Questionnaire sur la préparation du Projet de...

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QUESTIONNAIRE SUR LA PRÉPARATION DU PROJET DE PROGRAMME ET DE BUDGET POUR 2010-2011 (35 C/5) Le présent questionnaire est destiné à recueillir les vues, propositions et observations des États membres et des Membres associés, ainsi que des organisations intergouvernementales (OIG) et des organisations non gouvernementales (ONG) internationales, sur les principes essentiels, les priorités et les questions fondamentales qui devraient structurer la préparation du Projet de programme et de budget pour 2010-2011 (35 C/5).

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QUESTIONNAIRE SUR LA PRÉPARATION DU PROJET DE PROGRAMME ET DE BUDGET

POUR 2010-2011 (35 C/5)

Le présent questionnaire est destiné à recueillir les vues, propositions et observations des États membres et des Membres associés, ainsi que des organisations intergouvernementales (OIG) et des organisations non gouvernementales (ONG) internationales, sur les principes essentiels, les priorités et les questions fondamentales qui devraient structurer la préparation du Projet de programme et de budget pour 2010-2011 (35 C/5).

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Table des matières

Page

I. Introduction...............................................................................................................................1

II. La Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 (34 C/4) en tant que socle de l’élaboration des documents de Programme et budget (C/5) ..............................................1

III. Les principes et caractéristiques essentiels de la programmation ...........................................2

IV. Priorités sectorielles de programme du 35 C/5.........................................................................4

V. Encourager les activités interdisciplinaires et intersectorielles .................................................8

VI. Exécution du programme..........................................................................................................9

(a) Le rôle de l’UNESCO au sein du système des Nations Unies et de ses partenaires......9

(b) Amélioration de la visibilité de l’Organisation ................................................................12

(c) Ressources extrabudgétaires........................................................................................12

Annexe I

Calendrier pour la préparation du Programme et budget pour 2010-2011 (35 C/5) ........................14

Annexe II

Mission, objectifs primordiaux et objectifs stratégiques de programme tels que définis dans la Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 (34 C/4)....................................16

Annexe III

Liste des instituts et centres placés sous l’égide de l’UNESCO (catégorie 2) (en mars 2008)........17

Un document d’information sur les délibérations de la 34e session de la Conférence générale consacrées à la préparation du 35 C/5 sera joint au questionnaire.

I. Introduction

1. La préparation du Projet de programme et de budget pour 2010-2011 (document 35 C/5) sera guidée par la vision stratégique et le cadre programmatique constitués par la Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 (34 C/4) que la Conférence générale a approuvée à sa 34e session. Étant le deuxième Programme et budget qui entre dans le cadre du 34 C/4, le 35 C/5 tirera dans toute la mesure possible parti des résultats obtenus et des enseignements tirés de l’exécution du Programme et budget pour 2008-2009 (34 C/5 approuvé). Il faudra donc que les deux documents - le 34 C/4 et le 35 C/5 - soient étroitement liés, conformément aux instructions des organes directeurs de l’UNESCO, et qu’ils créent les conditions d’une planification et d’une programmation plus ciblées des activités de l’organisation afin d’améliorer les perspectives d’effets concrets et de résultats mesurables sur le terrain. Le Projet de programme et de budget pour 2010-2011 est en particulier censé approfondir les efforts faits pour réaliser les objectifs primordiaux et les objectifs stratégiques de programme du 34 C/4 tout en répondant également par des actions de programme aux besoins émergents et aux nouvelles priorités qui pourraient en résulter. Le caractère ajustable du 34 C/4 permet d’apporter tous les deux ans les retouches nécessaires pour faire face à l’apparition de nouveaux défis et à l’évolution des priorités.

2. Le processus de consultation dont le présent questionnaire est le support a pour objet d’aider à définir les programmes, les priorités et les résultats escomptés pour la période 2010-2011 conformément à la vision énoncée dans le 34 C/4. Les États membres, les commissions nationales et d’autres parties prenantes sont invités à exprimer leurs vues sur les principaux enjeux relatifs aux orientations du programme dans le 35 C/5 et d’autres questions de programmation par secteur et aux niveaux mondial, régional ou national. Le présent questionnaire est complété par un document d’information contenant la synthèse des débats des commissions du programme à la 34e session de la Conférence générale, au cours desquels les États membres ont été invités à apporter des contributions de fonds, des conseils et des orientations en vue de la préparation du 35 C/5.

3. Un calendrier d’élaboration du projet de 35 C/5 jusqu’à son adoption par la Conférence générale à sa 35e session est joint en tant qu’annexe I. Ce calendrier précise les diverses étapes du processus, y compris les consultations avec les commissions nationales dans les cinq régions et à l’échelon multipays, ainsi que les observations reçues des États membres, des Membres associés, des organisations intergouvernementales et des organisations non gouvernementales, dont les résultats seront présentés sous la forme d’une synthèse jointe aux propositions préliminaires du Directeur général pour examen par le Conseil exécutif à sa 180e session (octobre 2008). Les recommandations et décisions du Conseil à ce sujet constitueront le cadre dans lequel le Directeur général élaborera le Projet de programme et de budget pour 2010-2011.

II. La Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 (34 C/4) en tant que socle de l’élaboration des documents de Programme et budget (C/5)

4. La Stratégie à moyen terme définit la mission de l’UNESCO comme suit : « En tant qu’institution spécialisée du système des Nations Unies, l’UNESCO contribue à l’édification de la paix, à l’élimination de la pauvreté, au développement durable et au dialogue interculturel par l’éducation, les sciences, la culture, la communication et l’information ». Pour s’acquitter de sa mission, l’UNESCO continuera d’exercer cinq fonctions : (i) laboratoire d’idées ; (ii) organisme normatif ; (iii) centre d’échanges ; (iv) organisme de renforcement des capacités des États membres dans les domaines de compétence de l’UNESCO ; et (v) catalyseur de la coopération internationale. Ces fonctions de base et la manière dont elles sont exercées évoluent en fonction de l’évolution des circonstances dans lesquelles l’UNESCO opère, s’agissant notamment de l’accent croissant que les États membres mettent sur la coopération Sud-Sud.

5. Le 34 C/4 tourne autour de cinq objectifs primordiaux pour l’ensemble de l’Organisation destinés à répondre à des défis mondiaux particuliers et représentant les compétences de base de l’UNESCO dans le système multilatéral, et 14 objectifs stratégiques de programme à caractère

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fortement intersectoriel (voir annexe II). L’Afrique et l’égalité entre les sexes sont désignés dans la Stratégie comme étant deux priorités globales relevant de tous les domaines de compétence de l’UNESCO pour la période de six ans considérée. Les jeunes, les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement sont des groupes prioritaires de personnes ou de pays qui doivent bénéficier d’interventions spécifiques. L’Organisation doit aussi pourvoir à titre prioritaire aux besoins de groupes exclus et défavorisés, ainsi que des couches les plus vulnérables de la société, y compris les populations autochtones.

6. L’une des tâches centrales pour l’UNESCO tout au long de la période couverte par la Stratégie à moyen terme actuelle, et qui est déjà clairement inscrite dans le Programme et budget approuvé pour 2008-2009 (34 C/5), consiste à aider les pays à atteindre, à l’horizon 2015, les objectifs de développement convenus au plan international, notamment les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), s’agissant en particulier de réduire de moitié la pauvreté d’ici à 2015, et les six objectifs de l’Éducation pour tous (EPT), par des activités entreprises dans tous ses domaines de compétence. Le processus de réforme des Nations Unies, axé sur l’amélioration de la cohérence, de l’efficacité et de la qualité d’exécution à l’échelle de tout le système et la contribution de l’UNESCO à « l’unité d’action » de ce système par les opérations de planification conjointe, établissent clairement le cadre et l’orientation des efforts interorganisations, en particulier au niveau des pays, pour les années à venir. Le C/4 réaffirme l’engagement de l’UNESCO de contribuer à ces efforts aussi bien aux niveaux mondial et régional qu’à celui des pays. L’Organisation continuera de participer et de contribuer à une cohérence accrue à l’échelle du système, tout en préservant son rôle dirigeant dans ses domaines de compétence en tant qu’institution spécialisée, dans les fonctions tant normatives qu’opérationnelles.

III. Les principes et caractéristiques essentiels de la programmation

7. L’orientation et le ciblage assurés par la Stratégie à moyen terme, grâce à cinq objectifs primordiaux et 14 objectifs stratégiques de programme, doivent se traduire dans le document C/5 pertinent par un nombre limité de priorités sectorielles biennales (deux à trois dans chacun des grands programmes - voir plus loin, section IV), assurant ainsi une absence de discontinuité entre le C/4 et les documents portant Programme et budget biennal. Les priorités sectorielles biennales sont ensuite déclinées en un petit nombre d’axes d’action assortis d’indications claires quant aux résultats escomptés, aux indicateurs de performance et aux indicateurs de référence, conformément à l’approche et aux principes de la RBM (gestion axée sur les résultats, y compris le suivi et l’établissement de rapports) appliqués par l’Organisation.

8. Le 34 C/5 visait la simplification, la rationalisation et la concentration en limitant à deux le nombre des niveaux de programmation : grands programmes et axes d’action. Les crédits sont définis au niveau du grand programme, conférant ainsi plus de flexibilité sur le plan de la mise en œuvre, tant au Siège qu’hors Siège. La participation intersectorielle sera favorisée par un certain nombre de plates-formes intersectorielles traitant de thèmes prioritaires identifiés par les organes directeurs (voir paragraphes 8000-8017 du 34 C/5 approuvé - et la section V ci-dessous).

Q.1 Avez-vous des suggestions visant à adapter ou rationaliser davantage la structure d’ensemble du 35 C/5 ?

Q.2 Avez-vous des propositions visant à renforcer davantage la concentration et la précision des programmes ?

9. Le 34 C/5 met l’accent sur l’exécution des programmes par (i) le soutien à la formulation des politiques et au renforcement des capacités institutionnelles ; (ii) les activités normatives, y compris la prise en considération des liens entre le normatif et l’opérationnel, surtout au niveau des pays ; (iii) les fonctions de suivi et des activités et d’analyse comparative ; et (iv) l’appui que l’UNESCO apporte aux plans nationaux de développement dans le cadre des processus de programmation conjointe des Nations Unies au niveau des pays. La coopération Sud-Sud est

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encouragée en tant que mécanisme important d’apprentissage, de partage des expériences et de facilitation de la réalisation des objectifs de l’UNESCO, dans le domaine de l’éducation en particulier.

Q.3 Est-ce que l’UNESCO doit préserver et renforcer ces modalités d’exécution des programmes et, dans l’affirmative, comment ?

Q.4 Étant donné l’importance accrue et la priorité accordées au renforcement des capacités (en particulier au niveau institutionnel) dans tous ses domaines de compétence, comment l’UNESCO peut-elle apporter la meilleure réponse possible aux attentes et aux besoins des États membres ?

Q.5 Quel devrait être le bon équilibre entre les activités menées au niveau mondial, au niveau régional et au niveau des pays dans les programmes de l’UNESCO ?

10. Les deux priorités globales du 34 C/4, Afrique et Égalité entre les sexes, ont été répercutées en termes opérationnels et concrets dans chaque grand programme du 34 C/5 et apparaissent clairement sous forme d’encadrés récapitulant les orientations stratégiques, les principales contributions programmatiques et, s’agissant de l’Afrique, les résultats escomptés.

11. L’action en faveur de l’Afrique est axée sur les exigences de l’intégration régionale telles qu’elles sont exprimées par l’Union africaine, notamment par le biais de son Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et de ses organisations sous-régionales. Une attention particulière est accordée pour 2008-2009 aux conclusions et recommandations des sommets de l’Union africaine sur la culture et l’éducation (Sommet de Khartoum) et sur la science et la technologie (Sommet d’Addis-Abeba), notamment dans le cadre de la plate-forme intersectorielle « Priorité Afrique » mise en place pour assurer la coordination et le suivi du plan d’action de l’UNESCO en faveur de l’Afrique. Cette action consistera également à répondre aux besoins du développement national, en particulier dans les pays qui font l’objet d’opérations de programmation commune du système des Nations Unies.

Q.6 Êtes-vous satisfait du ciblage et des modalités de traitement de la priorité globale Afrique dans le 34 C/5 ? Auriez-vous des suggestions de changement ou d’amendement à apporter à l’approche actuelle - et, dans l’affirmative, lesquelles ?

12. Pour le 34 C/5, l’UNESCO renforce son action en faveur de l’égalité entre les sexes aussi bien dans ses domaines de compétence que de manière transversale, comme prescrit par le 34 C/4. Ces efforts comporteront deux volets : recherche de l’intégration de l’égalité entre les sexes dans tous les grands programmes, et promotion de l’autonomisation des femmes et des filles dans tous les domaines prioritaires du programme, notamment au niveau des pays. Cette démarche implique que les considérations relatives à l’égalité entre les sexes soient intégrées aux stratégies relatives à chaque priorité sectorielle biennale des grands programmes pertinents et qu’elles trouvent comme il se doit leur expression dans la chaîne des résultats pour les différents axes d’action. Cette approche est en cours d’élaboration et d’approfondissement dans le Plan d’action prioritaire pour l’égalité des sexes pour 2008-2013.

Q.7 Avez-vous des suggestions en vue d’améliorer l’intégration et la présentation des actions et des résultats escomptés en matière d’égalité entre les sexes dans le document 35 C/5 ?

13. Conformément au 34 C/4, des interventions spécifiques et ciblées sont à prévoir pour la jeunesse, les pays les moins avancés (PMA), les petits États insulaires en développement (PEID) - également par le biais de la plate-forme intersectorielle d’appui à la mise en œuvre de la Stratégie de Maurice pour le développement durable des petits États insulaires en développement - et les groupes défavorisés et exclus, y compris les populations autochtones.

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Q.8 Avez-vous des suggestions d’interventions spécifiques ciblées au profit des jeunes, des PMA, des PEID et des groupes défavorisés et exclus, y compris les populations autochtones ?

IV. Priorités sectorielles de programme du 35 C/5

14. Le 34 C/5 s’inspire et tire parti des conclusions des évaluations de programmes menées au cours de l’exercice précédent, des examens stratégiques, ainsi que des résultats des initiatives de réforme. La réforme du grand programme I (Éducation) a conduit à mieux concentrer les ressources sur les priorités essentielles. Dans le même ordre d’idées, les conclusions de l’examen d’ensemble des grands programmes II (Sciences exactes et naturelles) et III (Sciences sociales et humaines) ont été pleinement prises en considération et ont aidé l’Organisation à réorienter et concentrer ses efforts sur le renforcement des capacités et l’aide aux États membres pour l’élaboration des politiques. De même, la restructuration du Secteur de la culture autour de quatre entités principales vise à assurer une plus grande cohérence entre les structures et les principaux axes du programme, donc une meilleure mise en œuvre de ce dernier.

15. Le grand programme I - Éducation joue un rôle moteur dans la réalisation de l’objectif primordial 1 du 34 C/4, intitulé « Assurer une éducation de qualité pour tous et l’apprentissage tout au long de la vie », et des deux objectifs stratégiques de programme (OSP) correspondants : l’OSP 1 - Renforcer le rôle de chef de file et de coordination à l’échelle mondiale de l’Éducation pour tous joué par l’UNESCO et soutenir le leadership national en faveur de l’EPT et l’OSP 2 - Développer les politiques, les capacités et les instruments en vue d’une éducation de qualité pour tous et de l’éducation tout au long de la vie, et promouvoir l’éducation au service du développement durable.

16. La priorité, pour l’UNESCO, est d’aider les pays à atteindre les objectifs de l’Éducation pour tous (EPT) et les OMD relatifs à l’éducation d’ici à 2015 conformément au Plan d'action global. Lors des débats de la Conférence générale, les orateurs, tout en réaffirmant la priorité à accorder à l’Éducation pour tous, ont préconisé de mettre davantage l’accent sur la qualité de l’éducation tant formelle que non formelle. Ils ont également estimé que la coopération Sud-Sud était un moyen d’apprentissage et d’échange d’expérience essentiel en vue de la réalisation de l’EPT. Par ailleurs, ils ont réaffirmé la nécessité de renforcer encore l’Initiative de l’UNESCO pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA), l’Initiative pour l'alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE) et l’Enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP). Le rôle de l’UNESCO dans la coordination de l’Éducation pour tous (EPT) à l’échelle mondiale demeurera un enjeu essentiel, au même titre que la nécessité de maintenir durablement son engagement en faveur de l'éducation au service du développement durable et que son rôle de chef de file dans la Décennie des Nations Unies pour l'éducation au service du développement durable (DEDD) - une mission intersectorielle -, notamment dans le cadre de l’action à mener pour faire face au changement climatique. Les conclusions de l’examen à mi-décennie de l'EPT devraient guider l’action future de l’UNESCO et de ses États membres.

17. Le grand programme I s’articule autour de deux priorités sectorielles biennales : (a) piloter l’Éducation pour tous (EPT) en assurant la coordination mondiale et fournir une assistance aux États membres pour la réalisation des objectifs de l’EPT et des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) relatifs à l’éducation sur la base du Plan d’action global ; et (b) favoriser l’alphabétisation et une éducation de qualité pour tous à tous les niveaux et dans le cadre de l’apprentissage formel et non formel tout au long de la vie, l’accent étant mis en particulier sur l’Afrique, l’égalité entre les sexes, les jeunes, les PMA, les PEID, ainsi que les groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones, et l’éducation au service du développement durable.

18. Dans le 34 C/5, les priorités sectorielles biennales en matière d’éducation se traduisent concrètement par les quatre axes d'action suivants, y compris les résultats escomptés, les indicateurs de performance et les indicateurs de référence qui s’y rapportent :

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• Axe d’action 1 : Leadership mondial de l’EPT, coordination des priorités du système des Nations Unies en matière d’éducation et mise en place de partenariats solides.

• Axe d’action 2 : Établissement d’un cadre et de réseaux mondiaux pour le développement des capacités de planification et de gestion des systèmes éducatifs.

• Axe d’action 3 : Promotion du dialogue sur les politiques, de la recherche et des normes.

• Axe d’action 4 : Développement des capacités et soutien technique à l’appui des efforts nationaux visant à la réalisation des objectifs de Dakar.

Q.9 Êtes-vous favorable au maintien, dans le 35 C/5, des priorités sectorielles biennales prévues dans le 34 C/5 pour le grand programme I ou êtes-vous d’avis de modifier leur portée et/ou leur orientation afin de faciliter la réalisation des objectifs primordiaux et des objectifs stratégiques de programme de la Stratégie à moyen terme ?

Q.10 Quelle est la meilleure façon, pour l'UNESCO, de promouvoir un dialogue national dans le secteur de l'éducation et de servir de catalyseur pour mieux coordonner l'action des partenaires internationaux ?

Q.11 Êtes-vous favorable au maintien, dans le 35 C/5, des quatre axes d’action du grand programme I ? Si non, quels changements d’orientation préconisez-vous ?

19. Le grand programme II - Sciences exactes et naturelles joue un rôle moteur dans la réalisation de l’objectif primordial 2, intitulé « Mobiliser le savoir et la politique scientifiques au service du développement durable », et des trois objectifs stratégiques de programme du 34 C/4 : l’OSP 3 - Mettre le savoir scientifique au service de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles, l’OSP 4 - Promouvoir des politiques et le renforcement des capacités dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation et l’OSP 5 - Contribuer à la préparation et à la mitigation en cas de catastrophe.

20. Outre qu’ils ont souligné la contribution de la science, de la technologie et de l'innovation à la réalisation des objectifs de développement internationalement reconnus, y compris les OMD et les objectifs de l'EPT, les participants aux débats de la Conférence générale ont estimé que les questions d’actualité suivantes méritaient une attention particulière dans le 35 C/5 : le soutien à la formulation de politiques et le renforcement des capacités en matière de science et de technologie ; l'évaluation de l'efficacité des systèmes scientifiques ; l'enseignement des sciences ; l'enseignement des mathématiques, notamment en Afrique et dans d’autres pays en développement ; et l'application des données télédétectées par les satellites d'observation de la Terre à la gestion intégrée des écosystèmes et des ressources en eau. Il convient également de noter que les programmes scientifiques internationaux et intergouvernementaux (PISF, PICG, PHI, COI et MAB) sont des supports de première importance qui permettent d’atteindre les objectifs primordiaux et les objectifs stratégiques de programme.

21. Les deux priorités sectorielles biennales suivantes ont été approuvées pour le grand programme II dans le 34 C/5 : (a) promouvoir la recherche et le renforcement des capacités techniques en vue de la gestion rationnelle des ressources naturelles et pour la préparation aux catastrophes et l’atténuation de leurs effets ; et (b) renforcer les systèmes nationaux et régionaux de recherche et d’innovation, le développement des capacités, le recours aux technologies et la création de réseaux scientifiques, et encourager l’élaboration et la mise en œuvre de politiques en matière de sciences, de technologies et d’innovation au service du développement durable et de l’élimination de la pauvreté.

22. Ces priorités sectorielles biennales se traduisent concrètement par quatre axes d’action dans le 34 C/5 :

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• Axe d'action 1 : Favoriser les politiques, le renforcement des capacités techniques, la recherche, la création de réseaux, l’enseignement et la coopération internationale dans les domaines de l’eau, des sciences écologiques et des sciences de la terre afin d’améliorer les réponses de la société.

• Axe d'action 2 : Océans et zones côtières : améliorer la gouvernance et encourager la coopération intergouvernementale à travers les sciences et les services océaniques.

• Axe d'action 3 : Promotion de la science, du savoir et de l’éducation au service de la préparation aux catastrophes et de l’atténuation de leurs effets, et renforcement des capacités nationales et régionales d’action, y compris par le soutien à la mise en place de réseaux de réduction des risques et de mesures de surveillance et d’évaluation tels que les systèmes d’alerte rapide aux tsunamis.

• Axe d'action 4 : Appuyer les politiques de la science, de la technologie et de l’innovation aux fins du développement durable et de l’élimination de la pauvreté, et renforcer les capacités dans les domaines des sciences fondamentales, de l’énergie et de l’ingénierie.

Q.12 Êtes-vous favorable au maintien, dans le 35 C/5, des priorités sectorielles biennales prévues dans le 34 C/5 pour les sciences exactes et naturelles ou êtes-vous d’avis de modifier leur portée et/ou leur orientation afin de faciliter la réalisation des objectifs primordiaux et des objectifs stratégiques de programme de la Stratégie à moyen terme ?

Q.13 Êtes-vous favorable au maintien, dans le 35 C/5, des quatre axes d’action du grand programme II ? Si non, quels changements préconisez-vous ?

23. Le grand programme III - Sciences sociales et humaines joue un rôle moteur dans la réalisation de l’objectif primordial 3 du C/4, intitulé « Faire face aux nouveaux défis sociaux et éthiques », et des trois objectifs stratégiques de programme correspondants : l’OSP 6 - Promouvoir des principes, des pratiques et des normes éthiques utiles pour le développement scientifique et technologique, l’OSP 7 - Renforcer les liens entre la recherche et les politiques dans le domaine des transformations sociales et l’OSP 8 - Encourager la recherche sur les problèmes nouveaux et cruciaux d’éthique et de société.

24. Trois priorités sectorielles biennales ont été approuvées dans le 34 C/5 : (a) promouvoir des principes, des pratiques et des normes éthiques utiles pour le développement scientifique, technologique et social ; (b) renforcer les systèmes de recherche nationaux et régionaux de façon à promouvoir la recherche orientée vers l’action sur les problèmes éthiques et sociaux ; et (c) contribuer au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture de la paix par la philosophie, les sciences humaines, la bonne gouvernance, la promotion des droits de l’homme et la lutte contre la discrimination. Ces priorités se traduisent en trois axes d’action :

• Axe d’action 1 : Promotion de l’éthique des sciences et des technologies, l’accent étant mis sur la bioéthique.

• Axe d’action 2 : Renforcement de l’articulation entre la recherche et la formulation de politiques dans le domaine du développement social et les politiques en matière d’éducation physique et de sport.

• Axe d’action 3 : Promotion de la réflexion philosophique, des droits de l’homme dans les domaines de compétence de l’UNESCO et de la lutte contre le racisme et la discrimination.

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Q.14 Êtes-vous favorable au maintien, dans le 35 C/5, des priorités sectorielles biennales prévues dans le 34 C/5 pour le grand programme III ou êtes-vous d’avis de modifier leur portée et/ou leur orientation afin de faciliter la réalisation des objectifs primordiaux et des objectifs stratégiques de programme de la Stratégie à moyen terme ?

Q.15 Êtes-vous favorable au maintien, dans le 35 C/5, des trois axes d’action du grand programme III ? Si non, quels changements préconisez-vous ?

25. Le grand programme IV - Culture joue un rôle moteur dans la réalisation de l’objectif primordial 4 du 34 C/4 « Encourager la diversité culturelle, le dialogue interculturel et une culture de la paix » et des objectifs stratégiques de programme correspondants : l’OSP 9 - Renforcer la contribution de la culture au développement durable, l’OSP 10 - Démontrer l’importance des échanges et du dialogue entre les cultures pour la cohésion sociale et la réconciliation, en vue de l’instauration d’une culture de la paix, et l’OSP 11 - Protéger et valoriser le patrimoine culturel de manière durable.

26. Deux priorités sectorielles biennales ont été approuvées pour le grand programme IV dans le 34 C/5 : (a) promouvoir la diversité culturelle par la sauvegarde du patrimoine dans toutes ses dimensions et le développement des expressions culturelles ; et (b) promouvoir la cohésion sociale en encourageant le pluralisme, le dialogue interculturel et une culture de la paix ainsi que le rôle central de la culture dans le développement durable.

27. Dans le 34 C/5, ces priorités se traduisent par six axes d’action :

• Axe d’action 1 : Protection et conservation des biens culturels immobiliers et des biens naturels, en particulier par l’application effective de la Convention du patrimoine mondial.

• Axe d’action 2 : Sauvegarde du patrimoine vivant, en particulier par la promotion et la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

• Axe d’action 3 : Renforcement de la protection des objets culturels, de la lutte contre leur trafic illicite et du développement des musées, notamment dans les pays en développement.

• Axe d’action 4 : Protection et promotion de la diversité des expressions culturelles par la mise en œuvre de la Convention de 2005 et le développement des industries culturelles et créatives.

• Axe d’action 5 : Promotion de la compréhension et du développement du dialogue interculturel et de la paix.

• Axe d’action 6 : Intégration dans les politiques nationales des liens entre diversité culturelle, dialogue interculturel et développement durable.

Q.16 Êtes-vous favorable au maintien dans le 35 C/5 des priorités sectorielles biennales prévues dans le 34 C/5 pour le grand programme IV ou êtes-vous d’avis de modifier leur portée et/ou leur orientation afin de faciliter la réalisation des objectifs primordiaux et des objectifs stratégiques de programme de la Stratégie à moyen terme ?

Q.17 Êtes-vous favorable au maintien dans le 35 C/5 des actuels axes d’action du grand programme IV ? Si non, quels changements proposeriez-vous ?

28. Le grand programme V - Communication et information est le chef de file pour la réalisation de l’objectif primordial 5 du 34 C/4 « Édifier des sociétés du savoir inclusives grâce à l’information et la communication » et des deux objectifs stratégiques de programme

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correspondants : l’OSP 12 - Favoriser l’accès universel à l’information et au savoir, et l’OSP 13 - Promouvoir des médias et des infostructures pluralistes, libres et indépendants.

29. La mise en œuvre de la Déclaration de principes du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) - dans laquelle l’UNESCO et son Secteur de la communication et de l’information jouent un rôle de premier plan en facilitant l’application de six grandes orientations dans le cadre de partenariats multiples - continuera de donner son orientation au programme. Il a été suggéré lors des débats de la Conférence générale que les domaines/thèmes prioritaires suivants soient pris en compte lors de la préparation du 35 C/5 : la promotion de la liberté d'expression et de la liberté de la presse, sur laquelle l’accent doit continuer d’être mis, notamment par l’intermédiaire du Programme international pour le développement de la communication (PIDC) ; les dimensions éthiques, sociales et juridiques des TIC, sur lesquelles il conviendrait d’insister davantage, et en particulier le rôle du savoir dans le développement sociétal ; la diversité culturelle et la promotion du multilinguisme ; le rôle des TIC dans l’amélioration de l’accès à l’information et l’édification de sociétés du savoir, domaine dans lequel le Programme Information pour tous (PIPT), avec son plan stratégique révisé, pourrait jouer un rôle actif ; et la contribution des médias au dialogue et à une culture de la paix. La contribution des TIC à l'éducation tant formelle que non formelle ainsi qu'à l'enseignement à distance, l'élaboration de contenus de qualité, la diversité culturelle et la préservation du patrimoine documentaire sont autant de domaines essentiels pour le développement des activités de coordination et des activités intersectorielles qui ont été proposés.

30. Dans le 34 C/5, le grand programme V s’articule autour de deux priorités sectorielles biennales : (a) favoriser une communication libre, indépendante et pluraliste et l'accès universel à l'information et (b) promouvoir des applications novatrices des TIC pour le développement durable. Ces priorités sont mises en œuvre selon quatre axes d’action :

• Axe d’action 1 : Promouvoir un environnement favorable à la liberté d’expression et à liberté d’information.

• Axe d’action 2 : Favoriser l’accès universel à l’information et le développement des infostructures.

• Axe d’action 3 : Promouvoir le développement de médias libres, indépendants et pluralistes et la participation des communautés au développement durable à travers les médias communautaires.

• Axe d’action 4 : Renforcer le rôle de la communication et de l’information dans la promotion de la compréhension mutuelle, de la paix et de la réconciliation, en particulier dans les zones de conflit et de post-conflit.

Q.18 Êtes-vous favorable au maintien dans le 35 C/5 des priorités sectorielles biennales prévues dans le 34 C/5 pour le grand programme V ou êtes-vous d’avis de modifier leur portée et/ou leur orientation afin de faciliter la réalisation des objectifs primordiaux et des objectifs stratégiques de programme de la Stratégie à moyen terme ?

Q.19 Êtes-vous favorable au maintien dans le 35 C/5 des actuels axes d’action du grand programme V ? Si non, quels changements proposeriez-vous ?

V. Encourager les activités interdisciplinaires et intersectorielles

31. Les approches interdisciplinaires et intersectorielles constituent l'un des avantages comparatifs de l'UNESCO dans le système multilatéral, à savoir son aptitude à réagir à des problèmes complexes de façon plus globale et, en substance, plus adaptée. L’intersectorialité et l’interdisciplinarité ont été particulièrement mises en avant dans le 34 C/5 avec l'introduction des plates-formes intersectorielles comme nouvelle modalité d’action et d’exécution du programme ;

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ces dernières se fondent sur les contributions conjuguées des différents secteurs et disciplines pour aborder un certain nombre de questions et thèmes essentiels présentant un intérêt prioritaire pour l’Organisation. Des détails sur les modalités de leur mise en œuvre sont donnés dans le document 179 EX/16. Ils portent notamment sur la désignation d’ADG chefs de file, la création de comités directeurs et d’équipes spéciales ainsi que la désignation de responsables de plates-formes pour assurer la planification et la mise en œuvre conjointes des activités dans les différents secteurs concernés.

32. Les 12 plates-formes intersectorielles ci-après seront mises en œuvre en 2008-2009 : (a) enseignement scientifique ; (b) VIH et sida ; (c) éducation au service du développement durable ; (d) contribution à la mise en œuvre de la Stratégie de Maurice pour la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement (PEID) ; (e) promotion de l'apprentissage à l'aide des TIC ; (f) renforcement des systèmes de recherche nationaux ; (g) langues et multilinguisme ; (h) contributions au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture de la paix ; (i) soutien aux pays en situation de post-conflit et de post-catastrophe (PCPD) ; (j) Priorité Afrique : coordination et suivi du plan d'action en faveur de l'Afrique ; (k) action de l'UNESCO pour faire face au changement climatique ; et (l) prospective et anticipation.

Q.20 L’UNESCO doit-elle continuer de développer ces plates-formes et de s’y consacrer durant la période couverte par le 35 C/5 ? Y a-t-il d’autres sujets/thèmes prioritaires qu’il conviendrait d’étudier, dans un cadre intersectoriel et interdisciplinaire similaire, au cours du prochain exercice biennal ?

Q.21 Considérez-vous que les dispositions actuelles relatives aux plates-formes intersectorielles, y compris l’allocation de ressources financières, sont appropriées ou proposeriez-vous des changements ? Si oui, lesquels ?

VI. Exécution du programme

(a) Le rôle de l’UNESCO au sein du système des Nations Unies et de ses partenaires

33. Le processus de réforme de l’Organisation engagé par le Directeur général tout au long de la période visée par la précédente Stratégie à moyen terme (31 C/4) s’est traduit par des améliorations sur différents plans : efficacité de la gestion, cohérence de la programmation y compris en ce qui concerne le rôle de chef de file à l’échelle mondiale confié à l’UNESCO, importance accordée aux résultats (suite à l’adoption de la RBM), décentralisation et contributions à l’échelle des pays, responsabilisation et transparence, qualité de l’exécution et performance accrue à tous les niveaux. Ces approches seront toujours appliquées, voire renforcées, pendant la période couverte par la nouvelle Stratégie à moyen terme et les trois programmes et budgets biennaux correspondants. À cette réforme interne s’ajoute maintenant la réforme des Nations Unies qui vise à améliorer la cohérence, l’efficacité et la qualité de l’exécution des activités de toutes les organisations du système, en particulier au niveau des pays. Le document 179 EX/42 décrit de façon détaillée la contribution de l’UNESCO à la réforme des Nations Unies.

34. La stratégie de décentralisation de l’UNESCO vise à renforcer la présence de l’Organisation et son action dans les pays afin d’en accroître la pertinence et l’impact et d’établir un bon équilibre entre les responsabilités mondiales, régionales et nationales de l’Organisation. Les bureaux multipays et les bureaux nationaux constituent le principal support pour l’exécution des programmes de l’UNESCO sur le terrain, et le rôle de ces bureaux ainsi que celui des bureaux régionaux ont été définis. L’action au niveau des pays est plus que jamais pertinente dans le prolongement de la réforme des Nations Unies et dans le contexte de l’importance accrue accordée à la participation de l’UNESCO aux activités menées au niveau des pays par les organismes des Nations Unies qui s’occupent du développement. Dans ce contexte, le défi consistera à assurer l’efficacité de la présence et de l’expertise de l’UNESCO, y compris sous la

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forme d’un appui, d’affectations temporaires, de missions du personnel hors Siège et de formations, en particulier dans les pays où l’Organisation n’est pas résidente.

35. Le processus de réforme des Nations Unies s’efforce de répondre aux besoins et priorités de développement au niveau national et d’atteindre les objectifs de développement convenus au niveau international, notamment les OMD. L’UNESCO joue désormais un rôle actif aux côtés de ses partenaires du système des Nations Unies aux niveaux mondial et régional et au niveau des pays. En tant que membre du Conseil des chefs de secrétariat (CCS), du Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD) et de leurs organes subsidiaires, l’Organisation tient beaucoup à contribuer à la définition des cadres d’action et des priorités de la coopération interinstitutions, ce qui peut prendre la forme d’indications données aux équipes de pays des Nations Unies pour la préparation des bilans communs de pays (BCP), des plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD), des stratégies de réduction de la pauvreté (SRP), des approches sectorielles et des stratégies conjointes d’assistance, modalités auxquelles sont associés des contributeurs et donateurs multilatéraux et bilatéraux.

36. L’UNESCO a participé activement aux exercices de programmation commune du système des Nations Unies, en particulier aux activités menées depuis janvier 2007 dans les huit pays pilotes de l’initiative « Unis dans l’action », à savoir l’Albanie, le Cap-Vert, le Mozambique, le Pakistan, le Rwanda, la Tanzanie, l’Uruguay et le Viet Nam, à la demande des gouvernements respectifs. Ces activités pilotes visent à permettre l’élaboration et la mise en œuvre des quatre éléments uniques, à savoir un plan/programme unique, un cadre budgétaire unique, un responsable unique et un bureau unique, s’il y a lieu, pour toutes les organisations du système des Nations Unies résidant ou ne résidant pas dans tel ou tel pays. Bien qu’aucun nouveau pays pilote ne soit vraisemblablement désigné, les efforts fournis au niveau des pays pour améliorer la cohérence de l’ensemble du système des Nations Unies se poursuivront, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’Examen triennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies pour les années 2004 et 2007, et aux principes découlant des enseignements tirés dans les actuels pays pilotes. Ces principes serviront d’indication pour la nouvelle génération de PNUAD, en particulier dans les pays auxquels ces derniers seront étendus en 2008 et 2009. Afin de soutenir la participation efficace de l’UNESCO aux exercices de programmation au niveau des pays, un budget spécifique (2 % des ressources allouées aux cinq grands programmes dans le 33 C/5 et le 34 C/5) a été consacré par le Directeur général au renforcement de la participation et des contributions de l’Organisation.

37. L’UNESCO a également décidé de lancer des documents de programmation par pays (UCPD) afin de rendre compte de façon stratégique et selon une approche axée sur les résultats des contributions qu’elle envisage d’apporter aux efforts de développement d’un pays donné et à l’action commune du système des Nations Unies. Les UCPD sont en train de devenir des outils importants pour une meilleure visibilité et les points d’ancrage pour une programmation commune par pays. De même, des « messages sectoriels/thématiques clés » sont en train d’être mis au point afin d’informer les coordonnateurs résidents et les équipes de pays des Nations Unies de l’étendue et de la nature des compétences fondamentales de l’UNESCO en tant qu’institution spécialisée et de permettre aux directeurs/chefs de bureaux hors Siège et à l’ensemble du personnel de l’UNESCO de faire connaître aux gouvernements la portée de l’assistance que l’Organisation peut apporter pour répondre aux priorités nationales de développement.

Q.22 Quelles autres mesures ou modalités d’action pourrait-on appliquer pour assurer une participation efficace de l’UNESCO aux activités conjointes du système des Nations Unies au niveau des pays ?

Q.23 Étant donné la tendance à une harmonisation et une intégration accrues des activités du système des Nations Unies au niveau des pays, avez-vous des suggestions particulières propres à renforcer l’action de l’UNESCO et son impact, y compris dans les pays où elle n’est pas résidente ?

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Q.24 Quelles mesures pourrait-on prendre pour envisager des contributions de la part des commissions nationales et leur participation à ces exercices de programmation des Nations Unies ?

38. Le réseau des commissions nationales, qui fait partie intégrante de l’UNESCO, est sans équivalent dans le système des Nations Unies et a un rôle important à jouer dans la réalisation des objectifs de l’Organisation ainsi que dans la conception et l’exécution des programmes, en particulier au niveau des pays. Les commissions nationales participent également au processus de décentralisation en développant des synergies avec les bureaux hors Siège, en améliorant la visibilité de l’UNESCO au niveau des pays et en renforçant les partenariats avec la société civile et les réseaux de programme de l’Organisation, y compris les centres et clubs UNESCO, le RéSEAU, les chaires UNESCO et les comités nationaux des programmes intergouvernementaux. On continuera à faire en sorte qu’elles puissent s’acquitter pleinement de leur rôle d’organes de consultation, de liaison, d’information, d’évaluation et d’exécution du programme, tout en élargissant leur champ d’action à la recherche de financements, à la mobilisation de nouveaux partenariats et à la promotion de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud. Dans le contexte de la réforme des Nations Unies, il importe également de tirer parti de leur expertise tout en consolidant leurs relations avec les bureaux hors Siège de l’UNESCO et les équipes de pays des Nations Unies, éventuellement.

Q.25 Avez-vous des suggestions concernant des initiatives ou des modalités susceptibles de renforcer le rôle des commissions nationales, y compris dans le cadre des exercices de programmation commune par pays des Nations Unies, et d’améliorer l’interaction entre les commissions nationales et le Secrétariat, en particulier les bureaux multipays, les bureaux nationaux et les bureaux régionaux ?

Q.26 Avez-vous des suggestions concernant les moyens de renforcer la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale et interrégionale entre les commissions nationales ? Si oui, dans quels domaines ?

39. Étant donné l’ampleur et la complexité des défis auxquels la communauté mondiale en général et l’UNESCO en particulier sont confrontées, les partenariats, alliances et autres mécanismes de coopération avec les entités intergouvernementales, les organisations non gouvernementales, les acteurs de la société civile et le secteur privé sont de plus en plus considérés comme un moyen d’aborder des problèmes mondiaux et d’atteindre des objectifs stratégiques de programme. Les partenariats peuvent être un moyen d’accéder à des ressources, à une expertise et à un rayonnement que l’Organisation ne pourrait pas obtenir autrement. En outre, leur intérêt réside dans le fait qu’ils constituent une réponse commune cohérente et coordonnée de nombreux partenaires aux besoins existants, selon une division du travail qui respecte les mandats et compétences de base, renforçant ainsi l’impact et la synergie. Au cours des années écoulées, l’UNESCO a développé des relations de partenariat avec un grand nombre d’organisations et d’entités, notamment des partenariats public-privé dans tous ses domaines d’intervention.

Q.27 Avez-vous des propositions précises à formuler sur les domaines de programme dans lesquels l’UNESCO devrait s’efforcer de créer d’autres partenariats afin d’améliorer son impact et ses résultats pour le 35 C/5 ?

Q.28 Quels sont, d’après vous, les types d’arrangements et d’approches qu’il serait important d’adopter pour créer des partenariats efficaces ?

40. Les instituts et centres de catégorie 2 tels que définis dans la résolution 33 C/90 ne font pas juridiquement partie de l’Organisation mais lui sont associés suivant des modalités officiellement arrêtées par la Conférence générale. Le nombre d’instituts et centres de catégorie 2 placés sous l’égide de l’UNESCO ne cesse d’augmenter. Leur liste complète figure à l’annexe III. Conformément aux critères de la stratégie globale pour les centres de catégorie 2,

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leurs activités devraient constituer une contribution réelle et substantielle aux objectifs stratégiques et priorités de programme de l’UNESCO, et avoir une portée mondiale ou régionale de manière à assurer un rayonnement et un impact suffisants. Dans sa résolution 90 adoptée à sa 34e session, la Conférence générale a demandé une actualisation de la stratégie globale qui tienne compte de la nécessité d’assurer une planification stratégique à long terme conforme aux objectifs du 34 C/4 et aux priorités du 34 C/5, d’améliorer la qualité par une évaluation régulière de la contribution des instituts et centres et par des rapports périodiques sur leurs activités et les résultats obtenus, et d’accroître la visibilité de l’UNESCO à l’échelle mondiale à travers les activités des instituts et centres.

Q.29 Comment l’UNESCO pourrait-elle plus efficacement tirer parti des capacités, activités et contributions des instituts et centres de catégorie 2 pour atteindre ses objectifs stratégiques de programme et obtenir les résultats escomptés au titre des différents axes d’action, en particulier au niveau des pays ?

(b) Amélioration de la visibilité de l’Organisation

41. L’information du public revêt une importance stratégique pour l’Organisation : elle constitue un tremplin qui doit permettre à l’UNESCO de faire connaître ses principes et ses idéaux à un public plus vaste, de donner un large écho à ses programmes et priorités et de mobiliser des partenaires qui contribuent à leur application et à la diffusion des résultats obtenus. L’élaboration d’un plan de communication détaillé pour toute l’Organisation repose sur : (i) un lien très solide entre les activités de programme et les activités d’information ; (ii) une programmation plus précise des actions d’information qui tienne compte des objectifs poursuivis et des publics visés ; (iii) une utilisation complémentaire des divers outils et produits d’information afin de produire le meilleur impact possible (publications et productions audiovisuelles, développement continu d’un portail multimédia plurilingue, manifestations diverses et activités dans le domaine des médias) dans le respect d’une identité cohérente ; (iv) une évaluation systématique des résultats obtenus avec des indicateurs qualitatifs et quantitatifs, ce qui devrait contribuer à la diffusion de l’image et de l’action de l’UNESCO.

42. La visibilité potentielle de l’UNESCO repose essentiellement sur les résultats de ses activités de programme et, par conséquent, sur son image dans les États membres, ce qui passe nécessairement par une démarche de sensibilisation et d’information de l’opinion publique des États membres en vue de mieux faire connaître les activités et réalisations de l’Organisation. Une telle stratégie exige une action concertée et une coopération entre le Siège, les bureaux hors Siège, les autorités nationales (en particulier les commissions nationales) et les partenaires locaux éventuels afin de regrouper les ressources disponibles, d’assurer une cohérence globale dans le contenu et la diffusion des messages et de s’adapter à toutes les situations locales.

Q.30 Quel est votre avis sur les facteurs susceptibles de donner plus d’efficacité aux actions d’information et de communication de l’Organisation et, par conséquent, de lui offrir une meilleure visibilité ?

Q.31 Comment peut-on renforcer la visibilité de l’Organisation au niveau des pays ?

Q.32 Quels types d’arrangements pourrait-on envisager qui soient de nature à améliorer la manière dont le Secrétariat et les acteurs nationaux, y compris les commissions nationales, concourent à la visibilité de l’Organisation ?

(c) Ressources extrabudgétaires

43. Les contributions extrabudgétaires reçues des organismes des Nations Unies, des banques multilatérales de développement, de contributeurs bilatéraux, de fondations, d’acteurs de la société civile et du secteur privé resteront une source importante de financement qui permettra à l’UNESCO d’atteindre ses objectifs et de donner à son action la portée et l’impact nécessaires, en

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particulier aux niveaux régional et national. Il faut donc s’atteler à la tâche difficile qui consiste à assurer une harmonisation et un alignement complets avec les objectifs primordiaux et les objectifs stratégiques de programme de la Stratégie à moyen terme, y compris deux priorités globales de l’UNESCO (l’Afrique et l’égalité entre les sexes), les priorités sectorielles et intersectorielles définies dans le Programme et budget biennal et les activités relevant d’un financement extrabudgétaire. Le principe directeur est que toutes les activités extrabudgétaires devraient renforcer les principales priorités de programme de l’Organisation définies par les États membres dans les documents C/4 et C/5.

44. La préparation en 2007-2008 du programme additionnel concernant les activités extrabudgétaires ciblées/prévues, conformément à la résolution 34 C/72 de la Conférence générale est une innovation majeure. Ce programme additionnel, ainsi que le plan stratégique de mobilisation des ressources extrabudgétaires correspondant pour les activités prévues au titre de ce programme, constituent une des principales caractéristiques du plan d’action pour l’amélioration de la gestion des fonds extrabudgétaires de l’UNESCO. Les activités proposées renforceront les résultats escomptés au niveau des axes d’action et des plates-formes intersectorielles dans le 34 C/5. Le programme additionnel est aligné sur les plans de travail du 34 C/5 et repose entièrement sur les informations provenant des contributions de l’UNESCO aux divers exercices de programmation par pays auxquels procèdent les équipes de pays des Nations Unies concernées.

Q.33 Avez-vous des suggestions quant aux nouvelles mesures qui pourraient être prises pour assurer, dans la programmation de toutes les ressources disponibles, à savoir celles du Programme ordinaire et les ressources extrabudgétaires, une meilleure adéquation avec les objectifs stratégiques de programme, les priorités et les résultats escomptés définis dans le C/5 ?

Q.34 Quelles mesures spécifiques pourrait-on envisager de prendre pour améliorer la mobilisation des ressources au niveau des pays, y compris dans un contexte où elle est de plus en plus assurée par le coordonnateur résident au nom des organisations membres des équipes de pays des Nations Unies ?

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Annexe I

FEUILLE DE ROUTE ET CALENDRIER POUR LA PRÉPARATION DU PROGRAMME ET BUDGET POUR 2010-2011 (35 C/5)

Date Mesures à prendre

mars 2008 Finalisation du questionnaire pour le 35 C/5

Le Secrétariat prépare le questionnaire, en s’appuyant sur le résumé des débats consacrés à ce point pendant la 34e session de la Conférence générale.

1er-17 avril 2008 179e session du Conseil exécutif

Le Directeur général informe le Conseil des travaux préparatoires en vue de l'établissement du 35 C/5.

avril/mai 2008 Consultations nationales et/ou multipays avec les commissions nationales par les Directeurs d'unités hors Siège

Les Directeurs d'unités hors Siège mènent des consultations nationales ou multipays sur les questions posées dans le questionnaire et les questions de programmation connexes.

mai/juin 2008 Consultations régionales du Directeur général avec les commissions nationales

Il est procédé à cinq consultations régionales avec les commissions nationales sur la préparation du 35 C/5 - Asie et Pacifique : 19-23 mai 2008, Manille (Philippines) ; États arabes : 27-29 mai 2008, Koweït (Koweït) ; Europe et Amérique du Nord : 31 mai - 4 juin 2008, La Haye (Pays-Bas) et Anvers (Belgique) ; Afrique : 17-19 juin 2008, Cotonou (Bénin) ; Amérique latine et Caraïbes : 24-28 juin 2008, Panama (République du Panama). Les consultations dans les régions Asie-Pacifique, Europe et Amérique du Nord, et Amérique latine et Caraïbes sont combinées avec les conférences quadriennales régionales des commissions nationales. Chaque consultation adopte un rapport - assorti de recommandations - qui sera soumis au Conseil exécutif à sa 180e session.

15 juillet 2008 Date limite pour la soumission des observations écrites des gouvernements, OIG et ONG sur le questionnaire du Directeur général

Conformément à la recommandation de la Commission Krogh, la date limite pour la soumission des observations écrites des gouvernements, OIG et ONG suit de près la fin de la dernière consultation régionale (consultation pour l'Amérique latine et les Caraïbes).

mi-août 2008 Propositions préliminaires du Directeur général concernant le 35 C/5

Le Directeur général prépare un document présentant ses propositions préliminaires pour le 35 C/5, qui tient compte du résultat des consultations régionales et des observations écrites qui auront été reçues.

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Date Mesures à prendre

30 septembre - 17 octobre 2008

180e session du Conseil exécutif

Le Conseil exécutif examine les documents relatifs à la préparation du 35 C/5 en tenant compte des propositions préliminaires du Directeur général, du rapport analytique concernant les réponses écrites au questionnaire, et des rapports écrits contenant les recommandations issues des cinq consultations régionales.

Le Conseil exécutif examine les questions concernant le 35 C/5 en séance plénière, et en Commissions PX et FA ; un groupe de rédaction spécialement constitué sera chargé de rédiger un projet de décision définissant le cadre dans lequel sera élaboré le 35 C/5.

17 octobre 2008 Le Conseil exécutif adopte une décision relative au 35 C/5

Sur la base de la proposition de son groupe de rédaction et de la Commission FA (questions administratives et financières), le Conseil exécutif adopte (en séance plénière) un projet de décision définissant le cadre et les orientations et donnant au Directeur général des indications sur la programmation en vue de l'élaboration du 35 C/5.

fin octobre 2008 Publication d'une note bleue du Directeur général sur l'élaboration du projet de 35 C/5

La note bleue du Directeur général donne des instructions au Secrétariat pour la préparation du projet de 35 C/5, y compris une enveloppe budgétaire, des directives pour l'élaboration du cadre stratégique sectoriel, notamment une stratégie de mobilisation de ressources extrabudgétaires, le format de la matrice d'allocation des ressources (RAM), ainsi que des dispositions concernant les plates-formes intersectorielles et/ou toute autre modalité retenue pour accroître l’intersectorialité pendant la période couverte par le nouveau C/5.

début mars 2009 Envoi du projet de 35 C/5

Date limite statutaire pour la soumission aux États membres du projet de 35 C/5.

14-30 avril 2009 181e session du Conseil exécutif

Examen par le Conseil exécutif du projet de 35 C/5. Débat en plénière, PX et FA, ainsi que dans un groupe de rédaction.

30 avril 2009 Le Conseil exécutif adopte une décision assortie de recommandations sur le projet de 35 C/5

Sur la base des recommandations de son groupe de rédaction et de la Commission FA, le Conseil exécutif adopte une décision présentant ses observations et recommandations sur le projet de 35 C/5, pour soumission à la Conférence générale à sa 35e session (en tant que document 35 C/6).

octobre 2009 35e session de la Conférence générale

La Conférence générale tient sa 35e session et examine le projet de 35 C/5 à la lumière des recommandations du Conseil exécutif sur ce projet (document 35 C/6), ainsi que les amendements soumis par les États membres et jugés recevables. La Conférence générale approuve le 35 C/5, dont la mise en œuvre débutera le 1er janvier 2010.

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Assurer une éducation

de qualité pour tous et

l'apprentissagetout au long

de la vie

� Renforcer le rôle de chef de file et de coordination à l’échellemondiale de l’Éducationpour tous joué par l’UNESCO et soutenirle leadership nationalen faveur de l’EPT

� Developper les politiques, les capacitéset les instruments envue d'une éducation dequalité pour tous et del'éducation tout au longde la vie, et promouvoirl'éducation au service du developpement durable

� Mettre le savoir scientifique au service de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles

� Promouvoir des politiques et le renforcement des capacités dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation

� Contribuer à la préparation et à la mitigation en cas de catastrophe

� Promouvoir des principes, des pratiques et des normes éthiques utiles pour le développement scientifique et technologique

� Renforcer les liens entre la recherche et les politiques dans le domaine des transformations sociales

� Encourager la recherchesur les problèmes nouveaux et cruciaux d’éthique et de société

� Favoriser l’accès universel à l’information et au savoir

� Promouvoir des médias et des infostructures pluralistes, libres et indépendants

Mobiliser le savoir et la politique

scientifiques au service du

développement durable

Faire face aux nouveaux

défis sociaux et éthiques

Promouvoir la diversité culturelle,

le dialogue interculturel et

une culturede la paix

Édifier des sociétés

du savoir inclusives

grâce à l’information

et la communication

ÉNONCÉ DE MISSION :En tant qu’institution spécialisée du système des Nations Unies, l’UNESCO contribue à l’édification de la paix, à l'élimination de la pauvreté, au développement durable et au dialogue interculturel par l’éducation, les sciences, la culture, la communication et l’information.

PRIORITÉ À L'ÉGALITÉENTRE LES SEXES

PRIORITÉ ÀL'AFRIQUE

� Renforcer lacontribution de laculture audéveloppementdurable

� Démontrer l’importance des échanges et du dialogue entre les cultures pour la cohésion sociale et laréconciliation en vue del'instauration d'une culturede la paix

� Protéger et valoriser le patrimoine culturel de manière durable

� Soutien aux pays en situation de post-conflit et de catastrophe dans les domaines de compétence de l'UNESCO

ATTENTION

TABLEAUTABLEAU

MODIFIÉ LE 04 06 2007

tels que définis dans la Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 (34 C/4)

Mission, objectifs primordiaux et objectifs stratégiques de programmetels que définis dans la Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 (34 C/4)

Annexe II

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Annexe III

Liste des instituts et centres placés sous l’égide de l’UNESCO (catégorie 2) (en mars 2008)

1. Centre international de formation et de recherche pour l’enseignement rural (INRULED), Baoding, Chine.

2. Centre Asie-Pacifique d’éducation pour la compréhension internationale (APCEIU), Inchon, République de Corée.

3. Centre pour le conseil, l’orientation et l’épanouissement des jeunes en Afrique (GCYDCA), Lilongwe, Malawi.

4. Centre régional pour la planification de l'éducation (REPC), Sharjah, Émirats Arabes Unis.

5. Centre international pour l'éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA), Ouagadougou, Burkina Faso.

6. Centre international de formation et de recherche sur l’érosion et la sédimentation (IRTCES), Beijing, Chine.

7. Regional Humid Tropics Hydrology and Water Resources Centre for South-East Asia and the Pacific (HTC-Kuala Lumpur), Malaisie.

8. Centre de l’eau pour les régions tropicales humides d’Amérique latine et des Caraïbes (CATHALAC), Panama (note : l’accord entre l'UNESCO et le Gouvernement du Panama, qui a expiré en décembre 2006, est en attente de renouvellement).

9. Centre régional sur la gestion des eaux urbaines (RCUWM), Téhéran, République islamique d’Iran.

10. Centre international de mathématiques pures et appliquées (CIMPA), Nice, France.

11. Centre régional de formation et d’étude des problèmes de l’eau en zones arides et semi-arides (RCTWS), Égypte.

12. Centre international sur les qanats et les structures hydrauliques historiques (ICQHS), Yazd, République islamique d’Iran.

13. Centre latino-américain de physique (CLAF), Rio de Janeiro, Brésil.

14. Centre régional pour l’enseignement et la formation en biotechnologie, Inde.

15. Centre international sur les risques liés à l’eau et leur gestion (ICHARM), Tsukuba, Japon.

16. Centre régional de l’eau pour les zones arides et semi-arides d’Amérique latine et des Caraïbes (CAZALAC), La Serena, Chili.

17. Centre régional européen d'écohydrologie, Lodz, Pologne.

18. Centre international PHI-HELP sur la législation, les politiques et les sciences relatives à l’eau, Université de Dundee, Écosse, Royaume-Uni.

19. Centre international de recherche et de formation sur le drainage urbain (IRTCUD), Belgrade, Serbie.

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20. Centre régional sur la gestion des eaux urbaines pour l'Amérique latine et les Caraïbes (Instituto de Investigación y Desarrollo en Agua Potable) (CINARA), Cali, Colombie.

21. Centre régional pour la gestion des aquifères partagés (RCSARM), Tripoli, Jamahiriya arabe libyenne1.

22. Centre international d'évaluation des ressources en eaux souterraines (IGRAC), Utrecht, Pays-Bas2.

23. Centre international sur l'eau pour la sécurité alimentaire (IC-WATER) à l'Université Charles Sturt, Australie3.

24. Centre régional de recherche sur la gestion de l’eau dans les zones arides, Pakistan4.

25. Centre international pour la coopération Sud-Sud dans le domaine des sciences, de la technologie et de l'innovation, Kuala Lumpur, Malaisie5.

26. Centre international d'hydro-informatique pour la gestion intégrée des ressources en eau, au sein d’Itaipú Binacional6.

27. Centre international pour le développement énergétique durable, Moscou, Fédération de Russie7.

28. Centre international de recherche sur le karst, Guilin, Chine8.

29. Institut international pour un partenariat en faveur du développement environnemental (IPED), Trieste, Italie9.

30. Centre international des sciences de l’homme (CISH), Byblos, Liban.

31. Observatoire pour les femmes, le sport et l'éducation physique10.

32. Institut international d’études sur l’Asie centrale (IIEAC), Samarkand, Ouzbékistan.

1 À sa 34e session, la Conférence générale a approuvé la création de ce centre en tant que centre de

catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO et a autorisé le Directeur général à signer l’Accord correspondant.

2 Ibid. 3 À sa 34e session, la Conférence générale a approuvé, sur le principe, l'octroi du statut de centre de

catégorie 2 placé sous l'égide de l'UNESCO, et a délégué au Conseil exécutif la décision finale d’autoriser le Directeur général à conclure et, une fois les termes approuvés par le Conseil exécutif, à signer un Accord entre l’UNESCO et le Gouvernement australien.

4 À sa 34e session, la Conférence générale a approuvé la création de ce centre en tant que centre de catégorie 2 placé sous l'égide de l'UNESCO et a autorisé le Directeur général à signer l’Accord correspondant.

5 Ibid. 6 Ibid. 7 Ibid. 8 Ibid. 9 À sa 34e session, la Conférence générale a approuvé la création de cet institut en tant qu'institut de

catégorie 2 placé sous l'égide de l'UNESCO et a autorisé le Directeur général à signer l'Accord correspondant dès qu’il aura reçu du Gouvernement italien les pièces pertinentes confirmant la création de l’Institut conformément aux termes de l’étude de faisabilité et de l’Accord.

10 À sa 34e session, la Conférence générale a approuvé la création de cet observatoire, qui est conforme aux directives pour l’établissement des instituts et centres placés sous l’égide de l’UNESCO (catégorie 2), et a autorisé le Directeur général à signer l’Accord correspondant.

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33. Institut international d’études des civilisations nomades (IISNC), Oulan-Bator, Mongolie.

34. Fondation nordique du patrimoine mondial (NWHF), Oslo, Norvège.

35. Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Amérique latine (CRESPIAL), Cusco, Pérou.

36. Centre régional pour la promotion du livre en Amérique latine et dans les Caraïbes (CERLALC), Bogota, Colombie.

37. Centre régional d'archéologie sous-marine, Zadar, Croatie11.

38. Institut de formation et de recherche sur le patrimoine mondial pour la région Asie-Pacifique, Chine12.

39. Centre international d’enregistrement des publications en série (ISSN), Paris, France.

40. Centre régional pour les technologies de l’information et de la communication, Manama, Bahreïn13.

41. Centre international d'Artek pour l'enfance, Ukraine.

11 À sa 34e session, la Conférence générale a approuvé la création de ce centre en tant que centre de

catégorie 2 placé sous l'égide de l'UNESCO et a autorisé le Directeur général à signer l’Accord correspondant.

12 Ibid. 13 Ibid.

NOTE DE SYNTHÈSE SUR LES DÉLIBÉRATIONS DE LA CONFÉRENCE GÉNÉRALE, À SA 34e SESSION,

CONCERNANT LA PRÉPARATION DU PROJET DE PROGRAMME ET DE BUDGET POUR 2010-2011 (35 C/5)

Document d’information

préparé en liaison avec les consultations régionales et autres relatives au questionnaire sur la préparation du document 35 C/5

février 2008

Préparation du Projet de programme et de budget pour 2010-2011 (35 C/5)1

1. Présentation du point

Lors de la présentation de ce point aux commissions de la Conférence générale, il a été rappelé que l’objet des délibérations relatives à ce point de l’ordre du jour était d’engager le débat sur la structure et le contenu du document 35 C/5, en centrant l’attention sur une série de questions pertinentes formulées succinctement dans le document 34 C/7. Il a été indiqué que le Programme et budget pour 2010-2011 (35 C/5) correspondrait au deuxième exercice biennal de la nouvelle Stratégie à moyen terme (34 C/4) et devrait donc être préparé par référence au cadre stratégique global constitué par ce document. En conséquence, la réalisation des objectifs primordiaux et des objectifs stratégiques de programme du document 34 C/4 devrait se poursuivre pendant ce deuxième cycle biennal de programme et budget. Les délégués ont été invités à faire connaître leur point de vue sur les orientations souhaitables et les priorités sectorielles biennales du futur programme ainsi que sur d’autres aspects de la préparation du Projet de programme et de budget pour 2010-2011, en particulier les questions mentionnées aux paragraphes 3 (a) à 3 (l) du document 34 C/7. La liste des questions à traiter n’était pas exhaustive et n’était pas établie dans un ordre de priorité. Enfin, l’attention de chaque commission a été attirée sur l’information disponible concernant les résultats récents de l’exécution du programme, à laquelle il était fait référence au paragraphe 1 du document 34 C/7.

2. Débats des différentes commissions sur ce point

Commission ED2 :

1. De nombreux délégués ont mis l’accent sur le caractère ajustable de la Stratégie à moyen terme, ainsi que sur la nécessité d’assurer une continuité entre celle-ci et le futur Programme et budget. Ils se sont félicités du maintien de la structure actuelle, à savoir un nombre limité de priorités sectorielles biennales et d’axes d’action, liés à une série de plates-formes intersectorielles. Un certain nombre de délégations ont demandé que les résultats escomptés soient davantage regroupés et que le futur C/5 soit mieux ciblé, notamment en ce qui concerne les résultats escomptés au titre de l’axe d’action 4.

2. Plusieurs délégués ont souligné qu’il fallait continuer à appliquer une méthode de programmation axée sur les résultats et rendre encore mieux compte des résultats obtenus, en particulier dans le document C/3, notamment en ce qui concerne les résultats qualitatifs. Il a été suggéré que des clauses d’extinction soient formulées dans le prochain 35 C/5 pour qu’il puisse être mis fin à des programmes ou projets, et que le Programme ordinaire et les ressources extrabudgétaires soient mieux liés.

3. Plusieurs délégués ont souligné qu’il fallait mieux refléter la réforme du système des Nations Unies et le principe de cohérence à l’échelle du système aux niveaux mondial, régional et national. S’agissant de la décentralisation, un délégué a demandé que l’on réfléchisse aux moyens de renforcer les bureaux hors Siège, et en particulier les bureaux régionaux. Il a été rappelé que les bureaux hors Siège et les commissions nationales étaient en première ligne pour ce qui était de l’exécution des programmes, et qu’il fallait à cet égard allouer davantage de ressources aux bureaux nationaux et multipays.

4. Dans l’ensemble, les délégués se sont dits favorables au maintien des deux priorités, à savoir l’Afrique et l’égalité entre les sexes. Il a été recommandé de maintenir également les interventions ciblées en faveur des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement. Il a en outre été suggéré d’accroître les ressources consacrées à la jeunesse. 1 On trouvera ci-après des extraits des rapports de chaque commission de la Conférence générale sur

ses délibérations concernant le point 3.2 : Préparation du Projet de programme et de budget pour 2010-2011 (35 C/5).

2 Document 34 C/79.

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5. Les États membres ont pris acte des progrès accomplis en vue de la réalisation des objectifs de l’Éducation pour tous. Il a été souligné que l’Éducation pour tous devrait rester la priorité du grand programme I, et qu’il fallait se focaliser non plus sur l’accès à l’éducation mais sur la qualité, tant dans les cadres formel que non formel. Les résultats de l’examen à mi-décennie de l’EPT devraient éclairer l’action future de l’UNESCO et de ses États membres.

6. Le rôle de l’UNESCO dans la coordination mondiale de l’EPT a été mis en avant, et la nécessité de mettre l’accent sur les pays les moins avancés et les groupes les plus marginalisés, notamment les handicapés et les minorités linguistiques, a été réitérée. Plusieurs délégués ont réaffirmé que l’UNESCO devait équilibrer son action entre les différents niveaux d’enseignement : primaire, secondaire et supérieur. Plusieurs délégués ont souligné qu’il fallait maintenir l’engagement en faveur de l’éducation au service du développement durable et ont insisté sur le rôle de chef de file de l’UNESCO dans la DEDD. Un certain nombre d’orateurs ont indiqué qu’ils souhaitaient voir le problème de l’éducation, traité sous l’angle du changement climatique, clairement exposé dans le futur C/5.

7. De nombreuses délégations ont souligné qu’il fallait encore renforcer l’Initiative de l’UNESCO pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA) afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et la formation des enseignants ; le rôle et la contribution des ONG dans le cadre de cette initiative ont été mis en avant. Un appui a en outre été exprimé en faveur de l’Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), et de l’enseignement et la formation techniques et professionnels. La coopération Sud-Sud a été jugée essentielle pour la réalisation des objectifs de l’EPT.

8. Le Directeur adjoint de BSP s’est dit satisfait de la richesse du débat et a pris note de la grande convergence de vues entre les délégués s’agissant du maintien et de l’approfondissement des approches actuelles. Il a rappelé que les États membres auraient également l’occasion d’exprimer leurs points de vue durant les consultations de 2008.

Commission SC3 :

9. Plusieurs délégués ont exprimé l’opinion que la disponibilité d’informations sur l’exécution du programme (progrès dans l’obtention des effets recherchés du 34 C/4 et des résultats escomptés du 34 C/5 ou degré de réalisation) était essentielle pour permettre aux États membres de décider des changements stratégiques à apporter au programme. De même, il a été jugé fondamental que toute décision relative au 34 C/5 se fonde sur une évaluation des besoins. Un soutien s’est également exprimé quant à la nécessité de continuer à appliquer et à affiner l’approche de la programmation axée sur les résultats. En outre, il a été souligné que les futurs documents C/5 devraient mieux refléter l’approche thématique de la programmation appliquée dans le 34 C/5.

10. Un État membre a invité l’UNESCO, lors de la préparation du prochain C/5, à analyser et à formuler ses avantages comparatifs, notamment en ce qui concerne des programmes scientifiques relatifs à l’environnement qui ont été couronnés de succès, tels que la COI, le PHI et le MAB ; il a été aussi suggéré d’améliorer la visibilité de l’UNESCO à la faveur de partenariats avec d’autres organisations jouant un rôle de premier plan en matière de science et de technologie.

11. La nécessité de concentrer les ressources sur un nombre limité d’activités clés a été soulignée par de nombreux États membres. Certains États membres se sont prononcés pour l’élaboration et l’application de clauses d’extinction qui serviraient à déterminer si une activité ou un projet devait être graduellement abandonné. Quelques délégués ont fait remarquer que les sept axes d’action proposés dans le projet de 34 C/5 étaient trop nombreux et ne devraient pas être reconduits tels quels. Ils ont vigoureusement plaidé pour une nouvelle concentration du programme qui permettrait de passer des sept axes d’action actuels à une fourchette pouvant aller de trois à cinq axes d’action.

3 Document 34 C/80.

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12. Un État membre a préconisé un nouveau type de programmation et une nouvelle manière de définir et de formuler les résultats. Il a expliqué qu’une évaluation des besoins sérieuse, notamment au niveau des pays, complétée par la fixation de priorités cadrant avec les ressources disponibles, était la condition sine qua non pour que le programme garde sa pertinence et ait un impact tangible. Cela serait en conformité avec les efforts actuels de réforme du système des Nations Unies, y compris les projets pilotes fondés sur le principe de l’unité d’action, qui réclament eux aussi une évaluation des besoins et la fixation de priorités. Cela permettrait aussi de mieux se concentrer sur un plus petit nombre de programmes et d’aligner les activités de programmation et de renforcement des capacités de l’UNESCO sur les besoins de développement essentiels des pays. À cet égard, la création proposée d’un organe consultatif indépendant composé de scientifiques éminents qui faisait partie des recommandations du Comité chargé de l’examen d’ensemble des grands programmes II et III a été appuyée par un certain nombre d’États membres. D’autres délégués ont émis l’opinion contraire en arguant que les États membres devaient continuer à être responsables de la définition des orientations stratégiques et des priorités de l’Organisation. En outre, ils n’ont pas vu, en particulier dans le contexte des actuelles contraintes budgétaires, l’utilité d’un niveau supplémentaire de programmation qui entraînerait un surcroît non négligeable de dépenses.

13. Faisant écho aux conclusions de la réunion interdisciplinaire tenue durant la présente session de la Conférence générale, les membres de la Commission ont été dans leur ensemble d’accord pour penser que le futur programme et budget devrait se focaliser principalement sur l’Afrique et l’égalité des sexes en tant que priorités mondiales ainsi que sur les pays les moins avancés (PMA), les groupes les plus marginalisés et les régions du monde confrontées aux défis les plus graves, en particulier l’Afrique et les petits États insulaires en développement. Les pays en développement devaient être les principaux bénéficiaires des programmes scientifiques, lesquels devaient viser en particulier à répondre aux priorités de l’Afrique, telles qu’elles ressortent du Plan d’action consolidé de l’Afrique dans le domaine de la science et la technologie en Afrique et à faire avancer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Davantage devrait être fait pour aider les pays à élaborer des politiques scientifiques et technologiques, et à promouvoir le rôle des femmes en matière de science et de technologie, notamment dans le contexte des processus de programmation par pays en cours, y compris les projets pilotes des Nations Unies inspirés du concept de l’unité d’action. À cet égard, plusieurs États membres ont demandé que les programmes scientifiques de l’Organisation soient mieux pris en compte et intégrés au niveau national dans le cadre de la réforme du système des Nations Unies et des processus de programmation commune par pays.

14. En ce qui concerne l’intersectorialité, un orateur a estimé que l’UNESCO devrait chercher à abolir la notion de priorité sectorielle ; il a recommandé d’établir, pour le 35 C/5, un ensemble de priorités qui serait commun aux deux programmes de sciences et n’en comprendrait pas plus de trois, de préférence. À défaut, il faudrait démontrer que des liens adéquats avaient été établis entre les sciences exactes et naturelles et les sciences sociales et humaines. D’une manière générale, de nombreux délégués ont demandé un renforcement appréciable de l’intersectorialité, notamment entre les deux programmes de sciences et le Secteur de l’éducation, afin de renforcer les liens entre la science et l’éducation qui, a fait observer un délégué, devraient se conforter mutuellement. Selon un État membre, l’interdisciplinarité devrait également être mise en œuvre à l’échelon des pays, et les divers organismes associés à l’UNESCO au niveau national (commissions nationales, comités nationaux des programmes scientifiques intergouvernementaux, et autres autorités locales) devraient apprendre à mieux travailler en équipe, y compris pour accroître la visibilité de l’Organisation, dans le cadre général de la réforme du système des Nations Unies.

15. L’avis a été exprimé que l’UNESCO doit s’attacher à encourager les politiques qui favorisent la science et la sensibilisation au rôle de la science et des scientifiques dans le développement humain. Plusieurs délégués ont mis l’accent sur la promotion, y compris au niveau local, d’une culture de la science qui devrait être mise en relief dans le 35 C/5 à travers l’éducation pour la science. Cela aiderait les États membres à inciter les jeunes à s’intéresser à la science et à les encourager à s’engager dans des carrières scientifiques. L’échange de vues a également fait

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apparaître qu’il faudrait s’employer plus vigoureusement, dans le prochain C/5, à relever le défi consistant à accroître le nombre de personnes ayant accès à l’eau potable, en ciblant en premier lieu les pays qui souffrent d’une pénurie d’eau. Un orateur a déclaré que la solution à ce problème était une des conditions de l’élimination de la pauvreté ; cela justifierait donc que priorité soit donnée à l’eau douce.

16. Par-delà l’objectif général consistant à accroître la contribution de la science, de la technologie et de l’innovation à la réalisation des objectifs internationaux de développement, y compris les OMD et les objectifs de l’EPT, d’autres questions de fond ou d’actualité ont été citées comme méritant une attention particulière lors de la préparation du document 35 C/5 ; ce sont notamment :

• le soutien à la formulation et à la mise en œuvre de politiques et le renforcement des capacités en matière de science et de technologie, compte tenu des besoins du milieu socioéconomique ;

• l’évaluation de l’efficacité des systèmes scientifiques ;

• l’enseignement des sciences, l’accent étant placé sur les partenariats et la mise en commun des meilleures pratiques ;

• l’enseignement des mathématiques, notamment en Afrique et dans les autres pays en développement ;

• l’application des données télédétectées par les satellites d’observation de la Terre à la gestion intégrée des écosystèmes et des ressources en eau.

17. En prévision du prochain budget biennal, les membres de la Commission ont, dans leur quasi-totalité, déclaré que l’UNESCO devrait cesser de financer ses autres programmes et activités aux dépens du grand programme II ; aucune coupure supplémentaire ne devrait plus être opérée dans les programmes de sciences, qui auraient besoin, bien au contraire, d’un renforcement budgétaire. Par ailleurs, il a été demandé instamment au Secrétariat de veiller à ce que le budget ordinaire mis en recouvrement et les ressources extrabudgétaires et contributions volontaires soient reliés de manière optimale et que cette articulation soit clairement établie dans le prochain C/5. Il fallait également trouver un meilleur équilibre entre coûts de personnel et coûts de programme. Enfin, un orateur a évoqué la situation présente du Bureau régional de Nairobi, demandant que lui soient attribuées des ressources suffisantes pour lui permettre de s’acquitter efficacement de ses fonctions régionales dans le domaine de la science et de la technologie, au bénéfice du continent.

18. Au sujet de la proposition tendant à aligner de manière plus globalisante les ressources du Programme ordinaire et les fonds extrabudgétaires, le représentant du Directeur général a informé la Commission qu’un tel alignement était vigoureusement recherché dans le cadre du nouveau Plan d’action en vue de l’amélioration de la gestion des ressources extrabudgétaires. Il a souligné cependant que, compte tenu de leur caractère volontaire, il serait difficile d’inclure les ressources extrabudgétaires dans les résolutions de la Conférence générale portant ouverture de crédits. Pour ce qui était de l’initiative des Nations Unies « Unis dans l’action », il a indiqué que l’UNESCO contribuait déjà activement aux processus conjoints de programmation par pays des Nations Unies ainsi qu’à d’autres exercices de planification nationale par l’intermédiaire de ses bureaux hors Siège, avec l’appui du Siège. Il a reconnu que des efforts restaient encore à faire pour intégrer de manière plus visible la composante sciences dans les cadres et matrices de résultats des PNUAD, et a indiqué que le Secteur des sciences prenait actuellement des mesures afin de participer de manière plus active et systématique aux processus de programmation par pays. À propos du ratio coûts de personnel/coûts de programme, le représentant du Directeur général a expliqué que la perception pouvait en être trompeuse, les membres du personnel travaillant aussi bien pour le Programme ordinaire que pour les projets extrabudgétaires.

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19. Au terme de l’échange de vues, le représentant du Directeur général a fait savoir que les idées exprimées au cours du débat seraient fidèlement reproduites dans le rapport de la Commission, qui serait un des documents de référence examinés lors des prochaines consultations du Directeur général pour l’élaboration du 35 C/5.

Commission SHS4 :

20. Treize orateurs, dont un représentant d’ONG, ont pris part au débat.

21. Plusieurs délégués ont insisté sur la nécessité d’assurer une continuité entre la Stratégie à moyen terme et le futur Programme et budget. Ils ont souligné la nécessité, pour l’Organisation, d’adopter une approche axée sur la solution des problèmes et de renforcer, dans cette optique, l’interdisciplinarité et les initiatives intersectorielles, notamment les plates-formes intersectorielles.

22. Plusieurs délégués ont souligné qu’il fallait continuer d’appliquer une méthode de programmation axée sur les résultats, améliorer encore l’évaluation des résultats et rendre encore mieux compte des résultats obtenus, en particulier dans le document C/3, notamment en ce qui concerne les aspects tant quantitatifs que qualitatifs. Il a été également suggéré que des clauses d’extinction soient formulées dans le prochain 35 C/5 pour qu’il puisse être mis fin à des programmes ou projets, et que le Programme ordinaire et les ressources extrabudgétaires soient mieux liés.

23. Dans l’ensemble, les délégués se sont dits favorables au maintien des deux priorités, à savoir l’Afrique et l’égalité entre les sexes. Plusieurs orateurs ont recommandé d’accroître les ressources consacrées à l’Afrique en 2010-2011.

24. Plusieurs délégués ont souligné la nécessité d’une participation active au processus de réforme des Nations Unies et à la cohérence d’ensemble du système des Nations Unies, en particulier afin d’éviter les chevauchements d’activités entre institutions du système. Le rôle des commissions nationales a été mis en avant.

25. Quelques délégués ont recommandé une diminution du ratio coûts de personnel/coûts d’activités et une augmentation en valeur relative des ressources consacrées aux sciences sociales et humaines en général.

26. Le Directeur adjoint de BSP s’est dit satisfait de la richesse du débat et a pris note de la grande convergence de vues entre les délégués s’agissant de l’interdisciplinarité, du renforcement des approches et méthodes de RBM et du maintien des priorités du 34 C/4. Il a rappelé que les États membres auraient également l’occasion d’exprimer leurs points de vue durant les consultations de 2008.

Commission CLT5 :

27. À sa première séance, la Commission a examiné les points 3.1 - Examen et adoption du Projet de stratégie à moyen terme, 2008-2013 (34 C/4, 34 C/11) et 3.2 - Préparation du Projet de programme et de budget pour 2010-2011 (35 C/5).

28. Au cours du débat sur les points 3.1 et 3.2, 27 États membres et deux observateurs ont pris la parole. À l’issue du débat sur les points 3.1 et 3.2, les représentants du Directeur général ont répondu aux commentaires et observations formulés par la Commission.

29. Les deux documents ont été présentés par la représentante de l’ADG/BSP, qui a fait observer que la nature complexe des défis contemporains nécessitait des apports de plusieurs

4 Document 34 C/81. 5 Document 34 C/82.

N.B. La Commission CLT a examiné les documents 35 C/5 et 34 C/4 au cours du même débat.

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disciplines, ce qui était la raison pour laquelle le Projet de stratégie à moyen terme de l’UNESCO (34 C/4) présentait une approche interdisciplinaire holistique dans un Énoncé de mission unique, dont la culture était l’un des principaux piliers. Elle a en outre expliqué que, pour assurer une parfaite cohérence entre la Stratégie à moyen terme et le Programme et budget biennal pour 2008-2009, les 5 objectifs primordiaux et les 14 objectifs stratégiques de programme avaient été traduits en un nombre restreint de priorités sectorielles biennales pour chaque grand programme, et en 12 plates-formes intersectorielles. Elle s’est ensuite référée aux recommandations du Conseil exécutif à la Conférence générale contenues dans le document 34 C/11, que le Directeur général avait fait siennes.

30. Concernant le futur Programme et budget pour 2010-2011 (35 C/5), elle a souligné l’importance spéciale du débat considéré étant donné la nature ajustable du 34 C/4.

31. La Sous-Directrice générale pour la culture a ajouté, au sujet de l’objectif primordial n° 4, « Promouvoir la diversité culturelle, le dialogue interculturel et une culture de la paix », que le principe fondamental qui l’avait inspiré était que la diversité culturelle et le dialogue interculturel devaient être conçus comme indissociablement liés. Le but était de démontrer que la culture était un instrument indispensable du développement, de la réconciliation et d’une paix durable. La Sous-Directrice générale a par ailleurs expliqué que l’objectif stratégique de programme 11, entièrement consacré au patrimoine, reposait sur le même postulat. Il était présenté séparément parce que l’UNESCO voulait faire ressortir une approche holistique, et donc intersectorielle nouvelle du patrimoine dans laquelle elle s’était engagée.

32. Les orateurs ont exprimé leur soutien au Projet de stratégie à moyen terme - modifié par le Conseil exécutif - qui figurait dans le document 34 C/11, s’agissant en particulier de sa concentration et de son ciblage accrus, du caractère intersectoriel et interdisciplinaire de la stratégie et de sa nature ajustable. Ils ont aussi accueilli favorablement les deux priorités assignées à l’Afrique et à l’égalité entre les sexes, ainsi que les interventions spécifiques envisagées en faveur de la jeunesse, des pays les moins avancés (PMA) et des petits États insulaires en développement (PEID).

33. Certains orateurs ont souhaité un document C/4 plus ciblé, une évaluation rigoureuse des résultats obtenus et une articulation plus explicite des cinq fonctions assignées à l’UNESCO et de l’accent mis pour chacune sur des objectifs stratégiques de programme particuliers et sur les axes d’action correspondants. Un orateur a suggéré que l’on pourrait fusionner les objectifs stratégiques de programme 9 et 10, de façon à mettre en relief l’interaction entre diversité culturelle, développement et cohésion sociale.

34. La plupart des orateurs ont souligné l’extrême importance des conventions récemment adoptées dans le domaine de la culture (la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003 et la Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique de 2001) et se sont accordés pour dire que, dans les années à venir, la mise en œuvre effective de ces instruments normatifs serait une tâche vitale. Plusieurs délégués ont souligné aussi le rôle important des musées. Au sujet de la nécessité de promouvoir la diversité culturelle, l’attention a été appelée sur les relations entre diversité culturelle et liberté d’expression.

35. L’accent particulier mis sur les langues et le multilinguisme (encadré 9) et leur importance pour la protection des langues en péril et la promotion des cultures autochtones, mais aussi pour la promotion du dialogue entre les cultures a été salué. On a donc souligné le rôle décisif de la traduction. Le rôle de chef de file de l’UNESCO dans la célébration de l’Année internationale des langues, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies à sa 61e session, a été accueilli avec satisfaction.

36. S’agissant de l’objectif stratégique n° 9, il a été fortement insisté sur la nécessité de démontrer que la culture est un facteur indispensable du développement et qu’il importait de

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l’intégrer dans les cadres de développement nationaux. Plusieurs orateurs ont souligné l’importance d’une collecte systématique des données statistiques relatives à la culture et d’autres outils permettant de mesurer l’apport de la culture au développement ; le renforcement des industries culturelles et des industries créatives (y compris le tourisme culturel) a été considéré comme un élément crucial du développement durable dans les sociétés contemporaines. Le sentiment a été exprimé qu’il conviendrait de prendre mieux en compte la culture populaire dans le Projet de stratégie à moyen terme, en particulier en relation avec les jeunes, la création d’une identité, le dialogue et la coopération avec l’ensemble de la société civile. Certains orateurs se sont félicités de la réintégration de la feuille de route de Lisbonne sur l’éducation artistique dans le Projet de stratégie à moyen terme, comme proposé dans le document 34 C/11, étant donné que l’articulation entre culture et éducation était un élément important, et il a été demandé que l’on renforce tout autant l’intégration des technologies de l’information et de la communication.

37. On a souligné qu’il importait de promouvoir le dialogue entre les civilisations et les cultures (en mettant un accent spécial sur le dialogue interreligieux). Il a été demandé de renforcer la coopération avec l’Alliance des civilisations en vue de concrétiser les actions proposées dans le rapport de Groupe de haut niveau, en particulier dans les domaines de l’éducation, des médias et des jeunes. Plusieurs représentants ont mentionné la musique, y voyant un outil important de dialogue.

38. En ce qui concerne la préparation du Programme et budget pour 2010-2011, plusieurs délégués ont insisté sur la nécessité de veiller à une articulation aussi étroite que possible entre la Stratégie à moyen terme et le futur Programme et budget, de continuer à appliquer une méthode de programmation axée sur les résultats, et de renforcer et faire mieux ressortir le lien entre le Programme ordinaire et les ressources extrabudgétaires. On a également demandé de réduire encore le nombre d’axes d’action dans le 35 C/5 et certains orateurs ont suggéré d’inclure dans ce document des clauses d’extinction. On a appuyé le principe des plates-formes intersectorielles et souscrit à la nécessité d’inclure la culture en tant qu’élément essentiel dans toutes les plates-formes. Il a été proposé que la nouvelle plate-forme intersectorielle sur le langage et le multilinguisme prête attention aux liens entre culture et éducation. Plusieurs orateurs ont demandé que pour le 35 C/5 les questions relatives aux jeunes soient plus solidement intégrées dans le programme relatif à la culture et que les priorités Afrique et Égalité entre les sexes soient encore renforcées. Les liens entre les régions Afrique et Caraïbes devraient être mieux prises en compte. Certains représentants ont proposé d’allouer des fonds supplémentaires pour la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

39. Répondant aux observations formulées lors du débat, la représentante de l’ADG/BSP a indiqué qu’il serait tenu intégralement compte dans le prochain C/5 des demandes concernant la nécessité de mieux mettre en évidence le lien entre les fonctions de l’UNESCO et l’exécution du programme ; la participation plus large d’une multiplicité de parties prenantes ; la visibilité accrue des fonds extrabudgétaires et des fonds au titre du Programme ordinaire ; et la communication des résultats obtenus en matière d’égalité entre les sexes.

40. L’ADG/CLT a souligné que le caractère ajustable de la Stratégie à moyen terme permettrait d’améliorer le texte à la lumière des observations formulées pendant le débat. Elle a en outre informé la Commission que l’UNESCO prépare un mémorandum d’accord avec l’Alliance des civilisations et a ajouté que plusieurs activités ont d’ores et déjà été entreprises, par l’équipe spéciale intersectorielle compétente, en prévision de la célébration de 2008, proclamée Année internationale des langues par l’Organisation des Nations Unies.

Commission CI6 :

41. Dans sa présentation, le représentant du Directeur général, l’ADG/BSP, a rappelé que l’objet des délibérations sur ce point de l’ordre du jour était d’engager le débat sur la structure et le

6 Document 34 C/83.

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contenu du document 35 C/5, en se concentrant sur une série de questions pertinentes exposées dans le document 34 C/7. Il a indiqué que le Programme et budget pour 2010-2011 (35 C/5) correspondrait au deuxième exercice biennal inclus dans la nouvelle Stratégie à moyen terme (34 C/4) et devrait donc être préparé par référence au cadre stratégique global défini dans ce document. Il en découle que l’action menée pour atteindre les objectifs primordiaux et les objectifs stratégiques de programme énoncés dans le document 34 C/4 se poursuivra pendant ce deuxième cycle biennal de programme et budget. Les délégués ont été invités à faire connaître les orientations et les priorités sectorielles biennales qu’ils souhaitaient voir inscrites dans le futur programme, ainsi que leurs points de vue sur d’autres aspects de la préparation du Projet de programme et de budget pour 2010-2011, s’agissant en particulier des questions mentionnées aux alinéas (a) à (l) du paragraphe 3 du document 34 C/7.

42. Le représentant du Directeur général a indiqué en particulier qu’il serait nécessaire de déterminer les moyens grâce auxquels l’Organisation pourrait encore améliorer sa contribution à la réalisation des objectifs de développement convenus sur le plan international, notamment ceux qui ont été adoptés lors du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI). Il a attiré l’attention sur le processus de réforme engagé à l’ONU et souligné combien il était important de définir la contribution spécifique de l’UNESCO à la programmation commune du système des Nations Unies au niveau des pays. Enfin, il a décrit brièvement le processus de préparation du 35 C/5, qui débutera par la diffusion d’un questionnaire au printemps 2008, suivie de consultations régionales avec les commissions nationales, à l’issue desquelles le Directeur général présentera ses propositions préliminaires au Conseil exécutif, à sa session de l’automne 2008. Le Directeur général aura alors jusqu’en mars 2009 pour établir le Projet de programme et de budget 35 C/5, qui sera examiné par le Conseil exécutif à sa session du printemps 2009 avant d’être finalement présenté à la Conférence générale pour approbation, à sa 35e session.

43. Douze délégués ont pris la parole, parmi lesquels les représentants de quatre organisations non gouvernementales internationales. Dans l’ensemble, les délégués se sont déclarés favorables au maintien dans le 35 C/5 de la structure et des orientations retenues pour le 34 C/5. Un délégué a plaidé pour que les priorités de programme soient mieux équilibrées. Il a été suggéré que les domaines/thèmes prioritaires suivants soient pris en compte lors de la préparation du 35 C/5 : la liberté d’expression et la liberté de la presse ; l’éthique, qui devrait faire l’objet d’une attention accrue - à mettre en relation avec la grande orientation 10 définie par le Plan d’action de Genève du Sommet mondial sur la société de l’information ; la diversité culturelle « des médias » et « dans les médias » ; la promotion du multilinguisme ; les médias et une culture de paix ; le rôle du savoir dans le développement sociétal ; le rôle des TIC dans la constitution des sociétés du savoir, domaine dans lequel le Programme Information pour tous (PIPT) pourrait jouer un rôle actif ; l’appui aux régulateurs en Afrique.

44. Plusieurs délégués ont émis l’avis que le Secteur de la communication et de l’information devrait continuer de jouer le rôle de promoteur de l’intersectorialité au sein de l’Organisation. Dans ce contexte, l’emploi des TIC au service de l’éducation était perçu comme une question intersectorielle majeure pour les prochains exercices biennaux. Un délégué a estimé qu’il faudrait redoubler d’efforts à cet égard, en mettant à profit l’expérience acquise en Asie par le Bureau de l'UNESCO à Bangkok et en cherchant à tirer parti de la contribution des TIC à l’éducation tant formelle que non formelle ainsi qu’à l’enseignement à distance.

45. L’élaboration de contenus de qualité, la diversité culturelle et la préservation du patrimoine documentaire étaient considérées comme des domaines essentiels pour le développement des activités de coordination et des activités intersectorielles, en particulier entre le Secteur de la communication et de l’information et celui de la culture. Un délégué a estimé que ces domaines, qui supposaient des interventions multisectorielles, devraient être mieux pris en compte dans le document 35 C/5.

46. Plusieurs intervenants ont exprimé l’avis que, pour être efficace, l’intersectorialité devait s’appuyer sur des structures organisationnelles précises, un personnel dévoué, des crédits

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budgétaires spécifiques, une gestion performante des projets et une délimitation claire des tâches et des responsabilités. Un certain nombre de délégués ont souligné qu’il était nécessaire de mettre en place de solides dispositifs organisationnels.

47. Tous les délégués ont appuyé la priorité accordée à l’Afrique et à l’égalité entre les sexes dans le document 34 C/5. Il a également été souligné qu’il importait de continuer d’attacher une importance particulière aux besoins des pays en développement et des petits États insulaires en développement (PEID).

48. Plusieurs délégués ont estimé que, compte tenu de l’évolution actuellement observée dans le domaine de la communication et de l’information, il était de plus en plus important de tisser des partenariats au niveau tant de la mise en œuvre que de l’exécution des programmes. Certains ont souligné que cette stratégie était compatible avec l’approche associant de multiples parties prenantes, adoptée pour l’application des textes issus du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI). Ils ont demandé que soient développés les synergies et les liens avec les grandes orientations du SMSI. La coopération Sud-Sud a été jugée importante à cet égard, comme la nécessité de nouer une collaboration plus étroite avec la société civile et le secteur privé.

49. Évoquant la participation de l’UNESCO à la réforme du système des Nations Unies à l’échelle des pays, un délégué a préconisé que des efforts soient faits pour encourager l’intégration des éléments « information et communication » dans les politiques et processus de développement nationaux, y compris l’élaboration d’approches stratégiques à l’appui des mesures prises par les gouvernements à cet égard.

50. Dans sa réponse, le représentant du Directeur général a remercié les délégués de leurs contributions et réaffirmé que l’interdisciplinarité et l’intersectorialité étaient et resteraient une priorité à l’ordre du jour de l’Organisation. Il a fait observer que le Secteur de la communication et de l’information était déjà un secteur pilote à cet égard, puisqu’il avait affecté une part importante de ses ressources aux plates-formes intersectorielles mentionnées dans le document 34 C/5 et alloué d’importants montants à cette fin au titre du 33 C/5. Il a évoqué en particulier la future plate-forme intersectorielle « Promotion de l’apprentissage à l’aide des TIC » qui offrirait un cadre important pour la collaboration intersectorielle dans le domaine des TIC et de l’éducation. Il a en outre confirmé que l’Afrique et l’égalité entre les sexes resteraient des priorités et a approuvé l’importance des partenariats dont il était question dans le projet de document 34 C/4.