Rapport du jury Filière TSI 2013

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Rapport du jury Filière TSI 2013

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  • Rapport du jury

    FilireTSI

    2013

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Table des matires i

    Table des matiresTable des matires i

    Avant-propos iii

    Chiffres gnraux v

    preuves crites

    Table des matires 1

    Rsultats par preuve 2

    Rdaction 10

    Mathmatiques 1 15

    Mathmatiques 2 17

    Physique 20

    Physique-chimie 22

    Sciences industrielles 1 27

    Sciences industrielles 2 29

    Allemand 31

    Anglais 35

    Arabe 38

    Chinois 40

    Espagnol 42

    Italien 44

    Portugais 45

    Russe 47

    preuves orales

    Table des matires 1

    Rsultats par preuve 2

    Mathmatiques 1 11

    Mathmatiques 2 14

    Physique 16

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Table des matires ii

    Sciences Industrielles 20

    Travaux pratiques de physique 25

    Allemand 29

    Anglais 31

    Arabe 35

    Chinois 37

    Espagnol 39

    Italien 41

    Russe 42

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Avant-propos iii

    Avant-proposLa session 2013 sest droule dans de bonnes conditions, aucun incident srieux ne venant laperturber. Lexcellente organisation du concours Centrale-Suplec ny est pas trangre, mais sacomplexit oblige anticiper en permanence. Je tiens remercier chaleureusement toutes les per-sonnes qui ont particip cette organisation, en particulier le service du concours et le secrtairedu jury, Jean-Philippe Rey.

    Cette complexit doit certainement interroger les grandes coles sur lopportunit de mutualiserles comptences pour leur recrutement. Le nombre dincidents serait minimis, et la dure de laprparation en seconde anne de CPGE lgrement augmente.

    La quatrime position du concours Centrale-Suplec dans le calendrier des crits pouvait fairecraindre un absentisme plus prononc cette anne, il nen a rien t. En premire analyse, parrapport 2012, il faut signaler un taux de prsence sensiblement identique (lgrement suprieurau global) et une diminution des absences totales au profit des absences partielles. En revanche,pour les preuves dadmission, une augmentation de 2% de labsentisme a t constate pourles filires MP, PSI et TSI, sans quune explication crdible puisse tre fournie. Au total, 5 126admissibilits ont t prononces une des coles Centrale, Suplec ou lIGOS contre 4 852 en2012. Toutes les statistiques sont donnes dans ce rapport.

    Lattention porte sur la longueur des sujets depuis quelques annes a t poursuivie, mme sil esttoujours difficile de freiner lardeur des concepteurs. Un sujet long, trop long, incite les candidatsau grappillage de points et non la mise en vidence des comptences acquises au cours de leursannes de prparation. Je profite de cet avant-propos pour remercier tous les superviseurs despreuves et leurs concepteurs. Leur travail mrite dtre salu.

    Comme les annes prcdentes, des exemples de sujets utiliss pour les preuves orales serontpublis sur le site du concours. Ils viendront en appui de ce rapport pour la prparation des futurscandidats pour la session 2014.

    La session 2014 sera la dernire sous sa forme actuelle. Aucun changement notoire nest envisag,mais toute absence une preuve dadmission sera liminatoire partir de 2014. Il est importantde signaler que le regroupement administratif des deux coles Centrale Paris et Suplec sera, danslimmdiat, sans consquence sur le recrutement et sur les nombres de places offertes.

    La rnovation des programmes de CPGE sera certainement loccasion de reconfigurer la maquettedu concours partir de 2015. Les coles, qui recrutent sur ce concours, nont pas encore compl-tement arrt leur dcision, mais les lves qui viennent dentrer en CPGE seront prvenus de lastructure du concours 2015 le plus rapidement possible.

    Ces coles sont globalement satisfaites des lves quelles recrutent, dont elles apprcient, en parti-culier, les comptences en analyse. En revanche, elles regrettent que leurs comptences synthtisersoient moins affirmes. Faut-il prvoir une preuve qui fasse appel plusieurs disciplines pour r-soudre un problme rel ?

    Lenseignement de linformatique a t reconfigur en CPGE, comment lvaluer au concours Cen-trale-Suplec ? lcrit, loral ? Faut-il faire de linformatique pour de linformatique, ou faut-ilvalider le programme partir dun problme rel ?

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Avant-propos iv

    Le nombre dpreuves par discipline qui relve dune logique incertaine, mais aussi dune approcheessentiellement base sur les connaissances, mrite certainement dtre revu. Comment ? Si lespreuves doivent sappuyer sur les programmes officiels, leurs objectifs doivent tre clairementdfinis pour distinguer ce qui relve dune valuation lcrit ou dune valuation loral. Ladistinction admissibilit admission a-t-elle encore du sens ? Ne dforme-t-elle pas la formation enCPGE ? Le concours Centrale-Suplec doit-il continuer dvaluer les comptences exprimentalesdans toutes les filires ?

    Des rponses devront tre fournies toutes ces questions qui redeviennent dactualit suite la rnovation des programmes de CPGE. Dans un premier temps, les premires volutions vontconcerner les preuves dadmissibilit 2015, dont le nombre est fix sept, comme actuellement pourles filires MP, PC et PSI. Une preuve de sciences industrielles de lingnieur sera supprime dans lafilire TSI. Il semble pratiquement acquis quil y aura une preuve dinformatique lcrit, qui serarecontextualise selon les finalits de chaque filire. Une preuve de synthse ou de mathmatiquesappliques (le nom nest pas encore arrt) pourrait tre cre, elle fait encore lobjet de rflexions.

    Il semble imprudent, compte-tenu des dlais, de revisiter la maquette des preuves dadmission ds2015. Cela sera fait en 2016. La rflexion portera essentiellement sur les preuves disciplinaires type colles qui ne nous semblent pas apporter une plus-value significative. Une proposition seraitde les remplacer par des preuves permettant de mieux mettre en valeur les capacits dinitiative,dcoute, de synthse et de communication des candidats. Ces preuves seraient plus longues, (2ou 3 heures), mais moins nombreuses, avec appui informatique et orientes vers la rsolution deproblme.

    Une rflexion pourrait aussi tre mene pour mettre en place une preuve qui permettrait danti-ciper les rares checs des lves en provenance de CPGE, checs qui ne sont quasiment jamais lis un problme de niveau mais des questions de comportement, de motivation ou dorientation.

    Ds que la maquette des preuves dadmissibilit 2015 sera arrte, les rflexions sur les preuvesdadmission seront engages.

    Norbert PerrotPrsident du jury

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Chiffres gnraux v

    Chiffres gnraux

    Nombre de candidats par concours

    Inscrits Adm. Classs Appels Entrs

    Centrale Lille 430 60 49 43 5

    Centrale Lyon 431 48 36 23 5

    Centrale Marseille 448 106 72 67 9

    Centrale Nantes 500 69 55 55 7

    Centrale Paris 409 44 25 13 10

    ENSIIE 343 49 43 43

    IOGS 299 63 40 27 1

    Suplec 411 66 47 29 4

    Limites par concours (nombre de points)

    Barredadm.

    Premierclass

    Dernierclass

    Premierentr

    Dernierentr

    Centrale Lille 1386,00 3509,30 2590,20 2765,30 2638,30

    Centrale Lyon 1440,00 3509,30 2683,30 3128,20 2919,10

    Centrale Marseille 1226,00 3509,30 2239,70 2623,50 2316,60

    Centrale Nantes 1360,00 3509,30 2538,10 2764,70 2538,10

    Centrale Paris 1485,00 3509,30 2891,70 3509,30 3047,20

    ENSIIE 846,00 2064,70 1208,50

    IOGS 1240,00 3509,30 2393,90 2668,60 2668,60

    Suplec 1350,00 3509,30 2590,20 3022,30 2759,80

  • Concours Centrale-Suplec 2013

    preuves crites

    Filire TSI

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Table des matires E1

    Table des matiresTable des matires 1

    Rsultats par preuve 2

    Rdaction 10

    Mathmatiques 1 15

    Mathmatiques 2 17

    Physique 20

    Physique-chimie 22

    Sciences industrielles 1 27

    Sciences industrielles 2 29

    Allemand 31

    Anglais 35

    Arabe 38

    Chinois 40

    Espagnol 42

    Italien 44

    Portugais 45

    Russe 47

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rsultats par preuve E2

    Rsultats par preuveLe tableau ci-dessous donne, pour chaque preuve, les paramtres statistiques calculs sur les notessur 20 des candidats prsents. Les colonnes ont la signification suivante :

    M moyenne

    ET cart-type

    Q1 premier quartile

    Q2 mdiane

    Q3 troisime quartile

    EI cart interquartile

    preuve Inscrits Absents Prsents M ET Q1 Q2 Q3 EIMathmatiques 1 709 6,3% 664 9,46 3,43 7,0 8,8 11,4 4,4Mathmatiques 2 709 9,0% 645 10,09 3,45 7,5 9,7 12,3 4,8Physique 709 7,8% 654 9,66 3,47 7,1 9,1 11,7 4,6Physique-chimie 709 9,0% 645 10,50 3,48 8,0 10,2 12,9 4,8Rdaction 709 7,6% 655 10,09 3,50 8,0 9,7 12,0 4,1Langue 709 9,2% 644 10,36 3,57 7,9 10,2 12,9 5,0

    Allemand 3 0,0% 3 10,00 3,74 Anglais 645 8,7% 589 10,18 3,54 7,4 10,2 12,9 5,4Arabe 57 14,0% 49 12,38 3,18 10,5 12,6 15,0 4,5

    Chinois 2 50,0% 1 16,50 Portugais 1 0,0% 1 8,00

    Russe 1 0,0% 1 15,00 S2I 1 704 8,4% 645 9,86 3,43 7,4 9,3 11,9 4,5S2I 2 709 9,2% 644 10,30 3,49 7,6 9,6 13,0 5,4

    Les histogrammes suivants donnent la rpartition des notes des candidats prsents. Chaque barreverticale (sauf la premire et la dernire), regroupe les copies ayant obtenu des notes dans unintervalle dun point. Ainsi la barre centre sur 10 regroupe les notes 9,5 et < 10,5. Les traitscontinus (rouge) matrialisent les quartiles et le trait pointill (bleu), la moyenne.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rsultats par preuve E3

    Mathmatiques 1

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    3

    10

    3

    10

    47

    60

    83

    74

    98

    68

    57

    51

    32

    22

    1214

    11

    5 4

    Mathmatiques 2

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    8

    2

    15

    29

    55 54

    71 70

    79

    54

    60

    54

    35

    1518

    16

    46

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rsultats par preuve E4

    Physique

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    3

    109

    50

    42

    79

    90

    72

    84

    4851

    38

    23

    16 17

    13

    4 5

    Physique-chimie

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    8

    1

    86

    21

    36

    57

    61

    78

    73 74

    47

    51

    43

    33

    21

    911

    7

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rsultats par preuve E5

    Rdaction

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    1

    66

    12

    30

    4339

    84

    100

    80

    40

    69

    41

    2926

    17 18

    86

    Langue

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    8

    123

    6

    21

    31

    83

    5860 60 59

    57

    67

    41

    31

    25

    17

    10

    4

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rsultats par preuve E6

    Allemand

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    1 1 1

    Anglais

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    8

    113

    6

    21

    30

    82

    55 55 56 5451

    63

    33

    25

    19

    15

    74

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rsultats par preuve E7

    Arabe

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    1 1

    2

    4 4

    5

    6

    4

    8

    4

    6

    1

    3

    Chinois

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    1

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rsultats par preuve E8

    Portugais

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    1

    Russe

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    1

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rsultats par preuve E9

    S2I 1

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    3

    9

    3

    10

    25

    51

    80

    73

    87

    5962

    50 49

    33

    15

    11 12

    85

    S2I 2

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    33

    29

    49

    79 78 77

    52

    56

    37

    49

    37

    33

    29

    19

    86

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rdaction E10

    Rdaction

    Rsum

    Prsentation du sujet

    Le texte du philosophe Jean-Louis Chrtien, qui concidait quasi idalement avec le programmede lanne, prsentait un avantage supplmentaire : il pose demble la thse du lien indissolubleentre le silence et la parole ( 1) et dveloppe ensuite trs soigneusement les ides associes cettevrit fondatrice, quil sagisse de corriger une erreur commune (le silence nest pas une lacune,il est signifiant, 2 et 3), dextrapoler la nature ( 4) et au regard ( 5), avant de renchrirfinalement sur la dimension spirituelle du silence comme source de la parole ( 6 et 7). partirde l, une structure gnrale en trois temps pouvait tre tablie pour organiser le rsum. Clairet prcis dans son propos, le texte tait aussi assez court (991 mots), ce qui devait permettre auxcandidats bien entrans de sengager sans rticence dans lpreuve de rdaction.

    Analyse des rsultats et conseils aux candidats

    Si les rgles de lexercice de rsum sont gnralement connues, il convient cependant dattirerlattention sur quatre points essentiels :

    le comptage des mots doit tre rigoureux. Les correcteurs ont constat de trs nombreusesinexactitudes et ont sanctionn les dpassements par des pnalits, qui peuvent aller jusqu lanote zro en cas de fraude vidente ;

    suivre phrase par phrase le texte dorigine, beaucoup de candidats ont propos des rsumstotalement dsquilibrs dans lesquels la premire partie du texte a consomm une centaine demots. Du coup le reste sest trouv sacrifi. Il ne sagit pourtant pas de respecter mcaniquementla longueur des paragraphes, mais de synthtiser au mieux les ides. La bonne technique consisteainsi prserver une disponibilit de mots suffisante pour traiter des arguments les plus dlicats ;

    cet exercice dexpression crite exige une reformulation personnelle des ides du texte. Oncomprend que des mots-cls soient rutiliss, mais les calques et les citations plus ou moinsamnages sont proscrits. Des expressions du premier paragraphe ont souvent t reprises tellesquelles et la phrase Il faut que les penses naissent de lme et les paroles du silence , parexemple, est rapparue dans de nombreuses copies ;

    structurer le rsum pour faire apercevoir demble les grandes divisions logiques du texte dedpart est une comptence fondamentale de cet exercice. Deux ou trois paragraphes taient iciattendus et non une numration dides sous la forme de phrases miettes par un retour laligne systmatique.

    Le rsum suivant, propos comme exemple, devrait permettre de mieux cerner les attentes ordi-naires du jury :

    Un lien indfectible unit silence et parole. Sans place mnage au silence, la parole selimiterait une logorrhe dnue de sens, un soliloque dniant lexistence de lautre.

    Impossible ds lors dastreindre le silence tre seulement un ngatif de la parole : qui lechoisit peut | ncessairement parler. Mme le silence de la nature nquivaut pas un nant

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rdaction E11

    tant il nous fait entendre et accder des motions multiples et contrastes. Plus encore,le silence a partie lie avec la perception visuelle, car bien observer exige de se taire. Lespeintres le savent bien, | eux qui offrent le silence notre contemplation.

    Dans sa vritable acception, le silence donne naissance la parole, il la nourrit ; il ne peutdonc se limiter manifester refus ou dnis apeurs. Suivons les crivains qui donnent laparole au silence en faisant entrer en rsonance la mditation | cratrice et la lecture intime.

    (155 mots)

    Dissertation

    Prsentation du sujet

    La problmatique de la relation du silence la parole est forcment centrale dans un programmeintitul la parole . La comprhension de la citation propose, du coup claire par les notionspr-acquises, pouvait tre de surcrot taye par un certain nombre darguments dj dveloppsdans le texte rsumer. Lnonc incitait les candidats mettre en place une argumentationaiguille par lide dun conflit possible entre les deux notions. Une perspective tait ainsi dgagesans contrainte.

    Analyse des rsultats et conseils aux candidats

    Lnonc est toujours destin venir en aide aux candidats. Il leur met si lon peut dire le pied ltrier, mais ils restent libres de la direction choisir pour leur parcours, pourvu que celui-cisoit la fois clairement indiqu, toujours en rapport avec la citation du jour du concours et quilse dploie au sein dun champ balis par les uvres au programme. Ce dernier point nous donneloccasion de rappeler de nouveau aux candidats que leur propos argumentatif doit tre nourri desexemples puiss dans ces seules uvres. La dissertation, limite 1200 mots, ne doit pas sparpilleren ayant recours dautres auteurs et dautres textes (on a rencontr cette anne les Fables de LaFontaine, Rousseau, Victor Hugo, Merleau-Ponty, Heidegger ), parfois dans une proportion quimet en pril le principe de fidlit au programme.

    En revanche, ce programme est suppos bien connu, et lon ne saurait tolrer les fautes dor-thographe, particulirement nombreuses cette anne, qui tmoignent dune inattention foncireau corpus. Marivaux a t remplac par *Mariveau, Dorante par *Dorantes, Phdre est devenu*Phdres et on ne compte plus les variations fantaisistes du singulier et du pluriel de Romancessans paroles. Ces ngligences nous ont sembl assez graves, parce quelles tmoignent dune pertede lidentit linguistique dautant plus inquitante que les tudiants ont t lanne durant incits rflchir la parole ! Lexercice du rsum a t lui aussi frquemment entrav par des fautesde copie : le mot absence, par exemple, a t orthographi *abscence dans plusieurs dizaines decopies. Nombre de candidats crivent aussi comme sils parlaient, allongeant dmesurment lesphrases jusquaux ruptures de construction, se laissant aller des familiarits de mauvais aloi.Ces travers sont reprs et sanctionns. Le jury restera trs ferme sur les exigences de correctionlinguistique, quil sagisse de lorthographe, de la syntaxe, du choix des mots. Un candidat ne peutesprer la moyenne sil ne fait pas leffort dcrire dans un franais acceptable et lisible.

    Il y a dsormais trs peu de copies lacunaires et les dissertations sont le plus souvent complteset conformes la mthodologie de lexercice. Rappelons tout de mme, dans lordre des tapes delvaluation, que la seule citation du sujet est requise dans lintroduction. Beaucoup de candidats

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Rdaction E12

    cette anne ont abus de proverbes du genre Le silence est dor, la parole est dargent pour faciliterleur entre en matire. Une autre facilit a consist renvoyer ponctuellement au film de TomHooper, Le Discours dun roi. La banalit, les clichs et lactualit ont de profondes similitudes,dailleurs bien signales dans le Phdre, et, moins de les interroger demble pour montrer leurslimites, on ne voit pas lintrt dy avoir recours dans cet exercice assez relev quest la dissertation.

    Si les rfrences ou les expressions paresseuses ont encombr les introductions, on a dplor enrevanche labsence dexplication de la citation de Jean-Louis Chrtien et plus encore le dfaut deproblmatique. Cest pourtant l lessentiel dune introduction : montrer lintrt du sujet, com-mencer exercer son jugement ce propos et indiquer le cheminement qui sera adopt dans ledveloppement. Il faut fliciter ceux qui procdent ainsi, mais, parmi eux, trop nombreux sont ceuxqui annoncent un plan de clture, cest--dire une dernire partie ngative, qui dnie au silencesa fcondit. Outre que cette proposition tmoigne souvent dune approche manichenne qui nerespecte pas le principe de non-contradiction (exemple frquent : I. Le silence est lorigine de laparole ; II. Le silence nest pas lorigine de la parole), elle limite considrablement la rflexion, etlon prescrit habituellement plutt, au fur et mesure que progresse largumentation, un dplace-ment instructif, donc une partie qui na de dernire que le nom, qui soit plus ouverte et suggestiveque les ides premires. Si la rflexion apparat alors comme complte, elle ne parat pas acheve,et la conclusion gnrale (qui ne doit pas tre embraye sur lexpression orale en conclusion )peut mme figurer lesquisse dune partie supplmentaire. Ainsi, plutt que de choisir un plan bi-naire, mme prsent avec pertinence, les candidats devraient sattacher comprendre comment lacitation pose un problme. En loccurrence, certains ont remarqu judicieusement que lexpression loin de nier ne constituait pas une opposition stricte et conduisait tudier un paradoxe. Sinous avons pris lhabitude de considrer le silence comme une absence de parole, cest bien que laparole a acquis un statut privilgi. Ds lors, certains ont cherch expliquer comment ce statutstait construit et ses consquences sur celui du silence.

    Proposition pour un corrig

    1. Le silence est parfois domin par la parole

    Le point de dpart de la rflexion, inspir pour une part des remarques de Jean-Louis Chrtiensur la mprise qui assimile le silence un manque, peut nous conduire examiner les modalitsdune relation plus ou moins contrainte, que ce soit par obligation, dni ou impuissance.

    A. Lhomme est un tre de parole, et il ne saurait chapper son destin. Si, comme dit Socrate,le langage du chne et de la pierre (Phdre, 275c) et les premiers discours divinatoires , le silence taient autrefois compris, ce nest plus le cas en un temps o triomphe lelogos, les ncessits logographiques, voire la logorrhe, dans une socit des changes o larhtorique fait loi. Il faut se justifier par la parole, inlassablement, comme aussi le pote lefait dans Birds ou Dorante dans Les Fausses Confidences, pour rpondre de son existence,justifier sa prsence, faire entendre raison aux uns et aux autres (amis et ennemis).

    B. Cette destination polmique de la parole fait entrer le silence dans une stratgie agonique,agressive ou dfensive, comme lorsque Dorante sabstient de rpondre Marton (Les FaussesConfidences, I, 4) ou Madame Argante (I, 10). Se taire fait entrer dans un silence rproba-teur ou aiguillonne linterlocuteur, comme lorsque Phdre obtient de Socrate lentre dans

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    Rdaction E13

    les discours de rfutation Lysias : la rplique Eh bien ? Quas-tu donc hsiter ? qui-vaut une didascalie dans un dialogue thtral parfaitement matris par un Socrate quisait tre conome de ses moyens.

    C. Le silence est parfois un chec de la parole, un renoncement, une clture. Il y a le silencedu fort et celui du faible. Le silence quivaut un manque dire, que ce soit par rti-cence ou impuissance. Cette disposition au retrait craintif est prsente chez le pote quandcelui-ci voque les situations amoureuses dissymtriques, dans A poor young shepherd notamment : Je dois et je nose / Lui dire au matin . La squence est rsume par lesbien nomms points de suspension. Les Fausses Confidences multiplient pour Dorante etAraminte les situations frustrantes de non-dit provoques la fois par les stratagmes deDubois et cette sorte de harclement continu des attentions et des intentions manifest parles discours des autres personnages.

    2. Le silence accomplit et rvle la parole, il lauthentifie

    Cette deuxime partie continue de suivre de prs la suggestion de lnonc. Sont ici examinesles situations et les conditions dun accord du silence la parole, intime, profond, mystrieux La relation qui stablit alors entre les tres est la fois plus personnelle et plus fconde.

    A. Dabord, le silence relativise la parole humaine, il fait entendre dautres langages, qui luisont profitables. Cest la voix de la nature, par exemple : dans Phdre, la douce brise dun lieu propice la mditation hors dAthnes, le chur des cigales dimportantesindications de (hors) lieu et dnonciation propices lclosion du discours de vrit auqueltendent les propos successifs dun Socrate inspir, lyrique. Il est pris de dlire bachique ,mais le flot de paroles nest rendu possible que par une inspiration divine et cosmique,frquemment rapporte au silence de la contemplation plnire de lpopte (250d), sesvisions et la beaut intrieure qui lui concide. Le premier pome des bien nommesRomances sans paroles, sonorise le silence nombreux dune nature en moi, le chur despetites voix , le frle et frais murmure , le roulis sourd des cailloux assimils infine une plainte dormante dans lme du pote en proie la mlancolie amoureuse.Ce silence presque bavard dune nature tour tour complice et ironiquement prsente,alternativement indiffrente et triomphante, est au cur de la potique dun Verlaine quirenouvelle ainsi le soliloque romantique.

    B. Partant de lide dun discours autre incarn par le silence, on en vient logiquement interroger le rapport qui sinstaure entre les individus qui ne (se) disent pas tout par laparole. Cest la polarit positive de ce non-dit qui est ici exploite. Il est vident que ledialogue dabord convenu, prcautionneux et complice, entre Dorante et Araminte, offrede nombreux exemples dune vrit contenue que le silence manifeste avant que ne soitlibre la parole franche de laveu la scne 12 de lacte III. On doit mentionner ici cettedidascalie significative : Araminte, le regardant quelque temps sans parler. Le silence ouvre laparole, tant vers lindicible que vers la rvlation prochaine dune vrit. Cest videmmentle cheminement philosophique de Socrate qui peut tre tudi dans cette perspective ; cestune musique qui se donne le temps (259a) et le loisir de progresser librement, enmnageant les silences par exemple, ce que ne peut pas faire lorateur professionnel, dont lediscours est soumis la limitation temporelle de lcoulement de la clepsydre. Ce parcoursde la parole socratique, figur par lcart spatial et temporel que nautorise pas vraimentlcrit, dbouche sur la prire en direct, la foi dans la vie et une dimension spirituelle quevalorise le texte de Jean-Louis Chrtien.

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    Rdaction E14

    C. In fine, on peut remarquer que lalliance de la vrit, de louverture autrui et du sens deltre manifeste par le silence est ralise dans la relation altruiste, le partage par lamouret lamiti. Le pote exorcise sa solitude et sa souffrance, souvent lies dirrmdiablesincomprhensions rsultant dchanges interrompus, en explorant les ressources dun silencerparateur et rsilient. Le gnreux pardon et la rverie amoureuse se trament dans cetteposie du silence enrichie de tous les possibles de la remmoration et de linvocation : Jedevine, travers un murmure, / Le contour subtil des voix anciennes / Et dans les lueursmusiciennes, / Amour ple, une aurore future (Ariettes oublies, II). Les Fausses Confi-dences attestent du triomphe de lamour sur tous les obstacles, y compris celui que constituele stratagme de Dubois, dont le sentiment pur de Dorante doit absolument se librerpour donner carrire une relation affranchie de toute contrainte.

    Le devoir peut se terminer, justement sans se clore, sur cette utopie des concidences parfaitesque le silence exalte. De nombreuses conditions, bien indiques par les uvres du programme,doivent tre runies pour faire advenir cet idal dquilibre entre la parole et le silence.

    Conclusion gnrale

    Si la bonne connaissance des preuves de la rdaction est avre, ce dont se flicite le jury, desinquitudes persistent concernant lexpression crite, dficiente chez nombre de candidats. On nesignalera jamais assez le handicap personnel et social quentrane une faible comptence linguis-tique. Les tudiants mobiliss par la prparation exigeante au concours de Centrale-Suplec doiventcomprendre lintrt de lpreuve de rdaction au-del dune stricte obligation ponctuelle. Ils onttout gagner mobiliser les qualits de rigueur et de srieux manifestes dans leur pratique dessciences pour amliorer leur connaissance et leur exprience de la langue. Cette prise de conscienceet cet investissement personnels, encourags par les professeurs de toutes les disciplines, contribue-ront valoriser leurs connaissances, leurs ides et leurs projets, de surcrot pas exclusivement dansle milieu professionnel.

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    Mathmatiques 1 E15

    Mathmatiques 1

    Prsentation du sujetLe sujet de mathmatiques 1 sintressait cette anne la rsolution de lquation diffrentiellelinaire dordre , () = 0. Les cas = 1, 3 et 4 sont traits entirement dans les premiresparties, en utilisant la mthode de variation de la constante ou le dveloppement en srie entire.La dernire partie du devoir permet dexhiber la forme des solutions dans le cas gnral et abordelexistence de celles qui sont 2-priodiques.

    Lensemble est bien inscrit dans le programme danalyse de cette filire et les objets mathmatiquesquil y est demand de maitriser sont ceux que lon utilise usuellement dans un cours danalyse :quations diffrentielles linaires du premier ordre, calculs dintgrales, intgration par parties,dveloppements en srie entire et calculs de coefficients par formules de rcurrence, dveloppe-ments en srie de Fourier, sans oublier la maitrise dun langage de programmation comme Mapleou Mathematica.

    Le sujet montre de manire claire lefficacit des outils mathmatiques puissants que sont lesdveloppements en srie entire ou en srie de Fourier dans la rsolution dquations diffrentielles.Le sujet est galement bien construit, les questions sont poses avec prcision et leur droulementprogressif permettait ltudiant de deviner assez aisment les rponses apporter et les mthodes utiliser.

    Analyse globale des rsultatsLes ractions des candidats sont assez voisines de celles des annes prcdentes, beaucoup dpar-pillement sur lensemble du sujet, peu dentre eux ont abord les questions les plus dlicates, secontentant de rpondre celles qui ne ncessitaient que vrifications ou calculs lmentaires. Lesrsultats sont donc globalement trs moyens, une partie non ngligeable de copies de niveau m-diocre, voire trs mdiocre, laisse supposer un manque vident de prparation ce concours. Il fautcependant souligner la prsence de plusieurs dizaines de copies de bon niveau, certaines dexcellentniveau.

    Commentaire sur les rsultats et conseilsLes ractions des candidats aux questions poses rvlent comme chaque anne un certain nombrede carences dans la prparation au concours, parfois surprenantes mais largement corrigibles.

    Quelques remarques dordre gnral pour commencer :

    les demandes de justification avant calculs, par exemple montrer que telle fonction est dve-loppable en srie entire , sont peu ou mal traites, le candidat estimant tort que calculersuffit justifier ;

    lutilisation de la calculatrice peut parfois savrer contre-productive, le candidat cherchantdabord la rponse sur sa machine avant de tenter une justification mathmatique, parfois bienfantaisiste. Or, cest la justification et non le rsultat final qui rapporte des points ;

    la question portant sur la programmation informatique en Maple ou Mathematica a t abordebeaucoup plus frquemment que les annes prcdentes, souvent de manire cohrente, ce qui

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    Mathmatiques 1 E16

    prouve sans doute que ce type dexercices commence tre mieux apprhend par lensembledes candidats.

    Quelques remarques ensuite sur les fautes ou fragilits rencontres :

    la notion dquivalent est trs mal assimile, les rgles usuelles les concernant tant totalementoublies, ce qui rend incohrent le calcul de limites correspondant ;

    la recherche de limites est un exercice qui passe mal, trop peu de rigueur constate dans lardaction, certaines limites, dans les calculs intermdiaires, dpendant encore de la variable ;

    la dfinition de la partie entire dun nombre rel est connue de manire imprcise pour bonnombre de candidats qui ne savent pas donner le bon encadrement du rel en fonction de sapartie entire ;

    il existe encore une assez grande confusion pour justifier quun ensemble est un espace vectorielou une base. Il a t assez frquent de lire, par exemple, que lensemble des solutions dunequation diffrentielle tait un sous-espace de lensemble des nombres rels ! Par ailleurs, lesnotions de famille libre, famille lie, dimension, sont souvent mal perues et utilises de maniretrs fantaisiste ;

    lutilisation de sries entires pour rsoudre des quations diffrentielles est mal connue, demme que la notion de fonction dveloppable en srie entire. La dfinition du rayon de conver-gence et son calcul restent des questions dlicates pour les candidats et la dtermination de lasomme dune srie entire partir des dveloppements usuels est mal apprhende ;

    le calcul dintgrales gnralises est souvent mal rdig, notamment lorsquil sagit de justifierle passage la limite ;

    le raisonnement par rcurrence est employ de manire trs excessive, alors que bien souventun calcul direct suffirait.

    Il faut souligner enfin le manque de soin apport la rdaction, qui est, la plupart du temps,approximative, voire dans certains cas inexistante, le candidat laissant le soin au correcteur de deviner ce qui est dit. Les abrviations et les sigles personnels sont frquents et la plupartdu temps inexpliqus. Un tel comportement est inacceptable et risqu.

    La prsentation doit aussi tre amliore car elle constitue un lment dapprciation non ngli-geable.

    Conclusions

    En conclusion, il faut constater comme chaque anne une certaine carence dans lacquisition desconnaissances de base du cours de mathmatiques, certaines notions fondamentales comme lesespaces vectoriels, les passages la limite ou la thorie des sries tant encore trop mal assimiles.

    la lecture de nombreuses copies, il est manifeste que ces carences sont dues un manque depratique dans lutilisation rgulire des objets de base de lanalyse manque dentrainement,manque dexercices et il faut souhaiter que cette attitude soit trs rapidement corrige.

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    Mathmatiques 2 E17

    Mathmatiques 2

    Prsentation du sujet

    Le sujet de cette anne, sans fil directeur prcis, traitait globalement des puissances de matrices.Les parties I et II, plutt calculatoires, proposent de rduire sur des exemples des matrices dordre2, 3 et 4 avant dexploiter ces rductions pour des calculs de puissances matricielles. La partie IIIdonne une dmonstration du thorme de Cayley-Hamilton, qui aboutit dans la dernire partie aucalcul des coefficients du polynme caractristique et des valeurs propres dune matrice.

    Les comptences des candidats sont essentiellement sollicites pour la rduction des endomor-phismes et le calcul matriciel.

    Analyse globale des rsultats

    Ils sont assez positifs dans lensemble. Un nombre non ngligeable de copies aborde toutes lesquestions et la plupart sont bien fournies. La partie I a sans doute mis en confiance les candidatspuisquelle reprend sur un exemple le thme archi-classique des puissances nimes dune matricedans le cas o celle-ci est diagonalisable, et ce en dimension 2. Laspect pratique et calculatoiredes questions a permis la grande majorit des tudiants de traiter convenablement cette partieet le dbut de la suivante, avec cependant des diffrences notables au niveau de la rdaction.

    Cela dit, les autres parties, un peu plus thoriques, ont souvent t traites avec succs par denombreux candidats, et permettent dchelonner assez clairement les copies suivant leur valeur.

    Enfin, le sujet tait de longueur raisonnable, et certaines copies ont abord la totalit des questions.

    Commentaires sur les rponses apportes et conseils aux candidats

    Au sujet des calculs, il nous faut signaler que lemploi des calculatrices doit demeurer une aide,et non un substitut la prsentation et la rflexion. Ainsi, sil est acceptable de calculer unproduit (ou la rigueur un inverse) de matrices laide de la machine, le jury a systmatiquementsanctionn les candidats ncrivant pas ces produits sur leur feuille, ou donnant sans explication lesvaleurs propres et les vecteurs propres des matrices. Certains dentre eux, encore moins honntes,valident le rsultat donn par leur calculatrice avec des calculs plus ou moins fantaisistes, voireen contradiction. Rappelons que la dmarche est aussi importante que le rsultat, et que le jurynattend pas un formulaire de rponses. Il y a les QCM pour a.

    Soulignons-le donc une bonne fois pour toutes : il est fondamental de faire apparatre au correcteurde manire claire et concise les tapes qui mnent au rsultat.

    Partie I

    I.A.1 Parfaitement traite par limmense majorit des candidats.

    I.A.2 et I.A.3 Rponses assez dcevantes dans lensemble. La confusion est beaucoup trop fr-quente entre condition ncessaire et condition suffisante. Ainsi, une matrice se retrouve diagonali-sable si et seulement si son polynme caractristique a deux racines distinctes ! Un certain nombredtudiants na pas compris les questions poses et donne une autre rponse qui les arrange. On

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    Mathmatiques 2 E18

    ne saura donc trop conseiller de lire attentivement les questions du sujet et de ne pas se droberdans les rponses.

    I.B.1 I.B.5 Bien fait dans lensemble, avec plus ou moins de dtails. noter que les formulesconcernant les puissances nimes de matrices semblables et lexpression des suites dfinies parune relation de rcurrence matricielle ncessitaient une dmonstration par rcurrence, dont se sontdispenss ( tort) de nombreux candidats.

    Partie II

    II.A.2 Curieusement, certains candidats dmontrent le rsultat, ce qui est tout leur honneurmais cela nest pas demand. Cest en tout cas moins grave que linverse, beaucoup plus frquentdans les copies.

    II.A.3 et II.A.4 Le jury tient rappeler que, contrairement la question prcdente, les valeurspropres et vecteurs propres de ne doivent pas tre donns sans un minimum de justifications.Dans le cas contraire, cela aurait t prcis dans le sujet !

    II.A.5 Si le dbut est bien russi dans lensemble (car calculatoire), la suite distingue les candidatsayant bien compris le rle des matrices , et 2. Nous notons au passage que trop de candidatspensent que toute somme de matrices diagonalisables est diagonalisable.

    II.B.1 II.B.4 Partie un peu plus thorique. De nombreuses rponses intressantes, mais le lienna pas toujours t fait avec la question II.C.

    II.C.2 Quelques rponses parfaitement rdiges. Cependant, dans un petit nombre de copies, ontrouve encore une fois les valeurs propres et les vecteurs propres sortis de nulle part, tandis quele travail pralable indispensable introduit par lnonc en II.B na pas du tout t compris. Ilest bien vident ici que ces rponses non justifies nont pas de valeur. Encore une illustration delutilisation sans discernement des calculatrices !

    Partie III

    III.A III.C Assez bien fait dans une grande proportion des copies.

    III.D et III.E Plus ou moins russies, suivant que le candidat a compris ou non la significationdu produit matriciel.

    III.F Peu de rponses correctes. On retrouve souvent le raisonnement fallacieux suivant lequel unproduit de matrices est nul si et seulement si lune des matrices est nulle !

    Partie IV

    IV.B.1 IV.B.4 Beaucoup de rponses intressantes, avec des diffrences tenant la prcisiondes raisonnements.

    IV.B.5 Aucune bonne rponse.

    IV.C.1 IV.C.4 Si le dbut est le plus souvent trait, un nombre significatif de candidats russitaussi convenablement la partie informatique et numrique.

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    Mathmatiques 2 E19

    Conclusions

    Cette anne, les candidats lpreuve ont eu lopportunit de montrer assez largement leurs qua-lits, puisque toute ltendue du sujet a t utilise. Il convient cependant de sinterroger sur laplace des calculatrices qui a pu fausser quelques apprciations, mais ceci nenlve rien au fait quona pu apprcier davantage que lanne prcdente une meilleure comprhension de larticulation desquestions. Il est vrai que le nombre limit de thmes du sujet, et le fait que les parties soient assezlargement indpendantes, ont pu jouer sur cet tat de fait.

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    Physique E20

    Physique

    Prsentation du sujet

    Le sujet pos aborde certains aspects de la transduction lectro-acoustique, avec ltude du hautparleur. Il est constitu de quatre parties largement indpendantes. La premire partie, qui traitedinduction et dimpdance repose sur le programme des deux annes. La deuxime bien pluscourte sintresse la clrit des ondes sonores. La troisime partie prolonge la premire avecle phnomne de court-circuit acoustique abord par le biais de la thermodynamique. Enfin laquatrime partie propose ltude du haut-parleur lectrostatique.

    Analyse globale des rsultats

    Les rsultats sont faibles mais trs tals et ce, pour deux raisons. Premirement, beaucoup decandidats butent sur les premires questions qui sont dterminantes, et narrivent pas glanerquelques points aprs les premiers obstacles. Ensuite, la thermodynamique est plutt mal traite,car peu de candidats en dominent vritablement les lois de base.

    Globalement, la prsentation des copies est en amlioration mais toujours perfectible.

    Commentaires sur les rponses apportes et conseils aux candidats

    Partie I : Le haut-parleur seul

    I.A.1 Peu de candidats arrivent reprsenter dans lespace une spire et proposer un choixappropri du sens du courant permettant dobtenir la force de Laplace souhaite.

    I.A.2 Rares sont les candidats qui orientent correctement sur le schma demand les diffrentesgrandeurs lectriques.

    I.B En consquence, lobtention de limpdance puis de limpdance motionnelle sont rarementtraites mais savrent payantes. Ltude du module est souvent amorce mais moins de 5% descandidats citent le phnomne de rsonance !

    I.C Lexploitation des graphes en chelle semi-logarithmique est peu comprise. Nombre de candi-dats confondent frquence et pulsation. Lanalyse de largument de limpdance nest que rarementralise. Lapproche propose pour dterminer le facteur de qualit est peu prs comprise mais,l encore, la dtermination de sa valeur est rarement obtenue.

    I.D Cette partie a t traite par un nombre restreint de candidats. Or seule lallure du gain endcibels tait demande.

    Partie II : Clrit des ondes sonores

    II.A La relation est parfois simplement jete sans explication sur la copie.

    II.B Les lois de Laplace sont cites mais mal exploites et peu de candidats aboutissent lex-pression de la clrit.

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    Physique E21

    II.C De graves inepties ont t observes sur la valeur numrique calcule de la clrit. Lescandidats doivent systmatiquement sinterroger sur la pertinence de leurs rsultats.

    Partie III : Enceinte acoustique

    Il sagit de la partie la plus mal traite. Seules les meilleures copies abordent correctement lanalysedu comportement thermodynamique du caisson et arrivent faire la liaison avec ltude mcanique.Lexploitation des donnes exprimentales est donc abandonne.

    noter le nombre surprenant de candidats qui sont partis sans raison de lquation fondamentalede la statique des fluides pour traiter cette partie

    Partie IV : Haut-parleur lectrostatique

    IV.A Le calcul du champ cr par un plan infini aurait d tre trait plus rigoureusement parles candidats. Les meilleures copies apprhendent alors la suite au IV.B en sentant ce qui estdemand.

    Les parties IV.C et IV.D ne sont pas ou peu abordes.

    Conclusions

    Il est vivement conseill aux candidats de connatre les dmonstrations importantes du cours.Le barme valorise les candidats srieux capables dexposer clairement leurs connaissances surdes questions classiques (calcul de champ, tude du module pour un phnomne de rsonance,transformations isentropiques ). Cest cette condition que lon peut esprer avancer dans unproblme.

    Il parait ncessaire de rappeler encore les rgles de base pour la rdaction dune copie :

    bien numroter les pages ;

    ne pas mlanger les questions et surtout ne pas traiter deux questions la suite si elles ne sontpas dans la mme partie ;

    encadrer ses rsultats. Et ne pas le faire la main (minoration assure).

    Le jury rappelle :

    quune application numrique doit tre accompagne dune unit.

    quil faut viter de poser certains rsultats lorsque la dmonstration est attendue, ou dy par-venir de manire malhonnte.

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    Physique-chimie E22

    Physique-chimiePrsentation du sujetLe sujet se composait de cinq parties rigoureusement indpendantes. Les parties I et II concernaientles aspects cinmatiques et dynamiques de la navigation par des modles simples de rpartitiondes actions mcaniques. On sintressait tout spcialement au risque de basculement pour deuxallures, quantifiant les moments scalaires dactions antagonistes autour daxes fixes. La partie IIIrelative aux piles au lithium permettait de tester les connaissances de base en chimie des tudiantsde la filire sur un spectre assez large : cristallographie, oxydorduction et thermochimie. Enfinles parties IV et V taient relatives au positionnement du bateau : aprs avoir rappel les actionssubies par une boussole classique, les questions mlaient des notions fondamentales empruntestantt la mcanique du point matriel que constituait un satellite de la flotte du GPS, tantt la production et la propagation dondes lectromagntiques de polarisation circulaire vhiculantles informations de position et de vitesse.

    Analyse globale des rsultatsComme lan pass, le jury remarque que les candidats favorisent la partie chimie de lpreuve,rcoltant 50% de leur note sur une partie pesant environ un tiers du barme. Le jury se flicite delimportance accorde par les candidats ltude de la chimie au cours de leurs deux annes deCPGE. Les parties IV et V traitant du positionnement du bateau reprsentaient 40% du barmeet ont t abordes trop superficiellement. La difficult des questions tant assez homogne surlensemble du sujet, il semble que les tudiants nont pas consacr suffisamment de temps sur cesparties.

    Le jury a galement constat une propension accrue proposer des rdactions justificatives inintel-ligibles ou absurdes. Il est conseill aux candidats de se relire attentivement aprs toute rdactionde phrases censes tre dmonstratives. Mieux vaut ne rien proposer quand lexplication chappeou lorsque la question ninspire aucun commentaire pertinent.

    Il serait galement judicieux de passer quelques secondes valuer le nombre de chiffres significatifsdun rsultat en cohrence avec les donnes numriques utilises. La trs grande majorit des copiesprsente des valeurs numriques dune prcision ridiculement exagre. La notion mme dordre degrandeur est incomprise parfois puisque lon nous propose des valeurs avec 5 ou 6 chiffres signi-ficatifs pour lvaluation de lordre dune grandeur moyenne issue dune modlisation simpliste !On rappelle quun ordre de grandeur est une puissance de 10 associe lunit de la grandeurphysique.

    Le jury note nanmoins que de nombreuses copies sont rdiges avec soin et dans un franaiscorrect. Il ne peut que sen rjouir et encourager les candidats persvrer dans cette voie.

    Commentaires sur les rponses apportes par les candidats

    I - Prliminaires mille nautique et nud

    Le jury est tonn du nombre de candidats incapables de relier un arc un angle plan et un rayon.Il leur est apparu ncessaire de passer par des calculs de sinus ou de tangente de faon approximerun arc par un segment ct de triangle rectangle !

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Physique-chimie E23

    La correspondance des vitesses en nuds a t plus russie.

    Les domaines de frquence des ondes lectromagntiques sont connatre (rayon X, ultra-violet,visible, infra-rouge, onde radio ). Ici les rponses ondes radios ou ondes hertziennes taientvalides mme si on ne prcisait pas grandes ondes.

    Si la relation entre longueur donde, frquence et clrit de londe est bien connue, lvaluationnumrique de la frquence a pris parfois la valeur de 161447,08 Hz. Et pourtant lintitul mme dela question rappelait de se limiter deux chiffres significatifs pour la clrit utilise.

    II - Aspects mcaniques

    II.A et II.B - Stabilit du bateau

    La vrification de lhomognit dune galit physique (expression de la surpression ici) ncessiteune dmonstration de lidentit des units des termes gauche et droite de lgalit. Beaucoupde candidats sarrtent une expression de la conversion du terme cintique en USI sans confirmerquil sagit effectivement de lunit de pression 1 Pa = 1 N m2 = 1 kg m1 s2.

    De trop rares copies spcifient que la rpartition des efforts de pression est manifestement mod-lise uniformment pour justifier une rsultante simple produit de la surpression et de la surfacede voilure. cette occasion, nous avons relev frquemment des galits entre forme scalaire etforme vectorielle ou entre grandeur finie et grandeur infinitsimale. Aprs lapplication numrique,lgalit entre une valeur numrique et un vecteur force ne choque manifestement pas.

    Quant au calcul de moment, les candidats choisissant lexpression sommant les moments l-mentaires appliqus sur chaque bandelette de hauteur autour de la cote de la voile sesont souvent tromps dans le calcul littral (parfois ds le dpart avec des expressions du style : =

    ).

    Il tait prfrable de rappeler quune rpartition uniforme des efforts sur une surface plane corres-pondait un glisseur de point dapplication centr sur la surface pour exprimer simplement lemoment scalaire projet sur laxe grce la notion de bras de levier .

    Les ordres de grandeur des moments rsultants ne sont pas critiqus : quelques tudiants ne sontpas surpris lorsque leurs applications numriques aboutissent des moments de laction du vent,de redressement de la quille ou de la pousse dArchimde prsentant des rapports de 1000 ou plus(certains valant le Nm et dautres 10 kNm).

    La question II.B.1 voquant le rle du bras de levier de laction du vent sur la voilure na pastoujours reu pour rponse que la partie haute des voiles participait davantage au basculement rpartition uniforme de la surpression.

    Labsence de maitrise de la pousse dArchimde est beaucoup moins pardonnable. On parle tropsouvent daction de leau sur la coque sans dcomposition entre pousse dArchimde et frot-tements . On cherche parfois le moment des frottements de leau (alors que nous ne disposonsdaucune information quantitative ce sujet) sans voquer la pousse dArchimde.

    Heureusement, un nombre non ngligeable de copies a bien interprt laugmentation du momentde la pousse dArchimde avec la largeur de la coque voquant le volume dplac et/ou lloi-gnement du centre de pousse de laxe de rotation.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Physique-chimie E24

    II.C - Effort musculaire, poulies et palans

    Lestimation de lordre de grandeur de la puissance moyenne dveloppe par le marin a abouti des valeurs dune prcision absurde (133,5 W) : seule la centaine de watts tait attendue. Lordrede grandeur du temps de fusion du kilogramme de glace a t mieux valu.

    La partie sur les poulies et les palans sest rvle dcevante.

    Alors que la poulie de la figure 4 tait assortie dune lgende poulie de renvoi , de nombreuxcandidats se sont escrims justifier que la force exerce par loprateur tait moindre que latraction exerce sur lobjet grce lintervention magique de la poulie, inventant loccasion desrapports de force. Gns par lunicit du rayon, certains nont pas hsit crire que la force deloprateur tait gale la force de traction sur lobjet divise par le rayon de la poulie !

    Quant aux thormes de la rsultante cintique et du moment cintique appliqus aux poulie(s)+ demi-primtre de corde , lquilibre a t affirm sans remarquer que labsence dinertie dusystme modlis (que ce soit vis--vis de la translation ou de la rotation) suffisait justifier lanullit du torseur des actions mme lors dune acclration de sa rotation et de sa translation.

    Beaucoup trop de candidats se sont mme contents daffirmer les facteurs 2 et 4 entre la force exer-ce par loprateur et laction sur la bme ainsi quentre les vitesses de dplacement de lextrmitdu fil et de la bme sans faire allusion aucun moment aux thormes gnraux.

    Les erreurs conduisant lobtention dun systme multipliant la puissance dlivre par loprateurpar un coefficient 2 ou 4 sans autre source dnergie na pas choqu.

    Cette partie a sans doute paru trop vidente et de nombreux points ont t perdus alors que lardaction justificative tait absente.

    III - Pile au lithium

    Si la composition de latome de Li a t souvent juste, lordre de grandeur de la masse molaireest trait de faon incongrue : la multiplication souvent rencontre de la valeur 7 par 92,5% donneun rsultat qui nest pas diffrent en ordre de grandeur de 7 gmol-1 mais qui ne correspond pas la masse molaire du Lithium puisque lon ne dispose pas de la connaissance des autres isotopesnaturels et de leurs pourcentages respectifs.

    Pour dterminer cet ordre de grandeur, il y avait deux possibilits.

    Utiliser la masse molaire du carbone 12 (dfinition de 1 mole) pour en dduire lordre degrandeur de la masse dune mole de nuclon et multiplier par le nombre de nuclons du lithium7, en prcisant quon nglige la masse des lectrons devant celle des nuclons et les isotopesautres que 7.

    Connatre lordre de grandeur de la masse dun nuclon et de la constante dAvogadro et d-terminer la masse de 7 moles de nuclons, valeur considre comme lordre de grandeur de lamasse molaire du lithium ; avec les mmes approximations que dans la premire proposition.

    La configuration lectronique et la structure cristalline ont t convenablement traites dans len-semble.

    Lvolution du caractre rducteur a rarement t justifi par llectrongativit ou les nergiesdionisations. On relve de simples affirmations premptoires.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Physique-chimie E25

    Un gaz noble (ou rare) nest pas synonyme dun gaz parfait !

    Les nombres doxydation sont galement souvent donns sans lombre dune justification.

    Lquation de Nernst est connue (sans que Nernst soit souvent cit), mais applique avec desfortunes diverses (confusion frquente du logarithme nprien et du logarithme dcimal).

    La comparaison relative du pouvoir rducteur du Lithium et du Zinc est presque toujours affirmesans proposer par exemple de raction doxydorduction entre les deux couples. Nous avons relevdes rapports de potentiels standards redox : seul lcart en volt est significatif puisquil sagit dunechelle lorigine arbitraire !

    Rappelons encore que lanode est llectrode sige dune oxydation globale et la cathode dunerduction.

    Le schma de Lewis de la molcule de SOCl2 a donn lieu des propositions plus farfelues les unesque les autres tel point que nous avons d vrifier que cette comptence figurait au programmede premire anne des TSI.

    Les lois de Hess ncessaires lobtention des grandeurs de raction partir des grandeurs deformation ont trop rarement t cites et la formulation littrale utilisant les coefficients stchio-mtrie algbriques non plus. Rappelons quune application numrique sans explication nest pasplus recevable en chimie quen physique.

    IV - Positionnement lancienne

    Si beaucoup dtudiants savent crire le moment de laction dun champ magntique sur undiple magntique de moment dipolaire par un produit vectoriel, ils ne peuvent manifestementpas tudier lquilibre partir de cette seule action et encore moins la stabilit des positionsdquilibre. Nous navons quasiment jamais rencontr de projection des vecteurs , et quiauraient permis de visualiser langle plan entre et et donc de visualiser avant dcrire lescomposantes sur la base sphrique et lnergie potentielle du diple magntique.

    V - Positionnement - lments sur le systme GPS

    Les expressions littrales gnrales des composantes radiales et orthoradiales du vecteur vitesseet du vecteur acclration sont souvent connues. Luniformit du mouvement a plus rarement tdmontre. On pouvait bien sr utiliser la projection radiale du principe fondamental de la dyna-mique du point matriel, mais il tait plus lgant dutiliser la conservation de lnergie mcaniquetotale ou celle du moment cintique.

    La troisime loi de Kpler est invoque pour lexpression de la relation entre la priode des satelliteset leur altitude (mme si lnonc induisait une dmonstration partir de la projection radialedu principe fondamental de la dynamique). Lapplication numrique tait assez subtile puisquelabsence de la donne numrique de la masse du globe terrestre ncessitait daller chercher lapriode de rotation et laltitude des satellites du GPS actuel. Lorsque cette mthode de calculchappait ltudiant et que la masse de la terre lui tait connue, il tait bienvenu de fournir unevaleur numrique pour cette priode.

    Le nombre de priodes de la radiation de transition du Csium 133 par seconde nest pas diffrent dela frquence de la radiation puisquil sagit de la dfinition ! Nous avons hlas une grande quantit decopies proposant une frquence de 1/9192631770 donc un ordre de grandeur de 1010 Hz ! Dautres

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Physique-chimie E26

    ont consciencieusement effectu deux fois linverse de la grandeur de lnonc pour approximer lafrquence 9,2 GHz.

    Concernant la polarisation circulaire, la quadrature ncessaire entre les composantes du champnest pas connue, et encore moins le signe associ quand la polarisation circulaire est droite. Nousavons lu lexpression de la composante vectorielle magntique par la relation de structure duneOPPH dans le vide sans que cette formule soit justifie par le type donde. Le vecteur de Poyntingest connu et sa relation la puissance traversant une section galement.

    Leffet Doppler a rapport moins de points quespr compte tenu du caractre explicite du modlepropos (on admettait que la composante lectrique du champ prenait la mme valeur quel quesoit le rfrentiel ou .) Mme la simple relation = + du changement de rfrentiel ararement t montre !

    Enfin la dtermination de la fonction de transfert a permis de rcolter quelques points en findpreuve. Signalons tout de mme que le thorme de Millman est peu adapt dans un montageo les noeuds utiliss nen sont pas (intensits entrantes nulles dans les entres inverseuse etnon-inverseuse dun AO idal) : on lui prfrera une prsentation en pont diviseur de tension.

    La reprsentation graphique de la phase fonction de la pulsation devait faire apparaitre les valeursparticulires pour (0, 2, valeur asymptotique ) et les pulsations associes (0, 1() etinfinie). Les pulsations ngatives ntaient pas reprsenter !

    Conclusions

    Le sujet abordait un spectre trs large de notions au programme, permettant aux tudiants derepartir sur un autre thme ds quils butaient sur une difficult. Il semble quils aient pass tropde temps sur les parties I et II sans tre suffisamment efficaces (calculs de moment peu russis)et cela leur a t prjudiciable sur leur temps de traitement des parties IV et V. La chimie apermis un grand nombre de candidats demmagasiner beaucoup de points, mais sans un tempssuffisant consacr la physique, cela sest avr insuffisant. Les candidats qui ont reu les meilleuresnotes sont ceux qui ont trait de faon quilibre les diffrentes parties. Ils se dtachent alors asseznettement du reste des candidats.

    La tendance au grappillage de points est toujours dactualit, mais il faut tre conscient que lasimple criture des lois ou des relations de dfinition des grandeurs sans en maitriser la significa-tion et donc lapplication (quelles soient sues ou recopies de la mmoire dune calculatrice) nepermettront jamais un candidat dobtenir une note lui permettant de se dmarquer ce concours.

    Beaucoup de points du barme sont consacrs la rdaction justificative, aux applications num-riques, lanalyse du problme et des rsultats obtenus aprs calcul. La valise formules naquune efficacit bien limite avec un sujet comme celui-ci.

    Comme chaque anne, le jury souhaite que les futurs candidats prennent en compte toutes lesremarques prcdentes. Mme si ces remarques peuvent paraitre spcifiques au sujet, elles sontaisment transposables et gnralisables.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Sciences industrielles 1 E27

    Sciences industrielles 1

    Prsentation du sujet

    Le support de ltude propose est un dispositif de commande douverture et de fermeture automa-tique des hayons de coffre quipant les Mercedes ML de dernire gnration. Ces produits ne sontgnralement pas dvelopps directement par les constructeurs automobiles, mais par des quipe-mentiers qui dclinent des gammes de systmes standardiss adaptables. Pour tre en mesure derpondre aux demandes, le cycle industriel de dveloppement de nouveaux vhicules tant de plusen plus court, les quipementiers doivent disposer doutils de simulation numrique permettant dequantifier les adaptations effectuer sur leurs produits afin de les rendre conformes au cahier descharges.

    Ltude a pour objectif de construire un modle du systme existant, permettant de simuler sonfonctionnement et ainsi de redimensionner trs rapidement actionneurs et commandes en vue duneintgration rapide dans tout nouveau vhicule.

    Analyse globale des rsultats

    Lintgralit du sujet a t aborde par les candidats et aucune partie ou question na t dlaisse.Le jury a corrig de trs bonnes copies dans lesquelles les candidats ont fait montre dune bonnemaitrise des comptences de sciences industrielles de lingnieur et dans lesquelles la quasi totalitdes questions tait traite et bien traite.

    La progressivit du sujet a dans tous les cas permis chacun de sexprimer, mme si lon peuttoujours dplorer quelques copies quasi vides.

    Enfin le jury a le sentiment que les candidats ont fait un rel effort dans la prsentation et lardaction des copies.

    Commentaires sur les rponses apportes et conseils aux candidats

    La premire partie du sujet, dtermination des caractristiques du vrin, a t traite par la quasitotalit des candidats. Cette partie ne prsentait pas de difficult particulire, mais de nombreuxcandidats ont obtenu des expressions fausses, car ils se sont souvent lancs dans des calculs avantdavoir parfaitement lu le sujet et pris en compte le paramtrage du mcanisme qui leur taitpropos. Cette remarque, concernant la lecture du sujet et la prise en compte des hypothsesproposes, pourrait dailleurs tre faite plusieurs reprises dans ces commentaires.

    Le jury rappelle que la lecture mthodique et attentive du sujet nest en aucun cas une perte detemps.

    La question Q5 relative au dimensionnement de la raideur du ressort a pos davantage de pro-blme, la majorit des candidats ayant mal interprt les rsultats de la simulation de leffort desdeux vrins sur le coffre en fonction de leur allongement.

    Ltude de la modlisation dynamique du systme global, a t dans lensemble convenablementtraite et la majorit des candidats semble bien maitriser cette partie du cours. Le jury notecependant toujours quelques maladresses dans des calculs vectoriels pourtant lmentaires.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Sciences industrielles 1 E28

    La partie de ltude concernant le rglage de la fonction scurit des personnes commenait par lalecture du cahier des charges et la recherche des grandeurs dimensionnantes relatives la scuritdes personnes. Cette question na pos aucun problme.

    Les questions suivantes dont lobjectif tait de modliser le couple moteur ncessaire louvertureet la fermeture du hayon ont elles par contre pos plus de difficults. De trs nombreux candidatsmanquent de rigueur en abordant un problme de statique. Cela a pour consquence des bilansdaction mcanique incomplets qui dbouchent sur des applications des thormes de la statiquefaux.

    On ne peut que conseiller aux candidats dtre beaucoup plus mthodiques lorsquils abordent cetype de problme.

    La partie relative ltude du couple moteur a t bien traite dans lensemble, mais on peutregretter que :

    beaucoup de candidats ngligent les applications numriques ;

    certaines questions ncessitant plusieurs rponses ne soient que partiellement traites probable-ment cette fois encore cause dune lecture trop rapide de lnonc.

    La modlisation de la fonction limiteur de couple a t aborde par de trs nombreux candidats.Cette partie ne prsentait pas de relles difficults. Par contre, elle appelait une analyse et unesynthse de la part des candidats que trs peu ont os aborder. Cest dautant plus dommage queles candidats qui ont abord ces questions de synthse les ont bien russies.

    La dernire partie du sujet relative au rglage de la commande a t ingalement traite. Souventles rponses taient partielles, ou incompltes. Une fois encore une lecture attentive des questionsaurait permis dviter ces erreurs.

    La dernire question du sujet qui permettait de faire la synthse de ltude a t traite par untrs petit nombre de candidats.

    Conclusions

    Le sujet a donc t dans lensemble convenablement trait. Par contre, si toutes les questions rela-tives la construction de modles sont bien abordes, il est essentiel que les candidats sattachent rpondre aux questions danalyse, de critique et de validation des modles.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Sciences industrielles 2 E29

    Sciences industrielles 2

    Prsentation du sujet

    Parmi les ascenseurs accessibles aux visiteurs de la tour Eiffel, en plus des deux ascenseurs his-toriques , lascenseur lectrique du pilier nord, rcemment rnov, offre la plus grande capacitavec cent dix personnes. Le contexte et les contraintes particulires de fonctionnement de cet as-censeur aboutissent la mise en uvre de solutions technologiques spcifiques, diffrentes de cellesrencontres dans les ascenseurs classiques et les tlcabines.

    La premire partie du sujet permet de prsenter le support, le contexte et particulirement lasquence de dmarrage de cet ascenseur.

    Lobjectif des parties suivantes est de valider le choix ou de proposer des solutions technologiquesrelatives :

    au transport des visiteurs du rez-de-chausse au deuxime tage de la tour Eiffel ; la communication avec le poste central de commande et de supervision ; au confort et la scurit des visiteurs.

    La dernire partie met en perspective le principe de traction par cble.

    Analyse globale des rsultats

    Lensemble des questions couvre de nombreux points du programme, avec des parties indpen-dantes, ce qui permet une majorit de candidats de pouvoir sexprimer.

    Certaines copies sont trs bonnes avec des candidats qui comprennent parfaitement le fonctionne-ment bien spcifique du support et qui traitent la grande majorit des questions.

    Certaines questions ne sont toutefois abordes que par un nombre rduit de candidats.

    Le soin apport la rdaction des copies nest pas assez satisfaisant, avec des rsultats non soulignsou non encadrs.

    Commentaires sur les rponses apportes et conseils aux candidats

    Partie I

    Analyse fonctionnelle : question convenablement traite par lensemble des candidats.

    Alimentation de linducteur : peu de candidats dterminent la valeur moyenne de la tension ensortie du pont redresseur PD2.

    Asservissement du courant dinduit : bien pour le filtrage, mais il est tonnant que si peu decandidats russissent dterminer le gain du correcteur proportionnel. Les notions de marge dephase et dcart en rgime permanent en rponse un chelon sont connaitre.

    Le rglage du correcteur intgral et la dtermination de la limitation de courant ne sont abordsque par trop peu de candidats.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Sciences industrielles 2 E30

    Choix de la machine de traction : lexpression de lnergie cintique est bien rdige par les candi-dats, mais peu aboutissent lexpression du couple moteur.

    Dtection de la position et de la vitesse du chariot tracteur : les rponses relatives aux codeurs sonttrs bien rdiges par la plupart les candidats ; la configuration de linterface de comptage rapidepose plus de problme.

    Les questions de culture technologique sont bien traites, toutefois, concernant les propositionsdune solution technologique lie la dtection dune survitesse, certains candidats perdent tropde temps dcrire en dtail des solutions non adaptes.

    Partie II

    Seule la question relative la topologie du rseau est correctement aborde.

    Partie III

    Cette partie est bien traite par les candidats. Attention toutefois lhomognit des units.

    Partie IV

    Des difficults pour simplement prendre du recul par rapport au sujet et citer une autre applicationutilisant le transport par cble.

    Conseils aux candidats

    Il est recommand aux candidats de :

    prendre le temps de bien lire la prsentation et la description du fonctionnement du support ;

    lire au moins la totalit dune partie du sujet avant daborder celle-ci ;

    bien lire les questions afin de comprendre le type de rponse attendue (il est, par exemple, inutilede perdre du temps en dveloppant des explications hors sujet, il est en revanche ncessairedargumenter un choix lorsque cela est explicitement demand) ;

    vrifier lordre de grandeur des rsultats et lhomognit des units ;

    souligner les rsultats et prendre soin de lcriture et de lorthographe.

    Enfin, il est inutile de recopier des schmas qui sont donns dans lnonc du sujet, cela constitueune perte de temps.

    Conclusions

    Ce sujet, qui couvre de nombreux points du programme, a permis certains candidats de rdigerde trs bonnes copies.

    Une bonne culture technologique est indispensable pour russir cette preuve.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Allemand E31

    Allemand

    Prsentation du sujet

    Les quatre documents proposs aux candidats germanistes mobilisaient entre autres les champslexicaux de la dmographie, de la gouvernance, de la mondialisation, de la politique familiale etdes ressources naturelles. La confrontation frquente de donnes statistiques, tant dans les troisarticles que dans le quatrime document, conduisait tout naturellement les candidats recourirgalement dans leur synthse au registre de lvaluation statistique (durchschnittlich, steigen, sin-ken, sich erhhen, wachsen, zunehmen, das Drittel, der Anteil an, etc.). Si les points de convergencetaient nombreux (volution de la natalit et de lesprance de vie par exemple), les diffrents do-cuments adoptaient des points de vue diffrents et aboutissaient des conclusions divergentes.Tandis que le rapport des Nations Unies voquait avec inquitude lvolution de la populationmondiale, linterview de Herwig Birg dployait une analyse nettement optimiste, alors que MarieAmrhein dans le troisime document remettait en question les analyses habituelles de la situationdmographique en Allemagne, et que le tableau statistique du journal Die Zeit adoptait une pers-pective historique en confrontant lvolution de donnes trs diverses comme lesprance de vie, lamortalit infantile, les missions de dioxyde de carbone, le cours de lor ou la taille du plus hautbtiment de 1804 aujourdhui.

    Il est rappel ici que tous les documents, quelles que soient leur taille et leur nature, sont importantsaux yeux du jury, et que leur ordre dapparition dans le sujet est alatoire. Tous ces documentsavaient vocation interagir parfaitement dans une synthse. Aucun ntait marginal ds lors quonavait su envisager une problmatique centrale. La densit informative des documents nest pasforcment lie leur longueur. Ainsi le tableau statistique extrait de Die Zeit tait-il plus riche etsignificatif que ne lont imagin bien des candidats.

    Avant de satteler au travail de synthse lui-mme, les candidats taient invits une analysesoigneuse des documents. Parmi les lments danalyse incontournables :

    lvolution de la mortalit infantile, de la natalit, de lesprance de vie et les disparits quipoussaient en nuancer les causes et les consquences ;

    limpact environnemental de la croissance de la population mondiale et sa limitation grce auprogrs technologique ;

    la question du pronostic dmographique et de sa difficult ;

    le lien entre niveau de dveloppement et dmographie dans les pays en voie de dveloppementet en Allemagne ;

    la difficult dune politique familiale cible par exemple en Chine ou en Allemagne ;

    la pertinence dun diagnostic pessimiste sur ces questions.

    Pour la synthse proprement dite, plusieurs angles dapproche ont t valids, pour peu quilsaient crois les projections concernant lvolution de la population mondiale et le cas peut-treemblmatique de lAllemagne en ce qui concerne le lien entre croissance conomique, volution desmurs et natalit.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Allemand E32

    Analyse globale des rsultats

    La quasi-totalit des candidats ayant compos, y compris les plus faibles en synthse ou sur le planlinguistique, a pu atteindre lobjectif des 500 mots fix par le sujet. Pour certaines copies, il sestau demeurant avr difficile de produire une synthse quilibre en 500 mots sans occulter certainslments importants, en particulier la question de la rarfaction des ressources et des rponsestechnologiques aux dfis dmographiques. Il faut noter que le jury accepte les carts de lordre de10 % (les candidats sont invits prciser clairement, et sans faire de faute de pluriel, le nombrede mots). Le fait davoir rempli cette premire clause du contrat ne signifiait cependant en rienque lanalyse attentive des documents, la formulation dune problmatique, la proposition dunesynthse structure, linteraction souhaite entre les documents, lgale attention apporte auxdiffrents documents taient forcment au rendez-vous.

    Dans lensemble, les documents semblent avoir t correctement compris, en tout cas presquetoujours les trois premiers, ce qui signifie sans doute que les candidats se sont le plus souventsrieusement prpars. Il est toutefois regrettable que de nombreux candidats aient choisi de n-gliger les documents explicitement statistiques comme le quatrime document. Le jury nattendpas de prouesses analytiques mais des ractions de bon sens face la confrontation attentive desdocuments. Comment ds lors ne pas voir de lien entre la question de la place dont a besoin unehumanit de plus en plus nombreuse, le progrs technique, et la taille croissante des btiments queltre humain est en mesure ddifier ?

    Un certain nombre de copies a donc t pnalis parce quun ou plusieurs documents ont tngligs ou insuffisamment analyss, parce que les documents taient rsums les uns aprs lesautres, ou parce que les candidats ont confondu rsum et synthse. Lincorrection grammaticale,parce quelle nuit larticulation logique des arguments et la rception globale du message, a tgalement sanctionne. Enfin la pauvret lexicale, qui se traduisait entre autres par des rptitionsou un recours frquent la citation, masque ou non, a t galement pnalisante pour nombre decandidats.

    Les copies les mieux valorises ont t celles qui alliaient la qualit de la synthse la richesse etla correction de la langue. Un nombre important de candidats sest montr capable de produireune synthse la fois originale et fidle. Et, cerise sur le gteau, un certain nombre de candidats ahabilement su manifester son enthousiasme pour le sujet tout en seffaant parfaitement derrirela synthse.

    Commentaires sur les rponses apportes et conseils aux candidats

    La synthse et sa mthode

    Il est admis en gnral que la synthse reconstitue ce que lanalyse avait spar et qu ce titrela synthse vrifie lanalyse

    Les candidats sont invits mditer cette formule de Claude Bernard et sen inspirer au momentde passer la rdaction de leur synthse, une fois le travail analytique accompli. Pour mmoirela synthse exclut tout commentaire. Les candidats sont donc invits ne pas se laisser aller un commentaire personnel, aussi pertinent soit-il, mme en conclusion. Les digressions sur lesoi-disant modle allemand ou la comparaison avec la France, et mme quelques dveloppementssur la dsormais clbre Energiewende ntaient bien entendu pas recevables.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Allemand E33

    Il sagit donc de reprer lors de lanalyse les concepts-clefs et de bien distinguer laccessoire delessentiel. cet gard, les correcteurs ont regrett que les notions durbanisation, de pnurie deressources, entre autres, aient t souvent ngliges. En outre, certains contresens au moment delanalyse ont mis en pril la synthse. Un certain nombre de candidats a manqu dattention et napas repr la ngation dans la phrase : Das liegt nicht daran, dass wir aus finanziellen Grndenkeine Kinder in die Welt setzen, dass wir Angst haben, . Ce contresens qui se satisfaisait de cli-chs sur les Allemands riches et gostes a t sanctionn, car il rvlait un manque dattention auxnuances exprimes dans le texte. Certaines confusions graves autour du concept de Wachstum,renvoyant indistinctement la croissance dmographique et la croissance conomique abusivementmises en parallle, ont galement t pnalises.

    Le titre devait sefforcer de renvoyer lensemble, et non se focaliser sur un seul aspect. Le jury estbien conscient de la difficult quil peut y avoir proposer un titre synthtique, linguistiquementpertinent, et mme soffrant le luxe dtre galement original. Les copies, qui y sont parvenues, ontt valorises, les titres les plus dcevants sont ceux qui relvent du charabia ou qui tmoignentde la part du candidat dune certaine impuissance linguistique (Halloween fr sieben MilliardenMenschen, Genug Kohl (sic) fr alle). Le titre ne doit pas obligatoirement tre accrocheur mais tre synthtique.

    Lintroduction est la premire dmarche de la synthse et se distingue de lintroduction uncommentaire compos. On peut trs bien sans verser dans le catalogue y prsenter trsbrivement les documents et les sources, condition den dgager aussitt largument principalet/ou de mettre en relation le contexte nonciatif de la problmatique et la nature des sources(bilan statistique, interview dexpert, enqute sociologique, mise en perspective chronologique,etc.). Ceci prsente lavantage de renforcer lintelligibilit de la synthse qui suit, puisquon napas se rfrer ensuite en permanence aux sources, exercice quelque peu artificiel. Si on ne lefait pas, cela allge favorablement lintroduction, et peut conduire citer en cours de synthseles documents lorsquon y renvoie pour la premire fois par exemple. Encore une fois, ce sont lesqualits synthtiques qui sont primordiales, le jury ne formule pas ici dinterdit.

    Il est souhaitable et attendu de bien dfinir la problmatique gnrale dans lintroduction. Lecandidat a en revanche le choix entre prsenter les axes de sa synthse en fin dintroduction et secontenter de bien marquer au cours de son dveloppement tout changement de problmatique.

    De faon gnrale, il faut sattacher privilgier la structuration de la synthse, lenchanementordonn et hirarchique des arguments et des faits, et insister sur linteraction entre les documentsau lieu deffectuer des synthses spares des diffrents documents, ce qui est bien sr pnalis.Cependant, on ninventera pas dinteraction l o il ne peut y en avoir ; des copies ayant dci-d doppositions ou de paralllismes qui navaient pas lieu dtre ont vers, par artifice, dans lecontresens, voire le non-sens. De mme, la volont de contracter plusieurs informations en uneseule phrase demande des capacits de synthse et des comptences linguistiques et ne doit pasconduire des raccourcis maladroits du type : Wir sind lter, reicher und sauberer. Also brau-chen wir weniger Kinder. Ou encore : Die Suglingsterblichkeit ist eine Quelle des Wachstumsder Bevlkerung.

    Conclure nest pas une obligation absolue. Sil sagit de rpter ce qui a dj t dit ou de glisserun commentaire personnel, mieux vaut sabstenir. Mais sil sagit de finir par un lment dun desdocuments particulirement convaincant ou qui permet une ouverture, ou de clore la synthse parune phrase percutante et donc conclusive, cest--dire de produire un effet de conclusion, cest tout fait bien venu.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Allemand E34

    La synthse et les comptences linguistiques quelle mobilise

    La qualit de la langue, la capacit de reformulation notamment, est videmment un critre trsimportant et va souvent de pair avec la pertinence de la synthse. Il faut donc ne pas se contenterde piocher dans les documents des phrases que lon modifie lgrement, voire que lon cite int-gralement. Faire une synthse nest pas faire un simple copier-coller. Ceci suppose de continuerlentranement lexical systmatique des dernires annes pour faire face tout type de thmatique.Bien entendu, certains concepts ne peuvent faire lobjet dune reformulation, tout est affaire debon sens. Les correcteurs notent que sur le plan lexical, les candidats ont dans lensemble t fortbien prpars et nont t dstabiliss ni par le niveau lexical des documents ni par la ncessit dereformuler.

    Lintroduction, la prsentation ventuelle des documents et la problmatisation mobilisent ga-lement des comptences spcifiques (dates, sources, interrogation indirecte, hirarchisation, mar-queurs logiques et chronologiques, donnes statistiques, pourcentages, augmentation et diminution,etc.).

    La synthse et lenchanement ordonn supposent quant eux un entrainement spcifique laformulation de lopposition, du paralllisme, du paradoxe, de la constatation de faits. Labus dees gibt, de wir knnen sehen, dass, nuit gravement la richesse et llgance de lexpression.

    De faon gnrale, les candidats sont encourags viser la correction morphologique et syntaxique,dont labsence ne saurait tre compense par une bonne comprhension ou une synthse habile. Onne peut ici que renvoyer aux rapports prcdents et insister sur les lacunes principales constatescette anne : comparatif et superlatif, adverbes de temps (damals et frher entre autres),conjugaison et emploi de werden, voix passive, expression de la date, confusion entre weiteret wieder, confusion entre whrend prposition, whrend conjonction de coordination et wegen,complment du nom, usage du gnitif, conjugaison du verbe sein (futur et parfait), usage de lavirgule particulirement important pour lintelligibilit globale, etc.

    Conclusions

    Si la session 2013 a dmontr que dans lensemble les candidats se sont bien prpars, les futurscandidats sont invits bien concilier lexercice de la synthse avec un niveau linguistique solidetant sur le plan grammatical que sur le plan lexical, et se demander quelle est leur capacitdadaptation des documents dune autre nature ou dune longueur diffrente. En bref, il leurfaudra savoir voluer sur tout type de terrain. La cohrence de la synthse, le respect des contenusdes documents et la ncessit den passer par une phase analytique minutieuse avant de rdiger lasynthse sont les clefs du succs dans cette preuve.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Anglais E35

    Anglais

    Prsentation du sujet

    Il sagit de deux articles de presse issus de The Economist du 22 octobre 2011 et de The Telegraph du31 octobre 2011, ainsi que dun dessin humoristique sur la naissance du sept milliardime habitantde la plante et tous les problmes et risques quune ventuelle surpopulation plantaire pourraitprsenter. Il y tait donc question de contrle des naissances, de pays dvelopps, mergents et dutiers-monde, dcologie et de ressources naturelles qui peuvent venir manquer, dnergie, de faminepossible. Alors que les journalistes constatent les faits et proposent des solutions dventuellespnuries futures, le dessin se contente de dplorer les difficults qui ne peuvent manquer de seprsenter. Ces thmes et le vocabulaire qui sy rapporte sont familiers aux candidats issus desclasses prparatoires scientifiques et nont pas prsent de grandes difficults de comprhension.

    Analyse globale des rsultats

    Lensemble des copies prsente un progrs sur les prestations de lan dernier, anne 1 de lpreuve.Les candidats de cette anne ont tir avantage des conseils prsents dans les rapports de jury etles synthses produites sont de meilleure qualit. Par exemple, les candidats ont appris ne plustraiter les documents sparment coup de rsums successifs, mais au contraire les opposer,les comparer, les faire dialoguer. Il reste cependant deux points amliorer : la rdaction delintroduction et le traitement de la conclusion.

    Commentaires sur les rponses apportes et conseils aux candidats

    La mthode de lintroduction nest que rarement maitrise : parfois le titre manque, trop souvent,les sources des documents ne sont pas prsentes, et la problmatique est remplace soit par uneannonce de plan inlgante et lourde (In a first part I will then in a second part I will ),soit par des questions qui sont, l encore, une annonce de plan maquille en problmatique. Uneproblmatique doit tre exprime au moyen dune question qui permet au lecteur davoir une vuedensemble de langle sous lequel le candidat va traiter la synthse des documents en question.Dans certaines copies, il ny a eu aucune introduction et la synthse commenait in medias res defaon extrmement abrupte, la faon dune contraction de texte unique.

    Trop de candidats nont pas compris le principe de dpart de lexercice de la synthse qui consiste,de faon fallacieuse, il faut en convenir, considrer le lecteur-correcteur comme ignorant ducontenu des documents. Charge aux candidats de prsenter le thme, les documents et leur synthseavec clart et prcision.

    Cest pourquoi, ils doivent absolument faire rfrence aux documents lors de lmission dides prin-cipales afin que le correcteur puisse vrifier la vracit de ces affirmations. Il y a eu de nombreusesdigressions et de nombreux ajouts dinformations qui ne se trouvaient pas dans les documents.

    De mme, lorsquils citent des noms issus des textes (Mr Simon, Paul Ehrlich ), ils doivent donnerquelques mots dexplication sur la fonction de la personne cite, ce qui aurait vit quelques erreurssur les personnes comme la confusion faite parfois entre le Dr Borlaugh et Rachel Carson dont lesnoms apparaissent cte cte dans le texte, mais dont laction est diamtralement oppose.

  • Concours Centrale-Suplec 2013 filire TSI

    Anglais E36

    Parfois, les candidats ne se sont pas soucis de la cohrence dans lorganisation des ides retenues,et seule la prsence de ces ides a sembl importer : le rsultat en a t lamoncellement dides-clsple-mle dans un mme paragraphe et un manque flagrant de clart.

    Les candidats ne doivent pas compter sur le correcteur pour combler les informations qui manquentou remettre de lordre dans leur devoir. Le correcteur nest pas complice et demande une clarttotale : il faut le prendre par la main et le guider tout au long de la synthse.

    Le document iconographique a parfois t nglig ou na tout simplement pas t mentionn : il estvrai quil najoutait pas dides nouvelles et ne pouvait pas tre utilis pour alimenter la synthse,mais il pouvait au moins servir de dpart car il pose le problme clairement : la naissance du septmilliardime habitant de la plante incite la fte, mais si lon prend en compte les ressourcesnaturelles qui samenuisent, la fte ne risque-t-elle pas dtre gche et la rpartition entre leshumains ingale ? Il faut rappeler quil nest pas demand au candidat de dcrire le dessin par lemenu, une prsentation gnrale suffit.

    Les erreurs de comprhension des documents ont t rares et les ides-cls ont t le plus souventrestitues.

    Mais le plus gros obstacle la clart reste lexpression en anglais. Nous avons dplor labsencequasiment totale de la modalit dans les copies, pourtant bien ncessaire ici (Resources may runout / There could be a lack of energy sources / Food might turn out to be insufficient ), et lescandidats seraient bien aviss de concentrer leurs efforts non seulement sur la rvision des verbesirrguliers qui posent un rel problme, mais aussi sur la grammaire de base de langlais (temps- invariabilit et place des adjectifs - quantifieurs). La formulation des phrases interrogatives doittout particulirement faire lobjet de toute leur attention pour les sessions venir : en effet, laquestion qui met en place la problmatique dans lintroduction doit tre correctement pose. Raresont t les candidats qui nont pas trbuch sur cet obstacle. Il faut rappeler toutes fins utilesque ce point de la grammaire angl