RA 2001w - · PDF file• Projet pilote de ... • les questions de genre dans le...
Transcript of RA 2001w - · PDF file• Projet pilote de ... • les questions de genre dans le...
2001 Rapport d’activités
ONG LALANA
BP 841 249, Route Circulaire
Antananarivo - MADAGASCAR Tél. : (261 20) 22 369 86 Fax : (261 20) 22 366 31
GSM : 033 11 497 70 – 033 12 114 37 033 11 608 54 032 04 453 46
Email : [email protected]
Website : http://takelaka.dts.mg/lalana
Page 1
Le mot du Comité Directeur
Vero
Pascal
Manitra
Cette année 2001 marque la 3ème année d’existence de Lalana. C’est aussi l’année où nous avons voulu asseoir la place de notre jeune organisation en apportant notre savoir-faire au service du développement. Au départ, Lalana n’était connu que par les projets rattachés à l’USAID, à tel point qu’on pensait que Lalana était financé par l’USAID. Plusieurs fois, il nous a fallu préciser que Lalana est un organisme tout à fait indépendant et qu’elle se finance elle-même à travers ses activités. Est-ce que cela diminuerait-il notre valeur ? Certainement, non. Nous avons maintenant le privilège de compter parmi nos parte-naires : l’USAID, l’Union Européenne, l’Ambassade du Japon, la Banque Mondiale, la Coopération Française et le Ministère des Travaux Publics. Cela nous fait une quinzaine de projets et acti-vités, pour cette année 2001, y compris ceux qui ont été finan-cés sur ressources propres de l’ONG. Lalana a obtenu cette année son numéro d’inscription comme prestataire au sein de la Banque Mondiale, et a également régu-larisé sa situation en tant qu’ONG par récente application de la loi 96-030 sur les ONG. 2 nouveaux membres ont rejoint Lalana cette année. Nous som-mes donc 16 actuellement à nous engager dans cette aventure. Mais l’équipe de travail est beaucoup plus importante puisque Lalana emploie 42 employés dont 19 permanents. La spécificité de cette équipe est d’être pluridisciplinaire et de marier l’ingénierie physique avec l’ingénierie sociale. Jusqu’à maintenant, Lalana a réussi à maintenir le cap qu’il s’est fixé : contribuer au développement à travers les routes et les activités qui s’y rapportent. C’était devenu possible grâce à l’équipe qui a toujours été aussi professionnelle, mais surtout grâce à nos partenaires financiers qui ont bien voulu travailler avec nous. Ainsi, grâce à vous tous, la route pour le développement conti-nue…
Le Comité Directeur
Vero Razafintsalama
Présidente
Zo Pascal
Rakotoharivelo Vice-Président
Manitra Rajemison
Trésorier
Chers membres, donneurs, et partenaires…
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 2
SSOOMMMMAAIIRREE Le mot du Comité Directeur (page 1)
Tour d’horizon : vue d’ensemble de l’année 2001 (page 2) Pour atteindre les objectifs ? (page 3) Itinéraire de nos activités (page 5 à 19) • Projet ReCAP
• Stabilisation de Lavaka
• Femme Antemoro
• Vehivavy Soafaniry
• Etudes sur les MIT
• Entretien des routes rurales
• Compagnonnage entretien routier
• PAIQ III
• APS Routes Rurales
• Bulletin Lalana
• CSB Manakara
• 12 puits à Vohipeno
• Ecoles Tana Rurale
• Etudes Pistes CAP
• Cases villageoises à Ankarana
Les ressources matérielles et financières (page 20) Tableau récapitulatif des activi-tés 2001 (page 21)
Notre équipe (page 23) En ce qui nous concerne (page 25)
En attendant les nouvelles dispositions fiscales sur les ONG, Lalana continue à être en règle
avec les dispostions du code général des impôts.
Les comptes de Lalana sont audités annuellement par un expert
comptable.
Activités Les activités de Lalana ont suivi les grandes lignes directrices que nous voulions suivre pour notre contribution pour le développement. En 2001, nous avons réalisé ou commen-cé les actions et projets suivants : Sur les infrastructures • Projet ReCAP pour la réhabilitation de 233 Km de routes rurales (USAID) • Programmation des infrastructures de base à construire dans 3 communes péri-
urbaines d’Antananarivo (PAIQ / Coopération Française) • Construction de 2 Centres de Santé de Base (US Pacific Army) • Encadrement de communes rurales pour les travaux d’entretien courant (FER) • Amélioration des travaux de cantonnage sur les routes nationales (Union Euro-
péenne) Sur l’environnement • 1ère et 2ème phase de travaux de protection de lavaka à Ambatondrazaka (Ambas-
sade du Japon) • Amélioration de l’hygiène en milieu scolaire, par la construction de puits pour 11
écoles dans la région de Vohipeno (Ambassade du Japon) • Encadrement et suivi de 6 groupements de Bureaux d’Etudes pour la conduite des
études environnementales et les études socio-économiques sur 8500 km de routes rurales (PST / Banque Mondiale)
Sur les moyens intermédiaires de transport • Projet pilote de promotion de MIT auprès des femmes Antemoro (Banque Mondiale) • Promotion de vélo auprès du groupement de femmes Soafaniry à Andramasina
(Lalana) • Etudes diverses sur la promotion des MIT (PST / Banque Mondiale) Sur l’information • Publication de 6 numéros du bulletin d’information sur le secteur routier (Lalana) • Edition d’un guide de cantonnage (FED 8.MAG.133 / Union Européenne)
Equipe Lalana tient toujours à garder une équipe pluridisciplinaire avec des ingénieurs (Travaux Publics, Génie Rural, Agronome, Hydraulique, Géologue), et d’autres diplômés en Géo-graphie, Sociologie, Journalisme, sans oublier notre Commercial et notre Financier. Lalana a veillé à la formation de jeunes, en accueillant régulièrement des stagiaires issus de l’Institut Supérieur de Technologie, de l’Ecole Polytechnique, et d’autres établisse-ments d’enseignement supérieur.
Formation Nous adoptons un système d’auto formation à travers des communications internes. D’autres formations ponctuelles ont été organisées avec des intervenants externes, dont à titre d’exemple la séance sur les stakeholders analysis. Des membres de Lalana ont assisté à des formations sur le genre, sur les MIT. Et vers la fin de l’année, nous avons déclenché le programme de formation interne à mettre en œuvre pour l’année 2002.
Participation à des ateliers internationaux Lalana a été invité à participer à des ateliers internationaux portant sur : • Les Moyens Intermédiaires de Transport et le genre (Burkina Faso, Ghana, Avril
2001) • 15è Réunion annuelle des coordinateurs du Programme de Transport en Milieu Rural
(Sénégal, Mai 2001) • Femmes partenaires du développement économique d’une nation (USA, juin 2001)
Dispositions statutaires Les 2 Assemblées Générales annuelles ont été tenues le 4 janvier 2001 (4ème AG) et le 8 septembre 2001 (5ème AG) pour la présentation du rapport moral et financier. La 5ème AG a été l’occasion de la célébration du 3ème anniversaire de Lalana, au cours de laquelle nous avons lancé un projet de promotion de vélo sur les fonds propres de Lalana.
Page 3
La raison d’être de notre ONG est de contribuer au développement à travers les routes. Si on devait choisir l’idée maîtresse de notre année 2001, elle serait exprimée par le slogan véhiculé par notre équipe de socio-organisateurs dans le cadre du Projet d’Appui aux Initiatives de Quartier (PAIQ) : « Fandrosoana mila andraiki-tra » ou le développement exige une prise de responsabilité. Les impacts de nos activités de l’année 2001 Diffusion d’informations
Sensibilisation sur : • les questions de genre dans le milieu BTP, • le problème de financement des initiatives locales, • un success story sur l’entretien des routes rurales, avec les Associations des Usagers des Pistes, • les renforcements nécessaires en matière de formation en BTP, • l’urgence d’une planification du transport urbain à Antananarivo, • les effets possibles du transport et des travaux routiers sur la propagation du sida.
Responsabilisation et développement de la culture d’entretien
• 14 communes et les bénéficiaires structurés au sein de 14 Associations d’Usagers de Piste (AUP) se sont engagés dans la démarche d’entretien pérenne de leur routes dans les régions d’Ifanadiana, d’Ikongo et de Sahasinaka (province de Fianarantsoa).
• 11 associations de parents d’élèves ont institué le système d’entretien de leurs écoles et des puits dans la région de Vohipeno (province de Fianarantsoa).
• Une séance d’IEC effectuée avec les membres du groupement Soafaniry issus de 7 villages dans la com-mune d’Andramasina, sur le thème de l’entretien routier, de la protection par le vétiver et sur la micro-finance (province d’Antananarivo).
• 3 communes péri-urbaines ont identifié leur priorité en matière d’infrastructure au niveau des quartiers, et se sont engagées dans une bonne gestion de ces infrastructures (province d’Antananarivo).
Renforcement de capacité des maîtres d’ouvrage et des bénéficiaires
• 13 communes et AUP ont obtenu un financement avec le FER pour l’entretien de leurs routes, soit un ren-forcement des capacités financières (provinces de Mahajanga et de Fianarantsoa),
• 4 formations en alphabétisation fonctionnelle octroyées aux AUP et communes pour la gestion de leur association dans les régions d’Ifanadiana, d’Ikongo et de Sahasinaka (province de Fianarantsoa),
• Transfert de la technique de protection des lavaka à la population du village d’Ampasindavakely à Amba-tondrazaka (province de Toamasina).
Nos objectifs stratégiques Augmentation de la mobilité en zone rurale Rentabilisation des investis-sements en infrastructures Contribution à la reconstitu-tion du patrimoine routier malgache Soutien aux initiatives loca-les en faveur de la réduction de la pauvreté
Nos lignes d’actions Identifier et mettre en œuvre une stratégie de maintenance réalisa-ble par les bénéficiaires Contribuer à l’élaboration d’outils efficaces de plannification Renforcer la capacité des nouveaux maîtres d’ouvrage Effectuer toute opération de rentabilisation des investissements relatifs aux infrastructures Appliquer des techniques de travaux adaptés aux exigences loca-les Agir en matière de sensibilisation et de protection environnemen-tale Diffuser les informations favorables aux actions de développement
Notre méthodologie Lalana met des travailleurs professionnels au service de la communauté Lalana cultive l’esprit d’entretien et de mainte-nance des acquis Lalana donne la priorité aux facteurs humains du développement : respon-sabilisation, et développe-ment de capacité.
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 4
Protection des infrastructures
• 3 000 t de terre retenue dès la 1ère phase (une saison de pluies) réduisant l’ensablement sur plus 150 ha de rizières et d’un ouvrage sur la RN44 (province de Toamasina),
• Sensibilisation de 16 cantonniers et 5 subdivisionnaires / services territoriaux des TP aux interventions environnementales lors des travaux de compagnonnage (provinces d’Antananarivo et de Toamasina),
• Mesures environnementales de protection et de stabilisation de sol entamées pour la protection de 93km de route rurale sur la RNT14 (travaux en cours) (province de Fianarantsoa).
Technique de travaux
• Amélioration de la conduite des travaux de cantonnage sur les Routes Nationales, en collaboration avec les subdivisions des Travaux Publics, avec publication d’un guide de cantonnage (provinces d’Antananarivo et de Toamasina)
• 6 groupements de bureaux d’études encadrés dans la conduite des études environnementales portant sur 8500 km de routes rurales présélectionnées par le PST (6 provinces).
Augmentation de la mobilité en zone rurale
• 25 femmes équipées de Moyens Intermédiaires de Transport à Manakara pour faire de la collecte de pro-duits de rente (province de Fianarantsoa).
• 5 femmes équipées de vélo à Andramasina ayant permis aux enfants d’aller à l’école, la vente de foie gras et d’amuse gueule dans la capitale (province d’Antananarivo).
Planification
• Participation comme organisation ressource aux ateliers sur l’élaboration de la politique et stratégie natio-
nale de transport en milieu rural, sur la sélection des routes à réhabiliter en 2002 par le Programme Secto-riel Transport, sur les Moyens Intermédiaires de Transport, sur la stratégie de lutte contre la pauvreté, et pour l’élaboration du programme du 9è FED.
• Etude sur la situation et le développement des Moyens Intermédiaires de Transport • Création avec d’autres institutions et ONG, du réseau malgache sur les Moyens Intermédiaires de Trans-
port, et membre du comité de Pilotage de ce réseau.
Contribution à la reconstitution du patrimoine routier malgache
• Réhabilitation de 93 km de route nationale temporaire et de 56 km de routes tertiaires, dans le cadre du projet ReCAP (province de Fianarantsoa).
• Encadrement des AUP pour l’entretien courant de 180 km de routes rurales (province de Fianarantsoa et Mahajanga).
• Assistance aux communes rurales et AUP pour l’obtention de financement et d’exécution d’entretien pério-dique sur 120 km de routes rurales (province de Fianarantsoa et Mahajanga).
Le siège de l’ONG Lalana au 249, Route Circulaire, à Antananarivo
Page 5
Projet ReCAP
Objectifs : • Réhabilitation de 233 km de routes rurales endommagées par
les cyclones Eline et Gloriah (saison 1999 - 2000) • Création d'Associations d’Usagers de Pistes pour assurer la ges-
tion et la maintenance des infrastructures réhabilitées • Travaux d’urgence de réhabilitation du Port de Manakara Durée : Février 2001 - Décembre 2002 Zone d’intervention : Province de Fianarantsoa et de Toamasina
Le Projet ReCAP est financé par l’USAID pour réparer les dégâts cycloniques sur des infrastructures de transport permettant la com-mercialisation des produits agrico-les autour des corridors forestiers entre les parcs Ranomafana et Andringitra (province de Fiana-rantsoa) et entre les parcs Anda-sibe et Zahamena (province de Toamasina). En particulier, les agriculteurs vivant dans les zones forestières devront pouvoir gagner assez de revenus pour les inciter à aban-donner les techniques de culture sur brûlis et diminuer ainsi la pression et la dégradation de la forêt.
Travaux en approche « points critiques »
Les travaux concernent 93 km de RNT (route nationale temporaire) et 140 km de routes tertiaires. Le coût au km alloué pour le projet ne permet pas une réhabilitation totale : le Projet a adopté l’approche « points critiques » suivie actuellement par le Pro-gramme Sectoriel Transport pour les routes rurales. Les travaux ont démarré en sep-tembre pour la RNT 14 (Ifanadiana –Ikongo : 93km) et en octobre pour les routes tertiaires RP 1102F et 1103F (RN 12 - Sahasinaka – Bekatra : 56km). Les travaux sont en cours et seront terminés au cours du 1er trimestre 2002.
Il reste 84 km de routes tertiaires à identifier pour les travaux de 2002. Reconnaissance des Maîtres
d’Ouvrage routiers Afin de pouvoir effectuer les travaux, le Projet a respecté les dispositions des nouvelles législa-tions routières. Des contrats de maîtrise d’ouvrage déléguée ont été établis avec les Maîtres d’Ouvrage désignés par la Charte Routière, à savoir, avec le Minis-tère des Travaux Publics pour la RNT 14 et avec la Province Auto-nome de Fianarantsoa pour les routes provinciales Respect de l’environnement
Le Projet a effectué pour chacun de ses travaux des études environ-nementales, sous forme de « For-mulaire d’Investigation » ou Envi-ronmental Screening Form (ESF). Ces ESF sont soumises aux procé-dures de l’USAID et à la régle-mentation malgache stipulée dans le décret MECIE. Le Projet a donné une place impor-tante pour la protection biologique des ouvrages et des talus.
Assurer l’entretien Le Projet ReCAP, comme l’ancien Projet CAP sur lequel il s’est largement inspiré, tient à assurer la pérennisation des investissements. En fin 2001, le Projet a aidé à la mise en place de 13 Associations d’Usagers des Pistes (AUP), pour assurer la gestion et la mainte-
nance de la route. Une démarche pour instaurer le système de col-lecte direct de fonds pour l’entretien est en cours avec le Ministère des Travaux Publics.
Jeu de rôle, lors de la formation des membres du bureau de l’AUP.
Financement : USAID / ReCAP
Partenaire Chemonics International
Equipe 1 Coordinateur 1 responsable Socio-organisation 1 responsable Etudes et travaux 15 ingénieurs et techniciens 6 socio-organisateurs
31.714 m3 d’éboulement à dégager pour la remise en circulation de la RNT 14
Comme avec tous les travaux routiers, le projet a créé des emplois, y compris chez les femmes.
Particulièrement, les travaux ont augmenté le flux monétaire dans la région.
La mise en place des AUP a développé le sentiment d’appropriation des infra-structures routières par les riverains et a développé la responsabilisation des bénéfi-ciaires.
Les activités en cours a encou-ragé les femmes à entrepren-dre des activités génératrices de revenus.
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 6
Stabilisation de lavaka
Objectif : Site de démonstration de stabilisation et de cicatrisation de lavaka pour la protection contre l’envasement des rizières dans la région du Lac Alaotra Durée phase 1 : Décembre 2000 - Mai 2001 Durée phase 2 : Septembre 2001 – Juin 2002 Zone d’intervention : Ambatondrazaka, Province de Toamasina
Ce projet de stabilisation et de cicatri-sation de lavaka contribue à la fois à la préservation de l’environnement, la protection des infrastructures et à la réduction de la pauvreté. Ce projet pilote, réalisé à l’échelle du fokontany, a été mené sur le site d’Ampasindavakely (commune Mana-kambahiny), sur 2 grands lavaka pour la phase 1, et sur 4 lavaka pour la phase 2.
Technique biologique et mécanique
Les mesures de protection adoptées visent à ralentir et arrêter le processus d’érosion dans les lavaka, et à restau-rer la couverture végétale des versants et des collines dénudées. Les techni-ques utilisées portent sur : La construction de petits barrages (3
types de barrage) pour piéger les éléments solides ;
La maîtrise du ruissellement des eaux avec les fossés de crête et le vétiver ;
Le ralentissement de l’écoulement des eaux avec des réducteurs de vi-tesse ;
La protection contre l’effet de splash avec des tapis végétaux ;
Le reboisement avec différentes espèces dont le grevillea et les plan-tes autochtones (voanongo, fano... ).
Plants de grevillea, de voanongo et de fano (légumineuse autochtone) utilisés
comme ralentisseur dans le lavaka.
Message de sensibilisation Les travaux ont été réalisés avec l’assistance technique d’un expert de la JICA, Masahiko Nakamura, et avec la participation de la popu-lation locale. Le transfert de la technologie à la population locale a surtout été visée afin qu’ils puissent par la suite assurer par eux-même d’autres travaux de protection à petite échelle, et aussi à prévenir les actions néfastes à l’origine des lavaka. Le message est passé. Romule, un des leaders du groupe pour les travaux, en a fait une chanson, chantée par les jeunes du village : Aza dorana ny ala Fa miteraka ny tevana Ka mitarika ny atsanga Hanototra ny tanimbary (Traduction : il ne faut pas brûler la forêt car cela entraîne la forma-
tion de lavaka et provoque l’ensablement de nos rizières.) Le projet a eu l’honneur d’accueillir à 2 reprises des jeunes volontaires japo-nais issus des universités et accompa-gnés de leurs professeurs et qui ont participé aux travaux.
Jules est en train de montrer le sommet du bloc de rocher qui a servi de repère, et qui se trouvait au-dessus de sa tête avant les
travaux de la 1ère phase.
Financement : Ambassade du Japon Grassroots Projects
Equipe 1 Ingénieur Agro GR 1 Ingénieur BTP 1 Technicien 2 socio-organisateurs Main d’œuvre locale
Des centaines d’hectares de rizières sont envasées et plusieurs sec-tions de routes nationales sont embourbées à cause des phé-nomènes de lavaka dans la région de l’Alaotra.
3000 t de terre retenues pen-dant la saison de pluies 2000 –2001. Les travaux sont difficiles, et surtout, les résultats ne s’obtiennent pas en une seule saison : la nature a forgé les lavaka sur des dizaines d’années. La réparation ne peut s’obtenir que par des actions continues dans le temps et dans l’espace.
Des jeunes volontaires japonais, filles et garçons, ont aussi participé aux travaux.
Page 7
Femmes Antemoro
Objectif : Promotion de Moyens Intermédiaires de Transport (MIT) auprès de groupements de femmes Antemoro dans la région de Manakara Durée : Mars 2001 - Décembre 2001 Zone d’intervention : Manakara, Province de Fianarantsoa
Le projet « Femmes Antemoro » est un projet pilote financé par la Banque Mondiale, sur le fonds Genre et Trans-port. L’objectif du projet consiste à contribuer à la réduction de la pauvreté dans la région de Lokomby à travers des actions qui permettent (i) d’augmenter les revenus des ménages mono-parentaux, (ii) d’augmenter la mobilité des femmes rurales, (iii) et d’augmenter les charges transportées et d’alléger les corvées de transport des femmes. Ce projet était initié par Lalana et présenté à l'atelier sur le transport rural à Nairobi en Novembre 2000, à l’issue duquel un financement a été accordé. Le partenaire de Lalana dans ce projet est le groupement Taratra, formé par 4 associations féminines issues des villages de Lokomby, d’Antanandava, de Fandova et d’Ambahive.
3 types de MIT La conception initiale proposait 3 types de MIT selon les distances à parcourir : brouettes, pousse-pousse et vélo tricycle à bac. Une révision du projet en collaboration avec Paul Starkey, expert en MIT et traction animale a conduit à modifier les types de MIT. Finalement, le projet a doté les femmes de : 20 bicyclettes, 20 chariots métalliques, 20 brouettes en bois.
Le modèle des chariots métalliques s’est inspiré de celui utilisé au Burkina Faso. Oliva Rakotomamonjy, une membre du groupement Taratra a participé à un atelier sur le genre et le
transport rural à Ouagadougou en Avril 2001. Elle a pu apprécier l’usage de ce type de chariot et était favorable pour sa promotion dans sa région. Les bicyclettes sont déjà très utili-sées dans la région de Manakara, mais assez faiblement auprès de la population féminine. Le projet s’est donc concentré sur l’exploitation des bicyclettes par les femmes. Les brouettes en bois étaient choi-sies parce qu’on en avait observé une large utilisation dans la zone sans pour autant atteindre une masse critique. Acquisition par un système
de micro-crédit Les matériels sont acquis par les membres du groupement à travers un système de crédit LVM (loca-tion vente matériel). Des forma-tions en technique d’entretien des matériels, et des formations dans la gestion financière ont été dispen-sées aux membres du groupement. Le projet a construit un atelier de réparation et d’entretien des maté-riels. Un système de suivi et évalua-tion a été mis en place pour appré-cier les résultats du projet sur la base d’indicateurs de suivi organi-sationnel, technique, financier et économique.
Les points saillants L’usage très courant des vélos a guidé les femmes à en faire leur premier choix. Il peut être utilisé
par tous les membres de la famille et de transporter par la même occasion les charges désirées. Le grand intérêt des femmes à se procurer des chariots a été freiné par le prix. En effet, un seul artisan à Mana-kara a pu construire le modèle et une grande partie des pièces venait d’Antananarivo. Ce qui a conduit à un prix de revient assez élevé. Malgré leur prix abordable, les brouet-tes en bois ont eu moins de succès chez les femmes qui ont trouvé qu’une brouette métallique était plus convain-quant.
Les difficultés rencontrées Le prix catastrophique du café et le faible quota pour le litchi a fortement réduit les capacités de remboursement des membres de l'association. Bien que régulier, ces remboursements n’ont pas alors suivi les échéances prévues. Le système de micro-crédit pour la LVM nécessite sa formalisation en tant qu’institution de micro-finance. Cette formalisation nécessite plusieurs éta-pes relativement longues qui peut varier de 6 mois à 1 an au minimum.
Financement : Banque Mondiale (Fonds Genre et Transport)
Partenaire Groupement TARATRA Equipe 1 Ingénieur 1 socio-organisateur confirmé 1 socio-organisateur junior
Les chariots métalliques ont déclen-ché un vif intérêt chez les femmes. Prévus pour le transport sur des distances
moyennes (5 km), un des chariots métalliques transporte des produits jusqu’à Vinanintelo, localité située à 25 km de la zone du projet.
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 8
Vehivavy Soafaniry
Objectif : Promotion des bicyclettes chez les femmes d’Andramasina. Initiation à l’entretien des pistes et aux procédés de protection bio-logique Durée : Septembre 2001 Zone d’intervention : Sabotsy Ambohitromby Fivondronana d’Andramasina, Province d’Antananarivo
Lors des enquêtes sur la filière vélo dans le cadre des études diverses pour la promotion des MIT, les membres d’un groupement de femmes sis à Sabotsy Ambohitromby, Fivondronana d’Andramasina ont montré leur volon-té de s’acquérir des bicyclettes pour leurs besoins de déplacements et de transports quotidiens. L’ONG Lalana a décidé d’initier un projet pilote à petite échelle étalé sur une année afin (i) d’apprécier la capa-cité du groupement dans la promotion et le développement des moyens in-termédiaires de transport et (ii) d’initier les usagers à la protection et à l’entretien de leurs routes. A cet effet, le 8 Septembre 2001, 5 bicyclettes furent octroyées au grou-pement de femmes dénommé Soafani-ry et en même temps, des formations techniques ont été données aux mem-bres du groupement, et à des représen-tants du village.
Les objectifs Les objectifs principaux du projet visent à : • améliorer la mobilité des femmes et
augmenter leur capacité de trans-port,
• renforcer les capacités des membres de l’association à la gestion finan-cière d’une association,
• sensibiliser les usagers sur les besoins de protection et d’entretien des infrastructures.
Méthodologie
Le procédé d’acquisition des vélos par les membres du groupement s’inspire sur le système de location vente matériel (LVM), avec des échéances qui permet aux femmes de s’acquérir des bicyclettes. Une formation sur la gestion fi-nancière d’une association et du fonctionnement du système LVM a aidé le groupement dans leur compréhension du système finan-cier et leur a permis de s‘autogérer.
Formation sur la protection avec le
vétiver Par ailleurs, Lalana a fait bénéfi-cier le groupement d’une forma-tion sur la gestion et l’entretien des pistes, et les procédés biologiques de protection des infrastructures et des champs.
Les points saillants Les échéances de remboursement ont respecté les dates prévisionnelles. Malgré sa petite taille, le Projet a généré des impacts positifs visibles au niveau des familles qui ont pu acquérir les vélos. Le groupement envisage déjà la possibilité d’extension de leur parc, pour que les autres membres puissent bénéficier des avantages d’utilisation des MIT. Le groupement se compose de femmes dynamiques et prêtes à s’investir sur d’autres projets (vannerie, élevage, agriculture…). La notion du cycle est bien connue dans la région, et chez les hommes. Une approche adéquate permettrait facilement d’atteindre une masse critique d’utilisation du vélo chez les femmes et les enfants.
Financement : ONG Lalana Equipe 1 Ingénieur 1 Socio-organisateur
Réception des vélos par les membres du groupement Soafaniry lors de la cérémonie de remise le 8 Sep-tembre 2001 à Sabotsy Ambohi-tromby.
Un écolier, fils de l’une des femmes du groupement, qui a dû cesser d’aller à l’école à cause de la distance (2 aller-retour de 12 Km par jour) a pu reprendre ses études. Une nouvelle motivation chez les femmes pour la mise en œuvre d’autres activités géné-ratrices de revenus : vannerie, élevage...
Page 9
Etudes diverses sur les MIT
Objectif : Promouvoir et développer les moyens intermédiaires de transport à Madagascar. Durée : Mai 2001 - Décembre 2001 Zone d'études : Antananarivo, Antsirabe, Manakara, Toamasina, Toliary
Andramasina, Sabotsy Ambohitromby, Ambohimiadana, Talatavolonondry, Mahitsy, Soavinandriana
Le secteur des MIT (Moyens Intermédiaires de Transports) est un secteur relativement délaissé, qui répond néanmoins aux besoins en transport de pauvres et des moins pauvres. Afin d’aider à l’identification et la conception d’actions de promotion de MIT, plusieurs études ont été lancées par le PST, dont en parti-culier : • Etudes sur la filière vélo, • Utilisation des MIT à traction
animale, • Etat des lieux actuels sur les
MIT, • Création d’une base de données
sur les partenaires en MIT, • Système de micro financement
pour les MIT.
Etude sur la filière vélo L’analyse de la filière vélo porte sur l’importation, le recensement, le prix et le marché des bicyclettes à Madagascar. L’étude identifie par ailleurs les facteurs limitant pour l’utilisation des vélos et donne des recomman-dations pour le développement de la filière avec un accent particulier sur l’aspect genre et les différences rencontrées entre les zones rurales et les zones urbaines.
Utilisation des MIT à traction animale
L’étude donne des informations sur les revenus, les dépenses et la rentabilité des services de transport des charrettes ; des indications sur la possibilité d’extension du trans-port par charrette à bœufs. En outre, elle présente la place des chevaux et des ânes respective-ment à Antananarivo et à Toliara. Des orientations sont ensuite don-nées pour le développement de la traction animale à Madagascar.
Base de données sur les partenaires s’intéressant aux
MIT Il s’agit d’établir un recueil des adresses, des activités, des types de MIT utilisés, des MIT souhaités par des personnes qui ont répondu à une annonce publiée dans les journaux, à l’attention de ceux qui sont intéressés par les moyens intermédiaires de transport.
Etat des lieux actuels sur les MIT
L’étude fournit des statistiques sur les MIT existants (charrettes à bœufs, bicyclettes, brouettes, rambaramba…), la technologie et l’utilisation des charrettes, les prix et les modalités d’achat.
Elle présente les recommandations recueillies auprès des artisans charretiers et des utilisateurs. Micro-financement pour les
MIT L’étude décrit les procédures de financement des moyens intermé-diaires de transport en mettant en liaison les différentes parties pre-nantes : fournisseurs, institutions financières, utilisateurs.
Financement : Banque Mondiale / PST
Equipe 2 Ingénieurs 1 Socio-organisateur 1 Expert en Micro Finance Le Coordonnateur du PTMR
Les types de transport fré-quemment ren-contrés à Mada-gascar : le por-tage sur la tête, les charrettes à bœufs et les bicyclettes.
Quelques résultats :
Il y aurait 7 vélos pour 1000 habitants à Madagascar, et on compte seulement une femme sur 8 utilisateurs.
De nombreux techniciens ou décideurs pensent que les MIT sont plutôt rétrogrades et ne cadrent plus avec le dévelop-pement technologique actuel.
Le prix moyen d’une charrette est de 2,2 millions fmg sur les hautes terres, contre 550.000 fmg dans la province de Tolia-ry.
Les MIT tractés par les ânes sont encore très prisés dans le grand sud pour le transport de l’eau, bien que le cheptel soit
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 10
Entretien des routes rurales
Objectif Assistance aux Associations des Usagers des Pistes et aux commu-nes rurales pour obtenir un financement auprès du FER et pour la réalisation de travaux d’entretien lourds. Durée : novembre 2000 - mai 2001 Zone d’intervention : Ambalavao, Manakara, Fianarantsoa II Mahajanga II, Marovoay, Bealanana
Ces actions entrent dans le cadre de la politique du gouvernement pour assister les maîtres d'ouvrage (selon la Charte Routière) à assurer l'entretien de leurs routes à travers le Fonds d’Entretien Routier (FER). C’est aussi l’issue d’une démarche de responsabilisation des bénéfi-ciaires à la maintenance des routes réhabilitées, démarche initiée durant le projet CAP de l’USAID (1995-1999). Les AUP créées au cours de ce projet ont bénéficié du FER pour l'année 2000-2001. Les axes concernés 120 km dans les Faritany de Fiana-rantsoa et de Mahajanga ont béné-ficié de ce financement. Il s’agit des axes suivants :
Faritany de Fianarantsoa Fivondronana d'Ambalavao : - Ambalavao – Namoly Fivondronana de Fianarantsoa II : - RN 42 – Befeta – Kalalao - RN 42 – Ambondrona Fivondronana de Manakara : - RN 12 – Lokomby – Bekatra - Bekatra – Vohimasy - Lokomby – Ambahive Faritany de Mahajanga Fivondronana de Mahajanga II : - Ambovondramanesy – Bekobay Fivondronana de Marovoay : - Ambolomoty – Marosakoa
Responsabilisation des maî-tres d'ouvrages et des AUP… …pour contacter sans assistance les partenaires financiers… Les AUP ont assuré la gestion et l'entretien des pistes après la récep-tion définitive des travaux de réhabilitation de ces axes. La prise en charge de ces axes par les AUP a été effective après un transfert de compétence entre le Faritany et les Communes, et un transfert de gérance entre les Communes et les AUP. Au cours de l'année 2000, Lalana a encouragé les Communes rurales et les AUP, de faire une demande auprès du FER pour compléter les travaux d'entretien courant et/ou périodique de leurs pistes. En effet, les fonds disponibles collectés à partir du système péage ne permet pas de faire face à des travaux d’entretien lourd. Elles ont déjà pris l'initiative de renouveler leur demande auprès du FER pour l'année 2001-2002. ..et pour assumer le rôle de Maître d’Ouvrage pour les travaux d'en-tretien. Le lancement des Appels d’Offre et la sélection de l'Entreprise ont
été faits sous la tutelle des Com-munes désignées par la charte routière comme maître d’ouvrage. Les Communes rurales et les AUP ont collaboré étroitement pour le montage des Dossiers d’Appel d’Offres, la passation des marchés et la supervision des travaux. Dans cette démarche, Lalana a été parmi les prestataires des commu-nes, pour intervenir dans l’expertise technique des travaux à faire et pour la supervision des travaux.
Financement : Fonds d'Entretien Routier
Partenaire Communes rurales AUP
Equipe 1 Ingénieur 1 Technicien 1 socio-organisateur confirmé
Cette piste a main-tenant 5 ans d’âge, avec un entretien régulier réalisé par les AUP. Cette année, les travaux d’entretien ont bénéficié d’un financement du FER, avec la contribution finan-cière de 10% par les communes et les AUP.
Le développement de la culture d’entretien auprès des commu-nes et des bénéficiaires se note par leur volonté et capaci-té à constituer les 10% du montant des travaux demandés par le FER. La réalisation régulière de l’entretien a aidé la création de micro-entreprises locales qui soumissionnent aux consulta-tions des AUP.
Page 11
Compagnonnage entretien routier courant et prévention cyclonique Objectif : Renforcement de la qualité des travaux de cantonnage sur les routes nationales Durée : Octobre 2001 Zone d'intervention : RN2 (Province d'Antananarivo et de Toamasina) RN7 (Province d'Antananarivo et de Fianarantsoa)
L’analyse des dégâts cycloniques de l’année 2000 a montré que les désordres rencontrés étaient liés à plusieurs causes et facteurs concomitants : faiblesse de l’entretien courant
préventif particulièrement au niveau du cantonnage, et de l’évacuation des eaux superfi-cielles,
faiblesse de la surveillance régulière du réseau,
délai trop important de réaction après dégâts, avec déclenche-ment d’une réaction en chaîne et aggravation des désordres.
L'intervention de l'ONG Lalana consiste à assurer une formation / assistance dont l'objectif est de renforcer la capacité des PMME dans la réalisation des travaux de cantonnage.
17 tâches de routine La formation a porté sur les points suivants : Explication des 17 tâches de routine qui doivent être faites dans le cadre du marché de can-tonnage.
Priorisation de ces 17 tâches en fonction des travaux d'urgences rencontrés sur terrain et de l'en-vironnement.
Importance des réseaux d'assai-nissement en tenant compte de l'environnement.
Les participants à la formation ont été les Chefs PMME, les chefs cantonniers et les cantonniers. Un manuel et un guide de cantonnage Les documents suivants ont été utilisés comme support : Manuel de cantonnage des RN à l'intention du chef de cantonnier
et Surveillant réalisé par l'ONG Lalana (Projet FED 6.MAG-121).
Un guide simplifié en malgache pour les chefs cantonniers et cantonniers.
Un recueil de photos.
Financement : Union Européenne
Partenaires Subdivisions des TP Antananarivo, Moramanga et Antsirabe Equipe 2 Ingénieurs 1 Dessinateur
Etudes de cas sur un chantier de cantonnage en cours, avec les chefs des PMME et des cantonniers. Point examiné : Talus non entre-tenu près de Moramanga
Généralement limités à l’emprise directe de la route, les travaux de cantonnage tiennent maintenant compte du milieu environnemental de la route.
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 12
PAIQ III
Objectif : Mise en place d'une infrastructure de base répondant au besoin de la population d'un quartier Durée : Août 2001 - Février 2002 Zones d’intervention : Communes suburbaines d'Antananarivo Renivohitra : Ampitatafika, Ankadikely-Ilafy et Ivato Aéroport.
Le Projet d'Appui aux Initiatives de Quartiers (PAIQ) a pour objec-tif de : • améliorer le cadre et les condi-
tions de vie dans les quartiers défavorisés,
• responsabiliser les populations dans la gestion et le développe-ment de leur quartier,
• instaurer la concertation entre populations et institutions, et principalement les municipali-tés.
PAIQ III et la FIFTAMA
La 3ème phase du PAIQ s’est éten-due aux communes sub-urbaines d'Antananarivo membres de la FIFTAMA (Farimbona Iombonan'ny Firaisan'ireo Tanàna Manodidina an'Antananarivo), une association des communes péri-urbaines d’Antananarivo. Ce projet veille à la mise en place d’infrastructures de base répondant aux besoins des quartiers défavorisés.
Première phase (pour l'année 2001)
L'ONG Lalana a été sélectionnée comme ONG ressource et de développement dans le cadre du PAIQ III et son intervention se résume à l'ingénierie sociale et technique.
La première phase des actions consiste à effectuer les études préalables, comprenant : • Identification du quartier, • Identification et priorisation des
demandes de la population bé-néficiaire,
• Etudes de la faisabilité des demandes,
• Identification du projet à mettre en œuvre (suivant les critères du PAIQ et la réalité dans les quar-tiers),
• Rédaction du dossier socio-économique.
Approche participative
Si la population urbaine a eu l’habitude de se voir imposer un ou des projets, l'approche partici-pative a été appliquée dans le cadre de ce projet. Les populations des quartiers ont effectivement exprimé leurs problèmes et établi eux-mêmes les priorités parmi les quartiers et les projets d'infrastruc-ture répondant à leurs besoins.
Elles doivent ensuite se structurer en une association pour assurer la gestion et la maintenance de ces ouvrages. Après les démarches consultatives, les quartiers prioritaires sont ceux de Belanitra (Commune Ankadi-kely Ilafy) et du Quartier II (Com-mune Ivato Aéroport). Pour la commune d’Ampitatafika, le quar-tier reste à déterminer.
Un problème d’eau Les questions de salubrité, les ruelles et passerelles restent des problèmes importants dans les communes péri-urbaines.
Cependant, le besoin crucial ex-primé par la population a été l'ac-cès à l'eau potable. C’est ainsi que dans les 2 quartiers identifiés, la priorité a été de construire des bornes fontaines.
Financement : Coopération Française Partenaire PAIQ Tana Communes suburbaines
Equipe 1 Ingénieur BTP 1 Technicien 1 socio-organisateur confirmé 4 socio-organisateurs juniors
Puits non fonc-tionnel dans le Quartier II de la Commune Ivato Aéroport suite à la contamination par le choléra. La démarche suivie par le projet a
amélioré la relation entre les gestion-naires de la commune (maire, conseil-lers communaux, présidents de fokon-tany) et les administrés.
Page 13
APS Routes Rurales
Objectifs : • Encadrement des Bureaux d’Etudes sur les aspects sociaux et
environnementaux lors de la réalisation des études APS sur 8500 km de routes rurales.
• Etudes d’impacts sociales Durée : Juin – Octobre 2001 Zone d’intervention : Les 6 provinces : Antsiranana, Mahajanga, Antananarivo, Toamasina, Fianarantsoa, Toliary.
Des études d’Avant Projet Som-maire sur 8500 km de routes rura-les ont été lancées par le Projet de Reforme et de la Réhabilitation du Secteur des Transports (PRSST), dans le cadre du Programme Sec-toriel Transport. Cette étude est basée sur l’aménagement des points et tron-çons critiques constituant des entraves à la circulation et oriente la conception des travaux sur la base du minimum de coût et le maximum de population desservie. Ces études d’APS comportent un volet technique, un volet socio-économique et une étude d’impact sociale. 6 groupements et consor-tium de bureaux d’études locaux ont été retenus pour réaliser ces études dans les 6 provinces. L’ONG Lalana a été engagé par le PST pour assurer l’encadrement et le suivi des volets socio-économiques, environnementaux, ainsi que la partie études d’impacts sociales. L’encadrement sur le volet techni-que a été assuré par le cabinet Basler & Hofmann.
Manuel des Procédures Plus de 350 axes répartis dans les 6 faritany ont fait l’objet d’études
d’APS prévus pour le programme 2002-2005. Pour uniformiser la conduite des études, afin de faciliter le traite-ment des résultats par le PST, une méthodologie commune compilée sous forme de Manuel de Procédu-res a été établi par l’équipe du PST, le cabinet Basler & Hofmann et l’ONG Lalana. Ce manuel ré-sulte de plusieurs ateliers de travail avec les bureaux d’études, et re-groupe les volets Technique, So-cio-économique et Environnemen-tale. Sensibilité environnementale Conformément au décret MECIE, chaque axe étudié a fait l’objet d’une investigation environne-mentale, afin de déterminer les axes traversant des zones sensibles pour lesquels il faudrait prendre des mesures adéquates. Lalana et l’équipe du PST ont recoupé les informations environnementales obtenues du terrain et établi en-suite un document de synthèse précisant les axes sensibles.
90 communes témoins Le PST veut également procéder à une étude des impacts sociaux des travaux de réhabilitation des routes rurales. C’est ainsi que des enquê-tes spécifiques ont été menées au niveau de 90 communes et de 1350
ménages issus de ces communes choisies. Lalana a fait appel à un statisticien -informaticien pour la constitution de la base de données. Le traitement des données sera fait par l’expert en études d’impacts sociaux. Résultats : des données pré-cises sur nos routes rurales
Ces études ont permis : • d’avoir une classification de
l’état de routes rurales et de l’estimation de leur réhabilita-tion.
• de disposer d’une grande base de données socio-économiques des communes et ménages.
• d’une classification environne-mentale des pistes suivant les régions.
Financement : Banque Mondiale Programme Sectoriel Transport
Equipe 1 Ingénieur Agro-GR 1 Ingénieur Géotechnicien, 1 Socio-organisateur, 1 Responsable en communication, 1 Spécialiste en analyse d’impacts sociaux
L’objectif du pro-gramme sur les rou-tes rurales est de désenclaver le maxi-mum possible de zones et de popula-tion en supprimant en priorité les points critiques comme les ponts coupés, les brèches, les bour-biers…
Beaucoup d’axes qui n’ont plus connu de trafics motori-sés à cause uniquement d’un point de coupure ont été considérés par le pro-gramme. Le programme met en appli-cation les démarches pour la préservation de l’environne-ment et de pérennisation des axes.
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 14
Bulletin d’information
Objectif : Informer et établir une plate-forme d'idées relative au secteur rou-tier et transport. Durée : En continu
Lancé lors du 2ème anniversaire de l'ONG Lalana, le 5 juillet 2000, le bulletin portant le même nom en est maintenant à sa deuxième année. Destiné aussi bien à un public profes-sionnel que profane, le contenu de Lalana a été agencé de façon à ce que les informations techniques et les informations plus générales se complè-tent et équilibrent le journal. 18 rubri-ques ont été ainsi fixées et paraissent selon l'importance des évènements ou des informations qui ont lieu les deux derniers mois avant la parution du journal.
Information, sensibilisation Les sujets traités durant l’année cou-vrent les divers aspects du secteur : les projets en cours, la sécurité, les MIT, les travaux, la formation, les fonds, l’entretien, la connaissance de nos routes… Les messages principaux présentés dans les dossiers ont informé et/ou sensibilisés les lecteurs sur : • les questions de genre dans le mi-
lieu BTP, • le problème de financement des
initiatives locales, • un success story sur l’entretien des
routes rurales, avec les Associations des Usagers des Pistes,
• les renforcements nécessaires en matière de formation en BTP,
• l’urgence d’une planification du transport urbain à Antananarivo,
• les effets possibles du transport et des travaux routiers sur la propaga-tion du sida.
Lalana a aussi participé au 3ème Congrès Malgache de la Route avec
l’insertion d’un encart spécial dans l’édition de mars - avril (n°5).
Analyse
L'année 2001, verra une grande restructuration du journal, tant au niveau du fond que de la forme. C'est ainsi qu'une plus grande place sera accordée aux analyses ainsi qu'aux opinions des différents acteurs du
développement. Le journal s'est vérita-blement tracé une "Ligne de conduite" (Titre de l'éditorial) dans laquelle contri-buera l’équipe de Lalana, les profession-nels ou non professionnels de la route.
Les moyens Du côté de la diffusion, une organisation s'est mise en place. Le journal, ayant bénéficié pour les trois premiers numéros de l'appui financier du projet FED 6.MAG 133, a commencé à voler de ses propres ailes à partir de janvier 2001 (n°4) et se devait de fonctionner de manière autonome (vente et publicité). D'où la mise en place d'un service com-mercial. Signalons au passage l'acquisition d'un logiciel de mise en page (Quark X-press) qui rendra beaucoup plus autonome le journal vis-à-vis des travaux d'imprime-rie. Lalana est mis en vente au public au prix indicatif de 10 000 Fmg, avec un sys-tème d’abonnement annuel.
Les lecteurs
Durant l'année 2001, il a été écoulé environ 3000 exemplaires du bulletin. On remarquera parmi les 390 abonnés, le secteur privé, l’Administration, les élus, les ONG, les Associations, les projets et les institutions de formation Lalana est fier de compter des lecteurs à la Réunion, au Sénégal, aux Etats Unis…
Financement : ONG Lalana
Equipe 1 Rédacteur en chef 1 commercial Divers rédacteurs internes ou externes
Lecteurs attentifs de Lalana lors du 3ème Congrès Malgache de la Route. Lalana a beaucoup intéressé les jeunes.
Commentaires relevés dans Midi Madagasikara du 04/07/00 : "Le bulletin d'information bimes-triel sur le secteur routier vient de voir le jour. La première livraison frappe de par sa quali-té et, bien sûr, de par la ri-chesse des informations mises à la disposition des profession-nels mais aussi du grand public (…)" Midi Madagasikara du 12/02/01 : "(…) On peut dire que la mis-sion que s'est fixée "Lalana" est louable mais les lecteurs lan-cent quelques reproches à l'encontre de ce bulletin bimes-triel. L'omission commise par les responsables de ce bulletin est de ne pas avoir tenu compte des usagers de la route. Comme les autorités ou les techniciens, les usagers de la route ont eux aussi leur mot à dire sur les problèmes du secteur routier malgache."
Page 15
Construction de Centres de santé de base (CSB2)
Objectif : Amélioration de la santé de la population rurale et la santé mater-nelle et infantile dans les Communes d’Anosiala et d’Analavory, de la région de Manakara Durée phase : Septembre 2000 – Mars 2001 Zone d’intervention : Communes Anosiala et Analavory (Manakara) Province de Fianarantsoa
Dans le cadre d’une mission d’assistance humanitaire, l’US Pacific Army basé à Hawaï a fi-nancé la construction de deux dispensaires pour la santé de base dans les communes d’Anosiala et Analavory. Le fonds est géré par l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique. Le contrôle de la qualité des travaux a été confié à Chemonics International qui a contracté avec Lalana pour la mise à disposition d’une équipe d’ingénieurs TP. Ce projet contribue à l’améliora-tion de la santé de la population en particulier pour la santé ma-ternelle et infantile dans les Communes d’Anosiala et Anala-vory. Ces deux sites ont été choi-sis par le responsable du projet à l’US Army parmi les sites propo-sés par le district sanitaire de Manakara.
Un complexe de soins
Les travaux consistent à créer un petit complexe de soins et cons-truire deux logements pour le personnel soignant (médecin et sage femme). Le complexe de soins comprend une salle de soins, un laboratoire une pharmacie, une maternité, deux salles d’accouchement. Les plans utilisés pour la réalisa-tion de ces centres de santé se sont inspirés sur les plans déjà approu-vés par le bailleur de fonds qui a financé la construction de plu-sieurs centres de santé du même type.
L’adduction d’eau est assurée par la mise en place d’un puits avec une pompe immergée. L’alimentation est assurée par un groupe électrogène assez puissant (20 kwa)
Les travaux sur les 2 sites ont été exécutés par une PME.
Les maires ont régulièrement assisté aux réunions de chantier et apporté leur contribution dans la résolution des questions administratives.
Financement : US Pacific Army Partenaire Chemonics International
Equipe 1 Ingénieur de contrôle BTP 2 Ingénieurs de surveillance
L’assurance d’avoir accès aux soins est un facteur qui permet aux paysans de se concentrer sur la production. Étant donné les coûts impor-tants pour la construction ou la maintenance des routes, ou aussi pour le transport, il est parfois plus judicieux de rap-procher les infrastructures sociales de base.
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 16
Plusieurs bâtiments scolaires ont été construits dans la Circonscription Scolaire de Vohipeno dans le cadre d’un programme d’amélioration de l’enseignement. L’Ambassade du Japon et l’UNICEF ont ensuite décidé de compléter les travaux par la construction de 12 puits dans l’enceinte des 11 écoles de cette circonscription.
L’objectif du projet est d’améliorer l’hygiène en milieu scolaire, et de contribuer à la lutte contre les mala-dies d’origine hydrique telles que le choléra et la dysenterie. Aussi pour des activités paras-
colaires Le projet concerne 2700 élèves et 58 instituteurs qui ont maintenant facile-ment accès à l’eau. Les élèves qui assurent les « services » de nettoyage quotidien n’auront plus besoin de chercher de l’eau dans la rivière Mati-tanana se trouvant à une distance allant de 50 à 100 m de l’école.
La proximité des points d’eau facilite aussi la conduite d’activités parascolaires comme les jardins potagers.
L’entretien en priorité 11 Associations de maintenance et de gestion des puits ont été offi-ciellement mises en place. Ces associations sont formées par les élèves, le personnel enseignant et les parents d’élèves. Elles assurent également la maintenance des bâtiments et des autres infrastruc-tures scolaires. Une formation leur a été donnée pour le renforcement de leur capa-cité à gérer l’association.
Ressources locales Les travaux de construction des puits ont été confiés à 3 petites entreprises locales, qui ont recruté localement leur main d’œuvre. Ces entreprises ont fait appel à un expert pour le montage des pompes. L’expert a donné une formation sur l’entretien des pompes aux membres responsables de maintenance. Cette formation a été complétée par une formation technique sur la bonne utilisation et l’entretien des puits.
12 puits à Vohipeno
Objectif : Amélioration de l’hygiène en milieu scolaire par la construction des puits dans l’enceinte de 11 écoles primaire dans la Circonscription Scolaire de Vohipeno. Durée : Mars 2001 – Mars 2002 Zone d’intervention : Vohipeno, Province de Fianarantsoa
Financement : Ambassade du Japon / UNICEF
Equipe 1 Ingénieur Agro-GR 1 Ingénieur TP 1 Socio-organisateur 1 Technicien
Il n’y avait pas de point d’eau dans l’enceinte de l’école. Les élèves de-vaient aller cher-cher l’eau dans la rivière située parfois à 100 m de l’école.
Les élèves perdent moins de temps et sont moins fatigués pour effectuer les services de nettoyage. La propreté dans l ’environ-nement des écoles est net-tement améliorée.
Page 17
Ecoles Tana Rurale
Objectif : Regard technique sur la réhabilitation d’Ecoles Primaires dans la région rurale autour d’Antananarivo Durée : Juin – Septembre 2001 Zone d’intervention : Fivondronana Andramasina, Antananarivo Atsimondrano, Ambato-
lampy, Province d’Antananarivo
La Coordination Régionale Imerina du Projet SAHA procède à des tra-vaux de construction et de réhabili-tation de bâtiments scolaires.
Elle a contracté avec l’ONG Lalana pour effectuer une étude de faisabi-lité technique et pour élaborer les dossiers d’Avant Projet Détaillé sur les 23 demandes de réhabilitation d’écoles. Ces 23 écoles sont reparties sur 3 fivondronana (Andramasina-Antananarivo Atsimondrano et Am-batolampy) et 6 communes.
Estimations initiales
des bénéficiaires Les études sont basées sur les pro-positions initiales ou alternatives de réhabilitation exprimées par les bé-néficiaires. Ces propositions sont définies à partir des priorités concrètes des paysans et parents d’élèves : ils ont fait une estimation sommaire du montant des travaux à réaliser sur la base de leur connais-sance pratique de la nature des tra-vaux.
L’intervention de L’ONG Lalana consistait alors à l’élaboration de l’APD suivant les règles de l’art et à l’étude de faisabilité et viabi-lité technique des demandes vers la contractualisation des actions entre le projet SAHA et les futurs Maîtres d’ouvrages.
Engagement pour l’entretien
Toute infrastructure sociale est la propriété de la commune, dé-signée comme maître d’ouvrage. L’appui de SAHA est orienté dans l’optique de renforcement de la participation des organisa-tions de base à une gouvernance locale. Le choix des écoles ou des in-frastructures à réhabiliter dé-pend surtout de la dynamisme du FRAM (association des pa-rents d’élèves) et de l’engagement de ce dernier ou de la commune dans l’entretien des infrastructures.
Une contribution évaluée à 20% du montant de la réhabilitation ou de la construction est l’une des conditions sine qua none pour le financement des travaux. Cette contribution peut être apportée sous forme financière, en main d’œuvre, ou en matériaux tels que ciments, sables gravillons, terre, etc,.
Financement : Programme de Développement Rural Suisse - Madagascar Equipe 1 Ingénieur Agro-GR 1 Ingénieur BTP 2 Techniciens Supérieurs
Comme tous les projets d’infrastructures actuels, ce projet veille à responsabiliser les bénéficiaires et les aide à prendre en charge la main-tenance des infrastructures réhabilitées.
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 18
Evaluation des dégâts cycloniques sur les pistes CAP
Objectif : Evaluation des dégâts cycloniques sur les pistes réhabilitées dans le cadre du projet CAP/USAID Durée : Avril 2001 - Mai 2001 Zone d’intervention : Manakara, Fianarantsoa II.
Au cours de l'année 2000, une des activités du programme LDI, exécutée par l'ONG Lalana, a été d'assurer la viabilité financière et la capacité technique des AUP créées pendant le projet CAP / USAID, afin que ces AUP puissent assurer régulièrement l'entretien de leurs pistes.
Le passage des deux cyclones Eline et Gloria durant la saison de pluies 1999 – 2000 a causé des dégâts assez importants sur toutes les pistes. Pour l’année 2001, le programme LDI a obtenu un fonds pour répa-rer les dégâts les plus importants.
Intervention de l'ONG Lalana A la demande du programme LDI, l'ONG Lalana a fait l’évaluation des dégâts cycloniques sur les pistes CAP / USAID dus au pas-sage des 2 cyclones. Cette évalua-tion consistait à :
• Faire l’estimation des quanti-tés et des coûts des travaux encore à faire sur les pistes, en tenant compte des travaux déjà financés par le FER et en se basant sur les études effec-tuées au cours de l'année 2000,
• Procéder à la priorisation des réparations à entreprendre avec des listes détaillées des travaux et en tenant compte du montant de budget dispo-nible par le Programme LDI, qui est de l'ordre de $55,000.
• Rédiger les Dossiers d’Appels
d’Offres en vue du lancement d’un appel d’offres pour les travaux à exécuter.
Etudes détaillées
Les études ont été menées en vue d'estimer les coûts de : • Réparation d'un pont d'une
longueur de 10 m à Lokomby.
• Remplacement d'une buse par un dalot à double ouverture entre Lokomby-Bekatra.
• Réparation d'un dalot entre
RN 42 – Befeta.
• Réparation des chaussées
dégradées sur certains tron-çons des axes d'Ambalavao – Namoly, RN 42 – Ambon-drona, RN 42 – Befeta – Ka-lalao.
Financement : Programme LDI/USAID
Partenaire
Equipe 1 Ingénieur BTP 1 Technicien
Culée du pont à Lokomby endom-magée par les crues au cours du passage des deux cyclones Eline et Gloria en 1999 – 2000.
Les AUP ont pu assuré assez régulièrement les travaux d’entretien courant, à partir des fonds collectés selon le sys-tème de péage. Les travaux plus lourds, et plus spécifiquement les dégâts cycloniques dépassent leur capacité de financement. Sans appui externe, les efforts d’entretien régulier auront été vains.
Page 19
Cases villageoises à Ankarana Objectif : Mise en place d'une infrastructure de base répondant au besoin de la population d'un quartier Durée : Février à septembre 2001 (interventions ponctuelles) Zone d’intervention : Andrafiabe – Ankarana, Faritany d'Antsiranana
Dans le cadre des activités de développement de l’écotourisme, le programme LDI a procédé à la à la mise en place d'une infrastruc-ture d'hébergement répondant au besoin des touristes en visite dans la réserve naturelle d'Ankarana. Le Programme LDI a contracté avec l’ONG Lalana pour la mobili-sation d’un socio-organisateur confirmé afin de faciliter l’installation du-dit projet.
Le socio-organisateur a comme principale mission de poursuivre la mise en place des jalons garantis-sant la pérennisation du projet et ceci, par le renforcement de la gestion associative, la finalisation de la sécurisation foncière et le développement des activités an-nexes.
Association Villageoise Ecotouristique (AVE)
Les infrastructures d’hébergement prévues sont des cases construites selon l’architecture locale.
Ces"Cases Villageoises" sont implantées dans le village d’Andrafiabe, et sont gérées par une structure locale dénommée Association Villageoise Ecotouris-tique (AVE) d'Ankarana Mandro-so. Pour le démarrage de ses activités, l'AVE est assistée en permanence par un volontaire du Peace Corps. La réalisation de ce projet a entraî-né le développement des activités annexes dans la zone telles que : • les activités culturelles, • l'épanouissement de l'artisa-
nat.
Les cases villageoises
Les 2 cases peuvent offrir 12 lits avec des moustiquaires. Les clients peuvent recourir aux services de restauration des femmes du vil-lage.
Appui à l’AVE
L’appui apporté à l’AVE par le socio-organisateur consiste à: • Accompagner l’AVE dans sa
structuration et sa formalisa-tion,
• Soutenir l'AVE pour le déve-loppement des activités an-nexes,
• Assister l'AVE pour la sécuri-sation foncière du terrain des cases.
Financement : Programme LDI/USAID
Partenaire
Équipe 1 Socio-organisateur confirmé
Des cases en architecture locale pour accueillir les visiteurs
Les jeunes d’Andrafiabe sont surtout contents par la création d'emplois dans leur village. On notera aussi le dévelop-pement des activités éco-nomiques dans la zone.
Panneau de sensibilisation pour la préser-vation de la forêt « sa-crée » d’Ankarana (Alafady)
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 20
2001 La réalisation des activités de LALANA a nécessité la synergie de tous les moyens à sa disposition. Ainsi, la compétence de son personnel a été ap-puyée par des moyens matériels performants cons-titués en majeure partie par le matériel roulant et le matériel informatique. A titre indicatif, à la fin de l'année 2001, LALANA est doté d'immobilisations d'une valeur de 468MFmg. Et l'avenir ? Conscient qu'un véritable professionnel doit dispo-ser de moyens matériels adéquats dans le cadre de ses activités, LALANA suit une ligne d'investis-sement qui répond à cette exigence. C'est ainsi que pour l'année 2001, LALANA a investi dans le renouvellement de son parc informatique.
Elément fondamental de mobilité dans les régions rurales, le parc roulant de LALANA comprend 2 véhicules et 6 motocyclettes.
QUELQUES CHIFFRES DE L'ANNEE 2001
Budget Le volume du budget géré par LALANA durant 2001 a augmenté de 87% par rapport à l'année 2000. En terme de chiffres d'affaires, ceci est constitué par :
• le montant des services (96%) • les ventes du bulletin "Lalana" ( 2%) • les frais réfacturés (2%)
Le montant des opérations durant 2001 atteint 2,8Milliards Fmg.
Evolution du CA des trois dernières années
(En Millions Fmg)
1999
2000
2001
0
500
1000
1500
2000
2500
Millions
Dans le souci d'être performant tant sur terrain que pour les travaux de conception, LALANA a investi cette année 40Mfmg pour renouveler son parc informatique et 5Mfmg dans des outillages divers.
Page 21
SECTEUR INTITULE OBJECTIFS ACTIVITES DUREE PARTENAIRES
Stabilisation de
Lavaka Lutte contre l’ensablement des rizières et des réseau d’irrigation dans la région du lac Alaotra
Stabilisation de 6 grands lavaka Encadrement de la population locale
Décembre 2000 – Juin 2002
Ambassade du Japon
12 Puits à Vohipeno Amélioration de l’hygiène en milieu sco-laire dans des circonscriptions scolaires de Vohipeno
Construction de 12 puits dans 11 écoles Sensibilisation de la population locale sur l’utilisation de latrines
Mars 2001 – Mars 2002
Ambassade du Japon et l’UNICEF
ENVI
RO
NN
EMEN
T
APS routes rurales / PST
Programme de réhabilitation de routes rurales
Suivi et encadrement des bureaux d’études sur les volets environnementaux et socio économiques des études portant sur 8500 km de routes rurales.
Juin à Octobre 2001 PST Banque Mondiale
Projet Femmes An-
temoro Projet pilote de promotion des MIT chez les femmes Antemoro
Octroi de 20 vélos, 20 chariots et 20 brouettes Création et encadrement de l’association TARATRA comportant 4 groupe-ments Institution d’un système de micro-crédit Formations diverses (micro-crédit, réparation et entretien des matériels
Mars 2000 – Décembre 2001
Banque Mondiale
Réseau MIT Réseau de développement des MIT Fondateur du réseau malgache de développement des MIT et membre du comité de pilotage
Vehivavy Soafaniry
Amélioration de la mobilité chez les fem-mes dans la région d’Andramasina
Encadrement du groupement de femmes « Vehivavy Soafaniry » . Octroi de 5 vélos pour permettre à l’association de se constituer un fonds de départ en vue de l’instauration d’un système de micro crédit et pour l’acquisition d’autres vélos. Formation diverses (micro crédit, entretien routier, protection biologique).
Septembre 2001 Lalana
AM
ENA
GEM
ENT
ET T
RA
NSP
OR
T
Etudes diverses sur les MIT
Promotion des MIT Etudes sur la filière vélo à MadagascarUtilisation des MIT à traction animale Base de données sur les partenaires en MIT Etat des lieux actuels sur les MIT Micro-financement pour les MIT
Mai à Décembre 2001
PST Banque Mondiale
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 22
Projet ReCAP Réparation des dégâts cycloniques dans le cadre du projet ReCAP
Réhabilitation de 233 km de routes rurales Création d’Associations d’Usagers de Piste Travaux d’urgence de réhabilitation du port de Manakara
Février 2001 – Décembre 2002
Chemonics USAID
Dégâts cycloniques sur les pistes CAP
Réparation des dégâts cycloniques
Réactualisation des estimations des dégâts cycloniques survenus sur les pistes réhabilitées par le projet CAP
Avril à Mai 2001 Programme LDI USAID
TEC
HN
IQU
E R
OU
TIER
E
Compagnonnage Amélioration des travaux de cantonnage sur les routes nationales
Animation pédagogique de 2 chantiers écoles sur la RN2 et la RN7 Elaboration d’un guide de cantonnage
Octobre 2001 FED 8 MAG 133 / Union Européenne
Entretien FER Entretien de routes rurales Encadrement de communes pour l’obtention d’un financement du FER pour l’entretien de leurs routes et pistes, et pour l’exécution des travaux d’entretien.
Novembre 2000 – Mai 2001
FER
PAIQ III Construction d’infrastructures de proximité
Encadrement de 3 communes péri-urbaines pour l’identification des infrastruc-tures prioritaires dans les quartiers défavorisés. Etudes sociale et économique
Août 2001 – Février 2002
Projet d’Appui aux Initiatives de Quar-
tiers (PAIQ) Coopération Fran-
çaise Case Villageoise à
Ankarana Appui en socio-organisation pour la mise en place et le fonctionnement des Associa-tions Villageoises Ecotouristiques
Structuration et formalisation des AVE Soutien pour le développement des activités annexes Assistance pour la sécurisation foncière du site des cases.
Février à Septembre 2001
Programme LDI USAID
Ecoles Tana Rurale Réhabilitation d’infrastructures scolaires Expertise technique pour le projet de réhabilitation de 23 écoles dans 3 fivon-dronana et 6 communes dans la région de l’Imerina
Juin à Septembre 2001
Projet SAHA /
SOC
IAL
ET E
CO
NO
MIE
CSB2 Manakara Construction de Centres de Santé de Base Contrôle de la qualité des travaux Septembre à Mars 2001
CO
MM
U-
NIC
ATI
ON
Bulletin LALANA
Diffusion d’informations Edition de 6 numéros du bulletin « Lalana »
En continu Lalana
Page 23
Manit
ra
Fran
çois
Nirila
la Je
an C
laude
An
toine
Ai
mé
Gilbe
rt
Roland Christian Faly Patrick José Liva Henri Mamy Hery Marcel
ou
la compétence et le savoir faire au service du développement
Durant l'exercice 2001, sous la direction du Coordinateur, 42 personnes réparties dans les six dépar-tements de LALANA ont uni leurs compétences et leurs efforts afin de mener à bien les activités de l'association.
COORDINATION
DEPARTEMENT ENVIRONNEMENT
DEPARTEMENT TECHNIQUE ROUTIERE
Coordinateur Ingénieur du Génie Rural et des Eaux et Forêts
Ingénieur des Bâtiments et Travaux Publics
Domaines d'intervention
• Protection en Génie Biologique d'infrastructures • Etude d’impact environnemental • Actions environnementales • Formations environnementales • Elaboration de guide technique environnemental
Chef de Département Ingénieur Agronome – Ingénieur du Génie
Rural
L'équipe 1 Ingénieur en Bâtiments et Travaux Publics
1 Technicien Supérieur en Génie Civil
Domaines d'intervention
• Etudes d’Avant Projet Sommaire et d’Avant Projet Détaillé pour des travaux Routiers
• Elaboration de Dossier d’Appels d’Offres, procédures d’appels d’offres et passation de marchés
• Suivi et encadrement travaux • Suivi des actions d'entretien par les bénéficiaires • Formation technique des associations bénéficiaires • Animations pédagogiques de chantiers écoles • Application des systèmes de protection en génie bio-
logique
Chef de Département 1 Ingénieur des Travaux Publics
L'équipe
9 Ingénieurs (Bâtiments et Travaux Publics)
5 Techniciens Supérieurs (Dessina-
teurs, Projeteurs métreurs, Surveillants des travaux …)
LES MEMBRES DE L'EQUIPE
LES MEMBRES DE L'EQUIPE
Vero
Yves
ONG Lalana. Rapport d’activités 2001 Page 24
Niry
Je
sse
Njak
a Ju
les
War
lin
Malal
a Pa
scal
Mah
oly
Rond
ro
Sylvi
e Mi
no
Hono
rine
Josiane Assim Roland
Gisè
le
Charlier Alphonse Samuel Ferdinand Raymond Joda Njato Fanja
Ony
DEPARTEMENT SOCIAL ET ECONOMIE
DEPARTEMENT AMENAGEMENT ET TRANSPORT
DEPARTEMENT COMMUNICATION
DEPARTEMENT ADMINISTRATIF ET FINANCIER
Domaines d'intervention
• Assistance à la création d’associations de bénéficiaires • Encadrement et assistance technique au
fonctionnement des associations des bénéficiaires Associations des Usagers des Pistes (AUP), Association Villageoise Ecotouristique (AVE), Communes rurales, Associations de parents d’élèves…
• Suivi des travaux d'entretien (diagnostic, organisation, encadrement)
• Appui pour les requêtes de financement • Evaluation en impact socio-économiques et
environnementaux de projets
Chef de Département Ingénieur Géologue -Géotechnicien
L'équipe
14 Socio organisateurs de diverses spécialités :
Ingénieur Agronome en Agro-management
Géographe (Economique et Humaine) Ingénieur Agronome en Industries
Alimentaires Technicien en
Institutions financières mutualistes Economistes
Juriste
Domaines d'intervention
• Promotion des Moyens Intermédiaires de Transport (MIT) • Elaboration de la stratégie de Transport en Milieu Rural • Questions sur les MIT et le genre • Aménagement hydroagricole : étude, informatisation et
réalisation des projets
Chef de Département Ingénieur hydraulicien
L'équipe
2 Techniciens supérieurs 1 Socio organisateur
Domaines d'intervention
• Rédaction et commercialisation du bulletin périodique d’information sur le secteur routier "LALANA".
• Communication et sensibilisation sur le secteur routier et transport
Une journaliste Une Commerciale
Domaines d'intervention
• Gestion Administrative et financière • Appui logistique
Une Gestionnaire Deux Secrétaires
Un chauffeur Un personnel de sécurité
LES MEMBRES DE L'EQUIPE
LES MEMBRES DE L'EQUIPE
LES MEMBRES DE L'EQUIPE
LES MEMBRES DE L'EQUIPE
Page 25
et ses partenaires
RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS
Date de création de Lalana
14 Juillet 1998 Référence de constitution 751/98/FAR/ANT/AT/ASS
N° Statistique 600 393
OBLIGATIONS
FISCALES Jusqu'à mise en application de la loi 96-030 régissant les ONG, LALANA se soumet à la législation fiscale en vigueur et en ce sens elle possède une attestation de régulari-té vis-à-vis de l'Administration fis-cale sur tout impôt et taxe dont elle serait redevable (TVA,IRSA,IBS…)
N° Identification Fiscale 310 52 33
OBLIGATIONS
SOCIALES En tant qu'employeur, LALANA remplit ses obligations vis à vis de l'Administration et de ses employés en étant affilié à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CnaPS).
N° CNAPS 965 398
BANQUE : BNI CL AGENCE : CENTRALE TANA Code Banque : 0005 Code SWIFT : CLMDMGMG MONNAIE : MGF COMPTE N° : 01 113 118 6 020 000 MONNAIE : EURO COMPTE N° : 01 113 118 6 016 036 MONNAIE : USD COMPTE N° : 01 113 118 6 016 003
Lalana peut fournir toute garantie d'une bonne gestion de sa trésorerie ainsi qu'en témoigne l'attestation de bonne relation délivrée par cette institution bancaire.
RAZAFINTSALAMA Vero RAKOTOHARIVELO Zo Pascal RAJEMISON Manitra RANDRIANARISOA Hariniaina Jesse RAZAFIMANANTSOA Andriamaholy RAZANAMPARANY Jean Claude RANDRIAMBOLA Aimé RAKOTOARISOLO Harinjaka Oliva RAHARIVELO Verosoa RAVELOMANANJARA Ephraïm RANDRIANARISOA Haja Guy RABENJA Grégoire RAKOTOMALALA Richard RAKOTOARIVONY Jules RAHARIJAONA Warlin Mondesir
LES MEMBRES
L'ADMINISTRATION
LES REFERENCES BANCAIRES
Lalana est enregis-tré comme ONG pres-tataire auprès de la Banque Mondiale sous
le N° 37393 (SAP database)
AUTRES REFERENCES
Organe de décision L'ASSEMBLEE GENERALE
• définit les grandes orientations des
activités de l'ONG • approuve le budget et les programmes
d'activités. • a la compétence de modifier les statuts
et les règlements • désigne les membres élus de Comité
Directeur.
Organe d’éxecution LE COMITE DIRECTEUR
• dirige les actions et fixe les priorités de
l'ONG • assure la direction du personnel travail-
lant pour le compte de celui-ci. Ce Comité est actuellement composé de :
Présidente Vero RAZAFINTSALAMA
Vice-Président Pascal RAKOTOHARIVELO
Trésorier Manitra RAJEMISON
2 Conseillers Jessé RANDRIANARISOA
Verosoa RAHARIVELO 1 Secrétaire
Andriamaholy RAZAFIMANANTSOA
Organe de contrôle COMMISSAIRE AUX COMPTES
Les opérations et les documents compta-bles sont soumis à un audit annuel de l'expert comptable chargé du commissariat aux comptes : M.RABENAIVO Ramanamizaodu cabinet IMPACT garant d'une bonne gestion des fonds gérés par l'ONG Lalana.
ORGANISATION STATUTAIRE
POUR NOUS CONTACTER
ONG Lalana BP 841
249, Rte Circulaire Antananarivo - MADAGASCAR
Tél. : (261 20) 22 369 86 Fax : (261 20) 22 366 31
GSM : 033 11 497 70 - 032 04 453 46
Email : [email protected] Website : http://takelaka.dts.mg/lalana