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Rapport de Responsabilité Sociétale des Entreprises du Médicament (RSE) - 2011

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RESPONSABILIT SOCITALERAPPORT 2011

SOMMAIRE

Chiffres cls de lindustrie 06 du mdicament en France

Gouvernance 08 thique et transparence 12 Politique sociale 16 Engagements socitaux 22 Performance environnementale 26Rsultats des actions de 30 la Convention de progrs Quelques actions RSE 32 des entreprises du mdicament Annexes 40 Glossaires et liens utiles 42

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Quest-ce que le Leem ?

Mobilises pour faire de la France lun des grands pays des sciences du vivant, les entreprises du mdicament implantes dans lHxagone sont reprsentes par le Leem (Les Entreprises du Mdicament), qui dfend leurs intrts et assure la promotion de leur dmarche collective. Le Leem est linterlocuteur des pouvoirs publics, des autorits de sant nationales et europennes, des professionnels de sant et des associations de patients. Il est le garant de llaboration des rgles dthique et de dontologie de la profession. Enfin, il promeut les dmarches collectives de progrs, de qualit et de valorisation du secteur en matire de progrs thrapeutique, de bon usage du mdicament et de responsabilit socitale (RSE). Cr il y a plus de 130 ans, le Leem compte aujourdhui prs de 270 entreprises adhrentes, qui ralisent plus de 93 % du chiffre daffaires total du mdicament en France.

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Trois questions Christian Lajoux, Prsident du Leem

Que retenez-vous de lanne 2011 ? 2011 restera dans les esprits, plusieurs titres, comme une anne charnire pour les entreprises du mdicament oprant en France. Comme tous les pays europens, la France a t confronte la crise de la dette, qui sest accompagne pour notre secteur par la mise en place dimportantes mesures de rgulation des dpenses de mdicaments ; dans le mme temps, laffaire Mediator et ses consquences ont entran une profonde transformation des procdures dvaluation et de mise sur le march du mdicament. Comment analysez-vous lenvironnement des entreprises du mdicament ? Notre industrie connat depuis plusieurs annes une mutation importante de son modle de R&D et de son modle industriel. Lavenir nest plus la production de mdicaments de masse, labors pour une population large de patients. Nous allons de plus en plus vers des solutions plus personnalises, plus efficaces et plus sres, faisant appel aux progrs de limagerie, du diagnostic, des biomarqueurs et des dispositifs mdicaux. Nous sommes entrs dans une nouvelle re de la mdecine, qui exige de la part de nos entreprises ladaptation dun modle uniquement bas sur la chimie traditionnelle vers un modle intgrant de plus en plus les biotechnologies. Pour des entreprises de haute technologie comme les ntres, soumises une concurrence internationale de plus en plus intense, cette mutation est exigeante, et nous tchons de la mener dans un dialogue constant avec les pouvoirs publics, afin de partager une vision stratgique commune des enjeux scientifiques, industriels et sociaux.

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La mutation de notre industrie intgre de vrais engagements RSE

En termes de RSE, quelles marges de progrs envisagez-vous ? Le progrs scientifique ne sinterrompt jamais: il en va de mme pour le progrs de nos pratiques en matire de RSE. Dans ce domaine, nous ne voulons pas nous payer de mots ou de formules creuses : nous nous engageons ! Sur le plan de nos pratiques, cette anne 2011 a ainsi vu la cration du Comit de Dontovigilance des Entreprises du Mdicament, le Codeem, afin dassurer de faon indpendante le respect des dispositions dontologiques de notre secteur. Mais notre ambition RSE ne sarrte pas l. Le document que nous vous invitons dcouvrir, dcline dix engagements concrets en matire dthique et de transparence, de performance sociale, socitale et environnementale. Ces engagements irriguent tous nos champs de responsabilit. Formuls noir sur blanc, ils nous obligent.

CHRISTIAN LAJOUX

PRSIDENT DES ENTREPRISES DU MDICAMENT

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Chiffres cls de lindustrie du mdicament en France en 2011

conomieCartographie des entreprises du mdicament Un secteur stratgique et un investisseur majeur

316 27 ,2 4,6%

entreprisessur le sol franais en 2011.

22 7% 5

milliards deurosdexportations ralises en 2011. En 2010, les exportations de produits pharmaceutiques ont reprsent : des exportations totales de la France, derrire laronautique/arospatial.

milliards deurosde chiffre daffaires ralis en France en 2011, soit une progression de 0,3 %. La France reprsente 4,6 % du march mondial du mdicament (2010).

milliards deurosinvestis en France dans la R&D en 2008, soit 12,5 % du chiffre daffaires.

SocialLe secteur compte un effectif de :

103 900 297 700Plus de

personnes en 2010soit une baisse de 2,5 % de lemploi par rapport 2009. Lemploi global est de :

personnessi lon prend en compte lensemble de la chane du mdicament (salaris des biotechnologies de sant, de lindustrie des principes actifs usage pharmaceutique, grossistes rpartiteurs, dpositaires, pharmacies dofficine,...).

22 000 9 000 86

personnessont employes en R&D, soit prs de 20 % du total des chercheurs europens dans ce domaine.

personnesenviron travaillent dans les PME de biotechnologie sant. Un poids significatifs du secteur dans le tissu conomique de :

rgions majeuresle-de-France (26,1 %), Rhne-Alpes (14,5 %), Normandie (10 %), Centre (8,9 %), PACA (5,4 %), Midi-Pyrnes (4,4 %), Alsace (4,4 %) et Nord-Pas de Calais (3,7 %).

Progrs thrapeutiquesQuarante-huit nouveaux mdicaments ou associations de mdicaments ont t autoriss en 2011 par la Food and Drug Administration (FDA) et 41 par lAgence Europenne du Mdicament (EMA), contre 20 en 2010 par chaque agence. La plupart des nouveaux mdicaments en 2011 reprsentent dimportantes avances dans la prise en charge de maladies qui ne disposaient pas de traitements suffisamment efficaces, comme le mlanome mtastatique, lhpatite C, le lupus (premier nouveau mdicament en 50 ans), la maladie de Hodgkin (premier nouveau mdicament en 30 ans) ou le cancer de la prostate. Au vu de ces donnes internationales, le Leem dplore que les valuations des autorits franaises continuent de se dtriorer. En effet, lvaluation franaise de la Commission de Transparence de la Haute Autorit de sant (HAS) sinscrit en dcalage avec les valuations amricaines et europennes, puisquelle na accord en 2011 que 23 ASMR (Amliorations du Service Mdical Rendu*), dont 1 seule ASMR I, 5 ASMR III et 17 ASMR IV.* ASMR : Amliorations du Service Mdical Rendu est valu par la Commission de Transparence de la Haute Autorit de Sant (HAS). Elle est cote selon 5 niveaux : I majeur, II important, III modeste, IV mineur et V absence damlioration.

Rpartition des effectifs en fonction de leur rgion dhabitation

Nombre deffectifs Rpartition des effectifs n Plus de 20 000 n n n n De 10 000 20 000 De 5 000 10 000 De 2 000 5 000 Moins de 2 000

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GOUVERNANCE

ENGAGEMENT 1Impulser une gouvernance de la dmarche RSE

ACTION MENE

Renforcer la dmarche RSEDepuis 2006, le Leem a mis en place et impuls une dmarche sectorielle de responsabilit socitale. Celle-ci est structure autour de groupes de travail thmatiques rapportant au Comit RSE du Leem, compos de 25 entreprises en 2011. Jean-Nol Bail, Directeur des affaires conomiques et gouvernementales de GlaxoSmithKline qui prside ce Comit RSE, Jean-Marie Lefevre, PDG de Biocodex et administrateur rfrent sur les questions environnementales, et Gilles Chaufferin, Directeur gnral dlgu adjoint des Laboratoires Boiron, restituent les progrs accomplis au Conseil dadministration du Leem. Le Leem a par ailleurs engag un dialogue avec ses parties prenantes, au sein du Comit de Parties Prenantes des Entreprises du Mdicament (Coppem). Ce dialogue cre, avec les diffrents groupes de travail, un cadre global aux changes du secteur. Il permet de mieux identifier et rpondre aux aspirations, critiques et thmes mergents de la socit.

ACTION MENE

Mettre en place un reporting efficaceAfin de mesurer o en est le secteur sur les enjeux de responsabilit socitale et de rendre compte des avances aux parties prenantes, le Leem a mis en place depuis 2009 un questionnaire annuel permettant de recueillir des donnes sociales, socitales et environnementales. En 2011, quarante-trois entreprises, reprsentant 66 % du chiffre daffaires et 63 % de leffectif total du secteur, ont communiqu leurs donnes quantitatives et qualitatives. Une fois consolides, ces informations sont prsentes aux responsables RSE et dveloppement durable des entreprises. Les indicateurs de la Convention de progrs 2009-2011 sont publis annuellement dans le rapport RSE (cf. pages 30-31). Enfin, ce questionnaire vise prparer les entreprises aux obligations de reporting dcoulant de la loi Grenelle 2.

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ACTION MENE

Renforcer la culture RSE du secteurDans le cadre de la Convention de progrs 2009-2011 du secteur, Les Entreprises du Mdicament se sont engages sensibiliser les salaris la RSE et au dveloppement durable. Afin daccompagner ses adhrents dans leur stratgie de mobilisation des collaborateurs, le Leem a mis leur disposition des outils de sensibilisation spcifiques : un module de e-learning, hberg sur lespace Formation RSE de lextranet et accessible aux personnes atteintes dun handicap visuel ou auditif, ainsi quun module en prsentiel. Pour renforcer encore son travail de pdagogie et daccompagnement auprs de ses adhrents, le Leem a galement lanc des petits-djeuners RSE thmatiques. Ils constituent de vraies occasions dchanges et de rencontres entre les entreprises, mais aussi avec les pouvoirs publics et des experts. Le premier petit-djeuner, consacr la biodiversit, sest tenu le 4 octobre 2011 dans les locaux du Leem.

GOUVERNANCE

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GOUVERNANCE

ENGAGEMENT 2Approfondir les relations des Entreprises du Mdicament avec la socit

ACTION MENE

Nourrir le dialogue avec les parties prenantesDepuis 2006, le Leem sest engag dans une dmarche de dialogue avec les parties prenantes, en crant un comit permanent, le Coppem, Comit de Parties Prenantes des Entreprises du Mdicament, compos de personnalits de tous horizons, avec le concours dun mdiateur externe. Avec elles, le Leem a poursuivi en 2011 ses travaux sur le thme de la transparence : des questions lies aux comportements et pratiques sur les marchs, les relations avec les tiers (experts, associations, influence, corruption, information et communication) et les liens entre transparence et gouvernance. Les changes au sein du Coppem en 2011 ont pris plusieurs formes : simple change dinformations sur lactualit (affaire Mediator, Assises du Mdicament...) ; change dinformations sur les positions du Leem (projet de loi mdicament) ; demande davis (projet de cration dune instance dauto rgulation, projet de Convention de progrs) ; coproduction (cordaction dun document sur la dclaration des effets indsirables par les patients - cf p.14). Le bilan de ces changes a t prsent au Conseil dadministration du Leem dbut 2012.

ACTION MENE

Assises du Mdicament : tre une force de propositionsRestaurer la confiance dans le systme de scurit sanitaire des produits de sant en construisant une vision stratgique de la politique des produits de sant : tel tait lobjectif des Assises du Mdicament, qui se sont tenues en mai 2011. Afin dapporter leur contribution aux dbats, Les Entreprises du Mdicament ont soumis leurs suggestions pour une refondation du systme. Les propositions ont notamment port sur la mise en place dun modle alliant scurit et innovation, une valuation continue du mdicament, un renforcement de la capacit dexpertise franaise, une transparence accrue des dcisions, la prvention des conflits dintrts et enfin une information et une formation responsables. Le Leem considre que la grande majorit des mesures annonces par le Ministre du Travail, de lEmploi et de la Sant en juin 2011 va dans le sens de lintrt des patients et de lamlioration de la scurit sanitaire. Cependant, le Leem sest inquit des orientations ministrielles concernant, dune part, le financement du dveloppement professionnel continu et dautre part, la refondation de la visite mdicale. Plus gnralement, le Leem a fait part de ses proccupations sur le dploiement du dispositif rglementaire daccompagnement de la rforme.

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AXES DE PROGRS

PERSPECTIVES 2012

> Renforcer la gouvernance de la RSEdans les entreprises adhrentes notamment en promouvant la mise en uvre de bonnes pratiques

> Dvelopper la sensibilisation dessalaris du secteur la RSE en dployant les modules de formation

> Renforcer les relationsdes entreprises avec la socit en poursuivant notamment le dialogue avec les parties prenantes dans le cadre du Coppem

LA PAROLE AU

Coppem quoi sert le Coppem pour le Leem ?

Au cours dune discussion de bilan de lanne, les parties prenantes ont remarqu un vritable pas en avant en 2011 : dsormais le Leem sollicite le Coppem, devenu crdible, pour un avis plus en amont de ses choix ou de ses dcisions. Au-del de la consultation, ses avis sont intgrs. Le Coppem estime ne pas sautocensurer et pouvoir dire ce qui, en interne, nest pas forcment dit de la mme manire. Les rles de chacun sont rests distincts et sont devenus complmentaires. Anne-Marie Ducroux Mdiatrice du Coppem Pour les associations de patients, le Coppem est une instance privilgie dcoute, danalyse et de prconisations. Pierre-Albert Lefevbre Association Franaise des Diabtiques, membre du Coppem Le Coppem joue un triple rle : danticipation des risques par son analyse en amont ; daide la dcision par ses contributions aux thmes qui lui sont soumis et, enfin, daction conjointe par des positionnements ou des productions concertes avec le Leem. Olivier Maurel Consultant-chercheur indpendant, professeur associ lIAE Gustave Eiffel - UPEC, membre du Coppem

> Promouvoir la mise en uvrede bonnes pratiques de lobbying dans le secteur

GOUVERNANCE

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THIQUE ET TRANSPARENCE

ENGAGEMENT 3Promouvoir une dmarche thique et transparente, en lien avec les attentes de la socit

ACTION MENE

Concevoir une plateforme partage en matire dthique et de transparenceLes Entreprises du Mdicament ont engag depuis plusieurs annes un travail collectif pour intgrer les enjeux de responsabilit dontologique et socitale dans lensemble de leurs pratiques. En 2011, cette dmarche a conduit le Leem laborer des Dispositions Dontologiques Professionnelles (DDP). Lobjectif ? Poser les principes fondamentaux devant guider chaque adhrent en matire de : respect de lthique et de la dontologie dans les activits oprationnelles ; qualit, fiabilit et clart de linformation dlivre ; transparence des relations avec les acteurs de sant ; respect de lindpendance des partenaires de sant. Ces DDP recensent les rgles dontologiques applicables dans de nombreux domaines : promotion et relations avec les professionnels de sant, visite mdicale, relations avec les associations de patients, formation mdicale continue, communication sur Internet, ou encore relations avec la presse. Elles intgrent, en les fusionnant, diffrents codes, chartes et dispositions existants, nationaux et europens. Document par nature volutif, les DDP font lobjet de mises jour rgulires. En adhrant au Leem, les entreprises du mdicament sengagent respecter - et faire respecter par toute la profession lintgralit des principes des DDP.

ACTION MENE

Crer une instance dautorgulation de la professionInitie en 2010 dans le cadre du plan stratgique du Leem, la cration du Comit de dontovigilance des Entreprises du Mdicament (Codeem) est aujourdhui effective. Son rle : promouvoir et faire respecter les rgles de dontologie et dthique de la profession. Organe de veille dontologique, le Codeem est charg de formuler des recommandations en matire de pratiques responsables. Il est le gardien des dispositions dontologiques professionnelles (DDP) du secteur, quil doit faire appliquer et faire voluer. Il assure galement une fonction de mdiation, en cas de litige sur des questions de dontologie. Il dispose, en outre, dun vritable pouvoir de sanction en cas de non-respect des rgles dontologiques. Cette nouvelle instance de 11 membres, nomms pour trois ans renouvelables, est majoritairement compose de personnalits extrieures lindustrie du mdicament. Elle est conue pour fonctionner de manire indpendante et impartiale. Elle peut tre saisie par les instances du Leem, une entreprise adhrente et toute partie prenante institutionnelle, mais elle peut aussi sautosaisir. La cration du Codeem a t approuve lors de lAssemble gnrale du Leem le 8 juin 2011.

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ACTION MENE

Revoir les nouvelles dispositions sur les chantillonsLe Conseil dadministration du Leem du 11 octobre 2011 a act la mise en place, pour tous ses adhrents, des nouvelles dispositions du code de lEFPIA relatives la rduction des chantillons de mdicaments. Intgres aux DDP, celles-ci prcisent que les entreprises ne peuvent plus remettre que quatre chantillons par mdecin et par an, et ce pendant deux ans compter de la commercialisation effective du produit. Elles soulignent galement que seuls, les nouveaux mdicaments peuvent faire lobjet dun chantillonnage. Ces nouvelles mesures devront tre mises en uvre par toutes Les Entreprises du Mdicament dici le 31 mars 2012.

LA PAROLE

Yves Medina, Prsident du Codeem

Le Codeem doit tre le promoteur dune dontologie forte et de nouvelles pratiques de la profession. Il doit nous aider traduire en actes des rgles dontologiques dune lecture parfois complexe. Initiative pionnire en France, la cration du Codeem est un exemple intressant dune autorit indpendante professionnelle mise en place la seule initiative des professionnels par leurs pairs.

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THIQUE ET TRANSPARENCE

THIQUE ET TRANSPARENCE

ACTION MENE

Asseoir le rle des entreprises dans la pharmacovigilanceParce que le grand public et les professionnels de sant ne connaissent pas toujours trs bien le systme de pharmacovigilance, le Leem a souhait contribuer aux travaux du groupe ddi ce sujet, lors des Assises du Mdicament de mai 2011. Une implication qui lui ont permis de raffirmer le rle des industries du secteur dans la surveillance des mdicaments. Le Leem a en effet pu rappeler que les entreprises commercialisant un mdicament doivent informer les professionnels de sant et le public sur lutilisation, le bon usage et la scurit demploi des produits. Il a galement soulign quelles sont tenues de mettre en uvre des plans de gestion des risques et de former tous leurs salaris, particulirement les visiteurs mdicaux, au recueil des effets indsirables. Le Leem a mis laccent sur le fait que les entreprises du mdicament, en partie grce leurs rseaux de visiteurs mdicaux, contribuent largement au systme de pharmacovigilance en pourvoyant deux tiers des notifications deffets graves. Enfin, le Leem a appel de ses vux la transposition rapide par la France de la directive europenne sur la pharmacovigilance.

ACTION MENE

Encourager les dclarations deffets indsirables par les patientsEn 2011, le Leem a rdig conjointement avec les associations de patients, membres du Coppem, un document expliquant au patient comment dclarer les effets indsirables des mdicaments. Cet outil explique, de manire pdagogique, ce quest un effet indsirable, et guide lusager dans la procdure de dclaration suivre. Il met galement laccent sur lutilit de cette dclaration, prsente comme un acte dsinteress et civique dont lobjectif est le bien commun des malades traits. Ce support a t mis en ligne sur le site Internet du Leem en dcembre 2011.

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AXES DE PROGRS

PERSPECTIVES 2012

> Mesurer la comprhension etlappropriation des DDP par les entreprises et les accompagner dans le dploiement

> Mettre en uvre les nouvellesdispositions sur les chantillons

> Poursuivre limplication desentreprises du mdicament dans la pharmacovigilance

LA PAROLE

Laurence Carton, Vice-Prsidente de lAFLAR, membre du Coppem

Le monde de la sant, et particulirement le mdicament, fait face au dfi de la confiance. Le Coppem est une instance o les parties prenantes socitales comme les associations de malades et dusagers peuvent non seulement sexprimer, mais aussi agir pour la scurit du patient, ensemble, sur le terrain. En devenant tous citoyens pharmaco-vigilants, nous donnons lindustrie du mdicament la fois lobligation et les moyens dune meilleure scurit. La confiance ne peut tre restaure qu ce prix.

31 2/3des notifications deffets indsirables graves se font fait via les visiteurs mdicaux

CHIFFRES CLS > THIQUE ET TRANSPARENCE

4chantillons par mdecin et par an pendant deux ans : la nouvelle rgle de remise des chantillons

centres rgionaux de pharmacovigilance sont chargs de recueillir les effets indsirables des mdicaments notifis par les professionnels de sant

THIQUE ET TRANSPARENCE

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POLITIQUE SOCIALE

ENGAGEMENT 4Encourager une politique de la diversit

ACTION MENE

Oeuvrer pour la parit hommes/femmesLe 24 mars 2011, le Leem et quatre organisations syndicales de salaris ont sign, pour trois ans, un accord destin renforcer lgalit professionnelle entre les femmes et les hommes. Cette initiative poursuit un triple objectif : garantir des niveaux de rmunration quivalents ; assurer lgalit daccs la formation ; favoriser des parcours professionnels identiques avec les mmes possibilits dvolution. Lune des mesures phares mettre en uvre par Les Entreprises du Mdicament : la cration dun dispositif permettant de supprimer les carts de rmunration entre les deux sexes. Dans ce cadre, chaque entreprise devra effectuer une analyse de ces carts et corriger ceux non expliqus, au moyen de mesures adaptes. Un systme permettant de mieux contrler la rpartition des augmentations individuelles, en vue de garantir lquit, devra galement tre mis en place. Au-del des problmatiques de rmunration, les entreprises devront, dans le processus de recrutement, favoriser la mixit des candidatures comptences et expriences quivalentes, et adapter lorganisation du travail afin de permettre tous les collaborateurs de mieux concilier activit professionnelle, volution de carrire et vie prive.

ACTION MENE

Favoriser lemploi des 50 ans et plusDans le cadre de laccord collectif sur lemploi des seniors sign le 3 novembre 2009, le Leem et les partenaires sociaux ont poursuivi leur action de sensibilisation des managers et des services Ressources Humaines sur lemploi, le recrutement et lvolution de carrire des seniors. Une formation Favoriser lemploi des seniors a ainsi t cre en 2011. Elle bnficie dun financement trs favorable de lOPCA DEFI pour les PME. Lespace senior du site www.leem.org a par ailleurs t enrichi de plusieurs brochures dinformation et de promotion de dispositifs pouvant sadresser aux seniors, tels que le contrat de professionnalisation ou le contrat dure dtermine senior.

Dans la branche, lobjectif est de faire passer le taux de recrutement des seniors de 50 ans et plus, de 3,25 % 4,1 % dici la fin 2012.

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ACTION MENE

Former et favoriser les parcours professionnels des seniorsMise en place en 2011, la formation Un temps pour moi permet au salari danticiper sa seconde partie de vie professionnelle sur un mode actif. Conue comme un outil de dialogue, cette formation soutient la construction du parcours professionnel dun salari, en cohrence avec les axes de dveloppement de lentreprise. Un guide sur lentretien de bilan et dvolution professionnelle est, par ailleurs, disponible sur le site du Leem et sert dappui la prparation et au bon droulement de cette runion. Lambition est de continuer promouvoir les actions de formation pour les seniors et daugmenter de 10 %, dici la fin de 2012, la part des salaris de 50 ans et plus, bnficiant dune action de formation dans le cadre dune priode de professionnalisation et du droit individuel la formation. Sur laction de promotion de la fonction tutorale, lobjectif est que la part des salaris de 50 ans et plus reprsente au moins 20 % des fonctions tutorales prises en charge par lOPCA DEFI et que la part des seniors bnficiant dune action de formation de tuteur augmente dau moins 20 %.

ACTION MENE

Accompagner les jeunes dans lemploiLe 16 novembre 2011, le Leem et la CFE-CGC ont sign un accord sur lemploi des jeunes, le dveloppement de lalternance et linsertion professionnelle. En France, le taux demploi Dans ce cadre, Les Entreprises du Mdicament ont dcid des mesures destines des jeunes de moins de favoriser le dveloppement quantitatif et qualitatif des formations en alternance (contrats 25 ans (31%) est lun des de professionnalisation, contrats dapprentissage). Le but est de faire progresser de 10 % plus faibles de lOCDE (40% le taux de contrats en alternance dans les entreprises. Si cet objectif est collectivement dans lensemble des pays atteint, les socits de 250 salaris et plus pourront, sous certaines conditions, tre de lOCDE). exonres de la contribution supplmentaire lapprentissage de 0,05 % prvue par la loi de finance rectificative du 29 juillet 2011. Cette exonration a t demande pour la premire fois par le Leem Apprentissage en fvrier 2012. Les Entreprises du Mdicament ont, par ailleurs, dfini divers dispositifs daccompagnement pour favoriser lentre dans la vie professionnelle et lemploi des jeunes. Elles sengagent notamment communiquer sur les mtiers et les besoins en recrutement auprs de cette population. Ds lentre dans lentreprise, elles mettront aussi en place un parcours dintgration et de suivi ddi. Enfin, elles encadreront les stages organiss dans le cadre dun cursus pdagogique.

POLITIQUE SOCIALE

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POLITIQUE SOCIALE

Maintien dans lemploi de personnes handicapes - Novo Nordisk

ACTION MENE

Promouvoir une politique sectorielle du handicapEn mai 2010, le Leem crait Handi-EM (Handicap Entreprises du Mdicament), association charge de mettre en uvre les orientations de laccord de branche de 2008. Un an aprs, Handi-EM publie son premier bilan et affiche des rsultats encourageants : 128 nouveaux contrats signs avec des personnes en situation de handicap et un taux demploi de 2,13 % (contre1,69 % en 2009). Lobjectif des partenaires sociaux est de recruter 400 personnes atteintes dun handicap dici 2014. En 2011, les actions menes par Handi-EM ont t nombreuses. La structure a tout dabord particip de multiples Forums emploi spcialiss (Forum de lADAPT Paris, Forum Pass pour lemploi La Dfense...), permettant de transmettre les curriculum vitae collects aux Entreprises du Mdicament et de mieux faire connatre le secteur. Handi-EM a par ailleurs t trs active en matire de communication et de sensibilisation. Elle a ainsi mis la disposition des adhrents, des supports daide la communication de proximit et permis aux correspondants handicap de bnficier des outils de travail ncessaires lexercice de leur fonction. Autres initiatives majeures : lorganisation, en juillet Paris, du premier sminaire Emploi et handicap : osons laction avec Handi-EM ! et la mise en place dun parcours exposition sur le handicap et la dpendance, organis dans les locaux du Leem loccasion de la Semaine nationale de lemploi des personnes handicapes. Enfin, tout au long de lanne, Handi-EM a apport son expertise et un financement total ou partiel aux Entreprises du Mdicament, permettant de rsoudre plus de 100 situations concrtes dinsertion et/ou de maintien dans lemploi de personnes handicapes.

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ENGAGEMENT 5Prvoir les besoins en comptences de demain

ACTION MENE

Favoriser lapprentissageConscient des besoins de renouvellement des comptences dans lindustrie du mdicament, le Leem mne une politique active de dveloppement et de promotion de la formation initiale par lapprentissage. travers sa structure ddie, le Leem Apprentissage, il assure la prparation aux mtiers du secteur, en sappuyant sur un rseau rgional et des partenariats forts avec les universits et tablissements denseignement. Le Leem Apprentissage pilote ainsi trois centres de formation dapprentis (CFA) en le-de-France, en Aquitaine et en Alsace. En 2011, 265 apprentis sont inscrits dans lune des 22 formations proposes par les CFA du Leem Apprentissage. En fvrier, le Leem Apprentissage a particip, pour la 8e fois, au Mondial des Mtiers de Lyon pour faire connatre et promouvoir les mtiers du secteur et les formations y conduisant, auprs dun public diversifi dtudiants, de lycens, de demandeurs demploi. Un enjeu essentiel dans une rgion o les industries du mdicament sont fortement implantes.

ACTION MENE

Anticiper les mtiers de demainEn 2011, lObservatoire paritaire des mtiers des Entreprises du Mdicament a conduit une analyse prospective sur les fonctions mergentes du secteur. Cette tude, dont les rsultats ont t prsents en juin, identifie 14 nouveaux mtiers issus des mutations scientifiques, technologiques, conomiques et rglementaires du secteur. Elle va permettre de travailler sur une offre de formation adapte aux volutions des mtiers et aux besoins des entreprises. Les Entreprises du Mdicament ont par ailleurs conu, avec lOnisep, Linstitut virtuel des mtiers et des formations. Cette vaste cartographie en ligne, issue des dcisions du Conseil Stratgique des Industries de Sant doctobre 2009, met en relation les mtiers et les formations dune filire dactivit, en rassemblant toutes les informations propres aux universits, aux coles et aux industries de la sant. Cet espace de partage recense plus de 2 000 formations universitaires et plus de 50 mtiers communs aux industries de la sant. Il sadresse aux jeunes, aux tudiants, aux personnes engages dans une reconversion professionnelle, mais aussi aux organismes de formation et aux universits. Pour en savoir plus : www.imfis.fr

POLITIQUE SOCIALE

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POLITIQUE SOCIALE

ACTION MENE

Favoriser la mobilit professionnelle dans le secteurAfin daider les salaris et les entreprises grer efficacement les volutions de carrire, un site ddi a t mis en ligne (www.macarrieredanslapharma.org) en juin 2011 par lObservatoire des mtiers des Entreprises du Mdicament. travers la prsentation de 250 passerelles pour 46 mtiers, ce site offre une visibilit globale sur les mobilits professionnelles possibles au sein de lindustrie pharmaceutique. Le but est de permettre aux salaris dadapter au mieux leurs parcours professionnels, et aux managers de les accompagner efficacement. Cet outil sera rgulirement nourri et enrichi, en intgrant notamment les mtiers mergents. Un travail similaire a t ralis pour les visiteurs mdicaux avec le site www.evolution-vm.org.

ACTION MENE

Identifier et accompagner les mutations de lemploi dans le secteur des industries de santEn 2011, un Contrat dtudes Prospectives (CEP), cofinanc par ltat et la profession, a t initi par lObservatoire paritaire des mtiers des Entreprises du Mdicament. Le CEP a pour finalit danticiper les mutations des diffrents secteurs des industries de sant en termes demploi et de comptences. Il prvoit, aprs une dmarche dtude prospective, de mettre en uvre une exprimentation danticipation de lvolution de lemploi dans deux rgions : Normandie/Centre et Rhne-Alpes. Les exprimentations dbuteront en mai 2012. Le lancement du Contrat dtudes Prospectives est lune des mesures dcides par le Conseil stratgique des industries de sant de 2009 en matire demploi et de formation.

CHIFFRES CLS > POLITIQUE SOCIALE

128recrutements de personnes en situation de handicap

351salaris de 50 ans et plus recruts en 2010, 6 % des recrutements dans la branche

+ 10%La part des seniors forms a augment de plus de 10 % en 1 an

1 256contrats de formation en alternance

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AXES DE PROGRS

PERSPECTIVES 2012

ENGAGEMENT 6Faire de la sant au travail un enjeu quotidien

> Publication dindicateurs surla performance du secteur en matire demploi des seniors

> Mise en place de dispositifsdaccompagnement de laccs lemploi des jeunes (tutorat, alternance)

ACTION MENE

La sant : une priorit raffirmeEn juin 2011, le Leem a sign un accord sur la sant au travail avec les partenaires sociaux, garantissant et optimisant les rgles en la matire dans les industries du secteur. Il permet aux Entreprises du Mdicament de raffirmer leur engagement dans ce domaine et de se doter de moyens dactions efficaces pour continuer de progresser. Son champ dintervention est large, puisquil couvre la fois la prvention des risques professionnels et des risques psychosociaux, ainsi que la gestion des accidents du travail et des maladies professionnelles. En matire de prvention des risques psychosociaux, des indicateurs de mesure objectivement accessibles et facilement vrifiables sont proposs : absentisme, entres et sorties des salaris dans les effectifs, variation dans le temps de la dure du travail... Diverses mesures sont galement prvues pour prvenir les risques professionnels. Elles ncessitent lintervention des acteurs de sant au travail, particulirement celle de lemployeur, mais aussi celle du Comit dHygine, de Scurit, et des Conditions de Travail qui sera consult de nombreux niveaux. Les actions permettant de supprimer ou de rduire les risques identifis pourront notamment porter sur la formation, la sensibilisation ou lamnagement du temps de Afin de diffuser une culture travail. de prvention dans les enEnfin, il est prconis la cration dune structure HSE (Hygine, Scurit et Environnement), dont la principale mission est de favoriser la coordination entre les acteurs de la sant au travail.treprises, le Leem a labor, avec un organisme spcialis, un guide sur les bons gestes et postures. Destins aux salaris, particulirement aux 50 ans et plus, dans diverses situations de travail, ce support est disponible sur lespace seniors du site leem.org.

> Cration dun Observatoire dela sant au travail

> Recrutement de 70 nouvellespersonnes atteintes dun handicap en 2012

POLITIQUE SOCIALE

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ENGAGEMENTS SOCITAUX

ENGAGEMENT 7Accrotre la vigilance autour de la qualit des mdicaments

ACTION MENE

Intensifier la lutte contre les produits contrefaisants sur InternetSi le bilan de la Charte I de lutte contre la contrefaon sur Internet atteste dune amlioration de la coopration entre les titulaires de droits et les plateformes de vente en ligne, il nen reste pas moins que plus de 50 % des mdicaments offerts la vente en ligne, sur les sites masquant leur adresse physique, sont des contrefaons. Dans le cadre du dploiement de cette Charte I, le Leem sest largement mobilis, en proposant des formations spcifiques aux plateformes de e-commerce et en les aidant optimiser leurs outils de filtrage via lenvoi de mots-cls. Dans le cadre de llaboration de la Charte II, le Leem a salu llargissement des partenariats de la Charte I aux oprateurs postaux et du fret express, ainsi quaux fournisseurs de moyens de paiement. Le Leem a par ailleurs propos dassocier cet effort de collaboration, dautres acteurs et intermdiaires de lInternet tels que les moteurs de recherche, les entits gestionnaires de noms de domaine, les fournisseurs de logiciels ou encore certaines autorits publiques. Cest donc naturellement que le Leem signera, dbut 2012, la Charte II de lutte contre la contrefaon sur Internet avec les plateformes de petites annonces et les oprateurs postaux.

ACTION MENE

Renforcer laccs au mdicament de qualit dans les pays en dveloppementEn 2011, Les Entreprises du Mdicament ont poursuivi leurs actions en faveur de laccs au mdicament de qualit. Ainsi les13 rencontres Leem/Pays francophones, organises en collaboration avec lOrganisation Internationale de la Francophonie (OIF), le 15 mai 2011, ont t loccasion de traiter du problme de la scurisation du circuit du mdicament, en prsence de 15 ministres de la Sant et des reprsentants de 22 pays francophones. Ce sujet a t galement au cur de la runion entre les Directeurs de la Pharmacie et du Mdicament (DPM) dAfrique subsaharienne francophone et le Leem, qui sest tenue Libreville (Gabon) les 9 et 10 mars 2011, et a notamment trait de lharmonisation du cadre rglementaire du mdicament, de la lutte contre les marchs illicites et la contrefaon et de la pharmacovigilance. Le Leem a galement particip la table ronde sur les faux mdicaments en Afrique de lOuest, initie par le Ministre des Affaires Etrangres et Europennes (MAEE), qui sest tenue en septembre 2011 Ouagadougou.es

Les 100 contrles qualit de mdicaments raliss la demande des Pays en Dveloppement (PED) par la Centrale Humanitaire Mdico-Pharmaceutique (CHMP) et financs par le Leem, ont mis en vidence plus de 20 % de taux de non-conformit en 2010 et 2011, concernant en majorit des antibiotiques et des antipaludiques.

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ENGAGEMENT 8Renforcer lengagement du secteur au service du dveloppement humain

ACTION MENE

Rpondre en urgence aux populations en situation de dtressePour Tulipe, Urgence et Solidarit Internationale des Entreprises de Sant, association humanitaire laquelle adhre le Leem, 2011 a t une anne dvolution et de progrs. Afin dtre plus proactif, Tulipe a dcid dlargir sa gamme de produits et ce, en intgrant beaucoup plus de dispositifs mdicaux ses kits durgence. Elle sattache donc aujourdhui au recrutement de nouveaux adhrents, qui lui permettront dapporter aux pays en crise un soutien plus complet en termes de traitements et de soins. Autre objectif : dvelopper son partenariat avec les ONG lchelle internationale. Dans cet esprit, Tulipe a t coopt au sein du rseau international Parntership Quality for Medical Donation (PQMD) qui organise un change sur les bonnes pratiques et les enjeux relatifs aux dons de mdicaments en situation durgence. Lanne a par ailleurs t trs active sur le terrain. Aprs avoir soutenu le dispositif humanitaire dploy par lONG PU-AMI (fusion de Premire Urgence et Aide Mdicale Internationale) auprs des populations victimes de violentes inondations au Pakistan, Tulipe a particip laide internationale lors des conflits arms en Lybie, fournissant des kits de sant durgence plusieurs ONG, telles quAlima et la Croix Rouge Franaise. Par ailleurs, lissue des combats en Cte dIvoire en mars 2011, de nombreux kits durgence ont t accords PU-AMI, pour soutenir sa mission dassistance la population civile. Pour en savoir plus : www.tulipe.org.Dchargement de cantines Tulipe

ENGAGEMENTS SOCITAUX

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ENGAGEMENTS SOCITAUX

ACTION MENE

Soutenir les acteurs impliqus dans la lutte contre la maladie et les ingalits sociales de santLa Fondation des Entreprises du Mdicament pour laccs aux soins soutient des projets innovants dacteurs socitaux impliqus dans la lutte contre les maladies chroniques et les maladies rares, ainsi que dans la rduction des vulnrabilits et des ingalits sociales de sant. En 2011, la Fondation a souhait aider 7 nouveaux projets au profit des associations suivantes : ADNA, le Comde, Ikambr, France Parkinson/Comit du Vaucluse, lAssociation des Malades du Syndrome de McCune-Albright, La Marmite et URACA. Elle a galement reconduit les partenariats en cours avec Alliance Maladies Rares, Arcat, Aurore Unafam 68, Eurordis, Etincelle, IM Chroniques Associs (ICA), Jeunes Solidarit Cancer, Les Petits Bonheurs, Maladies Rares Info Services, Orphanet, Primo Levi et lUNAPECLE. Les engagements de la Fondation se sont levs 400 000 euros au cours de lexercice. Autre vnement marquant de lanne : lorganisation, par la Fondation des Entreprises du Mdicament, du 1er colloque sur les ingalits sociales de sant en juin 2011. Ce colloque a runi, la fois, des experts des ingalits sociales en sant et des associations.

LA PAROLE

lcoute dassociations soutenues par la Fondation du Leem...Par son soutien, la Fondation nous aide tous les jours dvelopper nos actions de reprsentation et de plaidoyer pour les malades en rgion. Aymeric Audiau Dlgu gnral dAlliance Maladies Rares

Le soutien de la Fondation a t dcisif pour dvelopper linformation sur les essais cliniques et les mdicaments orphelins. Grce ce soutien, nous sommes la seule source au monde donner une visibilit sur les molcules en dveloppement.Sgolne Aym Directrice dOrphanet

Le soutien de la Fondation est trs prcieux parce que cest le premier qui nous est allou sur trois ans, en deux ans daventure associative. Il nous permet de nous projeter dans lavenir et davoir la certitude que lon aura une rentre financire stable lanne suivante.Grgory Bec Coordinateur des Petits Bonheurs

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AXES DE PROGRS

PERSPECTIVES 2012

> Poursuivre les actions en faveur delaccs aux mdicaments de qualit, leur bon usage et la scurisation des circuits

> Reconduire laide apporte auxcentrales dachat pour le contrle gratuit des mdicaments achets en appel doffre dans les PED1e Colloque de la Fondation des Entreprises du Mdicament - juin 2011

> Renouveler le partenariat aveclassociation Synergies Africaines dans le cadre du programme dducation la sant lanc en Guine

LA PAROLE

Anne-Dauphine Julliand, laurate du prix Paroles de patients

Pour sa 4e dition, le prix Paroles de patients a t dcern par le Leem Deux pas sur le sable mouill dAnne-Dauphine Julliand. Cet ouvrage raconte lhistoire dune petite fille, Thas, dont on dcouvre deux ans quelle est atteinte dune maladie dgnrative incurable, et le combat de sa famille pour lui apporter la plus belle vie possible : Ce prix me remplit de joie en tant que maman, car il me permet de donner la parole ma fille et de lever des tabous sur ces maladies. Ce livre parle dune grande histoire damour. Ce nest pas une description de la maladie, cest un livre sur la vie : comment peut-on vivre avec une telle preuve, comment peut-on surmonter a ? Avoir un prix pour un livre qui parle du pire et du plus dur, cest vraiment une trs belle rcompense.

> Poursuivre la sensibilisation desautorits franaises, africaines, europennes et internationales sur les mdicaments falsifis

> Mobiliser laide prive et publique,franaise et internationale, pour renforcer les laboratoires de contrle et les capacits dinspection

> Poursuivre laction de la Fondationdes Entreprises du Mdicament

CHIFFRES CLS > ENGAGEMENTS SOCITAUX

22associations ont t soutenues par la Fondation des Entreprises du Mdicament depuis sa cration

400 000 budget annuel de la Fondation des Entreprises du Mdicament en 2011

PRS DE

70

entreprises adhrent Tulipe

ENGAGEMENTS SOCITAUX

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PERFORMANCE ENVIRONNEM

ENGAGEMENT 9Tracer une feuille de route pour toute la profession

ACTION MENE

Engager une dmarche proactive en matire denvironnementEn 2009, le Leem a sign avec les Ministres de lEnvironnement et de la Sant, une Convention de progrs dans le cadre du Grenelle Environnement. Cette Convention avait pour objectif de tracer une feuille de route pour engager tout le secteur dans une dmarche proactive en matire denvironnement. Les rsultats de cette Convention sont disponibles pages 30-31. son chance, fin 2011, Les Entreprises du Mdicament ont souhait poursuivre et renforcer leurs engagements, en signant une nouvelle Convention pour la priode 2012-2014. Dans ce cadre, les entreprises sengagent autour de cinq programmes dactions en cohrence avec la norme ISO 26000 :

mettre en place une gouvernance de la RSE au sein des entreprises ; promouvoir la diversit et lamlioration continue des conditions de travail ; dvelopper des programmes dactions environnementales tout au long du cycle de vie du mdicament (lutte contre lechangement climatique, rduction des dchets, prservation des ressources naturelles et protection de lenvironnement) ;

promouvoir une dmarche thique et transparente, en relation avec les attentes de la socit ; promouvoir laccs du plus grand nombre aux mdicaments et agir en acteur dun dveloppement local durable.Des objectifs, ainsi que des indicateurs, ont t dfinis pour suivre les progrs accomplis. Ces rsultats seront rendus publics dans le rapport RSE.

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ENTALE

ENGAGEMENT 10Renforcer la prise en compte des impacts environnementaux

ACTION MENE

Encourager la rduction des missions de gaz effet de serre du secteurAfin daider ses adhrents rduire, de faon volontariste, leurs missions de gaz effet de serre (GES), le Leem a mis en place, en collaboration avec Carbone 4, un outil de comptabilisation des GES propre au secteur : CarbonEM. Tout au long de lanne, des formations ont t dispenses aux utilisateurs, afin de les aider sapproprier et dployer cette nouvelle mthodologie. Au total, plus de 20 personnes ont suivi une formation CarbonEM en 2011. Le Leem a par ailleurs mis en place un club utilisateurs CarbonEM. Celui-ci permet aux entreprises qui le souhaitent de partager les bonnes pratiques et les plans de rduction des missions. Ce club est galement loccasion de faire des points rguliers sur lactualit carbone et lvolution de la rglementation en France et ltranger.

ACTION MENE

Inciter les adhrents mieux prendre en compte la gestion des rsidus dans leauDepuis plusieurs annes, Les Entreprises du Mdicament sintressent et apportent leur soutien aux programmes de recherche franais et europens destins mieux connatre les impacts des rsidus mdicamenteux dans leau. Lanne 2011 a t marque par la publication, en mai, du Plan National sur les Rsidus de Mdicaments dans les eaux (PNRM) copilot par les ministres de la Sant et de lEcologie. Le Leem sest impliqu dans le comit de pilotage de ce plan, a t auditionn par le Groupe dappui Scientifique mis en place dans ce cadre, et a particip activement aux runions de travail prparatoires. Au niveau europen, des actions de coordination avec lEFPIA ont t effectues afin de faire connatre les initiatives franaises.

PERFORMANCE ENVIRONNEM ENTALE

27

PERFORMANCE ENVIRONNEM

ACTION MENE

Mettre en place une filire DASRIEn 2011, Les Entreprises du Mdicament ont poursuivi et finalis les discussions avec les pouvoirs publics et les syndicats de producteurs, afin de mettre en place une filire slective de collecte et de rcupration des Dchets dActivits de Soins Risques Infectieux (DASRI) produits par les patients en auto-traitement. Lassociation DASTRI, qui runit lensemble des entreprises concernes, a vu le jour dbut 2012. Elle soumettra un dossier afin de devenir un co-organisme agr, en charge de la collecte et de llimination des DASRI, mais aussi de linformation des patients et des professionnels de sant. Dun point de vue pratique, toutes les pharmacies mettront gratuitement la disposition des patients en auto-traitement, des botes de rcupration des dchets, rapporter dans divers points de collecte facilement accessibles (tablissements de soins, laboratoires danalyse mdicale, dchetteries...). Lco-organisme rcuprera alors ces dchets pour les incinrer. Cette filire devrait tre effective courant 2012.

ACTION MENE

Dvelopper une comprhension commune de la biodiversit et de ses enjeuxLes Entreprises du Mdicament soutiennent une approche positive et rationnelle de la mise en uvre du Protocole de Nagoya adopt en 2010. Dans cet esprit, elles se sont prononces, cette anne, sur leurs attentes dans le cadre de ce protocole. Parmi ces attentes, figurent notamment la mise en place dun cadre juridique et oprationnel transparent, non arbitraire, simple et efficace, lharmonisation maximale des rgles daccs et de partage au niveau international pour gagner en lisibilit, et la rationalisation du dispositif dautorisation et de contrle de lutilisation des ressources. Au-del de ces prises de position, le Leem a poursuivi le travail quil avait entam bien avant ladoption du Protocole de Nagoya. En effet, un cadre de rfrence en matire de biodiversit avait dj t adopt et des mcanismes de partage des bnfices mis en place, via notamment la collaboration entre lInstitut de Recherche Pierre Fabre et lUniversit des Sciences de la Sant du Cambodge Phnom Penh. Dans la continuit de cette politique, deux initiatives ont vu le jour en 2011: la cration, en octobre, dun groupe de travail sur la biodiversit et lorganisation dun petit-djeuner thmatique sur le sujet.

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ENTALEAXES DE PROGRS

PERSPECTIVES 2012

> Dployer des plans dactionsrpondant aux objectifs de la Convention de progrs 2012/2014

> Participer aux actions du PlanNational de Rsidus de Mdicaments dans leau (PNRM) en collaboration avec les pouvoirs publics

> Inciter les entreprises du mdicament

LA PAROLE

Thierry Moreau Defarges Prsident de Cyclamed

En 2011, 14 565 tonnes de Mdicaments Non Utiliss (MNU) ont t collectes par les pharmacies franaises, avant leur limination avec rcupration dnergie sous forme de chaleur et/ou dlectricit.

mettre en place des plans dactions de rduction des missions de GES

> laborer des recommandationssur les thmatiques environnementales, notamment en matire dachats responsables

Cette collecte enregistre une progression de son activit de 9 % par rapport 2010. Cette forte croissance sexplique par le ciblage de notre campagne TV, visant plus particulirement les mres de famille, lengagement accru de la profession pharmaceutique et la fidlisation des consommateurs ce geste co-citoyen.

CHIFFRES CLS > PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

28Bilans Carbone raliss en 2010 dans 11 entreprises

35%de la flotte de vhicules ligibles au bonus cologique fin 2010

12entreprises participent des programmes de recherche sur les rsidus mdicamenteux dans leau en 2010

PERFORMANCE ENVIRONNEM ENTALE

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RSULTATS DES ACTIONS DE LA

Rsultats des actions de la Convention de Progrs du secteur du mdicament dans le cadre du Grenelle Environnement pour la priode 2009-2011Action Indicateur Dc. 08 Dc. 09 Dc.10 volution

Programme 1 - Rduire de faon volontariste les missions de GES du secteur ainsi que la consommation nergtiquetablissement dun bilan dmission carbone & GES et valuation de lefficacit nergtique

5

15

28

Systme de co-voiturage 4 86,30 % 9 86,41 % 12 89,36 %

4

Ratio du transport matire route/ fer et maritime

Programme 2 - Association des salaris du secteur aux bonnes pratiques environnementalesInformation des salaris en matire de dveloppement durable Encouragement aux bonnes pratiques environnementales par les entreprises

6

Programme 3 - Dialogue avec les parties prenantesParticipation au dialogue parties prenantes

7

Nombre dentreprises examinant les recommandations issues du dialogue avec leurs parties prenantes

7

11

8

30

Nombre de coordinateurs environnementaux mis en place

370(2)

365 (3)

491(4)

5

Nombre de salaris ayant suivi des programmes de formation au dveloppement durable

1 404

1 471

2 800

Modication des comportements de transport

3

Nombre de systmes dencouragement au systme de transport collectif des salaris mis en place

Entreprises possdant un PDE (1) 4 13 21

2

Ratio des vhicules dans le secteur ligible au bonus cologique (flottes dentreprises)

19,5 %

24 %

34,74 %

1

Nombre de bilans carbone raliss

CONVENTION DE PROGRS

Nombre dentreprises rpondantes : 43 (de la PME de 30 salaris la multinationale de prs de 26 000 salaris), reprsentant : 66 % du CA total du secteur ; 63 % de leffectif total du secteur soit environ 65 000 salaris ; 107 sites industriels et 87 sites tertiaires.

Action

Indicateur

Dc. 08

Dc. 09

Dc.10

volution

Programme 4 - Encourager des actions dco-responsabilit en matire de promotion et de communicationlaboration dun guide de comportement co-responsable et mise en uvre par les entreprises

8

Nombre dentreprises utilisant le guide de bonnes pratiques co-responsables dans le domaine de la promotion/communication labor par le Leem

Le sujet de lco-responsabilit a t jug trop rducteur. Par consquent, le Leem a travaill sur les questions plus larges de transparence et dthique

Programme 5 - Dvelopper dans le cadre sectoriel des programmes daction environnementale public-privCommunication grand public en vue dinciter les Franais rapporter les MNU chez les pharmaciens Participation aux recherches pour une meilleure connaissance des impacts des rsidus mdicamenteux dans leau Recherche et valuation des progrs envisageables pour lco-conception des emballages Dveloppement de comptences, initiatives dinventaire et de partage de bonnes pratiques en matire de biodiversit

9(5)

Mesure du taux de notorit de limportance de rapporter les MNU en pharmacie auprs de lopinion franaise

Taux de notorit spontane(6) 18 17 Taux de notorit assiste(7) 75 68 68 13

31

10

Nombre dentreprises participant aux programmes de recherche sur les rsidus mdicamenteux usage humain dans leau

4

8

12

11

12

Nombre dentreprises participant aux travaux sur la biodiversit 6 9 11

(1) Le PDE ou Plan de Dplacement dEntreprise est une ensemble de mesures visant optimiser les dplacements lis aux activits professionnelles en favorisant lusage des modes de transport alternatifs la voiture individuelle. (2) Une entreprise en compte elle seule 322 pour lanne 2008. (3) Une entreprise en compte elle seule 315 pour lanne 2009. (4) Une entreprise en compte elle seule 305 pour lanne 2010. (5) Rsultats pour 2009 et 2010 et non pour 2008 et 2009. (6) Taux de notorit spontane : Connaissez-vous un organisme dont lobjectif est de rcuprer les MNU ? (7) Taux de notorit assiste : Connaissez-vous Cyclamed ?

RSULTATS DES ACTIONS DE LA CONVENTION DE PROGRS

Nombre dentreprises participant aux programmes dco-conception des emballages

5

12

20

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ACTION

La Fondation GSK France : un engagement socitalAmliorer laccs des soins de qualit, en particulier celui des femmes et des enfants, dans le domaine des maladies infectieuses en Afrique subsaharienne : cest la mission de la Fondation GSK France. Lengagement prenne de GSK en sa faveur reflte sa responsabilit citoyenne. Aujourdhui, 58 programmes, slectionns via des appels projets annuels ports par des acteurs de sant locaux, sont en cours. 2,7 M leur sont octroys. De 1998 2011 : 111 programmes soutenus, plus de 1 million de personnes concernes, dont 90 000 ont bnfici dune prise en charge directe, 420 sites de soins soutenus, prs de 8,6 M allous directement aux quipes locales.

ACTION

Programme de dveloppement solidaire initi par MSD et ThaLes Laboratoires MSD et Tha lancent, en 2012, avec plusieurs partenaires publics, un programme de dveloppement solidaire dans le cadre de la Fondation de lUniversit dAuvergne. Ce projet sadresse des mdecins africains ayant rcemment obtenu un doctorat en mdecine dans six pays dAfrique francophone : il consiste les accueillir pour une formation lUniversit dAuvergne, puis leur offrir une exprience pratique chez MSD ou Tha. A lissue de cette priode, les allocataires sengagent retourner exercer dans leurs pays dorigine et y participer un programme daccs aux soins sous lgide de Merck & Co et de Tha.

QUELQUES ACTIONS RSE DES ENTREPRISES DU MDICAMENT

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QUELQUES ACTIONS RSE DES ENTREPRISES DU MDICAMENT

ACTION

Sanofi et llimination de la maladie du sommeilSanofi sengage dans llimination de la maladie du sommeil, maladie parasitaire dvolution mortelle en labsence de traitement. Lincidence annuelle de la maladie du sommeil a recul de plus de 60 % en moins de dix ans. En 2009, le nombre total de cas signals tait infrieur 10 000, pour la premire fois en plus de 25 ans. Cette tendance la baisse se poursuit. En 2001, Sanofi a conclu un accord de partenariat avec lOMS visant fournir gratuitement plus dun million et demi de flacons de mdicaments. Plus de 30 millions de personnes ont ainsi t soumises un dpistage de la maladie du sommeil et plus de 170 000 patients ont pu recevoir gratuitement un traitement qui leur a sauv la vie.

ACTION

Le partenariat MDR-TB de Lilly FranceLe partenariat Lilly MDR-TB est une initiative prise par le groupe Lilly depuis 2003, pour tenter denrayer lexpansion de la tuberculose multi-rsistante (TB-MR). En collaboration avec lOMS, ce programme philanthropique sappuie sur un transfert de technologies et de comptences dans la production dantibiotiques, lintensification de la veille sanitaire et des programmes de formation des soignants la prvention. La TB-MR est une maladie qui affecte les pays en voie de dveloppement (Chine, Inde, Afrique du Sud et aussi Russie), et tue plus de 150 000 personnes chaque anne. Lilly a dj contribu hauteur de 135 millions de dollars pour ce programme. En France, lusine de production en Alsace est trs engage dans ce programme, en partenariat avec une ONG au Sngal et un centre de formation en soins infirmiers.

ACTION

Accord sur la prparation la retraite de BoironConvaincu de limportance de prparer le dpart la retraite de ses salaris, le groupe Boiron a mis en place, ds 1977, un dispositif facultatif de prparation la retraite. Cet accord dentreprise offre la possibilit aux salaris, quatre annes avant leur dpart la retraite, de rduire progressivement leur temps de travail, afin de faciliter le passage de lactivit salarie la retraite. Cet accord permet de quitter progressivement des emplois forte pnibilit, tout en facilitant la transmission du savoir-faire des salaris au sein mme de lentreprise. La rduction du temps de travail sorganise par paliers, en accord avec le responsable de service. Cet accord est financ par prlvement sur lintressement des salaris aux gains de productivit. Prs de 99 % des salaris de Boiron France ligibles cet accord lutilisent aujourdhui.

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ACTION

Un exemple de maintien dans lemploi dune personne handicape lusine de Novo Nordisk de ChartresChristine Buffard, assistante executive manager employe depuis vingt ans lusine de production de Novo Nordisk de Chartres, souffre dune maladie dgnrative des nerfs optiques depuis seize ans. Son champ visuel se restreint inexorablement. Tout lenjeu de Novo Nordisk a t de trouver des solutions pour adapter son poste afin quelle puisse conserver son emploi. En lien avec la mdecine du travail, HandiEM et le Service interrgional dappui aux adultes dficients visuels (SIAD), son poste de travail a t amnag. Elle dispose de matriels et de logiciels informatiques adapts. Ses horaires de travail ont aussi t modifis. Ainsi, elle a repris le travail temps partiel, plus prcisment le matin, un moment plus favorable pour la vision. Le processus est trs long : patience et soutien de la part du management et des collaborateurs sont indispensables. Novo Nordisk, par cette action concrte, montre son engagement pour le maintien dans lemploi des personnes handicapes.

ACTION

Une Charte des Achats Responsables au LFBDans le cadre de sa dmarche RSE, le LFB a sign, fin 2010, la Charte des Bonnes Pratiques entre Grands Donneurs dOrdre et PME, initiative promue par la Mdiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance et la Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France (CDAF). Cette Charte dfinit 10 bonnes pratiques, qui vont du principe dthique des affaires lintgration des problmatiques environnementales. Ces pratiques forment les bases dune relation de confiance, dun dialogue mieux construit et durable pour un bnfice mutuel. Le LFB a ainsi mis en place un processus de mdiation et dfini 18 actions qui rpondront lensemble des engagements dici mi-2013. Ces actions sinscrivent dans un processus damlioration continue qui permettra au LFB de consolider son processus achats, sa gestion des risques, grce une collaboration amliore avec ses fournisseurs, et de sorienter progressivement vers lintgration systmatique des paramtres de RSE dans ses achats. Un comit de pilotage, coprsid par le Mdiateur et la CADF, se tient deux fois par an et les entreprises signataires sont values dans un premier temps par la Mdiation, avant dtre terme audites par un organisme mandat.

QUELQUES ACTIONS RSE DES ENTREPRISES DU MDICAMENT

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QUELQUES ACTIONS RSE DES ENTREPRISES DU MDICAMENT

ACTION

Ladhsion lUEBT des Laboratoires ExpanscienceExpanscience devient membre de lUnion pour le BioCommerce thique (UEBT) et raffirme ainsi son engagement en faveur de la biodiversit. manation de lONU, lUEBT est une association internationale qui promeut des pratiques thiques dapprovisionnement en ingrdients issus de la biodiversit. Cette adhsion constitue la reconnaissance du travail dj effectu par Expanscience et un engagement pour atteindre ses objectifs de Responsabilit Socitale dEntreprise fixs horizon 2015. savoir : dployer un plan dactions socitales sur 100 % de ses filires dapprovisionnement vgtal. Adhrer lUEBT constitue une dmarche pionnire dans le secteur pharmaceutique.

ACTION

2011 : anne de lco-mobilit pour Pfizer FranceDans le cadre de son programme dveloppement durable, Pfizer France a identifi, pour chacun de ses sites, des actions concrtes et adaptes aux besoins de ses collaborateurs, afin de les encourager utiliser des modes de transport alternatifs la voiture individuelle. Par exemple, le site de Paris sest inscrit sur la plateforme de covoiturage de Montrouge, appele comontrouge (une dclinaison de covoiturage.fr). Le site dAmboise a, quant lui, dploy les actions identifies suite un diagnostic Nos habitudes de dplacement ralis en 2010. En particulier : les lignes et horaires des cars, bus et trains ont t mis disposition sur lintranet du site industriel ; de nouveaux vlos ont t mis disposition pour circuler librement sur le site industriel ; le positionnement des abris 2 ou 3 roues sur le parking a t revu pour rpondre aux besoins des utilisateurs actuels... et motiver les futurs cyclistes ou motards ! MyCarPool, un outil de covoiturage convivial, a t cr pour faciliter la mise en relation des personnes. La semaine de la mobilit, organise du 16 au 22 septembre 2011, a t une excellente opportunit pour utiliser, sans modration, les outils mis la disposition de lensemble des collaborateurs de Pfizer en France.

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ACTION

La dmatrialisation chez B.Braun MedicalLinformatisation des flux dinformations est devenue un enjeu stratgique de la sant, pour amliorer la traabilit du circuit du mdicament et optimiser le cot des procdures dachat - appels doffre, commandes ou factures. Elle prsente galement des bnfices cologiques (rduction des consommations papier, des missions de CO2...). Fidle sa signature, Sharing Expertise, B. Braun Medical est engag aux cts de ses clients dans cette dmarche. Les rponses appels doffre sont dmatrialises et les commandes EDI favorises. Par ailleurs, les catalogues de produits sont transmis via la plateforme dachats des CHU et le Groupe travaille activement la mise en place de le-facture. Cette dmarche concourt la performance hospitalire et linscrit bien dans la durabilit.

ACTION

Ipsen et lco-conception des emballagesLe site industriel du Groupe Ipsen de Dreux a initi un projet dco-conception des emballages en 2010. Tout dabord, les principales parties prenantes du site ont suivi une formation, puis un diagnostic a t ralis sur deux jours par un consultant externe. La formation et ce diagnostic ont permis de sensibiliser diffrents secteurs. Le plan daction issue de cet audit a t mis en uvre en 2011, avec notamment lachat dun logiciel permettant la modlisation des packagings et ainsi une meilleure rpartition des cartons sur la palette et des tuis dans les cartons. Dautres actions, comme loptimisation du grammage des tuis, la ralisation dtudes pour avoir un blister unique et pour envisager une solution de packaging en carton recycl, ont t ralises en 2011.

QUELQUES ACTIONS RSE DES ENTREPRISES DU MDICAMENT

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QUELQUES ACTIONS RSE DES ENTREPRISES DU MDICAMENT

ACTION

Une dmarche exprimentale HQE pour lunit de Biotechnologie des Anticorps des Laboratoires Pierre FabreLUnit de Biotechnologie des Anticorps des Laboratoires Pierre Fabre, situe Saint-Julien-en-Genevois, assure la production de lots prcliniques et cliniques de produits de biotechnologie. Lentreprise est un des leaders en France dans ce domaine, disposant dun continuum entre la recherche, le dveloppement et la production de lots cliniques. La construction de cette unit sest inscrite dans une dmarche exprimentale de Haute Qualit Environnementale (HQE). Cette dmarche se traduit par une gestion des impacts du btiment sur lenvironnement extrieur (nergie, dchets, eau...) et la cration dun environnement satisfaisant pour le confort et la sant des usagers (confort acoustique, hygrothermique, qualit de lair...). Cette construction a t mene en cohrence avec les actions des Laboratoires Pierre Fabre pour protger les ressources naturelles et rduire leur empreinte environnementale.

ACTION

La rduction des missions de gaz effet de serre (GES) de BaxterLa rduction des missions de GES est lune des neuf priorits de Baxter en termes de dveloppement durable. En 2010, Baxter a rduit ses missions de GES de 29 % par rapport 2005. Les trois facteurs dmissions les plus importants sont : la chane logistique (38 %), la livraison des produits (25 %) et la fabrication (24 %). Le dveloppement de nouveaux produits rentre dans une analyse de cycle de vie qui intgre ce programme de rduction des missions de GES. Dj deux produits Baxter ont reu lcolabel Carbon Trust qui reconnait la performance environnementale des produits rduisant leurs missions de GES.

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ACTION

Le bilan carbone de JanssenEn application de larticle 75 de la loi Grenelle 2, Janssen a complt son premier bilan carbone pour les activits lies au sige et son site de production en France. En plus des scopes 1 et 2 concerns par la rglementation, Janssen a choisi dinclure le scope 3 dans son bilan carbone, afin de bien identifier ses activits mettrices de gaz effet de serre. Ce premier bilan a permis dtablir une base de rfrence pour mesurer lvolution de la performance environnementale, mais aussi didentifier les postes principaux contribuant lempreinte carbone afin dtablir un plan dactions sur 2012. Cette initiative a galement fortement contribu la sensibilisation des quipes sur le bilan carbone, les activits qui limpactent, et les indicateurs de mesure suivre.

ACTION

Le bilan carbone de BiocodexDans la continuit de sa dmarche de dveloppement durable, Biocodex a ralis son bilan carbone afin de connatre dans son activit, les principaux postes gnrateurs de gaz effet de serre. Lentreprise a choisi de prendre le spectre le plus large possible, allant de lapprovisionnement des matires premires jusqu la destruction des emballages mis sur le march, en passant par lacheminement des produits finis dans le monde entier selon les diffrents modes de transport. Au-del de la comptabilit carbone, ce projet a t un levier important pour mettre en uvre un plan dactions porte environnementale et conomique.

QUELQUES ACTIONS RSE DES ENTREPRISES DU MDICAMENT

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ANNEXES

La Fondation des Entreprises du MdicamentLa Fondation des Entreprises du Mdicament est administre par un Comit Excutif compos de 11 membres, rpartis en 2 collges :

6 membres issus du fondateur Les Entreprises du Mdicament- Le Prsident de la Fondation : Dominique Mangeot - Le Prsident des Entreprises du Mdicament : Christian Lajoux - Le Prsident du Comit RSE : Jean-Nol Bail - Le Directeur Gnral du Leem : Philippe Lamoureux - Le Directeur de la Communication du Leem : Eric de Branche - Le Secrtaire permanent du Codeem : Ingrid Callies

5 personnalits qualifies- Jean Lafond Prsident de Vaincre la Mucoviscidose et reprsentant du Collectif inter-associatif sur la sant - Pierre-Andr Wiltzer Ancien Ministre et ancien Prsident de lAgence Franaise pour le Dveloppement - Marie-Christine Ouillade Membre du Conseil dAdministration de lAFM - Docteur Pierre Chauvin Directeur de recherche Inserm Equipe DS3 (Dterminants sociaux de la sant et du recours aux soins) - Une nomination en attente

Une dlgue gnrale- Delphine Caroff

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Dons et subventions de la Fondation des Entreprises du Mdicament en 2011Associations ADNA Alliance Maladies rares Arcat Aurore-UNAFAM 68 Le COMEDE Etincelle Eurordis France Parkinson Ikambr IM Chroniques Associs (ICA) Jeunes Solidarit Cancer Maladies Rares Info Services La Marmite McCune-Albright Orphanet Les Petits Bonheurs Primo Levi Unapecle - ISIS URACA TOTAL Montant 15 000 25 000 10 000 10 000 10 000 30 000 55 000 3 000 10 000 40 000 10 000 10 000 10 000 10 000 100 000 10 000 10 000 14 000 15 000 397 000

Entreprises membres du Comit RSEn ABBOTT n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n

FRANCE

B BRAUN MEDICAL BAXTER BAYER SANTE BIOCODEX BOIRON BRISTOL-MYERS SQUIBB CEPHALON FRANCE CSL BEHRING CYCLOPHARMA EXPANSCIENCE GLAXOSMITHKLINE IPSEN PHARMA JANSSEN LFB LILLY FRANCE MERCK SANTE MSD FRANCE NOVARTIS PHARMA NOVO NORDISK PFIZER PIERRE FABRE ROCHE SANOFI STRADIS

ANNEXES

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GLOSSAIRE & LIENS UTILES

ADAPT AFLAR AFSSAPS AMM ANSES CA CADF CEP CFA CHMP CHSCT CHU CODEEM COPPEM CQP CSIS DASRI DDP DPM EFPIA FIIM ou IFPMA GES HANDI-EM HAS HQE HQSE IFIS MAEE MNU OCDE OIF OMS ONG ONU ONISEP OPCA PED PNRM PQMD PU-AMI RSE TB-MR TULIPE UEBT

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Association pour linsertion sociale et professionnelle des personnes handicapes Association Franaise de Lutte Anti-Rhumatismale Agence Franaise de Scurit Sanitaire des Produits de Sant Autorisation de Mise sur le March Agence Nationale de Scurit Sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail Chiffre dAffaires Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France Contrat dtudes Prospectives Centre de Formation dApprentis Centrale Humanitaire Mdico-Pharmaceutique Comit dHygine, de Scurit et des Conditions de Travail Centre Hospitalier Universitaire Comit de Dontovigilance des Entreprises du Mdicament Comit de Parties Prenantes des Entreprises du Mdicament Certificat de Qualification Professionnelle Conseil Stratgique des Industries de Sant Dchets dActivits de Soins Risques Infectieux Dispositions Dontologiques Professionnelles Directeurs de la Pharmacie et du Mdicament European Federation for Pharmaceutical Industries and Associations (Fdration Europenne des Industries du Mdicament) Fdration Internationale des Industries du Mdicament Gaz Effet de Serre Handicap Entreprises du Mdicament Haute Autorit de Sant Haute Qualit Environnementale Hygine, Qualit, Scurit, et Environnement Institut de Formation des Industries de Sant Ministre des Affaires Etrangres et Europennes Mdicaments Non Utiliss Organisation de Coopration et de Dveloppement conomiques Organisation Internationale de la Francophonie Organisation Mondiale de la Sant Organisation Non Gouvernementale Organisation des Nations Unies Office National dInformation Sur les Enseignements et les Professions Organisme Paritaire Collecteur Agr Pays en Dveloppement Plan National sur les Rsidus de Mdicaments dans leau The Partnership for Quality Medical Donations Premire Urgence - Aide Mdicale Internationale Responsabilit Socitale des Entreprises Tuberculose multi-rsistante Urgence et Solidarit Internationale des Entreprises de Sant Union pour le BioCommerce thique

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GLOSSAIRE

Actions RSE des Entreprises du Mdicament (liste non exhaustive)

Abbott Astrazeneca Bayer Baxter B-Braun Biocodex Boehringer Ingelheim Boiron Bristol-Myers Squibb Cephalon Dachi Sankio Expanscience GSK Ipsen Janssen LFB Lilly Merck Serono MSD France Novartis NovoNordisk Pierre Fabre Pfizer Roche Sanofi Solvay Takeda

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http://www.abbott.fr/abbott/Mieux-connaitre-Abbott/Une-entreprise-citoyenne.aspx http://www.astrazeneca.fr/AstraZenecaFrance/responsabilite.asp http://www.astrazeneca.com/responsibility/ http://www.bayer.com/en/sustainable-development-reports.aspx http://www.bayer.fr/75-presentation http://www.baxter.fr/entreprise_citoyenne/developpement_durable/engagement_baxter.html http://www.bbraun.fr/cps/rde/xchg/cw-bbraun-fr-fr/hs.xsl/company.html http://vdocx.biocodex.com/biocodex/easysite/go/03n-00001c-00c/fr/developpement-durable/enjeux http://www.boehringer-ingelheim.fr/laboratoire-pharmaceutique/engagements/index.jsp http://www.boiron.fr/htm/Public/politique_sociale.htm http://www.bmsfrance.fr/Notre-demarche.html http://www.cephalon.com/our-responsibility/our-responsibility.shtml http://www.daiichisankyo.com/csr/index.html http://www.expanscience.com/developpement-durable http://www.expanscience.com/engagements/fondation-mustela http://www.gsk.com/responsibility/ http://www.fondation-gsk.org/ http://www.ipsen.com/fr/vision-mission-et-valeurs http://www.ipsen.com/fr/la-fondation-en-bref http://www.jnj.com/connect/caring/ http://www.lfb.fr/fr/notre_engagement_ethique.html http://www.lilly.fr/rse/index.cfm https://www.institutlilly.com/institutlilly/ http://www.merck.fr/fr/company/the_merck_group/responsibility/responsabilite.html http://www.msd-france.com/content/corporate/about/citoyenintro.html http://www.novartis.fr/a-propos/citoyennete-d-entreprise/citoyennete-d-entreprise.shtml http://annualreport2009.novonordisk.com/environment.aspx http://www.fondationpierrefabre.org/ http://www.pierre-fabre.com/homepage/0,4157,2072_0_0_fr_FR_0,00.html?vid=11977375 http://www.pfizer.fr/responsabilite.aspx http://www.pfizer.com/responsibility/ http://www.roche.fr/portal/roche-fr/cms2_notre_engagement_citoyen_ http://www.fondationroche.org/portal/eipf/france/fondation/fondationroche/home http://www.sanofi.com/responsabilite/vision_rse/vision_rse.aspx http://reportingrse.sanofi.com/web/ http://www.solvay.fr/FR/developpement_durable/developpement_durable.aspx http://www.takeda.com/csr/overview/article_881.html

LIENS UTILES

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