Rapport 2012 : Bandes de protection...

17/12/2012

Rapport 2012 : Bandes de protection riveraines Caractérisation, analyses et suivi réglementaire

Alexandra Verner Inspectrice en bâtiment et environnement Municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides

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Municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides

1

Rapport 2012 :

Bandes de protection riveraines Caractérisation, analyses et suivi réglementaire

Présenté à :

Mme Catherine Roy, directrice du service de l’urbanisme

M. Denis Malouin, directeur général

Les associations riveraines du territoire de Sainte-Lucie-des-Laurentides

Révisé par :

Mme Catherine Roy, directrice du service de l’urbanisme


2

Table des matières Introduction ........................................................................................................................ 4

Historique ............................................................................................................................. 5

Été 2007, par Élaine Morin (technicienne en milieu naturel) ................................... 5

Lac Ménard : .......................................................................................................................................... 5

Lac Swell :............................................................................................................................................... 5

Lac Sarrazin : ......................................................................................................................................... 5

Lac Canard : ........................................................................................................................................... 6

Été 2009, par Catherine Beaumier (stagiaire en urbanisme) ................................... 6

Été 2010, par Andréanne Mc Carthy (inspectrice en bâtiment et en

environnement) .............................................................................................................. 6

Définitions ........................................................................................................................... 8

Rive d'un lac ou d'un cours d'eau (ou bande de protection riveraine) : ..................... 8

Ligne naturelle des hautes eaux : .................................................................................. 8

Littoral : ........................................................................................................................... 9

Méthodologie ...................................................................................................................... 9

Lac Dufresne ...................................................................................................................... 12

Analyse réglementaire ................................................................................................... 15

Suivi réglementaire............................................................................................................................... 17

Autres projets ................................................................................................................. 17

Lac Sarrazin ........................................................................................................................ 18

Analyse réglementaire ................................................................................................... 21


Autres projets ................................................................................................................ 26

Lac Canard..........................................................................................................................27

Analyse réglementaire .................................................................................................. 29


Autres projets ................................................................................................................. 31


3

Le lac Ménard ..................................................................................................................... 31

Analyse réglementaire .................................................................................................. 35


Autres projets 2012 ....................................................................................................... 39

Conclusion ......................................................................................................................... 40

Bibliographie ...................................................................................................................... 41

Annexe 1 ............................................................................................................................ 42

Règlement 432-02, article 6.2.2 : Ouvrages de stabilisation ou de revégétalisation

des berges ...................................................................................................................... 42

Règlement 433-02, article 4.3.1 : Ouvrages interdits ................................................ 43

Extraits du règlement 433-03, article 4.3.2.1 : Relatifs à la végétation .................... 44

Règlement 433-02, article 12.3 : Revégétalisation riveraine ..................................... 45

Annexe 2 ............................................................................................................................ 54

Fiche de visite : .............................................................................................................. 54

Rapport d’inspection : .................................................................................................. 55


4

Introduction

Dans un contexte où les premières éclosions de cyanobactéries affectaient les

cours d’eau du Québec, le ministère du Développement durable, Environnement,

Faune et Parcs (MDDEFP) a adopté, en 2005, la plus récente version de la Politique

de protection des rives, du littoral et des plaines inondables visant à sensibiliser,

protéger et éviter la dégradation de la valeur écologique des rives, du littoral et des

plaines inondables (MDDEFP, 2005). La plus récente version est datée de 2005. À

travers la province, son implantation s’est réalisée en 2 étapes, soit son insertion dans

les schémas d’aménagement et de développement des Municipalités Régionales de

Comptés (MRC), puis son intégration dans la règlementation d’urbanisme de chaque

municipalité. La MRC des Laurentides a donc modifié en 2006 son schéma

d’aménagement révisé (MRC des Laurentides, 2006). À Sainte-Lucie-des-

Laurentides, cette intégration a eu lieu officiellement le 29 janvier 2009, avec l’entrée

en vigueur de règlements concernant la protection de la valeur écologique des lacs,

des cours d’eau et des milieux humides. La partie réglementaire qui est concernée

dans ce rapport vise principalement la conservation de bandes de protection

riveraines aux pourtours des lacs et des cours d’eau du territoire. Initialement, une

période de 36 mois a été accordée à la population pour apporter les améliorations

nécessaires à leurs rives pour respecter une bande de protection conforme à la

nouvelle réglementation. Cette période d’ajustement est maintenant terminée.

Une caractérisation des bandes de protection riveraines des lacs Dufresne, Sarrazin,

Canard et Ménard a été réalisée en 2012. Cette caractérisation est la première étape

pour effectuer une analyse et un suivi réglementaire pour constater l’état de la

situation et son amélioration, lorsque des données antérieures comparables sont

disponibles. Ce rapport présente les résultats des interventions en bandes de

protection riveraines pour l’année 2012 sur le territoire de Sainte-Lucie-des-

Laurentides.


5

Historique

Des ouvrages de référence ont été consultés pour connaître les interventions

antérieures réalisées par la municipalité concernant la préservation des bandes de

protection riveraines. Voici un résumé, cité intégralement du «Rapport été 2010 :

Résumé des interventions sur les bandes de protection riveraine» d’Andréanne

Mc Carthy, inspectrice en bâtiment et en environnement :

Été 2007, par Élaine Morin (technicienne en

Milieu naturel)

Dans le cadre de son stage, madame Morin a visité plusieurs

citoyens afin de les informer des règlements 475-07 «Visant à

combattre l’eutrophisation des lacs et des cours d’eau» et 476-07

«Limitant l’usage des pesticides». Le but premier de ce stage

était d’informer les citoyens sur la réglementation, sur la santé

de leur lac et aussi de les sensibiliser sur l’environnement et les

changements climatiques tout en leur donnant des informations

sur le compostage, le recyclage et les pratiques écologiques au

quotidien. Quelques bandes riveraines ont été visitées et

catégorisées en deux grands groupes soit A1= Respect de la

bande riveraine (minimum 5 mètres) et A= Amélioration à

apporter à la bande riveraine. Dans certains cas, des

commentaires accompagnaient l’évaluation. Voici un court

résumé de ces constatations.

Lac Ménard :

- il n’y a pas beaucoup d’implication des citoyens dans l’association;

- environ 90 % des bandes de protection riveraines nécessitent une intervention;

- à certains endroits, les plantes aquatiques sont arrachées; - à certains endroits, il y a ajout de sable sur la plage privée; - il serait intéressant de faire des tests d’eau à toutes les années.

Lac Swell :


- la majorité des terrains riverains ne sont pas construits; - il serait intéressant de faire des tests d’eau à toutes les années.

Lac Sarrazin :



6

- environ 47 % des bandes de protection riveraines nécessitent une intervention;

- à certains endroits, il y a ajout de sable sur la plage privée.

Lac Canard :

- diminuer la largeur de l’accès à certains endroits; - planter quelques arbustes pour conformer certaines bandes de

protection riveraines; - 60 % des bandes riveraines nécessitent une intervention.

Au niveau des bandes de protection riveraines, très peu

d’informations étaient présentées dans ce rapport. Nous avons

par contre une idée de base sur la dynamique générale de ces

quatre lacs. En comparant les données prises en 2009 et en

2010, nous serons en mesure de voir s’il y a eu des changements

dans les habitudes des citoyens riverains et si des améliorations

ont été apportées à leur bande de protection riveraine.

Été 2009, par Catherine Beaumier (stagiaire

en urbanisme)

Pendant son stage, madame Beaumier a fait l’inspection d’une

partie des propriétés bordant le lac Ménard. Lors de ses visites

sur le terrain, la stagiaire évaluait le pourcentage de la pente,

soit faible ou fort, l’ouverture au lac autorisée ainsi que les

5 premiers mètres de la bande de protection riveraine. Une fiche

d’inspection à été remplie pour chaque propriété visitée et des

photos ont été prises afin de monter un dossier pour tous les

terrains riverains. Sur un total de vingt et une résidences

visitées, seulement 24 % étaient conformes à la réglementation.

Si on compare avec 2007, on peut voir une certaine amélioration

puisque nous avions 90 % des bandes de protection riveraines

non conforme en 2007 et pour l’année 2009, le chiffre est passé à

76 %. Suite à la lecture des données recueillies, nous pouvons en

déduire qu’il reste encore beaucoup de travail à faire afin que

chaque bande de protection riveraine soient conforme à la

réglementation.

Été 2010, par Andréanne Mc Carthy

(inspectrice en bâtiment et en

environnement)

Lors de l’été 2010, le travail de sensibilisation s’est poursuivi. En

plus de ce travail, un inventaire complet avec croquis et photos

de l’état actuel de la bande de protection riveraine a été

accompli. Durant la saison estivale, quatre cours d’eau ont été

scrutés à la loupe, soit le lac Sarrazin, le ruisseau du village, le


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lac Ménard et la rivière Doncaster. En plus des visites de

terrains, nous avons recensé l’année d’implantation des

installations septiques, et ce, pour chaque propriété riveraine.

De cette façon, nous pourrons commencer un suivi, au courant

de l’été 2011, afin de s’assurer que les installations septiques ne

présentent pas de rejet dans l’environnement.

En parallèle avec la sensibilisation, les citoyens habitant sur les

rives du ruisseau du village on demandé une expertise, faite par

des professionnels en environnement, afin de justifier la nécessité

de la bande de protection riveraine sur leur propriété. La firme

Biofilia s’est chargée de l’analyse et nous a fourni un rapport

détaillé pour chaque lot touché par ce cours d’eau. De cette

façon, nous possédons actuellement beaucoup d’information afin

d’évaluer les potentiels et les faiblesses des ces propriétés

riveraines. Avec ces informations, nous pourrons tenter de

ralentir le vieillissement des nos cours d’eau en posant les actions

appropriées.

Dans cette section, nous analyserons chacun des cours d’eau de

façon individuelle en prenant compte de l’état général de la

bande de protection riveraine et de la qualité de l’installation

septique qui dessert le bâtiment riverain. Des tableaux et des

photos aériennes seront présentés afin d’illustrer l’état actuel des

bandes de protection riveraines des différents cours d’eau et les

zones potentielles de sources polluantes.

Selon les résultats obtenus en 2010, 49 % des propriétés du lac Sarrazin présentaient

des bandes de protection riveraines conformes à la réglementation municipale. Les

propriétés du lac Ménard obtenaient un résultat de conformité de 55 %. Celles de la

rivière Doncaster présentaient un résultat identique de 55 % de conformité.

Finalement, celles bordant le ruisseau du village font l’objet d’une étude d’une firme

de consultants en environnement, BIOFILIA. Cette étude, Avis sur les opportunités

de végétalisation des rives d’un affluent du Lac Ménard, soulève des problématiques

en rapport avec le manque de végétation sur les rives, des talus en érosion, des

murets désuets, ainsi que deux strates de végétation considérées peu fonctionnelles à

comparer du modèle de plantation à 3 strates (des plantes herbacées, des arbustes,

puis des arbres). Des recommandations pour les propriétaires sont également

établies en fonction de l’expertise de cette firme (BIOFILIA Consultants en

environnement, 2010).


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Définitions

Les définitions suivantes sont tirées du règlement 433-02. Elles sont les définitions

officielles du règlement d’urbanisme.

Rive d'un lac ou d'un cours d'eau (ou bande de protection riveraine) :

Bande de terrain qui s'étend vers l'intérieur des terres à partir de la ligne naturelle

des hautes eaux d’un lac ou d’un cours d’eau à débit régulier ou intermittent.

La rive est considérée comme ayant 10 mètres de profondeur lorsque sa pente est

inférieure à 30 % ou, si la pente est supérieure à 30 %, lorsqu'elle présente un talus de

moins de 5 mètres de hauteur. La rive est considérée comme ayant 15 mètres de

profondeur lorsque sa pente est continue et supérieure à 30 %, ou lorsqu'elle est

supérieure à 30 % et présente un talus de plus de 5 mètres de hauteur.

(Tel qu’amendé par l’article 8 du règlement 468-2007.)

Ligne naturelle des hautes eaux :

La ligne naturelle des hautes eaux est la limite qui, au sol, distingue d'une part le

littoral et, d'autre part, la rive des lacs et des cours d'eau.

Cette ligne naturelle des hautes eaux correspond à la ligne où la végétation passe

d'une prédominance de plantes aquatiques à une prédominance de plantes terrestres.

À cette fin, les plantes considérées comme aquatiques sont toutes les plantes

hydrophiles incluant les plantes submergées, les plantes à feuilles flottantes, les

plantes émergentes et les plantes herbacées et ligneuses émergées, caractéristiques

des marais et marécages ouverts sur des plans d'eau.

Dans le cas où il n'y a pas de plantes aquatiques permettant de déterminer la ligne

naturelle des hautes eaux, cette dernière correspond alors à la ligne où les plantes

terrestres s'arrêtent en direction du plan d'eau.


9

Dans le cas où il y a un ouvrage de retenue des eaux, la ligne naturelle des hautes eaux

correspond à la cote maximale d'exploitation de l'ouvrage hydraulique pour la partie

du plan d'eau située en amont.

Dans le cas où il y a un mur de soutènement légalement érigé, la ligne naturelle des

hautes eaux correspond au faîte de l'ouvrage.

Dans le cas où il est impossible de déterminer la ligne naturelle des hautes eaux à

partir des critères précédents, elle est réputée correspondre à la limite des

inondations de récurrence de deux (2) ans, laquelle est considérée équivalente à la

ligne établie selon les critères botaniques.

Littoral :

Partie des lacs et cours d’eau qui s’étend à partir de la ligne des hautes eaux vers le

centre du plan d’eau.

Tout milieu humide adjacent à un lac ou un cours d’eau fait partie intégrante du

littoral de ce lac ou de ce cours d’eau.

Pour être considéré comme littoral d’un cours d’eau à des fins d’application

réglementaire, le lit d’un cours d’eau doit permettre l’écoulement des eaux dans un

canal identifiable.

(Tel qu’amendé par l’article 3 du règlement 486-08, entré en vigueur le 29 janvier

Méthodologie

Les résultats obtenus dans ce rapport sont le fruit d’analyses : réglementaire,

spatiale et comparative. Premièrement, en ce qui à trait à l’analyse réglementaire, un

recensement des données disponibles pour les lacs a permis d’établir une priorité

dans les lacs à visiter en 2012. Pour chacun d’eux, un dossier électronique est monté.

Il comprend les adresses, les critères d’analyses, les informations au dossier

concernant l’installation septique et des commentaires. Des rapports d’inspection,


10

des cartes de visite ainsi que des dépliants d’information sont rédigés et imprimés

pour en faire la distribution lors des inspections sur le terrain. Ces visites sont la

caractérisation des bandes de protection riveraines. Pour chaque lac, un maximum de

propriétés riveraines est visité pour faire un relevé personnifié de la rive.

Sur le terrain, trois aspects sont observés et font l’objet de critères réglementaires. Le

premier aspect est la qualité et la quantité de végétation implantée dans les

5 premiers mètres mesurés à partir de la ligne des hautes eaux (LHE). Cette

végétation doit être dense et composée suffisamment d’arbres, d’arbuste et de plantes

herbacées, tous d’espèces indigènes et riveraines pour respecter le premier critère

réglementaire qui fait référence au règlement 433-02, article 12.3 (Annexe 1). Le

deuxième aspect qui est observé est l’accès menant au littoral. Il doit avoir entre 1,2 et

5 mètres, selon les caractéristiques du terrain, et le sol doit être recouvert d’un

couvre-sol végétal (gazon, trèfle…). Les critères observés sont donc sa largeur et la

présence d’un couvre-sol végétal qui le recouvre, selon l’article 4.3.2.1 du règlement

433-02. Le troisième aspect est la végétation du l’ensemble de la bande de protection

riveraine. Cette zone peut avoir 10 ou 15 mètres de profondeur, mesurée à partir de la

ligne des hautes eaux, selon les caractéristiques du terrain. La végétation de cette

zone doit être laissée à l’état naturel, sans aucun entretien anthropique. Le critère

observé est alors l’état naturel de la végétation qui croît naturellement. Dans la

majorité des cas, cela s’observe par le gazon qui pousse et qui n’est plus tondu ou les

herbes qui ne sont plus taillées. Cet aspect fait référence à l’article 4.3.1 du règlement

433-02. La conformité de ces trois critères est évaluée selon trois catégories :

conforme, en partie conforme ou non conforme.

Par exemple, en regardant le rapport d’inspection ci-dessous, au critère état naturel

de la végétation qui croît naturellement, voir « 10 ou 15 mètres (tonte de pelouse) »,

il est coché « en partie conforme », car le gazon est tondu sur une petite superficie de

la bande de protection riveraine (voir flèche).


11

Un rapport d’inspection est achevé grâce aux relevés de la pente avec un clinomètre,

de la rive avec un ruban à mesurer et de la végétation en place. Une carte de visite

(Annexe 2) est laissée sur place, accrochée à la poignée. Cette carte de visite est un

compte rendu de l’inspection avec des commentaires et les coordonnées pour

rejoindre l’inspecteur.

Suite à cette visite, une (1) semaine est calculée pour avoir un contact téléphonique

avec le propriétaire. Si aucun appel n’est effectué, un premier avis écrit est envoyé.

Cet avis mentionne plusieurs informations dont les règlements non respectés et une


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date limite pour s’y conformer. Un dépliant d’information est conjointement transmis

via cet envoi postal. À la date limite, une deuxième inspection a lieu. Lorsque le

propriétaire apporte les améliorations nécessaires, le dossier d’infraction est fermé. Si

ce n’est pas le cas, un deuxième avis est envoyé par courrier recommandé. Ce type

d’envoi postal nous permet de savoir avec exactitude que le propriétaire a bien reçu

l’avis. Encore une fois, lors d’une troisième inspection, si les changements ne sont pas

effectués, un constat d’infraction est envoyé au contrevenant. Dans la majorité des

cas, les propriétaires nous contactent par téléphone dès le premier avis pour prendre

connaissance de diverses informations et nous établissons un suivi avec eux.

Lac Dufresne

Situé dans le nord du territoire de la municipalité de Sainte-Lucie-des-

Laurentides, ce lac comporte deux limites administratives municipales, soit Sainte-

Lucie et Lantier. Sa localisation fait en sorte qu’il est dans la zone de gestion intégrée

des ressources en eau (GIRE) de l’organisme de bassin versant (OBV) qui se

nomme La Corporation de l’Aménagement de la Rivière L’Assomption (CARA, 2012).

Le CARA est un acteur territorial régional reconnu par le ministère du

Développement durable, Environnement, Faune et Parcs (MDDEFP). En ce qui à

trait aux acteurs locaux, l’Association des Résidents pour la Protection de

l’Environnement du Lac Dufresne (l’ARPELD) et ses membres contribuent à la

conservation de ce plan d’eau. Sur le territoire de Sainte-Lucie, 18 propriétés en sont

membres (ARPELD, 2012) Le bassin versant du lac Dufresne, incluant les lacs, a une

superficie de 4,60 km². En tant que tel, ce lac possède une superficie de 0,9205 km²,

une profondeur maximale de 14,8 m ainsi qu’une profondeur moyenne de 5,4 m. En

tout, il contient un volume de 4 977 000 m³. Le Conseil régional de l’environnement

des Laurentides (CRE Laurentides) a réalisé une carte bathymétrique en 2010

illustrée à la carte 1, ci-dessous. Elle est également disponible via son site Internet

(CRE Laurentides, 2012).


13

Carte 1

Source: http://www.crelaurentides.org/bleu/images/bathymetrie-web/HQDufresne_bathy.jpg


14

Carte 2: Topographie, milieu humide et zone inondable

Source: MRC des Laurentides


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Analyse réglementaire

Dans le cadre de la caractérisation des bandes de protection riveraines selon

les règlements municipaux en vigueur, 45 propriétés avec adresse civique sont

recensées. Les critères d’analyses sont la composition végétale de la bande de

protection riveraine sur les 5 premiers mètres mesurés à partir de la ligne des hautes


Carte 3: Imagerie aérienne


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eaux (LHE), la largeur et le couvre-sol de l’accès, ainsi que l’état au naturel de la

végétation sur une zone de 10 ou 15 mètres, selon les caractéristiques du terrain,

mesurée à partir de la LHE. La conformité de ces trois critères est évaluée selon trois

catégories : conforme, en partie conforme ou non conforme.

Parmi les 45 propriétés visitées, 8 d’entres elles n’étaient pas accessibles par voie

terrestre. Cependant, des photos prises du littoral nous ont permis d’évaluer

sommairement l’état des rives. Vingt sont conformes et 17 ne le sont pas. Le tableau

suivant présente les résultats obtenus suite à la caractérisation.

Tableau 1

Propriétés/État

Non conforme

Conforme En partie conforme Non conforme

Non

accessible

Nombre de

propriétés 20 7 10 8

Pourcentage de

propriétés (%) 44 16 22 18

Total (%) 44 38 18

Selon ce tableau, un total de 44 % des propriétés possèdent une bande de protection

riveraine conforme à la réglementation municipale. Les classes « en partie

conforme » et « non conforme » représentent 38 % des propriétés et 18 % n’ont pas

été évaluées par voie terrestre. Cela signifie que 38 % des terrains avec une adresse

civique devront apporter des améliorations à leur rive pour atteindre la conformité

requise.


17

Graphique 1

Ces résultats ne peuvent faire l’objet d’une comparaison avec les années antérieures,

puisque c’est la première année que la municipalité recense des données sur ce lac,

selon ces critères.

Suivi réglementaire

Parmi les 17 propriétés comportant des améliorations à apporter, 7 ont reçu un

avis verbal et font l’objet d’un suivi téléphonique tandis que les 10 autres ont reçu un

avis verbal, un premier avis écrit et parfois un deuxième avis écrit. Dans tous les cas,

de l’information complète leur a été transmise par communication téléphonique ou

par envoi postal.

Autres projets

Le 5 avril 2012, le président de l’ARPELD, M. Claude Samson, a rencontré le

service de l’urbanisme pour présenter l’association et demander des informations sur

les actions envisagées pour la saison estivale. Le 17 avril, le service de l’urbanisme et

le directeur des travaux publics ont rencontré l’ARPELD sur la descente à bateau

pour évaluer la situation et proposer des pistes de solutions. En juin, on nous

transmet des photos d’algues présentes dans le marais, le fossé et le littoral adjacent à

la descente à bateau. Des échantillons et des photos sont transmis au MDDEP. Il ne

s’agissait pas de cyanobactéries. Ce sont des algues filamenteuses, naturellement

présentes dans le lac. Selon le MDDEP, ces épisodes sont ponctuels et temporaires.

44%

38%

18%

État de conformité

Conforme Non conforme Non accessible


18

En juillet, des travaux municipaux sont effectués pour réduire l’apport en sédiment

vers le lac à cet endroit. Il s’agit de l’implantation d’une fosse à sédiment et

l’empierrement du fossé. Depuis, un suivi est réalisé. Aucun signe de transport de

sédiment jusqu’au lac ou d’autres épisodes d’algues filamenteuses ne sont observés.

Conjointement avec les travaux réalisés par la municipalité, une partie de la descente

à bateau devrait être revégétalisée par l’ARPELD pour diminuer l’apport de sédiment

amené par l’eau qui ruisselle sur la voie de gravier (le chemin).

Le 14 mai 2012, M. Claude Samson a permis à l’inspectrice de prendre des

photos à partir du littoral et de noter ses observations grâce à une tournée du lac

Dufresne en chaloupe. Cela a permis de prendre des photos des propriétés qui ne sont

actuellement pas accessibles par voie terrestre.

Lac Sarrazin

Situé à l’ouest du secteur villageois, ce lac est dans la zone de gestion intégrée

des ressources en eau (GIRE) de l’organisme de bassin versant (OBV) qui se nomme

L’Agence de Bassin Versant de la Rivière du Nord (ABRINORD). Cet acteur territorial

régional est reconnu par le ministère du Développement durable, Environnement,

Faune et Parcs (MDDEFP). En ce qui à trait aux acteurs locaux, l’Association des

propriétaires du lac Sarrazin (APLS) et ses membres contribuent à la conservation de

ce plan d’eau. On dénombre une trentaine de membres. Une autre association est

présente sur ce territoire : Les Amis de la faune et de la flore du lac Sarrazin. Le

bassin versant de ce plan d’eau, incluant les lacs, a une superficie de 2,64 km². En

tant que tel, ce lac possède une superficie de 0,443 km², une profondeur maximale de

18,2 m, ainsi qu’une profondeur moyenne de 6,7 m. En tout, il contient un volume de

2 961 000 m³. Le Conseil régional de l’environnement des Laurentides (CRE

Laurentides) a réalisé une carte bathymétrique en 2011 illustrée à la carte 5, ci-

dessous. Elle est également disponible via son site Internet.


19

Carte 4

Source : http://www.crelaurentides.org/bleu/images/bathymetrie-web/HQSarrazin_bathy.jpg


20




21






eaux (LHE), la largeur et le couvre-sol de l’accès, ainsi que l’état au naturel de la



catégories: conforme, en partie conforme ou non conforme. Parmi les 36 propriétés

visitées, deux d’entres elles n’étaient pas accessibles par voie terrestre, 21 sont




22

conformes et 13 ne le sont pas. Le tableau suivant présente les résultats obtenus suite

à la caractérisation.

Tableau 2

Propriétés/État Non conforme

Conforme En partie

conforme

Non

conforme

Non

accessible

Nombre de

propriétés

21 8 5 2

Pourcentage de

propriétés (%)

58 % 22 % 14 % 6 %

Total (%) 58 % 36 % 6 %

Le graphique 2, ci-dessous, démontre que 58 % des bandes de protection riveraines

des propriétés sont classées dans la catégorie « conforme ». On dénote également que

36 % des propriétés sont non conformes puisqu’elles sont regroupées dans la

catégorie englobant les classes « en partie conforme » et « non conforme ».

Graphique 2

58%

36%

6%




23

Selon les données recueillies en 2010, nous observons une amélioration de la

conformité. En 2010, 49 % des propriétés présentaient des bandes de protection

riveraines conformes. En 2012, ce résultat augmente à 58 %. C’est une nette

croissance de 9 %.

Graphique 3

44

46

48

50

52

54

56

58

60

2010 2012

Taux de conformité (%)

Conforme


24

Le Manoir des Pins

L’entreprise d’hébergement touristique Le Manoir des Pins, est analysée

séparément. Les 14 propriétés riveraines recensées sont identifiées en jaune sur la

figure 1, ci-dessous.

Figure 1

Parmi les 14 propriétés visitées, huit sont conformes et six ne le sont pas. Les

résultats sont présentés dans le tableau 3, ci-dessous :

Tableau 3


Conforme En partie

conforme

Non

conforme

Non

accessible

Nombre de

propriétés

8 4 2 0

Pourcentage de

propriétés (%)

57 % 29 % 14 % 0 %

Total (%) 57 % 43 % 0 %


25



43 % des propriétés sont non conformes puisqu’elles sont regroupées dans la

catégorie englobant les classes « en partie conforme » et « non conforme ».

Graphique 4

Les accès

Sur le territoire terrestre bordant le lac Sarrazin, on dénombre sept accès

privés au lac. Ces accès sont généralement très étroits comparativement aux autres

terrains. Ils peuvent être un lot, un accès notarié partagé par plusieurs propriétaires,

etc. Ces accès ont fait l’objet d’une visite de base. Puisque tous ces terrains ont moins

de 10 mètres de largeur, un maximum de 2 mètres de large dans la zone de bande

riveraine peut être entretenu. Une sensibilisation auprès des propriétaires connus de

ces accès a été effectuée afin de réduire la largeur du couloir menant vers le lac.

57%

43%

0%




26

Suivi règlementaire

Parmi les 13 propriétés ayant des améliorations à apporter, huit font l’objet

d’un suivi téléphonique tandis que les cinq autres ont reçu un avis verbal, un premier

ou un deuxième avis écrit. Dans tous les cas, de l’information complète leur a été

transmise par communication téléphonique ou par envoi postal.

Concernant le Manoir des Pins, un contact téléphonique a eu lieu en septembre et

nous attendons depuis une confirmation pour tenir une rencontre avec le directeur

général ou toute autre personne responsable de l’entretien.

Les accès n’ont pas fait l’objet d’avis autres que verbaux.

Autres projets

L’organisme de bassin versant ABRINORD a organisé une rencontre le 22

septembre 2012 entre l’APLS et la municipalité pour réaliser une concertation entre

les divers acteurs locaux. L’inspectrice représentait la municipalité. Suite à cette

rencontre, plusieurs points et pistes de solutions sont actuellement envisagés

concernant la protection de la valeur écologique du lac Sarrazin. Entre autres, nous

avons longuement discuté des fonctions de chacun et de la possibilité de collaborer

conjointement à élaborer les bases d’un code d’éthique pour les utilisateurs du lac que

l’on pourrait publiciser via les outils de communication que la municipalité possède,

aux utilisateurs, agents immobiliers, etc. Une deuxième rencontre aura lieu pour

élaborer sur les solutions à entreprendre et assigner des tâches à chaque acteur local.

Le lac Sarrazin fait partie du Réseau de surveillance volontaire des lacs (MDDEFP,

2012).


27

Lac Canard

Ce lac est localisé au nord-est du noyau villageois de la municipalité de Sainte-

Lucie-des-Laurentides. Sa localisation fait en sorte qu’il est une zone de gestion

intégrée des ressources en eau (GIRE) de l’organisme de bassin versant (OBV) qui se

nomme L’Agence de Bassin Versant de la Rivière du Nord (ABRINORD). Cet acteur

territorial régional est reconnu par le ministère du Développement durable,

Environnement, Faune et Parcs (MDDEFP). En ce qui à trait aux acteurs locaux,

l’Association du lac Canard inc. et ses membres contribuent à la conservation de ce

plan d’eau. Nous ne possédons pas de données territoriales concernant ce plan d’eau.

Ci-dessous, un extrait de la carte de la municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides,

produite en 2012 par la MRC des Laurentides.


28


Source: 1 MRC des Laurentides


29








eaux (LHE), la largeur et le couvre-sol de l’accès ainsi que l’état au naturel de la



30


catégories : conforme, en partie conforme ou non conforme. Parmi les 11 propriétés,

une d’entre elles n’était pas accessible pour effectuer la caractérisation. On observe

que quatre propriétés possèdent une bande de protection riveraine conforme et que

six autres doivent apporter des améliorations à leurs bandes pour atteindre un état de

conformité. Le tableau 4 présente les résultats obtenus suite à la caractérisation.

Tableau 4


Conforme En partie

conforme

Non

conforme

Non

accessible

Nombre de propriétés 4 5 1 1

Pourcentage de

propriétés (%)

36 % 45 % 9 % 9 %

Total (%) 36 % 55 % 9 %



55 % des propriétés sont non conformes puisque des améliorations nécessaires

doivent être apportées. Elles sont regroupées dans la catégorie englobant les classes

« en partie conforme » et « non conforme ».

Graphique 5

36%

55%

9%




31

Ces résultats ne peuvent faire l’objet d’une comparaison avec les années antérieures

puisque c’est la première année que la municipalité recense des données sur ce lac.


Parmi les six propriétés comportant des améliorations à apporter, quatre ont

reçu un avis verbal et font l’objet d’un suivi téléphonique tandis que les deux autres

ont reçu un avis verbal et/ou un premier avis écrit. Dans tous les cas, de l’information

complète leur a été transmise par communication téléphonique ou par envoi postal.

Autres projets

Une rencontre avec la représentante de l’Association du lac Canard inc.,

Mme Annie Dufort, a eu lieu en octobre. Les résultats sommaires lui ont été présentés

et il s’en est suivi une discussion concernant les divers enjeux, améliorations

nécessaires, programme de suivi gouvernemental, etc. Une lettre de recommandation

de la Municipalité a été transmise au MDDEFP concernant la sélection du lac Canard

pour le programme du Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL). Nous

attendons la réponse du MMDEFP concernant une participation du lac Canard au

RSVL pour la saison 2013.

Le lac Ménard

Situé en plein cœur du secteur villageois, ce lac est dans la zone de gestion

intégrée des ressources en eau (GIRE) de l’organisme de bassin versant (OBV) qui se

nomme L’Agence de Bassin Versant de la Rivière du Nord (ABRINORD). Cet acteur

territorial régional est reconnu par le ministère du Développement durable,

Environnement, Faune et Parcs (MDDEFP). En ce qui à trait aux acteurs locaux,

l’Association pour la sauvegarde du lac Ménard (ASLM) regroupe les propriétaires du


32

lac Ménard et ses membres contribuent à la conservation de ce plan d’eau. On

dénombre 35 membres. Le bassin versant du lac Ménard, incluant les lacs, a une

superficie de 10,49 km². En tant que tel, ce lac possède une superficie de 0,143 km²,

une profondeur maximale de 7,1 m, ainsi qu’une profondeur moyenne de 3,4 m. En

tout, il contient un volume de 489 000 m³. Pour ce lac, une nouvelle donnée est

disponible, soit le temps de renouvellement calculé à 0,08 a. Selon les informations

disponibles sur le site Internet du Conseil régional de l’environnement des

Laurentides (CRE Laurentides) :

« Le temps de renouvellement (ou temps de séjour) moyen, exprimé

en année (a), est défini par le rapport entre le volume du lac et la

quantité d’eau qui s'en écoule annuellement. En d’autres termes, c’est

le temps que met l’eau captée par le lac à remplir un volume

équivalent à ce dernier. Plus le temps de renouvellement est long, plus

la concentration en phosphore sera faible parce que la majeure partie

du phosphore aura le temps de sédimenter; à l'inverse, plus ce temps

est court, plus l'eau du lac ressemblera à l'eau des tributaires qui

arrivent au lac. Les temps de renouvellement apparaissant sur les

cartes bathymétriques des Laurentides ont été estimés en supposant

un écoulement annuel moyen de 570 000 m3/km2 pour l'ensemble de

la région. Cette valeur approximative pourra varier de +/- 20 % selon

les précipitations annuelles et l'altitude des bassins versants».

Le temps de renouvellement de 0,08 a correspond à un peu moins d’un mois (0,96).

Lorsque ce temps est de moins de six mois, il est considéré très court. Cela signifie

que l’eau est rapidement renouvelée par ses affluents et aussi vite évacuée vers les

exutoires. Le phosphore présent dans l’eau n’a alors pas suffisamment le temps de

sédimenter et c’est pourquoi nous observons une plus grande concentration de

phosphore dans un lac possédant un temps de renouvellement très court.

Le CRE Laurentides a réalisé une carte bathymétrique en 2012, illustrée à la carte 12,

ci-dessous. Elle est également disponible via son site Internet.


33

Carte 9

Source : http://www.crelaurentides.org/bleu/images/bathymetrie-web/HQMenard_bathy.jpg


34




35


Source: 2 MRC des Laurentides


Au total, 38 terrains possédant une adresse civique bordent le lac Ménard.

Dans le cadre de la caractérisation des bandes de protection riveraines, selon les

règlements municipaux en vigueur, une sélection de 21 propriétés avec adresse

civique sont recensées. Ces propriétés correspondent au nombre de terrains qui

n’étaient pas conformes en 2010, qui ont fait l’objet d’avis, de permis de


36

revégétalisation, ainsi que d’un suivi. Compte tenu qu’en 2010 les 17 autres propriétés

ont été classifiées comme étant conformes, elles n’ont pas fait l’objet d’une nouvelle

caractérisation pour 2012. Les critères d’analyses sont la composition végétale de la

bande de protection riveraine sur les 5 premiers mètres mesurés à partir de la ligne

des hautes eaux (LHE), la largeur et le couvre-sol de l’accès, ainsi que l’état au naturel

de la végétation sur une zone de 10 ou 15 mètres, selon les caractéristiques du terrain,


catégories : conforme, en partie conforme ou non conforme. Parmi les 21 propriétés

ciblées, une d’entre elles n’était pas accessible pour effectuer la caractérisation. On

observe que 8 propriétés possèdent une bande de protection riveraine conforme et

que 13 autres doivent apporter des améliorations à leur bande pour atteindre un état

de conformité. Sur ce plan d’eau, tous les terrains répondent à au moins un critère de

conformité. Le tableau 5 présente les résultats obtenus suite à la caractérisation.

Tableau 5


Conforme En partie

conforme

Non

conforme

Non

accessible


Pourcentage de

propriétés (%)

38 % 62 % 0 % 5 %

Total (%) 38 % 62 % 5 %


37



62 % des propriétés sont non conformes puisque des améliorations nécessaires

doivent être apportées. Elles sont regroupées dans la catégorie englobant les classes

« en partie conforme2 et « non conforme ».

Graphique 6

En additionnant les nouveaux résultats de l’analyse réglementaire de 2012 aux

17 terrains jugés conformes en 2010, on obtient un résultat global, illustré dans le

tableau 6 :

Tableau 6


Conforme En partie

conforme

Non

conforme

Non

accessible


Pourcentage de

propriétés (%)

65,8 % 31,6 % 0 % 2,6 %

Total (%) 65,8 % 31,6 % 2,6 %

38%

61%

1%




38

Le graphique 7, ci-dessous, démontre alors que 66 % des bandes de protection

riveraines des propriétés sont maintenant classées dans la catégorie « conforme ».

Cependant, 31 % des propriétés sont toutefois non conformes (classes « en partie

conforme » et « non conforme » regroupées), puisque des améliorations nécessaires

doivent être apportées pour atteindre un état de conformité.

Graphique 7

Selon les données recueillies en 2010, nous observons une amélioration du taux de

conformité. En 2010, 55 % des propriétés présentaient des bandes de protection

riveraines conformes. En 2012, ce résultat augmente à 65,8 %. C’est une nette

croissance de 10,8 %. Ces résultats sont présentés dans le graphique 8.

Graphique 8

67,6%

32,4%

0,0%



48

50

52

54

56

58

60

62

64

66

68

2010 2012

Taux de conformité (%)

Conforme


39


Parmi les 13 propriétés comportant des améliorations à apporter, les 13 ont

reçu un premier ou un deuxième avis écrit. Dans tous les cas, de l’information

complète leur a été transmise par communication téléphonique ou par envoi postal.

Autres projets 2012

Une rencontre avec le président de l’Association pour la sauvegarde du lac

Ménard, M. Serge Lapierre, a eu lieu en novembre. L’objet de la rencontre concernait

le suivi des demandes de l’association à la municipalité pour réaliser divers travaux

publics afin de maximiser un contrôle en apport en sédiments vers le lac. Un projet

d’implantation de fosses à sédiments est en cours.

Le lac Ménard fait partie du Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL).


40

Conclusion

La caractérisation des bandes de protection riveraines est un long processus. Il

faut compter une visite de 25 minutes en moyenne par terrain. Ces inspections

peuvent être de plus courte durée lorsque la rive est facilement accessible ou plus

longue si les propriétaires présents sur les lieux désirent obtenir plus d’information.

En plus d’une première visite, nous sommes souvent amenés à y retourner pour

documenter le dossier de chaque propriété lors de l’envoi d’un premier avis, d’un

deuxième avis ou d’un constat. À la demande du propriétaire, une visite ayant pour

but de délimiter la bande de protection riveraine à l’aide de piquets peut également

avoir lieu. Cette formule est appréciée des propriétaires désirant se conformer à la

réglementation et qui veulent un visuel précis. Au total, il est possible de se déplacer

pour quatre visites par terrain. Ce temps investi crée un impact positif sur les

résultats actuels, en plus de la journée annuelle de distribution gratuite de végétaux

indigènes et riverains et de l’information qui circule par les divers outils de

communication de la municipalité. Cette année, 2 497,90 $ ont été investis dans

l’achat d’arbustes et de plantes herbacées. Environ 1 000 arbres ont également été

reçus gratuitement de l’organisme ABRINORD, puis distribués aux riverains. Depuis

trois ans, ces végétaux sont gratuitement remis aux propriétaires riverains dans le but

d’améliorer le taux de conformité à la réglementation municipale concernant les

bandes de protection riveraines. Pour le lac Sarrazin, nous comptons une nette

amélioration de 9 % du taux de conformité. En 2010, ce taux était de 49 % et en 2012,

il est présentement à 58 %. Pour ce qui est du lac Ménard, en 2010, 55 % des

propriétés possédaient une bande de protection riveraine conforme. En 2012, ce

nombre a augmenté de 10,8 % pour atteindre un taux de conformité de 65 %. En

calculant une moyenne entre les lacs à l’étude pour 2012, soit les lacs Dufresne,

Sarrazin, Canard et Ménard, le taux de conformité moyen est de 50,2 %. Il reste

encore beaucoup d’amélioration à apporter aux rives des lacs et cours d’eau de la

municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides pour atteindre un taux de conformité

plus satisfaisant. Les données actuelles démontrent que le processus est long mais

efficace.


41

Bibliographie

ARPELD. (2012). Consulté le 12 05, 2012, sur l'Association des Résidents pour la Protection de

l'Environnement du Lac Dufresne: http://www.arpeld.org/

BIOFILIA Consultants en environnement. (2010). Avis sur les opportunités de égétalisation des rives

d'un affluent du Lac Ménard. Sainte-Lucie-des-Laurentides.

CARA. (2012). L’Assomption, La Corporation de l’Aménagement de la Rivière. Consulté le 12 04,

2012, sur CARA: http://www.cara.qc.ca/

CRE Laurentides. (2012). Cartes Bathymétriques. Consulté le 12 04, 2012, sur Conseil régional de

l'environnement: http://www.crelaurentides.org/bleu/bathymetrie.shtml

MDDEFP. (2005). Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables. Consulté le

12 06, 2012, sur Ministère du Développement durable, Environnement, Faune et Parcs:

http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rives/index.htm

MDDEFP. (2012). Réseau de surveillance volontaire des lacs. Consulté le 12 04, 2012, sur Ministère

du Développement durable, Environnement, Faun et Parcs: http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsvl/

MRC des Laurentides. (2006). Schéma d'aménagement revisé. Consulté le 12 06, 2012, sur MRC des

Laurentides:

http://www.mrclaurentides.qc.ca/fr/services/amenagement/pdf/schema_amenagement/Schema_rev

ise_dec2009/Sch-5-amendé_236-2009_PU_Tremblant_corridor_faunique.pdf


42

Annexe 1

Voici quelques extraits des articles de règlements municipaux de Sainte-Lucie-des-

Laurentides qui sont présentés dans le présent rapport.

Règlement 432-02, article 6.2.2 : Ouvrages de stabilisation ou de

revégétalisation des berges


43

Règlement 433-02, article 4.3.1 : Ouvrages interdits


44

Extraits du règlement 433-03, article 4.3.2.1 : Relatifs à la végétation

(…)


45

Règlement 433-02, article 12.3 : Revégétalisation riveraine


46


47


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50


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54

Annexe 2

Fiche de visite :


55

Rapport d’inspection :

Rapport 2012 : Bandes de protection...

Documents

Transcript of Rapport 2012 : Bandes de protection...