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VOL. 29, N O 1 | FÉVRIER 2017 SUPPLÉMENT DE LA TERRE DE CHEZ NOUS PRODUCTION LES CLUBS, POUR DES ÉCHANGES QUI RAPPORTENT ÉQUIPEMENT DES TRACTEURS POUR LE TRAVAIL EN FORÊT

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VOL. 29, NO 1 | FÉVRIER 2017SUPPLÉMENT DE LA TERRE DE CHEZ NOUS

PRODUCTIONLES CLUBS, POUR DES ÉCHANGES QUI RAPPORTENT

ÉQUIPEMENTDES TRACTEURS POUR LE TRAVAIL EN FORÊT

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VOL. 29, NO 1 | FÉVRIER 2017SUPPLÉMENT DE LA TERRE DE CHEZ NOUS

ÉDITEURLa Terre de chez nousL’Union des producteurs agricoles555, boul. Roland-Therrien, bur. 100Longueuil (Québec) J4H 3Y9450 [email protected]

DIRECTEURCharles Couture

COMITÉ DIRECTEURSerge Beaulieu (FPAQ)Paul Rouillard (FPAQ)Simon Trépanier (FPAQ)Marc-André Côté (FPFQ)Pierre-Maurice Gagnon (FPFQ)

RÉDACTEUR EN CHEFSerge Labrosse

CHEF DE PUPITREJulie Desbiens

CORRECTION-RÉVISIONMartin BenoîtMarielle BouthyetteAnne Felteau

COLLABORATEURSMélissa Cournoyer, Caroline Cyr,Luc Lagacé, Josée Lalande,André Laroche, Vincent Miville,Marc-Alain Soucy

CONCEPTION GRAPHIQUELa Terre de chez nousJudith Boivin-Robert

DIRECTRICE DE PRODUCTIONBrigit Bujnowski

INFOGRAPHIECéline DuprasGeneviève GayMyriam GuemmacheNancy Litjens

PUBLICITÉ[email protected]

DIRECTEUR DES VENTESPierre Leroux, poste 7290

REPRÉSENTANTS AU QUÉBECSylvain Joubert, poste 7272Marc Mancini, poste 7262

VENTES NATIONALESDaniel Lamoureux1 877 [email protected]

TIRAGE ET ABONNEMENTS1 877 679-7809

IMPRESSIONImprimerie Transcontinental

DÉPÔT LÉGALBibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaISSN 1180-4270

PHOTO PAGE COUVERTUREFPAQ

PROCHAINE PARUTION3 mai 2017

DATE DE RÉSERVATION PUBLICITAIRE 4 avril 2017

MATÉRIEL PUBLICITAIRE 11 avril 2017

Ce magazine est publié quatre fois par année. Dans la présente publication, le générique masculin est employé sans discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

SOMMAIRE

FÉVRIER 2017

ÉDITORIAUX4 DÉMARRER L’ANNÉE DU BON PIED

6 NOUS SOMMES LES PROPRIÉTAIRES DES TERRES QUE VOUS CONVOITEZ

ACTUALITÉS8 ENTENTE CONCLUE SUR LE PRIX DU SIROP

D’ÉRABLE EN VRAC

NOUVELLE CLASSIFICATION FÉDÉRALE EN VIGUEUR

LA RÉSERVE DE SIROP D’ÉRABLE EN IMAGES

9 LÉONARD LAMPRON, LAURÉAT 2016 DU PRIX GILLES-GAUVREAU

LAURÉAT DU PRIX JEAN-PAUL-RAYMOND

10 RÉTROSPECTIVE 2016 DE LA FORÊT PRIVÉE

PRODUCTION12 LES CLUBS, POUR DES ÉCHANGES QUI RAPPORTENT

REVENU22 L’IMPACT D’UNE TAXE DU BOIS D’ŒUVRE SUR LE PRIX DU BOIS ROND

RECHERCHE29 LE RINÇAGE DU SYSTÈME DE COLLECTE

ÉQUIPEMENT

DES TRACTEURS POUR LE TRAVAIL EN FORÊT

À lire en page 17

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SERGE BEAULIEUPRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION

DES PRODUCTEURS ACÉRICOLES DU QUÉBEC

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ÉDITORIAL

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En ce début d’année 2017, l’alignement des astres me paraît excellent. Plusieurs grands dossiers amorcés en 2016, ou même avant, ont trouvé un dénouement heureux depuis quelques semaines.

L e premier dossier est celui de l’attribution de nouveaux contingents à quelque 282  producteurs et de contingents d’agrandissement à plus de 2 000 autres déjà établis. L’opération a été complé-

tée en décembre dernier pour les demandes sur des terres privées. Les 241 000 entailles réservées aux terres publiques devraient quant à elles être distribuées sous peu par le minis-tère. Au total, ce sont cinq millions de nouvelles entailles qui auront été attribuées et qui se traduiront par des investisse-ments en région de plus de 100 M$ d’ici 2018. Ces entailles nous permettront notamment de raffermir notre position de leader sur le marché mondial du sirop d’érable.

Le second dossier est celui du renouvellement de la convention de mise en marché du sirop d’érable pour les années  2017 et 2018. Ce renouvellement est le fruit d’une négociation avec nos partenaires du Conseil de l’industrie de l’érable, un organisme qui représente les acheteurs. C’est la troisième entente consécutive à être conclue entre les produc-teurs et les acheteurs sans arbitrage par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Notons cependant que la Régie devra homologuer cette convention avant qu’elle n’entre of( ciellement en vigueur. Ces ententes successives à

l’amiable démontrent clairement que la con( ance s’installe de plus en plus avec nos partenaires. Cela ne peut qu’être favorable à l’essor accéléré de notre merveilleuse industrie acéricole.

Le troisième dossier est celui des nombreux succès que notre direction de la promotion, de l’innovation et du déve-loppement des marchés a cumulés au cours de la dernière année et qui en montrent tout le professionnalisme. D’abord, dans le cadre des promotions du temps des fêtes, le micro-site des couronnes de Noël à l’érable, hébergé sur notre site jaimelerable.ca, a remporté deux prix internationaux, soit celui de la médaille d’or des Summit International Interactive Awards et celui des Applied Arts Interactive Awards. Par la suite, Geneviève Béland, notre directrice jusqu’en octobre dernier, s’est vu décerner le Prix de leadership Lynn-Reynolds en reconnaissance de son leadership exceptionnel dans l’industrie acéricole internationale. Ce prix a rejailli sur toute la Fédération. Finalement, l’édition 2016 de notre très courue Fête de l’érable a reçu le prix d’excellence tactique Platine, la plus haute distinction dans ce type d’événement remise par la Société québécoise des professionnels en relations publiques. D’ailleurs, cette Fête de l’érable, dont l’objectif est de lancer en quelque sorte la saison des sucres en donnant du contenu pertinent aux médias pour qu’ils accordent une place de choix à l’érable, se tient de nouveau au début de février. Si j’ai pris quelques lignes de cet éditorial pour vous parler de promotion, c’est pour vous rappeler toute l’importance que nous devons lui accorder a( n que le lien se fasse de façon toujours grandissante entre la production de notre or blond et sa consommation ici et partout ailleurs dans le monde.

En terminant, je tiens à remercier sincèrement les 1 200 pro-ducteurs qui ont pris part à la mobilisation de février 2016 pour soutenir notre mise en marché collective. Cette belle démons-tration de solidarité a valu le Prix Jean-Paul-Raymond à notre conseil d’administration. C’est avec une grande ( erté que nous avons accepté ce prix. Et maintenant, dans l’attente des premières coulées imminentes et fort du dénouement positif de ces dossiers et de bien d’autres, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne et heureuse année… de récolte de ce magni( que produit qu’est notre sirop d’érable.

DÉMARRER L’ANNÉE DU BON PIED

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PIERRE-MAURICE GAGNONPRODUCTEUR ET PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION

DES PRODUCTEURS FORESTIERS DU QUÉBEC

6ÉDITORIAL

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Le ministère des Forêts souhaite que nous récoltions plus de bois dans nos boisés pour alimenter l’industrie forestière. Le ministère de la Faune veut que nous assu-

rions une meilleure protection des habitats fau-niques. Le ministère de l’Environnement aimerait que nous protégions mieux les milieux humides. Les groupes environnementaux nous solli citent pour accroître les aires protégées dans le sud du Québec. Hydro-Québec nous demande l’autori-sation de traverser nos propriétés pour implanter des lignes de transport d’énergie, tout comme les motoneigistes qui comblent leur besoin de villé-giature en circulant chez nous. C’est sans compter les citadins qui ont une idée précise des paysages à conserver pour leur balade du dimanche, forçant les municipalités à adopter des réglementations sur la protection du couvert forestier.

Heureusement que nous sommes 134  000 à posséder une terre forestière, tant les besoins exprimés à notre endroit sont grands. Chacun réussit à sa façon à combler une partie des demandes des uns et des autres. Les propriétaires forestiers répondent à ces multiples attentes, car

leur gestion repose avant tout sur la connaissance et la polyvalence des ressources de leurs pro-priétés. Ils agissent en priorité pour eux et leurs familles, et tant mieux si la société en béné) cie.

Depuis quelques années, je constate une hausse des exigences de la société à l’égard de nos forêts, si bien que le droit de propriété semble un concept dépassé. Pourtant, les frais de ) nancement des terres et les taxes foncières sont là pour nous mon-trer qui est le « vrai » propriétaire.

Si l’on exige autant des propriétaires, peuvent-ils attendre un service en retour? Il serait nécessaire pour tous ces intervenants de reconnaître l’intel-ligence et la sagesse des propriétaires de boisés dans la gestion de leur patrimoine naturel; un patrimoine qui est transféré, dans une majorité de cas, d’une génération à l’autre.

Dans la pratique, cela veut dire de nous proposer des ententes raisonnables pour les deux parties. Il est normal d’exiger une redevance sur le bois que l’on récolte chez nous, une compensation pour les inconvénients liés aux passages et un rabais de taxes foncières ou une rémunération pour les ser-vices que l’on nous demande. Cela veut également dire des réglementations qui balisent les mauvaises pratiques plutôt que de régir la gestion de nos terres. Mais surtout, cela signi) e que l’on doit nous écouter : « Nous ne sommes pas un interve-nant comme les autres, exprimant une opinion qui en vaut une autre. Nous sommes les propriétaires du territoire visé par les projets de tous. »

NOUS SOMMES LES PROPRIÉTAIRESDES TERRES QUE VOUS CONVOITEZ

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ALITÉS

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ENTENTE CONCLUE POUR LE PRIX DU SIROP D’ÉRABLE EN VRACAprès quelques séances de négociation, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ), qui représente les acériculteurs, et le Conseil de l’industrie de l’érable (CIE), qui agit au nom des acheteurs de sirop d’érable, se sont mis d’accord sur tous les termes de la conven-tion de mise en marché du sirop d’érable en vrac. La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) n’aura donc pas à arbitrer la convention pour 2017, ce qui est une bonne nouvelle pour l’industrie. Une demande d’homo-logation de cette entente a d’ailleurs été déposée à la RMAAQ.

NOUVELLE CLASSIFICATION FÉDÉRALE EN VIGUEURC’est fait. La nouvelle classi% cation fédérale de sirop d’érable est en vigueur depuis le 13 décembre dernier. Toutes les entreprises détenant un numéro d’agrément et exportant leur sirop d’érable doivent se conformer à cette nouvelle classi% cation qui comporte, entre autres, deux catégories (A et de transformation) et quatre couleurs, soit doré, ambré, foncé et très foncé.

4 COULEURS 4 GOÛTS DISTINCTS

QUEL EST LE MEILLEUR SIROP D’ÉRABLE ?Le meilleur sirop d’érable est celui qu’on préfère !

SIROP D’ÉRABLE DU QUÉBEC

Très foncégoût

prononcé

Dorégoût délicat

Ambrégoût riche

Foncégoût robuste

Extra clair

Clair Médium

MédiumAmbré Foncé

Foncé

Anciennes classes de couleur : extra clair, clair, médium, ambré, foncé

PRIX EN VIGUEUR LE 28 FÉVRIER 2017

CATÉGORIE PRIX/LB

Doré 2,95 $

Ambré 2,94 $

Foncé 2,85 $

Très foncé 2,55 $

Catégorie transformation (CT) 1,80 $

Prime bio 0,18 $

LA RÉSERVE DE SIROP D’ÉRABLE EN IMAGESLa réserve stratégique mondiale de sirop d’érable est un élément clé dans la poursuite du développement des marchés pour le sirop d’érable du Québec. Elle est d’ailleurs entièrement soutenue par les 13 500 acériculteurs québécois. Ce joyau de l’industrie acéricole d’ici reste toutefois assez méconnu. Voilà pourquoi la Fédération a réalisé une capsule vidéo qui présente sa réserve de sirop d’érable située à Laurierville, en plein cœur de la province. On y apprend entre autres que la réserve peut contenir 98 millions de livres de notre or blond et que l’usine de pasteurisation peut traiter 25 000 livres de sirop d’érable par heure. Vous pouvez visionner cette vidéo sur la page d’accueil du site fpaq.ca.

DoréTransmission de lumière :plus de 75 %

AmbréTransmission de lumière :

50 % à 74,9 %

FoncéTransmission de lumière :25 % à 49,9 %

Très foncéTransmission de lumière :

24,9 % et moins

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LAURÉAT DU PRIX JEAN-PAUL-RAYMONDLe 1er  décembre dernier, le conseil d’adminis-tration de la FPAQ a reçu le prix Jean-Paul-Raymond dans la catégorie provinciale. Ce prix, qui vise à récompenser et à mettre en valeur une équipe d’agriculteurs ayant mené à bien une action collective en vie syndicale, a été remis au conseil d’administration de la Fédération par le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, dans le cadre du 92e Congrès général annuel de l’UPA.

La Fédération s’est démarquée par son projet Érable unis : conservons notre mise en marché collective. Cette grande mobilisation, tenue le 16 février 2016 et qui a réuni n o t a m m e n t 1  200  produc-teurs des qua-tre coins du Québec, a été nécessaire a* n de dénoncer les recommandations du rapport Gagné, com-mandé par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Pierre Paradis.

L’objectif de ce projet était de mobiliser les producteurs acéricoles a* n de faire com-prendre au ministre que le secteur acéricole tient à sa mise en marché collective, que celle-ci est garante d’un secteur sain et en crois-sance, libre de l’instabilité, de l’évasion * scale et de l’absence de développement qui caracté-risaient cette industrie avant l’instauration des contingents et de la réserve stratégique.

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LÉONARD LAMPRON, LAURÉAT 2016 DU PRIX GILLES-GAUVREAUCette année, le prix hommage Gilles-Gauvreau a été remis à titre posthume à Léonard Lampron, décédé en juin 2013. Ce prix souligne l’engagement et la contribution exceptionnelle d’un producteur ou d’une productrice à la vie syndicale acéricole, et ce, depuis 2012. M. Lampron a été le fondateur du Syndicat des producteurs de sucre et sirop d’érable de la région de la Mauricie. Il en a été le président de 1981 à 1998. Son premier dé* syndical a été de défendre avec succès les intérêts des producteurs pendant la crise du verglas de 1983. Il a également travaillé au montage du premier plan conjoint qui a été rejeté en 1984, mais qui a pavé la voie à la mise en place de notre plan conjoint actuel.

Le président de la Fédération, Serge Beaulieu, a remis le prix à titre posthume à la conjointe de Léonard Lampron, Claudette Lampron, et à son * ls, Éric Lampron, lors de la soirée banquet du 15  novembre  2016, qui s’est tenue dans le cadre de l’assemblée générale annuelle de la FPAQ.

Chaque année, la Fédération remet le prix hommage Gilles-Gauvreau à un acériculteur émérite. À ce sujet, la période de candi-datures pour 2017 est déjà ouverte. Toute personne peut soumettre une candidature avant le 30  juin  2017 en communiquant avec le secrétaire du syndicat acéricole de sa région.

Serge Beaulieu, président de la Fédération, à droite, a remis le prix hommage Gilles-Gauvreau à titre posthume à la conjointe de Léonard Lampron, Claudette Lampron, et à son # ls, Éric Lampron, qui était accompagné de sa conjointe et de ses deux enfants.

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RÉTROSPECTIVE 2016 DE LA FORÊT PRIVÉE  

JANVIER

Début des consultations pour la mise à niveau de la norme d’aménagement forestier de FSC (Forest Stewardship Council) Canada. Ces dernières se poursuivent tout au long de l’année 2016.

MAI

Lancement de la nouvelle édition du Guide terrain  : saines pratiques d’inter-vention en forêt privée, imprimée à 20 000 exem-plaires.

JUIN

L’annonce de la Fédération des producteurs acéri-coles du Québec d’ajouter cinq millions d’entailles pour la production de sirop d’érable accroît l’ac-tivité économique dans les boisés.

FÉVRIER

Début d’année très favo-rable à la production de bois en forêt privée, mais celle-ci diminue graduel-lement au cours de 2016.

OCTOBRE

Au Forum Innovation Bois, les producteurs fores-tiers des forêts privées indiquent qu’ils ont deux millions de mètres cubes de bois disponibles pour la transformation.

SEPTEMBRE

Lancement du site PrixBois.ca, qui permet aux producteurs de mieux connaître les marchés et les prix offerts pour le bois rond en forêt privée.

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  RÉTROSPECTIVE 2016 DE LA FORÊT PRIVÉE

DÉCEMBRE

Le Plan canadien de lutte contre les changements cli-matiques et de croissance économique reconnaît le rôle des propriétaires de boisés dans le stockage de carbone.

NOVEMBRE

À la suite de l’élection de Donald Trump, un vent de protectionnisme souf) e sur les États-Unis. Une coali-tion américaine dépose une plainte concernant les importations canadiennes de bois d’œuvre résineux. Les propriétaires forestiers revendiquent une exemp-tion de taxes et de quotas

puisque le litige vise surtout le bois de la forêt publique.

AVRIL

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) procède à l’unifor-misation provinciale des activités sylvicoles admis-sibles au programme d’aide à la mise en valeur des forêts privées.

MARS

Carlos Leitão présente un budget provincial qui comporte plusieurs mesures pour aider les producteurs forestiers  : taxes sur les opérations forestières, étalement du revenu, amélioration du programme de remboursement des taxes foncières et ren) ouement de 6  M$ du programme

d’aide à la mise en valeur des forêts privées.

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AOÛT

Le 20  août, le député de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, Luc Blanchette, devient ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs. Il suc-cède à Laurent Lessard.

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JUILLET

Quelque 14  000  proprié-taires de boisés au Québec subissent les conséquences de l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épi-nette. Le Regroupement des sociétés d’aménage-ment forestier du Québec et la Fédération des produc-teurs forestiers du Québec unissent leurs efforts en

créant une cellule d’urgence pour gérer cette épidémie en pleine progression.

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VOYEZ PLUS D’ÉLÉMENTS DE LA RÉTROSPECTIVE 2016 À FORETPRIVEE.CA.

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« Si on fait trois livres de sirop à l’entaille, c’est bon de savoir pourquoi les confrères en font quatre. On s’améliore et ça n’enlève rien à personne, souligne Louise Veilleux. C’est ça, les clubs-conseils. »

MARC-ALAIN SOUCYCOLLABORATION SPÉCIALE

L ouise Veilleux est propriétaire avec son conjoint de l’entreprise Les sirops Lou-May, à Auclair dans le Bas-Saint-Laurent. À force de travail et de persévérance, le couple compte maintenant tout près de 35 000 entailles

en forêt publique. « Nous avons commencé en 1997. Nous sommes partis de zéro; pas de cabane, pas de tubulure et pas de stations de pompage », dit celle pour qui les clubs d’encadrement technique acéricole sont encore aujourd’hui un ingrédient indispensable à la réussite. Selon l’acéricultrice, chaque érablière est différente, et les clubs permettent de voir comment chacun innove pour surmonter ses contraintes. Le partage d’information pro) te à tous.

«  Avant de lancer notre entreprise, nous étions employés chez un acériculteur qui utilisait déjà les services-conseils. Ça nous avait convaincus que c’était un gros plus. C’était donc tout

à fait logique de poursuivre dans cette voie quand nous avons démarré et nous ne l’avons jamais regretté », ajoute-t-elle.

Louise Veilleux a suivi plusieurs formations sur l’entaillage, qu’elle considère comme la base de la rentabilité. Il en va de même pour la détection des fuites, la cuisson du sirop qu’il faut maîtriser pour atteindre les degrés Brix optimaux, et plusieurs autres étapes de production. Les sujets ne manquent pas. Le chemin est parsemé d’embûches, de l’entaillage à la mise en marché. « En acériculture, c’est un tas de petits détails qui font la différence entre la rentabilité et la perte de revenus », estime celle qui n’hésite pas à initier ses bons employés aux formations du Club d’encadrement technique en acériculture de l’Est.

De plus, elle apprécie la disponibilité de son conseiller Jacques Boucher, qui peut se rendre sur place et poser des diagnostics

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sur le fonctionnement de son érablière. « Nous aimons connaître nos faiblesses », dit-elle. En ce qui concerne la qualité du pro-duit, l’acéricultrice trouve pro% table la possibilité qu’offre le Club de faire calibrer ses équipements, notamment les densimètres, les réfractomètres et les hydrothermes.

Selon Louise Veilleux, les formations collectives, les visites d’entreprises de la région et même de l’extérieur sont toujours pro% tables. « Ce sont aussi de belles occasions d’échanger entre acériculteurs et de se faire des amis », conclut-elle.

MONTÉRÉGIE-OUESTÀ l’autre bout de la province, le magazine Forêts de chez nous a rencontré une vingtaine de participants à une journée de for-mation sur l’entaillage donnée par le conseiller Sylvain Mailloux, à Havelock. Il y avait dans la salle des jeunes de la relève qui démarraient en acériculture et des acériculteurs bien établis qui ont tous apprécié les talents de vulgarisateur de leur conseiller, tout comme son sens de l’humour. Étant donné que la forma-tion se tenait à la cabane à sucre L’Hermine, il a été possible de mettre en pratique sur le terrain la théorie donnée durant le cours. Chacun a pu entailler, poser des chalumeaux et installer des chutes d’eau, selon la bonne méthode, bien sûr!

Jean-Christophe Ouimet, 23  ans, s’est dit emballé par ce qu’il a appris au cours de cette journée. Ce jeune de la relève fait partie de la troisième génération établie à la Ferme J.C.S. Ouimet, qui compte 30 000 entailles, à Franklin. L’exploitation est en transition vers le bio. L’entreprise familiale a également 120 vaches en lactation et possède près de 600 acres en grandes cultures. Comme il n’a pas reçu de formation générale en acéri-culture, Jean-Christophe reconnaît la valeur de ce qu’il a appris. « Je pensais que je savais comment entailler, mais aujourd’hui, j’ai découvert de nouveaux trucs. Je suis content, dit-il.

«  Dans notre érablière, nous avons grandement amélioré notre tubulure, diminué les fuites et le nombre d’entailles sur nos gros érables; nous les avons mieux réparties autour des arbres pour réduire la compartimentation. Mon père a toujours été ouvert aux nouvelles idées », a-t-il con% é à Forêts.

Le jeune acériculteur a développé son esprit critique relative-ment à son métier et il apprécie les contacts avec ses pairs, ce qui, selon lui, remet en question certaines mauvaises habitudes qui seraient faciles à prendre si l’on ne sortait pas de sa cabane.

DES SERVICES DE QUALITÉ, MAIS INSUFFISANTS ET HÉTÉROCLITESTous les producteurs acéricoles rencontrés se sont dits satisfaits des services-conseils non liés qu’ils obtiennent de leur club d’encadrement technique et des conseillers qui les accompagnent dans leur érablière. Grâce aux subventions du ministère québécois de l’Agriculture, les montants investis par les acériculteurs sont largement compensés par l’augmentation de la rentabilité de leur entreprise.Quelques problèmes préoccupent cependant les interve-nants du secteur. Des conseillers reconnaissent qu’il y a beaucoup de différences d’approches entre les clubs et que le besoin de se regrouper au sein d’une association se fait sentir. À peine 10 % des acériculteurs qui ont un quota fréquentent un club. C’est bien en dessous de la moyenne provinciale, qui s’élève à 34 % pour l’ensemble des productions agricoles, selon Louis Dionne, directeur général de Coordination services-conseils. Ces 10  % d’acériculteurs sont répartis dans six ou sept clubs. On ne connaît pas précisément le nombre de conseillers qui sont en fonction; ils pourraient être entre 9 et 15.Sylvain Mailloux, qui offre les services-conseils en Montérégie-Ouest et dont le club a été dissous, est l’un de ceux qui rêvent de créer une association qui regrouperait les conseillers. « Tout notre travail devrait être basé sur le partage d’information, non seulement avec les producteurs, mais également entre nous, les conseillers. Nous gagnerions en crédibilité si nous étions tous sur la même longueur d’onde. Il y en a cependant parmi nous qui ne sont pas de mon avis », déplore-t-il.Joël Boutin, du Club d’encadrement technique acéri-cole des Appalaches, la plus grosse région acéricole du Québec, qui compte 3 240 entreprises et 16,8 millions d’entailles, n’est pas chaud à l’idée de faire chapeauter son organisation par une structure qui risquerait, selon lui, de nuire à la créativité. Il travaille beaucoup avec ses membres à développer des goûts particuliers pour le sirop. « Quand j’ai été engagé, on m’a dit : “Il faut que tu nous aides à produire un sirop qui a du goût et après, on s’occupera du rendement” », se rappelle-t-il.Dans la région du Bas-Saint-Laurent, Jacques Boucher travaille en collaboration avec 547 entreprises de grande taille qui se partagent plus de quatre millions d’entailles. « Tous nos membres veulent obtenir la meilleure qualité et des rendements optimaux, dit-il. Pour eux, l’acéri-culture n’est pas un passe-temps. » Comme les autres conseillers, M. Boucher favorise l’échange d’information entre producteurs. Il croit également à un rapproche-ment entre les clubs, ce qui lui permettrait probable-ment de faire avancer dans toutes les régions un dossier qui lui tient à cœur : la production de sirop sans utilisa-tion de pétrole.

Sylvain Mailloux, conseiller en acériculture, explique les principes de base de l’entaillage. Il est convaincu

que, malgré les différences d’approches entre les clubs, la création d’une association de conseillers

serait béné# que pour tout le secteur.

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« J’ai tellement aimé ma journée que je me suis ins-crit à la prochaine formation. Cette fois, ce sera sur l’osmose », lance Jean-Christophe.

RELÈVE FÉMININEValérie Beaulieu, seule femme présente à cette formation, se réjouit à l’idée d’aller voir l’entreprise de Jean-Christophe. Grâce à l’interaction entre les participants, ce genre de partage d’information et de visites est rendu possible.

«  J’ai 6 000 entailles. L’acériculture est un à-côté pour moi. Je travaille comme cariste pour des maraî-chers en été et dans des serres au printemps  », dit-elle. La copropriétaire de l’Érablière Beaulieu et Filles à Saint-Urbain-Premier, jeune mère de jumelles de deux ans, a obtenu un diplôme d’études profes-sionnelles en acériculture en 2011 à la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, à Beauharnois. « Pour moi, les services-conseils en acériculture, c’est avant tout une façon de combattre l’isolement, de me remettre à niveau et de répondre à mes préoc-cupations sur l’érablière. Je m’intéresse particulière-ment aux problèmes de compartimentation. Je veux que nos arbres soient sains. Je n’aime pas abattre des érables à sucre », conclut-elle.

Jean-Christophe Ouimet et Valérie Beaulieu ont participé à la formation sur l’entaillage à la cabane à sucre L’Hermine à Havelock, le 7 janvier. Ils aiment particulièrement échanger avec d’autres acériculteurs.

« ON DOIT TRAVAILLER ENSEMBLE! » – SERGE BEAULIEU

Le président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Serge Beaulieu, est un ardent défenseur des clubs d’encadrement technique acéricole. Il fait lui-même affaire avec un conseiller en ce qui concerne son entreprise. Selon lui, c’est important de faire connaître les avantages que les clubs procurent, tant en ce qui a trait à la qualité du produit qu’à l’ef4 cacité et à la rentabilité des entreprises. La Fédération a d’ailleurs exprimé explicitement dans le mémoire Étude exhaustive sur la production acéricole son intention de faire la promotion des ressources-conseils, en mettant l’accent sur la relève et les nouvelles érablières.Le président déplore la pénurie de conseillers au Québec et le manque de communication entre eux. « Chaque club est indépendant. Les conseillers ont des formations différentes et chacun fait ses expériences dans son coin. Il faut rassembler tout ça », soutient-il.Serge Beaulieu, qui est également président du Centre ACER, croit que cet organisme est bien placé pour chapeauter les clubs d’encadrement technique acéricole puisqu’il entretient des contacts avec leurs conseil-lers. Une personne spécialisée en transfert technologique y a d’ailleurs été récemment embauchée. « Le rôle de cette ressource sera d’aller voir les conseillers pour trouver des moyens de travailler ensemble  », a-t-il déclaré à Forêts.

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Bien dif! cile de s’y retrouver dans la panoplie de tracteurs compacts conçus pour le travail forestier. Coup d’œil sur des engins de 50 à 60 chevaux vapeur (ch) bâtis pour affronter les terrains boisés dif! ciles.

ANDRÉ LAROCHECOLLABORATION SPÉCIALE

ANTONIO CARRARO SN 5800Le constructeur italien Antonio Carraro a redessiné cette année son ancien modèle TRX 6400, rebaptisé SN 5800, pour rehaus-ser son ergonomie et l’habiller d’une carrosserie moins austère. Du coup, en arrondissant le museau, il a amélioré la facilité de conduite de ce tracteur, déjà appréciée.

Bâti sur un châssis articulé capable d’osciller de 15 degrés de part et d’autre, le SN 5800 s’adapte aux terrains accidentés de manière à garder ses quatre roues motrices bien au sol. Selon Jean Gagnon, le distributeur canadien, ce tracteur est aussi le seul du genre qui offre la possibilité de bloquer l’un ou l’autre des différentiels, ou les deux simultanément. La traction est optimisée par une répartition égale du poids sur les quatre roues. Le SN 5800 se trouve à l’aise en forêt grâce à sa conception compacte (largeur de 1,035 m, hauteur de 2,05 m) et à son court rayon de braquage (2,87 m). Prisé par les vignerons européens, le SN 5800 est également adapté au milieu forestier grâce à l’ajout d’une lame à l’avant, d’un toit et de grilles protectrices. Un treuil peut aussi être installé à l’avant ou à l’arrière.

Doté d’un moteur quatre cylindres Yanmar de 2,2 L, ce tracteur offre une puissance de 50 ch (ou 70 ch avec le SN 7800) et une capacité de levage

de 1700 kg sur les trois points arrière. Il dispose d’une transmis-sion à 24 rapports (12/12) et d’une prise de force indépendante à commande mécanique.

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ÉQUIPEMENT

DES TRACTEURSPOUR LE TRAVAIL EN FORÊT

Antonio Carraro

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ZETOR MAJOR 60«  Un tracteur n’a pas la vie facile en forêt. Sa mécanique doit être simple et robuste, et doit comporter le moins de systèmes électroniques possible. Sur le Major, il n’y a qu’un minimum de % ls qui peuvent se faire arracher par une branche  », argue Brad Charby, concessionnaire des tracteurs Zetor à Waterloo.

C’est une tradition chez le construc-teur tchèque de miser sur une concep-tion simple et robuste pour offrir des engins % ables et faciles d’entretien. Deux ans après le lancement de sa série Major en 2013, Zetor a ajouté les modèles Major 60 et Major 80, tous deux équipés d’un moteur Zetor turbo diesel de 2,9 L. Le Major  60  dispose d’une boîte de vitesse à 24  rapports (12/12) générant une vitesse maximale de 30 km/h. Il est également doté d’une impressionnante capacité de levage de 2 450 kg.

Cela dit, selon M. Charby, le Major 60 se distingue surtout par sa traction

au sol, la meilleure de sa catégorie. «  D’ordinaire, les tracteurs sont munis d’une simple barre droite en guise d’es-sieux, alors que le Major est équipé d’essieux planétaires », souligne-t-il.

Outre un arceau de protection pour l’opérateur et des jantes forestières, le

Major  60 peut être équipé de plaques sous le châssis, comme la plupart de ses concurrents. «  Mais peu de clients les jugent nécessaires, car la garde au sol est élevée et le dessous du Zetor est plat. Ce véhicule est vraiment conçu pour la forêt. »

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KUBOTA MX5200La vaste gamme Kubota compte une vingtaine de tracteurs d’une puissance de 20 à 70 ch adaptables au travail en forêt. Le MX5200 est cependant parti-culièrement prisé par les forestiers en raison de sa manœuvrabilité et de sa polyvalence, af& rme Christian Bisson, directeur régional à Kubota Canada.

«  Son empattement (1,895  m), son rayon de braquage (2,7  m) et sa garde au sol (38,5  cm) permettent de bien manœuvrer entre les arbres et de passer

au-dessus des obstacles, souligne-t-il. Il peut être équipé des accessoires et des équipements standards, mais aussi d’un chargeur frontal avec un godet ou des fourches à palettes, ou encore d’une véritable rétrocaveuse montée en quatre points capable de creuser jusqu’à une profondeur de 2,789 m. »

Le MX5200 possède une capacité de levage de 1 050 kg. Il est muni de trois valves auxiliaires à l’arrière. Son moteur diesel Kubota turbocompressé de 2,4  L

produit une puissance de 54,7 ch. Il est couplé à une boîte de vitesse manuelle à 16 rapports (8/8) ou à une transmission hydrostatique à trois gammes pour une vitesse maximale de 25,9 km/h.

À l’instar de ses concurrents, le Kubota  MX5200 possède un arceau de sécurité repliable pour passer sous des branches basses ou encore des tubulures dans une érablière. Une grille frontale, d’ordinaire fournie avec le chargeur, peut être ajoutée en option.

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Le Kubota MX5200 possède un arceau de sécurité repliable pour passer sous des branches basses ou encore des tubulures dans une érablière.

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MAHINDRA 3550 PST

Le constructeur indien a lancé en 2014 sa série de trac-teurs  3500 de qualité supérieure, propulsés par un moteur Mahindra de 2,7  L à injection directe. Sa particularité? Une technologie antipollution de niveau 4 qui ne nécessite aucun $ ltre à particules diesel (DPF) et aucun ajout de % uide d’échap-pement diesel (DEF). « Cette série est donc sans risque et coûte moins cher pour ce qui est de l’entretien », fait valoir Vincent Comtois, représentant au Centre agricole Wotton.

Mahindra offre deux types de transmission  : une trans-mission manuelle (12/12) appelée Power Shuttle (PST) et une transmission hydrostatique à trois gammes (HST). À l’instar de ses frères de série, le modèle 3550 est équipé des pneus industriels les plus larges de sa catégorie (14 x 17,5 / 19,5 L x 24). « En raison de cette caractéristique, de son gabarit imposant et de son poids élevé, ce véhicule offre une traction vraiment supérieure et une sécurité accrue », avance M. Comtois.

Malgré les dimensions plutôt costaudes du tracteur, l’opé-rateur béné$ cie d’une grande visibilité sur son travail au sol grâce au pro$ l ef$ lé du compartiment moteur. L’essieu avant a été renforcé de manière que le chargeur frontal puisse soule-ver une charge maximale de 1 400 kg à pleine hauteur. Détail utile  : la grille frontale se rabat pour un accès plus facile au moteur.

Soulignons que le groupe motopropulseur est garanti pour une durée de sept ans (ou 3  000  heures, selon la première éventualité), ce qui est la meilleure assurance offerte au Canada.

JOHN DEERE 5055E« Comme le 5055E est un tracteur économique, sa mécanique est simple et $ able. Il comporte peu d’éléments électroniques, ce qui réduit le risque de défaillance. Tomber en panne, c’est ce qu’on veut éviter en forêt », souligne Réal Tremblay, représentant chez le concessionnaire Agritex.

Misant sur une mécanique éprouvée, le constructeur de l’Illinois a en effet couplé le moteur 2,9 L turbocompressé à une simple transmission à 12 rap-ports (9/3) à inversion synchronisée pour les travailleurs qui recherchent l’économie. Il offre également en option une transmission à 24  rapports (12/12) avec inverseur électro-hydraulique au volant pour ceux qui privilé-gient l’ef$ cacité et la simplicité d’opération. Le conducteur peut régler l’inversion à sa guise à l’aide d’un bouton rotatif.

Les essieux, équipés de réducteurs $ naux à planétaires, confèrent aussi au véhicule une $ abilité et une solidité à long terme, souligne Rémi Bourgault, spécialiste chez John Deere Canada. De plus, le châssis, solide, n’a pas besoin d’être renforcé pour accueillir un chargeur à attache rapide capable de soulever 1 610 kg.

Détails non négligeables : le châssis comporte de nombreux points d’ancrage pour une installation simple et peu coûteuse de plaques de protection ventrales et d’un grillage frontal. Le grand dégagement aux ailes arrière permet aussi l’utilisation de chaînes.

Le tuyau d’échappement vertical peut gêner les manœuvres en forêt dense, mais une sortie au sol est proposée en option.

Mahindra

John Deere

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FICHE TECHNIQUE

ANTONIO CARRARO NS 5800

ZETOR MAJOR 60

KUBOTA MX5200

MAHINDRA 3550 PST

JOHN DEERE 5055E

Moteur (L) 2,2 2,9 turbo 2,4 turbo 2,7 2,9 turbo

Puissance (ch) 49,7 61,2 54,7 49 59

Réglementation niveau 3A niveau 3B niveau 4 niveau 4 niveau 4

Transmission 12 av. / 12 arr. 12 av. / 12 arr.8 av. / 8 arr. ou

hydro. 3 gammes12 av. / 12 arr. 12 av. / 12 arr.

Attelage 3 points cat. 1 cat. 2 cat. 1 et 2 cat. 1 cat. 1 et 2

Capacité de levage (kg) 1 700 2 450 1 050 1 400 1 610

Valves auxiliaires 2 + 1 2 + 1 2 + 1 1 (2 opt.) 1 (2 opt.)

Longueur (m) 3,277 4,702 3,180 3,274 3,5

Hauteur (m) 2,05 2,58 2,430 2,492 2,44

Largeur (m) 1,035 1,970 1,77 1,915 1,45

Poids (kg) 1 600 3 165 3 716 2 240 2 500

Garde au sol (cm) 27 46 38,5 35,5 34

Rayon de braquage (m) 2,87 3,8 2,7 3,2 3,1

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Les dés sont joués. L’industrie canadienne se verra sans doute imposer au cours du printemps des droits compensateurs et/ou antidumping sur les expéditions de bois d’œuvre destinées au marché américain.

VINCENT MIVILLE, ING. F. M.SC.ÉCONOMISTE FORESTIER

D éjà, les acteurs du milieu anticipent une taxe de l’ordre de 25  % qui marginalisera les scieurs cana-diens, eux qui sont les plus

grands compétiteurs des scieurs amé-ricains. Les consommateurs américains, les scieries canadiennes, les fournisseurs de bois résineux canadiens ainsi que les gouvernements se partageront vraisem-blablement la hausse de coût générée par cette barrière tarifaire.

Les producteurs de bois de la forêt privée subiront assurément des dommages collaté-raux, eux qui contribuent à 16 % des approvision-nements des scieries québécoises de bois d’œuvre. En 2015, les expéditions de sapins, d’épinettes et de pins gris à destination des scieries ont représenté presque 3  Mm³, soit environ 58  % du volume de bois vendu en forêt privée. Les producteurs forestiers ont raison d’être inquiets.

DU BOIS D’ŒUVRE PLUS CHER POUR LES CONSOMMATEURS AMÉRICAINSL’industrie canadienne joue un rôle prépondérant dans le marché américain du bois d’œuvre. Au cours des trois pre-miers trimestres de 2016, la demande américaine a été com-blée principalement par les scieurs américains (65  %) et canadiens (34  %). L’imposition d’une taxe aura pour consé-quence immédiate de gon9 er arti: ciellement le coût du bois d’œuvre en provenance du Canada. Cela provoquera une hausse du prix moyen sur le marché américain, à moins que les scieurs américains ne comblent rapidement l’offre. Ce dernier scénario demeure improbable dans la mesure où la production américaine ne peut pas s’accroître substantiellement du jour au lendemain.

Outre la réduction des parts de marché des scieurs canadiens aux États-Unis, cette hausse de prix du

bois d’œuvre est un deuxième objectif pour-suivi par les scieurs américains. Ils vendront alors davantage de bois d’œuvre à un prix plus élevé, ce qui décuplera leurs marges de pro: t. C’est sans compter qu’une pro-portion des taxes payées par les scieries canadiennes pourrait retourner dans les poches des scieurs américains ayant déposé

la plainte. Lors du dernier con9 it, les plai-gnants ont récolté environ 10 % des 5 G$ qui

ont été prélevés. Ces éléments justi: ent ample-ment la récurrence des accusations portées par les

scieurs américains contre leurs concurrents canadiens.

QUI SE PARTAGERA LA FACTURE?

À ce stade, quatre scénarios peuvent être envisagés :

1.  Les consommateurs américains pourraient absorber la hausse du coût du bois d’œuvre canadien. La National Association of Home Builders évalue qu’une taxe de 25 % sur le bois d’œuvre canadien aurait pour conséquence d’accroître de 1  300  $  US, en moyenne, le coût de construction d’une résidence unifamiliale. Or, il ne faut pas sous-estimer la plas-ticité des marchés; d’autres sources d’approvisionnement moins onéreuses surgiront et permettront aux consommateurs d’atténuer la hausse de prix. D’ailleurs, les scieries américaines béné: cieront d’un avantage sur les scieries canadiennes, en raison de la taxe supplémentaire, ce qui leur donnera la pos-sibilité de vendre en deçà du prix des producteurs canadiens, et ainsi, d’accentuer leur production et d’accroître leur part de marché.

L’IMPACT D’UNE TAXE DU BOIS D’ŒUVRESUR LE PRIX DU BOIS RONDR

EV

EN

U

UNE TAXE DE 25 % SUR LE BOIS D’ŒUVRE CANADIEN POURRAIT

ACCROÎTRE DE 1 300 $ US, LE COÛT DE CONSTRUCTION

D’UNE RÉSIDENCE UNIFAMILIALE.

National Association of Home Builders

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2.  Les gouvernements québécois et canadien pourraient décider d’absorber les coûts de la taxe en mettant en place un système de garanties de prêts à l’industrie dans l’espoir que les tribunaux internationaux statuent en faveur de la position canadienne. Ce soutien permet-trait à l’ensemble de la ( lière de conser-ver sa structure de coût. Toutefois, est-ce que les gouvernements accepteront de supporter cette facture pendant les années nécessaires à la contestation judiciaire?3. Les scieries pourraient assumer direc-tement ces coûts. L’ampleur de la taxe anéantira leur marge béné( ciaire et elles essuieront temporairement des pertes. Pas question cette fois-ci de comp-ter sur les sous-produits du sciage tels que copeaux, planures et sciures pour compenser la perte de revenus de bois d’œuvre; il y a déjà trop de stocks de copeaux sur les marchés et la demande pour ces derniers ) anche alors que les papetières ferment. Les scieurs miseront sur leurs actifs les plus rentables. Ils scie-ront le bois le moins cher de leur panier d’approvisionnement. Ils réduiront leur production, mais devraient accrôitre leur ef( cacité.4.  Les scieries pourraient re( ler une partie des coûts supplémentaires à leurs fournisseurs en exigeant une baisse de prix du bois rond. C’est justement là que le bât blesse pour les producteurs de bois, puisque l’approvisionnement et la manutention du bois rond représentent 59 % de l’ensemble des frais d’exploita-tion des scieries québécoises. Il y a fort à parier que la chaîne d’approvisionne-ment en bois (propriétaires forestiers, producteurs/entrepreneurs forestiers et transporteurs) sera appelée à assumer une partie non négligeable des coûts associés à la taxe.

La combinaison de ces scénarios constituera la réalité des prochaines années. Toutes les parties impliquées, à l’exception des scieries américaines, subiront le choc provoqué par la taxe sur le bois d’œuvre. Les consommateurs américains paieront celui-ci plus cher, les gouvernements viendront en aide à l’industrie, les scieurs canadiens verront leurs marges s’effriter et leurs volumes de vente chuter.

Source : Random Lengths

États-Unis

Canada

Autres pays

Parts de marché des producteurs de bois d’œuvre aux États-Unis (janvier à septembre 2016)

65 %

34 %

1 %

Le spécialiste des barilspour le sirop d’érable

PLASTICA

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Finalement, les producteurs de bois participeront, malgré eux, à l’effort de guerre alors que la capacité de payer des scieries diminuera de façon radicale. La demande de bois rond devrait suivre la même tendance que la production canadienne de bois d’œuvre; elle chutera à mesure que les scieurs américains et d’outre-mer accroîtront leurs parts de marché au détriment du Canada. Il y a peu de marché de substitution existant pour ces volumes.

La Fédération des producteurs fores-tiers du Québec a proposé une approche originale pour éviter une baisse de reve-nus des producteurs. Elle milite pour une exemption du bois des forêts privées dans le cadre des négociations entourant le dossier du bois d’œuvre.

D’ici là, l’ensemble de la & lière devra faire preuve de résilience et la coopéra-tion entre les partenaires sera de mise pour se dresser contre cet acte de pro-tectionnisme américain.

QUEL EST L’IMPACT POUR LES EMPLOIS AU QUÉBEC?

Une taxe sur le bois d’œuvre provoquera une réduction de la récolte de bois rond et du chiffre d’affaires des producteurs.

À titre d’exemple, une baisse de la récolte de 1 Mm³ de bois de sciage résineux en forêt privée se traduirait par une diminution de 550 emplois à temps complet dans les sous-secteurs de l’aménagement forestier, de la récolte et du transport de bois. Parallèlement, le chiffre d’affaires reculerait de 66 M$.

En incluant les activités de première et de seconde transformation du bois, on estime à 2 200 les pertes d’emploi à temps complet. Le chiffre d’affaires de la & lière chuterait de 606 M$.

En complément sur foretprivee.ca :• Portrait économique des activités sylvicoles en forêt privée• Désaccord sur les exportations de bois d’œuvre résineux

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Le sirop d’érable a longtemps été considéré comme un emblème traditionnel et local apprécié avant tout pour son goût. Il est maintenant perçu comme un produit pur à valeur ajoutée, notamment remarqué pour ses différentes qualités culinaires, fonctionnelles, nutraceutiques et nutritives.

MÉLISSA COURNOYER ET LUC LAGACÉPH. D., CENTRE ACER

L’industrie travaille donc de concert avec les produc-teurs pour veiller à ce que toutes ces caractéristiques soient conservées. Il est reconnu que les bonnes pratiques acéricoles sont essentielles pour y arriver.

Aujourd’hui, la majorité des entrepreneurs acéricoles savent que l’assainissement du système de collecte de la sève fait partie intégrante de la production. A$ n d’aider à le réaliser selon les règles de l’art, le Centre ACER a publié le guide Méthode d’assainissement à l’alcool isopropylique en acériculture. Le Cahier de transfert technologique en acéri-culture donne également certaines informations pertinentes.

On y apprend, entre autres, qu’avant le début de la produc-tion, le système doit être entièrement rincé, principalement pour éliminer toute trace d’assainisseur et de bio$ lms micro-biens ainsi que pour réduire les risques de produire un sirop d’érable ayant un défaut de saveur en début de saison. Malgré l’inhérente utilité de cette étape a$ n de s’assurer d’obtenir un produit de qualité, l’assainissement à l’alcool isopropylique (AIP) a soulevé des questions quant à son effet sur la dégrada-tion du plastique de la tubulure et sur la migration potentielle de composés chimiques dans la sève et possiblement dans le sirop d’érable.

REC

HE

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HELE RINÇAGE

DU SYSTÈME DE COLLECTE

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Une étude du Centre ACER, " nancée en partie par le Conseil nord-américain du sirop d’érable et le Conseil national de recherches du Canada, a donc été réalisée a" n d’analy-ser plusieurs échantillons provenant de systèmes assainis ou non à l’AIP pour déterminer si ceux-ci étaient contaminés par des résidus de plastique issus du réseau de collecte. Une analyse de matériaux bruts tels que tubulure, collecteurs et connecteurs de différents modèles provenant de divers manu-facturiers a permis d’identi" er une quarantaine de composés extractibles et de cibler certains additifs à rechercher sous forme de résidus dans la sève et le sirop d’érable. Il en est res-sorti, sur les 138 échantillons (1er, 2e jour de production et mi-saison) de sève et de sirop correspondants analysés, qu’aucun de ces composés n’y était présent.

Par contre, le constat n’est pas le même pour la sève de toute première coulée ayant servi à rincer la tubulure au début de la saison. En effet, 12 sèves de rinçage sur les 23 installa-tions, assainies ou non à l’hypochlorite de sodium (de type eau de Javel) ou à l’AIP, contenaient des traces d’un protec-teur UV ou d’un plasti" ant ajouté au plastique au moment de sa fabrication. Il est important de noter ici que plusieurs des échantillons dont les tests ont été positifs provenaient de systèmes munis de composantes neuves. Les résultats de ces travaux du Centre ACER seront publiés sous peu dans une revue scienti" que spécialisée.

En résumé, cette première étude du Centre ACER sur les résidus de plastique dans les produits de l’érable indique que l’AIP ne peut être associé à aucune contamination de la sève ou du sirop d’érable. Cependant, une faible quantité de résidus de plastique a été retrouvée dans la sève de première coulée utilisée pour le rinçage d’un système assaini (Javel ou AIP) ou non. Ces travaux nous font donc prendre conscience

de l’importance d’effectuer un rinçage adéquat de la tubulure en début de saison. Cette recommandation prend encore plus de sens lorsque de nouvelles composantes sont utilisées, car les risques de contamination sont alors plus élevés.

Ainsi, mis à part l’utilité du rinçage déjà démontrée pour éliminer les résidus d’assainisseurs et de matières organiques indésirables trouvés dans la tubulure au démarrage de la saison, les résultats montrent que ce rinçage est également essentiel pour préserver l’intégrité et la qualité du sirop d’érable produit en réduisant le risque d’une contamination par des résidus de plastique.

Le rinçage est donc un incontournable pour assurer l’intégrité et la qualité du sirop d’érable.

Pour plus d’information ou pour émettre des com-mentaires, veuillez contacter Yves Bois au 819 369-4001 ou à [email protected].

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