QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

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WWW.LOIRE.FR PORTRAIT “Le Corbusier“ QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes? N 0 37 FÉVRIER 2003

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PORTRAIT“Le Corbusier“

QUESTION/REPONSEQui est au chevetdes routes?

N037 FÉVRIER 2003

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DETENTE13 à 20

L’agenda de vos sorties

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N ° 3 7 F É V R I E R 2 0 0 3

DOSSIER9 à 12

Textile :l'innovation tissesa toile !Comme le souligne volontiersle Président du Conseilgénéral de la Loire " le textileest un secteur de pointe quirésiste à la concurrence grâceà l’initiative des chefsd’entreprises et au savoir-fairedes salariés "Le textile innovant dans laLoire, bilan et perspectives

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AU FIL DE LA LOIRE6 à 8

L’actualité de votredépartement

ZOOM4 et 5

Pour que la maison ne soitpas un danger

INFOS JEUNES21

8 Mickey de retour au pays8 Dis,papa,c’est quoi la

mort ?8 Pour avoir le (free)style

VIE ÉCONOMIQUE22 et 23

8 Les leaders ligériens de lacoupe

8 Guilloteau : le fromageraux idées larges

S O M M A I R E

EN DIRECT DUCONSEIL GÉNÉRAL24

Extraits des commissionspermanentes d’octobre etnovembre 2002.

QUESTION/RÉPONSE25

Qui est au chevet des routes?

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E D I T O R I A L

LOIRE MAGAZINEDirecteur de la publication : Marie-France Delahaye • Crédits photos : cg42, Nikole, Pôle desTechnologies Médicales, entreprise Chatard, Gibaud, Thuasne, Bel Maille, MFLS Forézienne,©Fabrice Boissière avec le soutien de la Fondation France Telecom - coproduction InstantPluriel, CNNITH - IFTH, Fromagerie Guilloteau • Conception-Réalisation : Senel Communication• Diffusion : La Poste • Tirage : 323 000 exemplaires • Dépôt légal : 1e trimestre 2003 • Conseil général de la Loire : Hôtel du Département - 2, rue Charles de Gaulle 42022 SAINT-ETIENNE CEDEX - Tél : 04.77.48.42.78 - Site internet : http://loire.fr.

n 2003, se poursuivra la réforme de la décentralisation.Elle doit être pour chacun d’entre vous source d’unesimplification dans vos démarches et vous permettre demieux identifier qui fait quoi.

Elle doit également permettre au Conseil général de rendre plusséduisant notre département. Dans ce numéro de Loire magazine, nousrevenons sur le dynamisme de l’industrie textile dans le Roannais qui a susurmonter les difficultés et se hisser à la pointe dans ses secteursd’activité. Il évoque également la Bâtie d’Urfé et l’ensemble, le pluscomplet, de Le Corbusier à Firminy. Les deux sites ont profondémentmarqué l’architecture de leur époque.Ces exemples illustrent une évidence : la Loire est une terred’entrepreneurs et d’inventeurs. La nouvelle étape de la décentralisationdoit permettre à notre département de favoriser les initiatives et desusciter un nouvel engouement pour notre territoire.Le supplément de ce numéro de Loire magazine retrace les évènementset l’action du Conseil général au cours de l’année 2002. Il est pour moil’occasion de saluer l’action de l’ensemble des agents du Conseil généralqui ont su démontrer leur efficacité notamment lors de la mise en placede l'allocation personnalisée d'autonomie. Leur dévouement permettra àla décentralisation d’être une parfaite réussite.A chacun d’entre vous, j’adresse tous mes vœux de bonheur, de santé etde réussite pour cette nouvelle année.

LA LOIRE PLUS ATTRACTIVE

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A LIRE26

8 La Loire forézienne, deshommes, des bateaux,du charbon

8 Eugène Weiss : le chocolatdepuis 1882

8 Marlhes au long des siècles8 Echec et mat, Madame

la Conseillère

DECOUVRIR27

8 La Bâtie d'Urféa de l'avenir

INITIATIVES28

8 Un guide desmanifestations culturelles

8 Des anges “musiciens”à l'hôpital

8 Petits Péruviens cherchentparrains

8 Cuisines d'hier…aujourd'hui !

LIBRE EXPRESSION DES ÉLUS29

PORTRAIT D’HIER30

Charles-Edouard Jeanneret dit “LE CORBUSIER”

PORTRAIT D’AUJOURD’HUI31

Muriel Robin :de lacomédienne à l'humoriste

Pascal Clément,Ancien ministre, Député de la Loire,Président de la Commission des Lois, Président du Conseil général de la Loire en Rhône-Alpes

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POUR QUE LA MAISON

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L'action du Conseil général témoigne de son attachement à la famille, à

l'affirmation du lien parental et à la responsabilité éducative des parents. Avec

les missions de protection maternelle et infantile (PMI), les professionnels jouent

un rôle essentiel en matière de prévention médicale et sociale auprès des familles,

des femmes enceintes et des jeunes enfants. Dans le cadre de ses actions de

santé, le Conseil général souhaite rappeler aux parents et aux personnes en

charge d'enfants les risques des accidents domestiques.

Z O O M

près les risques du travailet de la route, la maisones t vécue comme unrefuge sûr. Il y a pourtantautant d'accidents à la

maison, surtout chez l'enfant, que dansla rue. Les accidents domestiques fontchaque année 18 000 morts en France,soit deux fois plus que les accidents dela route. Pourtant, nombre d'entre euxpourraient être évités en respectantquelques règles simples de sécurité.

CÔTÉ CUISINE• Ne laissez jamais votre enfant seuldans la cuisine.• Tournez les manches des casseroles etdes poêles vers l'intérieur de la cuisi-nière.• Un four allumé, c'est un spectacle quevotre enfant regarde avec les mains ! Lasolution : habiller la porte du four d'unegrille protectrice.• Réfrigérateur, lave-vaisselle, lave-linge... sont très tentants à ouvrir. Pen-sez à les maintenir fermés avec des

Les numéros à garder à proximitéde votre téléphone

Si un accident survenait, ne perdez pasde temps. Ayez toujours les numéros detéléphone des secours à portée de main.Dans la panique, vous pourriez oublierceux que vous connaissez en tempsnormal par cœur.

Le 15 : numéro du SAMU, qui a encharge l'ensemble des problèmesmédicaux d'urgence

Le 18 : numéro des pompiers, quiassurent les premiers secours (en casd'incendie, d'accident de la route...)

Le 112 : numéro d'urgence, qui peutêtre composé à partir des téléphonesfixes ou mobiles et qui permet d'obtenir le centre de secours le plus proche dulieu d’appel.

Le centre anti-poisons :04 72 11 69 11

ANE SOIT PAS UN DANGER

bloque-portes adéquats.• Rangez hors de portée des enfants lesproduits d'entretien , les alcools , lesobjets tranchants (couteaux,ciseaux...),les allumettes et les bougies.• Débranchez, puis rangez vos appareilsélectroménagers immédiatement aprèsutilisation.

CÔTÉ SALLE DE BAIN • Ne laissez jamais un jeune enfant seuldans une baignoire ou sur une table àlanger.• Les plus grands s'amusent comme desfous dans leur bain ! Un protège-

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Z O O M

Malgré toute la vigilance et toutes lesprécautions, il se peut que vous soyezconfronté à un accident domestique.Dans tous les cas de figure, ne paniquezpas ! La panique fait faire des gestes quipeuvent aggraver la situation : en cas deblessure avec un objet ou d’empoisonne-ment par absorption d’un liquide, écar-tez de l’enfant la cause du problèmepour éviter le suraccident. Surveillezvotre enfant pendant que vous télépho-nez aux services d’urgence (voir coor-données ci-jointes). Ces spécialistes vousdonneront les premiers conseils, enattendant l’arrivée des secours.

EN CAS D'INTOXICATION :

Ne pas faire vomir, ne pas faire boired'eau ou de lait.

Appelez le Centre anti-poison ou le 15qui vous indiquera la conduite à suivreou emmenez l'enfant aux Urgences.

EN CAS DE BRÛLURE :

• par liquides bouillants :

Ne déshabillez jamais l'enfant s'il portedes textiles synthétiques.

Douchez la brulûre pendant 10 mn sousl'eau froide.

Ne mettez rien sur les brûlures, ni corpsgras, ni pommade.

Consultez un médecin ou le 15 qui vousguidera.

• par flammes :

Couchez l'enfant au sol et éteignez lesflammes avec une couverture ou unvêtement en fibres naturelles.

Ne retirez jamais le vêtement au contactde la peau brûlée.

Arrosez d'eau froide les zones brûléesdans l'attente des secours.

EN CAS D'ÉTRANGLEMENT :

Ne suspendez pas l'enfant par les pieds,il risquerait un arrêt respiratoire.

Ne cherchez pas à le faire vomir.

Si la respiration est bloquée, conduisez-leaux Urgences.

LE SAVIEZ-VOUS ?Les facteurs favorisants des accidents sont :

• l'âge : l'enfant est particulièrement exposé ;

• le lieu : 7 accidents sur 10 surviennent dans la cuisine, 2 sur dix dans la salle de bains,le reste se répartissant entre les autres lieux de la maison, du jardin ou du garage ;

• l'heure : la plupart des accidents, surtout chez l'enfant, surviennent dans l'heure quiprécède les repas de midi et du soir, ou encore les mercredi et dimanche matin.

Quand l'accident arrive

CÔTÉ CHAMBRE•Les coins autocollants se fixent sur les meubles àla hauteur de la tête de l'enfant pour le protégerdes chocs.• Avec le stop-tiroir, l'enfant peut ouvrir ses tiroirsà jouets sans risquer de les prendre sur les pieds.

CÔTÉ PIÈGES• Ne laissez pas un enfant de moins de 4 ans man-ger des cacahuètes : il peut s'étouffer.• Attention aux petits objets que les enfants peu-vent porter à la bouche.• Eloignez les enfants de la cheminée et de touteflamme sans protection.• Pensez à installer des prises à éclipses.• Ne laissez pas traîner de rallonges électriquesencore branchées.

• Protégez les escaliers pardes rambardes de sécurité.• Pensez qu'un enfant peutescalader une fenêtre ou unbalcon. Installez une ferme-ture de sécurité…

robinet moelleux leur évi-tera de se faire mal et lesempêchera d'avoir accès auxrobinets.• Utilisez des tapis antidéra-pants au fond de la baignoire.• Attention au bain tropchaud ! Un bon thermomè-tre est primordial.• Pas d'appareils électriqueou téléphonique à proximitéde l'eau.• Rangez les médicamentsdans une armoire fermée àclef et mettez hors de portéedes enfants les produits cos-métiques.

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L a première édition du Festival Boulez organisé par le Conseil général s’est tenue du 18 au 24novembre dans des lieux parfois insolites du département : Halles et Musée d’Art Moderne de St-Etienne, Palais des sports d’Andrézieux-Bouthéon, Espace le Corbusier à Firminy. Des sites

emblématiques de la modernité valorisée dans la Loire et du caractère novateur de ce festival. Cettemanifestation élaborée autour de l’œuvre du compositeur montbrisonnais a permis au public de sefamiliariser avec la musique contemporaine au cours de 5 concerts. Au premier chef, Pierre Boulez a été distingué avec l’interprétation de pièces assez courtes aux sono-rités audacieuses tirées notamment des voix, de la flûte et des percussions. En outre, les spectateursont pu faire connaissance avec d’autres musiciens du XXe siè-cle : Xénakis, Nono, Ohana, Messiaen. Certaines œuvresexploraient la voix humaine avec des onomatopées, des criset des chuchotements, tout cela rythmé et très enlevé. Encontrepoint, des compositions de Debussy, Bartok, Bach,Gesualdo, auteurs plus classiques, permettaient néanmoinsde découvrir des parentés avec des créations d’aujourd’hui. Pour conclure, il faut souligner la qualité des interprètes toutau long du festival. Entre autres, le Royal PhilharmonicOrchestra of London sous la baguette sobre et efficace deMatthias Bamert a su rendre l’ampleur et le souffle des œuv-res exécutées, l’Ensemble Orchestral Contemporain dirigéavec précision par Daniel Kawka et épaulé par un excellentchœur de Stuttgart a exprimé avec finesse et dynamisme ladiversité d’un répertoire contemporain très exigeant.

FESTIVAL BOULEZ : UN SOUFFLE DE MUSIQUE CONTEMPORAINE

A U F I L D E L A L O I R E

L'INTERCOMMUNALITÉAU SERVICE DU SPORT

C'est le cas de Monsieur Alain Crespo à Montbrisonqui, sans aucun montage, a surpris le Château de LaRoche à Saint-Priest la Roche, comme sculpté dans lapierre! Bravo pour ce point de vue exceptionnel. A vous de jouer pour notre prochaine sélection enenvoyant vos clichés à : Loire Magazine “ConcoursPhoto” 2 rue Charles de Gaulle 42022 Saint-Etiennecedex. N'oubliez pas de mentionner vos nom, prénomet adresse et de préciser la mention “libre de droit” audos de vos photos.

GAGNEZ UN GILET POLAIRE DE CHALMAZEL!

Bourg-Argental a récemmentinauguré son nouveau gymnasemunicipal. Rénovation et mise aux

normes ont permis de conserverl’ossature existante et d'agrandir sasuperficie pour accueillir de nouvellesactivités. C’est ainsi qu’en plus desactivités habituelles, un DOJO et unesalle de gymnastique ont été créés afinde satisfaire les amateurs de cesdisciplines. Les terrains de handball,eux, ont été dotés de nouveauxvestiaires et sanitaires. Cette opération importante intègre lanotion d’intercommunalité. C’est ainsique les communes de Burdignes,Colombier, Graix, Thélis-la-Combe, LaVersanne, Saint Julien-Molin-Molette etSaint-Sauveur-en-Rue se sont associéesà cette opération de 762 245 € H.T,dont une subvention de près de 200 000 € du Conseil général au titredes Grands Equipements Sportifs. LeDépartement a aussi participé pourplus de 38 000 € en équipement etmobiliers sportifs (matériel pour la sallede gym, sol sportif pour le DOJO,tracés de jeux, panneaux de scores,sonorisation, rideau de séparation etmatériel de rangement).

Journée Parcs et jardins et couleurs d’automne

E n collaboration étroite avec 9 propriétaires de parcs ou jardins, leConseil général a organisé la 2e édition de la journée “Parcs et Jardinscouleurs d’automne”. Le dimanche 20 octobre, en moyenne 200

personnes par site ont répondu à l’invitation et ont pu apprécier l’accueil etles explications des propriétaires et des spécialistes des arbres et dupaysage.Le temps magnifique a très certainement contribué au succès de cettemanifestation, mais les conditions climatiques assez exceptionnelles nedoivent pas masquer un phénomène d’engouement général pour les jardins.Cette demande sociale confirme la nécessité et l’intérêt de rechercher unpartenariat durable avec les propriétaires de parcs et jardins de la Loire.

CONCOURS PHOTO

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L e Parc naturel régional du Pilat est l’une des premières collectivitésterritoriales de France à avoir organisé la maîtrise et la réduction des impactsde ses activités sur l’environnement. De plus, la Maison du Parc du Pilat a

sollicité pour son système de “management environnemental” l'obtention de lacertification ISO 14001, qu'elle a obtenue en juin dernier. Une norme qui est unevraie référence internationale ! En effet, la Maison du Parc s’est engagée àappliquer une politique environnementale pour son propre fonctionnement, sesstructures techniques installées sur la commune de Pélussin. Cela se concrétise parla réduction des rejets dans l’air et dans l’eau, celle des nuisances affectant lesriverains et la faune, et au-delà du personnel du Parc par une information despersonnes le fréquentant (fournisseurs, visiteurs).

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A U F I L D E L A L O I R E

FUTURS ENTREPRENEURSET FORMATIONL’Ecole des Mines et l’Institut Supérieur des Techniques Productiques(ISTP) ont mis en place en mars, avec le soutien du Conseil général,un Mastère “Entrepreneur-PMI”… fonctionnant sur l’alternance etavec un diplôme délivré par l’Ecole des Mines. Une formation quipermet à des porteurs de projets (ingénieurs ou technicienssupérieurs) de concrétiser la création ou la reprise d’une entrepriseindustrielle au sein même de l’entreprise qu’ils reprennent ou qu’ilscréent… Et ce, tout en suivant des modules de formation adaptésaux besoins des futurs chefs d’entreprise… qu’ils seront. La prochainepromotion débutera en mars. Les personnes intéressées peuventencore demander leur dossier de candidature au 04 77 46 50 91.

La Maison du Parc certifiée

La ville de Montbrison souhaite intervenir de manière active dansla lutte contre l’exclusion en favorisant le retour à l’emploi depersonnes en difficulté. Ainsi, elle a très récemment mis en placeune action d’insertion professionnelle par le biais d’un chantier“Bâtiment Travaux Publics” pour réhabiliter le site du Calvaire etde rendre les apprentissages concrets. Les personnes, au nombrede 8, bénéficieront d’une formation dispensée par la MaisonFamiliale de Tartaras et de stages en entreprises. Le secteur dubâtiment connaît de réelles difficultés de recrutement et espèrefavoriser des vocations pour cette profession.

DES ZONES D’ACTIVITÉSACCUEILLANTESLe développement d’une économielocale de qualité passe par le respectde l’environnement et des conditions devie de la population. La réglementationde plus en plus rigoureuse touche lesentreprises et les zones d’activités.C’est ainsi qu’un colloque nationalportant sur la requalification de cesespaces a eu lieu en octobre à Saint-Etienne. Il ouvre la route vers ledéveloppement durable, l’attractivité duterritoire et la qualification des zones.

LES NOUVEAUTÉS DES RENDEZ-VOUS DE L’OFFRE D’EMPLOIL’opération “Les Rendez-vous del’offre d’emploi” - bien connue dupublic car en place depuis 1995 –réunissait, le 8 novembre au Centredes Congrès de St-Etienne, lesentreprises et les demandeursd’emploi afin de provoquer, par larencontre directe, des prises decontact et des embauches. 56 entreprises étaient présentes et 2 500 visiteurs se sont déplacés soitpour prendre des renseignements surcertaines filières, soit pour décrocherun entretien. Le bilan de cette journéeest une fois de plus positif puisqu’elle apermis de nouer plus de 600 contacts.L’opération, initiée par le Conseilgénéral en partenariat avec l’ANPE, lesMissions locales et PAIO de la Loire,présentait deux nouveautés cetteannée. La première, un atelierpromotion des métiers destiné à mettrel’accent sur les secteurs qui ont desdifficultés à recruter actuellement :l’agroalimentaire, le BTP, la métallurgieet le transports/logistique. La seconde,un atelier découverte des métiers àdestination des collégiens pour leurfaire découvrir de façon pédagogiqueet ludique les secteurs de lamécanique et des TIC à travers lestémoignages de professionnels. Autotal, 255 collégiens se sont déplacés. N° Vert : 0800 42 42 22

CONTRE L’EXCLUSION PROFESSIONNELLE

POUR MIEUX TRIER Pour encourager l’apport volontaire et les gestes de tri des orduresménagères, la communauté de communes " Forez Sud " a mis aux nor-mes sa déchetterie à St Just-St-Rambert : plus pratique, plus simple, plussûre… (celle de Sury-le-Comtal sera, elle, opérationnelle en avril).33 000 habitants sont concernés et sont répartis dans les villes suivantes :Sury-le-Comtal, St-Just-St-Rambert, Chambles, Périgneux, Unias, Boisset-les-Montrond, Craintilleux, Veauchette, L’Hôpital-le-Grand, St-Marcellin-en-Forez, St-Cyprien et Bonson. Dans les années 60, chacun de nous géné-rait 200 kg de déchets par an. Aujourd’hui ? Plus du double ! A Forez Sud onestime atteindre environ 360 kg par an et par habitant. L’accent est mis sur la sécuritéavec, par exemple, de nouveaux quais d’accès dotés de bavettes de sécurité qui évi-tent les chutes, un coffre spécial pour les produits dangereux. A noter que le serviceaux particuliers reste gratuit ; quant aux professionnels, ils payeront 8 euros l’entrée.

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Créée en septembre 1992, la Maîtrise de la Loire est laseule maîtrise de France gérée par un Conseil général.Pratiquant le mi-temps pédagogique en association

avec le collège Mario Meunier et le Lycée Beauregard de Mont-brison, elle regroupe actuellement 130 élèves garçons et filles,de la 6e à la terminale.Suivant un enseignement musical varié et intense (chant,accompagnement, écriture, théâtre, rythmique corporelle,déchiffrage, histoire de la musique, création de chanson…), les élèves participent à de nombreuxconcerts seuls ou associés à d’autres musiciens (Eté musical, Festival Pierre Boulez, Esplanade de SaintEtienne Opéra, Conservatoire de Lyon…). A l’occasion de son 10e anniversaire plusieurs manifestations sont organisées jusqu’à l’été 2003,à commencer le 5 février à la Collégiale de Montbrison, la représentation d’un conte musical “Un beau jour Renart” de François Piguet en collaboration avec le Conservatoire de Lyon.Renseignements au 04 77 58 60 26

LA MAÎTRISE DE LA LOIRE “CHANTE” SES 10 ANS

Le Conseil général propose gratuitement aux collè-ges du département un programme d’animationspédagogiques pour les élèves de 6e sur le thème de lagestion de l’eau. Ces animations sont assurées par10 associations d’éducation à l’environnement :ASPIC, FRAPNA, Ligue pour la protection des Oiseaux,Madeleine Environnement, Association Roannaise deProtection de la Nature, CILDEA, Terre et Nature,L’eau qui bruit, Mille feuilles, CPIE des Monts du Pilat.Les objectifs recherchés visent à sensibiliser les jeu-nes à un enjeu majeur : la préservation de la qualitédes ressources en leur exposant notamment lesatteintes portées par l’homme à la qualité de l’eau, etainsi les amener à prendre conscience que chacunpeut agir sur son environnement. Pour cela, les ani-

mateurs privilégient une pédagogie ludique endemandant une forte participation de la classe. Cesactions, élaborées en partenariat avec l’InspectionAcadémique, reçoivent un accueil très favorable carelles apportent un enseignement complémentaire auprogramme de Sciences et Vie de la Terre.

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A U F I L D E L A L O I R E

Le collège LePuits de la Loire“relooké”Le collège du Puits de la Loireà St-Etienne est un établisse-ment qui accueille 565 élèvesdont une section d’éducationd’enseignement général pro-fessionnel adapté de 65 élèves.En octobre dernier, cet établis-sement scolaire a bénéficiéd’une 4e vague de nouveauxéquipements.Désormais, les élèves et le per-sonnel éducatif profitent duréaménagement des abords ducollège, d’une nouvelle entrée,d’un espace d’accueil et de viescolaire flambant neuf, d’unCDI, de salles de science et detechnologie sur 380 m2 au rez-de-chaussée , de 2 salles desciences neuves à l’étage etdes sanitaires rénovés. Tous ces travaux, inscrits dansun schéma directeur élaborépar les services de l’éducationdu Conseil général, s’élèvent àplus de 1 M€(matériel compris). Et ce n’est pas fini, puisquedans l’avenir, l’atelier Hygiène-Service sera réaménagé.

Depuis quelques mois, 41 enfants, âgés de 3 à 18 ans, sont hébergés dans une nouvelle maison d’enfants située àMontrond-les-Bains. Cet établissement délocalisé du site de St-Martin en Haut est géré par l’AssociationDépartementale d’Aide à l’Enfance et à l’Adolescence du Rhône. Il vise à répondre aux besoins quantitatifs et qualitatifs

de prise en charge des jeunes mineurs du département de la Loire, au titre de la protection de l’enfance en danger. L’équipeéducative assure l’accompagnement dans les actes de la vie quotidienne et le suivi de chaque enfant. Le projet d’établissementse caractérise par la non séparation des fratries. D’une conception architecturale innovante, le bâtiment est implanté sur un terrainacquis par le Département et mis à disposition de l’Association. Le Conseil général a apporté une subvention de 479 736 € etprend à sa charge le coût d’une journée de fonctionnement du Home d’Enfants soit près de 130 € par jour et par enfant.

UN“HOME D’ENFANTS-FOREZ JEUNES”TOUT NEUF !

Les collégiens… et l’eau

LE CHIFFRE DU MOIS :

668hectares

C’est la superficie des forêts qui sont la propriété du Départe-ment de la Loire. Elles forment un ensemble de 6 parcelles :forêts de Lespinasse et de Chausseterre, domaine boisé duChasseur (St-Genest-Lerpt), forêt de la Morte (Sauvain), hêtraiede la Valchérie (St-Romain-les-Atheux) et forêt de Chalmazel quivient d’être achetée en 2002 par le Conseil général.

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D O S S I E R

Comme le souligne volontiers le Président du Conseil général de la Loire “letextile est un secteur de pointe qui résiste à la concurrence grâce à l’initiativedes chefs d’entreprises et au savoir-faire des salariés”. De fait, l’émergencedes textiles techniques et innovants redistribue les cartes au sein de cesecteur : remise en cause des habitudes de travail, des cadences deproduction, des compétences et des équipements. Pour mettre au point untissu technique, il faut en moyenne deux ans… alors que la mode imposed’autres rythmes. Si certaines entreprises ligériennes ont des difficultés àaborder ce virage technologique, d’autres tentent de relever le défi del’innovation.Les premiers secteurs à réagir ? Celui de la santé et, dans une moindremesure, du sport, qui ont rapidement intégré des bureaux d’études et desdépartements “Recherches et Développement” au sein de leurs unités.L’habillement, lui, a plus de mal à renoncer à son savoir-faire traditionnel et àse lancer dans la course à l’innovation… Le textile innovant dans la Loire, bilanet perspectives.

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l'innovationtisse sa toile !

TextileTextile l'innovationtisse sa toile !

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D O S S I E R

Ainsi, le Sud de la Loire est l’un descentres mondiaux des textiles àusages technique, médical, para-

médical et sportif : 60 % du potentielfrançais dans ce domaine. L’aggloméra-tion stéphanoise accueille notamment la1ère concentration européenne d’indus-tries spécialisées dans les textiles desanté (dont les leaders Thuasne, Gibaudet Ganzoni), fédérées par le Pôle desTechnologies Médicales. Un positionne-ment que la métropole compte bienconserver,voire conforter,en optimisantses produits existants et en en créant denouveaux à plus forte valeur ajoutéebénéficiant des avancées technologiques.

Jean-Claude Bouvier,directeurdes affaires réglementaireschez Thuasne (ceintures lom-baires, genouillères, bas decontention, matériel de main-tien à domicile…) évoqueainsi les recherches de sasociété en matière de “textilesfonctionnels” qui ajoutent une fonctionsupplémentaire à leur rôle initial. Danscette catégorie,entrent,par exemple, lesbas tonifiants ou “jambes légères”, lancéssur le marché par Dim. Chez Thuasne,on cherche donc “à développer ce styled’application”. Mais, bien sûr, le degréde performance ne peut être le même

pour une gamme grandpublic, d’une durée de viede quelques jours, quepour un produit de soin,dont les bienfaits doiventêtre prolongés (6 moism i n i mu m ) . E t Je a n -Claude Bouvier de com-

pléter : “On y travaille,même s'il est difficilede mettre au point ce type de produit quinécessite un traitement chimique très pointu”.

Le textile, c'est la santé

La chimie ! Elle pourrait aussi, àcourt terme, permettre la créa-tion de produits porteurs et dif-

fuseurs de médicaments : on parle eneffet beaucoup des “polymères à

reconnaissance moléculaire” qui libè-rent des actifs de façon progressive, etcréent des fonctions antibiotiques,antiseptiques, antalgiques, anti-inflam-matoires… “Les tissus innovants sont deplus en plus intelligents…”, confirmeLionel Anquetil, directeur général del’entreprise stéphanoise Gibaud, spé-cialisée dans les ceintures, coudières,

genouillères, bas de contention et demaintien, “… ils intègrent aujourd’huiun certain nombre de performances, commela fonction anti-bactérienne”. Mais, “lapromesse de demain”, selon lui, concerne“les tissus médico-techniques : nous tra-vaillons sur un programme de recherche, etespérons intégrer ce type de produit le plusrapidement possible”.Si ces productions aux fonctions médi-camenteuses peuvent investir le marchéd’ici 3 ans, il faudra plus patienter pourvoir l’électronique apparaître dans lestextiles. Pour Jean-Claude Bouvier, “desprototypes, transmettant à distance tous les

Du textile… au médicament

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Pour schématiser, on pourrait dire que géographiquement les entreprises spécialisées dans le textile de santé sontregroupées dans la moitié Sud du département,tandis que l’activité maille est plus largement développée dans le Roan-nais… où sont fabriqués pas moins de 70 % des pull-overs "made in France".

paramètres de la personne qui porte le vête-ment, existent déjà aux Etats-Unis, grâce àdes capteurs intégrés dans le tissu. Mais lesapplications d’une telle innovation serontdans un premier temps militaires”. L’indus-trie du textile médical espère bien enprofiter à moyen terme… Encore plusfuturiste, mais “actuellement très étudié”,le textile “totalement autonome”. Unexemple ? Une ceinture qui détecteraittoute seule un mouvement anormal dudos… et le contrôlerait. Ce n’est paspour tout de suite, il faudra encorepatienter “5 ans pour des applications trèsintéressantes”.

L’IFTH, partenaire des entreprisesProspecteur d'innovations, promoteur et formateur aux nouvelles technologies,garant de la qualité, conseil et expert auprès des industriels, des distributeurs, despouvoirs publics et des consommateurs… L’Institut Français Textile-Habillement seveut “le partenaire incontournable de l’évolution technologique du textile et de l’habille-ment”. Basé à Lyon, l’IFTH est présidé par Lucien Deveaux, également PDG deDeveaux S.A. et président de la CCI du Roannais. Mais il est aussi implanté dans lesprincipales régions à vocation textile et habillement françaises et possède desantennes ou laboratoires dans plusieurs villes, pour assurer une présence de proxi-mité. C’est notamment le cas à Roanne, avec un laboratoire d’analyses, où s’effec-tuent des essais physiques et chimiques, et à Saint-Etienne avec une plate-formedédiée aux textiles de santé, au sein du Pôle des Technologies médicales et dont lavocation est d’aider les industriels dans le développement de nouveaux produits.

LE SECTEUR TEXTILE SANTÉ DANS LA LOIRE• Un chiffre d’affaires de 189 M€, soit :- Contention, orthèses (86 %), textile hospitalier

(8 %), implants (6 %)- 20 % de la contention française- 90 % de la ceinture de contention sur le marché français• 1 300 personnes employées

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Si l’innovation permet d’amélio-rer sans cesse les performancesdu textile de santé, explorant

continuellement de nouveaux maté-riaux et de nouveaux procédés, ledomaine du sport n’est pas en reste.Anoter que les leaders du textile desanté interviennent d’ailleurs aussi surle terrain sportif avec une offre pré-ventive ou thérapeutique (coudières,genouillères…).A Roanne, Indetex a, pour sa part, axéson développement en direction destissus, dits “intelligents” (fonctionréflecteur infra-rouge, anti-UV, anti-acarien…) : “il y a de grands débouchésdans l’industrie du sport de haute techno-logie” confirme le directeur commer-

cial, Alain Chassagne : “les propriétéstransfert d’humidité (pour évacuer latranspiration), anti-phongiques ou anti-bactériennes sont très appréciées”. Pourcause, elles évitent aux athlètes touteforme d’intolérance, rougeurs et autres démangeaisons. Des applica-tions qui sont aussi utilisées en linge-rie ou pour les doublures de maillotsde bains. Actuellement, Indetex tra-vaille sur un “anti-odeur total” qui,comme son nom l’indique, absorbe-rait intégralement toute odeur (cui-sine, cigarette, transpiration...). MaisAlain Chassagne déplore que ce typed’innovation soit pour l’instant trèscoûteux.Chez Ertec (Chandon), on se posi-

tionne aussi sur le secteur du sport,avec des vêtements antibactériens.Ma i s l e d i rec t eur, Je an -P i e r reDemeure-Besson, est, pour sa petiteentreprise, lucide : “l’innovation vientde l’usage que l’on fait des fils innovants,car les matériaux, ce sont les filatures quiles créent, quand lui se contente de les uti-liser au mieux et de les adapter à la vied’aujourd’hui”. En outre, la sociétéfournit aussi le secteur de la protec-tion des personnes, en tissus antiper-foration, thermique ou non feu.

Le sport comme débouché

le tricoteur riorgeois “Bel Maille”,font, eux aussi, appel à des caractéris-tiques techniques. “C’est un marché quise développe, insiste Raphaël Roubinet,responsable des tissus techniques, on

commence à atteindre les grands dusport avec nos ar ticles agréables etconfortables”. Il faut dire que “BelMaille” a mis au point un procédéinnovant de drainage de la transpi-ration, aujourd’hui utilisé dans lalingerie masculine, qui lui a valud’obtenir l’une des rares licenceseuropéennes accordées par l’améri-cain Outlast, l'inventeur d’unetechnologie basée sur la thermody-namique. Mais la société tenteaujourd’hui de s’installer sur un

Du sportswear… aux nouvelles techniques

magazineLOIRE11

D O S S I E R

Anti-tout : anti-tâches, anti-bac-tériens, anti-transpiration,anti-UV… De nombreux pro-

duits “sportswear” (sous-vêtements,polos, cyclistes,T-Shirts) élaborés par

Les tissus innovants sont de plus en plusintelligents…

autre créneau : le secteur industriel…parce qu'un produit mode ne dure quele temps d’une collection, tandisqu’un bon produit technique peutexister pendant 5 ans… Une péren-nité qui intéresse donc hautement"Bel Maille". C’est pourquoi RaphaëlRoubinet planche sur de nouvellestechniques : “je travaille actuellement surl’essuyage industriel et essaie de mettre aupoint un chiffon technique, en m’inspirantdu boom de la lingette nettoyante dans lemarché grand public”. Le savoir-faire del’entreprise ne s’arrête pas là : ellepropose aussi des vêtements profes-sionnels (non-feu, antistatiques…)destinés aux industries automobiles,électroniques, agroalimentaires.

”“

Page 12: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

magazineLOIRE12

D O S S I E R

Quand les secteurs du vêtementde sport, des articles de pro-tection et du tissu industriel se

déve loppent dans l e Roanna i s ,notamment grâce à l’émergence deproduits innovants, qu’en est-il duprêt-à-porter “maille”, dont Roanneest la capitale ? D’après Annie Lacroix, secrétairegénérale des Syndicats textiles deRoanne et sa région, “le secteur de l’ha-b i l l emen t r oanna i s e s t à l ’ é t a t d eréflexion”… Ce que confirme LutziaDonic, styliste à l’entreprise de prêt-à-por ter féminin Dever nois, auCoteau : “Jusqu’à présent, nous n’avonsjamais utilisé de vêtements à caractéris-tiques particulières, si ce n’est des proprié-tés anti-peeling, pour éviter aux tissus depelucher. Il n’est pas exclu que l’on y

pour sièges de transports en commun(bus, autocars de tourisme, métros…).Muguet a engagé des recherches sur desmatières anti-vandalisme,comme le pré-cise Dominique Fulchiron, le responsa-ble de l’exportation et du commercialFrance, “il s’agit de créer des tissus qui nepuissent être lacérés par un cutter ou un cou-teau, c’est-à-dire des matières qui bloquentl’objet coupant dès qu’il la pénètre”.

Dans la vie quotidienne

Du côté de St-Denis-de-Cabanne,l’entreprise Chatard, spécialiséedans le vêtement de protection,

a, quant à elle, déposé le brevet d'unaccessoire de vêtement de pluie quidéveloppe la visibilité. Pour Gilone Cha-tard, gérante de la société : “nous avonsintégré un accessoire dans la capuche,qui aug-mente la vision latérale de la personne,grâce àune surface en PVC translucide”. Un ciré“anti-point mort” en somme…A Charlieu, l’entreprise Muguet, la “pro”du tissu d’ameublement haut de gamme,se positionne sur un autre marché,encore plus insolite : les tissus techniques

LE TEXTILE À L’HEURE DU NUMÉRIQUELe Centre national du numérique et de l’innovation pour le textile-habillement (CNNITH) a vu le jour à Roanneen février dernier. Soutenu par le Conseil général à hauteur de plus de 100 000 €, dans le cadre d’un pland’actions sur 3 ans, il a pour vocation de faire la promotion des nouvelles technologies du numérique, et

notamment de la 3D, auprès desentreprises du secteur textile, et, à terme,de mettre à leur disposition des outils etdes méthodes pour réduire le circuit deconception de leurs produits. L’approchetridimensionnelle permettra, en outre, decréer des vêtements qui épousent au plusprès les formes des consommateurs, àpartir d’une base de données comportantun panel de corps numériques. Lenumérique devrait ainsi permettred’intégrer la morphologie des clients pourmieux les satisfaire.

L’habillement s'observe

Et demain ?

Si - excusez-nous du terme, maisc'est le bon - les “cosmétotexti-les” (agrémentés de baumes ou

actifs hydratants) et autres tissus anti-tabac ou anti-pollution n’ont manifes-tement pas encore séduit des entrepri-ses textiles ligériennes, il suffirait,peut-être, d’une explosion de lademande pour que tout le secteur s’ymette. Ce fut d'ailleurs le cas, il y aquelques années, avec le lavage enmachine… une propriété devenueindispensable. A l’inverse, si la fonc-tion est encore ressentie comme un

vienne dans les prochaines années,quand ce type de produits se sera un peuplus généralisé sur le marché et que notreclientèle, assez classique, y aura été pré-parée”.

simple petit plus attractif, le marchépeut ne pas décoller… Pourtant lesspécialistes l’affirment : “les matièresinnovantes, c’est l’avenir du textile euro-péen… mais cela demandera plusieursannées avant de devenir une réalité de mar-ché”. En attendant la révolution textileprogrammée, la Loire tente doncd’“anticiper les nouvelles attitudes” desconsommateurs : un thème développélors de la dernière Biennale de textilede Roanne : “nous ne sommes pas encorecapables d’imaginer les textiles de demain, aainsi indiqué le commissaire général, Chris-tian Cane (PDG de Création Mervil), parcontre, nous devons nous donner les moyensd’étudier les grands changements qui inter-viennent dans la société”… Ce qui, enattendant les “textiles parlants” du futurévoqués par Isabelle Charles, designerchez Renault, est déjà une belle preuved’anticipation collective.

La Loire tente

d’anticiper lesnouvelles

attitudes desconsommateurs

Page 13: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

Le petit groupe d’Ecotay-L’Olme (près de Montbri-son) a bien grandi. Pourtant, Mickey 3D (comprenezMickey, Aurélien, dit Jojo, et Najah) n’a jamais oublié

d’où il vient. La preuve avec ce 3e album, “Tu vas pas mou-rir de rire”, enregistré à la maison,à Ecotay… “près des racines, àl’air libre, dans un studio sans arti-fices”… C'est vrai, mais avec Vir-gin quand même, qui avait déjàproduit le précédent opus, “LaTrêve”, sorti en 2001 en compa-gnie de l’ingénieur du son PascalColomb, notamment mixer desInnocents…

Que de chemin parcouru, donc,depuis “Mistigri Torture”, la 1re

galette auto-produite, sans tou-tefois opérer de réel tournantmusical. Il y a bien eu cette col-laboration avec Indochine sur letube “J’ai demandé à la lune”,un peu en dehors des sentiersbattus, mais pour le reste, labande reste fidèle à ses premiè-res amours : des mots simples,tantôt tendres, tantôt caus-tiques, qui racontent colères et

magazineLOIRE21

I N F O S J E U N E S

Dis, papa, c’estquoi la mort ?Le livre de Marie-IsabelleMurat, "Madi et le Sage"(Bucdom Jeunesse), sorti enseptembre 2001, vient d'êtreréimprimé… pour cause desuccès ! Ce très joli albumpour enfants, sélectionné pourle prix chrono jeunesse 2003pour la France et la Suisse,explique la mort, et donc aussila vie, à travers un conte. Unevocation pédagogique,subtilement mise en scène parl’histoire universelle de Madi,confronté pour la première foisde son existence à la mort.Marie-Isabelle Murat, art-thérapeute forézienne, asouhaité, à travers cetouvrage, dédramatiser la mortauprès des enfants, quisouvent les terrorise, faute deleur avoir été expliquée. Amettre dans toutes les mains, ycompris des parents, pour lesaider à trouver les motsjustes…

Madi et le Sage ou la mortexpliquée, par Marie-IsabelleMurat (Bucdom éditionculturelle). Prix indicatif : 8,38 €.Ouvrage disponible à Saint-Etienne (Fnac, Forum, Librairie deParis), Montbrison (Ribon,Madison), Roanne (Forum,Lauxerrois, Mayol) et dans toutela France sur commande.Tél : 04 77 52 51 31.

Pour avoir le (free)styleAménagements et manifesta-

tions reconnues au niveaunational… Voilà maintenant

5 ans que la station de sports d'hiverde Chalmazel s’investit dans le snow-board et le freestyle en général.

Cette année, alors que l’inté-rêt de la clientèle pour

ces “nouvelles disciplines” ne cessede croître, la station vient de se doterd’un nouvel espace : le “Snow-park”… Une zone conçue pouraccueillir skieurs et snowboardersadeptes de sensations fortes dans la“combe de la morte”, au sommet dela station à environ 1600 m d’alti-tude… Un emplacement particuliè-rement enneigé puisque le vent

peut y accumuler jusqu’à 5m deneige. L’accès se fait par le nou-veau télésiège débrayable desJasseries, puis par le nouveau

téléski de Pierre-sur-Haute.

PETITES OU GRANDESBOSSES ?Ce nouvel équipement a été créé àl’initiative de quelques riders deChalmazel qui se passionnent pource projet depuis plusieurs années. Ilsse sont d'ailleurs réunis au sein duCFC (Chalmazel Freestyle Crew),dont le but est de promouvoir, animer et entretenir le nouveausnowpark.

Depuis le début de la saison, vousavez déjà été nombreux à vous envo-ler du Big Air (grosse bosse ressem-blant à un tremplin permettant dessauts de 6 à 12 m de longueur), àvous entraîner sur les Tables (petitesbosses permettant de sauter de 2 à 5m, idéales pour apprendre le sautsans danger), à vous élancer duSpine (grosse bosse de 10 à 15 m delongueur, adaptée à tous les niveaux,pour un saut et un atterrissage sur lecôté gauche ou droit de la bosse), àdéfier le Quarter (mur précédé d'unecourbe pour décoller verticalement),les Handrails (barres métalliquesdroites), le Rainbow (barre métal-lique courbée) et la Funbox (caisse

Mickey DE RETOUR AU PAYS

A venir :• Septomia Handrail & Tartiflette Party 2, les 15 & 16 février • Merguez Contest, le 2 mars

Pour en savoir plus sur le CFC et son actualité, visitez lewww.snowmix.free.fr ouadressez un E.mail à[email protected]

métallique recouverte d'une plaquede bois)… ou encore à chevauchervotre skate des neiges sur la Snow-kate Zone. Mais, que les retardatai-res se rassurent : i l leur restequelques bonnes semaines pourexpérimenter cette nouveauté telle-ment “fashion”…

tranches de vies. Se posant en “chroniqueur cynique duquotidien”, Mickey aborde des thèmes de société (laFrance, le droit à la différence, l’écologie…). Ecoutez àce sujet “Respire”, le 1er single de l’album, dans les bacs

depuis début décembre. Musi-calement, le trio n’hésite pas àmélanger les genres, filant uncoup de blues à la pop et unedose de folk à l’électronique.En tournée, un guitariste vien-dra renforcer la basse et la bat-terie de Jojo, la guitare acous-tique de Mickey et le clavier etl ’ a c c o rd é o n d e N a j a h . Adécouvrir les 28 février et 1er

mars à Montbrison… Mon petitdoigt vous conseille de voushâter de réserver…

• L’album “Tu vas pas mourir derire” (14 titres) - Virgin. Disponiblele 28 janvier.

• Mickey 3D, en concert au Théâtredes Pénitents, à Montbrison les 28 février et 1er mars. Réservationauprès de l’Office de Tourisme. Tél : 04 77 96 08 69P

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Page 14: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

magazineLOIRE22

L A V I E E C O N O M I Q U E

DÉMURGER ULTRA ®

Créée en 1923 par Pierre Démurger,fabricant de lames de scies à main etgrand-père de l’actuel directeur-généra l du g roupe, Jean-Pier reDémurger, l’entreprise roannaiseconnaît un succès croissant avec samarque Ultra®… un label de qualitédans le monde entier. En plus de 75ans, l’entreprise a bien grandi, sedéveloppant en France (holding baséeà Limonest, siège à Roanne et filialechambonnaire, la Société d’OutillageForézien), comme à l’étranger, viaune filiale espagnole.Présente à l’export sur l’ensemble descont inents , Démurger proposeaujourd’hui 5 000 références de samarque Ultra® et s’appuie sur 3 500distributeurs dans plus de 100 pays.Par ailleurs, l’entreprise représente90 % de la production française enlames à main, est l’unique fabricantefrançaise de lames de scies sauteuses,sabres, alternatives ou trépans et leleader du ruban bimétal en France. Ilfaut dire que l’outil de production aété fortement modernisé en 1995

avec l’ouverture, à Roanne, d’unenouvelle unité ultra moderne de fabri-cation de rubans, près du Centre derecherche. Une proximité qui permetde mieux contrôler les développe-ments de la gamme rubans qui s’élar-git sensiblement. Si tout sourit actuel-lement à Démurger S.A., Jean-PierreDémurger garde pourtant un objectifbien précis en tête : “doubler son chiffre d’affaires d'ici 5 ans”. Impossible n’estpas… roannais.

MFLS FORÉZIENNEFondée en 1976 par Christian Sene-gas, l’actuel directeur, la société baséeà Epercieux-Saint-Paul (Feurs) a com-mencé par s’appeler Manufacturefrançaise de lames de scies, avant dene conserver de ce nom à rallonge queles initiales, MFLS.Avec seulement 2 employés à sa créa-tion, l’entreprise spécialisée dans lesoutils coupants pour le bois couvrerapidement le marché régional, puisnational. En 1986, elle est présentesur les marchés internationaux etdevient, en 1989, leader européenavec sa marque de produit Forestill.Aujourd'hui, l’entreprise, qui compte

166 personnes, possède3 filiales étrangères etexporte sur les 5 conti-nents, dans 80 pays. “Lecontinent afr icain es t

actuellement en recul, précise le directeur-fondateur, tandis que les pays de l’Est,République tchèque, Russie, Hongrie…sont en plein essor”. L’export, c’est ainsil’axe de développement que privilégiela société forézienne : elle y réalisedéjà 40% de son chiffre d’affaires.Autre objectif à très court terme ?Réussir le lancement, dès le début decette année, d’un nouveau produitélaboré au bureau d’études : ForestillTeethity, une lame de scie à ruban “quiaméliorera de 5 à 10 fois la tenue decoupe”. Une petite révolution pour lesprofessionnels du bois.

Le groupe Démurger (Roanne) est le leader mondial de la scie à métaux ;

l’entreprise MFLS Forézienne (Feurs), le leader européen de la scie à ruban pour

le travail mécanique du bois est sur le point de devenir aussi le numéro 1 à

l’international.

GROUPE DÉMURGER (ROANNE) - MFLS FORÉZIENNE (FEURS)

Les leaders ligériens de la coupe

- Effectif : 300 salariés (Roanne)- Capital : 5 M €

- Export (100 pays) : 50 % du chiffre d’affaires

- Certification Iso 9001

Démurger en chiffres

Portrait croisé de deux sociétés ligériennes qui comptent et… qui coupent !

- Effectif : 166 salariés (France)- Chiffre d’affaires (HT) : 18 M €

- Export (80 pays) : 40 % du chiffre d’affaires

- Certification Iso 9001

MFLS en chiffres

Page 15: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

magazineLOIRE23

aussi au Pavé d’Affinois biologique,dont la commercialisation a été stoppéeun an plus tard, en raison d’un coût defabrication trop élevé.

ET DEMAIN ?Le prochain défi de la fromagerie ? Laconquête des rayons libre-service. Eneffet, jusqu’ici vendu à la coupe dans lescrèmeries et les grands magasins, lePavé d’Affinois dans ses versions stan-dard et allégée a, depuis le 2 mai 2002,investi les rayons réfrigérés des super ethypermarchés, aux côtés des camem-berts et autres laitages pré-emballés.Un vrai test pour le produit, qui, s’ilréussit, devrait élargir le marché duPavé, et donc sensiblement augmentersa production. Et là, plus que jamais, la

nouvelle unité Guilloteau avec ses 9 000 m2 de surface d’activité, auratoute sa raison d’être…

L A V I E E C O N O M I Q U E

usqu’ici, les fromages à base de laitde chèvre et de brebis étaientfabriqués dans son usine de Belleydans l’Ain. Depuis l’automne

2001, ces deux gammes de produitssont désormais conçues à Pélussin. Al’origine de cette recentralisation, lacréation de la nouvelle unité de la fro-magerie Guilloteau. Plus spacieuse (9 000 m2 contre 2 800 auparavant),elle doit en effet permettre d’accroîtresignificativement la production annuellede l’entreprise (passer de 2 000 à 5 000tonnes par an). 25 emplois supplémen-taires ont d’ailleurs été créés à cette fin.

UN PEU D’HISTOIRELe produit phare de la fromagerie, celuiqui a fait son succès, c’est bien sûr lecélèbre " Pavé d’Affinois ", lancé dèsl’installation de Jean-Claude Guilloteauà Pélussin, en 1983. Une réussite qui arapidement engendré de nou-veaux investissements : troisextensions successives du site dePélussin ont été réalisées et uneseconde unité inaugurée, à Belleyen 1989. Par ailleurs, un dépar-tement Recherche & Développe-ment, ainsi qu’un service Marke-ting ont été créés.Au fil du temps, la fromagerieGuilloteau a aussi élarg i sagamme de produits : après lePavé, naît le Brin d’Affinois, puisle Pavé d’Aff inois léger, laRoche, le Plaisir, le Florette et le Brebi-cet. En 2000, l’entreprise s’est essayée

GUILLOTEAU À PÉLUSSIN

J

L’un des fleurons de notre industrie agroalimentaire, la froma-gerie Guilloteau, implantée à Pélussin depuis 1983, a inaugurésa nouvelle usine l’année dernière, permettant à la fromageriede développer considérablement son activité.

Le fromager aux idées largesUne fromagerie, des récompenses

• 1985 : Prix de la Réussite, décerné parSciences et Vie Economie et l’InstitutFrançais de Gestion

• 1988 : Prix de l’Audace créatrice,décerné par Valeurs ActuellesPrix Rhône-Alpes de la Qualité, décernépar le Mouvement Français pour laQualité

• 1995 : Certification Iso 9002• 1996 : Prix Français de la Qualité

- 216 : nombre de salariés, dont 114sur le site de Pélussin

- 42, 7 : chiffre d’affaires (en M€)en 2001 (dont 11, 5 M€ à l’export)

- 13, 1 : investissement dans lanouvelle unité (en M€)

Guilloteau en chiffres

Le prochaindéfi de la

fromagerie ?La conquêtedes rayons

libre-service

Page 16: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

E N D I R E C T D U C O N S E I L G E N E R A L

Tous les mois, la Commission permanente du Conseil général

prend des décisions, notamment celles qui relèvent de l’applica-

tion des différentes aides départementales. Elle assure, en effet,

le suivi et l’exécution des initiatives votées par le Conseil général.

magazineLOIRE24

La Commission permanenteapporte son concours financierpour réaliser des travaux à laMaison d’Accueil pour personnesâgées dépendantes “le Soleil” à St-Etienne. Le projet consiste àréaménager un local pourregrouper des personnes atteintesde troubles psychiques. En outre,une décision favorable a étédonnée à la création d’unétablissement à St-Etienne quipermettra une prise en chargeadaptée des personnes âgées dontla dépendance accrue nécessite leplacement en institution.

La mise en place d’un centred’accueil de jour à Firminy et larégularisation d’un centre à St-Etienne ont reçu un avisfavorable. Ces structures serontdestinées aux personnes souffrantde la maladie d’Alzheimer etgérées par les association LoireOndaine d’Evaluation Sanitaire etSociale et Loire Alzheimer. Ces projets présenteraient uncaractère expérimental.

SANTÉ

PERSONNES ÂGÉES

4,5M €… C'est ce que coûtera larestructuration d’envergure ducollège Michel Servet à Charlieuqui vient d'être décidée :construction de locaux derestauration, salles de classesupplémentaires, réalisationd’une salle informatique, isolationphonique…

RÉNOVATIOND’UN COLLÈGE

On aménage les Gorges de la LoirePlusieurs actions à mettre enœuvre par le S.M.A.G.L. ont étéacceptées pour 104.344 €.L’acquisition d’une propriétécontiguë au viaduc du Pertuisetest notamment prévue pourassurer la continuité du cheminde bord de Loire en rive droite dufleuve. Par ailleurs, un pointd’information touristique seraimplanté à St-Maurice-en-Gourgois et mettra à dispositiondes renseignements sur les atoutsdes Gorges de la Loire et duplateau.

TOURISME

La Commission permanente adécidé d’attribuer à 47 athlètesdes bourses financières pour83 880 € dans les disciplinessuivantes : athlétisme, coursed’orientation, cyclisme, judo,natation, équitation,gymnastique, handisport, karaté,montagne et escalade, ski, tennis,triathlon.

En 2001, une programmationtriennale de restauration dupatrimoine religieux a étéapprouvée par le Conseil général,centrée sur les sites descommunautés de communes duPays d’Urfé, de la Pacaudière, desVals d’Aix et d’Isable et de la CôteRoannaise. Pour 2002, unensemble d’opérations quiconcernent 14 communes de cesecteur a été retenu pour180.646 €, orienté vers larestauration de vitraux, tableaux,peintures murales et statues dansles églises.

VALORISATIONDU PATRIMOINERELIGIEUX

Une convention a étépassée avec l’Etat etl’Agence Rhône-Alpespour le Livre et laDocumentation envue du microfilmageet de la numérisationde la presse anciennedans la Loire… Deuxprocédés qui assureront lapérennité et la consultation de cescollections souvent fragiles (enparticulier les journaux du XIXesiècle imprimés sur du papier quis’autodétruit).

Depuis 1997, le Conseil général amis en place une aide aux sportifsde haut niveau destinée à couvrirune partie de leurs besoins enmatériel, de leurs frais dedéplacement et leur suivi médical.

SPORT

ARCHIVESPRÉSERVÉES

Différents exploitants agricolespercevront 22.900 € pour l’aideaux ateliers de transformation desproduits fermiers, tandis que lesVignerons Foréziens se verrontattribuer 18.330 € pour desactions de communication et depromotion en faveur des Côtes duForez.

AGRICULTURE

Extraits des décisions d’octobre et novembre 2002

Page 17: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

magazineLOIRE25

e service est assuré par les agentsde la Direction Départementalede l’Equipement pour le comptedu Conseil général dans le cadre

d’un plan d’intervention qui définittous les circuits ainsi que le personnel etle matériel qui y sont affectés… Dansdes conditions souvent difficiles, cesagents interviennent pour assurer votresécurité sur les routes du départe-ment.Visite à la subdivision de l’équi-pement de Saint-Chamond.

COMMENT FONCTIONNE VOTRE CENTRE ?Nous sommes des fonctionnaires de l’Etatmis à la disposition du Conseil général.Pourassurer notre mission nous disposons de 3camions équipés chacun d’un chasse neige(lame) et d’un distributeur répartiteur desel (saleuse). Nous utilisons du matérielacheté soit par l’Etat soit par le Départementet géré par un service unique appelé “Parcdépartemental de l’Equipement”. Qu’ilsappartiennent à l’Etat ou au Département,les véhicules peuvent intervenir aussi bien surles routes nationales que sur les routes dépar-tementales, ceci en fonction des besoins. Surl’ensemble du matériel, le Département estpropriétaire de près de 60%,l’Etat de 40%.Chacun renouvelle le matériel dont il est pro-priétaire.

COMMENT EST DÉCOUPÉ LE DÉPARTEMENT ?Il existe 14 subdivisions dans la Loire.Chaquesubdivision correspond à un secteur géogra-phique et intervient à partir d’un ou plusieurscentres suivant la taille du territoire. Il existe

également un centre exclusivement consacré auxautoroutes.Le secteur de la subdivision de Saint-Chamonds’étend de Tartaras-Dargoire jusqu’à Roche-taillée,il suit la Vallée du Gier.L’altitude variede 300 à 1 200 mètres.

CE SERVICE VOUS MOBILISE 24 HEURES SUR 24 ?Dès 4 h du matin, 7 jours sur 7, despatrouilleurs sillonnent en voiture les routesafin de juger leur état. L’itinéraire dépenddes données de la météo, mais avec l’expé-rience on sait où il faut aller. Suivant nosobservations,nous prévenons les agents d’in-tervention pour qu’ils prennent leur camionet aillent à tel ou tel endroit. Chaquecamion réalise un circuit de 50 à 60 kilo-mètres et le parcourt éventuellement plu-sieurs fois, jusqu’à ce que la route soit biendégagée.Des interventions 24h/24h nécessiteraientde mobiliser plus de personnel et coûteraientdonc beaucoup plus cher alors que le trafic

est quasiment nul sur une grande partie duréseau au cœur de la nuit.

COMMENT PROCÉDEZ VOUSSUR LE TERRAIN ?Nous dégageons en priorité les routes les plusfréquentées ainsi que les itinéraires utiliséspar les transports scolaires et nous passonsensuite sur les routes moins importantes.Toute l’année, nous sommes également solli-cités lorsque des accidents de voiture se produisent et ont laissé sur la chaussée dessubstances telles que de l’huile ou du gasoil.Ceci implique notre totale disponibilité lorsde nos astreintes et une intervention dans untemps très court.

QUE REDOUTEZ-VOUS LE PLUS ?L’astreinte la moins contraignante est laneige. Le verglas est plus embêtant car lesautomobilistes n’adaptent pas toujours leurconduite (vitesse, freinage…),de plus le ver-glas est souvent imprévisible et localisé danscertains virages,dans des zones mal exposées,à l’ombre d’une maison ou d’un sous-bois ;il ne se voit pas et il représente donc un réeldanger pour l’usager qui ne prend pas deprécautions.En milieu rural,les gens sont lesplus disciplinés sans doute parce qu’ils ontplus l’habitude des conditions de circulationdifficiles que les citadins.

Toutes ces missions, qui sontconfiées par le Conseil Général auxagents de la Direction Départe-mentale de l’Equipement, sontfinancées à hauteur de 1 à 2,5 M€

par an selon l’importance desintempéries.

Q U E S T I O N / R E P O N S E

Pendant que vous êtes bien au chaud sous votre couette, avant l’aube, des

hommes sillonnent les routes départementales afin de décider s’il faut faire

intervenir les camions équipés pour saler ou déneiger les routes.

QUI EST AU CHEVET DES ROUTES EN HIVER ?

C

Page 18: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

magazineLOIRE26

L I V R E S

LA LOIRE FORÉZIENNE,DES HOMMES, DES BATEAUX, DU CHARBONGuy Blanchard, Henri Nochez / Editions Loire et Terroirs

Du début du XVIIIe siècle jusque dans les années 1850, plus de 250 000 bateaux chargésdu charbon de St-Etienne ont descendu la Loire : une longue période de labeur et decommerce. Dans cette activité multiforme, de nombreuses professions étaient concer-

nées : les scieurs de long, les charpentiers qui élaboraient les bateaux à fond plat dénommés"sapinières" ou "rambertes", les mariniers qui les conduisaient à destination. Ce mode detransport a permis d’acheminer le charbon stéphanois jusque dans la région parisienne, parle canal de Briare. L’essor du chemin de fer mettra un terme à ce trafic sur le fleuve. Ce livreest l’occasion de remettre en mémoire ce pan d’histoire de la Loire. Grâce à la diversité desarchives, à l’iconographie bien choisie (estampes, peintures, plans, croix de mariniers…) uneépoque fort animée est restituée et un hommage au transport fluvial est rendu.

ECHEC ET MAT,MADAMELA CONSEILLÈRE Elyane Berger / Editions Bucdom

Une élue municipale qui faitpart de son expérience sous laforme d’un roman policier ! A

l’occasion d’une enquête sur unmeurtre, l'auteur dévoile le petitmonde d'une mairie, le travail quo-

tidien des élus et des fonctionnaires, les conflits qui peuventéclater et virer parfois au tragique… Le récit est mené d’unemanière alerte avec un personnage bien particulier qui com-mente l’action et un suspense entretenu jusqu’au bout.

1502. Une denrée qui deviendra une boisson trèsappréciée au fil des siècles en Europe. Le cacaotrouvera un terrain favorable à St-Etienne où l’oncompte 25 chocolateries en 1914. Eugène Weiss,modeste Alsacien chassé de sa région par laguerre de 1870, deviendra le chocolatier emblé-matique de cette ville. On apprend à connaître lesmembres de cette famille industrieuse, leur savoir-faire. On peut aussi satisfaire sa curiosité sur lesvariétés de cacao, la transformation du produit etles confiseries délicieuses créées par la maison. L’iconographie est un vrai régal… pour les yeux.

MARLHES AU LONGDES SIÈCLES Recueil de l’histoire locale : Les amis de Marlhes

“Les amis de Marlhes" viennent de faireparaître un recueil historique consacréà cette commune du canton de St-

Genest-Malifaux. Un ouvrage, parfois très ana-lytique, qui intéressera néanmoins tous lesamateurs d’histoire locale. Le lecteur aura, àtravers l’évolution de cette commune rurale,un regard sur l’histoire de France : féodalité,religion, confréries, vie paysanne et indus-trielle. Au fil des pages, Marlhes apparaîtconcrètement : la mairie, l’école, les chansonsd’autrefois, les souvenirs de certains habi-tants… Plusieurs religieux originaires de lacommune ont acquis une grande notoriété :Marcellin Champagnat, fondateur des FrèresMaristes, Jean-Baptiste Epalle, martyr enOcéanie, Jean-François Durieu missionnaire enInde…EUGÈNE WEISS :

LE CHOCOLAT DEPUIS 1882Marie Dubosc / Editions du miroir

Ce livre richement illustré, qui fait rêver etdonne l’eau à la bouche, évoque la desti-née d’Eugène Weiss, fondateur de la presti-

gieuse chocolaterie qui porte son nom. En feuille-tant cet ouvrage, le lecteur va suivre les aventuresdu cacao découvert par Christophe Colomb en

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l'extérieur, le jardin seraachevé avec la continuationde la remise en état du biefsur le tiers restant, la créa-

tion d'un labyrinthe et la restaurationdu petit pont en bois du côté du corpsde garde. Ainsi, le public pourra fairele tour complet du jardin.Dans le bâtiment, à droite en entrant,une cuisine sera aménagée pour per-mettre à un traiteur de réchauffer sesplats lors de manifestations.Le corps de garde, lui, verra l'éclairagede son superbe sous-sol. La grotte (l'unedes deux seules en France) sera aussitraitée ainsi que la Chapelle. Le Conseilgénéral a racheté une cheminée et LeLouvre met à disposition les portes ori-ginales de la Chapelle. Une série depetits travaux indispensables sera effec-tuée, comme le redallage de l'anciennecuisine et la réouverture d'une porte de

musical sur le thème,cette fois, de Roméoet Juliette.A terme, l'objectif estaussi d'accueillir desobjets d'arts anciens,sacrés ou profanesdans le cadre d’expo-sitions permanentesou temporaires, etnotamment dans les

jardins pour des exposi-tions de sculptures. Unespace de type muséelapidaire sera amé-

nagé également.D'ici 2 ans, après

cette énorme etcoûteuse restau-ration, la Bâtied'Urfé, qui auraretrouvé un peu

de sa splendeurpassée, devrait,enfin, être à piedd'œuvre.

A

A D E C O U V R I R

LA BÂTIE D'URFÉA DE L'AVENIR

magazineLOIRE27

Un de ces hauts lieux derencontre et de formation

La Bâtie d'Urfé, à quelques dizaines de kilomètres de Saint-Etienne, symbole de laRenaissance en Forez au XVIe siècle, a pour vocation de devenir l'un des pôlesculturels de la Loire. Le Conseil général qui a entrepris, depuis des années, en association avec la SociétéHistorique de la Diana, d'importants travaux de restauration de ce joyau, a en effetl'ambition de faire de la Bâtie un de ces hauts lieux de rencontre et de formationqui participent à la vie culturelle mais aussi économique de notre département. Le point sur le programme de rénovation des 2 années à venir.

cette cuisine sur le jardin.Ultérieurement, est prévu un chemi-nement pour que le visiteur puisseadmirer les charpentes qui serontéclairées… ce, en lien avec une opéra-tion similaire au prieuré de Pom-miers-en-Forez et au logis du prieurde l'abbaye de Charlieu, dans le but decréer une synergie entre ces 3 sites quioffrent de magnifiques charpentes.

UN PATRIMOINE ANIMÉPour faire vivre ce lieu, des animationsseront initiées. Comme l'an dernier, desexpositions accueilleront, à la journéeou à la demi-journée, des classes depatrimoine dans le corps de garde.Les Nuits de la Bâtie, depuis 2 saisons,connaissent un large succès.Un spectaclede théâtre alternera avec un spectacle

Page 20: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

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Il se passe toujours quelque chosedans la Loire. Partant de ce constat, la Direction de la Culture du Conseilgénéral a décidé d'éditer un agendaculturel. Objectif : fédérer les actionsculturelles pour les rendre accessiblesau plus grand nombre. Premièreparution, janvier 2003.

De l'information, rien que del'information pratique ! Sansaucune publicité, ce catalogue

réalisé en interne sera distribué à 2 000 exemplaires dans les 327communes ligériennes, Syndicatsd'Initiatives, lieux de culture, CDI etcollèges.Véritable “photo” semestrielle del'activité culturelle de la Loire, l'agendaprésente l'originalité d'offrir 2 entrées :l'une géographique pour répondre à laquestion “que se passe-t-il près dechez moi”, et l'autre thématique pour“aller directement à mes centresd'intérêt”… le tout suivant undéveloppement chronologique.Pour chaque événement, voustrouverez, dans l'ordre : la commune, la date, le nom, la classification (danse,expo, musique, théâtre, cinéma…), unrésumé, le lieu et l'heure, le publicconcerné et le téléphone pour ensavoir plus.L'expérience est menée sur 2 numérospar an, de janvier à juin et de juillet àdécembre. Et, en projet, une parutionsur Internet ! Renseignements : 04 77 48 90 11 Cuisines d'hier… aujourd'hui !

On connaissait Apicius, le célèbre gourmet deRome… (et, de façon contemporaine, sa fameuse

table à Paris). Mais la découverte, en Syrie, de tablettesd’argile, datant de 1700 av J.C sur lesquelles sont inscri-tes des recettes, a fait reculer l’âge de l’art culinaire.Les élèves s’inspireront de la vaste documentation miseà leur disposition et de l’ouvrage de J.Bottero, “La plusvieille Cuisine du Monde”, pour découvrir les saveurs etles secrets de recettes ancestrales. Ils étudieront aussil’évolution des techniques de cuisson, de conservation,du matériel et la révolution de la cuisson à l’eau à traversles époques.Pour la pratique, ils réaliseront des recettes à partir de 2aliments omniprésents dans toutes les civilisationsméditerranéennes : les lentilles et le poulet… qui serontjugées par des convives, lors d’une dégustation en avril.Les élèves exécuteront aussi une frise chronologique, àl’échelle exacte du temps… Une façon de visualiser ceque représente notre époque, au regard de l’histoire del’homme.

Petits Péruviens cherchent parrains

Face à la misère et la détresse de beaucoup d’enfants péruvienssous alimentés et laissés seuls toute la journée dans les bidon-

villes pendant que les mères vont travailler, deux associations ontété créées, l’une en France, l’autre au Pérou, il y a 20 ans. Elles ten-tent conjointement d’améliorer le sort de quelques-uns de cesenfants en les accueillant dans deux crèches à Aréquipa, la 2e ville

du Pérou, où une partie importante de la population vit dans des bidonvilles, les favelas. La vocation de l’association française, ”Crèche d’Aréquipa”, est de “rechercher des fonds pouréquiper et faire fonctionner les crèches péruviennes”. Dans ce but, elle sollicite des dons, biensûr, mais encourage aussi les gens à s’impliquer en devenant “parrain”. Pour relayer ce mes-sage au niveau local, une antenne de l’association a été ouverte en Rhône-Alpes en 2002.Alors, si vous vous sentez concernés par son appel, prenez contact avec elle…Contact : Association crèche d’Aréquipa - Antenne Rhône-Alpes - 27, rue Balaÿ - 42 000 St-Etienne. 04 77 21 00 07

Le lycée hôtelier de St-Chamond n’en finit pas

d’innover. Après le succès duprogramme “Du tableau à

l’assiette”, l’équipe pédagogiquepropose aux élèves d’étudier

l’évolution de l’art culinaire… dansles civilisations du bassin

méditerranéen. Menu.

Dans le cadre du programme national “Culture à l’hôpital”,l’établissement de St-Bonnet-le-Château a développé un

partenariat avec l’Écomusée des Monts du Forez et l’associa-tion “Trois notes et l’étoile en panne s’envole”. S’inspirant des anges musiciens peints sur la voûte de la collé-giale de St-Bonnet-le-Château, cette dernière a entrepris lareconstruction à l’identique d’instruments de musique médié-vaux. Dans le rôle du troubadour, Jean-Christophe Jehanneles “utilisera” pour donner dans les murs de l’hôpital plusieurs représentations artistiques : récitals,récits contés, théâtre…L’hôpital et l’Écomusée ont aussi joint leurs efforts pour créer une véritable interaction entre la cultureet le milieu hospitalier. Au programme : des rencontres entre les malades, le personnel soignant et desartistes, l’installation de panneaux d’informations muséographiques, une valorisation du patrimoinehospitalier, une exposition photos…

Comment faire de l’hôpital un lieu de vie et maintenir lelien entre les personnes hospitalisées et la Cité ? A cettequestion, l’hôpital local de St-Bonnet-le-Château répond parune véritable politique culturelle. Objectif ? Introduire laculture à l’hôpital.

DES ANGES “MUSICIENS” À L'HÔPITALUN GUIDE DESMANIFESTATIONSCULTURELLES

NOUVEAU I N I T I A T I V E S

Page 21: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

L I B R E E X P R E S S I O N D E S É L U S

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GROUPE DE LA GAUCHE DÉMOCRATE ET SOCIALISTE

UNE VISION DESTRANSPORTSANTICIPATRICE ETDÉPARTEMENTALISTE

En séance publique, notre groupe arécemment proposé que le ConseilGénéral prenne l’initiative de mettre

en place une commission de concertationregroupant élus et services des trois Autori-tés Organisatrices des Transports du Dépar-tement. Nous avions déjà formulé cette proposition, mais jusqu’alors l’exécutifdépartemental faisait la “sourde oreille”.Les faits commencent aujourd’hui à nousdonner raison : cette concertation que nousréclamions est apparue indispensable pourgérer une transition bien nécessaire lorsqueSt Etienne Métropole a pris le relais duConsei l Généra l pour organiser lestransports scolaires et publics sur le vasteespace périurbain de l’agglomération sté-phanoise. De fait, le " paysage " est en trainde changer : le Conseil Général assume laresponsabilité des transports sur un espaceinterurbain plus restreint, au caractère ruraldésormais plus prononcé ; Saint EtienneMétropole et le Grand Roanne, quant à eux,ont en charge les espaces urbains élargisaux zones périurbaines de leur aggloméra-tion respective.

Un rapprochement des Autorités Organisa-trices s’impose donc pour qu’il n’y ait pas "rupture d’égalité " entre les ligériens en cequi concerne le rapport " qualité/prix " duserv ice rendu dans le domaine destransports; il est incontournable pour favori-ser complémentarité et continuité des servi-ces proposés comme l’exigent la logiquedes déplacements et les besoins des habi-tants dans leur bassin de vie.

Il est donc temps que la majorité départe-mentale nous écoute et comprenne l’intérêtde la démarche que nous appelons. Dans cecadre fédérateur pourront être imaginéesles innovations techniques et articulationsqui s’imposent entre transports urbains,interurbains et ferroviaires pour promouvoirun schéma de service performant à l’échelledu département. Ainsi, à l’écoute des diffi-cultés spécifiques des territoires ruraux,avec les collectivités partenaires chargéesdes agglomérations, notre Conseil Généralpermettra que soit véritablement abordé unenjeu essentiel de notre Département: celuide la modernisation des transports publicssans lesquels il ne peut y avoir un aménage-ment réussi d’un territoire à la fois rural eturbain.

J. BARTHOLIN (St Haon-le-Châtel), A. GUILLEMANT(Roanne Nord), R. JACQUIS (La Pacaudière),

B. JAYOL (Roanne Sud)courriel : [email protected]

GROUPE DE LA MAJORITÉDÉPARTEMENTALE

DÉCENTRALISATION : LE RETOUR DU BON SENS

Le chantier de la décentralisation doits’accompagner de celui de la simplifi-cation de nos procédures administra-

tives. Complexes et contraignantes, lesdémarches auprès des administrationssont devenues une gêne et un frein auxactions menées par l’Etat et les collectivi-tés locales.

Prenons l’exemple du handicap, grandepriorité défendue par le Président de laRépublique. Tout au long de sa vie, la per-sonne handicapée doit aujourd’hui multi-plier les interlocuteurs, répéter inlassable-ment des démarches pour se loger, pourtravailler ou obtenir des aides. Enfant, elledépend de l’Etat. Puis, à l’âge adulte, ellerelève de la compétence du Conseil géné-ral mais uniquement en matière de loge-ment. Les centres d’aide par le travail(CAT), eux, ont toujours pour interlocuteurl’Etat. Et lorsqu’elle entre dans le troi-sième âge, la question n’est pas totale-ment tranchée. Doit-elle être considéréecomme les autres personnes âgées ouconserver un statut particulier ?

Mme Marie-Thérèse BOISSEAU, secrétaired'Etat aux personnes handicapées, aannoncé une prochaine révision de la loide 1975, une simplification du dispositifdes allocations et une réévaluation desbesoins de la personne. Pour donner ànotre action plus de cohérence et deforce, la majorité départementale sou-haite que le Conseil général devienne lepilote de la politique en faveur des per-sonnes handicapées. Ne serait-il pastemps qu’un seul interlocuteur les accom-pagne tout au long de leur vie ? Proche duterrain, il pourrait apprendre à mieux lesconnaître et comprendre leurs attentes.

Si la France veut s’en donner les moyens,ce qui semble enfin être le cas, les conseilsgénéraux peuvent rattraper le retard accu-mulé par notre pays en matière d’accueilen structures spécialisées et définir danschaque département les réponses lesmieux adaptées à chaque personne handi-capée. La récente mise en place, par legouvernement, des conseils départemen-taux consultatifs des personnes handica-pées nous encourage à aller dans ce sens.

Dr Bernard BONNEPrésident du groupe de la majorité, Vice-président du

Conseil général, Maire de Bourg-Argentale-mail : [email protected]

GROUPE COMMUNISTE ET PARTICI-PATION CITOYENNE

NOS SENTIMENTS SUR LA SESSION DE NOVEMBRE

Nous approuvons les décisions prisespar l’Assemblée Départementalepour l’application des 35 heures

aux assistantes maternelles du Conseil Géné-ral et la revalorisation de l’indemnité de Noëlpour les enfants qui leur sont confiés.

Il en est de même pour l’aide apportée auxtravaux du prieuré de Charlieu et à l’aménage-ment de la salle des Pénitents à Montbrison.

Appliquant la loi “Démocratie de proximité”,Le Département a dû créer une mission d’in-formation et d’évaluation des servicespublics. Nous avons souhaité l’élargir à l’en-semble des services et proposé que son butsoit de préserver et améliorer leur efficacité.La majorité départementale a refusé cettesuggestion, appliquant la loi “à minima”.

Nous agissons pour que le Conseil Généralse positionne fortement pour la défense et lapromotion des services publics dans la Loireet notamment dans les zones dans lesquellesleur présence est mise en cause.

Nous considérons que la viabilité hivernaledoit être assurée par les personnels de laDDE, formés et compétents. Le ConseilGénéral doit arrêter le financement de pos-tes vacataires qui accentuent le démantèle-ment de ce service public. Le recours au sec-teur privé n’est pas acceptable. On ne peutpas dans le même temps prétendre vouloirfaire baisser le nombre d’accidents et favori-ser la suppression des postes des agentschargés de l’entretien des routes.

Nous approuvons l’aide au Textile et à l’Ha-billement, pour une maîtrise des technologiesdu numérique. Mais nous souhaitons que lesaides ne soient pas utilisées pour faciliter lesdélocalisations. Nous souhaitons que descontrats soient établis et que toute la transpa-rence soit faite sur l’utilisation des fondspublics mis à disposition des entreprises.

Nous nous sommes exprimés pour le main-tien des CTE (Contrats territoriaux d’exploi-tation), outils de soutien aux agriculteursengagés dans des processus respectueux del’environnement. Les CTE sont remis encause par le gouvernement.

Nous nous sommes donc abstenus lors duvote.

Serge VRAY, René LAPALLUS, Alain PECEL, Marc PETITTéléphone : 04 77 48 42 86 fax : 04 77 48 42 87

e-mail : [email protected]

Page 22: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

De la rencontre entre Le Corbusier et Claudius-Petit est né l’ensemble le plus complet

du maître. Plus célèbre patrimoine architectural de notre département, le site de

Firminy attire des visiteurs du monde entier.

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moins très marquépar la conceptionléniniste : “pour cons-truire un monde neuf, ilimporte de raser le passé, de nor-maliser l’habitat pour tenircompte du grand nombre et derejeter catégoriquement la rue tellequ’elle a existé depuis l’Anti-quité”.

DE LA “CITÉRADIEUSE” À FIRMINYAvant 1940, il multiplie pro-jets et réalisations de villas etd’immeubles, notamment

P O R T R A I T D ’ H I E R

n 1920, Char l e s -Edouard JEANNE-RET, fils d’un horlo-g e r s u i s s e , n é àChaux-de-Fonds en

1887, prend le pseudonymede “Le Corbusier”. Il a 37 anset s’est installé à Paris depuis3 ans.

LE REJET DEL'ARCHITECTURETRADITIONNELLEEntré à l'âge de 13 ans à l'É-cole des Ar ts et Métierscomme élève graveur, sonprofesseur, L'Éplattenier, ledirige vers l’architecture. A

17 ans, il construit ses pre-mières villas de style clas-sique. Avec ses honoraires, ilpart pour des voyages de plu-sieurs mois en Italie, en Autri-che et en France.A la Biblio-thèque nat iona l e, i l

commence,en 1915, son livre“La construction des villes”.10 ans plus tard, il signe “Urba-nisme” qui marque une rupturecomplète avec sa vis ion

d’avant-guerre. L’efficacité dela technique, l’avènement dutaylorisme, le choc de la révo-lution de 1917 le poussent àrejeter catégoriquement l’ar-chitecture traditionnelle.Non-marxiste, il est néan-

Charles-Edouard JEANNERET dit “LE CORBUSIER”

ELa Chaux-de-Fonds, 1887Cap Martin, 1965

dans l’ouest par isien, etpublie plusieurs ouvrages surl’urbanisme. Inlassable pein-tre, il expose aussi ses œuvresà Zurich et à Paris.A la Libé-ration, il ne peut participer àla reconstruction, malgré sonimmense renommée. Cepen-dant, Claudius-Petit luiobtient quelques comman-des. En 1947, il pose la 1èrepierre de la Cité radieuse de

Marseille. Sur toutel a p l a n è t e , o ns ’ i n s p i r e d e l aCharte d’Athènes,rédigée en 1944,pour construire des

villes de plus en plus peu-plées. De ses idées, on neretient malheureusementque les aspects les plus sim-plistes. Inde, Amér iquelatine, Etats-Unis, Europe…sur tous les continents, ilimpose son style et suscitedes vocations. Entre 1956 et1964, il construit à Firminyun stade, une maison de laculture, une unité d’habita-tion et surprend par sa maî-trise des mouvements avecson projet d’église.Il meurt, lors d’une baignadeà Cap Martin, le 27 août1965. Ses obsèques officiellesont lieu dans la Cour Carréedu Louvre.

Sur tous lescontinents, il

impose son style

Page 23: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

magazineLOIRE31

la veille d’une nou-ve l l e éd i t i on de s“Enfoirés” pour les“Restos du Cœur” et

sa croisade pour la cons-tr uct ion d’un hôpita l àK a b o u l , M u r i e l R o b i nrevient sur son enfance etson adolescence au cœur dela Loire. Dans un entretienaccordé à “Loire Magazine”,cette ar t iste attachanteannonce aussi en exclusivitéle retour sur scène de l’hu-moriste dans un prochainspectacle écrit à 4 mainsavec son complice, PierrePalmade.

Que représente la Loire pourvous ?“La Loire, c’est d’abord deuxvilles pour moi : Montbrison etSaint-Etienne.Montbrison c’estun gros village qui m’a vu naî-tre et où j’ai vécu jusqu’à l’âgede 5 ans. J’aime y penser. J’aibeaucoup aimé Montbrison.Avec mes parents, nous avonscontinué longtemps à y allertous les dimanches. Je suis d'a-bord Montbrisonnaise ! C’estimportant pour moi. Saint-Etienne, c’est mon adolescence.J’y ai des souvenirs, mais j’aivoulu en partir.A ce moment-làde ma vie, il me fallait ou un

désert ou une capitale.Je ne saispas à quoi cela est dû.C’est vraique j’étais “la fille des Chaussu-res Robin”. Je trouvais que celane cor respondait à r ien…Comme un tee-shirt pas à labonne taille !”

Quelles attaches gardez-vousavec la région ?“La Loire, c’est le tendre souve-n i r d e M o n t b r i s o n e t m afamille. Ma mère et mes deuxsœurs sont toujours à Saint-Etienne. Mon père est enterré àSavigneux, à côté de Montbri-son. Il y a aussi des tantes et descousines, mais on n’a jamais ététrès proches.L’une de mes sœurs,Nydia, s’occupe toujours dumagasin familial, à Saint-Etienne. A un moment, le schaussures Robin, c’était 4magasins, dont un que je tenaisdans une galerie marchande.

Ça duré un an. J’ai décidéd’arrêter et je suis partie àParis. J’ai été programméepar mes parents pour tra-vailler avec eux. J’avaisplutôt envie de leur faireplaisir. J’ai tenté, mais cen’était pas ma vie… J’aideux-trois copines que j’aiplaisir à voir quand jereviens à Saint-Etienne.Mes sœurs et mes neveux

viennent plus facilement à Paris.Quand je descends, je me perdsdans les rues ! Tout a changé…C’est chez moi, sans être chezmoi… Quand j’arrive, je sensbien que c’est chez moi. Il y aquelque chose. Il y a un truc. çafait partie de ma vie”.

Vous revenez à Montbrison ?“De Saint-Etienne, j’ai des sou-venirs. A Montbrison, j’y ai desémotions. Quand je suis entournée et que je passe dansla région, j’aime bien faireun crochet par cette ville etretrouver la maison demon enfance”.

Quelle est votre actua-lité ?“Je suis en période d’écri-ture avec Pierre Palmadepour la scène. Je veuxrevenir vers un spectacle

drôle. Ce ne sera pas réellementun retour au “one man show”. Jes e ra i s eu le e t pas s eu le…J’aime bien passer de la comé-dienne à l’humoriste, en fait.J’ai eu besoin d’une pause. Jevais aussi tourner un film enseptembre avec Coline Serreau.Et, je prépare les “Enfoirés” pourles “Restos du Cœur” avec tousmes copains”.

Parlez-nous de votreengagement pour ce projetd’hôpital à Kaboul, en Afghanistan.“C’est quelque chose de trèsimportant pour moi et pourMarine Jacquemin. La morta-lité infantile est considérablelà-bas. Nous allons poser sym-boliquement la première pierreen février, mais il nous manqueencore 1,22 M€”.

Avez-vous un message àadresser à la Loire en ce débutd’année ?

“Aux gens de la Loire età tous les autres ! Atous, une excellenteannée 2003 et beau-coup de bonheur, toutsimplement... Et unesanté de fer, aussi biensûr, car on ne fait riensinon”.

P O R T R A I T D ’ A U J O U R D ’ H U I

Humoriste et comédienne capable de passer sur scène ou devant une caméra par

tous les registres des sentiments, Muriel Robin est “montée” à Paris pour chercher

et trouver le succès. Devenue un personnage incontournable du show-business,

cette enfant de la Loire n’oublie pas ses racines.

Muriel Robin

ADe la comédienne à l'humoriste

Pour 2003, beaucoup

de bonheur tout

simplement

Page 24: QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes?

EN 6 MINUTES

AU COEUR DU DOMAINE

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