Raisons d'un d'épart
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Cette histoire est malheureusement et heureusement
vrai sa m’a permis d’être qui je suis ! L’histoire que je
vais vous raconter me fera surement du tort. Juste
quelque mots pour vous expliquer mon désir pour le vie
et celle des humains, le fait de parler de ma famille et
des gens que j’ai croisé ne
veux pas dire que je désir
les casser !juste pour dire
comment j’en suis arrivée la
et surtout dire à vous les
parents, qu’un enfants se
doit le respect, et ne pas la
maltraitance !l’écouter
l’aide à grandir, ne jamais le frapper sans lui avoir
expliquer le pourquoi du comment !Pour bien l’élever
faut tenir sa langue devant lui éviter les gros mots, ne
pas m’mentir devant lui, car dans la vie on est bien
souvent obligé de mentir peu importe le sujet , l’image
qu’on aura de lui plus tard c’est bien souvent les
proches qui lui colle !Respecter leu, respecter sa
personne. Je n’ai pas de haine envers les miens mais
quand même une colère, heureusement que je les vécu,
sans cela je n’aurai pu parler de la sorte. Cette vie m’a
permis de mieux réalisé la vérité. Aujourd’hui j’ai 42
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ans j’ai pris la décision de publier ma vie, et surtout de
vider mon sac. A 40 ans le film de ma vie s’est dérouler,
le mal être a pris le dessus les réfections mon envahi, je
ne veux pas dire du mal des miens mais seulement pour
dire de ne pas juger sans avoir réellement compris le
pourquoi du comment, si vous estes beau-père ou belle-
mère aimer avant tout ses enfants, avant de vous mettre
en couple là où il y a des enfants, soyer sur que vous les
élever comme les vôtres, si non passer votre chemin,
faites tout pour eux, aider les a démarrer leur vies,
DONNER LEUR RESPECT ! ET VOUS AUREZ
LE VOTR
vous trouverez aussi ma vie en poésie sur
www.avicente.com
Page Poèmes
Né en 1963, dans un petit village du Portugal, Olas, san Joao
da Pesqueira, un tout petit village sur la colline autour des
champs de vignes et d’oliviers. L’amande aussi est un des
fruits très cultivés. Et tout en bas, le Rio douro avec son train
juste au bord de l’eau. C’est très beau.
Quand je suis né, ma mère avait déjà deux enfants. Le malheur
commence alors sur notre famille, dans le sens où la situation
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est assez hard : femme seule avec des enfants ! Malgré le fait
que tout le monde se connaisse dans le village, personne ne
raconte la même chose !
Ma mère s’est marié pour la première fois à un homme
formidable ; il travaillait dur, coupait la paille à la main !
Un jour, alors qu’il faisait très chaud, plus la fatigue et peu à
manger, il meurt sur un ballot de paille, son âme s’en alla.
C’est alors que ma mère se trouva seule avec deux enfants.
La vie est très dure pour ma mère même si elle n’est pas tout à
fait seule : ses parents et les proches étaient là. Mais, peu de
temps après, un homme lui promit le mariage.
Comme elle n’avait pas de ressource et rien à manger, le
partage doit être accepté. Elle a accepté et je suis né.
Cet homme nous a abandonné.
Mise de côté. Elle a été trompée par cet homme pas du tout
honnête, il a abusé de sa bonté !
En peu de temps, il disparut !
Elle travaillait dur pour nourrir ses enfants mais le plus dur
pour la famille fut quand elle apprit qu’elle attendait un enfant,
donc moi !
Connaître sa vie et rien ne pouvoir faire, ça fait très mal !
Mon père n’était pas bien vu. Bien sûr, il avait des amis
comme tout le monde mais il y avait toujours un regard
différent sur cet homme.
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Ma mère n’y prêtait pas attention ; même par le regard, il la
dégoûte !
Seulement quand il eut bien couché avec et qu’il en eu assez,
il la jeta comme une crotte. Même à moi, il disait ne pas être
mon père.
Alors, ma mère fut délaissée par les siens ; mettre un enfant au
monde sans père est très mal vu. On vous prend pour une pute,
on dira qu’elle a couché juste pour le sexe. Aujourd’hui
encore, des femmes se font avoir par des hommes qui
n’aiment pas la sensibilité, ni l’amour ; juste pour leur propre
plaisir.
Cet homme du moment qu’il bande, ne pense plus à l’humain
qu’il a en face. Aveuglé par son désir, il ne pense plus que
parce qu’il voit ou fait ; une excitation lui monte à la tête et
plus rien ne l’arrête. Une fois terminé, le plaisir de
recommencer n’est pas terminé !!!!
Au fil du temps, je le découvre. 35 ans passent et je noue
contact avec lui. Ce que je savais déjà sur lui m’a donné
encore plus l’envie de mieux le découvrir. Son comportement
avec les femmes qu’il ne respecte toujours pas !!! Toujours un
langage qui tire vers le cul avec un regard d’affamé. Peu
importe la beauté ! Un homme comme ça, on se demande si
même un chien lui résiste !!!
Les enfants le satisfont… Toucher, sentir, leur montrer
l’existence. Un jour j’ai compris tout ça !
Maintenant vous pouvez vous poser la question : mais
comment peut-il savoir ce que l’autre ressent ?
Je devais avoir deux ou trois ans quand j’ai ressenti l’abus de
quelque chose de mal. Je ne sais pas bien par qui mais je sais
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que c’était deux femmes ! Cependant, le doute n’affirme pas la
preuve !
J’ai cherché plus loin dans ses aventures et là je l’ai trouvé
encore plus répugnant et j’ai pensé : cet homme est malade !!!
Ce n’est pas mon père !!! Jamais il a ne l’a été !!!
Il a été expulsé de France pour viol sur une fille de moins de
18 ans je crois. Aujourd’hui, il le nie toujours.
Donc en 1972, le voilà parti de France. Les ragots du village
circulent, heureusement que ma grand-mère paternelle ne m’a
jamais lâché. Je m’enfuis chez ma grand-mère et une tante.
Les olives et le pain fait au four, je connais et j’aime toujours
autant, c’est avec les olives et le pain, je n’avais pas trop le
choix, je m’en suis sorti quand même, sa na pas étai le cas
d’un frère à peine plus vieux, décédé à mes côtés,
Une fois, mon père m’a envoyé une paire de sandales. Ma
mère n’a jamais accepté, je reviens de chez ma grand-mère
avec aux pieds. Ma mère prise par la colère m’a renvoyé les
rendre à ma grand-mère. Car si non elle lui met le feu ! Les
gens parlent, elle ne voulait pas être le sujet des conversations
chez tout le monde!
Pour elle, accepter c’est comme s’abaisser ou laisser croire
qu’il y aura une autre prochaine fois ! Puis elle n’à jamais peu
lui pardonner pour elle s'était se foutre d'elle.
Bref, elle a eu très honte de cette situation ; les regards qu’elle
exprime sont méfiants, les chuchotements discret ! Du moins
quelle pense.
A 10 ans, j’ai compris qui est mon père : un obsédé sexuel, un
homme prêt à faire le mal pour son propre plaisir, comme il l’a
fait à ma mère sauf qu’a mère, il lui a promis le mariage. Mais
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au lieu de cela, il a détruit sa vie ! Elle n’a plus jamais étai la
même : ma mère est une femme triste dans son cœur, son cœur
ne porte pas trop l’amour de celui qui l’envoie sur un nuage
bleu toute sa vie. Même avec ce mari, il n’est pas permis
d’oublier car c’est gravé dans son cœur pour la vie. Toutefois,
les moments de joies et de rires, lui laissent un moment de
sentiments joyeux mais je pense que peu de temps après son
regard se fixe, son esprit est ailleurs, Souvent je me dis que si
elle ne me voyait pas, elle y penserait moins. Mais comme je
suis son fils, elle doit penser avec le cœur d’une mère.
Je vis avec elle ! Je lui rappelle tout le temps qui je suis et
d’où je viens.
Aujourd’hui, j’ai envie de respirer l’air pur !
Je suis très content d’être né car comme ça vous aurez lu une
histoire qui, je le pense parfois, par quelques mots ou phrases,
déclencheront un petit déclic, une logique. C’est mon fort de
dire ce que je pense être le plus vrai !
Je dois donc même la remercier et je la respecte de tout mon
cœur.
Elle l’a très mal vécu, même encore aujourd’hui faut pas lui
parler de cette famille qui malheureusement est aussi la
mienne !!!
Je pense que ma mère me reproche d’être allé vers la famille
de mon père. E, fait, je m’en fou vraiment de mon père mais
pas de mes frères et sœurs. Elle ne veut pas admettre que les
enfants n’y sont pour rien ! Moi j’ai tout simplement noué
contact de la même manière que je lie avec tout le monde
« bonjour, bonsoir » chacun chez soi, on se voit quand on en a
envie.
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En 1997, je suis allé au Portugal avec mes enfants, Nous
avons été invités par mon père à manger ! Quelques jours
passent.
La paternité ne s’est pas présentée !!!
Un soir, il faisait déjà nuit. Nous sommes arrivés devant la
porte. Il parlait tellement fort qu’on entendait tout : il se
demandait pourquoi nous étions là. Il devait penser qu’on
crevait la dalle et que l’on profitait de lui : « C’est leur pensée
qui le disent, pas les mienne !!! ». On les gènes. Nous sommes
de trop. Le soir même, nous sommes repartis les valises à la
main sans un au revoir et sans leur dire pourquoi ! Mais ma
réaction a dû leur mettre la puce à l’oreille car ma sœur m’a
dit un jour : « oublies que tu as un père ». Là j’ai bien compris
que mon prénom ne devait pas être prononcé. J’ai compris que
je ne dois pas m’accrocher !
Vivre sans père, c’est très dur. Mais le pire c’est de savoir
qu’il est obsédé sexuel, qu’il ne respecte pas les humains. Je
ne comprends pas les gens qui ne se demandent pas ce que
l’on pense d’eux.
Je garde la tête haute ; je n’ai pas le même caractère donc
personne ne peut me comparer à lui.
Sa femme actuelle, si elle n’était pas malade, je l’accuserais de
complicité sur pas mal de sujets. Les gens en parlent quand
même non ! Elle n’entend pas parce qu’elle ne veut pas ou
parce qu’elle ne croit pas. On ne le saura jamais !
Il a bien choisi sa femme : une femme malade qui ne connaît
rien ou le laisse croire, et se fait mener en même temps. C’est
une femme qui bosse comme une folle !!! Et elle sait lire, un
avantage sur lui. Mais cela ne lui sert à rien puisqu’ils sont
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toujours dans un taudis qui ne ressemble à rien : un cabanon
de jardin, en plus grand !!!
Pourtant, elle connaît l’histoire qu’a eu ma mère avec lui
puisqu’elles sont du même village. Une vengeance sûrement !
Ou tout simplement l’amour. Là on ne peut pas se prononcer.
Je me pose la question.
Du jour au lendemain, elles ne se parlaient plus !!!
Les parents de ma mère ne voulaient plus voir ma mère, ni me
garder pour lui permettre de travailler.
Se faire rejeter alors qu’on n’a rien fait, ça fait très mal.
Mon père a perturbé ma mère à vie ! Il a gâché une femme
chaleureuse quelle est au plus profond de son cœur, je l’ai vu !
Il a détruit la jeune femme qui avait la joie de vivre.
Ma sœur, la plus âgée, m’a quitté très tôt, même pas eu le
temps de la connaître, loin de moi. Je ne comprenais pas
pourquoi. La question au début ne se posait pas ; trop petit
pour comprendre, j’ai grandi avec une sœur fantôme dont on
me parlait, sans aucun souvenir. Jamais ensemble, je ne la
connais pas. Jamais joué ensemble, comme deux frères qui
vivent ensemble. Elle a été adoptée par une tante.
Les rencontres à table se faisaient une fois dans l’année et
encore. A son mariage, avec ma mère, j’y suis allé ; vaste
souvenir du restaurant ; aux milieux de la nuit, nous sommes
partis, les laissant à leur fête.
Le frère qui suit, je m’en souviens un peu plus mais pas grand-
chose quand même ; juste quelques vagues passages. Ma mère
n’en parle plus car il est parti plus loin, à 150km du village.
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Les nouvelles étaient assez suivies mais une fois parti en
France, je ne l’ai vu qu’une ou deux fois. Lui aussi a une vie
assez spéciale, loin de sa mère. C’est le seul qui me comprend
jusqu’à présent. Nous avons pas mal parlé le peu de temps que
j’ai passé chez lui en vacances avec ma petite famille ; ça m’a
fait du bien. On était content tous les deux, chacun sa pensée
mais des bonnes surtout. Lui, il m’a montré ces habits, son
métier. Il me faisait visiter les super coins qui sont près de
chez lui, et moi super content qu’il me présente comme son
frère ! Et non un demis frère,
Elevé par un oncle qui vivait à porto alors que moi je suis
resté seul avec ma mère. Dur.
Un an passe
Un homme qui lui aussi a été élevé par sa grand-mère vient
voir la voir. Mais là, elle a très peur de faire encore une
bêtise ; les gens commencent à dire à ma mère : « tu peux te
marier avec lui, il est très bien et travailleur. Très courageux ».
Les voilà qui se marient, vivent un an ensemble puis décident
de venir en France car c’est le moment où tous ceux qui
peuvent quitter le pays partent pour trouver une vie meilleure !
Il part seul pour trouver où loger sa petite famille. L’année
passe et petite sœur est née du nouveau mari, Roger. Le
souvenir est dans la boite avant de partir, il le lui a offert !
Un jour, on reçoit une lettre du beau-père : une grande
nouvelle. « Vous pouvez venir me rejoindre en France » nous
a-t-il dit. Il a trouvé du travail dans une ferme à Orgerus, dans
le Dép. 78.
Notre problème, ce sont les papiers - le passeport, et là je
pense que ma mère a dû avoir le cœur serré très longtemps car
il y a quand même le risque que ça ne marche pas ! Mais
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comme pour lui ça a marché, pourquoi pas pour nous. Ma
mère a vu avec un passeur. Il lui demande de l’argent pour
pouvoir nous faire venir en France.
Nous sommes partis du village la nuit. Peu de temps après
avoir pris la route, une patrouille de la police nous a fait signe
de s’arrêter. Malheureusement, le chauffeur était recherché.
Nous voilà, ma mère, ma sœur Ana et moi, au poste de police.
Il faisait très froid derrière les barreaux sombres et sales. Ma
sœur n’arrêtait pas de pleurer, ma mère ne savait ce qu’on
allait nous faire.
Sûrement par pitié ou tout simplement par humanité, je ne sais
pas s’il est encore vivant, mais je pense que s’il a fait ce qu’il
a fait, il ne nous a pas oubliés !
Un grand Merci à cette famille que je ne connais pas. Un agent
de police nous a proposé de nous faire dormir chez lui. Je n’ai
jamais compris pourquoi il a fait ça. Nous voilà partis tous les
trois avec le policier, chez lui. Il réveille sa femme et ses
enfants. « Faites à manger pour cette femme et ses enfants ».
Après avoir bien mangé, nous sommes allés nous coucher. Je
n’oublierai jamais la première tartine beurrée ! Le lendemain
la police nous ramena chez nous, au village. Bien sûr là
encore, les moqueries, on n’y échappe pas.
Quelques jours plus tard, on refit une tentative et cette fois-là,
nous allons beaucoup plus loin ; dure la traversée, les voies de
chemin de fer, les montagnes dans la nuit. C’est à peine si on
voyait le chemin. Une femme qui venait avec nous a laissé
tomber une valise pleine de Porto et de jambons crus. Elle
aurait bien aimé les récupérer mais le passeur ne lui en a pas
laissé le temps car il fallait marcher sans s’arrêter ! ! ! Des fois
en voiture et d’autres fois en camion. En Espagne, d’autres
personnes nous attendaient pour manger et nous reposer.
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Enfin arrivés en France, on atterrit chez un oncle, frère du
beau-père à Orgerus. 30 ans après, je l ‘ai retrouvé cette belle
ferme !!!
Là, nous étions en sécurité. Mon cousin qui aimait bien son
oncle lui faisait souvent des farces ; il venait chez mon beau-
père, sonnait et disait « viens vite, tata est là ». Avec moi
alors, il se mettait à courir pour ouvrir la porte du porche et là,
il était déçu. Il n’y avait que son neveu. Mais le jour est venu.
Mon cousin nous accompagna chez mon beau-père, sonna et
lui dit « viens vite, tata est là » mais là il prit tout son temps.
Ma mère lui dit : « Tu ne veux pas de moi ! ». Quand il
entendit la voix de ma mère, il accourut très vite. Je me
souviens d’une maison blanche avec un porche d’entrée bien
fleuri. Derrière ce porche, un champ à perte de vue avec plein
d’arbres, des vaches. Même le train passe à côté du terrain.
Une grande marre pour les canards, la pelouse tondue avec
une tondeuse qui marchait seule, pas la peine de la tenir.
J’aimais bien cet endroit.
Il n’y a pas longtemps, je suis passé devant la maison ; j’ai eu
chaud au cœur, avec mes pensées du passé.
Peu de temps après, il y a encore eu des jumeaux nés à
Mantes-la-Jolie. Ma mère a été atteinte d’une maladie qui
l’empêcha de se servir de ses mains, ses doigts sont devenus
ronds ; elle ne pouvait rien tenir, beaucoup de verres se sont
cassés par la maladresse causée par la maladie. Aujourd’hui,
elle est guérie.
En 1970, nous somment partis vivre à Villejuif, dans un
village encore plus dégueulasse que mon village du Portugal.
Dans une petite maison qui a coûté 400 francs, peu de temps
après, un autre frère est né. Le dernier. Je pense être resté dans
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ce bidonville au moins deux ans. Marchant dans la boue,
courant sur les bouteilles cassées, nus pieds. Les décharges de
toutes sortes de saloperies y étaient stockées, de la ferraille
surtout ! Le bidonville cassé, la mairie nous a logés dans un
appartement tout neuf.
Les premiers de l’immeuble mais pas pour longtemps. Vite
rempli. Cette complicité du village, comme dans chaque pays,
tous ensembles on s’y sent bien. Il y en a même qui nouent de
très bonnes amitiés. D’autres moins. J’ai très peu de souvenirs,
perturbé tout le temps. Je pense que je n’ai pas vu passer ce
temps-là !
Malgré que tout cela me paraissait très long dans les moments
compliqués, ça m’a permis de mieux cerner chaque personne,
chaque fait et geste. Leur dire et redire fait que parfois ils ne
sont plus les mêmes ! Eux-mêmes ne se surveillent pas !
Il ne faut pas oublier que la base humaine est la même pour
chacun de nous.
Donc pensez humain.
LES RAISONS D’UN DEPART
22 octobre 1979.
Ce soir-là, j’étais dehors, en bas de l’immeuble ; je jouais avec
mes copains.
Le voisin de jardin de mon beau-père vient vers moi et dit :
-Alberto, il faut que tu dises à ton père qu’on a saccagé tous
les jardins et tout volé. Trois bonnes heures se passent. Je
rentre chez moi.
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Tout à coup, on frappe à la porte. C’est mon frère, il dit :
« Papa, Monsieur José a dit que tous les jardins ont été
saccagés ».
Alors moi comme un imbécile, je dis : « je le savais ! ». Tout à
coup, le beau-père se lève et me dit : « Pourquoi tu n’as rien
dit quand tu es arrivé ? ». J’avais oublié ! « Quoi, tu as
oublié ». Et les insultes commencent. Le soir même, il va voir
le voisin. Il discute un bon moment avec lui et revient à la
maison.
« Alors, tu t’en fous ? » qu’il me dit !
« Quoi ? Moi j’ai dit cela mais ce n’est pas vrai ».
« Tu mens ! ».
Si y avais une chose qu’il ne fallait pas toucher, c’était bien
son jardin.
Cet homme travail dur pour élever ses enfants. Sa jeunesse, il
l’a vécu si mal, qu’aujourd’hui il n’a que ça dans la tête, le
travail !
Dans son jardin, on trouvait de tout : des patates, haricots, de
la salade, du chou, des tomates.
Moi, la culture de potager, je n’ai jamais aimé ça ; pourtant
nous étions obligés d’y aller avec lui.
Je me souviens qu’un jour, il devait planter des patates ; il
expliqua à ma sœur comment il voulait les trous pour les
planter. Ma sœur était petite, elle faisait comme elle pouvait
mais malheureusement. Les trous n’étaient pas à la bonne
taille alors le beau-père s’est mis en colère et a pris la binette
et a frappé avec les pics, sur son dos.
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Il était très nerveux, se fâchait très vite, les choses devaient
être faites comme il voulait
.Autre chose : quand nous étions au bidonville en 1969, notre
maison était petite : deux pièces seulement. Un soir alors que
nous étions à table - je n’avais pas très faim - il me parla en
portugais.
« Estas a fazer poco ». Ce qui veut dire « tu te fous de moi ».
Mais comme j’étais petit, je ne comprenais pas tous les sens
des mots. Pour moi « poco » voulait dire « pas
beaucoup »mais aussi tu te fous de moi ! Dans ma tête, je
comprends « ne pas manger beaucoup ». Alors je lui réponds :
« oui ! ».
A cet Age, comment voulez-vous savoir les sens des mots qui
ne valent rien dire avec cette situation, rien à voir avec. « Tu te
fous de moi ! ». Que voulez-vous, tout le monde utilise des
mots qui ne sont pas à leur place, des mots qui veulent dire
autre chose. Pourquoi ne pas dire tout simplement les vrais
mots et surtout les mettre à leur place.
Avec la colère, il a pris une bouteille de vin et l’a lancé dans
ma direction, me rate. Mais pas la tête de ma sœur à qui il
casse la tête bien sûr. Il ne faut le contrarier, il a toujours
raison !
Ce n’est pas parce que vous estes leurs parents, qu’il faut les
oublier ; nous sommes tous des humains. Vous nous avez fait
sans rien demander. Alors occupez-vous en mieux que ça.
Pourquoi vouloir montrer aux enfants que les adultes sont très
forts, très courageux et qu’ils n’ont peur de rien ? Mensonge !
Tout le monde a peur. Personne n’est un super homme. Tous
égaux par l’apparence humaine et par la chance, car tout le
monde a droit à la chance ! ! !
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Qu’il soit noir, rouge, bleu ou petit et gros, il n’est marqué nul
part que tel humain doit être d’une forme quelconque ou ne
pas être à la norme !
C’est pourquoi je dis : « Parents, écoutez vos enfants, essayez
de les comprendre avant de les juger ». Comme on dit
toujours : la vérité sort de la bouche des enfants.
Moi aujourd’hui, j’ai deux enfants. Bien sûr l’époque n’est pas
la même ; nous avons toutes sortes de jeux : des voitures, des
poupées.
Mes enfants, je leur donne selon mes pouvoirs. Je suis avec
eux pour les devoirs, on sort, ils vont à la piscine, ils ont un
ordinateur. Mais en aucun cas, je leur fais subir des choses qui
n’ont rien à voir avec leur génération !
Pendant ma fugue, j’ai pas mal étudié la chose.
Une fugue. C’est ce que je devais faire pour que mes parents
n’entendent plus parler de moi. Puisque j’étais parti pour ne
plus revenir chez eux !
J’ai bien compris qu’on ne doit pas voler et ne pas être violent.
Aujourd’hui, je raconte à mes enfants comment j’ai passé ma
jeunesse, par où je suis passé pour en arriver là. Bon, ils sont
un peu jeunes mais commencent à comprendre. Et quand ils
font une bêtise, il faut d’abord les écouter puis leur expliquer
pourquoi ça ne se fait pas. Un enfant maltraité petit aura peur
de ses parents. Si vous les tenez toujours chez vous dans la
maison, enfermés, ça ne fera pas de bons enfants non plus.
Tenez-les mais ne cédez à pas tout non plus quand même.
Vous verrez.
Quand ils vous demandent 10 francs pour la piscine et que
vous leur donnez de temps en temps, ils seront gentils. Un
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enfant s’éduque mieux qu’un animal. Je vois dans la rue des
personnes qui embrassent leur chien et les enfants jouent à
coté ; le chien est plus câliné que l’enfant. Pourquoi ?
Quand j’ai eu treize ans, on devait partir en colonie de
vacances, avec la maire de Villejuif. Moi avec mes 63 kilos -
donc trop gros - je suis passé devant un médecin pour pouvoir
partir !
Et là il m’a dit : « Tu es trop gros pour aller avec tes frères. Tu
partiras dans un camp pour maigrir. ». Ok. Mes parents sont
d’accord.
Je reçois un courrier avec une adresse et lieu de rencontre avec
tous les enfants qui sont dans le même cas que moi ou avec
une maladie.
Déjà, il a fallu que je prenne le métro seul parce que mes
parents ne savaient pas lire. Donc seul dans le métro jusqu’ à
la gare Montparnasse. Là, je devais y être pour 22h00. Je suis
arrivé en avance je cherche mes copains et les moniteurs. Je
vais au guichet et demande où est le groupe qui doit partir en
Bretagne et là On me répond : « Ils sont partis à 21h00 ».
Le chef de quai me prend avec lui et me demande la lettre de
convocation pour la gare.
« Il faut téléphoner à tes parents pour qu’ils viennent te
chercher ! ».
Mes parents sont partis en week-end et de plus, nous n’avons
pas le téléphone. Moi ce que je voulais, c’était partir ailleurs,
loin, même si je savais que j’allais souffrir un peu. Pas grave.
Je ne voulais pas rentrer chez moi.
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Le chef m’a mis dans le train pour Morlaix, à côté du
contrôleur et lui a expliqué que j’ai loupé mon train de 21h00.
Il lui a donné ma lettre et lui a dit qu’il fallait que je change à
Morlaix pour Roscoff. Quand je suis arrivé à Morlaix, un taxi
m’attendait. Entre temps, le chef de gare avait téléphoné au
Centre disant qu’il y avait un enfant oublié à la gare
Montparnasse.
Quand je suis arrivé à destination au Centre de Roscoff, les
moniteurs ont tout de suite pris ma valise et tout ce que j’avais
dedans ! Chocolat, biscuits …… tout ce qui faisait grossir.
J’y suis resté deux mois. J’ai perdu 18 kilos ! Que du sport :
soit sur un bateau ou à bicyclette. Le cheval aussi. J’aimais
mieux le fait d’être loin de chez moi, je vivais bien sans ma
famille. Ma joie de vie, je l’exprimais même si le manger était
maigre.
La volonté était là, tout se passait bien. Nous étions tous
ensembles donc on voyait ce que mangeaient ceux qui
n’étaient pas là pour maigrir.
Là, il y avait de toutes sortes de maladies : ceux qui devaient
maigrir, ceux qui avaient dû rhumatisme, ceux qui devaient
grossir. Et dans tous ces enfants, il y avait des jumeaux qui
avaient été abandonnés dans une poubelle par leurs parents et
ça je ne l’oublierais jamais. Un jour peut-être, je les
retrouverai au travers de mon livre. Je ne me souviens plus de
leur nom et prénoms mais si par chance ils se reconnaissent,
bien le bonjour !
Pendant deux mois : gym, natation, équitation, bicyclette, à
manger des légumes à l’eau !
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Comme la cuisine n’était pas faite au centre, une voiture
venait porter les plats pour chaque enfant. Un grand bac pour
les enfants sans interdiction de manger ; on surveillait la
voiture et quand le monsieur portait tout ça au réfectoire alors
que nous étions cachés, on lui volait des frites et toute autre
chose qui se mangeait mais surtout du sucré, cachés derrière
les arbres pour manger tout en surveillant le camion.
Donc deux moi se passent. Le jour est venu de partir mais
voilà, pas d’affaires à ma taille : les pantalons étaient trop
grands pour moi ; on pouvait en mettre deux comme moi. Mes
parents non même pas penser à me donner des affaires de
rechange car j’allais maigrir.
Une tante est venue me chercher à la gare ! Moi avec mon
pantalon trop large sans même une ceinture pour le tenir.
Imaginez-vous mes angoisses ! Les curieux me regardaient
bizarrement. J’avais honte d’avoir maigri !
Parents ! Faites attention aux enfants. Pensez à tout. Ne les
abandonnez pas, soyez toujours près d’eux. Un enfant se
mérite. Il n’a pas demandé à venir dans notre monde.
Revenons au 22 octobre 1979
« Tu mens ! ».
Il va chercher la matraque en cuivre et me donne trois coups
avec. « Demain nous irons voir Monsieur José et on verra qui
ment. ».
Cette histoire de jardin a duré au moins une bonne demi-heure
puis nous avons continué à manger.
Après avoir mangé, il me dit : « Tu sors le chien et remontes
vite te coucher. ».
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Mes parents vont se coucher ainsi que mes frères. A la
maison, il y avait la télévision mais on ne la regardait
seulement que s’il était là. ; Si le père décidait d’aller se
coucher, il fallait suivre. Ma mère serait bien restée à regarder
la télévision mais avec la peur du père, elle nous coupait le
poste de télévision pour aller se coucher.
Avant de descendre le chien, je préparais un sac avec quelques
affaires que je mets dans la petite cave qui est sur le palier.
Et pendant que le chien faisait ses besoins, moi je sors ma
mobylette du garage à bicyclette.
J’ai remonté le chien, je suis arrivé devant la porte fermée et je
repars en refermant la porte tout doucement. Et me voilà partis
dans la nature.
J’ai traîné jusqu’à minuit, loin de mes chers parents, à me
demander ce que j’allais devenir.
Vers minuit, je suis revenu pour prendre mon sac que j’avais
laissé avant de descendre. Le chien. Je vous avoue que j’avais
très peur qu’il ne se réveille au moment où j’ai ouvert la porte
de la cave.
J’ai couru aussi vite que j’ai pu. Je suis parti très vite sur ma
mobylette jusqu’au chantier où je travaillais.
A cette époque, je venais de trouver un travail par la FPA, une
société du bâtiment. Elle avait un chantier à l’hôpital des
Invalides, là où on a creusé le tunnel entre le tombeau et
l’hôpital militaire.
Quand je suis arrivé sur le chantier, je me suis mis à pleurer :
je pensais à ma mère ! Et surtout, quelle vie vais-je avoir ?
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Puis il faut dormir. Le seul endroit que j’ai trouvé, ce sont les
WC qui étaient à l’entrée de l’hôpital. Mais avant de me
coucher au sol, j’ouvre mon sac qui me paraissait plus lourd
que lorsque je l’avais mis dans la cave.
Et là, juste au-dessus du sac, j’ai trouvé un petit mot écrit par
ma sœur et une gamelle avec de quoi manger ; c’était ma mère
et ma sœur qui l’y avaient mise !
Ma sœur me disait dans le petit mot : « Albert, maman pleure
beaucoup parce que tu es parti. Elle a vu quand tu as mis tes
Affaires dans la cave. Maman ne pensait pas que tu partirais.
C’est grâce au chien que maman s’est rendu compte de ton
départ parce qu’il grattait à la porte. Quand elle n’a pas vu ton
casque à sa place habituelle, maman a compris que tu étais
parti pour longtemps».
Ici dans les W-C, je pensais beaucoup à ma mère en pleurant.
Je me disais que je ne les verrais plus.
Trois jours passent. Je dormais toujours dans les W-C.
Quand mon commis vint sur le chantier. Je lui dis :
« Monsieur, je voudrais vous parler. Voilà, je suis à la rue et je
dors dans les W-C de l’hôpital ».
« Ah bon ? »
« S’il vous plaît, avez-vous une chambre ou un endroit où
dormir ? ».
« Bon, je rentre au bureau, j’en parle au patron et peut-être que
ce soir tu auras quelque chose ! ».
Le soir même, avant la fin de la journée, j’avais une adresse.
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Un foyer de jeunes travailleurs, dans 15eme arrondissement !
Il fallait quand même payer 600 francs pour pouvoir avoir une
chambre.
Je dis au directeur du foyer que je n’avais pas d’argent sur
moi !! « Monsieur, je vous paierais quand je toucherais ma
paye. ».
« Ok bon d’accord. »
Je suis resté neuf mois dans ce foyer là où j’ai rencontré Jean-
Claude et Patrick de la Creuse ; des hommes très vivants.
Souvent ensembles dans ma chambre la musique nous berce.
Un soir, je me suis en dormi sur le tapis, la bouche ouverte.
Patrick m’a mis un cornichon dans la bouche ! Des
plaisanteries qui ne dépassaient jamais l’au-delà !
Patrick avait une chambre pas très loin de la mienne. Jean-
Claude lui vivait on ne sait comment, dans un appartement à la
gare du nord.
Un jour, vers 7h30 du matin en allant au travail, sur la place
du Louvre, j’ai eu un accident de moto ; une voiture m’a
percuté et je me suis retrouvé contre le trottoir, mon épaule
déplacée. Je me suis arrêté de travailler.
Entre temps, j’ai changé de chantier. J’aimais ce travail ; nous
rénovions les statuts qui sont au-dessus du musée.
Suite à mon accident, j’ai perdu mon travail. L’épaule était
déboîtée. Pendant 4 mois, le directeur m’a accordé de rester
pour me donner une chance de trouver du travail. Ça n’a pas
duré longtemps !
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Un jour, il est venu vers moi : « Ça suffit ! Maintenant tu dois
partir d’ici ! ».
Entre temps, j’avais ouvert un compte cheque à la Poste avec
l’accord du directeur du foyer car je n’avais pas 18 ans,
mineur et sans parents, du moins pas tout près. La Poste m’a
demandé 5 francs et un responsable pour ouvrir mon compte.
J’ai donc demandé à mon directeur s’il voulait bien signer à la
place de mes parents.
Le voilà parti dans les signatures. Je ramène le dossier à la
Poste avec mes 5 francs. Quelques jours plus tard, je reçois un
chéquier ; j’ai dû le garder trois ou quatre mois sans m’en
servir, du moins pas trop.
Je me suis retrouvé dans la rue sans mes affaires, sans rien
pour manger, ni dormir, le froid, le chéquier, je lui ai fait sa
fête : hôtel restaurant Il n’a duré que 2 mois ! Le directeur n’a
pas voulu me les affaires tant que je ne paierais pas les quatre
mois que je lui devais.
Pendant mon séjour au foyer, j’ai fait connaissance avec un
homme très gentil ; il était homo. Rien ne s’est passé, même
s’il a essayé mais tout de suite, il a compris. Il travaillait au
figaro.
Le jour où je suis partie du foyer, il m’a hébergé chez lui. Il
avait une petite chambre au-dessus d’une discothèque.
Comme je ne pouvais pas rester tous les soirs, de temps en
temps il me donnait un peu d’argent.
Comme nous étions devenus des copains, je lui ai demandé si
je pouvais donner son adresse à la Caisse des Congés Payés ;
il me restait à toucher mon congé payé. Ne pouvant pas être
chez lui constamment, j’allais me réfugier au forum des Halls.
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La première nuit passée à Châtelet, je me fis voler ; mes
poches fouillées. Je m’étais réveillé et rien à fumer !!!
Des camés, des femmes de tous âges, des enfants qui ne
croient plus personne !!! Prêts à se droguer et à traîner. Ils ont
tout laissé tomber ! ! ! Personne pour les écouter, ils sont
abandonnés ! ! !
La zone est dure, seule la manche rapporte pour les
cigarettes ; pour boire et manger, c’était plus dur.
Le danger à tout moment, on y pense. Mais à plusieurs, c’est
mieux donc on se fait des copains.
Dans la bande, il y en avait toujours un qui ne pensait qu’à
faire du mal. A toi de choisir ce que tu veux et faire vite car
une fois lancé, dur de t’arrêter !
J’y suis resté pendant 3 mois.
Ma première nuit au forum a été dure ; tout ce que j’avais dans
mes poches avait disparu !
J’avais un blouson en jean, des cigarettes dans la poche du
haut, un briquet et deux ou trois bricoles. Les voleurs m’ont
rendu visite pendant mon sommeil.
Le matin vers 5 :00, le réveil a été assez rapide ; les « bleus »
oui le nom des policiers chargés de faire évacuer les bancs de
la galerie ont arrosé tous ceux qui dormaient, avec une lance à
eau. Allez debout tout le monde, il est l’heure de faire le
nettoyage !
Puis je fis la connaissance de gens qui étaient des habitués du
Forum. Que des zonards ! Il y en avait qui étaient là depuis
huit ans.
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Moi au bout de trois mois de galères, j’étais transformé ; la
tête ailleurs non pas par la drogue ni la boisson, mais par le
fait d’être à la rue. Je ne savais même plus reconnaître le
danger de mourir. Souvent je regardai la rame du métro mais
quelque chose me disait de ne rien faire, de m’arrêter au bord
du quai et de repartir d’où je venais. La tête basse, je ne
regardais personne. Une loque humain quoi ! ! ! ! Pas drogué
pourtant, ni alcoolique, mais comme je me sentais délaissé,
abandonné à moi-même, je n’avais plus le goût à rien. Les
gens devaient se dire que j’étais fou. De toute façon, ils
voyaient bien que j’étais un clochard. Mon destin, je l’ai
choisi ; je n’aime pas boire sans avoir soif !!!
Dans ce milieu, on apprend vite à tout détester ; le regard des
gens fait qu’on pense qu’ils ne nous aiment pas !!! Et ce qu’ils
doivent penser de nous. L’enfer de se sentir seuls, ignorés ! Se
renfermer sur nous même fait de nous une loque humaine !!!
Pour manger, on allait faire la manche. D’autres volent ! Mon
chéquier a bien fonctionné : hôtels, vêtements ; je prenais soin
de moi quand même pour ne pas paraître trop cloche.
Un jour on décida d’aller à Cannes, dans le sud, chercher un
peu plus de chaleur. Bien sûr, nous ne pouvions pas payer les
billets de train. Vers 21 :00, nous étions au moins cinq
personnes à la gare de Lyon. Arrivés à Lyon-Perrache, le
microphone de la gare nous annonce 5 minutes d’arrêt.
Je me suis dévoué pour aller chercher des cigarettes mais à
peine avoir fini de descendre les marches du quai que le train
repartait. Je fis demi-tour en courant, m’accrocha au train et
monta sur la marche mais, les portes s’étaient fermées. Obligé
de descendre et d’attendre le train suivant qui était à 23 :00 !
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Je suis arrivé à Canne le lendemain, sans billet, mais avec une
contravention de 400 francs !
Nous dormions sur la plage.
Tous les matins, un policier à bicyclette venait demander les
papiers de tous les nouveaux arrivés sur la plage.
Le soir, on allait sur les plages privées pour prendre des draps
de bain, pour se couvrir la nuit.
La manche, je n’ai jamais osé la faire ; je ne demandais que
des cigarettes. La honte de demander aurait pu me faire crever.
Avec l’argent, nous mangions des salades froides et achetions
des cigarettes. Entre nous, il y avait une bonne entente.
Je me promenais le long de la plage. Dans les rochers, un
homme était en train de chercher des coquillages.
Je vais vers lui.
- « Bonjour monsieur. Vous cherchez quoi ? ».
- « Des coquillages ! Et toi ? On peut se tutoyer ! ».
- « Oui bien sûr. Moi je cherche à manger, je suis à la rue, je
ne travaille pas ….. ».
Et la discussion dure pendant une bonne heure.
- « Tu veux venir chez moi, je suis à l’hôtel ? Si tu veux, tu
pourras te reposer un peu ».
Bien sûr, j’ai tout de suite pensé qu‘ il était homo. Mais
comme j’avais faim et que j’étais très fatigué, j’ai osé aller
avec lui. On verra bien.
- « Oui d’accord ».
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L’homme avait une chambre à l’hôtel Carlton, au dernier
étage. Il m’a donné à manger puis je me suis assoupi une ou
deux heures. Ensuite, je suis parti.
Je ne l’ai plus revu et je n’ai jamais su s’il aimait les hommes.
Peu importe, je m’en suis bien tiré.
Si cet homme se reconnaît et s’il a la chance de lire ce livre,
j’espère qu’il me contactera. Nous pourrions devenir amis.
Je lui montrerais ce que je suis devenu depuis toutes ces
années et je pourrais le remercier pour cet après-midi-là.
Merci à lui.
Je suis resté quatre jours à vagabonder dans la ville de Cannes.
Le dernier jour passé sur la plage a failli me coûter la vie ; un
groupe de zonards allemands était venu à coté de nous. Il
voulait notre manger mais il n’y avait pas assez pour nous.
Une bagarre éclate ; les bouteilles cassées sur les visages
ensanglantés m’ont effrayé. Un copain et moi avons pris nos
jambes à nos cous et avons escaladé le mur de la plage.
Je n’ai jamais grimpé un mur aussi vite avec mes bottes
pointues !
Retour vers la gare pour Paris.
Arrivés à la gare de Cannes, bien sûr pas de billet de transport.
Nous sommes montés dans le train qui va à Paris. A Saint-
Raphaël, les contrôleurs sont aussi montés dans le train et nous
ont demandé nos billets. Bien sûr pas de billet, obligés de
descendre du train. Car le contrôleur a tout de suite vu que
nous ne payerions pas le PV. Alors il nous demanda de
descendre du train.
Nous voilà sur la route à faire du stop. Personne ne s’arrêta.
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On dût traverser la ville de Fréjus puis nous prime l’autoroute
à pied. La marche fut longue.
Pendant notre marche sur l’autoroute, une chose arriva, nous
avons rigolé ; dans le fossé de l’autoroute, il y avait une boite
d’huîtres. Pour rigoler un peu, je descendis dans le fossé la
chercher ; les huîtres étaient sèches. Bien sûr, avec ce super
soleil, elles étaient sèches !
Nous marchions toujours en regardant si une voiture prendrait
la boite. Mais personne ne s’arrêta. Nous continuions notre
route.
Peut-être deux ou trois kilomètres plus loin, un car de
gendarmes s’arrêta et un gendarme dit :
- Où allez-vous ?
- Nous allons à paris
- Vous avez de l’argent ?
- Non.
- Allez monter !
En montant dans le car, je voyais toujours la boite d’huîtres.
On arriva au poste du village Le Luc. Ils nous prirent nos
papiers et nous gardèrent une bonne heure !
Entre temps, ils ouvrirent la boite d’huîtres. Je me marrais ! Ils
nous relâchèrent et nous revoilà dans l’aventure. On crevait
toujours de faim.
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Nous avons marché jusqu’à Aix. On a demandé aux gens du
village où se trouvait le curé et on se présenta à la maison du
curé. On frappa. La porte s’ouvrit.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Bonjour mon père, nous avons faim.
- Quoi ? Ca, pas question. Il suffit que je tourne le dos pour
que vous me voliez tout chez moi ! Non j’ai déjà donné !
Je le comprends bien mais nous n’y étions pour rien. En
regardant mon pote, je crois qu’il n’a pas eu confiance. Mal à
croire qu’il aime dieu !
Le curé que nous étions allés voir pour qu’il nous donne à
manger avait hébergé deux jeunes avant nous. Mais pendant la
nuit, les deux jeunes ont tout volé chez le curé !
Normal qu’il ne veuille plus rendre service aux jeunes qui
étaient de passage dans la ville d’Aix !
Entre le Luc et Toulon, la chaleur nous tapait sur la tête. Mon
copain avait une grande chemise à carreaux et une grande
sainte croix en bois au tour du cou, style baba. Moi normal :
en jeans et un gros rhume des foins.
Nous voilà repartis sur les routes, affamés dans le soleil.
Puis une voiture s’arrête ; un parisien.
- Où allez-vous ?
- A la gare de Toulon.
- Allez monter vite ! Je dois aller chercher mon fils à la gare !
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Nous étions contents enfin ! Finie la marche car même si ce
n’était pas très loin, on en avait marre de marcher !
Arrivés à la gare, nous montâmes dans le train, direction Paris.
Arrivés à Paris, nous retrouvâmes notre « belle demeure », le
forum des Halls.
Puis je décidai d’aller voir mon copain Jean qui avait bien
voulu me prêter son adresse pour toucher mes congés payés.
Oui avant de sombrer dans la zone comme on dit, j’ai connu
Jean dans une discothèque « Le Boléro ». Jean est un homme
seul et célibataire ; il connaissait ma vie puisque j’ai habité le
15eme, dans le foyer pour jeunes travailleurs. Le jour où le
directeur du foyer m’a mis à la rue, je suis allé voir Jean pour
lui demander si je pouvais donner son adresse à la Caisse des
Congés Payés afin de toucher le reste. Mais bien sûr, les
congés n’étaient versés qu’autour de juillet août. Donc pas
d’argent.
Il a très bien pris la chose.
Je lui racontais mon aventure et là, il me regarda et me dit.
- Tu as faim. Viens on va manger.
Nous sommes allés au restaurant « Le Commerce » dans le
15eme.
J’ai bien mangé et je suis reparti vers le forum.
Lorsque je suis revenu, j’ai pensé qu’il fallait que je fasse
quelque chose pour manger et peut être avoir un peu d’argent.
Devant le centre Georges Pompidou, un restaurant QUIK
HAMBURGER ouvre ses portes. Je suis allé les voir pour du
travail, mais trop tard, le personnel était complet.
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Par contre, on me proposait de distribuer des prospectus pour
eux et en échange, on me donnait à manger. Ok, ça m’allait.
La galère a dur vivre.
Faire la manche, je ne pouvais pas ; c’est une chose que je
n’ose pas faire et encore moins voler.
Pendant que je distribuais les prospectus, je ne pensais à rien
d’autre que de survivre en toute honnêteté !
Je me sentais quand même très seul même si je voyais du
monde passer.
Aujourd’hui si ce restaurant a gardé le même gérant, il
pourrait peut-être le confirmer. Je le remercie pour le geste
qu’il a eu envers moi ; et oui, Beaubourg a été mon quartier
pendant au moins trois mois.
Puis j’ai aussi rencontré un homme qui vendait des oiseaux
mécaniques et là, j’ai mis un peu de côté la bande de zonards.
J’avais un petit travail : les prospectus et les oiseaux. Je
pouvais manger un peu. C’est incroyable comment les choses
peuvent arriver en si peu de temps ! Mais jamais je ne me suis
mis dans des situations trop difficiles ou dangereuses.
En vendant les oiseaux mécaniques, un groupe de belges était
venu me voir et voir les oiseaux. Nous avions sympathisés.
Un ou deux jours après, le même groupe mais moins
nombreux est revenu me voir ; cinq filles très sympathiques et
jolies. Elles sont restées avec moi tout l’après-midi !
Au moment de partir, elles me demandèrent si je voulais bien
aller boire un café avec elles. Je ne refusais pas et nous
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allâmes au Quick Hamburger pour qui je distribuais les
prospectus. On se mit à table et là l’une d’elles me dit :
- Nous repartons bientôt dans notre pays. Tu dois en choisir
une entre nous cinq.
Ok mais dur de choisir comme ça. J’ai choisi Christine qui
habite Mol, en Belgique, à quelques kilomètres de la
Hollande.
Une fille très gentille. Nous sommes restés ensemble pendant
leur séjour à Paris. J’étais heureux d’avoir une compagnie
mais il ne fallait pas que je m’y attache car elle n’était pas
d’ici.
Mais j’étais heureux quand même.
Le jour est venu quelle devais partir en Belgique je lui
demande son adresse.
*Peut être qu’un jour j’irais-te voir cher toi si tu veux
*Non je n’y crois pas, tous les garçons disent cela ! Mais
donne toujours et tu verras bien.
Elle part un peu triste mais que faire ? Je me retrouve avec
mes oiseaux que je n’ai pas vendus longtemps car je donnais
un coup de main à un petit commerçant de la place.
LA SOURIS
Un après-midi, un homme faisait un spectacle dans la rue avec
des petite souris. Je discute avec lui.
- Tu veux une petite souris ?
- Oui je veux bien.
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Me voilà avec une souris blanche, toute petite. Je l’ai gardé
longtemps, elle me suivait partout
Sur mon épaule quand j’étais en bas des marches au forum des
Halles, elle se promenait sur les marches. Les gens savaient
qu’elle était à moi.
Mais un jour, un homme est venu s’asseoir à côté de moi et là,
le drame ! Il s’était assis sur ma « Tite puce ». Il me proposa
de me la rembourser. J’ai pleuré.
Enfin la vie continuait. Je suis allé sur les quais de Seine et j’ai
acheté une autre souris pour 10 francs. J’aimais avoir une
souris.
LA FEE
Puis le plus beau jour de ma vie arriva ; je dirais que c’était
une fée. Je vois ça comme ça !
Une femme dont je ne comprenais pas la langue a tout fait
pour que je l’accompagne au Sacré-Cœur, un soir de chaleur.
Belle soirée quoi !
La musique était là. Bref, pour moi mon chemin m’a été
montré !
Cette fille de Norvège me demanda où se trouvait le Sacré-
Cœur. Je lui indiquais le chemin à prendre mais mon anglais
n’était pas très bon ; on se comprenait à peine. Je lui proposais
de l’accompagner, pas de problème.
Nous voilà dans le métro. Arrivés au Sacré-Cœur, sur les
marches, il y avait des musiciens : guitares, tam-tam et
beaucoup d’autres.
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J’y suis resté longtemps ; les gens écoutaient puis les
musiciens commencèrent à partir. Vers minuit une heure du
matin, je me retrouvé seul sur les marches ; la haine de rester
encore une fois seul se faisait ressentir dans ma tête. Se
bousculèrent les larmes. Et le froid, et la faim et surtout le fait
que je ne dormirais que quelques heures, je ne sais où ! ! !
C’est là, qu’on voit que notre personne n’attire l’attention de
personne ; on vous laisse seul en vous disant à demain ! !
La peur du lieu où nous sommes, sans savoir où aller, où se
cacher pour dormir un peu ! ! !
Presque tout le monde était parti. La nuit sur Paris était jolie ;
toutes ces lumières illuminaient la ville. Le calme s’était
installé. Envie de pleurer par le fait de savoir que tous ces gens
rentreraient dormir au chaud ! ! !
Derrière moi, un jeune garçon était là et me dit :
- Tu ne rentres pas chez toi ?
- Non. Je n’ai pas de chez moi. Je suis à la rue !
- Je peux rester un peu avec toi, si tu veux.
On discute un moment puis :
- Tu veux venir chez moi ? J’habite avec ma grand-mère
Huguette.
- Oui, pourquoi pas.
Une seul envie : manger et dormir au chaud.
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Aujourd’hui je dirais avec respect que je suis entré dans cette
maison pour pouvoir dormir ; la faim je n’y pensais plus … du
moins pas trop !
HUGUETTE
Arrivés devant la maison :
- Tu habites ici ? Quelle belle maison !
Située derrière la place du Tertre, on y voyait des peintres, des
chanteurs et beaucoup d’autres artistes.
Frédéric me fit entrer chez lui. On monte dans sa chambre et là
sa grand-mère arrive.
- Tu ne te couches pas encore ? Ah, tu as un copain avec toi.
- Je te présente Albert. Il a des problèmes alors il va dormir ici
ce soir.
- Ah bon d’accord !
- Bonjour madame !
- Allez dormez bien et à demain.
Frédéric déroula un sac de couchage pour moi. Il y avait
longtemps que je n’avais pas dormi au chaud !
Le lendemain :
- Bonjour Albert !
- Bonjour madame !
- Non Huguette, appelle-moi Huguette. Un petit-déjeuner ?
- Oui merci.
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Moi, j’étais tout timide par la gentillesse de ces gens.
- Alors explique-moi tes problèmes.
Nous parlâmes longtemps puis elle décida :
- Je vais t’aider. Tu vas rester dormir ici ; j’ai une chambre,
elle est vide. Tu peux y dormir le temps que tu retrouves la
forme.
Me voilà dans une chambre à moi !
Huguette me donna 100 francs pour mes cigarettes.
Le troisième jour, elle décida de récupérer mes affaires restées
au foyer.
Huguette pris le téléphone et appela le foyer.
- Allô, ici l’assistance sociale madame untel !
- Je vous téléphone au sujet du jeune Alberto Vicente qui était
chez vous. Quand peut-il aller chercher ses affaires ?
- Quand il aura payé ce qu’il doit !
- Dans peu de temps, il aura son chèque de congé payé. J’en ai
la preuve.
- Qu’il vienne demain les chercher alors !
Le lendemain, je passe chez Jean et lui explique que j’ai
trouvé une maison et bientôt du travail.
- Je suis content pour toi.
- Je te donne le numéro de la personne chez qui je me trouve.
Tu pourras me téléphoner quand le chèque arrivera. Il faut que
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j’aille au foyer chercher mes affaires. Appelle-moi pour le
chèque !
- Bien sûr, pas de problème.
Une semaine plus tard, je travaillais chez un patron de peinture
qu’Huguette m’avait trouvé.
- Dis Albert, maintenant que tu travailles, tu as besoin d’un
petit chez toi.
- Oui bien sûr Huguette.
- Dans l’immeuble à coté, j’ai un petit studio. Si tu veux, tu
seras à coté de nous. Tu pourras venir quand tu voudras ; tu es
ici chez toi.
- Merci Huguette.
Ce jour-là fut un grand jour ; je suis allé voir le studio avec
Frédéric et là je me suis mis à pleurer ; je venais de trouver
une nouvelle maman !
Tant que je n’avais pas de cuisinière et de réfrigérateur, je
mangeais chez Huguette tous les jours.
Huguette avait une famille formidable ; ils m’ont tous bien
accueillis, bien reçu. Même Marie-José, la femme de ménage
et concierge.
Quand je suis arrivé chez Huguette, j’avais une petite souris
blanche dans une boite à chaussure. Un jour, la souris fugua.
Je dis à Marie-José :
- Marie-José, ma souris est partie ! Si vous la voyez, vous
l’attraper.
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- D’accord, je la remettrai dans sa boite.
Un jour, Marie-José vient et me dit :
- Albert je l’ai retrouvé.
- Merci, mais ce n’est pas ma souris ! C’est un rat, regardez il
est gris noir.
- Mais non, elle sale c’est tout.
- Ah non, regardez sa queue.
Et là Marie-José a eu vite fait de le mettre dehors ; elle a eu
très peur !
MARTINE
Le temps passe. Et puis un jour j’ai fait la connaissance de
Martine, une fille placée dans un foyer par un juge. Nous
sortions ensembles. L’envie de quitter le foyer se faisait sentir
mais mineure et sans l’autorisation du juge, elle ne pouvait pas
en sortir. Bloquée jusqu’à ses 18 ans, tel était son destin !
Nous avons décidé de nous mettre en ménage ; au début, je ne
posais pas trop de question. Je me disais qu’elle m’aimait
vraiment. Puis peu à peu, je me suis rendu compte qu’elle
voulait seulement s’en sortir pour avoir sa liberté !
Jamais je ne pensais quelle partirait de cette façon. Partir pour
ne plus revenir !
Peu à peu, elle revoyait son père, un raciste de première ; il ne
voulait pas me voir avec sa fille. Un drôle de bonhomme : le
regard méchant. Même quand on lui faisait plaisir, il ne savait
pas le montrer.
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Avec Martine, je suis allé voir la directrice du foyer et nous lui
avons dit :
- Madame, voilà je suis avec Martine depuis quelques temps.
Mais elle n’a pas 18 ans. Je voudrais bien que Martine vienne
vivre chez moi.
- Vous ne pouvez pas ; elle n’a que 17 ans.
- Oui mais si on discute avec le juge, peut-être qu’il dira oui.
- Bon comme dans quelques mois, elle sera majeure, voilà ce
qu’on va faire : elle va chez vous mais attention, vous serez
responsable d’elle jusqu’à sa majorité.
- Ok d’accord.
L’amour rend aveugle et c’est vrai jamais je ne pensais la
quitter, ni même lui faire du mal.
Martine vivait avec moi et tout allait bien. Un jour, elle vint
me rejoindre sur chantier où je travaillais, vers midi pour
manger ensembles. Mais un de mes collègues de boulot le
rapporta au patron et j’ai perdu mon travail.
Peu de temps après, mon copain Jean-Claude, rencontré au
foyer est venu me voir. Je lui expliquais qui m’étaient arrivé.
- Bon vient avec moi.
Nous sommes allés dans un restaurant « Le Consulat » juste à
côté de chez moi.
- Bonjour monsieur. Vous avez dit avoir besoin d’un plongeur
au restaurant. Voilà Albert. Il n’a jamais fait ça mais avec le
temps il apprendra.
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- D’accord, on va faire un essai mais attention, vous ne
travaillerez que de temps en temps et comme vous habitez
près d’ici, je vous appellerai.
Le temps passe et un jour, on me proposa une place stable au
restaurant « Le Grenier », toujours sur la butte Montmartre.
Le travail me plaisait. Les gens qui travaillaient avec moi
étaient très sympathiques. La musique aussi me plaisait ; deux
guitaristes haïtiens dans une ambiance de cabaret.
Les mineurs n’y étaient pas admis par ce que de temps en
temps il y avait des soirées un peu spéciales ; souvent
entraînées par la musique, les femmes pouvaient monter sur
une table et danser. Soit elles retiraient leur culotte ou leur
soutien-gorge. On coupait les cravates des hommes que l’on
accrochait au plafond.
Tout allait bien jusqu’au jour où le mois des vacances arrive.
Martine avait quand même pris contact avec son père et qui lui
avait proposé de partir ensemble en Auvergne.
Les voilà partis tous les deux. J’étais resté seul avec ma
chienne Diane. Le mois passa et aucune nouvelle de Martine
de tout le mois.
Alors des questions se posent : je me doutais que son père y
était pour quelque chose
Début septembre, Huguette vint chez moi et me dit :
- Albert, la mère de Martine est au téléphone.
- Ah bon que se passe-t-il ? Allô ! Oui bonjour Blanche.
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Autrefois, Blanche a vécu avec le père de Martine puis elle l’a
quitté et s’est remise avec un autre homme, Jean.
- Bonjour Albert. Voilà, Martine ne reviendra plus chez toi.
Elle va chez son père.
Son père était raciste ; il n’aimait pas les étrangers et donc les
portugais. La force que j’avais récupérée avec mes amis était
repartie ; je ne mangeais plus, je suis tombé malade. Au travail
ça allait mal car la patronne voulait vendre.
Et voilà que le restaurant a été vendu et les nouveaux patrons
ne me reprenaient pas ; j’étais de nouveau sans travail.
Mon temps, je le passais à traîner sur les marches du Sacré-
Cœur avec ma chienne Diane. Mais un jour j’ai dû m’en
séparer ; je ne pouvais plus lui donner à manger.
Puis j’ai commencé à traîner avec les musiciens qui sont
sur les marches. Ça a duré 4 mois.
Un soir alors qu’il faisait froid, nous sommes allés chez moi
et là, la catastrophe arriva ; nous étions 18 personnes ! Bien
sûr trop de bruit. Les voisins étaient très en colère alors le
gardien, très ami d’Huguette, est monté me voir et a mis tout
le monde dehors. Je lui ai ouvert la porte, le regard méchant. Il
a compris même si je n’ai rien dit, il m’a ignoré et est parti,
fâché bien sûr.
Seul dans ma chambre à penser à ce que je venais de faire. La
colère m’a pris et après avoir bien réfléchi, je suis parti en
claquant la porte, parti pour ne plus revenir. Par ma faute, je
les ai blessés, même Huguette que j’aimais comme ma mère,
adorable femme ! ! !
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Je suis resté deux jours dans le studio puis je me suis dit que
j’avais fait du mal à mon entourage. J’ai alors décidé de partir
du studio.
Pendant ma galère sur les marches du métro à faire la manche
avec les musiciens de la rue, j’ai rencontré une fille. Je suis
allé chez elle mais comme j’étais très timide et n’aimais pas
abuser des gens, je mangeai très peu ; mon poids descendait et
mes cheveux poussaient. Un vagabond quoi !
MA SOEUR
Trois jours avant Noël, je suis allé voir ma sœur qui m’avait
manqué trop longtemps et que je n’avais pas vue depuis 2 ans.
Elle travaillait dans un salon de coiffure, Je rentre dans le
salon et plein de films se déroulaient dans ma tête : que va-t-
elle dire ? Comment va-t-elle le prendre ? Moi qui arrivais
comme ça, sans donner de nouvelles depuis tout ce temps.
J’en étais malade car le temps avait effacé tous nos rêves,
notre complicité. Nous étions devenus trop éloignés en
somme ! ! !
Mais notre relation avait perduré, la distance nous avait pas
séparés, la vérité a éclaté :
- JE T’AIME ET JE T’AIMERAI TOUJOURS ! ! !
Tu ne m’avais rien fait de mal et moi non plus. Au contraire,
tu me connaissais. Tu étais comme ça à ce moment-là par ce
que en grandissant ton cerveau avait enregistré ce qu’on avait
bien voulu te dire. Deux ans sans se voir, à écouter les autres
parlers, t’avait donné une fausse image de moi sans même
savoir vraiment comment je vivais.
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Le défaut humain est de juger une personne sans rien savoir
d ‘elle. C’est très grave et à cause de cela beaucoup de gens se
sont tués pour moins que cela ! ! !
Je ne t’en voulais pas, te faire ce que j’ai fait avec toi et pour
toi je te les prouvé que je t’aime quand même, que toi non tu
ne la pas prouvé encore ! ! !
Si tu réfléchis bien dans ta conscience, tu dois avoir un
remords de quelque chose qui c’est déjà passer entre nous
deux ! ! !
Les petites choses qui se sont passées à coté avant et après
c’est sur ça reste graver mais ce n’est pas une raison pour
haire ! Je n’ai pas la haine en moi,
J’entrais dans le salon et ma sœur me dit :
- Bonjours monsieur !
Et là, j’ai fondu en larmes. Les cheveux longs, mal rasés, les
vêtements sales, j’avais hésité longtemps avant d’entrer dans
le salon.
Puis elle me regarde bien et dit :
- Albert, c’est toi ? Qu’est-ce que tu es maigre ! Tu es
malade ?
- Non, non Ça va.
Et elle se met à pleurer à son tour.
- Va au café en face et attends-moi.
Dans le café, elle a tout voulu savoir de mes 2 ans passés. Je
ne lui ai presque jamais rien caché.
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Malgré ma volonté de retrouver tous les miens et de vouloir
être leurs amis, aujourd’hui je ne vois plus personne parce que
nous avons tous un jardin secret que nous ne dévoilons jamais
à personne, même à ceux qu’on aime.
Elle me donne un peu d’argent et m’achète des cigarettes.
- Dis Albert, si tu venais passer Noël avec les parents et tous
les frères ?
Cette question m’a fait très mal ; j’avais un nœud à l’estomac.
Le pourquoi et comment a refait surface ; le film se déroulait,
les images passaient. Ma sœur face à moi devait se demander
si je n’étais pas un camé ! Je lui répondis :
- Non je préfère rester seul.
Mon cœur me faisait trop mal parfois, à la fois de joie et du
mal que j’ai dû faire à ma mère aussi. La raison de mon départ
- pourquoi j’étais parti de chez elle.
En même temps, ma sœur, le cœur brisé de l’avoir quitté, je ne
pouvais pas le lui refuser !
Alors je lui dis que oui je voulais bien mais à une condition :
- Tu dis à maman et papa qu’il ne faut pas parler du passé.
Puis comme elle était dans son heure de travail, je lui dis au
revoir.
- Je viendrai te voir la veille de Noël et peut-être nous irons
ensemble chez papa et maman.
NOEL
- Aller vient ! Maman veut te voir.
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- Je n’ai même pas de quoi offrir un petit cadeau au frère.
- Tiens, voilà de l’argent. Achète quelque chose et tu diras
que c’est toi qui as payé.
Mon cœur bas de plus en plus fort.
Arrivé à l’entrée de la cite Alexandre Dumas à Villejuif, je me
suis mis à trembler. Je sonnais et ma mère ouvrit et là, elle
fond en larmes comme jamais elle n’a pleuré ! Elle me sert
très fort, mes frères m’ont sauté au cou, même le beau-père
pleurait. C’était la première fois que je le voyais pleurer pour
moi.
Tout le monde était content. Pendant la fête, ma sœur a bu du
champagne, elle qui ne buvait jamais s’est saoulée de joie !
Ma mère et mes frères m’ont dit :
- Nous voulons que tu restes quelques temps avec nous.
Bien sûr que je voulais rester mais je ne savais comment agir
mais comme je n’avais nul part où aller, j’ai décidé de rester.
Sans travail, les angoisses reprennent mais une personne de
mon village parla de moi au patron de nettoyage. Le chantier
était à l’hôpital du Kremlin Bicêtre et là, je devins un expert
de la machine à cirer : la mono brosse.
MIRA
Et là mon cœur a repris son rythme normal et il a commencé à
battre pour une fille que j’avais oubliée depuis plus d’une
dizaine d’années. Elle habitait à côté de chez nous, au
bidonville de Villejuif. Elle s’appelait mira, une très gentille
fille.
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Nous sortions ensemble en cachette de sa famille. Elle vivait
chez une de ses tantes. La vie chez elle n’était pas toujours
rose.
Mira décida de prendre une chambre trouvée par un de ses
oncles. Elle y est restée un mois.
Je ne pouvais pas aller la voir car la propriétaire avait l’ordre
de ne laisser entrer personne.
Un soir, je suis quand même allé la voir. Je suis resté avec elle
toute la nuit. Mais la vielle femme qui était chargée de
surveillez mira, la vielle a même étai jusqu’à mettre ma
mobylette dehors, sur le trottoir mettre.
Peu de temps après, nous sommes allés vivre chez mes parents
et la bagarre commence avec eux ; je ne donnais pas assez
d’argent. J’ai dû vendre mon magnétophone à bande avec
lequel je commençais à faire des petites soirées.
Peu de temps après, nous sommes allés à l’hôtel pendant 7
mois.
Puis mon beau-frère nous a trouvé un petit pavillon en
location pour ma copine et moi.
Dans Vitry-sur-Seine, nous avons acheté une voiture à crédit
puis nous sommes partis au Portugal pour régler le dossier de
mon armée.
Oui nous, émigrés portugais ne sommes pas obligés de faire
notre armée.
A notre retour, notre patron nous a foutu tous les deux à la
porte parce que le chef n’avait pas dit que nous étions 15
jours ! La galère à deux a commencé.
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Sa famille n’a jamais voulu que je me marie avec elle car je ne
correspondais pas à l’image qu’elle espérait pour leur fille ;
j’étais un voyou avec des cheveux longs et un fainéant qui ne
savait rien faire. Enfin, un bon à rien.
Alors j’ai dit à ma chérie :
- Je veux leur montrer qui je suis. Mais comment leur prouver
qui j’étais réellement ?
J’ai finalement trouvé un travail dans une société de
gardiennage à Villejuif. Mon premier poste dans une grande
surface de Thiais dans laquelle je suis resté deux ans.
Nous avions toujours la famille sur le dos ; j’en avais marre de
vivre dans cette famille qui me menait la vie dure, me mettait
des bâtons dans les roues, qui racontait plein de méchancetés
pour nous faire casser, mira et moi.
Ma vie était un enfer mais je décidais d’y faire face. Je ne
baissais pas les bras, ma lutte continuait.
Quelques mois plus tard, nous achetons un appartement sur
l’Hay-les-Roses ; un petit F3. Je commençais enfin à leur
montrer que je n’étais pas ce qu’ils disaient. Et puis peu de
temps après avoir acheté notre appartement, le beau-père d’un
cousin de ma femme me proposa un nouveau travail ; il devait
partir à cause de son dos et je devais le remplacer en tant que
chauffeur-livreur de presse pour les MNPP. J’y ai travaillé un
an environ. Puis mon patron est décédé alors j’ai fait une
demande au NMPP pour obtenir un numéro chez eux, en
direct. Oui pour travailler directement avec le NMPP, il faut
être à son compte et posséder des camions.
N’étant pas très connu chez eux, ma demande ne fut pas
acceptée tout de suite. Le travail que j’avais fut donné à une
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grosse société de transport de presse qui elle, avait une bonne
place au NMPP. Sous condition qu’on me fasse travailler en
sous-traitance, je continuais ce travail.
Nous avons fini par nous mettre à notre compte. Enfin, c’est
ma femme qui s’était mise à son compte, comme artisan de
transport louangeur, comme on dit !!!
Notre vie prenait enfin tournure mais la famille et certains
amis, par jalousie, nous tournaient le dos ou nous mettaient
encore plus de bâtons dans les roues. Ma femme était
découragée ; elle voulait tout arrêter mais entre-temps, le
NMPP me proposa un contrat en direct et notre vie en fut
meilleure avec cette envie de leur montrer à tous que nous
pouvions y arriver, sans l’aide de personne et surtout pas de la
famille.
Mais à quoi bon : Ils ne savaient pas la moitié de ma vie,
comment on a vécu. Ca n’avait pas d’importance pour eux!
Notre entreprise de transport remontait tout doucement, les
factures étaient plus grosses.
Ma femme avait un frère à Châteauroux, dans la ferme avec
son autre grand frère. Il ne s’y plaisait pas du tout. Je décidais
de le prendre chez moi pour l’aider à trouver une vie
meilleure.
On le mit à travailler pour nous et avec nous. Là ce fut le pied
comme on dit ! Les factures gonflèrent encore plus en 1986 ;
la meilleure facture était de 100.000.00 francs par mois. A
deux chauffeurs on travaillait comme des malades, jour et nuit.
On a acheté d’autres camions et deux 4X4 pour notre plaisir.
A ce moment-là, les gens continuaient encore à parler de
nous :
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- Oui ils achètent des camions, des voitures alors qu’ils n’ont
pas de sous. Ils vont perdre leur appartement. Ils ne pourront
jamais payer et finir leur crédit.
Enfin tout ce qu’ils pouvaient pour nous mettre mal à l ‘aise
dans la famille qui nous aimait encore assez bien.
Ma vengeance fut encore plus forte de leur montrer à quel
point je pouvais réussir ma vie ; trois ans après, nous achetons
un pavillon dans la même ville. Mais leur haine envers nous
était encore plus forte. Une fois bien installés dans notre
pavillon, le frère de ma femme nous laissa tomber pour aller
travailler chez un autre patron. Et là les ennuis
recommencèrent ; on commence à perdre des contrats et
l’enfer recommence ; je tombais souvent malade car il fallait
que j’assure le jour et la nuit. Je dormais à peine quatre heures
par jour, et ça pendant quelques années.
La vie est dure quand on n’a personne pour vous tendre la
main, même pas la famille.
Les amis étaient là par intérêt ; ils vous bouffaient mais nous
leur faisions tellement confiance que nous sommes tombés
dans la misère avec deux enfants. Ce n’était pas facile.
Personne avec qui parler. Nous sommes tombés tellement bas
que nous avons failli perdre notre maison ; plus assez pour
payer le crédit et pour manger. Le frigo était souvent vide.
On a commencé à faire les marchés pour avoir un peu plus de
revenus, cela va mieux car on pouvait mieux manger. Après
les marchés, je partais faire mes livraisons de presse.
Un jour devant un fournisseur de marchandise pour le
marché, j’ai vu une parabole pour réceptionner la télévision
par satellite. J’ai eu une première idée : je lisais la presse et
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savais que la télévision portugaise RTPI arrivait en France.
Bingo ! J’ai pris rendez-vous avec la radio portugaise « Radio
Alfa » pour me faire un peu de pub. J’étais le seul sur le
marché du satellite portugais à proposer la réception de la
chaîne RTPI. Quelle affaire !!!
RTPI
Là, grâce à la chaîne, ma vie était meilleure. Je fis plein de
connaissances dans le milieu de la musique avec des chanteurs
portugais et français. La pub à la radio me faisait du bien. Bien
sûr, jais payé aussi très cher mon premier passage à la radio -
dans les 50.000.00 francs. Mais pour gagner, il faut dépenser !
, J’ai commencé à installer des paraboles pour RTPI qui
marchaient très bien avec les portugais, grâce au football ; ils
aiment ça le ballon les portugais. Un jour, au mois de mai
1992, une association portugaise me téléphona pour me
demander si je voulais être présent à leur fête de juin. C’est
une grande fête !
Le problème était qu’on me demandait 5000 Francs pour mon
expo. Je leur dis que je ne pouvais pas car je débutais et
n’avais pas trop les moyens de payer cette somme. On en
resta là.
Quelques jours avant la fête, une femme me téléphona pour
me dire quelle faisait partie de l’association portugaise et
quelle serait ravie que je tienne un stand pour la chaîne RTPI ;
la chaîne elle-même venait leur rendre visite !
Je lui répète que je ne pouvais pas payer mais elle proposa de
m’offrir le stand. J’en ai pleuré comme un bébé ! Personne
depuis mon mariage ne m’avait donné la main comme cette
dame. Bien sûr, elle y avait aussi un intérêt mais bon, ce jour-
là, je ne me suis pas posé de questions.
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A cette époque notre famille et aussi celle de ma femme ne
nous regardaient presque pas. J’ai toujours été le garçon
abandonné par tout le monde et je m’en voulais car ma femme
et mes enfants ne méritaient pas cela.
Enfin le jour de la fête arriva ; j’avais chez moi un ami qui lui
était chauffeur de taxi. Il me dit :
- Je viens avec vous pour vous aider au stand.
Avec un de mes frères, on prit une grosse télévision, deux
grandes antennes satellite. On a bien chargé mon véhicule et
nous voilà partis pour une nouvelle aventure.
Arrivés sur place, nous avons été accueillis comme des
princes. Tout le monde à l’entrée disait « voilà RTPI, la chaîne
portugaise ! ». Jamais je ne me suis senti aussi bien ; on me
respectait, on me disait « bonjour monsieur. Comment ça
va ? » Et plein de bonnes choses. Ça fait du bien de recevoir
des compliments. Fier de moi, je regardais ma femme et mes
amis ; la joie de ma femme, je l’ai remarqué aussi ! La voir se
sentir femme respectable.
Ne soyons pas hypocrites, on aime tout ça ! ! !
On nous donna une place sous le chapiteau du restaurant avec
ma télévision. Les Portugais se demandaient ce que je faisais
là, avec ma télé car ils ne savaient pas encore que la chaîne
portugaise était arrivée là en France, pour eux. Qu’est ce
qu’on a rigolé ; les gens me demandaient où était cacher le
magnétoscope car il passait un film en direct. Je leur disais :
- C’est du direct du Portugal. Je suis là vous présenter son
arrivée en France.
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Peu de temps après, dans la journée, un groupe de gens arriva
vers nous. Je ne connaissais personne.
C’était la directrice de la chaîne, l’ambassadeur du Portugal et
une radio portugaise, dont Tony Gama, le dauphin de Louis
Mariano avec un animateur de la radio « Abilio ». Nous avons
fait des photos, je discutais avec eux tous. Je me demandais ce
qu’il m’arrivait. J’étais rentré dans la cour des grands !
Ce jour-là, j’ai rencontré beaucoup de monde : des chanteurs,
des artistes de tous niveaux. On a passé une journée
formidable ! J’ai été pris en photo par la chaîne RTPI puis j’ai
gardé contact avec la radio qui était venue avec eux car ils se
sont installés en France. Peu de temps après, un des
animateurs me téléphona pour m’apprendre que j’étais en
photo dans le programme de télé. Quelle gloire ! J’étais
content, vous ne pouvez pas savoir comment !
Ensuite, je suis entré en contact avec Annabelle Santos, la
directrice de la chaîne pour pouvoir avoirs plus de pub pour la
chaîne. On m’envoyait des pins et des autocollants. J’ai même
pu acheter une petite voiture que j’ai décorée aux couleurs de
la chaîne. Tout le monde me reconnaissait dans la rue, j’étais
fier de moi, je l’avoue.
Alors, je dis à ma femme que ma vengeance était bonne. Que
nous allions leur montrer qui nous étions à ce moment-là.
Quand les gens commencèrent à comprendre que c’était moi
qui étais le patron de cette affaire, ils venaient tous vers moi.
Mais comme j’avais une fierté à faire respecter, la mienne bien
sûr, je les repoussais. Je n’avais plus besoin d’eux !!!!
Nous sommes passés à la radio, avons fait beaucoup
d’interview. J’ai même participé à diverses émissions de
radios mais comme les gens ne savaient pas que mon nom est
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Vicente - même mes proches ne le savaient pas car c’est le
nom de ma mère et non celui de mon père, ils ne savaient pas
bien qui était ce « Vicente de RTPI » car c’est ainsi qu’on me
surnommait. Je participais à diverses manifestations ; quand il
y avait des matchs de football dans des soirées des galas,
j’avais toujours une place pour faire la promotion de la chaîne
et les gens me disaient :
- C’est toi le patron de tout ça ??
- Bas oui c’est moi.
Alors, ils restaient bouche B, comme on dit !!
Après je parrainais divers artistes pour leurs galas. Mon nom
était partout dans les journaux, à la télévision et la radio.
Je commençais à me faire respecter mais il était trop tard pour
nos proches : je suis rancunier, du moins j’aime le respect et
quand on ne sait pas le donner, je préfère ignorer et rester à
l’écart des gens qui m’ont voulu du mal ou qui ne savent pas
montrer ! Qu’ils m’aiment ou pas, peu importe, ils ne me
manquent pas !!!
Dans la vie, il y a les personnes qui vous aiment pour ce que
vous estes et ceux qui vous aiment sans vous aimer : les
profiteurs, les jaloux, les « fout merde ». Ils croient tout savoir
et ne vous racontent que des conneries pour mieux se faire
prévaloir ou pour mieux avoir ce que tu as chez toi !!!
A ce moment-là, mon cerveau n’est pas encore atteint par la
connerie des gens. Ma pensée ne va pas au-delà de la
méfiance, les doutes n’y sont pas. Bref tout le monde profite et
personne n’a de vrais sourires !!!
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Pour mieux me comprendre aujourd’hui, j’ai dû me prouver à
moi-même que j’étais capable de vous donner toutes les
logiques de la vie.
Quand j’ai commencé à écrire, jamais je n’ai fait attention à ce
que j’écrivais. On me disait : « c’est beau ce que tu
écris » mais sans plus. Et moi, dans ma tête, je ne réagissais
pas. Mais petit à petit, j’ai essayé de parler. Pas sûr de moi,
j’ai eu du mal à me faire confiance dans mes pensées, dans
mes désirs. Du mal à m’exprimer. Pas rassuré.
LE FAMEUX
Il a fallu qu’un homme du milieu musical, soit disant quinze
ans de carrière, sans maison de disque, sans connaissance qui
pouvait le lancer sur les planches des stars. Non lui c’était
juste manger dans la gamelle des autres, détourner le
comportement des nouveaux amis, faire le beau. Être au
courant de la politique ou bien parler avec « Monsieur le
Maire ».
Je n’étais pas jaloux mais faire des galas pour les œuvres
sociales ou même des soirées sans rien demander, même pas
de quoi manger. Pas un sou !
Qu’on me dise comment on peut rouler en Mercedes, avoir
toujours une grosse liasse de billets sur soi et faire les
brocantes pour se meubler.
Expliquez-moi qui le rémunérait, même les défilés la nuit dans
les rue de la capital, rendez-vous sur Rendez-vous. Faire croire
qu’il bossait la nuit, nous faire croire que le studio l’appelait
souvent parce qu’il était le seul à ouvrir le studio. Ou encore
que personne ne faisait rien sans lui. Souvent au téléphone,
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accroché au studio il voulait me faire croire qu’il était
un grand auteur-compositeur, sans même toucher à un piano.
C’était un rigolo !
J’ai donc mis huit mois pour le découvrir. Quand il rigolait, on
sentait bien qu’il ne savait même pas rire tellement c’était
faux ! Il s’étouffait !
La mise en garde, je l ‘ai faite envers ceux qui nous
entouraient mais rien à faire ; ils ne voyaient que cet homme,
c’était leur dieu !
Une fois que j’ai tout cassé, il ne pouvait plus finir ses projets.
Il a quand même bien mangé, soit dans le porte-monnaie, soit
par invitation. Il arrivait toujours à faire le beau pour que sa
personne soit bien aimée par les honnêtes gens. Le lingot d’or,
comme il disait souvent à Michael, lui montait à la tête. Il
disait que la chanteuse qu’il baratinait était un lingot d’or pour
sa carrière d’auteur. Il avait l’intention de bien se servir de
cette famille, il a quand même réussi à avoir ce qu’il voulait !
Une pension de ses textes et musique, ses papiers en règle et
un toit manger et boire, quelque heures au noir par si par la,
en plus de sa il a quand même réussi à se faire refaire ses
documents imaginés vous sans maison ni travail en France
comment peut ton lui refaire la carte de séjours,
Faites attention à cet homme qui est dangereux car prêt à faire
casser des ménages pour mieux gratter.
Voilà comment je l’ai démasqué par la vérité, rien que la
vérité. A moi, il voulait m’apprendre la vie. On a toujours dit :
« méfiez-vous du loup qui dort » !
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Pour savoir, il faut bien écouter, comprendre le pourquoi et le
comment et surtout en premier, tolérer sinon vous ne
comprendrez rien de plus que les ragots ! ! !
Posez-vous des questions sur tout.
A ma table, il a mangé pour mieux le niquer ! ! !
Si je ne lui donne pas ma confiance, comment va-t-il se libérer
de la vérité ou du mensonge qui l’habite. Il n’y a que moi qui
sais si c’est ma confiance ou si c’est une confiance
imaginaire ! ! ! !
Jouez son jeu, c’est tout et vous verrez tout ! ! !
Un jour, je lui ai dit que j’allais quitter ma femme et là il m’a
répondu directement :
- Trouve-t-en une avant de la quitter, tu te sentiras moins seul.
Cette seule phrase m’a fait réfléchir encore plus.
Quand il fumait son joint, je pouvais tout savoir de sa vie,
enfin une partie ; ses vices cachés, sa méchanceté. Un doute
m’est resté à jamais mais je ne peux pas en parler parce que je
ne suis sûr de rien.
Suite à la discussion, je l’ai senti soulagé de quelque chose,
J’ai quitté ma femme un soir vers minuit, fâché bien sûr. Il me
fallait une pause car jamais je ne ferais la bêtise de faire
expert. Quand il a su que j’étais parti, il téléphona à ma femme
pour lui donner rendez-vous ; ils se sont vus deux ou trois fois.
Il a même demandé à payer l’insertion de mon fils à son
groupe. Il lui parlait de moi comme d’un criminel.
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Un matin vers 4 :00, avec une copine, on a décidé d’aller à la
radio. Comme c’était la nuit du Téléthon et l’envie de parler
au micro, nous partis à la radio portugaise RADIO ALFA. En
route, j’ai allumé le poste, j’entendais la vois de mon ami,
L’angoisse de revoir si tôt un ami qui s’était senti trahi par le
« fameux » ! J’avais peur qu’il soit blessé.
L’envie n’était plus là, une fois arrivée, plus envie
d’entrer ! ! !
Mon amie m’a pris la tête, on a fait tout ce chemin pour
rien !!! Non ! On y va, décidés d’entrer, Face à face, avec les
larmes de joies, On s’est embrasser ! ! !
Exprès ou pas, le destin a voulu que je sois là, en direct à la
radio. Nos voies éparpillées ont donné quelques idées.
On a su de suite avec qui j’étais, soi-disant avec la pute !
Pourquoi la pute ? Seulement parce qu’il n’a pas pu faire
d’elle se qu’il voulait ! ! !
Abusé d’elle !
Mon piège fonctionnait à merveille, les pieds à fond dedans. Il
était mort à tout jamais !!!
Encore un piège qui a bien fonctionné.
Voilà comment je vis avec le destin ; je laisse faire et quand
c’est la bonne occasion, je le fais même sans y penser.
La vie me donne ce que je lui demande, seulement si c’est la
vérité ! ! !
Le plus juste possible pour mon bien-être ! ! !
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Il faut savoir faire des sacrifices pour avoir des réponses et
parfois faire pitié pour retirer le doute ! ! !
Le réveille fut dur mais j’y suis arrivé. Sûr de moi, je le suis
devenu. Je respecte les humains mais mes pensées m’ont
dépassé !!!
Le passé une fois effacé, du moins une fois l’avoir caché, je
retrouvais un travail dans un supermarché comme employé
commercial.
Après cette histoire, j’ai perdu 28 kilos ; je ne sais ni
comment, ni pourquoi. Du jour au lendemain, je faisais un 40
en pantalon alors que d’habitude, c’est du 48.
Un soir, j’ai discuté avec ma femme à cœur ouvert. On a parlé
de tout notre passé ; pourquoi on en était rendu là. A la fin de
la discussion, je lui ai fait une promesse : à partir de demain,
l’homme que tu vois là ne sera plus le même. Tout va changer
aussi bien notre vie, que moi-même ! ! !
D’ailleurs je me sens mieux ; plus souple et léger.
Mais dans ce supermarché, je découvrais un monde nouveau
celui de l’esclavage avec un directeur au crâne rasé. On aurait
dit un mec de la légion ; le regard méchant, un parler très
ferme et surtout vulgaire. Je ne l’ai jamais aimé ! ! !
C’était lui qui donnait les ordres au chef de groupes et les
chefs de groupes aux chefs de rayons, puis ça tombait sur
nous ! ! !
Deux ans passés dans ce centre commercial m’ont aidé à
renforcer mon caractère. Tellement en colère et mal mené,
qu’on est obligé de faire quelque chose.
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Souvent la colère me prenait et je me rebiffais envers mes
supérieurs. Ne pas se laisser faire, même si c’est un chef.
Ma petite famille avait bien compris et faisait beaucoup
d’efforts pour être eux-mêmes, le plus naturellement possible.
Pour être heureux !
Il faut être en paix avec soi-même !!!
Le mieux est de croire en soi avant tout et surtout être sûr que
ce que l’on pense est vrai et bon !!!
Raconter ma vie ou raconter la vôtre, c’est la vie !
Voir la réalité sans trop la raconter, vous serez protégé.
Ma pensé m’a dépassé. A force d’être humilié, je vous l’ai
raconté !!!
Ce qui suit est une façon à moi de mieux vous faire
comprendre qui je suis et ce que je veux !!!
Et comment je suis devenu comme ça !
======================================
Moi-même !!!
Pas méchant à la base, on m’y a obligé !
Même ma vraie date de naissance, je ne la connais pas !
Le cauchemar est fini mais le passé est gravé !
Seul la mort pourra l’effacer. Plus léger ? Je le suis !
Ma vie n’a pas été facile mais j’ai lutté pour y arriver.
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Le seul but pour moi a été de prouver ma volonté d’y arriver et
surtout leur montrer qui je suis. C’est mon but dans la vie ! ! !
N’oubliez jamais que pour savoir, il faut être vrai ! ! !
A la recherche du bonheur, sur la route de la vie, je les prix.
La moindre porte ouverte, par la curiosité suis entré
Mais pour les trouver il a fallu les chercher.
Une fois mariées et par surprise, nous étions que 4 personnes à
notre mariage,
Agent de sécurité à carrefour belle épine, 2 ans passé, nouvelle
identité.
Dans la presse arrivée, 15 ans ont passé, la nuit et la journée !
Roulé sans compter pour gagner de quoi manger.
La presse se livre avec un chrono pas le droit d’être en retard
Pas le droit de faire ce qu’on veut avec notre véhicule bref la
règle
De la presse, est le stresse tout le temps toujours courir !
Pour vivre plus mal que bien !
Les factures vous tues, rien à manger ! Pour payer,
Les taxes, qui ne nous servirons jamais.
Acheté pour travailler sinon vous crevés !
Les véhicules à crédit ou acheter faut les faire rouler,
En panne, vous este remplacer, pas de pitié,
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La fin du mois est dure sans la facture !
La plus par des gars non pas d’assurance, parfois même sans
permis,
Ou vendre les revues et journaux au noir entre les chefs !
Et ceux qui sont directement metteur en case !
La facture de casse est énorme ou prendre par cartons
Les cd ou cassette vidéo et autres diverses choses.
L’alcool qui circule comme le périphérique,
Les erreurs chez le marchand son énormes !
Imaginé vous travailler dans ce genre de milieu !
Sous la pression de tout le monde !
Soit parce qu’il y a pas assez de place pour se garé,
Soit parce que vous avez du retard et vous estes le dernier
Les clients attendent et vous vous faite engueuler !
La pression monte au moment du réveille,
Arrivé au boulot, une seul envie de repartir se coucher !
C’est la seul ressource pour manger pensons à nos difficulté
Commencé à 1h 30 du matin pour finir parfois à 10h voir
midi,
Au monde l’imprimerie, roule jours et nuit à 13h30 on doit
charger
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Pour aller livrée jusqu’a parfois 19h voir 20h se couché à 21h
pour décompressé
Dur dure pour y arriver de plus en plus de facture a payé
Nous avons fait les marchés, à la demande du registre
commercial, j’ai mis plusieurs activité Dont, les marcher,
Entre deux livraisons le marché doit être livré, ma femme
accompagnée des Enfants et son frère, le stand installé sans
murmuré, Le froid, les marrons chauds, au café pour ce
réchauffé, les enfants on résistés, Jusqu’à midi
accompagné, les clients nous donnais l’envie de résisté Et
surtout pour décompressé avec les aînés,
Au marché c’est comme un petit village ou tout le monde se
connais Le sourire de la douceur vous es projeté le matin de
bonheur avec rigueur !
Les habitués Save ou nous sommes et viennent papoter la
relation entre les humains au marché
C’est le pied.
Le petit village n’a pas suffi pour survivre du moins pas assez,
Un animateur d’une radio portugaise un jour m’a dit
Qu’une chaîne de télévision portugaise allée être émise par
satellite !
Connaissant les Portugais pour leurs passions, le football. Une
idée a surgie, pourquoi pas installé la réception chez les
Portugais 1 mois de pub et Vicente de rtpi devient un mythe
des centaine d’installation, de temps en temps à la radio entre
les jeux et les pub souvent ma présence les a amusé, rencontre
avec des artistes portugais de gala en gala pour présenter cette
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fameuse chaîne, entre temps la vie d’imprésario m’a fait un
clin d’œil et je mit suis intéressé, des galas pour les uns et les
autres sur les planches suis monté pour me présenter au
publique qui a chanté, les débuts intimidés, jusqu’au rencontre
de football on a financé, les coupes de porto, pour les
vainqueurs on est allé chercher des soirées animées dj pour
halloween Ball organisé on les a fait danser Des fois sur les
toits à minuit une heure après le camion doit être prêt. Cavalé
sans graissez on va rouiller, le stress, le froid, les pluies, la
fatigue Dormir dans un coin sur la route au moins 30 minutes
voir 1 heure. Ou allée dormir sur place pour être sûr d’être
réveillé par les collègues.
Entre l’installation de paraboles, la presse, et les marchés, on
en a bavés !!! Terminé les marchés, à la télévision on a
consacré le plus de temps, Plus de rencontre de tout genre,
dans la musique on na valsés, dans la musique On est restés
les enfants l’ont adopté ! ! !
L’aire mélodique pour les élevés, le piano et la sono une
habitude qui dur ! ! ! Dans le pavillon !
Une salle aussi grande que le pavillon le sous-sol pour nous
amuser, tous les samedis la discothèque est ouverte
Privé SVP la soirée assuré par ma femme et moi dix ans sa a
duré, le barbecue ou les plats cuisinés
Il ne repartait jamais sans manger, à boire a volonté ils en ont
profité la musique a font pour finir la soirée il on danser, plus
personne pour ranger ni lavé la vaisselle la salle sentais toute
sorte d’odeur les bouteilles vide dans tous les coins, vous avez
compris que le samedi nous appartenais ! ! ! Au début rien à
dire les dépense on s’en foutait puis on remarque au gens qu’il
ne reste jamais personne pour nous aider, ni pour payer la
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bouffe, petit à petit les ami(e)s se faisais rare du jour au
lendemain nous avons mi-fin a tout sa chaque samedi il y avait
en moyenne cinquante personnes beaucoup mon dit fait
attention il vont tout te manger sans vraiment t’aimer, il s’an
foutes ce ne sont pas eux qui paye, mais notre seul soirée et le
seul moyen de voir assez souvent les gens qu’on aiment la seul
façon a été celle-là, invité au début puis après il venais seul
même sans rien dire, ou alors il nous disais a samedi ! ! ! ! On
payai déjà 8.500 FRS par moi de crédit pour la maison plus les
course de tous les jours plus les courses du samedi, cette vie
étais belle au début puis vers 2000 la société a été fermer les
revenus se faisais de plus en plus rare, dans la merde personne
pour nous aider même les visites se faisais rare plus personne
pour vous soutenir, ou alors pour vous bourré le crâne de
conneries toujours quelqu’un pour parler de vous en mal le
couple se détachais à grande vitesse les conseils des uns et des
autres ma femme ne savait plus qui croire parler sans savoir de
quoi il l’on fait, toujours mal au cœur à l’hôpital suis allé, le
suicide c’est montrer je me suis loupé ! ! ! Neuf mois de due
au crédit, 90 .000 FRS les gros soucis son commencer trimé
pour les remboursé malade et fatigué, nous deux a presque en
crevé ! ! ! Jour et nuit 3 à 4 heures de sommeil pour y
arrivée ! ! ! Les yeux presque fermer je roulais protégé ou par
chance j’y suis arrivé par fois avec un pneu crevé le sommeil
c’est réveiller accrochage sans gravité ont failli nous
ruiner ! ! ! Notre départ fut très rapide entre les enfants
agresser à l’école les soucis de la maison, presque plus
personne pour nous regarder crevé ! ! ! !l’ensemble a fait que
nous avons vendu la maison pour presque rien pour éviter de
vivre sans maison ni argent le crédit remboursé une grosse
épine est retirer du pied ! ! ! À saint germain les Arpajon
arrivé dans un petit pavillon comme à la campagne un an
passer, parti mal polis entre locataire et propriétaire l’abus
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voulais nous reprendre a deux pour le combattre l’abus est en
notre pouvoir a jamais, l’envie de vivre a surgi la vie nous
attends ! ! ! Deux mille cinq cent francs au départ comme nous
ne pension pas rester aussi longtemps, mais la vie a voulu que
nous étions bien et que les proprios ne les dérangeai pas « au
contraire ! ! ! » Nous avion besoin de prouvé notre présence
dans la ville les enfants à l’école vont demander notre adresse
et tout ce qui suis, les impôts des trucs important ils n’ont
jamais pensé que nous aussi on doit dire ou on habite ! ! !
Jamais ils n’ont voulus nous laisser au moins mettre l’eau a
notre non rien même le téléphone étai a eu, il voulait aussi que
je leur paye les taxes de la maison, du haut de son nuage je les
vue arrivée je suis parti sans payer deux mois gratter ne vont
pas me rembourser les meubles pourris par l’humidité sans
chauffage ni cheminée le réfrigérateur étai plus chaud encore,
il on essayer de nous menacer mais vite compris il on
abandonner ! ! !Une fois installer sans travail dès notre arrivée
dans une société de transport suis entrer une famille très
bizarre les frères associés se frappe dans la gueule souvent
dans un fond de cour un hangar qui sert de dépôt et de bureau
les vestiaire étai dehors avec les toilette dans une cabane de
chantier aménager, sans problème pour m’habitué j’ai toujours
roulé en camion, un camion caisse entre mes mains parti je ne
sais ou loin de chez moi j’aime ça ! ! ! Les premiers temps je
faisais comme pour moi le boulot bien soigner les client
toujours contant même si je suis en retard, très vite compris
leur envies, d’être leur esclaves, travailler comme des
chiffonniers on salissait plus vite les vêtements en passant
dans la cour que de travailler toute la journée roulé sans
compté la paye a diminué traiter comme des bon à rien ma
colère ma pris et je suis parti, avec l’espoir de faire une bonne
action, poursuivre mon envie avec un homme qui ne l’est pas,
un humain oui, mais un homme non, il a failli m’avoir comme
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je vie en quelque sorte pour la même cause jais vite compris
ce qu’il voulait, je suis tellement vrai que la moindre petite
erreur me met tout de suite la puce à l’oreille, la méfiance
s’installe je cherche à mieux le connaître je joue son jeux avec
des limites bien sur je lui fait croire ce qu’il veut croire en
faisant attention de ne pas me traire moi-même car ça va vite,
mais comme je suis pour la vérité la sincérité, l’honnête je suis
vrai quoi donc je vois mieux qui cherche à faire du mal, et la
pas de pitié je casse tout ce que j’ai construit avec lui il vas sur
ment parler de moi au personne qui son rester de son côté mais
comme je n’ai rien à me reprocher pourquoi chercher à me
disculpé, jais rien a prouvé que lui si il faut que ses amies le
croie innocent de quoi que ce soit il a toujours quoi raconter
pour nous casser il fera Tout pour nous séparer il leur fera des
serment comme il sait les faire il sont tous attiré par sa
connerie endormis par se pourri, le pire c’est que sa marche
avec eux maintenant je me pose une question sa se trouve il
sont tous comme lui ? Des truands !!! Donc la haine je la
garde envers cet humain, sans travail pendant huit mois, un
repos mérité je crois je me le suis attribué, un CV a l’accueil
d’un supermarché, mon invité à me présenter, près d’un an
passé j’en suis dégoté, en caserne je me croie les ordres son
trop froid méchants et coléreux, interdit de parler comme à
l’école, personne n’a le droit de nous t’aires !! Un seul le fera
pour toujours c’est dieu !!! À mon arrivé deux hommes le
regard très méchant nous parle le regard écarté comme s’ils
allaient nous mangers !!! Harcèlement en permanence le
stresse dans nos têtes malades à ne plus avoir envie de revenir
mais la contrainte de la vie nous y oblige, rester si non rien à
manger !!!
la colère me prend, une mutation jais demander a deux reprise
par courrier donner en main propre a deux responsables
différents, le temps passe et rien ni personne ne m’en parle ni
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par écrit, vouloir savoir pourquoi de temps en temps j’entame
la conversation mais ce n’est pas le moment, personne à mon
écoute, je décide d’envoyer un courrier recommander à la
direction pour lui poser juste une question, faut -il que je
continu a rêvé ou c’est à moi de démissionner, et autre chose
qui la touché beaucoup je pense car le lendemain qu’il a reçu
mon courrier il m’a interpellé dans le magasin et là je lui ai dit
tout simplement qu’il me faisais chier a deux reprises car il
m’a fait répéter, a tout ceux qui ne Respecterons personne, je
ne leur ferai aucun cadeau pas de chance, c’est justement en
leur donnant de la chance qu’il ne respecterons jamais
personne, et moi je veux le respect, il le savent tous qu’il
doivent savoir me parler si non la honte viendra sur eux peu
importe de l’endroit qu’on se trouve !!! Le premier jour de
mon arrivé jais remarquer que nous avion un chef pas comme
les autres, trop sympa n’ose pas trop dire en ce qu’il devra il
ne connaît pas la haine !!! Quand il me donne un ordre et qu’il
voie que je me rebiffe un peut-il cherche toujours les mots
pour ne pas me blesse quand je vois qu’il est gêné je fais en
sorte de finir en rigolant, je ne veux pas le blesse mais en
même temps je voudrai lui faire comprendre comment un
humain doit vivre parmi ces incompris de la vie !!! La rougeur
sur son visage s’installe la nervosité le ronge il panique ne sais
pas comment formulé son discours, il a peur de notre réaction
et en plus celle de ces supérieur qui sont avec nous, très mal à
l’aise, il nous dit j’en ai pris plein la gueule !!! Pendant ce
temps-là, une amie est chez moi avec son fils, le 3 août il son
arrivé, un couple avec un enfant l’homme lui est très spécial
ne comprend rien de la vie ne réagit sur rien ou presque !!! A
23 ans on doit au moins savoir-faire cuire un œuf, ou mettre la
table, voir la chose les plus simples à faire, courante de la vie,
rien, il mange à n’importe quel heur vide tout sans ce posé la
question qui a manger !!! Manger sans compter rien respecter
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chez les autres aucune conversation ne peut être faite, à peine
les enfants de 10 ans le comprennent !!! L’enfants fils
uniquement de la mère, lui je le trouve plus débrouillard que
même la mère est loin derrière lui, les logique qu’il donne son
bonne, lui il a un comportement d’un enfants normal, curieux,
il veut tout savoir tout connaître rien ne lui échappe, souvent il
vient dans ma chambre le matin pour dire à ma femme que sa
mère ne s’est pas levé pour lui faire son petit déjeuner, puis il
par seul à l’école, le problème c’est qu’il ne parle pas bien le
français, l’incrustation est difficile, toute la journée à l’école,
cantine et aide au devoir à 18h il dit Aure voir !!! Il n’aime pas
la tomate mais il adore les pizzas et ketchup !!!
La mère elle est plus spécial avec trop d’habitude en elle, aime
sortir les belles choses, et surtout pleurer quand elle veut
quelque chose n’aime pas trop le travail, la maladie imaginaire
est en elle, ne sais pas vivre par elle-même ne sais pas faire la
différence des méchant et des gentilles elle croie tout ce qu’on
lui dit, saute de joie sans même être sûr !!! Quand elle parle le
mot un sort trop souvent de sa bouche comme pour dire, tu as
compris ? UN ! , Gâche trop le manger les yeux ont toujours
plus faim que l’estomac, les assiettes reste souvent à moitié,
puis on laisse traîner ce qu’on n’a pas envie de ranger, même
si la bouteille était au réfrigérateur sur la table elle reste !!!
la vaisselle rien à faire, le linge encore moins, je suis obligé de
lui montrer comment on doit être quand on n’est pas chez
nous, de lui montrer comment les gens aime le respect chez
eux, commet il faut ce comporté, lui montrer que si c’est chez
elle et si elle aimerai que je lui face pareille, bref lui mettre
des limite dans le manger dans le gaspillage de l’eau
électricité dans les courses, cette femme a vécu à la recherche
d’une bourse, conte trop sur les autres, allumeuse tu es
illuminé tu seras quand tu sortiras de chez moi si tu nous a
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bien écouté !!! Le changement depuis août n’est pas flagrant
mais il y en a quelque s’un !!! Quelques défaut quelle n’a pas
supprimé, les restes dans les assiettes et nettoyer la baignoire a
la sortie du bain, les poils et cheveux restes coller au siphon !!!
Le un après une phrase disparaît de plus en plus, la façon de
parler a un peut changer aussi, plus calme, que même mes
oreilles se sentent mieux !!! Le copain je les mis dehors mon
cerveau ne le supportait plus, mare de réfléchir pour quelqu’un
qui ne comprend rien !!! Bloquer par l’éducation des parents,
jamais il n’a u de responsabilité aucune apprentissage de la
vie, maman est là pas peur !!! On fois sans elle il est perdu,
chez un copain il est allé une semaine passée il a découcher
aller voir ses parents pour ne plus en revenir on pense que ces
parents l’on séquestrer, le téléphone on pris ses clefs de
voiture aussi, privé de sortie il s’en n’est plus sorti, la police
chez lui c’est présenter pour savoir ce qui lui était arrivé,
comme vous pouvez le voir je fais tout pour que l’on sache ce
qui lui es arrivé, même à mon ennemi lui enverrai à manger
sans qu’il sache que sa Vienne de moi !!! Plus de nouvelle
depuis quelques semaines on voudrait l’aider !!! Je lui donne
des conseils on se parle elle et moi, parfois des colères à se
mordre le combat fini nerveux la tête entre les jambes 10
minute suffise pour remettre le sourire, puis je me rends
compte qu’elle a quelque chose de changer suite à notre
engueulade, la chose qui la fera changer très vite, la clef
magique elle là !!! Quelques années son passer et toi Lina tu
nous as quittée à 28 ans ! Ton ami je les étais et le resterai,
souvent dans mes pensées, Quand je sors de chez moi je ne
suis pas moi, mais une autre personne, qui veux être respecté !
J’évite de me faire montrer du doigt, une femme qui se
respecte doit être elle-même, idem pour un homme !! Le rôle
de la personne imaginaire vous fait connaître votre propre
caractère et vos désirs, et ça elle le veut ! Donc on en parle
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assez souvent, de son comportement dans la rue chez les gens,
au café, par tout !!! Je lui apprends comme a des enfants avec
des desseins, mais ne rigoler pas trop car vous aussi vous estes
tombé dedans puisque vous m’avez compris !!! Ou alors vous
este tête dure qui ne voie rien de la vraie vie qu’on pourra
avoir !!! Un jour un de mes frères m’a dit, jamais je ne ferai
ce que tu fais personne chef moi, je le respecte moi je ne peux
pas, on dit être humain, on cherche la paix et on n’aide
personne dite-moi comment on fait ??? Pour avoir la paix,
pour gagner l’amour, aimer vous déjà, commencez par vous
respecter évité toute chose qui pourra nuire, pour répondre à
une question, pensé toujours à plusieurs logiques possible !!!
Celle de la vérité et celle du mensonge celle du pour quoi et
du comment !!! Si vous ne faite pas cela, la tolérance va être
nul !!! Je tolère pour comprendre mais je ne pardonne pas, si
tu as compris et que tu me crois ! Pourquoi te trompé ? Plus on
donne des chances chez certains, plus on donne de la chance
moins il avance, la vie les dépasses et ne font rien de leurs
vie ! C’est justement à force de donner des chances qu’il se
trompe souvent !!! C’est comme les promesses ! Je n’en veux
pas, même si c’est à cause d’un accident ta promesse ne sera
pas tenue !!! Puis moi j’attends comme un con sans savoir ce
qui ce passe, évité de vous lancer dans des promesses que
vous ne tiendrez jamais !!! Là aussi c’est une forme de respect
envers vous, aujourd’hui mon chez de rayon est tombé malade
dans le magasin, jais entendu une conversation qui me laissais
croire que ça parlais de mon chef, il disais appeler les pompier
puis c’est tout il le sorte c’est tout ce que jais entendu, là jais u
envies de leur dire quelque chose mais comme jais pas trop
compris de qui il parlais je n’ai rien dit, la conversation entre
le directeur régional et un baltringue de chef qui aime bien
sucer et il le fait bien, lui je l’ignore depuis le premier jours de
mon embauche, il se mêle trop de ce qui ne le regarde pas !Ou
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alors un peu trop de ce qu’il devrai dire ! Donc mon chef est
malade, la pression est tellement forte qu’il je pense nous pète
un câble, jais pourtant essayer de lui parler mais il a trop peur
sa vie ne lui permet pas de perdre son boulot, son caractère
d’humain ne lui permet pas d’être parmi toutes ces tête brûlé,
je suis en train de voir que tout le monde pète un câble, l’autre
jours j’avais deux demis palettes de sucre posé sur un tir
palette électrique, mon chef de groupe est venu et me la repris
sans même me demander si je vous qu’il me les remette en
place, chaque palette fait en moyenne 250kg, au totale jais
entre 8 et neuf palette avec ce poids tous les jours je les tir le
long du magasin avec un tir palette Manuel mon dos le sent
obligé de prendre une ceinture, puis il m’a dit on en a besoin
au liquide et il m’a laisser comme ça avec mes deux palettes
en plein milieux de l’allée, après il demande le respect ! Dès la
première heure il m’a cassé le moral !!! Je ne laisse rien passer
pour en avoir un peu !!! Je fais attention a tout ce qui son et
disent !!! Mon but c’est de faire pète un câble au directeur,
honnêtement bien sûr !!! S’il ne me vire pas avant pour ça il
faut qu’il trouve une raison plus que valable car moi pour
l’ouvrir je respecte la règle du magasin, les pointages pour les
poses, les retards a évité !!! Evité de me faire pointer du doigt,
mon rayon est explosé OK, pourquoi en faire trop si nous
n’avons rien au retour !!! Qui a besoin de qui ? Hier soir la
petite et son fils son partie de chez moi libre comme l’aire !
Elle est allée voir une assistante sociale ou elle lui a donné
l’adresse d’un hôtel pour la dépanné, le fait de lui dire que son
fils dors dans la voiture je suis rassuré !!! La petite je lui ai fait
une promesse le jour où je les connu, nous avons parlé
logement, conclusion son cerveau travail très lentement fait
tout sans presque réfléchir !!! Jais vus quelle a beaucoup à
apprendre sur la vraie vie !!! Elle m’adonner son accord à
100% de lui faire la moral, de lui montrer tous ses défauts, lui
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apprendre à vivre dans une vrai famille, qui respecte la règle
de l’humain !!! Tout ce qui se passe, je les provoqué ! Pour
pouvoir lui faire comprendre comment faire des économies,
respecter le manger, comment tenir une maison, l’éducation de
son fils ! Le départ de chez moi ! La prise en main de
l’assistante sociale, pour qu’elle puisse arriver dans la vie par
le début sans rien !!! Avec un peu de savoir vivre, son fils et
elles, seront heureux, le faite qu’elle soit dans les mains de
l’assistante sociale je pense qui lui donnerons un appartement,
et là je pense aussi quelle veux le faire comme je lui ai appris,
elle m’a fait une promesse, d’y arrivée a pensé comme moi,
une parole pour moi c’est plus que tout !!! A partir de là, la vie
fera le reste !!! Je l’attends d’un moment à un autre pour
récupérer le reste de ses affaires, là je lui dirai les dernières
phrases avant son envole vers la liberté !!! Vivre libre
d’esprits, sans aucune rancune, sans aine, les pensé serons
moindres !!! Le sommeil se fera plus tendre !!! Moins de
stresses, nous la sommes libres plus heureux, sûrement
amoureux, entre nous deux la nature va réaliser ses vœux !!!
Je suis sûr de ne pas me trompé, quelque temps est passé ! je
ne suis plus sûr de rien, elle est venue avec un amis pour
chercher le reste des affaires, et là on a compris qu’il ne sont
pas à l’hôtel, pourquoi mentir, quelque heurs passer a discuté,
quelque chose me dit quel vie avec son fils chez son amis, elle
fait ce quel veux mais pourquoi mentir, pendant la descente de
ses affaires avec son amis, le petit est rester chez nous, je lui
est posé des question sans le mettre dans la voie que je voulais
qu’il prenne, ses réponse ont été que a l’hôtel il n’y a pas de
télé, qu’il ne se rappel plus du numéro de la chambre, et que
son amis a une console De jeux ! Je lui ai demandé s’il y
jouait du matin au soir, la-il m’a dit que non il regardait les
dessins animés un peu avant !!! Toutes ses réponses me disait
qu’il était bien chez le copain comme je l’avais prédit avant
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qu’ils arrivent j’avais dit à ma femme quel est chez un copain,
se copain je pense qu’il aura ce qu’il veut au moment voulu,
en attendant il les protège leur donne aussi de bon conseil, et
je sais quel s’en sortira très vite, si elle ne déconne pas !!!! A
condition c’est que son ami ne lui pardonne pas trop, car je
pense qu’elle le fera marcher pour mieux en profiter ! Mais
comme il m’a dit, qu’il s’est attendre pour avoir ce qu’il
veut !!! Il va l’aider !!! Peu importe comment elle va faire !! Il
faut qu’elle se débrouille pour redescendre sur terre !!!
Maintenant je pense qu’ils vont finir par se mettre ensembles !
Je leur souhaite beaucoup de bonheur !!! On va attendre la fin
de son histoire pour avoir les réponses des questions qu’on se
pose !!! Est ‘elle a l’hôtel, est ‘elle chez le copain, comment
va t’elle s’en sortir pour réussir, et de quelle manière !!! Lui-
même m’a dit qu’elle va vite s’en sortir !!! Plus de nouvel
depuis presque 1 ans je commence même à l’oublié on y pense
de moins en moins mais toujours dans un coin de ma pensé
une pensé de temps en temps quand même !!!J’aime être ce
que je suis j’aime dire quel sont les défauts de chacun mais a
la propre personne bien sur quand je vois quelqu’un qui
s’affiche tout seul sa me met hors de moi comment peu ton ne
pas faire attention à soi-même, plus de nouvelle de cette amie
j’espère qu’elle a réussi quelque chose de sa vie ! Pour ma
part jais toujours ce mal de jambe, les Fourmies et la
modification de mon corps
Jais mal partout ! Jais quand même perdu aujourd’hui
vendredi 12 novembre 2004 plus de 25 kg ! Fau que j’aille
quand voir un médecin car y a des trucs bizarres qui se passe
dans mon corps !!!
Bref ; depuis jais quitter la grande surface, en attendant un bon
boulot je suis allée faire du nettoyage avec ma femme qui elle
aujourd’hui j’en suis très fier je ne sais pas si c’est vraiment
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grâce à moi ou si c tout simplement la vie qui lui a parlé, les
logique quel donne son vrai et sincère ! Je ne la reconnais plus
non plus je suis contant quel puisse enfin comprendre qui sont
les humains ! Comment vivre pour bien profiter de la vie
même si nous on n’en profite pas trop encore mais le jour
viendra où on sera tous au soleil ou dans un endroit rêver un
instant à nous qui pourrai durée ! Malheureusement la
promesse n’a pas duré long longtemps, en décembre 2006 on
décide d’allée au Portugal pour faire la cueillette des olives,
parti le vendredi soir pour arriver samedi midi, à peine arrivé
que les téléphoner sonnai sans s’arrêter,
A peine arrivée que son frère et sa famille nous attendait pour
les aidées ! À peine arrivé que jetai déjà au boulot ! Trois jours
de suite, nous somme partie pour 1 semaine, il nous restait
plus que deux jours pour que l’on ramasse nos olive, en plus
du beau frère, deux oncle et leur femmes et les grand mères, et
nous, il nous on aidées une seule journée, le lendemain nous y
sommes allée tout seul, ma femme et les enfants, super le
partage !!! au moment de nettoyer la récolte, tout le monde
veux faire vite , surtout nous qui Avon trop de retard, mon
beau-frère et sa petite famille était en train de finir de ramasser
quelque olives qui était sur le champ là où la machine à
nettoyer se trouvai, moi j’attendais mon tour, mais entre-temps
un oncle se propose pour prendre mes olives pour me la
nettoyer chez lui, on charge les sacs, l’oncle part devant, au
même moment ma mère arrive pour chez elle , m’arrête un
moment et je discute avec, en repartent je reviens vers mon
beau-frère et la devant sa porte il me demande de passer mon
chemin il me d’interdit de rentrer chez lui ! Là je ne
comprends pas sur le moment, puis ses mots me font
comprendre que j’aurai pu l’aidée à finir de ramasser et
nettoyer son olive !! Il m’a vraiment pris pour un pigeon !!! la
sa m’a mis dans une colère que décider de quitter cette famille
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ma fait craquer, je me suis séparé, depuis le 1janvier 2007 je
vie seul pas divorcer encore mais libre de mes fait et
geste !mais ma douleur est toujours la, seul avec mon chien je
suis bien ne vois pas trop de monde je sors très peux, en
décembre 2007 je suis descendu au Portugal pour voir ma
mère qui se trouvait à l’hôpital , bien sur encore une fois je
suis toujours le dernier a être averti , parti pour une semaine
avec mon fils le plus jeune, le village se trouve a plus de
100km , on a pris une chambre d’hôtel pour rester à côté, la
J’ai eu très peur malgré le froid qui m’entourent entre les
miens et moi, sur le parking de l’hôpital mon grand frère
arrive avec sa femme, au moins on aura pas à chercher la
chambre, arrivé au prêt de ma mère je ne la reconnais pas ! Un
doute j’ai eu, es ce bien ma mère ? peu à peu mon frère me
rassure en lui parlant, a un moment je me suis approcher et je
lui es parler et là d’un coup elle ma reconnue, je la comprend a
peine, mon cœur me fait mal, je reste dans mes pensées et
j’essaie de lui tenir compagnie, peu à peu elle se confie , elle
m’explique qu’elles es mal traiter quel ne voulait plus vivre
que son heure es arrivé, ma demander je ne s’est combien de
fois pardon avant de partir elle voulait être sur que je lui
pardonne, elle me se rend coupable de notre douleur ! Avant
de partir elle voulait me tenir, pleurer sur mon épaule, une
dernière fois, entendre ma voix !une phrase lui trottai dans la
tête et la décourageai, une de mes demis sœur lui aurai dit que
je ne serai jamais venu la voir !!! d’ailleurs il le pensai tous,
une semaine à son chevet ,j’y es laisser mes plumes c’est sur
mes c’était pour la bonne cause, et peu à peu elle souriais ,
une après-midi jetai la comme chaque jours , mon beau père
arrive avec le chauffeur de taxi, et demande à mère qui jetai, il
ne m’a pas reconnu, et lui annonce que l’un de s’s fils ne
viendra pas la voir avant qu’il es régler les problème de
déménagement, c’est bien plus important, que d’allé voir sa
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mère mourante, c’est le même style de personne qui ose parler
avec la parole de dieu, et c’est la même personne qui va vous
critiquer vous juger, sans savoir de quoi il parle ! il ne doit pas
trop se lancer dans des discours sans passer par dieu sinon il
est perdu tout
seul, ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
mais mon rêve je les déjà savourer souvenez-vous ! Je me suis
fait une promesse que si je deviens un humain je pourrai
mieux vivre !!! Je pense que mon rêve je le vie maintenant,
être comme ça dire la vérité au gens qui vous sourit ! Le
regard suffi pour comprendre la tristesse de la vie ! Moi jais
voulu que ma petite famille on vive dans la joie même si
parfois les temps son dur, les enfants suivent mais parfois
comme tout enfants il voudrait bien, mais je fais toujours tout
pour les privé le moins possible en leur disant que la rue c pas
à la maison, nous ici c’est notre jardin secret ! Ici c’est notre
intimité qu’on doit respecter ! Seul nous pouvons dire vrai ou
faux la vie par la base je leur enseigne en quelque sorte je leur
montre à peu près du sujet sans trop leur donner de détaille car
je ne peux leur priver de la vie qu’il souhaite vivre ! Elle leur
appartient ! Mais avec respect et sincérité nous vivons bien on
si approche l’autre promesse que jais fait à ma femme c’était
de lui changer la vie changer sur tout je pense que si on veut
vraiment les promesses se réalise !!! Et quand on la vie on est
heureux !!! De moins en moins de disputes entre nous 4 la
musique nous accompagne et moi avec ma poésie on n’est pas
riche mais je pense que pour vivre fau être heureux avant tout
non pas vous !
Une fois heureux le jour viendra on se fera vraiment plaisir !y
en a qui vont penser que je suis en train d’imaginer un
personnage celui que je voudrai être à vous de juger si la vie
que je vous propose n’est pas bonne !!!Pour avoir la vie que
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j’aime je les voulu vraiment depuis tout petit dans mes rêves je
suis un homme qu’il vole dans les aires !!Distribué le bien !
Jais toujours voulu le faire mais le pire c’est que je n’arrivai
pas à le faire en vrai !! Je pense que beaucoup d’entre nous ne
cherchons pas vraiment à comprendre certaines choses de la
vie ! Les réponses doivent être-là ! Si on se pose la question
c’est qu’il y doit y avoir la repose, si le doute est là c’est qu’on
n’est pas sûr ! Par ce qu’il y a plusieurs possibilités !!!! Donc
y a réponse ! Mes réponse je les découvre doucement y a des
moments où je ne dis rien je vous écoute, vos mots je les capte
analysé j’en tire une conclusion chaque conversation je me
pose des questions comme vous d’ailleurs sauf que moi je vais
plus loin pour être mon amis le prouvé on ne pourra pas si ce
qu’on découvre par nous-même n’est pas mieux que de
l’entendre dire !!! Avec le respect et pas de triche les amis
peuvent apparaître dès l’instant qu’il y a un doute c’est foutu !
Cachons ce qu’on a caché respect chacun la vie nous
appartient moi j’ai le droit d’avoir comme ami h ou
f plus méchant. Si à moi il me donne le respect s’il ne pense
pas à me faire du mal ! Bref je suis entré donc comme homme
de ménage dans la société ou travail ma femme, beau coups
nous demandais si on se supportait, et pourquoi pas s’il y a
rien a caché pourquoi ne pas ce supporter !! On vient pour
bosser, on bosse même s’il y a des jolies filles je ne ferme pas
les yeux c pas de ma faute si elle son la quand j’arrive puis la
nature humaine est comme ça ! Les yeux c’est pour voir le fait
de voir nous fait penser !! Le fait de voir peu semer le doute !
A nous de comprendre le sens !!!si vous pensé que le sens de
votre ami n’est pas bon faut en parler sans s’en gueuler y a des
choses qui peuvent être éviter !Avec la colère on s’emporte et
on blesse c’est méchant de blesser, mais parfois il faut si on
voit que c vraiment pas bien ce qu’il a fait !Ou lui faire
comprendre qu’il est en train de s’afficher tout seul, parfois on
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pense savoir et on se trompe c’est là qu’il faut pas perdre la
tête pour blesser une personne de la sorte faut avant de lui dire
avoir sa réponse pour qu’il comprenne ou du moins pouvoir
lui dire sans pour autant vouloir se battre ! En plus sa se trouve
ont pourrai très bien s’entendre ! Depuis plus d’un an ma vie a
pris une drôle de tournure je ne vois plus les miens mes frères
et sœurs personne de ma part je suis blesser par leur
comportement en vers moi, il on vue que jais été dans la
merde et aucun n’a su calmer le jeu certains étai contres
d’autre contre elle qui comprendre qui croire !!!! Venant de
frère l’amour ce n’est pas le top !! Jais aussi composé pas mal
de poésies en portugais et en français, j’en es fait une pour ma
mère en musique je me suis donner à fond pour pouvoir lui
dire ma pensé de fils ! J’en en pleurer toute une semaine pour
pouvoir arriver a enregistré ma voix ! Avec mon amour j’y
étais, pour lui que je l’aimais ! Je lui es fait parvenir un cd
avec mes poèmes et surtout en premier le sien, elle la refusée
elle a même pas voulu voir ma photo de la pochette du cd !!
Que dois-je comprendre quel m’aime ! J’en ai souffert et j’en
souffre car plus rien ne conte jais plus ma mère elle me la fait
comprendre mais je lui en veux pas car certains y sont pour
quelque chose ! Depuis le mois d’août 04 je me sen bizarre je
me sens très seul même si jais tout de même ma petite famille
je ne sais pas il me manque quelque chose, une pièce dans
mon puzzle même si cette pièce a été distante de moi mais au
moins je savais quel était là je pouvais la voir quand je
voulais !!! Là je sais que c’est plus la peine d’aller la voir !!!
Je sais en plus d’après ce qu’on m’a dit quel perd la manoir
jais peur de ne plus la retrouvé jais peur quel m’oubli sans que
je lui es dit je t’aime !La souffrance qu’on a passé a étai dur
mais on la vécu ensemble à cause de moi ou pour moi elle la
fait je lui avais promis qu’un jours j’aurai plein de belle chose
à lui dire lui montrer l’amour que j’ai en moi de lui montrer
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que je serai un homme grâce à cette promesse je suis devenu
ce que je suis et là elle n’est plus là je suis arrivé seul sans
elle !!! C’est le moment de lui dire et elle n’est pas là je crois
que le secret je vais le garde en moi à tout jamais elle ne le
sera jamais si on ne fait pas ce qu’il faut maintenant ! Jais peur
de voir ma mère avec une tête qui me haie, je ne veux pas voir
ma mère me haïr là je pense que si je vois sa ma vie n’a plus
de sens je me fauterai de tout pour quoi se retenir la seul
personne que l’on doit le respect n’est plus la !!! Mais comme
je pense quand même un peu j’essaie de ne pas Peter de câble
j’essaie de ne rien faire subir à ma petite famille je le vie, moi
seule mais ce n’est pas grave quand je suis avec eux je suis
heureux ! C’est grâce à nous 4 si on vie tout ça ! Je me dis que
je fais peut-être du mal aussi à parler de mes proches comme
je parle il ont peut-être aussi quelque chose à dire, je voudrai
bien pour me faire comprendre mais pour certain on est déjà
railler !!! y a rien à dire ! Le coup que jais porter au cœur ma
fait très mal ! Je ne lui en es jamais voulu à ma mère de la vie
que jais vécu ! Ma mère je les toujours respecter même si
parfois y a des mots qu’on pense !! Mon beau père je ne lui en
veux pas trop car son éducation n’a pas été ce quelle aurai pu
être la bonté avec respect !!! Il ne connais pas le respect il n’a
honte de presque rien il ferai tout pour bosser gagner sa vie !
je pense qu’il a été traumatiser ! Il ne s’en est jamais remis car
sa souffrance je pense qu’elle ne la jamais quitter !!! Il n’a pas
eu le temps de comprendre le pourquoi du comment de sa
vie !!! Erreur humaine ! Jais eu la mienne !!! La souffrance es
une chose qui vous ronge elle nous torture ! Peu importe le
sujet, la souffrance fait mal !!!! Je n’ai pas de colère j’essaie
de comprendre pourquoi je devrai me mettre en colère !
Aujourd’hui je n’agis plus en tant que vengeur mais en tant
que humain, la vie ma donner la possibilité de vivre avec ou
sans haine avec ou sans vengeance je préfère bien vivre avec
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ma petite famille tranquille chez moi je préfère ne voir
personne s’il le faut pour que l’on n’est pas à parler de moi
pour une chose qui n’en vaut pas la peine ! Maintenant s’il
m’explique pourquoi la plus part mon laisser tomber ou profité
de moi !!!! J’essayerai de comprendre !! Faut quand même
qu’il est de bonnes logiques car ça les logiques Jaime ça et je
m’en nourris ! Vous pensé bien que tout sera analysé ! Ce qui
ma blesser aussi c’est quand une de mes sœurs ma téléphoner
un jour ou jetai au lit cloué par une paralysie du côté gauche et
que jais trop perdu de poids bref, la seule chose qu’elle a dit
de bien c’est son invitation que je passe quand je veux ! Y a
plein de petite choses qui ne passe pas faut bien écouter les
conversations souvent ça veut dire autre chose ! En sachant
que je ne pouvais pas me déplacer c’est plutôt à elle de venir
me voir enfin c’est ce que j’aurai fait moi ! D’ailleurs je
souffre encore de ma jambe ! Mais ce n’est pas trop grave je
remarche à nouveau !!! Y a plein de chose qui me font avancer
la volonté ! L’envie du bien être la musique que mes enfants
composent pour moi !!! Ma femme qui parfois ne sait pas
comment faire pour me contenter !!! Je le vois bien mais
parfois c’est vrai je nais envie de rien même pas d’un câlin !!!
Aujourd’hui pour moi avant tout si le sourire ne me plaît pas
je me pose des questions peu importe le sujet !
je ne veux pas lui faire de la peine je l’aime et je pense
arrivé à faire en sorte que l’on s’aime encore plus que avant
j’espère ne pas me tromper dans ma lancer car le vouloir suit
la volonté ! L’envie d’aimer je veux connaître, je ne dois plus
perdre de temps il faut que je cherche le pourquoi du comment
pour arriver à ce que un couple soit heureux pour qu’il ne se
méfis pas ! Pour que l’amour soit plus franc ! Pouvoir se dire
ce qu’on pense sans pour autant blesse ou chercher à être le
plus fort ou intelligent !l’amour se compose d’envie de
frisons, bien souvent c’est par ce qu’on le veut bien, que sa
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blesse ! Par fois pour avoir quelque chose qui pourrai être
interdit on force la colère a faire surface, on provoque des
catastrophes pour que notre plaisir soit satisfait ! tu n’as pas le
droit de blesser pour avoir ton plaisir !tu dois assumer tout
seuls tes conneries ! je pense que si on se pose et on discute
on va vite comprendre le pourquoi du comment, jais envie de
vivre la tête léger de me sentir bien partout là où je passe de
voir que les miens son bien, on cherche à être heureux et à
aimer ! Alors faite le c’est une question de volonté, tu sais
bien que un trou reste un trou ! Après c’est sûr, la beauté y
est pour quelque chose, si tu choisi une bonne fois pour toute
tu verras que c’est bien plus beau quand on se sent aimer de
tous les côtés ! On a de plus en plus d’amis (e) il suffit de
savoir ouvrir son cœur et laisser passer le fluide de la
tendresse, rien que avec le sourire on peut déclencher le fluide,
ne brûler pas les étapes, respecter la vie de chaque un et
s’occupé de rien du moment que ça ne nous touche pas !
Aimer sans provoquer ! Aimer c’est trop facile tout le monde
sait le faire ! Sauf que par fois on ne voudrait pas passer pour
des nuls !alors on fait un peu comme tout le monde, je sais
c’est nul ! Les goûts et les couleurs chaque un les siens !
Alors ne juge pas ! Tu n’aimes pas toi non plus qu’on te juge
alors fait pareille, c’est plus cool d’être ensemble faire la fête
que la guerre y en a encore qui n’ont pas compris comment ça
marche c’est bien dommage,
C’est sûr qu’il faut des gens qui sachent comment faire pour
avancer dans la vie il faut accepter tout le monde nous
sommes là pour faire une fonction sur terre, c’est sur ment
celle que tu m’aine ! Celle que tu vas construire ou celle que
tu crois être gâché !rien est gâcher pour arriver à la surface il
faut bien nager c’est sur si non on va couler, la vie c la même
on nous colle une paire de rame depuis la naissance et on
t’apprend a tant servir sauf que parfois c’est mal
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expliquer !heureusement qu’on a les rames si non on serait
mort déjà !c’est comme ça la vie ! Il a bien fallu inventer tout
ce qu’on a sur terre, pour en être arrivé la aujourd’hui chaque
un pour soit plus un sourire sans méfiance !on a tous peur de
quelque chose ! Pourquoi nous faisons nous peur si on a tous
peur !!! Aujourd’hui j’ai la force qui faut pour affronter la vie,
malgré que j’aie encore pas mal à apprendre, tout ce que j’ai
vécu et construit, tout a été analysé ! Cette force je la doit
quand même à mon histoire elle m’a permis de savoir pensé de
voir les choses autrement de pouvoir dire ce que je pense sans
que je me pose des questions si c’est vrai ou faux si je le dis je
pense que c’est vrai alors voilà c’est ça la liberté de chaque un,
la liberté d’expression on se la doit avec respect ! Voilà quoi
je rêve peut être un peu mais c’est comme ça que je veux finir
ma vie en poésie !!!! Je pense aussi que depuis que je vais sur
Internet mon langage a aussi bien évoluer, je dialogue depuis
1996 sur les tchats j’en ai vue de toutes les couleurs j’ai parlé
avec plein de caractère différent ! Je pense aussi que ça m’a
permis de mieux me connaître, et surtout faire mes testes de
confiance en ver moi-même je me donne un sujet de
conversation et je ne dois pas en bougé le dérapage interdit !
Mes teste me fond comprendre jusqu’où on peut donner la
confiance même avec les meilleurs amis ! Quand d commence
à mieux le connaître notre ami c’est là qu’on commence à se
posé des questions c’est qu’on doit savoir s’il le serai ou pas !
Le choix est vite fait si ses défauts ne me touche pas ni à ma
famille je le respect, on a le droit d’aimer qui on veut du
moment qu’il nous aime aussi !!! Ne me dite pas que les
méchants n’aime personne ! L’approche est dure mais pas
impossible !!!Aujourd’hui jais ma petite sœur avec moi nella
j’ai envie de parle car c’est la seule qui m’a compris du
premier coût, c’est la seul qui n’a pas peur de manger sans
retour, elle a toujours rêvé d’avoir eu frère comme moi et vice
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versa c’est pas mal tombé ! Elle au moins ma compris elle qui
ne me connaissais pas ou presque pas elle s’est approcher de
moi et ma prise dans ses bras et ma dis mon frère je t’aime !!!
Elle n’a pas prêté attention au ragot qui ont étai dis sur nous !
En août 1997 sue la place du village elle dansait en espérant
ma venue !!! à cette date jais eu un déménagement à faire sur
Lisbonne, parti avec un de mes beau-frère tout le voyage jais
senti un truc qui me faisais pensé à passer au village et plus je
m’approchai plus je faisais mon tris dans ma tête les images
des frère sœurs parents défile et je me demande si quelqu’un
pourrai pensé à moi la en ce moment mon beau-frère a dû se
dire que je le gonfle, mais il n’a rien dis le voyage se passe
bien arrivé à Lisbonne le client nous a balader dans Lisbonne
comme des pacha mais quand même de plus en plus l’envie de
partir au village !pendant un moment j’ai pensé à elle mais
comme on avait aucune nouvelle j’ai presque vite oublié !
Arrivée au village je ne savais pas qui pourrai m’attendre mais
j’ai vite compris quand un de mes frère du coter de ma mère
m’a dit que une de mes sœur étai la ! Rien d’autre ! je le
regarde dans les yeux et j’ai souri, les couple tourne et tourne
quand tout a coût jais vue une queue de cheval qui dépasse
toute les têtes des gens qui danse je les suivi long temps des
yeux, et la jais eu un flash ma sœur ! Et là d’un coût elle se
retrouve face a moi son cavalier ma regarder d’un sale
œil elle ma regarder et ma dis attend moi je fini cette danse !
Et là un truc c’est passer on a eu envie de se parler de se
confier se connaître ! On ne sait plus quitter de toute la soirée,
heureux et surpris par la forte pensé que ma sœur a eu pour
moi ! nella peu importe comment il l’interprète je te le dis bien
fort JE T’AIME comme on devrai le dire à chaque frère et au
amis qu’on aime ! Ma petite sœur tu es la seule parmi les
autres qui ma di je t’aime ! Suite à notre retrouvaille nella est
venue vivre chez moi, les enfants l’on tout de suite adoré, à ce
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moment-là je travaillai dans la presse, elle aimai venir la nuit
avec moi faire la distribution on a eu de très beau moments
rien que a nous ! Deux frères qui s’éclate ! Des fous rires avec
les passants le faite de vivre la nuit elle était bien ! Un jour je
fais un voyage au Portugal en petit camion « transit » elle
vient avec moi ! Ma femme je les vue elle a changé de couleur
quand elle a appris que ma sœur venait avec moi, là j’ai vu un
affront qu’il pourrai avoir, je la comprend elle est pas vraiment
sur que c’est ma sœur d’après tout elle connais pas trop mes
frère du coté père et puis pas long temps avant elle venait
d’apprendre une histoire d’un couple frère amoureux normal
je dirai !je la comprend ! et comme elle devait y allée aussi
elle avait à faire donc a deux c mieux que tout seul !une fois
arrivé on rend une visite au plus proche qu’on pense qu’il y a
un peu d’estime, Un soir nous somme allée chez une de mes
tentes a quelque Km du village d’où nous sommes, ma sœur et
moi avons passer une bonne journée chez mes oncles, en
repartant de chez ma tente il pleuvait et faisais très froid et
plus de lumière quand nous somme arrivé au village !le village
es situé sur une colline les rues mal terminer on se saurai
surement blesse, donc avion déicide rester dans la cabine de la
camionnette tournée vers le village bien en vue on s’est
endormi, au petit matin une autre de mes sœur vient nous voir,
elle a bien vue qu’on est resté la ! Rien ne prouve rien tout le
chemin pour faire si on devait faire Elle s’est bien rendu
compte que su on voulait faire des cochonneries on les aurai
pas fait la devant tout le monde !! Ba si un voisin soi-disant
qui nous a vue l’un sur l’autre je vous fais pas de dessins ! Le
mal que je lui souhaite c’est qu’il parte en paix mais cette
famille je peu plus leur parler ! Le mal est en eux !!! En
attendant ma sœur et moi Avon été sali par la connerie d’un
vieillard qui a crue voir ce qu’il aurai souhaité voir ! Dans le
village la réputation n’est pas trop bonne pour la famille !
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Donc on essaie de toujours trouvé une histoire à raconter ! Le
pire c’est notre famille comment la-t-elle prit, il pense ce qu’il
veule je m’en fou je garderai toujours la tête haute rien à me
reprocher ! Je continuerai à la voir autant de fois que mon
cœur bâtera s’il le faut ! Ma sœur et moi on s’est déjà affronter
verbalement et méchamment on ne s’est plus parler pendant
un ans la colère des uns le comportement des autres fait que
parfois certains perde confiance !Ma sœur et moi sommes lié
on a une histoire différente à raconter en plus dans son histoire
j’y suis !il ne se passe pas des semaines sans se parler et se
confier on passe des heures à parler à ce demander souvent
pourquoi et comment , trouvé quelque logique de la vie soit
pour elle ou pour moi le temps es trop court tout ce qu’on se
dis ne change rien au comportement ou au sentiment qu’on
porte à nos enfants ou conjoints, rien ne sort nul part les
discutions que nous pouvons avoir reste et le resterons dans
mon jardin secret ! Ma femme et ma sœur je pense que c’est
sincère, car sa à chauffer un moment aussi entre elle les mots
et les ragots l’avais fait dire des mots méchants et très
blessent, mira aime beaucoup la petite marine si je la laissai
elle serai toujours en train de la gâté ! Par contre Paulo je ne
sais pas bien ce qu’il pense de nous encore il est froid et se
laisse pas allée ses mots son ferme il ne discute pas trop,
j’aimerai bien qu’il croit que s’il veut il sera aimé comme il se
doit ! Ma femme est devenue une grande dame à mes yeux
avec ou sans mes conseil elle est arrivée là où elle peut se
prouvé quelle es capable de savoir vivre ! En trois ans en gros
elle a monté de 3 échelons, elle ne se fi plus aux ragots écoute
et analyse bien les conversations et surtout sais réponses ! Elle
a la réponse facile ses logiques sont bonnes, en tout cas je suis
fier d’elle car elle s’est de quoi elle est capable !aujourd’hui
j’ai parlé avec ma petite sœur nella, avec elle je passe des
moments qui me font comprendre mes logiques ! Sa façon de
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vivre me permet de lui dire là où elle se plante ! Les questions
posées on des logiques on les cherche ensemble ! Et je
m’explique !pour lui faire comprendre le chemin quel mène et
lui montrer plusieurs chemins pour quel puisse bien choisir et
bien faire! Quand je parle avec elle, mes mots mais phrase se
construise toute seule je n’ai pas besoin de réfléchir, surtout
quand le sujet me passionne !nella reste des heures à
m’écouter parler je sais quel aime quand je lui parle ! Je suis
contient, jamais je ne la taillerai ! Certains d’entre vous me
diront c de l’amour ! Oui c’est de l’amour mais un amour que
pas beaucoup de gens ne le vivront notre amour est
honnête, le respect, par ce que nous somme frère !! Notre
amour a étai construit à distance, à distance nos pensé se
croisait ! Souvent et j’y pense encore ! Avec ma petite famille
je me suis construit ! Sans famille pour m’aider j’y suis
arrivé ! Ma femme et mes enfants j’en suis fière car il me le
montre tous mais chaque un sa façon de me le montrer moi je
voudrai que ce soit la même façon pour tous !!! Et là j’y
travaille très dur, je suis en marche pour avoir ma famille à
mes cotées du moins celle que j’aurai choisi au autres je ne
leur souhaite aucun mal sauf que je j’ai des choses à dire et
que si je les écris pas je ne pourrai pas oublier pour pouvoir
me reposé un peu de toutes ses question qui son a moitié
répondu ! Pouvoir passer devant et pouvoir dire bonjour tu vas
bien !! Je peux pas trop dire qu’il mon fait du mal mes frère,
simplement quelques un non jamais été là pour moi, je
comprends aussi qu’il ne vive pas tout seul ! Marié c moins
évident surtout si le beau-frère ou la belle-sœur ne s’entende
pas bien !!!! Donc je laisse faire les choses maintenant, j’aurai
beaucoup de choses à dire à certains ma pensé je les
travailler ! J’ai seulement une chose à vous dire à ceux qui
pense avoir un conflit avec moi, sachez que je n’ai jamais
cherché à blesser personne mais bien souvent on nous
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provoque ! Qui à, le plus blesser !!! C’est la question que
personne ne se pose, moi je me suis toujours protéger chose
qui est normal, de qui que ce soit j’aurai toujours un doute sur
l’être humain ! L’invisible ne peut se prouver !!! mes frères je
vous est toujours regretter je pense à vous très souvent alors
que vous je me pose la question !la vie que jais mener m’a
permis de voir à
qui j’avais à faire !se faire montrer du doigt il l’on tous fait, a
un moment ou un autre !je peux pas dire que j’ai fait beaucoup
pour qui que ce soit mais je les toujours de bon cœur sans que
personne ne se rende conte, j’ai appris a me débrouiller seul,
personne n’était là au bon moment, c’est dur de se faire
admettre par mis ceux qu’on croit être nos amis, bien souvent
le regard méfiant on vous sourit , pour ne pas vous dire que
vous n’avez pas d’importance à leur yeux, en les regardants
vous regarder vous verrez le mal être de la personne, un
sourire gêner est partager par politesse ou par peu de ne pas
savoir vous dire que vous n’estes pas les bienvenues, l’être
humain restera toujours un être humain, son savoir-faire sera
toujours le même que tous les autres ! Sauf que l’on voie plus
les autres que soit même ! Les grimas qu’on peut faire pour
une quelquefois que cause son aperçu par les regards des
autres il faut juste faire attention à son expression, l’être
humain n ‘est pas un saint, chaque un de nous a des envies peu
importe les quel, même celle d’avoir envie de voir personne,
faut pas avoir peur de le dire, après tout dépend du sujet bien
sûr !
Tout ça pour dire que si on veut l’expression des visages on
peut les lire ! J’ai appris à vous connaître appris à savoir à qui
j’ai à faire !j’ai appris à me méfier, à ne pas juger, tolérer,
pour mieux comprendre trouvé les logiques !
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Le temps passe, déjà en avril 2008 le temps es arrivé de
tourner la page passer à autre chose, une nouvelle vie
m’attend.
Aujourd’hui en 2010 encore pas mal de changement certaines
personne que j’ai nommé ici ne me parle plus, mon divorce a
causé plein de peine et haine.
Je vois toujours mira on est resté amis, et puis si on divorce
c’est qu’on est pas bien alors pourquoi rester ensemble juste
pour faire bien, non merci géré sa propre vie c’est bien mieux
que de faire comme tous ceux qui suivent les voisins……..
Alberto VCENTE…………
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