PROTESTATION CONTRE LA UNE DE CHARLIE HEBDO La ... · de Charlie Hebdo affichant le Prophète...

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Photos : DR Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» La découverte du corps décapité d’Hervé Gourdel, véritable coup de maître de nos forces armées, n’est évidemment pas digne d’être saluée par tous ces partis, associations, personnalités politiques qui avaient trouvé à redire sur ce terrible crime. Voici deux déclarations enregistrées au lendemain de la décapitation du touriste français : - LE MAK : … «est convaincu que l’enlèvement de ce citoyen français à Tizi-Ouzou relève de la volonté de l’Etat algérien d’enfermer encore davantage la Kabylie dans un climat dominé par l’insécurité et le terrorisme…» - Hanoune (PT) : n’excluait pas «l’éventualité d’une implication du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) dans l’enlèvement et l’assassinat du ressortissant français, commandités de l’étranger afin de placer la région sous protection internationale». Finalement, ce n’est ni le SDECE, ni le gouvernement algérien, ni le MAK ! C’est Daesh en Algérie, actuellement en voie de… décapitation ! Mais savez- vous qui a créé, armé et financé indirectement Daesh ? Réponse : les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, la France (eh oui !). Espérons que le dernier carnage de Charlie Hebdo donnera à réfléchir à tout ce beau monde : l’ennemi, ce n’est pas Bachar El Assad, ce ne sont pas les musulmans, mais ce terrible monstre qu’ils ont créé, et qui, comme Frankenstein, est en train de se retourner contre eux ! Le boomerang australien est un jeu. Celui qui vient d’Orient devrait s’appeler boomesang ! [email protected] Boomerang oriental VEND. 16 - SAM. 17 JANVIER 2015 - 25-26 RABIE EL AWAL 1436 - N° 7383 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l PROTESTATION CONTRE LA UNE DE CHARLIE HEBDO Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l CONTRIBUTION Charlie Hebdo : tragédie et cafouillage Par Leïla Aslaoui-Hemmadi (P. 7) l HANDBALL : MONDIAL-2015 (ALGÉRIE 20 - ÉGYPTE 34) Les Verts humiliés l MANIFESTATIONS CONTRE LE GAZ DE SCHISTE À IN SALAH, TAMANRASSET ET OUARGLA Le Sud confirme son veto La manifestation dégénère à Alger PAGE 3 PAGE 5 l Le Sept national a raté son entame aux Championnats du monde de handball encaissant une lourde défaite face à la sélection égyptienne sur le score de 20 à 34 en match d'ouverture pour le groupe C. L’absence de Chahbour et de Rahim a beaucoup pesé sur l’efficacité du Sept algérien. PAGE 16

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Le Bonjour du «Soir»

La découverte du corps décapitéd’Hervé Gourdel, véritable coup demaître de nos forces armées, n’estévidemment pas digne d’être saluéepar tous ces partis, associations,personnalités politiques qui avaienttrouvé à redire sur ce terrible crime.Voici deux déclarations

enregistrées au lendemain de ladécapitation du touriste français :- LE MAK : … «est convaincu que

l’enlèvement de ce citoyen français àTizi-Ouzou relève de la volonté del’Etat algérien d’enfermer encoredavantage la Kabylie dans un climatdominé par l’insécurité et leterrorisme…»- Hanoune (PT) : n’excluait pas

«l’éventualité d’une implication duMouvement pour l’autonomie de laKabylie (MAK) dans l’enlèvement etl’assassinat du ressortissant français,commandités de l’étranger afin deplacer la région sous protectioninternationale».Finalement, ce n’est ni le SDECE, ni

le gouvernement algérien, ni le MAK !C’est Daesh en Algérie, actuellementen voie de… décapitation ! Mais savez-vous qui a créé, armé et financéindirectement Daesh ? Réponse : lesEtats-Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar,la Turquie, la France (eh oui !).Espérons que le dernier carnage deCharlie Hebdo donnera à réfléchir àtout ce beau monde : l’ennemi, ce n’estpas Bachar El Assad, ce ne sont pasles musulmans, mais ce terriblemonstre qu’ils ont créé, et qui, commeFrankenstein, est en train de seretourner contre eux ! Le boomerangaustralien est un jeu. Celui qui vientd’Orient devrait s’appeler boomesang !

[email protected]

Boomerangoriental

VEND. 16 - SAM. 17 JANVIER 2015 - 25-26 RABIE EL AWAL 1436 - N° 7383 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l PROTESTATION CONTRE LA UNE DE CHARLIE HEBDO

Editio

n du C

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N III

I - 00

74

l CONTRIBUTION

Charlie Hebdo :tragédie et cafouillage

Par Leïla Aslaoui-Hemmadi (P. 7)

l HANDBALL : MONDIAL-2015 (ALGÉRIE 20 - ÉGYPTE 34)

Les Verts humiliés

l MANIFESTATIONS CONTRE LE GAZ DE SCHISTE ÀIN SALAH, TAMANRASSET ET OUARGLA

Le Sud confirmeson veto

La manifestationdégénère à Alger

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l Le Sept national a raté son entame aux Championnatsdu monde de handball encaissant une lourde défaite faceà la sélection égyptienne sur le score de 20 à 34 en match

d'ouverture pour le groupe C. L’absence de Chahbour et de Rahima beaucoup pesé sur l’efficacité du Sept algérien. PAGE 16

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Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :56,81%

Non : 38,68%

S. Opinion :4,51%

Pensez-vous que la multiplication des mouvements deprotestation au sud du pays réussira à obliger le

gouvernement à reculer sur l’exploitation du gaz de schiste ?

Résultat sondage

Etes-vous favorable au port du bracelet élec-tronique à la place de la détention préventive ?

L ’ a t t e n t a t c o n t r eL ’ a t t e n t a t c o n t r eCharlie HebdoCharlie Hebdo a été una été uns é i s m e d o n t l e ss é i s m e d o n t l e srépliques n’en finissentrépliques n’en finissentpas de se faire sentirpas de se faire sentire n F r a n c e . D e se n F r a n c e . D e srépliques de magnituderépliques de magnitudedi f férente mais ayantdi f férente mais ayanttoutes à vo i r avec latoutes à vo i r avec lasecousse maî t resse !secousse maî t resse !Ainsi, une question épiAinsi, une question épi--neuse qui a découlé deneuse qui a découlé decette déflagration : quecette déflagration : quefaire face à ce phénofaire face à ce phéno--m è n e s u r p r e n a n t e tm è n e s u r p r e n a n t e tpourtant bien prévisiblepourtant bien prévisibled’élèves qui ont refuséd’élèves qui ont refuséd’observer la minute ded’observer la minute des i lence ? Surprenants i lence ? Surprenantcar nul ne pensait quecar nul ne pensait quela marginalité pouvaitla marginalité pouvaitaller jusque-là et prévialler jusque-là et prévi--sible, pour autant, carsible, pour autant, carla marginalisation peutla marginalisation peutpousser loin.pousser loin.

M a i s l a q u e s t i o n ,M a i s l a q u e s t i o n ,visiblement accessoire,visiblement accessoire,mais – comment dire ?mais – comment dire ?– incontournable : où– incontournable : oùseront enterrés les terseront enterrés les ter--roristes ? Langue auroristes ? Langue auchat !....chat [email protected]@yahoo.fr

DIGOUTAGELa dernière demeure

des terros

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Les autorités financières émiraties auraient saisi récemment leurshomologues algériens pour les informer de l’ouverture d’une enquê-te suite à des dépôts importants en devises par des Algériens danscertaines banques de l’émirat de Dubaï.Une information qui ne manquera certainement pas de

donner des sueurs froides à des hommes d’affaires ouà des responsables qui ont misé sur des comptesouverts dans cet émirat du Golfe.

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPVend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - Page 2

Sueurs froides

Daïra oubliéeL’une des plus importantes daïras

d’Alger, celle de Dar-El-Beïda enl’occurrence, est sans wali déléguédepuis juin 2014. Beaucoup de pro-jets et d’importants dossiers, à

l’exemple de l’éradica-tion de l’habitat pré-caire, restent ainsigelés depuis 8

mois. C’est le walidélégué de Rouiba

qui assure l’intérim.

La liste «parallèle» de Saâdani

En prévision du prochain remaniement du gouverne-ment, Abdelmalek Sellal avait adressé àBouteflika, comme nous l’avionsd’ailleurs annoncé précédemment, uneliste portant sur des propositions dedéparts et de nouveaux venus dansl’exécutif. En parallèle, Amar Saâdania, de son côté, confectionné une liste«officieuse» portant les propositionsdu FLN, qu’il avait remise à l’en-tourage de Bouteflika.

Salah Benreguia – Alger (LeSoir) - Sortis manifester «pacifi-quement» leur mécontentementface à la Une du dernier numérode Charlie Hebdo affichant leProphète Mohamed versant unelarme et tenant une pancartedisant «Je suis Charlie», lamarche qui s’est ébranlée de lamosquée El Mouminine deBelouizdad (ex-Belcourt), a tour-né à l’émeute aux alentours del’APN et du square Port Saïd.Flash-back : Belcourt. 13h40. A peine sortis de la mosquée

El Mouminine de Belcourt, dont leprêche a été consacré exclusive-ment à condamner les atteintescommises contre l’Islam et lesmusulmans en Europe, après lesattentats terroristes survenus lasemaine passée à Paris, descentaines de «fidèles», jeunespour la plupart, commençaient àscander en arabe «il n’y a de dieu

que Dieu» et ce, en directiond’Alger-Centre. De plus en plusnombreux, les manifestants ontdû forcer le cordon de sécurité, àla place du 1er-Mai, pour emprun-ter la rue Hassiba-Ben-Bouali,toujours en direction d’Alger-Centre. Si la rue Hassiba-Ben-Bouali

a vibré au rythme de «Alayhanahya ou alayha namout wa fisabiliha noudjahid (pour elle nousvivons, pour elle nous mourronset pour elle nous combattrons)»,un slogan qui replonge la capitaledans les années 90, l’usage de laforce a commencé au niveau duCommissariat central. En effet, les manifestants

étaient bloqués au niveau du bou-levard Amirouche, où des heurtsavec les forces de l’ordre ont faitquelques blessés. Là, des cen-taines de manifestants ont faitdemi-tour et ont dû emprunter la

rue Hamani pour se diriger vers larue Larbi Ben M’hidi, toujoursdans le centre d’Alger. Appelanten faveur de l’instauration d’unEtat islamique, les manifestants,qui ont observé un rassemble-

ment devant le siège de l’APN,brandissaient des affichettes etdes pancartes où l'on pouvait lire«Nous sommes avec Mohamed»,«Falestine chouhada» (Palestineles martyrs), «La illaha Illa Lah» (Il

n'y a autre Dieu qu'Allah) etautres phrases religieuses.Voulant les disperser, l’interven-tion des forces de l’ordre a dégé-néré. En effet, la situation estdevenue très tendue lorsque lespoliciers ont tenté d’éloigner lesmanifestants du siège de l’APN,en les poussant vers les ruesavoisinantes. A quelques centaines de

mètres de là, soit au square Port-Saïd, les manifestants commen-çaient à jeter des pierres. La réac-tion des forces de l’ordre ne s’estpas fait attendre : des élémentsde la police sont intervenus enprojetant de l’eau chaude sur lesmanifestants qui ripostaient, euxaussi, avec des jets de pierres. Devant cette situation qui rap-

pelle les marches du FIS dissous,des policiers en renfort ont étédépêchés sur les lieux de la mani-festation. Et c’est en utilisant desgaz lacrymogènes et des camionschasse-neige que les policiers ontpu prendre le dessus. Quelquesdizaines d’arrestations ont étéenregistrées, signale-t-on

S. B.

Le Soird’Algérie Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE3Actualité

PROTESTATION CONTRE LA UNE DE CHARLIE HEBDO

La manifestation dégénère à Alger

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Sid.

Des milliers de personnes ont manifesté hier à Alger.

Affrontements entre les forces de l’ordre et manifes-tants aux alentours de l’APN et du square Port-Saïd,l’agence d’Air Algérie de Zighout-Youcef saccagée…, lamanifestation des milliers de personnes organisée hier àAlger après la prière du vendredi a tournée à l’émeute.

PRÈS DE QUATRE MOIS APRÈS SON HORRIBLE ASSASSINAT

Le corps d’Hervé Gourdel retrouvéLancée à la suite de l’horrible

assassinat survenu après troisjours de captivité du touriste fran-çais, la traque des membres dupremier groupe terroriste ayantfait allégeance à l’Etat islamiqueen Irak et au Levant s’est avéréelongue et a surtout nécessité plu-sieurs opérations orientées surmaintes contrées dans un immen-se périmètre principalement aunord de la forêt d’Aït-Ouabane, oùle guide de montagne français

Hervé Gourdel et ses amis origi-naires de la voisine Tikjda ont étésurpris, dans la nuit du 21 sep-tembre 2014, par le groupe terro-riste mené par Abdelmalek Gouri,alias Khaled Abou Suleimane,intronisé chef de Jund Al-Khilafah,qui signait ainsi son acte de nais-sance et son «divorce» d’avec Al-Qaïda au Maghreb.Avant que les éléments des

forces combinées de l’ANP et dela Gendarmerie parviennent à

exhumer le corps du touriste fran-çais, jeudi, le sud-est de la wilayade Tizi-Ouzou a été mis sous unesurveillance sans précédent,pourtant depuis vingt ans ce nesont pas les opérations antiterro-ristes qui ont manqué dans cettepartie de la wilaya de Tizi-Ouzouqui a tant souffert des affres desgroupes terroristes qui s’y sontimplantés depuis l’apparition desGIA de triste mémoire. Les centaines d’hommes rele-

vant des secteurs opérationnelsde Tizi-Ouzou et de Bouira, sousle commandement du service decoordination opérationnelle et derenseignement antiterroriste, sesont attelés à monter plusieursopérations dans les maquis allantde la forêt d’Aït-Ouabane au sud,Aïn-El-Hammam au nord, Aït-Ali-Ouharzoune et Souk-El-Had àl’ouest, Abi-Youcef et Iferhounèneà l’est.

L’embuscade d’Aït-Saâda, ledébut de la fin des recherchesUn maillage monstrueux qui a

restreint considérablement lacapacité de mouvement des ter-roristes, au point où à chaqueapparition de ces derniers, il étaitfait état d’une opération de l’ANP,telle celle qui a permis, au débutdu mois d’octobre dernier, deretrouver les lieux exacts où Gouriet ses acolytes s’étaient terrés. Des opérations se succédaient

pendant plusieurs semainesaprès l’assassinat de Gourdel,jusqu’à cette spectaculaire inter-vention qui aboutit à la neutralisa-tion du chef de Daesh, dans lanuit du 22 décembre aux Issers,après une filature de plusieurs

heures, lui croyait avoir réussi àpasser entre les mailles du dispo-sitif mis sur pied par l’armée. Depuis, dans les montagnes

du Djurdjura, notamment au sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou, lesopérations se sont succédé.Selon un bilan non officiel, ce sontsix terroristes qui ont été abattusentre la date de l’assassinatd’Hervé Gourdel et cette opéra-tion d’il y a une semaine, menéedans les environs du village Aït-Saâda, quelques kilomètres aunord de la fameuse forêt où s’étaitaventuré Hervé Gourdel. Une sortie de l’ANP qui allait

donner un tout autre cours auxrecherches engagées pour retrou-ver le corps du touriste français.Une embuscade tendue peuaprès midi, samedi dernier, à l’is-sue de laquelle un terroriste a été

abattu et un autre blessé maisdisparu dans la nature. Sa traquedurera deux jours avant que,n’ayant plus le choix, il ne décidede se livrer aux militaires s’étantmis à sa recherche. Puis, tout s’enchaîna avec les

révélations de ce terroriste,répondant au nom de Hamzaouiet fiché sous le nom d’AbouAbderrahmane. Jeudi donc, enmilieu de matinée, un tout petit vil-lage entre Abi-Youcef et Akbil, unecinquantaine de kilomètres ausud-est de Tizi-Ouzou, et moinsde vingt kilomètres au nord de laforêt d’Aït-Ouabane, le corps puisla tête d’Hervé Gourdel ont étéexhumés pour ensuite être ache-minés aux laboratoires de la sec-tion scientifique de laGendarmerie nationale à Alger.

A. M.

Comme nous l’annoncions dans notre édition de jeudi,les recherches engagées depuis près de quatre mois pourretrouver le corps du randonneur français, Hervé Gourdel,étaient sur le point d’aboutir à la localisation de l’endroitexact où il a été enterré par ses bourreaux de Daesh.

Les forces de sécurité procèdent à l’exhumation de la dépouille d’Hervé Gourdel.

BOUIRAQuatre personnes arrêtées

à Aïn BessemQuatre personnes appartenant au milieu islamiste ont été arrê-

tées par les services de sécurité, durant la journée de jeudi à AïnBessem, à 26 kilomètres au sud-ouest de Bouira, a-t-on appris hierde sources sûres. D’après ces sources, ces arrestations qui ont étéeffectuées en deux temps, deux durant la matinée et deux autresaux environs de 14 heures, entreraient dans le cadre de la lutteantiterroriste. En effet, selon nos sources, les deux arrestations dela matinée ont été faites dans la discrétion et sans que personne nepuisse avancer l’identité des personnes arrêtées, alors que cellesde l’après-midi ont été opérées en plein jour, aux abords de la mos-quée du centre-ville ; ce qui porterait à croire que ces personnesferaient partie vraisemblablement d’un réseau de soutien au terro-risme. Hier encore, alors qu’aucune information détaillée n’a filtré sur

ces arrestations, d’autres sources parlaient carrément d’un groupeterroriste qui aurait été surveillé depuis plusieurs jours, et qui seraitsuivi depuis Bouira, avant d’être neutralisé à Aïn Bessem.

H. M.

Phot

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. R.

Nawal Imès- Alger (Le Soir) -Les huiles industrielles usagées col-lectées par Naftal pour être expor-

tées seront à l’avenir transforméeslocalement. Le ministre de l’Energie,interrogé jeudi par un sénateur sur

l’avenir de l’activité, a fait savoir queson département avait tracé un pro-gramme ambitieux pour la réalisationde plusieurs raffineries pétrolières.Des offres techniques pour la réalisa-tion de nouvelles raffineries sont encours d'évaluation. L’une d’entreelles sera implantée dans la wilaya

d’Illizi. Selon Youcef Yousfi, ces raf-fineries vont permettre de satisfairedans quelques années, les besoinsdu marché national et même dedégager un excédent qui sera desti-né à l’exportation.

Actuellement, Naftal arrive àrécupérer annuellement 18.000tonnes de ces huiles usagées.Interrogé sur l’arrêt des activités de laraffinerie d’In Amenas après six ans

d’activité, le ministre de l’Energie arépondu que la décision de sa ferme-ture avait été prise en 1986 suite àun mouvement du sol ayant causédes fissures dans la structure de laraffinerie. Cepenadant, Sonatrachétudie la possibilité de déplacer cetteraffinerie ou quelques-unes de sesunités vers une autre région plusstable et sécurisée.

N. I.

Le Soird’Algérie Actualité

La Société nationale de transport et de commercialisation desproduits pétroliers (Naftal) compte investir le créneau du raffina-ge des huiles industrielles usagées qui sont actuellement expor-tées.

Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE4HUILES INDUSTRIELLES USAGÉES

Naftal compte investir le créneau

Les listes des personnes nécessiteuses sont enphase d’actualisation. Le département de la solidarité adonné des instructions aux directeurs de l’action socialeafin que ces listes soient épurées. La ministre de laSolidarité nationale, de la Famille et de la Condition de lafemme affirmait jeudi, devant les sénateurs, que lesenquêtes avaient démontré que parfois les aides n’al-laient pas aux personnes qui en ont le plus besoin.

En prévision de l’exécution du programme de l’annéeen cours, une enveloppe de 131 milliards de dinars aété dégagée pour la prise en charge des catégories

défavorisées. Dorénavant, affirme Mounia Meslem, lapriorité sera donnée au financement des associationsdont le programme est «complémentaire» à la politiquede l'Etat en matière de prise en charge des catégoriesvulnérables et défavorisées. Interrogée sur le devenirdes jeunes employés dans le cadre du filet social, laministre a affirmé qu’ils étaient 520 000 personnes à êtreconcernées par cette situation temporaire en attendantde pouvoir les réorienter vers la sphère économique.

N. I.

HYDROCARBURES

La production et l’exportation ont bien baissé en 2013La production et l’exportation d’hy-

drocarbures, notamment le pétrole, ontenregistré une baisse sensible en 2013par rapport à l’année précédente. C’estce que démontre le rapport annuel 2013de Sonatrach, rendu public récemment.

Selon ce rapport, la production primaire tota-le d’hydrocarbures a diminué de 194,6 millionsde tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2012 à186,9 millions de tonnes en 2013 dont 76% eneffort propre à Sonatrach (soit 141,3 millions detonnes) et 45,6 millions de tonnes en association(45,6 millions de tonnes).

Ainsi, la production de pétrole brut qui repré-sente 27% du volume global a baissé de 50,9millions de tonnes en 2012 à 49,4 millions detonnes l’année suivante, Sonatrach en assurant53%. C’est également le cas pour la productionde gaz naturel, représentant 64% du volume glo-bal, avec une baisse de 132,5 milliards demètres cubes en 2012 à 127,2 milliards demètres cubes, Sonatrach en réalisant 84%.

Une baisse de volume qui concerne égale-ment le GPL et le condensat avec des volumespassant respectivement de 6,8 millions detonnes à 6,6 millions de tonnes et de 9,5 millionsde tonnes à 8,8 millions de tonnes, Sonatrach enassurant 79% et 84% de la production.

Une trentaine de découvertes réaliséesCertes, le rapport indique que 32 décou-

vertes dont 29 en effort propre de Sonatrach ontété réalisées, totalisant un volume en place,prouvé et probable de l’ordre de 416 millions deTEP, «le plus haut niveau réalisé depuis 1967».Outre le forage par Sonatrach de 138 puits d’ex-ploration dont 85 terminés et de 68 puits dedéveloppement dont 62 terminés, le rapport citel’entrée en production des gisements gaziers deMenzel Ledjmet Est et de Gassi Touil, du gise-ment d’huile d’El Merk et de l’unité GPL de Hassi

Messaoud. Comme le rapport indique un mon-tant d’investissement global de 9,252 milliards dedollars engagés en 2013 contre 10,410 milliardsde dollars en 2012. Dans ce cadre, les investis-sements consacrés à l’amont ont diminué de7,531 milliards de dollars (dont 4,027 milliards dedollars investis par Sonatrach en effort propre)en 2012 à 6,315 milliards de dollars (dont 4,041milliards de dollars pour Sonatrach) en 2013,tandis que ceux engagés dans l’aval sont passésde 2,089 milliards de dollars à 2,014 milliards dedollars.

Moins de pétrole et de GPL vendus localement

Or, la tendance baissière concerne bien lepétrole brut vendu sur le marché national dontles volumes passent de 450 000 tonnes à330 000 tonnes. Idem pour le GPL dont lesvolumes sont passés de 1 982 000 tonnes à1 969 000 tonnes. Toutefois, les volumes de gaznaturel et de produits raffinés et bitumes vendussur le marché domestique ont augmenté, pas-sant respectivement de 32,114 milliards demètres cubes à 33,376 milliards de m3 et de9 598 000 tonnes à 10 149 000 tonnes.Concernant les gaz de charge Helios & Helison,la vente est restée stable à 11 millions de mètrescubes.

En ce qui concerne le transport par canalisa-tions pour lequel les investissements sont pas-sés de 721 millions de dollars en 2012 à 877 mil-lions de dollars en 2013, le rapport indique que203,8 millions de tonnes ont été transportées surles réseaux nord et sud, en baisse par rapport à2012 (214,1 millions de TEP acheminés). En2013, 102,1 millions de tep de gaz naturel, 75,4millions de tonnes de pétrole, 13,4 millions deTEP de condensat et 12,8 millions de GPL ontété acheminés contre respectivement 107,5 mil-lions de TEP, 78,8 millions, 14,7 millions et 13,1millions en 2012.

Résultats positifs dans le raffinageCela étant, la commercialisation domestique

des hydrocarbures a progressé de 43,607 mil-lions de tonnes en 2012 à 45,315 millions detonnes en 2013 (+4%). Notons que les capacitésde raffinage sont passées de 22,6 millions detonnes en 2012 à 23,8 millions de tonnes en2013 dont 7,0 millions de tonnes de gasoil, 2,3millions de tonnes d’essences, 0,6 million detonnes de GPL et 0,3 million de tonnes d’arômes,lubrifiants et bitumes. Outre le fait que la produc-tion de GNL a augmenté de 24,4 millions de m3 à25 millions de m3 tandis que la séparation et pro-duction de GPL à partir des raffineries et descomplexes GNL a atteint les 7,2 millions detonnes en baisse de 0,2 million de tonnes parrapport à 2012. Relevons que le volume depétrole brut traité à atteint les 21,2 millions detonnes et celui de condensat traité à Skikda aatteint les 3,1 millions de tonnes.

Moins de recettes en 2013Ce faisant, le chiffre d’affaires a diminué de

9%, passant de 5 831 milliards de dinars en2012 à 5 324 milliards de dinars en 2013. Soitune exportation d’hydrocarbures qui a enregistréune baisse de 6,7%, le volume total chutant de107,2 millions de tonnes en 2012 à 100,1 mil-lions de TEP en 2013. Soit un chiffre d’affaires àl’export également diminué de 11%, passant de71,5 milliards de dollars à 63,5 milliards de dol-lars en 2013. Et ce, sur la base du prix duSahara Blend en baisse de 1,6%, avec unemoyenne annuelle pondérée de 109,1 dollars lebaril en 2013 contre 110,8 dollars le baril en2012. De même que les ventes sur le marchénational ont diminué de 35,5 milliards de dinarspar rapport à 2012, passant à 264,2 milliards dedinars.

Moins de pétrole et de gaz naturel exportés

Ainsi, le volume de pétrole brut exporté estpassé de 31,9 millions de tonnes en 2012 à 28,4millions en 2013. Idem pour le GPL dont le volu-me a diminué de 5,5 millions de tonnes à 5,3 mil-lions et pour le gaz naturel dont les ventes ontdiminué de 37,3 milliards de m3 à 32,7 milliardsde m3.

Par contre, les exportations de condensat,produits raffinés et GNL ont cru respectivementde 5,1 à 5,4 millions de tonnes, de 12,4 à 12,8millions de tonnes et de 24,2 à 24,4 millions dem3. Le rapport cite par ailleurs l’importation de 5millions de tonnes dont 86% sont des quantitésde gasoil et d’essence.

En ce sens, l’on indique que la subventiond’équilibre (différentiel de prix généré par l’impor-tation de produits pétroliers pour la couverturedes besoins du marché national) est passée de360 milliards de dinars en 2012 à 377 milliardsde dinars en 2013. Soit une hausse de 3,6% dela perte entre le coût d’achat du gasoil et desessences importés et leur prix de vente adminis-tré.

Concernant la fiscalité pétrolièreD’autre part, le rapport indique que la fiscalité

pétrolière versée au titre de l’exercice 2013 aatteint les 3 571 milliards de dinars dont 2 172milliards de dinars de la taxe sur les revenuspétroliers (TRP), 952 milliards de dinars de rede-vance sur production d’hydrocarbures, 205 mil-liards de dinars d’impôt complémentaire sur lesrevenus/impôt sur les bénéfices, 236 milliards dedinars d’impôt sur la rémunération, 5 milliards dedinars de taxe superficiaire et 1 milliard de dinarsde taxe sur le torchage.

Comme la rémunération des associés s’estélevée (profit oil) passant de 686 milliards dedinars à 606 milliards de dinars (-12%).

Cherif Bennaceur

La ministre du Tourisme a affirmé, jeudi, que pas moins de 813 projetsd'investissement dans le secteur du tourisme avaient été approuvés. 394sont en cours de réalisation. Des projets qui devraient permettre de créer25.265 postes d'emploi et renforcer les capacités d’accueil avec 45.000 nou-veaux lits. Evoquant le classement des hôtels, Yamina Zerhouni a fait savoirque jusqu'à décembre dernier, 664 décisions de classement avaient étéprises. Elles concernent 248 hôtels 5 étoiles, 156 sans étoiles et 1.158 éta-blissements hôteliers, toutes catégories confondues. N. I.

TOURISME800 projets approuvés

TÉLÉPHONIE MOBILE DE 3E GÉNÉRATION

Le partenariat avec les opérateurs incontournable pour LG

Intervenant à l’occasion du lancement enAlgérie d’un nouveau smartphone, le LG G3 S,Woo Sang Ahn indiquera que ce partenariat estnécessaire dans le contexte de la téléphoniemobile de troisième génération. Un partenariatdéjà à l’œuvre avec un opérateur, rappellera leDG de LG, sur le segment des appareils d’entréede gamme et de manière positive. Cela même sila société mise sur le développement des appa-reils de haut de gamme ou premiums, voire toustypes de smartphones et autres téléphones

mobiles. Notons que LG Algérie a développé en2014 une part de marché de l’ordre de 10%,tous types d’appareils mobiles, indiquera WooSang Ahn, boostée principalement par la com-mercialisation des G3. Et une part de marchéque LG entend mieux consolider en 2015, àhauteur de 20%, et en lançant de nouveaux pro-duits de la famille G3 mais aussi en introduisantle G4 «dans les prochains mois». Ce qui s’inscritdans la démarche poursuivie par LG d’offrir à saclientèle algérienne des produits électroniquestoujours innovants, performants et répondant àtous les goûts.

Ainsi, après avoir lancé le G3, un smartphonepremium et qui est crédité d’un immense succèsau regard de ses fonctionnalités, LG lance unenouvelle version de ce mobile, le G3 S, undouble puce. Ce smartphone est disponible danstous les showrooms de LG, dans trois couleursdifférentes (blanc, noir titane et or) et au prix,abordable au demeurant, de 33 000 dinars. Un

mobile voulu attractif, intéressant pour les clientsen quête de nouveautés et de différence et quipermettra à LG de conforter son positionnement.Et ce, dans la mesure où le G3 S confirme lasuprématie de la famille des smartphones dite G,celle-ci représentant plus du tiers de tous lessmartphones LG vendus de par le monde. Dotéde capacités qui incitent volontiers l’intérêt del’utilisateur en toutes circonstances, le G3 S ahérité du G3 un design élégant mais reproduitégalement l’essentiel de toutes les options etcaractéristiques dont s’est distingué ce dernier,entre autres meilleur écran HD IPS 5’’, caméraau laser autofocus et le bouton arrière pour unemanipulation très facile. Très fin, légèrementcourbé, le G3 S offre des commodités de discré-tion et est accompagné par une nouvelle collec-tion d’accessoires premium, notamment lecache Quick Circle qui sert à la fois à protéger letéléphone et aussi à faciliter l’accès aux applica-tions préférées sans pour autant ouvrir le cache.

Avec le G3 S, l’utilisateur peut égalementprendre des photos avec un simple geste de lamain… Hormis le mobile, LG se positionne aupremier rang sur les autres segments électromé-nagers et audiovisuels, avec une part de marchéde l’ordre de 25%. Avec une part de plus de 20%sur le segment TV, LG renforce sa pénétration dumarché algérien où elle compte introduire lestéléviseurs à écran OLED incurvé ainsi que lesultraHD, de manière inédite et attractive pour lesclients, «à des prix abordables».

Confiant, Woo Sang Ahn se montrera égale-ment satisfait du partenariat engagé avec lasociété privée Bomare Company dans la fabrica-tion de téléviseurs LCD conformes aux normesde LG. Une position leader également sur le seg-ment climatiseurs (19% de parts de marché),relèvera le DG de LG Algérie qui note égalementque sa société détient 32% dans les machines àlaver et plus de 20% dans les réfrigérateurs.

C. B.

Le partenariat avec les opérateursde téléphonie mobile est incontour-nable pour LG Algérie. «Nous ne pou-vons ne pas travailler avec les opéra-teurs», assurait jeudi dernier le direc-teur général de la succursale algérien-ne du leader sud-coréen de l’électro-nique.

PERSONNES NÉCESSITEUSES

Vers l’actualisation des listes

Le Soird’Algérie Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAge 5Actualité

Les manifestations contre l’ex-ploitation du gaz de schiste necessent de mobiliser au Sud dupays. Une large population arépondu ce jeudi, à l’appel pourune marche pacifique. Selon dessources locales, la marche la plusimpressionnante a été observée àIn Salah. Des populations delocalités limitrophes à l’exempled’Inghar ont été nombreuses àfaire le déplacement dès les pre-mières heures de la matinée. Plusde 15 000 personnes, selon nossources, ont ainsi marché pourdire non à l’exploitation du gaz

non-conventionnel dans la région.Il faut dire que la mobilisation n’apas faibli pendant 15 jours à InSalah, mais ce jeudi, le nombredes manifestants a été important.Même des populations de lawilaya d’Adrar ont pris part à lamarche. La ville est restée à l’ar-rêt de toute activité commercialeou administrative. A Tamanrassetoù la population manifestait sépa-rément dans plusieurs quartiers,depuis quelques jours, plus de2 000 personnes ont convergé cejeudi, vers le centre-ville pourmarcher ensemble. Des rassem-

blements ont eu lieu devant lessièges de l’APC et de la daïra,pour protester contre le premierforage de schiste dans la région.Commerces, écoles et adminis-

trations ont été interdits de touteactivité par les comités organisa-teurs de la marche. La ville était,ainsi, entièrement paralyséeselon les mêmes sources. «Il y a

des commerçants et des fonction-naires d’administrations qui ontdébrayé de leur propre gré pourexprimer leur solidarité avec lapopulation d’In Salah. D’autresont été plutôt contraints de bais-ser rideau, de quitter leur bureauet postes de travail sous la pres-sion des comités d’organisation»,précisent nos sources. A Ouargla,le mouvement des chômeurs asaisi l’occasion pour sortir luiaussi dans la rue et improviserune marche en plein centre-ville.Il est à signaler que de tellesactions sont courantes à Ouarglaoù le mouvement des chômeursva jusqu’à immobiliser descamions de transport de mar-chandises régulièrement.

Enfin, et selon toujours nossources, les services de sécuritéont toléré les différentes marches.

Mehdi Mehenni

MANIFESTATIONS CONTRE LE GAZ DE SCHISTE À IN-SALAH,TAMANRASSET ET OUARGLA

Le Sud confirme son vetoPlus de 15 000 personnes ont marché ce jeudi à In

Salah, où des populations de localités limitrophes, àl’exemple d’Inghar, se sont jointes à la manifestation.A Tamanrasset, plus de 2 000 citoyens issus de plusieursquartiers ont convergé vers le centre-ville pour marcherensemble. A Ouargla, les chômeurs ont également impro-visé une action de protestation.

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Cette «sortie électro-nique» de Sellal, une premièreen Algérie pour un haut respon-sable, intervient suite aux mani-festations en cours dans leswilayas du Sud depuis le 1er jan-vier dernier et qui ont culminéjeudi avec de grandes marchesà Tamanrasset, In-Salah etOuargla. Des manifestationscontre l’exploitation du gaz deschiste, bien évidemment. Et quiavaient pris comme point dedépart In-Salah où a eu lieu lepremier forage, il y a quelquesjours. D’où la précision suivantede Sellal : «Le programme derecherche des ressources de

gaz non conventionnels est défi-ni comme suit : 1 ; projet pilotede prospection Ahnet.Réalisation de deux forageschacun pour étudier lesréserves de gaz non conven-tionnels dans cette zone. _Echéance du projet pilote : fin2015.» Selon toujours lePremier ministre, une secondephase suivra dans ce program-me d’exploration et non pasd’exploitation : «_ 2 ; à partir de2020 (commencera) l’évalua-tion. (Il s’agira) d’une évaluationdes résultats de ces explora-tions pendant une durée dedeux ans.» Une évaluation quiconcernera «l’estimation des

réserves (ainsi que) les effetssur l’environnement». Aussi,ajoutera-t-il, «le programme ci-dessus a été précédé par unephase d’études de ces deuxforages d’exploration». End’autres termes, l’Algérie n’estmême pas prête à se lancerdans l’exploitation de cette res-source et n’en est encore qu’austade de l’exploration. Selon unesource au fait du dossier, «le butde cette première phase qu’estl’exploration, est de connaîtreavec précision nos réservesréelles en gaz de schiste et d’enlocaliser les plus importantes.De sorte à être prêt à passer à laphase d’exploitation à l’horizon2030, 2040. Et d’ici là, les tech-niques d’extraction auront certai-nement connu de nets progrèsgrâce aux recherches et auxnouvelles technologies». Cettesortie inattendue, sous cetteforme du moins, de AbdelmalekSellal suffira-t-elle à convaincreles anti-gaz de schiste ?

K. A.

Les manifestations contre l’exploitation du gaz de schistene cessent de mobiliser au sud du pays.

ABDELMALEK SELLAL L’AFFIRME :

«L’exploitation du gaz de schisten’est pas du tout à l’ordre du jour»

La CNLTD apporte son soutienaux populations du Sud

Saluant leur «éveil» et leur «prise de conscience » quantà la dangerosité de la décision des pouvoirs publics d’en-tamer l’exploitation des gaz de schiste, la CNLTD apporteson soutien aux populations du Sud.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - La Coordination nationale pour les libertéset la transition démocratique s’est réunie ce jeudi au siège national dumouvement Nahda. A l’ordre du jour de ce sommet, des chefs du MSP, deNahda, FJD, Jil Jadid et RCD, en sus de l’ancien chef de gouvernementAhmed Benbitour, l’étude des derniers développements survenus sur lascène nationale sur le double plan politique et économique.

Une scène dangereuse, notamment avec le recul des cours du pétroleà propos desquels la CNLTD a eu à avertir depuis déjà un certain tempsde ses répercussions.

La CNLTD n’y est pas allée par trente-six-chemins pour saluer lespopulations du Sud pour leur «éveil» et leur «prise de conscience» quantà la dangerosité de la décision des pouvoirs publics d’entamer l’exploita-tion du gaz de schiste et «ne pas compromettre l’avenir des générations,présentes et futures». Et elle n’a pas manqué de justifier à l’occasion sonsoutien à la société civile du Sud qui, depuis des jours, s’oppose pacifique-ment aux travaux d’exploitation de ces ressources non-conventionnelles.D’abord pour un souci environnemental, les populations du Sud «endurantencore les affres des fameux essais nucléaires remontant à six décenniesde cela». Et de rappeler que la région d’In Salah est réputée pour sa«richesse en nappes phréatiques ayant subi nombre de transferts sur delongues distances sans étude quant à leur impact écologique ni consulta-tion des populations locales». La Coordination met également en avantdans son argumentaire ces études universelles de «très haut niveau scien-tifique qui prouvent, d’une façon on ne peut plus implacable, les consé-quences néfastes de l’exploitation du gaz de schiste». Une décision d’opé-rer des forages, prise sans «études préalables» et sans que le Conseilsupérieur de l’énergie ne se réunisse».

M. K.

Salima Akkouche – Alger (LeSoir) - Après avoir écouté les préoc-cupations des jeunes, en novembredernier, en organisant une conféren-ce socio-économique de la jeunes-se, le département de AbdelkaderKhomri s’apprête à se pencher surles préoccupations des personneshandicapées. Le ministre de laJeunesse a annoncé jeudi que sondépartement organisera prochaine-ment, en collaboration avec le minis-

tère de la Solidarité nationale, uneconférence nationale dédiée auxpersonnes handicapées. Khomriqui s’est exprimé en marge d’unejournée d’étude, organisée parl’APW d’Alger sur l’emploi et l’ac-compagnement des personnes han-dicapées, a indiqué que la commis-sion chargée de la préparation decette conférence sera installéeavant la fin du mois en cours. Le butde cette conférence, a-t-il souligné,

«c’est de prendre connaissance desprincipales préoccupations de cettetranche de la société et de leur per-mettre de participer au développe-ment socio-économique du pays».De son côté, Karim Bennour, prési-dent de l’APW d’Alger, a indiqué quel’Assemblée de wilaya installeraaussi, à son tour, une commissionen vue de sensibiliser les entre-prises pour l’application de l’instruc-tion ministérielle les obligeant àréserver un quota de 1% des postesd’emploi aux personnes handica-pées. « Nous irons à la rencontredes chefs d’entreprise pour vulgari-ser cette instruction et les sensibili-ser pour l’insertion des personnes

handicapées dans le milieu du tra-vail», a indiqué M. Bennour. Etd’ajouter que les membres de lacommission de l’APW d’Alger vontfaire des visites tous les trois ouquatre mois au sein des entreprisespour voir le degré de l’application decette instruction. Cependant, préci-se le président de l’APW d'Alger, «ilne s’agit pas d’un travail de contrôlemais d’une démarche participative».Par ailleurs, les participants à laconférence de l’Assemblée de lawilaya d’Alger sont sortis avec plu-sieurs recommandations dont lamise en place de politiques et destratégies au profit des personnesaux besoins spécifiques pour réali-

ser un développement socio-écono-mique durable. La mise en placed'un système offrant des avantagesaux chefs d’entreprise pour lesencourager à recruter cette catégo-rie de personnes. La réactivationdes lois et le contrôle du degré d'ap-plication des résolutions relatives àla qualification et à l'emploi de per-sonnes de cette catégorie au niveaude tous les organes de l'Etat ainsique la relance du dialogue socialentre le patronat et les organisationschargées des personnes handica-pées pour trouver des solutions envue de leur assurer des opportunitésde formation et d'emploi.

S. A.

À L’INITIATIVE DU MINISTÈRE DE LA JEUNESSE

Une conférence nationale au profit des personnes handicapéesLe ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, a annon-

cé, jeudi, à Alger, que son département organisera prochai-nement une conférence nationale dédiée aux personnesaux besoins spécifiques. L’événement sera organisé encollaboration avec le ministère de la Solidarité nationale.

C’est via sa page Facebook que le Premier ministreAbdelmalek Sellal a réagi, hier, par rapport à la grossepolémique autour de l’exploitation du gaz de schiste.«Le gouvernement n’a jamais délivré aucune autorisa-tion d’exploitation du gaz de schiste», écrira Sellal quitranchera même lorsqu’il précise que «l’exploitation dugaz de schiste n’est pas du tout à l’ordre du jour dugouvernement».

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Cependant, depuis quelquetemps, le secteur semble seréanimer et reprendre vie. Oncitera d’abord le lancement desgrands travaux, au chef-lieu dela wilaya, d’un hôpital de 240lits qui, dit-on, mettra à la dis-position des patients de nom-breuses spécialités. La réalisa-tion de cette importante struc-ture, de 40 blocs, s’étendantsur 5 ha, unique du genre dansla wilaya, avec une enveloppede 3,89 milliards DA, a étéconfiée à un groupementindien et il a été constaté surplace que les travaux connais-sent un taux de réalisation esti-mé à quelque 20 %.

Dans le cadre du program-me complémentaire de déve-loppement accordé après lavisite du Premier ministre, lawilaya s’est vu octroyer la réali-sation de 24 villas qui serontconstruites dans l’enceinte dunouvel hôpital, d’une maison«Mère - Enfant» à Al Attaf,d’une capacité d’accueil de 60lits assurant 3 services en l’oc-currence la pédiatrie, la chirur-gie infantile et la gynécologie. Ace sujet, le directeur du secteurnous a fait savoir que pourcette réalisation, un concours

d’architecture a été lancé etque le cahier des charges a étédéposé à la fin de la semainedernière.

Toujours dans le cadre duprogramme complémentaire,les communes de Tachta, AïnBouyahia et d’El Maien, descommunes qui souffrent d’iso-lement et d’une faible couvertu-re sanitaire, seront dotées cha-cune d’une polycinique, lescahiers de charges pour ces 3structures ont été aussi dépo-sés, nous a-t-on indiqué.

Dans le cadre duProgramme normal (quinquen-nal 2010/2014) sont prévues 7polycliniques, celles d’ElAbadia qui connaît un tauxavancé des travaux de 80 %,de Aïn Soltane et de Rouinadont les cahiers de charges ontété déposés, des structuresnouvelles, et celles de ElMaien, Aïn Bouyahia et Tachta,El Attaf et El Amra, concernéespar un programme de rempla-cement. S’agissant des équipe-ments, il a été acquis à desti-nation de l’hôpital d’El Attafpour 100 millions DA à savoir90 autoclaves de différentescapacités pour assurer unemise à niveau ainsi que des

groupes électrogènes pour lesdifférentes polycliniques afin deles mettre à l’abri d’éventuellespannes du réseau d’électricité.

Toujours en ce qui concerneles équipements, il a été acquis4 banaliseurs, appareils dont lerôle et de rendre inoffensifs lesdéchets hospitaliers en en fai-sant des déchets ordinairespour se défaire du vieux systè-me d’incinération, coûteux etmenaçant pour l’environne-ment, bien que dotés de filtres.

Khemis Miliana, la plusgrande commune de la wilaya,en nombre et en densité depopulation qui ne dispose qued’un vieil hôpital en préfabriquéréalisé juste après le séisme de1980, est concernée par laconstruction d’un hôpital deremplacement et par une mai-son «Mère-Enfant» de 60 lits àl’image de celle projetée à ElAttaf, qui sera réalisée au sudde la ville, le terrain ayant déjàété choisi.

Le secteur de la santé de lawilaya de Aïn Defla, bien quedisposant quasi formellementd’un service d’anapathologie,où sont affectés 2 médecinsdepuis l’année 2005, service oùon n’y effectue que des ana-lyses de cytologie, va être dotéd’un centre d’analyse de piècespathologiques. Les travaux deréalisation de ce centre ontdéjà débuté. Il sera installédans les anciens locaux de laDAS, mitoyens de la Directionde la santé. Les laboratoiresd’analyses des hôpitaux etautres polycliniques souffrentdepuis des années de diffé-rents produits et autres réactifs

tout comme les centres d’ima-gerie qui sont confrontés auxruptures de clichés pour lesradiographies. Le directeur dela santé déclare que doréna-vant, la nouvelle réglementa-tion autorise les hôpitaux àacquérir des réactifs et des cli-chés en signant des conven-tions avec les établissementspublics ou privés spécialisés.Quant à la Pharmacie centrale,le rôle qui lui est dévolu estcelui de fournir le médicamentet non les consommables.

Toujours selon le directeurde la santé, un train demesures a été pris pour redres-ser la situation. Au niveau deshôpitaux, les directeurs doiventrendre compte mensuellementà la DSP du rendement dechaque praticien.

En ce qui concerne lesmédecins généralistes, il a étéconstaté, d’après une enquête,selon le DSP, une véritableanarchie dans les inscriptionsportées sur les enseignes descabinets médicaux, certainspour appâter la clientèle affi-chent de nombreuses spéciali-tés pour lesquelles ils ne sontpas formés. Aussi, nombre deces praticiens, affirme-t-on, ontété rappelés à l’ordre, faute dequoi, des mesures coercitivesseraient prises à leur encontre.

Cependant, d’aucuns seposent la question de savoir sitous ces projets retenus ou ins-crits seront réalisés à court oumoyen terme, eu égard auxrestrictions budgétaires, restric-tions conséquentes à la chutedes cours du pétrole.

Karim O.

Le Soird’Algérie Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGe 6Régions

AÏN DEFLA

Le secteur de la santé sort de sa léthargie

Cette promotion a été dédiée au regret-té chahid Boudjellal Mokhtar, officier auniveau de la brigade des renseignementsgénéraux tombé sous les coups des terro-ristes le 9 mars 1994 alors qu’il se rendaità son poste à Bouhanifia. Le chahid a étéenlevé au croisement de la localité de

Hacine, dans la wilaya de Mascara, où unfaux barrage a été dressé.

Il fut torturé puis achevé par les terro-ristes qui l’ont enterré dans la forêt desKtarnia, dans la localité de Sfisef. Soncadavre sera retrouvé fortuitement par l’ar-mée le 29 mars de la même année alors

qu’elle menait une opération de ratissagedans la région.

Il y a lieu de rappeler que c’est M.Hamel, directeur général de la police qui aprésidé cette cérémonie de sortie, en pré-sence des directeurs centraux et des direc-teurs de wilaya des écoles de police ainsique des autorités locales.

Pour illustrer cette cérémonie trèssolennelle, la police a fait des exhibitionsainsi que des opérations de simulation por-tant sur l’arrestation des malfaiteurs.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Sortie de la 2e promotion de 411officiers de police

Pendant des années, le secteur de la santé a,pour ainsi dire, végété, se contentant de semer despromesses mirobolantes pour répondre à unedemande de soins de plus en plus croissante, pro-messes telles que, à titre d’exemple, un certainnombre de réalisations de structures, la mise enservice des 4 scanners acquis ou la mise en servi-ce du système de soins de proximité à domicile.Mais les années ont passé et les promesses étaientrestées sans suite, laissant place à des frustrations.

DÉLINQUANCEET BANDITISME

À GUELMA

Une dizained'arrestations

Une dizaine de personnes ont été interpel-lées cette semaine à Guelma, dans le cadred’une opération visant le banditisme et desaffaires liées au trafic de stupéfiants, a-t-onappris ce week-end auprès de la cellule de com-munication de la Sûreté de wilaya.

Quatre personnes ont été écrouées par lemagistrat instructeur près le tribunal de Guelma,selon la même source. Sur la base d’un rensei-gnement, les enquêteurs ont effectué des sur-veillances qui ont conduit à l’identification deplusieurs suspects dans une affaire de trafic dedrogue et de commercialisation de boissonsalcoolisées. Cette semaine, les éléments de lapolice judiciaire avaient décidé de passer à l'ac-tion : 7 personnes âgées entre 25 et 57 ans,dont des revendeurs et des consommateurs ontété interpellées à la cité Mebarki-Saïd, ducentre-ville. Lors des perquisitions au domiciled'un des suspects, qui servait de local pourcette activité illicite, une centaine de canettes debière, une quantité de kif traité, et un kit completaudiovisuel ont été saisis.

Le suspect principal a été écroué, les autresont bénéficié d'une citation directe. Dans lamême période, d'autres opérations se sontdéroulées dans les cités périphériques,Maghmouli et Fendjel. Elles visaient à interpel-ler les auteurs ou complices de plusieurs délits.

Les enquêteurs ont interpellé quatre indivi-dus âgés entre 20 et 24 ans, originaires deGuelma. Deux sont impliqués dans des vols demotos, les deux autres sont soupçonnés ducambriolage d'un magasin à la cité Fendjel, surles hauteurs de Guelma. Les policiers ont mis lamain sur une moto, des autoradios, des outils,un trousseau de clés, et des armes blanches.

Noureddine Guergour

AÏN-TÉMOUCHENT7 morts dans un accident

de la circulation à Hammam-Bou-HadjarLa cité des thermes a été secouée, hier

matin, par la nouvelle du décès de sept per-sonnes dans un accident de la circulation sur-venu sur un chemin wilayal entre Hammam-Bou-Hadjar et El Hadjaïria.

Selon des sources concordantes, il étaitdix heures et quart du matin, en ce vendredi,jour de souk hebdomadaire, quand une Clio aheurté un véhicule de transport de voyageursde marque Karsan entre la localité de Sidi-Boumediène et El Hadjaïria. 

Le choc était tellement violent que septvoyageurs ont péri. Les victimes ont été trans-portées à la morgue de l'hôpital de Hammam-Bou-Hadjar, tandis que tous les blessés ontété évacués vers les urgences médicales dela ville. Une enquête a été ouverte par les ser-vices de la Gendarmerie nationale.

S. B.

LEUR CRIME AVAIT JETÉ L’OUEST D’ALGER DANS L’ÉMOI

Les assassins du banquier d’El Khalidj sous les verrous

Selon la cellule de communica-tion du haut-commandement de laGendarmerie nationale qui a rendupublic l’information, ces 6 suspectssont accusés de constitution debande de malfaiteurs, homicidevolontaire avec préméditation, volqualifié, recel et non-dénonciation

de crime. Les faits se sont déroulésle 27 décembre de l’année écoulée.Ce jour là, le corps du chef de ser-vice caisse de la banque en ques-tion a été découvert étalé sur lesable de la plage El Birine, dans lacommune de Fouka, la gorge tran-chée. Après identification du corps

de la victime qui réside dans lawilaya de Boumerdès, les gen-darmes de Fouka qui avaient lancéune enquête, se sont aperçus quele 4x4 de la victime avait disparu.

A l’issue d’un avis de recherche,3 individus ont été interceptés para-dant à Alger à bord de ce véhicule.C’est ce qu’ils ont reconnu devantles gendarmes. Ils ont en outredénoncé trois autres complices dontun receleur. Les enquêteurs ont suque l’un des assassins avait fait laconnaissance, trois mois aupara-

vant, de la victime. Il lui a fixé unrendez-vous le 26 décembre surcette plage. A son arrivée sur leslieux, la victime s’est retrouvée enface de sa nouvelle connaissanceet de deux autres personnes dontune femme. La victime n’a certaine-ment pas eu le temps de s’aperce-voir qu’elle venait de tomber dans unguet-apens. L’on se demande com-ment un cadre d’une banque — lesbanquiers ont habituellement l’esprittoujours en alerte — fasse un dépla-cement assez long, dans un endroit

plus ou moins isolé, pour rencontrerune personne qu’il connaît à peine ?A noter qu’à l’issue de diverses per-quisitions aux domiciles des élé-ments de cette bande, les gen-darmes ont découvert le poste-cas-sette prélevé du 4x4 tandis que leportable de la victime a été retrouvéchez un receleur. La découverte dedeux fusils à harpon, de deux épéeset d’un couteau donne la preuve queles assassins étaient organisés enbande armée criminelle.

Abachi L.

Les 6 individus, dont une femme, accusés d’être lesassassins du responsable de la caisse de la banque Elkhalidj, domiciliée à Alger, ont été placés sous mandat dedépôt par le procureur du tribunal de Koléa dans l’est dela wilaya de Tipasa.

Dans la journée du jeudi dernier, l’école de police de Sidi-Bel-Abbèsa abrité la cérémonie de sortie de la 2e promotion des officiers de policequi compte 411 éléments dont 8 d’entre eux suivent actuellement uneformation de pilote à l’école de spécialisation à l’hélicoptère de Sétif.

ContributionLe Soird’Algérie Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - Page 7

La mort des dix-sept victimes assassinéespar des terroristes islamistes le sept janvier2015 ne fut-elle pas suffisamment effroyablepour qu’on y ajoute un brouillage, un parasitagesouvent délibéré ? Le choc, la solidarité etl’émotion, sont-ils seuls responsables de cecafouillage ? C’est difficile d’y croire car il nes’agit pas seulement de dérives sémantiquesdéjà entendues de par le passé.

Qu’on en juge :Au lendemain des tueries, peut-être même

aussitôt après, les politiques et les médias fran-çais demandèrent aux «musulmans de Fran-ce», «de condamner les attentats, de se mobili-ser, d’être présents à la marche républicaine(11 janvier 2015)». Et les «musulmans» repré-sentés tantôt par des anonymes au françaisapproximatif comme par hasard... tantôt pardes imams mal outillés intellectuellement pourdébattre et se montrer à la hauteur de la tragé-die — du moins ceux qu’on a vus et revus surtous les plateaux télévisés — répétèrent à l’en-vi : «Ces tueries n’ont rien à voir avec l’islam»ou «l’islam n’est pas responsable de cesdérives» ou encore «l’islam est tolérance etamour».

Etait-ce là la réponse tant de fois entendueattendue par un pays en état de choc ? Certai-nement pas.

• Quand donc les «musulmans» de Francerépondront qu’ils sont d’abord français, puismusulmans : une affaire privée entre Dieu eteux-mêmes ? Quand donc les politiques fran-çais ainsi que les médias diront «français» et«non musulmans» lorsqu’ils évoquent descitoyens naturalisés français ? Ou nés fran-çais ?

Pourquoi donc lorsque des assassins de lapire espèce programmés au nom de la haine del’autre, au nom de l’inquisition, commettentl’horreur la plus absolue, les musulmans deFrance — particulièrement eux — mais tous lesautres musulmans sont stigmatisés au pointque, de cafouillage en cafouillage, de dérive endérive sémantico-politique, cela donne : «lesmusulmans condamnent», «les musulmans semobilisent», les musulmans ont participé à lamarche ?» Musulmans = nationalité et citoyen-neté ? Islam = nationalité nouvelle ?

• Quand donc les musulmans de Francediront-ils à haute et intelligible voix que les Cou-libaly, les Kouachi et autres acolytes tels queMerah sont des tueurs dont l’unique religion estla haine encore et toujours.

Celle de l’autre : du juif, du chrétien, voiredes musulmans. Faut-il rappeler à ceux quiconfondent sciemment religion et nationalitéque de nombreux imams furent assassinés parles GIA lorsque l’Algérie eut à affronter le terro-risme islamiste le plus abject ?

• Quand donc les «musulmans» de Franceou d’ailleurs diront-ils à haute et intelligible voixque l’unique «religion» des Kouachi et autres ...est l’ignorance. Celle qu’ont exploitée leursbourreaux, commanditaires et sanguinaires ?Robotisés pour tuer, programmés pour mourir,méritent-ils encore le mot «humains ?». Certai-nement pas.

• Quand donc les «musulmans» de Franceet d’ailleurs diront-ils à voix haute que l’intolé-rance et le fanatisme ne seront jamais des opi-nions ?

• Quand diront-ils qu’ils se mobiliserontparce que citoyens français, ils partagent les

mêmes valeurs universelles, que les autresrépublicains de France, d’Europe ou d’ailleurs ?Ou d’ailleurs, car de par le passé et au momentprécis où nous étions confrontés à la pire destourmentes vécue par l’Algérie, nous ne ces-sâmes de dire que l’islamisme terroriste traver-sera un jour toutes les frontières. Nous nefûmes pas écoutés et nous ne fûmes pas sou-tenus.

Je jugerai indécent face à la douleur desfamilles des victimes de dire que l’Histoire nousa donné hélas raison. Je m’abstiendrai de ledire car je sais ce que ressentent les pauvresfamilles des victimes ayant eu à vivre leur dou-leur et leur sidération face à la barbarie. Je diraiplutôt que, plus que jamais, aujourd’hui lescitoyens du monde qui ont en commun lesmêmes valeurs républicaines se doivent deprendre conscience que l’islamisme est un dan-ger universel. Ce n’est pas là une découverte.C’est juste qu’il ne faut plus se faire la moindreillusion sur ses intentions. Il nous faut êtreensemble. Ensemble au nom de nos valeurs etnon de nos croyances qui sont une affaire stric-tement privée.

- A condition qu’on ne somme plus les«musulmans» de justifier leur citoyenneté tousles jours en stigmatisant leurs opinions cultu-relles. Ils sont citoyens du pays où ils vivent, oùsouvent ils sont nés.

- A condition que les laudateurs d’hier desislamistes «modérés» comprennent aujourd’huique l’unique modération de l’islamiste est sakalachnikov. Celle de Coulibaly, des Kouachi...

- A condition que cesse le «qui-tue-qui ?».Les politiques au plus haut niveau en Franceaprès l’horreur du 7 janvier ne sauraient per-mettre désormais que des «droits hommistes»préférant les GIA aux démocrates algériensvouant à mon pays une haine viscérale, à l’ins-tar des Baudouin et autres..., puissent aujour-d’hui encore demander que soient jugés ceuxgrâce auxquels l’Algérie fut protégée du chaosdans lequel voulaient la faire plonger les isla-mistes terroristes. C’est inadmissible et incom-préhensible.

- A condition enfin de prendre conscienceque passé l’émotion et le choc légitimes, lecombat contre l’islamisme terroriste est avanttout affaire de solidarité sans cafouillage etsans amalgames regrettables. Avec l’aide descitoyens français que sont les «musulmans»contre d’autres Français djihadistes dangereux.Avec l’aide des citoyens du monde qui sereconnaissent dans les valeurs universelles. Lecombat concerne tout le monde. Tous les répu-blicains. Ce ne fut pas là l’unique cafouillageaprès la tragédie du 7 janvier 2015 : il y en a unautre plutôt «national».

Des compatriotes via les réseaux sociauxont cru utile de «juger» sévèrement la présencede notre ministre des Affaires étrangères, M.Ramtane Lamamra, à la marche contre le terro-risme, organisée à Paris le 11 janvier 2015après les assassinats de 17 personnes le 7 jan-vier 2015.

Très «courageux» puisque cachés derrièredes pseudonymes, les internautes ont usé etabusé de l’insulte la plus triviale.

Leur argutie ? Monsieur le ministre a accep-té d’être dans le même rassemblement que lePremier ministre israélien !

La belle affaire ! Lorsqu’on sait que Hamasa condamné les attentats, ces internautesseraient-ils plus royalistes que Hamas ou plus«hamassistes» que Hamas ? Par ces tempsd’intolérance et de haine, je m’interdirai de direque les internautes n’avaient pas le droit d’êtredes super patriotes, des super ceci... super-cela... pour autant je me reconnais le droit dedire à haute et intelligible voix que s’il est unpays qui se devait d’être à la grande marche desolidarité de Paris, c’était bien l’Algérie. Et j’aipour ma part salué cette présence représentéepar M. Lamamra. Oui je l’ai saluée et approu-vée parce que lorsque j’ai vu Patrick Pelloux,médecin urgentiste et collaborateur de CharlieHebdo, pleurer, l’image des 120 journalistesalgériens assassinés a surgi de ma mémoire.L’image de la terrible explosion en 1996 à laMaison de la presse ayant fauché trois journa-listes du Soir m’a poursuivie toute la nuit.

Lorsque le frère du policier Ahmed Merabet apleuré, l’image des six jeunes policiers assassi-nés à la rue Bouzrina à Alger le 10 février 1992a refait surface. Les premiers d’une longueliste. Lorsque la mère de la jeune policière tuéeà Mont-Rouge par Coulibaly a éclaté en san-glots, c’est Karima Belhadj qui m’est apparue,une policière du service social assassinée en1993 par le terrorisme islamiste. Lorsque lesquatre otages à la fleur de l’âge étaient sur lepoint d’être mis sous terre dans leur pays d’ori-gine, l’image des jeunes scouts déchiquetéspar une bombe dans un cimetière à Mostaga-nem le 1er novembre 1994 m’a rappelée à son«bon» souvenir. «La mort est toujours amère»,dit l’adage arabe de chez nous. Que dire lors-qu’elle est terriblement injuste ? Au nom dequoi, au nom de qui assassine-t-on un hommequelles que soient ses opinions ? Au nom de lahaine et seulement en son nom. Au nom de lahaine qui a actionné la main des Kouachi,Merah, Coulibaly.

Ces internautes ont sans nul doute oubliétoutes nos souffrances. Peut-être ne les ont-ilsmême pas vécues. Ce sont elles (souffrances)qui justifiaient amplement la présence de l’Algé-rie à la grande marche de solidarité du 11 jan-vier 2015.

Je dirai d’ailleurs qu’il s’agissait de la éniè-me marche de l’Algérie contre le terrorisme. Quipourrait oublier la marche du 23 mars 1993 ?Une gigantesque et magnifique marche républi-caine. Nous pleurions nos amis, Liabès, Sanha-dri, Flici assassinés en mars 1993 mais nousprêtâmes serment ce jour-là sous un beausoleil algérois que nous ne serions pas terrori-sés par la barbarie. Avec tout de même cetteimportante précision : les marches que fit l’Al-gérie avant celle de Paris, elle les fit seule.Seule avec sur le dos «qui-tue-qui ?». Maisc’est là une autre histoire. Une autre époqueaussi où on nous appelait les «éradicateurs»,nous les éradiqués. L’heure aujourd’hui est à lasolidarité, alors oui la présence de l’Algérie étaitattendue. Et si je m’étais trouvée à Paris, j’yaurais participé en tant que républicaine, entant que citoyenne du monde, qui sait ce dontl’islamisme est capable. Jusqu’où il peut allerdans l’horreur. Et à ceux qui disent CharlieHebdo a exagéré (propos de compatriotes) jeréponds seulement qu’aucun homme n’a ledroit d’assassiner celui qui ne pense pascomme lui. Lorsque les Zouabri, les Gousmi,les Zitouni et autres tuaient les journalistesalgériens, c’était la liberté d’expression qu’ilsentendaient décapiter. Récemment, un écrivainet journaliste a fait l’objet d’un «appel à la mort»lancé par un islamiste. Motif ? «Kamel Daoud ainsulté l’islam», un autre exemple de «toléran-ce» islamiste (1), s’il en est.

De même que le ton irrévérencieux, provo-cateur d’un caricaturiste ne saurait justifier lecrime le plus abject. Et s’il est une leçon quel’on se doit de retenir de la tragédie du 7 janvier2015 c’est bien celle-ci : ne jamais accorder decirconstances atténuantes à celui qui parle enusant d’une arme. Pas plus à lui qu’à ceux quile soutiennent ou le financent. Entre empathie,laxisme et Plan Vigipirate, il faut choisir et rapi-dement.

L. A.-H.

Charlie Hebdo : tragédieet cafouillage

Par Leïla Aslaoui-Hemmadi

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SNS LE SOIR NUMÉRIQUE ET SATELLITE Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE 9SATELLITE

Les moteurs DiSEqC

Pour essayer de comprendre, nous allonsd’abord rentrer un peu dans le détail, et voir enquoi consiste exactement cette norme pour leDiSEqC 1.2.

Le DiSEqC 1.2Le DiSEqC (Digital Satellite Equipment

Control) est une marque déposée par Eutelsat,mais demeure un standard ouvert agréé par lesindustriels. Il s’agit d’un bus (signaux de com-mandes numériques) véhiculé directement par lecâble coaxial d’antenne à destination des équipe-ments (commutateurs, moteurs) qui utilise la pré-sence du 22 kHz en envoyant des «salves» com-posées de «mots ou messages élémentaires»que sont le bit «0» et le bit «1». Chaque com-mande spécifique, ou «Byte de commande», estconstituée de ces bits élémentaires 0 et 1 ; nousn’aborderons que les Bytes de commandes

réservés aux moteurs d’antennes DiSEqC 1.2.Neuf commandes sont normalisées, plus unedédiée au DiSEqC 2.2. Sachez que le DiSEqC1.2 est un bus unidirectionnel, c’est-à-dire qu’ilconcerne l’envoi des ordres uniquement depuisle terminal vers les équipements : c’est sa fai-blesse. Le DiSEqC 2.2 permet les mêmes com-mandes mais avec des informations de retour : ilest, lui, bidirectionnel, mais sa mise en œuvre estplus difficile et génère en conséquence des coûtsde production plus élevés.

Les commandes du DiSEqC 1.2Le tableau des commandes du DiSEqC 1.2,

publié dans cet article, vous permet d’identifierclairement les commandes nécessaires au pilota-ge du moteur : aller vers l’est ou vers l’ouest,arrêter le moteur, fixer les limites est/ouest (avecpossibilité de les effacer) mais aussi le calcul des

positions et leur mémorisation. Cette mémorisa-tion des positions, pour lesquelles chaque satel-lite est affecté d’un numéro (1 pour Hot Bird,noblesse oblige, 2 pour Astra, 3 pour W2, etc.)est effectuée dans l’électronique embarquéedans le moteur (mémoires). Où la pagaille com-mence, c’est qu’il n’existe pas de numérotationédictée par Eutelsat : chaque constructeur peutétablir sa propre numérotation !

En pratique, il suffit de vous positionner surun satellite et le calcul des positions des autressatellites est effectué automatiquement ; chaquesatellite sera ensuite appelé simplement par sonnuméro respectif ou indice.

Toutes ces commandes sont précédées d’unpréfixe M (pour Mandatory) dans le tableau :elles sont indispensables pour que le produitcorresponde à la norme DiSEqC 1.2.

Deux commandes sont simplement recom-mandées (préfixe R) : la commande 64 (dédiéeau 2.2), la commande 6F pour le calcul ou re-calcul des positions et une définie ; une autrecommande 6E, nommée «GOTO XX°», permetau moteur d’aller sur une position angulairedéterminée.

Ces commandes permettent, en cas de faus-se manœuvre ou d’erreur, de recalculer les posi-tions, tout comme de positionner le moteur surla position centrale (zéro degré), ce que permet-tent les commandes 6B (GOTO 00) ou 6E(GOTO 00°) : malheureusement tous les termi-

naux ne possèdent pas cette dernière comman-de et tout le monde n’utilise pas la même !

Tableau des commandes DiSEqC 1.2M 60 Halt : Arrête le mouvement du moteur 61 Réserve 62 Réserve M 63 Limits Off : Désactive les limites R 64 (2.2) Pos Sat : Lit la position65 Réserve M 66 Limit : fixe la limite Est M 67 Limit W : fixe la limite Ouest M 68 Drive East : déplace vers l'Est M 69 Drive West: déplace vers l'Ouest M 6A Store NN : mémorisation des positions M 6B Go to NN: Déplace l'antenne vers la position NN 6C Réserve 6D Réserve 6E Go to XX°: Déplace l'antenne vers la positionXX° R 6F Set Pos: (Re-) calcule les positions satellites GOTO X ou « DiSEqC 1.3 »

Le « DiSEqC 1.3» ou «USALS» constitue uneévolution positive du DiSEqC 1.2. et partagéeactuellement par de nombreux constructeurs. Il uti-lise notamment la commande 6E (parfaitementdéfinie dans le 1.2, comme nous l’avons vu, maispas toujours utilisée) ; elle permet d’effectuer uncalcul des positions angulaires indépendammentdu moteur (et de son électronique) et de s’affran-chir de la numérotation mémorisée dans lemoteur : il suffit alors de transmettre l’ordre de com-mande indiquant au moteur de se positionner, parexemple, à 23,5 degrés ouest. Cela permet ainsi dedisposer d’un logiciel de calcul dans le terminal ;celui-ci, à partir de la latitude et de la longitude dulieu, va calculer exactement la position de chaquesatellite : c’est ce type de commande que vous trou-verez quasiment sur tous les terminaux numériquesqui peuvent piloter une antenne motorisée. Voustrouverez généralement un logo « USALS » (pro-priété de STAB) sur la face avant. Mais il est néces-saire, pour un fonctionnement correct, que le termi-nal émette correctement la commande et que lemoteur sache l’interpréter tout aussi correctement !

DZSAT

Le DiSEqC est une norme édictée par l’organisation européenne des satellitesEutelsat ; elle a été (et est encore, car elle évolue) définie en partenariat avec lesconstructeurs de matériel de réception satellite (terminaux, commutateurs,moteurs). Dès l’instant où cette norme, qui peut être qualifiée d’universelle, a reçuleur agrément, elle devrait être non seulement adoptée mais surtout respectée partous ; hélas, comme le prouvent nos essais avec ces moteurs, nous en sommesencore loin : nous sommes dans une situation identique à celle qui existait lorsde l’apparition des boîtiers de commutation DiSEqC : il fallait acheter le bon boî-tier avec le bon démodulateur !

SAT NEWS Trek, nouvelle chaîne TV de sport extrême enFrance sur le câble et satellite

Après avoir annoncé qu’il n’y aurait pas deShred It à La Plagne en 2015, Kevin Rollandsera le parrain d'une toute nouvelle chaîne TVdisponible sur le câble et satellite. Entièrementconsacrée à l’aventure outdoor, aux sportsextrêmes ainsi qu’à la nature, Trek saura satis-faire toutes les passions liées à l’adrénaline.Agrémentées d’une écriture dite dynamique,les images de haute qualité qui seront diffuséessuivront l’actualité entre autres du VTT, trail,marathon, surf, slackline, freefly, base jump,apnée, etc. Trek suivra également des grandsévénements et les diffusera le week-end.

Rendez-vous le 2 février prochain pour lelancement officiel de la chaîne sur vos écrans.

Nollywood TV, la chaîne de fiction africainePremière chaîne de fiction africaine,

Nollywood TV évoque le Nigeria, deuxièmepuissance cinématographique au monde, quiproduit chaque année plus de 2 000 films pourune audience estimée à plus de 150 millions despectateurs.

Séries, films d'action, d'amour, de suspen-se, de société...

La production nollywoodienne est vaste :plus de 200 tournages par mois.

Nollywood TV c'est la chaîne de fiction afri-caine, avec le meilleur du cinéma Nollywoodmais aussi les séries d'Afrique francophone àsuccès toute la journée. Avec un film toutes lesdeux heures et une nouveauté tous les soirs à21h, Nollywood TV c'est le meilleur de la fictionafricaine, et toujours en français !

Lancée en 2013, Nollywood TV accueilledésormais de la publicité africaine destinéeexclusivement à un public africain.

Nollywood TV est proposée dans le bou-quet Canalsat Afrique (canal 99), disponibledans 25 pays d'Afrique.

HD1 et 6ter sur Canalsat le mardi 13 janvier 2015Deux nouvelles chaînes haute définition

sont arrivées sur Canalsat à partir du mardi 13janvier. Il s’agit de deux chaînes bien connuesdu grand public figurant parmi les six chaîneshaute définition introduite sur la TNT fin 2012.

On parle en effet de HD1 du groupe TF1 et6ter du groupe M6.

Avec l'arrivée de HD1 sur Canalsat, TF1 etCanal+ débloquent enfin une situation malcomprise par les abonnés depuis plus de deuxans. Rappelons que HD1 constitue la seulechaîne de la TNT HD à fédérer en moyenneplus de 200 000 téléspectateurs en prime timesur l'année 2014. Son arrivée sur Canalsatdevrait permettre aux audiences de progresserà nouveau. On note aussi le passage de Juneen HD ainsi que celui de Canal J.

Canalsat : Toutes les nouveautés du 13 janvier 2015Voici en détail les nouvelles chaînes qui débar-quent sur Canalsat ce mardi :Début des émissions de HD1 12.207 GHz - Pol:V - SR : 29700 - FEC : 2/3 8PSK

Début des émissions de 6TER 12.610 GHz -Pol : V - SR : 22000 - FEC : 2/3 8PSKDébut des émissions de JUNE HD 12.610 GHz- Pol : V - SR : 22000 - FEC : 2/3 8PSKDébut des émissions de CANALJ HD 12.610GHz - Pol : V - SR : 22000 - FEC: 2/3 8PSKDébut des émissions de NICKELODEON4TEEN HD 12.610 GHz - Pol : V - SR: 22000 -FEC: 2/3 8PSKDébut des émissions de NOLLYWOOD TV12.522 GHz - Pol : V - SR: 22000 - FEC: 5/6QPSKDébut des émissions de CAMPUS 12.363 GHz- Pol: V - SR: 27.5 - FEC: 3/4 QPSKNouvelle fréquence pour OCS CHOC HD12.090 GHz - Pol : V - SR : 29700 - FEC : 2/38PSKNouvelle fréquence pour OCS CITY HD 11.817GHz - Pol : V - SR : 29700 - FEC: 5/6 QPSKNouvelle fréquence pour DJAZZ.TV HD 12.441GHz - Pol : V - SR : 29700 - FEC: 2/3 8PSK.

Samsung S9W : Un téléviseur 5K 21:9 de 105 pouces à design incurvé

Au CES 2015 de Las Vegas, Samsung aprésenté un téléviseur impressionnant répon-dant à la référence Samsung S9W. Derrièrecette référence se cache un téléviseur 5Kadoptant le format 21 : 9e. Autre particularité :l’adoption d’un design incurvé signé YvesBehar. L’écran profite d’une diagonale de 105pouces au format cinemascope. Ce modèleUE105S9WAL abrite un système sonoreembarqué ainsi qu’un mécanisme permettantde régler la TV en hauteur et en inclinaison. Lesystème de haut-parleurs affiche une puissan-ce de 120 W. On parle officiellement de la plusgrande TV UHD incurvée dans le monde. Ellerestitue des images de 5120 x 2160 pixels.

Cette télévision profite de la technologiePurColor de Samsung. Elle offre 7 fois plus depoints de réglage de couleur qu’une télévisionFull-HD traditionnelle. On note aussi la présen-ce de la technologie avancée UHD Dimmingavec un rétroéclairage de l'image précisémentcontrôlé. La dernière version de la technologieMotion Control de Samsung permet de com-mander le téléviseur par les mouvements de lamain. La compatibilité 3D relief est au rendez-vous.

Trek, la nouvelle chaîne groupe AB, bientôt !C'est le 2 juin 2015 que sera lâchée la nou-

velle chaîne Groupe AB.Cette nouvelle chaîne dédiée à «l'aventure

humaine» avait été annoncée en septembre2014 pour AB. Elle doit remplacer la chaîneEscales dont la grille était en cône qui danseavec la chaîne Voyage.

Trek proposera des séries documentairesou des documentaires, des portraits ou Trek'in,un magazine hebdomadaire. Le skieur freesty-le ou acrobatique français Kevin Rolland serale parrain de la chaîne. Trek sera disponiblesur Canalsat (canal 93), Bis TV (canal 32),Orange (canal 120), Numericable (canal 143),Free (canal 155), SFR (canal 203) ouBouygues Telecom (canal 210).

Phot

o : D

.R.

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

«KRIM BELKACEM» EN AVANT-PREMIÈRE À ALGER

Le musée du Moudjahid sur grand écran !

En 2009, Ahmed Rachedi a déçu, voireindigné de nombreux cinéphiles avec«Mustapha Ben Boulaïd», un échec

phénoménal où on ne trouvait nulle trace dutalent de celui qui a réalisé «L’opium et lebâton». Cinq ans plus tard, on ne s’attendaitpas à un chef-d’œuvre pour «Krim Belka-cem» mais d’aucuns ont gagé qu’il ne sauraitêtre pire que le précédent film.

On s’est trompé ! Ce long-métrage deplus de deux heures est un amoncellementtélévisuel où les personnages les plus mar-quants de l’histoire du mouvement nationalont été réduits à de simples silhouettes sanscharisme. Au-delà de la polémique provo-quée au mi-tournage quant au choix d’arrêterla narration en 1962 et d’occulter ainsi le par-cours militant de Krim Belkacem après l’indé-pendance jusqu’à son assassinat en Alle-magne, la faille la plus importante de ce filmest son incompréhensible pauvreté scénaris-tique et artistique.

Produit par le ministère des Moudjahidineavec le soutien du Fdatic, «Krim Belkacem»résume à lui seul le drame du cinéma officiel,incapable de transcender la propagande etcompulsivement attaché à une reproductionpavlovienne d’une Histoire déshumanisée.De 1947 à 1962, le parcours de celui qui futl’un des tout premiers à entrer dans la clan-destinité et à prendre les armes, est traité parAhmed Rachedi comme une succession

linéaire de dates et de lieux où les person-nages sont moins mouvants que parlants,plus statuaires qu’humains. La narrationsemble être prise au premier degré puisqueles faits historiques, passablement convertisen dialogues verbeux et pédagogiques, nefont que se superposer sans le moindresouci d’harmonie dramaturgique. nousavons donc affaire à une démarche pure-ment documentaire à peine saupoudrée devernis fictionnel. sami Allam, dans le rôleprincipal, ne parvient jamais à ne serait-ceque mimer le charisme de Krim Belkacemtant la construction du personnage corres-pond davantage à une structure scolaire etdéclamatoire qu’à une composition cinéma-tographique. L’homme, sans relief et sansconsistance psychologique, traverse lesscènes et ne les remplit que par d’abon-dantes tirades toutes faites avec, parfois,quelques surenchères théâtrales.

Comme lui, l’ensemble des acteurs s’enli-sent dans une interprétation tantôt plate, tan-tôt sur-jouée, à telle enseigne que les colo-nels Ouamrane (Ahmed Rezzag), les LarbiBen M’hidi (slimane Ben Ouari) et autre colo-nel Amirouche (Boualem Zeblah) sont d’uneatrophie dramaturgique hallucinante. Quantaux faits, ils sont légion et semblent obéir àune volonté surlignée de prodiguer un coursd’histoire pour lequel le cinéma devient qua-siment un prétexte : la fin de la PremièreGuerre mondiale où il revient à son villagenatal à Draâ El Mizan ; son engagement ausein du PPA où il ne tardera pas à se retirerau profit de l’action armée avant la lettre ; sonralliement au groupe des six et son rôle pré-dominant dans le déclenchement de la Révo-lution ; sa légendaire opération «Oiseaubleu» et une paternité plus qu’exagérée duCongrès de la soummam ; la création duCnRA et du CCE où les rapports avec Abane

Ramdane deviennent de plus en plus tendus; l’assassinat de celui-ci dont il ne nie pasêtre l’un des responsables ; la création duGPRA où il occupe le poste de ministre de laDéfense et, enfin, sa participation active auxnégociations d’Evian dont il fut le présidentde la délégation algérienne… Cette succes-sion assez rigide de dates et d’événementsest parsemée de très nombreuses scènes debataille qui trahissent une ambition spectacu-laire sans doute trop grande pour le savoir-faire des techniciens. Pis encore : l’utilisationinjustifiée d’images d’archives grossièrementimbriquée avec les scènes du film, ajoute à ladésharmonie générale.

Rappelons, par ailleurs, qu’en 2011, leréalisateur a dénoncé dans la presse le blo-cage de son scénario et rendu publique la«recommandation» qui lui a été faite par leministère des Moudjahidine de «réduire l’im-portance de Abane Ramdane» dans le film.Jeudi dernier, tout portait à croire qu’AhmedRachedi a fini par acquiescer puisque, par untour de magie scénaristique, celui qu’onappelle le théoricien de la Révolution devientun personnage secondaire sans enverguremême si le comédien Mustapha Laribi s’estremarquablement démené pour sauver laface. Quant au colonel Amirouche, dont onconnaît aujourd’hui le génie militaire, il estréduit à un simple figurant !

Ahmed Rachedi commet les mêmeserreurs que dans «Ben Boulaïd» en ce sensqu’il maintient une distance infranchissableavec ses personnages et les confond avec lecanevas éculé de la propagande étatiquedans lequel ils sont enfermés depuis l’indé-pendance, et c’est ainsi que Krim et lesautres nous demeurent aussi étrangers quel’improbable fantasme du héros divinisé etdonc inhumain. Techniquement faible etémotionnellement désertique, le film souffredes mêmes tares que l’on peut reprocher à lalangue de bois et finit par ressembler à toutce qu’il y a de repoussant dans un film decommande : le manque de conviction et leprosaïsme formel.

Sarah haidar

Photo : D

.R.

vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGe 10

LIBrAIrIe Du TIerS-MoNDeSamedi 17 janvier à 14h30 : L’auteurOuassini Benali-Baitichi signera sonouvrage L’amphi, le labo et la vie, paruaux Editions Casbah.

GALerIe D’ArT BeNyAASamedi 17 janvier à 16h  : Récital depoésie de Yamile Ghebalou. Participationde Abderrahmane Djelfaoui, écrivain,cinéaste. Accompagnement musical desfrères Bouchakour, Massine à la flûte,Walid à la guitare.

MAISoN De LA CuLTure Dr AhMeD-ArouA ( KoLéA, TIPASA)Jusqu’au 20 janvier 2015 à partir de19h : 6e édition du Festival culturelmaghrébin de musique andalouse.Samedi 17 janvier : Concerts del’Ensemble Pilote de Tipasa et de latroupe Rassegna de Marseille (France).

ZoNe TISrASS (DJANeT)

Jusqu’au 21 janvier : Expositiond’artisanat et soirées artistiques. sous leslogan «L’artisanat au service de lapromotion touristique du sahara».Samedi 17 janvier : Concerts desgroupes Tartitt (Adrar), Djmawi Africa(Alger) et Isskita n’ Imzad (Tamanrasset).

CeNTre De reCherChe DeL'uNIverSITé De BATNA Samedi 17 janvier à 15h : Avec leconcours de l’Association des amis deMedghacen, projection du filmdocumentaire Merci pour la civilisation !(coécrit par nazim souissi et ZinebMerzouk et réalisé par nazim souissi). Lefilm relate les quatre premières annéesde l'occupation française en Algérie(1830-1834). La projection sera suivied'un débat en présence du réalisateur.

LIBrAIre GéNérALe D’eL-BIAr (ALGer)Samedi 17 janvier à 14h : Chawki Amarisignera son livre L’Âne mort, paru auxEditions Barzakh.

BIBLIoThèque MuLTIMéDIA AGhA (5,rue De LA GAre AGhA, ALGer)Jusqu’au 19 janvier : Expositions degâteaux traditionnels par Mme Mekhalfia etde tenues traditionnelles avec Mme DalilaBrinis.

CAFé LITTérAIre De BéJAïASamedi 17 janvier à 14h : Le Pr etsociologue Lahouari Addi, auteur deL'Algérie et la démocratie, et DjamelZenati, auteur de la préface du même livre,animeront un café littéraire au Théâtrerégional de Béjaïa.

LIBrAIrIe eL IJTIhAD (9, rue hAMANI, ALGer)Jeudi 15 janvier à 14h30 : AbderrahmanBanatia signera son livre L’Influence del’islam et des livres révélés, paru auxéditions Dar Houma (2014).

GALerIe D’ArTS AïChA-hADDAD (84,rue DIDouChe-MourAD, ALGer) Jusqu’au 22 janvier : Exposition de

peinture de l’artiste Djilali salhi.

SALLe eL-MouGGAr (ALGer-CeNTre) Jusqu’au 31 janvier 2015 (sauf les 18 et25 janvier) : En partenariat avec l’AARC,projection du film L’Héroïne de CherifAggoun, à raison de 4 séances par jour :14h, 16h, 18h et 20h. Jeudi 22 janvier à 18h : Pièce théâtraleSassia et El Bahi de la coopérativeculturelle Afkar wa Founoun de sétif.

CoMPLexe CuLTureL ABDeLouAheB-SALIM (CheNouA, TIPASA) Jusqu’au 16 janvier 2015 : A l’occasiond’El Mawlid En-nabaoui, exposition d’artsplastiques Houroufiyat de Laïdi Tayab.

GALerIe D’ArT ASSeLAh (rueASSeLAh-hoCINe, ALGer-CeNTre) Jusqu’au 15 janvier 2015 : Exposition depeinture par l’artiste Mourad Abdelaoui.MuSée PuBLIC NATIoNAL Du BArDo (3,rue FrANKLIN D. rooSeveLT, ALGer)Jusqu’au mois de mars 2015 :

Exposition «Pouvoirs des perlesd’Afrique» (collection de Tonia Marek).MuSée D'ArT MoDerNe eTCoNTeMPorAIN D'ALGer (rue LArBI-BeN-M’hIDI, ALGer) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

PALAIS De LA CuLTure MouFDI-ZAKArIA (KouBA, ALGer) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e éditiondu «salon d’automne» des artsplastiques.

eSPACe De LoISIrS eT De DéTeNTePour eNFANTS KIDZLAND(ChérAGA, ALGer) Chaque jour : spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

INSTITuT CuLTureL ITALIeN Cours de langue italienne, inscriptionouverte : session janvier, février, mars2015. Pour toute information :Tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91

L’homme est soucieux. Détournant lefameux «I have à dream» de Martin LutherKing, il répète, à qui veut l’entendre, qu’ilfait des cauchemars récurrents. Dans cecauchemar, il voit un avenir pas du toutrose pour ce paradis de l’or noir. Commecela s’est passé dans un pays voisin et unpays pas très lointain, il voit ce grand paysdivisé en deux : le Nord-Absurdistan et leSud- Ahuristan. Ce divorce pas du tout àl’amiable, a pris du temps à cause de l’hé-ritage des gisements d’or noir.

L’homme qui ne se considère pascomme un Nostradamus, a des visionscomparables à ces accélérations d’imagesdans certains films d’anticipation holly-woodiens. Il voit, après la séparation, l’Ab-surdistan et l’Ahuristan qui se sontretrouvés face à de nouveaux conflitsinternes accélérant leur «balkanisation».Tout est prétexte pour ne pas s’entendre :la religion, l’appartenance ethnique, lalangue, etc. De temps en temps, éclatentdes conflits de tous genres, comme ceuxopposant des tribus rivales, des éleveursaux agriculteurs ou des contrebandiersaux commerçants. L’Ahuristan (un paysdont on revient ahuri, selon Slim) est deve-nu rapidement un «paradis» terroriste.

Pendant ce temps, le maudit or noircontinue à couler à flots, par pipelines, desa source en Ahuristan vers les paysriches, via les terres et d’Absurdistan.Dans les deux pays, le sang et les larmescoulent aussi sans interruption. Les multi-tudes de parties en conflit ont mêmeoublié pourquoi ils s’entretuent.

Flash back !K. B.

[email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Retour versl’Ahuristan

Par Kader Bakou

EN CONCERT À ALGER

L'OSN dirigé par Volodymyr Sheiko met à l'honneurdes œuvres universelles à trois temps

L 'Orchestre symphonique national (Osn), dirigé parle maestro ukrainien Volodymyr sheiko, a gratifié lepublic, mercredi soir à Alger, d'un florilège de

musiques universelles écrites dans le rythme dansantde la valse, de l’époque romantique du XIXe siècle.

Habitué à se produire sur la scène du Théâtrenational Mahieddine-Bachetarzi (TnA), Volodymyrsheiko a vite pris les choses en main dans une presta-tion dédiée au romantisme et au rythme de la valse(3/4), reprenant uniquement les mouvements les plusconnus des grandes œuvres universelles.

A travers un programme savamment préparé, quin-ze œuvres réunissant de grands noms de la musiqueclassique universelle ont ravi l'assistance, combinant ladouceur des mélodies avec l'agilité du doigté et lesbelles prouesses techniques. Les pièces «Polonaise»et «La belle au bois dormant» de Piotr Ilitch Tchaïkovski(1840-1893) ainsi que la pièce de Modest Moussorgski(1839-1881) «Une nuit sur le mont chauve» ont consti-tué une belle annonce d’un concert qui promettait déjàd’être plaisant.

Les valses : «Les vêpres siciliennes» de Giuseppe

Verdi (1813-1901), «Mascarade» d’Aram Khatchatou-rian (1903-1978) et «Mystères de Petersburg» d’AndreïPetrov (1930-2006), ont procuré du bien-être à uneassistance bien recueillie. «La danse hongroise» deJohannes Brahms (1833-1897), a été entonnée à laconclusion de la première partie très applaudie par l’as-sistance qui s’est délectée dans la gaieté et la joie.

Alliant la féminité des modes mineurs aux tons rele-vés des gammes majeurs, les instrumentistes del'Osn, soutenus par une dizaine de musiciens ukrai-niens, ont excellé par leur professionnalisme alternantlenteur et rapidité dans des mouvements nuancés, àascendances régulières. La deuxième moitié du pro-gramme a été consacrée aux valses viennoises deJohann strauss (1804-1849), donnant une belle oppor-tunité à l’Osn d’étaler pas moins de sept pièces durantlesquelles les musiciens ont brillé par leur profession-nalisme. Volodymyr sheiko, bien inspiré et complète-ment dans ses partitions, a déployé avec l’Osn lespièces, «Le Baron tzigane», «Les voix du printemps»,«Trich-trach», «new pizzicato», «sous le tonnerre etles éclairs», «sur la chasse» et de conclure dans l’eu-

phorie avec «La marche de Radetzky». L’entréepayante n’a pas dissuadé le public nombreux à faire ledéplacement, estimant qu’ «il est temps de se mettreaux normes» et que «payer sa place est la meilleuremanière, selon un mélomane, de contribuer à la promo-tion de la culture». «Du temps de Mahieddine Bachetar-zi et Mustapha skandrani, j’ai toujours été une specta-trice assidue de ces lieux, je me suis toujours nourriel’esprit de culture, j’aime le patrimoine national et lesœuvres universelles», a martelé El Hadja Fifi, venueavec sa fille et ses petits-enfants. Décoré «Personnali-té émérite des Arts de l'Ukraine» en 2003 et de l'ordredu saint-Prince Vladimir Legrand en 2005, le maestroVolodymyr sheiko est entre autres hautes fonctionsqu'il a exercées, chef d'orchestre principal et directeurartistique de l'Orchestre symphonique de la radio ukrai-nienne. Créé en 1992, l'Orchestre symphonique natio-nal a été lancé en 1997 sous la baguette du maestroAbdelwahab salim, disparu le 26 novembre 1999.

Regroupant actuellement près de quatre-vingtsmusiciens, l’Osn est dirigé depuis 2001 par AbdelkaderBouazzara.

Plus de deux ans après le premiertour de manivelle, le long-métrage«Krim Belkacem» de AhmedRachedi a été projeté en avant-première jeudi à la salle ElMouggar. Coécrit par leCommandant Azeddine, BoukhalfaAmazit et le réalisateur, ce film neparvient à aucun moment àconvaincre.

Salah, 25 ans, cadre dans uneentreprise publique :

«Je vis chez mes parents»«Eh bein oui, je suis jeune et je

touche 18 000 DA par mois. C’est nor-mal je trouve, c’est le SNMG ! On nepeut pas descendre plus bas mais onpeut aller plus haut.» C’est en cestermes que Salah, jeune cadre dansune entreprise publique, aborde cettequestion. L’optimisme est de rigueurpour ce jeune plein d’ambition quiaspire à gravir les échelons. «Pourmoi, je n’ai pas de soucis parce que jevis encore chez mes parents. Alors, jene sens pas vraiment le besoin defaire attention à mes dépenses. Jen’ai pas encore d’objectifs clairscomme le mariage ou l’achat d’unappartement dans l’immédiat maisdans le cadre de l’AADL, c’est pos-sible», explique-t-il. Et de poursuivre :«Mais je sais que si je vivais seul, jene serais pas dans le même état d’es-prit. Je devrais faire attention à ce queje mange et où je dors. Je connais despersonnes qui sont obligées de loueret de payer les factures d’électricité,d’eau et de gaz. Pour elles, c’est vrai-ment difficile. Pour ma part, je faisattention à mes fins de mois pour nepas être obligé de demander à mesparents. Je diminue, par exemple, lenombre de cigarettes grillées, jen’achète pas forcément de nouveauxvêtements chaque mois et je nedéjeune pas régulièrement dans unrestaurant. Je suis conscient, quandmême, que je dois gérer mon salairepour que j’apprenne à économiser.»

Nawel, maman de deux enfants,mère au foyer : «Ce n’est pas facile

de joindre les deux bouts»«Mon mari travaille et est payé au

SNMG. Et c’est moi qui gère le budgetde la famille. Je peux vous affirmerque je dois faire attention à la moindredépense pour arriver à tenir. C’est uneréalité. Mais alhamdoullah, ce salairea la baraka. Nous arrivons même desfois à faire des économies à la fin dumois», c’est avec une pointe de fiertéque Nawel a répondu à notre ques-tion. Epouse d’un agent de sécurité,

Nawel gère le salaire de son épouxd’une main de fer. Elle explique sonsystème économique : «Ce qui noussauve c’est que nous ne payons pasde loyer. C’est ce qui constitue la plusgrosse dépense. Nous vivons dans unappartement social. Nous avons atten-du que mon mari l’acquière pour quenous nous marions. Donc, pour lesrepas, je cuisine surtout des pâtes,des légumes secs et les différentessoupes. La viande rouge est carré-ment exclue. Une fois par semaine, etc’est généralement le vendredi, je cui-sine une partie d’un poulet avec ducouscous que je coupe en quatre mor-ceaux. Nous mangeons, aussi, desfruits une fois par semaine. Nous n’al-lons jamais dans un restaurant oufast-food. Déjà, ce n’est pas bon etc’est sale. Je considère que, franche-ment, c’est une perte d’argent d’y aller.

Pour ce qui est des factures d’eau,de gaz et d’électricité, je fais attention.Nous sommes des économes à l’état

pur. Pas une ampoule est alluméesans qu’elle soit utilisée. Mes enfantsl’ont appris très vite. La télévision parexemple n’est pratiquement pas allu-mée de la journée sauf le soir ou bienla matinée pour les dessins animés.

Je vais vous faire rire, mon mari, parexemple, veille à charger son télépho-ne sur son lieu de travail. Noussommes obsédés par rapport à cela.Dès qu’il y a un petit écart, je medéplace pour réclamer. J’ai mêmeessayé de faire de la récupérationd’eau de pluie sur le balcon. Je l’utilisecomme eau bouillie pour laver lescouches de mon deuxième enfant.

Eh bien, oui, je n’achète pas decouches industrielles mais les ancienstriangles lavables par souci d’écono-mie. J’allaite mes enfants et je n’achè-te pas le lait en poudre. Ils ont com-mencé à manger les purées dès leurquatrième mois. Pour les vêtements,je suis une bonne couturière, je faisattention pour bien rapiécer. Je faisaussi dans la récupération auprès dela famille et lorsque c’est nécessairej’achète de la friperie. Je dois dire queje ne jette jamais un vêtement, il estutilisé de différentes façons.

Et des fois, j’essaye, aussi, degagner un peu d’argent en gardant lesenfants des voisins ou bien de la famil-le. De temps en temps seulement,parce que mon mari ne le veut pas. Ila peur qu’un accident arrive.

Pour les sorties, nous allons là oùc’est gratuit. Nous y allons bien sûr àpied ou bien avec le véhicule de servi-ce de mon époux lorsqu’il a les clefs.Nous allons des fois aux parcs publicset les centres commerciaux. Mais

maintenant, nous n’y allons plus parceque nos enfants grandissent et sonttentés. Je ne veux pas forcément leurexpliquer à chaque fois qu’on ne peutpas dépenser.

Nos familles nous aident aussi, detemps en temps, mais de façon discrè-te, en glissant par exemple un billet àun des enfants ou bien en offrant deschaussures neuves à mon aîné ou unetenue à ma petite fille. Tout en disant,el hamdoullah, je reconnais que c’estdifficile de joindre les deux bouts maisil faut faire avec.»

Souhila, 30 ans, employée dans une entreprise privée :

«Je vis en colocation»«C’est le système D tout le temps !»

C’est ainsi que résume Souhila sa vieactuelle. «Je suis consciente qu’à monâge, ce n’est pas évident d’être tou-jours à ce salaire. Depuis que j’ai eumon bac, je n’ai plus vécu chez mesparents. De la cité universitaire, je suispassée en mode colocataire. Ce quime sauve, c’ est que depuis quatreans, nous sommes quatre copines etlouons tout le temps ensemble. Il y adeux qui gagnent un peu plus que moi.Donc, nous partageons toutes lesdépenses en termes de factures, cequi ne nous revient vraiment pas cher.Pour le loyer, nous connaissons lepropriétaire et il a compris que nous nesommes pas des personnes à pro-blèmes, il ne nous a pas augmenté leprix. La première fois, j’ai emprunté lasomme nécessaire pour payer maquote-part et j’ai dû cumuler deuxemplois comme serveuse et secrétairepour pouvoir rembourser. Par la suite,j’essaye de faire des petites écono-mies. Maintenant, même si mon salai-re est bas, je suis stable. Je travailledans une grande entreprise. J’aiquelques avantages, par exemple, il ya le transport et la cantine. Je me suisinscrite dans le programme social pourle logement et après on verra.

Pour les vêtements, nous avonsmis en place un système entre mescopines pour se les passer. De cettefaçon, chacune de nous a l’impressiond’avoir une garde-robe bien nantie etmême notre entourage pense quenous gagnons très bien notre vie. Cequi est loin de la vérité.» n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE 11

C’est avec hilarité que Amel et Samirévoquent l’anecdote qui les replonge 20ans en arrière. «Samir avait 10 ans. Je mesouviens comme si cela datait d’hier. Al’époque on habitait le rez-de-chausséed’un immeuble. C’était la veille de l’Aïd El-Fitr, je voulais confectionner des gâteaux.Quand j’ai jeté un œil à mon garde-manger,je me suis rendu compte qu’il me manquaitdes cacahuètes. J’ai ramassé toute la mon-

naie que j’avais et j’ai envoyé le petit m’enacheter un kilogramme.»

Quelques instants plus tard, Samirrevient haletant, et lui tend une petite poi-gnée de ces fruits secs qu’il serrait dans samain. En voyant ça Amel a failli tomber à larenverse. - Mais où est le reste des cacahuètes ?- Je ne sais pas.- Comment tu ne sais pas ? Je t’ai envoyé

chercher un kilogramme, que je sache !- Elles sont tombées par terre.- Et par quel miracle ?- J’ai juste secoué le sachet et tout s’estéparpillé sur le sol.- Tu veux dire que tu as joué avec le paquet ?Rouge de colère et au bord de la crise denerfs, Amel somma son fils de retournersur les lieux de la «catastrophe» et toutramasser.- Tu vas vite sortir et aller ramasser toutesles cacahuètes. Je vais les peser et s’il enmanque une pour faire le kilogramme, tuauras affaire à moi.Samir, en pleurs, retourne sur ses pas etentame sa collecte. Les voisins qui étaientattroupés au pas de l’immeuble le remar-

quèrent, accroupi à la besogne. - Mais que fais-tu ? Il leur explique.- Ne t’inquiète pas nous allons t’aider. Et levolontariat commence. Ainsi, une dizainede paires de bras et d’yeux furètent lesplates-bandes.

Amel, ne voyant pas son fils arriver, l’ap-pelle de sa fenêtre et découvre le spectacle.Elle appelle Samir et à l’unisson les volon-taires lui répondent. - Ne vous en faites pas, nous avons toutramassé.

Son sang n’aura fait qu’un tour.- Mon Dieu ! Quelle honte ! Que vont-ilspenser de moi ? Que je suis la pire radinedu quartier, alors qu’au départ c’était partipour une simple punition ? n

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Nous sommesconscients de la

difficulté financièrede certainespersonnes»

A travers ses différentesactions et rencontres,

l’Association decoopération et desolidarité pour le

développement humain faitun constat des difficultésdes personnes vivant auseuil de la pauvreté. Danscet entretien, son présidentévoque les moyens mis en

place pour que cettefrange de la société puissevivre tout en gardant sa

dignité.Lire en page 12

...........C’EST MA VIE

Omar et les baudetsde la Casbah

Comme tous les matins, àsept heures et demie,Omar et ses collègues,les éboueurs de La

Casbah, libèrent leursbaudets des écuries deClimat-de-France.

Couplées par des chaînes,une quinzaine de bêtesbâtées avancent sur lestrottoirs. Une nouvellejournée de labeur

commence............

VOYAGE CULINAIREla berboucha de

mes aïeux, un platdont on ne

se lassera jamaisCette semaine, nous

allons voyager à l’est dupays et découvrir

ensemble un des platstraditionnels du terroirles plus répandus et lesplus appréciés dans laville de Sétif. Il s’agit de

la berboucha, unevariante de couscous,plat national par

excellence. Lire en page 13

[email protected]

oirmagazineSAnimé par Naïma Yachir

Par Naïma Yachir [email protected]

La punition

Numéro 156

ATTITUDES

Vivre avec le SNMG, entre système D et hiérarchisation des besoins

«Nous sommes des économes à l’état pur. Pas uneampoule n’est allumée sans qu’elle soit utilisée. Mes enfants l’ont appris très vite. La télévision par

exemple n’est pratiquement pas allumée de la journéesauf le soir. Je vais vous faire rire, mon mari, par

exemple, veille à charger son téléphone sur son lieu detravail. Nous sommes obsédés par rapport à cela.»

Gérer son budget au quotidien avec comme objectif de tenirun mois avec le Salaire national minimum garanti

(SNMG), est-ce possible ? C’est la question que nous noussommes posés et que nous avons abordé avec des personnes

concernées par ce revenu. Qu’elles soient retraitées ouémargeant au filet social, elles sont des milliers à devoirfaire la gymnastique des prix et des chiffres. Commentfont-elles ? Quelles sont leurs méthodes de gestion ?

Coup d’œil sur la feuille de calcul.

Phot

os :

D. R

.

Par Sarah Raymouche

Le Soird’Algérie Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE 12

Soirmagazine : Pouvez-vousprésenter votre association et sesmissions ?

Kadri Sofiane : Hum-Act Coopérationet Solidarité pour le développementhumain est une association à caractèresocioculturel activant sur le territoire dela wilaya de Béjaïa.

Les membres fondateurs et adhé-rents de l’association mettent en com-mun, bénévolement et dans un but nonlucratif, leurs connaissances et leursmoyens pour promouvoir et encouragerles activités dans ce domaine. Aussi,l’association a notamment pour objectifde promouvoir et soutenir des initia-tives visant la coopération et la solidari-té pour le développement humain et laprotection de l’environnement dans sesformes culturelle, sociale, artistique,touristique, historique et naturelle etœuvrer activement en faveur du rap-prochement entre populations desrégions d’Algérie et les peuples médi-terranéens. L’association agit, égale-ment, dans le cadre de larges réseauxde compétences pour la promotion dessolidarités concrètes locales, natio-nales et internationales.

Vous organisez une caravane desolidarité en direction des famillesde couches sociales défavorisées.Pouvez-vous nous en parler ?

Tout d’abord, l’association Hum-Acttient à remercier toutes les âmes chari-tables qui ont pu contribuer de près oude loin à la réalisation de la caravanede solidarité d’Ouled Saïd, Timimoun.C’est une grande réussite pour unepremière, les objectifs sont atteintsavec grand succès, nous avons pufaire réapparaître le sourire sur lesvisages des gens qui vivaient dans depiètres conditions.

La caravane a duré 10 jours, du 22au 31 décembre 2014. Nous avons prisen charge 162 familles pauvres, en leurassurant des couffins en denrées ali-

mentaires, couvertures, colis de vête-ments et articles scolaires pour 80enfants scolarisés. Quant à la cam-pagne de santé et de prévention, elles’est réalisée grâce aux médecinsbénévoles qui ont pu faire des consul-tations et dépistages dans trois spécia-lités : gynécologie, ophtalmologie etorthopédie rééducation.

Le but était d’approcher les gensmalades et surtout les plus défavorisésdans leur propre localité afin de leurprodiguer des soins. Nous avons à ceteffet examiné plus de 410 malades etprocéder au dépistage du glaucome,cancer du col de l’utérus et la scoliose.Aussi, des dons en médicaments col-lectés dans diverses officines ont étécédés chez le médecin généraliste dela localité afin de les distribuer auxgens qui sont dans le besoin.

Une joie inouïe s’est exprimée chezla petite enfance lors des manifesta-tions sportives et culturelles. La com-mission qui s’est chargée du volet loi-sirs et animation avait organisé un tour-noi de football pour les enfants avecinstallation de deux bibliothèques, etce, avec la collaboration de l’associa-tion Imédiwen Ténéné.

Il y a eu, également, des projectionscinématographiques en collaborationavec Ciné + dans des quartiers et vil-lages et une kermesse de jeux etd’amusement.

A travers vos activités, vous êtesen contact avec la couche défavori-sée ou carrément les pauvres.Comment définiriez-vous, notam-ment à travers votre parcours, lapauvreté ? Quand peut-on dire, jesuis pauvre ?

La pauvreté c’est quand on n’arrivepas à subvenir à ses besoins les plusélémentaires, à l’instar d’un toit, dequoi vivre et de se soigner.

Une personne peut dire qu’elle estpauvre, lorsqu’elle n’a plus de res-

sources financières pour mener une viecorrecte et digne, et qu’elle se sentemarginalisée, précaire et trahie par lesconditions sociales et économiques.

A travers nos actions, nous sommesconscients de la difficulté financière decertaines personnes.

Selon vous, pensez-vous qu'onpeut vivre dignement avec le SNMG,ou moins, sans se priver desbesoins essentiels ?

Personnellement, non. Déjà que leSNMG n’est même pas suffisant pourun mois de loyer, comment voulez-vous en plus manger, s’habiller oumême vivre dignement ? Cela dit, jeconsidère le fait d’être un smicardcomme un signe de misère et dedéchéance.

Quel impact peut-il avoir sur la viesociale d'une personne de vivreavec un revenu bas ?

Il sera conditionné à s’ancrer dans laplèbe et à être exploité comme unefourmi ouvrière par la frange sociale

dominante parce que sa conditionsociale ne lui permet pas de lutter pourl’amélioration de son salaire et de sesconditions de travail.

Quels sont les types de compor-tement que cela peut engendrer(augmentation de la violence parexemple) ?

Lorsqu’un besoin biologique semanifeste comme manger par exemple,l’individu est prêt à se surpasser poursurvivre, donc il pourrait être violent au

point de tuer rien que pour avoir unebouchée de pain. Ou bien, il pourraitêtre passif avec sa faible latitude déci-sionnelle engendrée par le mépris d’au-trui, une situation qui va inévitablementl’inciter à l’autodestruction.

Le fait de recourir à la négociationpour faire baisser les prix systémati-quement comme harceler les ven-deurs, avoir des arriérés, contracterdes dettes, pour pouvoir subsisterpeut-il avoir un impact sur la vie dela personne et sa famille, notam-ment sur le psychique ?

Ah ! non, même les personnesaisées négocient avec les vendeurs,c’est culturel chez nous car les prix enAlgérie ne sont pas contrôlés et chaquecommerçant applique sa propre règleau point de rajouter plus de 100% demarge bénéficiaire. Mais, c’est vrai, lesnécessiteux essayent au maximum defaire baisser les prix car leurs condi-tions déplorables les obligent à faire

beaucoup d’économies, à faire plu-sieurs petits boulots, à vendre leurforce de travail à n’importe quel prix aupoint de devenir parfois des larbins.

Cela peut-il engendrer la créationde relations sociales difficiles et desmaux à la société ?

Oui, avec beaucoup de tentions etde conflits, où la lutte sociale seraitréduite à un cercle vicieux et subjectifet d’omettre les vrais facteurs déclen-cheurs de tous les maux sociaux. n

L’entretien de la semaineKADRI SOFIANE, MEMBRE FONDATEUR ET SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

DE L’ASSOCIATION HUM-ACT, ASSOCIATION DE COOPÉRATION ET SOLIDARITÉPOUR LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN :

oirmagazineS«Nous sommes conscients de la difficulté

financière de certaines personnes»

Par Sarah Raymouche

A travers ses différentes actions et rencontres,l’Association de coopération et solidarité pour le

développement humain a pu faire un constat desdifficultés de personnes vivant au seuil de la

pauvreté. Dans cet entretien, le secrétaire général decette association explique les différents moyens de

débrouille mis en place pour que ces personnespuissent vivre tout en gardant leur dignité.

Phot

os :

D.R.

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE 13

Au débouché de la placette deBab- Ejdid, le brouhaha des écolierset la circulation des voitures laissentOmar, l’aîné des éboueurs, sur lequi-vive, «un incident est vite arri-vé». Il ne retrouve sa sérénité qu’unefois engouffré dans la vieille cité parla ruelle des Frères-Racim. Les ânesdescendent les marches pavées. Lesvenelles sont tellement étroites queleurs chouaris, ces gros sacs d’alphaqui débordent de leurs dos de part etd’autre, touchent presque les murs.Le maître les immobilisera presque àchaque passage des habitants. Prèsdes portes, à mains nues, Omars’appliquera à ramasser les sachetsd’ordures dont un bon nombre nesont pas noués. «Il nous arrive par-fois de nous couper la main par destessons. Cela fait un quart de siècleque Omar nettoie la Casbah et vitdans la capitale sans que cela puissechanger ses habitudes de campa-gnard. Fils de Berrouaguia, il l’est etil le restera. Son turban blanc mou-cheté de gris et son accent le trahis-sent. Tâtées ou fouillées discrète-ment, les poubelles de certainesdouirettes livrent parfois d’intéres-santes babioles. «Je n’arrive pas àjoindre les deux bouts avec leSNMG», observe-t-il comme pour sejustifier. Le contenu de ces rejetspermet à ces travailleurs de toucherà l’intimité même de l’habitant. Ainsi,les bouteilles remplies d’urine etautres sacs d’excréments indiquent

l’interdiction d’accès aux toilettes auxlocataires de passage par le proprié-taire des maisons. L’équipe remplitles chouaris un à un, les détritus sonttassés par une pelle afin de contenirune charge maximale. Les dernierssacs sont soigneusement ajustéspour former sur le dos des ânes quise suivent d’énormes tas biens fice-lés par des sangles. «C’est bon, onest bien parti pour ce premier voya-ge», pense à haute voix Omar, enescaladant les marches, les paquetssont ballottés et laissent échapperparfois quelques résidus, vite récu-pérés. Le cortège longe la rue de AïnEl-Melha animée par les klaxons desvoitures. Au détour de ce lieu s’ouvrela décharge de Souaridj bordéed’une longue allée d’eucalyptus.Une bonne partie des éboueurs vien-nent soulager leurs baudets.

Une équipe spéciale réceptionneles chouaris pour les vider sur lesglissières d’une pente aboutissantdans la benne d’un camionconvoyeur. Attenante à la première,la véritable trémie est à l’arrêt depuislongtemps. Son abri, ses trois fosseset ses trappes sont comblés au fur età mesure que le métier périclitait.

«A l’époque, notre cavalerie avaitsa propre ligne téléphonique et uneambulance», évoque avec une poin-te de nostalgie Omar. Après avoirvidé ses sacs, Omar, et le chefd’équipe retournent chacun de soncôté à leur secteur. Avec ses ânesbien chargés, il ne peut se dirigerqu’au Souaridj. Peu fréquentée, laHaute Casbah est réputée par son

ambiance plutôt particulière. Bienque peuplée de quartiers populaires,elle se distingue par une certainesérénité, rappelant étrangementcelle de la campagne.

Profitant des rayons du soleil, unedame étend son linge au troisièmeétage encore en bon état. Les pleursd’un bébé emplissent l’air. Un mar-chand de tapis à la criée négocie leprix de son produit. Une vieillefemme en haïk, une voilette couvrantune partie de son visage, son couffin

à la main, se dirige vers l’épicier ducoin pour acheter son pain et son lait.«holà!» lancera l’éboueur à sesânes. Deux jeunes filles, plutôtcoquettes, hésitent à passer. Maiselles réussiront à se frayer un passa-ge en rasant nerveusement les murset en se bouchant les narines à l’aidede leur cache-nez. Une porte bassearquée en bois massif s’ouvre. Unvieil homme tend son sachet d’or-dures en lançant sur un ton paternel.«Que dieu t’aide, mon fils !»

Ces paroles qui font chaud aucœur effacent les remarques déso-bligeantes des jeunes. Près de lafontaine Aïn Mzerka, en vidant à l’ar-raché une grande poubelle en matiè-re plastique, Omar est éclaboussépar un liquide nauséabond. Je vousai dit pourtant de trouer ces pou-belles pour libérer les eaux des sacsdégoulinants. J’en ai marre decoudre à chaque fois les chouarisfragilisés par l’eau.

Après le passage des ânes,Kamal, un balayeur, apparaît au croi-sement de deux ruelles. Jeune,trapu, vêtu d’une combinaison de tra-vail, traîne, à l’aide d’un fil, une bas-sine enveloppée d’un sachet danslequel il jette les ordures qu’il ramas-se à l’aide d’un mini-balai et d’unemini-pelle. Il a gros sur le cœur. Il

s’exprime dans un français correct :«Il m’est arrivé de ne pas être payépendant trois mois. J’ai une fille ànourrir et je vis chez mon oncle.»

C’est avec tristesse que Omarparle de ses baudets. «L’âne, cemal-aimé, est pourtant celui quiramasse nos ordures. Il mérite bienun peu de considération. Hélas, cespauvres bêtes vivent dans la famineau point où il leur est arrivé d’avalerleurs excréments. Entassés, voyantrarement la lumière du jour, ces ânesdeviennent parfois sauvages quandon leur offre le luxe de trotter dans lacour. Les plus anciens quadrupèdes,même s’ils sont mieux traités, restentsous-alimentés.

Dans un passé pas lointain, cecompagnon des anneliers étaitentouré de beaucoup de soins etavait même le droit à un congé. Onraconte pour la petite histoire, qu’unjour, un éboueur s’est rappelé unefois arrivé chez lui à Bouzéréah, qu’ilavait oublié d’abreuver son âne. Iln’hésitera pas alors à revenir sur sespas au plus vite pour accomplir sondevoir. Sous d’autres cieux, les ânessont honorés. Chaque année, ontfête l’âne. Chez nous, le respect decet ancien compagnon de l’hommeest parti avec les maquisards de laguerre de libération.» n

Certes, le couscous est le plat le plusconsommé en Algérie, et cela dans toutes lesvilles et tous les villages du pays. Il en existeune multitude de variantes. Cependant,chaque région a sa façon particulière de pré-parer ce plat et c’est ainsi que de ville en villa-ge, ce chef-d’œuvre de l’art culinaire algériense retrouve trôner dans tous les foyers dupays, présent aussi bien dans les cérémoniesde mariage que dans les soirées funèbres.

Il peut constituer le repas le plus simpled’une famille modeste, comme il peut être cerepas riche et copieux offert à des convivesnombreux lors d’un événement heureux. C’estselon les circonstances et les faits du moment.Accompagné de viande de volaille, de moutonou de bœuf, avec une seule sorte de légumeou plusieurs, en sauce blanche ou rouge épi-cée, son goût est inégalable et sa place irrem-plaçable. Durant plusieurs générations pas-sées et présentes, il a su conserver sa réputa-tion de plat noble et il continue de faire la unedes menus les plus chics.

Ainsi, dans une ambiance de fête, la ber-boucha de la région de Sétif est encoreaccueillie à bras ouverts par les grands et lespetits, réunissant tous les membres de la famil-le autour d’une gasaâ en bois noble ou en terrecuite, dans laquelle chacun puise sa part dufestin. C’est toujours un plaisir renouvelé

lorsque les mères de famille se mettent à leursfourneaux pour préparer pour le dîner un bonplat de couscous fumant, gorgé de sauceépaisse, garni d’une grande variété delégumes et agrémenté de morceaux de viandecopieux. Alors, à l’heure du souper, chacunprend place dans la salle à manger et se réjouitd’avance du régal qui l’attend.

La recetteIngrédients : - 1 kg et 1/2 de viande assez grasse de mouton(épaule) ou de veau (poitrine, épaule, jarret)- 1 chou pommé (environ 800 g)- 1 morceau de pain rassis - 1 c. à s. de jus de citron - 4 clous de girofle- 1 kg d'oignon - 250 g de pois chiches trempés la veille - 150 g de beurre - 1 c. à c. de poivre et de sel - 6 litres d'eau - 1 kg de couscous gros calibre - 250 g de tomates pelées et épépinées - 250 g de petits navets épluchés - 500 g de carottes épluchées, évidées et cou-pées en longueur - 3 branches de coriandre - 2 piments - 500 g de courge rouge - 250 g de patates douces - 1 grand verre d'huile d'olives.

Préparation : Laver et égoutter soigneusement la viande

puis la couper en morceaux égaux. Mettre la viande dans la marmite du cous-

coussier, saler, poivrer et mouiller avec del'eau jusqu’à recouvrir la viande.

Mettre sur feu vif.Mouiller le couscous et le mettre dans le

haut du couscoussier placé sur la marmite enébullition. Dès que la vapeur s'échappe,compter une demi-heure de cuisson et retirerle couscous. Le mettre dans un grand platcreux puis séparer les grains en les frottantentre la paume des mains ou en les écrasantà l'aide d'une louche.

Arroser de 2 à 3 louches d'eau froide légè-

rement salée, séparer les grains et laisserreposer et sécher 15 mn. Pendant ce temps,ajouter à la viande qui cuit le reste desoignons émincés, les tomates pelées etécrasées, les navets et les carottes coupésen longueur, la coriandre hachée finement etle piment. Prélever un peu de bouillon dansune marmite et cuire à part la courge rouge etles patates douces.

Dès que le bouillon est de nouveau enébullition, refaire l'opération précédente avecle couscous, mais cette fois-ci en remplaçantl'eau par un verre d’huile d'olive.

Remettre le couscous une troisième foisdans le haut du couscoussier et 5 mn aprèséchappement de la vapeur, égrener de nou-veau le couscous.

Vérifier la cuisson de la viande et deslégumes. Lorsque tous les ingrédients sontcuits à point, disposer le couscous en cônedans un grand plat, creuser un cratère aucentre, y placer la viande et les légumes etarroser généreusement de bouillon jusqu’àabsorption complète.

Servir le surplus de bouillon dans des bolsou chacun pourra puiser à volonté.

Ce couscous se mange à la main par bou-lettes que chaque convive façonnera.

Cependant, prévoir quand même descuillères à soupe pour les non-initiés. n

«L’âne, ce mal-aimé, estpourtant celui qui ramassenos ordures. Il mérite bienun peu de considération.Hélas, ces pauvres bêtesvivent dans la famine aupoint où il leur est arrivé

d’avaler leurs excréments.Les plus anciens

quadrupèdes, même s’ilssont mieux traités, restentsous-alimentés. Dans unpassé pas lointain, ce

compagnon des anneliersétait entouré de beaucoupde soins et avait même le

droit à un congé.»

Par Rachid Safou

Omar et les baudets de La Casbah

Cette semaine, nous allons voyagerà l’est du pays et découvrir

ensemble un des plats traditionnelsdu terroir les plus répandus et lesplus appréciés dans la ville deSétif. Il s’agit de la berboucha, une variante de couscous, plat

national par excellence.

Comme tous les matins, à sept heures et demie, Omar et sescollègues, les éboueurs de la Casbah d’Alger, libèrent leursbaudets des écuries de Climat-de-France. A la queu leu-leu,couplées par des chaînes pour la plupart, une quinzaine debêtes bâtées, avancent machinalement sur les trottoirs. Lespassants amusés suivent cette procession qui ne tarde pas àgravir les longues marches bordant à l’est le cimetière d’El-Kattar. Le rythme soutenu qu’elle impose est difficilementrattrapé par leurs maîtres. Pour économiser de l’énergie, parinstinct sans doute, la montée est attaquée en zigzag.

Voyage culinaire

Par H. Belkadi

La berboucha de mes aïeux, un plat dont on ne se lassera jamais

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE 15

[email protected]

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Cuisses de pouletgratinées

4 cuisses de poulet, 150 g d'olives vertesdénoyautées, 40 g de fromage râpé, 1 oignon, 15 cl

d'huile d'olive, 2 citrons, sel, poivre

Salez, poivrez lescuisses de poulet.Mettez-les dansun plat creux.Arrosez de 5 cld'huile d'olive etdu jus des citrons.Couvrez. Laissezmariner 1 heureen les retournantune à deux fois.Ébouillantez etégouttez les olives. Mixez-les avec l'oignon haché, lefromage ainsi que le reste d'huile d'olive. Poivrez.Préchauffez le four sur thermostat 6 (180°C). Égouttezles cuisses de poulet. Faites-les dorer sous un grilchaud pendant 5 à 6 min de chaque côté. Rangez-lesdans un plat. Arrosez-les de la marinade puisrecouvrez-les de la purée d'olives. Poursuivez leurcuisson 25 à 30 min.

Timbales au chocolatet leur coulis

Pour les timbales : 3 œufs, 125 g de sucre en poudre, 125 g dechocolat, 4 cl de lait chaud, 250 g de fromage blanc, 2 c. à s. debeurre ramolli, 3 tranches de pain blanc, 1 c. à s. de cacao en

poudre, 1 c. à c. d’essence de vanille. Pour la décoration : 60 g de chocolat à cuire, 125 g de confiture

de fraises, fruits de saison, copeaux de chocolat

Pour les timbales : Préchauffez le fourth.6 (180°C). Faites chauffer le lait etfaire fondre le chocolat. Détaillez lestranches de pain en morceaux. Battezles œufs et le sucre au robot.Incorporez le lait chaud, le fromageblanc, le chocolat fondu, le beurre, lesmorceaux de pain, le cacao etl’essence de vanille. Mélangez bien.Versez dans des ramequinslégèrement beurrés et faites cuire aufour au bain-marie 35 à 40 min.Laissez refroidir et démoulez. Pour la décoration : Faites fondre le chocolat. A l’aide d’une poche àdouille, faites des zigzags dans le fond des assiettes avec lechocolat fondu. Déposez les timbales au centre des assiettes,garnissez d’un peu de confiture de fraises, de fruits frais et decopeaux de chocolat.

AstucesSoulager un mal de dent En attendant votrerendez-vous chez ledentiste,vouspouvezverserunegoutted'huileessentielle de giroflesur un coton tige etl'appliquer sur la dentaffectée. En plus d'êtreun puissantanalgésique, l'huileessentielle de girofle ale pouvoir d'êtredésinfectante etprévient aussil'infection. Vous pouvez aussiutiliser l'huileessentielle decamomille encompresses chaudes,à appliquer sur votrevisage près des zonesdouloureuses.

Nettoyer un cendrier

Pour nettoyerparfaitement uncendrier, et éviter ainsil'odeur de tabac froid,nauséabonde etpersistante,commencez par lavervotre cendriernormalement, puisfrottez l'intérieur ducendrier avec un citroncoupé en deux.Saupoudrez ensuite lecendrier de sel fin,puis rincez à nouveau.Le cendrier seraparfaitement nettoyé etdésinfecté, prêt àaccueillir (hélas !) denouvelles cendres.

Des situations quotidiennes, comme lesentretiens d'embauche, parler en public,et des urgences familiales, peuvent êtretout aussi stressantes si nous nesommes pas habitués à les gérer. Apprendre à rester calme dans les momentsde stress fera non seulement aller leschoses plus en douceur immédiatement,mais aussi, avec le fil du temps, vous aider àmener une vie en meilleure santé, et êtreplus heureux. Voici comment faire pourgarder son calme et son sang-froid lorsquela pression monte.Déterminez la cause de votre stress : Est-ce quevotre cœur bat à cent à l'heure à cause decet idiot qui vient juste vous couper la routesur l'autoroute, ou est-ce à cause de cettedispute avec votre conjoint ? Songez uninstant et essayez de comprendre ce quivous tracasse vraiment.Choisissez votre réponse : Même si vous êtesimpuissant pour changer la source de votrestress, vous avez le pouvoir de choisircomment vous allez réagir. Afin d’y arriver,posez-vous quelques questions. 1 - Est-ce si important que cela ? Bien sûr,c'est toujours des petites choses, maiscertaines choses ont moins d'importanceque d'autres. 2 - Quel contrôle avez-vous sur la situation ?Vous n'avez aucun contrôle sur la pluie qui aruiné votre mariage, mais vous pouvezcontrôler la façon dont va se passer votreentretien d’embauche demain.

3 - La source du stress est-elle située dans lepassé, le présent ou le futur ? Vous ne pouvezpas changer le passé, mais réagir face auprésent et préparer l'avenir.Laissez couler : si une situation est au-delàde votre contrôle, ou si elle n'est toutsimplement pas si importante que cela,arrêtez de vous en soucier. Plus facile à direqu'à faire ? Faites-le. Inspirez profondémentpar le nez. Dans votre esprit, comptezjusqu'à cinq, puis expirez lentement par labouche, pendant cinq autres secondes.Répétez ce mode de respiration jusqu'à ceque vous vous sentiez à l'aise avec celle-ci.

QuestionFumerfait-il

maigrir ?Eh oui, la cigarettebrûle des calories ! Unpaquet de cigaretteséquivaut à 250 kcal,soit l’équivalent en

énergie dépensée d’une demi-heure de marche ou de20 minutes de natation. Par ailleurs, le tabac augmentele métabolisme de base d’une personne et favorise lamobilisation de ses réserves adipeuses. En plus de soneffet déstressant et anxiolytique, la nicotine est unexcellent coupe-faim. Elle augmente le taux de sucredans le sang, ce qui réduit l’appétit. Mais entraîneégalement une perte progressive de l’odorat et dugoût… Pas étonnant donc que l’on mange moins. Encontrepartie, les fumeurs ont le teint et les cheveuxternes, les dents jaunes, des problèmes de peau, unehaleine pâteuse… Sans parler des risques de cancer.Minceur sans le glamour en vaut-elle la peine ?

BON À SAVOIR

Comment garderson calme

INFOUn avocat par jour pour lutter contre le cholestérol

Manger un avocat par jour serait un bon moyen delutter contre le «mauvais» cholestérol au quotidien. En soupe, en salade, en smoothie... L'avocat, il atout bon ! Et ses bienfaits sur notre santé ne sont

plus à prouver : riche en antioxydants et en vitamineE, l'avocat serait un allié de poids pour lutter contrele vieillissement prématuré des cellules et mêmecontre certains cancers. Hors de question de s'enpriver !Ce fruit pourrait également nous aider à lutter contrele «mauvais cholestérol». En effet, l'avocat contientde l'acide oléique (environ 8 grammes par demi-avocat), une molécule bien connue pour son rôlefavorable dans la régulation du taux de cholestéroldans le sang.

Attention au guacamole !Pour en arriver à cette conclusion, les chercheursont analysé l'alimentation de 45 personnes, parmilesquelles des individus obèses et en surpoids,pendant deux semaines. Résultat, les personnes quiconsommaient un avocat par jour en moyenne ontvu leur taux de «mauvais» cholestérol diminuer defaçon significative.Les scientifiques émettent quand même une réservepar rapport au guacamole... que nous avonstendance à grignoter accompagné de chips, detortillas et autres biscuits apéritifs ultrariches enacides gras insaturés. On préférera donc le dégusteren salade...

Il estrecommandé deconsommer 1 gde gingembreséché dans unyaourt ou 5 g degingembre frais(râpé dans unetisane par

exemple) quand on souffre de nausées. Le gingembre ralentit le fonctionnement du«centre du vomissement» dans le cerveau.Et ralentit également le tractus intestinal.C'est pourquoi il est recommandé contre lesmaux d'estomac et les diarrhées.

Le gingembreapaise les nausées

Le Soird’Algérie Sports Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE16

HANDBALL : MONDIAL-2015

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M. Bouamra Saïd et KheraïfiaHabib sont encore à Alger

Alors que l’équipe nationale se trou-ve depuis mardi dernier dans la capita-le du Qatar, M. Bouamra Saïd etKheraïfia Habib sont encore à Alger,retenus par des affaires familiales. Descirconstances de dernière minute lesont obligés à différer leur arrivée àDoha.

Des équipementssupplémentaires pour les Verts

En plus de l’équipement sportifemmené dans les bagages de notreéquipe nationale à Doha, un lot d’équi-pement supplémentaire a été ramenéd’Alger. Cet équipement a été remispar M. Toufik Khelifi qui a rallié Dohadans une deuxième délégation de laFAHB. Ces tenues ont été réception-nées par M. Herdjani Mustapha, l’ad-ministrateur de l’équipe nationale mes-sieurs.

Les délégationsen un immense convoi

Obligées par les responsables de laFédération internationale de handball àassister à la cérémonie d’ouverture dece Mondial abritée par la salle LusailMultipurpose Hall de Doha, toutes lesdélégations ont été obligées de partirdans leurs bus vers cette infrastructuresituée à plusieurs kilomètres de leurshôtels respectifs. Pour permettre quece convoi puisse arriver le plus tôt pos-sible et ne pas être bloqué dans lesimmenses encombrements queconnaît cette vi l le du Qatar, desmotards de la police qatarie ontaccompagné les bus et libéré la route.

Retrouvailles des anciennes starsde la petite balle algérienneC’est avec un grand plaisir que les

membres de la délégation algérienneprésente à la salle Lusail MultipurposeHall de Doha ont retrouvé quelquesanciennes stars de la petite balle algé-rienne à l ’ image de Omar Azeb,Sofiane Draouci et Selim Nedjal.

ÉCHOS DE DOHA

APRÈS UNE FÉERIQUE CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Le Mondial démarre en trombe

l Attendue depuis le 27 jan-vier 2011, date de l’attributiondu 24e Mondial au Qatar, cettecompétition a démarré avecfaste, avant-hier au «LusailMultipurpose Hall» de Doha.Dans cette magnifique infra-structure sportive ultramoderneoù les 5 000 places étaient occu-pées, une somptueuse cérémo-nie d’ouverture a ébahi les mil-liers de spectateurs et lesparticipants à cette compétitionplanétaire.

Durant près d’une heure et enprésence de l’Emir du Qatar,Tamim ben Hamad Al Thani, lescentaines de jeunes participantsaux multiples tableaux ont émer-veillé les présents, sous la féruledes managers de « David AtkinsEntreprise », la boite spécialiséequi a mis sur pied ce spectacle.Tout a été mis en œuvre pourdonner aux différents tableauxune touche féérique et il fallait êtresur les gradins pour vivre cetteouverture. A partir des gradins, lesspectateurs ont, tout en assistantà la cérémonie, participé aussi encontribuant, grâce à des bracelets

distribués auparavant, à donnerde la lumière à ce show. En assis-tant au spectacle, les facettes dif-féraient l’une de l’autre, toujoursparticulière et futuriste, allant del’histoire du Qatar à un spectaclemusical en passant par des voletssur des disciplines sportives, cul-turelles, des jeux de lumières. Lesdrapeaux représentant les 24pays ont été intégrés dans lespectacle. En effet, en deuxentrées différentes, un jeune por-tant le drapeau d’un pays devaitretrouver sur une scène un autrejeune portant une pancarte duditpays alors qu’en même temps, ledrapeau et la carte géographiqueapparaissait sur la surface du ter-rain grâce à une projection parlaser. Une fois les emblèmes despays présentés en ligne, le petit«Fahed», mascotte de ceMondial, prend place sur la scèneconstruite en forme d’étoile à huitbranches. Aussi, les organisateursqataris, en portant leur choix surcette géométrie de la scène lan-çaient un message très fort à l’en-semble des participants venus du

monde entier et issus d’originesculturelles et religieuses diverses.En effet, un responsable qatarinous rappela que, dans la plupartdes anciennes civilisations et reli-gieuses islamique et chrétienne.Quant à l’hymne officiel de lacompétition, «Live», il a été inter-prété par 24 chanteurs des 24pays qualifiés, dont notre compa-triote Amine du groupe Babylone.Avant le tomber de rideau de ceshow, le président de laFédération internationale de hand-ball (IHF), l’Egyptien HassanMoustafa s’est adressé à l’assis-tance, remerciant le Qatar pourles grands efforts dans lesmoyens mis en œuvre pour labonne organisation de cette com-pétition. Juste après, Tamim benHamad Al Thani déclare ouvert ceprésent Mondial. Les ultimesminutes de cette cérémonie ver-ront l’extérieur de la salle s’en-flammer par un gigantesque feud’artifices que les spectateurs ontsuivi sur des écrans géants pla-cés dans la salle.

H. C.

De nos envoyés spéciaux au Qatar : Chabaraka Hamid et Ammour Ahmed Réunion techniqued’avant compétition àl’hôtel Ritz-Carlton

Comme le veut la réglemen-tation, une réunion technique aregroupé, hier matin, à l’hôtel«Ritz-Carlton» de Doha, les res-ponsables de la Fédérationinternationale de handball (IHF)et les représentants techniquesdes 24 pays participants.Etaient présents, du côté del’IHF, l’Espagnol Michel RocaMas, les Allemands ManfredPrause et Peter Sichelschmidt,le Qatari Naser Abou ElMarzouqui, le Français PatricStrub et l ’égyptien HosnyAhmed Abderrahmane. Les tra-vaux étaient précédés par l’offi-cialisation des listes des joueurset membres de chacun des 24pays présents à ce Mondial.Ensuite, tous les représentantsse sont regroupés dans uneautre salle mitoyenne pourprendre connaissance de la pré-sentation du guide de la compé-tition dans tous les aspectsinhérents à la compétition. Enoutre, chaque représentant depays a présenté les tenuessportives officielles que porte-ront les joueurs et les membresdes staffs techniques.

H. C.

Protestationdes représentants des

équipes arabes présentesBien que se déroulant dans

un pays arabe et malgré la pré-sence d’un égyptien, nomméHassan Moustapha, les repré-sentants des cinq pays partici-pant à ce Mondial, à savoirl’Algérie, le Qatar, l’Egypte, laTunisie et l’Arabie Saoudite ontété déçus de ne pouvoir suivreles interventions des représen-tants de l’IHF qu’en anglais. Lecomble et que même les docu-ments officiels de cette instancesont rédigés dans la langue deShakespeare. Aussi, le repré-sentant saoudien a vivementprotesté auprès des représen-tants de l’instance mondiale dehandball sur ce fait.

H. C.

L’Algérie, premièresélection à défiler

Durant la grandiose cérémonie d’ou-verture du 24e Championnat du mondede handball à Doha, c’est le drapeaualgérien qui a été appelé en premierlors de la présentation des 24 sélectionsqualifiées avant que le président de laFédération internationale de handball etcelui du comité d’organisation ne pro-noncent les discours d’ouverture. Etc’est le prince du Qatar, Tamim BenHamad Al Thaniqui, qui a donné le coupd’envoi du tournoi.

Deux champions «africains» etdeux champions du «monde etd’Europe» dans le groupe CLe groupe C (Algérie, Egypte,

Suède, France, Islande et la Républiquetchèque) du 24e championnat du mondede handball qui se déroule à Doha estsans doute celui qui renferme le plus dechampions, que ce soit au niveau conti-nental ou mondial. Et pour cause, laSuède est 4 fois championne du monde(1954-1958-1990-1999 et 4 fois cham-pionne d’Europe (1994, 1998, 2000,2002), la France (4 fois championne dumonde (1995-2001-2009-2011), 3 foischampionne d’Europe (2006-2010-2014) et 2 fois championne olympique(2008-2012), l’Algérie, 1 fois champion-ne d’Afrique (2014) et l’Egypte avec ses5 titres de champion d’Afrique (1991-1992-2000-2004-2008). C’est le seulgroupe qui renferme autant de cham-pions !

A. A.

Première participationde l’Iran…

La sélection iranienne dehandball est présente auChampionnat du monde dehandball pour la première foisde son histoire. Les Iraniens,conduits par le technicien slo-vène Borut Maček, ne comptentpas réaliser des miracles, avecune participation honorabledevant des adversaires huppésdont la Croatie, la Tunisie ouencore l’Autriche.

… et de la Bosnie-Herzégovine

Comme l’Iran, la sélectionde la Bosnie-Herzégovine estprésente pour la première foisde son histoire dans une phasefinale de Coupe du monde dehandball. Et c’était grâce à sondernier match nul contrel’Islande en juin dernier que laBosnie-Herzégovine a arrachésa première qualification. Pourcette 24e édition du champion-nat du monde, les Bosniaquessont dans le groupe B avec laTunisie, l’Autriche, la Croatie, laMacédoine et l’Iran.

A. A.

Entre 8 et 118euros les

billets d’accèsPour pouvoir suivre les

matches de la 24e édition duMondial 2015 de handball quise déroule à Doha, le comitéd’organisation a fixé les prixd’entrée entre 8 euros (35 QR)et 118 euros (500 QR) la place,selon la salle et la formule choi-sie (Premium, Gold, Silver),alors que pour la cérémonied’ouverture, les prix variaiententre 17.5 euros (75 QR) et94.5 euros (400 QR).

A. A.

ALGÉRIE 20 - ÉGYPTE 34

Les Verts humiliés !l Le Sept national a raté son

entame aux Championnats dumonde de handball, encaissantune lourde défaite face à lasélection égyptienne sur lescore de 20 à 34 en match d'ou-verture pour le groupe C.L’absence de Chahbour et deRahim a beaucoup pesé sur l’ef-ficacité du Sept algérien.

L'équipe égyptienne a pucompter sur son gardien Karim ElHandaoui, ses parades ont per-mis à son équipe de très vitecreuser l’écart et aussi grâce auxcontre-attaques conclues par letalentueux attaquant égyptienAbderrahmen. La première pério-de a pris fin sur un score de 9-17en faveur des Pharaons.

L’Egypte a continué sur lamême cadence, jusqu'à compter11 buts d'avance (11-22). Letechnicien national Réda Zeguilidemande un temps mort mais les

choses ne s’améliorent guèrepour les camarades de Mokrani.

Nos attaquants s’emmêlaientles pinceaux, manquant terrible-ment d’efficacité et d’inspirationalors qu’en défense, on n’arrivaitpas à contrer les Egyptiens quis’en donnèrent à cœur joie pourremporter une large victoire sur

la marque de 20-34. Les Vertsont hérité d'un groupe C trèsrelevé avec la présence de laFrance, la Suède, l'Islande et laRépublique tchèque. La missiondes champions d’Afrique s’an-nonce très difficile pour espérerune qualification au second tour.

Amine A.

Le Soird’Algérie Sports Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE17

FOOTBALL

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PAROLES DES ANCIENSINTERNATIONAUX

Djeffal Ahcène : «L’édition à laquelle j’aiparticipé était celle de 1986 en Suisse sousla houlette de Derouaz. A cette époque, lapréparation était correcte avec tous lesmoyens matériels et beaucoup de rencontresamicales internationales face à de bonnesformations étrangères. L’ambiance au seindu groupe de joueurs était sympathique. Ilfaut dire que nous nous connaissions fortbien entre nous, car nous évoluions tous enAlgérie. Durant la première phase duMondial, nous étions très motivés mais leséquipes rencontrées étaient d’un autreniveau supérieur. Je dois avouer que nousavions un complexe d’infériorité devant nosadversaires. Mais malgré tout, nous faisionsde notre mieux pour défendre les couleursalgériennes. Sur le terrain, nous ne maîtri-sions pas les contres. A cette compétition, j’aiévolué au côté de Bendjemil, Mokhnache,Boussebt, Ouchia, Mohammed Seghir… Lorsde ce Mondial au Qatar, je pense que lesadversaires de l’Algérie sont redoutablesmais rien n’est impossible.»

Abdeslam Benmaghsoula : «J’ai partici-pé à trois éditions. Lors des éditions de 1982en ex-République fédérale allemande et de1986 en Suisse avec le même entraîneur quiétait Derouaz. En 1990, j ’ai disputé leMondial en ex-République tchécoslovaquesous la férule de Bouzerar Azzedine. Avantde participer à ces éditions, nous avionseffectué de très bonnes préparations.Comme notre équipe nationale avait unegrande notoriété, les sollicitations de beau-coup de grandes équipes nationales arri-vaient à la FAHB. Lors du déroulement dechacune des éditions, les conditions deséjour et de travail étaient excellentes.Durant les matches du premier tour, nousavions tenu la dragée haute à nos adver-saires qui ont sué pour parvenir à s’imposer.Face aux Hongrois, nous avons mené auscore en première mi-temps avant de flan-cher ensuite. Lors de l’édition de 1990, nousn’avons perdu qu’avec un but d’écart la ren-contre face aux Suédois qui avaient remportéle trophée de cette édition-là. Au cours deces matches, la morphologie des joueursalgériens était insuffisante alors que l’applica-tion de la défense avancée exigeait une trèsgrande dépense d’énergie. Pour ce qui estdes joueurs ayant disputé ces éditions, je citeentre autres Bendjemil, Mokhnache,Bergheul, Hammiche, Doballah, Abdi,Boussebt, Bakir, Ouchia , Benhamza,Mokrani, Bouhalissa, Beklhocine. Par lasuite, d’autres jeunes sont venus commeBoudrali, Bouanik, El Mouheb, Aït El Hocine,Akkeb… Pour ce Mondial, je pense que lesadversaires de l’Algérie sont d’un niveaumondial et il va falloir que les joueurs algé-riens se défoncent pour tenter la qualification.Le premier match devant les Egyptiens seradéterminant. Bonne chance aux Verts !»

H. C.

COUP DUR POUR LES VERTS

Chehbour Omar outpour ce Mondial

Le coach national Zeguili Réda devra sepasser des services de Chehbour Omar.Suite à un choc avec le gardien de butBenmenni, lors de la séance d’entraînementde mercredi dernier à la salle Ali-Ben-Hamad-El-Attiya, Chehbour a chuté lourdement et aressenti des douleurs à l’épaule et la chevilledroites. Soigné sur place, par Melal Youcef,médecin de l’équipe, Chehbour Omar a étéménagé pour les séances d’entraînement sui-vantes. Malheureusement, le médecin a dia-gnostiqué une entorse «claviculaire» à l’épau-le droite et aussi l’enflement de la chevilledroite. Déjà «secoué» par le forfait de RahimAbdelkader, voilà que le coach national seracontraint, la mort dans l’âme, de revoir encoreune fois sa stratégie. Dans cette perspective,l’entraîneur national pourrait faire appel à unjoueur inscrit sur la liste élargie transmise àl’IHF.

H. C.

MADJID BOUGHERRA ENTAME SON DERNIER CHALLENGE :

«On est prêt pourla compétition»

«Nous devons aborder cetournoi avec une mentalité deguerriers, nous disposons d’unbon groupe et nous auronsnotre mot à dire face auxgrandes équipes», diraBougherra. Le vétéran desVerts a tenu à souligner que lamission de l’EN ne sera guèrefacile, d'autant plus que lesconditions s'annoncent difficilesen Guinée équatoriale. Sur leplan d’avant préparation,«Majic» estime que le stafftechnique a bien su adapter unprogramme spécifique pourmettre à niveau la cohésion ausein du groupe; «la premièrephase a été achevée par unmatch amical face à la Tunisie,qui s’est soldé par un score de(1-1)». Le test fut très révéla-teur pour le coach, maintenanti l faut se concentrer sur laphase finale qui sera plusimportante».

Au sujet de la visualisationdes adversaires des Verts,Madjid nie toute connaissancedes forces et faiblesses desfuturs adversaires de l ’EN.

«Pour nous, rien ne nous estcaché, on n’a aucune idée surla valeur collective de nosadversaires, Nous allons com-mencer à étudier nos adver-saires une fois sur place, etmatch par match» a indiquél’ancien sociétaire des GlasgowRangers. A propos deschances de la sélection dansce tournoi, «nous sommesmotivés pour réussir notreCAN», avant d’enchaîner :«Nous sommes conscients dela tâche qui nous attend enGuinée équatoriale, on estarmé d’une grande volonté etnous allons tout faire pour réus-sir une grande Couped’Afrique. Nous avons bien pré-paré ce rendez-vous et nousallons tout faire pour être à lahauteur. On est prêt pour cettecompétition», nous a confié lecapitaine des Verts, qui a déci-dé de prendre sa retraite inter-nationale à l'âge de 32 ans, «jetenterai de savourer chaqueminute et chaque instant avecle groupe», a-t-il conclu.

A. Andaloussi

Halliche, le retourLe défenseur central Rafik Halliche a fait

son retour dans le groupe des Verts.Ménagé par le coach, en amicaleface à la Tunisie, Rafik a été auto-

risé par le staff médical àreprendre les entraînements, un

retour qui soulagera le techni-cien français; on manque desolution après la défection deHalliche, ce dernier sera sansaucun doute associé à Carl

Medjani, dans l’axe, à l’occasionde la première sortie des Verts face

aux Sud Africains. A. A.

l Le capitaine de la sélection algérienne de football, MadjidBougherra, était l’un des rares joueurs de l’équipe nationale àfaire un commentaire à la presse nationale, jeudi passé, aumoment où le groupe des Verts s’apprêtait à prendre son envolen direction de la Guinée équatoriale, lui qui s'apprête àprendre sa retraite internationale était aussi motivé qu’à sesdébuts.

SOULIER D’OR KHABAR ERRIADHI

Ebossé pour l’éternitél En cette période où les céré-

monies de récompense des sportifsse succèdent, celle qui a été organi-sée par le quotidien sportif arabo-phone El Khabar Erriadhi a connuune émotion d’une rare intensité.

Organisée mercredi à l’hôtelEl-Aurassi, elle a consacré lemeilleur buteur de la saison der-nière, à titre posthume, en l’occur-rence le Camerounais AlbertEbossé, décédé au mois d’aoûtdernier à Tizi-Ouzou, juste aprèsla rencontre qui opposait la JSK àl’USMA. C’est le directeur généralde la publication qui a ouvert lacérémonie en confirmant que,désormais, le trophée annuel quisera attribué au top goleador por-tera le nom du défunt. Au chapitredes lauréats, on retrouve égale-ment d’autres footballeurs commeAmar Ammour (meilleur joueur àla retraite), Loucif Abdelkrim(légende du foot national), KarimZiani (meilleur passeur de la der-nière décennie), Hocine Achiou(soulier d’or de la Ligue 2),Lamine Zemmamouche (meilleurgardien de but) ainsi qu’un entraî-neur, le coach du MOB,Abdelkader Amrani, et un boxeurDjamel Daho, le récent championdu monde des welters pour lecompte de la WBC (World BoxingCouncil). Pape Diouf, l’ex-prési-dent de l’Olympique de Marseille,était également présent commeinvité d’honneur. La soirée a étéconclue par l’intervention de lamère d’Ebossé très émue, qui a

reçu le trophée et a trouvé lemoyen de surmonter sa douleurencore vivace pour s’adresseraux convives et raconter cette tra-gique journée au cours de laquel-le ses filles sont venues laréveiller à onze heures du soirpour lui annoncer la terrible nou-velle. A la fin de son intervention,

les personnes présentes se sontlevées spontanément pourapplaudir longuement cettefemme courage et rendre hom-mage, grâce à cette standingovation, à un formidable buteurque la mort a fauché en pleineexpansion.

H. B.

Mourad Lahlou,nouveau

président duCSA/NAHD

C’est jeudi dernierqu’une assemblée géné-rale élective a été organi-sée au complexe sportifde Hussein-Dey pour ladésignation du nouveauprésident du CSA/NAHD.

Le représentant de laDJS était présent et i lnous a été précisé que ladernière AG qui s’étaittenue i l y a deux moisenviron et qui avait consa-cré Mourad Lahlou avaitété purement et simple-ment invalidée pour unvice de forme (deuxvotants étaient déjàdémissionnaires). Aprèsle constat d’un quorumlargement atteint, ledépouillement des votesdont l’issue était prévisiblepuisqu’il n’y avait qu’unseul candidat, a consacréde nouveau MouradLahlou.

H. B.

LIGUE DE FOOT DE BOUMERDÈS

Stage de perfectionnementpour les arbitres

La Ligue régionale de football de la wilaya de Boumerdès organiseles 16, 17 et 18 janvier 2015, à Dellys, un stage de perfectionne-ment en direction de 80 jeunes arbitres. Selon le programme tracépar le président de cette Ligue, Saïd Bakou, en plus de la mise àjour des connaissances des règles et de l’innovation en matière deréglementation dans le football national et international, les arbitresstagiaires seront appelés à améliorer leur condition physique. Leprésident Bakou ne cache pas sa satisfaction pour le renouvelle-ment du corps arbitral d’autant que la grande majorité de ces sta-giaires sont des universitaires.

Abachi L.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de douze premiers pays qualifiés à la CAN 2015.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Pays organisateur»

1- ALGÉRIE2- CAP VERT3- ZAMBIE4- BURKINAFASO

5- GABON6- CAMEROUN7- AFRIQUE DUSUD8- TUNISIE

9- SÉNÉGAL10- CONGO11- CÔTE D’IVOI-RE12- GANA

MOT RESTANT = GUINÉE

I B A G U I N E E A N AE M L E G A L C O N G GB A G N E S E I S I O EU Z E N C RR T R U I OK R I T T OI E E D E VN V C Q U E D U S U D IA P A I R F A N U O R EF A S O G A B O N C A M

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

H A M S T E R - J U R A - C A PO V A I R E - M O T E U R - M RU - R O I - S U - I V E - P I EB I E N - D E T A L A - M E - CL E S - D E C I D E - G E L A IO S - S E L - N E - D E R O G EN - E M P I L A - R E - I T O US A V O U R A - D E P I T E - S- V I - I E - P I V O T A - M ER A T E S - G A L E T S - D O SO R E E - P O L A R S - M E R -I E S - B R U I T S - D A - T TS S - A I - T S E - G A R D E RS - A C E R E S - G E N I A L EY A G H M O R A C E N - E N - S- D - E E C - D O R E E S - P OB O U T S - G E R M E S - C A RU R N E - M A - S E S - M A R E

F E E - D O G M E S - J A R I RF E - S E T - O S - L O U P A IA - O U V E R T - F O I R E - EL I N C O L N - F A U N E - C SO D E - U S - P E - P T - G O -- I - S E - B E T E S - F O U RI O N S - D I R E S - Z E B R EL T I - S U - M E - M E L E - PS T - P A R A I - M U L E - C U- E L E M E N T S - R E S T E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B E L H O C I N E - H A R E MD O T E - R I D E A U - D O N CJ U S - B E T E S - T O U S S AA C - G A G E S - N I - L E - LA - T E N O R - M A L T E - S GF A I S A N - - - - E U - H U EA V R I L - - - - - S - R U E RR I E S - L - - - - - T O M - -

- D E - D I N A R - A R D U E SC E - E A - O N - N V - E S - YR - A T H E E - S O E U R - P RA S - E L U - C A R R E - G A IS A I N E - L I A I T - C R I EH A N D B A L L - A I L I E R -

LETTRES DELETTRES DELIMBOURGLIMBOURG

- H A S S E L T - - - - - -- M A A S E I K - - - - - -- - - - L U M M E N - - - -- - - - E L B E R T - - - -- - - - - F O U R O N S - -- - - - H O U I L L E - - -- Z O L D E R - - - - - - -- - - T O N G R E S - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Avis----------------Valoir----------------Moquerie

Inactif----------------Auditorium

Pronom----------------Colère----------------Langue

Paresseux----------------Filet d’eau----------------Préposition

Fer (inv)----------------Fin de nuit----------------Démonstratif

Béryllium----------------Evadé----------------Vieux doSaison----------------Consonnedouble----------------Sans le sou

Exprime----------------Cérémonies

Monnaie----------------Horsfrontières----------------SaisitCôté

----------------Malins

DivinitéFeuilleton----------------

BromeChrome----------------Ceinture----------------révises

Divertir----------------

TailleSouffle

----------------Songea

Décoré----------------Bloquées

Plaisanterie----------------Groupes

Cube----------------Pronom----------------LiaisonGros titre----------------Doué----------------Dépité

Plante----------------Générosité

Néon----------------

Pur

Ventilée----------------Erigés----------------Restitue

Saliver----------------Silencieux

Terne----------------Dans lataule

Fin de série----------------Stocks----------------Fleur

Préposition----------------Manganèse----------------ShootIssus----------------Formations----------------Note

Espèce----------------Elimina----------------Cérium

Sonpays

Vedettes----------------Surface

Lancée----------------Revenu----------------EspaceGermanium----------------

Ligne

1- VILLE VOISI-

NE

2- PAYS

3- BAIE

4- EXPORTA-

TION

5- MONTAGNES

6- SPORT

KINGSTON

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Kingston

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 16 - Sam. 17 janvier 2015 - PAGE 19

Inflammationde lagencive----------------TremblementsAttachée

----------------Polonium

Office----------------

AccèsGermanium----------------Institut----------------Viandes

Début desoirée----------------Clowns----------------PièceRejeta----------------Néon----------------Exclamée

Parti----------------Paye----------------Rebelles

Lentille----------------

Plus âgéCulture

----------------Grecque

Naturel----------------Interjection

Troublé (inv)----------------

Gère dusocial

Voyelledouble----------------Ego latin----------------Arme

Endure----------------Artère----------------NoteOs----------------Entoure----------------Joie

Sanctionnera----------------

StockPrivé----------------Amoureuse----------------Ciblait

Ternira----------------Européenne----------------SaintNéptunium----------------

Réfute

Véhicule----------------Conviendra----------------Molybdène

Six à Rome----------------Terre----------------Issue

Attacha----------------

JeuneGros titres----------------Possessif----------------Déplacée

Blêmi----------------Versements

Cri dedouleur

----------------Virulent

Fou----------------Rondeurs----------------OrnementTellure

----------------Pronom

Lettresd’Oran----------------Ferment----------------Rongeur

Animal----------------Feuilletons

Déchiré----------------

Garantira

Etable----------------

RédigeEndureras

----------------Arbres

Traître----------------Dissimulai

Primaires----------------Bénéficies

Démonstratif(inv)

----------------Esprit

Piège (ph)----------------

SupportRéalité

----------------Antimoine

Langue----------------

DrameCommérages----------------

ConfiantOutil----------------Sombres----------------Euphorique

Adepte----------------Voie céleste

La première----------------Tempêtes----------------Enlevé

Outils----------------Cinéasteaméricain----------------AllongePays

----------------Renfermentles spores

Pouffé----------------Humanitaire

Amas----------------

Dans laneige

Pars----------------Préservés

Possessif(inv)

----------------Radium

Plante----------------

PrévenirCabas

----------------Piétines

Foot àRabat

----------------Douleur

Division----------------

CériumErreurs

----------------Radium

Glande----------------Valoir----------------Glanés

Dans lemois

----------------Nazis

Rigole----------------Queue de

sourie

Note----------------Création----------------Tantale

Erbium----------------Entrée de

Rome

Violentes----------------

Milieu

Continent----------------

SoldatTerbium

----------------Sudiste

Civil----------------

Cour

Issus----------------

PâtéGavées

----------------Case

Germanium----------------

Glaceanglaise

Pour deux----------------

En l’étatLentille

----------------Revers

Feuille----------------

Manche

Privatif----------------Préposition

Document----------------Alternative

(inv)

Rôti----------------

Néon

Organe----------------Saint----------------MonsieurColère (inv)----------------

AvisTraîneau

----------------Océan

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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DÉCÈSLa famille Bouazzad’Alger (Télémly)remercie toutes lespersonnes qui ontcompati à leurdouleur et témoigné leur soutienet leur réconfort suite au décèsde leur cher et regretté père

BOUAZZA Khaledsurvenu le 11 janvier 2015 àl’âge de 83 ans.

Que Dieu accorde au défuntSa Miséricorde et l’accueille

en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

PENSÉEPENSÉELe 15/01/1993, encette douloureuse cir-constance, nous quit-tait notre cher fils bien-aimé

HADDIDOUCHEMed Karim

pour un monde meilleur.Maman ne t’oubliera jamais, et prietous ceux qui t’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée en tamémoire.Que Dieu le Tout-Puissant t’accordeSa Sainte Miséricorde et t’accueilleen Son Vaste Paradis.

Mon ange, repose en paix.Ton frère et moi t’aimons beaucoup.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

13934/B1

PENSÉEPENSÉEEn ce 12 janvier, cela fait 10 ans que jecélèbre tristement ce jour, depuis la dispari-tion de

Mouma l’être le plus cher à mes yeux, que seules lesprières envers Dieu m’aident à sécher meslarmes.C’était une grande dame, dont le regard et lesourire angéliques reflétaient en elle toutesles qualités possibles en l’être humain.Moi Mimi, ainsi que mes sœurs et nosenfants, demandons à tous ceux qui l’ontconnue d’avoir une pieuse pensée pour elleet prier avec nous le Tout-Puissant de l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis, inch’Allah.

Mouma, tu es toujours dans mon cœur. Allah yerahmek.

Ina li Allah oua ina illayhi radjioun.Ta fille Mimi.

X-Matrix

PENSÉEPENSÉECela fait 12 ans, le 16janvier 2003 quenous a quittés àjamais notre très cherpère

SEGGAR MAHIEDDINE

En ce douloureux souvenir, safemme, ses enfants et ses petits-enfants demandent à tous ceux quil'ont connu d'avoir une pieuse pen-sée en sa mémoire.Que Dieu le Tout-Puissant t'accor-de Sa Sainte Miséricorde et t'ac-

cueille en Son Vaste Paradis.Repose en paix.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

R19386 B/13

ETUDE NOTARIALE Mr MOHAMMEDINOUR EDDINE 16, RUE DE LA PAIX –

TLEMCEN TEL /043.26.18.54Société à responsabilité limitée dénommée

«AU TISSERAND»

MODIFICATIONDES STATUTS

En vertu d’un acte reçu par MaîtreMohammedi Nour Eddine, notaire à Tlemcen,16, rue de la Paix en date 17/12/2014 enregis-tré au bureau d’enregistrement de Tlemcendans les délais requis et en vertu du procès-verbal de l’assemblée générale extraordinairetenue le 11/12/2014, il a été procédé à la pro-longation de la durée du co-gérant de la Sarl«Au Tisserand», M. Baba Ahmed Bachir pourune durée supplémentaire de (02) deux annéesà partir du 17 décembre 2014, et ce, dans lecadre de la réalisation d’un marché avec l’éta-blissement dénommé EHC; par conséquent,l’article dix-sept des statuts a été modifié.

Pour avis le notaireF040115/B/14

«Ils m'ont dit de ne pas perdre mon tempsà chercher qui que ce soit parce qu'ils lesavaient tous tués».

Kaltuma Wari, Nigériane mère de neufenfants, vient d'être capturée par Boko Haramdans les rues désertes de Baga, sur les rivesdu lac Tchad.

Samedi 3 janvier, Boko Haram lançaitcontre Baga, carrefour commercial de la région,et des localités alentours sa plus sanglanteoffensive en six années d'insurrection dans lenord-est du Nigeria. Des centaines de per-sonnes, «voire plus», ont péri dans l'attaque,selon Amnesty International.

Calfeutrée dans sa maison pendant lescombats, Mme Wari sort enfin de chez elle.Accompagnée de ses trois plus jeunes enfants,la quadragénaire se met en quête de son maripêcheur et de ses six autres enfants.

Dans les rues désertes de Baga, elletombe sur cinq hommes armés. Ils lui deman-dent de la suivre. Elle hésite. Ils la mettent enjoue. Elle obtempère, et se voit escortée jus-qu'à un pensionnat pour jeunes filles bondé.

«Il y avait plus de 500 femmes et des cen-

taines d'enfants», raconte-t-elle à l'AFP partéléphone depuis Maiduguri, la capitale del'Etat de Borno où elle a trouvé refuge, àquelque 160 kilomètres au sud de Baga.

Les prisonniers sont gardés dans des dor-toirs, des classes et en extérieur, alors quesouffle un vent froid. «La plupart d'entre nousavons été séparées de nos enfants et de nosmaris», explique Mme Wari en haoussa, lalangue la plus parlée dans le nord du Nigeria.

«Focalisés sur les jeunes filles»«Ils n'ont touché aucune femme, ils étaient

focalisés sur les jeunes filles. Ils les sur-veillaient et un homme armé les accompagnaitpartout, même jusqu'aux toilettes.»

Chaque jour, les islamistes rapportent desvivres volés dans les marchés de la ville et for-cent les femmes à cuisiner pour eux. Nombred'entre elles ne peuvent rien avaler, bien tropchoquées et abattues.

Quand les insurgés «en ont eu marre» desfemmes trop «hystériques», ils ont décidé deles relâcher, témoigne Mme Wari.

«Nous étions une centaine. Toutes des

mères. Ils n'auraient jamais laissé des jeunesfemmes partir», dit-elle.

Les enlèvements de jeunes filles sont fré-quents dans le nord-est du Nigeria depuis ledébut de l'insurrection de Boko Haram, il y a sixans. Ces femmes et jeunes filles servent d'es-claves sexuelles, font la cuisine et les tâchesménagères dans les camps de Boko Haram, etelles sont aussi utilisées en première lignedans les combats, d'après un rapport deHuman Rights Watch d'octobre 2014. Selonl'ONG, plus de 500 femmes et jeunes filles ontété enlevées depuis 2009 - d'autres rapportsdonnent des chiffres bien plus élevés.

Le plus médiatisé de ces kidnappings futcelui des plus de 200 lycéennes de Chibok,aussi dans l'Etat de Borno, en avril dernier.Malgré le mouvement de soutien des jeunesfilles à l'échelle mondiale, 219 d'entre ellesn'ont toujours pas pu être retrouvées.

L'odeur putride des cadavresUne fois libérée, Mme Wari découvre sa

ville en ruines. «J'ai vu beaucoup de maisonsbrûlées et des corps en état de décomposi-

tion», raconte-t-elle. «J'ai dû me couvrir le nez,avec un morceau de mon voile, à cause del'odeur putride des cadavres.»

«Il n'y a plus personne dans la ville, à partBoko Haram. Ils y patrouillent jour et nuit. Ils nedorment pas de la nuit. Ils ont fait de la basemilitaire (de la force régionale MNJTF) leurquartier-général.»

«Aussi, ils ont emménagé dans toutes lesgrandes maisons» de Baga.

«Presque tous les villages que nous avonstraversés en chemin vers Munguno (à environ65 km) étaient désertés. Seules restent lesfemmes âgées, trop faibles pour parcourir cettelongue distance.»

Mme Wari est toujours sans nouvelles deson mari, un pêcheur de 57 ans, et de ses sixaînés. Elle pense aux femmes trop faiblesqu'elle a dû abandonner sur le chemin, dans safuite vers Maiduguri, et à celles qui sont sansdoute toujours aux mains des islamistes.

«De nombreuses femmes sont tropmalades pour se nourrir, elles ne peuventmême pas marcher. Je pense qu'elles vontmourir de froid.»

NIGERIA

Une mère prisonnière de Boko Haramdécrit l'horreur à Baga

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie : «Le gaz de schisteassurera la prospérité à nos enfants et petits-enfants.»J’suis pas sûr que nous parlions des …

…mêmes enfants !

C’est l’appel le plus ridicule qu’il m’ait été donné d’en-tendre. A l’heure des mesures d’austérité, les «élus duSud» du pays auraient pu faire l’économie de cet appel-là ! Franchement ! Appeler Boutef’ à intervenir pour cal-mer la situation à In-Salah et dans toute la région ! Autantappeler Cabu à présenter une conférence sur l’art de lacaricature au prochain festival de la BD d’Angoulême !C’est proprement morbide ! D’ailleurs, au-delà de cetaspect totalement stupéfiant, je serais curieux de savoirdans quel état d’esprit se trouvaient ces élus lorsqu’ilsont décidé de lancer cet appel. Les gaz de schiste extra-its du puits-pilote auraient-ils déjà produit leurs premiersdégâts collatéraux, des manifestations hallucinatoireschez ces élus ? Là, du coup, nous aurions la seule preu-ve concrète, scientifique des méfaits des gaz de schistesur la santé humaine ! Nous pourrions brandir à la faced’un monde éberlué les résultats concrets de nosrecherches : les gaz de schiste sont néfastes pour lasanté mentale de celui qui vit dans un bassin à proximité.

La preuve par ces élus qui ont commis cet appel. Enmême temps, j’ai des craintes. Oui ! imaginez quedemain, ou après-demain, on nous annonce queAbdekka, «sensible à l’appel des élus du Sud, les aentendus et a confié…». Mazette ! Il y aurait alors plusatteint, plus gravement endommagé que nos élus du Sudqui ont appelé Abdekka. Il y aurait ceux qui voudraientnous faire croire que cet appel est parvenu à destination,que Boutef’ a capté ! Vous avez demandé la 3e dimension,ne quittez pas, une standardiste va établir la communica-tion. Tout ça nous prouve au moins une chose. Les opé-rateurs en téléphonie chez nous ne sont pas encore toutà fait au point. Il leur manque ce service tellement utile,tellement économique et tellement pratique lorsqu’onveut gagner du temps et écourter les blagues de mauvaisgoût. Un service de messagerie vocale qui répondraitrobotiquement aux appels fous et insensés comme celuilancé par les élus du Sud : «La personne que vous avezappelée ne peut être jointe, n’est pas en ligne, est horschamp ou en dérangement prolongé.» En option, sansun centime de plus à votre abonnement, la même dis-quette pourrait aussi rajouter : «Et fumez du thé pour res-ter éveillés à ce cauchemar qui continue » !

H. L.

La personne que vous avez appelée ne peut êtrejointe, n’est plus en ligne ou est hors champ !

PANORAMAPANORAMA

LUTTE ANTITERRORISTE

Coups de filet en Europe au lendemain d'un attentatdéjoué en Belgique

Arrestation de 15 membres présumés d'une cellule sur le pointde tuer des policiers en Belgique, coup de filet dans la mouvanceislamiste à Berlin, interpellations en région parisienne : l'Europe étaitvendredi sur le pied de guerre face aux djihadistes après les atten-tats contre Charlie Hebdo.

L'enquête sur les attentats qui ont fait 17 morts en France, lasemaine dernière, a rebondi : 12 personnes ont été placées en gardeà vue dans la nuit de jeudi à vendredi en région parisienne, soupçon-nées d'un «possible soutien logistique» aux tueurs, selon une sourcejudiciaire.

«Ces interpellations montrent la détermination de l'Etat qui veutagir de manière implacable, pour mettre la main sur tous ceux qui ontpu être complices de ces attentats barbares», a déclaré le Premierministre français Manuel Valls.

Treize personnes ont par ailleurs été arrêtées en Belgique dansle cadre d'une opération pour «démanteler une cellule terroriste etson réseau logistique» sur le point de «tuer des policiers sur la voiepublique et dans les commissariats», a annoncé vendredi le Parquetfédéral de ce pays.

En outre, deux Belges ont été interpellés en France, et laBelgique va demander leur transfert, a indiqué un substitut du par-quet fédéral, Thierry Werts, au cours d'une conférence de presse. Desource policière française, on précise qu'ils ont été appréhendésdans la région de Chambéry (centre-est de la France) par les

douanes, sur signalement des autorités belges. L'opération a étémarquée par un assaut de la police jeudi soir à Verviers (est). Deuxsuspects sont morts après avoir riposté à l'arme de guerre, et un troi-sième a été interpellé. Ils s'apprêtaient à passer à l'acte, «au maxi-mum sous quelques jours», a affirmé M. Werts.

Le trio était en possession notamment de «quatre fusils de typekalachnikov» ainsi que d'armes de poing, de munitions, d'uniformesde police, de téléphones portables, de matériel de communication,de documents falsifiés et de grosses sommes d'argent.

Le groupe, dont certains membres «ont combattu en Syrie»,planifiait des «attaques dans toute la Belgique», a précisé un autresubstitut, Eric Van der Sijpt. Plus de 3.000 jeunes Européens sontpartis combattre sur le territoire syrien, selon les experts, dont envi-ron 30% sont revenus en Europe.

«L'opération a permis de porter un coup important au terrorismeen Belgique», a estimé M. Van der Sijpt.

Le niveau de menace terroriste, qualifié de «grave», a été rele-vé dans la nuit d'un cran, à trois sur une échelle de quatre, dans l'en-semble du royaume.

La Commission européenne a indiqué avoir aussi renforcé sasécurité.

Le Premier ministre, Charles Michel, a annoncé que le gouver-nement était prêt à faire appel à l'armée pour renforcer la sécurité, cequi serait une première en Belgique depuis une vague d'attentats

politiques dans les années 1980. Et d'autres mesures ont été rendues publiques, dont la création

dans deux prisons de quartiers spéciaux pour «isoler» les détenusmusulmans radicalisés.

A Bruxelles, les postes de police filtraient les entrées, et la sur-veillance du Palais de justice a été renforcée. Les policiers ont reçupour consigne de porter à l'extérieur armes et gilets pare-balles, etde patrouiller à plusieurs.

Les autorités belges préparaient cette opération depuis plu-sieurs semaines, a précisé le parquet, donc avant les attentats deParis. Le coup de filet «ne fait pas partie d'une opération à grandeéchelle au niveau européen», a assuré M. Van der Sijpt.

«Il n'y a pas de liens entre les attentats à Paris et ceux program-més en Belgique» ni «entre les filières», a insisté le ministre belgedes Affaires étrangères Didier Reynders, même si des échangesd'informations ont eu lieu entre polices belge et française.

«Il va falloir faire comprendre à beaucoup de partenaires quel'échange d'informations doit s'améliorer», a souligné le ministre,Paris et Bruxelles plaidant à l'unisson pour un sursaut de mobilisationantiterroriste au niveau européen.

A Berlin, une dizaine de perquisitions au sein de la «mouvanceislamiste» ont été effectuées vendredi matin. Deux Turcs ont étéarrêtés, membres présumés d'un groupe qui envisageait «un acteviolent, grave en Syrie», a dit la police.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]