglementation.

    a) $hau eries

    Oate initiale d’autorisation de l’installation 1 !% 8uillet 2 2.

    Ces installations sont appelées plus communément des installations e>istantes Jrécentes et

    e>istantesK et seront soumises au pro8et d’arr?té relati: au> chaudi9res présentes dans desinstallations e>istantes de com)ustion d’une puissance supérieure 7 2 $ th.

    Oate initiale d’autorisation de l’installation 5 !% 8uillet 2 2.

    Ces installations sont appelées plus communément des installations nouvelles et sontsoumises 7 l’arr?té du 2 8uin 2 2 relati: au> chaudi9res présentes dans une installationnouvelle ou modi:iée d une puissance supérieure 7 2 $ th.

    ND ne installation su)issant une augmentation nota)le de sa puissance thermique postérieure au !% 8uillet 2 2 est considérée comme modi:iée.

    5i ure 3 = ilan ré lementaire pour les chau66eries

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 2M

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    *.3.3. -=!oth"ses !rendre en com!te !ar ra!!ort au !ro#et deloi.

    Actuellement' les te>tes en vigueur applica)les au> installations de chau::age ur)ain sontaussi destinés 7 l’ensem)le des Installations Classées Pour l’Environnement. Cette partie aura

    pour )ut d’émettre des h#poth9ses intelligentes pour interpréter la réglementation actuelle par rapport 7 l’activité du chau::age ur)ain. -outes les ré:érences en italique qui suivent sontissues du pro8et de loi pour les installations e>istantes d’une puissance supérieure 7 2 $ thet dans l’arr?té du 2 8uin 2 2.

    a) &es installations modi iées.

    O’apr9s la réglementation' une installation modi:iée est une G installation #ui su$it une modification de nature & entra'ner une au!mentation nota$le des dan!ers et inconvénients définis & l article L% **+* du titre Ier du Livre V du code de l environnement, et

    dont l arr té autorisant la dite modification est postérieure au -* .uillet /00/% 1n particulier, une installation su$issant une au!mentation de puissance thermi#ue postérieure au -* .uillet /00/ est considérée comme modifiée 2% (1xtrait de l’arr té du /0 .uin /00/)Il s’av9re donc tr9s important d’interpréter la notion G augmentation nota)le de puissancethermique H' car si une installation e>istante a su)it une modi:ication apr9s le !% 8uillet 2 2'il s’av9re que celleXci est soumise au> prescriptions présentes dans l’arr?té du 2 8uin 2 2.+’h#poth9se retenue pour les chau::ages ur)ains est qu’une augmentation nota)le de

    puissances in:érieure 7 2 ` de sa puissance actuelle n’est pas considérée comme uneinstallation modi:iée. Cette h#poth9se est 8usti:iée par le :ait que les variations climatiques

    peuvent varier de 2 ` selon l’année.

    2. ate initiale autorisation.

    Comme il a été mentionné au> paragraphes !.Q.% et !.Q.2' il est important de connaUtre la dateinitiale d’autorisation. Car c’est d’elle que découle la réglementation applica)le et pour uneinstallation e>istante le :ait qu’elle soit récente ou ancienne.Il convient donc de )ien dé:inir la notion de G date initiale d’autorisation H. +e mot G initiale H

    peut s’interpréter de deu> mani9res di::érentes • +a premi9re est de considérer la date initiale d’autorisation comme la date du tout premier

    arr?té d’e>ploitation.• +a deu>i9me est de considérer l’éventualité d’une modi:ication dé:inie auparavant qui

    am9nerait 7 prendre comme date initiale la date de la modi:ication de l’installation. Oansce cas l7' il doit avoir présence d’un nouvel arr?té pré:ectoral qui valide la modi:ication del’installation par un nouvel arr?té d’e>ploiter.

    Il est logique de considérer le deu>i9me onglet pour dé:inir la date d’autorisation initialed’autorisation.Pour les chau::ages ur)ains' la mise en place d’une tur)ine 7 ga/ sur la chau::erie e>istante necorrespond pas 7 une augmentation nota)le de la puissance thermique. Pour ce cas l7' ilapparaUt donc logique de ne pas prendre en compte la date de modi:ication de l’installationcomme date initiale d’autorisation.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 2Q

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    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    3. Puissance thermique de l%installation.

    Pour déterminer les niveau> d’e>igences réglementaires en terme par e>emple de aleurslimites d’émission' il convient de connaUtre la puissance thermique installée de l’installation.+es équipements qui composent les installations de chau::age ur)ain sont des chaudi9res etdes tur)ines 7 ga/. Cependant' il n’e>iste pas de te>tes réglementaires qui regroupent tous ceséquipements. +e pro8et de loi relati: au> chaudi9res présentes dans des installations e>istantesde com)ustion d’une puissance supérieure 7 2 $ th et l’arr?té relati: au> tur)ines du %%ao[t %*** mentionnent la dé:inition suivante

    La puissance thermi#ue de l’installation est la somme des puissances thermi#ues maximalesunitaires de tous les appareils de com$ustion #ui composent l’installation et #ui sont

    suscepti$les de fonctionner simultanément% 1lle est exprimée en mé!a3atts thermi#ues(45th)En ce qui concerne les installations de chau::age ur)ain' il su::it de prendre la puissancethermique de chaque chaudi9re et d’a8outer la puissance thermique de la6les tur)ines 7 ga/

    pour avoir la puissance thermique de l’installation.

    *. &%eau dans les installations de chau age ur ain.

    Comme il est énoncé au paragraphe !.2.M.c' l’eau est utilisée 7 * ` pour l’appoint d’eaulors des :uites ponctuelles sur le réseau ou dans la chau::erie par l’intermédiaire de purges etautres. +’eau utile pour com)ler les di::érentes :uites est prise sur le réseau d’eau pota)le etsu)it une déminéralisation pour éviter la détérioration trop rapide des tu#auteries.+a réglementation :uture relative au pro8et de loi évoque une phrase tr9s importante 7 noti:ier et 7 comprendre.

    Cette phrase s’articule de la :a on suivante Lors#ue les teneurs en polluants o$servées dans les effluents résultent ma.oritairement du flux prélevé, les valeurs en concentration peuvent tre considérées non comme des limites &respecter, mais comme des !uides et l’arr té d’autorisation peut fixer des valeurs différentes .Cet aspect de la réglemention s’applique au> installations de chau::age ur)ain car il n’# a pasd’a8outs de polluants sur le circuit d’eau pota)le Jsau: accidentK. +es prescriptionsréglementaires du pro8et de loi sur l’eau consommée ne s’appliquent pas mais il est nécessairede regarder l’arr?té d’e>ploitation de chaque site pour pouvoir prendre des décisions précisesdans le cas de l’eau.

    5. -auteur de cheminée.

    +es installations e>istantes de chau::age poss9dent des cheminées e>istantes et n’ont pasété calculées de la m?me mani9re que les prescriptions de calcul présentes dans le pro8et deloi.Cet aspect n’a pas été pris en compte dans l’anal#se environnementale de part la phrase ciXdessous présentes dans le pro8et de loi qui stipule

    Les prescriptions relatives & la hauteur de cheminée s’appli#uent uni#uement auxinstallations existantes récentes et aux installations existantes anciennes pour lesconstructions de cheminée réalisées apr s l’entrée en vi!ueur du présent arr té%Dien sur' il a été supposé que les installations e>istantes ne su)iraient aucune modi:icationimportante engendrant la mise en place d’une autre cheminée.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 2&

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    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    :. urveillance des e ets dans l%environnement.

    +a surveillance de la qualité de l’air autour de l’installation permet de savoir quelles sontles retom)ées de l’activité présente sur l’environnement e>térieur. En supposant que lesinstallations seront équipées d’une surveillance de tous leur re8ets atmosphériques et en

    prenant en compte la phrase e>traite du pro8et de loi stipulant 6 Les exploitants #ui participent & un réseau de mesure de la #ualité de l air #ui comporte desmesures du polluant concerné peuvent tre dispensés de cette o$li!ation si le réseau existant

    permet de surveiller correctement les effets de leurs re.ets 2, il est pris l’h#poth9se de ne pas prendre en compte la surveillance de la qualité de l’air.

    %. "é#inir l’évaluation environnementale.

    Apr9s avoir dé:ini le périm9tre de l’étude' en terme de :onctionnement et de réglementation' ildevient important de procéder 7 la construction de l’état des lieu> environnemental. Cet état

    des lieu> aura pour )ut de clari:ier la situation de chaque site en terme d’environnement. Ene::et' il ne :aut pas ou)lier que le caract9re multi X com)usti)le des chau::ages ur)ains am9ne7 dresser un état des lieu> en environnemental pour chacun.Ce travail aura donc pour )ut d’identi:ier les principales sources potentielles de nuisance'd’identi:ier les impacts signi:icati:s sur l’environnement' de connaUtre la position initiale dusite par rapport 7 la réglementation :uture et de déterminer les actions prioritaires 7 mener.

    +.1. ,resser un état des lieu! environnemental du site.

    Pour illustrer cet état des lieu>' il a été décidé d’appliquer la méthode d’évaluationenvironnementale sur un site particulier qui est le chau::age ur)ain de aul> en elin.

    5.1.1. Présentation générale d%un site !articulier 7 >aul, en >elin.

    +e chau::age ur)ain de aul> en elin Jvoir :igure..K' construite en %* 2' a une puissancethermique installée de %M%'2 $ th répartis sur M chaudi9res et % tur)ine 7 ga/ • % chaudi9re de % 'M $ th :onctionnant au ga/ naturel et au :ioul domestique.• % chaudi9re de !M' $ th :onctionnant au ga/ naturel et au :ioul lourd• % chaudi9re de Q2'2 $ th :onctionnant au :ioul lourd.• %chaudiére de 2* $ th :onctionnant au char)on.• % tur)ine 7 ga/ de ' $ th.

    +e :luide caloporteur des chaudi9res est de l’eau surchau::ée 7 %% X% _C' 7 une pression de2Q )ars. +a chau::erie de aul> en elin :onctionne toute l’année. +a puissance utile délivréeau réseau est :onction des conditions climatiques. Elle est au ma>imum de $ . En

    période de nonXchau::age Jmai 7 septem)reK' la chau::erie produit environ & 7 $ pour la production d’eau chaude sanitaire. +a production annuelle mo#enne de la chau::erie est de% % M $ th.+e site comporte un dép;t de char)on d’une capacité de Q tonnes et un dép;t de liquidesin:lamma)les composé de deu> cuves aériennes de :ioul lourd de 2* m! et d’une cuve en

    :osse de :ioul léger de ! m!.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 2

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    +e chau::age ur)ain appartient 7 la commune de aul> en elin et est e>ploité par El#oCentre Est $éditerranée. +e contrat liant les deu> entités est en contrat d’a::ermage vala)le

    8usqu’en 2 % .

    5i ure 7 = $chéma énéral de l’installation de >aul4 en >elin

    +a composition de l’installation de aul> en elin est résumée en Anne>e 2.

    5.1.2. Réglementations a!!lica les.

    +a date d’autorisation initiale est le 2Q avril %* M' date correspondant 7 la mise enservice de la chaudi9re char)on. +’installation de aul> en elin est donc e>istante ancienneet est soumise actuellement 7 l’arr?té du 2 8uin %* Q. A l’avenir' l’installation de aul> en

    elin sera soumise au pro8et de loi relati: au> chaudi9res présentes dans une installatione>istante de com)ustion d’une puissance supérieure 7 2 $ th. +a tur)ine 7 ga/ est soumise7 un arr?té complémentaire d’e>ploiter du 2* 8anvier %** .

    5.1.3. escri!tion de l%écos=st"me environnant.

    +a chau::erie de aul> en elin est implantée 7 l’e>tr?me "uest de la commune deaul> en elin' 7 %Q m de la limite communale avec illeur)anne. aul> en elin est situé

    en partie NordXEst de l’agglomération l#onnaise' dans le département du Rh;ne.+a commune de aul> en elin appartient 7 la communauté ur)aine de +#on qui regroupe les&! communes de l’agglomération +#onnaise' et compte environ % 2 ha)itants.+e terrain d’implantation de la chau::erie est classé en /one ia sur le plan d’occupation dessols de la commune de aul> en elin. +a /one ia est réservée 7 l’accueil d’activitéséconomiques de toutes natures # compris les industries lourdes.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 2

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    +a qualité de l’air environnant de l’agglomération +#onnaise est contr;lée 2M heures sur 2M par le réseau de surveillance du comité de coordination pour le contr;le de la pollutionatmosphérique dans la région +#onnaise JC"PAR+,K.+e capteur le plus proche de la chau::erie de aul> en elin est implanté 7 illeur)anne. Il estdestiné au contr;le en continu des concentrations dans l’air de @" 2' de N"> et de poussi9res.

    5.1.*. 'nventaire des im!acts environnementau,.

    a) Re#ets l%atmos!h"re et leur surveillance.+es re8ets atmosphériques et leur surveillance du chau::age ur)ain de aul> en elin sont lesm?mes que ceu> cité au> paragraphes M.M.M.a et M.M.M.).

    2. &%eau+’éta)lissement de aul> en elin est alimenté en eau par le réseau pu)lic de distri)utiond’eau pota)le de la commune de aul> en elin. +a consommation en eau de l’installation se

    répartit essentiellement de la :a on suivante • Appoints compensant des petites :uites' des vidanges d’été pour rénovation' les purges deschaudi9res et netto#age des échangeurs.

    • Régénération des équipements de traitement d’eau.• Chasse h#draulique des mBche:ers.

    +a consommation d’eau de cette installation est d’environ m! par an.+es eau> pluviales et les eau> usées sont recueillies dans un collecteur commun et re8oignentla station d’épuration de @aintXFons.+es re8ets accidentels suscepti)les de polluer l’eau sont les di::érents stoc=ages de :ioul et de

    produits to>iques pour l’unité de déminéralisation.

    3. ous !roduits (déchets).+es principau> déchets issus de la com)ustion du char)on et du :ioul lourd sont • +es mBche:ers' résidus de la com)ustion du char)on' restent déposés sur la grille de

    com)ustion pour ?tre ensuite repris en sortie de chaudi9re' puis transportés par voieh#draulique JChassesK.

    • +es suies du char)on provenant de l’électro:iltre.• +es suies produites par la com)ustion du :ioul sont entraUnées dans les :umées et sont

    recueillies par c#clonage.Ces déchets sont stoc=és dans deu> trémies de 2 m! pour les mBche:ers' dans un silo

    de %Q m! pour les suies de char)on et en )ig )ag pour les suies de :ioul lourd.

    *. 9ruit.+es )ruits générés par le chau::age ur)ain de aul> en elin sont les m?mes que ceu> cités au

    paragraphe M.M.M.e.

    +.2. )ét"ode d’évaluation

    5.2.1. $omment renseigner les di érents !oints de l%anal=se

    environnementale ?

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E 2*

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    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    +’état des lieu> environnemental a été réalisé 7 partir d’in:ormations collectées aucours d’entretiens animés 7 l’aide de questionnaires' au cours des visites sur le terrain' par lerecueil de documentation' par la recherche d’in:ormations 7 l’e>térieur' en réunion de groupede travail. +e site avait en sa possession des documents tr9s importants qu’il a :allu d’a)ordrépertorier et anal#ser arr?tés pré:ectorau>' dossier ICPE Jétude d’impact' étude de dangers'

    étude déchets' plan d’organisation des sols' etcZ.K

    Ces di::érents documents sont riches en in:ormations mais pas tou8ours d’actualité. En e::et lesite de aul> en elin poss9de un arr?té pré:ectoral qui ne prend pas en compte les récentesévolutions du site avec notamment l’a8out d’une tur)ine 7 ga/.

    5.2.2. Questionnaire soumis au res!onsa le d%e,!loitation.

    +e questionnaire est construit de :a on 7 créer un réel dialogue entre l’e>ploitant et l’auditeur.+e questionnaire a été construit avec l’aide du pro8et de loi et reprend les dispositionsréglementaires de celuiX ci. Cependant' l’étude de l’arr?té pré:ectoral :ait ressortir desdispositions réglementaires utiles 7 mentionner dans le questionnaire.Ce questionnaire est adapta)le et re:ait selon l’installation 7 auditer car toutes les installationsde chau::age ur)ain :onctionnent di::éremment notamment au niveau des com)usti)lesutilisés. +e questionnaire :igurant en Anne>e ! est celui qui a servi lors de l’entretien avec leresponsa)le d’e>ploitation de aul> en elin.+e questionnaire est composé des parties suivantes

    a) Recueils d%in ormations générales sur le site.Plusieurs questions sont :ormulées pour recueillir tous les documents nécessaires 7

    l’anal#se du site. +es documents nécessaires 7 une )onne anal#se environnementale d’un sitesont • +’arr?té pré:ectoral.• +es di::érentes études d’impact' de dangers.• +es relevés de déclaration ORIRE.• +es di::érentes mesures sur site disponi)les J +E' Druit' Eau' etc...K• +es plans de l’installation et de son environnement.• +es équipements de mesures présents dans l’installation.

    2. Recueils d%in ormations cachées de l%installation.

    Il est appelé G in:ormation cachée H' toutes in:ormations qui ne sont pas présentes dans lesdocuments récupérés sur l’installation. Pour recueillir ces in:ormations' il su::it de poser desquestions précises au responsa)le d’e>ploitation.Concr9tement' apr9s visite des M installations de chau::age ur)ain' il s’est avéré nécessaire de

    prendre en compte )eaucoup d’in:ormations G orales H notamment au niveau de la préventiondes risques d’incendie et d’e>plosion. Oe nom)reuses questions sont donc présentes dans lequestionnaire pour )ala#er la totalité des prescriptions réglementaires présentes dans le pro8etde loi relati: au> installations e>istantes de com)ustion.

    5.2.3. é inir le mode d%évaluation de l%installation.

    +’évaluation environnementale Jc:. Anne>e MK permet de connaUtre précisément lesaspects environnementau> qui sont con:ormes ou non par rapport 7 la réglementation :uture.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E !

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    Cette évaluation a été divisée en plusieurs parties.+a premi9re résume toutes les prescriptions réglementaires associées au> re8etsatmosphériques et re8ets aqueu>' elle prend en compte les points précis tels que la con:ormitéréglementaire' la surveillance' la tra a)ilité et en:in les mo#ens de traitement.+a deu>i9me résume toutes les prescriptions réglementaires associées 7 la prévention des

    risques d’e>plosion et d’incendie' au> dispositions générales Jprésence des arr?tésd’e>ploitation' étude d’impact' etcZK' au> déchets et au )ruit. Elle prend en compte lesnotions procédurales et les points précis de l’installation 7 mentionner telle que la con:ormitéde tous les dispositi:s de sécurité de l’installation.

    a) Evaluation des crit"res @ re#ets atmos!hériques A et @ Eau A.

    Ces deu> aspects ont su)i la m?me méthode d’évaluation avec des crit9res d’évaluation pondérés par une attri)ution plus ou moins importante de points. En e::et' dans le cas desG re8ets atmosphériques H ' il apparaUt logique d’a::ecter plus de points 7 la con:ormitéréglementaire des mesures qu’7 l’aspect tra a)ilité de celles ci.+a grille de cotation est donc constituée de quatre crit9res 7 évaluer qui sont • +a con:ormité réglementaire.• +a surveillance du re8et.• +a tra a)ilité et l’e>ploitation des mesures• +es mo#ens de traitement.+a notation attri)uée 7 chaque crit9re est la suivante - C% con:ormité réglementaire

    - % points con:orme- % points con:ormité non véri:iée- % point non con:orme

    - C2 @urveillance du re8et.- % points e>istant Jen continu ou en discontinu suivant la réglementationK- % point ine>istant.

    - C! tra a)ilité et e>ploitation des mesures.- % points e>istant- % point ine>istant

    - CM mo#ens de traitement- % points e>istant- % point ine>istant

    Cette notation est appliquée par appareil de com)ustion et par polluant J poussi9res' @" 2' No>' OC"' $E@' etc..K. +e résultat est donné par la somme C%bC2bC!bCM. Ensuite' un )ilanest e::ectué sur toute l’installation par polluant et représenté graphiquement sous la :ormed’un graphique de t#pe radar qui permet de visualiser rapidement l’écart réglementaire dechaque polluant par rapport 7 la réglementation :uture en vigueur JC:. Figure &K. +’o)8ecti: 7atteindre pouvant ?tre modulaire par rapport au> prescriptions réglementaires.

    2. Evaluation des crit"res @ !révention des risques d%incendie etd%e,!losion A6 @ ruit A6 @ dis!ositions générales A6 @ déchets A.

    Ces di::érents crit9res sont évalués grBce 7 la méthode IC@ JInternal Control @#stemK qui

    est utilisé au sein de l’entreprise qui permet d’appliquer une notation sur une multitude deth9mes présents dans une entreprise.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E !%

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    Cette méthode est construite sur Q niveau> de maturité 7 qui on :ait correspondre une notation.+e ta)leau ci dessous permettra de )ien comprendre la notation appliquée

    "otation Crit'res d’appréciationNiveau de départ@ans o)8et ou su8et non traité

    '2Q ")8ecti:s :i>és et plani:iés' pas de phase active'Q En cours de réalisation' mais o)8ecti:s non atteints

    ' Q Réalisation terminée' demandant une amélioration% ")8ecti:s atteints et maUtrisés

    Cette notation permettra de restituer le niveau de maturité des di::érents crit9res énoncés cidessus et de mentionner les résultats sous :orme de graphique radar.

    5i ure : = E4emple de raphique radar

    5.2.*. 9ilan inal environnemental s=nthétique du site.

    +e )ilan environnemental JC:. Anne>e QK s#nthétique regroupe tous les points évaluésdans l’anal#se environnementale en statuant sur la con:ormité ou non de tous les crit9resnécessaires pour évaluer l’installation. Ce )ilan est composé de trois colonnes' la premi9rereprend les o)ligations et prescriptions de la réglementation' la seconde statue sur le caract9rede con:ormité ou de nonXcon:ormité et la troisi9me sur les remarques et o)servationsimportantes 7 consigner.

    +.3. En-eu! et o%-ecti$s de cette évaluation environnementale

    5.3.1. é inir les !oints !récis non con ormes de l%installation.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E !2

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    +’anal#se environnementale détaillée permet d’une part de dé:inir précisément les points de nonXcon:ormité d’une installation et d’autre part de sensi)iliser le responsa)led’e>ploitation 7 ces points de nonXcon:ormité. Oe plus' elle lui permettra d’avoir connaissancedes prescriptions réglementaires non con:ormes de son installation pour en alerter la ville quien ait la propriétaire. -out cela' dans le )ut de pouvoir négocier avec la mairie les éventuels

    investissements 7 e::ectuer pour mettre au> normes l’installation.

    5.3.2. Eta lir un udget !révisionnel.

    +e )ut ultime de l’anal#se environnementale est d’éta)lir un )udget prévisionnel cohérent.+’e>ploitant' a#ant connaissance de ses pro)l9mes environnementau> et des dates d’échéance

    pourra prévoir de :a on précise les di::érents pro)l9mes 7 résoudre selon leur importance. Ene::et' il n’est généralement pas envisagea)le de résoudre toutes les anomalies relevées dans undélai raisonna)le et 7 un co[t supporta)le. +a hiérarchisation des impacts :ournie par laméthode d’anal#se environnementale permettra 7 l’e>ploitant d’avoir des indices importants

    pour éta)lir son )udget. Ainsi' il pourra anticiper et maUtriser les investissements 7 long terme.

    5.3.3. écisions !rendre au niveau de chaque chau age ur ain.

    Actuellement' le pro8et de loi n’est pas dans la phase d’application. Il :aut donc prévoir les impacts de celui ci sur les di::érents chau::ages ur)ains. +es décisions 7 prendre serontnom)reuses et s’appuieront sur une anal#se environnementale de plus en plus contraignantedes installations. +’impact environnemental le plus important 7 résoudre actuellement est celuides re8ets atmosphériques car la réglementation' en terme de valeur limite d’émission' est tr9scontraignante. Oe plus' la date d’échéance de mise au> normes des re8ets atmosphériques est:i>ée en 2 pour les installations e>istantes anciennes et 7 partir de la date d’application du

    pro8et de loi pour les installations e>istantes récentes. +e reste des prescriptionsréglementaires du pro8et de loi étant :i>é 7 la date d’application de celuiXci.

    Il :aut donc arriver 7 estimer le co[t de remise au> normes des installations pour pouvoir statuer sur la continuité ou non de marche de ces installations. ne décision radicale qui est destopper l’installation peut ?tre envisagea)le. $ais l’e>ploitant n’est pas le seul 7 statuer' la

    part de décision de la ville est importante. Est ce que la ville est pr?te 7 investir dans leur installation de chau::age S"n peut dire que ces installations de chau::age ur)ain vont créer dans l’avenir de grossesnégociations entre l’e>ploitant et la ville.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E !!

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    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    6. &es rejets atmosphéri'ues ( solutions envisa)ea*les.

    Pour les installations de chau::age ur)ain consommant des com)usti)les tels que lechar)on' :ioul ou ga/' la priorité consiste 7 réduire les émissions de @" 2' de N"> et de

    poussi9res. Cette partie aura pour )ut de :aire un )ilan sur les solutions plausi)les 7 apporter pour réduire les re8ets atmosphériques.A:in de répondre au> nouvelles e>igences réglementaires 7 venir' on peut agir sur troisniveau> • @ur le com)usti)le.• @ur la com)ustion.• @ur les émissions.+a di::iculté de ces trois t#pes de solutions est qu’elles peuvent ?tre complémentaires ouantagonistes. En e::et' la :ormation des trois polluants cités ci dessus est étroitement liée.

    .1. /méliorer le com%usti%le

    :.1.1. $hanger les caractéristiques du com usti le.

    +a solution la plus simple consiste 7 alimenter la chau::erie avec un com)usti)le de m?menature' mais dont la qualité minimisera les émissions polluantes. Ainsi' il est envisagea)le deremplacer un :ioul N_2 ordinaire contenant moins de M` de sou:re' par un :ioul D-@ Jmoinsde 2 ` de sou:re' un :ioul -D-@ Jmoins de % ` de sou:reK voire un :ioul --D-@ Jmoins de

    'Q ` de sou:reK. Au niveau du pri> du :ioul' il est évident que plus le :ioul est e>empt de

    sou:re plus il est cher.Oe m?me' il est aussi possi)le de remplacer le char)on contenant )eaucoup de sou:re J% `correspondant 7 2 mg @" 2 6Nm! de :uméesK par un char)on de meilleure qualité J 'M ` 7

    ' ` de sou:re permettant d’o)tenir des re8ets de 7 %& mg @" 2 6Nm! K.Cette solution peut s’avérer onéreuse 7 termes pour les petites chaudi9res ou des chaudi9res 7:ai)le tau> d’utilisation. Elle peut cependant permettre de s’adapter au> e>igences de la :utureréglementation.

    :.1.2. $hangement de la nature de com usti le.+e remplacement du :ioul lourd ou du char)on par le ga/ naturel permet de réduire lesémissions de @" 2 et de poussi9res. En revanche' le passage au ga/ de la totalité del’installation' com)usti)le plus onéreu>' augmente le pri> de la chaleur et remet en cause le

    principe de la diversité énergétique.

    .2. #avoriser une com%ustion moins polluante.

    :.2.1. 'n#ecter des réacti s !our réduire le B 2.+’in8ection de produits alcalins Jchau>' calcaireK dans la :lamme permet de :i>er le

    sou:re et de limiter la :ormation de @" 2. +’e::icacité dépend du rapport des quantités de réacti:

    et de sou:re' de la qualité du réacti:' de la température de com)ustion Jentre * _C et %2_CK. @elon les conditions' il est possi)le de réduire de M ` 7 ` les émissions de @" 2.

    Nicolas Chassagnette 6 IFI 2 ! 6 "ption (E !M

  • 8/16/2019 Rapport Tfe

    35/63

    Rapport d’étude Audit environnemental de quatre ICPE

    :.2.2. Codi ier !artiellement le !rocédé !our réduire les B,.

    A:in d’atteindre des températures élevées propices 7 la :ormation de N"> tout en assurantune com)ustion la plus compl9te possi)le' les solutions consistent • A mieu> homogénéiser la température de :lamme Jréduction de M 7 ` des N">K.• A diluer le mélange inerte avec un ga/ inerte.• A rec#cler 2 7 ! ` des ga/ de com)ustion Jréduction de ! 7 M ` des N">K.• Réduire l’apport en " 2 dans la partie la plus chaude de la /one de com)ustion.+a technologie des &rDleurs &as "o4 est )asée sur ces principes. Elle consiste 7homogénéiser la com)ustion en :ractionnant l’alimentation en air et6ou en com)usti)le en

    plusieurs endroits' puis 7 :aire recirculer une partie des ga/ de com)ustion. +a premi9re /onede com)ustion qui est naturellement la plus chaude op9re en dé:aut d’air' la seconde est ene>c9s d’air mais 7 une température plus )asse. +es deu> /ones dé:avorisent ainsi la :ormationdes No>.

    :.2.3. $hanger de technologie de com ustion.Oans le cas du char)on' le :ait de remplacer les classiques :ours 7 grille par des :ours 7 lit

    :luidisé permet de réduire signi:icativement le tau> de @" 2' de N"> et de poussi9res émis.Principe du lit :luidisé +e com)usti)le est mis en suspension avec un matériau alcalinJchau>' calcaireK par in8ection d’air 7 la )ase ou dans le :o#er pour homogénéiser et ainsiaméliorer la com)ustion Jvitesse et rendementK. Cette technologie permet de limiter la:ormation de N"> tout en assurant l’a)orsption du @" 2 par l’agent alcalin Jréduction de QQ 7

    Q `K.

    :.2.*. E!urer les umées.a) ésul uration.

    +es ga/ de com)ustion chargés en @" 2 sont traités par réaction avec un composé alcalinJchau> ou calcaireK en solution Jvoie humideK' en pulvérisation liquide Jvoie semiXhumideK ousolide Jvoie s9cheK.+e procédé humide assure u