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ÉCOLE D’ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL SPECIALISÉ PROVINCIAL
« Le CLAIR LOGIS » (C.P.E.S.M.)*
Impasse de la Chapelle, 40 - 7021 Havré (Mons)
Type 3 + 5 + Classes TEACCH
Tél.: 065/87 94 00 - Fax.: 065/87 94 09
PROJET : LE JOUR DES ÉTOILES Journée de sensibilisation et d’information pour les familles et
professionnels intervenant auprès d’enfants en situation d’autisme ou
présentant des troubles du spectre autistique (TSA)
Samedi 21 mars 2015 de 9h à 18h au Clair Logis à Havré
Coordinateur générale ff du C.P.E.S.M. : Madame Caroline NAEM
Directrice de l’établissement scolaire : Madame Sophie DIEU
Coordinatrices du projet : Mmes Françoise ZINQUE et Mariana DOBBELS
Contacts: Mariana DOBBELS [email protected] (0473/716875)
Françoise ZINQUE (0494/156481)
*Le "Clair Logis" fait partie du Centre Provincial d'Enseignement Spécialisé de Mons/Ghlin, organisé
par la Direction générale de l'Action sociale de la Province de Hainaut.
En collaboration avec le Service Résidentiel pour Jeunes « La Chrysalide », le Service d’Aide Précoce de Mons et le Centre Psycho-Médical-Social Spécialisé de La Louvière
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I. Le Jour des Etoiles
Le Clair Logis à Havré, la résidence de jour La Chrysalide pour jeunes en situation
d’autisme, Le C.P.M.S. Spécialisé de La Louvière et le Service d’Aide Précoce de Mons ont
collaboré à la mise en place d’une journée d’informations pour les parents d’enfant(s) en
situation d’autisme.
Le 21 mars 2015, de 9h à 18h, nous organisons donc, au sein de notre établissement,
une journée de rencontre entre parents et professionnels afin d'informer les familles sur les
différentes institutions intervenant auprès des enfants présentant des TSA (troubles du
spectre autistique).
1.1. Pourquoi une journée d’information?
Notre objectif est de donner aux professionnels et aux parents des pistes de
réponses sur les services et les suivis possibles dans notre région, entre autres. Beaucoup de
nos parents d'élèves se sentent dépassés et nous ne savons pas toujours les diriger vers les
services adéquats, dès lors que leurs attentes et les besoins de leur enfant sont nombreux,
diversifiés et parfois complexes. Aussi, nous ne cherchons pas à privilégier une approche ou
l’autre. Nous voulons avant tout donner aux parents un maximum d'informations afin qu'ils
puissent faire leurs propres choix en fonction du projet de vie de leur enfant.
1.2. Comment proposer cette information?
Nous avons tout d’abord ciblé l’information selon deux thèmes principaux :
� Grandir & Se former : le lien avec les écoles secondaires, les formations, le secteur
professionnel et les centres d'accueil; le lien également avec les services de
remédiations (logopédie, psychologue, kiné, etc.)
� Grandir & S'épanouir : tous les organismes/activités de loisirs pour les enfants et de
répit pour les parents
Nous proposons une information gratuite, autour de ces deux thèmes, selon deux
dynamiques complémentaires : des stands informatifs et des ateliers de conférences-
débats.
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� Les stands informatifs
Les institutions prévoient d’être toute la journée à disposition des visiteurs pour leur
donner un maximum de renseignements sur les activités proposées et répondre aux
questions. Chaque stand propose donc un espace d’écoute pour une information
individualisée.
Les intervenants :
- COMALSO (Communication Alternative Solution)
- Handicontact Mons
- L’AFrAHM asbl ('Association Francophone d'Aide aux Handicapés Mentaux)
- L’APEPA (Association de Parents pour l'Epanouissement des Personnes Autistes)
- L’AWIPH (Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées)
- L’ONE
- La Clairière (Ecole d’enseignement professionnel spécialisé)
- La Clairière Enchantée
- La FAPEO (Fédération des Associations de Parents de l’enseignement officiel)
- Le CEDEES (Cercle d'études, de diffusion et d'échanges relatifs à l'enseignement
spécialisé)
- Le Centre pluridisciplinaire l’Odyssée
- Le Centre PMS Spécialisé de La Louvière, le Centre PMS Provincial et le Centre PMS
Libre de Mons
- Le Club Pourquoi Pas !
- Le CPESM (Le Répit, S.R.J. La Chrysalide)
- Le CRA Nord-Pas de Calais
- Le Monde de Maxence
- Le SUSA (Service Universitaire Spécialisé pour personnes avec Autisme)
- Participate !
� Les ateliers de conférences-débats
Certains intervenants cités ci-dessus et d’autres, proposent des ateliers d’environ 45
minutes chacun, pour des groupes de 15 à 20 personnes, organisés tout au long de la
journée. Pour certains ateliers, les parents ont été invités à choisir, lors d’un sondage
préalable, les sujets qu’ils les intéressaient le plus. Chaque atelier propose donc un espace
d’échange de l’information.
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11 sujets d’ateliers :
- « Du primaire au secondaire, du type à la forme » par Madame Corinne
ROUSSELET, maman d’un enfant en situation d’autisme (Mme Vivianne LOSADA
IMP Marcinelle)
- « Intégration et inclusion » par l’APEPA (Mme Isabelle RESPLANDINO)
- « La place des parents dans la scolarité de leur enfant en situation d’autisme » par
la FAPEO (M. Jean-Christophe MEUNIER et Mme Cécile VAN HONSTÉ)
- « La prise en charge (scolaire) des enfants en situation d’autisme en France et
perspective d’avenir » par le CRA Nord-Pas de Calais (Mmes Joëlle VERMET et
Fatima SAMOURI)
- « Les communications alternatives » par COMALSO (Mme Anne COURTEJOIE)
- « Qu’est-ce que le programme TEACCH, niveau maternel ? » par les enseignants du
Clair Logis (Mmes DAUBRY Emilie, FARAONE Mélanie, LENOIR Adeline et MARICHAL
Marjorie)
- « Qu’est-ce que le programme TEACCH, niveau primaire? » par les enseignants du
Clair Logis (Mmes Maïté CAUFRIEZ et Pauline TOUBEAU)
- « Choisir un loisir pour et avec mon enfant en situation d’autisme », par
Participate ! (Mmes Monique DEPREZ et Véronique LENOIR)
- « Préparer l’avenir pour et avec mon enfant en situation d’autisme » par
Participate ! (Mmes Monique DEPREZ et Véronique LENOIR)
- « Enfants et adolescents en situation d’autisme : comment améliorer leur cognition
sociale ? » par M. Robin BASTIEN, doctorant assistant à l’UMONS, Service
d'Orthopédagogie Clinique
- « Utilisation des repères visuels : un moyen pour favoriser les apprentissages des
personnes avec TSA » par Mmes MIMMO et VANDEWIELE, psychologues,
respectivement directrice et psychologue au S.R.J. La Chrysalide
Cette journée est organisée à l'attention des parents de nos élèves, mais aussi, des
familles extérieures. L'événement s'adresse également aux étudiants du secteur médical,
pédagogique ou paramédical de la région de Mons, aux professionnels des hôpitaux et des
centres PMS, aux familles et aux professionnels des écoles de l’enseignement fondamental,
tout réseau confondu.
Outre les stands et les ateliers, nous proposons une garderie gratuite spécialisée à
laquelle les parents peuvent inscrire leur(s) enfant(s) en situation de handicap ou non.
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Des étudiants « éducateurs spécialisés » de la Haute Ecole en Hainaut, et étudiants en
puériculture de l’I.E.S.P.P., assurent ce service, ainsi que des jeunes bénévoles du ROTARACT
Mons.
Enfin, des bénévoles du ROTARACT Mons et de Children Of Ahalya, en collaborant à
l’intendance de la journée, permettent qu’un maximum des professionnels de
l’établissement puissent également bénéficier des objectifs visés par ce projet.
1.3. Combien de visiteurs ?
Ce chiffre n’est à ce jour pas défini. Il s’agit de notre premier exercice. Nous pensons
toutefois recevoir 200 personnes.
1.4. Des aides financières concrètes
Nous avons pu sensibiliser le Rotary Club Mons-Sud qui apporte une importante aide
financière au projet. Aussi, le CEDEES apporte sa contribution.
1.5. Une idée du déroulement de la journée
- 9h : ouverture des portes et accueil (+ inscription à la garderie)
- 9h15 : ouverture de la garderie
- 10h15-11h : ateliers
- 11h15-12h : ateliers
- 12h00 : fin de la garderie du matin et fermeture des stands
- 12h00 : Mot des organisateurs et verre de l’amitié
- 12h30-13h30 : pause repas
- 13h30 : reprise de la garderie et des stands
- 14h00-14h45- : ateliers
- 15h00-15h45 : ateliers
- 16h30 : fermeture de la garderie
- 17h00 : fermeture des stands
- 18h00 : fin des activités
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II. Les troubles du spectre autistique
L’autisme est un syndrome mis en évidence par le pédopsychiatre américain Léo
Kanner, en 1943 (Adrien & Gattegno, 2011). La définition de l’autisme se construit autour de
terminologies différentes selon les classifications psychiatriques de par le monde (Guex &
Halfon, 2011). Ces distinctions émergent d’une utilisation hétérogène de termes psycho-
médicaux et des critères de diagnostic déterminant considérablement le diagnostic et la
prise en charge (Bricker, 2013). D’abord classé parmi des troubles envahissants du
développement (TED), l’autisme est aujourd’hui défini, en Belgique, comme un ensemble de
troubles du spectre autistique (TSA) (Conseil Supérieur de la Santé, 2013). En Belgique, les
TSA, dont l’autisme, doivent être diagnostiqués selon des critères imposés par l’ICD-10 et le
DSM-5 (Conseil Supérieur de la Santé, 2013).
Les enfants présentant ces troubles ont des difficultés dans la communication et
l’imagination, ils présentent des intérêts restreints et des comportements stéréotypés qui
entravent considérablement l’acquisition de compétences émergentes ou nouvelles, et par
conséquent leur émancipation sociale future.
• La prévalence
La prévalence épidémiologique des TSA varie selon les techniques et critères de
diagnostic qui ne font pas l’unanimité internationale. Le nombre d’enfants diagnostiqués, au
cours de ces dix dernières années a augmenté, jusqu’à 120% dans certaines régions des
Etats-Unis (Departement of Health & Human Service- USA, 2014). Cette augmentation doit
toutefois être nuancée dès lors que l’on puisse supposer une meilleure information auprès
de la population et un diagnostic plus systématique (Bénony et al., 2012). Un accord semble
cependant concéder pour une prévalence de 60 pour 10.000 (Participate, 2014).
• L’étiologie
L’étiologie semble « polyfactorielle » impliquant ainsi des facteurs psychologiques,
neurologiques, sociaux et environnementaux (Bénony et al., 2012, p.18). La comorbidité va
souvent de pair avec les TSA se situant dans des retards de développement, des troubles
psychologiques, neurologiques ou de l’alimentation et des déficiences intellectuelles, cette
dernière pouvant atteindre 25% à 70% de cas de TSA (Conseil Supérieur de la Santé, 2013).
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A quelques exceptions près, les TSA apparaissent majoritairement avant l’âge de trois
ans et aucun traitement annihilant les TSA n’a pu être mis en évidence à ce jour (OMS, ICD-
10, 2010).
Toutefois, une prise en charge précoce multidisciplinaire et une intervention adaptée
permet d’améliorer considérablement la vie des enfants présentant des TSA et celle de leur
famille (Magerotte, cité par Conseil Supérieur de la Santé, 2013).
III. Le programme TEACCH
Le programme TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related
Communication handicapped CHildren) de notre école est organisé dans un enseignement
fondamental spécialisé de types 31 et 5. Dans ce cadre, il relève d’une série d’interventions
en coexistence avec d’autres, telles que l’utilisation du PECS et du Snoezelen.
Le programme TEACCH a pris naissance « au sein d’un groupe psychanalytique de
l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, au début des années 60 » (Speers & Lansing
(1965), cité par Mesvibov, 1995, p.9). Cette prise en charge a tenté de combler les limites
des approches thérapeutiques de l’époque; approches psychodynamiques auprès des
enfants et thérapies intensives auprès des parents, supposés alors, à tort, être responsables
des troubles de leur enfant. Schopler et Reichler observaient que ces approches
augmentaient la fréquence et l’intensité de l’apparition des comportements inappropriés.
Aussi, les chercheurs ont réfuté l’idée que les troubles soient causés par les relations
familiales mais bien par un trouble organique cérébral d’origine inconnue (Mesvibov, 1995).
Notre programme TEACCH propose des activités individuelles, l’aménagement des
locaux, le choix ou la réalisation du matériel didactique et la structuration de la journée des
élèves selon le modèle de Schopler. Il s’agit d’un modèle favorisant des activités individuelles
et/ou collectives dans un environnement sécurisé qui facilitent des apprentissages
structurés, individualisés et différenciés. L’acquisition de l’autonomie est prioritaire pour
permettre l’émancipation sociale.
1 Les huit types d’enseignement spécialisé : un retard mental (T1) ; retard mental modéré ou sévère (T2) ; des troubles du
comportement (T3) ; des déficiences physiques (T4) ; des maladies ou sont convalescents (T5) ; des déficiences visuelles (T6) ; des déficiences auditives (T7) ; des troubles des apprentissages (T8) (Décret de l’enseignement spécialisé, 2004).
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En outre, le programme TEACCH est une prise en charge globale éducative axée sur
le développement de l’élève, qui apporte des solutions pédagogiques, sociales et psycho-
éducatives, comportementales plus précisément.
Cette prise en charge doit se faire le plus tôt possible, en étroite collaboration avec
les parents et les intervenants, en tenant compte de tous les environnements de l’élève et,
toujours, en accord avec le rythme de celui-ci.
La mise en place d’une intervention individualisée s’avère particulièrement
indispensable afin de proposer aux élèves présentant des TSA, des apprentissages adaptés à
leurs besoins, compte tenu de la diversité et à la complexité des troubles. Ces troubles,
parfois latents, peuvent apparaitre à tout moment du cursus et par conséquent nécessiter
de profondes modifications des stratégies pédagogiques.
Notons que les élèves présentent des difficultés importantes de communication. Il leur
est donc souvent compliqué de comprendre leur propre cheminement d’individualisation ou
de l’exprimer clairement. Ce qui peut générer des frustrations exprimées par des
« comportements-défis » (Magerotte & Willaye, 2013) ou renforcer le repli sur lui-même. Il
est donc crucial que les intervenants puissent cibler et comprendre avec l’élève-enfant ses
besoins, afin de mettre avec et pour lui, les stratégies lui donnant les moyens de poursuivre
la construction de son identité.
IV. Notre section TEACCH
Notre section propose l’accueil des élèves présentant des troubles du spectre
autistique (TSA), dont l’autisme principalement. Ces élèves sont répartis au sein de deux
classes maternelles et de quatre classes primaires, chacune étant sous la responsabilité d’un
binôme d’enseignants titulaires, des professeurs de cours spéciaux et d’une psychologue
d’un centre PMS spécialisé. En juin 2014, nous comptions près de 45 élèves âgés de 2 ans et
demi à 13 ans, un tiers des élèves étant d’origine française.
Certains élèves souffrent de pathologies, en dehors des T.S.A., qui nécessitent la prise
de médicaments. Ces pathologies peuvent être plus ou moins contraignantes lors des
apprentissages et doivent être prises en compte dans la démarche du P.I.A. (Plan Individuel
d’Apprentissage). Les troubles et pathologies sont par exemple : des maladies rares; des
infirmités motrices légères; des anomalies congénitales ; des troubles du l’appareil digestif;
des pathologies chroniques telles que l’asthme, les déficits immunitaires; l’épilepsie et enfin,
les intolérances et allergies alimentaires. Certains élèves présentent des psychopathologies
des affects et des conduites (Benony et al., 2012). Les plus rencontrées sont des troubles
alimentaires et de l’alimentation (presque 90% de nos élèves) et des troubles du
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comportement ou de la personnalité (75% de nos élèves). Enfin, majoritairement nos élèves
présentent un double diagnostic. Celui-ci signifie que l’enfant présente des TSA et un retard
mental pouvant aller de moyen à profond (Schopler et al., 2002).
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1.6. Références
� MESIBOV, G. B. (1995). « Autisme : le défi du programme TEACCH ». Paris : Pro aid autism.
� ADRIEN, J.-L. & GATTEGNO, M.P..(2011) « L'autisme de l’enfant: évaluations, interventions et suivis ». Liège : Pierre Mardaga Éditeur.
� BAGHDADLI, A. & NOYER, M. & AUSSILLOUX, CH. (2007). « Interventions éducatives, pédagogiques et thérapeutiques proposées dans l’autisme. » Languedoc-Roussillon : Centre de Ressources Autisme Languedoc-Roussillon.
� BÉNONY, H., BÉNONY-VIODÉ, C. & DUMAS, J. (2012). « Psychopathologie de la communication, des apprentissages et de l’hyperactivité ». Bruxelles : De Boeck.
� BÉNONY, H., BÉNONY-VIODÉ, C. & DUMAS, J. (2012). « Psychopathologie des affects et des conduites ». Bruxelles : De Boeck.
� BRICKER, A. (2013), « Programme EIS, Évaluation Intervention et Suivi auprès des jeunes enfants de 0 à 6 ans. I Guide d’utilisation et test (0 à 6 ans) ». Bruxelles : De Boeck.
� CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA SANTÉ. (2013). Qualité de vie des jeunes enfants autistes et de leur famille ». Bruxelles : Avis du Conseil Supérieur de la santé. N° 8747.
� GUEX, P. & HALFON, O. (2011). « Hégémonie du modèle de l’autisme : carrefour épistémologique entre médecine, familles et politique », Rev Med Suisse 2011;7:1813-1816
� ICD-10. (2010). International statistical classification of Diseases and related health problems. 10th revision, volume 2, instruction manual.
� LANSING, M., REICHLER, R.-J. & SCHOPLER, É. (2002). « Stratégies éducatives de l’autisme et des autres troubles du développement ». Paris : Masson.
� MAGEROTTE, G. & WILLAYE, É. (2013). « Évaluation et intervention auprès des comportements-défis. Déficience intellectuelle et/ou autisme ». Bruxelles : De Boeck.
� STEPHEN, J. ET AL. (2013). Changes in Prevalence of Parent-reported Autism Spectrum Disorder in School-aged U.S”. Children: 2007 to 2011–2012. National Health Statistics Reports, number 65.
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