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LE MAGAZINE D’INFORMATION DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DE L’AISNE

N°4

18?Quoide 9 au

> Actu opérationnelle

page 14

Retour en images sur les interventions marquantes

> Portrait

page 5

le Colonel Gilles Ragot

mars 2010

> Sapeur-pompier de A... à ZLe coût de la sécurité

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dossier

Directeur de publication : Colonel Gilles RAGOT

Comité de rédaction : Col C. Boulard, C. Chausson, JP. Zielinski,C. Forest, P. Moreau, L. Vanderlynden, V. Duquesne

Textes : P.Moreau

Crédits photos : V. Duquesne P. Moreau

Conception graphique : V. Duquesne

Impression : Alliance Impression - Laon

Tirage : 4500 exemplaires. Dépôt légal : Mars 2010

SDIS 02 3 ter avenue Gambetta 02000 Laon cedex

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Ce magazine est publié par le Service Départemental d’Incendie et de Secours de l’Aisne.

Vous souhaitez faire paraître une information, proposer des sujets d’articles ou de reportages, contactez le service communication : 03.23.27.18.02 Par mail : [email protected]

3 Edito

AU SOMMAIRE ...AU SOMMAIRE ...

Colonel Ragot : retour après 14 ans d’absence

5 PortraitRetour sur les chiffres 2009 de l’activité opérationnelle.

20 Actu opérationnelle

La Sainte-Barbe Départementale.

4 évènementRetour en images sur les interventions marquantes

14 Actu opérationnelle

La Police Nationale.12 Zoom sur...

Le cross en attendant le Challenge

27 Sports

Sapeur-Pompier de A... à Z.6 Dossier

Grippe H1N1 : Prévention malgré tout.

22 Direction

10 Agents su SDIS Le rôle de l’Infirmier de Sapeur-Pompier

25 S.S.S.M

mars 2010mars 2010mars 2010

LA COMMUNICATION, C’EST LA DIMENSION DE L’ACTION.

mars 2010mars 2010mars 2010 au 18 ?Quoi de 9

N°4

Édito

Une page se tourne et le grand livre de l’histoire des sapeurs-pompiers s’ouvre déjà sur l’année 2010. Que cette année vous apporte donc, individuellement et col-

lectivement, tous les bonheurs que vous espérez.

2009 a, notamment, vu le Colonel Gilles Ragot, votre nouveau Directeur départemental, succéder à Christian Ménage. Je veux

lui redire ici le plaisir qui est le mien de le voir revenir dans l’Aisne et l’assurer du soutien du Conseil d’administration.

2009 aura été une année difficile, mais elle aura aussi été une année riche sur un plan opérationnel. Chaque jour, en moyenne, les sapeurs-pompiers axonais ont, en effet, réa-

lisé 110 interventions, soit une toutes les 13 minutes.

Pour y parvenir, ils doivent d’abord et avant tout témoi-gner d’un dévouement total, mais il importe également qu’ils soient formés et qu’ils disposent du matériel adapté à leurs fonctions. L’engagement du sapeur-

pompier ne se borne pas, en effet, aux seules interventions. En amont, la prépa-ration y est essentielle. Elle conditionne d’ailleurs l’efficacité de la mission. Quelle qu’elle soit !

Bien sûr, si la sécurité n’a pas de prix. Elle a cependant un coût. Nous le savons mieux que quiconque et nous mettons tout en œuvre pour maîtriser notre budget. Voilà pourquoi, il nous a semblé intéressant de porter un éclairage sur les finances du SDIS dans le dossier de ce 4e numéro.

Vous y trouverez donc tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander ! Plus sérieusement, nous apportons ici les éléments qui permettent au service départemental d’être quotidiennement dans l’action. Si le savoir-faire n’est plus à démontrer, le faire-savoir s’impose à tous.

Cependant, n’oubliez jamais que vous êtes d’abord là pour secourir. Formez-vous pour agir. Agissez pour sauver des vies. Soyez présents là où d’autres ne viendront jamais !

En période de crise, la nécessité d’un Service public de proximité apparaît au grand jour. Il nous rappelle qu’il est plus que jamais nécessaire d’y faire rimer modernisation et passion, honneur et rigueur, engagement et dévouement, com-munication et action.

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Jean-Jacques ThomasPrésident du SDIS 021er vice-président du Conseil généralMaire d’Hirson

évènement

mars 2010mars 2010mars 2010au 18 ?Quoi de 9

N°4

sainte-barbe départementale à la capelle

Le tiercé gagnant

au 18 ?Quoi de 9

N°34

onvivialité, popularité et détente : ces trois mots résument la soirée du 4

décembre 2009 à l’occasion de la 2e Sainte Barbe Départemen-tale.Après la Caverne du Dragon et avant une incursion dans le sud du département le 3 décembre 2010, c’est à l’Hippodrome In-ternational de La Capelle que ce grand rassemblement a eu lieu.En présence de Pierre Bayle, Pré-fet, et de Jean-Jacques Thomas, Président du SDIS, – qui tout deux ont réaffirmé leur entier soutien aux sapeurs-pompiers – cette soirée fut l’occasion de se re-trouver autour d’une animation sympathique proposée par Jean-Luc Egret, Président de l’Hippodrome : les courses

en direct et sur grand écran en direct de Vincennes. Auparavant, les convives avaient pu visiter les écuries et la maréchalerie.L’accueil était assuré par les pom-piers de La Capelle qui durent, dans le même temps, assurer trois interventions.

C

La foule des grands soirs...

La découverte du monde des courses

Un site exceptionnel pour une soirée qui ne le fut pas moins.

portrait


N°4

atif de Coucy-le-Châ-teau (dont il dévore l’histoire locale), marié

et père de 4 enfants (trois filles et un garçon), le Colonel Ragot entame son 3e passage dans l’Aisne.En effet, de juillet 1984 à fin juillet 1987, il fut chef de corps à Hirson. «Jeune lieutenant, j’étais à la tête de 8 pompiers profes-sionnels», se souvient-il.Puis, de mai 1992 à fin août 1996, il fut adjoint au directeur départemental.Dans l’intervalle, il fut adjoint puis directeur par intérim en Corrèze, D.D.S.I.S en Creuse, chargé de mission à la D.D.S.C, chef de bureau des services d’incendie et de secours à la direction de la D.S.C, conseiller sécurité civile du directeur de l’Institut National des Hautes Etudes de Sécurité. «Des expériences différentes et enrichissantes», estime-t’il.Le Colonel Ragot arrive du SDIS de l’Aveyron où il occupait le poste de directeur départemental depuis le 1er septembre 2006.

«La sécurité avant tout»Grand sportif (il fut repéré lors des détections régionales par des recruteurs de football), il a une passion pour la course à pied. Il a d’ailleurs participé, en catégorie V2 et avec le dossard 677, aux 100 km de Millau le sa-medi 26 septembre 2009. «Une expérience extraordinaire et la satisfaction d’être allé au bout de l’effort sur un parcours diffi-cile qui demandait une gestion de l’effort bien particulière», se souvient-il.A l’occasion de sa tournée des centres de secours, le Colonel Ragot assène imperturbable-ment le même discours : «je suis très attaché à la sécurité des pompiers, que ce soit en service

N

5

«C’est avec plaisir que je reviens dans l’Aisne,

sans a-priori et fier de cette promotion qui m’est offerte». Ainsi s’exprima le Colonel

Ragot lors de sa prise de commandement le

1er octobre 2009 à la Direction du SDIS de

l’Aisne.

ou à l’occasion des trajets pour se rendre ou quitter la caserne. Je souhaite, chaque année, que l’on ramène tout le monde dans les foyers, sain et sauf».Sécurité, santé, hygiène : le message est clair.Autre message essentiel et qui se traduit lors de chaque visite de centre. «Je suis à l’écoute et je veux développer le dialogue dans le respect de la hiérarchie. Nous devons, et c’est vrai éga-lement à l’extérieur, expliquer ce que l’on fait et pourquoi on le fait afin d’être connus et re-connus».

Et de citer la volonté de «main-tenir le maillage du territoire pour un service de proximité et de qualité».

Tous unis vers un même but

Sapeur-pompier dans l’âme, «c’est un rêve de gamin qui s’est concrétisé et je n’ai jamais perdu la flamme», le Colonel Ragot entend que «chacun travaille dans l’intérêt général, chacun à sa place, et si tout le monde se sent bien, alors tout marchera bien».Quelles différences trou-vez-vous entre les SDIS de l’Aisne d’aujourd’hui et celui

que vous avez quitté en 1996 ? «Tout d’abord, je veux dire que le service est totalement différent de ce que j’ai connu. La dépar-tementalisation est passée par là. Par ailleurs, je m’attache à ce que mon analyse ne soit pas perturbée par ce que j’en ai vu lors de mes deux précédents passages. En ce qui me concerne, je dois travailler différemment, déléguer, et je sais que je peux compter sur des personnels qui ont à cœur de bien remplir leurs mis-sions.J’ai retrouvé un bon état d’esprit et je suis heureux de l’excellent et chaleureux accueil dans les centres».Des paramètres essentiels mais pas seulement : «nous avons la chance d’avoir un Président qui fait confiance aux cadres et qui consacre beaucoup de temps au SDIS. Nous avons un conseil d’administration qui tra-vaille dans l’intérêt du service, loin des clivages politiques et je me rends compte de l’intérêt des élus à chaque visite de centre. Ces liens, entre les élus locaux et les pompiers, nous devons les conforter».Quelle vision globale a le Di-recteur départemental du SDIS 02 ? «C’est un service jeune et donc perfectible. N’oublions pas que nous n’avons que 8 ans d’existence, ce qui est peu. Nous sommes en rodage et il y a des réglages à effectuer. Mais c’est vrai pour tous les SDIS.Ici, nous avons de nombreux atouts : tout d’abord un bon état d’esprit, des personnels compé-tents et ayant la volonté de bien faire, un très bon niveau d’équi-pement, une bonne écoute des élus qui ont la volonté de faire

progresser le SDIS et un crédit de confiance de la part de la po-pulation».

Poursuivre et maîtriserQue du bonheur alors ? «Il ne faut pas se voiler la face. Les contingences budgétaires vont nous obliger à poursuivre les efforts de maîtrise de nos dé-penses.Et nous devrons, dans le même temps, faire un effort sur l’immo-bilier afin de mettre à disposition un bon outil de travail compati-ble avec nos nombreuses et diverses missions. Donc nous poursuivrons l’amélioration du casernement mais il faudra être patient».Passionné d’histoire, le Colo-nel Ragot lance une idée. «A l’occasion du 100e congrès de l’U.D, en 2011, pourquoi ne pas projeter une rétrospective sur le thème ‘’100 ans de pompiers dans l’Aisne’’ avec un maximum de documents et de témoigna-ges ?».Le défi est lancé et le Direc-teur sait qu’il peut compter sur vous...

De retour dans l’AisneLe Colonel Gilles Ragot nouveau directeur

du SDIS

au 18 ?Quoi de 9

N°4


N°4

es exemples récents confortent le Conseil d’administration et la

direction du SDIS dans leur volonté de maintenir un maillage territorial de proximité et de qualité.

Proximité ? Qualité ? Mais à quel prix ? En matière de service public, il ne peut être question de rentabilité. Qui irait, par exemple, remettre en cause le bien fondé de l’Education Nationale au prétexte que les écoles sont ouvertes seulement 160 jours sur 365 ?

Sérieusement ! En matière de services publics, l’équation est simple : il importe de rendre le

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L’adage populaire l’affirme : «l’assurance, ça coûte toujours cher. . .avant !». Il peut également s’appliquer aux services de secours... avant que l’on y ait recours.Mais qui sont ces sapeurs-pompiers au service de la population, en France et plus particulièrement dans l’Aisne ? Quelles sont leurs missions et leurs spécialités ? Comment se forment-ils ? Combien coûtent-ils à former et à équiper ? Quels investissements sont nécessaires, chaque année, af in de conserver un service de proximité de qualité ? Autant de réponses que ce dossier va vous apporter... même si un numéro complet n’aurait pas suffi à parler de tout et de tout le monde.

‘‘’’

Grâce à l’intervention efficace des sapeurs-pompiers, l’outil de travail est préservé.déclare le 15 janvier Robert Torck, Président d’Intersnack (Usine Vico).

‘‘’’

Le sér ieux et la c o m p é t e n c e d e s pompiers ont permis d’éviter le pire.ajoute Pascal Bailly, Maire d’Eparcy, après l’incendie de la Fromagerie de la Ferme Blanche le 22 décembre.

’’

‘‘’’

Ce sont les pompiers du Centre de première intervention de Watigny qui ont permis d’éviter la catastrophe...

‘‘...cet incendie, entre autres, justifie ce rôle de premier plan des soldats du feu des C.P.I...

le 7 décembre, lit-on également dans la presse qui, deux jours plus tard, estime que

‘‘’’

L’intervention du C.P.I de Rougeries en attendant les renforts de Marle, Guise, Le Nouvion et Vervins a sauvé les deux maisons voisines.se réjouit également Michel Lefèvre, Conseiller général du canton de Sains-Richaumont à l’issue du spectaculaire incendie d’un corps de ferme le 26 octobre.

meilleur service à la population en maîtrisant le plus justement le budget.

Les réformes engagées par l’Etat visent à rationaliser ces services publics, tant sur le plan opérationnel que financier.

Chaque SDIS, quant à lui, doit faire face à une situation départementale unique. C’est un héritage différent, en matière de construction par exemple, à gérer selon que la commune a fait l’effort de se doter d’un centre de secours moderne, accueillant, opérationnel, ou, au contraire, parce que les budgets ne sont pas extensibles

sapeur-pompier

Le SDIS 02 c’est : • 1.811 s.p.v(sapeurs-pompiers volontaires sim-ple statut), dont 291 femmes (16% contre 11% au plan national). La moyenne d’âge est de 33 ans. Leur durée moyenne d’engagement est de 10 ans. • 350 s.p.p(sapeurs-pompiers professionnels), dont 12 femmes (3%), de 36,7 ans de moyenne, • 90 personnels adminis-tratifs et techniques, dont 49 femmes (54%).

Depuis 2000, les effectifs se main-tiennent grâce à un recrutement moyen annuel de 180 S.P.V et une érosion quasi identique.A noter : quelques difficultés de recrutement sont perceptibles sur certaines zones rurales.Cependant, une tendance se dé-gage avec l’augmentation du nom-bre de J.S.P qui sont au nombre de 377 (+12%), répartis dans 23 cen-tres. En corollaire, ces centres ont moins de difficultés de recrutement de S.P.V que ceux qui ne possèdent pas de section de J.S.P.

les sapeurs-pompiersdans l’Aisne

de a... à Z

et que d’autres priorités avaient pris le pas, les sapeurs-pompiers devront se contenter d’un bâtiment vétuste, étriqué, froid, surchargé et sans confort.

Mais, pour les pompiers de ces deux centres, les mêmes missions et les mêmes devoirs s’imposent face aux mêmes attentes de la population.

février 2010 au 18 ?Quoi de 9

N°4mars 2010mars 2010mars 2010 7

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A travers ces trois services, vous avez peut-être découvert des missions quotidiennes du SDIS que vous ne soupçonniez pas.D’autres services, à la Direction, œuvrent à la bonne marche du Service Départemental d’Incendie et de Secours. Au premier rang, le pool ‘’Direction’’ (qui regroupe l’Etat-Major, le Contrôle de gestion et la Communication : 9 personnes).Mais également le ‘’Groupement Administratif et Financier’’ (qui englobe les Ressources Humaines, les Finances, l’Action sociale, le bureau ‘’Hygiène et Sécurité, l’Accueil : 23 personnes), le ‘’Groupement Equipement et In-frastructure’’ (Equipement / Habillement / Matériel, Atelier, Infrastructures, Transmissions, Informatique : 22 personnes), le ‘’Groupement Formation’’ : 8 personnes, le Service de Santé et de Secours Médical (S.S.S.M) : 5 personnes et le centre névralgique du dispositif de secours : le C.T.A - CODIS : 23 personnes.

Qui sont-ils ?

Que font-ils ?

En France, 80% des 249.400 sapeurs-pompiers sont des volon-taires et 15% sont des professionnels (sauf à Paris, dans les départements 92, 93 et 94 et à Marseille, où les sapeurs-pom-

piers sont militaires). Cette organisation qui repose sur un engagement citoyen volontaire permet un étroit maillage du territoire, indispensable pour garantir l’égalité des citoyens face aux secours.Dans chaque département, les sapeurs-pompiers dépendent d’un orga-nisme public, le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), financé par les collectivités locales (communes, E.P.C.I, Conseil général) et administré par des élus locaux. Ils sont rattachés au Ministère de l’Intérieur à travers la Direction de la sécurité civile (D.S.C).

*statistiques 2008 de la DSC.

Ce sont des hommes et des femmes, citoyens ordinaires, qui, en parallèle de leur profession ou de leurs études, tout en tenant compte de leur vie fa-miliale, ont choisi de conserver une disponibilité suffisante pour répondre immédiatement à toute alarme émise par le centre de secours dont ils dé-pendent. Ils suivent régulièrement des formations et peuvent assurer tous les types de missions incom-bant aux services d’incendie et de secours. 57% des volontaires ont moins de 35 ans. Ils perçoivent une indemnité sous forme de vacations horaires ainsi qu’une «prestation de retraite» lorsqu’ils ont accompli au moins 20 ans de service.

sapeurs-pompiersvolontaires

197.800

Les sapeurs-pompiers disposent d’un important service de santé et de secours médical (S.S.S.M) regrou-pant des médecins, pharmaciens, infirmiers et vétérinaires. La plupart sont des volontaires et exercent une activité principale libérale ou hospi-talière, d’autres sont sapeurs-pom-piers professionnels.

membresdu S.S.S.M

11.259

Chez les sapeurs-pompiers civils, les femmes ont leur place dans l’activité opérationnelle. Elle sont 12% à par-tager la «passion de l’urgence».

sapeurs-pompiersau féminin

28.379

Fonctionnaires des collectivités territoriales, ils sont affectés prin-cipalement dans les grandes ag-glomérations ou dans les centres de secours fortement sollicités. De plus, ils assurent l’ossature des ser-vices départementaux d’incendie et de secours.Le recrutement se fait par concours, organisés au niveau départemental par les SDIS pour les sapeurs 2e classe et au niveau national par la D.S.C pour les lieutenants. Les can-didats sont inscrits sur une liste d’ap-titude nationale valable trois ans, ils doivent ensuite postuler dans les col-lectivités territoriales de leur choix. Ils reçoivent une formation initiale puis une formation continue tout au long de leur carrière.

sapeurs-pompiersprofessionnels

39.200

Les jeunes de 10 ans à 18 ans peu-vent participer, chaque mercredi et/ou samedi, aux activités des 820 sections de Jeunes sapeurs-pom-piers (J.S.P). Animées et encadrées par des moniteurs sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, ces sections permettent de s’initier au secourisme et à la lutte contre l’in-cendie, mais aussi d’acquérir disci-pline et civisme. On peut y pratiquer le sport, parfois la musique et partici-per à des manoeuvres, des rassem-blements et des compétitions.

jeunessapeurs-pompiers

27.800

Les sapeurs-pompiers professionnels participent à l’activité opérationnelle, forment les collègues et se recyclent.Mais là ne s’arrête pas leur travail. Ils sont une dizaine à s’occuper de

prévention, autant pour la prévision, répartis au sein de la direction et des groupements territoriaux.

La préventionEn 2009, le service prévention, composé de 10 personnes, a assuré les mis-sions suivantes : 377 dossiers de permis de construire E.R.P (établissements recevant du public), 251 études d’autres dossiers (habitations, permis d’aménager, certificat urbanisme), 579 visites de sécurité E.R.P, 241 visites de chantiers, 14 présiden-ces jury S.S.I.A.P (agents de sécurité).Le personnel de ce service est l’interlocuteur permanent des commissions de sécurité, des élus, des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre ou organismes agréés.

Le service prévision est un partenaire des élus dans le domaine de la défense extérieure contre l’incendie (DECI), et de l’urbanisme. Une dizaine de sapeurs-pompiers et de personnels admi-nistratifs y concourent, répartis au sein de la direction ou dans les groupements territoriaux. Rien qu’à la direction, 187 permis de construire ont été étudiés, mais aussi 32 dossiers d’auto-risation d’exploitation (installations classées), sans oublier 11 visites de communes et 3 visites d’industries.Il faut également signaler la création de 500

atlas qui ont nécessité l’impression de 31.000 planches.Au niveau départemental, 35 plans d’intervention Etaré (Etablissements répertoriés) ont été créés et 90% des 10.000 points d’eau ont été vérifiés.

La prévision

Le bureau du volontariatDepuis sa création, le bureau du volonta-riat, en partenariat avec le service com-munication, multiplie ses participations à des forums (collèges, lycées, universités), à des rencontres (classes, groupes pro-fessionnels...), à des colloques (sécurité routière, sécurité civile, colloque des mé-tiers...), à des portes ouvertes (dans les centres ou à la direction).A chaque fois, le but est de présenter le SDIS et de faire venir les jeunes dans les centres de secours, ou de motiver les élus et/ou les employeurs à mettre en place des conventions de partenariat.

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€€ombien coûte un $apeur-pompier ?


N°4

Les prix sont exprimés H.T.

Casque F1Casque F2

Parka

Veste F1

Chemise F1

Pantalon F1

Bottes à lacets

Seccoise

Cagoule de protection

Gants de protection

Veste de protection textile

Ceinturon d’intervention + longe

Surpantalon

Lampe

314,07 €124,02 €

110,65 €

46,00 €

19,98 €

32,00 €

96,80 €

12,50 €

62,22 €

298,21 €

67,68 €

62,50 €

20,00 €

203,14 €

A son uniforme bien sûr ! Mais combien ça coûte d’habiller un sapeur ?La dotation de base d’un sapeur-pompier volontaire

non officier revient à 2.196,07 €. Rien que le casque F1 coûte 314,07 € ! En 2009, 160 S.P.V ont été engagés pour un coût total d’habillement de 341.371,20 €.Pour un professionnel non officier, la dotation passe 2.588,76 €. Les cinq professionnels engagés en 2009 ont perçu 12.631,20 € d’habillement.En ce début d’année, habillement et matériel, le stock du service logistique se chiffre à 439.899 €.

Les nouveaux sapeurs-pompiers doivent suivre une formation initiale d’application qui leur prendra 33 samedis. Pour les professionnels,

la durée de cette F.I.A est de quatre mois. Pour les S.P.V, la formation coûte 1.650 €. Pour un S.P.P, elle s’élève à 8.500 €. En 2009, c’est donc un total de 306.500 € consacrés à la formation des nouvelles recrues.Mais la formation concerne l’ensemble des personnels, tout au long de leur carrière. Ils devront se mettre à niveau face aux nouveaux risques.

L’an dernier, 101.808 heures, un équivalent de 14.544 journées de formation ont été dispensées ! Ce qui représente, au total, 39,84 ans !Ça y est ! Le pompier est habillé et formé. Il faut qu’il puisse se déplacer et conduire les véhicules d’intervention. Les formations aux permis C, E.B et E.C ont représenté 50.065 € l’an dernier.

à quoi reconnaît-on un sapeur-pompier ?

Comment se forme un sapeur-pompier ?

Les missions des sapeurs-pompiers ?

Les missions sont diverses et variées. Et les spécialités aussi. Ainsi, un pompier peut-il appartenir par exemple au Groupe d’Inter-

vention en Milieu Périlleux (GRIMP). Il lui faudra alors un équipement spécifique d’une valeur de 1.014,15 €. Dans l’Aisne, ils sont trente pompiers sur la liste d’aptitude au GRIMP.La population aura également besoin de l’un des 29 plongeurs dont l’équipement individuel coûte 1.951 €, ou de l’un des 32 sauveteurs aquatiques équipés à hauteur de 729 €...

derrière le 18, numéro d’appel des secours, se cachent beaucoup de chiffres, plus impressionnants les uns que les autres, et qu’il convient de connaître afin de comprendre la vie économique d’un sdis.a travers ces quelques exemples non exhaustifs, il vous sera aisé de comprendre que si la sécurité n’a pas de prix, elle a un coût non négligeable.

€9

€ombien coûte un $apeur-pompier ?


N°4mars 2010mars 2010mars 2010

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Pour intervenir, le sapeur-pompier a besoin de véhicules. Le parc automobile du SDIS comprend 576 véhicules. Chacun a sa spé-cificité et sa raison d’exister. Si la plupart sont affectés à un centre

de secours, certains, d’utilisation plus restreinte, sont affectés à un groupement.Une ambulance (V.S.A.V) coûte 84.570 €. Un fourgon pompe tonne (F.P.T) revient à 210.500 €. Une échelle (EPAS) est facturée 461.180 €. Un C.C.F (Camion citerne feux de forêt) s’achète 168.456 €. Un véhicule de première intervention (V.P.I) revient à 113.130 €.Ces véhicules ont des durées d’amortisse-ment qui vont de huit à vingt-cinq ans. Ils ne font pas toujours toute leur ‘’carrière’’ dans le même centre.Et pour l’entretien de tout ce matériel, l’atelier départemental a besoin d’un stock de pièces détachées, outillage spécifique compris, de l’ordre de 90.000 €.

Le SDIS gère un parc immobilier de 39.956 m2, composé de 6 C.S.P (Centre Principal de Secours), 36 C.S (Centre de Secours) et 27 C.P.I (Centre de Première intervention), soit un total de 69 centres.

Sans oublier les locaux de la direction et l’atelier départemental.En 2008 ont été inaugurées cinq casernes (Rozoy-sur-Serre, Chauny, Aubenton, Trélou-sur-Marne et Coincy L’Abbaye) pour un coût total de 10.186.337,88 €.Actuellement, plusieurs opérations sont lancées. La construction d’un nouveau C.S.P à Château-Thierry (5.215.571,75 €), et la réhabilitation du C.S.P d’Hirson (2.295.119,55 €) et du C.S de Marle (1.804.116,68 €).Mais il convient d’entretenir ces bâtiments. 77.183 € sont inscrits en fonctionnement et 881.936 € en investissement au budget 2010 pour les travaux (aménagement de vestiaires, sanitaires, réfections de toi-tures...).

0 €5000000 €10.000.000 €

15.000.000 €

20.000.000 €

Toi, toi mon toit

Pin-pon, pin-pon, oh la belle échelle !

168.456 €

5.215.571 €

ccF

csp château-thierry

Le coût horaire moyen d’une heure d’’astreinte revient à 0,62 €.

Sur un an (du 1er novembre 2008 au 31 octobre 2009), c’est un

total de 1.507.215 € qui a été consacré à ce poste budgétaire.

Vacations 2009 pour les S.P.V : 6.135.000 €.

Les 29 C.P.I ont effectué 2.688 interventions en 2009, soit une

moyenne de 93, ce qui représente 5,75 % de l’activité du SDIS

et une progression par rapport à 2008 de 8,52 %.

Coût du changement du système d’alerte :

3,5 M€ sur trois ans.

Plan d’équipement en véhicules pour 2009 : 5,1 M€.

Répartition :4 Véhicules Tous Usages (V.T.U), 10 Véhicules Légers Tous

Usages (V.L.T.U), 10 V.L Officiers, 2 Fourgons Pompe Tonne

(F.P.T), 2 Camions Citerne Feux de Forets (C.C.F), 1 Véhicule

de Première Intervention (V.P.I), 2 Véhicules de Secours Routier

Moyen (V.S.R.M), 7 Véhicules de Secours et d’Assistance aux

Victimes (V.S.AV), 1 Véhicule de Transport de Personnel (V.T.P),

1 Véhicule Poste de Commandement (V.P.C), 1 Echelle Sur

Porteur (E.C.S.P).

En vrac...

Le financement

Communes, E.P.CI et Conseil général contribuent au budget du SDIS. Mais le Conseil général, à lui seul, représente plus de 50% du total de ces contributions avec, pour 2009, près de 19,7 M€ versés, soit 51,93% du total.

2005 2006 2007 2008 2009

Part du Conseil Général

Part des communes

agents du sdis


N°4

Thierry ReculardDu zouk à la formationArrivant de Guyane, de Cayenne pour être précis, le lieutenant Thierry Reculard est,

depuis le 1er août, adjoint du groupement ‘’formation’’.Ce basketteur de la Magic-Team (1,95 m !) a su saisir la balle au bond en s’intégrant rapidement : «j’ai été bien accueilli par le service qui forme une équipe formidable».Titulaire d’un Bac S.T.T et d’une licence ‘’Administration économique et sociale’’, Thierry Reculard est entré chez les pompiers en 1998, comme S.P.V à Matoury avant de se retrouver pro au C.S.P de Cayenne.Depuis son arrivée, il n’a pas eu le temps de chômer puisqu’il a, entre autres, fait l’inventaire du matériel de formation, découvert les C.S.P et participé à l’élaboration du plan pluriannuel de formation.

Daniel BézertA livre ouvertBibliothécaire au musée Calvet d’Avignon, Daniel Bézert a lâché le livre pour le tuyau à

(seulement) l’âge de 24 ans. C’est donc en 1977 que ce fils, petit-fils et arrière petit-fils de pompiers décide de s’engager comme sapeur-pompier volontaire.Lieutenant professionnel en 1979, capitaine en 1993, commandant en 1999, il sera successivement en poste dans les C.S.P d’Avignon, de Marignane, de Châteauneuf-les-Martigues et de Martigues avant un passage à l’ENSOSP (de 2000 à 2006) où il s’occupera principalement de la formation des Lieutenants (professionnels et volontaires).à partir de 2007, il revient au SDIS 13 comme préventionniste, poste qu’il quitte pour prendre en charge le service ‘’formation’’ du SDIS 02 le 1er octobre 2009.Ici, au moins, il aura moins de risques de devoir intervenir sur des incendies de forêts comme ce fut souvent la cas dans le sud où il dut intervenir également pour une rupture de pipeline ou l’explosion d’une raffinerie. à chaque région ses risques...

Christelle GuérinAllo, ici le SDIS !Arrivée au SDIS en août 2008 comme saisonnière au service des ressources humaines,

Christelle Guérin est ensuite passée par le service Prévention pour un remplacement de maternité. Depuis le 1er août 2009, elle est à l’accueil, préposée au courrier et au standard.Secrétaire d’auto-école / formatrice de code de la route en début de carrière, elle avait fait un break pour élever ses deux fils et sa fille âgés de 8, 10 et 14 ans.

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mobilites internesSeptembre 2009 :Sergent Fabrice Renard du C.S.P Hir-son au C.S Vervins (chef de centre)Caporal Arnaud Lignereux du C.S.P Chauny au C.S.P Saint-QuentinCaporal Mehdi Dumontroty du C.S.P Hirson au C.S.P Saint-Quentin

Octobre 2009 :Caporal-chef Richard Siry du C.S.P Chauny au C.S.P Soissons

arriveesJuillet 2009 :Caporal Benoit Dabkowski au C.S.P Saint-Quentin Août 2009 :Christelle Guérin standard de la DDSISAlexis Pierret Service informatique de la DDSISLieutenant Thierry Reculard adjoint chef du groupement formation

Septembre 2009 :Lieutenant Bénédicte Gautier, groupe-ment Prévention, Groupement Sud,Sapeur Jérémy Tonon au C.T.ALieutenant Etienne Roy au C.S.P ChaunyCaporal Bruno Boileau au C.S.P ChaunySapeur Grégory Bruche au C.S.P HirsonCaporal-chef Grégory Compagnon au C.S.P HirsonFlorian Robine au C.S Tergnier (volontaire civil)

Octobre 2009 :Colonel Gilles Ragot D.D.S.I.SCommandant Daniel Bézert chef groupement formationLes sapeurs Kévin Regnier, Mickael Avot, Mickael Beauchamp, Rémi Frion, Medhi Boucher en F.I.A dans le NordSapeur Jérémie Melaye au C.S.P Saint-QuentinCaporal Nicolas Boitieux au C.S.P ChaunyAmélie Carmont, volontaire civil au C.S Villers-CotterêtsSammy Blin Apprenti au service Logistique

Décembre 2009 :Bruno Vasseur, itinérant.Christophe Walle, dessinateur prévision au C.S.P de Laon.

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décès du caporal seret

Le Caporal Philippe Seret est né le 5 avril 1958 à Saint Denis (93), il effectue son service militaire au régiment de Colmar dans le 9e R.G dans le contingent 77/08.

Il entre comme sapeur au C.P.I La Bouteille le 1er janvier 1991. Il est nommé 1ère classe le 11 novembre 1995 puis caporal le 26 juin 2006.Il reçoit l’attestation de formation aux premiers secours le 6 mai 1998.Il est décédé le 19 juillet 2009 des suites d’une maladie rapide.Marié à Martine et père de deux enfants (David 23 ans et Céline 18 ans), il laisse un grand vide derrière lui.

disparition du lieutenant Jonneaux

René Jonneaux s’est éteint le 20 janvier, dans sa 84e année. La nouvelle a peiné les habitants de Crécy-sur-Serre qui le connaissaient à travers son métier de garagiste, ses activités de conseiller municipal ou son engagement chez les pompiers.Un engagement qui débuta le 15 septembre 1955 pour s’achever le 5 mars 1986. Trente années qui virent le caporal Jonneaux grimper les échelons et devenir sous-lieutenant et chef de corps des sapeurs-pompiers.Lieutenant honoraire depuis le 2 juin 1986, René Jonneaux laisse derrière lui son épouse et ses deux enfants à qui nous présentons nos très sincères condoléances.

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agents du sdis


N°4

Alexis PierretD’eau et de Taï Do !Agé de 34 ans, père de deux filles de 3 ans 1/2 et 18 mois, Alexis Pierret a intégré le

service informatique comme technicien supérieur.Arrivant du G.I.E ‘’Convergence’’ où il a œuvré durant 8 ans ½ après un premier emploi chez H.P à Paris, il a pour missions principales l’assistance aux utilisateurs et le dépannage sur site, avant de se lancer dans le développement d’applications.Titulaire d’un BAC Electro et d’un B.T.S ‘’Informatique industrielle’’, Alexis a plusieurs cordes à son arc : aquariophile, il est également ceinture marron de Taï-Do. Plus proche de son métier, il a aussi une autre passion pour le montage vidéo et les diaporamas.

Christophe WalleLa fin des vacancesIl arrive en droite ligne de Center Parcs où il s’occupait de la location des vélos ! Les

vacances sont terminées pour Chistophe Walle, 28 ans, qui vient d’intégrer, au 1er décembre 2009, le C.S.P de Laon comme dessinateur. Dessinateur, il va s’occuper de la création de plans ETARE et de la mise à jour du S.I.G et des plans des communes de 1er et de 2e appel du C.S.P de Laon ainsi que de celle de l’est du groupement centre.Titulaire d’un BAC S.T.I Génie mécanique, d’une B.T.S M.A.I et d’une licence production-maintenance, Christophe Walle va s’engager prochainement comme sapeur-pompier volontaire.

Bruno VasseurItinérant : un poste fixeAprès une formation de 6 mois, des emplois divers en intérim, deux emplois d’agent de

sécurité (durant 4 ans chez Givenchy à Vervins et 2 ans à la Matt à Montcornet), Bruno Vasseur, 41 ans, a intégré le SDIS le 1er décembre 2009.Un SDIS qu’il connaît bien puisqu’il est sapeur-pompier volontaire, adjudant-chef et adjoint au chef de centre de Vervins. Un engagement qui a débuté en octobre 1986.

departAoût 2009 :

Colonel Christian Ménage, mutation au SDIS 76

Major Guy Dazin, du C.S.P Saint-Quentin, en retraite

Septembre 2009 :Mireille Glovac

de la Direction, en retraiteCapitaine Jean-Jacques Denizot

du Service Prévision Départemental, en retraite

Octobre 2009 :Maxime Bruyant, du C.S.P Soissons

pour le SDIS 74Nicolas Joly, du C.S.P Chateau-Thierry

pour le SDIS 74

Novembre 2009 :Dany Siewiera du service Logistique,

mutation

Décembre 2009 :Commandant Jacques Albertini,

du C.S.P Saint-Quentin pour le SDIS 74Lionel Desgrippes,

du C.S.P Saint-Quentin pour le SDIS 04Stéphane Joly,

du C.S.P Laon pour le SDIS 62Major Jean-Luc Leroy,

du C.S.P Soissons, en retraite En

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Le lundi 11 janvier, le Colonel Ragot avait choisi l’atelier dépar-temental comme lieu d’accueil

d’une triple cérémonie : les vœux du Président, la remise de médailles et la galette des rois.Pour de nombreux personnels de l’Ave-nue Gambetta, ce fut une découverte des locaux de la rue Ampère (atelier et services de la logistique).Dans son discours, Jean-Jacques Tho-mas s’est montré résolument optimiste et fier : «vous le savez, les sapeurs-pompiers en général, et le SDIS en particulier, bénéficient auprès de la po-pulation d’un immense soutien, d’une très grande estime somme toute bien méritée.Aussi, ne changez rien et restez ce que vous êtes : des femmes et des hom-mes voués au bien d’autrui. Ce sera le meilleur clin d’œil que vous pourrez

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faire à la critique», déclara-t’il en subs-tance. Et de conclure : «‘’L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait’’, disait Ber-nanos. Nous avons donc collectivement notre avenir entre nos mains. Faisons fi des critiques idiotes et stériles et ren-dons encore plus fertile le terreau de notre profession, de notre passion, de notre engagement quotidien».Il remit ensuite la médaille régionale, dé-partementale et communale à Josiane Grimpret (Or) et à Marylène Piot (Ver-meil), ainsi que la médaille d’honneur du Ministère de l’Intérieur échelon vermeil au lieutenant-colonel Olivier Maury et au commandant Eric Godula, et échelon argent au lieutenant Cédric Berko et à l’adjudant Jean-François Magniant.Enfin, tout le monde se retrouva pour partager la galette des rois et certains, (les plus gourmands) repartirent avec plusieurs fèves !

Vœux et médailles à la DirectionD’Ampère vint la lumière

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N°4

policenationale

n France, deux forces de Police d’Etat, en charge de la sécurité des person-

nes et des biens sont placées sous l’autorité du Ministre de l’Intérieur, de l’Outre Mer et des Collectivités Territoriales. Ces forces sont la Po-lice Nationale et la Gendarmerie Nationale.La Police Nationale comprend 10 directions généralistes ou spé-cialisées, compétentes dans des domaines d’activité spécifique. Il s’agit de la Sécurité Publique (la Police au contact quotidien de la population), de la Police Judiciaire, des Renseignements Intérieurs, de la Police aux Frontières, de la Formation, des Compagnies Ré-publicaines de Sécurité C.R.S et de la Coopération Internationale.La loi du 23 avril 1941 créant le ‘’Service de sécurité publique’’ dé-finissait les missions des polices urbaines sur le territoire national. La devise depuis 1952 est ‘’Disci-pline, Valeur, Dévouement’’.

La Sécurité Publique est princi-palement compétente dans les zones urbaines, au service de la population. Elle assure la sécurité des personnes et des biens, prête assistance à la population et veille à la tranquillité et au maintien de l’ordre.Pour réaliser ces missions, les services territoriaux de la Sécu-rité Publique s’organisent autour de 99 Directions départementales de la Sécurité Publique dont celle de l’Aisne.La Direction Départementale de la Sécurité Publique de l’Aisne, dont le siège est à Laon, regroupe cinq

circonscriptions (Commissariats de Police selon l’appellation la plus courante) : Château Thierry, Laon, Saint-Quentin, Soissons et Tergnier ayant leur compétence au total sur 19 communes du départe-ment. Elle est chargée de la coor-dination de l’activité de ces servi-ces locaux et veille à l’application des instructions des autorités dont elle relève.Au total, la direction départemen-tale de la sécurité publique compte 451 fonctionnaires de tous corps et tous grades (au 1er janvier 2010).• Les services administratifs, opé-rationnels de la D.D.S.P : 64 per-sonnels de Police,• Château Thierry : 57 personnels de Police,• Laon : 75 personnels,• Saint Quentin : 126 personnels,• Soissons : 77 personnels,• Tergnier : 49 personnels.

Au quotidien, les policiers de la D.D.S.P assurent des missions de Police Secours (appels 17), luttent contre la délinquance sous toutes ses formes, la toxicomanie et les violences urbaines, garantissent le maintien de l’ordre (encadrement des grands évènements et pro-tection des lieux sensibles dans le cadre des services d’ordre) et la tranquillité publique en assurant au quotidien une présence perma-nente sur le terrain, sans oublier la lutte contre l’insécurité routière.Dans chacune des circonscriptions de Sécurité Publique, un service spécialisé dans l’Investigation Ju-diciaire a pour mission essentielle de constater les infractions à la loi pénale, de rassembler les preuves

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Avec l’aimable participation du service communication de la DDSP 02

Dans notre précédent numéro, nous avons fait un zoom sur la Gendarmerie. En ce début d’année, découvrons la Police Nationale avec laquelle nous travaillons au quotidien sur les zones urbaines.Comme nous le signalions dans le magazine précédent, la fiche mémo rappelant les règles à observer sur les scènes de crime s’applique de la même manière, que l’on soit en zone Police ou en zone Gendarmerie.

QuelQues cHiFFres

La Direction Départementale de la

Sécurité Publique de l’Aisne ne cou-

vre que 2,80% du département

mais regroupe 31,80% de la po-

pulation (175.618 axonais).

En 2009, ce sont 12.996 crimes

et délits qui ont été constatés par

les services de Police du départe-

ment dont 5.416 ont été éluci-

dés.4.501 personnes ont été mises

en cause.

Rôle et moyens

Les missions

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Zoom sur...


N°4mars 2010mars 2010mars 2010

En 2007, le département de l’Aisne a été intégré dans le programme national de

modernisation des CIC (Centres d’Information et de Commande-ment). S’appuyant sur la mise en œuvre d’un système d’information mo-derne et performant, le projet visait à réorganiser et mettre à disposi-tion du Directeur Départemental les moyens nécessaires à la prise en compte des appels d’urgence et à la gestion des interventions afin d’assurer une meilleure adap-tabilité des moyens aux missions, améliorant ainsi la qualité du ser-vice rendu aux usagers tout en renforçant la sécurité des policiers de plus en plus exposés sur la voie publique.Le 23 octobre 2007, le Centre d’in-formation et de commandement 02 devenait opérationnel. Il a fait partie de la 1ère phase de déploie-ment de 30 sites départementaux (14e site pour la D.D.S.P 02). Il est implanté au siège de la direction départementale de la sécurité pu-blique de l’Aisne.Ce service fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il se com-pose de 16 opérateurs CIC et d’un chef de salle.L’ensemble des appels 17 passés à partir d’un téléphone fixe ou mo-bile sur l’une des 19 communes de la compétence de la Police Nationale est centralisé auprès du CIC.En 2009, ce sont 67.362 appels ‘’17 police-secours’’ qui sont par-venus à ce service représentant une moyenne d’un peu moins de 200 appels par jour.

Les missions du CIC

Concomitamment, les opérateurs du CIC assurent la gestion des in-terventions en envoyant, via une liaison radio, les effectifs locaux présents sur le terrain sur les différents événements. Grâce à la géolocalisation de l’ensemble

des véhicules de police, les opéra-teurs du CIC mobilisent au mieux les ressources adaptées.La géolocalisation des véhicules associée à une cartographie per-met aux opérateurs du CIC à tout moment de connaître la position des effectifs sur le terrain et la na-ture des missions en cours grâce à une codification de couleur.Le CIC gère les alarmes des bâti-ments publics bénéficiant du sys-tème de rattachement RAMSES ainsi que les appels des sociétés de télésurveillance qui bénéficient d’une ligne téléphonique dédiée.Le CIC dispose d’une liaison in-formatique directe avec le C.T.A qui permet aux opérateurs du CIC d’être avisés en temps réel des situations sur lesquelles les sapeurs-pompiers ont à intervenir et nécessitant l’engagement de la police.Le CIC assure la gestion des mes-sages dits de commandement (réception et renvoi aux différents destinataires.Pour tout événement important ou qui le justifie, il informe la hié-rarchie directe. Pendant les jours et heures ouvrables auprès des personnels de l’Etat-Major qui disposent chacun dans leur bu-reau d’un pupitre radio qui permet le suivi du déroulement d’une in-tervention. En dehors, des jours et heures ouvrables, l’information est donnée au directeur départe-mental de la sécurité publique ou à celui d’astreinte.

Le Centre d’Information et de Commandement (CIC)

LE C.T.A DE LA POLICE

Créée le 16 octobre 2006, l’Unité Départementale d’Intervention (U.D.I) compte, à l’heure actuelle, 14 fonctionnaires sur un ef-fectif théorique de 20. Cette unité spécialisée est basée à Laon

à la D.D.S.P. Elle est placée sous l’autorité de l’Etat-major. Elle exerce l’ensemble de ses missions dans les 5 circonscriptions de Police du département. Les policiers affectés à l’Unité Départementale d’Intervention ont pour mission générale de lutter contre l’insécurité sous toutes ses formes, en assurant de la présence policière sur la voie publique, dans les différentes circonscriptions, en fonction de l’actualité et des nécessités du moment.Ils ont également vocation à assurer des missions de maintien et de rétablissement de l’ordre notamment lors des manifestations revendi-catives et de lutte contre les violences urbaines.Ils assistent ponctuellement les Brigades de Sûreté Urbaine afin de sécuriser les lieux dans le cadre d’opérations judiciaires d’envergure (assistances ponctuelles aux interventions dans les camps de gens du voyage ou dans les quartiers sensibles…) et pour les interpellations.Elle tient lieu aussi de soutien spécifique opérationnel lors d’événements majeurs ou sen-sibles.L’ensemble des fonctionnaires qui la composent bénéficient de formations et d’entraînements physiques et spécifiques au maintien de l’ordre et à la lutte contre les violences urbaines.

Unité Départementale d’Intervention (U.D.I)Un rôle bien spécifique

En quelques chiffres,l’U.D.I en 2009 c’est :678 personnes interpellées,381 missions de sécurisation et patrouilles anti délinquance,33 missions de maintien de l’ordre dans le cadre de mouvements revendicatifs.

et de recherches les auteurs. Ces unités d’investigations sont les Brigades de Sûreté Urbaine, sauf à Saint-Quentin où elle prend la dénomination de Sûreté Départe-mentale.En appui et en complément de ces services d’investigations, on trouve les services locaux de Police Tech-nique et Scientifique et/ou bases techniques ayant pour mission la recherche et le prélèvement des traces et indices laissés sur les scènes des crimes et les délits, la signalisation (photo et empreinte) des personnes mises en cause.

En plus de ces missions réga-liennes, depuis le 1er juillet 2008 date de l’intégration des rensei-gnements généraux au sein de la sécurité publique, chaque Direc-tion Départementale, au travers du Service Départemental de l’Information Générale, (S.D.I.G), a pour mission la prévision, la cen-tralisation et l’analyse des rensei-gnements nécessaires à l’informa-tion du Préfet et du Gouvernement dans les domaines institutionnel, économique et social, ainsi qu’en matière de phénomènes urbains violents et dans tous les domaines susceptibles d’intéresser l’ordre public.A ces missions généralistes, s’ajoutent des unités spécifiques telles que les Brigades Anti-Crimi-nalité dénommée (BAC), à Laon, Saint-Quentin et Soissons, l’Unité Canine Légère à Saint-Quentin, la Formation Urbaine Motorisée à Saint-Quentin et les Groupes de Sécurité de Proximité.

actu opérationnelle


N°4

Le 1er juillet 2009, à 14 h 30,sous un soleil de plomb, un exercice de sécurité civile a été organisé sur

le D 960, à Flavigny-le-Grand-et-Beaurain.L’objet était de tester un plan de secours spécialisé à l’occasion d’un accident de transport de matières radioactives.Une camionnette transportant trois colis contenant de l’iode 123 et du Gallium 67 est percutée par un camion. La camionnette se couche. Les colis sont éjectés et ont été éventrés. Le scénario est posé.Dès lors, l’exercice est lancé ‘’grandeur nature’’ et intéresse le SDIS (65 pompiers), la gendarmerie, la D.V.D, la D.D.A.S.S, et la D.D.E.Un poste de commandement fixe est réuni à la préfecture sous la direction de Madame Salima Eburdy, Directrice de cabinet du Préfet, tandis qu’un poste de commandement opérationnel est installé en mairie de Guise sous la direction d’Eléodie Schès, Sous-préfète de Vervins.La Cellule Mobile d’Intervention Radiologique (CMIR 59) est également engagée afin de procéder au contrôle de décontamination.L’exercice se termine vers 18 h et a fait l’objet d’un débriefing en présence des acteurs de ce scénario catastrophe fort heureusement fictif.

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Le commandant Deck était à la tête d’une délégation qui a visité l’I.R.S.N le 19 octobre 2009.

Explications.

«Face à un accident radiologique, le dispositif national d’intervention prévoit l’implication de différents services qui auront à collaborer étroitement. Pour que la cohésion de l’ensemble soit parfaite, cela se prépare en amont, lors d’exercices

comme le P.S.S-T.M.R organisé en juin 2009 par la Préfecture de l’Aisne mais aussi par des échanges et rencontres avec ces autres services intervenants. C’est donc dans ce cadre qu’une visite de l’I.R.S.N à Fontenay aux Roses était programmée à destination des RAD 3 et 4 ainsi que des représentants du S.S.S.M. Notre délégation a été accueillie par Thierry Cleach, qui a présenté les missions de l’I.R.S.N et ses moyens d’intervention».

Les missions de l’I.R.S.NEn cas d’accident nucléaire, l’I.R.S.N doit être en mesure de fournir aux pouvoirs publics des avis techniques, précis et rapides sur la nature et la gravité de l’accident, l’évolution de la situation et ses développements possibles, les risques éventuels pour les travailleurs et les populations, les actions de protection qui lui semblent les mieux adaptées.En cas de suspicion de contamination de l’environnement ou d’exposition de personnes, l’expertise produite pas l’I.R.S.N concernera alors l’évaluation des conséquences sanitaires sur l’homme, la définition du traitement et du suivi des personnes exposées, la caractérisation des zones contaminées et l’évaluation des denrées alimentaires contaminées, les propositions d’actions de réhabilitation des sols.

Présentation des moyens du siteLe Centre technique de crise : opérationnel 24h sur 24, il est composé d’experts.Des moyens mobiles : pour des contrôles radiologiques, effectuer des prélèvements d’échantillons, la mise en sécurité de sources radioactives, l’évaluation de l’endommagement de colis et le contrôle des personnes exposées.Un laboratoire d’analyses : pour donner une expertise sur l’exposition des personnes et procéder à l’analyse d’échantillons.

Cet échange a donc permis de mieux cerner les missions de l’I.R.S.N et ses différents moyens d’intervention. Dans le même esprit, au cours de cette année 2010, une présentation de l’Autorité de Sûreté Nucléaire doit se dérouler lors d’une F.M.A RAD3.

IODE ET GALLIUM SUR LA ROUTE

Un exercice :des enseignements

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Feu de cottage à center parc

le camion se couche sur l’autoroute a 26

˄ La propagation est stoppéeEffervescence inhabituelle le 21 août 2009 à 10 h 38 au Center Parc de l’Ailette. Un cottage est en feu. Une intervention qui nécessitera de gros moyens techniques et humains : le premier échelon feu est engagé. L’incendie sera maîtrisé à l’aide de trois L.D.V 250, ce qui permet de sauver le cottage mitoyen.46 pompiers furent engagés appuyés par deux F.P.T.H.R, un F.P.T, une E.P.A, trois V.S.A.V, deux C.D.H.R, un V.P.I, deux V.L.P.C venus de Beaurieux, Bohain, Bruyères, Coincy, La Fère, Laon, Sissonne, Soissons, Tergnier et Vailly.Aucune victime n’a été recensée et l’activité du parc s’est poursuivie normalement à l’issue des 5 heures d’intervention.

rassemblement évangélique à couvron˂ Les sapeurs-pompiers sur tous les frontsDurant plus de 15 jours, du 17 août au 1er septembre 2009, sur la base militaire de Laon - Couvron, les pompiers ont assuré la sécurité du rassemblement évangélique annuel de l’association ‘’Vie et Lumière’’. Ils faisaient partie du dispositif mis en place par la préfecture aux côtés des policiers, des gendarmes, de la Croix-Rouge et du Samu.Chaque jour, huit pompiers montaient une garde de 24 heures dans un mini centre de secours installé pour l’occasion (avec toutes ses missions classiques) tandis que le S.S.S.M assurait, avec la Croix-Rouge, l’accueil médical de près de 40.000 nomades qui avaient afflué vers ce site.Beaucoup de bobologie en cette période caniculaire et des équipes prêtes à répondre à une éventuelle épidémie de grippe H1N1. Mention particulière pour le S.S.S.M qui a assuré les urgences sur place ainsi que l’accueil des consultants.Basée sur le volontariat, cette mobilisation rendue possible par les chefs de centre, a permis de démontrer que les pompiers savent se mobiliser et être sur tous les terrains, même les plus inattendus.

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˃ La citerne tient le chocLe pire a été évité le 5 octobre, à 6 h 43, sur l’A26 au PK 194, dans le sens Calais-Reims. Un camion citerne chargé de 16m3 d’hydroxyde de potassium s’est couché sur la bas-côté. Chauny, Tergnier, La Fère, Laon et Saint-Quentin sont alertés et une quarantaine de sapeurs se retrouvent sur place, dont des R.C.H afin de prévenir tout risque de pollution. Fort heureusement, aucune fuite ne sera à déplorer, y compris lors des opérations de relevage de la citerne. La circulation sera longuement perturbée durant les opérations de déblaiement.


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Sur place, formation continue avec le S.S.S.M.

Photo : Joachim Bertrand / DSC

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incendie de ferme à rougeries

camion couché et v.l en feu

˃ Le GRIMP intervientDrôle de mésaventure, le 5 octobre 2009 à 11 h 41, pour ce bûcheron qui se blesse avec sa tronçonneuse alors qu’il est dans un arbre à 15 m du sol ! Gravement blessé mais conscient, l’homme va voir intervenir le V.S.A.V et l’E.P.A d’Hirson qui feront appel aux I.M.P de Laon et de Saint-Quentin.Médicalisé sur place par le SAMU, la victime sera évacuée vers le centre hospitalier de Laon.

˄ L’A 26 encore perturbée18 h 21 le 5 octobre : l’alerte est lancée pour un A.V.P P.L contre V.L sur l’A 26, au P.K 153,5, dans le sens Reims-Calais. L’intervention nécessitera la présence de 18 pompiers, d’un V.S.R, de deux V.S.A.V et d’un F.P.T. Le camion est couché sur le bas côté et l’une des trois voitures impliquées est en feu.Trois blessés légers sont à déplorer et deux sont transportés au C.H de Saint-Quentin. La circulation se fera sur une seule voie durant les opérations de dégagement des véhicules.

sur un arbre perché à besmont

collision au carrefour de pontavert

˃ Deux blessés légersIl est 15 h 52 le 8 octobre 2009. Une collision entre deux véhicules, route de Soissons à Pontaver t , nécessi te l’intervention des pompiers. Le V.S.A.V de Beaurieux est engagé en attendant les renforts de Laon (F.P.T, V.S.AV, V.SR) et de Sissonne (V.S.A.V).Sur place, en collaboration avec le SMUR, la conductrice de l’un des deux véhicules en cause est médicalisée avant d’être transférée au C.H.R de Reims.

˅ Le pire évitéUne grange abritant 350 balles de paille et jouxtant deux habitations : l’intervention s’annonçait longue et délicate le 26 octobre, à 9 h 34, à Rougeries.Venus de Rougeries, de Marle, de Guise, du Nouvion et de Vervins, 40 sapeurs-pompiers ont d’abord lutté contre les flammes en mettant en batterie deux L.D.V avant de mettre en place une surveillance de nuit afin de prévenir toute reprise de feu.Fort heureusement, les deux maisons voisines ont pu être sauvées.


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inondation au c.t.aautos contre camion à athies

˂ A l’eau les pompiers !Le 30 novembre 2009, le C.T.A s’est retrouvé les pieds (presque) dans l’eau. A l’origine de ce dégât des eaux, une fuite de canalisation sur la voie publique, avenue Gambetta.Les opérateurs C.T.A-CODIS ont dû basculer dans la salle CODIS pendant que le plancher était démonté et l’eau évacuée.Le situation normale a été rétablie au bout de 3 jours.

˃ Une maison totalement détruiteL’alerte est donnée à 4 h 57 le 13 janvier pour un feu de maison R+1. Aussitôt; les C.S de Crécy-sur-Serre, La Fère et Laon sont engagés : C.C.F, F.P.T.H.R, E.P.A, C.C.F, V.T.U. 22 sapeurs-pompiers sont sur place et trois L.D.V sont mises en batterie.Malheureusement, le feu couvait bien avant l’alerte et la maison à été totalement détruite.

incendie à monceau-les-leups

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˅ Un conducteur tuéLe carrefour de la ferme Batteux sur la R.N 44 à Athies a été le théâtre d’une grave collision, le 15 décembre à 11 h 29, entre deux V.L et un ensemble routier.Quatre V.S.A.V et un V.S.R étaient sur place pour prendre en charge les victimes. Si le conducteur du poids lourd s’en sort sans égratignure, on déplorait le décès de l’un des conducteurs, originaire de Reims, et deux blessés dont un grave.19 sapeurs-pompiers étaient engagés auprès des services de police qui avaient mis en place une déviation.

˅ Le pompier perd toutLe sergent-chef Pascal Mercier est sapeur-pompier volontaire au centre de secours du Nouvion. Il est marié et père de deux enfants. Le 10 janvier, à 0 h 47, sa maison a été totalement détruite par un incendie. Malgré la présence d’une trentaine de sapeurs-pompiers de Guise, d’Hirson, de La Capelle et du Nouvion et la mise en batterie de 5 L.D.V 500, sa maison a été détruite à 95%. L’incendie aurait pris au niveau de l’insert avant de se propager à l’étage.Fort heureusement, toute la famille a pu quitter les lieux et aucun blessé n’est à déplorer. (lire par ailleurs l’appel à solidarité).

Feu de maison au nouvion-en-thiérache


N°4

Photo : CIS Le Nouvion

18 au 18 ?Quoi de 9

N°2


18

en images... en images... en images... en images...

incendie de commerce à soissons

˂ Un randonneur fait une chute de 20 mLe 20 janvier, à 13 h 57, un randonneur a fait une chute de 20 m, nécessitant l’intervention du GRIMP qui a utilisé la technique du

‘’ravin’’ afin de remonter la victime avant son brancardage

vers le V.S.A.V garé à la lisière de la forêt, à quelques 500 m du

drame.Médicalisé par le SAMU 02, le promeneur a été emmené au C.H de Laon pour y soigner ses diverses fractures.Une quinzaine de sapeurs-pompiers étaient sur les lieux de l’accident.

Feu d’usine à montigny-lengrain

˂ «L’efficacité des pompiers» soulignée par l’entreprise«Grâce à l’intervention efficace des pompiers, l’outil de travail est préservé», déclarait le président d’Intersnack France ce 15 janvier, tandis que les 40 sapeurs-pompiers engagés dès 5 h 54 quittaient les lieux.L’incendie s’était déclaré dans une chaufferie de 500 m2 qui était totalement embrasée à l’arrivée des secours. Ce local sert à l’alimentation en huile des friteuses qui sert à la production de chips et de snacks pour l’apéritif.Une lance canon et deux L.DLV 500 (dont une sur sur E.P.S.A) ont été mises en batterie tandis que l’alimentation en eau des engins se faisait au moyen d’un ligne de 110 mm sur 550 m environ.Un blessé léger a dû être transporté au centre hospitalier.

sauvetage insolite à vic-sur-aisne

˃ Le GRIMP en renfortsLe GRIMP a été mobilisé, le mardi 19 janvier, afin d’évacuer une personne blessée à domicile. La victime, souffrant d’une surcharge pondérale, a dû être extraite de son domicile au premier étage par l’extérieur. Cette intervention, qui a mobilisé une vingtaine de sapeurs-pompiers, a duré 5 h 20.

le grimp intervient à craonne

˃ Le bar est ravagéSamedi 23 janvier, à 3 h 46, une trentaine de sapeurs-pompiers ont été engagés pour un feu de magasin, boulevard de Presles, à Soissons.Un bar était la proie des flammes et, outre la maitrise de cet incendie, il fallait préserver les cellules commerciales voisines.Au plus fort de l’incendie, 6 lances étaient en batterie.Aucune victime n’a été à déplorer.


N°4


19

De la fumée s’échappe du T.E.R qui vient de quitter Hirson et se dirige vers Lille. Le train s’arrête en pleine forêt avec ses 15 passagers ‘’enfumés’’.Scénario catastrophe pour un exercice organisé le 24 septembre 2009 à la demande

de la S.N.C.F afin de tester les circuits d’alerte internes et externes mais aussi les délais d’intervention des différents intervenants.

Pour cet exercice, 10 passagers pouvaient sortir du train par leurs propres moyens tandis que 5 restaient à secourir. Deux V.S.A.V et un F.P.T venus d’Hirson et de Laon (soit 12 hommes) sont rapidement intervenus et la collaboration avec le personnel de la S.N.C.F a été efficace durant les deux heures de cet exercice.

Un plan particulier d’intervention (P.P.I) a été généré par la préfecture le 16 décembre à Chauny.

Cet exercice, qui concernait l’entreprise Arkema classée Seveso II, avait pour objectifs de tester la portée de la sirène P.P.I et l’information de la population, tester l’articulation P.O.I / P.P.I, tester la réactivité des services de secours, et jouer la mise en place du poste de commandement opérationnel (P.C.O) à la mairie.Pour cet exercice, les centres de Chauny, Tergnier, Saint-Gobain, La Fère, Saint-Quentin, Laon et Vailly étaient mobilisés, soit un total de 32 pompiers sur place et 39 virtuellement.

ExERCICE DE SéCURITé CIVILE CHEz ARKEMA à CHAUNyP.P.I pour un SEVESO


N°4

UN TRAIN EN FEULes pompiers arrivent à l’heure

20


Flavy-Le-Martel

Villers-Saint-Christophe

Serain

Wassigny

Fesmy-le-Sart

Esqueheries

Buironfosse

Etréaupont

Rougeries

La-Vallée-au-Blé

Sains-Richaumont

La Bouteille

Plomion

WatignyOrigny-EnThérache

Val-d'Origny

Ribemont

Fresnoy-le-Grand

BohainBeaurevoir

Saint-Quentin

HirsonGuise Marly-

Gomont

Vervins Aubenton

Etreux

La Capelle

Le-Nouvion-en-Thiérache

7 3647 68873

86

357446

344369

2116

547549

1 1341 155

977946

2823

439476

7299 157

204 334435 1 579

1 658

2723

6493

344522

22

3555

502594

8882

3054

132

93106

2654

369372

190

506615

203248

20082009

Nombre de sortiesen

et en


N°4

vec respectivement 26.788 et 3.343 sorties, le secours à victimes et l’aide à personnes représentent

74,88% de l’activité totale, soit une nouvelle progression de 5,10%.Si les accidents de la circulation sont en baisse de 5,09% (2.497 au lieu de 2.631), on note une forte progression des opéra-tions diverses (+11,66%) avec 1.935 in-terventions, et de la protection des biens (+31,79%) avec 2.570 interventions. Une progression liée à la tempête du 26 mai et aux inondations du 26 juin 2009.Stabilité en matière d’incendies avec 3.026 interventions en 2009 contre 2.989 en 2008 (+1,24%).

A

une progression importante

Avec 40.170 interventions, l’année 2009 aura connu une progression de 5,91% par rapport à l’année précédente

40.170 interventions, 46.179 sortiesaccidents de circulation

2 508 interventions soit 6,2 %

opérations diverses4 505 interventions

soit 11,2 %

incendies3 026 interventions

soit 7,5 %

secours à personnes30 131 interventions

soit 75 %

Groupement Territorial Nord

21



N°4

40.170 interventions, 46.179 sorties

Beuvardes

Saint-EugèneVilliers-Saint-Denis

Damard

Soissons

Château-Thierry

Vic-sur-Aisne

Vailly-sur-Aisne

Braine

Hartennes-et-Taux

Fère-en-Tardenois

Coulonges-Cohan

Trélou-sur-Marne

Charly-sur-Marne

Viels-Maison

Coincy-l'AbbayeNeuilly-

Saint-Front

La-Ferté-Milon

Villers-Cotterêts

467599

5 3335 271 535

607

471557

519546

7681

5538

237269

189197

143124

168191

685738

79135

6463

385378

1 0881 150

241274

2 5242 814

259257

Beautor

Saint-Gobain Crépy

Barenton-Bugny Liesse-

Notre-Dame

Brunehamel

Boncourt

Juvincourt-et-Damary

Bruyères-et-Montbérault

Laon

Chauny

Tergnier

La Fère

Anizy-le-Château

Crécy-sur-Serre

Sissonne

Neufchâtel-sur-Aisne

Beaurieux

Montcornet

Tavaux-et-Ponséricourt

Rozoy-sur-Serre

Marle

5547

280259

145147

595614

131125

239289

475540

244277

3 9934 192

186211

585612

318306

2 4162 494

1 7381 823

165183

1 4581 516

1037

461506

387583

116139

317385

4650

La moyenne des SDIS de 2e catégorie pour les missions de secours et d’aide aux per-sonnes était, en 2007, de 61%, indique la Chambre régionale des comptes de Picardie dans son rapport. Les 14 points de différence avec la tendance de l’Aisne représenteraient quelques 4.800 interventions. S’il est un élé-ment de preuve de l’intérêt de conserver un service de proximité dont les C.P.I tirent ici toute leur pertinence, c’est bien ce nombre : 4.800 ! Faute de médecins, faute d’ambu-lances privées, faute de lien social fort en famille ou entre voisins, les pompiers de l’Aisne ont assuré 4.800 missions que per-sonne d’autre n’était en mesure, en capacité ou en volonté d’assurer.Voilà pourquoi les pompiers axonais ont réalisé 110 interventions quotidiennes ou, si vous préférez, une toutes les 13 minutes.Les 40.170 interventions ont généré 46.179 sorties, soit là aussi une augmentation de 6,55%.

Groupement Territorial Sud

Groupement Territorial centre

direction

le sdis aux premières logespandémie H1n1


N°422

Le dossier de la grippe H1N1 a mobilisé les énergies du SDIS. Que ce soit en

matière de prévention active ou passive, ou

dans l’action de terrain, aux côtés des services

de l’Etat, le SDIS a été sur tous les fronts.

Avec le comité de pilotage du plan de continuité de service, le service communication a édité un hors série dont le contenu rappelle certaines règles d’hygiène et de comportement.Ce support a également permis de répondre aux interrogations de chacun d’entre vous et de vous laisser le libre arbitre concernant votre vaccination.

Communication

Par différents personnels du SDIS

Prévision et S.S.S.M

Le plan de continuité de service du SDIS a été élaboré sous la houlette du S.S.S.M et du service ‘’Prévision’’. Il a nécessité de nombreuses réunions et beaucoup de concertation avec les différents chefs de service.S’il n’a pas été nécessaire de le mettre en œuvre, ce plan de continuité de service garde toute sa pertinence puisqu’il pourra être appliqué à l’occasion de la survenance de toute autre épidémie.

A la demande du Préfet de l’Aisne, et sur la base du volontariat, 54 professionnels et volontaires (Chauny et Château-Thierry ont été principalement solicités), ont été candidats dès la première heure pour suppléer à la direction des centres de vaccination grand public de Saint-Quentin, Guise, Laon, Chauny, Soissons, Château-Thierry).106 demi-journées de présence à la tête des centres ont été assurées par les sapeurs-pompiers.

La logistique et les C.S de Saint-Quentin et La Fère

A la demande de la D.D.A.S.S, le service logistique et les C.S de Saint-Quentin et de La Fère ont apporté leur concours dans l’approvisionnement, depuis une plate forme logistique, des centres de distribution de masques et matériels de protection pour tous les personnels de santé libéraux (tenus par les gendarmes à Soissons et Vervins, et par les sapeurs-pompiers à La Fère et Saint-Quentin).

Le S.S.S.M

Le S.S.S.M a mené une campagne de vaccination des S.P.P, S.P.V et PATS. Une équipe mobile s’est déplacée dans les centres et environ 12 % de personnels ont été vaccinés, tous statuts confondus. A la demande du Ministère de l’intérieur, (D.S.C), le S.S.S.M a également mis en place une campagne de vaccination des personnels de la préfecture, des sous-préfectures, de la police nationale, de la CRS 21 de Saint-Quentin.

23N°2

direction


N°4

La politique de prévention des risques professionnels passe, notamment, par une large diffusion des informations

dans ce domaine. Les membres du Comité ‘’Hygiène et Sécurité’’ ont souhaité que les travaux de l’instance intéressant le personnel soient diffusés ouvertement.

Désormais, il est proposé, avec une mise à jour permanente, l’ensemble des documents vous intéressant sur la messagerie lotus (rubrique : bibliothèque générale / actualités et informations par service / informations administratives et financières / bureau hygiène et sécurité) selon les items suivant :Bilan de l’accidentologie : statistiques annuelles des accidents mortels et graves, nationaux et locaux. Des indicateurs d’accidents trimestriels sont également publiés.Comité Hygiène et Sécurité : l’ensemble des rapports et des procès-verbaux sont accessibles. Rappel : les chefs de centre sont

Le volontariat au cœur des débatsBien ! Mais on peut encore faire mieux

Hygiène et sécuritéTout, tout, tout...vous saurez tout !

Sous l’égide de l’Union régionale des sapeurs-pompiers, le centre de secours de Ressons-sur-

Matz a accueilli la première réunion des responsables du volontariat des SDIS du Nord de la France. Accueillis par le commandant Jean-Jacques Jullien, (Volontariat de l’Oise), et par le capitaine Jean-Philippe Ziélinski (SDIS de l’Aisne), les participants ont planché une journée entière sur la question des sapeurs-pompiers volontaires.

Tour à tour ont été abordés les différentes problématiques, mais également les axes de travail communs aux SDIS du Nord, du Pas-de-Calais, de l’Oise, de la Somme, de l’Eure, de l’Aisne et de la Seine-Maritime. Chaque représentant a pu confronter les mesures mises en place au niveau local, mais également s’enrichir du travail mené dans les autres services. A la lumière des nombreuses discussions et réflexions engagées, les participants ont d’ores et déjà convenu de se rencontrer régulièrement. Le prochain sujet abordé concernera les conventions.

Et chez nous

Dans l’Aisne, des actions sont déjà engagées comme ‘’La Journée d’accueil’’ qui permet de présenter le service, les droits et devoirs du sapeur-pompier. Cette bonne intégration des recrues a pour objectif de maintenir les effectifs. Mais ce n’est pas le seul moyen. La formation a un rôle essentiel dans la longévité de l’engagement : il faut être ferme et souple à la fois.

chargés de l’affichage du dernier procès verbal publié.Consignes de sécurité : avec une distribution de classeurs de consignes de sécurité dans tous les C.I.S, l’intégralité de la documentation est désormais consultable.Enquêtes techniques : l’ensemble des rapports d’enquêtes

techniques est proposé. Ils ont été volontairement rendus anonymes.Rapport Pourny : rapport de mission sur la sécurité des sapeurs-pompiers en intervention publié par la D.S.C en décembre 2003.Suivi des remarques des registres Hygiène et Sécurité : le suivi de vos remarques concernant l’hygiène et la sécurité est directement consultable.

Vei l le réglementaire : un bulletin d’information concernant les nouveaux textes en matière d’hygiène et de sécurité est publié chaque fois que nécessaire.

«La mise à jour régulière de ces données est également l’occasion pour les membres d’encadrement d’entretenir une discussion périodique en la matière avec son personnel. En outre, les membres d’encadrement doivent permettre, dans la mesure du possible, une consultation aisée des informations publiées sur la messagerie lotus, par les personnels placés sous leur responsabilité», précise Mathieu Touchard.

La formation au management des chefs de centre est un autre vecteur de stabilité. En effet, cette formation permet de se nourrir des expériences des autres et faire part de ses craintes, de ses problèmes, de ses réussites, de ses avancées.

Le volontariat c’est également le besoin de renforcer les écoles de J.S.P, les épauler là où elles sont en place, les aider à redémarrer là où elles sont en veille.

Enfin, le volontariat c’est aussi le dialogue avec les employeurs publics ou privés afin de mettre en place des conventions ‘’gagnant-gagnant’’ entre les deux parties.

Un vaste projet dont dépend l’avenir d’un service public de qualité et de proximité.

Dans le cadre du dispositif de sécurisation mis en place à l’occasion de la Saint Sylvestre, Pierre Bayle, Préfet, a rendu visite aux pompiers du centre de secours de Crécy-

sur-Serre.Après avoir rencontré les gendarmes, et avant de voir le SAMU et les policiers, M. Bayle s’est fait expliquer le dispositif de garde

du centre de secours après l’avoir visité et salué la quinzaine de sapeurs présents. Accompagné par le Colonel Ragot et le Colonel Boulard, le Préfet a pris le temps de discourir avec les pompiers afin de s’imprégner de la vie du centre, de ses difficultés et de ses atouts.

en breF...

Portes ouvertes au C.S d’EtreuxUne initiative à suivre

Dispositif de sécurisation de la Saint-Sylvestre

Le Préfet au C.S de Crécy

Proposée aux élus du canton et des cantons voisins, l’opération ‘’portes ouvertes’’ du centre de secours d’Etreux est une initiative novatrice

qui a reçu un beau succès d’estime.En présence du commandant Deck, chef-adjoint de groupement, et du capitaine Ziélinski, responsable

du guichet unique du volontariat, le capitaine Taine, chef de centre, a présenté l’organisation et le matériel d’un C.S. De son côté, le capitaine Ziélinski a insisté sur l’importance du volontariat chez les pompiers et il a expliqué l’intérêt de signer des conventions entre les employeurs (collectivités ou privés) et les soldats du feu afin de rendre leurs missions plus faciles et plus adaptées aux contraintes du monde du travail.Tout le monde s’est félicité de cette rencontre qui devrait faire des émules dans de nombreux autres centres.

au 18 ?Quoi de 9

N°4 mars 2010mars 2010mars 201024

Régulièrement, des collectes de sang, de plasma et de plaquet-

tes sont organisées dans le département. Et vous êtes certainement nombreux à y participer. Comme ce fut le cas le 18 septembre, au cen-tre hospitalier de Laon, pour quelques membres de la di-rection. Si certains sont des habitués, d’autres ‘’débutent’’ dans le don du sang. Bravo à tous.Et voilà qui, permet de rap-peler que le don du sang est sans danger. Alors, à quand votre tour ?

Ils sont dignes d’un don !

Don du sang,don de soi

L e c o m -mandant Gu i l laume Bru-

dey, chef du groupement ‘ ’Opéra-tion’’, le capitaine Darius Sinivassin :

chef du C.T.A - CODIS, le major Jean-Claude Erblon, chef du service prévision, et l’adjudant Jean-Claude Luissint, chef de salle sont venus de la Guadeloupe afin de découvrir, principalement, l’or-

ganisation du C.T.A - CODIS.Ils en ont profité pour se faire présenter le projet

de modernisation et de renouvellement du sys-tème d’alerte, le service prévision et de la

cartographie et également PEGASE.Ils ont en outre visité le CIC Police

et le C.R.R.A.

La Guadeloupe en visite

25

s.s.s.m

’article R.4311-7 du code de la santé publique liste de façon

exhaustive les gestes pouvant être réalisés par les infirmiers et définit le protocole comme un document écrit, quantitatif, qualitatif préalablement daté et signé par le médecin. En cas d’utilisation, il doit faire l’objet d’un compte rendu au médecin. Le code des collectivités locales donne au médecin chef du SDIS la qualité de seul médecin prescripteur des protocoles d’urgence utilisés par les I.S.P, mais il peut solliciter l’avis du directeur du SAMU pour une harmonisation des pratiques.

En intervention, si une situation nécessite une médicalisation de la victime, et dans l’attente d’un médecin ou d’un SMUR, l’I.S.P va devoir appliquer un protocole de soins d’urgence. Il informe le chef d’agrès ou le COS de son intention. Ce dernier articule l’intervention de manière à faciliter le travail de l’I.S.P. Il ne peut s’opposer à cette réalisation qu’en présence d’un danger imminent (départ de feu par exemple). L’infirmier procède alors à la mise en place des thérapeutiques. En accord avec le SAMU 02, il n’a pas besoin de l’aval du médecin régulateur pour perfuser et injecter, afin de ne pas retarder le début du traitement en cas de problème de transmission. Cependant, celui-ci devra en être informé par le chef d’agrès lors

du message d’ambiance et par l’I.S.P lors du message suivant. Ce dernier se découpe alors en deux parties : le bilan secouriste du chef d’agrès, et le complément par l’I.S.P qui pourra alors se voir prescrire d’autres actes médicaux par le médecin régulateur. A l’arrivée d’un médecin ou d’une équipe SMUR, l’infirmier lui rend compte de l’état clinique de la victime et des gestes effectués par ses soins. La partie secouriste est, rappelons-le, de la responsabilité du chef d’agrès. L’évacuation est alors soit médicalisée soit paramédicalisée par l’I.S.P sur décision du médecin présent ou du médecin régulateur.

En aucun cas, le V.S.A.V ne pourra transporter la victime si une perfusion est en cours sans la présence d’un personnel de santé (SMUR ou S.S.S.M) conformément au code de santé publique.

Qui peut mettre en placeces protocoles ?

Tous les I.S.P du S.S.S.M 02, à jour de formation et figurant sur les listes opérationnelles. Si nous nous référons au référentiel commun 15/18 relatif à l’organisation du secours à personnes et de l’aide médicale urgente de juin 2008, les I.S.P non à jour de formation et les S.P.V ayant un diplôme d’infirmier dans le civil ne peuvent pas se référer à l’article R.4311-14

Les protocoles infirmiersle rôle de l’i.s.p

L

Les Protocoles Infirmiers de Soins d’Urgence

permettent aux infirmiers de sapeurs pompiers

(I.S.P) à jour de formation, de procéder à la mise

en place de gestes paramédicaux en

l’absence de médecin sur place. Leur mise en

place suscite parfois des questionnements de la

part des autres pompiers, et notamment les chefs

d’agrès V.S.A.V. Cet article a pour objectif

d’expliciter certains points. Nous donnerons

d’abord une définition de ces protocoles, puis

nous aborderons leur articulation au sein de la

chaîne des secours.

pour perfuser en intervention pour deux raisons. La première est que les mesures conservatoires mentionnées dans cet article sont les actions ‘’secouristes’’ du rôle propre de l’infirmier et les actes sur protocoles. La seconde est que cet article concerne les urgences inopinées, et que par définition, toute personne prenant place à bord d’un véhicule de secours va être confrontée à des situations d’urgence qui seront tout sauf inopinées.

En conclusion, l’action des I.S.P protocolés vient en complément de l’action des secouristes dans l’attente ou en absence d’un moyen médicalisé sur l’intervention. Elle apporte du soin après le sauvetage réalisé par les sapeurs pompiers et avant les soins spécialisés.

Le point sur les nouveaux grades des infirmiers ...

INFIRMIER

INFIRMIER PRINCIPAL

INFIRMIER CHEF

INFIRMIER D’ENCADREMENT

Colonel Anthony S ; Commandant Bardon P ; Capitaine Gruskovnjak D ;Infirmier Principal Bonnaud B ;Infirmier Chef Olivetto S.


N°4

26

en breF...

«Dans la nuit du 9 janvier 2010, un incendie a totalement ravagé notre maison. Mon mari sapeur-pompier volontaire au Centre de Secours du Nouvion-en-Thiérache, nous a sauvé la vie à mes 2 enfants, Sophie et Léo, et moi-même.

Certes vous me direz, c’est le rôle d’un sapeur-pompier de sauver des vies, mais sauver sa famille est quelque chose qui n’a pas de prix et qui pèse très lourd sur des épaules. A travers cet acte de courage de mon mari et de l’intervention de tous ses collègues sapeurs-pompiers du Nouvion et des environs, je me suis rendue compte de ce que vous accom-

plissez chaque jour au cours de vos diverses interventions en vous voyant agir, essayant de sauver ma maison des flammes. Pour cela, Mesdames et Messieurs les Sapeurs Pompiers je tenais à vous féliciter pour votre courage et votre dévouement, continuez de faire ce beau métier qui est le votre et que vous faites si bien. Mon mari me dit souvent que les sapeurs-pompiers c’est une grande famille. C’est VRAI. Dans notre malheur, votre soutien moral, affectif, matériel et financier nous aide à passer ces mo-ments difficiles et douloureux. Et je tenais en mon nom, et pour toute ma famille, à vous adresser du fond de mon cœur mes plus sincères remerciements. Nous vous en serons reconnaissants pour toujours et nous recommençons notre nouvelle vie avec en 1er souvenir à y ins-crire : votre générosité à tous. Merci !».

Sophie, Léo, Catherine et le sergent-chef Pascal MERCIER du Nouvion-en-Thiérache

Le capitaine Jean-Jacques Deni-zot a fait valoir ses droits à le

retraite le 6 juillet. Le 23 no-vembre, à Marle, Jean-Jac-ques Thomas, Président du SDIS, Pierre Mazure, Président de l’O.D.P et Roger Michaux, Président de l’U.D 02 lui ont unani-mement rendu hommage à l’occasion d’une céré-

monie très émouvante qui fut l’occasion, en présence

du Colonel Ragot, Directeur Départemental, et devant une

section de J.S.P, d’anciens prési-dents et de membres du Conseil d’Ad-

ministration de l’U.D, de dire combien sa carrière aura valeur d’exemple pour des générations de sapeurs-pompiers.A cette occasion, la médaille de l’Oeuvre des Pupilles lui fut remise par le comman-dant Mazure, comme une consécration au terme de presque 40 ans au service d’autrui.

Dans la foulée, Pierre Mazure, Président de l’Oeuvre Des Pupilles et Fonds d’Entraide des Sapeurs-Pompiers de France,

a reçu des mains de Roger Michaux, un chèque de 12.114,92 €.Cette somme résulte de la collecte effectuée lors du Congrès Départe-mental, des dons des amicales, du versement de 3 € par diplôme P.S.C 1, et de divers autres dons.

Le projet de modernisation et de renouvellement du système d’alerte, et celui de réhabilitation et d’extension du bâtiment 17 au parc FOCH pour accueillir les locaux de la direction

départementale sont en phase finale de conception. Les marchés de services, d’achat et de travaux qu’ils nécessitent seront très prochainement publiés. Vous pouvez découvrir en 3D l’aménage-ment du futur CTA CODIS qui prendra place dans une extension à construire au parc FOCH.

Le projet se dessineCTA CODIS

Suite de l’incendie du Nouvion-en-Thiérache«Un grand merci»

Congrès départemental à Villers-Cotterêts

Le sud (fut-il simplement du Département) n’a pas failli à la tradition. C’est sous un so-

leil étincelant que s’est tenu le 98e congrès de l’Union départementale des sapeurs-pompiers.En présence de Monsieur Pierre Bayle, Préfet, du Colonel Vignon, Président de la F.N.S.P, de Jean-Jacques Thomas, Président du C.A.S.D.I.S et de nombreux élus, cette journée fut marquée par des travaux intéressants qui firent place à une cérémonie lors de laquelle furent remis grades, distinctions et décorations.Les divers discours mirent l’accent sur l’intérêt de la proximité des cen-tres de secours et sur la volonté de

Les maux des mots

Le Capitaine Denizot à l’honneur......Et 12.000 € pour l’O.D.P

au 18 ?Quoi de 9

N°4 mars 2010mars 2010mars 2010

27

sport

Ils étaient une soixantaine, dont une quinzaine de femmes et 11 jeunes issus des J.S.P à recevoir, le 10

octobre 2009, leurs insignes des mains de Madame Salima Eburdy, directrice de cabinet du Préfet, et de Jean- Jacques Thomas, président du conseil d’administration du SDIS.Organisée à l’occasion de la journée de la sécurité intérieure, cette manifes-tation permet de donner un caractère solennel à l’engagement de tous les sapeurs-pompiers volontaires du dé-partement.A ce propos, M. Thomas a tenu à leur rendre hommage en y associant les professionnels : «gardez intactes vos convictions : ce désir d’aider, cette volonté de donner, ce besoin de par-tager afin que ce qui est pour vous aujourd’hui une vocation, se transforme demain en passion, et, qui sait, peut être en profession.Soyez donc conscients de votre spé-cificité. Soyez fiers d’arborer ces insi-gnes et faites confiance au Président et au Directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours de l’Aisne pour être à vos côtés tout au long d’un engagement que je souhaite le plus long, le plus riche, le plus fructueux pour vous et pour l’ensemble des Axo-nais et des Axonaises».

Congrès départemental à Villers-Cotterêts

ne pas prêter le flanc à la critique outrancière. A ce sujet, M. Thomas déclara : «Sachez que je suis à vos côtés, dans les bons et mauvais jours. Y compris lorsque les mots jettent le doute, la suspicion, l’op-probre sur un corps : lorsque les mots ne servent qu’à blesser ceux qui secourent, lorsque les mots ne servent qu’à faire mal. Votre mission est, d’abord, et aujourd’hui, avant tout, une mission humaine. Vous, vous êtes là pour secourir, pas pour discourir !...Grâce à votre esprit de corps vous apportez votre pierre à l’édifica-tion de cette grande maison sur laquelle les Axonais savent pouvoir compter...».

une cérémonie solennelle

JOURNéE D’ACCUEILDES S.P.V


N°4

Challenge régional de la qualité à Laon le 29 maiOn compte sur vous

Cross départementalOuh, la gadoue, la gadoue !

Tous les 7 ans, le challenge régional de la qualité revient dans l’Aisne. 2010 le verra donc se tenir à Laon, sur le complexe sportif Levindrey le samedi 29 mai.

A cette occasion, entre 500 et 600 participants sont attendus venant de l’Eure, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais, de Seine-Maritime, de la Somme et, bien entendu, de l’Aisne.Plusieurs réunions ont déjà eu lieu afin de s’inspirer des lieux et de prévoir une première répartition des tâches à mener lors de ce grand rendez-vous.Pour que tout soit parfait, le service ‘’formation’’ lance dès à présent un appel aux volontaires : «nous avons besoin d’une vingtaine de personnes, la veille, pour le montage des parcours sportifs, à la préparation du gymnase, le montage et le contrôle du portique corde, l’installation du fléchage», explique le commandant Bézert.Le jour de l’épreuve, c’est une centaine de b é n é v o l e s qui est souhaitée : «il nous faudra des gens pour s’occuper de la logistique, tant au niveau des épreuves que des repas, sans oublier les chronométreurs et les membres du jury».C’est pourquoi, dès à présent, les personnes souhaitant apporter leur aide à l’occasion de ce grand rendez-vous sportif, véritable vitrine de notre ‘’savoir accueillir’’ et de notre ‘’savoir organiser’’ peuvent prendre contact avec le service ‘’formation’’ du SDIS 02. Une répétition générale aura lieu le 17 avril, sur le même site, à l’occasion du challenge départemental de la qualité, ultime rendez-vous de réglage.Merci de prendre contact pour faire acte de candidature auprès de : [email protected]

classement individuelBenjamines : Laura Depret-Marlier (Rozoy).Benjamins : Florian Dusanter (Flavy).Minimes F : Clémence Marécat (Guise).Minimes G : Jeoffrey Daniel (Soissons).Cadettes : Juliette Bataille (Soissons).Cadets : Guillaume Rousselle (Vervins).Juniors F : Amandine Paillot (Soissons).Juniors M : Antoine Saraiva (Soissons).Seniors F : Karine Lhomme (Tergnier).Seniors M : Abdelkbir Mandour (La Fère).Vétérans M1 : Thierry Barraud (Chauny).Vétérans M2 : Patrick Chauderlot (Villers-Cotterêts).Vétérants F : Catherine Rioux (Sissonne).

classement par équipesBenjamines : Rozoy-sur-Serre.Benjamins : Guise.Minimes F : Coincy.Minimes : Soissons.Cadets : La Capelle.Juniors : Château-Thierry.Seniors : Saint-Quentin.Vétéran 1 : Chauny.

Sur un terrain gras et très glissant, le cross départemental de Beautor, le 30 janvier, a tenu toutes ses promesses. Les meilleurs ont vaincu mais tous les classés n’ont pas démérité. On pourra cependant déplorer que seulement 356 coureurs ont été classés pour un total de 529 inscrits. Voici le palmarès de cette édition.

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Carnet Blanc

Le 29 août, à Hirson, Philippe Moreau, chargé de communication, a épousé Angélique Devaux.

Le 11 juillet 2009, à La Flamengrie, Mickaël Ancelot, S.P.V à La Capelle, a épousé Sandrine Scrève.

Le 11 juillet 2009, à Marle, Frédéric Evrard, pompier à la B.S.P.P et S.P.V à Marle, a épousé Sandra Corette.

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