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HORIZONS Lire page 12 Lire page 5 QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016 PRIX : 100 UM Dar Naïm: Journées de sensibilisation pour la protection de la femme et de l'enfant Lire page 3 Le Chef de l’Etat félicite ses homologues tunisien et namibien U n message du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a été remis dimanche à l'Emir du Koweït, Son Altesse Cheikh Sabah Al Ahmed Al Jaber Es- sabah, par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Dr. Isselkou Ould Ahmed Izidbih, lors d'une audience au Palais Seif à Koweït- City. Le message porte sur les relations de coopération unissant les deux pays frères et les moyens de les raffermir davantage. Lire page 3 Le Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, a reçu en audience, vendredi à Nouakchott, M. Mario Samaja, représentant résident du PNUD, coordinateur du Système des Nations Unies en Mauritanie. L'entrevue, qui a été l'occasion d'aborder les relations entre la Mauritanie et l'organisation onusienne et les moyens de les développer, s'est déroulée en présence de M. Mohamed Ould Djibril, directeur de cabinet du Pre- mier ministre. Les travaux de la revue du portefeuille des projets et programmes financés par la Banque Mondiale (BM) en Mauritanie ont débuté, vendredi, au siège de la Banque à Nouakchott, sous la supervision conjointe du ministre de l'Economie et des Finances, M. Moctar Ould Diay et du représentant de la BM en Mauritanie, M. Gaston Sorgho. La rencontre avait pour objectif de faire l'état des lieux de l'exécution des projets, d'identifier les forces et faiblesses, les mécanismes d'évaluation et l'esquisse des voies et moyens susceptibles de rehausser la coopération entre les deux parties. Elle revêt une importance capitale, au regard de son timing qui coïncide avec les derniers mois de l'exécution du document cadre de partenariat entre la Mauritanie et la BM pour une enveloppe globale de 100 milliards d'Ou- guiyas destinés à 16 projets couvrant des secteurs vitaux: la formation, l'em- ploi, la protection sociale, le développement institutionnel, la bonne gouvernance, le genre, l'énergie, l'environnement et les communications. Lire page 4 Revue du portefeuille des projets et programmes financés par la Banque Mondiale La journée internationale de la francophonie a été célébrée dimanche à Nouakchott, sous le thème : contribution des écrivains mauritaniens à l'es- sor de la langue et de la culture françaises en Mauritanie. Supervisant l'évènement, la ministre de la Culture et de l'Artisanat, Mme Hindou Mint Aïnina, a souligné l'intérêt de la langue française en tant qu'ou- til de communication et de partage des valeurs communes. Elle a ajouté que la langue et la culture françaises véhiculent un certain nom- bre de valeurs universelles: la liberté et le respect de la spécificité de l'au- tre, de son identité et de ses croyances ainsi que l'honneur et la dignité humaines comme valeurs essentielles à préserver, la fraternité, la solidarité et la justice pour tous. Lire page 4 HORIZONS Message du Président de la République à l'Emir du Koweït Le Premier ministre reçoit le représentant résident du PNUD Commémoration de la journée internationale de la Francophonie

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HORIZONSLire page 12Lire page 5

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016 PRIX : 100 UM

Dar Naïm:Journées de

sensibilisation

pour la protection

de la femme et de

l'enfant

12è réunion des ministres de la Jeunesseet des Sports dela CONFEJES

Lire page 3

Le Chef de l’Etat félicite ses homologues

tunisien et namibien

Un message du Président de la République,Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aété remis dimanche à l'Emir du Koweït,

Son Altesse Cheikh Sabah Al Ahmed Al Jaber Es-sabah, par le ministre des Affaires étrangères et de

la Coopération, Dr. Isselkou Ould Ahmed Izidbih,lors d'une audience au Palais Seif à Koweït- City.Le message porte sur les relations de coopérationunissant les deux pays frères et les moyens de lesraffermir davantage. Lire page 3

Le Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine,a reçu en audience, vendredi à Nouakchott, M. MarioSamaja, représentant résident du PNUD, coordinateurdu Système des Nations Unies en Mauritanie.L'entrevue, qui a été l'occasion d'aborder les relations

entre la Mauritanie et l'organisation onusienne et lesmoyens de les développer, s'est déroulée en présence deM. Mohamed Ould Djibril, directeur de cabinet du Pre-mier ministre.

Les travaux de la revue du portefeuille des projets et programmes financéspar la Banque Mondiale (BM) en Mauritanie ont débuté, vendredi, au siègede la Banque à Nouakchott, sous la supervision conjointe du ministre del'Economie et des Finances, M. Moctar Ould Diay et du représentant de la

BM en Mauritanie, M. Gaston Sorgho. La rencontre avait pour objectif de faire l'état des lieux de l'exécution desprojets, d'identifier les forces et faiblesses, les mécanismes d'évaluation etl'esquisse des voies et moyens susceptibles de rehausser la coopération entreles deux parties.Elle revêt une importance capitale, au regard de son timing qui coïncideavec les derniers mois de l'exécution du document cadre de partenariat entrela Mauritanie et la BM pour une enveloppe globale de 100 milliards d'Ou-guiyas destinés à 16 projets couvrant des secteurs vitaux: la formation, l'em-ploi, la protection sociale, le développement institutionnel, la bonnegouvernance, le genre, l'énergie, l'environnement et les communications.

Lire page 4

Revue du portefeuille des

projets et programmes financés

par la Banque Mondiale

La journée internationale de la francophonie a été célébrée dimanche àNouakchott, sous le thème : contribution des écrivains mauritaniens à l'es-sor de la langue et de la culture françaises en Mauritanie.Supervisant l'évènement, la ministre de la Culture et de l'Artisanat, MmeHindou Mint Aïnina, a souligné l'intérêt de la langue française en tant qu'ou-til de communication et de partage des valeurs communes.Elle a ajouté que la langue et la culture françaises véhiculent un certain nom-bre de valeurs universelles: la liberté et le respect de la spécificité de l'au-tre, de son identité et de ses croyances ainsi que l'honneur et la dignitéhumaines comme valeurs essentielles à préserver, la fraternité, la solidaritéet la justice pour tous.

Lire page 4

HORIZONSMessage du Président de la

République à l'Emir du Koweït

Le Premier ministre reçoit

le représentant résident du PNUD

Commémoration de la journée

internationale de la Francophonie

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Page 2HORIZONS N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Sidi Mohamed Ould Bouna

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent àla CNSS

- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations est un actecivique

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LA CNSS AU SERVICE

DES ASSURES SOCIAUX

Suite à la parution de l'avis d'appel d'offres n°02/P/2016/SNDE relatif à l'acquisition et l'installation dusystème d'information (SI), il est porté à l'attention des can-didats intéressés que la Commission des Marchés d'Inves-tissements de la SNDE, réunie le jeudi 10 mars 2016, adécidé de reporter la date limite de dépôt des offres, ini-tialement fixée au jeudi 24/03/2016 à 12 H, au mercredi20/04/2016 à 2 H GMT.

LE DIRECTEUR GENERAL FALL N'GUISSALY

AVIS DE REPORT DE LA DATE LIMITE DE DEPOT DES OFFRES

« Le Fouta : Notre Nation, », c’est le titre dunouveau livre du Dr Amadou Moctar Kane,le premier secrétaire du Parti de l’Entente Na-tionale. Dans cet ouvrage, l’auteur tente d’apporter saversion de certains pans de l’histoire de cettecontrée. Il revisite notamment les originesdes Peulhs, le processus de leur peuplementdu Fouta, le règne des Satiguis (aristocratesguerriers). Mais aussi l’arrivée des Mourabi-tounes, le passage d’Ibn Khaldoun, le père dela sociologie…L’auteur n’a pas aussi éludé la révolutionToorobé (marabouts) à laquelle il a fait sapropre autopsie fondée sur des recherchespersonnelles assez fouillées. Il dresse uneliste des différents Almamys (titre honori-fique des aristocrates) qui ont gouverné leFouta de 1776 à 1881 et fait remarquer qu’ilssont de patronymes très variés. M. Kane, quiest aujourd’hui président de Retraités civilsde Mauritanie, a également abordé dans sonlivre la période de la pénétration et de l’oc-cupation française du territoire du Fouta et dela Mauritanie, en général. Il fait son proprediagnostic des enjeux politiques de l’époque: notamment les intrigues et ruses des diffé-rents tenants du pouvoir de l’époque, lesluttes d’influences des émirs et chefs régnantsdans la zone. L’auteur revient aussi sur les années de l’in-dépendance et ses différentes péripéties.L’avènement d’une nouvelle génération decadres formés à l’école française et appelés àprendre en charge le destin du pays qui vientd’accéder à la souveraineté internationale. Le

livre est ponctué de beaucoup d’anecdotespassionnantes mais aussi de rencontres etconfidences livrées par des notables, des ma-rabouts, des cadres de l’administration….Dans la première partie du livre, l’auteur selivre à une apologie de l’islam étayée par desillustrations sous formes de verstes et de ha-diths assez savants qui constituent une sorted’exégèse du livre sacré. M. Kane use également de sa casquette deprésident du Mouvement Ecologie de Mau-ritanie pour, sans doute, rappeler certains mi-racles et performances de la pratique de lamédecine traditionnelle dans le Fouta an-tique. Il cite des plantes du Fouta qui soi-gnaient des maladies et relate même, des fois,des péripéties de guérisons miraculeuses.Le livre peut passionner parce qu’il se fonde,en grande partie, sur le vécu de l’auteur, latradition orale, les légendes propres au Foutaavec ses guérisseurs, ses mystiques, ses al-mamys…

Sidi Moustapha Ould BELALI

Vient de paraitre

‘’Le Fouta : notre Nation’’ dans les kiosques

SNDE

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Page 3HORIZONS N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016

ACTUALITE

Un message du Président de la Ré-publique, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, a été remis dimanche àl'Emir du Koweït, Son AltesseCheikh Sabah Al Ahmed Al JaberEssabah, par le ministre des Affairesétrangères et de la Coopération, Dr.Isselkou Ould Ahmed Izidbih, lorsd'une audience au Palais Seif à Ko-weït- City.Le message porte sur les relations decoopération unissant les deux pays

frères et les moyens de les raffermirdavantage.Auparavant, le ministre avait eu desentretiens, successivement, avec sonAltesse Cheikh Jaber Al Ahmed Es-sabah, Président du Conseil des mi-nistres et le 1er vice-président duConseil des ministres, ministre desAffaires étrangères, Son AltesseCheikh Sabah Al Khaled Al HamedEssabah. Ces entretiens ont porté surles excellentes relations de coopéra-

tion liant les deux pays et lesmoyens de les développer davantageainsi que les questions d'intérêt com-mun.Au cours de ces entretiens, le minis-tre était accompagné par l'ambassa-deur de Mauritanie au Koweït, SEMHamed Hamouni, et le directeur desOrganisations arabes et Islamiquesau ministère des Affaires étrangèreset de la Coopération, M. El HouceïnOuld Deïh.

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé le message de félicitations qui suit au Président de la République tu-nisienne, Monsieur Beji Caïd el Sebsi, à l'occasion de la fête nationale deson pays:''Excellence et cher frère, La célébration de la fête nationale de la République tunisienne m'offre

l'agréable occasion de vous exprimer mes chaleureuses félicitations et mes

meilleurs souhaits de santé et de bonheur pour votre Excellence, de pro-

grès et de prospérité pour le peuple tunisien frère.

Je saisis, également, cette occasion pour vous réitérer notre détermination

à poursuivre les efforts en vue de renforcer et de consolider davantage les

relations de fraternité et de coopération unissant nos deux pays frères.

Veuillez agréer, Excellence et cher frère,

l'expression de ma haute considération.

Votre frère Mohamed Ould Abdel Aziz''.

…et namibien Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé dimanche le message de félicitations, qui suit au Président de la Ré-publique de Namibie, Son Excellence Monsieur Hage Geingob, à l'occa-sion de la fête nationale de son pays:''Excellence et cher frère, La célébration de la fête nationale de la République de Namibie m'offre

l'agréable occasion de vous exprimer, au nom du peuple et du gouverne-

ment mauritaniens comme à mon nom personnel, mes chaleureuses félici-

tations ainsi que mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour votre

Excellence, de progrès et prospérité pour le peuple namibien.

Je saisis cette occasion pour vous réaffirmer notre détermination à pour-

suivre les efforts afin de renforcer et développer davantage les excellentes

relations de coopération et de fraternité unissant nos deux pays dans l'in-

térêt mutuel de nos deux peuples.

Veuillez agréer, Excellence et cher frère,

l'expression de ma haute considération.

Mohamed Ould Abdel Aziz''.

Les travaux de la revue du porte-feuille des projets et programmes fi-nancés par la Banque Mondiale(BM) en Mauritanie ont débuté, ven-dredi, au siège de la Banque àNouakchott, sous la supervisionconjointe du ministre de l'Economieet des Finances, M. Moctar OuldDiay et du représentant de la BM enMauritanie, M. Gaston Sorgho. La rencontre avait pour objectif defaire l'état des lieux de l'exécutiondes projets, d'identifier les forces etfaiblesses, les mécanismes d'évalua-tion et l'esquisse des voies et moyenssusceptibles de rehausser la coopé-ration entre les deux parties.Elle revêt une importance capitale,au regard de son timing qui coïncideavec les derniers mois de l'exécution

du document cadre de partenariatentre la Mauritanie et la BM pourune enveloppe globale de 100 mil-liards d'Ouguiyas destinés à 16 pro-jets couvrant des secteurs vitaux: laformation, l'emploi, la protection so-ciale, le développement institution-nel, la bonne gouvernance, le genre,l'énergie, l'environnement et lescommunications. S'exprimant à cette occasion, le mi-nistre de l'Economie et des Finances,M. Moctar Ould Diay, a insisté surl'intérêt de cette revue pour surmon-ter les obstacles qui freinent l'accé-lération de l'exécution des projetsayant trait à l'accès des citoyens auxservices de base et de tirer profit desdifférents projets financés par laBM.

''L'actuelle revue offre l'opportunitéde donner un nouvel essor à la coo-pération entre la Mauritanie et laBM et d'élargir ses perspectives pourtenir compte des priorités de déve-loppement de notre pays. C'est aussi le lieu de saluer les per-formances réalisées dans le cadre dupartenariat avec la BM qui sont lesfruits du travail de son staff àNouakchott et ses équipes à Dakaret Washington ainsi qu'à l'esprit decollaboration de leurs collègues auniveau des différents secteurs gou-vernementaux'', a conclu le minis-tre de l'Economie et des Finances. Pour sa part, le représentant de laBM à Nouakchott, M. Gaston Sor-gho, a souligné l'intérêt qu'accordeson institution à cette revue, qui per-mettra l'étude des détails des diffé-rents projets et les contraintes quientravent leur mise en oeuvre.Après la séance inaugurale, les par-ticipants ont suivi des exposés destechniciens de la BM sur l'ensembledes projets financés par l'institution,leur gestion financière, les difficul-tés rencontrées et les solutions pro-posées.Ces exposés ont été commentés parleurs collègues mauritaniens qui ontapporté leur contribution en matièrede diagnostic des problèmes et deproposition des moyens permettantd’y remédier.

Message du Président de la

République à l'Emir du Koweït

Le Chef de l’Etat félicite

ses homologues tunisien…

Revue du portefeuille des projets et programmes

financés par la Banque Mondiale

Le Sénat a tenu vendredi une séanceplénière sous la présidence de M. BaAbdoul El Hadj son vice président.La séance était consacrée au dépôtd'un projet de loi relatif à la luttecontre la gabegie.Auparavant, la conférence des pré-sidents avait tenu une réunion sous

la présidence du sénateur Ba AbdoulEl Hadj en présence du ministre desRelations avec le Parlement et de laSociété civile, porte parole du gou-vernement, Dr. Mohamed LemineOuld Cheikh afin de discuter le pro-jet de loi en question.

Le Sénat se réunit en plénière

Le ministre de la Santé, Pr. Kane Bouba-car, a reçu en audience, vendredi à Nouak-chott, SEM. Abderrahmane El Koubeissi,ambassadeur du Qatar en Mauritanie.La rencontre a porté sur les différents as-pects de la coopération existant entre laMauritanie et l'Etat du Qatar dans le do-maine de la santé.L'audience s'est déroulée en présence dusecrétaire général du ministère, du conseil-ler du ministre chargé de la Communica-tion et du directeur de la Coopération et dela Programmation au même département.

Le ministre de la Santé reçoit l'ambassadeur du Qatar

Le ministre de la Fonction publique,du Travail et de la Modernisation del'Administration, M. Seyidna AliOuld Mohamed Khouna, a quittéNouakchott dimanche matin pourGenève pour représenter la Maurita-nie aux travaux de la 326è session duconseil d'administration de l'Organi-sation Internationale du Travail(OIT), qui se tiendra la semaine pro-chaine.En marge de la session, le ministres’entretiendra avec ses homologuesdu Travail des pays frères et amis etle directeur général de l'OIT et sescollaborateurs des moyens de ren-

forcer la coopération entre la Mau-ritanie et ses partenaires dans le do-maine du travail.

Départ du ministre de la

Fonction publique pour Genève

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Page 4HORIZONS N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016

ACTUALITE

La ministre de la Culture et de l'Ar-tisanat, Mme Hindou Mint Aïnina, areçu en audience, vendredi àNouakchott, l'ambassadeur d'ArabieSaoudite à Nouakchott, SEM.Huzaa Ben Dhawi Lemthiri.La rencontre qui a porté sur les dif-férents aspects de la coopérationexistant entre la Mauritanie et l'Ara-

bie Saoudite dans le domaine de laculture, s'est déroulée en présence dela secrétaire générale du ministère,Mme Mariem Mint Dhehbi et du di-recteur des Etudes, de la Program-mation et de la Coopération auministère, M. Hadmaloum OuldBabou.

Le directeur général de l'Agence Ta-damoun pour la Lutte contre les Sé-quelles de l'Esclavage, la Pauvreté età l'Insertion, Me. Hamdi Ould Mah-joub, a procédé vendredi à la pose dela première pierre d'une école dansla localité de Limleihis, relevant dela commune de Doueïrare au HodhEl Gharbi.Il a, également, constaté le bon dé-roulement des travaux au niveau desouvrages exécutés par l’Agence àTamchakett et Kobéni.A Kobéni, le directeur général s'estentretenu avec les représentants descollectivités locales pour s'enquérirde leurs doléances en matière de réa-lisation d'infrastructures de basedans le cadre des programmes de

l'Agence Tadamoun.Mercredi dernier, Me Hamdi OuldMahjoub avait supervisé une céré-monie de pose de la première pierred'un collège dans la localité de Ka-mour relevant de la moughataa deGuérou (Assaba).Le coût financier de cette construc-tion a atteint les 94 millions d'ou-guiya entièrement financés sur lebudget de l'Agence.La pose de la première pierre s'ins-crit dans le cadre du programme del'Agence visant à éradiquer le phé-nomène de la pauvreté et de la mar-ginalisation au niveau du pays engénéral et celui des bénéficiaires desprogrammes de Tadamoun dans lawilaya de l'Assaba, en particulier.

La ministre de la Culture reçoit

l'ambassadeur d'Arabie Saoudite

Hodh El Gharbi

Pose de la première pierre

d'infrastructures

La journée internationale de la fran-cophonie a été célébrée dimanche àNouakchott, sous le thème : contri-bution des écrivains mauritaniens àl'essor de la langue et de la culturefrançaises en Mauritanie.Supervisant l'évènement, la ministrede la Culture et de l'Artisanat, MmeHindou Mint Aïnina, a souligné l'in-térêt de la langue française en tantqu'outil de communication et de par-tage des valeurs communes.Elle a ajouté que la langue et la cul-ture françaises véhiculent un certainnombre de valeurs qui sont nôtres etqui sont universelles: la liberté et lerespect de la spécificité de l'autre, deson identité et de ses croyances ainsi

que l'honneur et la dignité humainescomme valeurs essentielles à préser-ver, la fraternité, la solidarité et lajustice pour tous.Au sujet de la paix et de l'accepta-tion de l'autre, la ministre a fait re-marquer que le respect de nosvaleurs communes, de nos identitéset de notre diversité passe par uneidée fondamentale qui conditionnenotre devenir pour un vivace ensem-ble meilleur: la tolérance, la diver-sité, le choix et les aspirations del'autre dans le respect de l'espace etdu devenir communs.Evoquant la contribution de la Mau-ritanie dans la préservation de cesvaleurs, Mme Hindou Mint Aïnina,

a rappelé que le pays s'est engagédepuis l'élection du Président de laRépublique, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, à œuvrer pour lemaintien de la paix en Afrique etdans le monde.''Comme l'a toujours réitéré le Chefde l'Etat, la préservation de la paixexige le respect du droit de tous à lavie digne, à l'éducation, à la santé età des conditions de vie décente'', aconclu la ministre de la Culture et del'Artisanat.Pour sa part, le président de l'Asso-ciation mauritanienne pour la Fran-cophonie, M. Ahmed Ould Hamza,a souligné que la construction d'uneMauritanie unie, moderne et pros-père passe nécessairement par la va-lorisation du patrimoine linguistiqueet la diversité culturelle.L'évènement a donné lieu à la pré-sentation de personnalités scienti-fiques et littéraires ayant contribué àl'enrichissement de la langue et laculture françaises comme HabibOuld Mahfoud, Mohamed SaïdOuld Homody et Ahmed BabaMiské.La cérémonie d'ouverture s'est dé-roulée en présence de la secrétairegénérale du ministère de la Cultureet de l'Artisanat, Mme Mariam MintDhehbi.

Commémoration de la journée

internationale de la Francophonie

Des journées ''portes ouvertes sur laculture du blé'' organisées par le mi-nistère de l'Agriculture avec la col-laboration du Centre internationaldes Recherches agricoles dans lesZones arides, ont démarré dimancheau niveau de la coopérative Emeldans la localité de Setouly, relevantde la commune de Tékane dans lamoughataa de R'Kiz, wilaya duTrarza.Ces journées, qui profitent aux ac-teurs dans la culture du blé en Mau-ritanie des secteurs public et privé,des associations d’agriculteurs et deschercheurs, visent l’échange desvues sur les perspectives d'avenir dela culture du blé et les mesures à en-treprendre pour son développement.Le conseiller technique du wali duTrarza chargé des Affaires politiqueset sociales, M. Dia Mohamed, a sou-ligné l'importance de ces journéesqui sont le fruit des grands effortsconsentis en faveur de la promotionde la culture du blé dans notre pays.Il a exprimé sa gratitude aux parte-naires au développement de la Mau-ritanie, en particulier le CentreInternational de Recherches agri-coles dans les Zones arides pour leursoutien à la culture de ce produitagricole stratégique pour notre pays.Pour sa part, le président de la coo-pérative Emel, M. Ahmed Ould Imi-gine, a loué le choix de sacoopérative pour abriter cette mani-festation. Il a ensuite passé en revueles étapes entreprises par sa coopé-rative et les résultats attendus.Il a demandé la poursuite de la gra-tuité de la fourniture des intrantsagricoles, de la commercialisation et

de la récolte.Le directeur de la Recherche et del'Evaluation au ministère de l’Agri-culture, M. Coulibaly Oumar, a dé-claré à l'AMI que ces journéess'inscrivent dans le cadre de la cam-pagne nationale de promotion de laculture du blé avec la collaborationdu Centre international des Re-cherches agricoles dans les Zonesarides.Il a ajouté que la coopération entrela Mauritanie et le Centre en ques-tion a permis d'acquérir plusieurséchantillons des semences de blé,qui ont été testés au niveau de la rivegauche du fleuve pour le choix decelles qui s'adaptent au sol maurita-nien.

Dr. Habib Ghatata, expert en culturede blé au Centre international desRecherches agricoles dans les Zonesarides, a, quant à lui, précisé quel'expérimentation des variétés de blédur et tendre a donné de meilleursrésultats que ceux de la variété

Karim qui est largement cultivée ac-tuellement en Mauritanie.Les journées portes ouvertes sur laculture de blé ont pour but, a-t-ilajouté, de préparer la politique et lesconditions propices à l'appui à laculture de ce produit et l'augmenta-tion de sa production dans le cadredu programme de son institution, quitouche 12 pays africains.L'Etat fournit un appui à la culturedu blé d'environ 70%, en particulierdans les domaines de la distributiongratuite des semences au niveau deszones pluviales, la poursuite de l'en-cadrement de proximité et la dispo-nibilisation des semences amélio-rées. C'est dans ce cadre que 3283hectares dans 131 sites agricoles ontété couverts, dont 71 dans les zonesirriguées.Le programme de la culture du blécouvre les wilayas de Trarza (1375ha), du Brakna (30 ha), du Hodh ElGharbi (130 ha), de l'Adrar (30 ha),du Tagant (1144 ha), de l'Inchiri (18ha) et du Tiris-Zemmour (240 ha).

Trarza:Journées portes ouvertes sur la culture

du blé en Mauritanie

La section Economie islamique à laFaculté de la Charia à l'Universitédes Sciences islamiques d'Aïoun, aorganisé, jeudi soir, un colloque surles dimensions économique et so-ciale du projet de société en Mauri-tanie.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, Dr Ahmed Ould Nafa, aindiqué que cette activité s'inscritdans le cadre de la vision à la lu-mière de laquelle travaille la sectionEconomie islamique de l'Universitéd'Aïoun, conformément à son pro-gramme scientifique et de recherchevisant à former des cadres armés desavoir et de connaissance dans lesdomaines de l'économie et des fi-

nances islamiques.Pour sa part, Dr. El Houceïn CheikhEl Alaoui, a donné une conférencedans laquelle il a évoqué les aspectséconomiques et sociaux du projet desociété mauritanienne.Il a passé en revue les expériencesdes pays et sociétés dont les condi-tions sont similaires aux nôtres etajouté que la Mauritanie peut êtredéveloppée à condition de conjuguerles efforts et d'exploiter les res-sources disponibles de manière ra-tionnelle. Le colloque a été marquépar des interventions des profes-seurs, des chercheurs et des étu-diants de l'Université.

Université d'Aïoun: Colloque sur les dimensions économique

du projet de société en Mauritanie

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HORIZONS N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016

ACTUALITEPage 5

Des journées de sensibilisation pourla protection de la femme et de l'en-fant ont été lancées vendredi par lacoordination régionale du ministèredes Affaires sociales, de l'Enfance etde la Famille au niveau de la mou-ghataa de Dar Naïm (NouakchottNord).Ces trois journées visent à traiter uncertain nombre de thèmes portantsur la protection et la défense desdroits des enfants, la scolarisationdes filles, les enfants et la famille etle rôle de la femme dans la société.

Le conseiller de la ministre des Af-faires sociales, de l'Enfance et de laFamille, chargé de la Communica-tion, M. Sidi Ould Boyada, a souli-gné, dans un mot pour l'occasion,que la protection est un mécanismeefficient pour l'atteinte des objectifsvisés au plan social et pour releverle niveau des franges sociales vivantdans la précarité.Il a noté l'intérêt que revêt laconscientisation des familles sur cepoint ainsi que la nécessité de les in-tégrer dans le tissu social en vue de

renforcer la cohésion nationale.La coordinatrice du MASEF a,quant à elle, mis en exergue l'impor-tance des programmes exécutés parle ministère pour améliorer lesconditions de vie de la femme et del'enfant et insisté sur le fait que cesjournées visent à sensibiliser les pa-rents sur la nécessité de la scolarisa-tion des enfants.La première journée a donné lieu àdes sketches et des chants présentéspar les enfants qui exhortent à l'en-seignement, à la régularisation despapiers d'Etat civil, à la lutte contrela séparation des couples et l'émiet-tement des familles et autres pra-tiques qui influent négativement surles enfants et entravent leur crois-sance et leur développement.Ont assisté à ces journées, qui ren-trent dans le cadre des festivitésmarquant la fête internationale de lafemme, le hakem de Dar Naïm, lemaire de sa commune ainsi que plu-sieurs cadres du département des Af-faires sociales, de l'Enfance et de laFamille, des parents et de plusieurspersonnes intéressées.

Les travaux d’une session de forma-tion sur les techniques de la com-munication audiovisuelle organiséepar le Réseau des Femmes journa-listes mauritaniennes ont démarrévendredi à Nouadhibou.Cette session de quatre jours vise àrenforcer les capacités des journa-listes mauritaniennes opérant dansles entreprises de presse locales pouraccompagner le processus de déve-loppement de la wilaya, à les sensi-biliser sur les comportements etmanifestations ambiantes et à trans-mettre les préoccupations des popu-lations.Les participantes suivront, au coursde cette formation, des exposés etconférences sur la déontologie pro-fessionnelle, les programmes radio,la préparation et la présentation desjournaux, la presse d'investigation;les interviews télévisées, etc.En ouvrant la session, le wali mou-

çaid de Dakhlet Nouadhibou, M.Mohamed Mahmoud Ould El Mous-tapha, a précisé que la liberté de lapresse est au centre des préoccupa-tions du gouvernement sur instruc-tions du Président de la République,Monsieur Mohamed Ould AbdelAziz.Dans ce cadre, plusieurs textes delois ont été adoptés tendant à élargirle champ et la liberté d'action dujournaliste en plus de l'aide maté-rielle et morale apportée aux organi-sations et entreprises de presse.A son tour, la présidente du Réseaudes Femmes Journalistes maurita-niennes, Mme Mariem Mint Moud,a souligné que cette session inter-vient dans le cadre d'une série deformations que le réseau a pris l'ha-bitude d'organiser pour appuyer lescapacités des journalistes maurita-niennes bénéficiaires, améliorerleurs expertises professionnelles et

les familiariser aux aspects du droitliés à ce métier et à la déontologieautant d'actions qui tendent, a-t-elledit, à accompagner la libéralisationde l'espace audiovisuel. Mme MintMoud a, enfin, formulé le vœu queces formations puissent favoriserl'émergence d'une presse régionalespécialisée et maîtrisant les nou-velles technologies.La maire adjointe de la commune deNouadhibou, Mme RougheibatouMint Dowgui, avait auparavant re-mercié les journalistes du réseaupour le choix de sa commune pourabriter cette session et souhaitéqu'elle contribue au renforcementdes capacités des bénéficiaires.L'ouverture de cette session s'est dé-roulée en présence du hakem de lamoughataa de Nouadhibou, M.Hmednah Ould Sid Ebe et des re-présentants des services régionauxde la wilaya.

Dar Naïm:

Journées de sensibilisation pour

la protection de la femme et de l'enfant

Dakhlet Nouadhibou:Formation sur les techniques de la

communication audiovisuelle

Deux cent cinquante kilogrammesde drogue (toutes catégories confon-dues) et 921 boites et bouteilles devin et autres produits psychotropesont été détruits samedi à Nouadhi-bou dans le cadre des efforts publicsde lutte contre ce fléau, a déclaré sa-medi le procureur de la Républiqueau correspondant de l'AMI.

L'évènement a donné lieu à une cé-rémonie présidée par l'adjoint duwali, M. Mohamed Mahmoud OuldEl Moustapha, qui avait à ses côtésle procureur de la République, M.Abdallahi Ould Mohamed El Moc-tar et d'autres responsables régio-naux.

Le secrétaire général de l'Associa-tion du Monde islamique, M. Ab-dallah Ben Mohsen Tourki, estarrivé dimanche à Nouakchott, enprovenance d'Arabie Saoudite, pourassister à la conférence qui se tien-dra à Nouakchott les 23 et 24 mars2016 sur ''le rôle des Oulémas de laSunna dans la lutte contre l'inté-grisme et l'extrémisme''.

M. Ben Mohsen Tourki a été ac-cueilli à l'aéroport international deNouakchott par le ministre des Af-faires islamiques et l'Enseignementoriginel, M. Ahmed Ould EhelDaoud, l'ambassadeur d'Arabie àNouakchott, SEM. Huzaa BenDhawi Almethiri ainsi que du direc-teur local de l'Association du Mondeislamique en Mauritanie.

Des équipes médicales sont a piedd'oeuvre depuis samedi matin dansla localité de N'Deija, située au ki-lomètre 19 de l'axe Rosso-Nouak-chott, pour le dépistage et letraitement de pathologies dans dif-férentes spécialités médicales: mé-decine générale, stomatologie etpédiatrie au profit des populationsdémunies.Cette journée médicale, organisée àl’initiative conjointe de l'ONG, ''Ac-tion pour le Travail et la Désertifi-cation'' et l'Association ''Irada pourla Culture et le Développement'', a

été vivement saluée par les habitantsbénéficiaires à N'Deija. Contacté par l'AMI, M. Tawaloum-rou Ould Hmeyid, a souligné quecette journée volontaire de bienfai-sance est motivée par le désir de sonONG de venir en aide aux popula-tions nécessiteuses.Pour sa part, Dr. Hadi Mounir Tol-ba a souligné que l'action de son or-ganisation va permettre de rehausserle niveau sanitaire de cette localité,pour l'essentiel, composée de pau-vres.

Un réseau régional pour la petite en-fance a été créé, jeudi soir, Atar. Leréseau est né d'une initiative deséducatrices de la wilaya sous laconduite de Mme Mama MintK'Bar, coordinatrice régionale desAffaires sociales, de l'Enfance et de

la Famille.Un bureau de sept (7) membres a étéélu et se compose d'une présidente,d'une secrétaire générale, d'une tré-sorière, d'une commissaire auxcomptes, et de trois (3) vice prési-dentes.

Le parti El Wiam Démocratique etSocial a réaffirmé, dans un commu-niqué dont une copie est parvenuevendredi à l'AMI, son attachementaux principes démocratiques, en tantque seul moyen permettant d'éman-ciper le pays et lui épargner le chaoset les crises de tout bord. Il a, égale-

ment, rappelé sa participation audialogue de 2011 et sa contribution àl'atteinte de ses résultats, surtoutl'adoption d'un certain nombre detextes juridiques et organisationnelsdont les plus importants ont portésur la lutte contre la transhumancepolitique.

Destruction à Nouadhibou des quantités

de produits psychotropes

Arrivée à Nouakchott du

secrétaire général de l'Association

du Monde islamique

Caravane sanitaire au Trarza

Atar:Création d'un réseau régional

pour la petite enfance

Le parti El Wiam réaffirme son

attachement aux principes démocratiques

La situation météorologique enMauritanie sera caractérisée, aucours de la journée, par le renforce-ment des vents de Nord-ouest àNord-est sur le Tiris-Zemmour,l'Adrar, l'Inchiri, Dakhlet Nouadhi-bou et le Trarza y compris Nouak-chott, en favorisant de légèresbaisses de températures et une visi-bilité affectée par sable sur ces wi-layas.Par ailleurs, les températures seronten hausse avec de vents d'intensitésfaibles de secteur Nord-est.Le ciel sera peu nuageux à nuageuxsur le Nord, l’Ouest et le centre dupays.

Voici les températures prévues pourla journée d’aujourd’hui:Minimales MaximalesBir Moghreïn: 14 degrés 27 degrésZouérate: 16 ¨¨ 30 ¨¨Aoujeft: 16 ¨¨ 33 ¨¨Chinguitti: 17 ¨¨ 32 ¨¨Atar: 18 ¨¨ 34 ¨¨Ouadane: 18 ¨¨ 33 ¨¨Akjoujt: 18 ¨¨ 36 ¨¨Nouadhibou: 18 ¨¨ 26 ¨¨Nouakchott: 20 ¨¨ 33 ¨¨Boutilimitt: 18 ¨¨ 36 ¨¨Aleg: 20 ¨¨ 37 ¨¨Maktaa Lahjar:20 ¨¨ 38 ¨¨Boghé: 21 ¨¨ 39 ¨¨Rosso: 18 ¨¨ 38 ¨¨

Kaédi: 22 ¨¨ 40 ¨¨Mbout: 23 ¨¨ 40 ¨¨Maghama: 23 ¨¨ 40 ¨¨Sélibaby: 23 ¨¨ 40 ¨¨Kiffa: 22 ¨¨ 39 ¨¨Barkéol: 18 ¨¨ 37 ¨¨Kankossa: 21 ¨¨ 39 ¨¨Tidjikja: 20 ¨¨ 35 ¨¨Tichitt: 18 ¨¨ 35 ¨¨Aïoun: 20 ¨¨ 38 ¨¨Néma: 20 ¨¨ 39 ¨¨Oualata: 18 ¨¨ 37 ¨¨Prévision Marine aux Cap-Blanc etCap Timiris: La mer sera peu agitéeà agitée. La houle sera de directionNord-ouest. La hauteur de vaguesvariera de 1, 25 à 2,5 mètres.

Météo:Baisse des températures

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HORIZONS N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016

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Plan d’action national Pour l’environnement 2012-2016

Depuis les années 1970, laMauritanie s’est résolu-ment attachée au renfor-

cement de ses capacités pourmieux lutter contre la dégrada-tion de ses sols, la désertificationet la déperdition de ses res-sources naturelles, toutes catégo-ries confondues. Ses stratégiesd’intervention ont généralementévolué en relation avec les ten-dances idéologiques et opération-nelles en cours sur le planinternational et régional

L’exploitation du gisement de chin-guitti à environ 800 mètres de pro-fondeur (à 70 km au sud denouakchott et à 80 km de la côte) acommencé en 2006 et se poursuitavec une production très en deçà desambitions initiales (10 000 barils/jour en mai 2008 contre 50 à 60 000barils /jour de prévisions). D’autresgisements pétroliers (tiof 1 et ouest :400 millions de barils) et Gaziers(banda : 500 millions d’équivalents /barils) sont explorés. Le panel scien-tifique indépendant sur les activitéspétrolières et gazières en Mauritanie,en rappelant tout l’intérêt d’une ex-ploitation durable du gisement deshydrocarbures, met en relief une cer-taine mise en garde sur le rôle pré-pondérant de la pêche dansl’économie Mauritanienne en souli-gnant que : « les services écono-miques fournis par l’écosystèmemarin, au sens du millenium écosys-tème assèchement de 2005, sont ex-ceptionnellement élevés en termesde pêche. Celle-ci sous forme indus-trielle et artisanale fournit près d’untiers de revenu national et constituele principal employeur du pays ».Cette mise en garde destinée au sec-teur pétrolier concerne les risquespotentiels de l’exploitation pétrolièredans une zone maritime où la pêchereprésente la principale activité éco-nomique (de grande portée socioé-conomique) du pays, loin devant lepétrole.

Gestion du littoralEn Mauritanie, le littoral constitueune zone économique de premierordre (pétrole, pêche, échanges por-tuaires du minerai de fer, activitéstouristiques...). C’est une zone éco-logique d’importance mondiale(golfe d’Arguin) qui referme aussiles principales zones protégées dupays (Parcs Nationaux du Bancd’Arguin, du Diawling, réserve deChott boul, réserve transfrontière dubas delta) et les deux ports maurita-niens (port de l’amitié et port deNouadhibou). Plus des 2/3 de la po-pulation mauritanienne vivent surmoins de 1/10 du territoire nationalet plus de 40 % de la population vi-vent sur les côtes (Nouakchott etNouadhibou). Nouakchott Enregis-tre un taux de croissance annuelle de3.7%. Le littoral mauritanien a étél’objet d’un zonage d’orientation en17 zones incluant dans différentescatégories : zones périurbaines,baies fragiles, littoral à dunes vives,etc. Pour chacune des unités sontprécisés les risques, vocations et par-tis d’aménagement.Cette zone côtière d’importance in-déniable n’est pas pourtant à l’abrides menaces liées aux changements

climatiques. En effet, les dépres-sions, où sont implantés des quar-tiers et des infrastructures, sontsituées, par endroits, à des niveauxtopographiques quelquefois infé-rieurs a celui de la mer, d’où lesénormes risques de leur submersionrésultant à la fois des incursions ma-rines et des inondations par les eauxde pluie également. Le contexte glo-bal dans le pays est favorable à lamise en œuvre d’actions de conser-vation de la biodiversité. Pourpreuve, les départements chargés del’environnement et des pêches ontinstitué par un arrêté conjointn°2346/MDEDD/MPEM en date du1/9/2010 une commission d’orienta-tion et de suivi de la directive d’amé-nagement du littoral de la baie étoilede Nouadhibou. Aussi, du côté de laréserve de biosphère transfrontalière(rbt) du delta du Sénégal, les organesde coordination sont également dé-signés et opérationnels : comités na-tionaux, comité transnational etconseil scientifique et technique. Lebut de cette gestion transfrontalièreest de favoriser les collaborationstransnationales en vue de la gouver-nance et de la gestion des ressourcesnaturelles de cet espace communentre la Mauritanie et le Sénégal.Comme autre élément de contextefavorable, il y a lieu de soulignerqu’en matière de réglementation, ledécret n° 2004-094 du 4 / 11/ 2004relatif à l’étude d’impact environne-mental (eie) a été modifié et com-plété par le décret n° 2007-105 du13/4 / 2007 en vue d’y intégrer etd’appliquer l'évaluation environne-mentale. Dans ce cadre, les opéra-teurs du secteur émergent deshydrocarbures sont astreint, au termede l’étude d’impact environnemen-tal (eie), à l’élaboration et à la miseen œuvre d’un plan de gestion envi-ronnemental (pge) et ce pour garan-tir la gestion durable des activités deprospection, d’extraction et de trans-port des produits pétroliers.

Espaces urbains et industrielsLa spécificité des grandes agglomé-rations urbaines en Mauritanie au-

jourd’hui est qu’ellesabritent desgrandes industries extractives no-tamment minières. Le fer à Noua-dhibou et Zouerate, l’or et le cuivreà Akjoujt et l’or à Tasiast. Les réseaux routiers de ces villessont en développement à la diffé-rence des réseaux d’assainissementqui n’évoluent que très lentement,largement en dessous du minimumnécessaire. Des activités diversessont également multipliées telles queles abattoirs, tanneries, cimenterieset les stations de services (stockage,distribution d’hydrocarbures). Ledéveloppement de ces villes néces-site donc des opérations de restruc-turation de certains quartiers dits «précaires », l’aménagement des cen-tre-ville et des espaces ainsi que l’or-ganisation des transports routiersurbains et interurbains.

Gestion des produits chimiqueset des déchets

La gestion des produits chimiques etdes déchets est d'actualité en Mauri-tanie et cadre avec les nouvelles exi-gences internationales en matière degestion environnementale et de luttecontre les pollutions de natures chi-miques. La Mauritanie est partie pre-nante et à souscrit aux différentesconventions et accords internatio-naux en la matière:1- la convention de Rotterdam sur laprocédure de consentement préala-ble en connaissance de cause appli-cable à certains produits chimiqueset pesticides dangereux qui fontl’objet d’un commerce international; la convention de stockholm sur lespolluants organiques persistants ;-l’approche stratégique de gestion in-ternationale des produits chimiques(saicm);- la convention de bale surle contrôle des mouvements trans-frontaliers des déchets dangereux etde leur élimination; - la conventionde Bamako sur l'interdiction d'im-porter des déchets dangereux et lecontrôle de leurs mouvements trans-frontaliers en Afrique.La Mauritanie a renforcé son arsenaljuridique et ratifié d'autres conven-tions traitant de la gestion des pesti-

cides et de la protection des végé-taux:- la convention internationale pour laprotection des végétaux (fao);- la convention phytosanitaire inter-africaine du cpi de l'union africaine;- la convention sur l'homologationdes pesticides commune aux etatsmembres de cilss.- la convention sur la diversité bio-logique (cdb);- convention internationale pour laprotection des végétaux (cipv), cetteconvention définie la réglementationsur l'importation de végétaux, deproduits végétaux(pesticides).- le protocole de carthagène sur laprévention des risques biotechnolo-giques (laBiosécurité) Le contexteinstitutionnel en Mauritanie est ca-ractérisé par une multitude d'acteurset organisations institutionnellesdans l'intervention sur le secteur del'environnement et Notamment dansla gestion des produits chimiques etdes déchets :• le ministère de l'intérieur (directionde la protection civile) est chargé dela répression, de la lutte et ducontrôle des substances toxiques etdangereuses et des risques encouruspar les citoyens (décret n°046/2002du 11/03/02).• le ministère de la Santé et des af-faires sociales (direction de la pro-tection sanitaire,centre national d'hygiène cnh) utili-sateur de pesticides, veille etcontrôle l'existence des pops (décretn°076/2000 du 20/09/2000).• la société générale de surveillancedes importations (sgsi) qui réperto-rie toutes lesimportations en Mauritanie notam-ment en ce qui concerne les produitschimiques.Du point de vue de la législationmauritanienne, on dénombre la pu-blication de textesjuridiques fondamentaux à la régle-mentation et la gestion des produitschimiques. La loi042/2000 relative à la protection desvégétaux du 26/07/00 et son décretn° 2002-062 portant application dela loi 042/2000 du 26/07/2000 rela-

tive à la protection de végétaux). Cestextes sont le prolongement logiquedes textes déjà existants en matièrede gestion des produits chimiques,mais resté obsolète du fait du déficiten matière de textes d'application.Le pane 2 envisage des mesures pro-gressives pour solutionner ce pro-blème.

Dans le cadre toujours de l'harmoni-sation de la gestion politique de l'en-vironnement, le décret N°86-2006/pm fixe les attributions duministère de l'environnement et l'or-ganisation de l'administration du dé-partement, vient renforcer ledispositif existant et se substitue à laloi décret n° 028/99 du 20/07/1999,qui a attribué la charge et la gestiondes produits chimiques et des dé-chets au ministère du développe-ment rural et de l'aménagement duterritoire.Par ailleurs, la Mauritanie a ratifiéplusieurs conventions sur la régle-mentation du Cilss (comité inter-états de lutte contre la sécheressedans le sahel) sur l’homologationdes Pesticides. Il y a aussi la loi re-lative à la protection des végétaux etdes produits végétaux qui prennenten compte les dimensions de pro-ductivité et d'utilisation de ces ma-tières.la loi-cadre sur l'environnement,bien que très importante, n’a pas eul’impact suffisant, car elle a souffertelle aussi du manque de décretsd’application. Pollutions et risquesde catastrophes naturelles la Mauri-tanie à l’instar des autres pays, a ins-crit la gestion des risques decatastrophes dans sa politique glo-bale de développement durable. Lacartographie des zones vulnérableset susceptibles de risques et catas-trophes en Mauritanie s’étend surl’axe littoral atlantique en logeant lefleuve Sénégal et s’imbrique et bi-furque sur l’axe Nouakchott-Néma ;Tintane en est un exemple frappantet qui démontre comment une villedevient en partie une zone humide.Malheureusement, jusque-là, ce sontles mesures de sécurité ex post qui

Renforcer la gestion durable de ses ressources naturelles

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HORIZONS N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016

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Renforcer la gestion durable de ses ressources naturellessont prises au besoin, au lieu des me-sures et politiques de prévention desrisques et catastrophes. Cette gestionsectorielle inhibent les actions d’in-tervention et limitent l’efficacité dela politique de gestions des risqueset catastrophes qui sont intimementliés à des mesures de prévention etd’élaboration de plan d’urgence à lafois sécuritaires, mais aussi et sur-tout préventives.

Adaptation au changement cli-matique

La forme la plus visible des mani-festations des changements clima-tiques sur les écosystèmes terrestresen Mauritanie est la désertificationet ses corollaires. En effet, la dispa-rition de la végétation donne lieu àdes mouvements de sables et à desbad-lands, selon la nature du subs-trat. Les effets adverses des change-ments climatiques (variabilitéclimatique) sur les parcours et lesressources en eau concernent une di-minution du potentiel de productionagricole une réduction des espacespastoraux (l’élevage contribue pourplus de 16 % du pib national) et uneaugmentation de la compétition au-tour des ressources naturelles.Par rapport aux systèmes de produc-tions, les plus vulnérables sont ceuxtributaires de l’agriculture pluvialeet de la cueillette des produits fores-tiers non ligneux. Par ailleurs, la vul-nérabilité animale au manque d’eaud’abreuvage met en premier ordre lebovin, puis l’ovin, suivi du caprin etenfin le camelin.Suite aux effets négatifs des séche-resses, on observe de profondes mo-difications des systèmes deproduction, à savoir la régressiondes systèmes nomades pratiquantune transhumance à grande ampli-tude (camelins et ovins) au profit desspéculations animales plus liées à lasédentarité (bovin et caprin). Ceci aentraîné l’agro-pastoralisme de sé-curité plus intégratif de l’agricultureet de l’élevage et favorisant la fixa-tion des personnes et des biens, dèslors liés à des espaces sédentairesservant d’adresse.

Réchauffement de la mer et modifi-cation des écosystèmes marins et cô-tiersLe réchauffement de la mer, en rai-son des changements climatiques,aura des conséquences importantessur la composition des peuplementsdes écosystèmes marins et côtiers.Ainsi, des espèces franchement ma-rines pourraient se substituer à cer-taines espèces côtières par exemple.D’une manière générale, ce réchauf-fement entraînera le bouleversementdu cycle de vie de certaines espècesainsi que la disparition de leur bio-tope. Les pêcheries et les ressourceshalieutiques, représentant au-jourd’hui plus de 12,5% du pib na-tional, subiront également les effetsadverses des changements clima-tiques à travers la perturbation desbiotopes de certaines espèces et lararéfaction de certains peuplements.Cela pourra se traduire par une chutede la croissance économique, uneperte importante en devise (diminu-tion des exportations), un accroisse-ment du taux de chômage.

Évolution des facteurs de dégra-dation

Ces facteurs sont essentiellementd’ordre climatique. En effet, lesaléas climatiques survenus a partirdes années 70 sont l’une des princi-pales causes de la désertification.Ces facteurs sont d’autant plus dé-vastateurs qu’ils sont très aléatoireset non maîtrisables par la Maurita-nie.Parmi ces facteurs on peut citer : • la faible pluviométrie ; • la forte variabilité spatiale et tem-porelle de cette pluviométrie ; • laforte intensité des pluies, à l’originede dégradation physique importantedu solLaquelle est accélérée par lafaible densité du couvert végétal ;• les températures élevées à l’origined’une demande évaporatoire exces-sive ;• les vents chauds de l’harmattanparticulièrement néfastes sur leseaux de surface,L’humidité du sol, l’état de la végé-tation et l’ensablement. Face à cettedétérioration climatique, la Maurita-nie seule reste impuissante et son In-tervention se réduit à la mise enplace de moyens de stockage del’eau de pluie, de lutte contre la dé-gradation hydrique des sols ou en-core à l’adaptation d’espècesculturales moins Sensibles aux aléasclimatiques. D’autres facteurs liésaussi aux changements climatiquesconcernent le réchauffement, l’élé-vation du niveau de la mer et l’aug-mentation des tempêtes.

Facteurs anthropiquesL’action directe de l’homme peut sefaire de diverses manières : mauvaisaménagements et occupation de l’es-pace, surexploitation des ressourcesnaturelles (eau, sol, couvert végétal,etc.). En Mauritanie, les terres ara-bles représentent moins de 5 % de lasuperficie totale et l’agriculture, quise fait le plus souvent au détrimentdes couverts ligneux et arbustifs, en-traîne la progression de la dégrada-tion des sols. La valorisationgénéralisée des sols à des fins agri-coles sans tenir compte de leurs ca-ractéristiques physico-chimiques, deleurs potentialités ou encore de leurvulnérabilité, les expose à des dé-

gradations physiques et chimiquesdifficilement réversibles. Par ail-leurs, on estime que la pressioncontinue sur la biomasse ligneusepour la consommation d’énergie do-mestique détruit la couverture arbo-rée à une vitesse plus grande que lavitesse de régénération de ce cou-vert. Les principales victimesdecette consommation excessive debois de chauffe ont été les forêtsd’acacia nilotica, d’acacia flava, tor-tilis, et les dernières reliques de gre-wiya bicolor.La dynamique et la logique de pro-duction agricole ont exercé une pres-sion sans précédent sur le milieunaturel : érosion des sols, baisse dela fertilité, diminution des espacesde pâturage, appauvrissement de labiodiversité, feux de brousse, pollu-tion des cours d’eau, etc.La déresponsabilisation des popula-tions rurales dans la gestion des res-sources naturelles est un autrefacteur qui limite les perspectivesd’une gestion durable de l’environ-nement.L’absence d’une implication réellede la population dans la définition,l’exécution et le suivi des pro-grammes de développement, l’ab-sence d’une stratégie de transfert, dedélégation de compétences et res-ponsabilités aux usagers et lemanque de techniques appropriéessont autant de défis à relever pourl’administration publique et les enti-tés organisationnelles décentraliséestelles les communes, associations etcommunautés).Les conditions-cadres liées à la pau-vreté, voire à l’extrême pauvreté,conduisent les populations ruralesaux pratiques dites anti-écologiquesou de « dilapidation » des ressourcesnaturelles (coupe abusive de bois,défrichements, occupation des zoneshumides, chasse, etc.).Avec la tendance généralisée du ré-chauffement liée au phénomène glo-bal de changements climatiques et àla dégradation locale de l’état desmilieux consécutive aux nombreusesagressions (rejets des huiles et hy-drocarbures, rejets des poissons enmer, de filets et de pots, développe-ment de l’exploration et de l’exploi-tation pétrolière en offshore), le

fonctionnement des écosystèmesmarins est perturbé. Outre les fac-teurs de pression liés aux change-ments climatiques (réchauffement etautres), les ensembles éco systé-miques littoraux subissent des per-turbations d’origine anthropiqueprescrites par la pêche, les aménage-ments côtiers, l’urbanisation, l’ex-ploration et l'extraction pétrolière.En ce qui concerne la pêche, la ten-dance qui se dégage est que la plu-part des stocks halieutiques sontpleinement exploités, voire surex-ploités (céphalopodes, poissons dé-mersaux, etc.). Même, les capturesdes petits pélagiques en 2010 ont at-teint pour la première fois le niveaude captures permissibles, soit 1.2millions de tonnes. Ensuite, les acti-vités de pêche de chalutage notam-ment sont dommageables àl’environnement du fait de l’impor-tance de leurs captures de juvéniles(10% des captures du chalut péla-gique sont des juvéniles) et de leursrejets en mer (surtout la pêcheriecrevettière dont les prises acces-soires peuvent dépasser 80%). Lazone côtière n’est pas seulement per-turbée par le prélèvement de ses res-sources (poissons, sable, pétrole,etc.); elle est aussi l’objet d’aména-gements côtiers qui ont profondé-ment modifié sa physionomie et sonfonctionnement. Deux exemplessont éloquents à ce sujet : laconstruction du port en eau profondede nouakchott dit port de l’amitié etcelle du barrage anti-sel de diama àl’embouchure du fleuve Sénégal.Ces aménagements se ressemblentpar le Fait qu’ils ont, tous les deux,concouru à réduire le budget sédi-mentaire qui transitait le long de lacôte. Le port est devenu très tôt lesiège d’une accumulation (accré-tion) de sédiments dans sa partienord et d’une érosion intense dans sapartie sud. Le barrage a modifié lefonctionnement hydrologique del’estuaire avec comme conséquencesl’assèchement du bas delta, la ré-gression des poissons estuariens(crevettes et mulets), la proliférationde plantes envahissantes favorablesau développement des parasites res-ponsables de certaines maladies hy-driques (douve du foie chez les

bovidés, paludisme et bilharziosechez l’homme).L’urbanisation de la zone côtière ennette croissance est à l’origined’agressions multiplessous forme de pollution ou de nui-sances. Des pollutions chroniquessont générées par les industries depoisson (usines de traitement, de fa-rine de poisson, etc.), qui du fait del’absence d’un réseau d’assainisse-ment, déversent en mer les eaux nontraitées de lavage de poisson.Ces eaux riches en bactéries peuventcontaminer les végétaux, les pois-sons et le coquillage. L’occupationdu sol et les pressions sur la zone cô-tière seront également accrues avecla création en juin 2011 d’une villesur l’axe routier nouakchott-noua-dhibou et l’implantation de son chef-lieu aux abords immédiats de chami,qui est la frontière terrestre est dupnba.Les pollutions par les hydrocarburesrésultent des rejets en mer des vi-danges des huiles usées, des fuitesdu gas-oil des tankers des épaves (ànouadhibou) et des déversementsdes produits de déballastage. Lesprospections et l’extraction du pé-trole au large constituent égalementdes sources potentielles de pollutionpar les hydrocarbures.Le développement du secteur émer-gent des hydrocarbures dans la du-rabilité devra s’effectuer sous laseule garantie du respect par les opé-rateurs impliqués de leur plan degestion environnemental qui découlede l’etude d’impact environnemen-tal de leurs projets. En Mauritanieles pollutions accidentelles au largepeuvent avoir des effets néfastes surla sousrégion. En effet, la dérive lit-torale (courants dominants) est dedirection nord-sud, les déversementsau nord de laMmauritanie (capblanc) se répercuteront, sans troptarder, sur le Golf d’arguin et ceux,en zone sud, impacteront, sans nuldoute, les services économiques desecosystèmes marins des pays voi-sins.

ALBA(Source : MEDD)

(suite et fin)

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Page 8HORIZONS N° 6728 DU LUNDI 21 MARS 2016

ECONOMIE

Pourquoi faut-il investir dans l’industrie pharmaceutique en Afrique ?

Très peu d’entreprises sont activesdans l’industrie pharmaceutique enAfrique. L’offre en produits phar-maceutiques en provenance ducontinent ne représente que 2% del’offre mondiale(2). Les quelquesentreprises existant sont des filialesde laboratoires délocalisés sur lecontinent. C’est le cas de SanofiAventis, Pfizer, Cipla. Ces labora-toires se concentrent sur la produc-tion de médicaments génériquesdestinés au marché local et s’acti-vent surtout dans la recherche. Seull’Afrique du sud dispose d’une in-dustrie pharmaceutique assez déve-loppée. L’essentiel de laconsommation de produits pharma-ceutiques est couvert par les impor-tations en provenance d’Europe oud’Asie, notamment de l’Inde. Il enressort un coût d’achat / de venteassez élevé pour les médicaments,même génériques] , dans un conti-nent où plus de 50% de la populationdispose d’un revenu de moins de 2USD en parité du pouvoir d’achatpar jour. En effet, une boite de 8comprimés de paracétamol enAfrique peut atteindre 3 EUR contre2 EUR en moyenne dans les paysoccidentaux. Le prix en Afriquereste très élevé si on le compare enPPA.Par ailleurs, ces entreprises exerceun véritable lobbying pour mainte-nir les prix à des niveaux élevés, cequi d’une part décourage les nou-veaux entrants, notamment les fabri-cants de médicaments génériques,mais aussi afin de maintenir la pro-duction de médicaments princeps],destinés à des marchés où le pouvoird’achat est relativement plus élevé.L’exemple le plus récent est celui del’Afrique du Sud où en Janvier 2014le premier ministre sud-africain aqualifié de «génocidaire » et de « di-mension satanique » le lobbying desindustries pharmaceutiques de cepays. En effet, son gouvernementprévoiait de faire des reformes as-souplissant les renouvellements debrevets, ce qui permettrait aux in-dustries de médicaments génériquesde « copier» plus facilement les mé-dicaments princeps.Aussi, les conditions économiques etréglementaires constituent une en-trave à l’implémentation de ces en-treprises. En effet, au-delà ducaractère social, les fabricants deproduits pharmaceutiques sont desentreprises en bonne et due formequi cherchent elles-aussi à minimi-ser leurs coûts de production tout enaugmentant leur production, et surlesquelles l’Etat pourrait percevoirdes recettes fiscales. L’inadéquationdu cadre réglementaire pour la pra-

tique de cette activité, assez particu-lière, parce que tenant du secteur dela santé, constitue un blocus pour denombreuses firmes pharmaceu-tiques.Enfin, les prix élevés des médica-ments provoquent la création d’unmarché parallèle, qui constitue au-jourd’hui un véritable enjeu de santépublique dans de nombreux paysafricains.En dépit de cette situation, l’Afriquepeut exploiter ce secteur comme unlevier au développement. En effet,l’implantation de nouvelles indus-tries pharmaceutiques permettra, au-delà de la prise en charge desproblèmes liés à la santé à moindrescoûts, à créer de l’emploi. Sur uncontinent où le taux de chômagevarie de 11,9% en Afrique Subsaha-rienne(4) à 25% en Afrique du Sud ;cette offre serait un facteur clé de dé-veloppement économique local.Pour atteindre cet objectif, un certainnombre de défis devront être relevés,ce qui nécessitera une forte implica-tion de l’Etat. Pour l’heure, ce sontcertains organismes internationauxqui soutiennent le secteur, le but estdonc “social” et non économique.L’OMS dans le cadre de la luttecontre certaines maladies subven-tionne les industries fabricant desmédicaments génériques. Récem-ment, en Juin 2012, le groupe PRO-PARCO a octroyé 12,5 millions dedollars à Strides Africa, qui est unefiliale du groupe internationalStrides Arcolab Limited intervenanttrès largement dans diverses formu-lations pharmaceutiques.La stratégie consistera surtout àcréer un environnement propice etattractif pour l’exercice de cette ac-tivité mais aussi à renforcer le déve-loppement des entrepriseslocalement présentes afin de limiterles importations. Ces dernières an-nées, l’Afrique du Sud a mis enœuvre de nombreuses réformes, quiont favorisé le développement dusecteur et les autorités ne cèdentguère aux pressions du lobbying dusecteur. Les antirétroviraux battentdes prix records, très bas. Les autrespays africains pourraient s’inspirerdu cas sud-africain, pour établir etmettre en œuvre des politiques pou-vant non seulement faciliter la créa-tion d’industries mais aussi ledéveloppement de celles déjà pré-sentes dans le secteur. Pour les struc-tures déjà existantes, il convient deles regrouper en grandes structures,car elles assurent une meilleure ren-tabilité et attirent davantage les in-vestisseurs. Le regroupement enfirme ou l’appartenance à ces firmesdonne de l’assurance aux éventuels

investisseurs : on a l’IPASA enAfrique du Sud.Comme dans tous les secteurs éco-nomiques, le partenariat entre le pu-blic et le privé demeure un levier dedéveloppement majeur. En effet, lesindustries pharmaceutiques exis-tantes, dirigées par l’état manquentde moyens (financiers, matériels…)et peinent à se développer. D’ailleurslors du sommet de la Banque afri-caine de développement (BAD) avecdes experts pharmaceutiques et fi-nanciers l’objectif principal était defavoriser le partenariat public-privé(2) : concrètement il peut s’agir desrachats ou de l’agrandissement desusines publiques par exemple.Outres les différentes mesures citéesplus haut, l’état peut mettre enœuvre d’autres mesures incitativestelles que :La diminution d’impôts ou de taxesen fonction du nombre d’employésou en fonction d’autres critères éco-nomiquesRenforcer la capacité de productionlocale en fixant un prix avantageuxdes matières premières produites surle territoire.Aussi, faudrait tenir compte desconnaissances locales en matière depharmacopée. Si aujourd’hui, trèspeu de personnes ont recours au sys-tème de santé, ils se soignent viacette forme de médecine, qui a uneconnaissance assez pertinente, pastoujours scientifique, mais qui peutaisément participer à l’émergenced’une pharmacie à “l’africaine”,comme la pharmacopée chinoise ouindienne, pour capter le marché do-mestique et s’exporter. L’industrie pharmaceutique est pro-mise à un bel avenir et pourraitconstituer un véritable levier de dé-veloppement. Le secteur est quasi-ment délaissé alors que l’Afriquecomptera d’ici 2050 près de 2,4 Mdsd’individus(6), tous demandeurs deproduits pharmaceutiques. Promou-voir le secteur passera, sans nuldoute, par la mise en place d’un en-vironnement propice à l’activité ;une collaboration avec le secteur lesecteur privé, la mise en place dequelques mesures incitatives et laprise en compte des connaissancestraditionnelles en matière de phar-macopée. Garantir la santé et l’édu-cation c’est posé les bases pour undéveloppement durable, inclusive,portée par les ressources humaineslocales. Dans le domaine de la santé,l’Afrique a un potentiel qu’il faut va-loriser, afin de faire de ce secteur unrelai de croissance et de protectionsociale dans les pays africains.

L’industrie pharmaceutique africaine promise à un bel avenirLe secteur pharmaceutique africaindevrait connaître au cours des pro-chaines années un boom sans précé-dent. L'opportunité est telle que lessynergies public-privé apparaissentincontournables pour le développe-ment de cette industrie. C’est ce quiressort des travaux du premier Som-met pharmaceutique africain, orga-nisé à Hammamet, en Tunisie, les 23et 24 septembre 2013.Avec un taux de croissance annuelmoyen de plus de 10%, l’Afrique estle second marché le plus dynamiqueà l’échelle mondiale, après l'Asie-Pacifique. Les dépenses pharmaceu-tiques devraient ainsi atteindre les 30millions de dollars d'ici 2016.Organisé par la Banque africaine dedéveloppement (BAD) et le journalAfrica Health, le Sommet pharma-ceutique africain 2013 a rassembléquelque 130 experts de haut niveauvenus du monde entier. Il s’agit de lapremière plateforme réunissant dé-cideurs politiques, industriels, ex-perts et bailleurs de fonds pourdéfinir les meilleures stratégies dedéveloppement du secteur. Cette im-portante rencontre a été l'occasion defaire le point autour de la nécessitéde multiplier les partenariats public-privé. L’objectif était de mettre enévidence l’importance de ce modede financement qui s’avère, au-jourd’hui, plus que jamais nécessairepour saisir les opportunités de cesecteur et par conséquent améliorerla santé de sa population.Le ministre tunisien de la Santé ad’ailleurs exprimé son soutien pourle développement de partenariatsafricains dans cet espace écono-mique émergent. De tels partena-riats, a-t-il dit, permettraientd’améliorer la sécurité sanitaire,l’accessibilité au médicament ainsique l’harmonisation des législationsen Afrique.Première institution de financementdu développement en Afrique, laBAD intervient aujourd’hui commeun acteur clé du dialogue public-privé dans le secteur pharmaceu-tique. A travers la première éditionde ce sommet africain, la BAD offreainsi l’opportunité de créer une pla-teforme unique Business-to-Busi-ness. Cette plateforme vise à établirdes partenariats, renforcer la colla-boration et développer des synergiessur les domaines d’intervention pos-sibles pouvant faire progresser cetteindustrie.L’économiste en chef de la BAD,Mthuli Ncube, est revenu sur « l'in-térêt politique actuel pour le déve-loppement du secteur

pharmaceutique en Afrique ». « Bienque le marché pharmaceutique afri-cain ne représente que 2% du mar-ché global, sa croissance reste laplus importante dans le monde », a-t-il expliqué. « Les opportunités sontnotables et tiennent compte de ladynamique démographique, de lacroissance du pouvoir d'achat enAfrique, sans compter que le conti-nent représente une part importantedes maladies infectieuses dans lemonde ».Face à la crise financière et à l’in-vestissement requis pour développercette industrie et la rendre plus com-pétitive, il est nécessaire de releverun certain nombre de défis, a pour sapart estimé Feng Zhao, chef de la di-vision Santé au sein du départementdu Développement Humain. « Denouveaux modèles d’affaires et departenariats sont à penser pourmieux répondre aux spécificités ducontinent », a-t-il ainsi indiqué. «Nous avons entrepris plusieurs ini-tiatives dans ce sens et nous conti-nuons à offrir notre support pourdévelopper le potentiel de ce secteur».La BAD a lancé un programme am-bitieux basé sur une stratégie insti-tutionnelle à l’horizon 2022. Atravers son département du Déve-loppement Humain, elle a défini sespriorités pour l’industrie pharma-ceutique en soutenant le développe-ment du secteur privé et l’intégrationéconomique régionale. Ces deuxaxes visent à placer l’Afriquecomme un acteur clé face aux enjeuxglobaux. Les investissements dansles compétences et les technologiessont également au centre de l’agendade développement de la BAD.Compte tenu des spécificités du sec-teur pharmaceutique africain, la ré-volution technologique etl’innovation peuvent être exploitéespour accélérer significativement lacroissance inclusive et la créationd'emplois.De nombreuses initiatives ont étélancées par la BAD pour encouragerles secteurs public et privé, ainsi queles ONG et instituts de recherche enAfrique à développer des solutionsinnovantes en matière de santé. A cetégard, cette première édition duSommet pharmaceutique africain aaccueilli les dix lauréats du prix E-health BAD. Devant le panel d’ex-perts, les lauréats ont été invités àprésenter leurs innovations et rece-voir un certificat pour leurs contri-butions et solutions dans lesdomaines e-health et m-health enAfrique.

La croissance effrénée de la population africaine,qui dépasse aujourd’hui le milliard d’individus,constitue un défi majeur pour les planificateurs

du développement. Ce défi est encore plus importantdans la mesure où il intègre la prise en charge des be-soins en matière de santé. La demande en produitspharmaceutiques se fait de plus en plus croissante etl’Afrique semble ne pas être à même de profiter del’expansion de ce secteur. En effet, l’industrie phar-maceutique en Afrique demeure à un état embryon-naire. Les dépenses pharmaceutiques sur le continentdevraient atteindre 30 milliards de dollars d’ici l’an-née prochain(1). Il urge alors de considérer ce secteur,car il semble être un créneau porteur de croissancemais aussi afin de réduire la dépendance du continentvis-à-vis de l’extérieur, notamment sur des sujets aussisensibles que la santé.

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MAGAZINE

Hygiène de vie

Comment prévenir la cataracte ?La cataracte est un troublede la vision qui survient leplus souvent avec l'âge,lorsque le cristallin, cette pe-tite lentille ovale située der-rière la pupille, perd de satransparence. Commentprévenir la cataracte ? Nousvous en disons plus.

Lorsque le cristallin s’opacifie, lesrayons lumineux parviennentmoins bien à la rétine, ce qui ex-

plique que la vision s’embrouille. Lemot cataracte a été choisi pour décrirecette impression de regarder à traversune chute d’eau (du latin cataracta, quisignifie chute d’eau). Le cristallin jouele même rôle que la lentille de l’objectifd’un appareil photographique : faire lamise au point de l’image selon la dis-tance de l’objet observé. Le cristallin yparvient en se déformant pour changersa courbure. Le plus souvent, la cataractese forme lentement, avec le vieillisse-ment. Avec le temps, la structure du cris-tallin change. On ne sait pas exactementpourquoi, mais selon la principale hypo-thèse, les protéines du cristallin seraientaltérées par les radicaux libres, des subs-tances produites naturellement par l’or-ganisme et qui contribuent auvieillissement. Les radicaux libres sonten partie neutralisés par les antioxydants,tirés principalement des fruits et légumesconsommés.La cataracte représente la 3e cause de cé-cité au Canada. Les principales causesde cécité - la dégénérescence maculaire,le glaucome et la cataracte - surviennenthabituellement avec le vieillissement.Qui est touché?À partir de 65 ans, la majorité des per-sonnes ont un début de cataracte. L'opa-cification du cristallin n'occasionne pasde gêne visuelle importante si elle se faitdans les couches périphériques du cris-tallin.Après l’âge de 75 ans, les deux tiers desAméricains ont une cataracte suffisam-ment avancée pour qu’elle nuise à leurvision. La perte de vision tend à s’ag-graver avec l'âge. La cataracte toucheégalement les hommes et les femmes.TypesOn distingue plusieurs formes de cata-ractes, dont voici les principales.La cataracte sénile. La majorité des ca-taractes surviennent chez les personnesâgées. Le processus normal de vieillis-sement peut entraîner le durcissement etl’opacification du cristallin. La cataracteliée à l’âge touche souvent un œil plusque l’autre.La cataracte secondaire. Certainesmaladies (surtout le diabète, s’il est malcontrôlé), la prise de certains médica-ments (par exemple, la cortisone prisepar voie orale) ou l’exposition à de fortesdoses de radiation peuvent être la causede cataracte. En outre, le fait d’avoir subiune chirurgie à l’œil ou d’avoir certainsproblèmes oculaires (comme une fortemyopie, un glaucome ou un décollementde la rétine) rend plus à risque de cata-racte.La cataracte traumatique. Elle se

produit à la suite d’une blessure à l'œilqui endommage le cristallin : un coup,une coupure, l’exposition à une chaleurintense, une brûlure chimique, etc.La cataracte chez l’enfant. La cataractepeut se manifester dès la naissance, maiscela est rare. Elle peut accompagner unemaladie congénitale (par exemple, la tri-somie 21) ou résulter d'une maladie in-fectieuse de la mère transmise au fœtusdurant la grossesse, comme la rubéole,la toxoplasmose, l’herpès génital ou la

syphilis.ÉvolutionLorsque l’acuité visuelle baisse au pointde restreindre considérablement les acti-vités quotidiennes, c’est un signe possi-ble de cataracte. Généralement, cettebaisse de la vision se produit lentement,sur plusieurs années. Cependant, il arriveparfois qu’elle se manifeste plus rapide-ment (en quelques mois).Quand la cataracte est plus évoluée, lapupille n’apparaît plus noire, mais plu-tôt grise ou d’un blanc laiteux. À unstade avancé, la vision peut se limiter àla perception de la lumière.Quand consulter?La cataracte est habituellement détectéedurant un examen de la vue par un opto-métriste. Tout changement de la qualitéde la vision devrait inciter à consulter unoptométriste ou un ophtalmologiste.SymptômesUne vue progressivement plus em-brouillée ou obscurcie.Une vision double ou un éblouissementplus facile en présence de lumièresvives. Les éblouissements gênent consi-dérablement la conduite automobile noc-turne.Une perception fade et moins vive descouleurs.Une vision voilée. Les objets apparais-sent comme s’ils étaient derrière un voileblanc.Un besoin plus fréquent de changer deprescription de lentilles, car la cataracteaccentue la myopie. (Cependant, les per-sonnes qui sont hypermétropes peuventavoir l’impression, au début, que leur vi-sion s’améliore.)Note. La cataracte est indolore.Personnes à risque

Toutes les personnes sont à risque de ca-taracte, car le vieillissement est le prin-cipal facteur de risque. Cependant, lerisque est plus grand chez les personnes: atteintes de diabète depuis plusieurs an-nées; ayant des antécédents familiaux decataracte; qui ont déjà subi un trauma-tisme ou un traitement chirurgical àl’œil; qui vivent en haute altitude ou prèsde l’équateur, plus exposées aux rayonsultraviolets du soleil; qui ont reçu destraitements de radiothérapie, un traite-ment couramment utilisé contre le can-cerFacteurs de risque La prise de certains médicaments peutprovoquer des cataractes (par exemple,les corticostéroïdes, à long terme). Il fautconsulter un médecin en cas de doute.L’exposition aux rayons ultraviolets dusoleil. Elle accroît les risques d'appari-tion de cataracte sénile. Les rayons dusoleil, plus particulièrement les rayonsUVB, transforment les protéines du cris-tallin.Le tabagisme. Le tabac endommage lesprotéines du cristallin.Une alimentation faible en fruits et lé-gumes. Des travaux de recherche indi-quent un lien entre l'apparition descataractes et un manque de vitamines etminéraux antioxydants, comme la vita-mine C et la vitamine E, le sélénium, lebêta-carotène, la lutéine et le lycopène.

Pourquoi prévenir?Les cataractes sont un phénomène natu-rel qui accompagne le vieillissement,mais certaines mesures permettent de ra-lentir leur développement.Les mesures préventives sont impor-tantes parce que la cataracte progressesur une longue période de temps.

Lorsqu’elle est diagnostiquée chez lespersonnes de 60 ans à 70 ans, la maladiepeut avoir commencé plus de 20 ans au-paravant.

Mesures préventives de baseNe pas fumer. Les fumeurs peuvent ré-duire leur risque de cataracte sénile encessant de fumer.Protéger ses yeux du soleil. Il est re-connu qu'une exposition excessive ausoleil entraîne des dommages sur le cris-tallin pouvant accélérer l’apparition dela cataracte. Il est donc important de por-ter un chapeau à large bord et des lu-nettes de soleil assurant une protectioncontre les rayons UVA et UVB. Limiterl’exposition aux micro-ondes et auxrayons X et infrarouges pourrait égale-ment ralentir la formation de cataractes.Manger suffisamment de fruits et de lé-gumes. Les antioxydants qu’ils renfer-ment contribuent à prévenir la cataracte.Le Guide alimentaire canadien recom-mande aux femmes d’en consommer de7 à 8 portions par jour; et aux hommes,de 7 à 10 portions.Contrôler sa glycémie en cas de diabète.Les personnes diabétiques doivent sui-vre de près leur glycémie, leur pressionsanguine et leur taux de cholestérol afinde prévenir les troubles oculaires. Protéger ses yeux au travail et dans lesloisirs. On peut prévenir la cataracte at-tribuable à certaines blessures en portantune protection adéquate au travail et du-rant des activités sportives.Soigner une infection durant la gros-sesse. En cas de maladie infectieuse(herpès génital, syphilis, etc.), lesfemmes enceintes devraient consulterleur médecin. Il est possible de réduirele risque que l’infection affecte le nou-veau-né.

Opinion du médecin La chirurgie de la cataracte a fait desprogrès énormes au cours des dernièresannées. Il y a 30 ans, on attendait que lesgens soient aveugles pour opérer. De nosjours, on traite beaucoup plus tôt dans lavie. Maintenant, en moins de 30 minuteset sans douleur, la vision du patient estrestaurée. Les gens myopes, hypermé-tropes ou astigmates n’ont presque plusbesoin de lunettes pour la vision de loin.Avec certaines lentilles, ils n’ont pas be-soin de verres pour lire.Toutefois, il ne faut pas banaliser cettechirurgie. En effet, toute chirurgie peutmener à des complications. Il peut arri-

ver que la vision soit moins bonne aufinal après la chirurgie, mais cela estrare. Dans certains cas, une chirurgie aulaser pour corriger une erreur de réfrac-tion résiduelle est nécessaire. Aussi, au-cune de ces interventions ne vousredonnera la vision que vous aviez à 20ans. Chacune comporte des limites. Dis-cutez-en avec votre ophtalmologiste.Actuellement, le régime public d’assu-rance maladie du Québec ne couvre pasles frais des lentilles souples, astigmateset accommodatives. Le patient devra dé-bourser de 300 $ à 2 000 $ au total pourobtenir ces lentilles.

Approches complémentairesPlusieurs mesures préventives visent àaugmenter l’apport en antioxydants.Ceux-ci détruisent les radicaux libresdans l'organisme, ce qui ralentit la dété-rioration des tissus.Efficacité probable Lutéine. La lutéineagit comme un antioxydant en proté-geant les cellules contre les effets nocifsdes radicaux libres. On la retrouve dansles légumes verts comme le chou, l’épi-nard et le brocoli, ainsi que dans lesfruits et les légumes orange ou jaunes,comme la mandarine, la courge et lemaïs. Les résultats d’études épidémiolo-giques indiquent qu’un apport alimen-taire élevé en lutéine et en zéaxanthineest associé à un risque plus faible de ca-taracte. Ces études ont permis de consta-ter une réduction de 20 % à 50 % durisque d'opération de la cataracte.

DosageConsommer au moins 6 mg de lutéinepar jour, de préférence sous forme d’ali-ments (les suppléments n'ont pas encorefait leurs preuves). Efficacité incertaine Multivitamines etbêta-carotène. Au cours d’un essai cli-nique mené en Chine, 2 141 personnesâgées de 45 ans à 74 ans ont pris chaquejour durant 5 ans soit un placebo, soit 2capsules de multivitamines et 15 mg debêta-carotène. Chez les personnes de 65ans à 74 ans prenant le traitement, il y aeu nettement moins de cataractes quechez celles du groupe placebo. On nesait pas si ces résultats peuvent être ex-trapolés à une population différente.Efficacité incertaine Vitamine C (sup-pléments). Des données épidémiolo-giques indiquent une corrélation entre untaux élevé de vitamine C dans le sang etune prévalence réduite de cataracte5-7.Mais du côté des essais cliniques, les ré-sultats obtenus avec des supplémentsd’antioxydants contenant de la vitamineC se contredisent et ceux obtenus seule-ment avec des suppléments de vitaminesont négatifs.Efficacité incertaine Vitamine E (sup-pléments). Tout comme la vitamine C, lavitamine E possède une action antioxy-dante. Bien que certaines études épidé-miologiques laissent penser que la prisede vitamine E sous forme de supplé-ments pourrait être associée à un risquemoindre de cataracte, les essais cliniquesne sont pas parvenus à démontrer unquelconque effet protecteur.Usage traditionnel Bleuet ou myrtille(Vaccinium myrtilloides ou Vacciniummyrtillus). Les fruits ou les extraits defruits du bleuet et de la myrtille ont ététraditionnellement utilisés en Europepour prévenir la cataracte. Aucun essaiclinique sur des humains n’a été réalisé.DosagePrendre de 55 g à 115 g de fruits frais, 3fois par jour. On peut aussi prendre de80 mg à 160 mg d’un extrait normalisé(25 % d'anthocyanosides), 3 fois parjour.Note. Les fruits frais ont un effet laxatiflorsqu'on les consomme en grande quan-tité.

Sidi Moustapha Ould BELLALI

Un régime efficace pour protéger son cerveaudes effets du vieillissement

Le régime méditerranéen, riche enhuile d’olive, en grains entiers, enpoissons et en fruits, pourrait pro-téger le cerveau vieillissant desdommages liés aux problèmescognitifs, selon une nouvelleétude. D’autres études ont déjà dé-couvert que de tels régimes ali-mentaires diminuent les risques dedépression, de cancer, de cardio-pathies et de mort prématurée.Cette dernière étude, menée par leDr. Nikolaos Scarmeas, professeuragrégé de neurologie du ColumbiaUniversity Medical Center, de laville de New York, portait sur 712hommes et femmes d’unemoyenne d’âge de 80 ans.Tous les participants n’avaientaucun antécédent d’accident vas-culaire cérébral et une IRM a étépratiquée sur chacun d’eux à la re-cherche d’infarctus cérébral – destissus qui auraient pu se nécrosersuite à un apport de sang insuffi-

sant.Même si les infarctus cérébrauxsont de véritables accidents vascu-laires cérébraux, ils sont si petitsqu’ils échappent à notre attention.Lors de cette étude, 238 personnesavaient au moins un secteur ducerveau endommagé.Les chercheurs ont également exa-miné à quel point les participantsavaient bien suivi un régime detype méditerranéen durant les sixannées précédant l’IRM.Les chercheurs ont découvert,avec les résultats de l’IRM, c’estque les personnes qui suivaient unrégime alimentaire plus sain, detype plus méditerranéen, avaientsubi moins d’infarctus cérébraux,d’accidents vasculaires cérébraux.Les risques de subir de tels dom-mages diminuaient chez eux deplus de 36 pour cent.Selon l’étude, cette diminution durisque était liée au type de régime

suivi. Les participants ont été sé-parés en trois groupes selon lesuivi qu’ils faisaient de leur ré-gime : ceux qui suivaient fort peule régime de type méditerranéen,ceux qui le suivaient modérémentet ceux qui le suivaient sérieuse-ment.Les personnes qui suivaient mo-dérément le régime voyaient laprobabilité de subir des dommagesau cerveau diminuer de 21 pourcent en comparaison des per-sonnes qui suivaient le moins lerégime.Celles qui suivaient sérieusementle régime voyaient le risque dimi-nuer de 36 pour cent en comparai-son des personnes qui suivaient lemoins le régime.L’effet du régime sur la santé ducerveau, tel qu’ils l’ont découvert,était comparable à l’effet sur lecerveau d’une absence d’hyper-tension.

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ANNONCES

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES

SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)

AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL

Projet de Réalisation de lignes électriques 90 kV et 33 kV et des postes associés

Lot 1 : Ligne 90kV entre Boghé et Aleg et les postes associés

DAO N°01/2016/CMI

1. Le Gouvernement de la République Islamique de Mauri-tanie a obtenu un financement du Fonds Arabe pour le Dé-veloppement Economique et Social (FADES) et se proposed’en utiliser une partie pour couvrir les coûts des prestationset travaux du Projet de Réalisation de lignes électriques 90kV et 33 kV et des postes associés, Lot 1 : Ligne 90kV entreBoghé et Aleg et les postes associés, objet du présent appeld’offres. 2. La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), so-ciété nationale à capitaux publics de droit mauritanien dontle siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance à Nouak-chott, lance un appel d'offres international ouvert pour laconstruction « clés en mains » du Projet de Réalisation delignes électriques 90 kV et 33 kV et des postes associés, Lot1 : Ligne 90kV entre Boghé et Aleg et les postes associés3. Par le présent avis, la commission des marchés d’inves-tissements de la SOMELEC invite les entreprises et groupe-ments d’entreprises éligibles aux financements du FADESet ayant les qualifications requises à soumettre leurs offrestechniques et financières en vue de l’exécution des presta-tions et travaux du Projet de Réalisation de lignes électriques90 kV et 33 kV et des postes associés, Lot 1 : Ligne 90kVentre Boghé et Aleg et les postes associés. 4. Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'offreset répondant aux critères d’éligibilité définis dans les «Ins-tructions aux Soumissionnaires», peuvent obtenir des éclair-cissements et des informations complémentaires auprès de :Monsieur le Directeur Général de la SOMELEC47, Avenue de l’IndépendanceBP 355 – Nouakchott

République Islamique de MauritanieEmail : [email protected]

Télécopie : + (222) 45 25 39 95Ou auprès du consultant sur l’adresse suivante :Monsieur Gilles BellemareDirecteur de Projet Transmission et Distribution

Tel: 514 287-8500 Email : [email protected] rue Sainte-Catherine OuestMontréal (Québec) Canada H2X 3P4

5. Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'of-fres, peuvent obtenir le Dossier d'Appel d'Offres en languefrançaise en formulant une demande écrite auprès de la SO-MELEC et de l’ingénieur conseil aux adresses précitées.Et ce contre un paiement non remboursable par virement de2000 Euros ou 800.000 ouguiyas (MRO) sur l’un descomptes en banque de la SOMELEC.Seules les offres accompagnées d’un reçu d’acquittement dece montant seront évaluées.Les entreprises intéressées par le projet peuvent égalementconsulter gratuitement le dossier aux adresses mentionnéesplus haut. 6. Une visite obligatoire des lieux sera organisée en présencede tous les candidats et du consultant au plus tard un moisavant la date de remise des offres. La date précise de cette vi-site sera communiquée aux entreprises ayant acheté le DAO.Seules les offres des entreprises ayant assisté à cette visiteseront évaluées.

7. Les soumissions doivent être rédigées en langue françaiseet établies conformément au dossier d’appel d’offres et de-vront parvenir au plus tard le lundi 16 mai 2016 à 10h00 TUà l’adresse suivante :Monsieur le Président de la commission des marchés d’in-vestissementsSOMELEC47, Avenue de l'IndépendanceB.P.355Nouakchott (Mauritanie)Les plis seront ouverts aussitôt à la même adresse en séancepublique de la commission des marchés d’investissementset en présence des soumissionnaires qui le souhaitent. 8. Les offres doivent être accompagnées d’une garantie desoumission d’un montant de Cent cinquante mille Euros (150000 €) ou l'équivalent dans une monnaie convertible ou en-core de Cinquante et sept millions Ouguiyas (57 000 000 Ou-guiyas).9.Cette garantie doit être émise ou validée par une banqueétablie en Mauritanie et avoir une validité de 208 jours àcompter de l’ouverture des plis.10.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offrespendant un délai de 180 jours à compter de la date limitefixée pour le dépôt des offres.

Le Président de la commission des marchés d’investissements

Mohamed Salem AHMED

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES

SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)

AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL

Projet de Réalisation de lignes électriques 90 kV et 33 kV et des postes associés

Lot 2 : Lignes 33 kV entre Aleg et Boutilimit et entre Aleg et Sangrave et les postes associés

DAO N°02/2016/CMI

1. Le Gouvernement de la République Islamique de Mau-ritanie a obtenu un financement du Fonds Arabe pour leDéveloppement Economique et Social (FADES) et se pro-pose d’en utiliser une partie pour couvrir les coûts des pres-tations et travaux du Projet de Réalisation de lignesélectriques 90 kV et 33 kV et des postes associés, Lot 2 :Lignes 33 kV entre Aleg et Boutilimit et entre Aleg et San-grave et les postes associés, objet du présent appel d’offres. 2. La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), so-ciété nationale à capitaux publics de droit mauritanien dontle siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance àNouakchott, lance un appel d'offres international ouvertpour la construction « clés en mains » du Projet de Réali-sation de lignes électriques 90 kV et 33 kV et des postesassociés, Lot 2 : Lignes 33 kV entre Aleg et Boutilimit etentre Aleg et Sangrave et les postes associés.3. Par le présent avis, la commission des marchés d’inves-tissements de la SOMELEC invite les entreprises et grou-pements d’entreprises éligibles aux financements duFADES et ayant les qualifications requises à soumettreleurs offres techniques et financières en vue de l’exécutiondes prestations et travaux du Projet de Réalisation de lignesélectriques 90 kV et 33 kV et des postes associés, Lot 2 :Lignes 33 kV entre Aleg et Boutilimit et entre Aleg et San-grave et les postes associés. 4. Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'of-fres, peuvent obtenir des éclaircissements et des informa-tions complémentaires auprès de :Monsieur le Directeur Général de la SOMELEC

47, Avenue de l’IndépendanceBP 355 – Nouakchott

République Islamique de MauritanieEmail : [email protected]

Télécopie : + (222) 45 25 39 95Ou auprès du consultant sur l’adresse suivante

:Monsieur Gilles BellemareDirecteur de Projet Transmission et Distribution

Tel: 514 287-8500 Email : [email protected] rue Sainte-Catherine OuestMontréal (Québec) Canada H2X 3P4

5. Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'of-fres, peuvent obtenir le Dossier d'Appel d'Offres en languefrançaise en formulant une demande écrite auprès de la SO-MELEC et de l’ingénieur conseil aux adresses précitées. Et ce contre un paiement non remboursable par virementbancaire de 2000 Euros ou 800.000 ouguiyas (MRO).Seules les offres accompagnées d’un reçu d’acquittementde ce montant seront évaluées.Les entreprises intéressées par le projet peuvent égalementconsulter gratuitement le dossier aux adresses mentionnéesplus haut. 6.Une visite obligatoire des lieux sera organisée en pré-sence de tous les candidats et du consultant au plus tard unmois avant la date de remise des offres. La date précise decette visite sera communiquée aux entreprises ayant achetéle DAO. Seules les offres des entreprises ayant assisté àcette visite seront évaluées.

7. Les soumissions doivent être rédigées en langue fran-çaise et établies conformément au dossier d’appel d’offreset devront parvenir au plus tard le lundi 16 Mai 2016 à10h00 TU à l’adresse suivante :Monsieur le Président de la commission des marchés d’in-vestissementsSOMELEC47, Avenue de l'IndépendanceB.P.355Nouakchott (Mauritanie)Les plis seront ouverts aussitôt à la même adresse en séancepublique de la commission des marchés d’investissementset en présence des soumissionnaires qui le souhaitent. 8. Les offres doivent être accompagnées d’une garantie desoumission d’un montant de Cent quarante mille Euros(140 000 €) ou l'équivalent dans une monnaie convertibleou encore de Cinquante et trois millions Ouguiyas (53 000000 Ouguiyas).9. Cette garantie doit être émise ou validée par une banqueétablie en Mauritanie et avoir une validité de 208 jours àcompter de l’ouverture des plis.10. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offrespendant un délai de 180 jours à compter de la date limitefixée pour le dépôt des offres.

Le Président de la commission des marchés d’investissements

Mohamed Salem AHMED

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ANNONCES

Nouvelle procédure

de raccordement électrique MT

La SOMELEC a mis en place une nouvelle structure au rang deDépartement exclusivement dédiée à la réalisation des nouveauxbranchements électriques en Moyenne Tension.L’objectif est de faciliter aux investisseurs l’accès à l’énergie élec-trique dans les meilleures conditions et de participer ainsi à l’ef-fort national visant à promouvoir l’environnement des affaires enMauritanie.A cet effet, la procédure de raccordement électrique MT a été sim-plifiée et permet désormais un gain important en matière de délaiset de coûts.

Adresse : Locaux face à Hôtel Iman, NouakchottTel :00 222 45221159Site web : www.somelec.mr

SOMELECCellule Chargée des MarchésC.C.MCommission des Marchés d’InvestissementsC.M.I

Procès-verbal N°17/CMI/2016 du 14/03/2016(Extrait)

L’an deux mille seize et le quatorzeMars, s’est tenue au siège de la Some-lec, sur convocation de son Président,Mr Mohamed Salem AHMED, Direc-teur Général, une réunion de la Com-mission des Marchés d’Investissementspour délibérer sur l’ordre du jour sui-vant :

Ordre du jour:

I Ouverture des offres relatives auprojet de construction à Nouakchottd’une centrale solaire de 30 MW (DAON°06/2015/CMI)

Dix sept entreprises ont présenté desoffres.La situation des offres techniques re-çues se présente comme suit :

Résumé des fonctions principales: Sous la supervision générale du ReprésentantRésident Adjoint/Opérations et la supervisiondirecte de l' Associé( e) aux Ressources Hu-maines, l' Assistant( e) aux Ressources Hu-maines travaille en collaboration avec lesServices des Opérations, le Programme et lepersonnel de différents projets et Agences duSystème des Nations Unies. Il/Elle assumera les responsabilités et fonc-tions principales mentionnées ci-dessous. - Initier les formalités de recrutement (publi-cation des termes de références, lettres deconvocation, .... ) relatives au recrutement destitulaires de contrats FTA, TA, SC - Préparation des documents pour l'obtentionde la classification médicale. - Préparation et traitement des fiches de pré-sences des titulaires de contrats FT A, SC pourles Agences. - Traitement des demandes de congé, R&R etHome Leave sur base des cartes préalable-ment complétées. - Traitement des demandes pour l'obtention depayement à la caisse de pension. - Assistance en matière de procédures et rè-gles relatives à la gestion des ressources hu-maines. - Classement des dossiers et Exécution detoutes autres tâches ponctuelles qui pourraientêtre confiées par le superviseur.

Qualifications:Education: Etre titulaire d'un diplôme de pre-mier cycle universitaire en Gestion, Adminis-tration ou autres Sciences Sociales. Expérience: Au moins 3 ans d'expériencesprofessionnelles avec les organisations inter-nationales ou ONG de développement ou ausein d'une administration publique. Avoir unebonne connaissance des procédures du Sys-tème des Nations Unies. Une expérience pratique de l'outil informa-tique (Excel, Word). La connaissance de l'ou-til de gestion ATLAS serait considérée commeun atout. Langues: Maîtrise du Français et une bonneconnaissance de l'Anglais écrit et parlé. Composition et soumission des dossiers decandidatures: Les dossiers de candidatures devront com-prendre une lettre de motivation, un formu-laire P11dûment complété ainsi qu'un CVdétaillé. Les dossiers incomplets ne seront pasconsidérés. Les dossiers de candidatures seront soumisélectroniquement au plus tard le 31/03/2016sur le site UNDP JOBShttps://jobs.undp.org/cj view jobs.cfm

Les candidatures féminines sont vivementencouragées

Programme des Nations Unies pour le développement

AVIS DE VACANCE DE POSTE

Le PNUD Mauritanie recherche: Titre: Assistant (e) aux Ressources Superviseur: HRAssociate Niveau du poste: SB2 Peg3 Type de contrat: Contrat de ServiceDurée: 1 an renouvelable Lieu: Nouakchott

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SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

12è réunion des ministres de la Jeunesse et des Sports de la CONFEJES

Dr Coumba Ba, ministre de la Jeu-nesse et des Sports, « a plaidé en fa-veur d’une grande Conférence desministres de la Francophonie sur leretour du sport à l’école», à Bamakojeudi dernier à l’ouverture des tra-vaux de la 12ème réunion des mi-nistres de la Jeunesse et des Sportsde la Francophonie. « La Mauritanie, qui a adopté ré-cemment une stratégie nationalepour la jeunesse, les sports et les loi-sirs 2005-2016, a pris les devantspar une communication en conseildes ministres sur le retour du sport àl’école. La jeunesse de nos pays estconfrontée aujourd’hui à de nom-breux dangers dont le radicalisme etl’extrémisme violent qui conduisentnos jeunes à leur perte. Il nous re-vient donc de leur offrir des oppor-tunités pour éviter leur radicalisationen vue du retour du sport à l’écolequi est un important levier », a-elleindiqué. Devant ses homologues duMali, du Cameroun, de la Répu-blique Démocratique du Congo, duroyaume du Maroc ainsi que des ex-perts et représentants des institutionsde la Francophonie, cette proposi-tion a été soutenue par l’ensembledes participants qui ont salué sa per-tinence. Auparavant, la réunion desministres présidée par le ministre de

la Jeunesse et des Sports de la RDCongo, président en exercice de laConférence, a examiné, après adop-tion de l’ordre du jour, les différentsrapports. C’est ainsi que le secrétairegénéral de la CONFEJES (Confé-rence des ministres de la Jeunesse etdes Sports des pays en partage leFrançais en partage) , M. Ali Ha-rouna Bourama, a pu apporter desexplications sur le rapport d’activité2015, la programmation 2016, l’étatdes cotisations des pays membres (laMauritanie est l’un pays en règledans ses cotisations statutaires etmême en avance) etc. Les commis-saires aux comptes ont exposé leurrapport en faisant sortir plusieurs re-commandations visant à permettre àla CONFEJES d’être plus efficace,notamment à travers des projets pourles jeunes et le renforcement des ca-pacités. Il a été aussi question des 8èJeux de la Francophone, prévus enjuillet 2017 en Côte d’Ivoire. Lesouhait des organisateurs est de voirles meilleurs sportifs participer à cegrand événement. Après deséchanges fructueux, l’ensemble desrapports ont été adoptés par accla-mation et des instructions ont étédonnées au secrétaire général de laCONFEJES sur les nouvelles orien-tations répondant aux besoins de la

jeunesse de l’espace francophone.Par la suite, 32 décisions proposéespar les experts réunis les 14 et 15mars 2016, ont été approuvées.Parmi ces décisions, les expertsmauritaniens ont introduit la straté-gie nationale de la jeunesse, dessports et des loisirs et les recom-mandations du Forum Africain de laJeunesse organisé en juillet 2015 àNouakchott. Deux déclarations ontclôturé la première partie des tra-vaux avant le retrait des experts etdes invités pour laisser les ministresen huis clos. Les travaux ont repris avec des mes-sages des représentants des diffé-rentes délégations qui ont porté surla nécessité de répondre aux aspira-tions des jeunes confrontés à denombreuses tentations malsaines.L’extrémisme, l’immigration, la dé-linquance et autres maux qui guet-tent la société ont été martelés parl’ensemble des participants. La représentante de Haïti a fait unebrève présentation des préparatifs dela 36è session ministérielle qu’abri-tera son pays. L’organisation de la13è réunion du bureau se tiendra àMadagascar en 2018.

Ministère de la Jeunesse et desSports

Semi-marathon d'Atar

Un semi-marathon a été organisé, ven-dredi matin à Atar, à l'initiative del'Ecole militaire interarmes d'Atar(EMIA) sur une distance de 20 km avecla participation de 223 militaires, civilset étrangers de différentes nationalités.La compétition a été sanctionnée par laremise des prix aux lauréats qui sontsuccessivement: l'élève officier TalebEthmane Ould Abeïdi de la 3ème annéede l'EMIA, le soldat Abdallahi du 1er

bataillon BCP (bataillon de commande-ment et de parachutes) et le sergentYoussouf Ould Didane du BCP.La céré-monie de remise des prix s'est dérouléesous la supervision du conseiller du walide l'Adrar chargé des Affaires adminis-tratives et juridiques, M. Mohamedou ElHadj wagui diaguana qui avait à sescôtés, le hakem d'Atar et l'adjoint dumaire de sa commune.

Marathon international de Nouadhibou

Au total 2500 athlètes issus de la Mauri-tanie, d'Espagne, de la Chine, du Séné-gal, de la Gambie, de Suède, du Canada,de la Russie et de l'Ukraine ont participédimanche à la 6è édition du marathon in-ternational de Nouadhibou.Les participants ont eu à s’exprimer soitsur 21 km, 10 km et 5 km, suivant les ca-tégories des athlètes sur le trajet reliantle centre-ville au quartier Cansado. Des prix incitatifs et des médailles ho-

norifiques ont été remis aux lauréats dela compétition.La cérémonie officielle de démarrage dela manifestation a été supervisée par lewali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mo-hamed Vall Ould Ahmed Youra, en pré-sence des autorités administratives etsécuritaires de la wilaya et des représen-tants des consulats accrédités à Noua-dhibou.

Football/ CAN 2017

Lors d’une conférence de pressetenue, vendredi dernier au siège dela Fédération de Football de Maurita-nie, M. Corentin Martins, le sélec-tionneur national des Mourabitounes,a dévoilé une liste de 23 joueurs pourla double confrontation (25-29 mars)devant la Gambie dans le cadre desphases éliminatoires de la CAN 2017.Dans cette nouvelle liste, Martins afait appel à cinq nouveaux joueursdont deux binationaux CheikhouSyilla, gardien, et Hamza Ould Jawar,défenseur qui, tous les deux, évo-luent en deuxième division française.Pas un mot sur le cas d’Adama Ba, lejoueur de l’AJ Auxerre en France, quiavait déclaré avoir mis entre paren-thèse l’équipe nationale pour seconsacrer à son club. Par contre, Mar-tins a évoqué le cas d’Ousmane ’atta-quant de Rennes, et a même révélé

avoir échangé avec son oncle. Cejoueur d’origine mauritanienne a lechoix entre la Mauritanie et la France.Pour le reste, il s’agit des mêmesjoueurs locaux et expatriés qui ontdéjà évolué avec les Mourabitounes.Pour justifier ses choix, Martins a dé-claré avoir pris les meilleurs pour ga-gner ces deux matches devant laGambie : « J’ai sélectionné chaquejoueur sur la base de sa valeur indivi-duelle et j’ose espérer que nous allonsgagner nos deux matches même si laGambie est un adversaire coriace ». Il faut signaler que le jeune El Hacen

Ould Ide, le joueur de Levante en Es-pagne, qui sort d’une blessure, re-vient dans le groupe. Les 23 MouurabitounesGardiens : Boubacar Salahdine (FCTevragh-Zeine), Brahim Souleymane(ACS Ksar),Sikhou Sylla (FC Gobelins/France)Défenseurs : Oumar NDiaye (FC LeMans/France), Abdoul Ba (RCLens/France), Bakary NDiaye (FCTevragh-Zeina), Aly Abeid (LevanteUD/Espagne), El Moustapha Diaw(Fanja SC/Oman), Mamadou Wade(FC Nouadhibou), Hamza OuldJawar (SM Caen/France)Milieux de terrain : Moussa Sidi Ba-kayogho (ASAC Concorde), YallMohamed Dellahi (FC Tevragh-Zeine), Diallo Guidilèye (ASNancy/France), Khassa Camara(Skoda Xanti/Grèce), Taghyoullah

Denne (FC Tevragh-Zeine), El HacenEl Ide (Levante UD/Espagne), Ab-doulaye Silèye Gaye (FC Tevragh-Zeine), Moussa Samba Abdallahi (FCTevragh-Zeine)Attaquants : Ismaël Diakité (AlNahda/Arabie Saoudite), Cheikh ElKhalil Moulaye Ahmed (CS Constan-tine/Algérie), Mamadou NDiackoNiass (FC Nouadhibou), BabacarSalem Baguili (ACS Ksar), AbdallahiSoudani (Stade Tunisien/Tunisie),Moctar Sidi Salem (ASACConcorde)

FFRIM

La Mauritanie plaide pour le retour du

sport en milieu scolaire

Ould Abeidy de l’EMIA à la 1ère place

Près 3000 athlètes à la 6è édition

La Mauritanie vise un

doublé face à la Gambie

Signature d'une convention decoopération avec l'Unicef

La Fédération de Football de Mau-ritanie (FFRIM) et l'Unicef ontsigné, vendredi à Nouakchott, uneconvention de coopération entre lesdeux institutions.Cette convention a pour objet depermettre à la FFRIM de jouer unrôle dans le domaine social et defaire passer le message de l'Uniceftendant à améliorer les conditions devie des enfants et à défendre leursdroits.Le président de la Fédération, M.Ahmed Ould Yahya, a exprimé toutela joie qu'il ressent de signer un telaccord avec une organisation inter-nationale de cette envergure et faireen sorte que la FFRIM puisse jouerun rôle social en contribuant à réali-ser les espoirs et aspirations des en-fants. Il a souligné que le football estle meilleur moyen de faire passer le

message de l'institution onusiennevisant à assurer le bonheur des en-fants et formulé l'espoir de voir laFédération participer à ses côtés àréaliser ce noble objectif. Pour sapart, Mme Laura Bill, représentantede l'Unicef, a précisé que cetteconvention constitue un acquis dequalité pour l'action de l'organisation

en Mauritanie.Le football, a-t-elle ajouté, commeles autres sports, représente unmoyen pour faire ancrer les noblesvaleurs de fraternité, d'amitié, de to-lérance et de sportivité notammententre les enfants et favorise, chezeux, une meilleure confiance en soi.