question Kapompole à Henry

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Monsieur le Ministre, Lors de la préparation de votre voyage au Sommet mondial sur le climat, j’avais eu le plaisir de vous demander quelles étaient les objectifs wallons poursuivis par votre ministère en vous rendant à Copenhague. Vous m’aviez alors répondu qu’il était du devoir de chacun, non seulement comme Ministre, mais aussi comme simple citoyen de s’inquiéter du climat de notre planète. En outre, la Région devait se rendre à la Conférence d’autant que l’Europe y jouerait un rôle crucial, que la présidence belge de l’Union Européenne serait de surcroît assurée par la Belgique au cours de cette année 2010 et qu’enfin, votre présence était requise sur les lieux dès lors que le climat et l’Ecologie générale faisait partie des ambitions reprises dans notre Déclaration de Politique Gouvernementale. A l'époque, vous aviez également axé votre réponse sur trois éléments : a) L’engagement ferme des pays industrialisés à prendre des mesures efficaces pour réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre ; b) La mise en œuvre progressive de mesures de réduction des émissions par les pays en développement dont la lutte contre la déforestation ; c) Le soutien financier des pays industrialisés aux pays les plus pauvres, qui sont vulnérables aux effets du changement climatique. Pour nous, la politique climatique et la protection de la biodiversité sont parmi les dossiers phares de la Présidence belge du Conseil de l’UE. En matière de climat, la Belgique jouera une grande part de sa crédibilité internationale en Intervention de Joëlle Kapompolé à Monsieur le Ministre Philippe Henry, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité sur l’après Copenhague et la Présidence belge de l’Union européenne. Séance publique du Parlement wallon Namur, le 24 mars 2010

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Monsieur le Ministre,

Lors de la préparation de votre voyage au Sommet mondial sur le climat, j’avais eu le plaisir de vous demander quelles étaient les objectifs wallons poursuivis par votre ministère en vous rendant à Copenhague.

Vous m’aviez alors répondu qu’il était du devoir de chacun, non seulement comme Ministre, mais aussi comme simple citoyen de s’inquiéter du climat de notre planète.

En outre, la Région devait se rendre à la Conférence d’autant que l’Europe y jouerait un rôle crucial, que la présidence belge de l’Union Européenne serait de surcroît assurée par la Belgique au cours de cette année 2010 et qu’enfin, votre présence était requise sur les lieux dès lors que le climat et l’Ecologie générale faisait partie des ambitions reprises dans notre Déclaration de Politique Gouvernementale.

A l'époque, vous aviez également axé votre réponse sur trois éléments :

a) L’engagement ferme des pays industrialisés à prendre des mesures efficaces pour réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre ;

b) La mise en œuvre progressive de mesures de réduction des émissions par les pays en développement dont la lutte contre la déforestation ;

c) Le soutien financier des pays industrialisés aux pays les plus pauvres, qui sont vulnérables aux effets du changement climatique.

Pour nous, la politique climatique et la protection de la biodiversité sont parmi les dossiers phares de la Présidence belge du Conseil de l’UE. En matière de climat, la Belgique jouera une grande part de sa crédibilité internationale en

Intervention de Joëlle Kapompolé à Monsieur le Ministre Philippe Henry, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité sur

l’après Copenhague et la Présidence belge de l’Union européenne.

Séance publique du Parlement wallon

Namur, le 24 mars 2010

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menant la délégation européenne lors de la conférence climat au Mexique en décembre 2010.

En ce qui concerne la biodiversité, le point d’orgue de cette année 2010 sera la tenue, pendant notre Présidence, de l’importante 10ème conférence des Parties de la convention sur la diversité biologique.

Ces deux évènements doivent permettre de poser des jalons irréversibles dans les négociations en cours et conduire à leur clôture le plus rapidement possible. Comme l'a fait remarquer Isabelle Simonis dans son intervention, la stratégie UE2020 doit s'appuyer sur trois piliers, économique, social et environnemental forts, interdépendants et qui permettront de développer une politique ambitieuse de développement durable.

La lutte contre le réchauffement climatique ne sera efficace que si elle est pilotée par des politiques coordonnées aux plus hauts niveaux de pouvoir.

L'Europe, dans ce contexte, à un rôle essentiel à jouer et la Région wallonne, en tant qu'acteur politique sur la scène européenne, doit tout mettre en œuvre pour réussir le pari audacieux du climat.

Monsieur le Ministre, depuis la réponse que vous nous aviez aimablement fourni en novembre et décembre dernier, avez-vous prévu une concertation avec notre Ministre Président pour rendre efficient les démarches et le suivi de la Conférence de Copenhague en matière climatique ?

De manière plus générale, comment envisagez-vous la participation de la Région wallonne en matière d'environnement, et plus précisément dans la problématique du réchauffement climatique, durant la Présidence belge qui s'annonce?

D’ores et déjà, je vous remercie, Monsieur le Ministre, des éléments de réponse que vous voudrez bien nous donner.

Joëlle Kapompolé

Députée wallonne