Rapport de PFE présenté par Solange Razé.

Ecole Nationale Supérieure d’ Architecture de Paris La Villette. 2013

Rapport de PFE présenté par Solange Razé.

RHI Bois de Nèfles

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

- -

rapport de pfe page 2

RHI Bois de Nèfles Saint Leu

Sommaire

1 Présentation la RHI à la réunion page 3 et 4

2 Présentation du site page 5 et 6

3 Analyse du quartier page 7 et 8

4 Analyse du bati existant page 9 et 10

5 Projet page 11 plan masse page 12 coupes page 13 façades logements collectifs page 14 plans logements collectifs page 15 plans maisons individuels page 16 page 17 perspectives page 18

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur


Contexte de pauvreté à La Réunion

A la Réunion, en 2001, 10% de la population vit en dessous du seuil debas revenus, estimé à 360 euros par mois en moyenne par unité deconsommation. La part des personnes percevant un minima social esttrès élevée (19% en 2003) et nettement supérieure à celle de lamétropole (5% en 2003). Ce sont environ 250 000 ayants droits (enfantset conjoints bénéficiaires) que l’on peut estimer. L’allocation du RMIconcerne 9,3% de la population totale (moins de 2% en métropole). Lenon emploi est un déterminant essentiel de la pauvreté dans ledépartement.La pression sur le marché du logement et la réduction croissante deslivraisons de logements sociaux ont des conséquences directes surl’accès au logement de la population la plus démunie.La loi rendant opposable le droit à un logement décent est venue affirmerla priorité des besoins de la personne, en faisant de l’accès et dumaintien dans un logement décent, adapté aux besoins et aux capacitéscontributives des ménages, un enjeu majeur.

Politique de Résorption

La politique volontariste de résorption de l’habitat insalubre a démarrédans les années 80 à La Réunion.La RHI est un dispositif utilisé par les communes pour sortir les ménagesde situations d’insalubrité (habitations précaires, surpeuplement, terrainsoumis à des risques naturels) et leur faciliter l’accès à des logementsrépondant aux normes d’hygiène. Il s’agit également d’un instrumentd’aménagement et de recomposition urbaine des quartiers (couplé deplus en plus à une procédure de ZAC).

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur


En 2007, une soixantaine de RHI ont été réalisées. Plusieurs générationsde RHI ont vu le jour. Les premières opérations type «éradication debidonville » avaient comme objectif de réaménager un quartier en créantde nouveaux logements. Ce qui a permis ainsi aux familles de retrouverdes conditions d’habiter décentes, d’accéder à la pro-priété, mais aussi deréaliser sur le quartier les équipements nécessaires, les réseauxd’assainissement et de voiries. Ces opérations ont souvent eu lieu surdes secteurs urbains très dégradés où l’habitat indigne y était trèsconcentré.

Depuis 1998, des moyens financiers importants ont été accordés. Ledispositif RHI s’est diffusé sur l’ensemble des com-munes de l’île, sur dessecteurs encore denses (exemple : quartier Rivière des Galets), maisaussi en zone rurale et dans les écarts de l’île (RHI multisites). Lesintérêts sont multiples : sanitaires, sociaux, urbains….Sur le plan social, pour les familles concernées c’est un changementradical de mode de vie, une réelle rupture avec leur ancien moded’habiter.

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur


Le projet est une opération de résorption de l habitat insalubre dans l Ouest de l’ île de la Réunion, sur le quartier Bois de Nèfles.

Il s’agit d’un quartier de logement qui s’est développé de façon sponta-née formant un tissu urbain peu dense le long du seul axe viaire existant. Les fonctionnements sont familiaux et les habitants, installés depuis longtemps, vivent sur des terrains transmis par héritage. Petits propriétaires, la majeure partie se trouve en situation d’indivision où la propriété est difficile à établir même si elle va de soi pour les ha-bitants, la transmission ayant été faite en dehors du cadre législatif sans actes notariés.Le secteur est amené à connaître des transformations profondes. Ce quartier ancien a été traversé par une tranchée couverte d’un axe routier important la route des Tamarins. En liaison avec l’échangeur du Portail, la future zone d’activité du Portail va voir le jour sur un site au Nord du quartier. Ce sont vingt hectares de commerces et bureaux qui vont bientôt prendre place. On peut comprendre que le quartier Bois de Nèfles représente alors un intérêt certain pour la commune qui y a également repéré des potentialités foncières dans les hauts et dans les bas du quartier. Elle a donc lancé un projet de structuration visant à mettre en place un réseau viaire adapté au futur trafic, et à répondre aux besoins en loge-ments sur la commune.Suite à une première étude pré opérationnelle sur le quartier, les secteurs relevant de l’insalubrité font l’objet d’une opération de RHI.La première tranche de la RHI « Bois de Nèfles » actuellement en cours intervient sur deux sites distincts traversés par le viaire existant, chemin Bois de Nèfles. C’est l’occasion de résorber l’habitat insalubre et de financer les réseaux qui articuleront le quartier avec le projet d’aménage-ment. Il faut donc « adapter le tissu social existant ».

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur


Trente cinq familles sont concernées par l’opération. 4 lots pourront bénéficier d’une amélioration. Sur les 42 habitations du périmètre, 71% sont à démolir. Les relogements se feront en transit par la construction d’un immeuble collectif de 43 loge-ments en LLTS (logement locatif très social) qui accueillera par la suite en majorité de nouveaux occupants. Puis, 47 maisons de villes sont proposées en accession LES (Logement Evolutif Social) et en LLS (Logement Locatif So-cial). Ce projet de logement proposé ne réussit pas à mobiliser les familles pour qui ces désagréments s’ajoutent aux difficultés quotidiennes. Malgré le constat d’insalubrité du bâti, l’attachement à la de-meure et au foncier s’avère fort. La majorité des familles atten-dait un coup de pouce pour « arranger la case », faire quelques améliorations, mais pas plus. L’opération est donc perçue com-me une contrainte et une difficulté de plus à gérer. Elle est dans beaucoup de cas synonyme de perte de foncier au mieux pour ceux qui peuvent prouver la propriété, acheté à un prix qui ne leur convient pas, puis d’investissement dans un type d’habitat qu’ils ne peuvent pas choisir (maison qu’ils n’ont pas construit, plus de possibilité d’élever les animaux et d’avoir une petite activité agricole). Dans ce quartier où la population plutôt âgée vit modestement et est marquée par une culture de la non réclamation d’aide, (la majorité des familles est inconnue des services sociaux) l’opé-ration de RHI n’est pas tant perçue comme une aide que comme une contrainte. On assiste là à la confrontation de deux mondes.L enjeux de ce projet est de résoudre les problème liés à l’arrivée de la future ZAC tout en proposant aux familles à reloger des logements qui répondent à leur besoin et à leur mode de vie semi rural dans le respect du tissu urbain existant qu’ ils ne veulent pas voir changer.

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur


Le projet ne respecte pas le programme suivi par la mairie et propose un pro-gramme plus qualitatif de 44 maisons individuelles en Logement Evolutif So-cial et 36 logements col-lectifs en Logement Très Social les habitants étant souvent réticent à la venue de nouvelles familles dans le quartier ce qui est induit par la construction des logements collectifs.Neanmoins on repère des potentialités foncières au Nord et au Sud du projet pour pourraient permettre de continuer le projet.

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur


Au delà de l opération de résorption d habitat insa-lubre le quartier est appelé à connaitre de nombreux changements.Le projet de restructuration du quartier Bois de Nèfles requalifie et crée un nouveau réseau viaire pour adapté le quartier à la nouvelle zone d’ activité commerciale en construction.

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur


On analyse le bati insalubre existant pour dégager les qualités de cet habitat spontané forcement révélateur d’ une certaine intelligence du terrain et de l ‘ habitat.

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

Une ventilation naturelle

Du ouvertures en a.es pour permettre ur>e bonne ventilation.

Des espaces extérieurs

une abo<Xlanœ <10 varang ... s et espaœs extl>rieurs couverts.

rapport de pfe page 10Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

Oeu~ «Kours,.

Une <IMsion de la pa,œQe en deux _ . la CX)U/ avant, ~ <le 'epré$entation • la CX)U/

_re, plu~ ntime.

Des dépendances

c.._..,... ("""","", cuosintt) sont iii_II <IIo<ance dIJ _ao pMcipaI '"' UI'" -


natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

~.

)


natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

f


natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur


natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

l

-.

r 1"

• •• L...-·ï

. . .. ,

1

_1

•

. . . .

L...-I


natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

1

- •

• • •


natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

Ecole

natio

nale

supé

rieure

d'arc

hitec

ture d

e Pari

s-La V

illette

; Doc

umen

t sou

mis au

droit

d'au

teur

Rapport de PFE présenté par Solange Razé.

Documents

Transcript of Rapport de PFE présenté par Solange Razé.