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DANIDA FAO LIBRARY AN:383099 PROGRAMME POUR LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DES PÊCHES ARTISANALES EN AFRIQUE DE L'OUEST PROGRAMME Du DIPA Rapport Technique N° 115 octobre 1 997 Le crédit h pêche artisanale au Sénégal I. Mauntanie Sénégal Cap-Vert Gambia Guinée Bissau Guinée Sierra Léone Libéria Côte d'ivoire Ghana Togo Bénin Nigéna Cameroun 11 15 lo l7 18 Guinée Equatoriale Gabon São Tomé et Principe Congo 19, Zaire 20. Angola DEPARTEMENT DE COOPERATiON ET DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DU DANEMARK ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

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DANIDA

FAO LIBRARY AN:383099

PROGRAMME POUR LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DESPÊCHES ARTISANALES EN AFRIQUE DE L'OUEST

PROGRAMME Du DIPA

Rapport Technique N° 115 octobre 1 997

Le crédit h pêche artisanale au Sénégal

I. MauntanieSénégal

Cap-VertGambia

Guinée BissauGuinée

Sierra Léone

Libéria

Côte d'ivoire

Ghana

Togo

BéninNigéna

Cameroun

11 15lo l7

18

Guinée Equatoriale

Gabon

São Tomé et Principe

Congo

19, Zaire20. Angola

DEPARTEMENT DE COOPERATiON ET DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DU DANEMARK

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

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Rapport Technique N° I l octobre 1997

Le crédit à 1 pêche artisanale au Sénégal

par

Yor; Diaw NDIAYE

Unite ?êche Artisanale.Caisse Nationale de Cdit Agricole du Sénégal (CNCAS)

Cadr: -associé du DIPA

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURECotorou, octobre 1997

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Les appellations employées dans cette publication et la présentation des donnéesqui y figurent n'impliquent de la part de l'Organisation des Nations Unies pourl'Alimentation et l'Agriculture aucune prise de position quant au statut juridiquedes pays, territoires, vifles ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé deleurs frontières ou limites.

La référence hiblioraphique de ce document est:

Ndiave Y., - Le crédit à la pêche artisanale au Sénégal. Programrne pour le DéveloppementI9)7 Intégré des Pêches Artisanales en Afrique dc l'Ouest (DIPA). Cotonou, Bénin,

l9p.DIPA/WP/l '15.

Projet DIPAFAO

01 B.P. 1369Cotonou, République du Bénin

E-mail: dipafaobow.intnet.bj Fax: (229) 33.05.19 Tel: (229) 33.09,25

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LA VISION POUR DJPA PHASE II!

INTRODUCTION

La stratégie de développement pendant les années 60 et 70 était basée sur la philosophieselon laquelle les pays en développement manquaient de technologie perfectionnée et de capitauxpour accélérer leur développement. L'industrialisation était donc promue dans le but de tirer profitdes abondantes ressources halieutiques alors disponibles. Cependant, l'essor économiqueescompté n'a pas eu lieu et l'approche de développement s'est tournée vers une stratégie ruraleintégrée où l'accent est mis sur la communauté tout entière. Cela visait à améliorer les revenus etla qualité de vie à travers l'assistance technique et la participation active de la population depêcheurs et de la communauté.

Dans ce contexte, l'accent était initialement mis sur le concept de Centre Communautairedes Pêches (CCP) en tant que moyen de promotion du développement de la pêche artisanale.Mais, i! s'est avéré que la présence d'un ensemble d'installation et de services réunis pour satisfaireles besoins locaux ne garantissait nullement que les structures/installations seraient utilisées ou quele développement allait se produire. La participation active de la population de pècheurs et lamobilisation des ressources locales et communautaires étaient un impératif en vue d'assurer ladurabilité des initiatives entreprises par les projets de développement et/ou la communauté.

Jusque-là et d'une façon générale, le Programme DIPA a travaillé dans un contexte deressource de pêche abondante ou apparemment adéquate avec une faible pression démographique.Le scénario est cependant eri train de changer et il faudra bientôt faire face à la triple contraintede la réduction de stocks de poisson, de la dégradation de l'environnement et de la pression d'unepopulation croissante. Comme cela s'est passé dans bien d'autres secteurs, il faut s'attendre à ceque d'autres couches de la population découvrent une nouvelle raison de vivre dans la pêcheartisanale renforçant aussi la concurrence pour les ressources entre les artisans pêcheurs à laquelles'ajoute la concurrence déjà existante entre les pêches artisanale et industrielle avec leur effetconséquent sur l'environnement.

Ce scénario requiert la mise en oeuvre continue de la stratégie intégrée qui reste valablepour le développement des pêches artisanales, mais avec un nouveau compromis: l'accent sur leséléments et les mécanismes qui favorisent la durabilité des initiatives, sur une pèche responsable,sur les mécanismes pouvant favoriser la décentralisation du pouvoir et des prises de décision parla communauté locale en ce qui concerne l'aménagement des ressources et le développement, etsur le renforcement des capacités nationales pour un aménagement et un développement durableset équitables des ressources, ainsi que sur la consolidation des acquis

L'OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT

Ainsi, l'objectif de développement de la tnosième phase du Programme DIPA qui a débutéle 1er juillet 1094 est d'assurer à vingt pays còtiers d'Afrique de l'Ouest un développement et unaménagement durables de leur pèche artisanale en vue de maximiser les avantages sociaux etéconomìques des communautés de pêcheurs en termes d'emploi, de protéines et de revenus Cecise fera selon une approche intégrée et participative en mettant l'accent sur l'équité, le rOle destemmes. le tuanstrt de technologie, la protection de l'environnement, ainsi que le renforcementdes capactés humaines et in,stitutioniiefles.

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Les objectifs immédiats sont:

identifier, évaluer et diftuser les stratégies et mécanismes d'aménagement et dedéveloppement durables de la pèche artisanale au sein des communautés de pêcheurs

améliorer les compétences du personnel des Départements des Pêches nationaux enmatière de planification du développement et d'aménagement de la pêche artisanale,

renforcer les compétences techniques dans les disciplines de la pèche, principalement entechnologie de la pèche et du poisson

améliorer l'échange d'information et d'expériences relatives à la pêche artisanale dans larégion,

promouvoir la collaboration régionale et sous-régionale pour le développement etl'aménagement des pêcheries artisanales.

Dans ce contexte, le Programme DIPA abordera, au cours de son intervention lesprincipaux aspects suivants:

assistance à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'une politique nationale dedéveloppement claire et cohérente en faveur du secteur,

conseils en matière d'aménagement et d'allocation des ressources entre les différentesflottes de pêche artisanale et industrielle, nationa'e et étrangère,

implication des utilisateurs dans la conception et la gestion des infrastructures à terre

suivi de l'évolution du secteur par la mise en oeuvre d'un système d'indicateurséconomiques adapté aux disponibilités financières et humaines,

amélioration des technologies de captures en fonction des ressources disponibles,

augmentation de la valeur du produit final par l'amélioration du traitement et de lacommercialisation,

promotion du développement communautaire en accord avec les leçons tirées des PhasesI et IL et orienté vers la durabilité des actions entreprises

amélioration du système d'inforrnationlcommunication du Programme

Il est attendu qu'à la fin de la troisième phase du Programme DIPA, la région disposerad'un noyau d'experts orientés veis les activités de terrain, capables de répondre aux défis dusecteur de la pêche artïsanale et de favoriser son développement dans leur pays en conformitéavec les aspirations et besoins des artisans pêcheurs

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RESUME

Le présent rapport est relatif à la deuxième étude du DIPA sur le crédit et l'épargne aprèscelle réalisée au Ghana (D[PA/WP/107). Il examine les plans de crédit et d'épargne passés etprésents, en particulier les plans formels, dans la pêche artisanale au Sénégal en vue de faire desrecommandations pour l'amélioration des flux financiers dans le sous-secteur.

Comme au Ghana, le financement de la pêche artisanale au Sénégal est problématiqueet mérite donc plus d'attention qu'on ne lui accorde actuellement. L'expansion spectaculaire dela pèche artisanale et le rôle prépondérant qu'elle joue dans l'économie sénégalaise ont augmentéconsidérablement les besoins de ce sous-secteur en ressources financières. Apparemment, cesbesoins dépassent de loin la capacité d'auto-financement des opérateurs de pêche. La dévaluationdu franc CFA en 1994 a encore augmenté le coût des intrants de pêche au point que le recoursau crédit extérieur est inévitable pour la survie de la plupart des opérateurs de pêche. Mais 'lamauvaise volonté des banques commerciales à faire des prêts aux pêcheurs artisans, opérationsconsidérées comme risquées, a contribué au développement et à la viabilité du marché informeld'épargne et de crédit, marché incapable toutefois de satisfaire F ensemble des besoins en capitauxdu sous-secteur.

Pendant la période coloniale et post-indépendance, l'Etat a appuyé les mouvements decoopérative, facteur de drainage de crédit à la pêche artisanale. Cependant. l'approche coopérativen'a pas réussi à financer le sous-secteur des pêches artisanales de façon adéquate et durable, dufait des problèmes institutionnels et organisationnels. L'Etai u initié aussi la "Société Nationalede Garantie" et le "Groupe Permanent d'Etude et de Concertation" qui ont investi dans les pêchesartisanales 219 millions de Francs CFA en 1978 et 450 millions de Francs CFA en 1982

L'implication de la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal" (CNCAS).instrument financier de la nouvelle politique agricole exprimentéc dans le financement rural etla gestion des lignes de crédit des projets de développement des pêches artisanales, a donné'impulsion nécessaire à la reprise des activités du sous-secteur à travers le crédit bancaire

approprié.

Pour accroître l'octroi de crédit institutionnel à la pêche artisanale, le rapport formulequatre recommandations:

La consolidation des aspects positifs des politiques et systèmes de crédit passés. A cetégard, la CNCAS, administrateur des lignes de crédit et principale source de crédit à lapêche artisanale, est supposée mener la réflexion sur les leçons retenues et les actionsappropriées à entreprendre.

L'établissement d'un plan de crédit maritime qui prendra en compte les conditionsécologiques, techniques et socio-économiques particulières, ainsi que les exigences del'écosystème de la pêche artisanale. Le rapport propose trois scénarios possibles POUT

l'administration d'un tel plan de crédit

a) Sa supervision par I'Etat, à travers les services techniques décentralisés du

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Ministère des Pêches pour la sélection, le suivi, et peut-ère le recouvrement desprêts. Toutefois, les coûts d'établissement et de geíon dun tel systèmepourraient être exorbitants. L'insuffisance de l'expertise constituera un grandhandicap à l'opération. surtout pendant les premières a:nées. Il faudra mettrel'accent sur la formation du personnel en gestion de porteuille.

b) Sa gestion par la CNCAS, qui devra transformer sa rrésente unité de pêcheartisanale en collaboration avec les partenaires financiers classiques de la pêcheartisanale, les organisations de pêche et les services techm;ues du Ministère pourle rassemblement du capital social, la mobilisation des ressources et la créationd'emploi.

e) L'appui à l'émergence d'un réseau de coopératives d'épa'zne et de crédit appuyépar une caisse centrale qui pourrait être une banque de la :ace. Cette stratégie nesera viable qu'à long terme. lin autre facteur limitari est le comportementvraisemblable des opérateurs envers les coopératives, corri:te tenu de la mauvaiseréputation des coopératives agricoles primaires.

L'appui au développement des organisations d'épargne et de créd: mutuel qui pourraientbien compléter le crédit provenant du système bancaire. A un rment donné. il y a eul'émergence et le développement d'un s stème financier national :ecentralisé. caractérisépar la rareté des ressources financières et la prise de conscie:ce de la nécessité derenforcer les institutions locales. En renforçant les initiati\s locales en matièred'intermédiation financière, les autorités financières démontrent ìur appui à l'utilisationde l'épargne locale au profit d'une grande proportion de la popu1a:n qui ne bénéficie pasdes prestations des banques. Compte tenu des résultats encouraeants enregistrés par leCrédit mutuel de Llann', d'autres promoteurs dont les organiations de pêcheurs et

institutions financières telles que la CNCAS devraient faire de leur mieux pourexpérimenter la tòrmule de crédit mutuel dans l'environnement :e la pêche artisanale.Il est donc absolument nécessaire d'harmoniser les points de vue e: l'obtenir un consensussur les objectifs, stratégies et modes d'opération afin d'éviter :e créer des situationsindésirables pour la population.

La formation et l'appui à l'émergence d'organisations de prodcteurs dynamiques etautonomes devraient constituer les conditions préalables pour k création d'un systèmefinancier approprié et durable dans la pêche artisanale. Il faudra rnéliorer la valeur descaptures et la saine gestion des revenus de la pêche afin de minimier les échecs. De plus,il s'avère nécessaire de faire participer les opérateurs à la défini:on, la mise en oeuvreet l'évaluation de toutes les initiatives visant la satisfaction de less besoins financiers.Les organisations démocratiques émergeantes et des représerrants des producteurspourront servir de garantie morale et de soupape de sécurité pow te système de crédit àdévelopper dans les pêches artisanales.

Rapport Tecinique du DIPA N° 115

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Rapport Technique du DIPA N° 115

TABLE DES MATIERES

Page

Introduction I

Fondements de la politique de modernisation du secteur de la pêche artisanale 3

1.1 La période coloniale ou le reniement de l'importance économiquede la pêche artisanale 3

1 .2 Le début de l'indépendance la consécration du crédit coopératif 4

Contribution du crédit bancaire au financement de la pêche artisanale 8

2.1 Contexte 8

2.2 Avènement de la CNCAS : l'expérience du crédit bancaire 8

2.2.1 Présentation de la CNCAS 9

2.2.2 Les services offerts à la clientèle-cible IO

2.2,3 La clientèle-cible : Les GIE 13

2.3 Les limites de l'intervention de la CNCAS dans le secteur 14

2.3.1 Les conditions d'accès au crédit2.3.2 Le recouvrement 15

2.3.3 La sûreté des prêts et [a faiblesse de l'épargne 16

Recommandations 17

Bibliographie 20

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INTRODUCTION

L'écononie de la pêche au Sénégal

La pêche au Sénégal est un secteur d'activité en pleine expanon. EUe représentecertainement lu: des piliers de l'économie nationale en dépit des effets de n crise économiqueet financière qm uaverse encore le pays et des pressions concurrentielles ca plus en plus duressur le marché m:ndial pour son secteur industriel de transformation et d'e ortation.

Avec un production débarquée de plus de 474.000 tonnes en l9 (Kéhé. 1996) pourune valeur de ps de 60 milliards de francs CFA', le secteur de la pêch: représente plus de12,7% du PIB cu secteur primaire et fournit 250000 emplois directs et i:directs. De plus, lapêche est la pri:cipale pourvoyeuse de protéines animales et la premièr source de recettesd'exportation (L'Vo des exportations totales).

La vitalin du secteur et les perfonuances réalisées par ses acteurs stupliquent au moinspar la conjoncti:n de deux facteurs essentiels. D'une part, l'existence de L;;nditions naturellesexceptionnellemmt favorables et, d'autre part, la volonté de modernisation u Je développementdes pouvoirs pu:'ics. Il s'y ajoute l'expertise et la forte capacité dabsorptio: ct d'adaptation auxchangements de: opérateurs de la pèche.

Depuis 80, les exportations de produits de la pêche procureu des devises plusimportantes que as produits arachidiers et phosphatiers (Aubertin 1983).L.c total. la pêche estun des piliers ca la croissance économique du Sénégal et constitue de fait une prioritébénéficiant d'un ippui financier important et soutenu de l'Etat.

La pêche e subdivise principalement en deux domaines d'activité: ic oêche artisanale etla pêche industraile.

La pêche ndustrielle fait référence à la pèche chalutière et sardiniuc. Elle contribue àl'approvisionnement des industries de transformation insatilées à terre. sous-secteur de lapêche, dont le Droduits sont essentiellement destinés à l'exportation procure 30% desdébarquements ::taux.

L'imporince économique de la pêche artisanale

La pêche irtisanaie occupe une position prépondérante dans la prodction globale. Elleest pratiquée à i aide de pirogues faites avec des troncs d'arbre taillés et sumontés de bordéesen bois. Cette ftri-ne de pêche dure toute l'année. Elle est responsable de 2/3 du volume desdébarquements 60.000t) et emploie environ 45.000 pêcheurs artisans, cree nombre de petitsemplois en am:nt et en aval de la production (mareyage, transformation, commerce,intermédiations e: services divers). Les productions de la pêche artisanale cocvrent la totalité desbesoins du marhé intérieur et participe pour 40% aux exportations otales de produitshalieutiques.

I USD = 570 FCFA (juin 1997)

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Par ailleurs, une grande partie des capTaux nécessaires à la pêche peut être mobiliséelocalement et les techniqués et technologies ;ont. parfaitement maîtrisées par les pêcheurs.Toutefois, il importe de souligner que le secte:r est encore fortement subventionné par I'Etat.

Problématique du financement de la pêche artisanale

En dehors dune certaine saturation de 1fiòrt de pêche observé dans les secteurs côtiersde la Petite Côte, en particulier, et des difficu1i liées à la conservation et à la valorisation descaptures. le principal facteur limitant le dévelop:ement de la pêche artisanale réside, sans doute,dans la difficulté de mise en place dun systèrre d'épargne et de crédit en adéquation avec lesparticularités du secteur. La collecte d'une éparule conséquente et la distribution du crédit dansdes conditions garantissant son remboursement satisfaisant en milieu pêcheur constitue un sujetde préoccupation majeur pour les Pouvoirs Puh:cs et les institutions de financement. Ce thèmeconstitue également un domaine d'investigatior rrès intéressant en socio-économie des pêches.

Or, la dévaluation du franc CFA interve: ie en 1994 et son corollaire le renchérissementdu coût des investissements et des charges de fo:ctionnement combinés à l'incapacité du marchéfinancier informel à satisfaire la demande de c'dit justifient le recours au crédit institutionnelpour la prise en charge des besoins croissants :i secteur.

Le problème du financement de la pêche :c pose en termes de disponibilités de ressourcesfinancières et de mécanismes de financement a:aptés à ce secteur somme toute spécifique.

En conformité avec les termes de référerc. l'étude qui va suivre tentera de cerner, à partirde repères historiques, l'évolution des différenteoIitiques et systèmes d'épargne et de crédit miscii oeuvre depuis la période coloniale afin d'en a:alyser les avancées les plus significatives maiségalement les faiblesses qui expliquent les éclm:s.

Ensuite, le contexte financier actuel e expérience de la Caisse Nationale de CréditAgricole du Sénégal (principal bailleur de fonth nstitutionnel dc la pêche artisanale) servira deprétexte pour jeter un regard critique sur la conHbution du secteur formel dans le financementde la pêche en termes d'atouts et de limites.

Enfin des recommandations allant dars le sens de l'amélioration de l'existant sontformulées. Des pistes alternatives susceptibles dtre explorées pour un financement toujours plusefficient de la pêche et de ses industries annexes sont proposées.

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1. FONDEMENTS DE Lk POLITIQUE DE MODERNISATION DU SECT EUR DELA PECHE ARTISANALE

1.1 La période coloiiale ou le reniement de l'importance économique de a pêcheartisanale

Depuis l'accession du Sénégal à l'indépendance en 1960, les pouvoirs pLtHics ontconstamment soutenu l'activit Je pêche artisanale grâce à des efforts multiformes lans lesdomaines de:

la modernisatio: vulgarisation du moteurs hors-bord, du filet maulan: et de lasenne tournante:la création dinfristructures à terre;des subventions l'exp'oitation destinées à conforter le revenu du pû:heur enaflénuant certains coûts (subventions, transferts financiers, exonérations e droitsde douanes et taes...)par ailleurs, des :édits ont été offerts par l'entremise d'organismes coopratifs etbancaires.

Ce dispositif résolumen: nterventionniste tranche avec la philosophie et les mé':des quiavaient cours pendant la périocì: coloniale En effet, au début du siècle les autorités c:ionialesn'entrevoyaient de perspectiver 3érieuses de développurnent de la pêche qu'à travers a pêcheindustrielle. Dans cette logiqa:. des ìécheries européennes furent installées sur as còtessénégalaises notamment à SainiThuis er Kaolack. La pèche piroguiére et les procédés Lcaux detransformation furent jugés "pritifs. peu productifs et peu évolutifs" (J. P. Chauvera. 1985)de sorte qu'elle ne recevait que a portion congrue des aides de l'administration colonlrLe.

Paradoxalement, ce sous-secteur laissé pour compte. réalisait des résultats spectatulaires.conséquence de la parfaite maltrae des techniques de captures des pêcheurs-artisans, maa surtoutdu prodigieux développement c commerce transafricain animé par les maures et les :ioulas.

L'idée de créer des cooperatives dans le secteur de la pêche artisanale et la disaibutiondu crédit à travers ces institutions n'est intervenue qu'en 1948 lors de la Conférence de a PêcheMaritime tenue à Dakar. La consJrence recommandera, entre autres mesures, la motori ation dela flottille artisanale en comnençant par Saint-Louis qui semblait accuser un rard dedéveloppement par rapport au Cap Vert qui connaissait une forte poussée démographirue avecson corollaire une demande de pus en plus forte de produits halieutiques. C'est principilementpour cette raison que la motorisaJon a démarré par Saint-Louis en 1950 grâce à J. Arnox. C'estégalement pour cela que l'histoJe du crédit à la pêche artisanale se confond avec les debuts dela motorisation au Sénégal.

En réalité, la diffusion lu moteur et les mesures incitatives qui l'ont accortpagnée(notamment la subvention de 20"í sur le prix réel, la pose des puits et l'entretien assurés par lesmaisons de commerce, les prê.s individuels aux pêcheurs) n'étaient que des moytns pouraccroître la production en vu d'alimenter et de soutenir les pêcheries et les enepriseseuropéennes qui commençaient rencontrer de sérieuses difficultés d'approvisionnement compte

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tenu de L déficience des armements industriels.

Li plus, la motorisation était perçue par l'autorité co1onle comme une transition versdes formes améliorées de pêche.

1ì groupement d'achat de moteur à crédit fut créé dès 52 sous le nom de MutuelleSénégalae des Pêcheurs Motorisés (MSPM) à l'instigation des sevices de l'élevage et en étroitecoltabora:on avec les comptoirs commerciaux (NOSOCO, CFAE. etc). Des sections régionalesfurent OLertes à Kayar, Dakar. Joal et Kaolack.

L st utile de signaler que cette fòrrne pré-coopérative exisait depuis 191 0 dans le monderural sénezalais sous l'appellation de Sociétés Indigènes de Pré\vance,

L:s résultats de cette première institution coopérati' (la MSPM) étaient plutôtencourag:ints. Elle a permis d'équiper 400 pirogues en 1958. Cependant, la viabilité du sstèmeétait déjà argement compromise par les difficultés de recouvrem:nt des créances. Les premierspêcheurs :ébiteurs comprenaient difficilement l'opportunité des irrêts perçus sur les prêts à euxconsentis De plus, ils refusaient systématiquement de rembourser es sommes résiduelles dès quele moteu ombait en panne avant l'échéance.

P ailleurs, il convient de relever l'absence d'autonomie W Yorganïsation et les pressionspolitico-s:e jales de toute sortes qui ont fini par installer la méfia:':e entre les populations et lescoopérat: s.

A.. demeurant, ces avatars ne sont pas propres aux coopratives de pêche. Le systèmecoopératL énégaiais en général qui vécut des moments particuliè'ment difficiles à la veille deI' indépen:ance.

1. . Le début de l'indépendance : La consécration dt crédit coopératif

A moment de l'indépendance, en 1960, les autorités na:onales ont voulu faire de lacoopératior le socle sur- lequel devait reposer la politique de dévelo:pemenr éc000tnique et socialde la natior. La création de coopératives fut fortement encouragée rn milieu rural sénégalais. Lescoopératies de pèche, ence qui les concerne, ont été créées à p.rtir de 1962 suivant le mêmemodèle qe les coopératives agricoles (ENEA, 1993). Elles cèvaient être les instrumentsfondamenuux du progrès de l'armement, de la production et de la :romotion professionnelle despêcheurs. . encadrement était confié aux Centres Régionaux pou le Développement (CRAD)Jusqu'en i 66 puis a l'Office National de Cooperation pour le D-veloppement (ONCAD) Lefinancerneu était assuré par la Banque Sénégalaise de Développement (BSD) puis, à partir de1965, par a Banque Nationale de Développement du Sénégal (BUDS).

Ces coopératives dénommées Association d'Intérêt RurL (AIR) mettaient un accentparticulier mr l'équipement. La BNDS finançait l'acquisition de mo:eurs à crédit aux coopérativeslesquelles ie chargeaient de les rétrocéder à leurs membres selon es conditions ci-après:

acompte de 20 à 30 % du prix du moteur;

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le solde remboursable en 24 billets mensuels;une posiibilité de moratoire de 2 mois en hivernage;garantie: caution solidaire des membres de la coopérative.taux dtérêt: 18% par an.

Ce système ne arda pas à révéler ses insuffisances. Les organismes d'er&:adrement, definancement et les coo:ératives allaient bientôt se retrouver dans des situations contentieusesquasi inextricables. Le oopérateurs contestaient les sommes réclamées, dénonçarent les erreursde gestion et se plaignaient des taux d'inu.lrêt trop élevés. De plus, les riiecanismes defonctionnement du sstème coopératif semblaient échapper aux pêcheur-.:oopérateurs.notamment la garantie morale que représente la caution solidaire des membres, i1n somme, lasituation financière de coopératives s'était largement dégradée au point de :iecessiter leurdissolution en 1970 avec des impayés cumulés de 29 millions FCFA (E. Marrot c'aI, 1991) suiun encours global de pas de 50 millions de francs environ

En 1972, lEtam Jécida d'annuler la dette des coopératives au cours dur. conseil inter-ministériel et proposa e lieu et place un programme de réorganisation en deux emapes:

la créatm mn de coopératives primaires davitaillement mises sous ii tutelle de laDirecti des Pêches;la créaan de coopératives secondaires prenant la forme de g;upements etd'unioni qui devaient étendre leur champ d'action à la commer::alisation parl'acquis::ion et la gestion de matériels nécessaires.

La promotion ce l'idéal coopératif à partir de cette date ne relève pas dcn quelconquehasard. En fait, la pêche se présentait comme une alternative valable suite à la ccute des coursmondiaux de l'arachide et du phosphate. Le fléau que constitue la sécheresse :.)mmençait àanéantir les espoirs foncés sur l'agriculture.

Cette volonté de promotion de la pêche par le biais de la coopération s'est :raduite d'unepart, par la création er 1972 du Centre d'Assistance à la Motorisation des Piroues (CAMP)grâce à un financement :anadien. Ce centre a eu pour mission de relancer la conrìercialisationdes moteurs à crédit et :'autre part, la création à la fin de l'année 1982 de

95 Coopératives Primaires d' Avitaillemnent C PA)17 coopératives Je transformation5 unions région1es de coopératives eti union nationae de coopératives.

Chaque CPA ou7rait un compte-capital à la Banque National pour le Déveoppement duSénégal (BNDS) et poLJait solliciter un crédit 10 fois supérieur à son capital soc al.

Le système de arantie repose en principe sur la caution solidaire des rrembres de lacoopérative même si. Jans la pratique, chaque coopérateur débiteur était indviduellementresponsable de son prêt. L'apport personnel versé sous forme d'acompte représenciit 25 à 30 %du total du programme présenté et les remboursements étaient également èche onnés sur 24mensualités avec possibilité de bénéficier d'un moratoire de deux mois pendant ies 2 à 3 moisd'hivernage correspondrnt à la basse saison de pêche au Sénégal.

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L'intervention de la BNDS et des CPA a permL le motoriser 90% de la flottille artisanaleen 1990, soit près de 11.000 moteurs distribués. 'Tutefois, sur le plan financier, le créditcoopératif n'a pas enregistré tout le succés escompté uìsque le fonds de roulement du CAMPa fondu à partir de 1984. Le cumul des arriérés se chif±uient à 157 millions FCFA en 1986, soit65% de la dette exigible. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer les contre-performancesdes CPA et du CAMP:

les conflits de compétence entre les difirents intervenants dus â une délimitationimprécise des tâches de chacun;l'inefficacité des services rendus pa e CAMP et le retard constaté dansl'approvisionnement en moteurs et piès détachées;tes détournements et abus dans la ccmmercialisation des moteurs et piècesdétachées;l'affectation d'une partie des fonds du pgramme au Ministère de tutelle pour unmontant de 446 millions;les fluctuations défavorables des taux :e change et l'inflation.

Le Centre dLAssistance à la Pêche Artisanale Sénégal (CAPAS) a été créé, à la suitedu CAMP. Cette nouvelle structure, qui reprenait por l'essentiel les missions anciennementdévolues au CAMP, mettait l'accent sur la commercìah3ation suite aux fortes augmentations desdébarquements consécutifs â la motorisation de la flo::lle et à la diffusion de nouveaux enginsde pèche. Il s'agissait de permettre aux pêcheurs de :irer le meilleur profit possible de leurproduction en assurant eux-mêmes la commercialisatia: des produits frais au niveau des centresde marevage coopératifs dont trois ont été eftectivemeri construits à Kayar, Rufisciue et Joal. Lagestion de ces centres, confiée aux coopératives p-maires davitaillement. n'a pas permisd'atteindre tous les oibjectifs fixés compte tenu des pesa:teurs socio-politiques. de la faiblesse duniveau de flrrnation. coopérative des adhérents et des :ifficultés de gestion dc ces instrumentsqui devraient permettre aux pêcheurs de passer à un pLIer supérieur de développement par uneforte intégration dans les circuits économiques moder:es (Y. D. Ndiaye, 1992).

Au total, la coopération fut un instrument relati ement commode utilisé par les autoritéscoloniales et nationales dans le cadre de l'amélioratior Je la production et la productivité de lapêche artisanale. Elle a permis de réussir, dans uro certaine mesure, la promotion et lamodernisation du secteur, en permettant l'équipement e l'essentiel des pirogues qui pouvaientl'être en moteur hors-bord. Les coopératives ont égalermnt servi de support à plusieurs tentativesde mise en place de système d'épargne et de crédit doni iucun n'a véritablement réussi à assurersa pérennité. Et, pourtant, la rentabilité des exploiuñons ne pouvait, seule, expliquer les

défaillances. A l'évidence, il fut difficile d'acclimater t de faire accepter certains mécanismesqui fondent le credit cooperatif L'application de certaim pnncipes cooperatifs a bute sur le refusde la communauté à admettre le recul ou la remise en cmse de certaines habitudes et prérogativesacquises depuis toujours. Ainsi, l'affiliation à une ccopérative a posé des difficultés à troisniveaux:

d'abo'rd, le pêcheur adhère à la cooperative moins par conviction que pourbénéficier de tous les avantages et facihtés offerts par les pouvoirs publics. Lescoopératives sont créées ou fortement siggérées par la puissance publique. Dèslors, les communautés de pêcheurs tardent à s'y reconnaître et à s'approprier les

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institutions coopéracves;ensuite, la décision ci participer et le niveau de participation relèvent de l'autoriépatriarcale. Le chef :e carré s'est toujours substitué aux membres de sa farnLepour ce qui est de l'aihésion aux organisations coopératives;enfin, la déficience ces actions d'éducation t de formation coopératives n'a pspermis une implicacion responsable des leaders et des coopérateurs dacsl'identification de lecrs besoins, mais aussi dans la gestion des prêts et aut:sopportunités offertes ar les coopératives.

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2. CONTRIBUTION DU CREDIT BANCAIRE AU FINAMIEMENT DE LA PECHEARTISANALE

i Contexte

s difficultés du mouvement coopératif pêcheur ne fut :as un phénomène isolé, lemonde r.ral sénégalais dans son ensemble a traversé également l'ne des plus graves crises deson hisu:. e. Le contexte national et international est marqué par L récession et le déséquilibrechroniqe des agrégats macro-économiques. La situation économiqe internationale n'était guèreplus reLsante. Les pouvoirs publics, en réaction à cette nouvelle :onne. ont initié un train demesures entre 1979 et 1985 et dont les plus saillants recoupent les ispects suivants:

l'adoption d'un Plan à Moyen Terme de Redressemct Economique et Financier(PREF) en 1 979 avec l'appui du Fonds Monétaire Lternational et de la BanqueMondiale. La mise en ouvre du PREF a eu, erire autres conséquence. ladissolution de I'ONCAD et la suppression progrese du programme Agricoleet la reforme du système coopératif sénégalais (loi G-07 du 28-01-1983);la Déclaration de Politique Economìque Générale d. Gouvernement concernantle Programme d'Ajustement à Moyen et Long Teme (PAML) en 1984 danslaquelle figure en bonne place la Nouvelle Pc'rique Agricole (NPA) etl'avènement de la Caisse Nationale de Crédit Agrico du Sénégal (CNCAS). soninstrument financier.

Li nième année. la toi 84-37 du 11 mai 1984 portant su es Groupements d'intérêtEcononiue est promulguée. Cette loi dispose que deux ou plusiers personnes physiqLles oumorales :euvent constituer entre elles pour une durée déterminée, ur. Lroupement d'intérêt en vuede mettre rn oeuvre tous les moyens propres à faciliter ou à develop:er l'activité économique deses meir res. à améliorer ou à accroître les résultats de cette activ:. Le Groupement d'intérêtéconomue jouit de la personnalité morale et ses membres sont ter..s des dettes de celui-ci surleur patr nome propre, en toute solidarité.

(rs deux événements majeurs (création de la CNCAS et avènmnient des GIE) vont md uirede profo:des mutations dans le dispositif institutionnel et dans l'or:inisation de la distributiondu crédh t de la collecte de l'épargne dans le secteur de la pêche aisanale.

2. 2 Avènement de la CNCAS: L'expérience du crédet bancaire

Lis besoins en capitaux du secteUr connaissaient une évution rapide du fait de lamotorisa::on. de la vulgarisation de techniques et technologies nouìel!es (motorisation, serinestournanns, pirogues de grandes tailles). La couverture de ces besoins posait deux séries dedifficultes:

d'une part, le crédit coopératif, réducteur, ne finanriit pas tous les besoins eninvestissement (jirogue, filets, par exemple). Il en état de même pour les frais defonctionnement (frais de sortie) et les frais sociau. De même, les opérateursexerçant en amont et en aval de la production étaient quasiment laissés pourcompte. Il s'agit des charpentiers, mareyeurs, et transormateurs et commerçants

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divers. La prise en :arnpte des acteurs de la filière dans leur totalité, en r:emetemps qu'elle s'im:osait comme une pressante nécessité, posait égale:ientl'épineuse question e la disponibilité de ressources et aussi de la mise au :ointde produit de crédi: idaptés à chaque catégorie de clientèle-cible.

d'autre part, les difcultés d'accès au crédit formel ont contribué largernc:t audéveloppement et la viabilisation des marchés financiers informels e: ì lacanalisation de l'é:;ìrgne locale vers des réseaux de solidarité et d'en:iiderelativement efficaes. Il convient de remarquer cependant que les réeuuxinformels de distrition de crédit n'ont pu également satisfaire les besoirs lesplus importants d sorte qu'il a été nécessaire de créer une banqw dedéveloppement dari le cadre de la Nouvelle Politique Agricole

Il est vrai que les institution bancaires privées rechignent à financer la pêche artisna1equ'elles considèrent comme un seeur présentant peu d'intérêt puisque aléatoire, risqué. I estvrai également que la saisonnalité l'incertitude qui caractérisent cette activité d'une pan. et,d'autre part, la fluctuation des rev::ius d'exploitation et la faiblesse de l'épargne n'encoureentpas les banquiers à prêter leur conccirs aux acteurs concernés. Toutes ces raisons explique:. enpartie. l'opportunité de la création :e la CNCAS.

2.2.! Présentatioi de la CNCAS

La Caisse Nationale de Cr:t Agricole du Sénégai (CNCAS) a été créée en 1984 :aiìsun contexte marqué par la faibles de la prodLictivité et des revenus ruraux. Elle deva: tre

l'instrument de la Nouvelle Politiqu Agricole initiée un an auparavant par les pouvoirs pwiícspour relancer les productions agri:[es sérieusement affectées par les aléas climatiques les

contrecoups défavorables d'une co:oncture internationale difficile.

La CNCAS est une banque Le développement au service du monde rural sénégala. Ace titre, elle participe pour une pa' prépondérante au financement de toutes les fonctiom etactivités rurales y compris la pêche naritime et fluviale.

La clientèle est essentiell:ment composée de sociétés d'état, de coopératives. degroupements de producteurs ruraux t d'une clientèle de particuliers qui se développe de pLu enplus.

Le capital souscrit et entiè:ment libéré se chiffre à 2,3 milliards de francs CFA Cecapital est réparti entre l'Etat sénéalais, actiormaire majoritaire, des banques de la place etdiverses organisations dont celles cès ruraux.

En plus de ses fonds propre. les ressources de la banque sont constituées par les deòtstoutes catégories confondues, les lieues de crédit extérieures et les refinancements auprès Le laBanque Centrale dans le cadre de certaines opérations spécifiques (campagne decommercialisation, par exemple).

La jeunesse de cette instittion n'entame en rien sa volonté de se rapprocher ci saclientèle. Ainsi, elle s'est dotée d'tn réseau de 13 agences, guichets et bureaux dans presque

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toutes les rég:ns du Sénégal (les 7 régions maritimes du pays sont e±ctivement desservies)et offre une mrnme de produits et services à sa clientèle.

2.2.2 Les services offerts à la clientéle-cibte

2.2.2.1 Le crédit

Dans e domaine de Ia distribution du crédit, la CNCAS a c::nsenti une importantecontribution a pêche artisanale et t ses acteurs. Comme cela a été da démontré, la pêche etses industries innexes jouent un rôk déterminant dans le processus :e création de richessenationale. Ceï pourquoi, confòmiéinent à ses attributions, la CNCAS s st intéressée à la pêchedès sa créaticn en usant de ses ressources propres dans le cadre de la estribution du crédit enoffrant des pr:duits d'épargne à partir de 1989.

Les ae:ons de tinancenient de la banque furent relayées et confor-ces par Ia domiciliationde deux ligne :e crédit de projets de développement de la pêche artisante. 11 s'agit du Projet deDéveloppeme:t de la Petite Côte (PAPEC) et du Projet de développeme:c de la pêche artisanalemaritime dam a région de Ziguinchor (PAMEZ).

Le P.2EC est un projet multilatéral qui débuté ses opération: eri 1988. Son mandatconsiste à ree namiser et à développer les centres de pêche de Joal et avoriser la croissanceet l'emploi da:s le domaine de la transformation. Le projet connaîtra, pa a suite. une extensiondans les îles e. Saloum. à Kaolack et Fatick.

Son f:ancement est assuré par un prêt du Fonds Africain d Développement de laBanque Africene de Développement pour 2 milliards FCFA dont 1,96 rnlliards rétrocédés à laCNCAS en p:s du montant de 500 millions FCFA de la contrepartie snégalaise.

Le PAEC n'intervient pas comme un intermédiaire financier, eais agit en amont dansle recrutemenT Jes clients. A ce titre, il joue les fonctions de conseil ei :e garantie technique àla CNCAS. L PAPEC appuie les opérateurs dans la constitution de leur iossier de demande deprêt et siège a.. comité de crédit consultatif, en même temps que le SerTce local des pêches etIaCNCAS.

Les crelits sont accordés dans le cadre de la ligne de crédit PAPE C selon les conditionssuivantes:

- Appori personnel : 20%- Taux cntérêt: 12,5 % pour les prêts équipements et 14,5% pou:

destine aux mareyeurs et femmes transformatricesLe déLi de remboursement est variable selon l'objet du prêt:

[0 à 12 mois pour les petits filets (filets maillants, doiiiu24 mois pour les nappes de sennes tournantes'8 mois pour les moteurs hors bord

- Les rerboursements sont mensuels pour les prêts destinés à la pêen un seul bilht pour certaines exploitations (transformation).

le fonds de roulement

nts, senne de plage)

e. Ils peuvent se faire

In Rappo Teiinique du DIPA N° 115

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en oeuvre de ce programme sont ìutòt

Fcfa i 323 864 329Fcfa i 526 285 019Lela 2l682643

Le taux de recouvremer; moyen avoisine 90 %. II est trés intéressant au nivea.. Je laPetite Côte (+ 95%) et beaucou: moins hon dans les secteurs de Rufisque/Bargny (+73.

Le PAMEZ a démarré e. 1987 grâce ti un tìnancement coniointde la Caisse Centtie deCoopération Economique et du 3 nds Européen de Déveioppeiïient (L021 milliards FCI- Laligne de crédit domiciliée â la C'CAS (560 millions FCFA) vise la création d'emplois ms lesecteur de privé de la pêche arsanale. Son but consistait à limiter l'exode rural et an:iorerl'approvisionnement du marche ntérieur en produits de la mer.

Les jeunes encadrés p: le projet n'avaient accès au crédit qu'après une tormtiontechnique et en gestion de 30 :ois Aucun apport personnel n'était exigé des pêche.: quihéiiéìiciaient eri outre d'une su ntiori de 30% ile la valeur totale de l'exploitation.

Les demandes de prêt tr.:sitaìent par un conuté dc crédit qui en faisait la propo :on àla CNCAS. Ce projet s'est offi clleinent terminé en décembre 1991 . il a eu un impact :;:laindans les zones côtière de la Camance. En diet. plus de 100 pirogueS et plus de 150 n': eursainsi quune quantité très imporinte de filets (1 .2(X)) ont été distribués à 50 G1E qui ont 'ieiiUdes crédits d'un montant de 235 :il1jons FCFí\ et 90 millions FCFA dc subventions. Le a'..x dedéthi flanee laissé par le projet es ès élevé (de l'ordre de 61%). La situation des remhour: nentest compromise par les prohlc:mes de sécurité sévissant dans la zone et la démobifl:ationsubséquente des (31E débiteurs. ..rtaines de ses attributions sont présentement dévolues à NGPROPAC (Projet de Pêche Artflanale de la Casainance).

En 1989, la CNCAS a sigié un protocole d'entente avec le Programme Canado-sénealaisd'appui au secteur de la pêche ahsanale. L'objectif de ce programme, couvrant la Grandi Côteet le Cap-Vert, est d'appuyer 1e efforts d'auto-développement des différents opérateurs e lapêche artisanale en les faisant tucéder au crédit à des conditions bancaires adaptées, e i desservices facilitant la constitutio: Je l'épargne à des conditions sécurisantes de domicilia: on etd'appel de fonds.

A cet effet, Pro-pêche fornit un appui organisationnel à la banque par la mise en lacede points de service le long de tE Grande Côte incluant une dotation de ressources hunìacs etmatérielles, ruais aussi la mise en place de mécanismes de suivi et de contrôle et la réalfiationd'études pour mieux connaître lt milieu d'intervention el les clientèles cibles.

Par ailleurs, Pro-pêche a uvert deux comptes dans les livres de la CNCAS:

Rapport Technique du DI PA N° I 1 II

Les résultats enrcgistr depuis la miseencourageants:

Total des prêts accordéTotal des investissemen:3 (prêts + apports perso els)Encours non échusRépartition des crédits ion l'objet:

Pêche Fein 649 829 033Mareya Fcfa 65146296Transfor::atiol) Fein 605 589 000

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le Fonds o-pêche est un fonds de garantie qui a pour objet de partager avec lepartenair: la CNCAS) le risque inhérent au crédit octroyé aux opérateurs et. deconipensc la liquidité des sommes affectées au crédit jusqu à concurrence d'unmontant r:aximum de 585 millions FCFA;le Fonds Servi-pêche a eu pour hut de ristourner aux emprunteurs ayantcorrectenent remboursé leurs dettes une partie des intérêts sur les emprunts demanière iligner les taux d'intérêt du programme sur les taux pratiqLlés par lesautres prcts d'appui à la pêche.

Le programme C CAS/Pro-pêche est présentement achevé après deux phases successivesde 3 ans chacune (1990- 93 et 1993-1996). 11 aura permis à la CNCAS de se doter d'une Unitéde Crédit à la Pêche A-isanale dont la pratique de crédit est consignée dans un manuel deprocédures.

Les prêts octroye Jans le cadre du programme CNCAS/Pro-pêche se montent au totalà 1.581.154.336 FCFA. :ont 150.443.373 FCFA nons échus au 30mai 1997. Ces crédits sontconsentis à la quasi totìté des acteurs de la pêche (mareyeurs, pêcheurs, transformatrices.charpentiers, gérants de ation pêche). Le taux d'impayés dans les secteurs concernés (GrandeCôte et Cap-Vert) est reihvement élévé: 20 à 25 %.

Dans les trois cas. íes conditions accès au crédit sont déterminées d'un commun accordavec les bailleurs de fonc t la direction des projets. Les ententes font l'objet d'un protocole quidéfinit les zones et popuìrions ciblées, les taux d'intérêt applicables, les objets de financementet leur durée, l'autofnan::ment et les garanties.

Au total le Crédit gricole aura injecté dans le secteur de la pêche artisanale prés dc 3.15milliards FCFA à la date :u 30 mai 1997.

Le crédit maximu: offert dans le secteur se situe à 11 .577.900 FCFA, le crédit minimunà 300.000 FCFA. L'autof:ancement varie entre 10 et ?0%. Cet apport personnel est nul pour lesroupements de femmes [1 lui est préféré un compte d'épargne ouvert avant ou moment de la

demande et régulièremen: ilimenté par les bénéficiaires. Les demandeurs de prêt doivent remplirles conditions d'éligibilit Je la CNCAS (conditions générales et conditions particulières).

Conditions de crédit

Cdit Equipement Fonds de Roulement

Pêcheurs tiits, pirogues, propulseurs, divers ace. non

mareyeurs cariions frigo, fabriques de glace, bacs oui

transformatrices clues, bacs, magasin , bascules oui

micro-mareyeuses oui

charpentiers oulilages oui

mécaniciens ouillages oui

commerçants Oui

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En dehors de la CNCAS et avant l'intervention de celle-ci, d'autres programmes d'origineétatique ont dirigé des fonds vers la pêche artisanale. Il s'agit du Groupe Opérationnel Permanentd'Etudes et de Concertation (GOPEC) avec 219 millions en 1978, de l'opération "maîtrisards"pilotée par la Société Nationale de Garantie et d'Assurance (SONAGA), qui a distribué au total450 millions à partir de 1982. On peut citer, par ailleurs, le projet USAID - Kaolack dontl'encours des prêts au pêcheurs des lles du Saloum a totalisé prés de millions FCFA.

2.2.2.2 L'épargne

Parce qu'elle représente la participation de l'emprunteur au financement de son propreprojet, l'épargne constitue un critère déterminant dans la sélection de dossiers de prêt. Ainsi,l'accès au crédit n'est en principe possible que s'il existe une épargne préalablement constituée.Des conditions favorables ont été mises en place pour hancariser l'épargne des opérateurs de lapèche à des conditions sécuritaires.

Le montant minimum requis est généralement de 25.000 FCFA et les opérations de dépôtet de retrait sont possibles à tout moment auprès des guichets de la CNCAS. Les dépôts sontrémunérés à 5% l'an.

La collecte de l'épargne des opérateurs présente beaucoup de difficulté pour desinstitutions financières comme la CNCAS. Le milieu possède des circuits de collecte à traversles tontines. natt" et "tek". De plus, l'éloignement des guichets de la CNCAS ne favorise pas lacollecte de la petite épargne locale. Néanmoins, le cumul des soldes des comptes d'épargneouverts dans les livre du Crédit Agricole se situe au 30 mai 1997 à prés de 56 millions FCFA.soit moins de 2% du total des crédits consentis par la CNCAS.

2.2.3 La clientèle-cible: LES GIE

La CNCAS prête à des personnes physiques mais l'essentiel de sa clientèle est aujourd'huiconstitué de GIL. En effet, l'exécution des volet crédit de projets de développement de la pêchea été à l'origine de la création de nombreux GIE durant ces dernières années.

Les GIL ont pris le relais des coopératives de pêche. Ces structures se caractérisent parleur souplesse et la faiblesse relative des coûts de constitution. Les GIE devraient être des outilsde promotion collective des opérateurs économiques de la pêche. Le portefeuille pêche du créditagricole est à présent formé par près de 2.000 GIE intervenant dans tous les domaines d'activité:pêche, mareyage, transformation.

Les démarches administratives et la constitution des OIE est quelque peu allégéenotamment en ce qui concerne le coût (exonération de la taxe OAPI pour les pêcheurs et lesfemmes). Toutefois, les procédures sont parfois assez laborieuses pour des personnes peuhabituées aux démarches administratives. Dans la pratique, la constitution d'un GIE est unesimple formalité administrative pour accéder au crédit et non plus un outil de promotioncollective des communautés les plus démunies. Cette façon de comprendre la fonction des GIEcompromet gravement l'avenir de ce type d'organisation.

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2. 3 Les limites de l'intervention de la CNCAS dans le secteur

La CNCAS est confrontée à plusieurs contraintes dont trois semblent rre les plusimportantes: les conditions d'accès au crédit, le recouvrement, la faiblesse des gara:xies offertespar l'épargne.

2.3.1 Les conditions d'accès au crédit

La constitution de l'apport personnel, représentant la contribution du pmoteur aufinancement de son propre projet, est sujette à beaucoup de contestation de la part de; opérateursde la pêche artisanale. Or, pour la banque, il s'agit d'une pratique saine, et u:e forme departicipation au financement de son propre projet et d'anticipation sur le rembourserrirrit du créditconsenti. Certains des bénéficiaires de crédit le considère comme un facteur bloqua: qui limiteleur accès au crédit.

Le Crédit Agricole a initié de nouvelles conditions de crédit depuis la déFCFA en janvier 1994 en réaménageant le niveau de l'apport personnel (0 à 20analyse des dossiers au "cas par cas'. Des facteurs comme le professionnalisme et irdemandeur, la qualité du projet et le sort des engagements antérieurement souscritscompte dans l'appréciation du niveau de l'apport personnel exigé. 11 est peut-être ten:à la mise en place d'un fonds de participation en rapport avec l'autorité deorganisations de pêcheurs.

'tluation duj avec une

'noralité du;ont pris en

: de songerreile er les

Le taux d'intérêt applicable dans le secteur de la pèche artisanale se situe r 2% par anau 30juin 1997 comprenant les coût d'accès à la ressource. les frais de gestion et la ::arge. Pourla ligne de crédit PAPEC les taux font l'objet de dispositions contractuelles. II :nvient derappeler que la politique en la matière est définit par la Banque Centrare des Etats rei' Afriquede l'Ouest qui fixe les taux créditeurs et débiteurs.

La CNCAS, comme du reste les autres banques et établissements financiers. ;ont soumisà la loi bancaire qui régit leurs activités et, depuis le 27juin 1997, ils doivent respec:r les règlesprudentielles relatives aux conditions d'exercice de la profession, aux rég:mentationscomptables, à la réglementation de leurs öpérations et aux normes de gestion.

Par ailleurs, la rentabilité dégagée par la plupart des exploitations de la pêche artisanalesupporte théoriquement le remboursement de l'exigible (capital + intérêts). Il nrst pas rared'ailleurs qu'une confusion s'installe entre la charge financière découlant de l'intérêt e: le montantde l'annuité.

En tout état de cause, le niveau du taux d'intérêt accuse une tendance à la baisse. Il estpassé de 17,5% en 1992 à 11,5% au 30 septembre 1997 pour les ressources propres r [a CNCASet les taux pratiqués par les lignes de crédit sont inférieurs ou égaux au taux de sorte pratiqués(ristourne de 5% du Programme CNCAS - Pro-pêche).

Il est opportun d'examiner la mise en place d'un fonds de bonification pow soulager lapêche et ses activités connexes.

14 Rapport Technique du 11 [PA N° 115

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2.3.2 Le rt'oouvrement

L'émergence et le &veloppement d'un système de crédit maritime viable ruiert unportefeuille dè crédit sain et mtretenu par des acteurs comprenant parfaitement la sen5bilité dufacteur financier dans le déeloppemerit des unités de production. Or, la difficulté mijeure ducrédit agricole réside, sans cbute, dans l'importance des crédits en souffrance.

Les taux d'impayés cépassent largement les normes bancaires reconnues et c:nstituentun obstacle majeur à la rentabilité des opérations financières et ceci malgré les efforts defoiiiiation, de sensibilisation et de promotion 'menées avec l'appui des partenaires audéveloppement.

Les raisons qui expliquent cette situation sont complexes et diversifiées. On sesouviendra, pour en retenir es leçons, que la quasi totalité des tentatives de financement dusecteur ont échoué faute d'uL système de recouvrement efficient.

Les bénéficiaires de crédit ont longtemps confondu le Crédit Agricole aec l'Etat(providence). Ce sont là les séquelles du crédit coopératif qui a donné lieu à de mmbreuxdérapages dans la gestion du crédit. A l'évidence, les opérateurs n'ont pas encore réaliié le sautqualitatif que requiert leur aouveau statut d'agent économique définitivement int&ré dansl'économie de marché. Dans [a pratique, ces séquelles se manifestent dans le rembou.rement àtempérament ou en fin de canpagne, nonobstant les engagements mensuels souscriti avec labanque.

Les délais de remboixsement, jugés très courts par les opérateurs et même pa certainstechniciens, sont indexés sur a durée de vie technique du matériel prêté. Du reste, l'allongementinconsidéré de la durée de remboursement accroît les charges financières. Les opérateur les plusavertis comprennent de mieix en mieux le manque à gagner qui en découle. 11 irmnorte designaler que les retards dans 11es remboursements sont passibles de pénalités (intérêts oie retard)qu'il n'est pas facile de faire cepter présentement aux débiteurs.

Les migrations des pêcheurs le long du littoral ne facilitent pas les opéraions derecouvrement. Les pêcheurs sénégalais, ceux de la Grande Côte en particulier, e±fectuentannuellement des campagnes de pêche pendant lesquelles les unité de pêche et une patie de lafamille sont déplacées loin dei ports d'origine et, de plus en plus, hors des frontiéres m.tionales(République Islamique de Mauritanie, Guinée Bissau, etc). Les pêcheurs en canpagnethésaurisent une partie des reenus nets qui sont partagés en fin de camapagne, généralement laveille de la fête de l'Aïd-el-Kbir. Malheureusement1 le remboursement des dettes contractéesà la CNCAS est trés déficient en dépit des "campagnes de recouvrement" organisées par labanque sur tous les secteurs c5tiers, en rapport avec les Services des Pêches et parfois ivec lesorganisations professionnelle3 de pêcheurs.

En dehors de ces gran:es campagne de pêche, les pêcheurs se déplacent ponctuellementet pour des durée plus courtes i l'occasion de la saison des poulpes ou de la courbine sur a PetiteCôte, par exemple. Cette forme de migration introduit également de fortes perturbation. dans lesuivi et le recouvrement des prêts consentis par la banque.

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2.3.3 La sûreté des prêts et la faibles de l'épargne

La sûreté des emprunts continue de peser lourdement sur le plein essor du crédit à lapêche. Il est de notoriété que le pêcheur possède peu dictifs dans son environnement dont ilpoumit se prévaloir dune quelconque propriété (la mer mpartient à tous) et les immobilisationde so: exploitation sont bien trop précaires pour servir de zarantie. Par ailleurs, l'investissementest d plus en plus coûteux et la dévaluation a contribué ai triplement du prix des intrants. C'estpour res raisons qu'une réflexion globale et approfondie smpose pour trouver des formules quiconcLient l'insolvabilité des opérateurs de la pêche ei la nécessité de sécuriser les créditsconse:tis par la banque.

La caution solidaire qui constitue le pivot du systirne de garantie des prêts accordés auxpersmnes morales (GTE, section villageoise de coopératives) est mal comprise et mal gérée. Ellene permet pas de couvrir les risques encourus sur les prês consentis. Du fait d'une insuffisantecompéhension de son contenu et de ses implications le membres d'un même GTE réagissentnégativement à cette forme de garantie morale.

Dans le cas des crédits pour l'équipement, des garaities supplémentaires sont constituées.Il sagt de la clause de réserve de propriété, le nantissemert du matériel prêté. Mais dans ce cas,l'efficence de la couverture est limitée par le caractère très précaire du matériel offert en garantie(obsoescence, détérioration, panne, vol).

L'octroi de crédit est assujetti à la souscription dure police d'assurance-vie sur la tête dechacu: des membres du GTE bénéficiaire de crédit. Le coLt de cette couverture est présentementfixé à 5 pour mille de l'exigible par an.

L'assurance du matériel est, en principe, à la charte du pêcheur. Cependant, en dépit dela prérarité des équipements de pêche et des risques norroreux et variés qui caractérisent cetteactivií, il n'existe pas encore de produits d'assurance swceptibles de couvrir les dommages etsinistres de la pêche artisanale avec efficacité. La réflexicn en cours devrait déboucher sur uneplus rrande implication des compagnies d'assurance cnventionnelle dans le secteur et desactions concomittantes de sensibilisation et d'information n direction des opérateurs de la pêcheartisarale.

Les spécialistes du crédit maritime évoquent de plis en plus la mise en place de sociétésde cauion mutuelle alimentées par les bailleurs de fondst les organisations de producteurs.

Sur un autre registre, il est possible d'évoquer dverses autrea raisons qui expliquentl'impuiance du volume des impayés:

la mobilité des unités de pêche qui rend d:ficile le suivi des remboursements;la faiblesse des recettes domiciliées dans is guichets de la CNCAS en dépit dela décentralisation de ses services;le manque d'épargne pendant les bonnes ériodes de pêche pour prévenir lespériodes de "kaya" (période de faible procuction);l'insuffisance des programmes d'éducation t de formation à la gestion du créditbancaire et à la formation de l'épargne.

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RECOMMANDATIONS

Le financ:ment de la pêche artisanale se présente comme une probimatique qui méritetoutes les attenaons. Le développement spectaculaire de la pêche arisanale et le rôleprépondérant queLle joue dans l'économie nationale ont fait évoluer sensiblellent les besoins dusecteur dont la pse en charge financière échappe progressivement aux ressources propres desopérateurs. La devaluation du franc CFA intervenue en 1994 a renchéri le .oût du matériel depêche dans des xoportion telles que le recours au crédit se présente conme une nécessitéincontournable pur la plupart des unités de pêche. Or, les banques privées ne se pressent paspour apporter leir concours financier à ce secteur considéré comme très risqué. Pendant lapériode coloniale t pendant les première années de l'indépendance, les autcrités publiques onttenté d'apporter we réponse à la question du crédit en s'appuyant sur le moLvement coopératif.Les défaillances au plan institutionnel et organisationnel n'ont pas çerrnis de financeradéquatement et Jurablement la pêche artisanale.

L'Etat a egalement initié la Société Nationale de Garantie (SONAGA) et le GroupePermanent d'Etu et de Concertation (GOPEC) qui ont investi respectiveraent dans le secteur219 millions FCFA en 1978 et 450 millions FCFA en 1982. Ces deux sociétésdont l'objectif étaitl'insertion des jemes diplômé dans les circuits productifs n'ont pas atteint kur objectif.

L'avènement de la CNCAS et la gestion des lignes de crédit des projeu de développementde la pêche consare la relance des activités de pêche grâce au crédit bancare qui connaît déjàdes contraintes pouvant compromettre dangereusement sa pérennité.

Consolithtion des acquis des politiques et systèmes de crédit aniérieurs

Les avatas constatés dans la mise en oeuvre des différentes politicues méritent d'êtrerelevés et analvés en vue d'en tirer les conséquences en termes de mesures juridico-administratives adopter, d'action de développement à entreprendre et Je programme deformation / sensihlisation à diffuser auprés des groupes-cibles. Il s'agit par aiJeurs de capitaliserles aspects positifi des systèmes usités (le crédit coopératif présente tout de néme des élémentspositifs).

Le Crédit Agricole, gestionnaire des lignes de crédit de la pêche arasanale et principaldispensateur de rrédit pourrait éventuellement susciter et animer la réflexun et les actions àentreprendre dans ce sens.

2. Mise en race d'un crédit maritime

La pêche est pratiquée dans des conditions écologiques, tecimiques et socio-économiquesparticulières. Le sstème de production, les acteurs et le mode de génération :u revenu diffèrentfondamentatemen: de ce qui se passe dans le secteur agro-pastoral. En cons9ucnce, il est touta fait indiqué de mettre en place un système de crédit prenant en compte a spécificité et lesexigences des écovstèmes et de la situation socio-professionnelle de la pêche. La mise en placed'un crédit maritine artisanal pourrait s'élaborer selon trois cas de figure:

Rapport Technique Ju DIPA N° 115 7

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Installation d'une structure de crédit maritime en égie en s'appuyant sur lesservices techniques décentralisés du Ministère de l pêche dans la sélection, lesuivi et, peut-être, le recouvrement des créances. Cette façon de concevoir lecrédit maritime pour élégante qu'elle soit n'cr présente pas moins desinconvénients liés aux coûts d'installation et d'e>oloitation qui peuvent êtreprohibitifs. Elle nécessite, par ailleurs, d'importans efforts de formation desressources affectées à la gérance de portefeuille. L'in3uffisance de l'expertise est,enfin, un lourd handicap du moins pendant es premières années defonctionnement.

L'expertise du Crédit Agricole peut être mise à conTibution. Qui plus est cettebanque capitalise les expériences du crédit coopératif m reprenant pour l'essentielles attributions de la BNDS. Elle est également la seule banque naturellementintéressée au financement bancaire des activités de pêche. La fihialisatiori desactivités de collecte et de distribution du crédit au ecteur de la pêche induiraitdes économies assez substantielles en comparaison a1ec une installation en régie.La CNCAS, mettrait en place une filiale (ou un dépatement mieux structuré quel'actuelle Unité de pêche artisanale) en partenariat ivec les bailleurs de fondsclassiques de la pêche artisanale, mais aussi et surtout eri impliquant lesorganisations de pêcheurs et les services techniques w Ministère de tutelle dansla formation du capital social, dans la mobilisatio des ressources et dans ladéfinition des emplois.

C L'appui à l'émergence d'un réseau de coopératives dpargne et de crédit assortid'une caisse centrale qui pourrait être une banque de la place. Cette stratégie nepeut s'envisager que dans le long terme. Un autre facteur limitant réside dans lecomportement que les opérateurs pourraient adopter vis-à-vis des coopérativeséchaudés qu'ils ont été par les CPA.

3. Mitualisation

Les mutuelles d'épargne et de crédit se présentent comme :ne alternative intéressantepouvant ompléter avantageusement le crédit bancaire. Devant Importance des besoins definancement qui contrastent avec la parcimonie observée dans la cistribution du crédit par lesystème tancaire qui a ses propres contraintes des gestion et de rentabilité, la coopératived'épargne et de crédit (ou mutuelle) devrait jouer un rôle de plus en rius important dans la priseen charge Ju financement du secteur.

Lemergence et le déveioppement de ses structures de :inancement décentraliséeinterviennent dans un contexte économique national marqué per la rareté des ressourcesfinancière; et la prise de conscience de la nécessité de renforcer es dynamiques endogèneslocales. Le stratégie adoptée par lles autorités monétaires dans ce dcmaine vise en particulier àsoutenir les initiatives à la base en matière d'intermédiation financiere. Celles-ci ont démontréleur aptitde à assurer une utilisation optimale de l'épargne intérieure en faveur d'une largecouche de [a population sous-bancarisée.

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Prenant en compte cette option plusieurs promoteurs, y compris des Organisations depêcheirs et des institutions financières comme la CNCAS, se scut évertués à expérimenter laformue mutualiste dans le milieu de la pêche. Les résultats enreginrés jusqu'ici (cf. Mutuelle deHann) encouragent à la poursuite et à la consolidation des efforts d'implantation et dedévekppement de mutuelles. Cependant, l'harmonisation et la recherche de consensus au niveaudes oliectifs, des stratégies et des modes opératoires sont plus que jamais nécessaires pour éviterde cr&r des situations préjudiciables au populations.

4. Organisations de producteurs

La formation, la communication et l'appui à l'émergence dorganisations de producteursfortes et autonomes constituent sans doute des préalables à la nDise en place d'un système definancement adapté et pérenne.

La valorisation des captures et la gestion des revenus onstituent de nos jours desexigen.es dont la non prise en compte conduit fatalement a de echecs Il s'y ajoute que lesopérateurs doivent participer pleinement à la définition, à la mise en oeuvre et à l'évaluation detoute 1s initiatives visant à résoudre leurs besoins de financerrent grâce à une politique decoinnaiinication appropriée et une implication positive dans le processus de prise de décision.

Enfin, l'émergence d'organisations démocratiques et repré5entatives des producteurs estune "glrantie morale", une "soupape de sécurité" pour tout systèm. de crédit à développer dansle miIiu.

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BIBLiOGRAPHIE

Société de Développement International DESJARDINS: Etude sur la pérennité desservices financiers dans le secteur & la pêche artisanale sénégalaise. Dakar, 1977, 60pages et annexes.

Ministère des Ressources Animales 4u Sénégal: Le point de la politique sénégalaise enmatière de pêche maritime. Dakar, l91, 66 pages.

- Ecole Nationale dEconomie Appliqoee de Dakar (ENEA). Projet Propêche: les GIE depêche au Sénégal. Dakar, 1992.

NDJAYE, Yoro Diaw: Etude de l'inipact socio-économique de la pêche artisanale auSénégal, cas de la zone de Joal au Séìégal. 1987.

LO, Ibrahima: Analyse de l'impact socio-économique du crédit dans le sous-secteur dela pêche au Sénégal, 1991, 40 pages t annexes.

CHAIJVEAU, J.P: Histoire de la p&he maritime et politique de développement de lapêche au Sénégal, 1985.

SALL Aliou: Etude socio-économiqie du crédit accordé aux femmes dans le cadre duvolet transfonnation du Projet PAMEZ Dakar, 1992, 55 pages et annexes.

Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal: Manuel de procédures de crédit à lapêche artisanale, 1993.

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LISTE DES RAPPORTS DIPA - LIST OF IDAF REPORT

I. Documents techniques I Technical documents

De Graauw, MA., Etude dc préfactibilité technique de lamérugement d'abris pour la pêche maritime195 artisanale au Bénin. Cotonou, Projet DIPA. 55p. DIPAIWP/1.

B1ck Michaud, Mi, Mission d'identification des communiutés littorales de pêcheurs artisans au1915 Bénin. Cotonou, Projet DIPA, 24p., DIPAIWP/.

Gubrandsen, O.A., Preliminaiy account of attempts to introclice alternative types of small craft into1913 West Africa. Cotonou, IDAF Project, 51p., IDAF/WP/3.

Gubrandsen, O.A., Un compte-rendu préliminaire sur les terratives d'introduire des types alternatifs1915 de petites embarcations en Afrique de POuest. (òtonou, Projet DIPA, 53p., DIPAIWP/3

Jomon, P.J.M., The influence of socio-economic and cultural sructures on small-scale coastal fisheries1915 development in Bénin Cotonou, IDAF Project, 59p., IDAF/WP/4.

Jornn, P.J.M., L'influence des structures socio-économiques sur le alveloppement des pêches artisanales surI 915 les côtes du Bénin. Cotonou, Projet DIPA, 59p.. DIPA/WP/4.

Taidberg, A., Preliminary assessment of the nutritional situaron of subsistence fisherinen's families.1916 Cotonou, IDAF Project, 3lp., IDAF/WP/5.

Wikstrom, O., Recyclage des personnels pêche en gestion t comptabilité. Cotonou, Projet DIPA,1916 25p.,DIPAIWPI6.

Colart, A., Development planning for small-scale fisheries in West Africa, practical and socio-economic1916 aspects of fish production and processing. Cotoiou, IDAF Project, 34p., IDAF/WP/7.

Colart, A., Planification du développement des pêches artisauiles en Afrique de ¡'Ouest; production1916 et traitement du poisson, ses aspects matériels,tethniques et socio-économiques. Cotonou,

Projet DIPA, 67p., DIPA/WP/7.

Vai der Meeren, A.J.L., Socio-economic aspects of integrated fisheries development in rural fishing1916 villages. Cotonou, IDAF Project, 29p., IDAF/WP/8.

Haing, Li, et O. Wijkstrom, Les disponibilités en matériel pour ir pêche artisanale. Cotonou, Projet DIPA,1916 47p.,DIPAIWP/9.

Akster, S.J., Design and trial of sailing rigs for artisanal fisieries of Sierra Leone. Cotonou, IDAF1916 Project, 31p., IDAF/WP/1O.

Vérilart, R., Rapport détude préliminarie sur l'aménagement d'ui abri pour la pêche maritime artisanale à1916 Cotonou. Cotonou, Projet DIPA, 3lp., DIPAIVw?/l 1.

Vai Hoof, L., Small-scale fish production and marketing in Shenge, Sierra Leone. Cotonou, IDAF1916 Project, 36p., IDAFIWP/12.

Evirett, GV.. An outline of West African small-scale fisheries. Cotcnou, IDAF Project, 32p., JDAF/ WP/l3.1916

An:n., Report of the second IDAF liaison officers meeting; Fretown, Sierra Leone (11 - 14 November1917 1986). Cotonou, IDAF Project, 66p., IDAF/WP iS.

An:n., Compte-rendu de la deuxième réunion des officiers de liaison du DIPA. Cotonou, Projet1917 DIPA, 27p., DIPA/WP/16.

Canpbell, R.J., Report of the preparatory technical meeting oi propulsion in fishing canoes in West191 Africa (Freetown, 15-18 November 1986). Cotrnou, IDAF Project, 88 p., IDAF/WP/17.

Day, DB., Seamanship, Sailing and Motorisation. Cotonou, IDF Project, 85p., IDAF/WP/l8.

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Anum-Doyi, B., and J. Wood, Observations on fisnng methods in West Africa. Cotonou, IDAF Project, 53p.,1988 IDAFIWP/19.

Anon., Report of the third IDAF liaison officers meeting (Cotonou, 2 -1988 IDAF Project, 88p., JDAF/WP2O.

Anon., Compte-rendu de la troisième réunioL des officiers de liaison du1988 Cotonou, Projet DIPA, 85p., EXPA!WP/20.

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DIPA (2-4 Décembre 1987).

Haakonsen, J.M. (Ed.) Recent developments of th artisanal fisheries in Ghana. Cotonou, IDAF Project, 69p.,1988 IDAF/WP/21.

Everett, G.V., West African marine artisanal fi.ieries. Cotonou, IDAF Project, 41p., IDAF/WP/22.1988

Everett, GV., Les pêches maritimes artisanabs en Afrique de l'Ouest. Cotonou, Projet DIPA, 44p.,1988 DIPAIWP/22.

Coackley, A.D.R., Observations on small fishng craft development mi West Africa. Cotonou, IDAF1989 Project, 22p., IDAFIWP/23.

Zinsou, J. et W. Wentholt, Guide pratique pair la construction et l'introduction du fumoir "chorkor".1989 Cotonou, Projet DIPA, 33p., DIPAj'IATP/24.

Zinsou, J. and W. Wentholt, A practical garle to the construction and introduction of the chorkor1989 smoker. Cotonou, IDAF Projee, 29p., IDAF/WP/24.

Chauveau., J P , F Verdeaux, E. Charles-Dominiqie et J.M. Haakonsen, Bibliographie sur les communautés1989 de pêcheurs d'Afrique de POuest- Bibliography on the fishing communities in West-Africa.

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Everett, GV., Small-scale fisheries developnent issues in West Africa. Cotonou, IDAF Project,1989 41p., IDAFIWP/26.

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Anon., Report of the fourth IDAF liaison offcers meeting (Dakar, 21 - 23 November 1989). Cotonou,1990 IDAF Project, 135p., IDAF/W?/29.

Anon., Compte-rendu de la quatrième réunun des officiers de liaison du DIPA. Cotonou, Projet1990 DIPA, l2lp., DIPA/WP/29.

Houndékon, BR., DE. Tempelman and AM. Jff, Report of round tabk meeting on women's activities1990 and community development in irtisanal fisheries rojects) in West Africa. Cotonou, IDAF

Project, l2p.+ annexes, IDAFT\TP/30.

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Okpanefe, MO., A. Abiodun and J.M. Haakonser The fishing communities of the Benin River estuary area:1991 Results from a village surve\ in Bendel State, Nigeria. Cotonou, IDAF Project, 75p.,

IDA F/WP/3 2.

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Anon., Compte-rendu du cours "Analyse Quantitative des Aspects Sélectionnés de Développement".1991 Cotonou, Projet DIPA, 6 + xlvi p., DIPA!WP/33.

Anon., Report of the course on "Quantitative Analysis of Selected Aspects of Fisheries Development".1991 Cotonou, IDAF Project, 6 + xlv p., IDAFIWP/33.

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Sheves, G.T., The Ghanaian dug-out canoe and the canoe carving industry in Ghana. Cotonou, IDAF1991 Project, 109p.,IDAF/WP/35.

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Guibrandsen, O.A.,, Canoes in Ghana. Cotonou, IDAF Project, 82p., IDAF/WP/37.1991

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Anon., Les pêches Artisanales en Afrique de l'Ouest, Compte-rendu de la Cinquième réunion des1991 Officiers de Liaison du DIPA. Cotonou, Projet DIPA, l22p., DIPA/WP/3 8.

Beare, R.J. and P. Tanimomo, Purse seine and encircling net fishing operations in Senegal, Guinea,1991 Siena Leone, Ghana and Benin. Cotonou, IDAF Project, 92p., IDAFIWP/39.

Everett, G.V. and G.T. Sheves, Recent trends in artisanal fisheries and report on alternatives to canoes.1991 Cotonou, IDAF project, 33p., IDAF,WP/40.

Callerhoim Cassel, E. and A.M. Jallow, Report of a socio-economie survey of the artisanal fisheries1991 along the atlantic coast in The Gambia. Cotonou, IDAF project, 97p., IDAF/WP/4 1.

Chimère Diaw, M. et Jan M. Haakonsen, Rapport du séminaire sur les migrations de pêcheurs artisans1992 en Afrique de l'Ouest. Cotonou, projet DIPA, 36p., DIPAIWP/42.

Chimère Diaw, M. and Jan M. Haakonsen, Report on the regional seminar on artisanal fishermen's1992 migrations in West Africa. Cotonou, IDAF project, 35p., IDAF/WP/42.

Houndékon, B. et L. Alfoyon, Rapport du séminaire-atelier de sensibilisation sur la méthode accélérée1993 de recherche participative tenu à Libreville Gabon en Novembre 1992. Cotonou, Projet

DPA, 56p., DIPAIWP/43.

Anon., Rapport de la sixième réunion des fonctionnaires de liaison Banjul, Gambie 1 - 5 février 1993.1993 Cotonou, Projet DIPA, 57p., DIPAIWPI44.

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Horemans, B. et Satia B.P., (éds), Rapport de l'atelier sur les organisations de pêcheurs en Afrique de1993 l'Ouest. Cotonou, Projet DIPA, lO2p., DIPAIWP/45.

Kébé, M., Gallène JI. et Thiam D.- Revue sectorielle de la pêche artisanale en Guinée Bissau. Pro1993 gramme de Développement Intégré des Pêches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA),

+ annexes, DIPAIWP/46.

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Kébé, M., Gallène J. et Thiam D.- Revista sectorial da pesca artesanal ra Guiné-Bissau Programa de1993 Desenvolvimento Integrado das Pescas Artesanais na Africa Ceidental. Cotonou DIPA, 32p.

+ anexos DIPA/WP/46

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Kébé, M., Njock J.C. et Gallène J- Revue sectorielle de la pêche maritime au Cameroun. Programme1993 de Développement Intégré des Pêches Artisanales en Afriue de l'Ouest (DIPA), 3Op. +

annexes, DIPAIWP/48.

Kébé, M., Njock, J.C. and Gallène, J. R., Sectoral review of marine atisanal fishery in Cameroon.1993 Cotonou, IDAF Project 33p., IDAF/WP/48

Anon. , Report of the Working Group on Artisanal Fisheries Statistics for the Western Gulf of Guinea,1993 Nigeria and Cameroon. Cotonou, IDAF Project, l26p., IDkF/WP/49

Satia, B.P., Ten years of Integrated Development of Artisanal Fishenes in West Africa (Origin,i 993 Evolution and Lessons Learned). Cotonou, IDAF Project, 7p. , IDAF/WP/50

Satia, B,P., Dix ans de développement intégré des pêches artisanales en Afrique de ltOuest (Origine,1993 évolution et leçons apprises). Cotonou, Projet DIPA, 4lp.. DIPAIWPI5O.

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Satia B.P., et B. Horemans (éds), Atelier sur les Conflits dans les Pêcheries Côtières en Afriquc de1993 POuest, Cotonou, Bénin, 24-26 novembre 1993. Cotonou, Prqet DIPA 68p., DIPA/WP/53.

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Horemans B., La situation de la pêche artisanale en Afrique de l'Ouest ci 1993. Cotonou Programme1994 de Développement Intégré des Pêches Artisanales en Africue de l'Ouest (DIPA), 4 I.. +

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J. Gallène e J-C. Njock, - Revista sectorial da pesca arteianal,a São Tomé e PrincipePrograma de Desenvolvimento Integrado das Pescas Artesanas na Africa Ocidental (DIPA).32p. + anexos, DIPATWP/55.

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Jul-Larsen, E., Pêcheurs migrants à Pointe-Noire (Congo): Cjntinuité et Changement1994 Perpétuel. Cotonou, Projet DIPA, 59p., DIPAIWP/56.

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IDAF Newsletter ¡La Lettre du DIPA

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