Rapport final Urgences Maraîchage_ 801 Swe.doc

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Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture DIVISION DES OPERATIONS D’URGENCE ET DE LA RÉHABILITATION TCHAD Fourniture de semences maraîchères, d’intrants agricoles et support de la production animale pour les populations réfugiées, déplacées et hôtes affectées par la crise à l’Est et au Sud du Tchad 1

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Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

DIVISION DES OPERATIONS D’URGENCE ET DE LA RÉHABILITATION

TCHAD

Fourniture de semences maraîchères, d’intrants agricoles et support de la production animale pour les populations réfugiées, déplacées et hôtes affectées par la crise à l’Est et

au Sud du Tchad

PROJET OSRO/CHD/801/SWE

RAPPORT FINAL

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TABLE DES MATIERES

Abréviations 3

1. INTRODUCTION 4

1.1 Cadre général 4

1.2 Assistance du bailleur de fonds 5

1.3 Objectifs du projet 5

1.4 Bénéficiaires prévus par le projet 5

1.5 Critères et mécanismes d’identification des bénéficiaires 6

2. MISEN EN ŒUVRE DU PROJET 6

2.1 Stratégie opérationnelle 7

2.2 Activités réalisées 7

2.2.1 Les partenaires 7

2.2.2 Les achats 7

2.2.3 Les distributions 8

I Répartition des intrants par Département et par partenaire 8

II. Distribution des intrants aux bénéficiaires directs 9

2.3.4 Formation 10

2.2.5. Suivi et évaluation 11

3. IMPACT DU PROJET 11

3.1. Production, consommation et revenu 11

3.2. Développement des synergies 12

3.3. Identification de nouveaux besoins 12

4. DIFFICULTES RENCONTREES 13

5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 13

ANNEXES 15

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ACRONYMES ET ABREVIATIONS

ABREVIATIONS

CHD Tchad

FAO Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture

IRD International Relief and Development

ONG Organisation Non Gouvernementale

OCHA Office for the Coordination of Humanitarian Affairs

OSRO Special Relief Operations

ONDR Office National de Développement Rural

UNHCR United Nations High Commissioner of Refugees

PAM Programme Alimentaire Mondial

RCA République Centrafricaine

MINURCAT Mission des Nations Unies en République Centrafricain et au Tchad

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1 INTRODUCTION

1.1 Cadre général

La situation alimentaire à l’Est et au Sud du Tchad reste très préoccupante notamment suite aux affrontements armés récurrents qui opposent les forces rebelles aux forces gouvernementales, mais également suite à la situation d’insécurité chronique que connaît le Nord de la République Centrafricaine et le Darfour au Soudan. Cette situation entretient l’afflux de réfugiés, les flux et reflux des déplacés internes, et force la contribution des populations d’accueil pour faire face. Au sud du pays, notamment, dans un environnement déjà très pauvre, la présence des réfugiés ou des déplacés se conjugue au mouvement migratoire d’éleveurs transhumants qui fuient la sécheresse au nord et viennent amplifier la pression qui s’exerce sur le milieu et les ressources naturelles, fragilisant ainsi davantage les populations locales

Les conflits intercommunautaires ne sont pas en reste et accroissent les déplacements internes des populations qui, abandonnant tous leurs biens pour chercher refuge dans des zones plus stables, vivent sous la dépendance de l’assistance humanitaire.

L’aide alimentaire directe, assurée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), est jusqu’à présent distribuée sans difficultés majeures, à l’exception de la période pluvieuse durant laquelle l’accès aux populations est sérieusement affecté par les crues des ouaddis et quelques poches d’insécurité civile.

Cependant, cette assistance du PAM est coûteuse et insuffisante. Les rations alimentaires distribuées ont diminué dans certains camps des réfugiés au Sud jusqu’à 900 kcal/personne/jour, contre 2100 kcal/personne/jour recommandé. De plus, elles sont monotones et ne satisfont pas aux habitudes alimentaires des bénéficiaires. Elles ne prennent pas non plus en compte les besoins non alimentaires des populations assistées, tels que les besoins de santé, de scolarité des enfants, les besoins vestimentaires et de logement, que seules les activités génératrices de revenu, peuvent contribuer à satisfaire.

Une auto production agricole d’urgence, la pratique des grandes cultures (céréales, légumineuses, racines,…), du maraîchage (légumes) et de l’élevage de cycle court (petits ruminants) s’inscrivent parmi les meilleures réponses possibles à la situation de ces populations.

Cette option est soutenue par les éléments ci-dessous :1. A l’Est, un bon nombre de réfugiés a déjà entrepris, de lui-même, avec une maîtrise étonnante, des

activités de maraîchage, en bonne intelligence avec les populations locales; mais ces activités restent encore timides et nécessitent un appui pour plus de performance ;

2. Au Sud, des conditions agro climatiques meilleures, la disponibilité des terres et la bonne intégration des réfugiés dans le milieu d’accueil favorisent les activités de production alimentaire d’urgence ;

3. La présence des forces militaires mixtes (MINURCAT et EUFOR) contribue à assurer une situation sécuritaire dans la région du Darfour, du Nord de la RCA et dans les camps des réfugiés au Tchad, et permet le déploiement des activités de production agricole.

Ainsi l’assistance de la FAO visait à soutenir les populations réfugiées, déplacés retournées et d’accueil, par un appui à la production de légumes et de céréales et à l’élevage pour leur autoconsommation, mais aussi pour la satisfaction de leurs besoins essentiels grâce à la vente du surplus. L’objectif de ce projet était donc d’améliorer la situation alimentaire et nutritionnelle des populations réfugiées et hôtes, vulnérables, à l’Est et au Sud du Tchad, en renforçant leurs capacités d’auto production. Dans cette perspective, la FAO a décidé d’allouer la grande partie des fonds de ce nouveau projet « OSRO/CHD/801/SWE » principalement aux cultures pluviales et de contre saison, et dans une moindre mesure à l’élevage afin de venir en appui à ces populations vulnérabilisées.

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1.2 Assistance du bailleur de fonds

Le projet « OSRO/CHD/801/SWE », intitulé «Fourniture de semences maraîchères, d’intrants agricoles et support de la production animale pour les populations réfugiées, déplacées et hôtes affectées par la crise à l’Est et au Sud du Tchad » a été financé par le Royaume de Suède pour un montant de 320 462 US dollars. Le présent rapport se rapporte à la période de février à Décembre 2008.

1.3 Objectifs du projet

Objectif principalLe projet visait un appui agricole en faveur des populations réfugiées, déplacées et hôtes de l’Est et Sud du Tchad, pour une production alimentaire d’urgence et pour leur permettre de se nourrir avec dignité.

Objectifs spécifiquesLes objectifs spécifiques étaient de distribuer à 3250 ménages de réfugiés, de déplacés internes ou de familles d’accueil :

- 3000 kits de maraîchage composés de semences légumières (tomate, gombo, oignon, pastèque, ail) et d’outils aratoires (houe, arrosoir) pour permettre à 3000 ménages d’emblaver 2 ares chacun ;

- 3000 kits de cultures pluviales (riz, sorgho, mil), composés essentiellement de semences qui permettront à ces mêmes ménages de cultiver chacun 0,5 ha de mil/sorgho en saison pluvieuse (2000 ménages) ou 25 ares de riz (1000 ménages) ;

- 750 chèvres à 250 ménages

1.4 Bénéficiaires prévus par le projet

La mise en œuvre de cette opération devait permettre à environ 3250 ménages des populations réfugiées, retournées et hôtes, répartis par zone géographique et par activité comme au tableau ci-dessous, de recevoir des intrants et outils agricoles, ainsi que des noyaux d’élevage, afin d’exercer des activités de production agricole qui contribueraient à l’amélioration de leur situation alimentaire et nutritionnelle.

Tableau 1 : Répartition des bénéficiaires par zone géographique et par activité

Régions/départementsCultures maraîchères Cultures pluviales Elevage Total

Ouaddaï/Dar Sila (Goz béida et Koukou A.) 1000 1000 250 1250

Logone O./Nya Pende (Goré) 1000 1000 0 1000

Moyen Chari/ La Grande Sido (Maro) 1000 1000 0 1000Total 3000 3000 250 3250

1.5 Critères et mécanismes d’identification des bénéficiaires

La sélection des ménages bénéficiaires directs devait obéir aux critères suivants :

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o Ménages de réfugiés, déplacé ou famille hôte, avec une attention particulière aux ménages ayant à la tête des femmes e.g. veuves et femmes seules ou des personnes âgées sans source de revenus;

o Disponibilité des terres pour les cultures ;o Ménages disposant de bras valides pour les travaux agricoles ou d’élevage ;o Ménages ne bénéficiant pas d’interventions agricoles par d’autres partenaires;o Ménages localisés dans et/ou aux alentours immédiats des sites opérationnels du projeto Acceptation de travailler sous les conditions du projet.

La collaboration avec les comités de gestion des camps, les autorités locales et les ONG opérant dans les zones du projet devait faciliter le ciblage des ménages éligibles.

Ciblage géographique :Le choix des sites du projet était basé sur les informations de la situation alimentaire et nutritionnelle obtenues des réunions de coordination OCHA et HCR, des missions conjointes HCR/FAO/PAM sur l’autosuffisance alimentaire dans les camps des réfugiés et leurs zones environnantes, ainsi que des rapports mensuels de FEWSNET. Ces informations faisaient état d’une situation alimentaire précaire, surtout dans les zones à afflux de nouveaux réfugiés centrafricains au Sud et de réfugiés soudanais à l’intérieur du Tchad: dans les camps de réfugiés au sud, la plupart des cas de malnutrition sévère étaient observés dans les ménages récemment arrivés, de sorte que l’action du projet s’est concentrée dans les départements de La Nya Pendé et La Grande Sido (Sud) et de Barh Azoum et Dar Sila (Est).

2 MISE EN ŒUVRE DU PROJET

2.1. Méthode de travail

Le projet a été mis en œuvre selon une approche participative impliquant tous les acteurs concernés, à savoir : les populations réfugiées, retournées et locales, individuellement ou en groupements et les associations de producteurs, les ONG opérant dans les zones du projet, ainsi que les services techniques du Gouvernement. Il a développé des actions intégrant et renforçant les stratégies globales de la coopération de la FAO au Tchad, axées sur le continuum entre l’urgence, la post-urgence et le développement, en appuyant les structures d’encadrement, en vue de pérenniser les acquis du projet. Les synergies avec les interventions du HCR, du PAM, d’autres ONG œuvrant dans les zones du projet, ainsi que des services techniques de l’Etat ont été particulièrement recherchées, dans le but d’accroître l’impact du projet, tout en évitant la duplication et les pertes de ressources en rapport avec le ciblage des zones opérationnelles et des bénéficiaires.

A cette fin, le projet a élaboré des protocoles d’accord avec tous les partenaires impliqués (annexe 1), afin de fixer les modalités de collaboration. Et dans ce cadre, les rôles de différents partenaires se sont déclinés en cascade comme suit : (1) la FAO était responsable de la supervision générale de toutes les activités, essentiellement celles concernant l’acquisition des fournitures à distribuer, leur qualité, ainsi que leur mise en place dans les régions respectives ; (2) Elle était relayée par les instances ministérielles dans les régions, avec un double rôle : logistique et technique. Ces instances avaient en effet, la charge de la redistribution des fournitures aux ONG ou groupements (associations) de bénéficiaires et en même temps, celle de l’accompagnement technique et de formation des ONG ou Associations. Ce dernier volet s’inscrit dans la ligne

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de leurs attributions ordinaires ; (3) La responsabilité des ONG ou Associations de bénéficiaires se situait au niveau du dernier échelon, celui de la fourniture directe des intrants et de l’encadrement des bénéficiaires. . 2.2 Activités réalisées

Le projet avait planifié et a effectué les activités suivantes :1. Identification des partenaires dans les régions d’intervention, élaboration et signature des protocoles

d’accord ;2. identification des villages et des ménages bénéficiaires par les partenaires ;3. Détermination des spécifications techniques des intrants à commander et approbations des services

techniques du Siège ;4. Lancement des appels d’offres et passation des marchés ;5. Réception, préparation des plans de distribution et mise en place des intrants ;6. Distribution des intrants par les partenaires ;7. Elaboration des plans de formations et de suivi ;8. Réalisation des formations et de suivis ;9. Rédaction des rapports.

2.2.1. Les partenaires

Le projet a identifié et signé 5 protocoles d’accord avec les partenaires suivants : AFRICARE, ONDR/GORE, ONDR/MARO, AFRICAN CONCERN, IRD. Les détails sur ces partenaires sont fournis à l’annexe II.

2.2.2. Les achats

Le projet a acquis les quantités suivantes d’intrants :

Tableau 3 : Les intrants

Fournisseurs Semences/Outils Unité Q totale Conditionnement

SAHELAGRITEC Pastèque Kg 22,5 Boite de 100 gGombo Kg 30 Boite de 100 gOignon Kg 45 Boite de 100 g

Ismael Ahmed Saker Tomate Kg 15 Boite de 100 gGroupement Al Houmrania Ail Kg 750 Boite de 100 gOumar Abdou Adoumaye Arrosoirs Pièce 1000 Pièces Yassine (Goz-Beida) Houes Pièce 1000 Pièces Kanika Fer (Maro) Houes Pièce 1000 Pièces Seini Djibrine (Goré) Houes Pièce 1000 Pièces Mahamat Moussa Seid Seaux Pièce 1000 UnitéMOUDJINA ELIAS Riz Kg 11000 Sac de 80 kgProducteur de Sido Sorgho (Maro) Kg 15000 Sac de 100 kgAbakar Abdelkerim Sorgho (Goz-Beida) Kg 10000 Sac de 100 kg

Le projet avait prévu d’acquérir 7500 kg de semences de sorgho et 22 500 Kg de semences de riz. L’insuffisance de semences de riz sur le marché (11000 Kg contre 22 500 Kg ) a obligé l’équipe du projet à rechercher des compensations avec les semences de sorgho dont la quantité est passée de 7500 Kg à 25 000

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Kg, soit 17 500 Kg de plus. De plus, grâce aux prix plus favorable de sorgho, le projet a acquis 6 000 Kg de semences de cultures pluviales de plus que prévu (riz et sorgho).

2.2.3. Les Distributions

I. Répartition des intrants par département et par partenaire

La distribution des intrants s’est faite via les partenaires, selon les départements ciblés, de la manière reprise au tableau ci-dessous :

Tableau 4 : Intrants par partenaire et par départementRépartition par Département/Partenaires

Semences/Outils Unité Dar Sila /IRDMaro /African

Concern Goré /Africare TotalPastèque Kg 7,5 7,5 7,5 22,5Gombo Kg 10 10 10 30Oignon Kg 22,5 22,5 45Tomate Kg 5 5 5 15Ail Kg 750 750Arrosoirs Pièce 500 500 1000Houes Pièce 1000 1000 1000 3000Seaux Pièce 1000 1000Riz Kg 11000 11000Sorgho (Maro) Kg 15000 15000Sorgho (Goz-Beida) Kg 10000 10000Petits ruminants (Chèvres) tête 684 684

Le surplus de 17 500 Kg de semences de sorgho a été réparti entre Dar Sila (2500 Kg) qui a eu au total 10000 Kg et Maro (15000 Kg) pour couvrir le déficit de semences de riz.

II Distribution des intrants aux bénéficiaires directs

La mise en œuvre du projet a permis de fournir à 5744 ménages bénéficiaires, les quantités suivantes d’intrants: semences : 38,09 kg de gombo, 33,81 kg de Pastèque, 49,20 Kg d’oignon, 11 380,7 Kg de riz, 15,62 Kg de tomate, 25 000 Kg de sorgho ; outils aratoires: 997 Arrosoirs, 1000 seaux et 3447houes ; Petits ruminants (chèvres) : 684. La semences d’ail (450 kg) n’a pas été distribuée pour avoir perdu son pouvoir germinatif, suite à la trop longue durée de conservation et aux mauvaises conditions ambiantes.Le tableau 4 ci-dessous décrit la synthèse de l’opération:

Tableau 5 : synthèse des distributions d’intrants aux bénéficiaires

Intrants Nb Mén bénéf Tot distributions

Arrosoirs (pièce) 1858 997

Gombo semences (kg) 3872 38,09

Houe (pièce) 3447 3447

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Oignon semences (kg) 3490 49,2

Pastèque semences (kg) 3890 33,81

Petit ruminants(chèvres) 228 684

Riz (kg) 839 11380,7

Seau (pièce) 1000 1000

Sorgho semences (kg) 3000 25000

Tomate semences (kg) 3585 15,62

En comparant les tableaux 4 et 5, mises à part quelques pertes, on s’aperçoit que les quantités d’intrants réellement distribuées sont supérieures à celles fournies par le projet pour : le gombo (8,09kg), la houe(447 pièces), l’oignon(4,2kg), le pastèque(11,31kg), la tomate(0,62kg). Ceci tient au fait que, face à des besoins plus importants, les partenaires d’exécution ont développé une dynamique interne qui a consisté à augmenter les quantités d’intrants avec leurs ressources propres. De ce fait, le nombre de bénéficiaires prévu par item, a été souvent dépassé, comme l’indique le tableau ci-dessous :Tableau 6 : nombre de ménages servis en comparaison du nombre planifié

Intrants Ménages servis Ménages ciblésArrosoirs (pièce) 1858 2000Gombo semences (kg) 3872 1500Houe (pièce) 3447 3000Oignon semences (kg) 3490 1500Pastèque semences (kg) 3890 1500Petit ruminants(chèvres) 228 250Riz (kg) 839 1500Seau (pièce) 1000 1000Sorgho semences (kg) 3000 1500Tomate semences (kg) 3585 3000

Il convient de rappeler que faute de quantités suffisantes de semences de riz, le projet a dû servir plus de sorgho, dont le nombre de bénéficiaires a doublé. Tandis que, sous les « petits ruminants », le nombre de bénéficiaires servis a été inférieur à celui planifié, à cause de la hausse du prix d’achat des chèvres qui a induit un plus faible nombre de bêtes acquises.

Le tableau 7 ci-dessous décrit le nombre de ménages servis par Partenaire et par département :

Tableau 7 : Ménage servis par partenaire et par département

Ménages bénéficiaires par Département/Partenaires

Semences/Outils Dar Sila /IRDMaro /African

ConcernGoré /Africare+

ONDR Pastèque 695 974 2221 Gombo 695 974 2203 Oignon 0 974 2516 Tomate 305 974 2306 Ail 0 0 0

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Arrosoirs 0 994 864 Houes 1000 974 1473 Seaux 1000 0 0 Riz 0 0 839 Sorgho 2000 1000 0 Petits ruminants (Chèvres) 228 0 0 TOTAL 2228 1000 2516 5744

Les détails sur les ménages bénéficiaires sont fournis en annexe III.

2.2.4. Les formations

Le projet a permis de former, en conjonction avec le projet de « multiplication de semences dans une perspective de retour », également mis en œuvre par l’Unité de Coordination des Urgences et Réhabilitation de la FAO au Tchad, 29 cadres techniques dont 12 de l’ONDR et 2 de l’IRD, en la technologie semencière. Cette formation leur a permis de renforcer leur bagage technique et les a rendus capables de conduire une opération de multiplication de semences dans les normes et dans le respect des itinéraires techniques des principales cultures.

2.2.5. Suivi et évaluation

Quatre missions de suivi à Goz-Béida et deux à Goré et Maro ont été effectuées par les experts de la FAO, avec mandat de vérifier l’effectivité des distributions d’intrants, d’évaluer l’état d’avancement et le progrès du projet, d’appuyer les partenaires de terrain pour leur permettre de jouer convenablement leur rôle. La photo du champ de sorgho ci-dessus, et celles ci-dessous, prises sur le terrain, expriment bien l’engouement des bénéficiaires pour les travaux des champs et leur reconnaissance au projet :

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Champ de sorgho au Dar Sila

Construction des planches, repiquage et entretien des cultures à Maro (photomol FAO)

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3. IMPACT DU PROJET

3.1. Production, consommation et revenu

La mise en œuvre du projet a permis aux bénéficiaires d’emblaver environ 2367 ha dont 38,9 en cultures maraîchères et 2328,9 en cultures vivrières. Les superficies sous cultures maraîchères représentent 64% de l’objectif, l’écart étant dû à la non distribution des semences d’ail à cause de la perte du pouvoir germinatif (point2.2.3), à des pertes physiques de semences et au non respect des normes techniques (écartements) ; tandis que les emblavures sous cultures vivrières sont supérieures aux objectifs et représentent 133% des prévisions. Cette augmentation des superficies est justifiée par la substitution d’une partie du riz par du sorgho dont la dose de semis à l’hectare est de loin plus faible, entraînant une révision à la hausse du nombre de ménages bénéficiaires (point 2.2.2.).Les productions réalisées sont estimées respectivement à 665 tonnes de légumes fruits et 1700 tonnes de céréales, pour une valeur monétaire d’environ 1 800 000 USD, au total. Selon les sondages réalisés par les partenaires, la quasi totalité de la production céréalière a été consacrée à l’auto consommation des ménages producteurs tandis qu’elle (l’auto consommation) représentait 42% pour les produits maraîchers.

3.2. Développement des synergies

Parmi les impacts positifs du projet, il convient de souligner la complémentarité des interventions des différents acteurs que la méthode utilisée par le projet (point 2.1) a permis d’impulser. La complémentarité des actions opérées par la FAO, Africare, African Concern, le HCR, le PAM et l’ONDR a été remarquable et mérite d’être présentée comme une démarche à soutenir et à développer dans le cadre des futures interventions. Très concrètement, et dans un cadre plus large que celui des 2.000 ménages appuyés directement par le projet sur la zone sud, des compléments de matériels (motopompes / semences PAM), d’intrants agricoles (semences, engrais, matériel / HCR), de prestations techniques (labours des périmètres / Africare), de suivi, de formations et d’informations (ONDR) ont été engagés sur la zone pour un appui global à plus de 3.200 ménages. Dans ce contexte, chaque opération s’est trouvée soutenue, renforcée, bonifiée par les autres. Les acteurs ont appris à travailler ensemble, à se faire mutuellement confiance et à se respecter. Cette dynamique naissante devrait être soutenue dans le cadre des projets à venir.

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Légumes à maturité prêts à la récolte à Goré (photomol FAO)

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3.3. Identification de nouveaux besoins

Le projet a également permis des discussions avec les bénéficiaires et les partenaires de mise en œuvre, discussions qui ont conduit à identifier des nouveaux besoins parmi lesquels : l’organisation de la filière d’approvisionnement en semences de bonne qualité, la diffusion et la diversification de nouvelles techniques de production, une valorisation des potentiels agricoles existant, la promotion d’activités génératrices de revenus, la formation des cadres du secteur et des animateurs.

4. DIFFICULTES RENCONTREES

Malgré l’impact satisfaisant du projet, il convient de signaler les difficultés auxquelles il a été confronté, difficultés sans lesquelles, les résultats obtenus eurent été plus importants : La faible disponibilité et la mauvaise qualité des semences de riz qui a conduit à utiliser du sorgho de

substitution ; La perte du pouvoir germinatif des semences d’ail. Cette culture démarre à la fin de la saison pluvieuse

(août-septembre) ; mais l’enclavement de la zone de culture, pendant la saison pluvieuse, de suite des inondations des routes, commande une mise en place des intrants avant la saison des pluies (juin), de peur d’intervenir au-delà de la période de semis. Cette précaution a malheureusement porté préjudice au pouvoir germinatif de l’ail, trop fragile au regard des conditions et de la durée de conservation ;

Les inondations survenues en fin octobre 2008 ont englouti une grande partie des champs de riz qui étaient au stade de tallage ; ces champs avaient connu un semis tardif, du fait d’un labour tardif opéré par AFRICARE (point 3.2).

La difficile cohabitation entre éleveurs et agriculteurs. Les bénéficiaires ont évoqué des difficultés liées à la dévastation des champs par les animaux d’élevage et l’occupation des sites de cultures à proximité du fleuve par les éleveurs ; ce qui a rendu très difficile la mise en place et la conduite des cultures.

La faible capacité technique des partenaires et des bénéficiaires a été reconnue comme une contrainte majeure, tant dans l’exercice des pratiques culturales que dans la coordination des activités. Le riz par exemple est une culture d’introduction qui nécessitait un savoir faire avéré et qui malheureusement a fait défaut ;

Faible logistique de suivi aussi bien pour la FAO que pour les partenaires.

5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

Dans un contexte humanitaire dominé par des conflits armés et ethniques, le projet avait pour objectif de permettre à 3250 ménages vulnérables à l’Est et au Sud du Tchad, de démarrer une production alimentaire d’urgence et de se nourrir dans la dignité. Les activités planifiées visaient le maraîchage, les cultures vivrières et le petit élevage. Au total, La mise en œuvre du projet a permis de fournir à 5744 ménages bénéficiaires, les quantités suivantes d’intrants: semences : 38,09 kg de gombo, 33,81 kg de Pastèque, 49,20 Kg d’oignon, 11 380,7 Kg de riz, 15,62 Kg de tomate, 25 000 Kg de sorgho ; outils aratoires: 997 Arrosoirs, 1000 seaux et 3447houes ; Petits ruminants (chèvres) : 684. Ces quantités d’intrants sont supérieures à celles fournies par le projet pour : le gombo (8,09kg), la houe(447 pièces), l’oignon(4,2kg), le pastèque(11,31kg) et la tomate(0,62kg). L’augmentation du nombre de ménages servis et de la quantité d’intrants fournis est due à la fois à la substitution d’une partie de riz par du sorgho, suite aux faibles disponibilités de semences de riz, et à l’appropriation du projet par les partenaires, ce qui s’est traduit par un ajout d’intrants distribués, à leur charge. Les productions réalisées sont estimées respectivement à 665 tonnes de légumes fruits et 1700 tonnes de céréales, pour une valeur monétaire d’environ 1 800 000 USD, au total. La quasi totalité de la production céréalière ainsi que 42% de la production maraîchère a été consacrée à l’auto consommation des ménages bénéficiaires. Le projet a également permis de former, en conjonction avec un autre projet : « multiplication de semences dans

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une perspective de retour », 29 cadres techniques dont 12 de l’ONDR et 2 de l’IRD, en la technologie semencière. Cette formation leur a permis de renforcer leur bagage technique et les a rendus capables de conduire une opération de multiplication de semences dans les normes et dans le respect des itinéraires techniques des principales cultures.

Parmi les impacts positifs du projet, il convient aussi de souligner la promotion des synergies entre différentes interventions. La complémentarité des actions opérées par la FAO, Africare, African Concern, le HCR, le PAM et l’ONDR a été remarquable et mérite d’être présentée comme une démarche à soutenir et à développer dans le cadre des futures interventions. Très concrètement, et dans un cadre plus large que celui des 2.000 ménages directement ciblés par le projet sur la zone sud, des compléments de matériels (motopompes / semences PAM), d’intrants agricoles (semences, engrais, matériel / HCR), de prestations techniques (labours des périmètres / Africare), de suivi, de formations et d’informations (ONDR) ont été engagés sur la zone pour un appui global à plus de 3.200 ménages. Dans ce contexte, chaque opération s’est trouvée soutenue, renforcée, bonifiée par les autres. Les acteurs ont appris à travailler ensemble, à se faire mutuellement confiance et à se respecter.

De même, le projet a permis des discussions avec les bénéficiaires et les partenaires de mise en œuvre, qui ont conduit à identifier des nouveaux besoins parmi lesquels : l’organisation de la filière d’approvisionnement en semences de bonne qualité, la diffusion et la diversification de nouvelles techniques de production, une valorisation des potentiels agricoles existant, la promotion d’activités génératrices de revenus, la formation des cadres du secteur et des animateurs.

Malgré ces résultats encourageants, le projet a connu les difficultés suivantes :

La faible disponibilité et la mauvaise qualité des semences de riz qui a conduit à utiliser du sorgho de substitution ;

La perte du pouvoir germinatif des semences d’ail. Cette culture démarre à la fin de la saison pluvieuse (août-septembre) ; mais l’enclavement de la zone de culture, pendant la saison pluvieuse, de suite des inondations des routes, commande une mise en place des intrants avant la saison des pluies (juin), de peur d’intervenir au-delà de la période de semis. Cette précaution a malheureusement porté préjudice au pouvoir germinatif de l’ail, trop fragile au regard des conditions et de la durée de conservation ;

Les inondations survenues en fin octobre 2008 ont englouti une grande partie des champs de riz qui étaient au stade de tallage ; ces champs avaient connu un semis tardif, du fait d’un labour également tardif opéré par AFRICARE (point 3.2).

La difficile cohabitation entre éleveurs et agriculteurs. Les bénéficiaires ont évoqué des difficultés liées à la dévastation des champs par les animaux d’élevage et l’occupation des sites de cultures à proximité du fleuve par les éleveurs ; ce qui a rendu très difficile la mise en place et la conduite des cultures.

La faible capacité technique des partenaires et des bénéficiaires a été reconnue comme une contrainte majeure, tant dans l’exercice des pratiques culturales que dans la coordination des activités. Le riz par exemple est une culture d’introduction qui nécessitait un savoir faire avéré et qui malheureusement a fait défaut ;

Faible logistique de suivi aussi bien pour la FAO que pour les partenaires.

A partir des difficultés rencontrées et des résultats obtenus, les recommandations suivantes sont formulées : mettre à la disposition des populations réfugiées, déplacées, retournées comme des populations locales

des outils capables de renforcer leurs capacités de production et de vie sur la zone : exploitation du potentiel de production et augmentation des surfaces agricoles, amélioration de la productivité et diversifications des spéculations, prise en compte des aspects environnementaux, etc. ( Gouvernement, bailleurs de fonds, FAO, Partenaires d’exécution) ;

Orienter l'aide tant vers les populations réfugiées et déplacées que vers la population résidante, afin d'une part, de limiter les risques de tensions entre les deux groupes de populations, mais aussi afin de

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faciliter ces collaborations, de renforcer globalement le tissu socio-économique local et de favoriser son développement.

Intégrer dans la conception et la mise en œuvre des projets, des programmes de formation en faveur des agents encadreurs aussi bien que des paysans eux-mêmes : Les bonnes pratiques culturales, la bonne utilisation des engrais organiques (compost, fumiers...), l’irrigation raisonnée, la rotation des cultures, la maîtrise de la culture attelée sont des thèmes indicatifs (;

Appuyer les initiatives visant la diversification des recettes par la maitrise d’activités génératrices de revenus ( Gouvernement, bailleurs de fonds, FAO, Partenaires d’exécution) ;

Relancer les outils de gestion traditionnels et conventionnels des conflits, du dialogue inter - communautaire avec l’ensemble des acteurs concernés et impliqués (Etat, autorités locales et traditionnelles, société civile, agriculteurs, éleveurs, partenaires du développement rural...). ;

Consolider la coordination des activités de développement rural sur le terrain pour améliorer l’efficacité de l’aide, animer les réflexions et les dynamiques utiles (Gouvernement, FAO).

ANNEXE I : MODELE DE CONTRAT AVEC LES PARTENAIRES

PROTOCOLE D'ACCORD N° /08

1. Cadre du Protocole

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (ci-après dénommée – FAO) conclut le présent protocole d’accord avec l’Organisation Non Gouvernementale AFRICARE (ci-après désignée Institution bénéficiaire) qui reçoit de la FAO une contribution financière de Six Mille Cent Cinquante (6150) US D pour la mise en œuvre des activités prévues dans le cadre du projet OSRO/CHD/801/SWE «Fourniture de semences maraîchères d’intrants agricoles et support de la production animale pour les populations réfugiées, déplacées et hôtes affectées par la crise à l’Est et au Sud du Tchad » ;

a) Les activités pour lesquelles sera utilisée la contribution financière fournie dans le cadre du présent accord sont les suivantes:

- Identification des sites et de 1000 ménages bénéficiaires pouvant pratiquer les cultures maraîchères et pluviale (riz pluvial); - Réception et stockage des semences et des outils ;- Distribution des kits semences aux bénéficiaires ;- Distribution des kits d’outils aux bénéficiaires ;- appui conseil aux bénéficiaires;- Suivi-évaluation des activités ;- Rédaction de rapports d’avancement et rapport final.

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b) Les modalités de mise en œuvre de l’assistance, les apports qui doivent être fournis respectivement par la FAO et l’Institution bénéficiaire, le budget couvrant les activités définies, le chronogramme d’exécution de la campagne, les textes réglementaires et administratifs indiquant le caractère d’urgence, les zones visées par les activités ainsi que la désignation des responsables de la supervision et de l’exécution de la campagne figurent en annexe et font partie intégrante du présent protocole d’accord.

2. Conditions générales

a) La contribution financière fournie par la FAO en vertu du présent Accord est utilisée par l'Institution bénéficiaire exclusivement pour la réalisation des activités y relatives.

b) L'Institution bénéficiaire est responsable de l'organisation et de l’exécution des activités prévues. La FAO décline toute responsabilité en cas d'accident, de maladie, de perte ou de dommage qui pourraient survenir pendant la mise en oeuvre des activités au titre du présent protocole d’Accord.

c) L'utilisation du symbole officiel et du nom de la FAO sur quelque publication, document ou article lié au présent accord est strictement interdite sans l'accord écrit préalable de la FAO.

d) L’Institution bénéficiaire transmet à la Représentation de la FAO tous les documents prévus par les termes de cet Accord et/ou issus de son exécution (rapports d’activités, fiches de mise en place et de suivi, rapport de supervision et d’évaluation …) ;

e) Le personnel de l'Institution bénéficiaire affecté à l'organisation et à l'exécution des activités prévues dans le présent Protocole d’Accord, n'est pas considéré comme faisant partie du personnel de la FAO, et ne peut à cet effet jouir d'aucun privilège ou immunité, ni n'a droit à aucun remboursement ou indemnité de la FAO. L'Institution bénéficiaire et son personnel ne sont pas autorisés à prendre des engagements ou à effectuer des dépenses afférentes à la présente assistance sans le préalable accord de la FAO. Aucune disposition du présent Accord ou d'un document y relatif ne doit être interprétée comme une renonciation aux privilèges et immunités de la FAO ou comme conférant quelque privilège ou immunité à l'Institution bénéficiaire ou à son personnel;

f) Une fois que les coûts des activités ont été couverts, l'éventuel reliquat de la contribution financière fournie aux termes du présent Accord est restitué à la FAO.

g) La FAO est en droit de résilier le présent Accord par notification écrite à cet effet à l'Institution bénéficiaire si elle juge que la poursuite de l'exécution du présent Accord est impossible ou inopportune : i) en cas de manquement ou de retard de la part de l'Institution bénéficiaire ;ii) en cas d'inexécution ou d'exécution partielle des obligations incombant à

l'Institution bénéficiaire aux termes du présent Accord, ladite Institution rembourse à la FAO toute somme déjà perçue pour des activités qui n'ont pas été réalisées par ladite Institution.

h) Si le présent Accord est résilié pour des causes indépendantes de sa propre volonté, la FAO verse les montants dus jusqu'à la date effective de la résiliation.

3. Rapports

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a) Un rapport de mise en place (incluant les sites, la liste des bénéficiaires émargée incluant les quantités distribuées) et financier est soumis à la Représentation de la FAO au Tchad ;

b) Un rapport mensuel d’activités est transmis à la Coordination des Opérations FAO ;c) Les informations des rapports mensuels seront établies conformément aux fiches de

suivi (jointes en annexe). Les exemplaires des fiches dûment remplies au cours de la campagne agricole seront annexés aux rapports.

4. Modalités de paiement   :

a) Le montant total de la contribution financière est de : Six Mille Cent Cinquante (6150) USD

b) Le payement se fera suivant les modalités ci-après : - Une première tranche équivalente à 50% (3075) USD sera versée au démarrage

des opérations à la signature du présent protocole d’accord par les deux parties ;- La seconde tranche de 30% (1845) USD sera versée après la remise du rapport de

distribution ;- La troisième tranche : 20% (1230) USD à la remise du rapport final.

La Représentation de la FAO au Tchad pourvoit aux versements susmentionnés conformément aux instructions bancaires données par l’ONG partenaire.

5. Supervision et suivi

A l’issue de la mission de supervision, ils devront faire parvenir à la Représentation de la Fao   : - les rapports de mission   ; - les rapports d’évaluation.

6. Règlement des différends

Tout différend entre la FAO et l'institution bénéficiaire quant à l'interprétation ou à l'exécution du présent Accord est réglé à l'amiable entre les parties. Si la FAO et l'Institution bénéficiaire ne parviennent pas à se mettre d'accord sur toute question litigieuse ou sur un mode de règlement autre que l'arbitrage, chaque partie peut demander que la question soit tranchée par voie d'arbitrage conformément au Règlement d'arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI), actuellement en vigueur. Toute sentence arbitrale ainsi rendue est obligatoire et définitive pour la FAO et pour l'Institution bénéficiaire.

7. Amendements   :

Tout amendement au présent Accord fait l'objet d'un consentement mutuel écrit par les deux parties.

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8. Entrée en vigueur

Le présent Accord entre en vigueur à sa date de signature.

Le Représentant de la FAO Pour L’Institution bénéficiaireLe Coordonnateur de AFRICARE:

Mamoudou DIALLO -----------------------------------

Signature et date: ........................ Signature et Date : ………………

Instructions bancaires détaillées

Titulaire du compte de l’Institution bénéficiaire :

Numéro de compte :

Nom de la banque :Adresse de la banque :

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Annexe II : Liste des partenaires

Référence Partenaire

Nom contact

Domaine action

Adresse bancaire Base

Région opération

Code postal Département

Titre contact

Phone contact

Adresse courriel

Code projet

AfricareIssa Adoumbaye

Agriculture, élevage

CpteN°752-59 (FB) Goré

Logone Oriental BP:689 Nya Pendé

Coodonnateur

699 88 08/628 51 74 [email protected] OSRO/CHD/801/SWE

Secteur/ONDRNodjigoto Ilom Agriculture CpteN° Goré

Logone Oriental

B.P. 896 Ndjamena Nya Pendé

Chef de secteur 654 76 57 OSRO/CHD/801/SWE

African Concern

Christian M. H.

Sécurité alimentaire, éducation,action humanitaire CpteN° Maro Moyen Chari BP:293 Grande Sido

Chef de mission 611 42 77 [email protected] OSRO/CHD/801/SWE

Secteur/ONDR Nigadjim G. Agriculture CpteN° Maro Moyen Chari Grande SidoChef de secteur 617 75 91 OSRO/CHD/801/SWE

IRD

Runesha J. et Lambert W.

Agriculture, élevage CpteN°

Goz beida Ouaddaï Dar sila

Directeur régional

699 88 08/628 51 74

[email protected]@yahoo.com OSRO/CHD/801/SWE

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Annexe III : Distribution d’intrants par site des opérations

Départementpartenaire Intrants Nb Mén bénéfTot distributions

Dar Sila/IRD      

  Gombo semences (kg) 695 9,99

  Houe (pièce) 1000 1000

  Pastèque semences(kg) 695 6,95

 Petit ruminants (chèvres) 228 684

  Seau (pièce) 1000 1000

  Sorgho semences (kg) 2000 10000

  Tomate semences (kg) 305 4,99

Goré/Africare      

  Arrosoirs (pièce) 614 375

  Gombo semences (kg) 2141 6,14

  Houe (pièce) 1150 1150

  Oignon semences (kg) 2141 14,39

  Pastèque semences(kg) 2141 10,25

  Riz (kg) 640 6634,55

  Tomate semences (kg) 2141 4,11

Goré/ONDR      

  Arrosoirs (pièce) 250 125

  Gombo semences (kg) 62 2,48

  Houe (pièce) 323 323

  Oignon semences (kg) 375 5,59

  Pastèque semences (kg) 80 2

  Riz (kg) 199 4746,15

  Tomate semences (kg) 165 1,65

Maro/African concern      

  Arrosoirs (pièce) 994 497

  Gombo semences (kg) 974 19,48

  Houe (pièce) 974 974

  Oignon semences (kg) 974 29,22

  Pastèque semences(kg) 974 14,61

  Sorgho semences (kg) 1000 15000

  Tomate semences (kg) 974 4,87