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Université LiLLe 3

service commun de la documentation de l’université Lille 3

juin 2014

Université LiLLe 3

rapport d’activité 2013

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Couverture : dessin de Pierre Vago

Photos : Christophe Hugot (p. 10 et 45), Valérie Hugot (p. 15, 49, 54 et 55), Nicolas Lahoche (p. 56), Olivier Postec (p. 57) et Olivier Vanbergie (p. 24 et 27)

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Le Service commun de documentation (SCD) de Lille 3 comprend la bibliothèque universitaire centrale et 22 bibliothèques de composantes (UFR, laboratoires de recherche, services). Les statuts du SCD sont régis par le décret du 23 août 2011 relatif aux bibliothèques et autres structures de documentation des établissements d'enseignement supérieur créées sous forme de services communs qui en fixe les modalités de fonctionnement. Un SIGB (système de gestion de bibliothèque) et un catalogue communs, un service de catalogage centralisé structurent ce réseau de bibliothèques qui emploie une centaine d’agents et conserve plus d’un million de documents. Le budget documentaire du SCD s’élevait en 2013 à 870 000 €, dont 170 000 € aux bibliothèques de composantes et 700 000 € à la BU pour l’ensemble des supports, monographies, périodiques imprimés et ressources électroniques. La part des ressources électroniques est en constante augmentation.

Cet important pôle d’excellence documentaire au nord de Paris servant une université de lettres, langues, arts, sciences humaines et sociales, a la particularité de remplir une mission de conservation régionale, voire nationale pour certaines disciplines. Une telle mission requiert les moyens de maintenir une politique documentaire ambitieuse, permettant d’accompagner et même d’anticiper les axes de recherche.

La bibliothèque universitaire résumée en quelques chiffres clés, c’est d’abord un bâtiment de 17 000m² dont 5 000m² de magasin de conservation, 800 000 documents soit 23 kilomètres linéaires de collections – 200 000 documents en libre accès pour 600 000 documents en magasin – 1 200 places assises, 500 000 entrées par an, 600 usagers présents aux heures de pointe, avec pour indicateurs d’activité en 2013 : 9 472 lecteurs actifs inscrits (soit une légère baisse de 5% par rapport à 2012), 180 322 transactions de prêt ou de communication indirecte de documents, 19 146 volumes traités. Un projet de « bibliothèque repensée » à maîtrise d’ouvrage de la Région Nord-Pas de Calais est en cours, dans le cadre d’un projet régional de maillage du territoire d’un réseau de quatre Learning center ayant vocation à accueillir tous les publics, prenant en compte les nouveaux modes d’enseignement, la culture numérique et la formation tout au long de la vie. Le Learning center de Lille 3 « Archéologie/Egyptologie/SHS » est inscrit dans le projet d’établissement dans un contexte plus large de restructuration du campus. Il bénéficie d’un financement Plan Campus et CPER (contrat de plan Etat-Région). D’importants chantiers collectifs internes s’inscrivent dans la dynamique de ce projet : la mise en œuvre de la RFID, la mise en service d’un module de gestion informatisée des demandes de communication des documents du magasin, une réinformatisation dans le cadre du projet national de SGBm (Système de gestion de bibliothèque mutualisé) piloté par l’abes dont Lille 3 est l’un des sites pilotes.

Le SCD doit pouvoir répondre à des missions multiples (documentaires, pédagogiques, scientifiques et culturelles) au service de la réussite étudiante, de la formation et de la recherche. Les indicateurs rapportés dans ce document témoignent des missions fondamentales des bibliothèques à savoir la conservation, la gestion, l’enrichissement et la médiation des collections imprimées et numériques. Le SCD est aussi un acteur actif de la politique de valorisation scientifique et participe au programme d’activités culturelles de l’université, créant parfois l’évènement.

La proposition pour les années futures est de travailler plus encore dans une logique de services aux publics et de placer l’usager au cœur du projet : « voir la bibliothèque dans la vie de l’usager plutôt que de chercher à comprendre l’usager dans la vie de la bibliothèque » (Library in the life of the user / the user in the life of the library Wayne Wiegand).

Le rapport d’activités est un travail collectif qui concerne l’ensemble des bibliothèques et services du SCD. Je remercie tous les collègues qui ont collecté l’information et établi des synthèses sur les différents dossiers et chantiers conduits en 2013. Je remercie en particulier Valérie Hugot, responsable de la communication et des indicateurs au SCD, qui a coordonné la rédaction de ce rapport.

Isabelle WesteelDirecteur du Service commun de documentation de l’Université Lille 3

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Sommaire

Les chiffres clés 2013 du Service commun de documentation 7

1. ORGANISATION 9

2. MOYENS 11

2. 1 Moyens humains 11

2.2 Budget 112.2.1 Recettes et CAF de la BU destinés à financer les dépenses 122.2.2 Dépenses documentaires 122.2.3 Répartition des dépenses d’acquisition 12

3.ENRICHISSEMENT DES COLLECTIONS 13

3.1 Les monographies imprimées 133.1.1 Acquisitions de la BUC 133.1.2 Traitement 14

3.2 Les collections de périodiques imprimés 16

3.3 Les ressources électroniques 173.3.1 Acquisition de ressources électroniques (hors e-books) pour le SCD 173.3.2 Abonnement à des e-books pour le SCD 17

3.4 La réserve patrimoniale commune aux trois universités 19

3.5 Modes d’enrichissement des collections : acquisitions / dons 203.5.1 Acquisitions d’ouvrages à titre onéreux et gratuit 203.5.2 Liste des dons reçus en 2013 203.5.3 Acquisitions à titre gratuit : thèses papier et microformes 21

4. SERVICES AU PUBLIC 22

4.1 Données générales 224.1.1 Ouverture 224.1.2 Fréquentation : nombre annuel d’entrées dans le bâtiment 22

4.2 Statistiques d’inscriptions 2013 234.2.1 Nombres d’inscrits (au sens de « lecteurs actifs ») 234.2.2 Usagers inscrits au SCD – Niveaux d’études 244.2.3 Répartition des inscriptions à Lille 3 (données de l’OFIVE) / inscriptions au SCD 25

4.3 Le catalogue en ligne du SCD 26

4.4 Analyse des statistiques de prêts de documents 284.4.1 Nombre de prêts à la BUC 284.4.2 Nombre de prêts dans les BUFR 294.4.3 Analyse des prêts 30

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4.5 Autres transactions 314.5.1 Nombre de documents consultés sur place 314.5.2 Emprunts des documents audiovisuels 314.5.3 Le Prêt entre Bibliothèques (PEB) 32

4.6 Statistiques de consultation des ressources électroniques 334.6.1 Statistiques détaillées d’usage des ressources électroniques 334.6.2 Accès distant aux ressources électroniques 354.6.3 Coût du téléchargement d’un article 36

4.7 La formation et le service de renseignements en ligne Ubib 374.7.1 La formation des usagers 374.7.2 Service de renseignements en ligne Ubib 38

5. PROJETS 395.1 La politique et les actions de numérisation 39

5.1.1 PôLiB 395.1.2 NordNum 40

5.2 La plateforme HAL 405.3 La RFID 415.4 Le projet de système de gestion de bibliothèque mutualisé (SGBM) 415.5 Le projet Learning Center archeologie egyptoloie SHS» Lille 3 43

6. RAYONNEMENT SCIENTIIFIQUE ET CULTUREL 48

6.1 Le SCD de Lille 3 : responsabilités nationales et regionales 486.1.1 Le Centre d’Acquisition et de Diffusion de l’Information Scientifique et Technique (CADIST) 486.1.2 Le Centre Régional du Sudoc – Publications en série (CR-SUDOC-PS) 51

6.2 Politique événementielle et rayonnement du SCD 526.2.1 Conférences 526.2.2 Expositions 526.2.3 Les cafés littéraires 546.2.4 Un projet innovant : Le Vase qui parle 55

6.3 Rayonnement des BUFR : quelques exemples 56

6.4 Contributions exterieures des agents du SCD 596.4.1 Contributions aux réseaux nationaux et internationaux 596.4.2 Publications 596.4.3 Cours dispensés 606.4.4 Jury 616.4.5 Interventions dans des conférences, colloques, journées d’étude… 61

ANNExE 1 : FICHES SIGNALéTIQUES DES BIBLIOTHèQUES DE COMPOSANTES 62

ANNExE 2 : BILAN DU CONTRAT 2010-2013 66

ANNExE 3 : PERSPECTIVES CONTRAT 2015-2019 70

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Chiffres CLés 2013 dU serviCe CommUn de doCUmentation- Composition du SCD

- la bibliothèque universitaire centrale (BUC),- 12 bibliothèques d’UFR (BUFR),- 5 bibliothèques affiliées à des centres de recherches,- 5 autres bibliothèques et centres de documentation

- Collections

Nombre de volumes BU : 583 844 hors périodiques (source : requête au 06/01/2014) soit 23 767ml

Nombre de notices BUFR : 385 850 (source : requête au 31/12/2013)

Nombre de volumes toutes bibliothèques confondues : 1 021 760 (source : requête au 06/01/2014)

Cet indicateur ne prend pas en compte les ouvrages non catalogués et en attente de catalogage.

- Publics du SCD

Nombre d’étudiants inscrits à l’université Lille 3 : 18 623 (source Ofive)

Nombre de lecteurs actifs au SCD (tous usagers confondus) : 9 472 (9 961 en 2012) - 7 444 étudiants de Lille 3 (soit 78,6% des inscrits au SCD et 40% des étudiants inscrits à Lille 3) (8 034 en

2012) - 1 732 qui ne dépendent pas de Lille 3 (soit 18,3% des inscrits SCD) (1 487 en 2012)

Nombre d’enseignants (toutes catégories confondues) en 2013 à Lille 3 : 846 (source Ofive)

Nombre d’enseignants de Lille 3 inscrits au SCD : - 296 (35% des effectifs de Lille 3) (440 en 2012)

- Activité

Nombre d’entrées dans le bâtiment : 451 853Nombre de prêts : 180 322 (contre 172 026 en 2011 et 180 892 en 2012)Nombre de documents du magasin demandés : 43 189 (source CMag) dont 14 148 en consultation sur place (source Horizon) et 2249 demandes papier (dont 348 pour la réserve patrimoniale)Nombre total de transactions (prêts et consultations sur place de doc du magasin) : 225 760(le nombre de consultations sur place des documents en accès libre dans les salles de lecture n’est pas comptabilisé)Horaires d’ouverture au public (59h30/semaine) : du lundi au jeudi : 08h30 à 20h00, le vendredi jusqu’à 19h00, le samedi de 09h00 à 12h00Nombre de jours ouverts dans l’année : 260Nombre d’heures d’ouverture dans l’année : 2521

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- Acquisitions

Nombre de livres acquis (volumes) : 7 461 (+ dons et échanges : 2 842)Nombre d›abonnements de périodiques en cours : 1 123

- Collections

Nombre de titres de périodiques vivants & morts : 9160

Nombre de vidéos (VHS + DVD) : 2074

Nombre de revues en ligne : + de 54 000 titres

Nombre d’e-books : + de 9 000 titres

- Personnel

Nombre de titulaires BUC : 13(A), 23 (B), 30 (C) (plus 3 agents de catégorie A dépendant de la DSI)

Nombre de titulaires BUFR : 17

Nombre de moniteurs BUC : 17

- Budget

Budget de la bibliothèque (UB 960) : 1 622 372 €

Part des dépenses liées à l’infrastructure (électricité, chauffage, entretien) : près de 17% du budget total de la bibliothèque (273 219€ en 2013)

- Matériel

Superficie de la bibliothèque : 17 381 m2 (dont près de 5 000 m2 pour le silo)Surface allouée à l’accueil du public : 7 600 m2 soit 44 %Nombre de places de travail : 1 198Nombre de postes informatiques en salle : 72Accès Wifi proposé dans l’ensemble des espaces publics.

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1. orGanisationLe Service commun de documentation de Lille 3 regroupe et fédère :

− la bibliothèque universitaire centrale (BUC),

− 22 bibliothèques d’UFR, de centres de recherche et de documentation.

Le SCD met à disposition de la communauté universitaire plus d’1 million de documents. La majeure partie des bibliothèques de composantes signalent leurs collections dans le catalogue commun et toutes sont recensées sur la page « Bibliothèques» du portail de l’université Lille 3. Elles ont pour mission de proposer aux usagers un service de proximité. La Bibliothèque universitaire centralise le catalogage de l’ensemble des acquisitions et collections du réseau documentaire de Lille 3.

1) Bibliothèques d’UFR :

− Albert-Marie Schmidt : UFR Humanités,

− Angellier : UFR LLCE-Langues,

− Etudes germaniques : UFR LLCE Langues,

− Etudes romanes : UFR LLCE Langues,

− Etudes slaves et orientales : UFR LLCE Langues,

− Infocom (Roubaix) : UFR DECCID,

− LEA (Roubaix) : UFR LEA - Langues Etrangères Appliquées,

− Michelet : Histoire et Histoire de l’art : UFR Sciences Historiques, Artistiques et Politiques,

− Philosophie : UFR Humanités,

− Psychologie : UFR Psychologie,

− Sciences de l’antiquité : UFR Sciences Historiques, Artistiques et Politiques / UFR Humanités,

− Sciences de l’éducation (bibliothèque Jacques Hédoux) : UFR DECCID.

2) Bibliothèques de centres de recherche et d’instituts : − la bibliothèque de l’UMR 8163 Savoirs, Textes, Langage,

− la bibliothèque d’égyptologie Jacques Vandier – Egyptologie : Institut de Papyrologie et d’Egyptologie de Lille,

− la bibliothèque du Centre d’Etudes et de Recherche Irlandaises (CERIUL),

− la bibliothèque Georges Lefebvre (IRHiS – UMR 8 529),

− la bibliothèque de l’Institut Eric Weil.

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3) Bibliothèques et centres de documentation :

− Arts plastiques : Pôle arts plastiques (Tourcoing),

− Bibliothèque DEFI : Département de l’enseignement du français à l’international,

− Centre de documentation du SUAIO : Service Universitaire d’Accueil d’Information et d’Orientation,

− Bibliothèque de l’IUT B : Institut Universitaire de Technologie (Tourcoing),

− Bibliothèque du CFMI : Centre de Formation des Musiciens Intervenants.

Un tableau en annexe 1 présente les éléments principaux d’identification de ces bibliothèques.

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2. MOYENS2. 1 moyens humains

Personnels de la bibliothèque universitaire centrale (les titulaires et contractuels sont comptabilisés ensemble)

Personnels des bibliothèques A B C Total

Corps Conservateurs des bibliothèques Bibliothécaires BIBAS Magasiniers

7 2 21 18 48ETP 6,8 1,8 20 17,6 46,2

Personnels ITRF A B C Total3 1 1 5

ETP 2,8 1 1 4,8Il faut ajouter à ces chiffres trois agents (1 ingénieur d’études et 2 assistants ingénieurs à 50%) dépendant hiérarchiquement de la DSI (Direction des Systèmes d’Information), détachés à la bibliothèque universitaire centrale.

Un PRCE est affecté au SCD pour assurer les formations à la méthodologie documentaire et leur suivi.

Personnels de l’AENES

A B C Total

1 1 10 12ETP 1 0,58 8,67 10,25

Les bibliothèques de composantes emploient 17 personnes.

2.2 Budget

2013 % du budget global du SCDBudget de la bibliothèque universitaire centrale 1 622 372,30€ 86,31%

Budget des bibliothèques de composantes 257 307,46€ 13,69%

Total des crédits 1 879 679,76€ 100%

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2.2.1 recettes et Caf de la BU destinés à financer les dépenses

Recettes 2013 % du montant global des recettes de la BUC

Dotation de fonctionnement 1 230 281,90€ 75,83%

Investissement 44 563,24€ 2,75%

Personnel 347 527,27€ 21,42%

Total 1 622 372,41€ 100%

51,7% du budget global de la BUC est consacré au financement et à la valorisation de la politique documentaire (acquisitions, SIGB, recherche fédérée, monitorat…). Les dépenses de fonctionnement (CF DIR) représentent donc 48,3% des dépenses

2.2.2 dépenses documentaires

2013

Dépenses d’acquisitions documentaires 704 699,37€

(Le CADIST représente 10.1% des dépenses)Environnement documentaire (informatique documentaire, conversion des catalogues, numérisation des collections, équipement des magasins…)

190 797,61 €

2.2.3 répartition des dépenses d’acquisition

Français Etrangers Total %

Monographies 145 579,04€ 129 194,80€ 274 773,84€ 38,99%

Périodiques papier 54 953,84€ 109 584,61€ 164 538,45 € 23,35%

Ressources électroniques et numériques 49 741,04€ 215 646,04€ 265 387,08€ 37,66%

Total 704 699,37 € 100%

Il convient de souligner la part croissante occupée par les ressources électroniques et numériques dans le budget. En 2005, ces dernières représentaient à peine 10% du budget. Elles ont représenté près de 38% du budget en 2013. Cette augmentation est également liée à l’inflation importante et constante du coût des abonnements eux-mêmes.

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3. ENRICHISSEMENT DES COLLECTIONSLes collections de la bibliothèque universitaire centrale représentent près de 800 000 volumes.

Le SCD compte pour l’ensemble du réseau plus d’un million de documents (1 021 760 exemplaires exactement au 06/01/2014). Ces chiffres ne tiennent pas compte des volumes en attente de catalogage.

3.1 Les monographies imprimées

3.1.1 acquisitions de la BUC

En 2013, le budget de la BUC consacré aux dépenses d’acquisition de monographies imprimées représente près de 184 000€ couvrant l’ensemble des disciplines d’enseignement et de recherche de Lille 3 (cette somme ne comprend pas les acquisitions effectuées dans le cadre du CADIST).

Le budget d’acquisition du CADIST est à part et ne figure pas ci-dessus

Le budget d’acquisition le plus important est consacré par ordre décroissant à l’histoire / géographie (19%), l’histoire de l’art (16%) et l’ensemble littérature / linguistique / langue françaises (11%). Il existe une forte corrélation entre les taux d’emprunts dans ces disciplines (parmi les plus élevés) et les budgets d’acquisition qui leur sont consacrés. Le renouvellement et l’enrichissement d’un secteur documentaire engendrent un taux d’emprunt plus important et permet de le maintenir actif.

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3.1.2 traitement 

Ventilation de la documentation :

La mise en rayons des ouvrages à la BUC

Magasins Accès libre BUFR

2013 5 759 7 061 6 326En % 30.08 % 36.88 % 33.04 %

Deux facteurs expliquent la forte proportion d’ouvrages orientés en magasin :

- D’une part, une raison structurelle : certains rayons du libre accès sont quasi-saturés (notamment en langues et littérature), ce qui oblige à ne pas mettre en libre accès tous les ouvrages commandés.

- D’autre part, l’accroissement de fonds d’excellence en lien avec la recherche dont la place est en magasin (CADIST, Dépôt légal BnF, Archéologie/Egyptologie, histoire et civilisation du Proche Orient ancien…)

Signalement des collections :

Nature de l’activité de catalogage dans le SUDOC (nombre de notices)

2013 % de l’activité de catalogage

Création de notices bibliographiques 451 4%

Dérivation de notices bibliographiques 10 859 93%

Mise à jour de notices bibliographiques 341 3%

Total 11 651 100%

Catalogage centralisé du SCD :

L’activité de catalogage dans le Système Universitaire de Documentation (SUDOC) et la base de données du sys-tème intégré de gestion de bibliothèque (SIGB) Horizon est centralisée à la bibliothèque universitaire centrale : le traitement des ouvrages acquis par les bibliothèques de composantes est effectué par le service de catalo-gage de la bibliothèque universitaire centrale, garantissant une homogénéité de traitement, primordiale dans le cadre d’un catalogue partagé.

Le catalogage des BUFR représente près de 38% de l’activité globale du service de catalogage centralisé.

Il se décompose en 2 activités essentielles : catalogage courant et rétrospectif

2013 En %

Catalogage courant des fonds des BUFR (nombre d’exemplaires) 5 994 87%

Catalogage rétrospectif des fonds des BUFR (nombre d’exemplaires) 900 13%Total 6 894 100%

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Récolement ou inventaire des collections :

L’inventaire ou le récolement en bibliothèque permet la vérification de l’intégralité des collections de la bibliothèque et de déterminer, à une date donnée, le nombre total des volumes et leur répartition par catégories.

Les précédents récolements du libre-accès ont été réalisés entre 2003 et 2009, secteur par secteur.

En 2012, le récolement de l’ensemble des collections du libre accès a permis de détecter 13 076 anomalies (soit 7,24 % du fonds). L’inventaire a permis de recenser 164 695 documents en libre accès à la BU.

En 2013, trois bibliothèques de composantes ont fait l’objet d’un récolement :

- La bibliothèque Michelet – 17 000 volumes : les collections d’histoire de la BUFR Michelet ont été récolées en avril 2013 dans l’optique d’un éventuel passage au prêt informatisé. Le bipage a nécessité trois jours de travail, l’édition des listes d’anomalies a demandé une journée et les vérifications et corrections au moins une semaine de plus. Le travail de corrections a été important car près de 40% du fonds (6 700 documents sur les 16 700) est sorti en anomalies. Certaines ont été rapidement corrigées (statuts erronés), d’autres ont nécessité des vérifications en rayon et des modifications du catalogue (manquants, doublons de numéros d›inventaire).

- La bibliothèque Jacques Hédoux (sciences de l’éducation et sociologie) – près de 8 000 volumes : 957 anomalies ont été repérées grâce à ce travail de récolement (soit 12,75 % du fonds d›ouvrages). Parmi les 704 manquants, 124 documents ont été retrouvés (102 oublis de bipage et 22 emprunts), soit 17,61% des manquants. Au total, 580 documents ont donc disparu (volés ? empruntés sans être inscrits sur le fichier des transactions et jamais rendus ?).

- Une partie du magasin de la BU : un test de récolement du magasin de la BU a été commencé en 2013 et se poursuit en 2014. Dans l’optique d’une vérification des collections du magasin avant le déménagement dans le cadre du projet Learning Center, il a été décidé de tester le récolement sur 4 zones du second étage du magasin (collections 19°s).

Le test a débuté en juillet 2013 et n’était pas terminé en décembre 2013. Durant cette période 4 000 documents ont été récolés à la fois de façon traditionnelle (à partir des registres d’inventaire d›origine) et de façon informatisée (listes extraites d’Horizon).

Les anomalies sont fort variables d’un secteur à l’autre et, par conséquent, le rythme de travail également (de 33 à 180 ouvrages bipés par heure). Des documents d’aide pour les équipes sont en cours d’élaboration (procédures de bipage et de post-récolement, harmonisation des cotes etc.). La fin du test en 2014 permettra de déterminer le calendrier de l’opération et la composition des équipes. Le projet est très complexe.

3.2 Les collections de périodiques imprimés

Abonnements vivants de périodiques imprimés de la BUC :

Nb de titres Coût %Titres français 539 43 970,41€ 28,63%Titres étrangers 584 109 587€ 71,37%Nombre total de titres 1 123 153 557,41€ 100%

Nombre de fascicules bulletinés 7 113

La bibliothèque universitaire gère 1 123 abonnements courants, correspondant aux thématiques de formation et de recherche de l’université. L’année courante de ces titres est consultable dans la Salle des Périodiques et de la Documentation Electronique au rez-de-chaussée de la bibliothèque universitaire.

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3.3 Les ressources électroniquesL’ensemble des ressources électroniques de Lille 3 (bases de données bibliographiques en texte intégral, ebooks…) est accessible sur le portail des bibliothèques de Lille 3, dans la rubrique « les ressources en ligne ». Cette rubrique propose un classement par type de contenus ainsi qu’un classement alphabétique des bases de données consultables.

3.3.1 acquisition de ressources électroniques (hors e-books) pour le sCd

Coût % des ressources électroniques

Ressources françaises 23 960,93€ 11,04%

Ressources étrangères 193 095,13€ 88,96%

Total 217 056,06 €

Les ressources électroniques acquises dans le cadre du CADIST font l’objet d’un budget distinct (voir la rubrique consacrée au CADIST).

Certains abonnements aux ressources électroniques ont bénéficié d’une subvention via un groupement de commande, au titre de l’année 2013 :

dans le cadre de l’Université Numérique en Région (UNR) :

l’Encyclopaedia Universalis : acquise dans le cadre d’un groupement de commande, regroupant les 6 SCD de la région, permettant de bénéficier d’un tarif négocié de 4 937,24€ TTC, et

la base de presse Factiva : tarif négocié de 2 783,74€ TTC, via le même groupement de commande.

dans le cadre du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur – Lille Nord de France (PRES) :

la base de presse Europresse : elle a été intégralement prise en charge par le PRES,

En revanche, la base de données Science Direct n’a plus bénéficié de la subvention du PRES en 2013. Le montant de l’abonnement de 63 584,59€ TTC a été intégralement pris en charge par le SCD

3.3.2 abonnement à des e-books pour le sCd

Coût % des e-books

Bouquet Cairn « encyclopédies de poche » 10 857,41€ 51%

Bouquet Cairn « ouvrages collectifs » 6 559,16€ 31%Histoire Premium 3 857,40€ 18%

Total 21 273,97€

Le SCD de Lille 3 a continué d’étoffer son offre d’e-books en 2012 et 2013. Cette offre permet d’enrichir l’offre électronique du SCD de Lille 3, en proposant aux usagers des contenus numériques adaptés à l’évolution des usages documentaires.

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3.4 La réserve patrimoniale commune aux trois universités

Rappel du contexte :

La bibliothèque universitaire centrale conserve le fonds précieux commun aux universités Lille 1, Lille 2 et Lille 3. L’existence de ce fonds est étroitement liée à l’histoire de la communauté universitaire lilloise et remonte à la fondation de l’université de Douai en 1562. Installé dans les locaux de la rue Angellier, le fonds patrimonial a suivi la faculté des lettres lors de son installation sur le campus de Villeneuve d’Ascq en 1974. Le fonds est composé de trois éléments principaux :

le « fonds général » constitué par les acquisitions historiques des bibliothécaires,

le « fonds Agache » issu du legs d’un bibliophile lillois (1 800 titres entrés en 1921),

le fonds dit « des séminaires », collections entrées dans les collections publiques par la loi de 1905.

Chiffres : la réserve patrimoniale renferme 13 000 documents antérieurs à 1810 et quelques centaines de documents précieux ou rares des années 1811 à 1950. On dénombre 30 manuscrits médiévaux, une vingtaine de manuscrits modernes et 62 incunables.

Signalement : le signalement des documents du fonds patrimonial dans le catalogue informatisé s’est effectué en deux campagnes de rétroconversion :

2010 : rétroconversion des fiches du fonds Agache,

2011 : rétroconversion des fiches du fonds général et d’une grande partie du fonds dit des «séminaires»,

2013 : enrichissement des données d’exemplaires des incunables du fonds, dans le cadre du volume du Catalogue Régional des Incunables consacré à la région Nord-Pas de Calais (volume à paraître fin 2014),

2013 : premier plan de classement des Archives Vercoutter effectué par un conservateur et Brigitte Gratien, enseignant-chercheur au laboratoire Halma-Ipel.

Il reste à ce jour quelques centaines de titres à cataloguer. Le catalogage du fonds patrimonial est confié depuis septembre 2011 à du personnel de la bibliothèque qui a reçu pour l’occasion une formation spécifique. Le fonds patrimonial est conservé, géré, valorisé sous la responsabilité d’un conservateur assisté d’un magasinier ayant suivi diverses formations en histoire du livre et de la reliure. Deux magasiniers complètent au besoin cet effectif pour des tâches de manutention lourde ou de menus travaux de réparation.

Outre les opérations de numérisation, les activités liées au fonds patrimonial sont de trois natures, qui seront décrites ultérieurement :

− activités liées à l’enseignement,

− activités liées à la recherche,

− activités liées à la politique culturelle de l’université.

20

3.5 modes d’enrichissement des collections : acquisitions et dons

3.5.1 acquisitions d’ouvrages à titre onéreux et gratuit

Nb de volumes 2010 Nb de

volumes 2011 Nb de volumes 2012 Nb de

volumes 2013

Achats

Livres français

8 29579,4%

7 90177,7%

8 61580,2%

746184%

Livres étrangers 20,6% 22,3% 19,2% 16%

Dons et échanges

Livres français 1 868

(18,4%)

59,4% 1 827

(18,8%)

64,2% 1 574

(15,4%)

50,4% 2 5842

(27,6%)

72,1%

Livres étrangers 40,6% 35,8% 49,6% 27,9%

Répartition des acquisitions et dons de la BUC :

La comparaison des parts respectives des acquisitions et des dons (en volumes) montre que la part des dons est loin d’être négligeable : près de 28% des acquisitions en 2013 sont le fruit de dons/échanges.

Cette forte proportion s’explique de deux façons :- d’une part, car la BUC bénéficie de dons pérennes (dépôt légal des traductions en français d’ouvrages anglo-saxons, exemplaires des nouvelles parutions des Presses Universitaires du Septentrion) ainsi que de nombreux dons ponctuels qui s’expliquent par la notoriété de la bibliothèque auprès de ses usagers et par sa capacité de traitement des collections;- d’autre part, du fait du traitement rétrospectif d’anciens dons - remontant souvent à des années - qui étaient jusqu’alors stockés et non traités. Ce traitement rétrospectif a eu pour conséquence une augmentation de la part des dons et échanges intégrés aux collections par rapport aux années précédentes.

3.5.2 Liste des dons reçus en 2013

Fonds Bernard Escarbelt (2013) : Bibliothèque universitaire centrale et Bibliothèque Patrick Rafroidi ; Bernard Escarbelt était spécialiste de littérature et de civilisation irlandaises. Il s’agit d’un fonds de civilisation et de littérature anglaises et surtout irlandaises d’environ 2500 ouvrages.

Fonds Pierre Deyon (2013) : Bibliothèque Georges Lefebvre (IRHiS - Histoire). Pierre Deyon était spécialiste de l’histoire urbaine et sociale. Il fut président de l’université de Lille de 1970 à 1975.

Fonds Simone Viarre (2013) : Bibliothèque universitaire centrale ; Simone Viarre (1931-2012) a été professeur de lettres latines à l’université Lille 3 (en 1992). Il s’agit d’un fonds classé, en cours de traitement.

Fonds Roland Delmaire (2012-2013) : Bibliothèque des Sciences de l’Antiquité ; Roland Delmaire est professeur émérite de Lille 3. Ce fonds représente un don d’environ 350 ouvrages portant sur l’histoire romaine, en particulier le droit romain, l’archéologie, et plus spécifiquement les études numismatiques. Ce fonds en cours de traitement.

Fonds de l’Institut néerlandais (2013) : Service commun de documentationSuite à la fermeture de l’Institut Néerlandais le 31 décembre 2013 et conformément à la décision du Conseil de Surveillance de l’Institut Néerlandais en date du 20 septembre 2013, l’Institut Néerlandais fait don de ses collections littéraires constituées d’œuvres et d’études publiées après 1800, soit environ 7500 ouvrages en néerlandais et des traductions, ainsi que des ouvrages de littérature jeunesse et de nombreux périodiques

21

afférents à la langue néerlandaise et à la culture néerlandophone.

Fonds Félix Bourriot (2013) : Bibliothèque universitaire centrale ; Felix Bourriot, historien spécialiste de la Grèce antique est professeur honoraire. Ce fonds contient environ 12000 documents relatifs à l’Antiquité grecque mais aussi à des sujets connexes (Iran, empire romain, etc.).

Don Aimé Petit (2013) : Bibliothèque Albert-Marie Schmidt ; Aimé Petit est professeur émérite de littérature médiévale ; périodiques et monographies de lettres

3.5.3 acquisitions à titre gratuit : thèses papier et microformes

Dons et échanges thèses :

Thèses papier [D-E] Thèses microfichées - [D-E] 2013 0 1 080

Le projet STAR :

La mise en place de STAR s’est progressivement achevée au cours de l’année 2013. Le circuit est définitivement stabilisé :

- données administratives entrées par la scolarité ;

- données de fichier entrées par l’ANRT qui fait signer la charte et l’autorisation de diffusion ;

- données bibliographiques saisies par le SCD ;

- validation du circuit au SCD.

Le dépôt électronique est encore difficile à faire accepter par tous les doctorants. La sensibilisation et la formation font partie des axes explorés en 2014. D’autre part, un travail d’harmonisation des formulaires a également été programmé pour l’année 2014.

Au sein du SCD, la mise à disposition des thèses qui ne sont pas mises en ligne s’est également stabilisée avec la mise en place d’un poste dédié pour la communication sur CR-Rom. Les conditions sont réunies pour assurer que ces documents ne soient pas copiés.

Bilan chiffré :

- 45 thèses ont été traitées

- 19 seulement sont diffusées sur Internet

- 1 thèse est confidentielle

- 18 thèses ont été mises en quarantaine pour au moins 1 an

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4. SERVICES AU PUBLIC4.1 données générales

4.1.1 ouverture

Nombre annuel de jours d’ouverture au public :

2010 2011 2012 2013Nombre annuel de jours

d’ouverture au public 258 262 265 260

Horaires d’ouverture au public :

− du lundi au jeudi : 08h30 à 20h00, le vendredi jusqu’à 19h00,

− le samedi de 09h00 à 12h00

Périodes de fermeture annuelle : Noël (15 jours en 2013) et août (4 semaines)

Horaires réduits (9h00 – 18h00) lors des pauses pédagogiques de février, Pâques, juillet, août et jusqu’à début septembre.

Ouverture étendue le samedi de 09h00 à 17h00, lors :

− des Journées Portes Ouvertes (le 02 février 2013),

− des Journées du Patrimoine (le 14 septembre 2013).

4.1.2 fréquentation : nombre annuel d’entrées dans le bâtiment

2010 2011 2012 2013Fréquentation 489 620 478 243 507 032 451 853

On comptabilise 451 853 entrées en 2013 et une moyenne mensuelle d’environ 40 000 entrées dans le bâtiment. Certains mois, comme novembre et décembre, la fréquentation peut atteindre jusqu’à 57 000 entrées dans le mois.

Nombre de places de travail à la BUC : 1 198.

Nombre de photocopies

La bibliothèque universitaire centrale met à disposition des usagers 8 photocopieurs, dont 1 couleur.

2011 2012 2013

Nombre annuel de photocopies 210 716 227 094 206 468

La tendance est à la baisse. Une réflexion est en cours sur l’offre de photocopieurs à la BU.

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4.2 statistiques d’inscriptions 2013

4.2.1 nombres d’inscrits (au sens de « lecteurs actifs »)

Est considéré comme lecteur actif, un usager qui a emprunté au moins une fois dans une des bibliothèques du SCD. Un usager inscrit à la bibliothèque mais qui n’emprunte pas (consultation sur place par exemple) n’est donc pas pris en compte dans ces chiffres.

Les consultations des ressources électroniques ne peuvent pas être prises en compte pour cet indicateur.

Rappel (source Ofive) :

Inscription administrative : toutes les inscriptions (remontant à SISE) prises à l’université par un étudiant sont comptabilisées.

Inscrit physique : l’étudiant n’est comptabilisé qu’une seule fois en fonction de son inscription principale (étape première). Cet effectif correspond au nombre d’étudiants communiqué au ministère au 15 janvier lors de la remontée SISE.

(SISE : Système d’Information sur le Suivi des Etudiants)

2011 2012 2013

Nombre d’inscriptions administratives à Lille 3 (source Ofive) 19 891 19 518 19 350

Nombre d’étudiants (inscrits physiques) à Lille 3 (Source Ofive) 18 806 18 623 18 492Nombre d’étudiants de Lille 3 inscrits au SCD Lille 3 (= ayant emprunté au moins une fois) 7 773 8 034 7 740

Part des étudiants de Lille 3 inscrits au SCD (par rapport aux inscriptions physiques) 41,3% 43,1% 41,9%

Le pourcentage d’étudiants de Lille 3 inscrits au SCD a légèrement progressé en 2012 avant de connaître une baisse en 2013.

Il convient de rappeler que les collections numériques et électroniques sont consultables à distance par les usagers de Lille 3 via l’ENT sans condition d’inscription préalable à la bibliothèque universitaire et que cette offre s’est étoffée ces deux dernières années. Ces consultations ne sont pas comptabilisées dans la part des lecteurs actifs.

Néanmoins, cette baisse des inscriptions amène à s’interroger sur l’offre du SCD qui ne répond peut-être plus tout à fait aux attentes des usagers (cf. l’enquête du cabinet Savoir Sphère, réalisée en 2012, qui a montré « des attentes de la part des personnes interrogées : les bibliothèques doivent fournir plus que de la documentation, un lieu de vie offrant de meilleures conditions d’accès à l’information ». Voir Anne Morenvillé, « Enquête auprès des publics de la Bibliothèque universitaire centrale de Lille 3 », Insula [En ligne], mis en ligne le 17 avril 2013. URL: <http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2013/04/enquete-publics-bibliotheque-universitaire-lille-3/>.).

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4.2.2 Usagers inscrits au sCd – niveaux d’études

Année 2010 L M D Enseignants Etudiants Extérieurs

Prof. extérieurs Autres

Lecteurs actifs 4230 2754 270 492 1037 261 376% des lecteurs actifs (9420) 44,9% 29,2% 2,9% 5,2% 11% 2,8% 4%

Année 2011 L M D Enseignants Etudiants Extérieurs

Prof. extérieurs Autres

Lecteurs actifs 4877 2664 232 497 988 248 342% des lecteurs actifs (9848) 49,5% 27,3% 2,3% 5% 10% 2,5% 3,4%

Année 2012 L M D Enseignants Etudiants Extérieurs

Prof. extérieurs Autres

Lecteurs actifs 5085 2719 230 440 900 238 349% des lecteurs actifs (9961) 51% 27,3% 2,3% 4,4% 9% 2,4% 3,5%

Année 2013 L M D Enseignants Etudiants Extérieurs

Prof. extérieurs Autres

Lecteurs actifs 4758 2463 223 296 1096 253 383% des lecteurs actifs (9472) 50,2% 26% 2,4% 3,1% 11,6% 2,7% 4%

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L’étude des lecteurs actifs à la BUC montre qu’en 2013 :

− près de la moitié des inscrits sont des étudiants de Licence,

− 26% sont des étudiants en Master.

− Cette répartition est relativement stable sur les quatre dernières années, à l’exception des enseignants-chercheurs dont la part d’inscrits ne cesse de baisser (-33%).

Le recours à la bibliothèque et à ses services, dans une université en sciences humaines et sociales, est important au début des études puisqu’il est une étape dans l’appropriation du fonctionnement de l’environnement universitaire. Les usages de la documentation tendent à se diversifier avec le niveau d’études et on peut supposer que les Master et Doctorat, tout comme les enseignants-chercheurs, ont davantage recours aux ressources électroniques et numériques que les étudiants de Licence.

4.2.3 répartition des inscriptions à Lille 3 (données de l’ofive) / inscriptions au sCd

Année 2010-2011 L M DInscrits université Lille 3 13 205 4 298 446% de lecteurs actifs par catégories SCD 32% 64% 60,5%Année 2011-2012 L M DInscrits université Lille 3 13 918 4 245 439% de lecteurs actifs par catégorie SCD 35% 62,8% 52,8%Année 2012-2013 L M DInscrits université Lille 3 13917 4128 438% de lecteurs actifs par catégories SCD 36,5% 64% 52,5%Année 2013-2014 L M DInscrits université Lille 3 14091 3751 428% de lecteurs actifs par catégories SCD 33,8% 65,7% 52,1%

Pour rappel, les lecteurs actifs en Licence représentent 50,2% des usagers du SCD en 2013.

26

4.3 Le catalogue en ligne du sCd

Le catalogue permet d’identifier et de localiser la majeure partie des ressources documentaires de l’université Lille 3 : celles de la bibliothèque universitaire centrale et celles des bibliothèques de composantes. Il référence 650 858 titres pour 1 021 760 volumes (au 06/01/2014) : livres, périodiques imprimés, thèses (support papier et numérique), documents vidéos, cédéroms, enregistrements sonores, partitions, en indiquant leur localisation dans les différentes bibliothèques, leur cote, et - pour la plupart des bibliothèques - la disponibilité des exemplaires.

Des statistiques permettent d’avoir une vue continue sur l’usage du catalogue et des index ou services proposés (recherche par mots, recherche alphabétique, recherche index multiples ou recherche avancée, accès au compte lecteur, renouvellement de prêts).

Le nombre total de recherches menées dans le catalogue en 2013 s’élève à 1 824 111 (contre 2 030 843 recherches effectuées en 2011).

Le mode de recherche le plus utilisé dans le catalogue est l’index « tous les mots de la notice » = l’index « fourre-tout ». Ce mode de recherche correspond aux usages courants d’Internet : la recherche « à la Google », privilégiée par les usagers par rapport aux modes de recherche plus élaborés proposés par les catalogues de bibliothèques.

Le catalogue permet, en outre, d’accéder à son compte lecteur pour :

consulter ses prêts en cours, ses suspensions de prêt

renouveler ses prêts

émettre des suggestions d’achats.

Si le nombre de recherches diminue, l’usage du catalogue pour consulter son compte-lecteur et renouveler ses prêts est lui en constante augmentation :

2011 2012 2013

Recherche dans le catalogue 2 030 843 1 894 269 1 824 111

Accès compte lecteur 140 840 177 520 197 545

Renouvellement prêts via le catalogue 38 748 42 152 45 153

Proposer aux usagers des services à distance semble donc bien répondre à leurs attentes.

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28

4.4 analyse des statistiques de prêts de documents

4.4.1 nombre de prêts à la BUC

Rappel des règles de prêt de la bibliothèque universitaire centrale :

Licence et assimilés : 10 documents pour une durée de 14 jours, renouvelable une fois.

Master et assimilés : 15 documents pour une durée de 28 jours, renouvelable une fois.

Doctorat : 25 documents pour une durée de 28 jours, renouvelable une fois.

Enseignants et assimilés : 30 documents pour une durée de 35 jours, renouvelable une fois.

2010 2011 2012 2013

Prêts de documents 171 414 172 026 180 892 180 322

Après une augmentation des prêts en 2012, on constate en 2013 un léger tassement de ce chiffre qui reste néanmoins supérieur à ceux des années 2010 et 2011.

La mise en place de CMAG, module informatique permettant de demander un livre en magasin via le catalogue informatisé du SCD, et donc éventuellement à distance, a sans doute contribué à la progression entre 2011 et 2012. Par ailleurs, à la rentrée universitaire 2011, le nombre possible de prêts par catégorie d’usagers a été augmenté, ce qui a donc contribué également à une progression du nombre de prêts.

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4.4.2 nombre de prêts dans les BUfr

En novembre 2013, le conseil documentaire a validé l’augmentation du nombre possible de prêts dans les bibliothèques d’UFR et de centres de recherche :

Nouvelles règles de prêt des bibliothèques d’UFR et de centres de recherche :

Licence et assimilés : 6 documents pour une durée de 14 jours (8 jours en études romanes), renouvelable une fois.

Master et assimilés : 6 documents pour une durée de 14 jours, renouvelable une fois.

Doctorat : 8 documents pour une durée de 21 jours, renouvelable une fois.

Enseignants et assimilés : 15 documents pour une durée de 28 jours, renouvelable une fois.

BUFR Nb de documents (au 31/12/2013) Prêts 2011 Prêts 2013

AMS 21 851 1 308 2 507Angellier 42 523 3 919 3 854BSA 28 652 2 930 2 920Infocom 9 776 6 940 3 059Etudes germaniques 28 387 927 1 137LEA 9 664 2 853 2 862Michelet* 27 644 459 499Philosophie 13 064 2 661 3 853Langues romanes 32 243 2 946 2 926Total 24943 23 617

*Bibliothèque Michelet (Histoire, Histoire de l’art) : prêts uniquement aux enseignants et aux chargés de cours de Lille 3.

Les statistiques concernent les bibliothèques d’UFR de Lille 3, qui utilisent le module circulation du SIGB Horizon, maintenu et administré par la bibliothèque universitaire centrale.

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4.4.3 analyse des prêts

Provenance des emprunteurs à la BUC :

Provenance des emprunteurs de la BUC 2011 2012 2013Lecteurs actifs Lille 3 8 270 8 474 7 740Lecteurs actifs Lille 2 319 279 263Lecteurs actifs Lille 1 261 243 260

Etudiants autres universités 408 900 573Enseignants autres universités 248 238 253

Autres 342 349 383

Répartition des prêts aux usagers de Lille 3 par niveau d’études :

Licence : 88 013 - Master : 59 356 - Doctorat : 8 718 - Enseignants : 22 231 - PEB : 2 109

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4.5 autres transactions

4.5.1 nombre de documents consultés sur place

2010 2011 2012 2013

Consultation sur place 21 175 20 477 Passage à CMag 16 397

% de documents consultés de la réserve moderne et patrimoniale 159 393 216 348

En juillet 2012, le passage à la gestion informatisée des communications des documents en magasin (CMag) ne permet plus de distinguer les demandes de consultations simples des consultations débouchant sur un prêt à domicile. Avant juillet 2012, les consultations sur place faisaient l’objet d’un bulletin papier spécifique.

4.5.2 emprunts des documents audiovisuels

Ce fonds est localisé dans la salle de culture générale de la bibliothèque universitaire centrale, il est signalé dans le catalogue de la bibliothèque. Le fonds est composé de 872 DVD en accès libre. Les VHS (1 202 titres), sont en accès indirect. Le fonds se compose de :

40 % de fictions, d’opéras et de théâtre,

60 % de documentaires couvrant un maximum de domaines de connaissances en lien avec les thématiques de recherche et de formation de l’université.

2010 2011 2012 2013

Prêts de documents audiovisuels 3 560 3 348 3 225 2 574

Consultation sur place 191 166 112 117

Sans surprise, les DVD représentent 99% des prêts de documents audiovisuels effectués au cours de l’année 2013 (97,5% en 2011). Le prêt de VHS ne représente plus que 1% des prêts.

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4.5.3 Le Prêt entre Bibliothèques (PeB)

Activité Fournisseur = demandes effectuées par les établissements extérieurs

Activité Emprunteur = demandes déposées par les usagers de Lille 3.

Le Prêt entre Bibliothèques est un service de fourniture de documents, qui s’organise autour de 2 activités principales :

Activité fournisseur : le PEB permet aux autres bibliothèques, qu’elles soient françaises ou étrangères de demander en prêt des documents que la bibliothèque universitaire de Lille 3 possède. La fourniture de livres est gratuite pour les usagers de Lille 3.

Activité demandeur : le PEB permet aux usagers inscrits à la bibliothèque universitaire d’emprunter des livres, des copies d’articles de périodiques, des thèses qui ne se trouvent pas dans les bibliothèques (universitaires ou municipales) de Lille.

2010 2011 2012 2013Activité Fournisseur 57,1% 59,6% 58,9% 62,2%Activité Demandeur 42,9% 40,4% 41,1% 37,8%

La part d’activité « Fournisseur » est toujours importante ces quatre dernières années : le service du PEB est très utilisé par les usagers, plus que dans des bibliothèques universitaires scientifiques ou médicales pour lesquelles la documentation dématérialisée a engendré une modification profonde de la consultation de la documentation (accès immédiat au texte intégral). Cette activité souligne l’attractivité des collections du Service commun de la documentation de Lille 3.

CADIST : effet qualitatif : la mission nationale du CADIST langues, littératures et civilisations des mondes anglophones consistant à acquérir et mettre à disposition de la communauté des chercheurs français et étrangers de la documentation spécialisée de niveau recherche dans son domaine de spécialité a fait progresser l’activité « fournisseur » devenue plus importante que l’activité « demandeur ».

CADIST : effet mécanique : le statut de « bibliothèque CADIST » place le SCD de Lille 3 en première position des localisations de documents dans le logiciel SUPEB, tous domaines confondus, provoquant un afflux de demandes.

33

4.6 statistiques de consultation des ressources électroniques

L’offre électronique du SCD de Lille 3 est riche et diversifiée, composée de bases de données bibliographiques et/ou bouquets de revues en texte intégral : plus de 55 bases de données, 54 000 revues en ligne et plus de 9 000 titres d’e-books.

Des interfaces d’accès et de recherche en facilitent la consultation et la recherche documentaire.

4.6.1 statistiques détaillées d’usage des ressources électroniques

Usage des bases en texte intégral (accès au PDF)

34

Bases de données Total 2010 Total 2011 Total 2012 Total 2013CAIRN 34 160 37 897 56 519 73 916JSTOR 10 263 29 633 9 614 12 058Science Direct xML 22 019 23 444 39 853 26 556

Europresse (Pas d’abonnement en 2010) 0 18 226 67 343 138 348

OpenEdition (nouvel abonnement en 2010) 7 436 7 838 14 937 9 274

Academic Search Premier 9 291 7 175 7 885 11 136PsycARTICLES® 7 878 5 392 7 389 7 924Psychological and behavioral science collection 3 516 2 420 2 879 2 746Project Muse® 2 462 1 914 2 260 2 238Total 97 025 133 939 208 229 284 196

On note une forte progression de la consultation des bases de données de manière générale sur les quatre dernières années (+193%).

Certaines ressources, dont l’utilisation est en constante augmentation, sont devenues « incontournables » :

- le portail CAIRN.Info (et plus particulièrement les revues en sciences sociales et sciences de l’éducation),

- Science Direct : le recours massif à cette base de revues scientifiques en texte intégral atteste que les usagers travaillant dans les champs disciplinaires de la psychologie et/ou de la psychiatrie se sont bien approprié les ressources électroniques, francophones ou anglophones. On note un recul des utilisations de cette plateforme, sans doute dû au problème de configuration de ez-proxy (cette base est encore accessible via la technologie Schibboleth),

- Europresse : cette base de presse et d’actualité riche de plus de 3600 références est très consultée en particuliers pour ses titres de presse d’actualité nationale et régionale et notamment du quotidien « Le Monde » en texte intégral.

Usage des bases bibliographiques (nombre de recherches effectuées)

35

Nom des bases Total 2010 Total 2011 Total 2012 Total 2013

PsycINFO® 35 355 34 606 32 912 36 112

Francis 21 247 28 727 27 317 30 189

Medline 16 538 27 605 24 077 22 446

MLA (Modern Language Association bibliography) 15 918 20 953 17 563 15 288

ERIC : Educational Resource Information Center 12 986 18 554 16 224 15 384

Times Digital Archive 8 114 13 674 3 024 3 576

LISTA (Library, Information Science & Technology Abstracts) 5 895 9 488 8 110 6 309

Total 116 053 153 607 129 227 129 304

Après un pic de recherches en 2011, l’utilisation des bases de données bibliographiques semble avoir trouvé un rythme de croisière ces deux dernières années avec une stabilisation du nombre de recherches aux alentours de 130 000. Les bases couvrent de vastes champs disciplinaires et sont donc des outils indispensables dans le cadre de recherches bibliographiques : Francis et PsycInfo continuent de progresser ces quatre dernières années.

L’accès au texte intégral à partir de ces bases est rendu possible grâce à un résolveur de liens, logiciel spécifique qui lie des références bibliographiques identifiées au texte intégral des articles correspondants disponible dans d’autres ressources, offrant ainsi un service complet au public de l’université.

4.6.2 accès distant aux ressources électroniques

L’accès distant permet aux utilisateurs de Lille 3, après authentification via leur Espace Numérique de Travail (ENT), de consulter hors campus les ressources en ligne sous abonnement payant.

En 2011, l’accès distant était possible via la technologie Schibboleth (Schibboleth est un protocole de gestion fédérée des autorisations qui permet de donner accès à nos usagers à des systèmes externes, comme des bases de données, gérés et/ou partagés par plusieurs partenaires).

La mise en place du reverse proxy EZ-Proxy, courant 2012, a permis d’unifier l’accès à toutes les ressources électroniques à distance et d’offrir un service systématisé aux usagers. Ce logiciel permet après une connexion à l’ENT d’aller sur les ressources grâce à des URL ré-écrites. L’accès est donc moins lourd que lorsqu’il s’agissait de passer par schibboleth.

Cette technologie a permis un accès à distance :

- aux 14 bases de données diffusées par Ebsco et accessibles via l’interface EbscoHost (Francis, Academic Search Premier, Econlit, SocINDEx with Full Text, Regional Business News, Business Source Premier, Library, Information Science & Technology Abstracts, Literary Reference Center, MLA Directory of Periodicals, MLA International Bibliography, ERIC, Medline, PsyARTICLES et PsycINFO)

− au portail Cairn.Info

− au bouquet Science Direct.

EZ-proxy a permis également de donner accès à davantage de bases de données qui n’étaient pas accessibles à cause de la non compatibilité avec l’ancien système. Ainsi des bases comme Project Muse, Jstor, Brepolis Latin, Thesaurus Linguae Graecae, sont aujourd’hui accessibles à distance.

En 2013, le SCD a repris l’abonnement à la base bibliographique Online Egyptological Bibliography, auparavant financé par Halma-Ipel, et il a étendu le nombre d’accès simultanés afin que tous puissent le consulter sans restriction. Cette base est également accessible à distance.

36

4.6.3 Coût du téléchargement d’un article

37

4.7 La formation et le service de renseignements en ligne Ubib

4.7.1 La formation des usagers

Licence

Le SCD intervient dans le cadre de l’UE de méthodologie pour laquelle la méthodologie documentaire a un crédit de 6 à 12h. Les séances sont planifiées au semestre 1 de la L1 pour 3 UFR :

LLCE

Psychologie,

LEA

En 2013, le personnel du SCD (équipe de formateurs de la BU et des BUFR) a formé et évalué plus de 3 600 étudiants à la méthodologie documentaire. Certaines UFR qui n’entrent pas dans ce dispositif de formation ont sollicité le SCD pour mettre en œuvre des formations et/ou des visites. C’est le cas de l’UFR DECCID (départe-ment Culture) qui a souhaité mettre en œuvre une formation de 2h aux étudiants de Licence 1. A la demande des enseignants, deux formules sont proposées aux étudiants de Licence : des visites guidées de la BUC orga-nisées pendant les journées de pré-rentrée et des séances de présentation et de manipulation des ressources documentaires.

Master

Des formations sont également proposées aux enseignants responsables de Master. Elles abordent la présentation de ressources généralistes et spécialisées par disciplines : bases de données, catalogues de bibliothèques, portails documentaires, etc.

Les formations se déclinent en deux séances de deux heures et ont lieu dans la salle de formation de la Bibliothèque Universitaire. Elles sont dispensées par le personnel du SCD.

Ainsi, des étudiants de Master MITRA (Médiations Interculturelles Identité Mobilité Conflits), de Master RHIE (Ressources Humaines dans les Institutions Educatives), Sciences de l’Education, Interprétariat Langue des Signes Française, Sciences de l’Information et de la Documentation, Langue Culture et Interculturalité ont bénéficié d’une formation, ce qui fait un total de 111 étudiants de M1 et M2.

Doctorat

Le SCD propose un cycle de formations à la « maîtrise de l’information scientifique » (équivalent à 7 ECTS) pour les étudiants de l’Ecole Doctorale Sciences de l’Homme et de la Société qui regroupe les six universités régionales et la MESHS.

Cinq modules sont proposés :

- Veille et stratégie de recherche,- Gérer efficacement ses références bibliographiques,- Structuration d’un document numérique et circuit de la thèse,- Enjeux de la publication scientifique,- Améliorer ses chances d’être publié.

En 2013, 15 doctorants ont suivi et validé ce module.

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Autres formations

Il faut ajouter à ces formations, de nombreuses visites de la bibliothèque organisées à la demande des UFR en début d’année universitaire ou en cours d’années ainsi que des visites de lycéens à la demande du SUAIO. Par ailleurs, le fonds patrimonial de la BU fait souvent l’objet de présentations auprès des étudiants et enseignants qui le souhaitent par le conservateur responsable du fonds patrimonial.

De plus, le Centre de Ressources pour l’Accompagnement à la Formation (CRAF) a mis en place des ateliers sur la recherche documentaire, en partenariat avec le SCD dans le cadre de la préparation au C2i. Ainsi, le SCD participe à la validation du module D4 « Organiser sa recherche d’informations à l’ère du numérique ».

Récapitulatif

Récapitulatif par niveau du nombre d’étudiants formés, ainsi que du nombre d’heures de formation :

Nombre d’étudiants Nombre d’heuresL1 (MTU) Environ 3 600 Environ 600h

L (hors MTU) 123 20M 111 32

Doctorat 15 12Total 3 849 664

4.7.2 service de renseignements en ligne Ubib

Le SCD a fait le choix d’intégrer le réseau Ubib en février 2012. Ubib est un service d’information en ligne qui regroupe 17 établissements. Le service offre la possibilité à la communauté universitaire de poser des questions par mail (avec un délai de réponse de 48h) et par chat du lundi au vendredi de 9h à 18h (ce qui offre une permanence de 50h hebdomadaire).

Le SCD a constitué une équipe de 19 répondants : 9 répondants par chat et 10 répondants par mail.

Deux plages de chat ont été attribuées à l’établissement : le lundi de 16h30 à 18h et le vendredi de 15h à 16h30. Le personnel renseignant via le chat a reçu une formation d’une journée et demie par une intervenante extérieure spécialiste des services de renseignement en ligne.

Les questions reçues portent sur le fonctionnement des services et sur les recherches documentaires.

En 2013, le SCD a reçu 503 questions : 104 demandes par mail et 399 via le chat, ce qui représente une augmentation de 55% par rapport à l’activité 2012 (324 demandes).

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5. PROJETS5.1 La politique et les actions de numérisation

5.1.1 PôLiB

PôLiB est une bibliothèque numérique reprise en 2008 par les universités Lille 1, Lille 2 et Lille 3 dans le cadre d’une convention particulière, selon une participation financière de 50% pour l’université Lille 3 et 25% pour ses partenaires. Elle est le fruit d’une collaboration entre les chercheurs et les bibliothécaires de ces universités. La majorité des ouvrages numérisés (95 au total) sont issus de la Réserve patrimoniale commune.

La dernière campagne de numérisation date de la fin de l’année 2012. Elle a concerné un corpus d’histoire du droit dans la région et s’inscrivait dans l’appel à projet de la BnF et de la Bibliothèque Cujas pour la numérisation et la valorisation concertées en sciences juridiques. Il a à ce titre bénéficié d’une subvention de 19 062,23€. Parallèlement, la plateforme PôLiB a connu un remaniement en profondeur : sur le CMS Drupal, une connexion ORI-OAI permet d’interroger la base. PôLiB est moissonné par la BnF pour Gallica.

En 2013, la situation de PôLiB a été stabilisée et un bilan global a été tiré. Il a été décidé, d’un commun accord entre les trois universités, de mettre un terme au projet au 31 décembre 2013. La collection reste cependant accessible en ligne et chacune des trois universités peut récupérer l’ensemble des fichiers.

Quelques chiffres :

En 2013, PôLiB a connu 20 279 visites de 12 723 visiteurs différents. Sur l’ensemble de ces visites, nous estimons à 2 433 le nombre de visites réellement fructueuses (durée de 5 minutes minimum).

Une bonne implantation dans le paysage numérique français des bibliothèques et de la recherche : l’origine des visites du site Web montre un bon référencement de la bibliothèque numérique PôLiB au sein des autres bibliothèques numériques françaises. PôLiB est signalé par la BnF (signets, Gallica, blog), les signets des universités, la page bibliothèque numérique de Bibliopédia, la très ancienne bibliothèque électronique de Lisieux, le blog du Bulletin des Bibliothèques de France…

Il est également à noter que le paysage universitaire français se réfère fréquemment à la bibliothèque numérique dans son ensemble ou à une partie de ses ressources en particulier. PôLiB est ainsi citée par des sites dépendant des universités Joseph Fourier et Pierre-Mendès France de Grenoble, du Centre d’Etude supérieures de la Renaissance de Tours, de l’université Sophia Antipolis de Nice, de celle de Caen et de Rennes 1, de l’université libre de Bruxelles… Les catalogues remplissent également leur rôle (SUDOC, Worldcat).

Enfin, il faut saluer le fort référencement régional par les sites institutionnels des universités de la région et les sites thématiques rattachés comme le portail Fontes Historiae Juris, le blog de la Bibliothèque des sciences de l’Antiquité et le Centre d’Histoire des Sciences et d’Epistémologie.

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5.1.2 nordnum

NordNum est une bibliothèque numérique d’histoire régionale consacrée au Nord-Pas-de-Calais mais aussi aux régions voisines quand les circonstances s’y prêtent (Belgique, Angleterre). Créée en 2001, cette bibliothèque compte en 2011 plus de 500 titres en texte intégral, agrémentés d’index et de tables des matières actifs.

Le projet est organisé autour des collections de deux composantes :

- la bibliothèque universitaire centrale,- la bibliothèque de l’IRHiS.

Toutes deux conservent en effet en grand nombre des collections liées à l’histoire régionale et datant du xIxe et du début du xxe siècle. Les fonds documentaires de ces deux partenaires sont par ailleurs enrichis de dons de particuliers ou de sociétés savantes en lien avec la thématique de NordNum. Les ouvrages numérisés datent de 1802 pour le plus ancien, à 1925 pour le plus récent.

Au cours de l’année 2013, il y eu 46 867 visites du site, pour 19 129 visiteurs différents.

En 2013, la migration de NordNum sur une plateforme plus récente a été décidée. Elle est mise en œuvre en 2014 pour un déploiement vers la fin du premier semestre. Ce changement logiciel s’accompagne d’une refonte graphique.

5.2 La plateforme haL

La plateforme HAL Lille 3 a été mise en place au cours du premier trimestre 2013. Un travail de communication auprès des laboratoires a été entamé par le SCD à la demande du service de la recherche de l’université. Les contacts, d’abord peu nombreux avec les laboratoires, se sont accentués au cours de l’année. A ce jour, 9 laboratoires sur les 14 contactés ont répondu aux propositions qui leur ont été faites.

Un des laboratoires (le LIFL) dépendant de l’INRIA dépose déjà dans la plateforme HAL et n’a pas eu besoin de formation. Des présentations ont été faites dans 7 autres dont 1 en conseil de laboratoire. Des formations ont été assurées ensuite dans trois laboratoires et deux autres sont programmées.

Un travail plus approfondi de collaboration avec les responsables administratifs a été mis en place pour initier les dépôts en proposant un dépôt pour autrui des notices du dernier contrat AERES. Ce déploiement est en cours dans deux laboratoires. Il s’accompagne d’une proposition d’aide à la création de listes de publications dans les pages personnels des chercheurs.

Un tutoriel vidéo a été réalisé ainsi que des modèles-types de demandes d’autorisation de dépôts à destinations des co-auteurs et des éditeurs.

Pour l’année 2014 l’arrivée d’un personnel supplémentaire au sein du service «stratégie numérique» de la BU devrait permettre d’offrir davantage d’aide, notamment en matière de dépôt pour autrui. D’autres supports d’aide devraient également voir le jour concernant la création d’une liste de publications pour une page personnelle ou la création de collections.

Enfin, un audit de la plateforme a été réalisé par les étudiants de M2 du master GIDE, sous la direction de Joachim Schopfel, qui a permis de faire quelques préconisations concernant, en particulier, la communication et l’apparence de la plateforme.

Bilan chiffré :

- 4159 documents dont 1396 avec le texte intégral- 496 auteurs différents- 72 identifiants de laboratoires (dont des équipes d’accueil et d’anciennes dénominations)- 341 dépôts « full text » effectués en 2013 (contre 202 en 2012)- 558 notices déposées en 2013 (contre 552 en 2012)

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5.3 La rfid

La RFID (identification par radiofréquence) est une technologie d’identification utilisée dans de nombreux do-maines dont les bibliothèques. Il s’agit d’un système permettant d’inscrire dans une puce des informations ensuite accessibles via un appareil de lecture adapté. Contrairement au code à barre utilisé aujourd’hui, cette puce peut contenir plusieurs informations.

En bibliothèque, les puces RFID complètent généralement l’identification par code à barres pour deux usages :

- permettre l’automatisation des prêts au moyen d’automates (plus performants que les automates magné-tiques + lecture code à barres)

- servir de système antivol

Le projet RFID a donc débuté dans le courant de l’année 2013. Dans un premier temps, l’équipement concerne la bibliothèque universitaire centrale. Par la suite, la RFID devrait s’étendre à cinq bibliothèques de composante. Le marché a été lancé en septembre 2013 : la société 3M a été retenue. Le chantier d’équipement de la BUC s’est achevé au début du mois d’avril 2014 et la date de lancement de la RFID a été fixée au 19 mai 2014.

5.4 Le projet de système de gestion de bibliothèque mutualisé (sGBm)

L’Université Lille 3 est engagée dans le projet SGBm de l’ABES qui va permettre la réinformatisation du SCD.

Suite aux travaux du comité technique SGBm de juillet 2012 à mars 2013 dont faisait partie le SCD, une étude d’impact du projet a été publiée début avril 2013, soumise à l’avis du comité de pilotage et du conseil scienti-fique de l’ABES et largement débattue dans le réseau Sudoc.

Le CA de l’ABES a validé le 31 mai 2013 un scénario qui consistait à :

faire migrer sur la même plate-forme les systèmes locaux des établissements qui le souhaitaient ;

vérifier l’aptitude de la plate-forme à héberger les systèmes nationaux Sudoc et Sudoc-PS ;

choisir, au terme de la vérification précédente, soit de faire migrer les systèmes nationaux vers la même plate-forme, soit de simplement mettre en place, entre la plate-forme et le Sudoc, une articulation plus forte et plus efficace que celle existant entre les systèmes locaux et le Sudoc.

Il a donc été décidé :

de lancer le projet avec un groupe d’établissements pilotes souhaitant changer leur système local pour une solution mutualisée ;

de lancer en parallèle une étude sur l’évolution du catalogage et de la production de métadonnées ;

de procéder par dialogue compétitif.

En conséquence, de juillet 2013 à mars 2014, les actions suivantes ont été mises en place :

lancement d’un marché pour l’étude sur le catalogage et les métadonnées (choix de Pléiade) ;

appel à candidatures auprès des établissements et constitution d’un groupe de 12 établissements pilotes : La BIU de Montpellier, la Cité des sciences, le PRES de Bordeaux, le PRES de Lorraine, le PRES de Toulouse, l’Université d’Artois et du Littoral, l’Université de Clermont Ferrand, l’Université du Havre,

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l’Université de Lille3, l’Université du Maine, l’Université de Paris Descartes.

constitution de deux groupes de travail :

- Groupe sites pilotes chargé de l’établissement d’un programme fonctionnel pour la migration des systèmes locaux

- Groupe d’étude catalogage et métadonnées chargé de l’accompagnement de l’étude sur le catalogage et les métadonnées et du programme fonctionnel pour l’évolution du Sudoc.

Le groupe des sites pilotes a eu cinq journées de travail commun. Le reste du temps, il a travaillé en commission de cinq ou six personnes correspondant aux différentes parties du programme fonctionnel.

Le programme fonctionnel pour le remplacement des systèmes locaux, s’est terminé en mars 2014. Les attentes, les besoins et les résultats attendus ont été définis.

Pléiade a fait une trentaine d’entretiens ou études de cas, a animé cinq ateliers du groupe d’étude et trois ateliers du comité de direction. L’étude sur la modernisation du Sudoc est terminée.

En mars 2014, la direction de l’ABES a décidé

de séparer les procédures de modernisation des systèmes locaux et les procédures de modernisation du Sudoc. L’objectif est toujours de moderniser les deux et d’améliorer le lien entre les deux.

De passer des accords-cadres avec plusieurs fournisseurs pour qu’ils soient régulièrement mis en concurrence, sans que cela empêche de choisir pour le Sudoc l’une des plates-formes dans les nuages, s’il est avéré que c’est la meilleure solution.

Le dialogue compétitif pour le remplacement des systèmes locaux doit démarrer en juillet 2014.

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5. 5 Le projet Learning Center archéologie-egyptologie-shs Lille 3

Le début de l’année 2012 a été marqué par la visite du Président de région à la BUC le 27 janvier 2012.

Au cours de l’année 2012 et 2013, le travail dans le cadre du projet LCT s’est poursuivi à la BUC selon plusieurs axes :

→ Chantiers préparatoires portant sur les collections :

Collections en libre accès :

- récolement complet des collections en libre accès, - état des lieux général de ces collections rendant compte de grandes tendances : âge des collections,

taux d’emprunts destiné à alimenter la réflexion de définition de critères de désherbage par secteurs disciplinaires ou fonds documentaires,

- opération de désherbage portant sur l’ensemble des collections en libre accès.Collections en magasin :

- évaluation du taux d’usage des collections magasin.

Ce travail préparatoire sur les collections a précédé le lancement du marché d’équipement RFID en septembre 2013 pour une mise en œuvre à la bibliothèque universitaire centrale en 2014.

→ Poursuite de la réflexion sur l’évolution des services

→ Accueil d’un conservateur stagiaire de l’Enssib chartiste (thèse de l’Ecole nationale des Chartes soutenue en 2011 : « Les premières collections publiques d’égyptologie à Paris (1798-1914) ») dans le cadre d’un stage long de 3 mois : objet du travail : recensement et chiffrage détaillé des coûts induits par le projet LCT hors enveloppe travaux (coûts de premier équipement mobilier et multimédia du LCT, coûts de déménagement et de stockage des collections et des services pendant la durée des travaux, coûts d’équipement RFID, projet de réinformatisation).

- réalisation d’une analyse des besoins à partir des documents d’avancement du projet;- consultation de prestataires ou des marchés de l’université pour obtenir des ordres de grandeur de coût;- consultation d’expériences récentes de construction / rénovation par des visites (les 3 bibliothèques

du SCD de Rennes 1, la bibliothèque des Champs-Libres à Rennes, la BULAC, la bibliothèque Robert de Sorbon du SCD de Reims) et un questionnaire d’enquête (établissements étrangers, SCD de Lyon 1 et DocInsa à Lyon).

Ce travail a fait l’objet d’une restitution écrite (réalisation d’un dossier de synthèse et d’un tableur à variables ajustables pour le calcul des coûts en fonction de l’évolution de la programmation du LCT) et d’une présentation au personnel de la BUC.

→ Accueil d’un conservateur stagiaire de l’Enssib en stage court (3 semaines) : réalisation d’un travail d’enquête : observation des usages et usagers de la BUC en liaison avec les services offerts. Ce travail a fait l’objet d’une restitution écrite (réalisation d’un dossier de synthèse des observations) et d’une présentation au personnel de la BUC.

→ Préparation d’un marché public à procédure adaptée pour la réalisation d’une enquête auprès du public sur les usages et les attentes relatifs à la BUC dans le cadre du projet LCT à la rentrée universitaire 2012. Cette enquête sur la bibliothèque universitaire centrale de Lille 3 a été confiée à la société Savoir Sphère, société de conseil aux bibliothèques et musées. Les objectifs : mieux connaître les usages et les attentes des publics de la BU concernant les services, l’offre documentaire mais aussi la dimension architecturale et l’aménagement du bâtiment. Menée à l’automne 2012, cette enquête qualitative s’est déroulée sous forme d’entretiens. 64 étudiants, choisis de manière à assurer une représentation équilibrée des composantes d’enseignements et des différents niveaux d’études au sein de l’université, ont été interviewés lors d’entretiens de groupes semi-directifs en focus-groupes ; 19 enseignants-chercheurs ont été rencontrés dans le cadre d’entretiens individuels en face

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à face. Les besoins des autres publics potentiels (lycéens, étudiants d’autres établissements, habitants de Villeneuve-d’Ascq, grand public…) ont été analysés au travers d’entretiens avec des interlocuteurs ayant une connaissance de ces groupes de population. Cette enquête a permis d’exprimer des attentes qui confirment souvent les évolutions nécessaires identifiées par les bibliothécaires et rejoignent les thématiques développées par la littérature professionnelle sur les bibliothèques − universitaires comme publiques − ces dernières années.

Une présentation publique des résultats de l’enquête a été organisée le 21 mars 2013.

Cf. Anne Morenvillé, « Enquête auprès des publics de la Bibliothèque universitaire centrale de Lille 3 », Insula [En ligne], mis en ligne le 17 avril 2013. URL : <http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2013/04/enquete-publics-bibliotheque-universitaire-lille-3/>

→ « De la Bibliothèque universitaire au Learning Center … » : organisation le 23 novembre 2012 d’une journée de formation interne sur le thème de l’évolution de la Bibliothèque universitaire vers le Learning Center, rassemblant à l’Imaginarium de Tourcoing le personnel du Service commun de la documentation appelé à être le moteur de cet ambitieux projet de l’université soutenu par le Conseil régional Nord-Pas de Calais.

Cf. Christophe Hugot, « De la Bibliothèque universitaire au Learning Center … », Insula [En ligne], mis en ligne le 23 novembre 2012. URL : <http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2012/11/de-la-bibliotheque-universitaire-au-learning-center/>

→ Dans le cadre de l’appel à projets 2012 « services numériques culturels innovants » du Ministère de la Culture : mise en place du projet « Le vase qui parle » : projet de valorisation numérique d’une céramique grecque archaïque conservée au Palais des Beaux Arts de Lille.

Projet collaboratif associant le SCD (Bibliothèque centrale et Bibliothèque des sciences de l’antiquité), les laboratoires HALMA-IPEL (UMR 8164) et Gériico ainsi que le Learning Center Archéologie/Egyptologie.

Il a impliqué des partenaires extérieurs : le Palais des Beaux Arts de Lille, le Conseil régional Nord-Pas de Calais, dans le cadre de la mise en œuvre du Learning Center Archéologie/Egyptologie, et l’Association Dév-ô-Cité.

220 dossiers de candidature, 60 projets retenus dont le projet porté par l’Université de Lille 3.

Le projet a consisté à construire un avatar numérique à très grande échelle du vase grec et à offrir au public des possibilités d’interrogation et de découverte de l’objet et de son contexte par l’intermédiaire de parcours utilisant des pointeurs restituant des informations dans un casque audio. Cette possibilité de découverte de l’objet doit favoriser des usages individuels et collectifs et surtout un nouveau rapport à l’objet archéologique conservé au musée.

Cf. Christophe Hugot, « Le Vase qui parle », Insula [En ligne], mis en ligne le 4 octobre 2013. URL : <http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2013/10/vase-qui-parle/>

Christophe Hugot, Isabelle Westeel. Le vase qui parle, un dispositif numérique de médiation pour le patrimoine culturel, Presses Universitaires du Septentrion, à paraître.

→ Benchmarking de grands projets récents de bibliothèques SHS françaises (Sorbonne, Grenoble, BULAC) ou de silos de conservation (Archives départementales du Nord, CTLes).

Rédaction de notes techniques (fiche technique sur le silo, recommandations prescrites pour la construction d’un magasin d’archives), de compte-rendus (journée d’étude Learning Centre Versailles - 5-12-2013 : Versailles, de la construction d’une BU à l’expérience pédagogique d’un Learning Centre).

Cf. Anne Morenvillé, « Versailles, de la construction d’une BU à l’expérience pédagogique d’un Learning Centre », Insula [En ligne], mis en ligne le 18 décembre 2013. URL : <http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2013/12/versailles-construction-bu-experience-pedagogique-learning-centre/>

45LE VASE qUI PARLE

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→ Réflexion sur la mission de conservation de la Bibliothèque universitaire centrale.

20 et 21 juin 2013 – 4èmes Journées professionnelles du CTLES : «La conservation pérenne des ressources imprimées et des ressources numériques» - Intervention I. Westeel, A. Morenvillé : « De la bibliothèque universitaire au Learning center : quelles collections ? »

Cf. https://ctles.files.wordpress.com/2013/06/journc3a9es-pro-2013-notices-et-rc3a9sumc3a9s.pdf .

Suite à l’article Bulletin des Bibliothèques de France en 2013 : Morenvillé, Anne et Westeel, Isabelle. « Papier et numérique : l’offre documentaire à l’université de Lille 3 » (BBF, 2013, n° 1, p. 18-23).

Morenvillé, Anne et Westeel, Isabelle. Papier et numérique. Bulletin des bibliothèques de France [en ligne], n° 1, 2013 [consulté le 16 juin 2014]. Disponible sur le Web : <http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2013-01-0018-003>. ISSN 1292-8399

→ Elaboration d’une carte des bibliothèques d’UFR et de recherche à l’Université Lille 3, consistant en un recensement des locaux, services et collections mis à disposition des usagers au sein des bibliothèques à Lille 3.

19 bibliothèques visitées entre mars et novembre 2013 : Bibliothèques Albert-Marie SCHMIDT, Michelet, Angellier, de l’IRHiS, d’Etudes romanes et orientales, d’Etudes salves et extrême orientales, d’Etudes germaniques, de LEA, de Sciences de l’éducation, de l’IUTB, des Sciences de l’antiquité, de l’UMR STL, de Philosophie, de l’Institut Eric Weil, Infocom, Vandier, de Psychologie, du DEFI, du CFMI.

Une synthèse chiffrée a été présentée lors du conseil documentaire du 28-11-2013.

→ Calcul de la fréquentation des espaces de la BU depuis septembre 2013

Des comptages sont réalisés quotidiennement depuis le 23/09/2013 à chaque heure ouvrée dans les espaces publics de la BUC, pour comptabiliser les usagers présents dans les espaces suivants : hall d’accueil, salle des périodiques et ressources électroniques, salle de lecture et de prêt du rez-de-chaussée, salle de culture générale, salle de lecture du 1er étage, salle de lecture du 2ème étage.

Il s’agit de comptabiliser le nombre d’usagers présents dans les différents espaces de travail aux différentes heures de la journée. Cette étude a permis d’affiner les jauges minimum requises de l’équipement projeté.

→ Le mois d’avril 2013 a marqué une nouvelle étape avec la reprise du travail de pré-programmation associant la Région et l’Université Lille 3 suite à l’arbitrage rendu par la Vice Présidente - Enseignement supérieur et Recherche à la Région fixant l’enveloppe budgétaire du projet Learning center de Lille 3 à 30 M€ ( = 18 M€ coût travaux).

Cette nouvelle phase s’est accompagnée de la décision d’un diagnostic complet de structure et de portance de l’ensemble de l’ouvrage (bâtiment de la bibliothèque universitaire centrale) préalable à tout scénario.

De nombreuses visites et investigations se sont succédé avec des bureaux d’étude et de contrôle et les services techniques de la Région.

Les sondages et analyses amiante ont révélé la présence d’amiante dans certains matériaux de construction du bâtiment (enduits, voiles béton, revêtements de sol).

Des prélèvements d’air dans les espaces publics et internes ont permis d’établir que cette amiante n’était pas volatile et de poursuivre l’exploitation de l’équipement.

Parallèlement, des investigations ont été menées dans différents fonds d’archives (Archives de l’Education nationale aux Archives de France, archives de l’EPALE et archives municipales, fonds Vago au centre d’archives de la Cité de l’architecture à Paris) afin de reconstituer les plans de structure permettant d’apporter un éclairage sur les structures du bâtiment.

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La nécessité d’élaborer un nouveau scénario tenant compte de cette nouvelle donne a conduit à un cadrage du projet tendant à :

→ une réduction du périmètre du Learning center (pour le bâtiment), prenant en compte des évolutions déjà acquises concernant la non participation des laboratoires ou instituts, de la Bibliothèque Vandier,

→ une réduction des « jauges » du Learning center, par la réduction du nombre de places publiques et du nombre d’ouvrages en libre accès,

→ la rationalisation des espaces du Learning center, tendant à une moindre spécialisation des espaces (espaces de travail / de formation / espaces internes) et une modularité accrue pour en permettre une utilisation plus polyvalente et évolutive.

Ce travail a conduit à l’élaboration de scénarios de rénovation partielle ou de construction neuve dans les limites de l’enveloppe budgétaire fixée à 30 M€.

Des démarches politques ont été entreprises au début de l’année 2014 visant à augmenter l’enveloppe budgétaire.

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6 RAYONNEMENT SCIENTIFIqUE ET CULTUREL

6.1 Le sCd de Lille 3 : responsabilités nationales et régionales

6.1.1 Le Centre d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique et technique (Cadist)

Le CADIST en langues, littératures et civilisations des mondes anglophones a été créé en 2009 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il a été attribué conjointement aux SCD de Lille 3 et Paris 3, qui ont présenté une candidature commune.

Le SCD de Lille 3 couvre les Iles britanniques, le SCD de Paris 3 les Etats-Unis et l’ex-Commonwealth ainsi que la linguistique.

Le budget 2013 s’élève à 78 650€ : 63 650€ de subvention du Ministère (43 680€ + 19 970€ sur critères) et 15 000€ sur le budget de l’université (SCD).

Répartition des dépenses documentaires du CADIST au titre de l’année 2013 :

Dépenses 2013 % des dépenses globales du CADISTMonographies 74 929 € 95,27%

Ressources électroniques 2 811 € 3,57%

Frais de déplacement 910 € 1,16%Total 78 650 €

On note cette année une baisse importante des recettes du CADIST par rapport à l’an dernier : le contexte économique et financier que connaît l’Université l’a contrainte à resserrer son budget et à supprimer la subvention qu’elle accordait jusqu’à présent au CADIST.

Le niveau d’acquisitions a cependant été maintenu en 2013 pour les monographies (+ 1,4% par rapport à 2012) grâce à un abondement du budget CADIST par le budget du SCD qui a choisi de redistribuer en fin d’année sur ce service des crédits libérés par ailleurs.

D’autre part, il faut noter une augmentation de la partie de la subvention du Ministère attribuée sur critères. Si la première partie de la subvention du Ministère, attribuée sur la base des 70% de la subvention de l’année précédente, a baissé de 4% entre 2012 et 2013 (de 45500 € à 43680 €), la seconde partie, attribuée sur critères, a, elle, augmenté, passant de 16900 € à 19970 €, soit une augmentation de 18.16 %. Les critères et leur importance ont en effet été modifiés entre 2012 et 2013 de façon à récompenser les CADIST qui ont mis en œuvre des efforts particuliers pour leur valorisation en ligne et pour développer des actions de mutualisation. Pour mémoire, les critères portaient sur la visibilité du CADIST sur le net, les demandes extérieures de PEB, l’ouverture annuelle du service de PEB, et l’implication du CADIST dans des actions de mutualisation ou dans des réseaux.

Au total, la subvention globale du Ministère passe donc de 62400 € à 63650 €, soit 2% d’augmentation.

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Les ressources électroniques pâtissent de la baisse du budget. Seuls les frais d’accès des bases acquises les années précédentes ont été reconduits. Aucune nouvelle acquisition n’a été réalisée de façon à ne pas léser les acquisitions de monographies qui demeurent très importantes en sciences humaines (aide à la publication scientifique, anticipation des axes de recherche…).

Statistiques de prêt de documents spécifiques au CADIST :

Au 1er janvier 2014, 4 446 volumes étaient en rayons, disponibles pour le prêt. Le catalogage se fait à flux tendu.

En 2010, 166 prêts de documents CADIST ont été enregistrés dont 20 en prêt entre bibliothèques (PEB) ;

En 2011, 278 prêts de documents CADIST ont été enregistrés dont 58 en PEB ;

En 2012, 402 prêts de documents CADIST ont été enregistrés dont 80 en PEB ;

En 2013, 617 prêts de documents CADIST ont été enregistrés dont 97 en PEB.

Ceci représente une augmentation de 45,5 % des prêts dans leur ensemble par rapport à 2012, et de 13,75% des prêts en PEB, même si les chiffres en valeur absolue restent encore peu importants.

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Répartition par disciplines :

L’analyse de la répartition des prêts par disciplines correspond globalement à l’équilibre des budgets consacrés aux acquisitions, en effet :

la littérature représente 67% des prêts,

la civilisation 31,2%

la langue 1,8%.

Néanmoins, on peut noter que l’on continue d’observer une forte demande en civilisation, tant sur place qu’en PEB.

La littérature du 19e constitue 25% des prêts, soit un pourcentage en hausse par rapport à celui de l’an dernier (21%), de même pour l’ensemble du domaine irlandais qui représente cette année 19,5 % des prêts (contre 15 % l’an dernier).

Emprunteurs :

Comme les années précédentes, l’analyse des prêts par catégories de lecteurs montre que les étudiants de niveau Master sont ceux qui empruntent le plus. On peut globalement estimer, puisque les usagers du CADIST sont à 80% des lecteurs de niveau Master ou plus, que le CADIST joue son rôle en termes d’offre documentaire de niveau « Recherche ».

Communication et valorisation :

Journées du Patrimoine 2013

En septembre 2013, la bibliothèque centrale de l’université Lille 3 a organisé, dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine, une exposition sur le thème « 13 livres, 26 regards et plus encore… ». Il s’agissait de faire travailler ensemble des chercheurs et des bibliothécaires sur des éditions anciennes ou des exemplaires remarquables du fonds historique de la bibliothèque par la rédaction de textes qui ont été publiés dans un catalogue à l’occasion de ces journées. Le CADIST a participé à cette exposition et à ce catalogue en travaillant sur deux exemplaires d’ouvrages de Charles Dickens avec une enseignante chercheuse spécialiste du sujet (Die Pickwickier, édité à Leipzig chez Inoel en 1837, première traduction de The Pickwick Papers, et The Old Curiosity Shop, publié chez Chapman and Hall en 1848).

Formation des étudiants de Master aux ressources électroniques

Comme chaque année, le CADIST a été impliqué dans la formation des étudiants de Master aux ressources électroniques spécialisées en études anglaises. Le CADIST poursuit la rédaction de guides d’utilisation aux ressources. Ces guides sont accessibles en ligne depuis la page CADIST du portail de l’université.

51

6.1.2 Le Centre régional du sudoc – Publications en série (Cr-sUdoC-Ps)

Les Centres régionaux du Sudoc ont pour mission de coordonner et développer les activités de signalement des ressources continues dans le Sudoc-PS sur leur zone de compétence. Ils assurent :

le contrôle bibliographique régional sur les publications en série : vérification et envoi des demandes de numérotation ISSN des bibliothèques déployées,

la prospection et le signalement des collections de périodiques détenues dans les établissements documentaires de la région (autres que les bibliothèques déployées),

la participation à des projets régionaux de coopération (conservation partagée, numérisation...).

Le CR SUDOC-PS du Nord – Pas-de-Calais (CR 49) réunit :

147 établissements documentaires (122 dans le Nord et 25 dans le Pas-de-Calais),

62 parmi ces 147 établissements sont des bibliothèques non déployées.

Le CR 49 est hébergé par le SCD de Lille 3, il est sous la responsabilité d’une BIBAS pour un ETP de 80%.

En outre, les nouvelles modalités de conventionnement des Centres Régionaux du Sudoc-PS ont donné lieu, fin 2011, à des négociations avec l’ABES pour définir le projet 2012 – 2014 : l’ABES a accordé au CR 49 une subvention de 27 000 € pour 3 ans. Ce projet s’organise autour de 3 axes principaux :

le signalement des collections de périodiques des bibliothèques non déployées de la région. Le partenariat mis en place avec la bibliothèque municipale de Lille pour le signalement de ses 13 000 titres de périodiques se poursuit : 3653 localisations dans le SUDOC fin 2013,

l’organisation de journée d’études sur des thématiques en rapport avec les publications en série. La prochaine journée est en 2014,

la conservation partagée des périodiques.

L’université Lille 3 est partenaire du projet régional de mise en place d’un « Plan de Conservation partagée des périodiques » (PCPP) en collaboration avec le Centre Régional des Lettres et du Livre (CRLL). Le Centre régional SUDOC-PS participe aux comités de pilotage qui ont lieu deux fois par an et collabore à la mise en place du projet.

Il a plus spécifiquement pour mission la coordination du travail sur les corpus des périodiques académiques.

En 2013, le CR 49 a participé à la rédaction de la brochure « Désherbage/ Elagage » coéditée en 2014 par la Fédération Interrégionale des Lettres et du Livre (FILL), le Centre Régional des Lettres et du Livre Nord - Pas-de-Calais et le service de la Lecture publique du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

52

6.2 Politique événementielle et rayonnement du sCd

La bibliothèque universitaire centrale dispose d’un espace d’exposition (situé dans le hall de la bibliothèque rénové en 2013) offrant une grande visibilité aux œuvres exposées. Des expositions sont régulièrement organisées par les partenaires institutionnels (notamment le Learning Center) ; il peut également être mis à disposition des associations étudiantes de l’Université de Lille 3.

6.2.1 Conférences

- 9 novembre 2013 : Du terrain à la publication : les différents aspects du métier d’archéologue en Égypte et au Soudan. Conférence proposée en partenariat avec Papyrus, association lilloise d’égyptologie, dans le cadre d’un projet porté par Learning Center.

- 28 novembre 2013 : L’art du contour en Égypte ancienne. Présenter un thème particulier au public d’un musée : Conférence de Guillemette Andreu-Lanoë (conservateur général, commissaire de l’exposition « L’art du contour en égypte ancienne », directrice du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre) organisée dans le cadre du mois de l’archéologie égyptienne par le Learning Center.

- 7 décembre 2013 : Dernières découvertes au Ouadi el-Jarf : les papyrus de la Mer Rouge ; conférence de Pierre Tallet (égyptologue, maître de conférence à l’université Paris IV), proposée en partenariat avec Papyrus, association lilloise d’égyptologie, dans le cadre d’un projet porté par Learning Center.

6.2.2 expositions

Plusieurs expositions ont été organisées à la BUC en 2013 :

- Exposition de documents représentatifs du fonds « Jean Vercoutter », en juin 2013, lors des Journées nationales de l’archéologie.

Un billet rendant compte de cette exposition a été publié sur le blog Insula : Sandrine Berthier, « Premier inventaire des Archives Vercoutter », Insula [En ligne], mis en ligne le 12 juin 2013. URL : <http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2013/06/premier-inventaire-des-archives-vercoutter/>.

- Exposition et édition d’un catalogue « 13 livres, 26 regards » du 16 septembre au 11 octobre 2013 : regards croisés d’enseignants-chercheurs et de bibliothécaires sur des documents patrimoniaux (textes, illustrations, volume…) de la bibliothèque. Le hall de la bibliothèque universitaire centrale de Lille3 a accueilli une exposition d’ouvrages patrimoniaux issus de la réserve interuniversitaire. Son originalité réside dans le regard croisé que portent, sur un texte, une illustration, un volume, les bibliothécaires de l’établissement et les enseignants chercheurs de la communauté universitaire. Les chercheurs (19 au total ont accepté de se prêter à l’exercice) ont sélectionné un ouvrage dans la collection patrimoniale riche de 13000 titres ; leur choix a pu être guidé par le contenu du volume (un texte ayant fait date dans leur domaine de recherche, une édition princeps, une enluminure, des gravures remarquables), ou par sa forme et son histoire (une reliure Renaissance, un livre objet). Ils ont ensuite rédigé un texte libre sur « leur » ouvrage : texte scientifique ou plus personnel, parfois. Des bibliothécaires ont ensuite pris le relais, pour replacer les volumes dans l’histoire de la collection universitaire, dans la tradition de l’édition ou pour en faire une description purement matérielle. L’ensemble des textes a fait l’objet d’une publication sous forme de livret. Un billet rendant compte de cette exposition a été publié sur le blog Insula : Cécile Martini, « 13 livres de la Réserve patrimoniale de Lille 3 : 26 regards, et plus encore … », Insula [En ligne], mis en ligne le 23 septembre 2013. URL : <http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2013/09/13-livres-26-regards/>

53Une édition des œuvres de Virgile par Josse Bade, en 1512, visible lors de l’exposition «13 livres, 26 regards» à la buc en septembre 2013

54

- 14 septembre 2014 : organisation de visites guidées de la bibliothèque universitaire à l’occasion des Journées du Patrimoine.

Un compte-rendu est disponible sur le blog Insula : Isabelle Westeel, « Coulisses et histoire de la Bibliothèque centrale de Lille 3 », Insula [En ligne], mis en ligne le 7 septembre 2013. URL : <http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2013/09/coulisses-histoire-bibliotheque-centrale-lille3/>.

- Exposition « L’Egyptologie aux mille facettes » du 18 novembre au 18 décembre 2013 organisée dans le cadre du mois de l’archéologie égyptienne par le Learning Center. Exposition dans le hall de la BU, conférences et ateliers (scolaires et grand public), création d’un espace numérique, pour permettre à tous les publics de découvrir les nombreuses facettes de l’archéologie égyptienne.

6.2.3 Les cafés littéraires

En 2013, l’université a inauguré une série de nouvelles manifestations culturelles organisées dans le hall de la BUC : les cafés littéraires. Organisés en partenariat avec la Villa départementale Marguerite Yourcenar et le service Action Culture, ces cafés littéraires proposent un dialogue entre un écrivain et le monde universitaire. Le modérateur est un enseignant-chercheur de l’université et ces rencontres s’adressent tout autant à la communauté universitaire qu’au grand public. L’écrivain est choisi parmi les écrivains en résidence à la Villa départementale Marguerite Yourcenar.Un premier café littéraire programmé le 12 mars avec l’écrivain Brian Chikwava, originaire du Zimbabwe, a dû être annulé en raison des intempéries. Le 17 octobre, un second café littéraire a permis à l’écrivain Olivier Germain-Thomas de parler de son dernier livre « Manger le vent à Borobudur » paru chez Gallimard en 2013. Cette rencontre a réuni plus de 80 personnes dans le hall de la BU.Ces cafés littéraires se sont multipliés au cours de l’année 2014.

55

6.2.4 Un projet innovant : Le vase qui parle

Porté par le Service commun de la documentation de Lille 3 avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, dans le cadre de l’appel à projets 2012 « Services numériques culturels innovants », le « Vase qui parle » a également été lauréat désigné par Pictanovo de l’édition 2012 d’« Expériences Interactives ».

Le projet du « Vase qui parle » consiste à construire un avatar numérique à très grande échelle d’un vase grec à figures noires du Palais des Beaux-Arts de Lille (référence 763), réalisé à Athènes au VIe siècle avant notre ère, et à offrir au public des possibilités d’interrogation et de découverte de l’objet par l’intermédiaire de parcours utilisant des pointeurs restituant des informations dans un casque audio. Dans ce projet, c’est le vase qui s’exprime et qui fait parler les personnages représentés sur les parois du vase. Les informations audios permettent au visiteur de découvrir et de comprendre l’iconographie réalisée par le peintre grec. Les thèmes choisis par le peintre sont des sujets mythologiques liés au Cycle troyen (la Guerre de Troie) : le Jugement de Pâris, et des confrontations guerrières (deux guerriers avec cheval et un affrontement entre deux guerriers). »

Ce travail de médiatisation scientifique est collaboratif, associant au sein de l’université Lille 3 − autour du Service commun de documentation (Bibliothèque centrale et Bibliothèque des sciences de l’antiquité) − les laboratoires HALMA-IPEL (UMR 8164) et Gériico, le Learning Center archéologie/égyptologie/SHS de Lille 3, ainsi que le Département des langues et cultures antiques de l’UFR « Humanités ». Réalisé avec l’Association Devocité, il implique également d’autres partenaires extérieurs : le Palais des Beaux Arts de Lille, où est localisé l’objet original, le Conseil régional Nord-Pas de Calais, Pictanovo.

Le Vase a été exposé dans le hall de l’université Lille 3 (du 10 avril au 10 juin 2013), à la Maison du Projet du Louvre-Lens (13 juin 2013 au 1er juillet 2013), au Palais des Beaux-arts de Lille (13 au 25 septembre 2013), dans le Hall du Conseil régional Nord-Pas de Calais (du 22 octobre au 8 novembre 2013). Il a été présenté lors de journées d’études et séminaires, en particulier dans le cadre de « Numérique et patrimoines/Digital Heritage » Marseille-Provence 2013.

56

BUFR de philosophie

6.3 rayonnement des BUfr : quelques exemples

La Bibliothèque des Sciences de l’Antiquité - BSA est présente sur les réseaux sociaux, en particulier sur Twitter, Scoop.it, Pinterest, Zotero, et un blog (Insula).

- Blog Insula : le blog de la Bibliothèque des Sciences de l’Antiquité

Ce blog, très consulté, a vocation à informer les internautes sur la vie de la BSA en général et sur ses collections en particulier. Il ouvre le champ de la réflexion à la problématique des « Learning Centres », dans laquelle la BSA est impliquée ainsi qu’à la question des humanités numériques. L’Antiquité est la thématique essentielle traitée dans ce blog, en lien, par exemple, avec l’activité éditoriale et évènementielle.

- La BSA est un membre fondateur « Wikinord », projet bibliographique du portail documentaire NORDOC’Archéo. Cet outil de recherche – accessible en ligne depuis octobre 2013 – a pour objectif majeur de présenter sur une base commune et collaborative (wiki) l’état de collections de publications en série dispersées et parfois ignorées de sept centres documentaires archéologiques du territoire régional. Présentation aux Journées régionales d’archéologie (Université de Valenciennes) le 7 novembre 2013.

- La BSA participe à la constitution de la bibliographie de la Gaule belgique pour la Revue des études anciennes (volumes 2010 et 2013).

- En 2013, la BSA a participé au projet du «Vase qui parle». Présentation du projet dans le cadre de la Journée d’études « Expériences utilisateurs : la place de l’usager dans les productions audiovisuelles interactives » au Fresnoy (Tourcoing) le 23 novembre 2013.

57

Bibliothèque de Philosophie

La bibliothèque de philosophie propose des animations et des outils, qui favorisent le rayonnement de la bibliothèque, il s’agit :

- du café–débat : cette animation a débuté en octobre 2011 et se déroule tous les mois. Il s’agit d’un espace d’échange et de discussion ouvert à tous et animé par des moniteurs-étudiants.

- d’un univers netvibes autour de la philosophie : il propose une sélection de flux d’informations catégorisées et sélectionnées, afin de répondre aux besoins des étudiants et enseignants de l’UFR.

- Une page Facebook : https://www.facebook.com/BibliothequePhilosophieLille3

- « La philosophie autour d’un livre » est une animation plus ponctuelle proposée depuis octobre 2012 de rencontres autour du livre (présentation de livres, lecture à haute voix, débat sur des lectures communes ou personnelles), d’une heure environ, prises en charge par des étudiants volontaires.

Bibliothèque de l’IUT B

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Bibliothèque Albert-Marie Schmidt (BAMS)

La littérature québécoise a été au programme d’une rencontre littéraire autour de 5 écrivains québécois: Samuel Archibald, Chrystine Brouillet, Rita Mestokocho, Mauricio Segura et Marie-Claire Blais, animée par messieurs Jean-Christophe Delmeule et Frédéric Briot. Cette rencontre du 18 novembre 2013 a bénéficié de nombreux partenariats : le laboratoire ALITHILA, le centre RECIF, la revue la Tortue Verte, la Villa Yourcenar et le Département du Nord.

Bibliothèque Infocom

La bibliothèque Infocom propose divers outils permettant de valoriser ses collections et la veille documentaire ; Il s’agit :

- d’un espace Scoop-it pour créer et partager sa veille d’information en lien avec toutes les thématiques couvertes par la bibliothèque : http://www.scoop.it/t/bibliotheque-infocom-lille3

- d’une page Facebook :

https://www.facebook.com/pages/Bibliotheque-Infocom-Lille3/272868846199507

Bibliothèques d’études germaniques : en avril 2013, à l’occasion de la parution du dernier numéro de Germanica «Die deutschsprachige interkulturelle Literatur», la bibliothèque a proposé une exposition sur ce thème.

59

6.4 Contributions extérieures des agents du sCd

6.4.1 Contributions aux réseaux nationaux et internationaux

Contributions aux réseaux nationaux :

Champs d’intervention Organisme Nature de la contribution Catégorie concernéeAssociations profession-nelles Couperin Groupe de veille projet

ISTEx Bibliothécaire

MESR BSN 5 Numérisation Expertise et comité de sélection de l’AAP Conservateur

ANR Programme blanc SHS Expertise Conservateur

Contribution aux réseaux internationaux :

Champs d’intervention Organisme Nature de la contribution Catégorie concernée

IFLA Organisation Congrès 2014

Coordination régionale programme « Volontaires

de l’IFLA »Conservateur

6.4.2 Publications

Editeur Titre de la publication Nature de la contribu-tion Catégorie concernée

Enssib Bulletin des bibliothèques de France, 2013, n° 1 Contributeur Conservateurs

Presses de l’enssib

Boîte à outils

Favoriser l’insertion pro-fessionnelle et l’accès à l’emploi

Contributeur Conservateur

Cercle de la librairie Manuel de constitution de bibliothèques numériques Directeur et contributeur Conservateur

Association des bibliothé-caires de France (ABF)

Outils du web participatif en bibliothèque Directeur et contributeur Conservateur

Hermès Participation à un comité de lecture Conservateur

Abes Arabesques, n° 70, avril-mai-juin 2013 Contributeurs Conservateur et IGE

Nombreuses contributions dans les blogs de Lille 3 « Inforum » et « Insula »

60

6.4.3 Cours dispensés

Organisme Champ d’intervention Catégorie concernée

Enssib Formation initiale (res-ponsabilité UE), continue

Numérisation et consti-tution de bibliothèques numériques

Conversion rétrospective des catalogues

Conservateur

CRFCB MediaLille

Préparation à l’oral des concours bibliothécaire et conservateur

Préparation à l’écrit et à l’oral du concours BIBAS

Catalogage

Formation à Zotero

Conservateurs, IGE et BIBAS

CNFPT Web sémantique Conservateur

Université Lille 3

UFR DECCID

Département SID

Histoire des supports (numérisation)

Gestion d’une collection numérique

Patrimoine, Histoire du livre

Fondamentaux de la bibliothéconomie

Conservateurs et IGE

UFR Sciences historiques, artistiques et politiques Histoire du livre Conservateur

UFR Humanités

Département Lettres modernes

Histoire du livre, littéra-ture de la Renaissance, connaissance scientifique du 16e siècle

Conservateur

• Accueil de stagiaires Deust 1 et 2 : collections patrimoniales (rangement, identification de marques de possesseurs…)

• Accueil de stagiaires : fonds Molina et Guarnido

• Direction de mémoires de conservateurs enssib :

Elydia Barret : Quel rôle pour les bibliothèques dans les humanités numériques ?

Coline Blanpain : Un lab en bibliothèque : à quoi ça sert ?

61

6.4.4 Jury

Type de concours Nature de la contribution Catégorie concernéeBibliothécaire Membres ConservateursITRF BAP F Président et membres Conservateurs, IGE

6.4.5 interventions dans des conférences, colloques, journées d’étude…

Champs d’intervention Organisme Titre Catégorie concernée

Journées professionnelles

CTLesDe la bibliothèque univer-sitaire au Learning cen-ter : quelles collections ?

Conservateurs

LaM Le Vase qui parle IGE

Pictanovo Le Vase qui parle : expé-riences utilisateurs Conservateur et IGE

Université Lille 3

Ecole doctorale

Séminaire européen Geriico

Humanités digitales

Les bibliothèques univer-sitaires et les humanités numériques

Conservateur

Séminaire ED parcours « Etudes européennes » Sources et archives Conservateur

Congrès internationalDigital Heritage 2013

MuCEM MarseilleLe Vase qui parle Conservateur

62

annexe 1 :

fiches signalétiques des bibliothèques de composantes

Toutes les bibliothèques de composantes participant au catalogue commun utilisent les modules «Ca-talogage» et «Recherche professionnelle».

Il est indiqué celles qui ont implémenté des modules supplémentaires dans leur fonctionnement.

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annexe 1 :

fiches signalétiques des bibliothèques de composantes

Toutes les bibliothèques de composantes participant au catalogue commun utilisent les modules « Catalogage » et « Re-cherche professionnelle ».

Il est indiqué celles qui ont implémenté des modules supplémentaires dans leur fonctionnement.

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annexe 2 :

bilan du contrat 2010-2013

La politique documentaire

Fiche n° – Mener une politique documentaire qui développe les services aux usagers, sur place et à distance, pour la formation comme pour la recherche.

Fiche n° – Poursuivre les efforts en faveur de la structuration et de l’harmonisation du réseau documentaire.

Fiche n° – Participer à la programmation de la mise en commun des outils, des activités et des services documentaires dans le cadre du PRES.

La plupart des objectifs du projet d’établissement 2010-2013 ont été atteints. D’autres ont été ajournés en raison du retard pris par le chantier de restructuration de la bibliothèque centrale en Learning Center.

Le Service commun de documentation de l’université Lille 3 fédère la bibliothèque universitaire centrale (BUC) et 25 bibliothèques d’UFR, de centres de recherche et de documentation. Le réseau met à disposition de tous les publics plus d’un million de documents. La BUC conserve également la réserve patrimoniale commune aux trois universités lilloises.

Une politique documentaire au service de la formation et de la recherche

Le SCD de Lille 3 est un des plus gros gisements documentaires au Nord de Paris, sinon le plus gros, toutes bibliothèques confondues. Il assure une mission importante de conservation pour près de 600 000 volumes conservés dans le magasin de la bibliothèque centrale ainsi que pour les collections remarquables par leur rareté et leur singularité conservées dans les bibliothèques de composantes.

Une politique d’acquisitions ambitieuse permet de répondre aux besoins de la formation et aux attentes de la recherche et même de les anticiper. La part consacrée aux acquisitions dans le budget du SCD (hors bibliothèques de composantes) est demeuré stable et prioritaire : de 55 % des dépenses environ en 2009 à 52 % en 2011 (données ESGBU). Les collections sont aussi enrichies par une politique active d’accueil des dons (fonds de Meyer, Bruno Foucart, Jean Vercoutter...).

La mise en œuvre de la mission nationale CADIST confiée au SCD en 2009, en lien avec Paris 3, a pu bénéficier de 2009 à 2012 d’une dotation budgétaire de l’université pour une somme équivalente à celle attribuée par le MESR.

67

Bâtiment et mission de conservation

La bibliothèque universitaire centrale du SCD de Lille 3 se trouve dans un bâtiment de 17 000 m2 conçu à l’aube des années 1970 largement non conforme aux critères actuels de sécurité et d’accessibilité, devenu inadapté aux contraintes de gestion et de fonctionnement des services et aux comportements du public.

La situation de vétusté du bâtiment et ses répercussions possibles sur la conservation des collections sont préoccupantes et nécessitent une surveillance et une mobilisation accrues de l’université. En juin 2009, une infestation mycologique d’une partie des collections conservées en magasin suite à une rupture de l’équilibre climatique du silo à livres a nécessité une très forte mobilisation des personnels tout au long de l’année 2009-2010 et une prise en charge financière des coûts occasionnés par les chantiers successifs : mise en place d’un plan d’urgence pour stopper la propagation de l’infestation et rétablir des conditions climatiques correctes, travaux de nettoyage et d’assainissement du silo et du dispositif de climatisation, expertise et tri des collections contaminées, mise au pilon de 182 ML de collections irrécupérables, transport et décontamination de 977 ML de collections par prestataires, dépoussiérage de 5100 ML de collections par prestataire, reclassement et estampillage des collections décontaminées. Le coût de l’ensemble de ces opérations s’est élevé pour l’Université à 197 500 €. La poursuite du dépoussiérage des collections conservées en magasin a été réalisée par les personnels puis a fait l’objet du recrutement de vacataires en 2011, 2012 et 2013.

Le programme lourd de restructuration de la bibliothèque centrale en Learning Center SHS pluridisciplinaire a bénéficié d’un arbitrage budgétaire fin 2012. La programmation scientifique du Learning Center permet d’anticiper le futur bâtiment par la mise en place d’un programme dense d’animation et de médiation mené depuis janvier 2011.

Un programme de formation des usagers intégré dans les cursus

« La nécessité d’accompagner l’offre de formation à tous les niveaux en facilitant les modes d’appropriation de la documentation par les usagers mais aussi de les faire déboucher sur une utilisation disciplinaire spécialisée dans le cadre des formations de méthodologie est une priorité de l’établissement ». La formation des usagers est désormais intégrée dans les cursus. En 2011-2012, 7000 étudiants ont pu bénéficier d’une formation à la méthodologie documentaire.

L’harmonisation du réseau documentaire

En 2009, le rapport d’évaluation de l’AERES mentionnait l’importance de la politique documentaire de Lille 3 sur plusieurs points : en particulier la richesse des collections et le travail complémentaire mené avec les bibliothèques de composantes et de recherche. Depuis de nombreuses années, les bibliothèques de composantes fonctionnent en réseau. Elles ne sont pas seulement associées même si elles ne sont pas« intégrées » au sens du décret du 23 août 2011.

– les collections (acquisitions et rétrospectif) sont cataloguées par un service de catalogage centralisé dans la base bibliographique commune et accessibles par le Sudoc ;

– le SIGB est commun à l’ensemble des bibliothèques. L’utilisation du module Acquisitions se généralise (plus de 10 bibliothèques) et permet de mettre en œuvre une politique documentaire à l’échelle de l’université. Le prêt à tous les publics de l’université se généralise (cf carte CMS).

– l’achat et la gestion des ressources électroniques sont centralisés (aucune acquisition/doublon par les bibliothèques de composantes) ;

– le règlement intérieur du SCD est adopté progressivement par l’ensemble des bibliothèques (vers une harmonisation des horaires d’ouverture) ;

– les bibliothèques du SCD participent à la formation des usagers à la méthodologie documentaire selon les programmes et des modalités élaborées en commun (collaboration autour du module D4 du C2i, interventions dans les cursus...).

68

– une charte documentaire à l’échelle du SCD est en cours de finalisation et devrait être validée en 2013/2014. Elle permettra de mettre en œuvre un plan de développement des collections (imprimées et électroniques) à l’échelle du campus et de mener une gestion dynamique des collections. Un robot de retour pour l’ensemble des collections du SCD et accessible aux horaires d’ouverture de l’université sera installé dans la bibliothèque rénovée.

– Un marché RFID à l’échelle du SCD a été lancé en septembre 2013.

En 2013, l’université a souhaité accentuer cette politique par le projet d’éditer une « Carte des Bibliothèques » à l’attention du public (renseignant sur les horaires d’ouverture, le nombre de places, les collections sur place, les services proposés, etc.). Cette carte des bibliothèques comprendra aussi de l’information sur les salles de travail libre et les salles numériques (travail en relation avec le VP Coordination du numérique). Ce premier travail doit permettre à terme d’engager un vrai « Plan Bibliothèques » à Lille 3 pour préparer la venue du Learning center.

Le SCD de Lille 3 doit impérativement se réinformatiser à court ou moyen terme en raison des difficultés de maintenance du SIGB actuel (logiciel Horizon). Le SCD de Lille 3 s’est particulièrement impliqué dans le projet SGB mutualisé piloté par l’abes par sa participation au groupe technique depuis 2011. En juin 2012, la candidature de Lille 3 au comité de pilotage préparatoire a été retenue pour Lille 3 et Lille 2.

La rétroconversion des collections

La rétroconversion des collections se poursuit activement pour la bibliothèque centrale et pour les BUFR. Pour l’ensemble du SCD, c’est un total de 32 674 exemplaires qui ont été rétroconvertis entre 2010 et 2013 (18 498 entre 2006 et 2009) par catalogage interne « livre en main » ou opération externalisée. Les opérations des BUFR concernent 18 531 exemplaires. On peut noter deux opérations importantes : l’une concernant la bibliothèque Patrick Rafroidi, spécialisés en langue, littérature et civilisation irlandaises à mettre en lien avec le CADIST et l’autre les collections polonaises de Lille 3 (plus de 10 000 volumes) signalées dans le Sudoc par un projet mené en lien avec l’abes, le consulat de Pologne à Lille, l’ambassade de Pologne en France et l’université de Varsovie.

Un financement des 3 universités dans le cadre du projet PôLiB a permis la rétroconversion en 2009 des 1700 notices du fonds Agache et en 2010 de 7075 notices de la Réserve patrimoniale commune (compris dans le total de 32 674 exemplaires).

L’accentuation des services en ligne

Dans une logique de politique de services en ligne et d’administration électronique, le SCD propose depuis 2012 :

– l’ensemble des ressources électroniques ou presque accessibles en ligne et à distance ;– un service de renseignement en ligne dans le cadre du réseau Ubib ;– la mise en place d’un module de demande en ligne pour la communication des ouvrages conservés en

magasin (juillet 2012 ; doublement des demandes en un an) ;– la mise en ligne d’un formulaire de demande PEB ;– la mise en ligne d’un formulaire de demande d’inscriptions (en cours).

Une politique d’ouverture avérée

Le contrat 2010-2013 est marqué par une politique d’ouverture avérée vers les services et composantes de l’université : service de la recherche, DAEVU (accueil des néo-bacheliers), CAVUL, DSI, CRAF, Relations internationales, Action Culture et les structures extérieures (collectivités territoriales, bibliothèques, musées...), notamment pour la recherche de recettes pour le montage de projets (pilotage du projet « Le Vase qui parle » retenu lauréat dans le cadre de l’AAP Services numériques culturels innovants du Ministère de la culture et de l’AAP Expériences interactives de Pictanovo.

69

Participation aux projets documentaires dans le cadre du PRES

Le CR-Sudoc PS et le Plan de conservation partagé des périodiques (PCPP)

L’université Lille 3 héberge le Centre régional du Sudoc (CR 49) pour les Publications en série. Il réunit 148 établissements documentaires (123 dans le Nord et 25 dans le Pas-de-Calais). Les nouvelles modalités de conventionnement des Centres Régionaux du Sudoc-PS avec l’abes ont donné lieu, fin 2011, à la définition d’un projet 2012 – 2014. L’abes a accordé au CR une subvention de 27 000 € pour 3 ans. Ce projet comprend en particulier le financement d’heures de monitorat pour le signalement des très riches collections de périodiques de la bibliothèque municipale de Lille. Le SCD de Lille 3 est partenaire actif du projet régional « Plan de Conservation partagée des périodiques » en collaboration avec la DRAC et le Centre Régional des Lettres et du Livre (CRLL).

L’interconnexion de l’ensemble des catalogues des SCD de la région a été réalisée par le Visual Catalog (http://visualcatalog.pres-ulnf.fr/) piloté par l’université d’Artois. Le catalogue commun permet d’interroger l›ensemble des ressources des universités publiques du PRES.

PôLiB (http://polib.univ-lille3.fr/) - Bibliothèque numérique patrimoniale commune aux 3 universités lilloises : Lille 1, Lille 2 et Lille 3.

PôLiB est une bibliothèque numérique créée par le Pôle universitaire européen en 2001 et reprise en 2008 par les universités Lille 1, Lille 2 et Lille 3 dans le cadre d’une convention particulière.La majorité des ouvrages numérisés sont issus de la réserve patrimoniale commune. Les ouvrages numérisés de PôLiB sont référencés et accessibles par Gallica (et Europeana) via le protocole ORI-OAI. En 2010, les trois universités, en collaboration avec l’Institut Catholique de Lille, ont participé à l’appel à projet de la BnF et de la Bibliothèque Cujas pour la numérisation et la valorisation concertées en sciences juridiques. Le projet de numérisation de sources du droit dans le ressort du Parlement de Flandres, établi avec les chercheurs du Centre d’Histoire Judiciaire (Lille 2), a été retenu. Les ouvrages ont été mis en ligne en 2013 : une sélection de 40 ouvrages du xVIe au xVIIIe siècle. Le site PôLiB a été entièrement refondu en 2012-2013.

La formation à l’IST des doctorants

Le SCD de Lille 3 a participé au groupe de travail qui a réuni les 6 SCD de la région et la MESHS et dont l’objectif était de proposer une offre commune de formation à la maîtrise de l’information (Information Literacy) pour l’ensemble des doctorants de la région. Le programme de formation, validé par le collège doctoral, entre dans la programmation du PRES à la rentrée 2013.

Les ressources pédagogiques numériques (RPN) http://www.unr-npdc.org/rpn

L’UNR Nord Pas-de-Calais [universités Numériques en Région Nord Pas-de-Calais] a mis en place un projet de valorisation des ressources pédagogiques numériques des établissements du supérieur liés aux PRES. A l’université Lille 3, un entrepôt de notice SupLomFr a été mis en place. Le service du CAVUL [Service Audiovisuel et multimédia de l’université] alimente l’entrepôt avec des notices pointant sur des cours en ligne multimédia et interactifs, ou des conférences. Ce travail est le fruit d’une collaboration entre différents services : la DSI, le SCD et le CAVUL.

70

annexe 3 : perspectives contrat 2015-2019(Document avril 2013)

1. Mettre en œuvre le projet de rénovation et de restructuration de la BU et du Learning Center SHS à vitrine archéologie/égyptologie en lien et en synergie avec les services et les composantes de l’université

La bibliothèque universitaire est au cœur d’un ambitieux projet porté par l’Université Lille 3 et le Conseil régional Nord-Pas de Calais de création d’un Learning center SHS à vitrine archéologie/égyptologie. La rénovation et la transformation de la BU permettront d’offrir un lieu attractif et convivial ouvert à tous au service d’un public vaste et diversifié : enseignants, chercheurs, étudiants mais aussi scolaires, jeunes et adultes en formation permanente et grand public, avec un accent mis sur la formation tout au long de la vie.

Un enjeu majeur du projet Learning center est d’accompagner les profondes mutations des enseignements, des pratiques des étudiants, des bibliothèques liées à l’essor du numérique, pour devenir un lieu de convergence attractif et convivial aux missions multiples et intégrées : documentaires, pédagogiques, scientifiques et culturelles et d’offrir un équipement performant au service de la réussite des étudiants, de la valorisation de la recherche et de l’innovation.

Au sein du SCD

Réaliser la mise à niveau technique et règlementaire du bâtiment : mise en sécurité du bâtiment et des collections, accessibilité PMR de l’ensemble de l’équipement conformément à la réglementation existante, anticipation de la future réglementation thermique.

Réussir les chantiers de déménagement des collections pour pouvoir engager les travaux

Assurer la continuité de l’accès aux collections et des services pendant la période de fermeture en s’appuyant sur le réseau des bibliothèques du SCD rendu visible par l’affichage de la carte documentaire de l’université et par la mise en œuvre d’une bibliothèque virtuelle

Mettre en œuvre des chantiers de fermeture (rétroconversion, politique d’action culturelle…)

Préparer la réouverture d’un établissement modernisé

Au sein de l’université

Impliquer l’ensemble de la communauté universitaire dans le projet

Faire de la BU rénovée et du Learning Center un établissement phare au service du rayonnement de l’université

Dans ce cadre, poursuivre l’harmonisation, la structuration et le maillage du SCD

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2. Mettre en œuvre une politique documentaire à l’échelle du SCD

Les années 2013/2014 auront permis de valider une charte documentaire à l’échelle du SCD.

Considérer la collection documentaire de l’ensemble du SCD (BU et bibliothèques de services, de composantes et de recherche) comme un tout réel permettant d’harmoniser les budgets et les services. La collection devient un ensemble global dynamique, évolutif et circulant. Mettre le document sur le chemin de l’usager. Cela nécessite de la logistique et une modernisation des services (RFID).

Articuler la gestion documentaire en réseau (au sein de l’université, au niveau régional universitaire, au niveau régional (collectivités territoriales / BM…, musées, archives…), au niveau national (licences nationales, open access, bibliothèques numériques, pôles associés…) et international (CADIST).

Orienter le service du traitement documentaire en un service de valorisation et de médiation documentaires, physiques et numériques (formations, bibliographies thématiques, services rent a librarian, subject librarian…).

3 Le SCD résolument tourné vers le service aux usagers dans une démarche qualité et d’évaluation

Améliorer les conditions d’accueil (vers une certification)

Moderniser les pratiques professionnelles en lien avec un chantier de formation

Moderniser les services

o Changement du système d’information (SIGB changement majeur et indispensable), dans le cadre du projet SGBm conduit par l’abes ; RFID, bibliothèque numérique, présence sur Internet et visibilité sur le web accentuées

La BU devient un centre d’expertise numérique (cf mouvement des Digital aux Etats-Unis – avenir des bibliothèques universitaires) / Soutien à la recherche

o Digital Humanities (open access, valorisation de la recherche et diffusion de la culture scientifique, thèses, mémoires…), Digital Scholarship, Digital Classics, Research Commons

Former et sensibiliser à la culture informationnelle et numérique les étudiants, les enseignants et un public plus large (cf. LC)

Harmoniser et étendre les horaires d’ouverture

Accentuer la politique d’ouverture de l’établissement et renforcer les partenariats.

Proposition d’indicateurs pour le contrat 2015-2019

o Dépenses documentaires pour l’ensemble du SCD

o Nombre d’ouvrages équipés en RFID (Service rendu à l’usager cf. indicateur AERES)

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