PSD Mag N°56

N° 02/2012 (56) Mensuel Février ISSN 1733-2745

Partenaire du numéro

réalisez une scène riche en détails

Créez des formes abstraites pour votre

carte de visite

Maîtrisez le digital Painting

dans Corel

Mélangez les textures pour obtenir

une image style Artwork Brouillon

Photomontage SPatial

http://www.fotolia.fr

http://francais.istockphoto.com/

3 .psd 02/2012 | www.psdmag.org/fr

Chers lecteurs,Nous espérons que les exercices parues dans notre dernier numéro vous ont plu. Nous vous encourageons donc à découvrir et à réaliser les tutoriels du numéro de février.

Ce numéro contient des méthodes diverses et étonnantes dans le travail avec Photoshop et Corel. Nous vous invitons à suivre nos tutoriels et créer d’impressionnantes compostions graphiques.

À la une, vous trouvez le travail de Long Pham qui vous apprendra les techniques de base de Space Art. Sa graphique présente le système satellitaire perturbé, avec une lune éventrée par son orbite trop proche de sa planète mère.

Les passionnés par Corel devront passer à l’article de Jean-Claude Grillet Bisanti, sur la page 18. L’auteur aborde la question de la peinture digitale et approche quelques problèmes possibles à rencontrer lors de la composition d’une scène statique. Nous vous invitons aussi à voir la galerie de cet auteur.

En plus, si vous voulez comprendre l’idée de la gestion des couleurs, passez à la page 34 pour trouver un article concernant ce sujet. Dans la 1 partie de cet article l’auteur, Stéphane Thas, vous approchera la théorie.

Nous sommes sûrs que les articles seront utiles pour chacun de vous. Les exercices accompagnés des explications vous permettront d’apprécier l’utilité des exemples. Et l’image souhaitée sera un effet de travaux effectués.

Bonne lecture à tous ,

Équipe .psd Photoshop

Le magazine .psd est publié par Software Press Sp. z o.o. SK

Président de Software Press Sp. z o.o. SKPaweł Marciniak

Directrice de la publicationJustyna Książek

ISSN : 1733-2745

(c) 2012 Software Press Sp. z o.o. SK,tous droits réservés

Rédactrice en chefJustyna Książ[email protected]

Assistante de la rédactionAsia [email protected]

DTPGraphics & Design Eurodesignwww.euro-design.info

Photo de couverture Long Pham

BétatestsJonathan Marois, Patrick Haond, Benoît Recarte, Charline Goutx, Hélène Hertgen, Aurélien Lautour

Les personnes intéressées par la coopération sont priées de nous contacter : [email protected]

Publicité[email protected]

Software Press Sp. z o.o. SKul. Bokserska 1, 02-682 Varsovie, Polognetél. +48 22 427 35 34, fax +48 22 244-24-59http://www.psdmag.org/fr

Tous les logos et marques déposées sont la propriété de leurs propriétaires respectifs.

http://www.euro-design.info

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DossierWounded Giant 06Long Pham

Fairy Painting Girl 12Florian Ruocco

PraTiQUeChimpanzé 18Jean -Claude Grillet Bistanti

Carte de visite abstraite 31Emmanuel Glajean

FUCUsLa gestion de vos couleurs 34Stéphane Thas

FiCHe TeCHNiQUeCentaurus 40Ophélie Grall

GaLerie Galerie de Long Pham 45

Galerie de Jean-Claude Grillet Bistanti 48


http://www.autograf.fr

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Voici un tutoriel d’une image dynamique avec des couleurs assez

punchie, celui-ci vous aidera à fabriquer une image mouvementée et

complexes à l’aide de technique simple et récurrente. Voici un tutoriel

d’une image dynamique avec des couleurs assez punchie, celui-ci

vous aidera à fabriquer une image mouvementée et complexes à l’aide

de technique simple et récurrente.

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François LeroyAKA Graphic Travelling est un graphic designer de 19 ans. Basé à Paris, il a obtenu son diplôme Arts Graphiques en 2008 et exerce depuis deux ans environ son activité numérique en autodidacte.

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Photoshop CS3 | avancé | 90 min

.psd 02/2012 | www.psdmag.org/fr6 .psd 02/2012 | www.psdmag.org/fr

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rPhotoshop CS4 | avancé | 120 min

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Long Pham llustrateur hobbyiste depuis plusieurs années, je me passionne pour l’infographie et travaille essentiellement sur Photoshop.Retrouvez moi sur : http://heavenwill.deviantart.com ou j’expose la plupart de mes travaux.

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1: COMPOSITIONJ’aime avoir une composition claire dès le départ, avec la position des divers éléments de l’image et la façon dont les objets sont éclairés. Cela facilite grandement la production de l’image et permet de réussir à coup sûr un visuel efficace. J’applique souvent la règle des tiers pour définir ma composition, cela permet de mettre tout de suite en valeur le ou les sujets de mon travail. Cette technique consiste à placer les éléments les plus intéres-santes à des points stratégiques de l’image : les intersec-tions des droites horizontales et verticales qui coupent l’image en trois. Je vous invite à vous renseigner sur celle-ci sur le web. Créez un nouveau document dans Photoshop de 4500 par 7200 pixels. Cela permet d’insé-rer beaucoup de détails dans l’image, attention cepen-dant, plus l’image est grande, plus votre ordinateur mettra du temps pour effectuer chaque étape.

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Ce tutoriel décrit le processus de création

d’une de mes dernières illustrations. Il vous

apprendra les techniques de base du Space Art

pour créer des planètes entières et les détruire

aussitôt. Vous saurez composer une scène

réussie riche en détails et utiliser les outils de

Photoshop pour augmenter votre productivité.

Je voulais représenter ici un système

satellitaire perturbé, avec une lune éventrée par

son orbite trop proche de sa planète mère.

Les forces appliquées à une lune par sa planète

et vice-versa sont énormes et peuvent comme

sur Terre être très bénéfiques à la vie avec

la provocation régulière des marées et une

influence sur le cycle de croissance des plantes

et des animaux.

Ici au contraire la planète et son satellite sont

très proches l’une de l’autre et sont entrainées

dans une danse qui se soldera à terme par une

collision apocalyptique entre eux.

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.psd 02/2012 | www.psdmag.org/fr

Créez une scène spatiale visuellement efficace

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2: FONDCommencer à détailler le fond me permet de travailler sur les autres éléments dans leur contexte final. Cette scène spatiale a deux sujets : la planète au premier plan avec sa vue orbitale et la lune déchirée. Ce sont deux objets qui prennent beau-coup de place dans l’image, le fond doit être ici pour souligner ces objets sans leur faire d’ombre, il ne sera donc pas très détaillé. J’utilise un Pinceau customisé pour créer un effet de nuage gazeux dans l’espace, c’est un Pinceau bien connu des illustrateurs que vous pouvez trouver sur internet ou simplement créer vous-même. Un fichier contenant plusieurs brosses utiles est inclue dans le tutoriel. J’utilise ce Pinceau à faible opacité (10-20%) et je repasse aux endroits que je veux renforcer. N’hésitez pas à utiliser de la couleur mais sans surcharger. Les étoiles sont ajoutées grâce à une autre forme aussi incluse dans le fichier pinceaux.abr.

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3: INVENTER UNE PLANÈTELa création de planètes dans Photoshop est un domaine largement exploré par de nombreux artistes. Je vous invite encore une fois à regarder sur le web pour des conseils et astuces sur le sujet. Je vais vous montrer comment je crée mes propres planètes avec une tech-nique très simple qui ne requiert pas particulièrement de talent en peinture. Ouvrez le fichier texture1.jpeg dans Photoshop. Grâce à l’outil Ellipse de sélection et en maintenant la touche [Maj] pour obtenir un cercle parfait, créez une sélection en forme de cercle. Pour prendre le

maximum de détails dans le cercle, vous pouvez utiliser l’outil Sélection>Transformer la sélection et agrandir la sélection au maximum. Pour rendre cette sélection sphérique, appliquez à votre sélection le Filtre>Déformation>Sphérisation une première fois à 100 % et encore une autre fois à 50 ou 60% pour lui donner plus de profondeur. Faites un Copier/Coller de la sélection sphérique dans votre image et placez-la à l’endroit défini dans votre composition. La base de votre planète est prête, renommez le calque en Base.

4: LUI DONNER VIEIl faut maintenant intégrer cette planète dans le concept et lui attribuer un éclairage. Pour cela dupliquez le calque base deux fois [Ctrl]+[J]. Renommez le plus haut dans la liste atmosphère et celui juste en-dessous ombre. Selectionnez ensuite chacun des deux calques ainsi créez et baissez leur luminosité au maximum avec l’outil Image>Ajustements>Teinte/Saturation ou avec le Rac-courcis [Ctrl]+[U] et Luminosité : -100. Rendez invisible le calque ombre pour l’instant. Sur le calque atmosphère : appliquez-le en mode de calque Superposition (rend les noirs transparents). Double cliquez sur le calque pour ouvrir la fenêtre style de calque. Cochez lueur externe et appliquez les réglages : couleur : #7f5e40, taille 10px. Cochez lueur interne, couleur : #9e7e51, taille : 250 et validez. Pour ne faire apparaître la lumière réfléchie du soleil que sur la partie qui est directement exposée, créez un nouveau calque vide, placez-le en-dessous du calque atmosphère et fusionnez les deux calques [Ctrl]+[E]. Sélectionnez ensuite le mode de calque Superposition à nouveau sur le nouveau calque obtenu. Il est mainte-nant possible d’effacer la partie indésirable à la gomme (utilisez un pinceau à bords doux, dureté 0% et opacité 100%).

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5: LUI DONNER VIE IIl est temps de créer l’ombre portée par la lune. Rendez à nouveau visible le calque ombre. Ici, l’angle d’éclairage est tel que la plus grande partie de la lune est plongée dans l’ombre. Utilisez le filtre de Photoshop : Flou/Flou gaussien avec l’option diamètre à envi-ron 80 px. Puis Edition>Transformation libre ou [Ctrl]+[T]. Tirez l’un des coins en maintenant la touche [Maj] (cela garde les propor-tions de l’image) pour obtenir le croissant comme sur l’image. Pour

supprimer la partie de l’ombre qui dépasse, cliquez sur l’image du calque base dans la fenêtre des calques en maintenant la touche [Ctrl]. Une sélection apparaît autour de votre base. Inversez la sélection en utilisant [Ctrl]+[Maj]+[I] ou Sélection>Intervertir et [Suppr]. Baissez l’opacité du calque ombre aux alentours de 70 %. J’ai ajouté ensuite une deuxième lune, plus petite. Répétez simple-ment les étapes 3 et 4 en utilisant une autre texture comme un sol de graviers ou de béton. D

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6: VUE ORBITALEPour renforcer la profondeur de l’image, j’ai choisi d’utili-ser une vue rapprochée de la planète principale, que l’on pourrait observer à partir d’une orbite basse. Ici encore nous allons nous aider de photographies pour ajou-ter un maximum de détails dans la scène sans avoir à tout détailler à la main. Ouvrez le fichier Texture2.jpeg dans Photoshop et importez-le dans votre image. Pour créer la perspective, utilisez l’outil de Transformation libre [Ctrl]+[T], faites tourner l’image pour la faire correspondre avec l’horizon de la vue orbitale comme définie dans la composition de départ puis clic droit et perspective pour l’éditer. Étirez la perspective comme indiqué et validez.

Renommez le calque en vue orbitale. Atten-tion, pour de très hautes résolutions l’utilisa-tion de ce filtre peut prendre beaucoup de temps. Une fois satisfait vous pouvez utili-ser l’outil Recadrage et l’appliquer à l’image entière pour supprimer les parties qui

dépassent de l’image et ralentiraient beaucoup Photos-hop pour la suite. Comme la lune, la planète est éclairée par le soleil. Rajoutez l’atmosphère en créant un calque en dessous du calque vue orbitale et appliquez un gra-dient simple [G] dans le sens de l’horizon pour obtenir un effet similaire à celui de la lune. Procédez de même pour la lumière réfléchie à l’horizon et ajoutez une fine ligne blanche sur la ligne d’horizon pour renforcer l’effet. Pour une meilleure intégration de la photo dans l’image, j’utilise toujours des calques d’ajustement comme courbes, Lumi-nosité/Contraste ou Teinte/Saturation en jouant avec les réglages jusqu’à satisfaction. Ici, la photo est très claire, ajoutez du contraste et restaurez-la un peu.

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7: UN CONTINENT DE LAVEAttaquons le second sujet de l’image : l’énorme traînée de magma déchirant la lune.

Encore une fois nous n’allons pas tout peindre à la main, l’utilisa-tion de ressources photo est bien plus simple lorsque l’on veut un rendu rapide et soigné, avec beaucoup de détails. Les traînées de lave apparaissent dans l’ombre de la lune, face à la planète. Ce sont les forces gravitationnelles entre ces deux corps célestes qui compri-ment la croûte de la lune et la soumettent à des pressions et des tem-pératures très élevées capables de fondre la roche elle même. J’ai

choisi de représenter cet événement cataclysmique par des fissures gigantesques parcourant presque un hémisphère entier. Sur un nou-veau calque nommé fissure, créez une sélection en forme de fissures avec l’outil Sélection>Lasso et remplissez-la de noir. Ouvrez ensuite le fichier eruption1.jpeg dans Photoshop et importez le dans votre fichier en créant un masque d’écrêtage au-dessus du calque fissure. Ajus-tez la forme de l’image à la forme de la fissure que vous avez créé Filtre>Fluidité. Si le mode de calque normal ne fonctionne pas appli-quez un mode de calque comme lumière dure ou lumière tamisée. Répétez plusieurs fois le processus pour obtenir un effet uniforme.

8: UN CONTINENT DE LAVE ISous le calque fissure, créez un nouveau calque [Maj]+[Ctrl]+[N] et dessinez les bords de la fissure avec une couleur claire, cela permet de montrer l’élé-vation des bordures sous l’effet du choc. Dupliquez le calque [Ctrl]+[J] contenant les coulées de lave et appli-quez lui le Filtre>Flou>Flou radial avec l’option zoom entre 30 et 50. Choisissez un mode Incrustation ou Lumière tamisée pour ajouter un effet de lumière à la face sombre de la lune. J’ai aussi ajouté d’autres cou-lées de lave plus fines sur des parties vides de la lune avec le fichier eruption2.jpeg. Parfois le simple choix du mode de calque n’est pas suffisant pour réaliser un effet qui fonctionne, jouez alors sur le contraste, la brillance et la couleur pour bien intégrer les différents objets. Attention à la saturation excessive ! Essayez de toujours dé saturer légèrement chaque objet, c’est un oubli de la plupart des débutants. Pour un maxi-mum de réalisme, modérez l’utilisation de couleurs trop puissantes. Vous pourrez toujours restaurer les couleurs trop fades dans la dernière étape.

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9: EFFETS ATMOSPHÉRIQUESLa vue orbitale de la planète proche est trop vide. Pour la rendre plus vivante, nous allons lui ajouter des nuages. Ouvrez le fichier nuages.jpeg dans Photoshop. Pour faciliter l’intégration des nuages, il faut supprimer les par-ties inutiles de l’image. Utilisez l’outil Sélection>Plage de couleurs, avec l’outil Pipette en mode +, cliquez sur les gammes de couleur à garder : les plus claires pour les nuages : blanc pur, gris clairs. Validez et Copiez/Collez votre sélection dans votre image. Comme précédem-ment, adaptez la perspective des nuages à celle de la surface de la planète avec l’outil Transformation libre [Ctrl]+[T]. N’hésitez pas à expérimenter plusieurs points de vue et choisissez celui qui vous convient le mieux. La sélection avec l’outil Plage de couleurs est souvent très abrupte, on peut voir les pixels sur les bords des nuages. Dupliquez le calque et floutez légèrement celui du des-sous pour les faire disparaître. Les nuages projettent une ombre sur la surface de la planète, dupliquez le calque nuages flouté et placez-le en dessous des autres. Bais-sez sa luminosité pour le rendre complètement noir [Ctrl]+[U] et luminosité : -100, baissez l’opacité et déca-lez le calque pour faire apparaître l’ombre projetée. Effa-cer les ombres trop lointaines renforce celles du premier plan. Cela crée l’impression de profondeur. Peindre par-dessus les nuages permet d’éliminer les déchets engen-drés par le traitement informatique du filtre plage de cou-leurs, cela leur ajoute aussi de la consistance. L’image est maintenant presque terminée, il ne reste plus qu’à apporter les touches de finition.

10: FINITIONSA ce stade, tous les éléments sont là, mais l’image ne paraît pas parfaite. J’ai ajouté ici des effets atmosphé-riques comme les traînées de lumière dans l’atmos-phère ou l’éclairage diffus de la lune par la surface de la planète qui est très brillante. Pour cette étape, vous pouvez vous détendre et expérimenter, rajou-ter des éléments dans le fond comme des étoiles ou des nuages de gaz diffus présents dans l’espace, et ajuster l’éclairage en illuminant ou assombrissant les zones qui en ont besoin. Lorsque vous êtes satisfait de vos retouches, il est temps d’ajuster les couleurs. J’utilise toujours des calques d’ajustement pour ren-forcer le contraste de l’image et corriger les couleurs.Créez quelques calques d’ajustement dans Calque>Nouveau calque d’ajustement comme Teinte/Saturation, Luminosité/Contraste et Balance des cou-leurs. Jouez avec les réglages en faisant attention de ne pas trop en faire, utilisez des valeurs faibles et tra-vaillez par touches successives en créant d’autres calques si nécessaire. Balance des couleurs est parti-culièrement intéressant car il vous permet de toucher séparément aux parties sombres et éclairées. Utilisez le jaune et le rouge pour rendre l’image plus chaude et le bleu et le vert pour le contraire.

Encore une fois, tout est histoire d’expérimentation, testez et testez encore jusqu’à ce que le résultat vous plaise tout en faisant attention à ne pas en faire trop, il est très facile de gâcher une image en changeant trop les valeurs de couleur ou de contraste.

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rPhotoshop CS5 | intermédiaire | 140 min

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Florian Ruocco alias «AKSHOBHYIA» Designer graphiste de 22 ans, j’ai commencé l’infographie à l’âge de 9 ans. Entièrement autodidacte à la base, j’ai suivi une formation de designer graphique de 2 ans avec spécialisation dans la retouche numérique. J’utilise la plupart du temps Photoshop, Illustrator et NX2 de temps à autre. Je me passionne également pour la photographie. Je suis actuellement en freelance et j’ai déjà participé à là création de logo pour différentes

entreprises ainsi qu’à l’élaboration de différents supports de communication Print et Web. Mon Site : www.akshobhyia.fr et mon Blog : www.artx3.fr

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1: ÉTAPE 1Tous d’abord, ouvrez un nouveau document de la taille 21x29,7cm en 300dpi. Nous allons commen-cer par nous occuper du fond de notre création qui sera notre base. Importez maintenant l’image Rag_paper.jpeg puis l’image Planet_Texture_by_Shock-Beam.jpeg que vous mettrez en mode de fusion Lumière Crue avec une opacité de 61%. Prenez ensuite l’image texture_34_by_Sirius_sdz.jpeg et pas-sez-la en mode de fusion Couleur en règlant son opa-cité sur 43%. Allez chercher ensuite l’image Pain-ted_Grunge_Texture_by_resurgere.jpeg, passez son mode de fusion en Produit et appliquez-lui une opacité de 53%. Allez maintenant chercher l’image Spleen_Texture_005a.jpeg et passez son mode de fusion en Lumière tamisée puis l’image white splash.png, placez en une en bas à gauche en lui appliquant le mode de Fusion Incrustation puis dupliquez-la. Faites une Transformation>Symétrie Verticale placez la seconde image en haut à droite en la mettant en lumière tami-sée. Notre base de fond est maintenant en place.

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Le but de ce tutoriel est de convier des textures

et des petits éléments et d’arriver à un rendu

style Artwork Brouillon. L’essentiel du montage

repose sur l’exploitation de l’outil Lasso,

des masques de fusion, des calques de réglage

et de superposition de mode de fusion.

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2: ÉTAPE 2Importez maintenant l’image main.jpeg et placez-la en bas à droite en lui appliquant un mode de fusion Produit tout en prenant soin de la détou-rer avant. La luminosité et le contraste de l’image ne se marient pas bien avec notre fond, nous allons donc lui ajouter un calque de réglage Lumi-nosité/Contraste avec une Luminosité de -37 et un Contraste de +43. Nous allons continuer, en important maintenant l’image church.jpeg que nous allons placer en haut à gauche en la mettant en mode de fusion

produit. Créez ensuite un masque de fusion et munissez-vous de l’outil Pinceau. Choisissez un Brush style grunge que l’on trouve pas mal en télé-chargement légal sur internet, et commencez à effacer certaines parties de votre image de manière à la fondre dans le fond. Allez chercher l’image clouds_4.jpeg et disposez la en haut à droite en prenant soin de créer un Masque de fusion et d’effacer légèrement l’image du coté gauche de manière à ce qu’elle s’intègre bien.

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3: ÉTAPE 3Prenez maintenant l’image ogród botaniczny 047.jpeg et placez-la dans l’angle gauche de votre montage. Allez chercher l’image CreativeRetouchingAP47RP.jpeg, pas-sez-la en mode Produit pour le moment en prenant soin de la détourer auparavant. Importez ensuite l’image Drap.jpeg et glissez-la en-dessous de l’image du personnage et placez-la sur le coté gauche comme si elle partait de la robe. A l’aide de l’outil Trait, réalisez un quadrillage. Une fois le quadrillage réalisé faites Édition>Transformation manuelle>Renflement en laissant les réglages de base, placez votre quadrillage sur le personnage en prenant soin d’effacer certaines parties de celui-ci. Déplacez le calque en- dessous de Planet_Texture_by_ShockBeam.jpeg. Importez ensuite l’image 1.jpeg en la plaçant au- dessus de la tête de notre personnage et effacez les parties super-flues. A l’aide de l’outil Lasso, nous allons maintenant réa-liser un effet de dispersion. Prenez l’outil Lasso et tracez différentes formes sur la robe et les bras du personnage, une fois votre sélection terminée, placez-vous sur le per-sonnage et faites [Cmd]ou[Ctrl]+[C] puis [Cmd]ou[Ctrl]+[V], déplacez ensuite vos projections en décalé du personnage. Vous pouvez répéter l’opération autant de fois que vous le désirez et jouer sur les mode de fusion de vos calques.

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4: ÉTAPE 4Importez maintenant l’image Rust_Texture.jpeg, passez son mode de fusion en Lumière tamisée. Prenez maintenant l’image drip.png et passez-la en mode de fusion Produit avec une opacité de 76%, déplacez ce calque en dessous de ogród botaniczny 047.jpeg et placez-le en haut à droite du visage. Dupliquez le calque de votre personnage et passez-le en mode de fusion Densité couleur - avec une opacité de 71%, dupliquez-le encore une fois et mettez-le en mode de fusion Lumière tamisée avec une opacité de 71%. Munis-sez vous maintenant de l’image text_texture.jpeg et placez-la sur le

personnage en effaçant certaines parties à l’aide d’un Brush grunge et d’un masque de fusion comme pour l’église. Prenez ensuite l’ou-til Ellipse et tracez un cercle en magenta et passez-le en mode de fusion couleur et effacez à l’aide du masque de fusion le coté gauche. Créez ensuite un nouveau calque et à l’aide de votre souris ou de votre stylet, tracez des traits avec l’outil Crayon en noir, comme des ratures et mettez votre calque en mode de fusion Incrustation. Prenez l’image 1950976-2683799.jpeg et placez-la sur notre cercle (un peu excentré), récupérez le calque des griffonnages et placez-le derrière le corbeau comme si les ratures sortaient du corbeau.

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5: ÉTAPE 5:Tout à l’heure nous avons réalisé un effet de dis-persion sur notre personnage, nous allons réité-rer l’opération sur le corbeau, au niveau des ailes et de la queue (cf: étape 3). Importez maintenant l’image Calque 16.jpeg, placez le en bas de notre montage, passez son mode de fusion en pro-duit et prenez soin d’effacer certaines parties de l’image avec vos Brush et un masque de fusion. Dupliquez à nouveau le calque de votre person-nage et effacez tout sauf le visage.

6: ÉTAPE 6:Nous allons maintenant terminer notre montage en ajoutant quelques calques de réglages. Commen-cez par ajouter un calque de Réglage Luminosité/Contraste avec 4 en luminosité et 24 en contraste. Ajoutez ensuite un calque de Niveau avec comme réglage 12-1-246 et un niveau de sorti de 255. Voila votre montage est fin prêt.

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http://www.creaphiq.fr

http://forumde.lalogotheque.com

http://www.photoshop-creation.com

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Corel Painter 11 | avancéChimPanzé

Jean-Claude Grillet Bisanti Originaire de la Suisse, j’ai suivi un cursus de juriste sans aucun rapport avec les arts graphiques. Passionné depuis mon plus jeune âge d’abord par le dessin puis la peinture à l’huile que j’ai pratiqué en tant qu’amateur autodidacte pendant une quinzaine d’année. Je me suis mis aux arts numériques en février 2011 à contrecœur et essentiellement pour

des raisons logistiques puisque je n’avais plus la possibilité d’avoir un atelier chez moi. Conquis par les prouesses de Painter 11,

je me suis créé une page sur le réseau social deviant art en vue de pouvoir échanger des astuces et partager mes travaux. Grace à ce réseau d’artiste, j’ai obtenu en peu de temps une petite notoriété qui m’a permis de décrocher quelques commandes pour des particuliers. Un de ces portraits a été récompensé par un daily deviation qui m’a offert une visibilité à des dizaines de milliers d’internautes, dont la rédaction de PSD Photoshop. Je me passionne également pour les arts martiaux que j’enseigne depuis plusieurs années, passion dont j’essaie de retranscrire les principes fondamentaux dans mes peintures. Pour me joindre : http://bisanti.deviantart.com/.

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ObJEcTIFS DE cE TUTORIEL ET OUTILS UTILISES POUR cE TUTORIEL

Etant limité par le temps, cet article se focalisera dans un 1er temps sur la conception d’une peinture digitale ainsi que sur les problématiques liées à la composition d’une scène statique.

Dans un 2ème temps, je me concentrerai sur mes techniques digitales pour réaliser en peu de temps une fourrure réaliste.

La réalisation du décor ne sera évoquée que pour l’esquisse, le reste pourrait justifier d’un article à lui tout seul. Pour faire ce tutoriel j’ai utilisé :

• Programme : Corel Painter 11• Tablette Wacuom Intuos 4, taille L• Hewlett Packard lap top (8Mo ram, Intel 7 process, Windows 7 64 bits)• Collection d’environ 2’500 livres de photographies et peintures servant

de références et beaucoup trop de caféine avec ma playlist musicale.

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Ayant toujours eu un crayon entre les mains, je suis prêt à tout instant à gribouiller toute idée

surgissant dans mon esprit. Il y a environ 15 ans, j’ai eu l’occasion de tester la peinture à l’huile et

ce fut une vraie révélation. L’odeur, la texture, les mélanges et l’infinité de possibilités offertes par

ce médium m’ont conquis instantanément. J’ai alors essayé toutes sortes d’outils pour peindre,

de l’acrylique aux pastels en passant par le marc de café, l’huile a toujours eu ma préférence,

permettant d’obtenir des résultats quasi-professionnels même avec des tubes industriels

de basse qualité.

Toutefois, l’huile présente un défaut majeur, à savoir sa toxicité ainsi que l’odeur des solvants

et des vernis. Aussi, lorsque je suis devenu un heureux papa, j’ai mis de côté mes pinceaux et

me suis essayé à la peinture digitale il y a de cela environ 10 mois, apparemment avec succès,

puisqu’une de mes peintures a reçu un daily deviation sur le site communautaire deviantart

et qui m’a valu l’honneur d’être contacté par le magazine PSD Photoshop pour réaliser ce tutoriel.

Chimpanzé


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L’ORGaNISaTION DU TRaVaILMon plan de travail sur ordinateur constitue une suite de cette approche visant à aller autant que possible à l’essentiel. En effet, j’essaie de me limiter à un maximum de 5 calques (layers) par peintures et les fusionnent dès que possible :

• Canvas (avec une texture grise détaillée après)• La couleur de base avec les éléments de décor

lointains• Le(s) personnage(s)• Le 1er plan• Le croquis initial

En effet, Painter 11 propose tellement de Pinceaux, de papiers et autres fonctionnalités que, pour rester concentré sur mon sujet, je définis dès le départ 4-5 types de Brosses que j’utiliserai, ceci me permet éga-lement d’obtenir un résultat plus proche d’une pein-ture traditionnelle.


En principe, le fichier de base du programme Painter 11 que je vais utiliser a les caractéristiques suivantes : 3’500 pixels de hauteur pour 2’500 pixels avec une résolution de 300 dip pour assurer une qualité d’image en haute définition et qui me permettra de zoomer au maximum notamment pour peindre les détails essen-tiels comme les yeux par exemple.

Dans la mesure où le blanc de l’écran est extrême-ment lumineux et fausse à mon avis la perception réelle des couleurs, j’applique systématiquement une sous-couche en utilisant l’outil de Remplissage (paint bucket tool) et une texture (pattern) imitant un vrai canvas.

Cette texture a été créée par Don Seegmiller pour son ouvrage Advanced Painter Technique et peut être téléchargée gratuitement à l’adresse suivante:

http://www.sybex.com/WileyCDA/SybexTitle/Advanced-Painter-Techniques.productCd-0470284935, navId-290541, pageCd-resources.htmlLe calque contenant cette texture sera détruit dès que les couleurs de base auront été posées.

cONcEPT INITIaL ET ESQUISSESMon idée de départ était de peindre un primate qui aurait repéré le naturaliste en train de le guetter. Bien que la peinture serait faite digitalement, je continue à faire une douzaine de croquis et d’esquisses au crayon, qui reste, à mon sens, la base de toute illustration.

J’avais imaginé dans un 1er temps illustrer une famille de gorilles des montagnes, toutefois, ayant déjà un autre projet avec ces animaux et l’ayant déjà peint à de nom-breuses reprises, j’ai effectué des esquisses de chim-panzé et une de celles-ci - en haut à droite et un peu par hasard je l’avoue-va déclenché un déclic : l’image finale venait d’apparaître clairement dans mon esprit. Il s’agira d’un chimpanzé recroquevillé, seul isolé, peut-être le seul survivant de son clan qui regarde tristement son observateur. Sur une feuille de format A3, je dessine plus précisément ce chimpanzé.

Chose rare pour moi, le schéma de couleur vient de m’apparaître, il y aura une prédominance de gris mauve, pour illustrer sa tristesse et une forme de brume dans la jungle. Coïncidence heureuse, je n’ai encore jamais uti-lisé ce schéma de couleur.

Ceci est très personnel, mais à mon sens l’étape la plus dure est faite, le reste n’est plus qu’une longue et patiente application des techniques acquises ces 15 dernières années.Il est maintenant possible d’effacer la partie indésirable à la gomme (utilisez un pinceau à bords doux, dureté 0% et opacité 100%).

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cOMPOSITIONJe prends une photo à haute résolution de mon sketch, en faisant attention de la prendre de loin et de zoomer avec le téléobjectif pour éviter que les proportions du chimpanzé soient déformées par un effet de loupe. Je copie cette photo sur le fichier RIFF précédem-ment créé et ajoute un calque afin de rapidement recopier l’anato-mie du singe avec le Pinceau acrilycs / wet acrilycs 10. Ce Pinceau,

très fluide, nécessite toutefois de nombreux passages de par son faible pouvoir couvrant. Toutefois, ces nombreux va-et-vient sont idéaux pour établir une base de fourrure intéressante pour la suite de la peinture. L’image ci-dessous montre le résultat pour le corps ainsi que les premiers passages pour les cheveux, le visage n’ayant pas encore été traité.


Une fois les couleurs de base et le sujet définis , je peux retravailler la composition, à savoir le placement des différents éléments pour qu’ils paraissent à la fois dynamiques – un vrai challenge vu que sa position accroupie est par définition statique, intégrés les uns envers les autres mais qui soient aussi réalistes.

Ensuite, je crée un calque (dans l’ordre le plus bas) intitule background sur lequel je vais mettre mes cou-leurs de base. Avant d’appliquer les couleurs, je choi-sis le papier charcoal et j’ajoute la texture pour un montant de 7% (option disponible sous l’onglet effect/apply texture). Je choisis ensuite le Pinceau fusain (charcoal) et applique le fond. Ainsi, j’ai d’office une texture intéressante dans mon optique de faire un pay-sage brumeux.

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Je commence avec de larges traits à définir la végétation et les sources de lumières. N’ayant jamais été dans une jungle, j’imagine que les montagnes africaines abritant les grands primates doivent avoir une lumière relativement diffuse, puisque essentiellement contenue par la brume qui retient les filets de lumière du ciel passés à travers la végétation touffue.

A ce stade, je continue d’utiliser la Gamme de pastels Soft pastel brush et à faire de larges traits. J’ai rajouté un peu de bleu dans ma composition. Je commence à esquisser une jungle en arrière-plan et vous pouvez voir comment, à l’ide de simples traits, surlignés par ces flèches rouges, j’incite le spectateur à regarder mon sujet principal, à savoir le singe et plus particulièrement son visage.

Le lecteur attentif n’aura pas manqué de constaté que j’ai décalé le singe sur la gauche. Pourquoi, simplement car je l’avais trop centré et en tant que spectateur, j’avais plus l’impression de me concentrer sur son épaule et son dos à la place de son visage et de sa position accroupie. Le fait d’avoir gardé le chimpanzé sur un calque séparé me permet de le dépla-cer à ma guise. J’utilise également systématiquement la règle des tiers, qui consiste à séparer l’image en 9 rectangles de largeur égale et de hauteur équivalente. Puis de placer les points essentiels proches des intersections.

Dans cette peinture j’ai appliqué dans le tiers inférieur les couleurs les plus sombres, mais également le 1er plan. Le 2ème tiers central sera quant à lui neutre, pour contraster avec le primate. Finalement, le tiers supérieur servira à planter le décor et à bien noter. De plus, de formation traditionnelle, j’ai également fait en sorte de respecter la proportion divine, aussi appelée règle d’or. Le dos du singe et sa posture voûtée suit cette ligne d’or pour ramener le regard au visage du chimpanzé.


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PEINTURE DIGITaLE DU cHIMPaNZÉ

A) PEINDRE UNE FOURRUREASTUCE: pour cette partie du tuto-riel dédiée à la fourrure, je vais utili-ser uniquement les Pinceaux d’huile real bristle brushes/real round et oils/variable oils. Ces Pinceaux donnent en effet rapidement une texture inté-ressante. Tout dépend du type de four-rure que vous devez peindre et de sa densité.

Je fais partie de ces fourmis qui ont déjà l’impression de tricher en utili-sant Painter 11, alors autant que je fasse un peu travailler mon poignet. Pour la démonstration, je vais me concentrer sur l’épaule du singe, mais les méthodes développées sont les mêmes pour le reste du corps.

Pour peindre la fourrure, j’avais appli-qué initialement une couleur brune ainsi que des traits noirs épais qui évi-demment ne conviennent pas au schéma de couleurs. Toutefois, l’inté-rêt de cette sous-couche permet un gain de temps énorme lorsque je vais appliquer mes coups de Pinceaux plus précis avec le variable oils. En effet, en appliquant la couleur (R23, G23, B23) à une opacité de 77%, voici le résultat obtenu en 10 minutes !


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Sur ce zoom, vous pouvez voir la quantité impressionnante de traits légers qui créent l’illusion de fourrure (et ce n’est que le début). Il est important à ce stade d’avoir bien réfléchi à l’anatomie de l’animal et du sens des poils constituant sa fourrure. J’ai vu trop de peintures et mes 1ers essais avaient le même défaut- où la fourrure était unique-ment constituée de traits isométriques ou parallèles. Mon conseil, y réfléchir avant, puis laisser le poignet agir très vite à l’instinct.


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A ce stade de la peinture, je commence à rajouter les laques pour créer les zones d’ombres de la fourrures (exactement de la même manière que sur pour une huile traditionnelle). Toutefois, les Pin-ceaux laquant dans la Gamme des huiles de Painter 11 laisse des traits de Pinceaux importants et surtout exigent beaucoup de mémoire, avec pour conséquences que l’ordinateur rame et donc que mon rythme de peinture n’est plus dirigé par mes gestes mais par le programme.

Pour éviter cette frustration, il est possible de créer un nouveau calque et d’utiliser les watercolor brushes. Mais une fois encore

cette alternative exige un ordinateur avec beaucoup de mémoire vive. De plus, elle contrevient avec mon principe de limiter au maxi-mum le nombre de calques.

Il est possible de la faire avec les Pinceaux issus de la gamme digi-tal watercolor. Toutefois, peut-être parce que je ne les maîtrise pas encore, je trouve le résultat parfois imprévisible. Pour atteindre le but recherché, à savoir d’assombrir la fourrure sans altérer la tex-ture peinte, j’utilise les Pinceaux acrilycs/glazing acrilics 10 sans toucher le réglage par défaut. Voici le résultat obtenu après 5 minutes d’application

J’ai profité de l’occasion pour rehausser les traits principaux du visage. Il est important de relever que ce travail de laquage peut sembler, à 1ère vue, recouvrir les traits initiaux. Toutefois, en zoomant, il est clair que

chaque trait reste visible. En effet, une règle liée aux couleurs et à la lumière est que l’œil perçoit moins de détails sur les zones ombragées que sur les zones éclairées, bien que les textures existent toujours.


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Ainsi j’ai aisément obtenu une texture représentant la fourrure qui sera quasi invisible pour la partie ombragée, mais qui sera perçue par le subconscient du spectateur et qui renforcera la crédibilité de ma peinture dans sa perception – enfin je l’espère.

Il reste maintenant à ajouter les éclaircissements. Cette étape est probablement la plus délicate puisque tout repose intégralement sur la maîtrise du stylet et de votre poignet. Je n’ai aucune solution

miracle à vous proposer si ce n’est dessiner constamment et garder sans cesse un bout de papier et un crayon sur vous. Si vous maîtri-sez votre crayon gris, vous retrouverez les mêmes sensations sur le stylet en peu de temps.

Pour cette étape, j’ai utilisé le Pinceaux Acrylics/Wet Acrylics 10. J’ai ajusté l’opacité entre 12% et 25% (pour les parties les plus claires), le resat à 24% et la fonction bleed à 50%.

Ensuite, j’ai sélectionné une couleur claire issue du décor (le tiers en haut à droite) et l’ai appliqué par touches légères et rapides en sui-vant le sens des poils. Pourquoi ? Deux raisons justifient mon choix, la 1er étant que je souhaite illustrer une forme de mélancolie, aussi, inclure des tonalités grises/bleuâtres donnera l’impression que le pri-mate est âgé, peut-être épuisé par toutes les horreurs qu’il aurait dû traverser. Pour résumer, cela participera à donner du caractère à mon sujet. L’autre avantage est que cette approche permet d’uni-fier le schéma de couleur et d’intégrer le singe au décor, puisque la lumière est elle-même bleuâtre.

Je retouche l’intégralité de l’épaule avec cette couleur unique, les variations étant obtenues avec le mélange qui se produit avec les couches inférieures et en fonction de la pression mise sur le stylet.

Cette technique est assez proche de celle dite du brossage à sec en peinture traditionnelle technique très utilisée par les modélistes éga-lement pour peindre la fourrure.

Et voilà en environ 1 heure l’épaule a été entièrement peinte, il ne reste plus qu’à appliquer cette technique au reste du corps.

L’image ci-dessous montre le résultat sur l’ensemble du corps. Vous noterez qu’entre temps, j’ai avancé le 1er plan, simplement parce que travailler un séance de plus de 3 heures sur le même sujet, avec les mêmes mouvements répétitifs me lasse vite et mes mouvements deviennent trop mécaniques et donc moins naturels. Travailler le décor m’a permis de m’aérer l’esprit avant de retourner à mes mil-liers de poils à peindre.


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B) PEINDRE LE VISAGEEn utilisant une référence trouvée sur internet, je commence à travailler la sous-couche du visage du singe avec les Pinceaux glazing acrylics. Je rajoute une couche de brun gris qui va se fondre avec la sous couche ini-tiale bleue qui donnera une base inté-ressante pour la suite, la sous-couche a été passée sous les yeux, en suivant les sens des rides.


Puis j’ai commencé à travailler sur le regard du singe, à savoir le point essentiel de tout portrait, encore plus important dans cette image dont l’ob-jectif est de faire ressentir la tristesse et la mélancolie d’un animal ! Pour dissocier davantage le visage de sa fourrure ainsi que pour rajouter une texture granuleuse censée imitée les pores de la peau, j’ai décidé (espace) d’utiliser la gamme de pas-tels proposée par Painter11, notam-ment le soft pastel brush. Le grain grossier est légèrement estompé par de méticuleuses et légères touches avec la brosse Soft Blender Stump 10.

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ASTUCE : Sur une peinture traditionnelle, vous ne pouvez jamais complètement tout effacer. En peinture digitale, pour garder un résultat proche d’une peinture, il faut autant que possible garder le même principe. Si vous pouvez utiliser la Gomme (il est possible d’obtenir des effets intéressant avec), le raccourcis permet-tant d’annuler le trait [Ctrl]+[Z] est à prohiber!

A partir de ce moment, je commence à travailler également sur les mains et sur le reste de sa fourrure pour les raisons suivantes :

a)Les mains juxtaposant le visage, les travailler conjointement me permet d’assu-rer une cohérence des couleurs et des éclairages

b)Le chimpanzé étant entièrement peint sur le même calque, en cas de déborde-ment impromptu, je ne souhaite pas prendre le risque de détruire un visage fini.

c)La fourrure de son crâne me permettront de faire une transition afin d’intégrer le visage au reste du corps. Les travailler séparément risque de nuire à la cohé-rence générale de la peinture. A noter que la texture des cheveux des chimpan-zés est clairement différente du reste de la fourrure, puisqu’ils sont moins fournis et plus fins que sur le reste de son corps. Ainsi, la peau est vue en transparence.

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Pour ce faire, je regarde régulièrement l’image entière, pour m’as-surer que chaque nouveau trait s’intègre à l’ensemble. En pein-ture digitale, il est en effet aisé de se noyer dans les détails à force d’utiliser les fonctions de zoom et il y a un risque réel de perdre de vue l’ensemble de l’image et le concept initial. Le mieux est l’ennemi du bien est un adage approprié lorsque vous utilisez des outils aussi performant que Corel Painter. Sur l’image 25, vous constaterez que j’ai également avancé la peinture du décor, pour l’adapter aux couleurs utilisées sur le sujet principal.

Je commence également à rajouter au fur et à mesure des ombres sur un nouveau calque au- dessus de la peinture initiale, sur laquelle j’ajouterai uniquement des glacis à l’aide de l’outil Digital watercolor/real filbert watercolor. Ce Pinceau permet de garder le grain précédemment obtenu avec les pastels, tout en augmentant les contrastes. Quant à la couleur à appliquer, j’ai simplement choisi la couleur la plus foncée de mon décor.

La différence entre l’image 26 et la 27 peut sembler difficile à distin-guer, pourtant, j’ai rajouté un calque toujours avec la brosse Digital watercolor / real filbert watercolor sur lequel j’ai ajouté 2 couches de brun rose sur la peau. J’avais en effet constaté que la peau du singe avait des teintes cadavériques qui ne coïncidaient pas avec la réalité d’un visage simiesque gorgé de veines. Cette nuance légère présente toutefois l’avantage de ne pas altérer mon schéma de couleur initial.

A ce stade, je décide d’arrêter la peinture du visage du singe et finali-ser les mains et les pieds sur la même technique que précédemment, sauf que j’utilise des teintes plus sombres pour garder le focus sur le visage. Voilà, le singe terminé, que j’ai séparé et placé sur un fond neutre afin de vérifier toute erreur sur son anatomie.


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DERNIÈRES TOUcHES

Entre temps, quelques heures se sont écoulées m’ayant permis de réa-liser le décor. Le singe en tant que tel est maintenant presque finalisé. J’ajoute quelques détails comme la respiration du singe et autres petits détails pour renforcer la crédibilité de mon image.

En utilisant à nouveau le Pinceau soft airbrush 30, je choisis la couleur la plus présente de la peinture et passe une couche sur la totalité de la pein-ture avec une opacité de 2%, pour unifier chaque élément – technique que j’appliquai également pour mes peintures traditionnelles. Dans la mesure où je souhaite représenter une brume, j’utilise ce même outil pour éclaircir certains endroits et pour rajouter ça et là quelques ombrages.

Bien que cela puisse être un crève-cœur d’abîmer ce singe que vous avez mis des heures à peindre, il est néanmoins important que la brume passe également devant le chimpanzé (par exemple à la hauteur des fesses).

Voilà, la peinture est maintenant achevée et le résultat (~40 heures de travail avec ce tutoriel) est proche de celui que j’aurai pu obtenir sur un canvas de 100cm x 70cm, sauf que le peindre à l’huile avec autant de détails m’aurait pris probablement une septantaine d’heures, sans comp-ter les inconvénients liés au temps de séchage des diverses couches. Bref, vous l’aurez compris, je suis devenu fan de Painter 11 qui permet de créer des images extrêmement proches d’une peinture traditionnelle, il ne reste plus qu’à espérer que les ingénieurs arrivent à créer une technologie permettant d’imprimer ces images avec de l’huile (pour l’odeur) et avec la texture, sait-on jamais !

Toutes critiques étant la bienvenue, je vous remercie d’avoir lu ce tuto-riel jusqu’au bout et vous invite à me laisser un message sur ma galerie : http://bisanti.deviantart.com/.

Encore un grand merci à l’équipe de PSD Photoshop pour m’avoir invité à réaliser ce tutoriel qui, je l’espère, aura été utile à nombre d’entre vous.

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Dans ce tutoriel, nous allons apprendre

à réaliser une carte de visite abstraite.

Ce tutoriel vous permettra de créer

des formes abstraites pour tous les

éléments graphique que vous pourriez

avoir à créer.

Carte deEmmanuel GlajeanJ’ai 24 ans et je vis dans ma Bretagne que j’aime tant ! Je suis totalement autodidacte, tous ce que j’ai pus apprendre ces dernières années, je l’ai appris par moi-même, il parait que c’est la meilleure école. Mes premiers abords avec internet remontent en 1999. J’ai par la suite développé mon premier site internet en 2000 et le développement web est rapidement devenu ma passion, puis mon métier. Aujourd’hui je suis fondateur d’une entreprise Onouris Technologies et je suis capable de créer des sites internet, des chartes graphique, du référencement, des animations 3D et même de créer des jeux vidéos ! Apprendre aujourd’hui pour ce qui sera demain, à vous de prendre de l’avance…

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Photoshop CS4 | débutant | 90 min


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1: NOUVEAU DOCUMENTNous allons donc commencer par créer un nouveau document d’une taille de 1200x600 pixels, dans lequel nous allons remplir le fond d’un couleur noir #000000.Ensuite nous allons créer un nouveau calque Calque>Nouveau>Calque dans lequel nous allons appliquer un dégradé avec l’outil Dégradé, choisis-sez l’option Dégradé Radial [Maj]+[G]. Dans ce tuto-riel, nous utiliserons les codes couleurs suivants : dans notre dégradé #000000 et #e408a3. Nous allons à présent appliquer notre dégradé en partant du haut vers le bas, penser à être bien centré par rapport à votre document. Récupérez ensuite le fichier source Boite et placez le de façon a ce qu’il soit centrer au document, ne le placez pas trop non plus vers le haut.

2: L’ÉCLAIRAGEA présent nous allons dupliquer le calque de dégradé que nous avons réalisé dans la pre-mière étape puis le retourner horizontalement dans Edition>Transformation>Symétrie axe horizontal. Nous allons appliquer ensuite une Ombre portée, de couleur noir #0000000 avec les valeurs sui-vantes : Opacité 75% , Angle 120°, Distance 0 pixsel, Grossi 0% et la Taille 5 pixsel. Pour finir nous allons réduire le calque en opacité du calque à 60%.

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3: TRAÇAGE DU CHEMIN DE TRAVAILPour cette nouvelle étape, nous allons créer un nouveau calque Calque>Nouveau>Calque, puis dans celui-ci nous allons réali-ser un chemin de travail avec l’outil Plume. La maîtrise de l’outil Plume est recommandé. Faites un tracé bien arrondi, la courbe doit être fluide, partez du bas pour terminer avec votre point d’encrage en haut.

Puis faites un clic droit sur votre tracé et choisissez Tracer le chemin, sélectionnez l’outil Pinceau (Sélectionnez une brosse ronde, petite et molle), assurez-vous également que l’op-tion Simuler la pression est activée. Ensuite dupliquez votre calque plusieurs fois, faites en pivoter, redimensionner, défor-mer puis fusionner l’ensemble de ces calques jusqu’à obtenir un ensemble de lignes.

Dupliquez ensuite le calque où vous avez fusionné tous les tracés et appliquez un Flou Gaussien avec les réglages sui-vants : Rayon 4 pixels.

4: RENDU FINALPour avoir un rendu final plus dynamique, vous pouvez y rajouter des nuages ou des points brillants. Vous trou-verez joint à ce tutoriel toutes les ressources pour exé-cuter le même rendu final qu’à celui affiché ci-dessous. Vous pouvez également utiliser d’autre forme ou couleurs, à vous de créer votre propre rendu.

Pour que votre élément corresponde à une carte de visite, il ne vous reste plus qu’a y insérer votre texte. Vous pouvez tout à fait utilisez ce rendu pour le header d’un page ou tout autre éléments graphique, dans ce tutoriel nous l’avons appliqué pour une carte de visite mais je vous laisse à votre imagination. Ce tutoriel est terminé, je vous ai expliqué les grandes étapes pour réaliser une carte de visite de type abstraite, à vos plumes !

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LA THÉORIE AVANT LA PRATIQUE…Beaucoup de sujets sur internet parlent de la gestion des couleurs… Tous les sujets sont à mes yeux, très bien expliqués Pour certains, cepen-dant tout cela reste très compliqué pour une personne néophyte. Je sou-haite par ces articles vous permettre de comprendre, de façon très simpli-fiée, cette fameuse gestion des cou-leurs. Ce terme souvent employé, La Gestion des Couleurs , est un terme à prescrire, car il faudrait plutôt parler de La Gestion de Vos Couleurs. Gérer vos couleurs sur un ordinateur revient à paramétrer ce dernier en fonc-tion de la finalité de reproduction que Vous souhaitez. La gestion des cou-leurs pour un Webmaster est diffé-rente de la gestion des couleurs d’un graphiste, d’un imprimeur, d’un séri-graphe, d’un photographe… La pre-mière règle à respecter est simple, pour gérer vos couleurs vous devez connaître la finalité de reproduction de vos couleurs.

LA PERCEPTION DE VOS COULEURSSans entrer dans un cours de colori-métrie complexe que je serai à même de vous faire, les bases essentielles suivantes et simplifiées sont à prendre en compte pour comprendre comment gérer vos couleurs. Le spectre colori-métrique CIE xyz.


Stéphane THASGérant et Formateur : ST FORMATION–CALIBRATION.Organisme de formation professionnelle continue. Consultant Couleur en Calibrage de chaîne graphique. Plus de 20 années d’expériences en arts graphiques : [email protected]

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Ce spectre été créé en 1931 par l’étude du comportement de l’œil humain à percevoir les couleurs. (étude réalisée par le CIE - Comité International de l’Eclairage : http://www.cie.co.at/)

Jusqu’à aujourd’hui, aucun périphérique quel qu’il soit ne peut reproduire toutes les couleurs que l’œil humain perçoit. Approxi-mativement, un écran de très bonne qualité ne peut reproduire que 60% des couleurs visibles par notre œil, de même, une impression professionnelle offset ne peut reproduire que 40% des couleurs que nous percevons. Un vert fluo ne peut pas être repro-duit sur écran, de même sur impression sans utiliser d’encre spé-ciale supplémentaire à la quadri (ton direct). Les technologies actuelles nous restreignent donc à la reproduction totale des cou-leurs visibles par l’œil humain.

LA REPRODUCTION DES COULEURS EN RVB.Prenons en exemple un rouge RVB de valeur R=255 V=0 B=0. La reproduction de cette couleur par un écran est différente d’un fabricant à un autre. Chaque constructeur a en effet sa manière personnelle de reproduire cette couleur sur son l’écran (LCD, LED, etc…) Un rouge RVB sera représenté par un écran de construc-teur A différemment d’un constructeur B ou d’un fabricant C.

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Les couleurs ainsi régies par les constructeurs font qu’un même rouge R=255 V=0 B=0 est perçu différemment par notre œil. Il en va de même pour le vert et le bleu.

Microsoft et HP ont élaboré un espace colorimétrique qui permet de restreindre l’affichage des couleurs d’un moniteur quel qu’il soit, dans un espace colorimétrique commun nommé sRGB (Spectre Red Green Bleu). Cet espace colorimétrique est plus petit que ce que les périphériques peuvent reproduire réellement. Ainsi, quel que soit l’écran, le rouge représenté avec un écran A sera iden-tique à celui de l’écran B et C.


la Gestion de vos Couleurs Partie 1Fo

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Vos écrans sont donc restreints à n’afficher que les couleurs com-prises dans l’espace colorimétrique sRGB. En partant de ces expli-cations, à l’identique, un APN (Appareil Photographique Numérique) peut être restreint au même espace de référence. Ainsi ce que votre APN voit est restreint à votre écran.

QUI PEUT LE PLUS PEUT LE MOINSCes premières explications simplifiées vous permettent de mieux comprendre comment l’on peut obtenir les même couleurs d’un écran à un autre.

La gestion de vos couleurs repose sur le fait de restreindre les couleurs de vos périphériques à un espace colorimétrique précis nommé espace de référence ou profil de référence. Cet espace peut être RVB ou CMJN. Il existe plusieurs espaces normalisés, le choix de ces espaces est primordial à la gestion de vos couleurs. Dans la plupart des cas il faudra toujours retenir un principe logique qui consiste à dire Qui peut le plus peut le moins.

LES PROFILS ICCIl existe différents périphériques capables soit d’identifier les couleurs, soit de les reproduire. Ainsi on utilise le terme de périphérique d’entrée, tout périphérique à même de capter, à partir d’une source lumineuse, les couleurs et périphériques de sortie, tous ceux capables de repro-duire les couleurs soit à partir de sources lumineuses, soit à partir de

pigments. Exemple, un scanner et un APN appartiendront à la catégo-rie de périphériques d’entrée, un écran ou une imprimante à la caté-gorie de périphériques de sortie. Les périphériques d’entrée identifient toujours les couleurs en RVB par le principe de la décomposition de la lumière. Les périphériques de sortie peuvent reproduire les couleurs soit en RVB par le principe de la synthèse additive, soit en CMJN par celui de la synthèse soustractive. En fonction de la marque, des qua-lités technologiques, des pigments utilisés, chaque périphérique est à même de capter, de reproduire, une certaine quantité de couleur. Comme précédemment expliqué, chaque périphérique ne capte ou ne reproduit pas les mêmes couleurs. Pour connaître l’espace colorimé-trique qu’ils sont à même de capter ou de reproduire dans le spectre visible de l’œil humain, le seul moyen est de mesurer ce dont ils sont capables de voir ou de reproduire. Pour cela, on doit créer un (des) profil(s) ICC. Un profil ICC caractérise les couleurs identifiables ou reproductibles par les périphériques, dans le spectre colorimétrique visible de l’œil humain. Un profil icc se mesure à l’aide d’une sonde colorimétrique (écran) ou d’un spectrophotomètre (tous les autres péri-phériques et écran). Afin de pouvoir gérer vos couleurs, il est indispen-sable de connaître ce que vos périphériques sont à même de capter ou de reproduire, et donc d’avoir leurs profils ICC. Il existe différents logiciels de création de profil ICC mais et surtout différentes méthodes de création de profil. En imaginant la configuration suivante, vous devez créer ou posséder les profils suivants.

PRINCIPE DE LA GESTION DE VOS COULEURSAprès avoir identifié toutes les couleurs de vos périphériques d’en-trée et de sortie, le principe de la gestion de vos couleurs pourrait ressembler à l’exemple ci dessous…

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Je dis «pourrait» car dans cette représentation, l’objectif est de demander à vos périphériques d’entrée de capter les couleurs et de les restreindre au profil de référence, de demander à vos périphé-riques de sortie de reproduire les couleurs dans le profil de référence. Ainsi ce que vous captez et ce que vos reproduisez est identique.



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CHOIX DES PROFILS DE RÉFÉRENCELe choix des profils de référence dépend donc de la finalité souhaitée de reproduction de vos couleurs. Si par exemple, vos couleurs doivent être reproduites par un écran, la norme sRGB IEC61966-2.1 convient parfaitement. Un Webmaster a plutôt intérêt à utiliser ce profil de référence, car, tous les ordinateurs du marché sont réglés par défaut sur ce profil, ce qui permet, qu’elle que soit la machine, quel que soit l’écran, d’afficher toujours les mêmes couleurs sRGB. Mais il n’y a pas que pour les documents web que ce profil sera utilisé, on peut facilement deviner qu’un document destiné à être visualisé sur un mur d’écran, reproduite par un vidéo-projecteur ou encore par une tablette ou un téléphone portable, utilisera ce profil

de référence, car tous ces périphériques ont pour affichage couleur par défaut le profil de référence sRGB IEC61966-2.1. Si la finalité de reproduction est une imprimante de bureau, ce profil reste encore utilisable dès lors que vous souhaitez imprimer vos documents par vous-même, sans passer par un imprimeur. Il en est de même pour le développement de vos photos numériques, ou encore pour l’impression de vos couleurs par un copieur dans un service de reprographie. Ces différents types de reproduction sont valables pour un usage personnel, mais professionnellement parlant c’est autre chose. Nous aborderons d’autres profils de référence RVB et CMJN dans la seconde partie de ce sujet, car il est primordial d’en connaître leurs existences selon la finalité de reproduction de vos couleurs.


la Gestion de vos Couleurs Partie 1Fo

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ÉTAPE 1 : INSTALLER VOS PROFILSInstaller les profils ICC créés de vos périphériques, ainsi que les pro-fils de référence choisis, dans le dossier nommé Profile Sous OSX (Mac), et Coloré sous Windows (PC).

Sur mac, ce dossier se trouve dans le chemin suivant : Disque Dur>Bibliothèque>Colorsync>Profile. Sur PC le chemin est le suivant : Disque Dur C>Système>Système32>Spool>Drivers>Color. Glisser

ou copier-coller les profils ICC dans les dossiers respectifs à votre configuration.

ÉTAPE 2 : PARAMÉTRAGE DU SYSTÈMELe moteur gérant vos couleurs est Colorsync. Moteur, car il sert a informer votre système et toutes les applications installées comment tel ou tel périphérique identifie ou reproduit vos couleurs…

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Sur un mac il faut impérativement paramétrer les profils de vos péri-phériques dans l’utilitaire Colorsync (application intégrée dans votre système OSX), afin que ce dernier identifie chacune des couleurs reproductibles par vos périphériques. La seule manière de le faire est d’ouvrir l’application (utilitaire) nommé Utilitaire Colorsync.



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En cliquant sur le bouton Périphérique, tous vos périphériques installés apparaissent sous forme de liste indépendante de péri-phérique d’entrée et de sortie. (Chaque périphérique doit être connecté à votre machine). En cliquant sur tel ou tel périphérique, vous devez configurer ce dernier en fonction de son profil ICC créé précédemment… Pour ce faire cliquer sur le menu déroulant en face de Profil Actuel et choisir la fonction Autre du menu déroulant. Il vous suffit ensuite de sélectionner votre profil dans la fenêtre qui s’ouvre à l’écran.

La gestion des couleur sur PC dépend de la version de vos dri-vers de périphérique. Dans chaque propriété de vos périphé-riques un onglet doit être présent vous permettant de configu-rer la gestion des couleurs de votre périphérique… Par exemple, Clique droit sur votre périphérique écran (dans panneau de configuration), sélectionner dans le menu l’option Propriétés puis cliquer sur l’onglet nommé Gestion des couleurs. Dans la fenêtre qui s’affiche, sélectionner l’option manuel et pas auto-matique. Puis dans la liste qui devient active, charger votre profil

écran et activer le par défaut. Il faudra faire de même pour les autres périphériques…

Ensuite, il ne vous reste qu’à paramétrer vos applications préfé-rées, ce que nous verrons dans la seconde partie de cet article. En attendant là encore, si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter à l’adresse : [email protected].

Merci de votre attention et au prochain article…

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Centaurus est une création qui va vous apprendre à incruster le corps

d’une femme dans celui d’un cheval de façon à ce que l’ensemble

paraisse naturel.

Vous aurez à créer une certaine atmosphère fantaisie grâce aux

couleurs, aux éléments et textures. Avant de commencer, pour un

meilleur confort de travail, pensez à ranger vos calques dans des

groupes et à les nommer. Si vos calques de réglages, Luminosité/

Contraste ou bien encore balance des couleurs ont un effet sur toute

la création alors que vous souhaitez agir sur un élément précis :

pensez à les mettre en masque d’écrêtage. Pour le faire, sélectionnez

le calque en question et allez dans Calque>Créer un Masque d’écrêtage

ou utilisez le raccourci clavier [Alt ]+[C]+[G].

Centaurus

Ophélie GrallJe suis étudiante en DUT services et réseaux de communication en deuxième année. Cela fait maintenant 3 ans que j’utilise Photoshop. Je fais des montages depuis environ 6 mois. Au départ, je me servais principalement de Photo filtre et créais des bannières, headers, avatars pour des forums de graphisme. Maintenant, je suis passée à Photoshop et apprends à faire des photomontages. Mon univers est fantastique et féérique. Je m’inspire des livres que je lis.

Photoshop CS4 | débutant | 90 min


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1: MISE EN PLACE DU DÉCORPour commencer une création, je commence par choisir le modèle ou le décor. Ici, j’ai choisi un décor de forêt assez complet.

3: AUGMENTATION DE LA LUMINOSITÉ ET DES CONTRASTESMettre le fond dans les tons bleus ne suffit pas, il faut également augmenter la luminosité en utilisant un calque de réglage Luminosité/Contraste. Allez dans Calques>Nouveau calque de réglages>Luminosité/Contraste et rentrez les réglages : 5 pour la luminosité et 13 pour les contrastes.

2: MODIFICATIONS DES COULEURS DU DÉCORAvant de poursuivre la création, je modifie les couleurs avec un calque balance des couleurs avec les réglages suivants : en Tons moyens Cyan-rouge -50, Magenta-vert +27, Jaune-bleu +23. (Calques>Nouveau calque de réglages>Balances des couleurs).

4: DÉTOURAGE DU MODÈLE, PARTIE DU CHEVALMon choix s’est porté sur ce cheval car sa couleur me donnait une impression de pureté. Détourez-le sans oublier de pattes. Vous pouvez employer n’importe quel moyen pour détourer. Personnellement, j’utilise l’outil Plume et ma tablette graphique. Si vous zoomez, vous pourriez mieux suivre les contours du cheval. Une fois le cheval détouré, incrustez-le dans le fond choisi précédemment. Comme je sais que je vais incruster le corps d’une femme, je retire la tête du cheval ainsi qu’un peu de son cou.

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5: DÉTOURAGE DU MODÈLE , PARTIE DE LA FEMMECe modèle correspond parfaitement à la pureté que dégage le cheval par sa fra-gilité et sa position.

Tout comme pour le cheval, prenez la Plume ou tout autre outil pour détourer le modèle. Prenez soin de détourer chaque détail, le visage, les cheveux, la bretelle qui se détache du bras... Une fois cela réalisé, incrustez votre modèle détouré sur la création en cours. Le modèle est dans le sens opposé à la création finale, il faut le sélectionner et aller dans Édition>Transformation>Symétrie axe horizontal. A vous de choisir comment vous voulez assembler la partie du cheval et de la femme. Pour que cela soit plus simple, vous pouvez gommer légèrement le cheval ou le vêtement du modèle pour que l’assemblage semble naturel.

7: OMBRE DU MODÈLELe centaure est pratiquement incrusté, il manque maintenant son ombre. Prenez un Pinceau flou de couleur noire et peignez autour des pattes du cheval ainsi qu’au centre puis passez ce calque sous celui du sujet et met-tez-le en Lumière tamisée : Styles de calque>Lumière tamisée. Pour aug-menter l’incrustation du sujet dans le fond, je vous conseille d’utiliser l’outil Densité + pour assombrir les jambes du cheval et Densité - pour éclaircir le visage, les épaules ainsi que la croupe du centaure.

6: INCRUSTER LE CENTAURE DANS LE DÉCORLe centaure ressort trop par rapport au bleu du décor. Ajoutez un calque de réglage balance des couleurs : Calques>Nouveau calque de réglage >Balance des cou-leurs avec les réglages suivants : Cyan-rouge -48, Magenta-vert +8, Jaune-bleu +80. Maintenant, allez dans Calques>Nouveaux calques de réglages>Luminosité/Contraste. Rentrez les réglages : Luminosité 15 et Contraste 6.

8: AJOUT DE CHEVEUXSur un nouveau calque, prenez un Pinceau fin de 1 ou 2 px pour rajouter des mèches de cheveux. J’ai pris un Pinceau fin de couleur marron, vous pouvez utiliser la Pipette pour choisir une couleur venant des cheveux de base. Vous pouvez rajouter des cheveux autrement comme lui faire une natte par exemple. J’ai flouté les mèches rajoutées : Filtre>Atténuation>Flou gaussien.

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9: AJOUT D’UNE QUEUE AU CHEVALJ’ai décidé d’ajouter une queue au cheval. Pour se faire, j’ai utilisé une brush avec la couleur #064446. Au dessus, sur un nouveau calque, j’ai posé la même brush mais cette fois-ci d’une couleur blanche. Si vous voulez ajouter une certaine densité à la queue vous pouvez dessiner des mèches par dessus les brushs sur un nouveau calque avec l’outil Pinceau.

11: INSERTION DES CRISTAUXInsérez les cristaux à droite du centaure. Leur couleur diffère trop de l’image. Allez dans Calque>Nouveau calque de réglages>Balance des couleurs avec les réglages suivants : Cyan-rouge -86, Magenta-vert +33, Jaune-Bleu +89. Il faut maintenant les assombrir avec un Calque>Nouveau calque de réglage>Luminosité/Contraste. En luminosité mettez -24 et en contraste -21.

10: LUMIÈRELa création est trop sombre à mon goût. J’ai donc décidé de rajouter une lumière blanche créé à partir d’une brush en forme de nuages. Pour éviter que les formes soient trop précises, j’ai préféré les flouter. Allez dans Filtre>Atténuation>Flou gaus-sien. Entrez la valeur de votre choix en fonction de l’effet que vous voulez donner.

12: OMBRE DES CRISTAUXPour parfaire l’incrustation des cristaux, il faut des-siner leur ombre. Prenez un Pinceau rond de forme floue d’une couleur noire et peignez sous les cristaux. Passez le calque de l’ombre en Lumière tamisée.

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13: IMPRESSION DE FLAMMESJ’ai inséré un psd de fumée bleue pour donner plus de densité à l’image totale. Vous pouvez le placer comme vous le voulez. J’ai ensuite placé le calque en Lumière tamisée avec une opacité de 76%.

15: DONNER DU MOUVEMENT AVEC LES PAPILLONSPrenez le premier papillon. Mettez-le non loin de l’épaule du centaure. Mettez sur ce papillon des effets de Balance des couleurs avec les réglages : Cyan-rouge -80, Magenta-vert +36, Jaune-bleu +78. Incrus-tez ensuite le second papillon un peu plus bas que le précédent. Mettez lui également un calque Balance des couleurs : Cyan-rouge -99,Magenta-vert +24,Jaune-bleu +86. Puis un calque de Luminosite/Contraste avec en luminosité -46. Je n’ai pas modifié le contraste.

14: AJOUT D’UNE TEXTUREMettez la texture sur un nouveau calque. J’ai gommé le centre pour ne laisser agir la texture que sur les contours de l’image. Ensuite passez le calque en Lumière tamisée avec une opacité de 71%.

16: UNIFORMISATION DES COULEURS ET DERNIÈRES MODIFICATIONSAllez dans Calque>Nouveau calque de réglage>Noir et blanc avec une opacité de 28%. Afin de terminer cette création, j’ai utilisé encore une fois des calques de réglage. Balance des couleurs : -58, +41 et +41, Luminosité/Contraste : -73 et 29.

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Galerie deLong Pham

DUST CHILDRENUn distant paysage spatial entièrement fait de gaz. Les

nébuleuses sont parmi les plus beaux phénomènes stel-laire, la poussière d’étoiles défuntes s’y agglomère pour

former d’autres astres, la prochaine génération de soleils.


Long PhamJ’ai découvert la peinture numérique il y a plusieurs années et ai étoffé ma technique depuis grâce à l’extraordinaire communauté d’artistes très active sur

la toile. Mon inspiration est tirée de romans de science-fiction plus ou moins classiques que j’ai lu plus jeune ainsi que de l’univers cinématographique. L’experimentation prend une grande part dans mes travaux personnels, j’essaie toujours de diversifier le style de mes illustrations mais je reviens toujours à la science-fiction et la représentation de l’espace, ce sont des domaines qui me passionnent depuis toujours. Sur DeviantArt : http://heavenwill.deviantart.com

SPACE HIGHWAYL’autoroute de l’espace permet d’effectuer de grands

voyages en un minimum de temps. Ici, c’est l’utilisation de rendus 3D de fractales qui m’a permis d’intégrer autant de détails dans l’image. Photoshop sert à fusionner les

différents éléments en un ensemble cohérent.

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GALACTIC GUTSUne petite planète éjectée de son système solaire des millions d’années plus tôt est le témoin silencieux de l’explosion de sa

galaxie d’origine. Le trou noir au centre ce celle-ci s’effondre dans un souffle destructeur qui détruit tout sur son passage.


JUMPMon propre essai sur la représentation du saut dans l’hyperespace. Une illustration très rapide née de l’experimentation.

Galerie de lonG Pham

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NURTURING MOTHERCette planète gazeuse semblable à Jupiter orbite calmement

autour de son soleil, entourée d’un florilège de satellites. Ses mul-tiples enfants profitent de la protection de l’imposante planète qui

les berce dans son énorme champs de gravité.

OUTPOSTPour cette image, j’ai utilisé un rendu abstrait comme base pour le vaisseau, puis peint par dessus pour lui donner du volume. Jouer sur les contrastes entre les différents plans de l’image permet de renforcer l’atmosphère de l’illustration.

Galerie de lonG Pham

ADORARéalisé sur Painter 11 : Commande d’un jeune père m’ayant fourni une centaine de photo du visage de sa fille de 2 ans et m’a laissé une liberté complète pour le reste de l’image.

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eGalerie deJean-Claude Grillet

Jean-Claude GrilletOriginaire de la Suisse, j’ai suivi un cursus de juriste sans aucun rapport avec les arts graphiques. Passionné depuis mon plus jeune âge d’abord par le dessin puis la peinture à

l’huile que j’ai pratiqué en tant qu’amateur autodidacte pendant une quinzaine d’année. Je me suis mis aux arts numériques en février 2011 à contrecœur et essentiellement pour des raisons logistiques puisque je n’avais plus la possibilité d’avoir un atelier chez moi. Conquis par les prouesses de Painter 11, je me suis créé une page sur le réseau social deviant art en vue de pouvoir échanger des astuces et partager mes travaux. Grâce à ce réseau d’artiste, j’ai obtenu en peu de temps une petite notoriété qui m’a permis de décrocher quelques commandes pour des particuliers. Un de ces portraits a été récompensé par un daily deviation qui m’a offert une visibilité à des dizaines de milliers d’internautes, dont la rédaction de PSD Photoshop. Pour me joindre : http://bisanti.deviantart.com/


ERIC SEIKORéalisé sur Painter 11 : Portrait de mon fils à l’âge d’un and et demi. C’est mon premier travail digital dans lequel j’ai réussi à imiter mon style lorsque je peins à l’huile. Probablement un des travaux que je trouve le plus abouti.

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BUNRAKU COVERRéalisé sur Painter 11 : Projet de couverture pour une bande dessinée se déroulant dans

le Japon médiéval. Le personnage et le toit et le ciel ont été entièrement peints, tandis que le château est issu d’une photo du château d’Himeji, sur lequel j’ai ajoté des couches

d’aquerelle digitale.

SHAMISENRéalisé sur Painter 11 : Image représentant un des personnages de la bande dessinée Bunraku. La peinture tout à gauche est en fait un extrait d’une illustration à l’encre de chine que j’ai peinte il y a une dizaine d’année.

BENGAL TIGERRéalisé sur Painter 11 : Une de mes premières peintures digitales, peinte sans références.

BARBARERéalisé sur Painter 11 : Cette image est juste partie de l’envie de peindre une peau humaine digitale et s’est achevée en hommage à boris Vallejo.

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eGalerie de Jean-Claude Grillet

PSD Mag N°56

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