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Dans le cadre de la quatrième édition de Lecture par nature, la médiathèque propose une journée festive sur le thème de la musique et de la littérature, à vivre en famille, samedi 22 mai, à partir de 10h, à la média- thèque et dans les allées du CEC, les Heures-Claires. Au programme : jeu de la conversation, atelier de fabrica- tion dinstruments, concert, bébés conteurs, rencontre avec Yves Jolivet des éditions "Le mot et le reste" et hommage musical à Jimi Hendrix. / PHOTO R.M. Renseignements et réservations pour les ateliers au 04 42 11 28 40. Lecture par nature MÉDIATHÈQUE t r e s Jeudi 13 Mai 2021 www.laprovence.com

Transcript of R en sig m t ré v aop ul 421 8 . 0 L'AGENDA ...

R evêtir l’uniforme despompiers, des milliers dejeunes en ont rêvé…

Pour quatorze d’entre eux, il de-viendra réalité fin juin après lessélections organisées par lecentre de secours, désireux derenforcer ses effectifs. "Nous enavons 90, ce qui est insuffisant.À terme, nous voulons monter à120. De plus, c’était une anoma-lie de ne pas avoir de jeunes vo-lontaires ici", observe le capi-taine Vincent Dubois, chef de lacaserne. C’est pourquoi l’appelest lancé aux passionnés pourintégrer la première promotionde jeunes sapeurs-pompiers vo-lontaires (JSPV). Les candidatsretenus entameront un cursusde quatre ans afin d’obtenirleur brevet de sapeur-pompiervolontaire.

Pour postuler, quelquesconditions doivent être co-chées. "Avoir 13 ou 14 ans, êtreen bonne condition physique, ve-nir de notre secteur d’interven-tion et surtout avoir l’état d’es-prit pompier chevillé au corps,liste le capitaine Dubois. Lesqualités morales et de comporte-ment sont essentielles, il fautêtre altruiste ici. Et surtout, lacandidature doit venir dujeune. S’engager chez les pom-piers, ce doit être un coup decœur et non sur un coup de tête.Idem pour les parents qui inscri-raient leurs enfants en leur for-çant la main, sachez que lespompiers ne sont pas un servicede garderie."

Autre caractéristique fonda-mentale, le futur sapeur-pom-pier volontaire doit être ca-pable de s’adapter en perma-nence : "Tout évolue vite, que cesoit le matériel ou les modes d’in-tervention. Il faut avoir envie demaintenir ses compétences enpermanence, comme son ni-veau physique", appuie Ludo-vic Fantone, adjoint au chef de

centre. Le pompier istréen detoujours encadrera ce pro-gramme, tandis que le capi-taine Dubois sera le présidentde l’association spécialementcréée pour les JSPV. D’ici l’an-nonce officielle de la date finjuin, les candidats doiventcontacter le centre de secours

et adresser une lettre de motiva-tion à l’attention du chef decentre.

Du sport, un entretien,du français et des mathsAvant d’intégrer les JSPV, les

jeunes candidats devront doncpasser les sélections. En toute

logique, une bonne partie seraconsacrée aux tests physiques,avec lesquels un certificat médi-cal devra être établi. La matièregrise sera aussi soll icitéepuisque des épreuves de fran-çais et de mathématiques, ni-veau fin de collège, seront auprogramme. Enfin un entretien

oral individuel sera aussi organi-sé, pour jauger la motivation etle sens de l’engagement desjeunes.

Pour les filles et les garçons re-tenus, un parcours de quatre an-nées commencera. Un engage-ment aux conséquences inévi-tables : "Ils doivent venir tousles samedis matin au centre etont un examen chaque année.Ils ont un devoir de représentati-vité lors des cérémonies républi-caines car être pompier volon-taire, c’est aussi un engagementcitoyen", rappelle le capitaineDubois. Son adjoint complète :"Une fois diplômé, les sacrificessont aussi nombreux. C’est par-fois dur de se dégager du temps,mettre de côté sa vie sociale et fa-miliale. Mais c’est un engage-ment fort, dans une communau-té soudée." Ludovic Fantone adéjà lancé la campagne de com-munication auprès des collègesistréens et lieux fréquentés parles jeunes. "Une quinzaine dejeunes m’ont contacté, idempour le capitaine."

Victor TILLET

L’association istréenne des jeunes sapeurs-pom-piers volontaires voit le jour dans un contexte po-litique favorable. Il y a quelques jours, le députévarois Fabien Matras (LREM) détaillait un projetde loi pour renforcer les forces de Sécurité civile.Concernant les pompiers volontaires, placés aucœur de cette loi, le parlementaire préconise plu-sieurs mesures. Une promotion au cadre d’em-ploi, au grade ou à l’échelon supérieur pourraitleur être donnée. Une bonification de retraite detrois trimestres au titre de dix ans d’engagementest aussi prévue. D’autres points visent à facili-ter le quotidien des volontaires, comme la priseen charge de leur protection sociale dans le sec-teur public par les services d’incendie et de se-cours. La loi sera discutée à l’Assemblée natio-nale aux alentours du 24 mai. V.T.

Depuis quelques années, le club de bridge organise untournoi au bénéfice des Restos du cœur. En raison de lapandémie, et des contraintes sanitaires, celui-ci n’a paspu avoir lieu mais les bridgeurs ont tenu à perpétuer cegeste solidaire. Le président, M.Gledel, et son bureauont voté une aide de 300 € pour l’association. Un donmatérialisé par l’achat de produits d’hygiène et d’ali-mentation à destination des enfants que Nicole Navar-ro, la trésorière du club, a remis en mains propres à Ja-cky Vitrat, responsable local des Restos. / PHOTO J-P.T

Des dons pour les enfantsSOLIDARITÉ

Les pompiers et les ca-sernes, c’est toujours unehistoire d’amour. Alorsquand les soldats du feuquittent un lieu, la fierténostalgique est toujours ex-primée : "Ce sont des en-droits auxquels nous te-nons, tout comme les ci-toyens en général", cligneLudovic Fantone, adjoint auc h e f d e c e n t r e . D ’ i c iquelques années, les pom-piers istréens devraientquitter leurs locaux situésau bord de l’étang de l’oli-vier et jugés trop vétustespour une structure permet-tant d’accueillir plus d’ef-fectifs, notamment de vo-lontaires. "Les jeunes sélec-tionnés dans quelques se-maines pourront dire qu’ilsont fait la vieille caserne,c’est toujours marquant àraconter." V.T.

Des sélections fin juin pourles jeunes pompiers volontairesQuatorze seront choisis pour entamer un cursus de quatre ans et obtenir leur brevet

NOTEZ-LE

● Transport en commun. Aujour-d’hui, jour férié, le réseauUlysse fonctionne comme undimanche. À ce titre, seules leslignes 1, 2, 6, 10 (lignes jusqu’à13h), 21, 22, 23, 25,26 circulentaux horaires habituels du di-manche. Les Boutiques Ulysseet centrale de mobilité ne sontpas ouvertes.➔ www.lepilote.com

● Fermeture exceptionnelle del’Acapp. L’Acapp sera excep-tionnellement fermée le ven-dredi 14 mai.

● Coupures de courant. Afind’améliorer la qualité de la dis-tribution électrique et de ré-pondre aux besoins des usa-gers, des travaux sur le réseauélectrique entraîneront une ouplusieurs coupures d’électrici-té le 17 mai entre 7h50 et12h55 dans les zones suivantes: 1 au 5,2 au 4 chemin des Pasperdus ; 1 au 13, 2 au 24 rue deTerrefranche ; 1 au 5, 2 au 6 ruede Couliès ; 1 au 17, 2 au 24 ruede Limouse.

● Cours d’histoire de l’art.L’Acapp propose des coursd’histoire de l’art, animés parCoralie Bernard, les jeudis 3,10 et 17 juin, de 17 h 30 à 19h, àl’auditorium Charles-Azna-vour du complexe sportif "LePodium". Sur inscription, ta-rif:15¤.➔ Renseignements et inscriptions au004 13228133.

Dans le cadre de la quatrième édition de Lecture parnature, la médiathèque propose une journée festive surle thème de la musique et de la littérature, à vivre enfamille, samedi 22 mai, à partir de 10h, à la média-thèque et dans les allées du CEC, les Heures-Claires. Auprogramme : jeu de la conversation, atelier de fabrica-tion d’instruments, concert, bébés conteurs, rencontreavec Yves Jolivet des éditions "Le mot et le reste" ethommage musical à Jimi Hendrix. / PHOTO R.M.

➔ Renseignements et réservations pour les ateliers au 004 42 11 28 40.

Lecture par natureMÉDIATHÈQUE

AUJOURD’HUI● Exposition"Le désir". Travaux des ateliers"Le pinceau, la plume et leverbe", conduits par Jo Ros, auHall d’expo 233, CEC LesHeures-Claires. Exposition vir-tuelle visible sur le site de laville, jusqu’au 20 mai.➔ www.istres.fr

● Exposition "Mirages". Exposi-tion de Fabien Perani, à la cha-pelle Saint-Sulpice jusqu’au30 mai. Exposition "virtuelle"visible sur le site internet de laville et la page Facebook de lachapelle Saint-Sulpice.➔ www.istres.fr, Facebook Chapelle SaintSulpice Istres

SAMEDI 15 MAI● Istrestourisme, le club. Visite commen-tée de Dinosaur’Istres, avec laSociété archéologique méditer-ranéenne, à 14 h 30. À partir de6 ans, durée :2h, tarif : 3¤/ gra-tuit pour les moins de 12 ans.➔ Renseignements au 0044281 7600 ouwww.istres-tourisme.com

"Ils auront fait lavieille caserne"

Comme à l’automne dernier, une journée de sensibilisation pourrait être organisée à la caserne avantles sélections fin juin. Quatorze jeunes seront retenus pour un cursus de quatre ans. / PHOTOS V.T.

Surfer sur le projet de loi Matras pour la Sécurité civile

Istres

No 8606 Marseille Mardi 5 janvier 2021

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Nous sommesNous sommes868277Marseillais

NOTRE DOSSIERLa neige a fait son apparitionhier sur une partie desAlpes-de-Haute-Provence,des Bouches-du-Rhône et duVaucluse. S’il n’y a pas eu degrande panique comme en 2009,c’est une sacrée logistiquequi s’est mise en place surles routes de notre régionP.2 &3

ASSISES AIX-EN-PROVENCE

Le procès d’un meurtreau foyer d’urgence P.6

SPECTACLES

La Biennale du cirqueaura-t-elle lieu? P.25

/ PHOTO RICHARD HAUGHTON

/ PHOTO ANTOINE TOMASELLI

DÉMOGRAPHIE Entre 2013 et 2018, la ville a gagné 12900 habitants. Une croissance de0,3% par an qui reste cependant bien en-deçà de celle observée dans les grandes villes P.5

L’INSEE A DÉVOILÉ LES CHIFFRES DE LA POPULATION

La montagne Sainte-Victoire hier,près d’Aix-en-Provence.

FOOTBALL LIGUE 1

OM Mercato:du soucisur tous les frontsP.20

POUBELLES

Malgré la finde la grève,les déchetss’accumulentP.4

/ PHOTO ANTOINE TOMASELLI

Coup de froiden Provence

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nd dictionnairex de

DERNIÈRE PAGE

Leur grand dictionnaireamoureux del’Arménie

Découvrez uneplanche dufutur albumd’Astérix!P.25

Héros du quotidienPar Guilhem RICAVY

Souvent présentée de façon anecdotiquedans les manuels, l’histoire des sciences de-vrait avoir une place plus importante dansles programmes scolaires.

La découverte du vaccin par Louis Pas-teur en 1885 par exemple. L’occasion derappeler le courage de l’un des pionniersde la microbiologie, qui a mis au point unremède contre la rage qui décimait alorsencore massivement. La découverte des an-tibiotiques en 1928, que l’on doit à Alexan-der Fleming : c’est en observant descultures de bactéries qu’il avait délaisséesqu’il se rendit compte que leur croissanceavait été bloquée par la contaminationd’un champignon, la pénicilline. Sa décou-verte constitue une découverte médicalemajeure, qui a permis de sauver des mil-lions de vies en traitant des infectionsjusque-là incurables, comme la tubercu-lose ou la pneumonie.

Marie Curie, Albert Einstein, Dimitri Men-deleïev… on pourrait lister comme cela desdizaines de noms de scientifiques, de cher-cheurs, de chimistes dont le travail a contri-bué au bien de l’humanité.

Au moment où tout le monde dit tout etsurtout n’importe quoi sur le vaccin anti-Co-vid, peut-être serait-il utile de se tournervers ces illustres bienfaiteurs. Et d’accor-der aux spécialistes le crédit qu’ils mé-ritent.

Manaudou vapréparer les JO à

Marseille!P.21

/ PHOTO DR

BANDE DESSINÉEAVANT-PREMIÈRE

AVEC CE JOURNALVOTRE SUPPLÉMENTÉCONOMIE

Les bonsvœux de12patronsde larégionpour 2021

L’ÉDITO

SPORT NATATION

/ PHOTO GEORGES ROBERT

VACCINS COVID-19Comment rattraperle retard? P.II & III

11.02 : AUBAGNE / SIX-FOURS-LES-PLAGES12.02 : CASSIS / MANOSQUE13.02 : ISTRES / MONT VENTOUX LE CHALET REYNARD14.02 : AVIGNON / SALON-DE-PROVENCE

t o u r d e l a p r o v e n c e . f r

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6ÈME EDITION

Partenaire historique

PROGRAMME DU DIMANCHE 30 AOÛT AU SAMEDI 5 SEPTEMBRE 2020

SUPPLÉMENTÀVOTREQUOTIDIEN-L

APROVENCE06/02/20

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°1775

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N1280-9810

TVMagazine-n°1775

11.02 : AUBAGNE / SIX-FOURS-LES-PLAGES12.02 : CASSIS / MANOSQUE13.02 : ISTRES / MONT VENTOUX LE CHALET REYNARD14.02 : AVIGNON / SALON-DE-PROVENCE

6ÈME EDITION

PROGRAMME DU DIMANCHE 30 AOÛT AU

SUPPLÉMENT

À VOTRE

QUOTIDIEN

- LA

PROVENCE

06/02/20

21 - N° 1775

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SPECTACLES

La Biennale du cirqueaura-t-elle lieu? P.25

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DÉMOGRAPHIE Entre 2013 et 2018, la ville a gagné 12900 habitants. Une croissance de 0,3% par an qui reste cependant bien en-deçà de celle observée dans les grandes villes P.5

La montagne Sainte-Victoire hier,près d’Aix-en-Provence.

Coup de froid en Provence

DERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGEDERNIÈRE PAGE

Leur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireLeur grand dictionnaireamoureux deamoureux deamoureux deamoureux deamoureux deamoureux deamoureux deamoureux deamoureux deamoureux deamoureux deamoureux del’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arméniel’Arménie

Héros du quotidienPar Guilhem RICAVY

Souvent présentée de façon anecdotique dans les manuels, l’histoire des sciences de-vrait avoir une place plus importante dans les programmes scolaires.

La découverte du vaccin par Louis Pas-teur en 1885 par exemple. L’occasion de rappeler le courage de l’un des pionniers de la microbiologie, qui a mis au point un remède contre la rage qui décimait alors encore massivement. La découverte des an-tibiotiques en 1928, que l’on doit à Alexan-der Fleming : c’est en observant des cultures de bactéries qu’il avait délaissées qu’il se rendit compte que leur croissance avait été bloquée par la contamination d’un champignon, la pénicilline. Sa décou-verte constitue une découverte médicale majeure, qui a permis de sauver des mil-lions de vies en traitant des infections jusque-là incurables, comme la tubercu-lose ou la pneumonie.

Marie Curie, Albert Einstein, Dimitri Men-deleïev… on pourrait lister comme cela des dizaines de noms de scientifiques, de cher-cheurs, de chimistes dont le travail a contri-bué au bien de l’humanité.

Au moment où tout le monde dit tout et surtout n’importe quoi sur le vaccin anti-Co-vid, peut-être serait-il utile de se tourner vers ces illustres bienfaiteurs. Et d’accor-der aux spécialistes le crédit qu’ils mé-ritent.

AVEC CE JOURNALVOTRE SUPPLÉMENTÉCONOMIE

Les bons vœux de 12patronsde la région pour 2021

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PROGRAMME DU DIMANCHE 30 AOÛT AU SAMEDI 5 SEPTEMBRE 2020

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MOBILISÉS POURVOUS INFORMERChaque jour, 198 journalistes et plus de500 correspondants de presse locaux semobilisent sur 3 départements. A traversses 9 éditions, La Provence apporte toutel’information locale quotidienne de qualité quise décline aussi en reportages et interviewsvidéo sur le site internet et l’application deLa Provence.

L'AGENDA

"S’engager chez lespompiers, ce doit êtreun coup de cœur et nonsur un coup de tête."

6 Jeudi 13 Mai 2021www.laprovence.com

C ette estafette est un formi-dable outil pour per-mettre aux entreprises de

travailler leur responsabilité so-ciétale, de casser les représenta-tions et lutter contre les discrimi-nations avec des rendez-vous ré-guliers et hors des murs", ex-plique Catherine Martinez, di-rectr ice adjointe du PlieIstres-Ouest Provence encharge de la relation entre-prise.

Pour leur premier ren-dez-vous organisé sur le par-king de Carrefour Market, l’as-sociation avait choisi commethème l’industrie avec la pré-sence du Pôle formation del’Union des industries et desmétiers de la métallurgie(UIMM). "L’industrie est un sec-teur en tension. Nous avions,aujourd’hui, près de 70 offrespour des contrats d’alternance.De tels échanges avec le publicnous permettent de leur expli-quer les métiers, les formationset de leur faire découvrir l’indus-trie 4.0", détaille Laurent Silves-trini de l’UIMM Sud.

Financée par la DREETS (Di-rections régionales de l’écono-mie, de l’emploi, du travail etdes solidarités), l’Estafette del’emploi de l’association Réus-sir Provence, support du PlieIstres Ouest Provence, a pourobjectifs de fédérer un maxi-mum d’entreprises afin de dis-poser d’un large panel de

postes à proposer aux habi-tants et de repérer des per-sonnes éligibles aux Emploisfrancs. L’idée est d’ancrer unrendez-vous bimensuel deproximité, en plein cœur desquartiers. Une estafette, quipourra également réorienterles habitants vers les dispositifsterritoriaux pour l’emploi (Pa-cea, Garantie jeunes, Plie…), in-

former sur l’actualité socio-éco-nomique mais aussi, contri-buer à la lutte contre la fracturenumérique. Pour le prochainrendez-vous prévu le mardi25 mai de 9 h à 12 h, place desJonquilles, et de 13 h 30 à16 h 30 sur le parking CarrefourMarket, les thèmes retenussont la propreté et les espacesverts. C.G.

Après une longue périodependant laquelle l’accueil degroupe à la médiathèquen’était plus possible, les anima-tions pour le public vont re-prendre. Durant le mois demai, plusieurs rendez-vousvont sont ainsi proposés gratui-tement et sur réservation. "Lenombre de participants est limi-té à cinq personnes avec le res-pect du port du masque. Les ré-servations doivent se faire au-près de la médiathèque PierreBottero", précisent les bibliothé-caires.

L’activité "Dis, raconte-moiune histoire" est proposée pourles enfants à partir de 2 ans jus-qu’à 10 ans, les mercredis 12,19 et 26 mai à partir de 10 h. "Lalecture d’ouvrages par les biblio-thécaires permet une vraie pa-renthèse et un moment d’éva-sion pour les enfants mais égale-ment pour les parents."

Des ateliers informatiquessont proposés les jeudis 13, 20

et 27 mai après-midi. "C’est uneinitiation et une découverte dunumérique, du traitement detexte, e-écrivain public avec uneaide à la rédaction de CV, lettred e m o t i v a t i o n , a i d e l aconnexion sur les plateformesgouvernementales, etc." F.D.

Réservation obligatoire auprès de la mé-diathèque au 0 04 90 55 30 74.

MIRAMAS

L’Estafette de l’emploi estvenue à la rencontre du public

PÉLISSANNE

Les animations reprennentà la médiathèque

Plus de renseignements : lePlie à la Maison des services,4, boulevard Jacques-Minet,0 04 90 44 48 58 (deman-deurs d’emploi) et 04 42 560 6 0 6 ( e n t r e p r i s e s ) .www.mdeouestprovence.fr.

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*Offre Valable du jeudi 13 au dimanche 16 mai 2021 sur le rayon traditionnel charcuterie à la coupe et traiteur. (hors produits charcuterie traiteur Libre Services. Hors promotions).Offre réservée aux clients Carte U, dans les Magasins U des départements : 04-05-06-07-09-11-12-13-15-19-24-26-30-31-32-33-34-40-47-48-64-65-66-81-82-83-84

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J’en profite pour le Pont de l’Ascension !

DU JEUDI 13 AU DIMANCHE 16 MAI 2021

Pays salonais

Se renseigner

SAINT-CHAMAS● En souvenir de Laura BertinLaura Bertin n’avait que 22 ans lorsqu’elle est morte le12 mai 2019 sous les coups de son compagnon. C’est en sa mé-moire que son père Jean-Jacques Bertin a créé l’association"Laura B 22 ans" et choisi, en ce triste anniversaire, de rendrehommage à sa fille ainsi qu’à l’ensemble des victimes de fémini-cides.Organisée en concertation et avec le soutien de la mairie deSaint-Chamas, une cérémonie de recueillement se tiendra au-jourd’hui, à 16 h, au Jardin des Tamaris, à côté du port depêche. À cet endroit sera notamment inaugurée, en présence deplusieurs élus locaux, la pose d’un banc commémoratif qui de-viendra le symbole de l’engagement de la ville face à ce terriblefléau.

Pour leur premier rendez-vous organisé sur le parking de Carrefour Market, le thème choisi étaitl’industrie. / PHOTO C.G.

Une animation pour lesenfants a lieu ce matin.

10 Mercredi 12 Mai 2021www.laprovence.com

La Provence 12 mai 2021

À la Benvengudo, foyer loge-ments pour les seniors de Ro-gnonas, chacun se réjouitd’avoir su gérer la crise sanitaireavec professionnalisme, dyna-misme et humanisme.

"C’est grâce à l’anticipation del’équipe et des membres du bu-reau de l’association, dès le dé-but de la crise en février 2020,que la structure a pu faire faceen respectant la mise en placedes protocoles en lien avec les di-rectives du Département", ex-plique Amélie Paul, directricede la résidence du 2 boulevardBonet d'Oléon, qui accueilledes personnes âgées auto-nomes.

Et d’expliquer que pendanttoute cette période éprouvante,l’investissement du personnel apermis de mettre en place denombreuses actions sanitaires,tout en privilégiant les liens so-ciaux. "Ces actions ont eu pourbut de maintenir le meilleur ac-compagnement de la vie quoti-dienne de chaque résident dans

le respect de leur santé, tant phy-sique que morale", souligne laresponsable.

Ainsi la structure propose di-verses animations telles que leloto, les activités manuelles, lesgoûters et autres momentsconviviaux, mais également l’in-tervention d’une médiatrice quivient sur place avec différentsanimaux très appréciés des rési-

dents. De même, un atelier lec-ture vient de voir le jour en par-tenariat avec la responsable dela bibliothèque municipale. Cequi leur permet de se remémo-rer des souvenirs littéraires.

"Cette année, afin de mettreun peu de côté cette crise, nousprévoyons de faire une journéede Fête des voisins, entre rési-dents, avec un concours de pé-

tanque, un barbecue… En espé-rant que le beau temps sera aurendez-vous", conclut AméliePaul, d’autant plus rassuréequ’aujourd’hui, la plupart deses protégés sont vaccinés. Etde ce fait, ils peuvent profiteravec leurs proches des allége-ments des consignes de confine-ment.

N.C.-B.

L a campagne des électionsdépartementales a bel etbien commencé au pied

des tours. Hier matin, sur le mar-ché dominical, deux des bi-nômes candidats au scrutin des20 et 27 juin pour le canton deChâteaurenard sont allés à larencontre des badauds qui dé-ambulaient entre les étals desproduits alimentaires, seuls au-torisés en cette période de crisesanitaire : Lucien Limousin etCorinne Chabaud, élus de la ma-jorité départementale, candi-dats à leur réélection "Pour unDépartement fort", d’une part.Jean-Guillaume Remise et Chan-tal Alex (Rassemblement natio-nal) d’autre part.

Si les quatre se sont salués, entoute courtoisie, au hasardd’une rencontre inopinée surl’esplanade Isidore-Rollande,les propos n’ont pas été aussicordiaux en aparté.

Du moins chez le sénateur Sté-phane Ravier, venu soutenir lescandidats du RN, entourés demilitants, avec qui il a battu lepavé pendant quelques mi-

nutes. Le groupe arrivait de Ro-gnonas, où il venait de déposerune couronne au pied de la sta-tue de Jeanne d’Arc. "Mainte-nant, je pars à Marseille pour as-sister à une messe à l’initiativedu Souvenir napoléonien à la ca-t h é d r a l e d e l a M a j o r . C e taprès-midi, je vais à Avignon par-ticiper à la marche à la suite del’assassinat du policier", a confiéle parlementaire, qui ne s’estpas éternisé dans la cité maraî-chère.

Inviter à la mobilisationEt de préciser que sa dé-

marche visait d’abord à infor-mer les concitoyens de ladouble élection. "Tous ne sontpas encore informés. Je leur disque les bureaux de vote sont aus-si sécurisés que ce marché et qu’illeur faut se mobiliser. Cela faitun an que la démocratie a étémise en place par le pouvoir ma-croniste. Il leur faut saisir cetteopportunité de s’exprimer",a-t-il précisé. Deuxième objec-tif, les écouter pour leur propo-ser les solutions du RN pour

chaque assemblée délibérante."Il faut que les Provençaux se mo-bilisent… Nous sommes en cam-pagne sur les terres de Mme Vas-sal qui n’hésite pas à composerdes binômes avec des Guéri-nistes, elle qui a été élue en 2015avec cette ligne anti-Guérini.Chassez le naturel, il revient augalop. C’est le système qui a tantfait de mal dans ce départementqu’elle est en train de réanimer.Le RN veut tourner la page duVassalo-Guérinisme et du Muse-lo-Macronisme", a-t-il taclé enconclusion.

De son côté Jean-GuillaumeRemise, "candidat 100 % an-ti-Macron", se félicitait de l’ac-cueil des Châteaurenardais.

Même démarche d’informa-tion de la population, en ce quiconcerne la tenue des deux scru-tins de fin juin, pour le binômeChabaud-Limousin, accompa-gné de Marcel Martel (maire deChâteaurenard et un des douzequi le soutiennent) et Marina Lu-ciani-Ripetti (suppléante). "Lesgens ne sont pas axés sur les élec-tions. Ils sont plus préoccupés

par les problèmes de santé et no-tamment la vaccination. Aujour-d’hui, les actes de campagnen’ont pas forcément une grandeinfluence sur eux. C’est cela ledrame. On va peut-être vers uneabstention qui risque d’être telle-ment forte qu’elle sera préjudi-ciable à l’expression de la démo-cratie", a regretté le maire de Ta-rascon.

Les réunions publiques nepouvant avoir lieu, ils sont ve-nus au contact de la populationen tant "qu’élus de proximité ex-périmentés, qui agissent en fa-veur de l’intérêt général, qui ex-cluent les comportements parti-sans afin de poursuivre le déve-loppement de leurs communes,d’améliorer le quotidien de leursadministrés". L’occasion d’abor-der le bilan de la présidente Mar-tine Vassal, "qui a su souteniréconomiquement, socialementet humainement les quinze com-munes de notre canton. Et ainside faire la démonstration du res-pect de la parole donnée", ont-ilsconclu d’une même voix.

Nelly COMBE-BOUCHET

ROGNONAS

À la Benvengudo, on privilégie la santé et le lien social

CHÂTEAURENARD

Départementales: les candidatsmènent campagne sur le marché

Pays d’Arles

1 000 euros récoltés par l’association des parentsd’élèves lors du marché aux fleursSamedi s’est déroulé la foire aux fleurs traditionnelle au sein du vil-lage de Saint-Pierre-de-Mézoargues. Organisé par les bénévoles del’association des parents d’élèves, le rendez-vous a pu avoir lieu dansle respect des règles sanitaires imposées, dans un concept de clickand collect. Les commandes ont été réceptionnées à l’avance à l’aided’un bon envoyé en amont aux villageois ainsi qu’aux personnes inté-ressées par l’événement afin d’anticiper le brassage et la mise à dispo-sition des fleurs. Stockées dans l’école, de nombreuses fleurs prépa-rées par les enfants ont été vendues à la commune et ses alentours."Nous avons préparé avec les enfants des cagettes de fleurs en fonc-tion des commandes. Ils ont pris part à ce projet", indique Cécile, At-sem et bénévole au sein de l’association. Au total, 1000 euros ont étérécoltés pour l’association et les 18 enfants de l’école qui bénéficie-ront prochainement d’une sortie scolaire, lorsque les conditions lepermettront."Cela va faire plus d’une année et demie que les enfants n’ont plusprofité d’un séjour, en classe verte notamment. Nous souhaitons orga-niser des sorties pour leur permettre de vivre à nouveau des tempspériscolaires. Nous espérons également que la kermesse aura lieu aumois de juin", précise la présidente de l’association, Marjorie Delan-ghe. Concernant l’appel aux dons lancé récemment pour soutenir lesprojets des bénévoles et organiser à nouveau des activités et destemps pour les enfants, 500 euros ont été reçus à ce jour de parentsd’élèves et de personnes des villages avoisinants."Nous remercions sincèrement les Saint-Pierrois pour leurs com-mandes, les Vallabréguants, les Boulbonnais et les parents d’élèvespour leur générosité. Merci au service technique de la commune et àtoutes les personnes qui nous ont permis de réussir ce rendez-vous."

/ PHOTO C.B.

%L’appel aux dons est toujours possible en contactant la mairie au0 04 90 43 93 42.

Les résidents de la Benvengudo, comme ici Mmes Jammes, Fillia,Bardat et M. Raccurt, prennent plaisir à jouer à la belote. / N.C.-B.

Corinne Chabaud, Lucien Limousin, Marina Luciani-Ripetti ontrencontré la population avec Marcel Martel. / PHOTOS N.C.-B.

Le sénateur du RN Stéphane Ravier est venu soutenir lescandidats de son parti, Jean-Guillaume Remise et Chantal Alex.

Caresser des animaux estun moment très apprécié.

Cette 38e édition est maintenue du 22 au 24 mai. Ony trouvera 59 exposants, dont 18 nouveaux et 17 fleu-ristes, horticulteurs et rosiéristes… 15 associationssont inscrites au concours d’épouvantails qui serontexposés dans la rue des Halles. De plus, les agentsdes services techniques, en partenariat avec la pépi-nière Rouy, installeront un jardin paysager sur laplace du marché et de l’hôtel de ville et chaque jour,un groupe musical déambulera sur le marché(comme ici en 2019). / PHOTO N.C.-B.

Bientôt le marché aux fleursTARASCON

ZOOM SUR Saint-Pierre-de-Mézoargues

VALLABRÈGUES

Enquête sur le centre aéréLa municipalité souhaite ouvrir unaccueil de loisirs en juillet. Elle at-tend l’avis des parents avant le 21mai. ➔ [email protected]

SAINT-ÉTIENNE-DU-GRÈS

Une coupure d’électricité est prévueDes travaux entraîneront une coupure d’électricité demain de9h à 13h15 pour une durée approximative de 4h15.

Fermeture de la déchèterieEn raison des jours fériés du mois de mai, la déchèterie inter-communale sera fermée le jeudi 13 mai.

FootballLe club de football recrute des éducateurs pour ses équipesU8/U9, U10/U11, U12/U13. Le club s’engage à faire passer lesdiplômes à ses frais. ➔ Contacter le président au0 06 60 74 69 04.

CHÂTEAURENARD

● Une conférence sur Van GoghJacqueline Germain et son équipe du groupe Facebook "Lire, rêveret voyager" proposent une conférence sur Van Gogh, animée par Ju-liette Motte. Gratuite, elle se déroulera, dans le respect des gestesbarrières, à la salle du Réal, avenue Roger-Salengro, le samedi 29 maià 17 h. L’entrée est libre mais une réservation est obligatoire auprèsde l’Association du quartier des arènes au 0 06 07 77 17 64, ou parmail à [email protected]. ➔ Places limitées.

● L’unité locale de la Croix-Rouge en assemblée généraleL’unité locale Châteaurenard - les Alpilles de la Croix-Rouge tiendrason assemblée générale à la Maison de la vie associative le vendredi4 juin à 18 h (sauf contrordre pour raison sanitaire). Le nouveau pré-sident sera présenté.

● (Re) découvrez le vinyle à la médiathèqueAprès avoir disparu dans les années 80, le disque vinyle fait un re-tour triomphal. (Re) découvrez-le à la médiathèque jusqu’au 22 juin,grâce à La malle vinyles, prêtée par la Bibliothèque départementaledes Bouches-du-Rhône. Une platine Marley, un casque d’écoute etune sélection de 118 vinyles sont à la disposition du public pour uneécoute cocooning en section Son et image au second étage de la mé-diathèque. Chacun pourra choisir d’écouter différents genres de mu-sique : électro, jazz, R & B, rap, hip-hop, reggae, chanson franco-phone, variété internationale, pop-rock.

● Coup de pouce numériqueLa médiathèque propose des rencontres individuelles pour aider lesadultes dans leur prise en main des outils numériques, comprendreet résoudre ensemble leurs problèmes informatiques.➔ Les mardis à partir de 14 h, sur inscription.

EYRAGUES

● Une tombola-pronostics au profit de l’Olympique eyraguaisÀ l’occasion de l’Euro 2021, l’OE organise une tombola-pronostics. Ilsuffit de compléter une grille de pronostics pour tenter de gagner detrès jolis lots. Deux euros, la grille de 36 matchs de phase de poule(36 pronostics). Afin de participer à cette opération et contribuer aufonctionnement de l’association, il convient de contacter Léo Sali-nas au 0 06 08 73 99 79 ou Théo Martinez au 0 06 51 44 37 02.

8 Lundi 10 Mai 2021www.laprovence.com

La Provence 10 mai 2021

MTEISSIER
Texte surligné

H ier soir les élus, réunis enconseil municipal, ontvoté pour l’instauration

d’une taxe forfaitaire sur la ces-sion de terrains nus rendusconstructibles du fait de leurclassement en zone urbaine ouà urbaniser par le Plan locald’urbanisme (PLU). C’est lenouvel article 1 529 du Code gé-néral des impôts qui offre cettepossibilité aux communes. Unetaxe créée pour restituer auxvilles une part de la plus-valueengendrée par le caractèreconstructible de ces terrainsafin qu’elles puissent faire faceaux coûts des équipements pu-blics découlant de cette urbani-sation. La taxe doit être acquit-tée lors de la première cession àtitre onéreux d’un terrain inter-venue après son classement enterrain constructible. Elle s’ap-plique aux personnes phy-siques soumises à l’impôt sur lerevenu afférent aux plus-valuesimmobilières des particuliers ;aux sociétés et groupements etaux contribuables n’étant pasfiscalement domiciliés enFrance lorsque ces dernierssont assujettis à l’impôt. En de-hors de quelques cas d’exonéra-tions, l’assiette de cette taxe estégale à la plus-value réalisée etson taux fixé à 10 %. Elle est duepar la personne qui vend sonterrain. En l’absence d’élé-ments permettant de calculer

la plus-value, la taxe est assisesur les deux tiers du prix de ces-sion du terrain. Cette disposi-tion entre en vigueur à compterdu 1er août. Les élus d’opposi-tion, des groupes d’Adrien Aléoont voté contre, tout commeMarie-Claude Gargani. Cettedernière a d’ailleurs souhaitécomprendre pourquoi despostes étaient supprimés dans

les tableaux des effectifs. "Déjàque le Gouvernement sucre desjours de repos aux agents des col-lectivités territoriales." Éric LeDissès, le maire, lui a donc rap-pelé que les jours ne sont pas"sucrés." Simplement, la loi im-pose à tous les agents d’effec-tuer la totalité des 1 607 heurespour lesquelles ils sont payés."C’est juste l’application des

35 heures." "Oui mais bon, ça neva pas dans le sens du progrès",soutenait l’élue PCF. Quant auxtableaux des effectifs, Patrick Vi-loria, élu délégué, rappelaitqu’il s’agit simplement d’un jeud’écriture lié au changement decatégorie d’un employé. Unprochain tableau verra doncune "création d’effectifs"lorsque les recrutements seront

faits. "Nous n’avons aucun inté-rêt à garder un poste vacant, ap-puyait Patricia Colin, la pre-mière adjointe, puisqu’il estbudgétairement ouvert !" Lasuite du conseil a donné lieu àdivers rapports sur le prix et laqualité du service public del’eau, des déchets, de la poli-tique de la Ville…

Audrey LETELLIER

Déchargessauvages àGignac: le maire balance!Passablement énervé par leddépôts sauvages, Christian Ami-raty a décidé de balancer surles réseaux sociaux. Ainsi, hieril informait que "cette nuit à1 h 30 du matin, à la Germaine,un camion a déversé un tas im-portant de divers déchets dubâtiment. Nos caméras dis-crètes mais présentes ont filmél’ensemble de la scène et ontmis en évidence la plaque d’im-matriculation du véhicule.Notre police municipale a com-mencé une enquête qui, en pre-mières constatations, a identi-fié le propriétaire du véhicule àsavoir une société dont le nomest le suivant : (Nous préféronsne pas le publier, Ndlr)." En re-vanche, le maire précise que lenom de cette société comportele mot "environnement" : " Par-donnez-moi cette trivialité maissi ça ce n’est pas du foutage degueule... Comme vous le voyezici, maintenant, j’ai décidé de’balancer’ publiquement l’iden-tification des coupables. Ils meferont un procès s’ils leveulent : ça ne fera que mettredavantage en évidence l’actionde la commune. Le responsablede l’entreprise est convoqué cejour par notre police."

Terres agricoles occupéesillégalement: Diard etMouren chez le procureurOn dirait que ça avance finale-ment du côté de Château-neuf-les-Martigues où des rive-rains manifestent leur colère ausujet d’un terrain agricole illéga-lement remblayé en vue d’y ac-cueillir très prochainement descaravanes. Le maire, RolandMouren, avait profité de cettecolère pour ressortir tous lesprocès-verbaux dressés par sapolice et ignorés par la justice,dans ce secteur mité deconstructions illicites. Avec ledéputé de la 12e circonscription,Eric Diard, ils ont tous deux ren-dez-vous le 17 mai prochainavec le procureur de la Répu-blique.

Après la traditionnelle messecélébrée dans l’église parois-siale Sainte-Cécile, élus, repré-sentants des associations pa-triotiques et des corps consti-tués se sont rassemblés sur laplace Bellot pour rendre hom-mage aux morts tombés pour laFrance durant la guerre 39-45.Après le lever des couleurs et lalecture de l’ordre du jour n° 9du Général de Lattre de Tassi-g n y p a r G i s l a i n e M a m é l ivice-présidente départemen-

tale de la Fondation Maréchalde Lattre, Roland Mouren, lemaire, a lu l’allocution officiellequi rappelait que "par deux foisl’Allemagne a signé sa capitula-tion sans condition. Pour l’Eu-rope, la délivrance est là, laguerre est finie." Une belle céré-monie empreinte d’émotionsavec une pensée particulière àMichel Serves, président de lafondation Maréchal de Lattrede Tassigny des BDR, disparuen avril 2020.

Une taxe sur la cession desterrains rendus constructiblesMARIGNANE Cette nouvelle taxe permettra de financer les coûts des équipements publics

Emmanuelle Puéchegut,seule élue d’opposition dugroupe Agissons ensemblepour Marignane (emmenélors des municipales, parJoseph Tornambé), a démis-sionné de son mandat.Elle se présente en effetaux côtés de Jean-FrançoisMarza, élu d’opposition di-vers droite de Car-ry-le-Rouet, aux électionsdépartementales, dont lesscrutins se dérouleront les20 et 27 juin prochains.Son suivant de liste,Vincent Gomez, n’ayant passouhaité siéger, c’estRoxane Randazzo qui,n’ayant pas renoncé de ma-nière expresse à son man-dat, entre au conseil. Maishier soir, elle était absente.

A.L.

CHÂTEAUNEUF-LES-MARTIGUES

Se souvenir : un devoirde mémoire essentiel

ET AUSSI

À suivre

En toute fin de séance, les élus ont observé une minute de silence en mémoire des deux fonctionnairesde police récemment tués dans l’exercice de leur fonction. / PHOTO A.L.

Indiscret

Étang

221963

BERRE L’ÉTANG● Conseil municipal des jeunes. Il seréunit demain de 14 h à 16 h, à l’auditorium. À l’ordre du jour, laprésentation et la construction de projet avec le chef de la policemunicipale et une rencontre avec l’association Planète Berre Net.

● Fermeture de la mairie. Vendredi 14 mai, on fait le pont !

● Maintien des séjours été en France, annulation àl’étranger. La municipalité informe que les séjours vacancesété à l’étranger pour les enfants sont annulés. Seuls les séjours enFrance sont maintenus. Pour ceux inscrits en séjour à l’étranger,une alternative leur sera proposée. Les familles concernées par lesséjours à l’étranger seront personnellement contactées par lesagents du service "Familles" du CCAS et ce dans les meilleurs dé-lais. Le paiement des séjours à l’étranger est suspendu.➔ Renseignements au 0442749444.

LES PENNES-MIRABEAU● Don du sang. La pro-chaine collecte de sang a lieuaujourd’hui de 15 h à 19 h 30, àla salle Tino Rossi. Uniquementsur inscription.➔ Rendez-vous au préalable sur:mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr

● Aide pour ladéclaration d’impôts surle revenu. Afin de facilitercette démarche et/ou de ré-pondre aux éventuels doutes etinterrogations que vous pour-riez avoir, le Service des Impôtsdes Particuliers de Marignanemet à votre disposition un nu-méro de téléphone et uneadresse e-mail qui vous permet-tront d’obtenir l’aide dont vouspourriez avoir besoin. Le ser-vice est joignable au 04 42 0236 00. Vous pouvez égalementécrire à l’adresse suivante :[email protected] limite de déclaration enligne le 26 mai 2021 à 23 h 59 et20 mai 2021 à 23 h 59 les décla-rations papier.

● Appel à projet pour lafuture Idéethèque. Jus-qu’au 1er juin, la ville lance unappel à projet concernant lacréation d’une librairie au seinde la future Idéethèque, quar-tier de la Gavotte ; projet regrou-pant un lieu de vie, un lieu d’ap-prentissage, une bibliothèque,une librairie, un salon de jeux vi-déo ainsi qu’un auditorium.Dossier à l’adresse: https://ti-nyurl.com/z2yk78

Le maire, Roland Mouren, lors de son allocution à l’occasion dela cérémonie du 8 Mai. / PHOTO N.B.

8 Mardi 11 Mai 2021www.laprovence.com

La Provence 11 mai 2021 ETANG

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La Provence 09 mai

D epuis début avril et jus-qu’à la fin du mois dejuin, le château de Taras-

con – Centre d’art René d’Anjouaccueille, en résidence, deuxjeunes artistes peintres : IrisMarchand et Arsène DuboisWelkin, qui travaillent en-semble autour d’une exposition"mano a mano".

Ici, le tandem puise son inspi-ration dans des thèmes quicollent au lieu : le bestiaire hu-main et animal, la vie de cour, lemasculin-féminin, la prison. Ettous deux vivent "la vie de châ-teau", à l’instar de l’invitationdu nouveau slogan inscrit surles tote bags de la Ville.

"Nous avons souhaité pour-suivre notre engagement et notresoutien aux artistes, malgré leconfinement. Nous voulons mon-trer que, malgré la crise sani-taire, il y a toujours une vie cultu-relle. Elle est peut-être moins vi-sible mais elle est bien réelle", ex-plique Marie-Chloé Pujol.

L’adjointe à la culture metl’accent sur la volonté de la mu-nicipalité de soutenir, avec denouvelles orientations, les créa-teurs. Qu’ils soient peintres, des-sinateurs, fleuriste d’art, sculp-teurs ou plasticiens.

Un hommage aux artistesdu roi René"Nous avons également la vo-

lonté que ce château vive", sou-ligne Lucien Limousin, le maire."On est dans une perpétuelle évo-lution du lieu pour favoriser lacréation", ajoute Aude Plantey,adjointe au patrimoine. C’estdans ces objectifs que la com-

mune a mis à disposition des ar-tistes des lieux qui sont fermésau public mais qui réunissenttoutes les conditions sanitairespour leur permettre de tra-vailler.

"La création contemporaines’invite ainsi au château, au mu-sée d’art et d’histoire à traversces deux résidences artistiques.De même, l’art numérique vas’emparer de la ville et les abordsde la tour Saint-Gabriel vont separer de sculptures inédites", an-nonce Aldo Bastié, directeurdes affaires culturelles.

Et c’est ainsi qu’Iris Mar-chand travaille sur l’emprison-nement, l’écriture, le corps.

"Elle a même investi les murs,comme le faisaient les prison-niers du château." Ces élémentsseront enlevés après l’exposi-tion. "Mais l’idée est vraiment dese saisir du lieu. L’idée était aus-si de travailler sur des grands for-mats, qui rendent ainsi hom-mage aux artistes du roi. Tout lechâteau en sera investi", pour-suit le conservateur du château,qui invite à regarder les décorssur les plafonds, sur lesquels fi-gurent des femmes, des damesde cour, des musiciens, desmonstres. Ces formats ont étéchois is pour rappeler lesgrandes tapisseries qui, auMoyen Âge, constellaient lesmurs, et même les fenêtres,pour protéger du froid. La cha-pelle haute sera également ha-billée par un grand triptyque.

"Lignes à l’encre de chine,formes et couleurs franches semêlent à l’écriture, explorent etréinterprètent l’architecture, lesdécors du monument, et sesillustres, ou moins illustres,hôtes. Elles nous surprennent,nous interpellent et nous inter-rogent avec une acuité propreaux jeunes artistes", conclut lepassionné. En découle une ex-posit ion-créat ion, où lesœuvres dialoguent avec les his-toires qui ont traversé, au fil dessiècles, le vénérable monumentpour nous plonger dans un uni-vers fantasmagorique.

Nelly COMBE-BOUCHET

L’exposition Mano a mano au château setiendra du 10 juillet au31 décembre 2021. Le vernissage auralieu le 10 juillet à 11 h

TARASCON

Iris et Arsène en résidence d’artiste au château

Le contexte sanitaire quenous connaissons a mis à malle monde culturel dans tout lepays. Toutefois, il est importantde préparer l’après. À Maillane,cela n’est pas un vain mot. Il estdifficile d’imaginer les soiréesdu musée et de signer descontrats sans pouvoir être sûrsde les honorer… Toutefois lacommission culture composéed’élues, d’employées munici-pales et de personnes engagéesdont l’ancien maire Joël Suppotravaillent sur différents projetstant au musée qu’à la biblio-thèque.

Au musée, des travaux de ré-habilitation vont avoir lieu etl’architecte (Fabrica Traceo-rum) a déjà été choisi. Le dos-sier d’étude en cours d’élabora-tion, et les projets de la com-mune sont nombreux : créationde l’Espace Culturel Mistral, larénovation du Musée et de sonjardin, le projet verrait la créa-tion d’un espace adjacent auMusée destiné à des exposi-tions temporaires, à des activi-

tés culturelles proposées à toutpublic, aux chercheurs…

Mais le travail ne s’arrête pasau bâtiment. Le premier axe estl’indexation et la numérisationdes lettres reçues par Mistralafin de les mettre à dispositiondans un fonds documentairenumérique. 10 000 lettres surles 60 000 existantes ont été réa-lisées. Des recherches activesont lieu afin de retrouver la cor-respondance active c’est-à-direcelle écrite par Mistral.

Par ailleurs, "les liens avec lesautres musées de la région sontun point intéressant à creuser"dit Eugénie Gros, l’adjointe à laculture. Elle a des contacts avecle Palais du Roure, le musée deCamargue, le musée de l’ArlesAntique ou du Rocher du Mis-tral à la Barben : échange de col-lection grâce à des expos régu-lières ou autre… Et pourquoine pas pousser la collaborationavec les Musées de Terres deProvence ou d’ailleurs afin d’en-visager un pass visite qui com-prendrait les entrées à tous ces

musées ? Une idée qu’EugénieGros voudrait creuser.

De même à la bibliothèquedu lézard installée dans la mai-son qu’a habité Mistral à lamort de son père, les projets nemanquent pas : réaménage-ment des salles, création d’uneludothèque, salle de travail mul-timédia pour les devoirs de re-cherche en groupe, salle destous petits réaménagée. Lefond est enrichi par des livresde la Bibliothèque départemen-tale de prêt. D’autre part, lesévénements liés à la lecture quin’ont pu avoir lieu n’ont pas étéannulés mais ont pris une autreforme. La nuit de la lecture a étéréalisée en live sur les réseauxsociaux. Pour le printemps despoètes, des extraits de texteétaient proposés dans chaquecommerce du village. "L’épidé-mie nécessite de se réinventer"dit Camille Petre, bibliothé-caire. Le souffle de Frédéric Mis-tral inspire et la culture àMaillane reste active pour pré-parer l’après. V.B.

MAILLANE

Les projets avancent malgré la criseau musée et à la bibliothèque

Iris Marchand vit à Mar-seille. Elle a commencé àpeindre il y a quelques an-nées. Graphiques, fortes etengagées, ses peinturessont des messages et despensées. Elle joue avec lesmots, les inverse, les utilise,pour leur sens mais aussipour leur ligne et leur tex-ture. Au centre de sesœuvres, les femmes sontlibres et fortes, comme lesmots qu’elle utilise. "Ce quiest beau ici, c’est l’opportu-nité qui nous est donnée denous renouveler en tantqu’artiste. Par exemple, unde mes tableaux, que j’inti-tule le Ventre de la Ta-rasque est composé de col-lages. Ce qui est nouveaupour moi," confie-t-elle.Quant à Arsène Dubois Wel-kin, il est arlésien. Peintreet musicien, il a suivi desétudes de philosophie avantde se consacrer à l’art. Sonœuvre picturale est unequête de simplicité et decontemplation, représen-tant des personnes, réellesou imaginées, souvent en-tourées de symboles, deplantes et d’animaux. Sonœuvre est poétique commece tableau non encore ache-vé avec un jeune faune et lareine des abeilles, contem-plant un bateau. "Pour res-pecter la thématique du bes-tiaire." N.C.-B.

Arsène Dubois Welkin devant "Le faune et la reine des abeilles".

Aldo Bastié, Marie-Chloé Pujol, Iris Marchand, Arsène Dubois Welkin, Marion Jeux et Aude Planteydevant le "Ventre de la Tarasque", œuvre d’Iris Marchand, réalisée à partir de collages. / PHOTOS N.C.-B.

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La commission culture menée par l’adjointe à la culture Eugénie Gros (6ème en partant de la gauche)./ PHOTO V.B.

11Vendredi 7 Mai 2021www.laprovence.com

La Provence 07 mai 2021

MTEISSIER
Texte surligné

Trente-cinq ans que BeatriceAstier habite à la Treille (11e). Etelle ne quitterait son quartierpour rien au monde. Voilàd’ailleurs plus de huit ansqu’elle préside le CIQ du villageet des routes environnantes. Uncomité d’intérêt de quartiers ac-tif, regroupant environ 70 adhé-rents, que le Covid n’aura pasfreiné dans ses actions. "On nepeut plus se réunir mais on pour-suit différemment. On a toujoursgardé le contact", assurer Béa-trice Astier.

Site touristique prisé des Mar-seillais, le village regorge delieux mythiques explorés parMarcel Pagnol. Il y est d’ailleursenterré. "Cela faisait plusieursannées qu’on la réclamait etnous avons d’ailleurs obtenul’installation d’une signalétique’Sur les pas de Pagnol’", détaillela présidente. Imaginé par l’asso-ciation des Amis de Marcel Pa-gnol et réalisé en partenariatavec l’office métropolitain dutourisme et des congrès de Mar-seille, la Métropole et la mairiede secteur du 11e-12e, elle per-met de guider les visiteurs dansle village. Un village étroit, sansissue et peu accessible aux voi-tures. Le CIQ de La Treille tientd’ailleurs à alerter les visiteurssur la problématique engendréepar l’afflux toujours plus impor-

tant de véhicules traversant levillage. "Le chemin Léonce-Chas-sin est très étroit, escarpé et c’estproblématique pour les croise-ments. Le chemin des Bellons,donnant accès aux collines, estde plus en plus souvent victimede stationnements anarchiquesentraînant de longues files d’at-tente se répercutant jusqu’aupied du village. C’est pourquoi,pour éviter son engorgement,nous demandons aux prome-neurs de se garer sur la route dela Treille, aux emplacements quileur sont réservés, signalés pardes panneaux : Circuit Marcel Pa-gnol- stationnement obliga-toire", tient à rappeler le CIQ.

Autre problème pour les habi-tants : le manque de rotation dubus 12S. "Il n’y en a qu’un toutesles 45 minutes… On nous dit queles études montrent qu’il n’y apas besoin de plus. Mais c’est leserpent qui se mord la queue carles gens prennent la voiture car ily a peu de bus… S’il y en avaitplus, le 12S serait plus utilisé".

R.S.

LA TREILLE

Un village provençal"victime de son succès"Chaque semaine, la paroleest donnée, dans La Pro-vence, à l’un des 180 comi-tés d’intérêt de quartierque compte Marseille.

Une proposition de loi pourinscrire la langue des signes fran-çaise dans la Constitution a étédéposée le 18 février 2021 par Ju-lien Ravier, député LR desBouches-du-Rhône. Dans le pro-longement de cette démarche,l’élu a organisé, jeudi dernier,une rencontre avec l’institutpour déficients auditifs (IDA),institut régional des sourds desFabres (IRS), 73, Traverse de Pro-vence (11e).

Objectif : échanger sur ce pro-jet de loi et plus largement sur lehandicap auditif avec la direc-tion, les professionnels et lesjeunes de l’établissement.

Après avoir présenté la propo-sition, Julien Ravier, accompa-gné de Sylvain Souvestre, mairede secteur LR des 11e/12e, ac-cueillis par Philippe Pillon, direc-teur général de l’IRSAM et San-drine Peraldi, directrice de lastructure, ont pu visiter les nou-veaux locaux. Implantés sur l’an-cien site "Les Hirondelles", ilsrassemblent en un lieu uniqueles deux établissements histo-riques, l’IRS de Provence pourles jeunes sourds et malenten-dants entre 0 et 12 ans et la Ré-musade pour les adolescentsentre 13 et 21 ans.

L’occasion pour les respon-sables de l’IRS et les élus d’échan-

ger sur un nouveau projet linguis-tique personnalisé pour chaqueenfant. Celui-ci a été mené demanière collaborative avec desreprésentants de tous les do-maines de compétences. Un pro-jet socio-éducatif complet qui se-ra présenté prochainement auxfamilles et professionnels pouraccompagner les jeunes vers dif-férentes solutions personnali-sées : instruction, adaptation etautonomisation.

Enfin, la visite s’est terminéeautour du jeune Alexis, collé-gien, qui a remis au député unephoto du voyage en Martinique,financé en partie par les recettesdu marché de Noël de la mairiedu 6e secteur.

Ro.D.

L a crise sanitaire ne pourrapas tout excuser. Les habi-tants qui ont fait preuve de

patience et d’indulgence enversla nouvelle municipalité at-tendent désormais des actesconcrets . Car depuis plusd’un an, rien n’a bougé. Les bi-bliothèques du Panier (2e) et desCinq-Avenues (5e), fermées enmars 2020, n’ont toujours pasrouvert. Une situation qui s’ins-crit dans un contexte social in-terne dégradé, condamnantdeux sites sur neuf faute de per-sonnel : il manquerait aujour-d’hui 90 postes sur l’ensembledu réseau marseillais. Maisquand l’élu délégué à la culturemartèle que la lecture publiqueest l’une des priorités de sonmandat et que le maire de la villedéclare "l’état d’urgence cultu-relle", les usagers ne peuventque trépigner.

"Nous voulons bien entendreque la situation est dramatiquemais la nouvelle municipalité apris des engagements. Mainte-nant, il faut avancer. Noussommes déjà en sous proposi-tions en termes de lecture pu-blique à Marseille, alors il ne fautpas nous enlever le peu que nousavons, insiste Marie-Hélène Bas-tianeli du collectif d’usagers dela bibliothèque des Cinq-Ave-nues. Une ville moyenne commeGrenoble (moins de 200 000 habi-tants) compte 12 bibliothèquesquand la deuxième ville de

France n’en a que sept en état defonctionner. Normalement, il fau-drait une grande bibliothèquepar arrondissement, on en estloin ! Or, l’accès à la lecture estfondamental pour la construc-tion des enfants et encore plusavec le Covid quand certainsn’ont pas de connexion internetou de livre à la maison. Carmême si la bibliothèque est petiteet pas assez accessible, elle enre-gistrait 100 000 prêts par an, ce

n’est pas rien." Du jour au lende-main, les bibliothèques ont doncfermé, laissant les habitants sansexplication, privés de service pu-blic.

À l ’ e n t r é e d e c e l l e d e sCinq-Avenues, une affichette in-diquait : "Fermé pour cause defonctionnement". Si les usagersont trouvé l’excuse amusantesur le coup, maintenant, ça neles fait plus rire. Au Panier, il n’yavait pas un mot, rien.

"Off iciel lement, nous neconnaissons pas la raison de cesfermetures. Mais il a été établique le réseau est sous-doté ennombre de postes. Mais où sontpassés les personnels qui tenaientces bibliothèques jusqu’alors ? Il ya un problème d’organisation etde gouvernance qui se pose. L’in-terruption d’un service public, cen’est pas anodin, c’est une déchi-rure, quelque chose qui ne se ré-pare pas. Les habitants ont desdroits, nous les réclamons, ap-puie Alain Milianti, président del’association des usagers des bi-bliothèques de Marseille. Laculture est vitale. En plus de l’ac-cès au savoir, c’est un pan entierde sociabilisation car les biblio-

thèques sont des lieux de vie.Quand on questionne les élus, ilssont tous favorables à la réouver-ture mais elles restent fermées.C’est une énigme ! Au-delà dusous-équipement matériel, il y aun dysfonctionnement démocra-tique du réseau, ce système estopaque. Aujourd’hui, il fautprendre des mesures d’urgence.On n’a que des lambeaux, qu’aumoins ils fonctionnent !"

Audrey AVESQUE

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Un nouveau projet sedessine à l’IRS Provence

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L’afflux de véhicules seraitdevenu trop important.

/ PHOTO GEORGES ROBERT

De son côté, l’adjoint PCF à la culture,Jean-Marc Coppola, assure que des réponsespositives seront bientôt annoncées, peut-êtreau prochain conseil municipal. "Les travauxau Panier sont terminés, il manque les agents.Je ne peux pas tout remettre sur le passé maisnous partons avec un handicap. Il n’y a pas eude recrutements ni de départs en retraite anti-cipés. Pire que ça, en 2016, Jean-Claude Gau-din fait passer une délibération sur le dévelop-

pement de la lecture publique pour ’accroîtrel’attractivité de Marseille’ mais elle n’a jamaisété accompagnée de moyens humains et finan-ciers. Était-ce un choix politique ? De la négli-gence ? Je n’ai jamais vu une direction des res-sources humaines aussi inefficace sur la ges-tion prévisionnelle de l’emploi et la formation,pointe l’élu. Notre volonté est bien de dévelop-per la lecture publique mais il va nous falloirle mandat. Je suis confiant pour un plan de re-

crutement en 2021 et à côté de cela, nousavons lancé une assistance à maîtrise d’ou-vrage pour nous aider à nous réorganiser. Jesuis aussi en relation avec le ministère de laCulture pour obtenir des postes d’administra-teurs d’État. Les bibliothèques sont un moyend’émancipation humaine, il n’y a pas que lesécoles ni la police municipale, on peut porterdes efforts."

A.A.

Les bibliothèques municipales du Panier (ci-dessus) et desCinq-Avenues sont condamnées, faute de personnel. / PHOTO A.A.

MarseilleQuartiers

Les élus de secteur ontvisité le centre et échangéavec le personnel. / PH RO.D.

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PANIER/CINQ-AVENUES

Les usagers des bibliothèquesréclament la réouverture

SAINT-MITRE● Permanence CIQ. Le CIQ de Saint-Mitre proposeaux habitants la tenue d’une permanence chaque lundi de 17 h 30à 18 h 30 au centre d’animation situé au 40, chemin de Saint-Mitreà Four de Buze (13e). Par ailleurs, la réunion mensuelle d’informa-tion a toujours lieu le dernier lundi de chaque mois.➔ Il est possible en cas de besoin de prendre rendez-vous au :007 61 77 19 71.

LA RÉACTION de Jean-Marc Coppola, adjoint PCF délégué à la culture

"Il n’y a pas que les écoles et la police"

"L’interruptiond’un service publicest une déchirure."

10 Lundi 3 Mai 2021www.laprovence.com

L a saison estivale s’an-nonce cette année encoreperturbée. Malgré les res-

trictions sanitaires, la com-mune essaie de maintenir unlien entre les habitants. Et cen’est pas toujours chose facile."Le comité des fêtes n’a pas de bu-reau élu. Il n’y aura pas de flora-lies, de vide-greniers mais on abon espoir que les soirées musi-cales ou à thème puissent êtrefaites en juin, comme l’annéedernière. Elles pourraient accom-pagner les soirées du Bistrot. Lefestival indonésien sera le cloudes animations, fin juin, men-tionne le maire, André Bertero,qui espère vivement que lesconditions sanitaires le per-mettent tout comme le sou-haitent d’ailleurs Liliane Heuzeet Régine Farlin, adjointe à laculture.

"Nous espérons que ce projetinitié par mon amie Cira Bhang,avec qui je travaille depuisjuin 2019, va enfin voir le jour.Aujourd’hui, nous savons quenous pouvons compter sur l’aidedu consul d’Indonésie, Arief Mu-hammad Basalamah. Il nous arendu visite en compagnie de Re-stu Fajar Anggriawan, consulaux renseignements, et AriyantiDemaria, assistance au servicede renseignements et aux af-faires sociales et culturelles. Ilsont fait le déplacement pour dé-couvrir la commune. C’est unpoint positif. Nous allons mettre

à profit cette aide puisque nousvoulons proposer une expositionet un spectacle, mentionne Li-liane Heuze, qui a également eule plaisir d’accueillir, dans lecadre du futur spectacle de mu-sique et de danses, Jérémie Abt,directeur de la troupe musicale,ainsi que son associé, GastonSylvestre.

"Nous avons montré la salle,le lieu d’exposition à Jérémie Abtqui dirige le Gamelan BintangTiga à Marseille avec Gaston Syl-vestre. Il conduit également des

formations à la Philharmoniede Paris. Il a été très intéressé parla configuration du village. Legamelan qui viendra se composed’une vingtaine de musiciens, cequi correspond bien à la placeque nous pouvons leur réserveren extérieur", a indiqué LilianeHeuze.

Si la situation sanitaire le per-met, les amateurs de voyages,de danses, de musique, d’exo-tisme et de l’Indonésie, trouve-ront dans la perle du Val deCuech leur bonheur. D’autant

que sur place, des objets typi-quement indonésiens serontprésentés lors d’une expositionet qu’un petit marché artisanalpermettra à tout un chacun depasser un agréable momentavant ou après avoir écouté leconcert et suivi une confé-rence-débat sur le thème de l’In-donésie. F.C.

Exposition du 19 juin au 26 juin. Marchéartisanal les 19 et 20 juin. Entrée libre.Sous réserve des conditions sanitaires envigueur.

Alain Jougnot a la chanced’exercer une de ses passions,l’animation. "Je suis infirmierpsychiatrique de formation. J’aitravaillé avec une troupe dethéâtre à Dijon, et la pièce avaitcomme thème le clown. Ça m’abeaucoup plu ! Quand je suis ar-rivé en 1988 à l’hôpital psychia-t r i q u e d e M o n t p e r r i n , àAix-en-Provence, j’ai travaillédans l’animation."

"L’animationm’apporte beaucoup"Alain s’est ainsi découvert

une passion pour l’animation,parallèlement à l’exercice deson métier. "L’animation m’ap-porte beaucoup. J’aime rencon-trer les gens et blaguer avec eux,voir la joie des enfants et des pa-rents. Je suis content de leur ap-porter quelque chose."

Alain peut animer des anni-versaires, et propose un spec-tacle qu’il a imaginé avec destours de magie. Il fait égale-ment des animations pour Noëlet Halloween. "J’ai créé une asso-ciation, La compagnie magicgloutons, en 1988. Dans lecontexte actuel, il y a peu d’anni-versaires. Plusieurs spectaclesont dû être annulés. J’ai pu assu-rer des animations à la périodede Noël en gardant le même étatd’esprit. Par le passé, j’ai parexemple réalisé la première par-tie d’Annie Cordy en 1994 avecdeux clowns dans la salle. Au fes-tival du film vidéo d’Annecy, j’aifait l’animation à l’entrée".

Alain intervient régulière-ment comme bénévole pour

partager sa passion. "Je fais pasmal de bénévolat dans la vie,c’est mon caractère. Je suis sou-vent intervenu dans les hôpi-taux dont celui de Salon-de-Pro-vence, avec des étudiantes entroisième année qui réalisaientun mémoire sur le rire. J’ai égale-ment joué à l’hôpital de la Ti-mone pour les enfants de Tcher-nobyl". Alain partage sa passionde l’animation avec son publicdepuis plusieurs années et s’in-vestit bénévolement pour desactions humanitaires par lerire.

F.D.

Contact : 0 06 25 59 46 86 Page Face-book Compagnie magic-glouton.

La lecture, grâce à la médiathèque, sera un complément à la musique et à la danse. / PHOTO F.C.

Anniversaires, Noël,Halloween… Alain Jougnotpropose toute sorted’animations. / PHOTO F.D.

Pays salonaisAURONS

Le festival indonésien mêleraimages, musiques et lectures

PÉLISSANNE

Alain Jougnot fait rireles petits et les grands

12 Lundi 3 Mai 2021www.laprovence.com

Au rayon « franchise culte », Final Fantasy se pose là. Depuis 1987, le

RPG (jeux de rôle) de Square Enix a su s’adapter à toutes les évolutions tech-niques, toutes les consoles, toutes les générations de gamers qui se sont pas-sé la manette pour faire vivre et com-battre des personnages emblématiques du courant steampunk.

Parmi les best-sellers de la franchise, Final Fantasy VII avait marqué les es-prits en 1997. Difficile de ne pas rester accroché aux basques des activistes engagés dans une lutte contre une toute-puissante firme voulant exploiter les ressources naturelles de la planète - et les humains qui vivent dessus ! Une pa-rabole anti-capitaliste explosive et ad-dictive, qui a subi l’an dernier un lif-ting en termes de graphismes. Avec

Final Fantasy VII remake, on ne touche pas à l’histoire, mais le game-play et surtout, l’animation, pren-nent un gros coup de jeune. L’im-mersion, les cinématiques, la mu-sique flamboyante, les quêtes an-nexes osant le méta (le héros doit collectionner les morceaux de la bande originale du jeu dans des juke-box), tout concourt à créer un nou-veau classique. Même les moins aguer-ris pourront s’y frotter : plusieurs ni-veaux de difficulté sont proposés, dont un facile qui vous permettra de profi-ter des paysages démentiels tout en tatanant gentiment quelques mons-tres et - donc - quelques milliardaires un peu trop sûrs d’eux. Disponible sur PS4 (moins de 30 euros).

Nombreux sont ceux à avoir profité du confine-ment au printemps 2020

pour se replonger, manette ou smartphone à la main, dans les échappatoires pixélisées du jeu vidéo. Une tendance qui s’est vérifiée à l’échelle du monde entier et qui se traduit au-jourd’hui par une spectaculaire enfilade de chiffres sans appel : 300 milliards de dollars. L’in-dustrie vidéoludique pèse dé-sormais plus lourd que celles de la musique et du cinéma com-binées, souligne une étude pu-bliée jeudi par le cabinet de con-seil Accenture, qui a été réalisée auprès de 4 000 joueurs dans quatre des plus gros marchés mondiaux (Chine, Japon, Royaume-Uni, États-Unis).

« L’émergence de nouvelles plateformes de jeu et l’évolution de la démographie font que les entreprises de jeux vidéo sont de moins en moins centrées sur le produit et de plus en plus cen-trées sur l’expérience », indique Seth Schuler, responsable de l’industrie des logiciels et des plateformes chez Accenture.

« L’industrie doit trouver un équilibre entre les besoins de ses nouveaux adeptes, qui se sou-cient profondément de leurs in-teractions en ligne, et les attentes

de leurs joueurs les plus loyaux qui restent les clients les plus lu-cratifs », ajoute-t-il.

Le marché des jeux vidéo compte 2,7 milliards de joueurs sur la planète et a grossi de 500 millions d’utilisateurs au cours des trois dernières an-nées.

Il devrait continuer de gon-fler, gagnant 400 millions de joueurs d’ici à fin 2023.

Parmi les nouveaux arri-vants, 60% sont des femmes, 30% ont moins de 25 ans. Ces gamers apprécient tout parti-culièrement les possibilités of-

fertes par les jeux mobiles, en premier lieu le fait de pouvoir jouer partout et pas unique-ment dans son salon.

Les joueurs de longue date sont en revanche majoritaire-ment des hommes de plus de 25 ans.

De nombreux participants à l’enquête ont souligné que les jeux vidéo les aidaient à ren-contrer des personnes parta-geant les mêmes centres d’in-térêt, une tendance qui s’est renforcée avec la pandémie.

Une majorité des personnes sondées ont aussi indiqué qu’el-les jouaient pour rester en con-tact avec leurs amis, s’en faire de nouveaux ou trouver une com-

munauté qui leur correspond. Parmi les nouveaux joueurs,

on compte pas mal d’adoles-cents, génération smartphone et internet oblige. Particulièrement habitués à utiliser leurs téléphones pour à peu près tout sauf téléphoner, les jeunes gamers sont aussi très exposés aux publicités, beau-coup vantant tel ou tel jeu gra-tuit - mais mitraillant en con-trepartie les utilisateurs d’autres publicités pour d’autres jeux. Un cercle vicieux dans lequel leurs parents et leurs grands-parents, à l’époque des NES, Atari ou autres Sega, n’étaient évidemment pas tombés.

À l’initiative de la Commission européenne a été lancé en mars Pollinator Park, outil numérique interactif destiné à sensibiliser au déclin des pollinisateurs et à mobiliser des actions mondiales pour y remédier. Accessible en version web ou en réalité virtuelle pour ceux qui sont équipés du casque Occulus, il invite les visiteurs à s’informer sur les pollinisateurs, à s’essayer à la pollinisation, à faire leurs courses dans un monde privé d’abeilles... L’immersion fonctionne à plein. Seul bémol : pour l’heure, il faut être anglophone pour profiter pleinement du site.

La fête des bébés lecteurs aura lieu du 4 au 7 mai. Cette semaine consacrée aux enfants de 0 à 5 ans est organisée chaque année par la médiathèque et ses partenaires. Cette année, la fête se met au vert avec un thème autour de la nature et du recyclage. Au programme : lectures, ateliers, café des parents, land art, jeux, yoga... Avec une jauge réduite et des ateliers limités à des groupes de 6. En parallèle, un spectacle sera joué dans les crèches, proposé par le Festival Oh Lala !, un conte théâtral de Stéphane Lefranc sous la forme d’un Kamishibaï d’ombres colorées.

LA MARSEILLAISE 1er mai