PROJET DE CREATION D’ENTREPRISE ARTISANALE DENOMMEE …
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FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE ES SCIENCES DE GESTION
SUR LE THEME :
Présenté et soutenu par:
SOAFIAVY RATSIMBAZAFY Julio Marcellin
Option: COMMERCE – AGRONOMIE/ INDUSTRIEL
Promotion: 2004 – 2005
Sous la Direction de :
Encadreur Enseignant Encadreur Professionnel
Monsieur LEMIARY Monsieur RANDRIAMASINORO Rijaniaina
Enseignant Chercheur Directeur Financier du TIKO TOP SARL
A l’Université de Toamasina
Date de soutenance : 25 Juin 2007
PROJET DE CREATION D’ENTREPRISE
ARTISANALE DENOMMEE
«MANDR’ ART EXPORT»
1
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. 4
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES ............................................................................ 5
GLOSSAIRE .............................................................................................................................. 7
METHODOLOGIE ................................................................................................................. 10
INTRODUCTION ................................................................................................................... 11
PREMIERE PARTIE- IDENTIFICATION DU PROJET ................................................... 13
CHAPITRE I- PRESENTATION DU PROJET ................................................................. 14
SECTION 1- HISTORIQUE DU PROJET .............................................................................. 14
SECTION 2- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE « MANDR’ART EXPORT » ........... 14
SECTION 3- LES DEMARCHES RELATIVES A LA CREATION D’ENTREPRISE ........ 17
SECTION 4- LES PROCEDURES D’EMBARQUEMENT A L’EXPORTATION .............. 18
CHAPITRE II- ETUDE DE MARCHE ............................................................................... 25
SECTION 1- ANALYSE DE L’OFFRE ................................................................................. 25
SECTION 2- ANALYSE DE LA DEMANDE ....................................................................... 26
SECTION 3- SYNTHESE DE L’ETUDE DE MARCHE....................................................... 27
SECTION 4- STRATEGIES ET PLANS DE COMMERCIALISATION ENVISAGES ...... 29
DEUXIEME PARTIE- CONDUITE DU PROJET .............................................................. 33
CHAPITRE I- TECHNIQUES DE PRODUCTION .......................................................... 35
SECTION 1 – PRESENTATION DES PRODUITS ENVISAGES ....................................... 35
SECTION 2 - ETUDE DE LA PRODUCTION ...................................................................... 36
2
CHAPITRE II – CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET V ENTES
PREVISIONNELLES ............................................................................................................ 38
SECTION 1 – CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE .............................................. 38
SECTION 2 – VENTES PREVISIONNELLES ...................................................................... 40
CHAPITRE III- ETUDE ORGANISATIONNELLE ............. ............................................ 43
SECTION 1- STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ........................................................ 43
SECTION 2- GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (GRH) ..................................... 47
TROISIEME PARTIE- ETUDE FINANCIERE DU PROJET ............................................ 51
CHAPITRE I- MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION55
SECTION 1 – INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ........................................................... 53
SECTION 2- FONDS DE ROULEMENT INITIAL (F.R.I) .................................................. 55
SECTION 3- PLAN DE FINANCEMENT ............................................................................ 56
SECTION 4- TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES ..................................... 58
SECTION 5- TABLEAU DES AMORTISSEMENTS ........................................................... 59
SECTION 6- COMPTE DE GESTION ................................................................................... 60
CHAPITRE II- ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAI SABILITE DU
PROJET .................................................................................................................................. 63
SECTION 1- COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL .................................................. 63
SECTION 2- PLAN DE TRESORERIE .................................................................................. 65
SECTION 3- BILANS PREVISIONNELS ............................................................................. 67
CHAPITRE III- EVALUATION DU PROJET ................ .................................................. 78
SECTION 1- EVALUATION FINANCIERE ........................................................................ 78
SECTION 2- EVALUATION ECONOMIQUE ...................................................................... 86
SECTION 3- EVALUATION SOCIALE ................................................................................ 86
3
SECTION 4- REQUETES ET ENGAGEMENT ..................................................................... 87
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................. 89
ANNEXE ................................................................................................................................. 91
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES ............................................................................. 102
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 104
TABLE DES MATIERES ..................................................................................................... 105
4
REMERCIEMENTS
Nous ne pouvons commencer ce mémoire de fin d’études sans remercier Dieu Tout Puissant
de nous avoir donné la force et le courage durant l’accomplissement de ce travail.
La réalisation de cet ouvrage a bénéficié la participation active de plusieurs personnes à qui
nous témoignons notre profonde reconnaissance.
Nos premiers remerciements vont aux enseignants du Département de Gestion de la faculté
des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Toamasina, qui nous ont permis
d’accéder à notre niveau de connaissance théorique actuel. Plus particulièrement, notre
gratitude va à l’honneur de Monsieur LEMIARY enseignant chercheur à la faculté des
Sciences Economiques et de Gestion, notre encadreur enseignant qui malgré ses multiples
responsabilités, a manifesté un plaisir à nous encadrer et guider tout au long de notre
recherche.
Nous remercions également Monsieur RANDRIAMASINORO Rijaniaina, Directeur
Financier de la Société TIKO TOP SARL, notre encadreur professionnel. Les conseils qu’elle
nous a prodigués et le temps qu’elle nous a consacré, nous ont été d’une grande utilité.
Enfin notre profonde reconnaissance va vers toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont
contribué à l’élaboration de ce projet.
Plus particulièrement :
� A toute ma famille, surtout à mes parents pour les soutiens moraux et matériels,
� A tous mes amis, pour leur soutiens de toutes sortes durant notre étude.
Soafiavy Ratsimbazafy Julio Marcellin
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LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
AGOA : African Growth and Opportunity Act
BOA : Bank of Africa
BSC : Bordereau de Suivi de Cargaison
CA : Chiffre d’affaires
CAF : Coût Assurance Fret
CCI : Centre du Commerce International
COI : Commission de l’Océan Indien
COMESA: Common Market for Eastern and Southern Africa
CFCE : Centre de Facilitation de Création d’Entreprise
CnaPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
CREDOC : Crédit Documentaire
DRC : Délai de récupération des Capitaux investis
EDRD : Engagement de rapatriement des devises
FOB : Free On Board
FRI : Fonds de Roulement Initial
GRH : Gestion des Ressources Humaines
IBS : Impôt sur le Bénéfice des Sociétés
MBA : Marge Brut d’Autofinancement
MMB : Matériel et Mobilier de Bureau
MCA : Millennium Challenge Account
NIEDA : New Ideas for Export Development Aid
NIF : Numéro d’Identification Fiscale
OCD : Ouverture de Crédit Documentaire
OSIE : Organisation Sanitaire Inter-entreprise
PIB : Produit Intérieur Brut
PNB : Produit National Brut
RC : Registre de Commerce
REMDOC : Remise documentaire
RML : Remise libre
SADC : Southern African Development Community
SGE : Service des Grandes Entreprises
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TRI : Taux de Rentabilité Interne
VA : Valeur Ajoutée
V.O : Valeur d’origine
VAN : Valeur Actuelle Nette
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GLOSSAIRE
Apport : Contribution, concours, appoint ou participation à la création ou à
l’augmentation des moyens d’activité d’une entreprise, donnant droit à des titres de
participation à son capital ou à son bénéfice.
Les apports peuvent être effectués par un personne physique ou morale, sous trois
formes :
- Apports en numéraires : versement en espèces ;
- Apports en nature : terrains, bâtiments, outillages, dessin, clientèle, etc. ;
- Apports en industrie : travail, information, voire même un nom (nom
prestigieux d’une personnalité).
Les deux premières sont les seules reconnues par la loi comme éléments du capital
social.
Cash flow :
Traduction : marge brute d’autofinancement.
Se réfère au solde des entrées et sorties de fonds dans l’entreprise. Le cash flow brut
comprend :
- amortissement
- impôt sur bénéfice
- bénéfice net après impôt,
- provisions non exigibles.
-
C.A.F (Cost. Assurance Freight) : Assurer jusqu’au magasin ; les frais et
assurance sont déjà avec les prix. Dans le cas où il y a disparition on peut faire une
réclamation au fournisseur à l’aide des pièces justificatives. Le service Export établit
le rapport d’expertise.
C.C.I.A.A (Chambre de Commerce d’Industrie d’Artisanat et d’Agriculture) :
Organisme professionnel local ou départemental ou régional à statut d’établissement
public, composé de commerçants ,d’industriels, d’agriculteur et des artisans élus,
dont la fonction est de représenter la profession et de développer les activités
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commerciales, industrielles, agricoles et artisanat par des services d’animation
technique , de formation , d’information , de promotion, etc.
Chiffre d’affaires : Montant des ventes au cours d’une période donnée pour un
espace géographique donné. Il est généralement établi pour l’ensemble des produits
de l’entreprise, mais il est possible d’établir un chiffre d’affaires analytique par
produit et par client pour une période donnée. Dans ce cas, le chiffre d’affaires pour
un produit est la recette moyenne (prix de vente) multipliée par la quantité vendue.
Compte de résultat : Document de synthèse qui récapitule l’ensemble des produits
et des charges de l’exercice en fonction de leur date d’engagement et non
d’encaissement et de décaissement. Il fait apparaître, après déduction des
amortissements et des provisions, le bénéfice ou la perte de l’exercice.
CREDOC (Crédit Documentaire) : C’est la méthode la plus pratique d’un coté à
l’autre (Acheteur et Vendeur).Paiement de banque à banque. Il y a condition (A
VUE), du connaissement, le fournisseur ne peut pas avoir son argent si les
conditions ne sont pas favorables.
Le procédé est différent :
Il faut d’abord demander une autorisation préalable de règlement d’importation
auprès de la banque, si elle est accordée, il faut procéder à une demande d’ouverture
de crédit. Si le crédit documentaire est accordé, on reçoit une lettre de notification.
Ces formalités étant remplies, en suivant les matériels depuis l’expédition jusqu’à sa
réception en magasin, on fait accompagner les matériels par les documents.
En effet à chaque commande passée correspond des documents :
- Connaissement ou LTA
- Facture définitive
- Note de fret
- Note de poids et de colisage
- Certificat d’origine
Domiciliation : Pour un effet de commerce : signifie le rendre payable chez un tiers,
en général une banque. Par un avis de domiciliation, l’entreprise autorise alors sa
banque à payer par le débit du compte de l’entreprise.
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Pour le commerce extérieur : à l’importation comme à l’exportation permet ainsi aux
intermédiaires agréés de contrôler la régularité des règlements financiers.
E-business (E-commerce) : Toute forme d’activité commerciale et notamment la
vente, par l’intermédiaire d’un moyen électronique, plus particulièrement par
l’utilisation du réseau de l’Internet.
F.O.B (Free on Board): Les marchandises une fois embarquées, ce sont les clients
qui prennent en charge l’assurance et les frais.
Immobilisation Incorporelle : C’est l’Entreprise qui va payer une somme d’argent
pour avoir le droit.
Immobilisation Corporelle : elle est composée de Terrain, Construction, Matériels.
Immobilisation en cours : Ce sont des travaux inachevés à la date de clôture de
l’exercice.
Foire : Forme de marché concret de présentation d’échantillons de produits ou de
nouveaux procédés avec, éventuellement, vente de produits soit à d’autres
entreprises, soit directement aux consommateurs.
Gérant : Mandataire social dans la SARL qui jouit des pouvoirs les plus étendus
pour agir au nom et pour le compte de la société. C’est toujours une personne
physique, associée ou non.
Liquidité ( Ratio de -) : Ratio permettant d’évaluer le disponible et le réalisable à
court terme d’une entreprise à ses dettes .Normalement supérieur à un, ce ration est
un indicateur de la capacité qu’à l’entreprise de faire face à ses engagements à court
terme.
Marge brut d’autofinancement : Expression ambiguë destinée à l’origine à
remplacer l’expression cash flow. La MBA peut être obtenue en ajoutant les
dotations aux amortissements, les dotations aux provisions ( en totalité ou en partie )
et le résultat net de l’exercice ( après impôt ).
RML (Remise Libre) : C’est un paiement anticipé, l’acheteur risque de perdre son
argent. Le procédé est simple car à la réception de la marchandise, on adresse à la
banque un ordre de virement au profit de fournisseur.
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REMDOC (Remise Documentaire): C’est un paiement après expédition (moins de
cours), le Vendeur risque de perdre sa marchandise
METHODOLOGIE
Actuellement, le secteur artisanal contribue pour 15% du PIB .Ce secteur concourt
également à la création d’emplois car on compte aujourd’hui plus de 1 500 000
artisans à Madagascar dont 250 000 sont des artisans professionnels.
Par ailleurs, les produits artisanaux Malagasy sont compétitifs tant au niveau des
prix que de la qualité face aux produits artisanaux des autres pays.
Toutefois, on observe une certaine absence de promotion et commercialisation de
ces produits au niveau du marché international. C’est dans le but de résoudre en
partie ce problème que ce présent projet a été mis en place.
Aussi, afin de réaliser ce projet , faudra-t-il essayer d’apporter des solutions
répondant à ces problèmes comme la mise en place des structures adéquates
permettant à l’entreprise de satisfaire les besoins du marché international, que ce soit
en terme de qualité que de quantité.
La réalisation du présent mémoire a été précédée de stages pratiques dans une
entreprise artisanale MADAGASCAR ARTS et au sein de TOAMASINA OIL
PLANTS. Ces stages nous ont permis de compléter et de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises au cours de la formation universitaire.
En outre, des enquêtes concernant le commerce international des produits artisanaux
et des travaux de recherche bibliographique relatifs à ces sujets, ont été effectués
auprès des différents centres d’information et de documentation sur place.
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INTRODUCTION
Pendant ces six premières années de ce nouveau millénaire, l’environnement économique
mondial n’a cessé de subir de rapides et profondes mutations. Ces changements, sans
précédent de l’histoire du monde socio-économique, ont transformé les données du marché et
les exigences en matière de compétitivité. Bien que l’avenir soit incertain, le couple
« Mondialisation du marché et technologie » est désormais devenu le grand paramètre qui
caractérise l’évolution et la tendance de l’économie mondiale.
Face à ce contexte, Madagascar s’est engagé sur la voie du libéralisme et de l’ouverture de
son marché. Ce choix s’est traduit par l’ouverture de l’économie malgache et la libéralisation
de divers secteurs de l’économie malgache ainsi que la libéralisation de divers secteurs de
l’économie à l’initiative du secteur privé .Ce dernier est dorénavant considéré comme le
moteur de la croissance économique.
En effet, plusieurs initiatives ont été prises par l’Etat Malagasy pour promouvoir les
investissements privés .A cet égard, Madagascar a adopté un texte législatif sur le régime de
zone franche industrielle qui prévoit des incitations fiscales ainsi qu’un vaste programme de
privatisation des entreprises publiques.
Sur le plan international, de nombreux organismes et programmes, oeuvrant dans le domaine
de la promotion du commerce extérieur et des échanges internationaux collaborent
étroitement avec le gouvernement Malagasy afin de mettre sur pied des programmes efficaces
pour promouvoir les échanges commerciaux et le développement des exportations, à savoir :
L’AGOA, la COI, la COMESA, la SADC,….
Par ailleurs, nul n’ignore la richesse, la réputation et les potentialités dont dispose Madagascar
en matière des ressources naturelles. L’abondance et les variétés de matières premières
conjuguées avec le talent des artisans, permettent de disposer d’un secteur artisanal assez
compétitif. Ainsi, ces constats nous ont amené à prendre conscience de l’opportunité et de la
place qu’occupent les produits artisanaux Malagasy par rapport à ceux des autres pays et du
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rôle que peut jouer le secteur artisanal dans la relance de l’économie nationale, notamment par
la création d’emplois, l’entrée de devises, la création de valeur ajoutée…
D’où l’intérêt de la mise en place d’un :
« PROJET DE CREATION D’UNE ENTREPRISE ARTISANALE », que nous allons
dénommer « MANDR’ ART EXPORT ».Ce projet a pour principal objet de créer et de
fabriquer des objets d’art destinés à l'exportation.
Le siège de la société va être implanté à Antananarivo. Ce choix est justifié par la
disponibilité des infrastructures et de la main d’œuvre qualifié dans cette localité.
Pour mener à bien cette étude, nous allons la subdiviser en trois grandes parties :
- La première partie portera sur le « contexte général du projet » ;
- Ensuite, la deuxième partie concerne « la conduite du projet
- Enfin, la troisième et dernière partie analysera « l’étude financière du projet ».
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PREMIERE PARTIE
IDENTIFICATION DU PROJET
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CHAPITRE 1
PRESENTATION DU PROJET
Dans ce chapitre, nous allons aborder la présentation du projet. Dans cette optique, nous
allons décrire l’historique du projet, la présentation de l’entreprise, les démarches relatives à
la création d’entreprise ainsi que les procédures d’embarquement à l’exportation.
SECTION 1-HISTORIQUE DU PROJET
L’idée de projet de création de l’entreprise « MANDR’ ART EXPORT » découle du constat
des faits et des facteurs ainsi que de leurs effets conjugués, dont :
- la diversité et la qualité des produits artisanaux Malagasy
- la disponibilité des matières premières
- le talent manuel des artisans Malagasy (main d’œuvre qualifié et peu coûteuse)
- l’opportunité et la place qu’occupent les produits artisanaux Malagasy sur le marché
régional et international.
- l’importance du secteur artisanal et de l’Entreprenariat dans le développement économique
et social de Madagascar.
En effet, selon Paul A.Fortin « l’Entreprenariat est le vaccin contre la pauvreté »1.Il résulte de
cette citation que l’objectif principal de ce projet est à la fois de contribuer à la lutte contre la
pauvreté et promouvoir les produits d’artisanat Malagasy sur le marché international.
SECTION 2-PRESENTATION DE L’ENTREPRISE « MANDR’ ART EXPORT »
2.1- I’identité de l’entreprise :
Pour mener ce projet à bonne fin, nous allons créer une entreprise dont les aspects
juridiques sont les suivants :
- Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée (SARL)
- Dénomination sociale : « MANDR’ ART EXPORT »
1 Citation recueillie lors d’une conférence vue sur TV5, émission diffusée à Madagascar le 26 Avril 2006 à 16 heures 45
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- Capital social : 2 000 000 Ariary
- Siège social : Antananarivo
- Durée de vie : 99 ans
Nous avons choisi forme juridique pour les raisons suivantes :
- Facilité de constitution (Grâce à l’assistance du Centre de Facilitation de Création
d’Entreprise – CFCE)
- Limitation des risques et responsabilité pour chacun des actionnaires dans la limite de
ses apports
- Possibilité d’apport en nature
2.2-Identification des initiateurs du projet :
SOAFIAVY RATSIMBAZAFY Julio Marcellin :
FORMATIONS ACADEMIQUES
Année
Etablissements Diplômes / Certificats
2000/2001 COLLEGE STELLA MARIS TOAMASINA
Baccalauréat série D
2002/2003 UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
D.E.U.G.
2003/2004 UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
LICENCE EN GESTION (OPTION : COMMERCE/AGRO)
2004/2005 UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
03 UV DE MAITRISE EN GESTION OPTION : COMMERCE/AGRO-INDUSTRIEL
Source : individuelle – Mars 2007
FORMATIONS PROFESSIONNELLES ET STAGES
2003 : Stage au Service Achat et Approvisionnement chez GALANA RAFFINERIE TERMINAL Nov. 2004 / Fév. 2005 : Stage au Service Administratif et financier chez F.I.D (Fond d’Intervention pour le Développement) Mars –Juillet 2006 : Temporaire au Service Administratif et Financier chez F.I.D (Fond d’Intervention pour le Développement)
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Janvier – Février 2006 : Stage à la direction financière au TIKO TOP. Mars – Août 2006 : Stage à la direction Commerciale au MADAGASCAR ARTS Septembre 06- Janvier 2007 : Temporaire au Service Administratif et Financier chez FID (Fond d’Intervention pour le Développement) Juin 2007 : Formation en « Montage de Projet » au Chambre de Commerce et d’Industrie d’Agriculture et d’Artisanat.
TSIAMBANY RATSIMBAZAFY Bruno Jules :
FORMATIONS ACADEMIQUES
Année
Etablissements Diplômes / Certificats
1997/1998 LYCEE JACQUES RABEMANANJARA
TOAMASINA
Baccalauréat série D
1999/2000 UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
D.E.U.G.
2000/2001 UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
LICENCE EN GESTION (OPTION : COMMERCE/AGRO)
2001/2002 UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
MAITRISE EN GESTION (OPTION : COMMERCE /AGRO)
Source : individuelle- Mars 2007
FORMATIONS PROFESSIONNELLES ET STAGES
2002 : Stage au Service Commercial – Port Autonome de TAMATAVE
2003 : STEFF AUTO : Suivi des activités commerciales (Contrôle Inventaire) (ventes de pièces pour véhicules)
2004 : GALANA RAFFINERIE TERMINAL S.A. TAMATAVE : - Stage au sein de la Direction Commerciale et Logistique - Agent Administratif au Département BACK OFFICE 2005 : - de Janvier à Juillet : Stage de formation Au Programme d’Amélioration du Transport
des Hydrocarbures (en collaboration avec IST – INSCAE et TOTAL) - Janvier : Dirige une compagnie de transport - Février : Formation en « Technique de montage de projet et culture Entrepreneuriale » - Avril : Dirige une association paysanne en collaboration avec PSDR
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2.3-Objet social :
Comme il s’agit d’une entreprise basée sur l’exportation des produits d’artisanat, elle a pour
principale activité :
- la collecte et l’achat, la fabrication et la transformation, des produits d’artisanat
Malagasy
- les opérations d’exportation de tous les produits d’artisanat d’art ; plus
particulièrement les articles en vannerie, en broderie et en maroquinerie
SECTION 3-LES DEMARCHES RELATIVES A LA CREATION D’E NTREPRISE
Cette section va exposer toutes les démarches à suivre pour créer une société à responsabilité
limitée selon la loi en vigueur à Madagascar.
Il est à souligner que toutes les données relatives aux démarches de création d’entreprise ont
été soutirées à partir des documents et des enquêtes effectués auprès du Centre de Facilitation
de Création d‘entreprise- CFCE ( Ministère de développement du secteur privé et de la
privatisation)
3.1-Condition d’existence d’une SARL et les éléments sociaux du statut
Pour créer une SARL, il faut que :
- le Capital social soit supérieur ou égal à 2.000.000 Ariary
- le nombre des associés soit compris entre deux et cinquante
Les éléments sociaux du statut sont constitués par :
- l’objet - l’adresse du siège social
- le montant du capital social - la nomination du Gérant
- le nombre des associés et les parts sociales - la durée de vie
- la dénomination sociale
3.2 - Les pièces à fournir
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Les pièces énumérées ci-dessous sont nécessaires pour la constitution d’une SARL
- Statut original (8 exemplaires minimum)
- Déclaration d’existence (5 exemplaires)
- Déclaration d’immatriculation de registre de commerce
(Formulaire B1, 3 exemplaires)
- Fiche d’investissement des capitaux (3 exemplaires)
- Procès verbal de nomination du gérant pour le gérant non statutaire (5 exemplaires)
- Pièce justificative de jouissance légale du siège social
- Photocopie certifiée conforme à l’original de la carte d’identité nationale pour chaque
associé (3 exemplaires)
- Photocopie certifiée conforme à l’original de la patente et de la quittance (2
exemplaires)
- Deux exemplaires originaux du certificat du résidence et une fiche de déclaration de
non condamnation, pour le gérant qui est obligatoirement un résident.
3.3- Les démarches administratives pour la constitution d’une SARL
Nous allons représenter dans l’annexe XI ci-après, les différentes étapes des démarches
administratives pour la constitution d’une SARL.
SECTION 4- LES PROCEDURES D’EMBARQUEMENT A L’EXPORT ATION
L’objet de cette section est d’analyser les différentes procédures à suivre pour les opérations
d’exportation.
4.1-Généralité sur le commerce international
Le commerce international peut se définir comme l’ensemble des transactions ou des
échanges commerciaux opérés au niveau international.1
1 Commerce International : définition recueillie dans le centre du commerce international , comment se lancer dans l’exportation , CNUCED/GATT, GENEVE, 1995
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Effectivement, le commerce extérieur est une opération commerciale effectuée entre deux
opérateurs appelés importateur et exportateur, de deux pays différents. L’importation et
l’exportation sont les deux termes utilisés dans ce domaine.
4.2 - les transactions commerciales internationales
Les transactions commerciales se traduisent généralement par l’élaboration d’un contrat
commercial. Ce dernier est établi par les deux parties contractantes, l’importateur et
l’exportateur. Pour l’une des parties, il s’agit d’une vente et un achat pour l’autre.
4.2.1- Incoterms ou International commercial terms (Cf. en annexe)
Selon la chambre de commerce International de Paris, les incoterms sont définis comme suit :
« Ensemble des conditions normalisés de livraison des marchandises ». Cette définition
explique que dans le cadre d’un contrat commercial, les incoterms définissent les obligations
réciproques de l’exportateur et de l’importateur pendant le déplacement des marchandises car
en adoptant un incoterms déterminé dans un contrat, l’exportateur sait jusqu’à quel endroit
précis et jusqu’à quel moment précis il supporte les frais et les risques de la marchandise en
cours de déplacement. D’autre part, l’importateur connaît précisément le moment et l’endroit
où les risques et les frais de la marchandise seront transférés à sa charge.
4.2.2 - Le rôle de la banque et les paiements internationaux
En matière de commerce international, toutes les transactions doivent s’opérer avec un
intermédiaire agrée. Selon la loi de finances, la banque est l’intermédiaire agréée entre
l’exportateur et l’importateur. En tant qu’intermédiaire, elle veille à la régularité des
opérations et au respect du contrat commercial.
La banque assure également les paiements que ce soit à l’implantation ou à l’exportation mais
il faut que l’opération soit couverte par un crédit documentaire ou un règlement par remise
documentaire.
En ce qui concerne les paiements internationaux, il existe trois modes de paiement les plus
utilisés par la banque :
- le paiement par Crédit documentaire (CREDOC)
- le paiement par Remise documentaire (REMDOC)
- le paiement par remise libre (RML)
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4.3- Procédures d’embarquement et les principaux documents d’usage à l’export
Le schéma suivant facilite la compréhension des procédures d’embarquement et indique
également les documents d’usage à l’exportation. En effet, il montre toutes les étapes que
nous devrions suivre pour une opération d’exportation. Depuis l’établissement du contrat
commercial, en passant par les opérations bancaires et douanière, jusqu’ à l’embarquement
des marchandises.
Source : Direction Générale des Douanes – Avril 2006
CONTRAT COMMERCIAL
Les opérations commerciales commencent par l’établissement d’un contrat commercial. Ce
dernier constitue la base de toutes les transactions commerciales. Par définition, le contrat
commercial est un document par lequel une personne morale « l’exportateur » s’engage à
CONTRAT COMMERCIAL
DOMICILIATION OPERATION BANCAIRE
ENGAGEMENT DE RAPATRIEMENT DE
DEVISES (EDRD) INSTRUCTION D’EMBARQUEMENT
INSPECTION DU SGS OUVERTURE DE CREDIT
DOCUMENTAIRE
OPERATIONS DE TRANSIT CERTIFICAT EUR 1 OU SGP
CERTIFICAT PHYTO
CONTROLE DE DOUANE
IMPRIME « E »
DECOMPTE DE VALEUR
CONNAISSEMENT
REMISE DE DOCUMENT A L’EXPORTATEUR
NEGOCIATION DOCUMENT A LA BANQUE
CERTIFICAT DE CONTROLE ET CONDITIONNEMENT TRANSPORT
MARCHANDISES EN DOUANE
CHARGEMENT À BORD BATEAU OU
DE L’AVION
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offrir des produits ou des services selon les conditions requises, à la disposition d’une autre
personne morale « l’importateur » en échange d’un prix.1
Voici les principaux éléments nécessaires pour élaborer un contrat commercial :
- Vendeur : (appellation et adresse sociale)
- Acheteur : (appellation et adresse sociale)
- Quantité : à préciser l’unité de même le pourcentage tolérable en cas d’écart
- Marchandises : il s’agit de la nature des produits à exporter
- Prix : à déterminer selon l’accord des deux partis (soit en valeur FOB, CAF ou autres)
- Embarquement : mois de chargement ferme à préciser, de même que la compagnie de
transport
- Transbordement : à préciser si autorisé ou non
- Chargement : à préciser si partiel ou non
- Emballage : nature à préciser
- Destination : à préciser
- Assurance sur transport : devra être couverte soit par l’acheteur soit par le vendeur
- Paiement : précision à énoncer soit sur une ouverture de crédit documentaire soit contre
remise de documents soit par remise libre.
- Documents à fournir : Ce sont les documents de transit, de douane et autres selon la nature
des marchandises (Certificat d’origine, connaissement, certificat phytosanitaire)
- Arbitrage : C’est le tribunal compétent à préciser en cas de litige.
OPERATIONS BANCAIRES :
Selon la loi des finances, la banque est l’intermédiaire agrée dans les opérations
d’exportation. Plusieurs formalités bancaires doivent être accomplies par les exportateurs
pour que les opérations puissent être réalisées dans le cadre de la réglementation des changes
en vigueur à Madagascar, notamment la domiciliation, l’engagement de rapatriement des
devises et l’ouverture de crédit documentaire. Pour pouvoir effectuer ces démarches
bancaires, l’exportateur doit disposer d’un compte auprès de la banque où il veut réaliser
l’opération.
Il est à noter que le coût des ces opérations varient selon le barème appliqué par chaque
banque.
1 Commerce International ; André Gomar, Etienne Morin, édition Sirey, Paris , 1998
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La domiciliation
Selon le circulaire n°005 du 30/06/1994 émanant du Ministère des Finances. La domiciliation
chez un intermédiaire agrée est obligatoire pour toute opération d’exportation,
Toutefois, il y a une exception à cette règle. En effet, il existe des opérations qui ne donnent
pas lieu à une domiciliation telles que les exportations d’une valeur inférieure à 200 000
Ariary et celles figurant dans l’annexe A du circulaire n°005.
La domiciliation consiste pour l’exportateur à présenter à sa banque avant toute formalité
douanière, cinq exemplaires de la facture définitive libellée en devise et une déclaration
d’engagement de rapatriement de devises ( EDRD) conforme au modèle proposé, établi en
cinq exemplaires.
Dans la pratique, la banque ouvre un dossier de domiciliation au nom de son client
(exportateur) et attribue un numéro de domiciliation à ce dossier. Ensuite, elle enregistre sur
un répertoire le nom, l’adresse et la date de déclaration avant de restituer à l’exportateur
quatre exemplaires de la facture domiciliée et quatre exemplaires de l’EDRD.
A son tour, l’exportateur présente les quatre exemplaires de l’EDRD visés et les factures
domiciliées auprès du Service des Douanes, pour visa. Par la suite, le Service des Douanes
restitue directement à l’exportateur la facture domiciliée, les trois exemplaires de l’EDRD
visés avec mention de la date d’embarquement et le certificat d’origine visé. Tous ces
documents seront retransmis par l’exportateur à la banque domiciliataire.
L’engagement de Rapatriement de Devises (EDRD)
Conformément à la réglementation des changes en vigueur, l’engagement de rapatriement de
devises est un engagement personnel de l’exportateur qui consiste à rapatrier les devises
correspondantes au montant de la facture définitive dans un délai de 90 jours à compter de la
date d’embarquement des marchandises.
Des pénalisations seront prévues pour toute infraction aux dispositions légales (Rapatriement
tardif ou non rapatriement).
23
Pour le cas de rapatriement tardif, la pénalité est égale à 10% du montant pour le premier
mois de retard, 50% du montant pour le deuxième mois de retard et 100% du montant pour le
troisième mois de retard.
Pour le cas de non rapatriement, au delà du troisième mois de retard, il est fait application des
peines et amendes fixées par le texte législatif ou réglementaire cumulable aux pénalités pour
rapatriements tardifs.
En cas de récidive, l’exportateur peut faire l’objet d’une interdiction temporaire ou définitive
d’exercer l’activité d’exportateur sur décision prise par le Ministère des Finances et du
Budget.
Ouverture de crédit documentaire (OCD)
L’ouverture de crédit documentaire est un document de notification de la banque de l’acheteur
vers la banque du vendeur précisant les conditions nécessaires pour que les paiements
puissent se faire dans les meilleures conditions.
INSPECTION DU SGS ET DE BSC :
C’est le contrôle de la qualité et de la quantité des produits à exporter. Le SGS en tant
que tiers experts exécute l’inspection. Un certificat de contrôle justifiant le poids et la qualité
des produits à exporter sera remis à l’exportateur après le contrôle.Mais « le contrat du SGS
prendra fin le 31 mars 2007 et la nouvelle procédure d’embarquement à compter du 01 avril
2007 sont soumises à l’ouverture par l’exportateur, l’expéditeur ou transitaire des expédition
sur Madagascar, du bordereau de suivi de cargaison ( BSC ) à l’adresse www.bscmg.sgs.com
suivant l’annexe n°01-MFB/SG/DGD du 23 Mars 2007 du Directeur Général des Douanes. »1
INSTRUCTION D’EMBARQUEMENT :
Ce sont les ordres à donner au transitaire venant de l’acheteur .En général, il s’agit de tous les
documents d’embarquement devant être signés par la douane et la banque et conforme aux
instructions mentionnées dans le crédit documentaire.
1 Décision n°1/MFB/SG/DGD du 23 Mars 2007 du Direction Générale des Douanes
24
OPERATIONS DE TRANSIT ET DOUANE :
Les opérations de transit et de douane sont confiées à une personne physique ou morale
appelée transitaire. Ce dernier exécute les opérations pour le compte de l’exportateur dans
l’exécution des formalités de sortie des marchandises. Ces formalités concernent, le
remplissage des documents relatifs aux formalités douanières (la décompte de valeur, la
déclaration imprimé E, les connaissements) et le suivi de toutes les démarches douanières
jusqu’à l’expédition des marchandises. Il est à noter que, selon la nature des marchandises, les
certificats (EUR1 ou SGP et certificat phytosanitaire…) doivent être produits.
4.4-Procédures à suivre en matière d’exportation des produits artisanaux
Dans la pratique, avant d’entamer toutes opérations d’exportation des produits d’artisanat, à
part les instructions évoquées dans la procédure d’embarquement à l’exportation,
l’exportateur doit suivre les procédures suivantes :
- Demande de visa technique (Galerie 6, Analakely ou Direction Générale de
l’Artisanat)
- Paiement de patente au titre d’exportateur (Service des Contributions Directes)
25
CHAPITRE II
ETUDE DE MARCHE
Dans ce chapitre, nous allons examiner l’étude de marché des produits artisanaux
sur le marché international. Sur ce point, nous allons observer successivement l’analyse de
l’offre et de la demande globale du marché, la synthèse de l’étude de marché et la mise en
place des stratégies et plans de commercialisation à l’exportation adaptés.
SECTION 1- ANALYSE DE L’OFFRE
L’artisanat fait partie du secteur touché par le phénomène de la mondialisation.
Ceci est caractérisé par l’agressivité de la concurrence et l’émergence des nouveaux produits
sur le marché international. L’analyse de l’offre permettra de déterminer l’offre globale et
l’identifier les parts de marché des concurrents.
1.1- Situation globale de l’offre
D’après les recherches que nous avons effectuées au sujet de l’offre mondiale des
produits artisanaux, les principaux pays exportateurs des produits artisanaux sont :
- les pays asiatiques (Inde, Indonésien, Chine)
- L’Amérique Latine (Mexique, Colombie, Pérou, Brésil)
- L’Afrique de l’Ouest et les pays du moyen Orient.
- Les pays de l’Océan Indien (Madagascar, Maurice, Comores, Seychelles)
Nous pouvons constater que les principaux concurrents de Madagascar dans le
domaine de l’exportation des produits artisanaux sont les pays énumérés ci-dessus.
1.2-Proportion des parts de marché des principaux pays exportateurs des
produits artisanaux
Les études que nous avons réalisées, en dépit de l’absence des statistiques fiables
en matière de commerce international des produits artisanaux, ont permis de dégager le
tableau suivant relatif aux parts de marché des principaux pays exportateurs :
26
Tableau N° 1 Tableau des parts de marché
PART DE MARCHE
PAYS FILIERES (1) (2)
- Asie (Inde, Indonésie, Chine) Vannerie, maroquinerie 45% 30%
- Amérique latine Broderie, articles en bois 35% 45%
- Afrique de l'Ouest et du Moyen Orient Articles en bois 12% 13%
- Océan Indien Vannerie, broderie, maroquinerie 8% 12%
(1) En produits de grande consommation
(2) En produits « haut de gamme »
Source : Direction Générale de l’Artisanat-Mars 2007
D’après ce tableau, nous avons constaté que l’Asie et l’Amérique latine détiennent
la plus grande part de marché mondial tant pour les produits artisanaux de grande
consommation que les produits « haut de gamme ».
Les autres pays tels que l’Afrique de l’ouest et les pays du Moyen Orient ne
disposent qu’environ 25% du marché mondial des produits artisanaux.
D’autre part, les pays de l’Océan Indien dont Madagascar détiennent 12% du
marché mondial des produits artisanaux « haut de gamme » et 8% seulement du marché des
produits artisanaux de grande consommation.
SECTION 2-ANALYSE DE LA DEMANDE
En ce qui concerne l’analyse de la demande, nous allons examiner les principaux
marchés d’exportation de Madagascar en matière des produits artisanaux, la détermination du
marché cible et l’évaluation des besoins du marché actuel.
2.1- Situation globale du marché de Madagascar :
D’après les sources de la Direction Générale de l’artisanat ; les principaux marchés
de Madagascar sont généralement classés en deux catégories :
� Les marchés traditionnels notamment : la France, l’Italie, le Canada et les
Etats-Unis.
� L’émergence des nouveaux marchés tels que :
� le marché régional (le Réunion, Maurice et les Seychelles),
27
� l’Afrique du sud, l’Europe (Allemagne, Suisse, Grande Bretagne,
Suède et Norvège),
� et les Pays de l’Est Asiatique (Japon et Australie)
2.2-Proportion des parts de marché de Madagascar pour les produits artisanaux
AFRIQUE DU SUD ET LE MARCHE REGIONAL; 8%
ASIE DE L'EST; 2%
AMERIQUE DU NORD; 50% EUROPE; 40%
Sources : Graphique établi à partir des résultats de notre enquête auprès de la Direction
Générale de l’artisanat, Ministère de l’industrialisation et de l’artisanat le 14 Mai 2006.
Ce graphique montre les proportions de part de marché de Madagascar vers ses
principaux marchés d’exportation.
D’après ce graphique, on constate que l’Amérique du Nord, dont le Canada et les
Etats-Unis sont les marchés potentiels de Madagascar avec un taux de 50%, suivi de l’Europe
en deuxième position avec un taux de 40% et enfin 8% et 2% respectivement pour l’Afrique
du Sud, les marchés régionaux et l’Asie de l’Est.
SECTION 3 -SYNTHESE DE L’ETUDE DE MARCHE
Par déduction, de la précédente analyse de l’offre et de la demande, nous
allons retenir les éléments ci-après :
3.1- Sélection du marché cible
Au vu de l’étude de la demande effectuée précédemment, le Canada et les
Etats-Unis ont été sélectionnés comme marchés cibles potentiels. Nous allons
positionner notre offre de produits « haut de gamme » sur ces deux marchés.
28
Par ailleurs, le choix des Etats-Unis est également justifié par la participation de
Madagascar à l’AGOA et la MCA. Ce dernier accorde des avantages commerciaux
aux pays qualifiés pour cet accord afin de promouvoir l’exportation de ces pays vers
le marché américain.
3.2-Segmentation du marché et évaluation des besoins du marché
3.2.1-Segmentation du marché
Puisque nous visons le marché « haut de gamme », l’entreprise devrait choisir
le segment dont les exigences correspondent le mieux aux spécifications de ses
produits. En effet, nous allons adopter les critères de segmentation suivants :
� Sexe : Masculin féminin
� Age : 15 à 35 ans
� Revenu : moyen
� Classe économico sociale : moyenne
3.2.2-Evaluation des besoins du marché
L’exportation des produits d’artisanat se fait au coup par coup. Ainsi, il est
difficile d’identifier et de définir une telle clientèle pour un tel produit ;
Malgré cela, la détermination de la clientèle s’effectue en suivant la logique d’achat
du consommateur par rapport à ses besoins. 1
Pour évaluer les besoins de la clientèle, une étude particulière de la motivation
s’avère nécessaire. La question qui se pose, lorsqu’on veut vendre un produit, est de
se demander pourquoi les gens achètent le type des produits qu’on leur propose.
D’après les études qualitatives de marché effectuées en matière de produits
d’artisanat, les mobiles d’achat des consommateurs sont généralement évalués en
fonction des variables suivantes :
- la situation culturelle ; l’attrait du produit surtout sur la valeur culturelle
qu’il représente et son originalité,
- la décoration ; le produit est plutôt à dominante décorative,
1 MICHMACHER CLAUDE, Etude de Marché Européen de l’Artisanat malgache GRET-ADEVA-FED, s.I, 1995
29
- les cadeaux souvenirs ; il s’agit d’une question d’esthétique et de
souvenir de l’objet.
De ce fait, la raison d’achat des consommateurs est liée souvent à la finition, à
l’esthétique, à la qualité des matières de fabrication utilisées et surtout à la fonction
utilitaire du produit.
Par conséquent, la connaissance des besoins de la clientèle visée doit permettre à
l’entreprise de créer des produits répondant à ces exigences.
SECTION 4-STRATEGIES ET PLANS DE COMMERCIALISATION
ENVISAGES
La stratégie et le plan de commercialisation à l’exportation sont définis comme étant
la détermination des politiques de produit, de promotion et de distribution que
l’entreprise doit mettre en exécution pour atteindre son objectif.
4.1-La politique de produit :
Pour pouvoir positionner les produits dans le haut de gamme, l’entreprise devrait
maintenir le niveau de qualité de ses produits. En effet, les produits doivent être
toujours de bonne qualité et présenter des caractéristiques particulières qui plaisent
aux clients.
Pour y parvenir, l’entreprise devra prendre les mesures suivantes :
- Améliorer les produits à travers leur qualité, leur esthétique et surtout leur finition.
- Améliorer l’emballage et le conditionnement du produit.
4.2-La politique de prix :
« Il ne suffit pas qu’un bon produit soit bien conçu et bien présenté pour se vendre, il
faut encore que son prix soit bien déterminé ».1
Pour fixer le prix des produits, nous devons prendre en compte le coût de production
(coût des matières premières, la main d’œuvre) et les dépenses additionnelles qui
interviennent dans le prix pratiqué à l’exportation notamment le transport
1 MICHMACHER CLAUDE, Etude de Marché Européen de l’Artisanat malgache GRET-ADEVA-FED, s.I, 1995
30
international, l’assurance, l’adaptation du produit, la fluctuation du taux de change,
etc.
Ainsi, nous avons dressé le tableau suivant qui représente le prix en valeur FOB de
nos produits.
L’euro et le dollar sont les unités monétaires que nous avons retenues car ces deux
monnaies sont les principales devises les plus utilisées actuellement dans le commerce
international.
Tableaux N°2 : Les prix FOB des produits à l’exportation, unité monétaire en
ARIARY, EURO, DOLLARS
Cours moyen des principales devises du 07 février 2007 1 euro 2 694,14 Ar 1 dollar 2 069,30 Ar
DESIGNATIONS Prix en AR Prix en EURO Prix en DOLLAR S VANNERIES Paniers modèle 1 7 000,00 2,60 3,38 Paniers modèle 2 7 000,00 2,60 3,38 Paniers modèle 3 7 000,00 2,60 3,38 Paniers modèle 4 7 000,00 2,60 3,38 Mini Sacs 2 500,00 0,93 1,21 Sacs à bourse 2 500,00 0,93 1,21 Pochettes 4 000,00 1,48 1,93 Porte-monnaie 8 000,00 2,97 3,87 Boîtes 7 000,00 2,60 3,38 Nattes 18 000,00 6,68 8,70 Corbeille à fruits 3 500,00 1,30 1,69 BRODERIES - - Nappes 27 000,00 10,02 13,05 Napperons 2 000,00 0,74 0,97 Robes enfant 15 000,00 5,57 7,25 MAROQUINERIE - - Porte feuille 3 000,00 1,11 1,45 Ceinture 10 000,00 3,71 4,83 Sac dame 15 000,00 5,57 7,25
Source : Individuelle-Février 2007 4.3-La politique de distribution
La politique de distribution vise à assurer la place ou la présence sur le marché des
produits de l’entreprise. Elle englobe également le choix des canaux de distribution
adapté aux objectifs commerciaux et aux caractéristiques du produit de l’entreprise.
31
Ainsi, compte tenu de l’éloignement géographique des marchés cibles, nous allons
confier la distribution de nos produits à des représentants sur place.
De ce fait, pour mettre en place cette structure, la première chose à faire est
d’identifier des distributeurs potentiels comme des boutiques spécialisés haut de
gamme, des magasins de nouveauté et des boutiques de mode.
Il faudrait ensuite aller sur place pour s’entretenir avec les distributeurs éventuels et
passer un contrat avec celui qui paraît convenir le mieux.
Pour nous, le distributeur idéal est celui qui soit en mesure de commercialiser les
produits de l’entreprise.
4.4-La politique de promotion
Puisque nous avons choisi la distribution par l’intermédiaire des distributeurs
potentiels, il revient à ces derniers d’assumer l’essentiel des efforts de promotion et
de vente.
Mais en tout cas, l’entreprise envisage toujours d’entreprendre des moyens
promotionnels efficients notamment les annonces dans des revues professionnelles,
la participation à des foires et manifestations commerciales pour rencontrer les
acheteurs potentiels, la création d’un site web présentant les produits offerts par
l’entreprise…
4.4.1-Participation dans une foire et autres manifestations commerciales
La participation dans une foire ou autres manifestations commerciales présente
beaucoup d’avantages pour l’entreprise :
Premièrement, pour une jeune entreprise c’est un moyen de se faire connaître sur le
marché international.
Deuxièmement, la présence d’autres entreprises concurrentes dans des foires
Commerciales donne l’opportunité d’examiner les stratégies des concurrents.
En effet, la participation dans une foire permet par conséquent à l’entreprise de :
- bien connaître la demande du marché visé
- être informé sur le prix et les pratiques commerciales des pays concurrents.
32
- avoir identifié les circuits de distribution
- s’assurer de la capacité de production à satisfaire la demande en qualité,
quantité, et délai requis
Note : Les renseignements relatifs aux foires internationales peuvent être obtenus
auprès du :
- Ministère du commerce, Chambre de Commerce d’Industrie , d’Artisanat et
d’Agriculture.
- Ministère de l’industrie et de l’artisanat (Direction Générale de l’Artisanat)
- Catalogue diffusé par l’union des Foires Internationales (UFI), 35 bis, rue Jouffroy
d’abbans, F-75017 Paris France.
4.4.2-Publicité directe par annonce :
Nous entendons par cette méthode les moyens de communication en marketing que
nous pouvons diriger directement vers des clients nommément identifiés. Les exemples les
plus évidents sont les publipostages, la documentation publicitaire…
4.4.3-Publicité via Internet et l’e-commerce :
La publicité par Internet est l’un des moyens de communication en marketing les
plus utilisés dans le monde actuel.
Concernant le commerce électronique ou le « e-commerce », celui-ci commence
actuellement à se développer à Madagascar. Depuis quelque temps, plusieurs produits
malgaches commencent également à se vendre par voie électronique tels que les produits
artisanaux ou autres.
Seule contrainte, le système de paiement électronique n’est pas encore développé à
Madagascar.
En effet, nous pouvons affirmer que l’absence de ces infrastructures empêche le
développement du commerce électronique à Madagascar.
Les deux pratiques énumérées ci-dessus consistent à créer de sites Internet (sites Web)
dont l’objectif est de présenter ou de vendre les produits via internet.
33
DEUXIEME PARTIE
CONDUITE DU PROJET
34
Dans cette deuxième partie, nous allons examiner la partie technique du projet.
Elle contient trois chapitres :
- Technique de production
- Capacité de production envisagée et les ventes prévisionnelles
- Etude organisationnelle
35
CHAPITRE I
TECHNIQUES DE PRODUCTION
L’objet de ce chapitre se rapporte à la présentation des produits envisagés par l’entreprise
et à l’étude des techniques mises en œuvre pour la production.
SECTION 1- PRESENTATION DES PRODUITS ENVISAGES
Dans cette section, nous allons présenter les gammes de produits que l’entreprise
envisage de proposer sur le marché.
Au début de son activité, l’entreprise compte produire et offrir sur le marché les
articles énumérés ci-dessous. Le choix de ces produits a été fait à partir des études
relatives aux produits les plus demandés sur les marchés actuels en matière des objets
d’art.
Vannerie :
En vannerie, plusieurs articles seront offerts :
- Panier modèle 1 - Sac à bourse
- Panier modèle 2 - Porte monnaie
- Panier modèle 3 - Boîte
- Panier modèle 4 - Natte
- Mini sac - Pochette
- Corbeille à fruit
Broderie :
Pour les articles en broderie, nous avons trois types de produits :
- Nappe de table
- Napperons
- Robe enfant
Maroquinerie :
En maroquinerie, nous allons proposer trois articles
- Porte feuille
- Ceinture
36
- Sac dame
Pour pouvoir observer concrètement les produits, nous allons représenter les models de
chaque article en annexe.
SECTION 2- ETUDE DE LA PRODUCTION
2.1- Processus de fabrication
En général, les processus de fabrication de tous les produits sont les mêmes.
Le schéma suivant résume la base du processus de fabrication de l’entreprise.
(1) (2) (3)
(1) D’abord, les matières premières entrent directement dans l’atelier 1,
(2) Ensuite, c’est dans cet atelier que tous les travaux de préparation et d’assemblage
s’effectuent.
(3) Enfin, l’atelier 2 exécute pour sa part la finition, le contrôle de la qualité et la mise en
emballage des produits finis.
2.2-Besoins en facteurs de production
Les besoins en facteurs de production sont les moyens matériels et humains nécessaires
pour la production. Pour réaliser sa production, l’entreprise aura besoin des facteurs de
production ci-après : Matières premières, autres fournitures, main d’œuvre, autres charges.
2.3-Productivité
Pour la première année, l’entreprise embauche 17 artisans permanents et envisage une
production de 17 000 articles. Ainsi, la productivité d’un artisan est calculé comme suit :
� 17 000 articles/17 artisans= 1 000 articles (productivité annuel pour 1 artisan)
� 1000 articles/12 mois= 84 articles (productivité mensuelle pour 1 artisan)
� 1000 articles/360 jours= 2,8 articles (productivité journalière pour 1 artisan)
ATELIER 1 ATELIER 2 PRODUITS FINIS MATIERES
PREMIERES
37
En conséquence, pour assurer la production de la première année, un artisan doit produire
3 articles par jour au minimum.
Pour les années suivantes, l’entreprise doit entreprendre l’une des mesures ci-après pour
assurer sa production :
- Soit augmenter l’effectif des employés en recrutant des nouveaux artisans
- Soit augmenter la productivité journalière de chaque artisan
- Soit assurer la production en sus par l’intermédiaire des sous traitants
38
CHAPITRE II
CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
ET VENTES PREVISIONNELLES
Nous allons, dans ce chapitre, estimer la capacité de production envisagée ainsi que les
ventes prévisionnelles de l’entreprise.
SECTION 1- CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
1.1-Planning de production annuelle
Pour la première année d’exploitation, l’entreprise prévoit une production de
base de 1000 unités par article. Le tableau suivant représente la production envisagée pour la
première année.
Tableau N°3 Production de l'année N
DESIGNATION UNITES VANNERIES
Panier modèle 1 1 000 Panier modèle 2 1 000 Panier modèle 3 1 000 Panier modèle 4 1 000 Mini sac 1 000 Sac à bourse 1 000 Pochette 1 000
Porte-monnaie 1 000
Boîte 1 000 Natte 1 000 Corbeille à fruits 1 000
BRODERIES Nappe 1 000 Napperon 1 000 Robe enfant 1 000
MAROQUINERIE Porte feuille 1 000 Ceinture 1 000 Sac dame 1 000
TOTAL 17 000 Source : Individuelle-Février 2007
D’après le tableau, nous allons produire en total 17000 articles pendant la première année.
39
1.2-Planning de production pour cinq ans
Pour les années suivantes, la qualité à produire correspond à la commande reçue. Mais
en tout cas l’entreprise envisage une augmentation constante annuelle de 30 % de sa
production par rapport à la production de l’année N.
Calcul de l’augmentation de la production :
� 1000 unités x 30% = 300 unités
Cela fait que la production envisagée pour les années suivantes sera augmentée de 300
unités pour chaque article par rapport à la production de l’année précédente.
Tableau N°4 Production envisagée pour cinq ans
Augmentation 30%
DESIGNATIONS N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 VANNERIES
Panier modèle 1 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Panier modèle 2 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Panier modèle 3 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Panier modèle 4 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Mini sac 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Sac à bourse 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Pochette 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Porte monnaie 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Boîte 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Natte 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Corbeille à fruit 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
BRODERIE
Nappe 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Napperon 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Robe enfant 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
MAROQUINERIES
Porte feuille 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Ceinture 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
Sac dames 1 000 1 300 1 690 2 197 2 856
TOTAL 17 000 22 100 28 730 37 349 48 554 Source : Individuelle-Février 2007
40
Une production de 48 554 articles en total s’évoluerait à l’année N+4 grâce à l’augmentation
de la production de 30% par an.
SECTION 2- VENTES PREVISIONNELLES
2.1- Ventes prévisionnelles de l’année N
Le tableau ci-dessus récapitule le chiffre d’affaires prévisionnel pour la
première année. Le total des ventes prévisionnelles de chaque année constitue le chiffre
d’affaires annuel de l’entreprise.
Tableau N°5 Ventes prévisionnelles de l'année N ( en Ariary)
DESIGNATIONS PRIX UNITAIRE QUANTITE CA VANNERIES Panier modèle 1 7 000,00 1 000 7 000 000,00 Panier modèle 2 7 000,00 1 000 7 000 000,00 Panier modèle 3 7 000,00 1 000 7 000 000,00 Panier modèle 4 7 000,00 1 000 7 000 000,00 Mini sac 2 500,00 1 000 2 500 000,00 Sac à bourse 2 500,00 1 000 2 500 000,00 Pochette 4 000,00 1 000 4 000 000,00 Porte monnaie 8 000,00 1 000 8 000 000,00 Boîte 7 000,00 1 000 7 000 000,00 Natte 18 000,00 1 000 18 000 000,00 Corbeille à fruit 3 500,00 1 000 3 500 000,00 BRODERIE Nappe 27 000,00 1 000 27 000 000,00 Napperon 2 000,00 1 000 2 000 000,00 Robe enfant 15 000,00 1 000 15 000 000,00 MAROQUINERIES Porte feuille 3 000,00 1 000 3 000 000,00 Ceinture 10 000,00 1 000 10 000 000,00 Sac dames 15 000,00 1 000 15 000 000,00
TOTAL 145 500 000,00 Source : Individuelle-Février 2007
D’après ce tableau, le chiffre d’affaires prévisionnel s’élève à 145 500 000 Ar,
pour la première année.
2.2-Ventes prévisionnelles pour les cinq premières années
41
En suivant l’accroissement annuel de la production de 30% par rapport à la production
de l’année et en appliquant le même prix de vente.
Nous avons la prévision de ventes suivante pour les cinq premières années :
Tableau N°6 Ventes prévisionnelles pour les cinq premières années ( en Ariary)
N N+1 N+2
DESIGNATIONS QTE PU CA QTE PU CA QTE PU CA
VANNERIES
Panier modèle 1 1000 7 000,00 7 000 000,00 1 300 7 000,00 9 100 000,00 1 690 7 000,00 11 830 000,00
Panier modèle 2 1000 7 000,00 7 000 000,00 1 300 7 000,00 9 100 000,00 1 690 7 000,00 11 830 000,00
Panier modèle 3 1000 7 000,00 7 000 000,00 1 300 7 000,00 9 100 000,00 1 690 7 000,00 11 830 000,00
Panier modèle 4 1000 7 000,00 7 000 000,00 1 300 7 000,00 9 100 000,00 1 690 7 000,00 11 830 000,00
Mini sac 1000 2 500,00 2 500 000,00 1 300 2 500,00 3 250 000,00 1 690 2 500,00 4 225 000,00
Sac à bourse 1000 2 500,00 2 500 000,00 1 300 2 500,00 3 250 000,00 1 690 2 500,00 4 225 000,00
Pochette 1000 4 000,00 4 000 000,00 1 300 4 000,00 5 200 000,00 1 690 4 000,00 6 760 000,00
Porte monnaie 1000 8 000,00 8 000 000,00 1 300 8 000,00 10 400 000,00 1 690 8 000,00 13 520 000,00
Boîte 1000 7 000,00 7 000 000,00 1 300 7 000,00 9 100 000,00 1 690 7 000,00 11 830 000,00
Natte 1000 18 000,00 18 000 000,00 1 300 18 000,00 23 400 000,00 1 690 18 000,00 30 420 000,00
Corbeille à fruit 1000 3 500,00 3 500 000,00 1 300 3 500,00 4 550 000,00 1 690 3 500,00 5 915 000,00
BRODERIE
Nappe 1000 27 000,00 27 000 000,00 1 300 27 000,00 35 100 000,00 1 690 27 000,00 45 630 000,00
Napperon 1000 2 000,00 2 000 000,00 1 300 2 000,00 2 600 000,00 1 690 2 000,00 3 380 000,00
Robe enfant 1000 15 000,00 15 000 000,00 1 300 15 000,00 19 500 000,00 1 690 15 000,00 25 350 000,00
MAROQUINERIES
Porte feuille 1000 3 000,00 3 000 000,00 1 300 3 000,00 3 900 000,00 1 690 3 000,00 5 070 000,00
Ceinture 1000 10 000,00 10 000 000,00 1 300 10 000,00 13 000 000,00 1 690 10 000,00 16 900 000,00
Sac dames 1000 15 000,00 15 000 000,00 1 300 15 000,00 19 500 000,00 1 690 15 000,00 25 350 000,00
TOTAL 17 000 145 500 000,00 22 100 189 150 000,00 28 730,00 245 895 000,00
42
N+3 N+4
DESIGNATIONS QTE PU CA QTE PU CA
VANNERIES
Panier modèle 1 2 197 7 000,00 15 379 000,00 2 856 7 000,00 19 992 700,00
Panier modèle 2 2 197 7 000,00 15 379 000,00 2 856 7 000,00 19 992 700,00
Panier modèle 3 2 197 7 000,00 15 379 000,00 2 856 7 000,00 19 992 700,00
Panier modèle 4 2 197 7 000,00 15 379 000,00 2 856 7 000,00 19 992 700,00
Mini sac 2 197 2 500,00 5 492 500,00 2 856 2 500,00 7 140 250,00
Sac à bourse 2 197 2 500,00 5 492 500,00 2 856 2 500,00 7 140 250,00
Pochette 2 197 4 000,00 8 788 000,00 2 856 4 000,00 11 424 400,00
Porte monnaie 2 197 8 000,00 17 576 000,00 2 856 8 000,00 22 848 800,00
Boîte 2 197 7 000,00 15 379 000,00 2 856 7 000,00 19 992 700,00
Natte 2 197 18 000,00 39 546 000,00 2 856 18 000,00 51 409 800,00
Corbeille à fruit 2 197 3 500,00 7 689 500,00 2 856 3 500,00 9 996 350,00
BRODERIE
Nappe 2 197 27 000,00 59 319 000,00 2 856 27 000,00 77 114 700,00
Napperon 2 197 2 000,00 4 394 000,00 2 856 2 000,00 5 712 200,00
Robe enfant 2 197 15 000,00 32 955 000,00 2 856 15 000,00 42 841 500,00
MAROQUINERIES
Porte feuille 2 197 3 000,00 6 591 000,00 2 856 3 000,00 8 568 300,00
Ceinture 2 197 10 000,00 21 970 000,00 2 856 10 000,00 28 561 000,00
Sac dames 2 197 15 000,00 32 955 000,00 2 856 15 000,00 42 841 500,00
TOTAL 37 349 319 663 500,00 48 554 415 562 550,00
Source : Individuelle-Février 2007
On constate que le chiffre d’affaire prévisionnel s’élève à 462 562 550 Ar à l’année N+4.
43
CHAPITRE III
ETUDE ORGANISATIONNELLE
Nous allons nous intéresser, dans ce troisième et dernier chapitre, à l’étude de
l’organisation générale de l’entreprise.
SECTION 1- STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Dès qu’une entreprise dépasse le niveau d’une entité individuelle ou familiale,
elle pratique une certaine division du travail entre ses membres, d’où la mise en place
d’une structure dite organigramme.1
1.1-Organigramme de l’entreprise
L’organigramme constitue la représentation formelle de la répartition des tâches
et des responsabilités au sein de l’entreprise. Il traduit à la fois une séparation des
domaines de compétence et un positionnement des membres de l’entreprise sur une
échelle hiérarchique.
Ainsi, pour le bon fonctionnement de l’entreprise, nous allons adopter
l’organigramme suivant :
1 Organisation : lexique de Gestion, 5ème édition version 2000 sous la direction d’Alain –Ch .Martinet, Ahmed Silem SERVICE
ADMINISTRATIF ET FINANCIER
SERVICE MARKETING ET COMMERCIAL
SERVICE EXPORT
SERVICE FABRICATION
ASSISTANTE
44
1.2-Attribution du personnel
LE GERANT :
En tant que fondateur, il définit la politique générale et les stratégies à adopter
pour la réalisation du projet. Avec l’assistance des autres départements, il veille à la
bonne gestion de la société.
Sur le plan juridique :
- le gérant peut, en vue de la marche courante des affaires sociales et de
l’exécution de ses décisions, constituer des mandataires
- il peut déléguer sous sa responsabilité, tout pouvoir qu’il jugera utile
- les fonctions du gérant ont une durée non limitée
L’ASSISTANTE :
L’assistante assure la gestion administrative, à savoir l’archivage des
documents, les prises de rendez-vous, le dispatching des courriers. Elle s’occupe
également du standard téléphonique.
Ainsi, l’assistante doit avoir les profils suivants :
- niveau BAC+2 en Assistant de direction
- maîtrisant le français, l’anglais et l’outil informatique (Word, Excel)
- sérieuse, dynamique et de bonne présentation
LE RESPONSABLE DU SERVICE ADMINISTRATIF ET FINANCIE R :
Le responsable de ce département effectue les fonctions suivantes : la gestion du
personnel, celle de la trésorerie et enfin la comptabilité.
En matière de gestion du personnel, il aura comme principales attributions :
- la prise en charge des différentes formalités administratives du personnel,
45
- l’établissement de l’état mensuel des salaires et des autres avantages,
- la régularisation des dossiers CNaPS et OSTIE.
Concernant la gestion de trésorerie et la comptabilité, il assurera les tâches suivantes :
- l’établissement du budget de la société c’est-à-dire la prévision des recettes et
dépenses,
- la surveillance et gestion des comptes bancaires de la société,
- la comptabilisation des opérations journalières de la société,
- l’établissement des états financiers à la fin de chaque exercice,
- la déclaration des impôts de la société au fisc,
- l’établissement des états de ventes et achats.
En conséquence, le « Responsable du Service Administratif et Financier » doit :
- être diplômé en GESTION (option Finance et comptabilité)
- maîtriser le français, l’anglais et l’outil informatique (Ciel compta, SAARI)
- être dynamique, disponible et avoir le sens de responsabilité.
LE RESPONSABLE DU SERVICE MARKETING ET COMMERCIAL :
Le responsable du service marketing et commercial est chargé d’une double fonction :
La fonction marketing et la fonction commerciale.
Dans la fonction marketing, il exécute :
- l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies marketing et des politiques de
communication,
- la préparation d’une prévision annuelle des chiffres d’affaires,
- l’établissement du budget annuel de marketing,
- l’entretien des relations publiques notamment avec les partenaires et les fournisseurs.
Sur le plan commercial, il assume les fonctions suivantes :
- établissement du contrat commercial avec l’importateur,
- les études de marché et la force de vente,
- les opérateurs d’achat des matières premières et la gestion des stocks,
- les transports du magasin au port d’embarquement,
46
- la détermination du prix de revient des produits à l’export ou prix FOB
- l’établissement des prévisions de ventes
De ce qui précède, le « Responsable du Service Marketing et Commercial » doit :
- être diplômé en GESTION (option : Commerce/ Marketing)
- avoir des expériences en opération import/export
- maîtriser le français, l’anglais et l’outil informatique
- être dynamique, disponible et avoir le sens de responsabilité
LE RESPONSABLE DU SERVICE DE FABRICATION :
Le responsable du service de fabrication assure le bon fonctionnement des
ateliers 1 et 2. Il est chargé d’encadrer les artisans, d’établir des programmes de formation
pour les artisans et de surveiller l’assemblage, la finition et le contrôle de la qualité des
produits.
Il est à noter que les artisans travaillent sous l’égide du Service de fabrication.
De ce fait, le « Responsable du service de fabrication » doit avoir les profils
suivants :
- niveau BAC+3
- connaissance des produits artisanaux
- expérience le français, l’anglais et l’outil informatique
- dynamique, disponible et ayant le sens de responsabilité
LE RESPONSABLE DU SERVICE EXPORT :
Le responsable du service export exécute les opérations suivantes :
- suivi des procédures bancaires : la domiciliation, les paiements…
- contrôles de poids et de qualité,
- suivi des opérations de transit et de douane,
- identifier les programmes d’appui aux artisans,
En effet, le « Responsable du service Export » doit répondre aux critères
suivants :
- diplômé en GESTION (option : Commerce / Marketing)
47
- maîtrisant le français, l’anglais et l’outil informatique
- - dynamique, disponible et ayant le sens de responsabilité
SECTION 2-GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (GRH)
La gestion des ressources humaines ou gestion du personnel figure parmi
les domaines de la gestion.
Elle a pour fonction de traiter l’ensemble des problèmes posés par les
relations entre l’entreprise et les employés.
Nous allons représenter dans la figure suivante les domaines d’action de la
G.R.H.
CHAMP D’ACTION DE LA G.R.H 1
Ce schéma montre les grandes divisions du domaine d’action de la GRH dans une entreprise.
2.1-Politique de l’emploi
La politique de l’emploi vise à établir une gestion prévisionnelle des effectifs et
des qualifications du personnel dans l’entreprise.
2.1.1-Gestion prévisionnelle des effectifs et qualifications du personnel
1 Gestion des Ressources Humaines : lexique de Gestion, 5ème édition version 2000 sous la direction d’Alain –Ch .Martinet, Ahmed Silem
POLITIQUE DE L’EMPLOI
POLITIQUE DES REMUNERATIONS
POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT DE
RESSOURCES HUMAINES
G.R.H.
48
La gestion prévisionnelle des effectifs consiste adapter les personnels (effectifs)
aux besoins de l’entreprise (emplois) à moyen et à court terme.
Pour le démarrage des activités, nous allons recruter 23 employés permanents
dont 6 cadres et 17 artisans pour assurer le fonctionnement de l’entreprise. Ce nombre
pourra être augmenté en fonction du besoin de l’entreprise, c’est-à-dire en fonction du
développement des activités.
Le tableau ci-après représente l’effectif du personnel de l’entreprise ainsi que ses
qualifications.
Tableau N°7 Tableau des effectifs
POSTES NOMBRE
- Gérant 1 - Assistante 1 - Responsable Administratif et Financier 1 - Responsable Marketing et Commercial 1 - Responsable du Service Fabrication 1 - Responsable du Service Export 1 - Artisans - Vannières 7 - Brodeuses 5 - Maroquiniers 5 23 Source : Individuelle-Février 2007
2.2-Politique des rémunérations
La politique de rémunération établit des procédures et des règles de calcul dans
la détermination des rémunérations et des autres avantages accordés aux salariés.
2.2.1-Salaires mensuels du personnel
Les rémunérations du personnel sont déterminées en fonction du poste occupé,
de la performance et de l’expérience personnelle de chacun des employés.
Le tableau suivant présente les salaires mensuels du personnel de la société :
Tableau N° 8 Salaires mensuels du personnel
POSTES NOMBRE Salaire mensuel unitaire Salaire total
- Gérant 1 400 000,00 400 000,00 - Assistante 1 190 000,00 190 000,00 - Responsable Administratif et Financier 1 350 000,00 350 000,00 - Responsable Marketing et Commercial 1 350 000,00 350 000,00 - Responsable du Service Fabrication 1 350 000,00 350 000,00
49
- Responsable du Service Export 1 350 000,00 350 000,00 - Artisans - - Vannières 7 80 000,00 560 000,00 - Brodeuses 5 80 000,00 400 000,00 - Maroquiniers 5 80 000,00 400 000,00 23 3 350 000,00
2.2.2-Charges de personnel pour les cinq années
Il est à noter qu’une augmentation de 10% de salaires sera prévue près d’une année exercice
et une augmentation de 8% pour toutes les quatre années et qu’une année il faudrait compter
13 mois.
Tableau N°9 Charges de personnel pour les cinq premières années en Ariary
POSTES N N+1 N+2 N+3 N+4
- Gérant 5 200 000,00 5720000 6 292 000,00 6 921 200,00 7 613 320,00
- Assistante 2 470 000,00 2717000 2 988 700,00 3 287 570,00 3 616 327,00
- Responsable Administratif et Financier 4 550 000,00 5005000 5 505 500,00 6 056 050,00 6 661 655,00
- Responsable Marketing et Commercial 4 550 000,00 5005000 5 505 500,00 6 056 050,00 6 661 655,00
- Responsable du Service Fabrication 4 550 000,00 5005000 5 505 500,00 6 056 050,00 6 661 655,00
- Responsable du Service Export 4 550 000,00 5005000 5 505 500,00 6 056 050,00 6 661 655,00
- Artisans
- Vannières 7 280 000,00 8008000 8 808 800,00 9 689 680,00 10 658 648,00
- Brodeuses 5 200 000,00 5720000 6 292 000,00 6 921 200,00 7 613 320,00
- Maroquiniers 5 200 000,00 5720000 6 292 000,00 6 921 200,00 7 613 320,00
SOUS TOTAL 43 550 000,00 47 905 000,00 52 695 500,00 57 965 050,00 63 761 555,00
CNAPS (13%) 5 661 500,00 6 227 650,00 6 850 415,00 7 535 456,50 8 289 002,15
OSTIE (5%) 2 177 500,00 2 395 250,00 2 634 775,00 2 898 252,50 3 188 077,75
TOTAL 51 389 000,00 56 527 900,00 62 180 690,00 68 398 759,00 75 238 634,90
Le tableau précédent récapitule les salaires annuels du personnel ainsi que les charges
sociales patronales.
Ces dernières sont les allocations familiales de la C.N.a.P.S et les allocations sociales de
l’O.S.I.E qui représentent respectivement 13% ET 5% de la masse salariale.
2.3-Politique de développement des ressources humaines
2.3.1-Motivation du personnel
50
Selon la théorie de motivation économique, l’homme a des vues rationnelles. Il est
motivé par les ressources pécuniaires. En effet, la rémunération est une grande motivation
pour les employés.
De ce fait :
- le personnel aura droit de treizième mois et les congés sont payés
- le personnel aura également des primes et indemnités (primes de rendement)
2.3.2- Formation du personnel
Pour assurer la fiabilité de la production en terme de qualité et quantité. Nous allons
mettre en place un plan de formation, adéquat aux exigences de l’entreprise.
Nous avons, dans les deux premières parties, observé la généralité, l’étude de marché, les techniques de
production ainsi que les ventes prévisionnelles.
Dans la troisième et dernière partie, nous allons examiner l’étude, l’évaluation financière ainsi que l’impact
du projet sur le plan socio-économique.
51
TROISIEME PARTIE
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
52
La troisième et dernière partie concerne l’étude financière et l’évaluation du
projet. Elle comprend trois chapitres dont :
- le premier chapitre présente les investissements nécessaires et les comptes de
Gestion ;
- le second chapitre analyse la rentabilité et la faisabilité financière du projet ;
- le troisième et dernier chapitre concerne l’évaluation du projet sur le plan financier et
socio-économique.
53
CHAPITRE I
MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION
Dans ce chapitre, nous allons évaluer le coût des investissements nécessaires et les
comptes de gestion de la société.
SECTION 1-INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
1.1-Nature et coût des investissements
- Infrastructure :
Il s’agit d’un local pour servir de siège à la société et dont la valeur s’élève à
18 000 000 Ariary.
- Matériel et mobilier de bureau :
La liste des mobiliers de bureau nécessaires est présentée dans le tableau ci-après :
Tableau N°10 Liste des matériels et mobiliers de bureau
DESIGNATION QUANTITE P.U MONTANT
Tables de bureau 6 150 000,00 900 000,00
Chaises 6 90 000,00 540 000,00
Armoires 2 200 000,00 400 000,00
TOTAL 1 840 000,00
Source : Individuelle-Février 2007
-Matériel informatique :
L’entreprise aura besoin de 3 ordinateurs dont le prix unitaire est évalué à 2 200 000 Ariary.
Tableau N°11 Liste des matériels informatiques
54
DESIGNATION QUANTITE P.U MONTANT
PC et accessoires 3 2 200 000,00 6 600 000,00
TOTAL 6 600 000,00
Source : Individuelle-Février 2007
- Matériel de transport :
Pour assurer le transport des marchandises, l’entreprise aura besoin d’une camionnette
d’une valeur de 20 000 000 Ariary.
Tableau N°12 Liste des matériels roulants en Ariary
DESIGNATION QUANTITE P.U MONTANT
Camionnette 1 20 000 000,00 20 000 000,00
TOTAL 20 000 000,00
Source : Individuelle-Février 2007
- Agencement et installation :
Il s’agit essentiellement des frais d’installation d’eau, d’électricité, de téléphone, et
d’Internet qui sont estimés à 700 000 Ariary.
1.2- Récapitulation des investissements :
Le tableau suivant récapitule le montant des investissements nécessaires pour la
réalisation de ce projet :
Tableau N°12 Liste des matériels roulants en Ariary
DESIGNATION MONTANT - Local 18 000 000,00 - Agencement installation
700 000,00
- Matériels et mobiliers de bureau
1 840 000,00
- Matériels informatiques
6 600 000,00
55
- Matériels de transport
20 000 000,00
TOTAL 47 140 000,00
Source : Individuelle-Février 2007
SECTION 2- FONDS DE ROULEMENT INITIAL (F.R.I)
Par définition, « le fonds de roulement initial est la somme que l’entreprise met à
sa disposition pour couvrir les charges indispensables au moment du démarrage de l’activité
de l’entreprise jusqu’à la première recette de l’entreprise ».1
Pour le cas de notre projet, le F.R.I est prévu pour couvrir les besoins en trésorerie
pour les deux premiers mois d’exploitation.
F.R.I= Besoin en trésorerie des deux premiers mois d’exploitation
2.1- Les éléments du F.R.I
- Achats de matières premières
Approvisionnement de matières premières pour faire face au premier besoin de
l’entreprise d’une valeur de 3 000 000 Ariary à raison de 1 500 000 Ariary par mois.
- Autres approvisionnements
Il s’agit des acquisitions d’autres fournitures évaluées forfaitairement par an pour une
valeur de 1 560 000 Ariary. Par conséquent le besoin de la société pour les deux mois
s’élève à 260 000 Ariary.
- Charges externes :
1 COHEN Elie, Dictionnaire de Gestion, Edition la Découverte, Paris , 1997
56
Ce sont les charges afférentes aux frais de publicité, redevances téléphoniques,
connexions à l’Internet et à la consommation d’eau et électricité. Ces charges sont
évaluées à 700 000 Ariary.
- Charges de personnel :
D’après le tableau du salaire mensuel du personnel, les charges de personnel mensuel
incluant les charges sociales sont de 3 953 000 Ariary. Ainsi, les charges de personnel
pour les deux premiers mois s’élèvent à 7 906 000 Ariary.
- Charges imprévues :
Les charges imprévues sont estimées à 500 000 Ariary.
2.2- Récapitulation du Fonds de Roulement Initial (F.R.I)
Tableau N°14
Récapitulation du Fonds de Roulement Initial
RUBRIQUES MONTANT - Achats de matières premières
3 000 000
- Autres approvisionnements
260 000
-Charges externes 700 000
- Charges de personnel 7 906 000
- Charges imprévues 500 000
TOTAL 12 366 000
Source : Individuelle-Février 2007
SECTION 3- PLAN DE FINANCEMENT
La réalisation de ce projet nécessite un financement extérieur. Avant d’élaborer le plan de
financement, nous allons tout d’abord l’état récapitulatif des investissements ainsi que
leurs financements respectifs.
57
3.1- Tableau des investissements et leurs financements respectifs
Tableau N°15 Tableau des investissements et leurs financements respectifs
DESIGNATION MONTANT APPORT A FINANCER
- Local 18 000 000,00 18 000 000,00
- Agencement installation
700 000,00
700 000,00
- Matériels et mobiliers de bureau
1 840 000,00
1 840 000,00
- Matériels informatiques
6 600 000,00
6 600 000,00
- Matériels de transport
20 000 000,00
20 000 000,00
- FRI 12 366 000,00 12 366 000,00
TOTAL 59 506 000,00 7 300 000,00 52 206 000,00
Source : Individuelle-Février 2007
3.2- Plan de financement
Le plan de financement se résume comme suit :
Tableau N° 16 Plan de financement
RESSOURCES EMPLOIS RUBRIQUES MONTANT RUBRIQUES MONTANT
-Capital Social 2 000 000,00 - Immobilisations 47 140 000,00 - Apport en compte courant 5 300 000,00 - FRI 12 366 000,00 - Emprunt 52 206 000,00 TOTAL 59 506 000,00 TOTAL 59 506 000,00
58
Source : Individuelle-Février 2007
D’après ce tableau, le montant total des fonds nécessaires pour mettre en place ce projet
s’élève à 59 506 000 Ariary. Par contre l’apport de l’entreprise ne couvre que
7 300 000 Ariary, soit environ 12% seulement des fonds nécessaires. Pour compléter le reste
l’entreprise doit contracter un crédit de 52 206 000 Ariary, soit 88% de l’investissement,
auprès des banques ou autres institutions financières.
SECTION 4- TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
4.1-Caractéristiques du prêt
- Montant : 52 206 000 Ariary
- Durée de remboursement : 5ans
- Mode de remboursement : Amortissement par annuité constante
- Taux d’intérêt : 22%1
- Type de financement : bancaire ou autres
4.2-Calcul de l'annuité constante
- C : 52 206 000 Ariary
- n : 5 ans
- i : 22 %
- a : annuité constante
D’après la formule de base suivante, nous allons calculer l’annuité constante :
0.22
1 Enquête personnelle auprès de BNI-CA MADAGASCAR
a= C i 1-(1+ i)-n
59
a= 52 206 000
1- (1+0.22)-5
= 52 206 000 x 0.349205
4.3- Tableau de remboursement des dettes
Le tableau ci-dessous représente le remboursement des emprunts pendant les cinq ans.
Tableau N°17 Tableau de remboursement des emprunts
Année Capital dû en début de
l’année (1)
Annuités (2) Intérêt (3) Amortissement (4)
Capital en fin de période (5)
1 52 206 000 18 230 645 11 485 320 6 745 325 45 460 675
2 45 460 675 18 230 645 10 001 349 8 229 297 37 231 379
3 37 231 379 18 230 645 8 190 903 10 039 742 27 191 637
4 27 191 636,77 18 230 645 5 982 160 12 248 485 14 943 152
5 14 943 151,86 18 230 645 3 287 493 14 943 152 0
(3) Intérêt N: 52 206 000 x 22%= 11 845 320
(4) Amortissement : (2)- (3)
(5) Capital restant du : (1)- (4)
SECTION 5- TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
Nous allons présenter dans les tableaux suivants la dépréciation que subit la valeur
des actifs immobilisés de l’entreprise.
5.1- Amortissement annuel
Tableau N° 18 Tableau des amortissements annuels (Méthode: amortissement linéaire)
a = 18 230 645
60
RUBRIQUES V.O Délai d’amort. (an)
taux d’amort. (%) Amortissement N
Local 18 000 000 20 5% 900 000
M.M.B 1 840 000 5 20% 368 000
Matériel informatique
6 600 000 4 25% 1 650 000
Matériel de transport
20 000 000 4 25% 5 000 000
A.A.I 700 000 5 20% 140 000
TOTAL 47 140 000 8 058 000
5.2- Amortissements des investissements pour cinq ans
Les dotations aux amortissements pour chaque type d’investissement sont présentées
dans le tableau suivant :
Tableau N° 19 Tableau des amortissements pour cinq ans
RUBRIQUES V.O Délai d’amort.
(an)
taux d’amort.
(%)
N N+1 N+2 N+3 N+4
Local 18 000 000 20 5% 900 000 900 000 900 000 900 000 900 000
M.M.B 1 840 000 5 20% 368 000 368 000 368 000 368 000 368 000
Matériel informatique
6 600 000 4 25% 1 650 000 1 650 000 1 650 000 1 650 000
Matériel de transport
20 000 000 4 25% 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
A.A.I 700 000 5 20% 140 000 140 000 140 000 140 000 140 000
TOTAL 47 140 000 8 058 000 8 058 000 8 058 000 8 058 000 1 408 000
Source : Individuelle-Février 2007
SECTION 6- COMPTES DE GESTION
6.1- Compte des charges
Les charges de l’entreprise sont constituées par les éléments cités ci-après :
- Achats des matières premières :
Il s’agit des achats des matières nécessaires pour la fabrication des produits.
61
Tableau N°20: Tableau des achats des matières premières
DESIGNATION N N+1 N+2 N+3 N+4 MP pour Vanneries 14 700 000 19 110 000 24 843 000 32 295 900 41 984 670 MP pour Broderies 8 800 000 11 440 000 14 872 000 19 333 600 25 133 680 MP pour articles en cuir 5 600 000 7 280 000 9 464 000 12 303 200 15 994 160
TOTAL 29 100 000 37 830 000 49 179 000 63 932 700 83 112 510 Source : Individuelle-Février 2007
- Autres approvisionnement non stockés :
Les autres approvisionnements non stockés sont évalués forfaitairement par an pour une
valeur de 450 000 Ar.
- Charges externes :
Elles comprennent les frais de poste et de télécommunication, les frais de publicité, les frais
de connexion à internet.
Font aussi partie de ces charges les diverses commissions perçues par la banque en
rémunération de leur prestation.
Ces charges sont évaluées à Ar 4 150 000 par an soit Ar 337 500 par mois.
- Impôts et taxes :
Les impôts et taxes sont estimés forfaitairement à 400 000 Ar par an.
- Charges de personnel :
Il s’agit des rémunérations du personnel de l’entreprise comprenant les charges sociales au
titre de la CNaPS et de l’OSTIE.
Tableau N° 21 Récapitulation des charges de personnel
POSTES N N+1 N+2 N+3 N+4 Sal et appoint 43 550 000,00 47 905 000,00 52 695 500,00 57 965 050,00 63 761 555,00 CNAPS 5 661 500,00 6 227 650,00 6 850 415,00 7 535 456,50 8 289 002,15 OSTIE 2 177 500,00 2 395 250,00 2 634 775,00 2 898 252,50 3 188 077,75
62
TOTAL 51 389 000,00 56 527 900,00 62 180 690,00 68 398 759,00 75 238 634,90 Source : Individuelle-Février 2007
- Charges financières (cf.tableau n°17 remboursement des dettes)
Les charges financières sont constituées par des frais financiers dus au remboursement des
prévisionnels envisagés par l’entreprise.
- Dotations aux amortissements (Cf. tableau N°19)
6.2- Compte de produits
Les produits de l’entreprise sont l’ensemble des ventes ou le chiffre d’affaires prévisionnel
envisagé.
Tableau N° 22 Récapitulation des ventes prévisionnelles DESIGNATION N N+1 N+2 N+3 N+4
VANNERIE 73 500 000 95 550 000 124 215 000 161 479 500 209 923 350 BRODERIE 44 000 000 57 200 000 74 360 000 96 668 000 125 668 400 MAROQUINERIE 28 000 000 36 400 000 47 320 000 61 516 000 79 970 800 TOTAL 145 500 000 189 150 000 245 895 000 319 663 500 415 562 550 Source : Individuelle-Février 2007
63
CHAPITRE II
ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE DU P ROJET
Dans ce chapitre, nous allons effectuer l’analyse de la rentabilité financière et l’étude de la
faisabilité du projet.
Pour y parvenir, nous allons établir les éléments suivants :
- Compte de résultat prévisionnel
- Plan de trésorerie
- Bilan prévisionnel
SECTION 1- COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
1.1- Compte de résultat prévisionnel
Le compte de résultat prévisionnel de l’entreprise pour cinq ans se présente comme
suit :
Tableau N° 23 Compte de résultat prévisionnel en Ar (par nature)
RUBRIQUES N N+1 N+2 N+3 N+4 Chiffre d'affaires 145 500 000 189 150 000 245 895 000 319 663 500 415 562 550 I- PRODUCTION DE L'EXERCICE 145 500 000 189 150 000 245 895 000 319 663 500 415 562 550
64
Achats consommés 29 100 000 37 830 000 49 179 000 63 932 700 83 112 510
Services extérieurs et autres consommations 787 500 787 500 787 500 787 500 787 500
II- CONSOMMATIONS DE L'EXERCICE 29 887 500 38 617 500 49 966 500 64 720 200 83 900 010 III- VALEUR AJOUTEE 115 612 500 150 532 500 195 928 500 254 943 300 331 662 540 Subvention d'exploitation Charges de personnel 51 389 000 56 527 900 62 180 690 68 398 759 75 238 635 Impôts et taxes 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
IV- EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 63 823 500 93 604 600 133 347 810 186 144 541 256 023 905 Autres produits opérationnels Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeur 8 058 000 8 058 000 8 058 000 8 058 000 1 408 000
Reprise sur provision et perte de valeur V- RESULTAT OPERATIONNEL 55 765 500 85 546 600 125 289 810 178 086 541 254 615 905 Produits financiers Charges financières 11 485 320 10 001 349 8 190 903 5 982 160 3 287 493 VI- RESULTAT FINANCIER 44 280 180 75 545 252 117 098 907 172 104 381 251 328 412 VII- RESULTAT AVANT IMPOT 11 485 320 10 001 349 8 190 903 5 982 160 3 287 493 Impôts exigibles sur les résultats 3 445 596 3 000 405 2 457 271 1 794 648 986 248 Variations des impôts différés
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 145 500 000 189 150 000 245 895 000 319 663 500 415 562 550
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 104 665 416 116 605 153 131 253 364 149 353 767 165 220 386
VIII- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 40 834 584 72 544 847 114 641 636 170 309 733 250 342 164 Eléments extraordinaires (produits) Eléments extraordinaires (charges)
IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE
65
X- RESULTAT NET DE L'EXERCICE 40 834 584 72 544 847 114 641 636 170 309 733 250 342 164 Source : Individuelle-Février 2007
Ce compte de résultat nous montre que l’activité de la société est rentable à partir du moment
qu’elle génère toujours et ce depuis sa création une valeur ajoutée et des bénéfices nets allant
de Ar 40 millions pour la première année et Ar 250 millions pour N+4.
Puis pendant la première année, le résultat net de l’exercice est de 28% du production de
l’exercice et pour l’année N+4, il s’élèvera jusqu’à 60%.Par contre, l’entreprise consommera
plus de 73% du résultat net de l’exercice durant l’année N mais à l’année N+4, elle ne
consomme que 33% seulement de celle-ci.
SECTION 2 : PLAN DE TRESORERIE
La trésorerie est un instrument permettant à l’entreprise d’analyser le dynamisme
fonctionnel de ses ressources et ses emplois. Elle permet aussi de mesurer le niveau de
capacité de remboursement de l’entreprise. Elle est établie à partir du flux des encaissements
et des décaissements relevés dans les opérations à long et à cour terme de l’entreprise.1
Les encaissements sont constitués par les apports en capital, les comptes courants, les
emprunts et les chiffres d’affaires obtenus.
Par contre, sont enregistrés dans les décaissements les investissements, les achats, les
charges externes, les charges de personnel, les remboursements d’emprunt, les intérêts de
l’emprunt et ainsi que l’I.B.S.
Tableau N°29 : Tableau de flux trésorerie pour cinq ans
N N+1 N+2 N+3 N+4
FLUX DE TRESORERIE LIES
AUX ACTIVITES
OPERATIONNELLES
ENCAISSEMENTS
Encaissements reçus des clients 128 767 500,00 210 320 250,00 273 416 325,00 355 441 222,50 462 073 589,25
Autres encaissements 12 366 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00
TOTAL DES ENCAISSEMENTS 141 133 500,00 210 320 250,00 273 416 325,00 355 441 222,50 462 073 589,25
1 Lexique de Gestion , 5ème édition version 2000 sous la direction d’Alain –Ch Martinet, Ahmed Silem
66
DÉCAISSEMENTS
Sommes versées aux fournisseurs 26 450 437,50 42 993 300,00 55 612 515,00 72 017 494,50 93 343 967,85
Sommes versées au personnel 51 389 000,00 56 527 900,00 62 180 690,00 68 398 759,00 75 238 634,90
Intérêts et autres frais financiers payés 11 485 320,00 10 001 348,50 8 190 903,27 5 982 160,09 3 287 493,41
TVA à payer 19 076 062,50 26 572 050,00 34 586 190,00 45 004 572,00 58 548 468,60
Impots sur les résultats payés 0,00 3 845 596,00 3 400 404,55 2 857 270,98 2 194 648,03
Versements Banques - Caisses 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
TOTAL DES DECAISSEMENTS 108 400 820,00 139 940 194,50 163 970 702,82 194 260 256,57 232 613 212,79
FLUX DE TRESORERIE AVANT
ELEMENTS EXTRAORDINAIRES 32 732 680,00 70 380 055,50 109 445 622,18 161 180 965,93 229 460 376,46
OPERATIONS EXTRAORDINAIRES
Encaissements extraordinaires 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Décaissements extraordinaires 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
FLUX DES OPERATIONS
EXTRAORDINAIRES 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
FLUX DE TRESORERIE NET
PROVENANT DES ACTIVITES
OPERATIONNELLES 32 732 680,00 70 380 055,50 109 445 622,18 161 180 965,93 229 460 376,46
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX
ACTIVITES D’INVESTISSEMENT
Investissements imports 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Investissements locaux 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Encaissements sur cession
d'immobilisations 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Décaissements sur acquisition
immobilisations financières 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Encaissements sur cession
d'immobilisations financières 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Intérêts encaissés sur placements
financiers 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Dividendes et qoute part de résultat
reçus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
FLUX DE TRESORERIE NET
PROVENANT DES ACTIVITES
D'INVESTISSEMENT 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Incidences des variations des taux de
changes sur liquidités 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Opérations intra unités 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
67
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX
ACTIVITES DE FINANCEMENT
Encaissements suite à l'émission
d'actions
Dividendes et autres distributions
effectués
Encaissement provenant emprunts
Remboursements d’emprunts ou
autres dettes assimilés 6 745 325,00 8 229 296,50 10 039 741,73 12 248 484,91 14 943 151,59
Encaissement financements intra unités
Remboursements financements intra unités
FLUX DE TRESORERIE NET
PROVENANT DES ACTIVITES
DE FINANCEMENT -6 745 325,00 -8 229 296,50 -10 039 741,73 -12 248 484,91 -14 943 151,59
VARIATION DE TRESORERIE DE
LA PERIODE 25 987 355,00 62 150 759,00 99 405 880,45 148 932 481,02 214 517 224,87
Trésorerie à l'ouverture de la
période 0,00 25 987 355,00 88 138 114,00 187 543 994,45 336 476 475,47
Caisse
Banques 0,00 25 987 355,00 88 138 114,00 187 543 994,45 336 476 475,47
Riz import
CMT/ASM
Comptes en devises
Trésorerie à la clôture de la période 25 987 355,00 88 138 114,00 187 543 994,45 336 476 475,47 550 993 700,34
Caisse
Banques 25 987 355,00 88 138 114,00 187 543 994,45 336 476 475,47 550 993 700,34
Riz import
CMT/ASM
Comptes en devises
VARIATION DE TRESORERIE
DE LA PERIODE 25 987 355,00 62 150 759,00 99 405 880,45 148 932 481,02 214 517 224,87
RAPPROCHEMENT AVEC LE
RESULTAT COMPTABLE 25 987 355,00 88 138 114,00 187 543 994,45 336 476 475,47 550 993 700,34
Source : Individuelle-Février 2007
68
D’après le tableau ci-dessus, nous avons constaté qu’il y a une augmentation
progressive de la trésorerie chaque année. En effet, l’entreprise dispose toujours d’une
trésorerie positive sur les cinq année à venir et elle possède un excèdent de liquidité
financière.
En conclusion, nous pouvons dire que le projet est rentable.
SECTION 3 –BILAN PREVISIONNELS
Le bilan est un document comptable qui fournit une représentation du patrimoine de
l’entreprise. Il récapitule à un instant donné, l’ensemble des droits et des engagements qui
caractérisent à la fois la situation du patrimoine et la situation financière de l’entreprise.
L’ensemble des droits de propriété, c'est-à-dire le patrimoine (immeuble, terrains,
marchandises,…), et de créance composent l’actif. Par contre, au passif on trouve la situation
financière de l’entreprise.
Les tableaux suivants présentent le bilan prévisionnel pour cinq ans :
Tableaux N°30 : Bilan prévisionnel de l’année N
ACTIF N Brut N Amort./Prov N Net ACTIFS NON COURANTS Ecart d'acquisition ou good will Immobilisations incorporelles 0 0 0 Immobilisations corporelles 47 140 000 8 058 000 39 082 000 Immobilisations en cours 0 0 0 Immobilisations financières 0 Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachés Autres titres immobilisés Prêts et autres immobilisations financières TOTAL ACTIFS NON COURANTS 47 140 000 8 058 000 39 082 000 ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours 0 0 0
Créances et emplois assimilés Clients et autres débiteurs 42 922 500 0 42 922 500
69
Impôts Autres créances et actifs assimilés 448 313 448 313 Trésorerie et équivalents de trésorerie Placements et autres équivalents de trésorerie Trésorerie (fonds en caisse et dépôts à vue) 25 987 355 0 25 987 355 TOTAL ACTIFS COURANTS 69 358 168 69 358 168 TOTAL DES ACTIFS 116 498 168 8 058 000 108 440 168
PASSIF N CAPITAUX PROPRES 42 834 584 Capital émis 2 000 000 Primes et réserves consolidées Ecart d'évaluation Ecart d'équivalence Résultat net - part du groupe 40 834 584 Autres capitaux propres - report à nouveau Part de la société consolidante ( 1 ) Part des minoritaires ( 1 ) TOTAL PASSIFS NON COURANTS
Produits différés: subventions d'investissements Impôts différés Emprunts et dettes financières 45 460 675 Provisions et produits d'avance TOTAL PASSIF NON COURANTS II 45 460 675 PASSIFS COURANTS Dettes courts terme - partie court terme de dettes long terme 3 845 596 Fournisseurs et comptes rattachés 8 816 813
Provisions et produits constatés d'avance - passifs courants Compte courant des associés 5 300 000 Autres dettes 2 182 500 Comptes de trésorerie (découverts bancaires) TOTAL PASSIFS COURANTS 20 144 909 TOTAL DES PASSIFS 108 440 168
70
Source : Individuelle-Février 2007
Tableaux N°31 : Bilan prévisionnel de l’année N+1
ACTIF N Brut N Amort./Prov N Net N-1 ACTIFS NON COURANTS Ecart d'acquisition ou good will Immobilisations incorporelles 0 0 0 Immobilisations corporelles 47 140 000 16 116 000 31 024 000 39 082 000 Immobilisations en cours 0 0 0 Immobilisations financières 0 Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachés Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières TOTAL ACTIFS NON COURANTS 47 140 000 16 116 000 31 024 000 39 082 000 ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours 0 0 0
71
Créances et emplois assimilés Clients et autres débiteurs 55 799 250 0 55 799 250 42 922 500Impôts
Autres créances et actifs assimilés 579 262 579 262 448 313 Trésorerie et équivalents de trésorerie Placements et autres équivalents de trésorerie Trésorerie ( fonds en caisse et dépôts à vue ) 88 138 114 0 88 138 114 25 987 355 TOTAL ACTIFS COURANTS 144 516 627 144 516 627 69 358 168 TOTAL DES ACTIFS 191 656 627 16 116 000 175 540 627 108 440 168
PASSIF N N-1 CAPITAUX PROPRES 115 379 431 42 834 584 Capital émis 2 000 000 2 000 000 Primes et réserves consolidées Ecart d'évaluation Ecart d'équivalence Résultat net - part du groupe 72 544 847 40 834 584 Autres capitaux propres - report à nouveau 40 834 584 Part de la société consolidante ( 1 ) Part des minoritaires ( 1 ) TOTAL PASSIFS NON COURANTS
Produits différés: subventions d'investissements Impôts différés
Emprunts et dettes financières 37 231 379 45 460 675 Provisions et produits d'avance TOTAL PASSIF NON COURANTS II 37 231 379 45 460 675 PASSIFS COURANTS
Dettes courts terme - partie court terme de dettes long terme 3 400 405 3 845 596 Fournisseurs et comptes rattachés 11 392 163 8 816 813
72
Provisions et produits constatés d'avance - passifs courants Compte courant des associés 5 300 000 5 300 000 Autres dettes 2 837 250 2 182 500
Comptes de trésorerie ( découverts bancaires ) TOTAL PASSIFS COURANTS 22 929 817 20 144 909 TOTAL DES PASSIFS 175 540 6 27 108 440 168 Source : Individuelle-Février 2007
Tableaux N°32 : Bilan prévisionnel de l’année N+2
ACTIF N Brut N Amort./Prov N Net N-1 ACTIFS NON COURANTS Ecart d'acquisition ou good will Immobilisations incorporelles 0 0 0 Immobilisations corporelles 47 140 000 24 174 000 22 966 000 31 024 000 Immobilisations en cours 0 0 0 Immobilisations financières 0 Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachés Autres titres immobilisés Prêts et autres immobilisations financières
73
TOTAL ACTIFS NON COURANTS 47 140 000 24 174 000 22 966 000 31 024 000 ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours 0 0 0
Créances et emplois assimilés Clients et autres débiteurs 72 539 025 0 72 539 025 55 799 250Impôts
Autres créances et actifs assimilés 749 498 749 498 579 262 Trésorerie et équivalents de trésorerie Placements et autres équivalents de trésorerie Trésorerie ( fonds en caisse et dépôts à vue ) 187 543 994 0 187 543 994 88 138 114 TOTAL ACTIFS COURANTS 260 832 517 260 832 517 144 516 627 TOTAL DES ACTIFS 307 972 517 24 174 000 283 798 517 175 540 627
PASSIF N N-1 CAPITAUX PROPRES 230 021 067 115 379 431 Capital émis 2 000 000 2 000 000 Primes et réserves consolidées Ecart d'évaluation Ecart d'équivalence Résultat net - part du groupe 114 641 636 72 544 847 Autres capitaux propres - report à nouveau 113 379 431 40 834 584 Part de la société consolidante ( 1 ) Part des minoritaires ( 1 ) TOTAL PASSIFS NON COURANTS
Produits différés: subventions d'investissements Impôts différés Emprunts et dettes financières 27 191 637 37 231 379 Provisions et produits d'avance TOTAL PASSIF NON COURANTS II 27 191 637 37 231 379 PASSIFS COURANTS
Dettes courts terme - partie court terme de dettes long terme 2 857 271 3 400 405 Fournisseurs et comptes rattachés 14 740 118 11 392 163
74
Provisions et produits constatés d'avance - passifs courants Compte courant des associés 5 300 000 5 300 000 Autres dettes 3 688 425 2 837 250
Comptes de trésorerie ( découverts bancaires ) TOTAL PASSIFS COURANTS 26 585 813 22 929 817 TOTAL DES PASSIFS 283 798 5 17 175 540 627 Source : Individuelle-Février 2007
75
Tableaux N°33 : Bilan prévisionnel de l’année N+3
ACTIF N Brut N Amort./Prov N Net N-1 ACTIFS NON COURANTS Ecart d'acquisition ou good will Immobilisations incorporelles 0 0 0 Immobilisations corporelles 47 140 000 32 232 000 14 908 000 22 966 000 Immobilisations en cours 0 0 0 Immobilisations financières 0 Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachés Autres titres immobilisés Prêts et autres immobilisations financières TOTAL ACTIFS NON COURANTS 47 140 000 32 232 000 14 908 000 22 966 000 ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours 0 0 0
Créances et emplois assimilés Clients et autres débiteurs 94 300 733 0 94 300 733 72 539 025Impôts
Autres créances et actifs assimilés 970 803 970 803 749 498 Trésorerie et équivalents de trésorerie Placements et autres équivalents de trésorerie Trésorerie ( fonds en caisse et dépôts à vue ) 336 476 475 0 336 476 475 187 543 994 TOTAL ACTIFS COURANTS 431 748 011 431 748 011 260 832 517 TOTAL DES ACTIFS 478 888 011 32 232 000 446 656 011 283 798 517
76
PASSIF N N-1 CAPITAUX PROPRES 400 330 800 230 021 067 Capital émis 2 000 000 2 000 000 Primes et réserves consolidées Ecart d'évaluation Ecart d'équivalence Résultat net - part du groupe 170 309 733 114 641 636 Autres capitaux propres - report à nouveau 228 021 067 113 379 431 Part de la société consolidante ( 1 ) Part des minoritaires ( 1 ) TOTAL PASSIFS NON COURANTS
Produits différés: subventions d'investissements Impôts différés Emprunts et dettes financières 14 943 152 27 191 637 Provisions et produits d'avance TOTAL PASSIF NON COURANTS II 14 943 152 27 191 637 PASSIFS COURANTS
Dettes courts terme - partie court terme de dettes long terme 2 194 648 2 857 271 Fournisseurs et comptes rattachés 19 092 459 14 740 118
Provisions et produits constatés d'avance - passifs courants Compte courant des associés 5 300 000 5 300 000 Autres dettes 4 794 952 3 688 425
Comptes de trésorerie ( découverts bancaires ) TOTAL PASSIFS COURANTS 31 382 060 26 585 813 TOTAL DES PASSIFS 446 656 0 11 283 798 517 Source : Individuelle-Février 2007
77
Tableaux N°34 : Bilan prévisionnel de l’année N+4
ACTIF N Brut N
Amort./Prov N Net N-1 ACTIFS NON COURANTS Ecart d'acquisition ou good will Immobilisations incorporelles 0 0 0 Immobilisations corporelles 47 140 000 33 640 000 13 500 000 14 908 000 Immobilisations en cours 0 0 0 Immobilisations financières 0 Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachés Autres titres immobilisés Prêts et autres immobilisations financières TOTAL ACTIFS NON COURANTS 47 140 000 33 640 000 13 500 000 14 908 000 ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours 0 0 0
Créances et emplois assimilés Clients et autres débiteurs 122 590 952 0 122 590 952 94 300 733 Impôts
Autres créances et actifs assimilés 1 258 500 1 258 500 970 803 Trésorerie et équivalents de trésorerie Placements et autres équivalents de trésorerie Trésorerie ( fonds en caisse et dépôts à vue ) 550 993 700 0 550 993 700 336 476 475 TOTAL ACTIFS COURANTS 674 843 153 674 843 153 431 748 011 TOTAL DES ACTIFS 721 983 153 33 640 000 688 343 153 446 656 011
78
PASSIF N N-1 CAPITAUX PROPRES 650 672 963 400 330 800 Capital émis 2 000 000 2 000 000 Primes et réserves consolidées Ecart d'évaluation Ecart d'équivalence Résultat net - part du groupe 250 342 164 170 309 733 Autres capitaux propres - report à nouveau 398 330 800 228 021 067 Part de la société consolidante ( 1 ) Part des minoritaires ( 1 ) TOTAL PASSIFS NON COURANTS
Produits différés: subventions d'investissements Impôts différés Emprunts et dettes financières 0 14 943 152 Provisions et produits d'avance TOTAL PASSIF NON COURANTS II 0 14 943 152 PASSIFS COURANTS
Dettes courts terme - partie court terme de dettes long terme 1 386 248 2 194 648 Fournisseurs et comptes rattachés 24 750 503 19 092 459
Provisions et produits constatés d'avance - passifs courants Compte courant des associés 5 300 000 5 300 000 Autres dettes 6 233 438 4 794 952
Comptes de trésorerie ( découverts bancaires ) TOTAL PASSIFS COURANTS 37 670 189 31 382 060 TOTAL DES PASSIFS 688 343 1 53 446 656 011 Source : Individuelle-Février 2007
79
CHAPITRE III
EVALUATION DU PROJET
Nous allons, dans ce chapitre examiner l’évaluation financière, économique et sociale du
projet.
SECTION 1- EVALUATION FINANCIERE
L’évaluation financière d’un projet pourra être conclure grâce à l’analyse des différents ratios
et à l’application des différents critères de choix des investissements. Ces derniers sont :
- La méthode du délai de récupération du capital investi (D.R.C)
- La méthode de la valeur Actuelle Nette (V.A.N)
- La méthode du taux de rentabilité Interne (T.R.I)
1.1 Analyse des ratios
Par définition, « le ratio est le rapport entre deux grandeurs qui permettent de mesurer et de
juger les activités d’une entreprise ».1
L’analyse des ratios présente des indicateurs pertinents sur l’étude des performances de
l’entreprise. Le ratio de rentabilité globale, les ratios de rentabilité financière et les ratios de
structure sont suffisants pour évaluer le niveau de rentabilité et de la performance de
l’entreprise.
1.1.1-Ratio de rentabilité Global :2
Le ratio de rentabilité global mesure la rentabilité de l’utilisation de l’actif total de
l’entreprise. Ainsi, nous allons déterminer le ratio de rendement des actifs. Ce ratio est
obtenu par le rapport entre le résultat de l’exercice et l’actif total.
1 lexique de Gestion , 5ème édition version 2000 sous la direction d’Alain-Ch Martinet, Ahmed Silem 2 Manuel Bridier et Serge Michaelof, Guide pratique d’analyse de projet , Evaluation et choix des projets d’investissement , 5ème édition ,Economica, Paris 1995
80
Ratio de rendement des actifs (R1)
Résultat de l’exercice
R1= X 100
Actif total
R1 mesure l’efficacité avec laquelle l’outil de travail de l’entreprise est mis en valeur.
Le tableau suivant montre l’évolution de R1 pendant les cinq exercices.
Tableau N°30 : Tableau d’évolution du R1
LIBELLE N N+1 N+2 N+3 N+4
Résultat de l'exercice 40 834 584 72 544 847 114 641 636 170 309 733 250 342 164
Actif Total 108 440 168 175 540 627 283 798 517 446 656 011 688 343 153
R1 37,66% 41,33% 40,40% 38,13% 36,37% Source : Individuelle-Février 2007
Malgré la diminution du R1, l’on dénote une efficacité des investissements engagés.
1.1.2-Ratios de rentabilité financière : 1
Les ratios de rentabilité financière permettent à l’entreprise de mesurer sa performance
financière. A cet effet, nous allons voir les deux types de ratios suivants :
Ratio de rentabilité des capitaux propres (R2)
Résultat net de l’exercice
R2 = X 100
Capitaux propres
R2 mesure le taux de rentabilité des capitaux propres de l’entreprise.
Ratio de rentabilité des capitaux permanents (R3)
Résultat net de l’exercice
R3= X 100
1 Manuel Bridier et Serge Michaelof, Guide pratique d’analyse de projet , Evaluation et choix des projets d’investissement , 5ème édition ,Economica, Paris 1995
81
Capitaux permanents
(Capitaux permanents = Capitaux propres + Dettes plus d’un an)
R3 mesure le taux de rentabilité des capitaux permanents.
Le tableau ci-après résume les résultats de calcul des ratios R2 et R3 :
Tableau N°36 : Tableaux d’évolution des ratios R2 et R3
LIBELLE N N+1 N+2 N+3 N+4
Résultat de l'exercice 40 834 584 72 544 847 114 641 636 170 309 733 250 342 164
Capitaux propres 42 834 584 115 379 431 230 021 067 400 330 800 650 672 963
R2 95,33% 62,88% 49,84% 42,54% 38,47%
Résultat de l'exercice 40 834 584 72 544 847 114 641 636 170 309 733 250 342 164
Capitaux permanents 88 295 259 152 610 809 257 212 703 415 273 951 650 672 964
R3 46,25% 47,54% 44,57% 41,01% 38,47% Source : Individuelle-Février 2007
Malgré l’instabilité de la progression de ces ratios, ses valeurs sont toujours supérieures aux
normes requises.
Ainsi cela permet de conclure que, d’une part le placement est intéressant pour les
investissements et d’autre part, le remboursement des emprunts ainsi que les paiements des
intérêts correspondants sont garantis.
1.2- Critère des choix des investissements
Les critères des choix des investissements nous permettent de répondre aux questions
suivantes :
- Quel est le délai de récupération des capitaux investis ?
- Le projet est-il rentable et viable ?
- Quels sont les impacts du projet sur le plan économique et social ?
82
Pour répondre à ces questions, nous allons traiter successivement l’évaluation financière,
l’évaluation économique ainsi que l’évaluation sociale du projet.
1.2.1- Méthode du délai de récupération des capitaux investis (Pay Back)
Le délai de récupération des investissements est calculé à partir du Cash Flow ou la Marge
Brut d’Autofinancement (M.B.A)1
Calcul du cash flow prévisionnel :
Le cash flow ou la marge brut d’autofinancement désigne le surplus monétaire plus
précisément le surplus potentiel d’encaisse que l’entreprise retire sur une opération
particulière, un investissement par exemple.
D’après cette définition, la marge brute d’autofinancement est constitué par les
ressources de l’entreprise provenant des activités antérieures et destinées à financer les
activités futures.
Ainsi, la MBA est calculée selon la formule de base suivante :
M.B.A = Résultat net + Dotation aux amortissements
Les résultats du calcul de la MBA seront présentés dans les tableaux ci-après :
Calcul du délai de récupération des capitaux investis :
Tableaux N°32 : Tableau de calcul du délai de récupération des capitaux investis
LIBELLE N N+1 N+2 N+3 N+4 Résultat net de l'exercice 40 834 584 72 544 847 114 641 636 170 309 733 250 342 164 Dotation aux amort 8 058 000 8 058 000 8 058 000 8 058 000 1 408 000 MBA 48 892 584 80 602 847 122 699 636 178 367 733 251 750 164 Cumul 48 892 584 129 495 431 252 195 067 430 562 800 682 312 963
1 Manuel Bridier et Serge Michaelof, Guide pratique d’analyse de projet , Evaluation et choix des projets d’investissement , 5ème édition ,Economica, Paris 1995
83
Emprunt 59 506 000,00 Source : Individuelle-Février 2007
D’après ce tableau, les capitaux investis seront probablement récupérés entre la
première et la deuxième année d’exploitation.
Pour déterminer la date de récupération du capital investi, il faut faire une
interpolation.
Soit X la date de récupération :
48 892 584 < X < 129 495 431
59 506 000 – 48 892 584 10 613 416
X= X 12 = X 12
129 495 431 – 59 506 000 69 989 431
D’où X = 1 mois 24 jours, donc l’investissement initial sera récupéré après 1 an et 1
mois, 24 jours d’exploitation. Ainsi, la date de récupération des investissements est le 24
Janvier de l’année N+1.
D’après ce résultat, le délai de récupération convenu est très inférieur à la durée de
remboursement des emprunts. Ceci traduit la rentabilité financière et à la pérennité de notre
projet.
1.2.2-Methode de Valeur Actuelle Nette (V.A.N) 1
La valeur actuelle nette occupe une place centrale dans les méthodes de sélection et
d’évaluation financière appliquées aux projets d’investissements. En effet, elle permet de
mesurer la création de richesse attendue d’un projet d’investissement.
Par définition, la VAN correspond à la différence entre la somme des Cash Flow
prévisionnels actualisés et celui coût initial du projet (’investissement)
1 Manuel Bridier et Serge Michaelof, Guide pratique d’analyse de projet , Evaluation et choix des projets d’investissement , 5ème édition ,Economica, Paris 1995
84
Ainsi, nous pouvons calculer la VAN par la formule suivante :
MBA
VAN= - I0 +
(1+i) n
I0 : Montant de l’investissement initial
MBA : Marge brute d’autofinancement ou cash flow
I : Taux d’actualisation
n : Année
Calcul de la VAN :
I0 = 59 506 000
I = 22%
N = 5 ans
R = Valeur de reprise ou valeur compt able des actifs immobilisés à l’année N+ k.
En ce qui concerne notre projet, au terme de la cinquième année, le local, le MMB, le matériel
de transport et l’agencement et installation sont susceptibles d’être encore utilisés par
l’entreprise. Nous pouvons donc considérer que la valeur résiduelle est assimilable à une
recette pour l’entreprise. D’après le bilan prévisionnel de l’année N+4, cette somme
s’élèveraient à 14 908 500 Ar.
Nous allons présenter dans le tableau ci-dessous les éléments nécessaires pour calculer la
VAN.
Tableau N°33 : Tableau de calcul de la VAN
ANNEE MBA 1/(1+i) n MBA x 1/(1+i) n N 48 892 584 0,819672 40 075 882 N+1 80 602 847 0,671862 54 153 990 N+2 122 699 636 0,550706 67 571 426 N+3 178 367 733 0,451399 80 515 016 N+4 251 750 164 0,369999 93 147 309 N+k r = 14 908 500 0,369999 5 515 996
TOTAL 340 979 619
85
D’après la formule :
MBA
VAN = - I0 +
(1 + i) n
VAN = - 59 506 000 + 340 979 619
= 281 473 619
D’où VAN = 281 473 619
Interprétation :
D’après le résultat ci-dessus, nous avons obtenu une VAN positive. De ce fait, nous pouvons
conclure que le projet est rentable. En effet le projet permet, grâce aux revenus futurs qu’il
produit, de reconstituer les capitaux initialement avancés et de dégager un surcroît de richesse.
1.2.3 – Le Taux de Rentabilité Interne (T.R.I)
A part de la VAN, le TRI est aussi une méthode complémentaire permettant de formuler une
appréciation financière sur les projets d’investissement.
Par définition, le taux de rentabilité interne (TRI) est « le taux d’actualisation qui annule la
VAN d’un projet d’investissement ».1
Calcul du TRI :
Nous allons déterminer le taux pour le quel la valeur actuelle nette est nulle.
Pour calculer le TRI, nous allons utiliser deux taux d’actualisation le plus bas égal à 22 % et
le plus haut égal à 25 %
1 Manuel Bridier et Serge Michaelof, Guide pratique d’analyse de projet , Evaluation et choix des projets d’investissement , 5ème édition ,Economica, Paris 1995
86
Tableau N°34 : Cash flow actualisé aux taux de 22% et de 25
t1= 22% t2= 25%
ANNEE M.B.A Facteur d'actualisation
Cash flow actualisés
Facteur d'actualisation
Cash flow actualisés
N 48 892 584 0,819672 40 075 882 0,8 39 114 067
N+1 80 602 847 0,671862 54 153 990 0,64 51 585 822
N+2 122 699 636 0,550706 67 571 426 0,512 62 822 214
N+3 178 367 733 0,451399 80 515 016 0,4096 73 059 423
N+4 251 750 164 0,369999 93 147 309 0,32768 82 493 494
N+k r= 14 908 500 0,369999 5 515 996 0,32768 4 885 217
TOTAL 340 979 619 313 960 237 Source : Individuelle-Février 2007
Par interpolation linéaire,
Si t1= 22 %, VAN = - 59 506 000 + 340 979 619
= 281 473 619
Si t2 = 25%, VAN = - 59 506 000 + 313 960 237
= 254 454 237
Nous aurons :
= 22%< TRI < 25%
TRI - 22 59 506 000 – 281 473 619
=
25 - 22 254 454 237 – 281 473 619
TRI - 22 - 221 967 619
=
25 – 22 - 27 019 382
TRI - 22
= 8 ,215125
3
TRI – 22 = 3 x 8,215125
87
TRI = 46,64 %
Interprétation :
Le taux de rentabilité interne obtenu (46 ,64 %) est largement supérieur au taux d’intérêt de
l’emprunt (22%).
Par ailleurs, rappelons que le TRI d’un projet peut être considéré comme le taux d’intérêt
maximal que l’entreprise pourrait supporter pour financer sans perte un investissement.
De ce fait, en comparant les deux taux, l’entreprise dispose d’une marge de 24,64% qui lui
permet de contracter un emprunt avec un taux limité à cette marge.
SECTION 2 : EVALUATION ECONOMIQUE
L’évaluation économique du projet consiste à mettre en évidence l’impact du projet sur
l’économie nationale.
2.1- Contribution à l’augmentation du PIB :
D’un point de vue macro-économique, la valeur ajoutée mesure la contribution productive de
l’entreprise à l’économie nationale.
Par ailleurs, la somme des valeurs ajoutées dégagées par l’ensemble des activités sur le
territoire nationale constitue le Produit Intérieur Brut (PIB).
D’après les études financières du projet, nous avons constaté que l’entreprise génère des
valeurs ajoutées très importants à chaque exercice ( cf. tableau N°29)
Par conséquent, le cumul de ces valeurs ajoutées générées par l’entreprise au cours des années
confirme la contribution de ce projet à la croissance du Produit Intérieur Brut.
2.2- Contribution à l’amélioration de la balance des paiements
88
Nous savons que l’augmentation du volume des exportations d’un pays entraîne
l’accroissement des recettes en devises. Ce dernier, entraîne d’une manière conséquente
l’amélioration de l’équilibre de la balance commerciale qui est la composante principale de la
balance des paiements.1
SECTION 3 – EVALUATION SOCIALE
Sur le plan social, ce projet contribue également à l’amélioration de la vie sociale de la
population concernée. A savoir :
- la réduction du taux de chômage (Création des nouveaux emplois)
- l’amélioration de niveau de vie des artisans
- le renforcement des capacités professionnelles des artisans
- la transformation des artisans en une force sociale active dans le
développement socio-économique
En bref, l’exportation des produits artisanaux joue un rôle non négligeable dans la relance
économique du pays.
SECTION 4 -REQUETES ET ENGAGEMENT
9.1- Requêtes
Pour assurer la bonne marche du projet, les requêtes suivantes sont présentées aux instances
concernées :
- La continuation de l’encadrement et du soutien d’Entreprendre à
Madagascar ;
- La facilité des relations avec les autres organismes en vue de faciliter la
formation.
9.2 – Engagements2
. En cas d’obtenir de crédits, le promoteur s’engage à rembourser l’emprunt aux conditions
définies par la convention de prêt :
- Engagement à fournir toutes les sûretés réelles ou personnelles exigées
par la banque, en garantie de remboursement de prêt ;
1 Exportation : Programme du Commerce International en 4ème année de gestion/option : Commerce-Agronomie /Industriel 2 Entreprendre à Madagascar : Engagement en cas d’obtention de crédits auprès d’une Institution financière
89
- Présenter aux séances de formation à la gestion des petites entreprises et
à l’utilisation des outils de gestion préconisées par Entreprendre à
Madagascar.
- Tenue régulière d’une comptabilité simplifiée conformément aux
méthodes pratiquées par Entreprendre à Madagascar (Journal Grand
livre, journal de Banque et Caisse, Fiches de stocks, Fiches
immobilisations, situation des créances clients et des dettes
fournisseurs…) avec à l’appui toutes pièces justificatives et comptables
authentiques ;
- Réalisation du plan d’investissement tel que prévu dans le dossier de
demande de financement
. Acceptation à autoriser Entreprendre à Madagascar à avoir accès à la situation financière de
l’entreprise auprès de la banque :
- Respect de la légalisation du travail en vigueur ;
- Obligation de moyen en vue de la réussite de l’exploitation.
Toamasina, le 01 Mai 2007
90
CONCLUSION GENERALE
L’exportation des produits artisanat occupe actuellement une place importante et de grande
envergure dans le cadre du développement du commerce extérieur de Madagascar.
En effet, le secteur artisanal joue un rôle prépondérant dans l’essor de l’économie nationale.
Au niveau macro-économique, le secteur artisanal contribue pour 15% à la formation du
Produit Intérieur Brut (PIB) et à la création d’emplois puisque le secteur artisanal compte
aujourd’hui environ 1 500 000 artisans concourt également à l’amélioration de la balance
commerciale. Par l’augmentation du volume des exportations entraînant ainsi dans
le développement régional.
¨Par ailleurs, en ce qui concerne le projet proprement dit, les études de faisabilité, de
rentabilité financière et surtout l’évaluation détaillée nous ont montré la viabilité et l’efficacité
du projet.
En matière de financement, ce projet nécessite un appui financier de 88% du montant total des
investissements nécessaires et le reste sera constitué par les apports propres des associés.
La réalisation de ce projet est donc conditionnée par les contraintes suivantes :
- la difficulté d’accès aux établissements financiers des PME artisanales
- l’inexistence d’un système de normalisation et de protection des
produits artisanaux.
- L’absence des structures d’intégration et de professionnalisation des
artisans.
- L’existence des intermédiaires dans le circuit de distribution
De ce fait, pour mener à bien la réalisation de ce projet nous souhaitons de la part des
autorités compétentes :
91
- la facilitation de l’accès des entreprises artisanales au crédit et de
prévoir un fond spécial en faveur des jeunes qui souhaitent se lancer
dans le domaine de l’entreprenariat.
- la mise en place des structures nécessaires au développement du secteur
artisanal pour que la qualité de la production soit conforme aux
exigences du marché international.
92
ANNEXES
Annexe I : Présentation des produits
Annexe II : Exemple d’incoterm usuel
Annexe III : Modèle de contrat commercial
Annexe IV : Circulaire n°005 relatives à la domiciliation et règlement des exportations du
Ministère des Finances et du Budget
Annexe V : Modèle « Engagement de Rapatriement de Devises – EDRD »
Annexe VI : Modèle « Demande d’ouverture de crédit »
Annexe VII : Modèle des documents nécessaires à la création d’une SARL
Annexe VIII : L’artisanat malagasy et son environnement
Annexe IX : Note du Direction Générale des Douanes concernant « La création et validation
du Bordereau de suivi de cargaison (BSC) »
Annexe X : Note du soumission du BSC en ligne
93
Annexe I : Présentation des produits
94
Annexe II : Exemple d’incoterm usuel
95
Annexe III : Modèle de contrat
commercial
96
Annexe IV : Circulaire n°005 relatives à la
domiciliation et règlement des exportations du Ministère
des Finances et du Budget
97
Annexe V : Modèle « Engagement de Rapatriement de Devises – EDRD »
98
Annexe VI : Modèle « Demande
d’ouverture de crédit »
99
Annexe VII : Modèle des documents
nécessaires à la création d’une SARL
100
Annexe VIII : L’artisanat malagasy et son environnement
101
Annexe IX : Note du Direction
Générale des Douanes concernant
« La création et validation du
Bordereau de suivi de cargaison
(BSC) »
102
Annexe X : Note du soumission du BSC en ligne
103
104
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Tableau N°01 Parts de marché des principaux pays exportateurs des produits artisanaux
Tableau N°02 Prix FOB des produits à l’exportation
Tableau N°03 Production annuelle
Tableau N°04 Production envisagée pour cinq ans
Tableau N°05 Ventes prévisionnelles de l’année N
Tableau N°06 Ventes prévisionnelles pour cinq ans
Tableau N°07 Effectif du personnel
Tableau N°08 Salaire mensuel
Tableau N°09 Charges de personnel pour cinq ans
Tableau N°10 Matériel et mobilier de bureau
Tableau N°11 Matériels informatiques
Tableau N°12 Matériels de transport
Tableau N°13 Récapitulation des investissements
Tableau N°14 Récapitulation du FRI
Tableau N°15 Tableau des investissements et leurs financements
Tableau N°16 Plan de financement
Tableau N°17 Tableau de remboursement des emprunts
Tableau N°18 Tableau des amortissements annuels
Tableau N°19 Tableau des amortissements pour cinq ans
Tableau N°20 Tableau des achats des matières premières
Tableau N°21 Récapitulation des charges de personnel
Tableau N°22 Récapitulation des ventes prévisionnelles
Tableau N°23 Compte de résultat prévisionnel pour cinq ans
Tableau N°24 Bilan prévisionnel de l’année N
Tableau N°25 Bilan prévisionnel de l’année N+1
Tableau N°26 Bilan prévisionnel de l’année N+2
Tableau N°27 Bilan prévisionnel de l’année N+3
Tableau N°28 Bilan prévisionnel de l’année N+4
105
Tableau N°29 Tableau des flux de trésorerie
Tableau N°30 Tableau de variation des capitaux propres
Tableau N°31 Tableau d’évaluation du R1
Tableau N°32 Tableau d’évaluation des R2 et R3
Tableau N°33 Tableau de calcul du délai de récupération des capitaux (DRC)
Tableau N°34 Tableau de calcul de VAN
Tableau N°35 Cash flow actualisé aux taux de 20% et de 25%
106
BIBLIOGRAPHIE
- André Gomar, Etienne Morin, Commerce International, édition Sirey,
Paris, 1998, 227 pages.
- BEAUD Michel, l’art de la thèse, Edition de la découverte, Paris, 1999,
175 pages
- COHEN Elie, Dictionnaire de Gestion, E diton la Découverte, Paris
,1997 ,398 pages
- Manuel Bridier et Serge Michaelof, Guide pratique d’analyse de projet
Evaluation et choix des projets d’investissement, 5éme édition,
Economica, Paris 1995 329 pages
- MICHMACHER Claude, Etude du marché européen de l’artisanat
malgache, GRET – ADEVA – FED, s.l, 1995 ,33 pages
- R.Pichard du page, R Séroussi, J Platini l’exportation, édition Dalloz,
Paris 1996, 271 pages.
- Centre du commerce international, Comment se lancer dans
l’exportation, CNUCED/ GATT, GENEVE, 1995 107 pages
- Groupe de recherche et de rechange technologie (GRET), Etude des
marchés réunionnais et mauricien de l’artisanat d’art, Gérard Henry
Consultant Paris 1996, 789 pages
107
- Lexique du Gestion, 5ème édition version 2000 sous la direction de
Alain-Ch. Martinet, Ahmed Silem, 460 pages.
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE .............................................................................................................................. 1
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. 4
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES ............................................................................ 5
GLOSSAIRE .............................................................................................................................. 7
METHODOLOGIE .................................................................................................................. 10
INTRODUCTION .................................................................................................................... 11
PREMIERE PARTIE- IDENTIFICATION DU PROJET ....................................................... 13
CHAPITRE I – PRESENTATION DU PROJET .................................................................... 14
SECTION I- HISTORIQUE DU PROJET .............................................................................. 14
SECTION II- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE .......................................................... 14
2.1- L’Identité du projet ........................................................................................................... 14
2.2- Identification des initiateurs du projet .............................................................................. 15
2.3- Objet social ....................................................................................................................... 16
SECTION III- LES DEMARCHES RELATIVES A LA CREATION D’ENTREPRISE ...... 17
3.1- Condition d’existence d’une SARL et les éléments sociaux du statut .............................. 17
3.2- Les pièces à fournir ........................................................................................................... 18
3.3- Les démarches administratives pour la constitution d’une SARL .................................... 18
SECTION IV – LES PROCEDURES D’EMBARQUEMENT A L’EXPORTATION .......... 18
4.1- Généralité sur le commerce international ......................................................................... 18
4.2- Les transactions commerciales internationales ................................................................. 19
4.2.1- Incoterms ou International commercial terms ............................................................... 19
4.2.2- Le rôle de la banque et les paiements internationaux .................................................... 19
4.3- Procédures d’embarquement et les principaux documents d’usage à l’export ................. 20
4.4- Procédures à suivre en matière d’exportation des produits artisanaux ............................. 24
CHAPITRE II- ETUDE DE MARCHE ................................................................................... 25
SECTION I – ANALYSE DE L’OFFRE ................................................................................ 25
108
1.1- Situation globale de l’offre ........................................................................................... 25
1.2- Proportion des parts de marché des principaux pays exportateurs des produits
artisanaux ..................................................................................................................... 25
SECTION II- ANALYSE DE LA DEMANDE ....................................................................... 26
2.1- Situation globale du marché de Madagascar .................................................................... 26
2.2- Proportion des parts de marché de Madagascar pour les produits artisanaux .................. 27
SECTION III- SYNTHESE DE L’ETUDE DE MARCHE ..................................................... 27
3.1- Sélection du marché cible ................................................................................................. 27
3.2- Segmentation du marché et évaluation des besoins du marché ........................................ 28
3.2.1- Segmentation du marché ................................................................................................ 28
3.2.2- Evaluation des besoins du marché ................................................................................. 28
SECTION IV- STRATEGIES ET PLANS DE COMMERCIALISATION ENVISAGES .... 29
4.1- La politique de produit ...................................................................................................... 29
4.2- La politique de prix ........................................................................................................... 29
4.3- La politique de distribution ............................................................................................... 30
4.4- La politique de promotion ................................................................................................. 31
4.4.1- Participation dans une foire et autres manifestations commerciales ............................. 31
4.4.2- Publicité directe par annonce ......................................................................................... 32
4.4.3- Publicité vie l’Internet et l’e-commerce ........................................................................ 32
DEUXIEME PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET ..................................................... 33
CHAPITRE I- TECHNIQUE DE PRODUCTION .................................................................. 35
SECTION I- PRESENTATION DES PRODUITS ENVISAGES .......................................... 35
SECTION II- ETUDE DE LA PRODUCTION ...................................................................... 36
2.1- Processus de fabrication .................................................................................................... 36
2.2- Besoins en facteurs de production .................................................................................... 36
2.3- Productivité ....................................................................................................................... 36
CHAPITRE II- CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ET VENTES
PREVISIONNELLES .............................................................................................................. 38
SECTION I- CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ................................................ 38
1.1- Planning de production annuelle .................................................................................. 38
1.2- Planning de production pour cinq ans .......................................................................... 39
SECTION II – VENTES PREVISIONNELLES ..................................................................... 40
2.1- Ventes prévisionnelles de l’année N ................................................................................. 40
2.2- Ventes prévisionnelles pour les cinq premières années .................................................... 40
109
CHAPITRE III- ETUDE ORGANISATIONNELLE .............................................................. 43
SECTION I- STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ......................................................... 43
1.1- Organigramme de l’entreprise ...................................................................................... 43
1.2- Attribution du personnel ............................................................................................... 44
SECTION II- GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (GRH) ..................................... 47
2.1- Politique de l’emploi ......................................................................................................... 47
2.1.1- Gestion prévisionnelle des effectifs et qualifications du personnel ............................... 47
2.2- Politique des rémunérations .............................................................................................. 48
2.2.1- Salaires mensuels du personnel ..................................................................................... 48
2.2.2- Charges de personnel pour les cinq années .................................................................... 49
2.3- Politique de développement des ressources humaines ...................................................... 49
2.3.1- Motivation du personnel ................................................................................................ 49
2.3.2- Formation du personnel ................................................................................................. 50
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET ............................................... 51
CHAPITRE I – MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION ....... 53
SECTION I- INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ............................................................. 53
1.1- Nature et coût des investissements ............................................................................... 53
1.2- Récapitulation des investissements .............................................................................. 54
SECTION II- FONDS DE ROULEMENT INITIAL (F.R.I) ................................................. 55
2.1- Les éléments du F.R.I ....................................................................................................... 55
2.2- Récapitulation du Fonds de Roulement Initial (F.R.I) ...................................................... 56
SECTION III- PLAN DE FINANCEMENT ........................................................................... 56
3.1- Tableau des investissements et leurs financements respectifs .......................................... 56
3.2- Plan de financement .......................................................................................................... 57
SECTION IV- TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES ................................... 58
4.1- Caractéristiques du prêt ..................................................................................................... 58
4.2- Calcul de l’annuité constante ............................................................................................ 58
4.3- Tableau de remboursement des dettes .............................................................................. 58
SECTION V- TABLEAU DES AMORTISSEMENTS .......................................................... 59
5.1- Amortissement annuel ...................................................................................................... 59
5.2- Amortissements des investissements pour cinq ans .......................................................... 60
SECTION VI- COMPTE DE GESTION ................................................................................ 60
6.1- Compte des charges .......................................................................................................... 60
110
6.2- Compte de produits ........................................................................................................... 62
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE DU
PROJET .................................................................................................................................... 63
SECTION I : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL .................................................. 63
1.1- Compte de résultat prévisionnel ................................................................................... 63
SECTION II- PLAN DE TRESORERIE ................................................................................. 65
SECTION III- BILAN PREVISIONNELS.............................................................................. 67
CHAPITRE III- EVALUATION DU PROJET ....................................................................... 78
SECTION I- EVALUATION FINANCIERE .......................................................................... 78
1.1- Analyse de ratios .......................................................................................................... 78
1.1.1- Ratio de rentabilité Global ........................................................................................... 78
1.1.2- Ratio de rentabilité financière ...................................................................................... 79
1.2- Critère des choix des investissements .......................................................................... 80
1.2.1- Méthode du délai de récupération des capitaux propres ................................................ 80
1.2.2- Méthode de Valeur Actuelle Nette (V.A.N) ................................................................. 82
1.2.3- Le Taux de Rentabilité Interne (T.R.I) .......................................................................... 84
SECTION II- EVALUATION ECONOMIQUE ..................................................................... 86
SECTION III- EVALUATION SOCIALE .............................................................................. 86
SECTION IV- REQUETE ET ENGAGEMENT ..................................................................... 87
9.1- Requêtes ............................................................................................................................ 87
9.2- Engagements ..................................................................................................................... 87
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 89
ANNEXE ................................................................................................................................. 91
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES .............................................................................. 103
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 105
TABLE DES MATIERES ..................................................................................................... 106