Raisons d'un d'épart

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3 Cette histoire est malheureusement et heureusement vrai sa m’a permis d’être qui je suis ! L’histoire que je vais vous raconter me fera surement du tort. Juste quelque mots pour vous expliquer mon désir pour le vie et celle des humains, le fait de parler de ma famille et des gens que j’ai croisé ne veux pas dire que je désir les casser !juste pour dire comment j’en suis arrivée la et surtout dire à vous les parents, qu’un enfants se doit le respect, et ne pas la maltraitance !l’écouter l’aide à grandir, ne jamais le frapper sans lui avoir expliquer le pourquoi du comment !Pour bien l’élever faut tenir sa langue devant lui éviter les gros mots, ne pas m’mentir devant lui, car dans la vie on est bien souvent obligé de mentir peu importe le sujet , l’image qu’on aura de lui plus tard c’est bien souvent les proches qui lui colle !Respecter leu, respecter sa personne. Je n’ai pas de haine envers les miens mais quand même une colère, heureusement que je les vécu, sans cela je n’aurai pu parler de la sorte. Cette vie m’a permis de mieux réalisé la vérité. Aujourd’hui j’ai 42

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journal de ma vie

Transcript of Raisons d'un d'épart

Page 1: Raisons d'un d'épart

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Cette histoire est malheureusement et heureusement

vrai sa m’a permis d’être qui je suis ! L’histoire que je

vais vous raconter me fera surement du tort. Juste

quelque mots pour vous expliquer mon désir pour le vie

et celle des humains, le fait de parler de ma famille et

des gens que j’ai croisé ne

veux pas dire que je désir

les casser !juste pour dire

comment j’en suis arrivée la

et surtout dire à vous les

parents, qu’un enfants se

doit le respect, et ne pas la

maltraitance !l’écouter

l’aide à grandir, ne jamais le frapper sans lui avoir

expliquer le pourquoi du comment !Pour bien l’élever

faut tenir sa langue devant lui éviter les gros mots, ne

pas m’mentir devant lui, car dans la vie on est bien

souvent obligé de mentir peu importe le sujet , l’image

qu’on aura de lui plus tard c’est bien souvent les

proches qui lui colle !Respecter leu, respecter sa

personne. Je n’ai pas de haine envers les miens mais

quand même une colère, heureusement que je les vécu,

sans cela je n’aurai pu parler de la sorte. Cette vie m’a

permis de mieux réalisé la vérité. Aujourd’hui j’ai 42

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ans j’ai pris la décision de publier ma vie, et surtout de

vider mon sac. A 40 ans le film de ma vie s’est dérouler,

le mal être a pris le dessus les réfections mon envahi, je

ne veux pas dire du mal des miens mais seulement pour

dire de ne pas juger sans avoir réellement compris le

pourquoi du comment, si vous estes beau-père ou belle-

mère aimer avant tout ses enfants, avant de vous mettre

en couple là où il y a des enfants, soyer sur que vous les

élever comme les vôtres, si non passer votre chemin,

faites tout pour eux, aider les a démarrer leur vies,

DONNER LEUR RESPECT ! ET VOUS AUREZ

LE VOTR

vous trouverez aussi ma vie en poésie sur

www.avicente.com

Page Poèmes

Né en 1963, dans un petit village du Portugal, Olas, san Joao

da Pesqueira, un tout petit village sur la colline autour des

champs de vignes et d’oliviers. L’amande aussi est un des

fruits très cultivés. Et tout en bas, le Rio douro avec son train

juste au bord de l’eau. C’est très beau.

Quand je suis né, ma mère avait déjà deux enfants. Le malheur

commence alors sur notre famille, dans le sens où la situation

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est assez hard : femme seule avec des enfants ! Malgré le fait

que tout le monde se connaisse dans le village, personne ne

raconte la même chose !

Ma mère s’est marié pour la première fois à un homme

formidable ; il travaillait dur, coupait la paille à la main !

Un jour, alors qu’il faisait très chaud, plus la fatigue et peu à

manger, il meurt sur un ballot de paille, son âme s’en alla.

C’est alors que ma mère se trouva seule avec deux enfants.

La vie est très dure pour ma mère même si elle n’est pas tout à

fait seule : ses parents et les proches étaient là. Mais, peu de

temps après, un homme lui promit le mariage.

Comme elle n’avait pas de ressource et rien à manger, le

partage doit être accepté. Elle a accepté et je suis né.

Cet homme nous a abandonné.

Mise de côté. Elle a été trompée par cet homme pas du tout

honnête, il a abusé de sa bonté !

En peu de temps, il disparut !

Elle travaillait dur pour nourrir ses enfants mais le plus dur

pour la famille fut quand elle apprit qu’elle attendait un enfant,

donc moi !

Connaître sa vie et rien ne pouvoir faire, ça fait très mal !

Mon père n’était pas bien vu. Bien sûr, il avait des amis

comme tout le monde mais il y avait toujours un regard

différent sur cet homme.

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Ma mère n’y prêtait pas attention ; même par le regard, il la

dégoûte !

Seulement quand il eut bien couché avec et qu’il en eu assez,

il la jeta comme une crotte. Même à moi, il disait ne pas être

mon père.

Alors, ma mère fut délaissée par les siens ; mettre un enfant au

monde sans père est très mal vu. On vous prend pour une pute,

on dira qu’elle a couché juste pour le sexe. Aujourd’hui

encore, des femmes se font avoir par des hommes qui

n’aiment pas la sensibilité, ni l’amour ; juste pour leur propre

plaisir.

Cet homme du moment qu’il bande, ne pense plus à l’humain

qu’il a en face. Aveuglé par son désir, il ne pense plus que

parce qu’il voit ou fait ; une excitation lui monte à la tête et

plus rien ne l’arrête. Une fois terminé, le plaisir de

recommencer n’est pas terminé !!!!

Au fil du temps, je le découvre. 35 ans passent et je noue

contact avec lui. Ce que je savais déjà sur lui m’a donné

encore plus l’envie de mieux le découvrir. Son comportement

avec les femmes qu’il ne respecte toujours pas !!! Toujours un

langage qui tire vers le cul avec un regard d’affamé. Peu

importe la beauté ! Un homme comme ça, on se demande si

même un chien lui résiste !!!

Les enfants le satisfont… Toucher, sentir, leur montrer

l’existence. Un jour j’ai compris tout ça !

Maintenant vous pouvez vous poser la question : mais

comment peut-il savoir ce que l’autre ressent ?

Je devais avoir deux ou trois ans quand j’ai ressenti l’abus de

quelque chose de mal. Je ne sais pas bien par qui mais je sais

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que c’était deux femmes ! Cependant, le doute n’affirme pas la

preuve !

J’ai cherché plus loin dans ses aventures et là je l’ai trouvé

encore plus répugnant et j’ai pensé : cet homme est malade !!!

Ce n’est pas mon père !!! Jamais il a ne l’a été !!!

Il a été expulsé de France pour viol sur une fille de moins de

18 ans je crois. Aujourd’hui, il le nie toujours.

Donc en 1972, le voilà parti de France. Les ragots du village

circulent, heureusement que ma grand-mère paternelle ne m’a

jamais lâché. Je m’enfuis chez ma grand-mère et une tante.

Les olives et le pain fait au four, je connais et j’aime toujours

autant, c’est avec les olives et le pain, je n’avais pas trop le

choix, je m’en suis sorti quand même, sa na pas étai le cas

d’un frère à peine plus vieux, décédé à mes côtés,

Une fois, mon père m’a envoyé une paire de sandales. Ma

mère n’a jamais accepté, je reviens de chez ma grand-mère

avec aux pieds. Ma mère prise par la colère m’a renvoyé les

rendre à ma grand-mère. Car si non elle lui met le feu ! Les

gens parlent, elle ne voulait pas être le sujet des conversations

chez tout le monde!

Pour elle, accepter c’est comme s’abaisser ou laisser croire

qu’il y aura une autre prochaine fois ! Puis elle n’à jamais peu

lui pardonner pour elle s'était se foutre d'elle.

Bref, elle a eu très honte de cette situation ; les regards qu’elle

exprime sont méfiants, les chuchotements discret ! Du moins

quelle pense.

A 10 ans, j’ai compris qui est mon père : un obsédé sexuel, un

homme prêt à faire le mal pour son propre plaisir, comme il l’a

fait à ma mère sauf qu’a mère, il lui a promis le mariage. Mais

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au lieu de cela, il a détruit sa vie ! Elle n’a plus jamais étai la

même : ma mère est une femme triste dans son cœur, son cœur

ne porte pas trop l’amour de celui qui l’envoie sur un nuage

bleu toute sa vie. Même avec ce mari, il n’est pas permis

d’oublier car c’est gravé dans son cœur pour la vie. Toutefois,

les moments de joies et de rires, lui laissent un moment de

sentiments joyeux mais je pense que peu de temps après son

regard se fixe, son esprit est ailleurs, Souvent je me dis que si

elle ne me voyait pas, elle y penserait moins. Mais comme je

suis son fils, elle doit penser avec le cœur d’une mère.

Je vis avec elle ! Je lui rappelle tout le temps qui je suis et

d’où je viens.

Aujourd’hui, j’ai envie de respirer l’air pur !

Je suis très content d’être né car comme ça vous aurez lu une

histoire qui, je le pense parfois, par quelques mots ou phrases,

déclencheront un petit déclic, une logique. C’est mon fort de

dire ce que je pense être le plus vrai !

Je dois donc même la remercier et je la respecte de tout mon

cœur.

Elle l’a très mal vécu, même encore aujourd’hui faut pas lui

parler de cette famille qui malheureusement est aussi la

mienne !!!

Je pense que ma mère me reproche d’être allé vers la famille

de mon père. E, fait, je m’en fou vraiment de mon père mais

pas de mes frères et sœurs. Elle ne veut pas admettre que les

enfants n’y sont pour rien ! Moi j’ai tout simplement noué

contact de la même manière que je lie avec tout le monde

« bonjour, bonsoir » chacun chez soi, on se voit quand on en a

envie.

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En 1997, je suis allé au Portugal avec mes enfants, Nous

avons été invités par mon père à manger ! Quelques jours

passent.

La paternité ne s’est pas présentée !!!

Un soir, il faisait déjà nuit. Nous sommes arrivés devant la

porte. Il parlait tellement fort qu’on entendait tout : il se

demandait pourquoi nous étions là. Il devait penser qu’on

crevait la dalle et que l’on profitait de lui : « C’est leur pensée

qui le disent, pas les mienne !!! ». On les gènes. Nous sommes

de trop. Le soir même, nous sommes repartis les valises à la

main sans un au revoir et sans leur dire pourquoi ! Mais ma

réaction a dû leur mettre la puce à l’oreille car ma sœur m’a

dit un jour : « oublies que tu as un père ». Là j’ai bien compris

que mon prénom ne devait pas être prononcé. J’ai compris que

je ne dois pas m’accrocher !

Vivre sans père, c’est très dur. Mais le pire c’est de savoir

qu’il est obsédé sexuel, qu’il ne respecte pas les humains. Je

ne comprends pas les gens qui ne se demandent pas ce que

l’on pense d’eux.

Je garde la tête haute ; je n’ai pas le même caractère donc

personne ne peut me comparer à lui.

Sa femme actuelle, si elle n’était pas malade, je l’accuserais de

complicité sur pas mal de sujets. Les gens en parlent quand

même non ! Elle n’entend pas parce qu’elle ne veut pas ou

parce qu’elle ne croit pas. On ne le saura jamais !

Il a bien choisi sa femme : une femme malade qui ne connaît

rien ou le laisse croire, et se fait mener en même temps. C’est

une femme qui bosse comme une folle !!! Et elle sait lire, un

avantage sur lui. Mais cela ne lui sert à rien puisqu’ils sont

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toujours dans un taudis qui ne ressemble à rien : un cabanon

de jardin, en plus grand !!!

Pourtant, elle connaît l’histoire qu’a eu ma mère avec lui

puisqu’elles sont du même village. Une vengeance sûrement !

Ou tout simplement l’amour. Là on ne peut pas se prononcer.

Je me pose la question.

Du jour au lendemain, elles ne se parlaient plus !!!

Les parents de ma mère ne voulaient plus voir ma mère, ni me

garder pour lui permettre de travailler.

Se faire rejeter alors qu’on n’a rien fait, ça fait très mal.

Mon père a perturbé ma mère à vie ! Il a gâché une femme

chaleureuse quelle est au plus profond de son cœur, je l’ai vu !

Il a détruit la jeune femme qui avait la joie de vivre.

Ma sœur, la plus âgée, m’a quitté très tôt, même pas eu le

temps de la connaître, loin de moi. Je ne comprenais pas

pourquoi. La question au début ne se posait pas ; trop petit

pour comprendre, j’ai grandi avec une sœur fantôme dont on

me parlait, sans aucun souvenir. Jamais ensemble, je ne la

connais pas. Jamais joué ensemble, comme deux frères qui

vivent ensemble. Elle a été adoptée par une tante.

Les rencontres à table se faisaient une fois dans l’année et

encore. A son mariage, avec ma mère, j’y suis allé ; vaste

souvenir du restaurant ; aux milieux de la nuit, nous sommes

partis, les laissant à leur fête.

Le frère qui suit, je m’en souviens un peu plus mais pas grand-

chose quand même ; juste quelques vagues passages. Ma mère

n’en parle plus car il est parti plus loin, à 150km du village.

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Les nouvelles étaient assez suivies mais une fois parti en

France, je ne l’ai vu qu’une ou deux fois. Lui aussi a une vie

assez spéciale, loin de sa mère. C’est le seul qui me comprend

jusqu’à présent. Nous avons pas mal parlé le peu de temps que

j’ai passé chez lui en vacances avec ma petite famille ; ça m’a

fait du bien. On était content tous les deux, chacun sa pensée

mais des bonnes surtout. Lui, il m’a montré ces habits, son

métier. Il me faisait visiter les super coins qui sont près de

chez lui, et moi super content qu’il me présente comme son

frère ! Et non un demis frère,

Elevé par un oncle qui vivait à porto alors que moi je suis

resté seul avec ma mère. Dur.

Un an passe

Un homme qui lui aussi a été élevé par sa grand-mère vient

voir la voir. Mais là, elle a très peur de faire encore une

bêtise ; les gens commencent à dire à ma mère : « tu peux te

marier avec lui, il est très bien et travailleur. Très courageux ».

Les voilà qui se marient, vivent un an ensemble puis décident

de venir en France car c’est le moment où tous ceux qui

peuvent quitter le pays partent pour trouver une vie meilleure !

Il part seul pour trouver où loger sa petite famille. L’année

passe et petite sœur est née du nouveau mari, Roger. Le

souvenir est dans la boite avant de partir, il le lui a offert !

Un jour, on reçoit une lettre du beau-père : une grande

nouvelle. « Vous pouvez venir me rejoindre en France » nous

a-t-il dit. Il a trouvé du travail dans une ferme à Orgerus, dans

le Dép. 78.

Notre problème, ce sont les papiers - le passeport, et là je

pense que ma mère a dû avoir le cœur serré très longtemps car

il y a quand même le risque que ça ne marche pas ! Mais

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comme pour lui ça a marché, pourquoi pas pour nous. Ma

mère a vu avec un passeur. Il lui demande de l’argent pour

pouvoir nous faire venir en France.

Nous sommes partis du village la nuit. Peu de temps après

avoir pris la route, une patrouille de la police nous a fait signe

de s’arrêter. Malheureusement, le chauffeur était recherché.

Nous voilà, ma mère, ma sœur Ana et moi, au poste de police.

Il faisait très froid derrière les barreaux sombres et sales. Ma

sœur n’arrêtait pas de pleurer, ma mère ne savait ce qu’on

allait nous faire.

Sûrement par pitié ou tout simplement par humanité, je ne sais

pas s’il est encore vivant, mais je pense que s’il a fait ce qu’il

a fait, il ne nous a pas oubliés !

Un grand Merci à cette famille que je ne connais pas. Un agent

de police nous a proposé de nous faire dormir chez lui. Je n’ai

jamais compris pourquoi il a fait ça. Nous voilà partis tous les

trois avec le policier, chez lui. Il réveille sa femme et ses

enfants. « Faites à manger pour cette femme et ses enfants ».

Après avoir bien mangé, nous sommes allés nous coucher. Je

n’oublierai jamais la première tartine beurrée ! Le lendemain

la police nous ramena chez nous, au village. Bien sûr là

encore, les moqueries, on n’y échappe pas.

Quelques jours plus tard, on refit une tentative et cette fois-là,

nous allons beaucoup plus loin ; dure la traversée, les voies de

chemin de fer, les montagnes dans la nuit. C’est à peine si on

voyait le chemin. Une femme qui venait avec nous a laissé

tomber une valise pleine de Porto et de jambons crus. Elle

aurait bien aimé les récupérer mais le passeur ne lui en a pas

laissé le temps car il fallait marcher sans s’arrêter ! ! ! Des fois

en voiture et d’autres fois en camion. En Espagne, d’autres

personnes nous attendaient pour manger et nous reposer.

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Enfin arrivés en France, on atterrit chez un oncle, frère du

beau-père à Orgerus. 30 ans après, je l ‘ai retrouvé cette belle

ferme !!!

Là, nous étions en sécurité. Mon cousin qui aimait bien son

oncle lui faisait souvent des farces ; il venait chez mon beau-

père, sonnait et disait « viens vite, tata est là ». Avec moi

alors, il se mettait à courir pour ouvrir la porte du porche et là,

il était déçu. Il n’y avait que son neveu. Mais le jour est venu.

Mon cousin nous accompagna chez mon beau-père, sonna et

lui dit « viens vite, tata est là » mais là il prit tout son temps.

Ma mère lui dit : « Tu ne veux pas de moi ! ». Quand il

entendit la voix de ma mère, il accourut très vite. Je me

souviens d’une maison blanche avec un porche d’entrée bien

fleuri. Derrière ce porche, un champ à perte de vue avec plein

d’arbres, des vaches. Même le train passe à côté du terrain.

Une grande marre pour les canards, la pelouse tondue avec

une tondeuse qui marchait seule, pas la peine de la tenir.

J’aimais bien cet endroit.

Il n’y a pas longtemps, je suis passé devant la maison ; j’ai eu

chaud au cœur, avec mes pensées du passé.

Peu de temps après, il y a encore eu des jumeaux nés à

Mantes-la-Jolie. Ma mère a été atteinte d’une maladie qui

l’empêcha de se servir de ses mains, ses doigts sont devenus

ronds ; elle ne pouvait rien tenir, beaucoup de verres se sont

cassés par la maladresse causée par la maladie. Aujourd’hui,

elle est guérie.

En 1970, nous somment partis vivre à Villejuif, dans un

village encore plus dégueulasse que mon village du Portugal.

Dans une petite maison qui a coûté 400 francs, peu de temps

après, un autre frère est né. Le dernier. Je pense être resté dans

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ce bidonville au moins deux ans. Marchant dans la boue,

courant sur les bouteilles cassées, nus pieds. Les décharges de

toutes sortes de saloperies y étaient stockées, de la ferraille

surtout ! Le bidonville cassé, la mairie nous a logés dans un

appartement tout neuf.

Les premiers de l’immeuble mais pas pour longtemps. Vite

rempli. Cette complicité du village, comme dans chaque pays,

tous ensembles on s’y sent bien. Il y en a même qui nouent de

très bonnes amitiés. D’autres moins. J’ai très peu de souvenirs,

perturbé tout le temps. Je pense que je n’ai pas vu passer ce

temps-là !

Malgré que tout cela me paraissait très long dans les moments

compliqués, ça m’a permis de mieux cerner chaque personne,

chaque fait et geste. Leur dire et redire fait que parfois ils ne

sont plus les mêmes ! Eux-mêmes ne se surveillent pas !

Il ne faut pas oublier que la base humaine est la même pour

chacun de nous.

Donc pensez humain.

LES RAISONS D’UN DEPART

22 octobre 1979.

Ce soir-là, j’étais dehors, en bas de l’immeuble ; je jouais avec

mes copains.

Le voisin de jardin de mon beau-père vient vers moi et dit :

-Alberto, il faut que tu dises à ton père qu’on a saccagé tous

les jardins et tout volé. Trois bonnes heures se passent. Je

rentre chez moi.

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Tout à coup, on frappe à la porte. C’est mon frère, il dit :

« Papa, Monsieur José a dit que tous les jardins ont été

saccagés ».

Alors moi comme un imbécile, je dis : « je le savais ! ». Tout à

coup, le beau-père se lève et me dit : « Pourquoi tu n’as rien

dit quand tu es arrivé ? ». J’avais oublié ! « Quoi, tu as

oublié ». Et les insultes commencent. Le soir même, il va voir

le voisin. Il discute un bon moment avec lui et revient à la

maison.

« Alors, tu t’en fous ? » qu’il me dit !

« Quoi ? Moi j’ai dit cela mais ce n’est pas vrai ».

« Tu mens ! ».

Si y avais une chose qu’il ne fallait pas toucher, c’était bien

son jardin.

Cet homme travail dur pour élever ses enfants. Sa jeunesse, il

l’a vécu si mal, qu’aujourd’hui il n’a que ça dans la tête, le

travail !

Dans son jardin, on trouvait de tout : des patates, haricots, de

la salade, du chou, des tomates.

Moi, la culture de potager, je n’ai jamais aimé ça ; pourtant

nous étions obligés d’y aller avec lui.

Je me souviens qu’un jour, il devait planter des patates ; il

expliqua à ma sœur comment il voulait les trous pour les

planter. Ma sœur était petite, elle faisait comme elle pouvait

mais malheureusement. Les trous n’étaient pas à la bonne

taille alors le beau-père s’est mis en colère et a pris la binette

et a frappé avec les pics, sur son dos.

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Il était très nerveux, se fâchait très vite, les choses devaient

être faites comme il voulait

.Autre chose : quand nous étions au bidonville en 1969, notre

maison était petite : deux pièces seulement. Un soir alors que

nous étions à table - je n’avais pas très faim - il me parla en

portugais.

« Estas a fazer poco ». Ce qui veut dire « tu te fous de moi ».

Mais comme j’étais petit, je ne comprenais pas tous les sens

des mots. Pour moi « poco » voulait dire « pas

beaucoup »mais aussi tu te fous de moi ! Dans ma tête, je

comprends « ne pas manger beaucoup ». Alors je lui réponds :

« oui ! ».

A cet Age, comment voulez-vous savoir les sens des mots qui

ne valent rien dire avec cette situation, rien à voir avec. « Tu te

fous de moi ! ». Que voulez-vous, tout le monde utilise des

mots qui ne sont pas à leur place, des mots qui veulent dire

autre chose. Pourquoi ne pas dire tout simplement les vrais

mots et surtout les mettre à leur place.

Avec la colère, il a pris une bouteille de vin et l’a lancé dans

ma direction, me rate. Mais pas la tête de ma sœur à qui il

casse la tête bien sûr. Il ne faut le contrarier, il a toujours

raison !

Ce n’est pas parce que vous estes leurs parents, qu’il faut les

oublier ; nous sommes tous des humains. Vous nous avez fait

sans rien demander. Alors occupez-vous en mieux que ça.

Pourquoi vouloir montrer aux enfants que les adultes sont très

forts, très courageux et qu’ils n’ont peur de rien ? Mensonge !

Tout le monde a peur. Personne n’est un super homme. Tous

égaux par l’apparence humaine et par la chance, car tout le

monde a droit à la chance ! ! !

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Qu’il soit noir, rouge, bleu ou petit et gros, il n’est marqué nul

part que tel humain doit être d’une forme quelconque ou ne

pas être à la norme !

C’est pourquoi je dis : « Parents, écoutez vos enfants, essayez

de les comprendre avant de les juger ». Comme on dit

toujours : la vérité sort de la bouche des enfants.

Moi aujourd’hui, j’ai deux enfants. Bien sûr l’époque n’est pas

la même ; nous avons toutes sortes de jeux : des voitures, des

poupées.

Mes enfants, je leur donne selon mes pouvoirs. Je suis avec

eux pour les devoirs, on sort, ils vont à la piscine, ils ont un

ordinateur. Mais en aucun cas, je leur fais subir des choses qui

n’ont rien à voir avec leur génération !

Pendant ma fugue, j’ai pas mal étudié la chose.

Une fugue. C’est ce que je devais faire pour que mes parents

n’entendent plus parler de moi. Puisque j’étais parti pour ne

plus revenir chez eux !

J’ai bien compris qu’on ne doit pas voler et ne pas être violent.

Aujourd’hui, je raconte à mes enfants comment j’ai passé ma

jeunesse, par où je suis passé pour en arriver là. Bon, ils sont

un peu jeunes mais commencent à comprendre. Et quand ils

font une bêtise, il faut d’abord les écouter puis leur expliquer

pourquoi ça ne se fait pas. Un enfant maltraité petit aura peur

de ses parents. Si vous les tenez toujours chez vous dans la

maison, enfermés, ça ne fera pas de bons enfants non plus.

Tenez-les mais ne cédez à pas tout non plus quand même.

Vous verrez.

Quand ils vous demandent 10 francs pour la piscine et que

vous leur donnez de temps en temps, ils seront gentils. Un

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enfant s’éduque mieux qu’un animal. Je vois dans la rue des

personnes qui embrassent leur chien et les enfants jouent à

coté ; le chien est plus câliné que l’enfant. Pourquoi ?

Quand j’ai eu treize ans, on devait partir en colonie de

vacances, avec la maire de Villejuif. Moi avec mes 63 kilos -

donc trop gros - je suis passé devant un médecin pour pouvoir

partir !

Et là il m’a dit : « Tu es trop gros pour aller avec tes frères. Tu

partiras dans un camp pour maigrir. ». Ok. Mes parents sont

d’accord.

Je reçois un courrier avec une adresse et lieu de rencontre avec

tous les enfants qui sont dans le même cas que moi ou avec

une maladie.

Déjà, il a fallu que je prenne le métro seul parce que mes

parents ne savaient pas lire. Donc seul dans le métro jusqu’ à

la gare Montparnasse. Là, je devais y être pour 22h00. Je suis

arrivé en avance je cherche mes copains et les moniteurs. Je

vais au guichet et demande où est le groupe qui doit partir en

Bretagne et là On me répond : « Ils sont partis à 21h00 ».

Le chef de quai me prend avec lui et me demande la lettre de

convocation pour la gare.

« Il faut téléphoner à tes parents pour qu’ils viennent te

chercher ! ».

Mes parents sont partis en week-end et de plus, nous n’avons

pas le téléphone. Moi ce que je voulais, c’était partir ailleurs,

loin, même si je savais que j’allais souffrir un peu. Pas grave.

Je ne voulais pas rentrer chez moi.

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Le chef m’a mis dans le train pour Morlaix, à côté du

contrôleur et lui a expliqué que j’ai loupé mon train de 21h00.

Il lui a donné ma lettre et lui a dit qu’il fallait que je change à

Morlaix pour Roscoff. Quand je suis arrivé à Morlaix, un taxi

m’attendait. Entre temps, le chef de gare avait téléphoné au

Centre disant qu’il y avait un enfant oublié à la gare

Montparnasse.

Quand je suis arrivé à destination au Centre de Roscoff, les

moniteurs ont tout de suite pris ma valise et tout ce que j’avais

dedans ! Chocolat, biscuits …… tout ce qui faisait grossir.

J’y suis resté deux mois. J’ai perdu 18 kilos ! Que du sport :

soit sur un bateau ou à bicyclette. Le cheval aussi. J’aimais

mieux le fait d’être loin de chez moi, je vivais bien sans ma

famille. Ma joie de vie, je l’exprimais même si le manger était

maigre.

La volonté était là, tout se passait bien. Nous étions tous

ensembles donc on voyait ce que mangeaient ceux qui

n’étaient pas là pour maigrir.

Là, il y avait de toutes sortes de maladies : ceux qui devaient

maigrir, ceux qui avaient dû rhumatisme, ceux qui devaient

grossir. Et dans tous ces enfants, il y avait des jumeaux qui

avaient été abandonnés dans une poubelle par leurs parents et

ça je ne l’oublierais jamais. Un jour peut-être, je les

retrouverai au travers de mon livre. Je ne me souviens plus de

leur nom et prénoms mais si par chance ils se reconnaissent,

bien le bonjour !

Pendant deux mois : gym, natation, équitation, bicyclette, à

manger des légumes à l’eau !

Page 18: Raisons d'un d'épart

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Comme la cuisine n’était pas faite au centre, une voiture

venait porter les plats pour chaque enfant. Un grand bac pour

les enfants sans interdiction de manger ; on surveillait la

voiture et quand le monsieur portait tout ça au réfectoire alors

que nous étions cachés, on lui volait des frites et toute autre

chose qui se mangeait mais surtout du sucré, cachés derrière

les arbres pour manger tout en surveillant le camion.

Donc deux moi se passent. Le jour est venu de partir mais

voilà, pas d’affaires à ma taille : les pantalons étaient trop

grands pour moi ; on pouvait en mettre deux comme moi. Mes

parents non même pas penser à me donner des affaires de

rechange car j’allais maigrir.

Une tante est venue me chercher à la gare ! Moi avec mon

pantalon trop large sans même une ceinture pour le tenir.

Imaginez-vous mes angoisses ! Les curieux me regardaient

bizarrement. J’avais honte d’avoir maigri !

Parents ! Faites attention aux enfants. Pensez à tout. Ne les

abandonnez pas, soyez toujours près d’eux. Un enfant se

mérite. Il n’a pas demandé à venir dans notre monde.

Revenons au 22 octobre 1979

« Tu mens ! ».

Il va chercher la matraque en cuivre et me donne trois coups

avec. « Demain nous irons voir Monsieur José et on verra qui

ment. ».

Cette histoire de jardin a duré au moins une bonne demi-heure

puis nous avons continué à manger.

Après avoir mangé, il me dit : « Tu sors le chien et remontes

vite te coucher. ».

Page 19: Raisons d'un d'épart

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Mes parents vont se coucher ainsi que mes frères. A la

maison, il y avait la télévision mais on ne la regardait

seulement que s’il était là. ; Si le père décidait d’aller se

coucher, il fallait suivre. Ma mère serait bien restée à regarder

la télévision mais avec la peur du père, elle nous coupait le

poste de télévision pour aller se coucher.

Avant de descendre le chien, je préparais un sac avec quelques

affaires que je mets dans la petite cave qui est sur le palier.

Et pendant que le chien faisait ses besoins, moi je sors ma

mobylette du garage à bicyclette.

J’ai remonté le chien, je suis arrivé devant la porte fermée et je

repars en refermant la porte tout doucement. Et me voilà partis

dans la nature.

J’ai traîné jusqu’à minuit, loin de mes chers parents, à me

demander ce que j’allais devenir.

Vers minuit, je suis revenu pour prendre mon sac que j’avais

laissé avant de descendre. Le chien. Je vous avoue que j’avais

très peur qu’il ne se réveille au moment où j’ai ouvert la porte

de la cave.

J’ai couru aussi vite que j’ai pu. Je suis parti très vite sur ma

mobylette jusqu’au chantier où je travaillais.

A cette époque, je venais de trouver un travail par la FPA, une

société du bâtiment. Elle avait un chantier à l’hôpital des

Invalides, là où on a creusé le tunnel entre le tombeau et

l’hôpital militaire.

Quand je suis arrivé sur le chantier, je me suis mis à pleurer :

je pensais à ma mère ! Et surtout, quelle vie vais-je avoir ?

Page 20: Raisons d'un d'épart

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Puis il faut dormir. Le seul endroit que j’ai trouvé, ce sont les

WC qui étaient à l’entrée de l’hôpital. Mais avant de me

coucher au sol, j’ouvre mon sac qui me paraissait plus lourd

que lorsque je l’avais mis dans la cave.

Et là, juste au-dessus du sac, j’ai trouvé un petit mot écrit par

ma sœur et une gamelle avec de quoi manger ; c’était ma mère

et ma sœur qui l’y avaient mise !

Ma sœur me disait dans le petit mot : « Albert, maman pleure

beaucoup parce que tu es parti. Elle a vu quand tu as mis tes

Affaires dans la cave. Maman ne pensait pas que tu partirais.

C’est grâce au chien que maman s’est rendu compte de ton

départ parce qu’il grattait à la porte. Quand elle n’a pas vu ton

casque à sa place habituelle, maman a compris que tu étais

parti pour longtemps».

Ici dans les W-C, je pensais beaucoup à ma mère en pleurant.

Je me disais que je ne les verrais plus.

Trois jours passent. Je dormais toujours dans les W-C.

Quand mon commis vint sur le chantier. Je lui dis :

« Monsieur, je voudrais vous parler. Voilà, je suis à la rue et je

dors dans les W-C de l’hôpital ».

« Ah bon ? »

« S’il vous plaît, avez-vous une chambre ou un endroit où

dormir ? ».

« Bon, je rentre au bureau, j’en parle au patron et peut-être que

ce soir tu auras quelque chose ! ».

Le soir même, avant la fin de la journée, j’avais une adresse.

Page 21: Raisons d'un d'épart

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Un foyer de jeunes travailleurs, dans 15eme arrondissement !

Il fallait quand même payer 600 francs pour pouvoir avoir une

chambre.

Je dis au directeur du foyer que je n’avais pas d’argent sur

moi !! « Monsieur, je vous paierais quand je toucherais ma

paye. ».

« Ok bon d’accord. »

Je suis resté neuf mois dans ce foyer là où j’ai rencontré Jean-

Claude et Patrick de la Creuse ; des hommes très vivants.

Souvent ensembles dans ma chambre la musique nous berce.

Un soir, je me suis en dormi sur le tapis, la bouche ouverte.

Patrick m’a mis un cornichon dans la bouche ! Des

plaisanteries qui ne dépassaient jamais l’au-delà !

Patrick avait une chambre pas très loin de la mienne. Jean-

Claude lui vivait on ne sait comment, dans un appartement à la

gare du nord.

Un jour, vers 7h30 du matin en allant au travail, sur la place

du Louvre, j’ai eu un accident de moto ; une voiture m’a

percuté et je me suis retrouvé contre le trottoir, mon épaule

déplacée. Je me suis arrêté de travailler.

Entre temps, j’ai changé de chantier. J’aimais ce travail ; nous

rénovions les statuts qui sont au-dessus du musée.

Suite à mon accident, j’ai perdu mon travail. L’épaule était

déboîtée. Pendant 4 mois, le directeur m’a accordé de rester

pour me donner une chance de trouver du travail. Ça n’a pas

duré longtemps !

Page 22: Raisons d'un d'épart

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Un jour, il est venu vers moi : « Ça suffit ! Maintenant tu dois

partir d’ici ! ».

Entre temps, j’avais ouvert un compte cheque à la Poste avec

l’accord du directeur du foyer car je n’avais pas 18 ans,

mineur et sans parents, du moins pas tout près. La Poste m’a

demandé 5 francs et un responsable pour ouvrir mon compte.

J’ai donc demandé à mon directeur s’il voulait bien signer à la

place de mes parents.

Le voilà parti dans les signatures. Je ramène le dossier à la

Poste avec mes 5 francs. Quelques jours plus tard, je reçois un

chéquier ; j’ai dû le garder trois ou quatre mois sans m’en

servir, du moins pas trop.

Je me suis retrouvé dans la rue sans mes affaires, sans rien

pour manger, ni dormir, le froid, le chéquier, je lui ai fait sa

fête : hôtel restaurant Il n’a duré que 2 mois ! Le directeur n’a

pas voulu me les affaires tant que je ne paierais pas les quatre

mois que je lui devais.

Pendant mon séjour au foyer, j’ai fait connaissance avec un

homme très gentil ; il était homo. Rien ne s’est passé, même

s’il a essayé mais tout de suite, il a compris. Il travaillait au

figaro.

Le jour où je suis partie du foyer, il m’a hébergé chez lui. Il

avait une petite chambre au-dessus d’une discothèque.

Comme je ne pouvais pas rester tous les soirs, de temps en

temps il me donnait un peu d’argent.

Comme nous étions devenus des copains, je lui ai demandé si

je pouvais donner son adresse à la Caisse des Congés Payés ;

il me restait à toucher mon congé payé. Ne pouvant pas être

chez lui constamment, j’allais me réfugier au forum des Halls.

Page 23: Raisons d'un d'épart

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La première nuit passée à Châtelet, je me fis voler ; mes

poches fouillées. Je m’étais réveillé et rien à fumer !!!

Des camés, des femmes de tous âges, des enfants qui ne

croient plus personne !!! Prêts à se droguer et à traîner. Ils ont

tout laissé tomber ! ! ! Personne pour les écouter, ils sont

abandonnés ! ! !

La zone est dure, seule la manche rapporte pour les

cigarettes ; pour boire et manger, c’était plus dur.

Le danger à tout moment, on y pense. Mais à plusieurs, c’est

mieux donc on se fait des copains.

Dans la bande, il y en avait toujours un qui ne pensait qu’à

faire du mal. A toi de choisir ce que tu veux et faire vite car

une fois lancé, dur de t’arrêter !

J’y suis resté pendant 3 mois.

Ma première nuit au forum a été dure ; tout ce que j’avais dans

mes poches avait disparu !

J’avais un blouson en jean, des cigarettes dans la poche du

haut, un briquet et deux ou trois bricoles. Les voleurs m’ont

rendu visite pendant mon sommeil.

Le matin vers 5 :00, le réveil a été assez rapide ; les « bleus »

oui le nom des policiers chargés de faire évacuer les bancs de

la galerie ont arrosé tous ceux qui dormaient, avec une lance à

eau. Allez debout tout le monde, il est l’heure de faire le

nettoyage !

Puis je fis la connaissance de gens qui étaient des habitués du

Forum. Que des zonards ! Il y en avait qui étaient là depuis

huit ans.

Page 24: Raisons d'un d'épart

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Moi au bout de trois mois de galères, j’étais transformé ; la

tête ailleurs non pas par la drogue ni la boisson, mais par le

fait d’être à la rue. Je ne savais même plus reconnaître le

danger de mourir. Souvent je regardai la rame du métro mais

quelque chose me disait de ne rien faire, de m’arrêter au bord

du quai et de repartir d’où je venais. La tête basse, je ne

regardais personne. Une loque humain quoi ! ! ! ! Pas drogué

pourtant, ni alcoolique, mais comme je me sentais délaissé,

abandonné à moi-même, je n’avais plus le goût à rien. Les

gens devaient se dire que j’étais fou. De toute façon, ils

voyaient bien que j’étais un clochard. Mon destin, je l’ai

choisi ; je n’aime pas boire sans avoir soif !!!

Dans ce milieu, on apprend vite à tout détester ; le regard des

gens fait qu’on pense qu’ils ne nous aiment pas !!! Et ce qu’ils

doivent penser de nous. L’enfer de se sentir seuls, ignorés ! Se

renfermer sur nous même fait de nous une loque humaine !!!

Pour manger, on allait faire la manche. D’autres volent ! Mon

chéquier a bien fonctionné : hôtels, vêtements ; je prenais soin

de moi quand même pour ne pas paraître trop cloche.

Un jour on décida d’aller à Cannes, dans le sud, chercher un

peu plus de chaleur. Bien sûr, nous ne pouvions pas payer les

billets de train. Vers 21 :00, nous étions au moins cinq

personnes à la gare de Lyon. Arrivés à Lyon-Perrache, le

microphone de la gare nous annonce 5 minutes d’arrêt.

Je me suis dévoué pour aller chercher des cigarettes mais à

peine avoir fini de descendre les marches du quai que le train

repartait. Je fis demi-tour en courant, m’accrocha au train et

monta sur la marche mais, les portes s’étaient fermées. Obligé

de descendre et d’attendre le train suivant qui était à 23 :00 !

Page 25: Raisons d'un d'épart

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Je suis arrivé à Canne le lendemain, sans billet, mais avec une

contravention de 400 francs !

Nous dormions sur la plage.

Tous les matins, un policier à bicyclette venait demander les

papiers de tous les nouveaux arrivés sur la plage.

Le soir, on allait sur les plages privées pour prendre des draps

de bain, pour se couvrir la nuit.

La manche, je n’ai jamais osé la faire ; je ne demandais que

des cigarettes. La honte de demander aurait pu me faire crever.

Avec l’argent, nous mangions des salades froides et achetions

des cigarettes. Entre nous, il y avait une bonne entente.

Je me promenais le long de la plage. Dans les rochers, un

homme était en train de chercher des coquillages.

Je vais vers lui.

- « Bonjour monsieur. Vous cherchez quoi ? ».

- « Des coquillages ! Et toi ? On peut se tutoyer ! ».

- « Oui bien sûr. Moi je cherche à manger, je suis à la rue, je

ne travaille pas ….. ».

Et la discussion dure pendant une bonne heure.

- « Tu veux venir chez moi, je suis à l’hôtel ? Si tu veux, tu

pourras te reposer un peu ».

Bien sûr, j’ai tout de suite pensé qu‘ il était homo. Mais

comme j’avais faim et que j’étais très fatigué, j’ai osé aller

avec lui. On verra bien.

- « Oui d’accord ».

Page 26: Raisons d'un d'épart

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L’homme avait une chambre à l’hôtel Carlton, au dernier

étage. Il m’a donné à manger puis je me suis assoupi une ou

deux heures. Ensuite, je suis parti.

Je ne l’ai plus revu et je n’ai jamais su s’il aimait les hommes.

Peu importe, je m’en suis bien tiré.

Si cet homme se reconnaît et s’il a la chance de lire ce livre,

j’espère qu’il me contactera. Nous pourrions devenir amis.

Je lui montrerais ce que je suis devenu depuis toutes ces

années et je pourrais le remercier pour cet après-midi-là.

Merci à lui.

Je suis resté quatre jours à vagabonder dans la ville de Cannes.

Le dernier jour passé sur la plage a failli me coûter la vie ; un

groupe de zonards allemands était venu à coté de nous. Il

voulait notre manger mais il n’y avait pas assez pour nous.

Une bagarre éclate ; les bouteilles cassées sur les visages

ensanglantés m’ont effrayé. Un copain et moi avons pris nos

jambes à nos cous et avons escaladé le mur de la plage.

Je n’ai jamais grimpé un mur aussi vite avec mes bottes

pointues !

Retour vers la gare pour Paris.

Arrivés à la gare de Cannes, bien sûr pas de billet de transport.

Nous sommes montés dans le train qui va à Paris. A Saint-

Raphaël, les contrôleurs sont aussi montés dans le train et nous

ont demandé nos billets. Bien sûr pas de billet, obligés de

descendre du train. Car le contrôleur a tout de suite vu que

nous ne payerions pas le PV. Alors il nous demanda de

descendre du train.

Nous voilà sur la route à faire du stop. Personne ne s’arrêta.

Page 27: Raisons d'un d'épart

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On dût traverser la ville de Fréjus puis nous prime l’autoroute

à pied. La marche fut longue.

Pendant notre marche sur l’autoroute, une chose arriva, nous

avons rigolé ; dans le fossé de l’autoroute, il y avait une boite

d’huîtres. Pour rigoler un peu, je descendis dans le fossé la

chercher ; les huîtres étaient sèches. Bien sûr, avec ce super

soleil, elles étaient sèches !

Nous marchions toujours en regardant si une voiture prendrait

la boite. Mais personne ne s’arrêta. Nous continuions notre

route.

Peut-être deux ou trois kilomètres plus loin, un car de

gendarmes s’arrêta et un gendarme dit :

- Où allez-vous ?

- Nous allons à paris

- Vous avez de l’argent ?

- Non.

- Allez monter !

En montant dans le car, je voyais toujours la boite d’huîtres.

On arriva au poste du village Le Luc. Ils nous prirent nos

papiers et nous gardèrent une bonne heure !

Entre temps, ils ouvrirent la boite d’huîtres. Je me marrais ! Ils

nous relâchèrent et nous revoilà dans l’aventure. On crevait

toujours de faim.

Page 28: Raisons d'un d'épart

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Nous avons marché jusqu’à Aix. On a demandé aux gens du

village où se trouvait le curé et on se présenta à la maison du

curé. On frappa. La porte s’ouvrit.

- Qu’est-ce que c’est ?

- Bonjour mon père, nous avons faim.

- Quoi ? Ca, pas question. Il suffit que je tourne le dos pour

que vous me voliez tout chez moi ! Non j’ai déjà donné !

Je le comprends bien mais nous n’y étions pour rien. En

regardant mon pote, je crois qu’il n’a pas eu confiance. Mal à

croire qu’il aime dieu !

Le curé que nous étions allés voir pour qu’il nous donne à

manger avait hébergé deux jeunes avant nous. Mais pendant la

nuit, les deux jeunes ont tout volé chez le curé !

Normal qu’il ne veuille plus rendre service aux jeunes qui

étaient de passage dans la ville d’Aix !

Entre le Luc et Toulon, la chaleur nous tapait sur la tête. Mon

copain avait une grande chemise à carreaux et une grande

sainte croix en bois au tour du cou, style baba. Moi normal :

en jeans et un gros rhume des foins.

Nous voilà repartis sur les routes, affamés dans le soleil.

Puis une voiture s’arrête ; un parisien.

- Où allez-vous ?

- A la gare de Toulon.

- Allez monter vite ! Je dois aller chercher mon fils à la gare !

Page 29: Raisons d'un d'épart

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Nous étions contents enfin ! Finie la marche car même si ce

n’était pas très loin, on en avait marre de marcher !

Arrivés à la gare, nous montâmes dans le train, direction Paris.

Arrivés à Paris, nous retrouvâmes notre « belle demeure », le

forum des Halls.

Puis je décidai d’aller voir mon copain Jean qui avait bien

voulu me prêter son adresse pour toucher mes congés payés.

Oui avant de sombrer dans la zone comme on dit, j’ai connu

Jean dans une discothèque « Le Boléro ». Jean est un homme

seul et célibataire ; il connaissait ma vie puisque j’ai habité le

15eme, dans le foyer pour jeunes travailleurs. Le jour où le

directeur du foyer m’a mis à la rue, je suis allé voir Jean pour

lui demander si je pouvais donner son adresse à la Caisse des

Congés Payés afin de toucher le reste. Mais bien sûr, les

congés n’étaient versés qu’autour de juillet août. Donc pas

d’argent.

Il a très bien pris la chose.

Je lui racontais mon aventure et là, il me regarda et me dit.

- Tu as faim. Viens on va manger.

Nous sommes allés au restaurant « Le Commerce » dans le

15eme.

J’ai bien mangé et je suis reparti vers le forum.

Lorsque je suis revenu, j’ai pensé qu’il fallait que je fasse

quelque chose pour manger et peut être avoir un peu d’argent.

Devant le centre Georges Pompidou, un restaurant QUIK

HAMBURGER ouvre ses portes. Je suis allé les voir pour du

travail, mais trop tard, le personnel était complet.

Page 30: Raisons d'un d'épart

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Par contre, on me proposait de distribuer des prospectus pour

eux et en échange, on me donnait à manger. Ok, ça m’allait.

La galère a dur vivre.

Faire la manche, je ne pouvais pas ; c’est une chose que je

n’ose pas faire et encore moins voler.

Pendant que je distribuais les prospectus, je ne pensais à rien

d’autre que de survivre en toute honnêteté !

Je me sentais quand même très seul même si je voyais du

monde passer.

Aujourd’hui si ce restaurant a gardé le même gérant, il

pourrait peut-être le confirmer. Je le remercie pour le geste

qu’il a eu envers moi ; et oui, Beaubourg a été mon quartier

pendant au moins trois mois.

Puis j’ai aussi rencontré un homme qui vendait des oiseaux

mécaniques et là, j’ai mis un peu de côté la bande de zonards.

J’avais un petit travail : les prospectus et les oiseaux. Je

pouvais manger un peu. C’est incroyable comment les choses

peuvent arriver en si peu de temps ! Mais jamais je ne me suis

mis dans des situations trop difficiles ou dangereuses.

En vendant les oiseaux mécaniques, un groupe de belges était

venu me voir et voir les oiseaux. Nous avions sympathisés.

Un ou deux jours après, le même groupe mais moins

nombreux est revenu me voir ; cinq filles très sympathiques et

jolies. Elles sont restées avec moi tout l’après-midi !

Au moment de partir, elles me demandèrent si je voulais bien

aller boire un café avec elles. Je ne refusais pas et nous

Page 31: Raisons d'un d'épart

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allâmes au Quick Hamburger pour qui je distribuais les

prospectus. On se mit à table et là l’une d’elles me dit :

- Nous repartons bientôt dans notre pays. Tu dois en choisir

une entre nous cinq.

Ok mais dur de choisir comme ça. J’ai choisi Christine qui

habite Mol, en Belgique, à quelques kilomètres de la

Hollande.

Une fille très gentille. Nous sommes restés ensemble pendant

leur séjour à Paris. J’étais heureux d’avoir une compagnie

mais il ne fallait pas que je m’y attache car elle n’était pas

d’ici.

Mais j’étais heureux quand même.

Le jour est venu quelle devais partir en Belgique je lui

demande son adresse.

*Peut être qu’un jour j’irais-te voir cher toi si tu veux

*Non je n’y crois pas, tous les garçons disent cela ! Mais

donne toujours et tu verras bien.

Elle part un peu triste mais que faire ? Je me retrouve avec

mes oiseaux que je n’ai pas vendus longtemps car je donnais

un coup de main à un petit commerçant de la place.

LA SOURIS

Un après-midi, un homme faisait un spectacle dans la rue avec

des petite souris. Je discute avec lui.

- Tu veux une petite souris ?

- Oui je veux bien.

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Me voilà avec une souris blanche, toute petite. Je l’ai gardé

longtemps, elle me suivait partout

Sur mon épaule quand j’étais en bas des marches au forum des

Halles, elle se promenait sur les marches. Les gens savaient

qu’elle était à moi.

Mais un jour, un homme est venu s’asseoir à côté de moi et là,

le drame ! Il s’était assis sur ma « Tite puce ». Il me proposa

de me la rembourser. J’ai pleuré.

Enfin la vie continuait. Je suis allé sur les quais de Seine et j’ai

acheté une autre souris pour 10 francs. J’aimais avoir une

souris.

LA FEE

Puis le plus beau jour de ma vie arriva ; je dirais que c’était

une fée. Je vois ça comme ça !

Une femme dont je ne comprenais pas la langue a tout fait

pour que je l’accompagne au Sacré-Cœur, un soir de chaleur.

Belle soirée quoi !

La musique était là. Bref, pour moi mon chemin m’a été

montré !

Cette fille de Norvège me demanda où se trouvait le Sacré-

Cœur. Je lui indiquais le chemin à prendre mais mon anglais

n’était pas très bon ; on se comprenait à peine. Je lui proposais

de l’accompagner, pas de problème.

Nous voilà dans le métro. Arrivés au Sacré-Cœur, sur les

marches, il y avait des musiciens : guitares, tam-tam et

beaucoup d’autres.

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J’y suis resté longtemps ; les gens écoutaient puis les

musiciens commencèrent à partir. Vers minuit une heure du

matin, je me retrouvé seul sur les marches ; la haine de rester

encore une fois seul se faisait ressentir dans ma tête. Se

bousculèrent les larmes. Et le froid, et la faim et surtout le fait

que je ne dormirais que quelques heures, je ne sais où ! ! !

C’est là, qu’on voit que notre personne n’attire l’attention de

personne ; on vous laisse seul en vous disant à demain ! !

La peur du lieu où nous sommes, sans savoir où aller, où se

cacher pour dormir un peu ! ! !

Presque tout le monde était parti. La nuit sur Paris était jolie ;

toutes ces lumières illuminaient la ville. Le calme s’était

installé. Envie de pleurer par le fait de savoir que tous ces gens

rentreraient dormir au chaud ! ! !

Derrière moi, un jeune garçon était là et me dit :

- Tu ne rentres pas chez toi ?

- Non. Je n’ai pas de chez moi. Je suis à la rue !

- Je peux rester un peu avec toi, si tu veux.

On discute un moment puis :

- Tu veux venir chez moi ? J’habite avec ma grand-mère

Huguette.

- Oui, pourquoi pas.

Une seul envie : manger et dormir au chaud.

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Aujourd’hui je dirais avec respect que je suis entré dans cette

maison pour pouvoir dormir ; la faim je n’y pensais plus … du

moins pas trop !

HUGUETTE

Arrivés devant la maison :

- Tu habites ici ? Quelle belle maison !

Située derrière la place du Tertre, on y voyait des peintres, des

chanteurs et beaucoup d’autres artistes.

Frédéric me fit entrer chez lui. On monte dans sa chambre et là

sa grand-mère arrive.

- Tu ne te couches pas encore ? Ah, tu as un copain avec toi.

- Je te présente Albert. Il a des problèmes alors il va dormir ici

ce soir.

- Ah bon d’accord !

- Bonjour madame !

- Allez dormez bien et à demain.

Frédéric déroula un sac de couchage pour moi. Il y avait

longtemps que je n’avais pas dormi au chaud !

Le lendemain :

- Bonjour Albert !

- Bonjour madame !

- Non Huguette, appelle-moi Huguette. Un petit-déjeuner ?

- Oui merci.

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Moi, j’étais tout timide par la gentillesse de ces gens.

- Alors explique-moi tes problèmes.

Nous parlâmes longtemps puis elle décida :

- Je vais t’aider. Tu vas rester dormir ici ; j’ai une chambre,

elle est vide. Tu peux y dormir le temps que tu retrouves la

forme.

Me voilà dans une chambre à moi !

Huguette me donna 100 francs pour mes cigarettes.

Le troisième jour, elle décida de récupérer mes affaires restées

au foyer.

Huguette pris le téléphone et appela le foyer.

- Allô, ici l’assistance sociale madame untel !

- Je vous téléphone au sujet du jeune Alberto Vicente qui était

chez vous. Quand peut-il aller chercher ses affaires ?

- Quand il aura payé ce qu’il doit !

- Dans peu de temps, il aura son chèque de congé payé. J’en ai

la preuve.

- Qu’il vienne demain les chercher alors !

Le lendemain, je passe chez Jean et lui explique que j’ai

trouvé une maison et bientôt du travail.

- Je suis content pour toi.

- Je te donne le numéro de la personne chez qui je me trouve.

Tu pourras me téléphoner quand le chèque arrivera. Il faut que

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j’aille au foyer chercher mes affaires. Appelle-moi pour le

chèque !

- Bien sûr, pas de problème.

Une semaine plus tard, je travaillais chez un patron de peinture

qu’Huguette m’avait trouvé.

- Dis Albert, maintenant que tu travailles, tu as besoin d’un

petit chez toi.

- Oui bien sûr Huguette.

- Dans l’immeuble à coté, j’ai un petit studio. Si tu veux, tu

seras à coté de nous. Tu pourras venir quand tu voudras ; tu es

ici chez toi.

- Merci Huguette.

Ce jour-là fut un grand jour ; je suis allé voir le studio avec

Frédéric et là je me suis mis à pleurer ; je venais de trouver

une nouvelle maman !

Tant que je n’avais pas de cuisinière et de réfrigérateur, je

mangeais chez Huguette tous les jours.

Huguette avait une famille formidable ; ils m’ont tous bien

accueillis, bien reçu. Même Marie-José, la femme de ménage

et concierge.

Quand je suis arrivé chez Huguette, j’avais une petite souris

blanche dans une boite à chaussure. Un jour, la souris fugua.

Je dis à Marie-José :

- Marie-José, ma souris est partie ! Si vous la voyez, vous

l’attraper.

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- D’accord, je la remettrai dans sa boite.

Un jour, Marie-José vient et me dit :

- Albert je l’ai retrouvé.

- Merci, mais ce n’est pas ma souris ! C’est un rat, regardez il

est gris noir.

- Mais non, elle sale c’est tout.

- Ah non, regardez sa queue.

Et là Marie-José a eu vite fait de le mettre dehors ; elle a eu

très peur !

MARTINE

Le temps passe. Et puis un jour j’ai fait la connaissance de

Martine, une fille placée dans un foyer par un juge. Nous

sortions ensembles. L’envie de quitter le foyer se faisait sentir

mais mineure et sans l’autorisation du juge, elle ne pouvait pas

en sortir. Bloquée jusqu’à ses 18 ans, tel était son destin !

Nous avons décidé de nous mettre en ménage ; au début, je ne

posais pas trop de question. Je me disais qu’elle m’aimait

vraiment. Puis peu à peu, je me suis rendu compte qu’elle

voulait seulement s’en sortir pour avoir sa liberté !

Jamais je ne pensais quelle partirait de cette façon. Partir pour

ne plus revenir !

Peu à peu, elle revoyait son père, un raciste de première ; il ne

voulait pas me voir avec sa fille. Un drôle de bonhomme : le

regard méchant. Même quand on lui faisait plaisir, il ne savait

pas le montrer.

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Avec Martine, je suis allé voir la directrice du foyer et nous lui

avons dit :

- Madame, voilà je suis avec Martine depuis quelques temps.

Mais elle n’a pas 18 ans. Je voudrais bien que Martine vienne

vivre chez moi.

- Vous ne pouvez pas ; elle n’a que 17 ans.

- Oui mais si on discute avec le juge, peut-être qu’il dira oui.

- Bon comme dans quelques mois, elle sera majeure, voilà ce

qu’on va faire : elle va chez vous mais attention, vous serez

responsable d’elle jusqu’à sa majorité.

- Ok d’accord.

L’amour rend aveugle et c’est vrai jamais je ne pensais la

quitter, ni même lui faire du mal.

Martine vivait avec moi et tout allait bien. Un jour, elle vint

me rejoindre sur chantier où je travaillais, vers midi pour

manger ensembles. Mais un de mes collègues de boulot le

rapporta au patron et j’ai perdu mon travail.

Peu de temps après, mon copain Jean-Claude, rencontré au

foyer est venu me voir. Je lui expliquais qui m’étaient arrivé.

- Bon vient avec moi.

Nous sommes allés dans un restaurant « Le Consulat » juste à

côté de chez moi.

- Bonjour monsieur. Vous avez dit avoir besoin d’un plongeur

au restaurant. Voilà Albert. Il n’a jamais fait ça mais avec le

temps il apprendra.

Page 39: Raisons d'un d'épart

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- D’accord, on va faire un essai mais attention, vous ne

travaillerez que de temps en temps et comme vous habitez

près d’ici, je vous appellerai.

Le temps passe et un jour, on me proposa une place stable au

restaurant « Le Grenier », toujours sur la butte Montmartre.

Le travail me plaisait. Les gens qui travaillaient avec moi

étaient très sympathiques. La musique aussi me plaisait ; deux

guitaristes haïtiens dans une ambiance de cabaret.

Les mineurs n’y étaient pas admis par ce que de temps en

temps il y avait des soirées un peu spéciales ; souvent

entraînées par la musique, les femmes pouvaient monter sur

une table et danser. Soit elles retiraient leur culotte ou leur

soutien-gorge. On coupait les cravates des hommes que l’on

accrochait au plafond.

Tout allait bien jusqu’au jour où le mois des vacances arrive.

Martine avait quand même pris contact avec son père et qui lui

avait proposé de partir ensemble en Auvergne.

Les voilà partis tous les deux. J’étais resté seul avec ma

chienne Diane. Le mois passa et aucune nouvelle de Martine

de tout le mois.

Alors des questions se posent : je me doutais que son père y

était pour quelque chose

Début septembre, Huguette vint chez moi et me dit :

- Albert, la mère de Martine est au téléphone.

- Ah bon que se passe-t-il ? Allô ! Oui bonjour Blanche.

Page 40: Raisons d'un d'épart

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Autrefois, Blanche a vécu avec le père de Martine puis elle l’a

quitté et s’est remise avec un autre homme, Jean.

- Bonjour Albert. Voilà, Martine ne reviendra plus chez toi.

Elle va chez son père.

Son père était raciste ; il n’aimait pas les étrangers et donc les

portugais. La force que j’avais récupérée avec mes amis était

repartie ; je ne mangeais plus, je suis tombé malade. Au travail

ça allait mal car la patronne voulait vendre.

Et voilà que le restaurant a été vendu et les nouveaux patrons

ne me reprenaient pas ; j’étais de nouveau sans travail.

Mon temps, je le passais à traîner sur les marches du Sacré-

Cœur avec ma chienne Diane. Mais un jour j’ai dû m’en

séparer ; je ne pouvais plus lui donner à manger.

Puis j’ai commencé à traîner avec les musiciens qui sont

sur les marches. Ça a duré 4 mois.

Un soir alors qu’il faisait froid, nous sommes allés chez moi

et là, la catastrophe arriva ; nous étions 18 personnes ! Bien

sûr trop de bruit. Les voisins étaient très en colère alors le

gardien, très ami d’Huguette, est monté me voir et a mis tout

le monde dehors. Je lui ai ouvert la porte, le regard méchant. Il

a compris même si je n’ai rien dit, il m’a ignoré et est parti,

fâché bien sûr.

Seul dans ma chambre à penser à ce que je venais de faire. La

colère m’a pris et après avoir bien réfléchi, je suis parti en

claquant la porte, parti pour ne plus revenir. Par ma faute, je

les ai blessés, même Huguette que j’aimais comme ma mère,

adorable femme ! ! !

Page 41: Raisons d'un d'épart

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Je suis resté deux jours dans le studio puis je me suis dit que

j’avais fait du mal à mon entourage. J’ai alors décidé de partir

du studio.

Pendant ma galère sur les marches du métro à faire la manche

avec les musiciens de la rue, j’ai rencontré une fille. Je suis

allé chez elle mais comme j’étais très timide et n’aimais pas

abuser des gens, je mangeai très peu ; mon poids descendait et

mes cheveux poussaient. Un vagabond quoi !

MA SOEUR

Trois jours avant Noël, je suis allé voir ma sœur qui m’avait

manqué trop longtemps et que je n’avais pas vue depuis 2 ans.

Elle travaillait dans un salon de coiffure, Je rentre dans le

salon et plein de films se déroulaient dans ma tête : que va-t-

elle dire ? Comment va-t-elle le prendre ? Moi qui arrivais

comme ça, sans donner de nouvelles depuis tout ce temps.

J’en étais malade car le temps avait effacé tous nos rêves,

notre complicité. Nous étions devenus trop éloignés en

somme ! ! !

Mais notre relation avait perduré, la distance nous avait pas

séparés, la vérité a éclaté :

- JE T’AIME ET JE T’AIMERAI TOUJOURS ! ! !

Tu ne m’avais rien fait de mal et moi non plus. Au contraire,

tu me connaissais. Tu étais comme ça à ce moment-là par ce

que en grandissant ton cerveau avait enregistré ce qu’on avait

bien voulu te dire. Deux ans sans se voir, à écouter les autres

parlers, t’avait donné une fausse image de moi sans même

savoir vraiment comment je vivais.

Page 42: Raisons d'un d'épart

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Le défaut humain est de juger une personne sans rien savoir

d ‘elle. C’est très grave et à cause de cela beaucoup de gens se

sont tués pour moins que cela ! ! !

Je ne t’en voulais pas, te faire ce que j’ai fait avec toi et pour

toi je te les prouvé que je t’aime quand même, que toi non tu

ne la pas prouvé encore ! ! !

Si tu réfléchis bien dans ta conscience, tu dois avoir un

remords de quelque chose qui c’est déjà passer entre nous

deux ! ! !

Les petites choses qui se sont passées à coté avant et après

c’est sur ça reste graver mais ce n’est pas une raison pour

haire ! Je n’ai pas la haine en moi,

J’entrais dans le salon et ma sœur me dit :

- Bonjours monsieur !

Et là, j’ai fondu en larmes. Les cheveux longs, mal rasés, les

vêtements sales, j’avais hésité longtemps avant d’entrer dans

le salon.

Puis elle me regarde bien et dit :

- Albert, c’est toi ? Qu’est-ce que tu es maigre ! Tu es

malade ?

- Non, non Ça va.

Et elle se met à pleurer à son tour.

- Va au café en face et attends-moi.

Dans le café, elle a tout voulu savoir de mes 2 ans passés. Je

ne lui ai presque jamais rien caché.

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Malgré ma volonté de retrouver tous les miens et de vouloir

être leurs amis, aujourd’hui je ne vois plus personne parce que

nous avons tous un jardin secret que nous ne dévoilons jamais

à personne, même à ceux qu’on aime.

Elle me donne un peu d’argent et m’achète des cigarettes.

- Dis Albert, si tu venais passer Noël avec les parents et tous

les frères ?

Cette question m’a fait très mal ; j’avais un nœud à l’estomac.

Le pourquoi et comment a refait surface ; le film se déroulait,

les images passaient. Ma sœur face à moi devait se demander

si je n’étais pas un camé ! Je lui répondis :

- Non je préfère rester seul.

Mon cœur me faisait trop mal parfois, à la fois de joie et du

mal que j’ai dû faire à ma mère aussi. La raison de mon départ

- pourquoi j’étais parti de chez elle.

En même temps, ma sœur, le cœur brisé de l’avoir quitté, je ne

pouvais pas le lui refuser !

Alors je lui dis que oui je voulais bien mais à une condition :

- Tu dis à maman et papa qu’il ne faut pas parler du passé.

Puis comme elle était dans son heure de travail, je lui dis au

revoir.

- Je viendrai te voir la veille de Noël et peut-être nous irons

ensemble chez papa et maman.

NOEL

- Aller vient ! Maman veut te voir.

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- Je n’ai même pas de quoi offrir un petit cadeau au frère.

- Tiens, voilà de l’argent. Achète quelque chose et tu diras

que c’est toi qui as payé.

Mon cœur bas de plus en plus fort.

Arrivé à l’entrée de la cite Alexandre Dumas à Villejuif, je me

suis mis à trembler. Je sonnais et ma mère ouvrit et là, elle

fond en larmes comme jamais elle n’a pleuré ! Elle me sert

très fort, mes frères m’ont sauté au cou, même le beau-père

pleurait. C’était la première fois que je le voyais pleurer pour

moi.

Tout le monde était content. Pendant la fête, ma sœur a bu du

champagne, elle qui ne buvait jamais s’est saoulée de joie !

Ma mère et mes frères m’ont dit :

- Nous voulons que tu restes quelques temps avec nous.

Bien sûr que je voulais rester mais je ne savais comment agir

mais comme je n’avais nul part où aller, j’ai décidé de rester.

Sans travail, les angoisses reprennent mais une personne de

mon village parla de moi au patron de nettoyage. Le chantier

était à l’hôpital du Kremlin Bicêtre et là, je devins un expert

de la machine à cirer : la mono brosse.

MIRA

Et là mon cœur a repris son rythme normal et il a commencé à

battre pour une fille que j’avais oubliée depuis plus d’une

dizaine d’années. Elle habitait à côté de chez nous, au

bidonville de Villejuif. Elle s’appelait mira, une très gentille

fille.

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Nous sortions ensemble en cachette de sa famille. Elle vivait

chez une de ses tantes. La vie chez elle n’était pas toujours

rose.

Mira décida de prendre une chambre trouvée par un de ses

oncles. Elle y est restée un mois.

Je ne pouvais pas aller la voir car la propriétaire avait l’ordre

de ne laisser entrer personne.

Un soir, je suis quand même allé la voir. Je suis resté avec elle

toute la nuit. Mais la vielle femme qui était chargée de

surveillez mira, la vielle a même étai jusqu’à mettre ma

mobylette dehors, sur le trottoir mettre.

Peu de temps après, nous sommes allés vivre chez mes parents

et la bagarre commence avec eux ; je ne donnais pas assez

d’argent. J’ai dû vendre mon magnétophone à bande avec

lequel je commençais à faire des petites soirées.

Peu de temps après, nous sommes allés à l’hôtel pendant 7

mois.

Puis mon beau-frère nous a trouvé un petit pavillon en

location pour ma copine et moi.

Dans Vitry-sur-Seine, nous avons acheté une voiture à crédit

puis nous sommes partis au Portugal pour régler le dossier de

mon armée.

Oui nous, émigrés portugais ne sommes pas obligés de faire

notre armée.

A notre retour, notre patron nous a foutu tous les deux à la

porte parce que le chef n’avait pas dit que nous étions 15

jours ! La galère à deux a commencé.

Page 46: Raisons d'un d'épart

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Sa famille n’a jamais voulu que je me marie avec elle car je ne

correspondais pas à l’image qu’elle espérait pour leur fille ;

j’étais un voyou avec des cheveux longs et un fainéant qui ne

savait rien faire. Enfin, un bon à rien.

Alors j’ai dit à ma chérie :

- Je veux leur montrer qui je suis. Mais comment leur prouver

qui j’étais réellement ?

J’ai finalement trouvé un travail dans une société de

gardiennage à Villejuif. Mon premier poste dans une grande

surface de Thiais dans laquelle je suis resté deux ans.

Nous avions toujours la famille sur le dos ; j’en avais marre de

vivre dans cette famille qui me menait la vie dure, me mettait

des bâtons dans les roues, qui racontait plein de méchancetés

pour nous faire casser, mira et moi.

Ma vie était un enfer mais je décidais d’y faire face. Je ne

baissais pas les bras, ma lutte continuait.

Quelques mois plus tard, nous achetons un appartement sur

l’Hay-les-Roses ; un petit F3. Je commençais enfin à leur

montrer que je n’étais pas ce qu’ils disaient. Et puis peu de

temps après avoir acheté notre appartement, le beau-père d’un

cousin de ma femme me proposa un nouveau travail ; il devait

partir à cause de son dos et je devais le remplacer en tant que

chauffeur-livreur de presse pour les MNPP. J’y ai travaillé un

an environ. Puis mon patron est décédé alors j’ai fait une

demande au NMPP pour obtenir un numéro chez eux, en

direct. Oui pour travailler directement avec le NMPP, il faut

être à son compte et posséder des camions.

N’étant pas très connu chez eux, ma demande ne fut pas

acceptée tout de suite. Le travail que j’avais fut donné à une

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grosse société de transport de presse qui elle, avait une bonne

place au NMPP. Sous condition qu’on me fasse travailler en

sous-traitance, je continuais ce travail.

Nous avons fini par nous mettre à notre compte. Enfin, c’est

ma femme qui s’était mise à son compte, comme artisan de

transport louangeur, comme on dit !!!

Notre vie prenait enfin tournure mais la famille et certains

amis, par jalousie, nous tournaient le dos ou nous mettaient

encore plus de bâtons dans les roues. Ma femme était

découragée ; elle voulait tout arrêter mais entre-temps, le

NMPP me proposa un contrat en direct et notre vie en fut

meilleure avec cette envie de leur montrer à tous que nous

pouvions y arriver, sans l’aide de personne et surtout pas de la

famille.

Mais à quoi bon : Ils ne savaient pas la moitié de ma vie,

comment on a vécu. Ca n’avait pas d’importance pour eux!

Notre entreprise de transport remontait tout doucement, les

factures étaient plus grosses.

Ma femme avait un frère à Châteauroux, dans la ferme avec

son autre grand frère. Il ne s’y plaisait pas du tout. Je décidais

de le prendre chez moi pour l’aider à trouver une vie

meilleure.

On le mit à travailler pour nous et avec nous. Là ce fut le pied

comme on dit ! Les factures gonflèrent encore plus en 1986 ;

la meilleure facture était de 100.000.00 francs par mois. A

deux chauffeurs on travaillait comme des malades, jour et nuit.

On a acheté d’autres camions et deux 4X4 pour notre plaisir.

A ce moment-là, les gens continuaient encore à parler de

nous :

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- Oui ils achètent des camions, des voitures alors qu’ils n’ont

pas de sous. Ils vont perdre leur appartement. Ils ne pourront

jamais payer et finir leur crédit.

Enfin tout ce qu’ils pouvaient pour nous mettre mal à l ‘aise

dans la famille qui nous aimait encore assez bien.

Ma vengeance fut encore plus forte de leur montrer à quel

point je pouvais réussir ma vie ; trois ans après, nous achetons

un pavillon dans la même ville. Mais leur haine envers nous

était encore plus forte. Une fois bien installés dans notre

pavillon, le frère de ma femme nous laissa tomber pour aller

travailler chez un autre patron. Et là les ennuis

recommencèrent ; on commence à perdre des contrats et

l’enfer recommence ; je tombais souvent malade car il fallait

que j’assure le jour et la nuit. Je dormais à peine quatre heures

par jour, et ça pendant quelques années.

La vie est dure quand on n’a personne pour vous tendre la

main, même pas la famille.

Les amis étaient là par intérêt ; ils vous bouffaient mais nous

leur faisions tellement confiance que nous sommes tombés

dans la misère avec deux enfants. Ce n’était pas facile.

Personne avec qui parler. Nous sommes tombés tellement bas

que nous avons failli perdre notre maison ; plus assez pour

payer le crédit et pour manger. Le frigo était souvent vide.

On a commencé à faire les marchés pour avoir un peu plus de

revenus, cela va mieux car on pouvait mieux manger. Après

les marchés, je partais faire mes livraisons de presse.

Un jour devant un fournisseur de marchandise pour le

marché, j’ai vu une parabole pour réceptionner la télévision

par satellite. J’ai eu une première idée : je lisais la presse et

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savais que la télévision portugaise RTPI arrivait en France.

Bingo ! J’ai pris rendez-vous avec la radio portugaise « Radio

Alfa » pour me faire un peu de pub. J’étais le seul sur le

marché du satellite portugais à proposer la réception de la

chaîne RTPI. Quelle affaire !!!

RTPI

Là, grâce à la chaîne, ma vie était meilleure. Je fis plein de

connaissances dans le milieu de la musique avec des chanteurs

portugais et français. La pub à la radio me faisait du bien. Bien

sûr, jais payé aussi très cher mon premier passage à la radio -

dans les 50.000.00 francs. Mais pour gagner, il faut dépenser !

, J’ai commencé à installer des paraboles pour RTPI qui

marchaient très bien avec les portugais, grâce au football ; ils

aiment ça le ballon les portugais. Un jour, au mois de mai

1992, une association portugaise me téléphona pour me

demander si je voulais être présent à leur fête de juin. C’est

une grande fête !

Le problème était qu’on me demandait 5000 Francs pour mon

expo. Je leur dis que je ne pouvais pas car je débutais et

n’avais pas trop les moyens de payer cette somme. On en

resta là.

Quelques jours avant la fête, une femme me téléphona pour

me dire quelle faisait partie de l’association portugaise et

quelle serait ravie que je tienne un stand pour la chaîne RTPI ;

la chaîne elle-même venait leur rendre visite !

Je lui répète que je ne pouvais pas payer mais elle proposa de

m’offrir le stand. J’en ai pleuré comme un bébé ! Personne

depuis mon mariage ne m’avait donné la main comme cette

dame. Bien sûr, elle y avait aussi un intérêt mais bon, ce jour-

là, je ne me suis pas posé de questions.

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A cette époque notre famille et aussi celle de ma femme ne

nous regardaient presque pas. J’ai toujours été le garçon

abandonné par tout le monde et je m’en voulais car ma femme

et mes enfants ne méritaient pas cela.

Enfin le jour de la fête arriva ; j’avais chez moi un ami qui lui

était chauffeur de taxi. Il me dit :

- Je viens avec vous pour vous aider au stand.

Avec un de mes frères, on prit une grosse télévision, deux

grandes antennes satellite. On a bien chargé mon véhicule et

nous voilà partis pour une nouvelle aventure.

Arrivés sur place, nous avons été accueillis comme des

princes. Tout le monde à l’entrée disait « voilà RTPI, la chaîne

portugaise ! ». Jamais je ne me suis senti aussi bien ; on me

respectait, on me disait « bonjour monsieur. Comment ça

va ? » Et plein de bonnes choses. Ça fait du bien de recevoir

des compliments. Fier de moi, je regardais ma femme et mes

amis ; la joie de ma femme, je l’ai remarqué aussi ! La voir se

sentir femme respectable.

Ne soyons pas hypocrites, on aime tout ça ! ! !

On nous donna une place sous le chapiteau du restaurant avec

ma télévision. Les Portugais se demandaient ce que je faisais

là, avec ma télé car ils ne savaient pas encore que la chaîne

portugaise était arrivée là en France, pour eux. Qu’est ce

qu’on a rigolé ; les gens me demandaient où était cacher le

magnétoscope car il passait un film en direct. Je leur disais :

- C’est du direct du Portugal. Je suis là vous présenter son

arrivée en France.

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Peu de temps après, dans la journée, un groupe de gens arriva

vers nous. Je ne connaissais personne.

C’était la directrice de la chaîne, l’ambassadeur du Portugal et

une radio portugaise, dont Tony Gama, le dauphin de Louis

Mariano avec un animateur de la radio « Abilio ». Nous avons

fait des photos, je discutais avec eux tous. Je me demandais ce

qu’il m’arrivait. J’étais rentré dans la cour des grands !

Ce jour-là, j’ai rencontré beaucoup de monde : des chanteurs,

des artistes de tous niveaux. On a passé une journée

formidable ! J’ai été pris en photo par la chaîne RTPI puis j’ai

gardé contact avec la radio qui était venue avec eux car ils se

sont installés en France. Peu de temps après, un des

animateurs me téléphona pour m’apprendre que j’étais en

photo dans le programme de télé. Quelle gloire ! J’étais

content, vous ne pouvez pas savoir comment !

Ensuite, je suis entré en contact avec Annabelle Santos, la

directrice de la chaîne pour pouvoir avoirs plus de pub pour la

chaîne. On m’envoyait des pins et des autocollants. J’ai même

pu acheter une petite voiture que j’ai décorée aux couleurs de

la chaîne. Tout le monde me reconnaissait dans la rue, j’étais

fier de moi, je l’avoue.

Alors, je dis à ma femme que ma vengeance était bonne. Que

nous allions leur montrer qui nous étions à ce moment-là.

Quand les gens commencèrent à comprendre que c’était moi

qui étais le patron de cette affaire, ils venaient tous vers moi.

Mais comme j’avais une fierté à faire respecter, la mienne bien

sûr, je les repoussais. Je n’avais plus besoin d’eux !!!!

Nous sommes passés à la radio, avons fait beaucoup

d’interview. J’ai même participé à diverses émissions de

radios mais comme les gens ne savaient pas que mon nom est

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Vicente - même mes proches ne le savaient pas car c’est le

nom de ma mère et non celui de mon père, ils ne savaient pas

bien qui était ce « Vicente de RTPI » car c’est ainsi qu’on me

surnommait. Je participais à diverses manifestations ; quand il

y avait des matchs de football dans des soirées des galas,

j’avais toujours une place pour faire la promotion de la chaîne

et les gens me disaient :

- C’est toi le patron de tout ça ??

- Bas oui c’est moi.

Alors, ils restaient bouche B, comme on dit !!

Après je parrainais divers artistes pour leurs galas. Mon nom

était partout dans les journaux, à la télévision et la radio.

Je commençais à me faire respecter mais il était trop tard pour

nos proches : je suis rancunier, du moins j’aime le respect et

quand on ne sait pas le donner, je préfère ignorer et rester à

l’écart des gens qui m’ont voulu du mal ou qui ne savent pas

montrer ! Qu’ils m’aiment ou pas, peu importe, ils ne me

manquent pas !!!

Dans la vie, il y a les personnes qui vous aiment pour ce que

vous estes et ceux qui vous aiment sans vous aimer : les

profiteurs, les jaloux, les « fout merde ». Ils croient tout savoir

et ne vous racontent que des conneries pour mieux se faire

prévaloir ou pour mieux avoir ce que tu as chez toi !!!

A ce moment-là, mon cerveau n’est pas encore atteint par la

connerie des gens. Ma pensée ne va pas au-delà de la

méfiance, les doutes n’y sont pas. Bref tout le monde profite et

personne n’a de vrais sourires !!!

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Pour mieux me comprendre aujourd’hui, j’ai dû me prouver à

moi-même que j’étais capable de vous donner toutes les

logiques de la vie.

Quand j’ai commencé à écrire, jamais je n’ai fait attention à ce

que j’écrivais. On me disait : « c’est beau ce que tu

écris » mais sans plus. Et moi, dans ma tête, je ne réagissais

pas. Mais petit à petit, j’ai essayé de parler. Pas sûr de moi,

j’ai eu du mal à me faire confiance dans mes pensées, dans

mes désirs. Du mal à m’exprimer. Pas rassuré.

LE FAMEUX

Il a fallu qu’un homme du milieu musical, soit disant quinze

ans de carrière, sans maison de disque, sans connaissance qui

pouvait le lancer sur les planches des stars. Non lui c’était

juste manger dans la gamelle des autres, détourner le

comportement des nouveaux amis, faire le beau. Être au

courant de la politique ou bien parler avec « Monsieur le

Maire ».

Je n’étais pas jaloux mais faire des galas pour les œuvres

sociales ou même des soirées sans rien demander, même pas

de quoi manger. Pas un sou !

Qu’on me dise comment on peut rouler en Mercedes, avoir

toujours une grosse liasse de billets sur soi et faire les

brocantes pour se meubler.

Expliquez-moi qui le rémunérait, même les défilés la nuit dans

les rue de la capital, rendez-vous sur Rendez-vous. Faire croire

qu’il bossait la nuit, nous faire croire que le studio l’appelait

souvent parce qu’il était le seul à ouvrir le studio. Ou encore

que personne ne faisait rien sans lui. Souvent au téléphone,

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accroché au studio il voulait me faire croire qu’il était

un grand auteur-compositeur, sans même toucher à un piano.

C’était un rigolo !

J’ai donc mis huit mois pour le découvrir. Quand il rigolait, on

sentait bien qu’il ne savait même pas rire tellement c’était

faux ! Il s’étouffait !

La mise en garde, je l ‘ai faite envers ceux qui nous

entouraient mais rien à faire ; ils ne voyaient que cet homme,

c’était leur dieu !

Une fois que j’ai tout cassé, il ne pouvait plus finir ses projets.

Il a quand même bien mangé, soit dans le porte-monnaie, soit

par invitation. Il arrivait toujours à faire le beau pour que sa

personne soit bien aimée par les honnêtes gens. Le lingot d’or,

comme il disait souvent à Michael, lui montait à la tête. Il

disait que la chanteuse qu’il baratinait était un lingot d’or pour

sa carrière d’auteur. Il avait l’intention de bien se servir de

cette famille, il a quand même réussi à avoir ce qu’il voulait !

Une pension de ses textes et musique, ses papiers en règle et

un toit manger et boire, quelque heures au noir par si par la,

en plus de sa il a quand même réussi à se faire refaire ses

documents imaginés vous sans maison ni travail en France

comment peut ton lui refaire la carte de séjours,

Faites attention à cet homme qui est dangereux car prêt à faire

casser des ménages pour mieux gratter.

Voilà comment je l’ai démasqué par la vérité, rien que la

vérité. A moi, il voulait m’apprendre la vie. On a toujours dit :

« méfiez-vous du loup qui dort » !

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Pour savoir, il faut bien écouter, comprendre le pourquoi et le

comment et surtout en premier, tolérer sinon vous ne

comprendrez rien de plus que les ragots ! ! !

Posez-vous des questions sur tout.

A ma table, il a mangé pour mieux le niquer ! ! !

Si je ne lui donne pas ma confiance, comment va-t-il se libérer

de la vérité ou du mensonge qui l’habite. Il n’y a que moi qui

sais si c’est ma confiance ou si c’est une confiance

imaginaire ! ! ! !

Jouez son jeu, c’est tout et vous verrez tout ! ! !

Un jour, je lui ai dit que j’allais quitter ma femme et là il m’a

répondu directement :

- Trouve-t-en une avant de la quitter, tu te sentiras moins seul.

Cette seule phrase m’a fait réfléchir encore plus.

Quand il fumait son joint, je pouvais tout savoir de sa vie,

enfin une partie ; ses vices cachés, sa méchanceté. Un doute

m’est resté à jamais mais je ne peux pas en parler parce que je

ne suis sûr de rien.

Suite à la discussion, je l’ai senti soulagé de quelque chose,

J’ai quitté ma femme un soir vers minuit, fâché bien sûr. Il me

fallait une pause car jamais je ne ferais la bêtise de faire

expert. Quand il a su que j’étais parti, il téléphona à ma femme

pour lui donner rendez-vous ; ils se sont vus deux ou trois fois.

Il a même demandé à payer l’insertion de mon fils à son

groupe. Il lui parlait de moi comme d’un criminel.

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Un matin vers 4 :00, avec une copine, on a décidé d’aller à la

radio. Comme c’était la nuit du Téléthon et l’envie de parler

au micro, nous partis à la radio portugaise RADIO ALFA. En

route, j’ai allumé le poste, j’entendais la vois de mon ami,

L’angoisse de revoir si tôt un ami qui s’était senti trahi par le

« fameux » ! J’avais peur qu’il soit blessé.

L’envie n’était plus là, une fois arrivée, plus envie

d’entrer ! ! !

Mon amie m’a pris la tête, on a fait tout ce chemin pour

rien !!! Non ! On y va, décidés d’entrer, Face à face, avec les

larmes de joies, On s’est embrasser ! ! !

Exprès ou pas, le destin a voulu que je sois là, en direct à la

radio. Nos voies éparpillées ont donné quelques idées.

On a su de suite avec qui j’étais, soi-disant avec la pute !

Pourquoi la pute ? Seulement parce qu’il n’a pas pu faire

d’elle se qu’il voulait ! ! !

Abusé d’elle !

Mon piège fonctionnait à merveille, les pieds à fond dedans. Il

était mort à tout jamais !!!

Encore un piège qui a bien fonctionné.

Voilà comment je vis avec le destin ; je laisse faire et quand

c’est la bonne occasion, je le fais même sans y penser.

La vie me donne ce que je lui demande, seulement si c’est la

vérité ! ! !

Le plus juste possible pour mon bien-être ! ! !

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Il faut savoir faire des sacrifices pour avoir des réponses et

parfois faire pitié pour retirer le doute ! ! !

Le réveille fut dur mais j’y suis arrivé. Sûr de moi, je le suis

devenu. Je respecte les humains mais mes pensées m’ont

dépassé !!!

Le passé une fois effacé, du moins une fois l’avoir caché, je

retrouvais un travail dans un supermarché comme employé

commercial.

Après cette histoire, j’ai perdu 28 kilos ; je ne sais ni

comment, ni pourquoi. Du jour au lendemain, je faisais un 40

en pantalon alors que d’habitude, c’est du 48.

Un soir, j’ai discuté avec ma femme à cœur ouvert. On a parlé

de tout notre passé ; pourquoi on en était rendu là. A la fin de

la discussion, je lui ai fait une promesse : à partir de demain,

l’homme que tu vois là ne sera plus le même. Tout va changer

aussi bien notre vie, que moi-même ! ! !

D’ailleurs je me sens mieux ; plus souple et léger.

Mais dans ce supermarché, je découvrais un monde nouveau

celui de l’esclavage avec un directeur au crâne rasé. On aurait

dit un mec de la légion ; le regard méchant, un parler très

ferme et surtout vulgaire. Je ne l’ai jamais aimé ! ! !

C’était lui qui donnait les ordres au chef de groupes et les

chefs de groupes aux chefs de rayons, puis ça tombait sur

nous ! ! !

Deux ans passés dans ce centre commercial m’ont aidé à

renforcer mon caractère. Tellement en colère et mal mené,

qu’on est obligé de faire quelque chose.

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Souvent la colère me prenait et je me rebiffais envers mes

supérieurs. Ne pas se laisser faire, même si c’est un chef.

Ma petite famille avait bien compris et faisait beaucoup

d’efforts pour être eux-mêmes, le plus naturellement possible.

Pour être heureux !

Il faut être en paix avec soi-même !!!

Le mieux est de croire en soi avant tout et surtout être sûr que

ce que l’on pense est vrai et bon !!!

Raconter ma vie ou raconter la vôtre, c’est la vie !

Voir la réalité sans trop la raconter, vous serez protégé.

Ma pensé m’a dépassé. A force d’être humilié, je vous l’ai

raconté !!!

Ce qui suit est une façon à moi de mieux vous faire

comprendre qui je suis et ce que je veux !!!

Et comment je suis devenu comme ça !

======================================

Moi-même !!!

Pas méchant à la base, on m’y a obligé !

Même ma vraie date de naissance, je ne la connais pas !

Le cauchemar est fini mais le passé est gravé !

Seul la mort pourra l’effacer. Plus léger ? Je le suis !

Ma vie n’a pas été facile mais j’ai lutté pour y arriver.

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Le seul but pour moi a été de prouver ma volonté d’y arriver et

surtout leur montrer qui je suis. C’est mon but dans la vie ! ! !

N’oubliez jamais que pour savoir, il faut être vrai ! ! !

A la recherche du bonheur, sur la route de la vie, je les prix.

La moindre porte ouverte, par la curiosité suis entré

Mais pour les trouver il a fallu les chercher.

Une fois mariées et par surprise, nous étions que 4 personnes à

notre mariage,

Agent de sécurité à carrefour belle épine, 2 ans passé, nouvelle

identité.

Dans la presse arrivée, 15 ans ont passé, la nuit et la journée !

Roulé sans compter pour gagner de quoi manger.

La presse se livre avec un chrono pas le droit d’être en retard

Pas le droit de faire ce qu’on veut avec notre véhicule bref la

règle

De la presse, est le stresse tout le temps toujours courir !

Pour vivre plus mal que bien !

Les factures vous tues, rien à manger ! Pour payer,

Les taxes, qui ne nous servirons jamais.

Acheté pour travailler sinon vous crevés !

Les véhicules à crédit ou acheter faut les faire rouler,

En panne, vous este remplacer, pas de pitié,

Page 60: Raisons d'un d'épart

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La fin du mois est dure sans la facture !

La plus par des gars non pas d’assurance, parfois même sans

permis,

Ou vendre les revues et journaux au noir entre les chefs !

Et ceux qui sont directement metteur en case !

La facture de casse est énorme ou prendre par cartons

Les cd ou cassette vidéo et autres diverses choses.

L’alcool qui circule comme le périphérique,

Les erreurs chez le marchand son énormes !

Imaginé vous travailler dans ce genre de milieu !

Sous la pression de tout le monde !

Soit parce qu’il y a pas assez de place pour se garé,

Soit parce que vous avez du retard et vous estes le dernier

Les clients attendent et vous vous faite engueuler !

La pression monte au moment du réveille,

Arrivé au boulot, une seul envie de repartir se coucher !

C’est la seul ressource pour manger pensons à nos difficulté

Commencé à 1h 30 du matin pour finir parfois à 10h voir

midi,

Au monde l’imprimerie, roule jours et nuit à 13h30 on doit

charger

Page 61: Raisons d'un d'épart

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Pour aller livrée jusqu’a parfois 19h voir 20h se couché à 21h

pour décompressé

Dur dure pour y arriver de plus en plus de facture a payé

Nous avons fait les marchés, à la demande du registre

commercial, j’ai mis plusieurs activité Dont, les marcher,

Entre deux livraisons le marché doit être livré, ma femme

accompagnée des Enfants et son frère, le stand installé sans

murmuré, Le froid, les marrons chauds, au café pour ce

réchauffé, les enfants on résistés, Jusqu’à midi

accompagné, les clients nous donnais l’envie de résisté Et

surtout pour décompressé avec les aînés,

Au marché c’est comme un petit village ou tout le monde se

connais Le sourire de la douceur vous es projeté le matin de

bonheur avec rigueur !

Les habitués Save ou nous sommes et viennent papoter la

relation entre les humains au marché

C’est le pied.

Le petit village n’a pas suffi pour survivre du moins pas assez,

Un animateur d’une radio portugaise un jour m’a dit

Qu’une chaîne de télévision portugaise allée être émise par

satellite !

Connaissant les Portugais pour leurs passions, le football. Une

idée a surgie, pourquoi pas installé la réception chez les

Portugais 1 mois de pub et Vicente de rtpi devient un mythe

des centaine d’installation, de temps en temps à la radio entre

les jeux et les pub souvent ma présence les a amusé, rencontre

avec des artistes portugais de gala en gala pour présenter cette

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fameuse chaîne, entre temps la vie d’imprésario m’a fait un

clin d’œil et je mit suis intéressé, des galas pour les uns et les

autres sur les planches suis monté pour me présenter au

publique qui a chanté, les débuts intimidés, jusqu’au rencontre

de football on a financé, les coupes de porto, pour les

vainqueurs on est allé chercher des soirées animées dj pour

halloween Ball organisé on les a fait danser Des fois sur les

toits à minuit une heure après le camion doit être prêt. Cavalé

sans graissez on va rouiller, le stress, le froid, les pluies, la

fatigue Dormir dans un coin sur la route au moins 30 minutes

voir 1 heure. Ou allée dormir sur place pour être sûr d’être

réveillé par les collègues.

Entre l’installation de paraboles, la presse, et les marchés, on

en a bavés !!! Terminé les marchés, à la télévision on a

consacré le plus de temps, Plus de rencontre de tout genre,

dans la musique on na valsés, dans la musique On est restés

les enfants l’ont adopté ! ! !

L’aire mélodique pour les élevés, le piano et la sono une

habitude qui dur ! ! ! Dans le pavillon !

Une salle aussi grande que le pavillon le sous-sol pour nous

amuser, tous les samedis la discothèque est ouverte

Privé SVP la soirée assuré par ma femme et moi dix ans sa a

duré, le barbecue ou les plats cuisinés

Il ne repartait jamais sans manger, à boire a volonté ils en ont

profité la musique a font pour finir la soirée il on danser, plus

personne pour ranger ni lavé la vaisselle la salle sentais toute

sorte d’odeur les bouteilles vide dans tous les coins, vous avez

compris que le samedi nous appartenais ! ! ! Au début rien à

dire les dépense on s’en foutait puis on remarque au gens qu’il

ne reste jamais personne pour nous aider, ni pour payer la

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bouffe, petit à petit les ami(e)s se faisais rare du jour au

lendemain nous avons mi-fin a tout sa chaque samedi il y avait

en moyenne cinquante personnes beaucoup mon dit fait

attention il vont tout te manger sans vraiment t’aimer, il s’an

foutes ce ne sont pas eux qui paye, mais notre seul soirée et le

seul moyen de voir assez souvent les gens qu’on aiment la seul

façon a été celle-là, invité au début puis après il venais seul

même sans rien dire, ou alors il nous disais a samedi ! ! ! ! On

payai déjà 8.500 FRS par moi de crédit pour la maison plus les

course de tous les jours plus les courses du samedi, cette vie

étais belle au début puis vers 2000 la société a été fermer les

revenus se faisais de plus en plus rare, dans la merde personne

pour nous aider même les visites se faisais rare plus personne

pour vous soutenir, ou alors pour vous bourré le crâne de

conneries toujours quelqu’un pour parler de vous en mal le

couple se détachais à grande vitesse les conseils des uns et des

autres ma femme ne savait plus qui croire parler sans savoir de

quoi il l’on fait, toujours mal au cœur à l’hôpital suis allé, le

suicide c’est montrer je me suis loupé ! ! ! Neuf mois de due

au crédit, 90 .000 FRS les gros soucis son commencer trimé

pour les remboursé malade et fatigué, nous deux a presque en

crevé ! ! ! Jour et nuit 3 à 4 heures de sommeil pour y

arrivée ! ! ! Les yeux presque fermer je roulais protégé ou par

chance j’y suis arrivé par fois avec un pneu crevé le sommeil

c’est réveiller accrochage sans gravité ont failli nous

ruiner ! ! ! Notre départ fut très rapide entre les enfants

agresser à l’école les soucis de la maison, presque plus

personne pour nous regarder crevé ! ! ! !l’ensemble a fait que

nous avons vendu la maison pour presque rien pour éviter de

vivre sans maison ni argent le crédit remboursé une grosse

épine est retirer du pied ! ! ! À saint germain les Arpajon

arrivé dans un petit pavillon comme à la campagne un an

passer, parti mal polis entre locataire et propriétaire l’abus

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voulais nous reprendre a deux pour le combattre l’abus est en

notre pouvoir a jamais, l’envie de vivre a surgi la vie nous

attends ! ! ! Deux mille cinq cent francs au départ comme nous

ne pension pas rester aussi longtemps, mais la vie a voulu que

nous étions bien et que les proprios ne les dérangeai pas « au

contraire ! ! ! » Nous avion besoin de prouvé notre présence

dans la ville les enfants à l’école vont demander notre adresse

et tout ce qui suis, les impôts des trucs important ils n’ont

jamais pensé que nous aussi on doit dire ou on habite ! ! !

Jamais ils n’ont voulus nous laisser au moins mettre l’eau a

notre non rien même le téléphone étai a eu, il voulait aussi que

je leur paye les taxes de la maison, du haut de son nuage je les

vue arrivée je suis parti sans payer deux mois gratter ne vont

pas me rembourser les meubles pourris par l’humidité sans

chauffage ni cheminée le réfrigérateur étai plus chaud encore,

il on essayer de nous menacer mais vite compris il on

abandonner ! ! !Une fois installer sans travail dès notre arrivée

dans une société de transport suis entrer une famille très

bizarre les frères associés se frappe dans la gueule souvent

dans un fond de cour un hangar qui sert de dépôt et de bureau

les vestiaire étai dehors avec les toilette dans une cabane de

chantier aménager, sans problème pour m’habitué j’ai toujours

roulé en camion, un camion caisse entre mes mains parti je ne

sais ou loin de chez moi j’aime ça ! ! ! Les premiers temps je

faisais comme pour moi le boulot bien soigner les client

toujours contant même si je suis en retard, très vite compris

leur envies, d’être leur esclaves, travailler comme des

chiffonniers on salissait plus vite les vêtements en passant

dans la cour que de travailler toute la journée roulé sans

compté la paye a diminué traiter comme des bon à rien ma

colère ma pris et je suis parti, avec l’espoir de faire une bonne

action, poursuivre mon envie avec un homme qui ne l’est pas,

un humain oui, mais un homme non, il a failli m’avoir comme

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je vie en quelque sorte pour la même cause jais vite compris

ce qu’il voulait, je suis tellement vrai que la moindre petite

erreur me met tout de suite la puce à l’oreille, la méfiance

s’installe je cherche à mieux le connaître je joue son jeux avec

des limites bien sur je lui fait croire ce qu’il veut croire en

faisant attention de ne pas me traire moi-même car ça va vite,

mais comme je suis pour la vérité la sincérité, l’honnête je suis

vrai quoi donc je vois mieux qui cherche à faire du mal, et la

pas de pitié je casse tout ce que j’ai construit avec lui il vas sur

ment parler de moi au personne qui son rester de son côté mais

comme je n’ai rien à me reprocher pourquoi chercher à me

disculpé, jais rien a prouvé que lui si il faut que ses amies le

croie innocent de quoi que ce soit il a toujours quoi raconter

pour nous casser il fera Tout pour nous séparer il leur fera des

serment comme il sait les faire il sont tous attiré par sa

connerie endormis par se pourri, le pire c’est que sa marche

avec eux maintenant je me pose une question sa se trouve il

sont tous comme lui ? Des truands !!! Donc la haine je la

garde envers cet humain, sans travail pendant huit mois, un

repos mérité je crois je me le suis attribué, un CV a l’accueil

d’un supermarché, mon invité à me présenter, près d’un an

passé j’en suis dégoté, en caserne je me croie les ordres son

trop froid méchants et coléreux, interdit de parler comme à

l’école, personne n’a le droit de nous t’aires !! Un seul le fera

pour toujours c’est dieu !!! À mon arrivé deux hommes le

regard très méchant nous parle le regard écarté comme s’ils

allaient nous mangers !!! Harcèlement en permanence le

stresse dans nos têtes malades à ne plus avoir envie de revenir

mais la contrainte de la vie nous y oblige, rester si non rien à

manger !!!

la colère me prend, une mutation jais demander a deux reprise

par courrier donner en main propre a deux responsables

différents, le temps passe et rien ni personne ne m’en parle ni

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par écrit, vouloir savoir pourquoi de temps en temps j’entame

la conversation mais ce n’est pas le moment, personne à mon

écoute, je décide d’envoyer un courrier recommander à la

direction pour lui poser juste une question, faut -il que je

continu a rêvé ou c’est à moi de démissionner, et autre chose

qui la touché beaucoup je pense car le lendemain qu’il a reçu

mon courrier il m’a interpellé dans le magasin et là je lui ai dit

tout simplement qu’il me faisais chier a deux reprises car il

m’a fait répéter, a tout ceux qui ne Respecterons personne, je

ne leur ferai aucun cadeau pas de chance, c’est justement en

leur donnant de la chance qu’il ne respecterons jamais

personne, et moi je veux le respect, il le savent tous qu’il

doivent savoir me parler si non la honte viendra sur eux peu

importe de l’endroit qu’on se trouve !!! Le premier jour de

mon arrivé jais remarquer que nous avion un chef pas comme

les autres, trop sympa n’ose pas trop dire en ce qu’il devra il

ne connaît pas la haine !!! Quand il me donne un ordre et qu’il

voie que je me rebiffe un peut-il cherche toujours les mots

pour ne pas me blesse quand je vois qu’il est gêné je fais en

sorte de finir en rigolant, je ne veux pas le blesse mais en

même temps je voudrai lui faire comprendre comment un

humain doit vivre parmi ces incompris de la vie !!! La rougeur

sur son visage s’installe la nervosité le ronge il panique ne sais

pas comment formulé son discours, il a peur de notre réaction

et en plus celle de ces supérieur qui sont avec nous, très mal à

l’aise, il nous dit j’en ai pris plein la gueule !!! Pendant ce

temps-là, une amie est chez moi avec son fils, le 3 août il son

arrivé, un couple avec un enfant l’homme lui est très spécial

ne comprend rien de la vie ne réagit sur rien ou presque !!! A

23 ans on doit au moins savoir-faire cuire un œuf, ou mettre la

table, voir la chose les plus simples à faire, courante de la vie,

rien, il mange à n’importe quel heur vide tout sans ce posé la

question qui a manger !!! Manger sans compter rien respecter

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chez les autres aucune conversation ne peut être faite, à peine

les enfants de 10 ans le comprennent !!! L’enfants fils

uniquement de la mère, lui je le trouve plus débrouillard que

même la mère est loin derrière lui, les logique qu’il donne son

bonne, lui il a un comportement d’un enfants normal, curieux,

il veut tout savoir tout connaître rien ne lui échappe, souvent il

vient dans ma chambre le matin pour dire à ma femme que sa

mère ne s’est pas levé pour lui faire son petit déjeuner, puis il

par seul à l’école, le problème c’est qu’il ne parle pas bien le

français, l’incrustation est difficile, toute la journée à l’école,

cantine et aide au devoir à 18h il dit Aure voir !!! Il n’aime pas

la tomate mais il adore les pizzas et ketchup !!!

La mère elle est plus spécial avec trop d’habitude en elle, aime

sortir les belles choses, et surtout pleurer quand elle veut

quelque chose n’aime pas trop le travail, la maladie imaginaire

est en elle, ne sais pas vivre par elle-même ne sais pas faire la

différence des méchant et des gentilles elle croie tout ce qu’on

lui dit, saute de joie sans même être sûr !!! Quand elle parle le

mot un sort trop souvent de sa bouche comme pour dire, tu as

compris ? UN ! , Gâche trop le manger les yeux ont toujours

plus faim que l’estomac, les assiettes reste souvent à moitié,

puis on laisse traîner ce qu’on n’a pas envie de ranger, même

si la bouteille était au réfrigérateur sur la table elle reste !!!

la vaisselle rien à faire, le linge encore moins, je suis obligé de

lui montrer comment on doit être quand on n’est pas chez

nous, de lui montrer comment les gens aime le respect chez

eux, commet il faut ce comporté, lui montrer que si c’est chez

elle et si elle aimerai que je lui face pareille, bref lui mettre

des limite dans le manger dans le gaspillage de l’eau

électricité dans les courses, cette femme a vécu à la recherche

d’une bourse, conte trop sur les autres, allumeuse tu es

illuminé tu seras quand tu sortiras de chez moi si tu nous a

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bien écouté !!! Le changement depuis août n’est pas flagrant

mais il y en a quelque s’un !!! Quelques défaut quelle n’a pas

supprimé, les restes dans les assiettes et nettoyer la baignoire a

la sortie du bain, les poils et cheveux restes coller au siphon !!!

Le un après une phrase disparaît de plus en plus, la façon de

parler a un peut changer aussi, plus calme, que même mes

oreilles se sentent mieux !!! Le copain je les mis dehors mon

cerveau ne le supportait plus, mare de réfléchir pour quelqu’un

qui ne comprend rien !!! Bloquer par l’éducation des parents,

jamais il n’a u de responsabilité aucune apprentissage de la

vie, maman est là pas peur !!! On fois sans elle il est perdu,

chez un copain il est allé une semaine passée il a découcher

aller voir ses parents pour ne plus en revenir on pense que ces

parents l’on séquestrer, le téléphone on pris ses clefs de

voiture aussi, privé de sortie il s’en n’est plus sorti, la police

chez lui c’est présenter pour savoir ce qui lui était arrivé,

comme vous pouvez le voir je fais tout pour que l’on sache ce

qui lui es arrivé, même à mon ennemi lui enverrai à manger

sans qu’il sache que sa Vienne de moi !!! Plus de nouvelle

depuis quelques semaines on voudrait l’aider !!! Je lui donne

des conseils on se parle elle et moi, parfois des colères à se

mordre le combat fini nerveux la tête entre les jambes 10

minute suffise pour remettre le sourire, puis je me rends

compte qu’elle a quelque chose de changer suite à notre

engueulade, la chose qui la fera changer très vite, la clef

magique elle là !!! Quelques années son passer et toi Lina tu

nous as quittée à 28 ans ! Ton ami je les étais et le resterai,

souvent dans mes pensées, Quand je sors de chez moi je ne

suis pas moi, mais une autre personne, qui veux être respecté !

J’évite de me faire montrer du doigt, une femme qui se

respecte doit être elle-même, idem pour un homme !! Le rôle

de la personne imaginaire vous fait connaître votre propre

caractère et vos désirs, et ça elle le veut ! Donc on en parle

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assez souvent, de son comportement dans la rue chez les gens,

au café, par tout !!! Je lui apprends comme a des enfants avec

des desseins, mais ne rigoler pas trop car vous aussi vous estes

tombé dedans puisque vous m’avez compris !!! Ou alors vous

este tête dure qui ne voie rien de la vraie vie qu’on pourra

avoir !!! Un jour un de mes frères m’a dit, jamais je ne ferai

ce que tu fais personne chef moi, je le respecte moi je ne peux

pas, on dit être humain, on cherche la paix et on n’aide

personne dite-moi comment on fait ??? Pour avoir la paix,

pour gagner l’amour, aimer vous déjà, commencez par vous

respecter évité toute chose qui pourra nuire, pour répondre à

une question, pensé toujours à plusieurs logiques possible !!!

Celle de la vérité et celle du mensonge celle du pour quoi et

du comment !!! Si vous ne faite pas cela, la tolérance va être

nul !!! Je tolère pour comprendre mais je ne pardonne pas, si

tu as compris et que tu me crois ! Pourquoi te trompé ? Plus on

donne des chances chez certains, plus on donne de la chance

moins il avance, la vie les dépasses et ne font rien de leurs

vie ! C’est justement à force de donner des chances qu’il se

trompe souvent !!! C’est comme les promesses ! Je n’en veux

pas, même si c’est à cause d’un accident ta promesse ne sera

pas tenue !!! Puis moi j’attends comme un con sans savoir ce

qui ce passe, évité de vous lancer dans des promesses que

vous ne tiendrez jamais !!! Là aussi c’est une forme de respect

envers vous, aujourd’hui mon chez de rayon est tombé malade

dans le magasin, jais entendu une conversation qui me laissais

croire que ça parlais de mon chef, il disais appeler les pompier

puis c’est tout il le sorte c’est tout ce que jais entendu, là jais u

envies de leur dire quelque chose mais comme jais pas trop

compris de qui il parlais je n’ai rien dit, la conversation entre

le directeur régional et un baltringue de chef qui aime bien

sucer et il le fait bien, lui je l’ignore depuis le premier jours de

mon embauche, il se mêle trop de ce qui ne le regarde pas !Ou

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alors un peu trop de ce qu’il devrai dire ! Donc mon chef est

malade, la pression est tellement forte qu’il je pense nous pète

un câble, jais pourtant essayer de lui parler mais il a trop peur

sa vie ne lui permet pas de perdre son boulot, son caractère

d’humain ne lui permet pas d’être parmi toutes ces tête brûlé,

je suis en train de voir que tout le monde pète un câble, l’autre

jours j’avais deux demis palettes de sucre posé sur un tir

palette électrique, mon chef de groupe est venu et me la repris

sans même me demander si je vous qu’il me les remette en

place, chaque palette fait en moyenne 250kg, au totale jais

entre 8 et neuf palette avec ce poids tous les jours je les tir le

long du magasin avec un tir palette Manuel mon dos le sent

obligé de prendre une ceinture, puis il m’a dit on en a besoin

au liquide et il m’a laisser comme ça avec mes deux palettes

en plein milieux de l’allée, après il demande le respect ! Dès la

première heure il m’a cassé le moral !!! Je ne laisse rien passer

pour en avoir un peu !!! Je fais attention a tout ce qui son et

disent !!! Mon but c’est de faire pète un câble au directeur,

honnêtement bien sûr !!! S’il ne me vire pas avant pour ça il

faut qu’il trouve une raison plus que valable car moi pour

l’ouvrir je respecte la règle du magasin, les pointages pour les

poses, les retards a évité !!! Evité de me faire pointer du doigt,

mon rayon est explosé OK, pourquoi en faire trop si nous

n’avons rien au retour !!! Qui a besoin de qui ? Hier soir la

petite et son fils son partie de chez moi libre comme l’aire !

Elle est allée voir une assistante sociale ou elle lui a donné

l’adresse d’un hôtel pour la dépanné, le fait de lui dire que son

fils dors dans la voiture je suis rassuré !!! La petite je lui ai fait

une promesse le jour où je les connu, nous avons parlé

logement, conclusion son cerveau travail très lentement fait

tout sans presque réfléchir !!! Jais vus quelle a beaucoup à

apprendre sur la vraie vie !!! Elle m’adonner son accord à

100% de lui faire la moral, de lui montrer tous ses défauts, lui

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apprendre à vivre dans une vrai famille, qui respecte la règle

de l’humain !!! Tout ce qui se passe, je les provoqué ! Pour

pouvoir lui faire comprendre comment faire des économies,

respecter le manger, comment tenir une maison, l’éducation de

son fils ! Le départ de chez moi ! La prise en main de

l’assistante sociale, pour qu’elle puisse arriver dans la vie par

le début sans rien !!! Avec un peu de savoir vivre, son fils et

elles, seront heureux, le faite qu’elle soit dans les mains de

l’assistante sociale je pense qui lui donnerons un appartement,

et là je pense aussi quelle veux le faire comme je lui ai appris,

elle m’a fait une promesse, d’y arrivée a pensé comme moi,

une parole pour moi c’est plus que tout !!! A partir de là, la vie

fera le reste !!! Je l’attends d’un moment à un autre pour

récupérer le reste de ses affaires, là je lui dirai les dernières

phrases avant son envole vers la liberté !!! Vivre libre

d’esprits, sans aucune rancune, sans aine, les pensé serons

moindres !!! Le sommeil se fera plus tendre !!! Moins de

stresses, nous la sommes libres plus heureux, sûrement

amoureux, entre nous deux la nature va réaliser ses vœux !!!

Je suis sûr de ne pas me trompé, quelque temps est passé ! je

ne suis plus sûr de rien, elle est venue avec un amis pour

chercher le reste des affaires, et là on a compris qu’il ne sont

pas à l’hôtel, pourquoi mentir, quelque heurs passer a discuté,

quelque chose me dit quel vie avec son fils chez son amis, elle

fait ce quel veux mais pourquoi mentir, pendant la descente de

ses affaires avec son amis, le petit est rester chez nous, je lui

est posé des question sans le mettre dans la voie que je voulais

qu’il prenne, ses réponse ont été que a l’hôtel il n’y a pas de

télé, qu’il ne se rappel plus du numéro de la chambre, et que

son amis a une console De jeux ! Je lui ai demandé s’il y

jouait du matin au soir, la-il m’a dit que non il regardait les

dessins animés un peu avant !!! Toutes ses réponses me disait

qu’il était bien chez le copain comme je l’avais prédit avant

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qu’ils arrivent j’avais dit à ma femme quel est chez un copain,

se copain je pense qu’il aura ce qu’il veut au moment voulu,

en attendant il les protège leur donne aussi de bon conseil, et

je sais quel s’en sortira très vite, si elle ne déconne pas !!!! A

condition c’est que son ami ne lui pardonne pas trop, car je

pense qu’elle le fera marcher pour mieux en profiter ! Mais

comme il m’a dit, qu’il s’est attendre pour avoir ce qu’il

veut !!! Il va l’aider !!! Peu importe comment elle va faire !! Il

faut qu’elle se débrouille pour redescendre sur terre !!!

Maintenant je pense qu’ils vont finir par se mettre ensembles !

Je leur souhaite beaucoup de bonheur !!! On va attendre la fin

de son histoire pour avoir les réponses des questions qu’on se

pose !!! Est ‘elle a l’hôtel, est ‘elle chez le copain, comment

va t’elle s’en sortir pour réussir, et de quelle manière !!! Lui-

même m’a dit qu’elle va vite s’en sortir !!! Plus de nouvel

depuis presque 1 ans je commence même à l’oublié on y pense

de moins en moins mais toujours dans un coin de ma pensé

une pensé de temps en temps quand même !!!J’aime être ce

que je suis j’aime dire quel sont les défauts de chacun mais a

la propre personne bien sur quand je vois quelqu’un qui

s’affiche tout seul sa me met hors de moi comment peu ton ne

pas faire attention à soi-même, plus de nouvelle de cette amie

j’espère qu’elle a réussi quelque chose de sa vie ! Pour ma

part jais toujours ce mal de jambe, les Fourmies et la

modification de mon corps

Jais mal partout ! Jais quand même perdu aujourd’hui

vendredi 12 novembre 2004 plus de 25 kg ! Fau que j’aille

quand voir un médecin car y a des trucs bizarres qui se passe

dans mon corps !!!

Bref ; depuis jais quitter la grande surface, en attendant un bon

boulot je suis allée faire du nettoyage avec ma femme qui elle

aujourd’hui j’en suis très fier je ne sais pas si c’est vraiment

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grâce à moi ou si c tout simplement la vie qui lui a parlé, les

logique quel donne son vrai et sincère ! Je ne la reconnais plus

non plus je suis contant quel puisse enfin comprendre qui sont

les humains ! Comment vivre pour bien profiter de la vie

même si nous on n’en profite pas trop encore mais le jour

viendra où on sera tous au soleil ou dans un endroit rêver un

instant à nous qui pourrai durée ! Malheureusement la

promesse n’a pas duré long longtemps, en décembre 2006 on

décide d’allée au Portugal pour faire la cueillette des olives,

parti le vendredi soir pour arriver samedi midi, à peine arrivé

que les téléphoner sonnai sans s’arrêter,

A peine arrivée que son frère et sa famille nous attendait pour

les aidées ! À peine arrivé que jetai déjà au boulot ! Trois jours

de suite, nous somme partie pour 1 semaine, il nous restait

plus que deux jours pour que l’on ramasse nos olive, en plus

du beau frère, deux oncle et leur femmes et les grand mères, et

nous, il nous on aidées une seule journée, le lendemain nous y

sommes allée tout seul, ma femme et les enfants, super le

partage !!! au moment de nettoyer la récolte, tout le monde

veux faire vite , surtout nous qui Avon trop de retard, mon

beau-frère et sa petite famille était en train de finir de ramasser

quelque olives qui était sur le champ là où la machine à

nettoyer se trouvai, moi j’attendais mon tour, mais entre-temps

un oncle se propose pour prendre mes olives pour me la

nettoyer chez lui, on charge les sacs, l’oncle part devant, au

même moment ma mère arrive pour chez elle , m’arrête un

moment et je discute avec, en repartent je reviens vers mon

beau-frère et la devant sa porte il me demande de passer mon

chemin il me d’interdit de rentrer chez lui ! Là je ne

comprends pas sur le moment, puis ses mots me font

comprendre que j’aurai pu l’aidée à finir de ramasser et

nettoyer son olive !! Il m’a vraiment pris pour un pigeon !!! la

sa m’a mis dans une colère que décider de quitter cette famille

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ma fait craquer, je me suis séparé, depuis le 1janvier 2007 je

vie seul pas divorcer encore mais libre de mes fait et

geste !mais ma douleur est toujours la, seul avec mon chien je

suis bien ne vois pas trop de monde je sors très peux, en

décembre 2007 je suis descendu au Portugal pour voir ma

mère qui se trouvait à l’hôpital , bien sur encore une fois je

suis toujours le dernier a être averti , parti pour une semaine

avec mon fils le plus jeune, le village se trouve a plus de

100km , on a pris une chambre d’hôtel pour rester à côté, la

J’ai eu très peur malgré le froid qui m’entourent entre les

miens et moi, sur le parking de l’hôpital mon grand frère

arrive avec sa femme, au moins on aura pas à chercher la

chambre, arrivé au prêt de ma mère je ne la reconnais pas ! Un

doute j’ai eu, es ce bien ma mère ? peu à peu mon frère me

rassure en lui parlant, a un moment je me suis approcher et je

lui es parler et là d’un coup elle ma reconnue, je la comprend a

peine, mon cœur me fait mal, je reste dans mes pensées et

j’essaie de lui tenir compagnie, peu à peu elle se confie , elle

m’explique qu’elles es mal traiter quel ne voulait plus vivre

que son heure es arrivé, ma demander je ne s’est combien de

fois pardon avant de partir elle voulait être sur que je lui

pardonne, elle me se rend coupable de notre douleur ! Avant

de partir elle voulait me tenir, pleurer sur mon épaule, une

dernière fois, entendre ma voix !une phrase lui trottai dans la

tête et la décourageai, une de mes demis sœur lui aurai dit que

je ne serai jamais venu la voir !!! d’ailleurs il le pensai tous,

une semaine à son chevet ,j’y es laisser mes plumes c’est sur

mes c’était pour la bonne cause, et peu à peu elle souriais ,

une après-midi jetai la comme chaque jours , mon beau père

arrive avec le chauffeur de taxi, et demande à mère qui jetai, il

ne m’a pas reconnu, et lui annonce que l’un de s’s fils ne

viendra pas la voir avant qu’il es régler les problème de

déménagement, c’est bien plus important, que d’allé voir sa

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mère mourante, c’est le même style de personne qui ose parler

avec la parole de dieu, et c’est la même personne qui va vous

critiquer vous juger, sans savoir de quoi il parle ! il ne doit pas

trop se lancer dans des discours sans passer par dieu sinon il

est perdu tout

seul, ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

mais mon rêve je les déjà savourer souvenez-vous ! Je me suis

fait une promesse que si je deviens un humain je pourrai

mieux vivre !!! Je pense que mon rêve je le vie maintenant,

être comme ça dire la vérité au gens qui vous sourit ! Le

regard suffi pour comprendre la tristesse de la vie ! Moi jais

voulu que ma petite famille on vive dans la joie même si

parfois les temps son dur, les enfants suivent mais parfois

comme tout enfants il voudrait bien, mais je fais toujours tout

pour les privé le moins possible en leur disant que la rue c pas

à la maison, nous ici c’est notre jardin secret ! Ici c’est notre

intimité qu’on doit respecter ! Seul nous pouvons dire vrai ou

faux la vie par la base je leur enseigne en quelque sorte je leur

montre à peu près du sujet sans trop leur donner de détaille car

je ne peux leur priver de la vie qu’il souhaite vivre ! Elle leur

appartient ! Mais avec respect et sincérité nous vivons bien on

si approche l’autre promesse que jais fait à ma femme c’était

de lui changer la vie changer sur tout je pense que si on veut

vraiment les promesses se réalise !!! Et quand on la vie on est

heureux !!! De moins en moins de disputes entre nous 4 la

musique nous accompagne et moi avec ma poésie on n’est pas

riche mais je pense que pour vivre fau être heureux avant tout

non pas vous !

Une fois heureux le jour viendra on se fera vraiment plaisir !y

en a qui vont penser que je suis en train d’imaginer un

personnage celui que je voudrai être à vous de juger si la vie

que je vous propose n’est pas bonne !!!Pour avoir la vie que

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j’aime je les voulu vraiment depuis tout petit dans mes rêves je

suis un homme qu’il vole dans les aires !!Distribué le bien !

Jais toujours voulu le faire mais le pire c’est que je n’arrivai

pas à le faire en vrai !! Je pense que beaucoup d’entre nous ne

cherchons pas vraiment à comprendre certaines choses de la

vie ! Les réponses doivent être-là ! Si on se pose la question

c’est qu’il y doit y avoir la repose, si le doute est là c’est qu’on

n’est pas sûr ! Par ce qu’il y a plusieurs possibilités !!!! Donc

y a réponse ! Mes réponse je les découvre doucement y a des

moments où je ne dis rien je vous écoute, vos mots je les capte

analysé j’en tire une conclusion chaque conversation je me

pose des questions comme vous d’ailleurs sauf que moi je vais

plus loin pour être mon amis le prouvé on ne pourra pas si ce

qu’on découvre par nous-même n’est pas mieux que de

l’entendre dire !!! Avec le respect et pas de triche les amis

peuvent apparaître dès l’instant qu’il y a un doute c’est foutu !

Cachons ce qu’on a caché respect chacun la vie nous

appartient moi j’ai le droit d’avoir comme ami h ou

f plus méchant. Si à moi il me donne le respect s’il ne pense

pas à me faire du mal ! Bref je suis entré donc comme homme

de ménage dans la société ou travail ma femme, beau coups

nous demandais si on se supportait, et pourquoi pas s’il y a

rien a caché pourquoi ne pas ce supporter !! On vient pour

bosser, on bosse même s’il y a des jolies filles je ne ferme pas

les yeux c pas de ma faute si elle son la quand j’arrive puis la

nature humaine est comme ça ! Les yeux c’est pour voir le fait

de voir nous fait penser !! Le fait de voir peu semer le doute !

A nous de comprendre le sens !!!si vous pensé que le sens de

votre ami n’est pas bon faut en parler sans s’en gueuler y a des

choses qui peuvent être éviter !Avec la colère on s’emporte et

on blesse c’est méchant de blesser, mais parfois il faut si on

voit que c vraiment pas bien ce qu’il a fait !Ou lui faire

comprendre qu’il est en train de s’afficher tout seul, parfois on

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pense savoir et on se trompe c’est là qu’il faut pas perdre la

tête pour blesser une personne de la sorte faut avant de lui dire

avoir sa réponse pour qu’il comprenne ou du moins pouvoir

lui dire sans pour autant vouloir se battre ! En plus sa se trouve

ont pourrai très bien s’entendre ! Depuis plus d’un an ma vie a

pris une drôle de tournure je ne vois plus les miens mes frères

et sœurs personne de ma part je suis blesser par leur

comportement en vers moi, il on vue que jais été dans la

merde et aucun n’a su calmer le jeu certains étai contres

d’autre contre elle qui comprendre qui croire !!!! Venant de

frère l’amour ce n’est pas le top !! Jais aussi composé pas mal

de poésies en portugais et en français, j’en es fait une pour ma

mère en musique je me suis donner à fond pour pouvoir lui

dire ma pensé de fils ! J’en en pleurer toute une semaine pour

pouvoir arriver a enregistré ma voix ! Avec mon amour j’y

étais, pour lui que je l’aimais ! Je lui es fait parvenir un cd

avec mes poèmes et surtout en premier le sien, elle la refusée

elle a même pas voulu voir ma photo de la pochette du cd !!

Que dois-je comprendre quel m’aime ! J’en ai souffert et j’en

souffre car plus rien ne conte jais plus ma mère elle me la fait

comprendre mais je lui en veux pas car certains y sont pour

quelque chose ! Depuis le mois d’août 04 je me sen bizarre je

me sens très seul même si jais tout de même ma petite famille

je ne sais pas il me manque quelque chose, une pièce dans

mon puzzle même si cette pièce a été distante de moi mais au

moins je savais quel était là je pouvais la voir quand je

voulais !!! Là je sais que c’est plus la peine d’aller la voir !!!

Je sais en plus d’après ce qu’on m’a dit quel perd la manoir

jais peur de ne plus la retrouvé jais peur quel m’oubli sans que

je lui es dit je t’aime !La souffrance qu’on a passé a étai dur

mais on la vécu ensemble à cause de moi ou pour moi elle la

fait je lui avais promis qu’un jours j’aurai plein de belle chose

à lui dire lui montrer l’amour que j’ai en moi de lui montrer

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que je serai un homme grâce à cette promesse je suis devenu

ce que je suis et là elle n’est plus là je suis arrivé seul sans

elle !!! C’est le moment de lui dire et elle n’est pas là je crois

que le secret je vais le garde en moi à tout jamais elle ne le

sera jamais si on ne fait pas ce qu’il faut maintenant ! Jais peur

de voir ma mère avec une tête qui me haie, je ne veux pas voir

ma mère me haïr là je pense que si je vois sa ma vie n’a plus

de sens je me fauterai de tout pour quoi se retenir la seul

personne que l’on doit le respect n’est plus la !!! Mais comme

je pense quand même un peu j’essaie de ne pas Peter de câble

j’essaie de ne rien faire subir à ma petite famille je le vie, moi

seule mais ce n’est pas grave quand je suis avec eux je suis

heureux ! C’est grâce à nous 4 si on vie tout ça ! Je me dis que

je fais peut-être du mal aussi à parler de mes proches comme

je parle il ont peut-être aussi quelque chose à dire, je voudrai

bien pour me faire comprendre mais pour certain on est déjà

railler !!! y a rien à dire ! Le coup que jais porter au cœur ma

fait très mal ! Je ne lui en es jamais voulu à ma mère de la vie

que jais vécu ! Ma mère je les toujours respecter même si

parfois y a des mots qu’on pense !! Mon beau père je ne lui en

veux pas trop car son éducation n’a pas été ce quelle aurai pu

être la bonté avec respect !!! Il ne connais pas le respect il n’a

honte de presque rien il ferai tout pour bosser gagner sa vie !

je pense qu’il a été traumatiser ! Il ne s’en est jamais remis car

sa souffrance je pense qu’elle ne la jamais quitter !!! Il n’a pas

eu le temps de comprendre le pourquoi du comment de sa

vie !!! Erreur humaine ! Jais eu la mienne !!! La souffrance es

une chose qui vous ronge elle nous torture ! Peu importe le

sujet, la souffrance fait mal !!!! Je n’ai pas de colère j’essaie

de comprendre pourquoi je devrai me mettre en colère !

Aujourd’hui je n’agis plus en tant que vengeur mais en tant

que humain, la vie ma donner la possibilité de vivre avec ou

sans haine avec ou sans vengeance je préfère bien vivre avec

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ma petite famille tranquille chez moi je préfère ne voir

personne s’il le faut pour que l’on n’est pas à parler de moi

pour une chose qui n’en vaut pas la peine ! Maintenant s’il

m’explique pourquoi la plus part mon laisser tomber ou profité

de moi !!!! J’essayerai de comprendre !! Faut quand même

qu’il est de bonnes logiques car ça les logiques Jaime ça et je

m’en nourris ! Vous pensé bien que tout sera analysé ! Ce qui

ma blesser aussi c’est quand une de mes sœurs ma téléphoner

un jour ou jetai au lit cloué par une paralysie du côté gauche et

que jais trop perdu de poids bref, la seule chose qu’elle a dit

de bien c’est son invitation que je passe quand je veux ! Y a

plein de petite choses qui ne passe pas faut bien écouter les

conversations souvent ça veut dire autre chose ! En sachant

que je ne pouvais pas me déplacer c’est plutôt à elle de venir

me voir enfin c’est ce que j’aurai fait moi ! D’ailleurs je

souffre encore de ma jambe ! Mais ce n’est pas trop grave je

remarche à nouveau !!! Y a plein de chose qui me font avancer

la volonté ! L’envie du bien être la musique que mes enfants

composent pour moi !!! Ma femme qui parfois ne sait pas

comment faire pour me contenter !!! Je le vois bien mais

parfois c’est vrai je nais envie de rien même pas d’un câlin !!!

Aujourd’hui pour moi avant tout si le sourire ne me plaît pas

je me pose des questions peu importe le sujet !

je ne veux pas lui faire de la peine je l’aime et je pense

arrivé à faire en sorte que l’on s’aime encore plus que avant

j’espère ne pas me tromper dans ma lancer car le vouloir suit

la volonté ! L’envie d’aimer je veux connaître, je ne dois plus

perdre de temps il faut que je cherche le pourquoi du comment

pour arriver à ce que un couple soit heureux pour qu’il ne se

méfis pas ! Pour que l’amour soit plus franc ! Pouvoir se dire

ce qu’on pense sans pour autant blesse ou chercher à être le

plus fort ou intelligent !l’amour se compose d’envie de

frisons, bien souvent c’est par ce qu’on le veut bien, que sa

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blesse ! Par fois pour avoir quelque chose qui pourrai être

interdit on force la colère a faire surface, on provoque des

catastrophes pour que notre plaisir soit satisfait ! tu n’as pas le

droit de blesser pour avoir ton plaisir !tu dois assumer tout

seuls tes conneries ! je pense que si on se pose et on discute

on va vite comprendre le pourquoi du comment, jais envie de

vivre la tête léger de me sentir bien partout là où je passe de

voir que les miens son bien, on cherche à être heureux et à

aimer ! Alors faite le c’est une question de volonté, tu sais

bien que un trou reste un trou ! Après c’est sûr, la beauté y

est pour quelque chose, si tu choisi une bonne fois pour toute

tu verras que c’est bien plus beau quand on se sent aimer de

tous les côtés ! On a de plus en plus d’amis (e) il suffit de

savoir ouvrir son cœur et laisser passer le fluide de la

tendresse, rien que avec le sourire on peut déclencher le fluide,

ne brûler pas les étapes, respecter la vie de chaque un et

s’occupé de rien du moment que ça ne nous touche pas !

Aimer sans provoquer ! Aimer c’est trop facile tout le monde

sait le faire ! Sauf que par fois on ne voudrait pas passer pour

des nuls !alors on fait un peu comme tout le monde, je sais

c’est nul ! Les goûts et les couleurs chaque un les siens !

Alors ne juge pas ! Tu n’aimes pas toi non plus qu’on te juge

alors fait pareille, c’est plus cool d’être ensemble faire la fête

que la guerre y en a encore qui n’ont pas compris comment ça

marche c’est bien dommage,

C’est sûr qu’il faut des gens qui sachent comment faire pour

avancer dans la vie il faut accepter tout le monde nous

sommes là pour faire une fonction sur terre, c’est sur ment

celle que tu m’aine ! Celle que tu vas construire ou celle que

tu crois être gâché !rien est gâcher pour arriver à la surface il

faut bien nager c’est sur si non on va couler, la vie c la même

on nous colle une paire de rame depuis la naissance et on

t’apprend a tant servir sauf que parfois c’est mal

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expliquer !heureusement qu’on a les rames si non on serait

mort déjà !c’est comme ça la vie ! Il a bien fallu inventer tout

ce qu’on a sur terre, pour en être arrivé la aujourd’hui chaque

un pour soit plus un sourire sans méfiance !on a tous peur de

quelque chose ! Pourquoi nous faisons nous peur si on a tous

peur !!! Aujourd’hui j’ai la force qui faut pour affronter la vie,

malgré que j’aie encore pas mal à apprendre, tout ce que j’ai

vécu et construit, tout a été analysé ! Cette force je la doit

quand même à mon histoire elle m’a permis de savoir pensé de

voir les choses autrement de pouvoir dire ce que je pense sans

que je me pose des questions si c’est vrai ou faux si je le dis je

pense que c’est vrai alors voilà c’est ça la liberté de chaque un,

la liberté d’expression on se la doit avec respect ! Voilà quoi

je rêve peut être un peu mais c’est comme ça que je veux finir

ma vie en poésie !!!! Je pense aussi que depuis que je vais sur

Internet mon langage a aussi bien évoluer, je dialogue depuis

1996 sur les tchats j’en ai vue de toutes les couleurs j’ai parlé

avec plein de caractère différent ! Je pense aussi que ça m’a

permis de mieux me connaître, et surtout faire mes testes de

confiance en ver moi-même je me donne un sujet de

conversation et je ne dois pas en bougé le dérapage interdit !

Mes teste me fond comprendre jusqu’où on peut donner la

confiance même avec les meilleurs amis ! Quand d commence

à mieux le connaître notre ami c’est là qu’on commence à se

posé des questions c’est qu’on doit savoir s’il le serai ou pas !

Le choix est vite fait si ses défauts ne me touche pas ni à ma

famille je le respect, on a le droit d’aimer qui on veut du

moment qu’il nous aime aussi !!! Ne me dite pas que les

méchants n’aime personne ! L’approche est dure mais pas

impossible !!!Aujourd’hui jais ma petite sœur avec moi nella

j’ai envie de parle car c’est la seule qui m’a compris du

premier coût, c’est la seul qui n’a pas peur de manger sans

retour, elle a toujours rêvé d’avoir eu frère comme moi et vice

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versa c’est pas mal tombé ! Elle au moins ma compris elle qui

ne me connaissais pas ou presque pas elle s’est approcher de

moi et ma prise dans ses bras et ma dis mon frère je t’aime !!!

Elle n’a pas prêté attention au ragot qui ont étai dis sur nous !

En août 1997 sue la place du village elle dansait en espérant

ma venue !!! à cette date jais eu un déménagement à faire sur

Lisbonne, parti avec un de mes beau-frère tout le voyage jais

senti un truc qui me faisais pensé à passer au village et plus je

m’approchai plus je faisais mon tris dans ma tête les images

des frère sœurs parents défile et je me demande si quelqu’un

pourrai pensé à moi la en ce moment mon beau-frère a dû se

dire que je le gonfle, mais il n’a rien dis le voyage se passe

bien arrivé à Lisbonne le client nous a balader dans Lisbonne

comme des pacha mais quand même de plus en plus l’envie de

partir au village !pendant un moment j’ai pensé à elle mais

comme on avait aucune nouvelle j’ai presque vite oublié !

Arrivée au village je ne savais pas qui pourrai m’attendre mais

j’ai vite compris quand un de mes frère du coter de ma mère

m’a dit que une de mes sœur étai la ! Rien d’autre ! je le

regarde dans les yeux et j’ai souri, les couple tourne et tourne

quand tout a coût jais vue une queue de cheval qui dépasse

toute les têtes des gens qui danse je les suivi long temps des

yeux, et la jais eu un flash ma sœur ! Et là d’un coût elle se

retrouve face a moi son cavalier ma regarder d’un sale

œil elle ma regarder et ma dis attend moi je fini cette danse !

Et là un truc c’est passer on a eu envie de se parler de se

confier se connaître ! On ne sait plus quitter de toute la soirée,

heureux et surpris par la forte pensé que ma sœur a eu pour

moi ! nella peu importe comment il l’interprète je te le dis bien

fort JE T’AIME comme on devrai le dire à chaque frère et au

amis qu’on aime ! Ma petite sœur tu es la seule parmi les

autres qui ma di je t’aime ! Suite à notre retrouvaille nella est

venue vivre chez moi, les enfants l’on tout de suite adoré, à ce

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moment-là je travaillai dans la presse, elle aimai venir la nuit

avec moi faire la distribution on a eu de très beau moments

rien que a nous ! Deux frères qui s’éclate ! Des fous rires avec

les passants le faite de vivre la nuit elle était bien ! Un jour je

fais un voyage au Portugal en petit camion « transit » elle

vient avec moi ! Ma femme je les vue elle a changé de couleur

quand elle a appris que ma sœur venait avec moi, là j’ai vu un

affront qu’il pourrai avoir, je la comprend elle est pas vraiment

sur que c’est ma sœur d’après tout elle connais pas trop mes

frère du coté père et puis pas long temps avant elle venait

d’apprendre une histoire d’un couple frère amoureux normal

je dirai !je la comprend ! et comme elle devait y allée aussi

elle avait à faire donc a deux c mieux que tout seul !une fois

arrivé on rend une visite au plus proche qu’on pense qu’il y a

un peu d’estime, Un soir nous somme allée chez une de mes

tentes a quelque Km du village d’où nous sommes, ma sœur et

moi avons passer une bonne journée chez mes oncles, en

repartant de chez ma tente il pleuvait et faisais très froid et

plus de lumière quand nous somme arrivé au village !le village

es situé sur une colline les rues mal terminer on se saurai

surement blesse, donc avion déicide rester dans la cabine de la

camionnette tournée vers le village bien en vue on s’est

endormi, au petit matin une autre de mes sœur vient nous voir,

elle a bien vue qu’on est resté la ! Rien ne prouve rien tout le

chemin pour faire si on devait faire Elle s’est bien rendu

compte que su on voulait faire des cochonneries on les aurai

pas fait la devant tout le monde !! Ba si un voisin soi-disant

qui nous a vue l’un sur l’autre je vous fais pas de dessins ! Le

mal que je lui souhaite c’est qu’il parte en paix mais cette

famille je peu plus leur parler ! Le mal est en eux !!! En

attendant ma sœur et moi Avon été sali par la connerie d’un

vieillard qui a crue voir ce qu’il aurai souhaité voir ! Dans le

village la réputation n’est pas trop bonne pour la famille !

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Donc on essaie de toujours trouvé une histoire à raconter ! Le

pire c’est notre famille comment la-t-elle prit, il pense ce qu’il

veule je m’en fou je garderai toujours la tête haute rien à me

reprocher ! Je continuerai à la voir autant de fois que mon

cœur bâtera s’il le faut ! Ma sœur et moi on s’est déjà affronter

verbalement et méchamment on ne s’est plus parler pendant

un ans la colère des uns le comportement des autres fait que

parfois certains perde confiance !Ma sœur et moi sommes lié

on a une histoire différente à raconter en plus dans son histoire

j’y suis !il ne se passe pas des semaines sans se parler et se

confier on passe des heures à parler à ce demander souvent

pourquoi et comment , trouvé quelque logique de la vie soit

pour elle ou pour moi le temps es trop court tout ce qu’on se

dis ne change rien au comportement ou au sentiment qu’on

porte à nos enfants ou conjoints, rien ne sort nul part les

discutions que nous pouvons avoir reste et le resterons dans

mon jardin secret ! Ma femme et ma sœur je pense que c’est

sincère, car sa à chauffer un moment aussi entre elle les mots

et les ragots l’avais fait dire des mots méchants et très

blessent, mira aime beaucoup la petite marine si je la laissai

elle serai toujours en train de la gâté ! Par contre Paulo je ne

sais pas bien ce qu’il pense de nous encore il est froid et se

laisse pas allée ses mots son ferme il ne discute pas trop,

j’aimerai bien qu’il croit que s’il veut il sera aimé comme il se

doit ! Ma femme est devenue une grande dame à mes yeux

avec ou sans mes conseil elle est arrivée là où elle peut se

prouvé quelle es capable de savoir vivre ! En trois ans en gros

elle a monté de 3 échelons, elle ne se fi plus aux ragots écoute

et analyse bien les conversations et surtout sais réponses ! Elle

a la réponse facile ses logiques sont bonnes, en tout cas je suis

fier d’elle car elle s’est de quoi elle est capable !aujourd’hui

j’ai parlé avec ma petite sœur nella, avec elle je passe des

moments qui me font comprendre mes logiques ! Sa façon de

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vivre me permet de lui dire là où elle se plante ! Les questions

posées on des logiques on les cherche ensemble ! Et je

m’explique !pour lui faire comprendre le chemin quel mène et

lui montrer plusieurs chemins pour quel puisse bien choisir et

bien faire! Quand je parle avec elle, mes mots mais phrase se

construise toute seule je n’ai pas besoin de réfléchir, surtout

quand le sujet me passionne !nella reste des heures à

m’écouter parler je sais quel aime quand je lui parle ! Je suis

contient, jamais je ne la taillerai ! Certains d’entre vous me

diront c de l’amour ! Oui c’est de l’amour mais un amour que

pas beaucoup de gens ne le vivront notre amour est

honnête, le respect, par ce que nous somme frère !! Notre

amour a étai construit à distance, à distance nos pensé se

croisait ! Souvent et j’y pense encore ! Avec ma petite famille

je me suis construit ! Sans famille pour m’aider j’y suis

arrivé ! Ma femme et mes enfants j’en suis fière car il me le

montre tous mais chaque un sa façon de me le montrer moi je

voudrai que ce soit la même façon pour tous !!! Et là j’y

travaille très dur, je suis en marche pour avoir ma famille à

mes cotées du moins celle que j’aurai choisi au autres je ne

leur souhaite aucun mal sauf que je j’ai des choses à dire et

que si je les écris pas je ne pourrai pas oublier pour pouvoir

me reposé un peu de toutes ses question qui son a moitié

répondu ! Pouvoir passer devant et pouvoir dire bonjour tu vas

bien !! Je peux pas trop dire qu’il mon fait du mal mes frère,

simplement quelques un non jamais été là pour moi, je

comprends aussi qu’il ne vive pas tout seul ! Marié c moins

évident surtout si le beau-frère ou la belle-sœur ne s’entende

pas bien !!!! Donc je laisse faire les choses maintenant, j’aurai

beaucoup de choses à dire à certains ma pensé je les

travailler ! J’ai seulement une chose à vous dire à ceux qui

pense avoir un conflit avec moi, sachez que je n’ai jamais

cherché à blesser personne mais bien souvent on nous

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provoque ! Qui à, le plus blesser !!! C’est la question que

personne ne se pose, moi je me suis toujours protéger chose

qui est normal, de qui que ce soit j’aurai toujours un doute sur

l’être humain ! L’invisible ne peut se prouver !!! mes frères je

vous est toujours regretter je pense à vous très souvent alors

que vous je me pose la question !la vie que jais mener m’a

permis de voir à

qui j’avais à faire !se faire montrer du doigt il l’on tous fait, a

un moment ou un autre !je peux pas dire que j’ai fait beaucoup

pour qui que ce soit mais je les toujours de bon cœur sans que

personne ne se rende conte, j’ai appris a me débrouiller seul,

personne n’était là au bon moment, c’est dur de se faire

admettre par mis ceux qu’on croit être nos amis, bien souvent

le regard méfiant on vous sourit , pour ne pas vous dire que

vous n’avez pas d’importance à leur yeux, en les regardants

vous regarder vous verrez le mal être de la personne, un

sourire gêner est partager par politesse ou par peu de ne pas

savoir vous dire que vous n’estes pas les bienvenues, l’être

humain restera toujours un être humain, son savoir-faire sera

toujours le même que tous les autres ! Sauf que l’on voie plus

les autres que soit même ! Les grimas qu’on peut faire pour

une quelquefois que cause son aperçu par les regards des

autres il faut juste faire attention à son expression, l’être

humain n ‘est pas un saint, chaque un de nous a des envies peu

importe les quel, même celle d’avoir envie de voir personne,

faut pas avoir peur de le dire, après tout dépend du sujet bien

sûr !

Tout ça pour dire que si on veut l’expression des visages on

peut les lire ! J’ai appris à vous connaître appris à savoir à qui

j’ai à faire !j’ai appris à me méfier, à ne pas juger, tolérer,

pour mieux comprendre trouvé les logiques !

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Le temps passe, déjà en avril 2008 le temps es arrivé de

tourner la page passer à autre chose, une nouvelle vie

m’attend.

Aujourd’hui en 2010 encore pas mal de changement certaines

personne que j’ai nommé ici ne me parle plus, mon divorce a

causé plein de peine et haine.

Je vois toujours mira on est resté amis, et puis si on divorce

c’est qu’on est pas bien alors pourquoi rester ensemble juste

pour faire bien, non merci géré sa propre vie c’est bien mieux

que de faire comme tous ceux qui suivent les voisins……..

Alberto VCENTE…………

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