Quelques pas de plus vers l’« onc ologie int égr a tiv e · cocktail d’éléments toxiques et...

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4 – L’ACTUALITÉ MÉDICALE – 7 MAI 2014 – WWW.PROFESSIONSANTE.CA Quelques pas de plus vers l’« oncologie intégrative » « L a maladie, c’est une ba- taille à livrer, certes, mais également une réalité à écouter. Il faut aussi l’en- tendre psychologiquement pour mieux y répondre. » Guy Corneau 1 , survivant d’un lymphome, témoi- gnait récemment à la 6 e  Conférence nationale pour vaincre le cancer 2 ( voir page 11 ), à laquelle L’actualité médicale assistait. En lisant la mention ad infinitum sur la boîte de médicaments, il s’est dit qu’il devait tenter une autre voie. « J’ai tout essayé, une médecine après l’autre, pour comprendre que j’étais le mieux placé pour avancer vers la guérison. » D’autres survivants se sont succédé à la tribune avec une même question : « Quelle part active puis-je prendre à la compréhension et à la gestion de ma maladie ? » ONCOLOGIE INTÉGRATIVE Ces exemples illustrent les progrès de l’« oncologie intégrative », où l’on aborde le cancer sous tous ses angles, avec recours à diverses options, en plus du curatif. Surtout, en privilé- giant le savoir de première main qui naît de l’expérience subjective du ma- lade qui, pour lui, est bien objective. La Conférence a beaucoup insisté sur ce que peuvent faire les patients pour eux-mêmes, en parallèle aux soins médicaux. Le Consortium de recherche en oncologie clinique du Québec rêve d’une médecine dite personnalisée, ou traitement sur mesure à partir du profil génétique. Le gène n’est qu’une partie des déter- minants cependant, a-t-on précisé; l’état émotif du patient, ses liens rela- tionnels, son environnement socio- économique, entre autres, in- fluencent la réponse génétique. Et la génétique suggère une susceptibilité, surtout pas un déterminisme. COCKTAIL Les survivants ont bien décrit le cocktail d’éléments toxiques et d’émotions négatives qu’entraîne le cancer, y compris ses dommages collatéraux sur le travail, la famille. La Conférence a redit l’espoir de prochaines percées médicales, en vue de dépasser les limites d’une thérapie ne consistant qu’à contenir ou détruire la tumeur. Les avancées se font aussi sur un autre front ce- pendant, dans l’attention que porte la personne à sa maladie, sa genèse et son évolution. Les milieux de formation incluent d’ailleurs de plus en plus le patient dans cette vision d’ensemble. La fa- culté de médecine de l’Université de Montréal a pris ce virage dès 2010, avec l’initiative Partenaires de soins 3 , implantée dans les 13 pro- grammes de formation en santé. On y compte à ce jour 80 « patients for- mateurs ». Les dernières décennies, a indiqué un de ses responsables, ont vu le passage du paternalisme à l’approche centrée sur le patient, puis au partenariat de soins 4 . « Une approche collaborative, avec un pa- tient informé, actif et motivé », ré- sume le Dr Jacques Ricard 5 . NOTRE VRAI CHEMIN La Conférence a aussi donné leur place aux traitements complémen- taires (acupuncture, nutrition). Elle a fait mention de la dimension psycho- logique, ce qui inclut de « travailler sur l’attitude » envers la maladie, se- lon Johanne Robitaille-Manouvrier, survivante d’un cancer du sein. Ce travail de guérison doit être mené, à ses yeux, dans les trois sphères de l’être humain vu comme un corps, un psychisme (âme) et un esprit : > pour le corps : faire alliance avec l’équipe médicale; > pour l’âme : faire le ménage dans sa vie, la réorganiser, quit- ter des attachements dépassés, réduire le plus possible les sources de stress; > pour l’esprit : recourir à l’expres- sion, notamment artistique, à la méditation de guérison, etc. Bref, prendre les moyens d’« ap- privoiser la douleur et la souf- france autrement 6 ». La 6e Conférence a révélé l’autre face de la maladie, celle qui n’est plus réduite à une ennemie à éradiquer aveuglément. Hier mortel, au- jourd’hui chronique, le cancer peut aussi être vu, et vécu – du moins pour ceux qui le veulent et le peuvent –, comme une occasion de démêler nos liens avec une conception jugée trop matérialiste, ou trop mécanique, du monde et de la vie. Comme une oc- casion de remettre de la fluidité dans ce qui s’est figé. Un rappel à l’ordre aussi, en somme. « La maladie nous ramène à notre place, nous remet sur notre vrai chemin », résume la prési- dente de la Coalition Priorité cancer au Québec, Nathalie Rodrigue. CONNAISSANCE IMAGINATIVE À la connaissance biomédicale du cancer peut donc s’ajouter une cer- taine connaissance imaginative de la maladie, si bien sûr le patient y est disposé. « Et je crois que tous, nous avons une intuition juste de ce qui est le mieux pour nous », indique Guy Corneau. « En recourant à l’imagination créatrice, je voulais faire naître de nouveaux états d’esprit en moi. Et je me suis aperçu que ce n’est pas la mort qui me faisait peur, mais bien la vie. Oui, quoi faire de sa vie ? » Lors d’une maladie grave, la créativité consiste, à ses yeux, à « retrouver les grands élans qui nous animent, avec pour certains, dont je suis, une ou- verture à la spiritualité ». La prise en main des êtres par eux- mêmes, y compris pour leur santé, voilà la voie de l’avenir, conclut Guy Corneau. « Et puis, ça ne peut qu’ai- der notre système de santé à ne pas s’écrouler trop vite. » < 1. Psychanalyste jungien, auteur et conférencier. 2. Coalition Priorité Cancer au Québec, Montréal. Le cancer, une maladie chronique comme les autres ? 3. Codirigé par la Dre Paule Lebel et Vincent Dumez. 4. Selon le président du Comité de patients experts, faculté de médecine de Montréal. 5. Directeur, services généraux et maladies chroniques, ASSS de Montréal. 6. Titre d’un ouvrage coécrit par le Dr Jean Lamarche, médecin à Québec (SGNT Média, 2014) : une approche complémentaire, avec techniques de relaxation et visualisation. De son côté, Guy Corneau a créé les exercices de visualisation Dialogue avec les cellules. Brûlures d’estomac associées au RGO Combattez le feu ® DEXILANT ® est une marque déposée de Takeda Pharmaceuticals U.S.A., Inc. et utilisée sous licence par Takeda Canada Inc. ©2014 Takeda Canada Inc. Chez les adultes ‰gés de 18 ans et plus, DEXILANT ¨ est indiqué pour : • la guérison de tous les stades d’œsophagite érosive jusqu’à 8 semaines, • le traitement d’entretien d’une œsophagite érosive guérie jusqu’à 6 mois, • le traitement des brûlures d’estomac associées à des symptômes de reflux gastro-œsophagien (RGO) non érosif pendant 4 semaines. MOT DE LA RÉDACTION par Michel Dongois LE DR LATRONCHE EN PREMIÈRE LIGNE par Pascal Élie

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4 – L’ACTUALITÉ MÉDICALE – 7 MAI 2014 – WWW.PROFESSIONSANTE.CA

Quelques pas de plus vers l’« oncologie intégrative »

«La maladie, c’est une ba-taille à livrer, certes, mais également une réalité à écouter. Il faut aussi l’en-

tendre psychologiquement pour mieux y répondre. » Guy Corneau1, survivant d’un lymphome, témoi-gnait récemment à la 6e Conférence nationale pour vaincre le cancer2

(voir page 11), à laquelle L’actualité médicale assistait.

En lisant la mention ad infinitumsur la boîte de médicaments, il s’est dit qu’il devait tenter une autre voie. « J’ai tout essayé, une médecine après l’autre, pour comprendre que j’étais le mieux placé pour avancer vers la guérison. » D’autres survivants se sont succédé à la tribune avec une même question : « Quelle part active puis-je prendre à la compréhension et à la gestion de ma maladie ? »

ONCOLOGIE INTÉGRATIVECes exemples illustrent les progrès de l’« oncologie intégrative », où l’on aborde le cancer sous tous ses angles, avec recours à diverses options, en plus du curatif. Surtout, en privilé-giant le savoir de première main qui naît de l’expérience subjective du ma-lade qui, pour lui, est bien objective.

La Conférence a beaucoup insisté sur ce que peuvent faire les patients

pour eux-mêmes, en parallèle aux soins médicaux. Le Consortium de recherche en oncologie clinique du Québec rêve d’une médecine dite personnalisée, ou traitement sur mesure à partir du profil génétique. Le gène n’est qu’une partie des déter-minants cependant, a-t-on précisé; l’état émotif du patient, ses liens rela-tionnels, son environnement socio-économique, entre autres, in-fluencent la réponse génétique. Et la génétique suggère une susceptibilité, surtout pas un déterminisme.

COCKTAILLes survivants ont bien décrit le cocktail d’éléments toxiques et d’émotions négatives qu’entraîne le cancer, y compris ses dommages collatéraux sur le travail, la famille.

La Conférence a redit l’espoir de prochaines percées médicales, en vue de dépasser les limites d’une thérapie ne consistant qu’à contenir ou détruire la tumeur. Les avancées se font aussi sur un autre front ce-pendant, dans l’attention que porte la personne à sa maladie, sa genèse et son évolution.

Les milieux de formation incluent d’ailleurs de plus en plus le patient dans cette vision d’ensemble. La fa-culté de médecine de l’Université de

Montréal a pris ce virage dès 2010, avec l ’initiative Partenaires de soins3, implantée dans les 13 pro-grammes de formation en santé. On y compte à ce jour 80 « patients for-mateurs ». Les dernières décennies, a indiqué un de ses responsables, ont vu le passage du paternalisme à l’approche centrée sur le patient, puis au partenariat de soins4. « Une approche collaborative, avec un pa-tient informé, actif et motivé », ré-sume le Dr Jacques Ricard5.

NOTRE VRAI CHEMINLa Conférence a aussi donné leur place aux traitements complémen-taires (acupuncture, nutrition). Elle a fait mention de la dimension psycho-logique, ce qui inclut de « travailler sur l’attitude » envers la maladie, se-lon Johanne Robitaille-Manouvrier, survivante d’un cancer du sein. Ce travail de guérison doit être mené, à ses yeux, dans les trois sphères de l’être humain vu comme un corps, un psychisme (âme) et un esprit :> pour le corps : faire alliance avec

l’équipe médicale;> pour l’âme : faire le ménage

dans sa vie, la réorganiser, quit-ter des attachements dépassés, réduire le plus possible les sources de stress;

> pour l’esprit : recourir à l’expres-sion, notamment artistique, à la méditation de guérison, etc. Bref, prendre les moyens d’« ap-privoiser la douleur et la souf-france autrement6 ».

La 6e Conférence a révélé l’autre face de la maladie, celle qui n’est plus réduite à une ennemie à éradiquer aveuglément. Hier mortel, au-jourd’hui chronique, le cancer peut aussi être vu, et vécu – du moins pour ceux qui le veulent et le peuvent –, comme une occasion de démêler nos liens avec une conception jugée trop matérialiste, ou trop mécanique, du monde et de la vie. Comme une oc-casion de remettre de la fluidité dans ce qui s’est figé. Un rappel à l’ordre aussi, en somme. « La maladie nous ramène à notre place, nous remet sur notre vrai chemin », résume la prési-dente de la Coalition Priorité cancer au Québec, Nathalie Rodrigue.

CONNAISSANCE IMAGINATIVEÀ la connaissance biomédicale du cancer peut donc s’ajouter une cer-taine connaissance imaginative de la maladie, si bien sûr le patient y est disposé. « Et je crois que tous, nous avons une intuition juste de ce qui est le mieux pour nous », indique Guy Corneau.

« En recourant à l’imagination créatrice, je voulais faire naître de nouveaux états d’esprit en moi. Et je me suis aperçu que ce n’est pas la mort qui me faisait peur, mais bien la vie. Oui, quoi faire de sa vie ? » Lors d’une maladie grave, la créativité consiste, à ses yeux, à « retrouver les grands élans qui nous animent, avec pour certains, dont je suis, une ou-verture à la spiritualité ».

La prise en main des êtres par eux-mêmes, y compris pour leur santé, voilà la voie de l’avenir, conclut Guy Corneau. « Et puis, ça ne peut qu’ai-der notre système de santé à ne pas s’écrouler trop vite. » <

1. Psychanalyste jungien, auteur et conférencier. 2. Coalition Priorité Cancer au Québec,

Montréal. Le cancer, une maladie chronique comme les autres ?

3. Codirigé par la Dre Paule Lebel et Vincent Dumez.

4. Selon le président du Comité de patients experts, faculté de médecine de Montréal.

5. Directeur, services généraux et maladies chroniques, ASSS de Montréal.

6. Titre d’un ouvrage coécrit par le Dr Jean Lamarche, médecin à Québec (SGNT Média, 2014) : une approche complémentaire, avec techniques de relaxation et visualisation. De son côté, Guy Corneau a créé les exercices de visualisation Dialogue avec les cellules.

Brûlures d’estomac associées au RGO

Combattez le feu

®

DEXILANT® est une marque déposée de Takeda Pharmaceuticals U.S.A., Inc. et utilisée sous licence par Takeda Canada Inc.©2014 Takeda Canada Inc.

Chez les adultes ‰gés de 18 ans et plus, DEXILANT¨ est indiqué pour :• la guérison de tous les stades d’œsophagite érosive jusqu’à 8 semaines,• le traitement d’entretien d’une œsophagite érosive guérie jusqu’à 6 mois,

• le traitement des brûlures d’estomac associées à des symptômes de reflux gastro-œsophagien (RGO) non érosif pendant 4 semaines.

MOT DE LA RÉDACTION par Michel Dongois

LE DR LATRONCHE EN PREMIÈRE LIGNE par Pascal Élie

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Page 2: Quelques pas de plus vers l’« onc ologie int égr a tiv e · cocktail d’éléments toxiques et d’émotions négatives qu’entraîne le cancer, y compris ses dommages collatéraux

www.Professionsante.ca – 7 MAI 2014 – L’actuaLité médicaLe – 11

6e conférence nationaLe Pour vaincre Le cancer

« Renouer avec des élans de vie négligés » – Guy corneau

À l’âge de 27 ans, Guy Corneau, psychanalyste jungien à Montréal, se voit atteint d’une colite ulcéreuse. Bien des années plus tard, à 56 ans, ce sera l’annonce d’un lymphome de grade 4 (estomac, rate et poumons atteints). « J’ai failli mourir à deux reprises, traversé une dépression. Le choc ! », a-t-il raconté lors de la récente 6e Conférence nationale pour vaincre le cancer, à Montréal.

Contre toute attente, il finira par guérir de son cancer. Le psychothérapeute de 63 ans a témoigné de ce qui l’a ra-

mené à la vie.« Sur la boîte de médicaments,

c’était écrit ad infinitum. J’en ai pris beaucoup pendant des années, mais je ne pouvais me résoudre à ce style de vie et je suis devenu ré-fractaire à ces produits. Je me suis dit qu’il devait bien exister d’autres moyens. »

Choses indigestesAprès l’annonce du lymphome, il se réveillait régulièrement avec une boule d’angoisse. « Je sentais que je devais faire naître de nouveaux états d’esprit en moi. J’ai alors déci-dé de recourir à l’imagination créa-trice, choisissant de me créer un paysage imaginaire où je pouvais me réfugier. Ça m’aidait à réduire la boule d’angoisse. »

Guy Corneau s’est alors mis à « entendre » psychologiquement sa maladie. « Quelles choses indi-gestes devais-je éliminer de ma vie ? Puis j’ai changé mon alimen-tation, appris à méditer. » Il a tout essayé, raconte-t-il, chimiothéra-pie, acupuncture, psychothérapie, homéopathie, méditation, visuali-sation, etc.

« Je me suis mis aussi à écouter les parties de moi qui ont souffert, mais surtout celles qui deman-daient à vivre. » Relançant son expression artistique, il reprend ses cahiers de poésie, sa guitare et retrouve aussi la convivialité des repas entre amis. « J’ai renoué avec tous ces élans de vie que j’avais négligés. »

Compassion enveRs soiSe pencher ainsi sur soi, affirme-t-il, est un acte bienfaisant, un acte de compassion envers soi-même. « La maladie n’est-elle pas d’ail-leurs aussi reliée à un manque de présence à soi-même ? J’ai choisi de ne pas me laisser rétrécir par le cancer et la mort, mais de me re-donner de l’espace. »

L’imagination constitue, pour Guy Corneau, un puissant outil de travail sur soi. « Elle nous aide à at-tirer un autre destin, à nous décou-vrir une tâche nouvelle, car notre vie est aussi tributaire de notre fa-çon de voir les choses. On peut par exemple se faire un ulcère autant avec des soucis financiers réels qu’imaginaires. »

Il lui fallait mettre en place un environnement soignant qui favo-rise et accélère cette réparation de soi. « Chez l’enfant, le jeu est un antidote naturel à l ’angoisse. Adulte, on tombe malade si on perd la fantaisie, l’imagination ac-tive, la f luidité de passer d’un état

d’esprit à l’autre. C’est aussi tout cela qu’il faut retrouver pour tendre vers la guérison. »

RelâChementGuy Corneau a cependant insisté sur les limites du volontarisme en matière de lutte contre la maladie.

« Oui, il faut voir l’expérience de la souffrance comme un combat, car ça donne l’énergie de survivre dans un premier temps. » Mais il doit y avoir ensuite un relâchement réel pour permettre une véritable transformation, dit-il. Se mettre en mode « combat » engendre du

stress. « Certes, nous sommes fait pour le stress, mais celui qui vient et qui va, pas celui qui dure et finit par provoquer détresse et impuis-sance. Nous sommes faits pour nous fatiguer et nous reposer, pas pour être tendus sans relâche. » <

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Rob Goldstein Apr. 16, 2014

Lisa Klages RG

Chris Khalid RaheemFinal

Le traitement de la douleur chronique : notre responsabilité à tous.

À titre d’une des sociétés pharmaceutiques de premier plan au Canada, Purdue Pharma se consacre à faire progresser la recherche et le développement dans le domaine de l’administration des médicaments et de l’utilisation des analgésiques. Cependant, nous reconnaissons aussi que l’usage abusif des médicaments délivrés sur ordonnance est un problème de santé publique. Un récent sondage mené par le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) a montré que 81% des étudiants qui prennent des médicaments à des fi ns non médicales les obtiennent auprès d’un membre de leur famille ou d’un ami1. Purdue Pharma, de pair avec les autorités sanitaires et la communauté médicale, s’affaire activement à renverser cette tendance pour que les bons médicaments parviennent aux bons patients.

Grâce à nos programmes éducatifs, à notre sens de l’innovation lors du développement de nos médicaments et à nos solides partenariats avec la collectivité, nous sommes convaincus de pouvoir continuer à réaliser de grandes avancées pour contrer les problématiques liées à l’utilisation, à l’usage abusif et au détournement de médicaments contre la douleur.

Pour de plus amples renseignements sur nos produits et sur notre rôle au sein de la communauté, veuillez communiquer avec votre chef, Ressources santé de Purdue ou consulter le site www.purdue.ca/fr.

1. Boak A, Hamilton HA, Adlaf EM et Mann RE (2013). Drug use among Ontario students, 1977-2013: Detailed OSDUHS fi ndings (CAMH Research Document Series no 36). Toronto (Ontario) : Centre de toxicomanie et de santé mentale.

par michel dongois aCtualités

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