Psychiatrie 1 SEMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE - … · SEMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE I. 1. Trouble de...

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Psychiatrie BAZO RIVE GAUCHE BADIALAN 3 PRES DU PONT RICHARD SEM I. 1. Trouble de l’expression Les émotions : représentent en général en réaction à une L’affect : est défini comme une idée ; Hyperémotivité : réactions maniaque, syndrome dément Défaut d’émotivité : retrouvé contention des émotions de l’ Inadéquation de l’émotivité caractérise la discordance du 2. Troubles anxieux : Anxiété : désigne une vigilan sentiment d’alarme, d’attente, Angoisse : désigne une peur avec des manifestations soma Peur : réaction émotionnelle son affrontement ; Phobie : crainte irrationnelle déclenchée par la présence caractère objectivement dang o Panphobie : peur de tout ; o Phobie spécifique : cou (agoraphobie), des lieux clo (zoophobie), des araignées ( maladies (nosophobie)… ; o Phobie sociale : peur de par Obsession : intrusion dans représentation, dont le patien lui-même. 3. Colère : Colère : réaction émotive pa une excitation verbale et ge vasomoteurs, augmentation d La fureur : forme extrême de et d’une amnésie lacunaire po Crise clastique : situation de Timidité : réaction émotive a d’inconfort en société, surtou sent évalué par une autorité. 1. La dépression : La dépression : est un état p à trois registres de troubles symptômes somatiques ; La tristesse : est une variatio d’autres symptômes de dépre de séparation, d’insatisfaction Ralentissement psychomot o Monoïdéisme : incapacité à p LES ECOLES DE SANTE BAZO 00223 20 77 07 09 00223 77 77 76 73 [email protected] BAZO RIVE DROITE ROUTE DE SÉGOU, BANANKABOUGOU - BAMAKO, MALI MIOLOGIE PSYCHIATRIQUE Les troubles de la vie émotionnelle : n des affects : t l’ensemble des sentiments éprouvés par un in situation donnée ; la tonalité du sentiment (agréable ou désagréa s émotionnelles exagérées (états de stress p tiel) ; é dans la froideur schizophrénique, l’émousseme ’obsessionnel, patient déprimé ; é : décalage entre l’affect exprimé et le cont u schizophrène. nce douloureuse concernant une crainte plus ou , d’appréhension d’un danger plus ou moins vagu r sans objet, subjective, qui induit un état d’hyper atiques ; induite par un danger réel et objectif qui permet e et angoissante, jugée comme excessive ou ab e d’un objet, d’une personne, d’une situation n gereux : uteaux, poussière, excréments, microbes, de os (claustrophobie), de l’eau, du feu, des ho (arachnophobie), des chiens, de rougir en public rler en public, d’être observé ou jugé par les autre s la pensée du sujet d’une idée, d’une image nt reconnaît jusqu’à un certain point la nature m aroxystique à une contrariété (menace, frustratio estuelle accompagnée de manifestations neuro de la fréquence cardiaque) ; e colère, souvent accompagnée de troubles de l ortant sur la durée de l’accès furieux ; e violence extrême avec activité de destruction sa aux contacts sociaux traduite par un manque d’ais ut en présence d’une personne du sexe opposé o II. Troubles de l’humeur : pathologique de l’humeur qui associe plusieurs é : la dépression de l’humeur, le ralentissement p on normale de l’humeur, dans la mesure où elle ession, et quand elle survient dans un contexte de n ; teur : penser à plusieurs choses en même temps, fixati 1 - ZRNY ndividu, et surviennent able) qui accompagne post-traumatique, état ent affectif du dément, tenu du discours qui u moins nette avec un ue ; rvigilance douloureuse t la fuite du danger ou bsurde par le patient, ne présentant pas de es espaces publics ommes, des animaux c (éreutophobie), des es. e, d’un mot ou d’une morbide et l’origine en on) qui se traduit par ovégétatives (troubles la vigilance (obtusion) ans intention précise ; sance et un sentiment ou lorsque le sujet se éléments appartenant psychomoteur, et des e n’est pas associée à e perte, de frustration, ion sur une idée ;

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Psychiatrie

• BAZO RIVE GAUCHE

• BADIALAN 3

• PRES DU PONT RICHARD

SEMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE

I.

1. Trouble de l’expression des affects� Les émotions : représentent l’ensemble des sentiments éprouvés par un individu, et surviennent

en général en réaction à une situation donnée� L’affect : est défini comme la tonalité du sentiment (agréable ou désagréable) qui accompagne

une idée ; � Hyperémotivité : réactions émotionnelles exagérées (états de stress post

maniaque, syndrome démentiel)� Défaut d’émotivité : retrouvé dans la froideur schizophrénique, l’émoussement affectif du dément,

contention des émotions de l’obsessionnel, patient déprim� Inadéquation de l’émotivité :

caractérise la discordance du schizophrène. 2. Troubles anxieux :

� Anxiété : désigne une vigilance douloureuse concernant une crainte plus ou moins nette avec unsentiment d’alarme, d’attente, d’appréhension d’un danger plus ou moins vague

� Angoisse : désigne une peur sans objet, subjective, qui induit un état d’hypervigilance douloureuse avec des manifestations somatiques

� Peur : réaction émotionnelle induite par un danger réel et objectif qui permet la fuite du danger ou son affrontement ;

� Phobie : crainte irrationnelle et angoissante, jugée comme excessive ou absurde par le patient, déclenchée par la présence d’un objet, d’une caractère objectivement dangereux

o Panphobie : peur de tout ; o Phobie spécifique : couteaux, poussière, excréments, microbes, des espaces publics

(agoraphobie), des lieux clos (claustrophobie), de l’eau, du f(zoophobie), des araignées (arachnophobie), des chiens, de rougir en public (éreutophobie), des maladies (nosophobie)… ;

o Phobie sociale : peur de parler en public, d’être observé ou jugé par les autres. � Obsession : intrusion dans la pensée du sujet d’une idée, d’une image, d’un mot ou d’une

représentation, dont le patient reconnaît jusqu’à un certain point la nature morbide et l’origine en lui-même. 3. Colère :

� Colère : réaction émotive paroxystique à une contrariétéune excitation verbale et gestuelle accompagnée de manifestations neurovégétatives (troubles vasomoteurs, augmentation de la fréquence cardiaque)

� La fureur : forme extrême de colère, souvent accompagnée de troubet d’une amnésie lacunaire portant sur la durée de l’accès furieux

� Crise clastique : situation de violence extrême avec activité de destruction sans intention précise� Timidité : réaction émotive aux contacts sociaux tradu

d’inconfort en société, surtout en présence d’une personne du sexe opposé ou lorsque le sujet se sent évalué par une autorité.

1. La dépression :

� La dépression : est un état pathologique deà trois registres de troubles : la dépression de l’humeur, le ralentissement psychomoteur, et des symptômes somatiques ;

� La tristesse : est une variation normale de l’humeur, dans la mesure où elle n’estd’autres symptômes de dépression, et quand elle survient dans un contexte de perte, de frustration, de séparation, d’insatisfaction

� Ralentissement psychomoteuro Monoïdéisme : incapacité à penser à plusieurs choses en même temps, fixatio

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SEMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE

Les troubles de la vie émotionnelle :

Trouble de l’expression des affects : représentent l’ensemble des sentiments éprouvés par un individu, et surviennent

en général en réaction à une situation donnée ; est défini comme la tonalité du sentiment (agréable ou désagréable) qui accompagne

ions émotionnelles exagérées (états de stress postmaniaque, syndrome démentiel) ;

retrouvé dans la froideur schizophrénique, l’émoussement affectif du dément, contention des émotions de l’obsessionnel, patient déprimé ; Inadéquation de l’émotivité : décalage entre l’affect exprimé et le contenu du discours qui caractérise la discordance du schizophrène.

désigne une vigilance douloureuse concernant une crainte plus ou moins nette avec unsentiment d’alarme, d’attente, d’appréhension d’un danger plus ou moins vague

désigne une peur sans objet, subjective, qui induit un état d’hypervigilance douloureuse avec des manifestations somatiques ;

réaction émotionnelle induite par un danger réel et objectif qui permet la fuite du danger ou

crainte irrationnelle et angoissante, jugée comme excessive ou absurde par le patient, déclenchée par la présence d’un objet, d’une personne, d’une situation ne présentant pas de caractère objectivement dangereux :

couteaux, poussière, excréments, microbes, des espaces publics (agoraphobie), des lieux clos (claustrophobie), de l’eau, du feu, des hommes, des animaux (zoophobie), des araignées (arachnophobie), des chiens, de rougir en public (éreutophobie), des

peur de parler en public, d’être observé ou jugé par les autres. intrusion dans la pensée du sujet d’une idée, d’une image, d’un mot ou d’une

représentation, dont le patient reconnaît jusqu’à un certain point la nature morbide et l’origine en

: réaction émotive paroxystique à une contrariété (menace, frustration) qui se traduit par une excitation verbale et gestuelle accompagnée de manifestations neurovégétatives (troubles vasomoteurs, augmentation de la fréquence cardiaque) ;

forme extrême de colère, souvent accompagnée de troubles de la vigilance (obtusion) et d’une amnésie lacunaire portant sur la durée de l’accès furieux ;

situation de violence extrême avec activité de destruction sans intention préciseréaction émotive aux contacts sociaux traduite par un manque d’aisance et un sentiment

d’inconfort en société, surtout en présence d’une personne du sexe opposé ou lorsque le sujet se

II. Troubles de l’humeur :

: est un état pathologique de l’humeur qui associe plusieurs éléments appartenant à trois registres de troubles : la dépression de l’humeur, le ralentissement psychomoteur, et des

: est une variation normale de l’humeur, dans la mesure où elle n’estd’autres symptômes de dépression, et quand elle survient dans un contexte de perte, de frustration, de séparation, d’insatisfaction ; Ralentissement psychomoteur :

incapacité à penser à plusieurs choses en même temps, fixatio

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-ZRNY

représentent l’ensemble des sentiments éprouvés par un individu, et surviennent

est défini comme la tonalité du sentiment (agréable ou désagréable) qui accompagne

ions émotionnelles exagérées (états de stress post-traumatique, état

retrouvé dans la froideur schizophrénique, l’émoussement affectif du dément,

décalage entre l’affect exprimé et le contenu du discours qui

désigne une vigilance douloureuse concernant une crainte plus ou moins nette avec un sentiment d’alarme, d’attente, d’appréhension d’un danger plus ou moins vague ;

désigne une peur sans objet, subjective, qui induit un état d’hypervigilance douloureuse

réaction émotionnelle induite par un danger réel et objectif qui permet la fuite du danger ou

crainte irrationnelle et angoissante, jugée comme excessive ou absurde par le patient, personne, d’une situation ne présentant pas de

couteaux, poussière, excréments, microbes, des espaces publics eu, des hommes, des animaux

(zoophobie), des araignées (arachnophobie), des chiens, de rougir en public (éreutophobie), des

peur de parler en public, d’être observé ou jugé par les autres. intrusion dans la pensée du sujet d’une idée, d’une image, d’un mot ou d’une

représentation, dont le patient reconnaît jusqu’à un certain point la nature morbide et l’origine en

(menace, frustration) qui se traduit par une excitation verbale et gestuelle accompagnée de manifestations neurovégétatives (troubles

les de la vigilance (obtusion)

situation de violence extrême avec activité de destruction sans intention précise ; ite par un manque d’aisance et un sentiment

d’inconfort en société, surtout en présence d’une personne du sexe opposé ou lorsque le sujet se

l’humeur qui associe plusieurs éléments appartenant à trois registres de troubles : la dépression de l’humeur, le ralentissement psychomoteur, et des

: est une variation normale de l’humeur, dans la mesure où elle n’est pas associée à d’autres symptômes de dépression, et quand elle survient dans un contexte de perte, de frustration,

incapacité à penser à plusieurs choses en même temps, fixation sur une idée ;

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o Bradypsychie : lenteur d’idéationo Bradyphémie : ralentissement du débit verbal, o Clinophilie : reste de nombreuses heures ou toute la journée au lito Prostration : immobile sans communication, éventuellemeo Contact hyposynthone : contact peu présent, peu chaleureuxo Perte de l’élan vital : perte du dynamisme.� Mélancolie : intensité des signes de dépression associés éventuellement à des idées délirantes.

2. L’état maniaque : � L’euphorie : est une variation normale de l’humeur en réaction à un événement heureux et positif

pour l’individu, qui associe un sentiment intime et profond de bienphysique et qui s’exprime par des attitudes (gestes vifs, amples, parlexprimant la joie ;

� L’euphorie niaise : se caractérise par une joie improductive avec un ralentissement psychique, un sujet qui se satisfait de tout et est facilement admiratif (démence frontale)

� L’euphorie expansive : survient dans un contexte d’hyperactivité psychomotrice ;� L’état maniaque : est un état pathologique de l’humeur dont les symptômes sont opposés à ceux

de la dépression. Le caractère pathologique est lié à l’intensité des symptômes, leur permanence dans le temps (différent d’un état émotionnel transitoire réactionnel à un évènement heureux), et l’absence corrélation avec un événement positif

o Hyperhédonie : plaisir accru dans toute activitéo Mégalomanie : idées de grandeur, se sent capable de tout entrepo Hypermimie : (faciès très expressif et très mobile)o Maniérisme : (élégance exagérée)o Tachypsychie : accélération du cours de la penséeo Fuite des idées (commence une phrase, perd le fil, enchaîne sur une autre idée)o Coqs à l’âne (changements inattendus de thèmes au cours du discours)o Logorrhée (parle beaucoup) voire o Déshinibition : se déshabille sur la voie publique, comportement d’hyperséductiono Potomanie (exagération de la consommation d

1. La présentation et le contact

� La tenue : qui peut aller de l’hyperconformisme à l’extravagance, en passant par une originalité calculée et limitée. On s’attachera à repérer la plus ou moins bonne adaptation de la tenue à l’âge, au sexe, aux impératifs sociaux ou climatiques

� Incurie : Défaut de soin, négligence� La syntonie : (inventée par E Bleuler) est la « fusion harmonieuse (c à d conforme au moment,

aux usages locaux, à la situation…) du sujet dans l’ambiance »� La mimique : traduit en principe les états affectifs et émotionnels du sujet

propos. L’interprétation de la mimique doit tenir compte du contexte culturel.

2. Les excès du comportement moteur� L’Agitation : est une expression motrice désordonnée et plus ou moins explosive qui réalise des

actes hors d’un plan élaboré ;� Une Impulsion : est la tendance irrésistible à l’accomplissement d’un geste, un acte, à caractère

dangereux ou incongru, et dont l’exécution échappe au contrôle de la volonté� Le Raptus : est une « réponse à l’instant dans l’instant » c’est à dir

réflexe et la volonté, réponse immédiate (sans la médiation de la parole) à un vécu actuel ou à uémotion intense ;

� Le Tic : est un mouvement bref, en éclair, souvent répété, involontaire, intempestif et sans nécessité objective ;

� Les stéréotypies gestuelles automatiques, d’un geste, d’une attitude ou d’une expression verbale. Cela peut concerner des automatismes simples, comme le geste de se frictionnle nez, mais aussi des gestes plus complexes comme les salutations, mouvements expressifs d’impatience, de douleur ou de satisfaction

� Le maniérisme : caractéristique de la schizophrénie, il se traduit par umanifestations motrices donnant l’impression d’un comportement artificiel, obséquieux, alambiqué, théâtral, voire baroque : style gestuel (et oral)

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lenteur d’idéation ; ralentissement du débit verbal, mutisme : absence de paroles

reste de nombreuses heures ou toute la journée au lit ; immobile sans communication, éventuellement en position fœtale

contact peu présent, peu chaleureux ; perte du dynamisme.

intensité des signes de dépression associés éventuellement à des idées délirantes.

: est une variation normale de l’humeur en réaction à un événement heureux et positif pour l’individu, qui associe un sentiment intime et profond de bien-être, de plénitude psychique et physique et qui s’exprime par des attitudes (gestes vifs, amples, parler haut, rires) et une mimique

se caractérise par une joie improductive avec un ralentissement psychique, un sujet qui se satisfait de tout et est facilement admiratif (démence frontale) ;

survient dans un contexte d’hyperactivité psychomotrice ;est un état pathologique de l’humeur dont les symptômes sont opposés à ceux

de la dépression. Le caractère pathologique est lié à l’intensité des symptômes, leur permanence e temps (différent d’un état émotionnel transitoire réactionnel à un évènement heureux), et

l’absence corrélation avec un événement positif : plaisir accru dans toute activité ;

idées de grandeur, se sent capable de tout entreprendre, de tout réussir(faciès très expressif et très mobile) ; (élégance exagérée) ;

accélération du cours de la pensée ; (commence une phrase, perd le fil, enchaîne sur une autre idée)

(changements inattendus de thèmes au cours du discours) ; (parle beaucoup) voire graphorrhée (écrit beaucoup) ;

se déshabille sur la voie publique, comportement d’hyperséduction(exagération de la consommation d’eau), dipsomanie (d’alcool).

III. Les troubles psychomoteurs :

La présentation et le contact : qui peut aller de l’hyperconformisme à l’extravagance, en passant par une originalité

calculée et limitée. On s’attachera à repérer la plus ou moins bonne adaptation de la tenue à l’âge, au sexe, aux impératifs sociaux ou climatiques ;

soin, négligence ; (inventée par E Bleuler) est la « fusion harmonieuse (c à d conforme au moment,

aux usages locaux, à la situation…) du sujet dans l’ambiance » ; traduit en principe les états affectifs et émotionnels du sujet en cohérence avec ses

propos. L’interprétation de la mimique doit tenir compte du contexte culturel.

Les excès du comportement moteur : est une expression motrice désordonnée et plus ou moins explosive qui réalise des

; est la tendance irrésistible à l’accomplissement d’un geste, un acte, à caractère

dangereux ou incongru, et dont l’exécution échappe au contrôle de la volonté ;est une « réponse à l’instant dans l’instant » c’est à dire un acte à la limite entre le

réflexe et la volonté, réponse immédiate (sans la médiation de la parole) à un vécu actuel ou à u

est un mouvement bref, en éclair, souvent répété, involontaire, intempestif et sans

Les stéréotypies gestuelles : sont des répétitions inadaptées, sans signification actuelle, quasi automatiques, d’un geste, d’une attitude ou d’une expression verbale. Cela peut concerner des automatismes simples, comme le geste de se frictionner les mains, se lisser les cheveux, se frotter le nez, mais aussi des gestes plus complexes comme les salutations, mouvements expressifs d’impatience, de douleur ou de satisfaction ;

aractéristique de la schizophrénie, il se traduit par umanifestations motrices donnant l’impression d’un comportement artificiel, obséquieux, alambiqué, théâtral, voire baroque : style gestuel (et oral).

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absence de paroles ;

nt en position fœtale ;

intensité des signes de dépression associés éventuellement à des idées délirantes.

: est une variation normale de l’humeur en réaction à un événement heureux et positif être, de plénitude psychique et

er haut, rires) et une mimique

se caractérise par une joie improductive avec un ralentissement psychique, un

survient dans un contexte d’hyperactivité psychomotrice ; est un état pathologique de l’humeur dont les symptômes sont opposés à ceux

de la dépression. Le caractère pathologique est lié à l’intensité des symptômes, leur permanence e temps (différent d’un état émotionnel transitoire réactionnel à un évènement heureux), et

rendre, de tout réussir ;

(commence une phrase, perd le fil, enchaîne sur une autre idée) ;

se déshabille sur la voie publique, comportement d’hyperséduction ;

qui peut aller de l’hyperconformisme à l’extravagance, en passant par une originalité calculée et limitée. On s’attachera à repérer la plus ou moins bonne adaptation de la tenue à l’âge,

(inventée par E Bleuler) est la « fusion harmonieuse (c à d conforme au moment,

en cohérence avec ses

est une expression motrice désordonnée et plus ou moins explosive qui réalise des

est la tendance irrésistible à l’accomplissement d’un geste, un acte, à caractère ;

e un acte à la limite entre le réflexe et la volonté, réponse immédiate (sans la médiation de la parole) à un vécu actuel ou à une

est un mouvement bref, en éclair, souvent répété, involontaire, intempestif et sans

sont des répétitions inadaptées, sans signification actuelle, quasi automatiques, d’un geste, d’une attitude ou d’une expression verbale. Cela peut concerner des

er les mains, se lisser les cheveux, se frotter le nez, mais aussi des gestes plus complexes comme les salutations, mouvements expressifs

aractéristique de la schizophrénie, il se traduit par un ensemble de manifestations motrices donnant l’impression d’un comportement artificiel, obséquieux, alambiqué,

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3. Les déficits psychomoteurs� L’inhibition : est la suspension ou l’entrave involontaire d’un

comportement ; � Aboulie : l’inhibition de la volonté� La réticence : Il s’agit d’une attitude de méfiance souvent excessive qui se traduit par un refus

systématique et volontaire d’exprimer sa pensée ou ses idées, et d’expliquedifficultés. Le patient défend son intimité avec des réponses typiques « vous le savez mieux que le moi », « je n’ai rien à vous dire », « vous le savez puisque vous avez mon dossier »…

� La Stupeur : est la suspension de toute activité motrice (mimique, geste, langage) avec souvent persistance du cours actif de la pensée. Le sujet paraît engourdi, figé dans une immobilité totale, sans réaction aux stimuli externes

� Le syndrome catatonique : schizophrénie, caractérisé par une passivité psychomotrice, une catalepsie, une perte de l’initiative motrice, un négativisme et parfois des accès paroxystiques

� Le négativisme : est un trouble du comportemenparadoxales. Cela peut aller du refus de la main tendue, du refus de s’asseoir, de s’exprimer, jusqu’à un oppositionnisme systématique qui peut inclure un refus de nourriture, le refus systématique volontaire et délibéré de toutes les consignes

� La catalepsie : est une perte de l’initiative motrice avec rigidité musculaire particulière

4. Les troubles des conduites sociales� Passage à l’acte : action à caractère plus ou moins impulsif et relativement en rup

motivations habituelles du sujet� Conduite à risque : consiste à s’engager de façon plus ou moins répétitive mais délibérée

(quoique souvent sans véritable conscience du risque réel) dans une activité sans caractère pathologique ou déviant mpersonnalité ou aux performances physiques ou psychiques actuelles du sujet (rouler trop vite sur une petite route, multiplier les rencontres sexuelles sans préservatif, investir tout son patrimdans les nouvelles technologies, être colocataire d’un loft télévisuel).

IV.

1. Troubles des conduites alimentaires� Les restrictions alimentaires

schizophrénique, syndrome de Cotard dans la mélancolie délirante (le patient se perçoit comme bouché, sans orifice, avec un blocage complet du fonctionnement interne), refus de toute nourriture par le paranoïaque convaincu que l’on cherche à l’empoisonner…..

� L’anorexie mentale essentielle de la jeune filledes jeunes filles entre 12 et 20 ans et qui se traduit par une triade amaigrissement, aménorrhéanorexie ;

� Une conduite boulimique :importante de nourriture souvent hypercalorique, en général avec un sentiment de culpabilité important et parfois des vomissements provoqués

� La glo utonnerie ou voracitérapidité et excès tout ce qui lui passe sous la main

2. Les troubles du contrôle sphinctérien� L’énurésie : est une miction complète active et involontaire dans des conditions inadéquates. Elle

est souvent nocturne et primaire (et dans ce cas fréquente chez le garçon, peu grave, multifactorielle, et disparaissant spontanément à la puberté)

� L’encoprésie : est une élimination fécale involontaire dans des conditions inadéquates, souvent diurne, chez un enfant de plus de 4 ans.

3. Les troubles des conduites sexuelles� Des troubles du désir : par excès (satyriasis chez l’homme, nymphomanie chez la femme) ou par

défaut (absence de désir avec ou sans aversion pour l’activité sexuelle, frigidité, anhédonie)� Des troubles des moyens : � Des troubles du comportement :

perversions quant-à l’objet (pedo ou gerontoau but où la recherche de plaisir n’est plus purement du registre génital mais visuel (voyeurisme, exhibitionnisme), digestif (ondinisme, u

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Les déficits psychomoteurs : est la suspension ou l’entrave involontaire d’une fonction psychique ou d’un

nhibition de la volonté ; Il s’agit d’une attitude de méfiance souvent excessive qui se traduit par un refus

systématique et volontaire d’exprimer sa pensée ou ses idées, et d’expliquedifficultés. Le patient défend son intimité avec des réponses typiques « vous le savez mieux que le moi », « je n’ai rien à vous dire », « vous le savez puisque vous avez mon dossier »…

est la suspension de toute activité motrice (mimique, geste, langage) avec souvent persistance du cours actif de la pensée. Le sujet paraît engourdi, figé dans une immobilité totale, sans réaction aux stimuli externes ; Le syndrome catatonique : Il s’agit d’un syndrome psychomoteur, rencontré dans la schizophrénie, caractérisé par une passivité psychomotrice, une catalepsie, une perte de l’initiative motrice, un négativisme et parfois des accès paroxystiques ;

est un trouble du comportement marqué par des attitudes d’oppositions actives paradoxales. Cela peut aller du refus de la main tendue, du refus de s’asseoir, de s’exprimer, jusqu’à un oppositionnisme systématique qui peut inclure un refus de nourriture, le refus

élibéré de toutes les consignes ; est une perte de l’initiative motrice avec rigidité musculaire particulière

Les troubles des conduites sociales : action à caractère plus ou moins impulsif et relativement en rup

motivations habituelles du sujet ; consiste à s’engager de façon plus ou moins répétitive mais délibérée

(quoique souvent sans véritable conscience du risque réel) dans une activité sans caractère pathologique ou déviant mais comportant un risque important mésestimé et inadapté à la personnalité ou aux performances physiques ou psychiques actuelles du sujet (rouler trop vite sur une petite route, multiplier les rencontres sexuelles sans préservatif, investir tout son patrimdans les nouvelles technologies, être colocataire d’un loft télévisuel).

Les troubles des conduites intellectuelles :

Troubles des conduites alimentaires : Les restrictions alimentaires : elles peuvent être liées à une psychose : oppositionnisme schizophrénique, syndrome de Cotard dans la mélancolie délirante (le patient se perçoit comme bouché, sans orifice, avec un blocage complet du fonctionnement interne), refus de toute nourriture

le paranoïaque convaincu que l’on cherche à l’empoisonner….. ; L’anorexie mentale essentielle de la jeune fille : c’est un syndrome qui concerne principalement des jeunes filles entre 12 et 20 ans et qui se traduit par une triade amaigrissement, aménorrhé

: est un épisode d’ingestion impulsive et incoercible d’une quantité importante de nourriture souvent hypercalorique, en général avec un sentiment de culpabilité important et parfois des vomissements provoqués ;

utonnerie ou voracité : est, pour le patient arriéré ou dément, l’avidité à manger avec rapidité et excès tout ce qui lui passe sous la main ;

Les troubles du contrôle sphinctérien : est une miction complète active et involontaire dans des conditions inadéquates. Elle

est souvent nocturne et primaire (et dans ce cas fréquente chez le garçon, peu grave, multifactorielle, et disparaissant spontanément à la puberté) ;

une élimination fécale involontaire dans des conditions inadéquates, souvent diurne, chez un enfant de plus de 4 ans.

Les troubles des conduites sexuelles : par excès (satyriasis chez l’homme, nymphomanie chez la femme) ou par

faut (absence de désir avec ou sans aversion pour l’activité sexuelle, frigidité, anhédonie) impuissance, vaginisme, éjaculation précoce, dyspareunie

Des troubles du comportement : ce sont les perversions (encore nommées paraà l’objet (pedo ou geronto-philie, nécrophilie, zoophilie..), soit perversions quant

au but où la recherche de plaisir n’est plus purement du registre génital mais visuel (voyeurisme, exhibitionnisme), digestif (ondinisme, urolagnie…), douloureux (sadisme, masochisme).

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e fonction psychique ou d’un

Il s’agit d’une attitude de méfiance souvent excessive qui se traduit par un refus systématique et volontaire d’exprimer sa pensée ou ses idées, et d’expliquer les raisons de ses difficultés. Le patient défend son intimité avec des réponses typiques « vous le savez mieux que le moi », « je n’ai rien à vous dire », « vous le savez puisque vous avez mon dossier »… ;

est la suspension de toute activité motrice (mimique, geste, langage) avec souvent persistance du cours actif de la pensée. Le sujet paraît engourdi, figé dans une immobilité totale,

d’un syndrome psychomoteur, rencontré dans la schizophrénie, caractérisé par une passivité psychomotrice, une catalepsie, une perte de l’initiative

t marqué par des attitudes d’oppositions actives paradoxales. Cela peut aller du refus de la main tendue, du refus de s’asseoir, de s’exprimer, jusqu’à un oppositionnisme systématique qui peut inclure un refus de nourriture, le refus

est une perte de l’initiative motrice avec rigidité musculaire particulière ;

action à caractère plus ou moins impulsif et relativement en rupture avec les

consiste à s’engager de façon plus ou moins répétitive mais délibérée (quoique souvent sans véritable conscience du risque réel) dans une activité sans caractère

ais comportant un risque important mésestimé et inadapté à la personnalité ou aux performances physiques ou psychiques actuelles du sujet (rouler trop vite sur une petite route, multiplier les rencontres sexuelles sans préservatif, investir tout son patrimoine

elles peuvent être liées à une psychose : oppositionnisme schizophrénique, syndrome de Cotard dans la mélancolie délirante (le patient se perçoit comme bouché, sans orifice, avec un blocage complet du fonctionnement interne), refus de toute nourriture

c’est un syndrome qui concerne principalement des jeunes filles entre 12 et 20 ans et qui se traduit par une triade amaigrissement, aménorrhée,

est un épisode d’ingestion impulsive et incoercible d’une quantité importante de nourriture souvent hypercalorique, en général avec un sentiment de culpabilité

est, pour le patient arriéré ou dément, l’avidité à manger avec

est une miction complète active et involontaire dans des conditions inadéquates. Elle est souvent nocturne et primaire (et dans ce cas fréquente chez le garçon, peu grave,

une élimination fécale involontaire dans des conditions inadéquates, souvent

par excès (satyriasis chez l’homme, nymphomanie chez la femme) ou par faut (absence de désir avec ou sans aversion pour l’activité sexuelle, frigidité, anhédonie) ;

impuissance, vaginisme, éjaculation précoce, dyspareunie ; ce sont les perversions (encore nommées paraphilies) soit

philie, nécrophilie, zoophilie..), soit perversions quant-au but où la recherche de plaisir n’est plus purement du registre génital mais visuel (voyeurisme,

rolagnie…), douloureux (sadisme, masochisme).

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1. Troubles du cours de la pensée� Le cours de la pensée :

développement, la progression de la pensée (rythme, continuité, organisation)� Le barrage : est une brusque interruption du discours (et souvent de l’ensemble de l’activité

psychomotrice) pendant quelques instants puis une reprise tout aussi inexplicable, il est typique de la psychose ;

� Le fading : est un arrêt progressif du cours de la pensée� La fuite des idées : désigne un enchaînement exagérément rapide des idées, sans lien apparent,

caractéristique de l’excitation maniaque� La diffluence : est la dispersion anarchique de la pensée et du discours, ne respectant plus ni

logique ni cohérence ni même objet clairement perceptible. 2. Troubles des contenus de la pensée� Idées fixes : idée parasite acceptée par la conscience comme conforme à la personnalité (donc

non reconnue par le sujet comme pathologique), qui tend naturellement à envahir le champ de la conscience et à orienter le cours de la pensée à son profit. le sujet est incapa

� L’obsession: pensée, le plus souvent pénible, qui s'impose à l'esquasi-automatique et dont le contenu est jugé par le sujet comme absurde, ridi

� la compulsion: besoin impérieux de penser action jugée absurde (se toucher le nez quand on croise une auto rouge, penser au chapeau de la reine mère), ridicule (compulsion de lavage alors que le sujet se sait propre), inutile (vérifier que l'on vient bien de fermer le gaz, ou de tirer le frein à main) ... avec émergence d'une angoisse importante en cas de non-réalisation de cette action

� Les rituels : ils constituent classiquement le mode évolutif des précédents (on parrituels compulsifs) ;

� La fabulation : est une production imaginaire non conforme à la réalité vécue par le sujet 3. Les productions délirantes a. Définition : "construction intellectuelle non conforme à la réali té et à laquelle le sujet apporte

une croyance inébranlable " (Porot A in manuel de psychiatrie 1969) en y ajoutant qu'il n'y a pas d'idée délirante en soi mais uniquement des sujets délirants marqués par leur inébranlable (noyau d'inertie dialectique) en la vérité de leurs productions (qualid'imaginaires et pathologiques) et leur certitude du caractère d'eux-mêmes) de ce qu'ils ressentent. L'analyse d'un délire se décline selon quatre axes: les mécanismes, les thèmes, le vécu et la

b. Les mécanismes à l’œuvre dans le délire� Les interprétations : "inférence logique d'une perception exacte à une conception erronée"

sont souvent très logiques et peu extravagantes donc souvent facilement crédibles pour un observateur extérieur :

o Interprétation exogènes : si elles portent sur des données prélevées sur le monde extérieur (si M. X avait une voiture rouge au mariage de ma sœur

o Interprétation endogènes : de jeudi c'est qu'on l'avait trafiqué…). C'est le mécanisme privilégié de la paranoïa

� Les intuitions : idées éprouvées par le sujet comme totalement nouvelles mais incontournables et ayant la clarté d'une évidence explicative accompagnées d'un sentiment de révélation. (je suis née d'un viol...j'ai une mission...) ;

� Les fabulations : productions imaginaires plus ou moins élaborées et extravagantes, concernant la réalité vécue par le sujet. (j'ai

� Les illusions et les hallucinations. c. Les thèmes délirants : on observe souvent un thème privilégié, dominant, associé à d'autres

thèmes dérivés avec des liens logiques plus ou moins lâchde persécution (le sujet est l'objet d'une vengeance, d'un complot...), de du premier (il est un illustre méconnu, enfant d'un grand de ce monde, inventeur ignoré mais génial...), d'influence (il est téléguidé, manipulé, envoûté, influencé...la xénopathie est ici au premier plan..), hypochondriaques négation (son organisme est bouché, il est inexistant ou déjà mort, le monde n'est qu'il

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V. Troubles de la pensée :

Troubles du cours de la pensée : n’est ni la production ni le contenu, mais le déroulement, le

développement, la progression de la pensée (rythme, continuité, organisation)est une brusque interruption du discours (et souvent de l’ensemble de l’activité

ant quelques instants puis une reprise tout aussi inexplicable, il est typique de

est un arrêt progressif du cours de la pensée ; désigne un enchaînement exagérément rapide des idées, sans lien apparent,

téristique de l’excitation maniaque ; est la dispersion anarchique de la pensée et du discours, ne respectant plus ni

logique ni cohérence ni même objet clairement perceptible.

Troubles des contenus de la pensée : idée parasite acceptée par la conscience comme conforme à la personnalité (donc

non reconnue par le sujet comme pathologique), qui tend naturellement à envahir le champ de la conscience et à orienter le cours de la pensée à son profit. le sujet est incapable de l'inhiber

pensée, le plus souvent pénible, qui s'impose à l'esprit sur le mode d'un parasitage automatique et dont le contenu est jugé par le sujet comme absurde, ridi

besoin impérieux de penser à une certaine idée ou d'accomplir une action ; idée ou action jugée absurde (se toucher le nez quand on croise une auto rouge, penser au chapeau de la reine mère), ridicule (compulsion de lavage alors que le sujet se sait propre), inutile (vérifier que on vient bien de fermer le gaz, ou de tirer le frein à main) ... avec émergence d'une angoisse

réalisation de cette action ; ils constituent classiquement le mode évolutif des précédents (on par

est une production imaginaire non conforme à la réalité vécue par le sujet

: construction intellectuelle non conforme à la réali té et à laquelle le sujet apporte

" (Porot A in manuel de psychiatrie 1969) en y ajoutant qu'il n'y a pas d'idée délirante en soi mais uniquement des sujets délirants marqués par leur

(noyau d'inertie dialectique) en la vérité de leurs productions (qualid'imaginaires et pathologiques) et leur certitude du caractère xénopathique

mêmes) de ce qu'ils ressentent. L'analyse d'un délire se décline selon quatre axes: les mécanismes, les thèmes, le vécu et la systématisation.

es mécanismes à l’œuvre dans le délire : "inférence logique d'une perception exacte à une conception erronée"

sont souvent très logiques et peu extravagantes donc souvent facilement crédibles pour un

si elles portent sur des données prélevées sur le monde extérieur (si M. X avait une voiture rouge au mariage de ma sœur, c'est pour critiquer mes opinions politiques)

si elles portent sur des sensations corporelles (si j'ai mal digéré le plat de jeudi c'est qu'on l'avait trafiqué…). C'est le mécanisme privilégié de la paranoïa

idées éprouvées par le sujet comme totalement nouvelles mais incontournables et arté d'une évidence explicative accompagnées d'un sentiment de révélation. (je suis née

; productions imaginaires plus ou moins élaborées et extravagantes, concernant

la réalité vécue par le sujet. (j'ai été enlevé par une soucoupe et utilisé à des fins d'expérience...)hallucinations.

on observe souvent un thème privilégié, dominant, associé à d'autres thèmes dérivés avec des liens logiques plus ou moins lâches entre eux. On peut noter des thèmes

(le sujet est l'objet d'une vengeance, d'un complot...), de grandeur du premier (il est un illustre méconnu, enfant d'un grand de ce monde, inventeur ignoré mais

(il est téléguidé, manipulé, envoûté, influencé...la xénopathie est ici au hypochondriaques ( son corps est parasité, transformé, rendu malade...),

(son organisme est bouché, il est inexistant ou déjà mort, le monde n'est qu'il

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-ZRNY

n’est ni la production ni le contenu, mais le déroulement, le développement, la progression de la pensée (rythme, continuité, organisation) ;

est une brusque interruption du discours (et souvent de l’ensemble de l’activité ant quelques instants puis une reprise tout aussi inexplicable, il est typique de

désigne un enchaînement exagérément rapide des idées, sans lien apparent,

est la dispersion anarchique de la pensée et du discours, ne respectant plus ni

idée parasite acceptée par la conscience comme conforme à la personnalité (donc non reconnue par le sujet comme pathologique), qui tend naturellement à envahir le champ de la

ble de l'inhiber ; sur le mode d'un parasitage

automatique et dont le contenu est jugé par le sujet comme absurde, ridicule, dérisoire ; à une certaine idée ou d'accomplir une action ; idée ou

action jugée absurde (se toucher le nez quand on croise une auto rouge, penser au chapeau de la reine mère), ridicule (compulsion de lavage alors que le sujet se sait propre), inutile (vérifier que on vient bien de fermer le gaz, ou de tirer le frein à main) ... avec émergence d'une angoisse

ils constituent classiquement le mode évolutif des précédents (on parle même de

est une production imaginaire non conforme à la réalité vécue par le sujet ;

construction intellectuelle non conforme à la réali té et à laquelle le sujet apporte " (Porot A in manuel de psychiatrie 1969) en y ajoutant qu'il n'y a pas

d'idée délirante en soi mais uniquement des sujets délirants marqués par leur conviction (noyau d'inertie dialectique) en la vérité de leurs productions (qualifiées par nous

xénopathique (qui vient du dehors mêmes) de ce qu'ils ressentent. L'analyse d'un délire se décline selon quatre axes: les

"inférence logique d'une perception exacte à une conception erronée". Elles sont souvent très logiques et peu extravagantes donc souvent facilement crédibles pour un

si elles portent sur des données prélevées sur le monde extérieur (si M. c'est pour critiquer mes opinions politiques) ;

t sur des sensations corporelles (si j'ai mal digéré le plat de jeudi c'est qu'on l'avait trafiqué…). C'est le mécanisme privilégié de la paranoïa.

idées éprouvées par le sujet comme totalement nouvelles mais incontournables et arté d'une évidence explicative accompagnées d'un sentiment de révélation. (je suis née

productions imaginaires plus ou moins élaborées et extravagantes, concernant été enlevé par une soucoupe et utilisé à des fins d'expérience...) ;

on observe souvent un thème privilégié, dominant, associé à d'autres n peut noter des thèmes

grandeur souvent dérivés du premier (il est un illustre méconnu, enfant d'un grand de ce monde, inventeur ignoré mais

(il est téléguidé, manipulé, envoûté, influencé...la xénopathie est ici au ( son corps est parasité, transformé, rendu malade...), de

(son organisme est bouché, il est inexistant ou déjà mort, le monde n'est qu'illusion...).

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d. Le vécu délirant : c'est la plus ou moins grande adhérence au délire, la façon plus ou moins sthénique pour le malade de vivre sa situation. Un délirant qui déclare être fils de dieu en prenant sans problème le bus pour aller au travail sera dcontrario s'il refuse tout contact, agresse ceux qui ne le saluent pas "comme il faudrait", écrit au pape et manifeste à l'église sera décrit comme ayant un vécu délirant plutôt sthénique.

e. La systématisat ion du délire

solidité de l'enchaînement des thèmes entre eux. Plus un délire est systématisé, plus il est convainquant. Souvent, en tout cas, plus il est descriptible, transmissible, et moinsangoissé (comme dans la paranoïa).

VI.

1. Troubles du langage : a. Modifications du débit verbal� Tachyphémie : accélération du rythme verbal� Logorrhée : flux de parole incoercible, intarissable, infatigable� Bradyphémie : lenteur du rythme verbal. b. Suspension du discours : à type de barrage, de fading mental, ou différent des faux barrages. c. Absence de parole : � Mutisme : se caractérise par l’intégrité des centres du langage et de l’appareil vocal

différencie de la mutité ; � Mutacisme : le patient choisit de répondre ou non� La mussitation : le patient prononce de façon marmonnée quelques phrases à voix basse, ou

remue les lèvres sans prononcer de paroles.

d. Productions supplémentaires du langage� Stéréotypies verbales : répétition de mots et/ou de phrases hors de propos et sans significatio

actuelle, qui reviennent de façon mécanique et invariable dans le discours� Echolalie : répétition des derniers mots entendus par le patient� Palilalie : répétition itérative de mots ou syllabes� Parasitage : par un son, un mot, une phrase sans rappo

d’un délire. Cas particulier de paroles obscènes : coprolalie� Impulsions verbales : émission incoercible de mots souvent grossiers correspondant à des

hallucinations verbales motrices� Persévération : répétition d’une réponse qui était adaptée à une question antérieure en réponse

aux questions qui suivent au cours d’un même entretien. e. Troubles sémantiques : � Paralogisme : utilisation de mots existants dans un sens personnel, inhabituel, par ex : « une

discussion à bateau rompu » � Néologisme : fabrication et emploi d’un mot nouveau inexistant� Glossolalie : emploi d’un langage inventé avec son vocabulaire et des éléments de syntaxe� Verbigérations : répétition anarchique de mots dén

rendant le langage incohérent� Schizophasies : langage hermétique caractéristique du syndrome dissociatif se manifestant par

l’incohérence liée aux troubles du cours de la pensée. f. Troubles de la syntaxe : � Ellipse syntaxique : suppression de mots essentiels pour comprendre une phrase� Paragrammatisme : utilisation de formes syntaxiques anormales (ordre des mots inversé par

rapport à l’usage) et utilisation de néologismes avec des racines correctes mais des composerronées ;

� Agrammatisme : désorganisation du langage, qui ressemble alors au style télégraphique avec suppression des adjectifs, et utilisation de verbes à l’infinitif.

g. Styles particuliers de langage� Maniérisme : langage artificiel et compliqué avec des mots recherchés et contournés

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c'est la plus ou moins grande adhérence au délire, la façon plus ou moins sthénique pour le malade de vivre sa situation. Un délirant qui déclare être fils de dieu en prenant sans problème le bus pour aller au travail sera déclaré peu sthénique, peu adhérent à son délire. A contrario s'il refuse tout contact, agresse ceux qui ne le saluent pas "comme il faudrait", écrit au pape et manifeste à l'église sera décrit comme ayant un vécu délirant plutôt sthénique.

ion du délire : c'est la plus ou moins grande cohérence logique du délire, la solidité de l'enchaînement des thèmes entre eux. Plus un délire est systématisé, plus il est convainquant. Souvent, en tout cas, plus il est descriptible, transmissible, et moinsangoissé (comme dans la paranoïa).

Troubles du langage et de la perception :

Modifications du débit verbal : accélération du rythme verbal ;

flux de parole incoercible, intarissable, infatigable ; lenteur du rythme verbal.

à type de barrage, de fading mental, ou différent des faux barrages.

se caractérise par l’intégrité des centres du langage et de l’appareil vocal

le patient choisit de répondre ou non ; le patient prononce de façon marmonnée quelques phrases à voix basse, ou

remue les lèvres sans prononcer de paroles.

Productions supplémentaires du langage : répétition de mots et/ou de phrases hors de propos et sans significatio

actuelle, qui reviennent de façon mécanique et invariable dans le discours ; répétition des derniers mots entendus par le patient ;

répétition itérative de mots ou syllabes ; par un son, un mot, une phrase sans rapport avec le sujet du discours, très évocateur

d’un délire. Cas particulier de paroles obscènes : coprolalie ; émission incoercible de mots souvent grossiers correspondant à des

hallucinations verbales motrices ; ion d’une réponse qui était adaptée à une question antérieure en réponse

aux questions qui suivent au cours d’un même entretien.

utilisation de mots existants dans un sens personnel, inhabituel, par ex : « une ;

fabrication et emploi d’un mot nouveau inexistant, ex : «c’est ignominable»emploi d’un langage inventé avec son vocabulaire et des éléments de syntaxe

répétition anarchique de mots dénués de sens, de façon incompréhensible, rendant le langage incohérent ;

langage hermétique caractéristique du syndrome dissociatif se manifestant par l’incohérence liée aux troubles du cours de la pensée.

suppression de mots essentiels pour comprendre une phraseutilisation de formes syntaxiques anormales (ordre des mots inversé par

rapport à l’usage) et utilisation de néologismes avec des racines correctes mais des compos

désorganisation du langage, qui ressemble alors au style télégraphique avec suppression des adjectifs, et utilisation de verbes à l’infinitif.

Styles particuliers de langage : Maniérisme : langage artificiel et compliqué avec des mots recherchés et contournés

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-ZRNY

c'est la plus ou moins grande adhérence au délire, la façon plus ou moins sthénique pour le malade de vivre sa situation. Un délirant qui déclare être fils de dieu en prenant

éclaré peu sthénique, peu adhérent à son délire. A contrario s'il refuse tout contact, agresse ceux qui ne le saluent pas "comme il faudrait", écrit au pape et manifeste à l'église sera décrit comme ayant un vécu délirant plutôt sthénique.

c'est la plus ou moins grande cohérence logique du délire, la solidité de l'enchaînement des thèmes entre eux. Plus un délire est systématisé, plus il est convainquant. Souvent, en tout cas, plus il est descriptible, transmissible, et moins le patient sera

à type de barrage, de fading mental, ou différent des faux barrages.

se caractérise par l’intégrité des centres du langage et de l’appareil vocal, ce qui le

le patient prononce de façon marmonnée quelques phrases à voix basse, ou

répétition de mots et/ou de phrases hors de propos et sans signification

rt avec le sujet du discours, très évocateur

émission incoercible de mots souvent grossiers correspondant à des

ion d’une réponse qui était adaptée à une question antérieure en réponse

utilisation de mots existants dans un sens personnel, inhabituel, par ex : « une

ex : «c’est ignominable» ; emploi d’un langage inventé avec son vocabulaire et des éléments de syntaxe ;

ués de sens, de façon incompréhensible,

langage hermétique caractéristique du syndrome dissociatif se manifestant par

suppression de mots essentiels pour comprendre une phrase ; utilisation de formes syntaxiques anormales (ordre des mots inversé par

rapport à l’usage) et utilisation de néologismes avec des racines correctes mais des compositions

désorganisation du langage, qui ressemble alors au style télégraphique avec

Maniérisme : langage artificiel et compliqué avec des mots recherchés et contournés ;

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