Programmation Cinéma Nestor Burma du 23 janvier au 19 février

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Du 23 janvier au 19 février 2013 CINEMA MUNICIPAL DE MONTPELLIER

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Programme cinéma Nestor Burma

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Du 23 janvier au 19 février 2013

CINEMA MUNICIPAL DE MONTPELLIER

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Andalucia p.10Aujourd’hui p.10Chimpanzés p.21Comme des frères p.9Comme un l ion p.18De l ’autre côté du périph’ p. 5Depar tures p.11 El ultimo Elvis p. 20L’étrange créature du... p.15Foxfire p.14Gangs of Wasseypur 1&2 p.17 L’histoire du petit Paolo p.6 Les mondes de Ralph p. 14Les raisins de la colère p.22 Lullaby to My Father p.21Main dans la main p.9Mon père va me tuer p.20Le monde de Charlie p.8 L’odyssée de Pi p.8 L’ogre de la Taïga p.22La parade p.7 Pauvre Richard p.19 Renoir p.5 Le roi du curling p.16 Le royaume des chats p.11Selkirk, le véritable... p.16 La stratégie de la poussette p.5 Télé Gaucho p.6 Two lover s p.19Une histoire d’amour p.18

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Cinéma Municipal Nestor Burma 2 rue Marcelin Albert Quartier Celleneuve 34080 Montpellier 04 67 61 09 62 04 67 61 08 04 (programmation) L’équipe :Programmation généralistePatrick BedosResponsable jeune publicClaire [email protected]

Accueil / Projection Belkacem LaouaziFrédéric LecomteMargaux Rose-Giraud

Plein tarif : 6 €

Tarif réduit : 5€(Pour tous avant 17h. Tous les jours pour les moins de 25 ans, les seniors, les intermittents, chômeurs, bénéficiaires du rsa, les étudiants, les familles nombreuses.)

Supplément 3D : 1 € (Location lunettes 3D) Carte abonnement 10 places : 45 € (Non nominative, sans limitation de temps)

L’écran des enfants : 3€ (pour tous)

Séance scolaire : 2,70 € par enfant (Gratuit pour les accompagnants à raison de 1 pour 10 enfants).

Dispositif scolaire : 2,50€ par enfant .

Les rendez-vous du cinéma Nestor Burma Mar 27 janvier 16h

Ciné-rencontre musicale avec l’accordéoniste Cédric Bailleul suite à la projection de L’histoire du Petit Paolo.

Mar 29 janvier 20h

Soirée-rencontre contre l’homophobieProjection du film La parade de Srdjan Dragojevic primé au Ciné-Med 2012, précédée du court-métrage Demain sera meilleur réalisé par le Conseil Municipal de la Jeunesse.

Sam 02 février

Journée culturelle sur le Japon.Dans le cadre de cette journée organisée en partenariat avec la MPT:- 14h: projection du film Le royaume des chats de Hiroyuki Morita suivie d’un ateilier Origami.- 21h: projection de Departures de Yojiro Takita.

Vendr 1er & Sam 02 février

Invitation au voyage- Vendredi 1er - 20h30: Projection du film Andalucia de Alain Gomis - Samedi 2 - 18h: Projection du film Aujourd’hui en présence de son réalisateur Alain Gomis!

Dim 10 février

Rencontre exceptionnelle avec Tim Mendler, spécialiste des prises de vues à effets spéciaux et stéréoscopiques (3D-relief) suite à la projection de L’Etrange créature du lac noir.

Dim 14 février

«Les diamants noirs sont éternels» pour la Saint Valentin avec le film Two lovers.

Dim 17 février 16h

Ciné-ma différence avec en avant-première nationale le nouveau Disney Nature, Chimpanzés.

Le cinéma municipal Nestor Burma est un service de la Direction de la culture et du Patrimoine de la ville de Montpellier.Directrice de la Culture et du Patrimoine : Valérie AstesanoChargée de mission arts visuels, cinéma et média : Sophie Menanteau

Le cinéma est un divertissement, oui, et l’équipe du cinéma municipal Nestor Burma nous offre chaque mois une programmation pleine de plaisir. Mais on le sait, le cinéma n’est pas que cela, il

enrichit notre regard sur le monde et nous permet d’interroger notre condition humaine. En ce sens, le cinéma est engagé, à l’image de ce programme d’hiver, qui nous invite à 4 rendez-vous exceptionnels à ne pas rater.

Le mardi 29 janvier, jour où l’Assemblée nationale présentera le texte relatif au mariage des couples de même sexe, le Conseil Montpelliérain de la Jeunesse, lui, diffusera un des films qu’il a produit, Demain sera meilleur, afin de promouvoir l’égalité des droits dans la société et la lutte contre l’homophobie. Ce film précédera la projection de l’extraordinaire long métrage La Parade. Un film drôle et décalé.

Le dimanche 10 et le jeudi 14 février, le cinéma fêtera son deuxième anniversaire. Le dimanche la séance de L’étrange créature du Lac Noir sera suivie d’une rencontre avec Tim Mendler, spécialiste des effets spéciaux et de la 3D-relief : accompagner le regard de tous les publics correspond à ma conviction que l’éducation aux images participe de l’éducation du citoyen. Quant au jeudi, place au film romantique, avec Two Lovers.

Et, pour finir, je tiens à vous rappeler la soirée du samedi 2 février, en présence d’Alain Gomis, réalisateur de Aujourd’hui. Notre invité signe ici son 3ème long métrage et nous indique qu’il est impossible de vivre sans contribuer, d’une façon ou d’une autre, à la vie de la cité. Un film métaphysique d’une puissance sensorielle rare. Une rencontre qui le sera tout autant, assurément.

Mme Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier.Mr Philippe SAUREL, Adjoint au maire de

Montpellier, délégué à la Culture

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ce mois-ci

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Des projections en temps scolaires des films du programme ou d’autres à la demande peuvent être organisées. Tel. 06 21 13 71 99

Tarif unique de 3€ pour les enfants et accompagnants

L’écran des enfants

> Du 23 au 29 janvierL’histoire du petit Paolo A partir de 5/6 ans

> Du 30 janvier au 12 févrierSelkirk, le véritable Robinson... A partir de 5 ans

> Samedi 2 février 14hLe royaume des chats De 5/6 ans à bien plus

> Du 6 au 12 févrierL’étrange créature du Lac Noir A partir de 9 ans

> Du 13 au 26 févrierL’ogre de la Taïga A partir de 4 ans

Evénements jeune public Les ateliers sont ouverts aux enfants munis du ticket de la séance auquel l’atelier est rattaché. Les enfants restent sous la responsabilité d’un parent ou d’un accompagnant adulte.

> Dimanche 27 janvier à 16h: Ciné-renContre musiCale.Suite à la séance de 16h, partez à la découverte de ce fabuleux instrument de musique qu’est l’accordéon grâce à l’intervention pédagogique animée par Cédric Bailleul, professeur d’accordéon à l’école Montpellier. Accordéon. www.montpellier-accordeon.com

> Samedi 2 février à 14h: Ciné-goûter Créatif.Suite à la séance de 14h, découvrez l’art du pliage japonais avec un atelier ORIGAMI animé par l’association TORANOMAKI, en partenariat avec la Maison pour Tous Marie Curie dans le cadre de sa Journée du Japon.

> Dimanche 10 février à 14h: renContre exCeptionnelle!Avec tim mendler, spécialiste des prises de vues à effets spéciaux et stéréoscopiques (3D-relief) qui a travaillé sur les effets visuels de nombreux films tels que X-Men : le commencement, La Môme, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, etc. Ce sera l’occasion pour tous de découvrir l’envers du décor et de comprendre d’où vient cette (pas si nouvelle) technique du cinéma en relief mais également comment on la réalise… une rencontre riche en découvertes à ne pas manquer !

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De l’autre côté du périph’De David Charhon France – 2012 – 1h36Avec Omar Sy, Laurent Lafitte, Sabrina Ouazani> Du 23 au 29 janvier

Un matin à l’aube dans une cité de Bobigny, près d’un vieux tripot clandestin, est retrouvé le corps sans vie de Eponine Chaligny, femme du très influent Jean-Éric Chaligny, premier patron de France, au centre d’un climat social extrême qui secoue la France depuis quelques semaines. Ce matin-là deux mondes radicalement opposés vont alors se croiser: Ousmane Diakité, policier de la section financière de Bobigny et François Monge, capitaine de la fameuse police criminelle de Paris...

«Au cinéma, on nous a déjà fait le coup du duo de flics que tout oppose. Dans "De l’autre côté du périph’", c’est au tour de Laurent Lafitte et Omar Sy de s’y coller. David Charhon s’est chargé de mettre en

images leurs aventures parigo-banlieusardes. Il avait déjà dirigé un comique en mettant en scène Elie Semoun, dans le barré Cyprien. Flirtant avec les poncifs de la comédie d’action, le film tire malicieusement son épingle du jeu en jouant sur le choc des cultures. L’alchimie opére : Omar Sy assure un max, tout comme son compère Laurent Lafitte, détestable à souhait…»Benoit Pattex - Ciné-Cinéma

1915. Sur la Côte d’Azur. Au crépuscule de sa vie, Auguste Renoir est éprouvé par la perte de son épouse, les douleurs du grand âge, et les mauvaises nouvelles venues du front : son fils Jean est blessé… Mais une jeune fille, Andrée, apparue dans sa vie comme un miracle, va insuffler au vieil homme une énergie qu’il n’attendait plus. Éclatante de vitalité, rayonnante de beauté, Andrée sera le dernier modèle du peintre, sa source de jouvence.Lorsque Jean, revenu blessé de la guerre, vient passer sa convalescence dans la maison familiale, il découvre à son tour, fasciné, celle qui est devenue l’astre roux de la galaxie Renoir. Et dans cet éden Méditerranéen, Jean, malgré l’opposition ronchonne du vieux peintre, va aimer celle qui, animée par une volonté désordonnée, insaisissable, fera de lui, jeune officier velléitaire et bancal, un apprenti cinéaste…

«Apparemment, c’est un film immobile sur le vide entre les êtres. Mais c’est un film immobile où tout bouge, où le vide regorge

d’affrontements secrets et de désirs réfrénés. Le cinéaste multiplie les mouvements de caméra, que leur élégance et leur fluidité rendent presque invisibles. On a, par moments, l’impression que seul le vent, en écartant les rideaux des chambres, provoque ces panoramiques sinueux, ces travellings imperceptibles qui, à chaque instant, dévoilent le dessous des cartes, le ver dans le fruit. Ce que filme Gilles Bourdos, c’est la vie qui bataille contre la mort. Et la vie, c’est cette Andrée (Christa Theret, érotique, splendide) qui débarque chez les Renoir. Cette fille veut tout, ose tout et elle rêve de devenir actrice. Alors, elle tente de toutes ses forces de convaincre Jean, le fils (Vincent Rottiers, tendu, impressionnant), venu soigner une blessure de guerre. Un jour, il sera réalisateur, elle sera sa star. Et tous deux produiront leurs films en vendant les toiles du « vieux », après sa mort... Gilles Bourdos traque tous ces élans — les premiers pas, les derniers — avec un brio qui allie intelligence et sensualité.»Pierre Murat - Télérama

RenoirDe Gilles Bourdos France – 2012 – 1h51Avec Michel Bouquet, Christa Theret, Vincent Rottiers> Du 23 au 29 janvier

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L’histoire du petit PaoloDe A. Demuynck et C. Marreiros, V. Bierrewaerts , H. Frassetto et N. LiguoriBelgique, France, 2012, animation, 59 mnA partir de 5/6 ans> Du 23 au 29 janvier

Sous un coin de ciel bleu : dans un royaume où tout est bleu, la belle princesse a le blues. Sacrebleu, comment lui rendre le sourire ?

Fugue : un petit bonhomme tente de prendre soin d’une jeune pousse...

La garde barrière : Garde-barrière d’un passage à niveau sur une route à l’abandon, une vieille dame vit seule avec sa vache.Elle comble sa solitude par la tendresse qu’elle porte à sa jolie vache et s’évade en jouant du violon. Jusqu’au jour où elle décide de stopper les trains qui passent...

L’histoire du petit Paolo (d’après un conte musical de Marc Perrone): En 1863, Cyrill

entreprend un pélerinage en Italie. Il voyage avec une mystérieuse boîte à musique sur le dos. Il rencontre le petit Paolo, qui rêve d’avoir le même instrument de musique que lui...

«Voici quatre jolis films bien différents mais réunis par une même thématique  : la musique. Ce programme original emmènera les spectateurs dans une promenade envoutante entre personnages de contes et notes de musique…»

L’écran des enfants

Ciné-renConTre musiCale

Suite à la séance de 16h, partez à la

découverte de ce fabuleux instrument

de musique qu’est l’accordéon grâce à

l’intervention pédagogique animée par

l’accordéoniste Cédric Bailleul.

Dimanche 27 janvier

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en première partie de soirée:projection du court-métrage Demain Sera Meilleur, hommage à la lutte contre l’homophobie, réalisé par le Conseil Municipal de la Jeunesse et en présence de quelques témoins et de l’équipe du court métrage.

La paradeDe Srdjan DragojevicHongrie , Serbie , Croatie , Slovénie , Allemagne – 2013 – 1h55 - vostfAvec Nikola Kojo, Milos Samolov, Hristina Popovic

En voulant sauver son pitbull chéri et contenter sa fiancée capricieuse, Lemon, parrain des gangsters de Belgrade, se voit obligé d’assurer la sécurité de la première GayPride de Serbie. Pour l’aider dans cette mission impossible, il part à la recherche d’anciens mercenaires. Serbes, musulmans, bosniaques, albanais du Kosovo et combattants croates se retrouvent aux côtés des militants homosexuels. Comment cet équipage hétéroclite qui n’aurait jamais dû se rencontrer va-t-il arriver à transcender les frontières et leurs différences ?

«Dans La Parade, les situations sont drôles et mordantes et s’enchaînent, campées par des personnages bien dessinés. Les clins d’oeil appuyés aux Sept Mercenaires sont amusants, et l’évocation du message homosexuel sous-jacent de Ben-Hur (film préféré du gangster homophobe) fait

toujours sourire. La Parade n’en demeure pas moins un rappel de la situation des gays en Serbie, constamment passés à tabac, voire assassinés, et dont le premier défilé, en 2001, se termina dans un bain de sang. Et le film de marier intelligemment la truculence et la tragédie.»Christophe Carrière – L’Express

Télé GauchoDe Michel LeclercFrance – 2012 – 1h52Avec Félix Moati, Sara Forestier, Eric Elmosnino > Du 23 au 29 janvier

Tout a commencé lorsque les caméscopes ont remplacé les caméras. Faire de la télé devenait alors à la portée de tous. Jean-Lou, Yasmina, Victor, Clara, Adonis et les autres ne voulaient pas seulement créer leur propre chaîne de télé, ils voulaient surtout faire la révolution. Ainsi naquit Télé Gaucho, aussi anarchiste et provocatrice que les grandes chaînes étaient jugées conformistes et réactionnaires. Cinq années de grands foutoirs, de manifs musclées en émetteur pirate, de soirées de beuveries en amours contrariées... et ce fut ma parenthèse enchantée.

«Son deuxième film, Le Nom des gens, lui avait valu une sélection à Cannes, à la Semaine de la critique, et deux Césars. La fraîcheur de ton de cette comédie avait fédéré le public et la critique. Avec Télé Gaucho, Michel Leclerc confirme qu’il est une voix à part dans le paysage de la comédie

française contemporaine. Revisitant un passé proche qui court de la fin des années 1990 au début des années 2000, faisant du clivage droite/gauche le moteur de ses scénarios, alliant un parti pris naturaliste à un sens cocasse des situations, il embarque ses spectateurs dans des décors, des intrigues, des champs lexicaux qu’on associerait volontiers au cinéma d’auteur d’il y a vingt ans [...] Directement inspiré de l’expérience de Télé Bocal, petite chaîne pirate à laquelle Michel Leclerc avait lui-même participé, le film doit beaucoup de sa réussite à cette dimension autobiographique. Servies par un casting bien senti, qui accentue la pente fantaisiste un peu déglingue du projet, par un vrai sens du rythme et du détail, par des dialogues piquants, les situations sont drôles et savoureuses…»Isabelle Regnier – Le Monde

Soirée rencontre contre l’homophobie

Séance organisée en partenariat avec le Conseil Municipal de la Jeunesse.

Remerciements aux amis du Cinéma Diagonal pour la complicité et l’entente de programmation

Film doublement primé en 2012 : prix panorama au 62ème Festival de Berlin et prix du public au 34ème Cinemed de Montpellier !

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Le monde de CharlieDe Stephen Chbosky USA – 2013 – 1h43 – vostf Avec Logan Lerman, Emma Watson, Ezra Miller > Du 30 janvier au 5 février

Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un «loser». En attendant, il reste en marge - jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, le sexe… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui.

«Des histoires de lycéens outsiders, perdus dans le monde impitoyable des pom-pom girls et de leurs boyfriends capitaines de l’équipe de foot, le cinéma américain en crache à jets continus. Adaptée d’un roman

autobiographique par son auteur lui-même, celle-ci offre un petit supplément d’âme: l’innocence de son héros, pudique et tourmenté (Logan Lerman, très touchant). Le réalisateur sait capter ce mélange de complicité, d’exultation passagère et d’angoisses diffuses si typiques de l’adolescence. Il construit une attachante chronique des amitiés et des amours de jeunesse.»Cécile Mury - Télérama

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Main dans la mainDe Valérie Donzelli France – 2012 – 1h25AvecValérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël > Du 30 janvier au 5 février

Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se rencontrent, ils ont chacun des vies bien différentes. Hélène dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, Joachim, lui, est employé d’un miroitier de province.Mais une force étrange les unit. Au point que, sans qu’ils puissent comprendre ni comment, ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer.

«Comment ressortir du phénomène La guerre est déclarée, de son nuage d’éloges et de son intimidant succès public ? Attendre, jouer la sécurité, mûrir d’autres projets pour mieux revenir ? Ce serait se tromper sur l’idée que Valérie Donzelli se fait du cinéma, sur son principe d’urgence et de dispersion, sur son goût du risque qui autorise les ratures et accueille les fulgurances accidentelles. Voilà donc encore une histoire d’amour impossible

constellée d’indices autobiographiques, mais ici reformulés par un geste de cinéma fantastique un peu dingue et très exaltant Mais il n’y a pas d’amour sans perte ni de comédie sans drame dans le cinéma double et fragile de Valérie Donzelli, qui s’obscurcit de motifs plus tragiques à mesure que la farce progresse : les rapports de classes soudain se révèlent, la fusion du couple devient carnassière, les familles se séparent, la maladie d’un proche resurgit, tandis que la seule perspective qui s’offre aux personnages semble être la fuite. Étrange horizon pour ce sketch burlesque devenu mélo bouleversant, dont le feu d’artifice en happy end dissimule mal le bruit sourd de ces deux solitudes.»Romain Blondeau - Les Inrockuptibles

L’odyssée de PiDe Ang LeeUSA – 2012 – 2h05 – vfAvec Suraj Sharma, Irrfan Khan, Adil Hussain> Du 23 janvier au 5 février

A partir de 10 ansAprès une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d’un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.

«A travers, ce conte philosophique, où l’arche de Noé se métamorphose en radeau de la méduse, Ang Lee révèle, une fois encore, ses atouts de conteur universel. Illustrant l’éternel débat sur le rationnel contre l’irrationnel, il dresse une allégorie incroyable. Lyrisme et humanisme encadrent ici les croyances d’une

religion qui officie dans les salles obscures : celle du cinéma ! Il réussit à nous faire croire en la magie des illusions ! Quiconque se laissera tenter par cette étonnante Odyssée, risque fort d’être converti à la poésie visuelle d’un auteur qui signe là, rien moins que son meilleur film. Ouvrez bien vos mirettes, accrochez-vous au bastingage, vous allez être subjugués par ce périple spirituel et émotionnel.»Marjolaine Gout – Ecran Large

Comme des frèresDe Hugo Gélin France – 2012 – 1h44Avec François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney > Du 23 au 29 janvier Depuis que Charlie n’est plus là, la vie de Boris, Elie et Maxime a volé en éclats. Ces trois hommes que tout sépare avaient pour Charlie un amour singulier. Elle était leur sœur, la femme de leur vie ou leur pote, c’était selon. Sauf que Charlie est morte et que ça, ni Boris, homme d’affaires accompli, ni Elie, scénariste noctambule et ni Maxime, 20 ans toujours dans les jupes de maman, ne savent comment y faire face. Mais parce qu’elle le leur avait demandé, ils décident sur un coup de tête de faire ce voyage ensemble, direction la Corse et cette maison que Charlie aimait tant. Seulement voilà, 900 kilomètres coincés dans une voiture quand on a pour seul point commun un attachement pour la même femme, c’est long… Boris, Elie et Maxime, trois hommes, trois générations, zéro affinité sur le papier, mais à l’arrivée, la certitude que Charlie a changé leur vie pour toujours.

«Si la trame est classique, le trio de tête beaucoup moins, car le film d’Hugo Gélin remporte haut la main un pari rarement tenu : faire jouer un trio d’hommes a priori trop dissemblables pour s’entendre par un trio d’acteurs qui ne se ressemblent vraiment pas. L’un devant l’autre, les trois acteurs évoluent calmement dans une chorégraphie plus exigeante qu’elle n’en a l’air. Entre eux, l’ombre de Charlie (Mélanie Thierry), fantasque et garçonne, flotte sans rien obscurcir de leur jeu ou d’une histoire qui prend corps à mesure qu’ils la dessinent. Quelques jolis textes très simples, quelques beaux moments d’humour, des routes, des étapes, des élans retrouvés. Presque rien, très bien fait : mieux – plus vrai – que ce que la plupart des amitiés de cinéma promettent.»Noémie Luciani – Le Monde

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Journée culturelle sur le JaponEn partenariat avec la MPT Marie Curie

14h Le royaume des chats De Hiroyuki Morita Japon - 2003 - 1h14

Haru, une collégienne au comportement instable, sauve par hasard un chat d’un accident de la circulation. Ce qu’elle ignore, c’est que le félin n’est autre que le fils du puissant roi des chats. Cette rencontre va complètement bouleverser le cours de son existence. Dans son aventure, trois personnages vont se révéler des amis précieux: le très élégant Chat Baron, Mouta, un gros matou errant, et le corbeau Toto.

21hDeparturesDe Yojiro TakitaJapon - 2009 - 2h11Avec Masahiro Motoki, Tsutomu Yamazaki, Ryoko Hirosue

+ atelier Origami, l’art du pliage japonais, animé par l’association TORONOMAKI

Et d’autres activités vous attendront à la Maison pour Tous tout au long de la journée.

Dans une province rurale du nord du Japon, à Yamagata, où Daigo Kobayashi retourne avec son épouse, après l’éclatement de l’orchestre dans lequel il jouait depuis des années à Tokyo. Daigo répond à une annonce pour un emploi «d’aide aux départs», imaginant avoir affaire à une agence de voyages. L’ancien violoncelliste s’aperçoit qu’il s’agit en réalité d’une entreprise de pompes funèbres, mais accepte l’emploi par nécessité financière. Plongé dans ce monde peu connu, il va découvrir les rites funéraires, tout en cachant à sa femme sa nouvelle activité, en grande partie taboue au Japon.

Aujourd’hui De Alain Gomis France, Sénégal – 2013 – 1h28 - vostfAvec Saul Williams, Aïssa Maïga, Anisia Uzeyman

Dakar, la ville familière, grouillante, colorée… La famille, les amis, son premier amour, les manifestations, ses aspirations… Aujourd’hui Satché doit mourir. Il a été choisi. Aujourd’hui Satché vit comme il n’a jamais vécu.

«Il y a de l’humour, de l’élégance, de la tendresse, de la douceur, de la sagesse, dans ce film singulier qui regarde la mort en face. Il n’est pas indifférent qu’il nous vienne du Japon : la précision des gestes, l’esthétique des rites, donnent de la noblesse et de la grâce à ces moments souvent tabous en Occident.»Marie-Noëlle Tranchant - Figaroscope

«Provenant du célèbre studio Ghibli, le Royaume des chats est un film frais et divertissant qui emmène le spectateur, comme son héroïne, de surprise en surprise dans un rythme soutenu. Certaines scènes sont d’une grande beauté….»

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Vendredi 1er et samedi 2 février. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

AndaluciaDe Alain Gomis France – 2008 – 1h25Avec Samir Guesmi, Djolof Mbengue, Delphine Zingg Du dribble de Pelé à la danse de Mohammed Ali sur le ring, Yacine voudrait ne retenir de la vie que des moments uniques. Dans son royaume - sa caravane, sa musique, ses héros - il est le maître du jeu. Mais voilà que Yacine rencontre par hasard Djibril, un ami d’enfance. Il se trouve alors confronté à ses origines, à sa cité, à ses frustrations, à ses désirs inassouvis...Alors Yacine s’en va. Il décide de repartir à zéro, sans bagages ni attaches... «Que signifie être aujourd’hui un fils d’immigré maghrébin en France? Comment conquérir la dignité individuelle face à l’humiliation collective au quotidien? Comment être à la fois français de plein droit et dépositaire d’une mémoire et d’une identité colonisées ?

Comment vivre cette différence sans qu’elle soit diluée par l’intégration ni aliénée par le communautarisme ? Ces questions, dont l’actualité nous rappelle l’urgence, Andalucia, deuxième long-métrage d’Alain Gomis les pose de la plus belle manière. En les laissant remonter à la surface plutôt qu’en les assénant frontalement, en signant un film qui tient davantage d’une incarnation poétique à la Artaud que d’un traité sociologique à la Bourdieu.Moments volés, fragments de vie, logique onirique. A l’image de son personnage (interprété par l’exceptionnel Samir Guesmi), le film est construit comme une insurrection…»Jacques Mandelbaum - Le Monde

«Invitation au voyage» en compagnie d’alain Gomis

né en France d’un père sénégalais et d’une mère française, alain Gomis entreprend des études d’histoire de l’art et une maîtrise d’études cinématographiques, en sorbonne. il réalise sucéssivement des reportages, et des courts métrages. Dès son premier long métrage Afrance, son travail est distingué, remarqué par l’ensemble du monde du cinéma. le style, notre invité n’en manque pas. mais il y ajoute la détermination d’un humaniste qui poursuit un travail de quête .Filmant ses personnages d’une humanité peu commune, comme des paysages, Gomis laisse le soin au spectateur de renouer avec la confiance et la bienveillance du regard. une rare puissance évocatrice se dégage de ses «Films itinéraires». Ce talent dans l’art de raconter le voyage extérieur et intérieur nous offre la meilleure part de nous-même , et la meilleure part du Cinéma .

Vendredi 1er février à 20h30

Samedi 2 février à 18h : EVENEMENT!

Rencontre avec Alain Gomis à l’issue de la

projection

Page 7: Programmation Cinéma Nestor Burma du 23 janvier au 19 février

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. . . . . . . . . . . . . . . . .Calendrier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

du mercredi 23 au mardi 29 janvier

mer 23 jeu 24 ven 25 sam 26 dim 27 lun 28 mar 29

L’histoire du petit Paolo 10h, 16h30 16h30 16h +

ciné-rencontre

L’odyssée de Pi - vf 14h 18h 20h30 20h15

Télé Gaucho- vostf 18h30 20h30 16h 20h30

De l’autre côté du périph’ 18h 14h 18h30

Comme des frères 18h30 20h30 14h 16h

Renoir 20h30 16h 18h30 17h30

La parade 19h30 + rencontre

mer 30 jeu 31 ven 1er sam 2 dim 3 lun 4 mar 5

Selkirk, le véritable... 16h30 16h

Les mondes de Ralph 2D 14h

Les mondes de Ralph 3D 14h

L’odyssée de Pi - vf 18h 16h

Main dans la main 20h30 18h30 16h 16h 16h30 20h10

Le monde de Charlie - vostf 18h15 20h10 18h30

Andalucia 20h30

Aujourd’hui - vostf18h +

rencontre 18h30

Le royaume des chats 14h + atelier

Departures - vostf 21h

Foxfire - vostf 20h10 17h30 20h10 16h

mer 6 jeu 7 ven 8 sam 9 dim 10 lun 11 mar 12

Selkirk, le véritable... 14h 14h

Les mondes de Ralph 3D 16h

Pauvre Richard 18h10 16h 16h30 16h30

Gangs of Wasseypur part 1 - vostf 20h 20h

Une histoire d’amour 18h30 18h15

Gangs of Wassyepur part 2 - vostf 20h 19h30

Le roi du curling - vostf 18h30 18h 18h30

Aujourd’hui - vostf 16h 20h

L’étrange créature du lac noir 3D 20h30 - vostf 18h 14h+ rencontre

Foxfire - vostf 16h 20h

du mercredi 30 janvier au mardi 5 février

du mercredi 6 au mardi 12 février

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mer 13 jeu 14 ven 15 sam 16 dim 17 lun 18 mar 19

La stratégie de la poussette 14h 16h 14h 16h30

L’ogre de la Taïga 16h30 16h30

El Ultimo Elvis - vostf 18h30 18h 18h 18h10

Comme un lion - vostf 20h10 18h15 14h 18h15

Two lovers - vostf 20h30

Lullaby to My father - vostf 16h

Mon père va me tuer - vostf 18h30 16h30

Les raisins de la colère - vostf 20h15

Gangs of Wasseypur part 1 - vostf 20h 20h10

Gangs of Wassyepur part 2 - vostf 20h 20h10

CINE - MA DIFFERENCE

Chimpanzés 16h

du mercredi 13 au mardi 19 février

Les places peuvent être achetées directement à la caisse

aux heures d’ouverture du cinémaà partir du mercredi

pour chaque semaine cinématographique .

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L’étrange créature du Lac NoirDe Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier USA, 1954, 1h20, vf et vostf.

A partir de 9 ans> Du 6 au 12 février

Au coeur de l’Amazonie, un paléontologue découvre un fossile de main appartenant à une espèce inconnue. Persuadé qu’il s’agit du chaînon manquant entre l’homme et le poisson, il rassemble une expédition pour exhumer le reste du squelette et descendre le fleuve en bateau, s’enfonçant dans un territoire sauvage et poisseux, sans se douter que les eaux abritent encore l’étrange créature...

«En 1954, c’est avec des lunettes en carton aux verres rouges et bleus que les spectateurs ont découvert L’Etrange Créature du Lac Noir. L’un des premiers films en relief produits par Hollywood, il est également devenu un classique incontournable du film de monstres et d’aventure (aux côtés de King Kong et de Frankenstein). Les spectateurs d’aujourd’hui ont donc la chance exceptionnelle de pouvoir (re)découvrir ce film en salle, dans sa version restaurée et bien sûr en 3D ! Un voyage dans le temps, aux origines de l’animation 3D, à ne surtout pas manquer!»

L’écran des enfants

En avant programme, projection du court métrage Mytho logique, inédit en salle, réalisé par 5 anciens étudiants de l’ESMA (Ecole Supérieure des Métiers Artistiques, à Montpellier) entre septembre 2009 et septembre 2010.

Ciné-renConTre

la séance de 14h sera suivie d’une rencontre

exceptionnelle avec tim mendler.

Ce sera l’occasion pour tous de découvrir

l’envers du décor et de comprendre d’où vient

cette (pas si nouvelle) technique du cinéma en

relief mais également comment on la réalise…

Dimanche 10 février

Après des études d’Arts Plastiques à Montpe l l i e r et de l ’ Image Cinématographique à Bruxelles, Tim commence sa carrière dans les prises de vue à défis techniques: d’abord en tant qu’assistant caméra pour effets visuels, formats larges (65/70mm) et 3D-relief, puis comme opérateur Motion-Control (une grue pilotée par ordinateur pour prises de vue à truquages), notamment pour des films comme «Le Patriote, le chemin de la liberté», «Mar adentro» et «Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban».Depuis 2006, Tim s’est spécialisé dans l’intégration d’images de synthèse dans les prises de vues réelles. Fondateur du collectif MoveMatcherS, il a récemment collaboré sur les films «Captain America», «X-men: Le Commencement» et «Astérix aux Jeux Olympiques». Actuellement, il est en train de terminer la supervision des derniers plans du film «Minuscule-3D: La vallée des fourmis perdues» dont la sortie est prévue en automne 2013.En tant que stéréographe, Tim collabore depuis 1999 sur des projets en 3D-relief variés: films pour parcs d’attractions, court- et long-métrages. 2 de ses court-métrages ont été primés à des Festivals internationaux.D e p u i s   1 9 9 9 ,   T i m   i n t e r v i e n t occasionnellement dans des écoles de cinéma et conférences professionelles.

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FoxfireDe Laurent Cantet France, Canada – 2013 – 2h23Avec Raven Adamson, Katie Coseni, Madeleine Bisson> Du 30 janvier au 12 février

1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des États-Unis, une bande d’adolescentes crée une société secrète, Foxfire, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu’elles subissent. Avec à sa tête Legs, leur chef adulée, ce gang de jeunes filles poursuit un rêve impossible : vivre selon ses propres lois. Mais l’équipée sauvage qui les attend aura vite raison de leur idéal.

«Un groupe adolescent, écrasé par l’inégalité, en lutte contre l’institution : par deux fois, Laurent Cantet aura lancé une escouade de jeunes gens à l’assaut de citadelles imprenables. Pourtant, Foxfire et Entre les murs (Palme d’or 2008 à Cannes) sont tout à fait dissemblables, avec pour point commun unique le regard passionné que pose un quinquagénaire sur ce moment de la vie si propice à la révolution.A l’opposé de la matière semi-documentaire que le réalisateur a souvent travaillée, on

saute ici à pieds joints dans la fiction (le film est adapté d’un roman de Joyce Carol Oates). Affranchi de la réalité, Laurent Cantet lui témoigne pourtant toujours le même respect. Ce qu’il veut montrer doit obéir aux lois de la vie en société, et la dynamique du groupe des filles est dépeinte avec une exactitude mathématique, pour mieux amener les paroxysmes, la tragédie.Avec Foxfire, Cantet fait remonter à la surface ce que l’on ne voit quasiment jamais des années 1950 lorsque le cinéma américain s’en empare : la pauvreté, l’inégalité, la violence institutionnelle. En réaction, ces adolescentes ne sont pas seulement mues par la soif d’absolu ou l’envie de pouvoir, mais aussi par le désir. C’est dans cette double nature des personnages que réside la force d’attraction de Foxfire.»Thomas Sotinel – Le Monde

Les mondes de RalphDe Rich MooreUSA– 2012 – 1h41> Du 30 janvier au 12 février

A partir de 5 ansDans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous…Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut: être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous…Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but: prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?

«Des personnages de jeux vidéo qui

mènent une vie autonome dès qu’on arrête de jouer avec eux : l’idée des Mondes de Ralph, nouvelle production Disney, est une déclinaison de celle de Toy Story, premier grand succès des studios Pixar, réalisé en 1995 par John Lasseter. Nul hasard à cela: depuis 2006 (date du rachat de Pixar par Disney), le directeur artistique de Disney s’appelle John Lasseter.Mais que l’on se rassure, ce nouveau film n’est pas un ersatz de l’ancien. Au-delà de l’emprunt de départ, il propose un univers autonome, tout à fait neuf dans le paysage du cinéma d’animation (et qui plus est dans celui de Disney) et très réjouissant, tant sur le plan narratif qu’esthétique.»Isabelle Regnier - Le Monde

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Gangs of Wasseypur part 1De Anurag KashyapInde – 2012 – 2h40 – vostfAvec Manoj Bajpai, Tigmanshu Dhulia, Piyush Mishra> Du 6 au 19 févrierWasseypur, Inde. La ville voit s’affronter trois générations de gangsters, héritiers de deux clans. Celui de Shahid Khan, qui le premier se lança dans le pillage de trains britanniques, contre celui de Ramadhir Singh, au pouvoir sans partage sur la région. Devenu paria, Shahid Khan est contraint de travailler dans la mine de son pire ennemi.Sardar Khan, fils de Shahid et coureur de jupon invétéré, a juré de rétablir l’honneur de son père en devenant l’homme le plus redouté de Wasseypur.

Gangs of Wasseypur part 2De Anurag KashyapInde – 2012 – 2h40 – vostfAvec Nawazuddin Siddiqui, Huma Qureshi, Vineet Singh> Du 6 au 19 février

Les clans de Shahid Khan et Ramadir Singh continuent de s’affronter dans la région de Wasseypur. Et c’est maintenant au petit fils de Shahid, Faizal de reprendre la tête du clan Khan. Fumeur depuis son plus jeune âge et timide, personne, surtout sa mère, ne croit en son potentiel de chef de gang. Mais bientôt Faizal va marquer les esprits par son intelligence et son incroyable soif de vengeance qui ne semble pas trouver de fin...

«Corne d’abondance filmique, Gangs of Wasseypur distille une hécatombe désopilante. Ce divertissement euphorisant rivalise avec les péplums titanesques et les œuvres grandiloquentes. Ces messieurs Leone, Scorsese, Coppola et Tarantino ont un prétendant pour leur succession. Anurag Kashyap retourne à ses gammes de

prédilection avec le crime et nous ourdit un monument cinématographique de 5h20! Un récital de douilles volantes et de balles sifflantes donne le «la» à un ballet d’hémoglobine et de violence orchestré de main de maître!!! Gangs of Wasseypur a été réalisé sous la forme de deux films indépendants n’en formant qu’un. Les frileux pourront ainsi se délecter de ce découpage. Cependant, cette fresque vengeresse peut être aisément savourée en un seul bloc. Le réalisateur ayant le don de nous plonger dans un état de transe, le temps se dilapide avec fulgurance ! Face à cette expérience fleuve et outrageusement fascinante, appareillez mirettes, ouïes et méninges, Anurag Kashyap a fait des étincelles en engendrant une œuvre stratosphérique. Il redonne ses lettres de noblesse au cinéma commercial. Ce conte épique, à la fois spectaculaire, drôle et volubile, captive de bout en bout. Gangs of Wasseypur est l’événement cinématographique de 2012 et déjà un classique du cinéma…»Marjolaine Gout – Ecran Large

Gangs of WasseypurSi vous êtes accros aux Films Noirs épiques, si Le Parain de F.F.Coppola reste pour vous le film de référence ! Plongez dans l’oeuvre monumentale Gangs of Wasseypur part 1&2 .Saisissez la chance de voir cette Saga, un monument de Cinéma!

uniquement au nestor Burma

Le roi du curlingDe Ole Endresen Norvège – 2013 – 1h20Avec Atle Antonsen, Linn Skåber, Kåre Conradi> Du 6 au 12 février Truls Paulsen est un champion de curling qui a tout gagné. Son perfectionnisme et sa névrose du millimètre se retournent un jour contre lui et il se retrouve alors hospitalisé sous le contrôle d’une psychologue et sous la tutelle de sa femme Sigrid. Sous traitement, il a interdiction formelle de revoir ses anciens partenaires sportifs et d’approcher une piste de curling. Mais Gordon, son ancien entraîneur, mentor et meilleur ami tombe gravement malade et ne peut payer une opération très coûteuse. Truls Paulsen devra mener son plus grand combat pour retourner à la compétition et obtenir les gains pour sauver Gordon. L’amitié sportive sera-t-elle plus forte que tout ?

«Jouer à la pétanque avec une pierre sur une patinoire, c’est grosso modo la loi du curling,

un sport sympa qui peut rendre fou dans ce film d’un nouveau venu norvégien. Colorée et pomponnée comme un paquet-cadeau, sa comédie lorgne vers l’Amérique (Wes Anderson et surtout le Big Lebowski des frères Coen) et affiche une naïveté presque enfantine. C’est aussi tout le charme de son héros, grand gaillard lunaire qui régresse gentiment à force de mener ses compétitions de curling comme un gamin dans un bac à sable. La cocasserie du personnage se double d’une sincérité désarmante…»Frédéric Strauss - Télérama

Selkirk, le véritable Robinson CrusoéDe Walter Tournier Uruguay, 2012, animation, 1h15, vfA partir de 5 ans> Du 30 janvier au 12 févrierSelkirk est un jeune corsaire indépendant, joueur et indiscipliné. Comme tous les pirates, il parcourt les mers à la recherche de fabuleux trésors. Mais cette fois, à force de gagner ses paris, il va se mettre les marins du navire «L’Espérance» à dos au point de finir abandonné sur une île déserte...

«Librement Inspiré de l’histoire vraie du marin écossais Alexander Selkirk (1679-1721), qui avait également inspiré Daniel Defoe lorsqu’il écrivit Robinson Crusoé, ce film emmène les spectateurs dans une aventure haute en couleurs, entre piraterie, coups bas et débrouillardise. Le tout servi par la technique traditionnelle de la stop motion

qu’on a toujours autant de plaisir à retrouver en salle ! C’est parti pour 1h15 d’aventure au-delà des mers!»

L’écran des enfants

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Comme un lionDe Samuel Collardey France – 2013 – 1h42Avec Marc Barbé, Mytri Attal, Anne Coesens > Du 13 au 19 février

Mitri a 15 ans et vit dans un village au Sénégal. Comme tous les jeunes de son âge, il joue au foot en rêvant du Barça et de Chelsea. Lorsqu’un agent recruteur le repère, Mitri croit en sa chance. Mais pour partir à l’assaut des grands clubs européens, il faut payer. La famille se cotise et s’endette pour l’aider. Une fois à Paris, tout s’écroule: Mitri se retrouve abandonné sans un sou en poche, et ne peut imaginer affronter la honte du retour au village. Une odyssée faite de débrouilles commence alors. Mais son rêve de foot le rattrapera au coin d’une rencontre.

«L’odyssée française d’un apprenti footballeur sénégalais victime des penchants néo-esclavagistes qui gangrènent le foot business: agents véreux, magouilles en tous genres, promesses sans lendemain etc. Samuel Collardey signe

là une fable initiatique audacieuse et remarquablement équilibrée. Irriguée par une myriade de détails réalistes, l’intrigue est vive, tendue par l’urgence de la survie et l’ambition incandescente de l’adolescent qui, malgré la galère et la précarité, s’accroche aveuglément à son rêve de gloire. C’est ce curieux mélange d’âpreté et de douceur, collusion du conte et du documentaire, qui fait mouche ici. Une belle surprise.»Guillaume Loison - Le Nouvel Observateur

Two loversDe James Gray USA – 2008 – 1h50Avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw

New York. Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra,la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre la raison et l’instinct, il va devoir faire le plus diffcile deschoix...

«Leonard aime Michelle, qui aime Leonard comme un ami, tandis que Sandra aime Leonard, qui aime Sandra comme une amie. Sur ce genre de canevas, on peut modeler de la guimauve. C’eût été étonnant de la part de James Gray, réalisateur de Little Odessa et de La nuit nous appartient, qui aime travailler la tragédie. Two Lovers n’en est pas une, mais la passion qui habite son personnage principal ne prête pas à rire.

Elle est incandescente et douloureuse, jouée au cordeau par l’acteur fétiche du metteur en scène, Joaquin Phoenix. Un peu gauche, très déprimé, il incarne un dadais presque quadra, habitant encore chez ses parents. Par la grâce de Gray, il devient un héros romantique crédible. La lumière crépusculaire, les silences, les étreintes désespérées... Two Lovers redonne leurs lettres de noblesse aux sentiments, si souvent galvaudés par des auteurs en quête de légèreté. Voici donc non pas une bluette, mais un film d’amour. Et l’amour, c’est très beau quand c’est très bien fait.»Christophe Carrière - L’Express

Une histoire d’amourDe Hélène Fillières France, Belgique, Luxembourg – 2013 – 1h20Avec Benoît Poelvoorde, Laetitia Casta, Richard Bohringer> Du 6 au 12 février

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs Elle l’a rencontré un soir de printemps, elle est devenue sa maîtresse.Il lui a offert un revolver, elle une combinaison en latex.Imprudent, il lui a proposé un million de dollars.Insatiable, elle est venue lui rappeler ses promesses...

«Il serait vain d’attendre du premier long-métrage d’Hélène Fillières adapté de « Sévère », le récit romancé de Régis Jauffret, une captation factuelle du fait-divers qui impliqua en 2005, le financier Edouard Stern et une prostituée adeptes des pratiques SM. Comme Jauffret, la réalisatrice a débaptisé les protagonistes incarnés avec un

engagement exceptionnel par Benoît Poelvoorde et Laetitia Casta, tous deux excellents, les muant en archétypes: le «banquier» et la «femme» liés (les cordes sont omniprésentes) à leur histoire d’amour, de pouvoir et de mort. D’une pudeur incontestable, le film, sous influence de Lodge Kerrigan (pour la froideur et la solitude) et de David Lynch (pour le mystère), ne cesse de combattre par sa chorégraphie et la sensualité de sa mise en scène – les coups pleuvent, la caméra caresse – ce que le propos aurait pu contenir de trivial pendant que la musique d’Etienne Daho vient prendre en charge l’indicible. Fillières, en assumant de vrais choix, fait indéniablement du cinéma.»Sophie Grassin – Le Nouvel Observateur

On connait James Gray pour ses grands films noirs Little Odessa, The Yards ou encore La nuit nous appartient. Cette fois ci l’immense new yorkais a décidé de nous émouvoir... mettant au service du «film romantique» toute sa maestria.Dans la fièvre de la passion amoureuse, Gray à su garder les combustions tout à fait sidérantes... du film noir. ainsi l’âme russe du réalisateur, peint les motifs du «film amoureux» comme personne.sommet du film romantique, les mouvements du coeur de ce «Diamant noir» brille au panthéon des plus belles histoires d’amour du Cinéma .

Soirée «Les diamants noirs sont éternels»

Pauvre RichardDe Malik Chibane France – 2013 – 1h30Avec Frédéric Diefenthal, Yacine Belhousse, Elsa> Du 6 au 12 février Richard et Omar, deux amis de toujours, habitent un quartier de banlieue où ils vivent de la vente de boissons chaudes sur le marché. Tout le monde se connaît ici. Entre voisins, on n’hésite pas à se rendre service, à se faire crédit, formant ainsi une charmante communauté.Tout le quartier est bouleversé lorsqu’Omar devient l’unique gagnant de la Loterie internationale. Ce dernier prend peur et opte pour l’anonymat ; seul son père est au courant.

C’est le début des ennuis… Les habitants du quartier peinent à se tenir tranquilles, la suspicion et la paranoïa les gagnent. Chacun guette le moindre indice de richesse (vêtements neufs, nouvelle voiture, déménagement inopiné) et plus personne n’ose craquer devant la promotion du jour d’une grande surface !Alors qu’Omar dissimule sa nouvelle fortune, les habitants vont commencer à soupçonner Richard d’être le grand vainqueur de la loterie. Pour Richard, c’est le début des galères.

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Tarif unique: 3 €

Les associations «Halte pouce» et «Parents et amis de la villa St Georges» vous proposent une séance labellisée CINE-MA DIFFERENCE, un rendez-vous ouvert à tous où «la norme, c’est nous»: personnes handicapées ayant des troubles incompatibles avec les salles obscures (comme par exemple les personnes autistes): se lever, rire ou crier, se cacher sous les sièges: autant de comportements inappropriés au cinéma.

Cette séance est un peu particulière: des bénévoles vous accueillent et vous informent; la lumière est abaissée progressivement; le son est moins fort que dans une séance classique; il n’y a ni pub, ni bande-annonce.

Dans une forêt d’Afrique équatoriale, Oscar, un bébé chimpanzé, découvre la vie. Elevé par sa mère, au milieu de son clan, il apprend l’usage des outils, part à la recherche de la nourriture, et explore la nature alentour. La forêt est son terrain de jeux favori mais le danger y règne aussi. Un événement majeur viendra changer sa vie pour toujours… Avec l’histoire du passage de l’enfance à l’adolescence d’Oscar, nous découvrons les relations sociales entre ces grands singes, si proches de l’homme, un bébé chimpanzé.Jamais un film ne nous a plongés dans le monde fascinant des plus proches cousins de l’homme, les chimpanzés. Tourné au fil des mois dans des conditions extrêmes, Chimpanzés raconte une histoire vraie, unique, inventée par la nature…

ChimpanzésDe Mark Linfield, Alastair Fothergill USA – 2013 – 1h17 - Documentaire

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El Ultimo Elvis De Armando Bo Argentine – 2013 – 1h32 – vostfAvec John McInerny, Griselda Siciliani > Du 13 au 19 février

A Buenos Aires, Carlos Gutiérrez est Elvis, à l’usine comme sur scène où il officie pour une agence de sosies. Plus qu’une passion, Elvis est pour lui un mode de vie. Voilà qu’un accident l’oblige à endosser un nouveau rôle, celui de père, quand sa fille, Lisa Marie, a besoin de lui…

«Mélancolique et crépusculaire, El Ultimo Elvis, est le premier film d’Armando Bo (co-scénariste du film Biutiful d’Alejandro González Iñárritu). Par un subterfuge des plus habiles, grâce à un solide scénario et un acteur interprète hors pair, John Mc Inerny dont il s’agit du premier rôle à l’écran, Armando Bo rend ainsi le premier et le plus beau des hommages possibles à Elvis Presley et à l’inventeur du rock’n’roll. En retraçant le parcours de son sosie vocal argentin, Carlos Gutiérrez, ouvrier manutentionnaire «bon qu’à chanter», et dont la voix d’or s’échoue elle aussi contre les parois de la vie et contre celles, argentines ou pas, du «Rêve américain», Armando Bo signe ici comme réalisateur une première oeuvre singulière très maîtrisée, empreinte de fantasmagorie, de rock et de répliques succulentes.»Laura Tuffery – Médiapart

La stratégie de la poussetteDe Clément Michel France – 2013 – 1h30 Avec Raphaël Personnaz, Charlotte Le Bon, Jérôme Commandeur > Du 13 au 19 févrierThomas a laissé partir Marie, à force de ne pas s’engager.Un an plus tard, toujours inconsolable, il se retrouve avec un bébé sur les bras.Il va se servir de cet enfant pour reconquérir la femme de sa vie...

«Cette jolie comédie romantique impose son tempo et son originalité dès les premières scènes. Après un coup de foudre entre un Thomas terrassé par l’ennui au milieu d’une soirée pourtant endiablée et une Marie, reine de la fête, leur histoire d’amour, du premier baiser à la rupture, se déroule dans l’escalier qui mène à l’appartement du jeune homme.[...]Rien de tout à fait nouveau dans le scénario et son personnage principal: un trentenaire qui refuse de grandir, un irresponsable propulsé dans un quotidien avec un bébé, un amoureux qui s’empêtre dans ses mensonges pour séduire sa belle…Ce premier long métrage séduit pourtant par sa fantaisie, sa fraîcheur et son rythme. Corinne Renou-Nativel - La Croix Lullaby to My Father

De Amos Gitaï France, Suisse, Israël – 2013 – 1h30 – vostfAvec Jeanne Moreau, Hanna Schygulla, Amos Gitaï > Du 13 au 19 février

Le film entrelace événements historiques et souvenirs intimes. J’observe la façon dont l’architecture représente les transformations de la société et ceux qui donnent forme à cette architecture. Nous suivons le parcours de Munio, mon père, né en 1909 en Silésie, en Pologne, fils d’un métayer d’un junker prussien. A l’âge de 18 ans, Munio part à Berlin et à Dessau pour aller rencontrer Walter Gropius, Kandinsky et Paul Klee au Bauhaus. En 1933, le Bauhaus est fermé par les nazis, qui accusent Munio de trahison envers le peuple allemand. Munio est emprisonné, puis expulsé à Bâle. Il part pour la Palestine. A son arrivée à Haïfa, il entame une carrière d’architecte et il adapte les principes européens modernistes au Moyen Orient.

«Dans Lullaby to My Father, Amos

Gitaï signe une biographie de son père, l’architecte Munio Weinraub. Mais pas que. Né en 1909, Munio Gitaï Weinraub est un architecte de l’école du Bauhaus. En Israël, où il émigre juste avant la Seconde Guerre mondiale, il imposera ce style qui deviendra l’identité du pays. Le film l’explique très bien. En mâtinant les images d’archives et les entretiens éclairés de réflexions personnelles, Amos Gitaï signe un poème à la mémoire de son père. D’ailleurs, «Lullaby to my father» veut dire «Berceuse pour mon père». Le réalisateur de Kadosh signe une oeuvre déconcertante sur une certaine philosophie de l’urbanisme (des logements simples et fonctionnels pour tous) qui s’est peut-être, depuis, perdue. Envoûtant.Julien Welter – L’Express

Après Félins, le nouveau Disney Nature à découvrir en avant-première dans le cadre de Ciné-ma différence.

Mon père va me tuerDe Daniele Cipri Italie – 2013 – 1h30 – vostfAvec Toni Servillo, Giselda Volodi, Fabrizio Falco > Du 13 au 19 février

Palerme, les années 70. La famille Ciraulo vit dans un quartier misérable de la ville. Suite à la mort de leur fille, tuée lors d’un règlement de compte, la famille découvre qu’il existe un fonds d’indemnisation des victimes de la Mafia… Le père décide alors d’investir dans une luxueuse voiture : plus qu’un symbole de richesse, elle deviendra l’instrument de leur défaite et de leur ruine. L’absurde, l’obsession pour la richesse et les symboles de la réussite, la misère qui piétine valeurs et espoirs imprègnent ce film jusqu’à une chute saisissante. Le ton n’est pas sans rappeler les tragicomédies italiennes des années 1960, dans une austère esthétique

de délabrement industriel. Caméléon du cinéma transalpin, Toni Servillo interprète magistralement un Nicola dont l’opportunisme anéantit tout état d’âme, monstrueux et humain. Entre comédie burlesque dérangeante et chronique sociale de la pénurie, le film ne choisit pas. Du roman qu’il adapte (Fils de personne de Roberto Alajmo), le réalisateur Daniele Cipri a conservé le ton «grotesque», «pour tempérer sa portée tragique et exprimer de manière plus forte la réalité sociale de la Sicile, ainsi que la condition paradoxale d’une humanité obligée de subir son destin ».Corinne Renou-Nativel – La Croix

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Sur vos agendas, le mois prochain...Durant les vacances de février:

Atelier proposé dans le cadre de Passeurs d’images, dispositif d’éducation à l’image sur le temps libre des jeunes. Atelier ouvert sur réservation aux enfants entre 8 et 12 ans.Réservation obligatoire au 06 21 13 71 99

la Fabrique associationp r o p o s e   d e s   a t e l i e r s d’initiation et de réalisation de films. Elle est liée à La Fabrique Production qui se trouve dans les Cévennes et qui a produit et réalisé entre autres : Princes et princesses, L’île de Black Mor, Kérity, la maison des contes, etc.

Le nestor Burma vous proposera:

5 demi-journées (réunies sur 3 jours : 25, 26 et 27 février)

Découverte et pratique

du cinéma d’animation avec

la Fabrique association

Les raisins de la colèreThe Grapes of WrathDe John Ford USA – 1947 – 2h10Avec Henry Fonda, Jane Darwell, John Carradine> Du 13 au 19 février

Un jeune homme rentre à la ferme familiale en Oklahoma, après avoir purgé une peine de quatre ans de prison pour homicide involontaire. La Grande Dépression sévit alors et comme beaucoup d’autres fermiers, sa famille est chassée de son exploitation. Ensemble, ils partent à travers le pays dans l’espoir de trouver, un jour, du travail en Californie. C’est le début d’un périple éprouvant, de camps de réfugiés en bidonvilles de fortunes, dans une Amérique en proie à la misère et à l’oppression...

«Grâce à l’impulsion du nabab de la Twentieth Century Fox, le seul studio prêt à s’attaquer à une oeuvre littéraire que l’on disait de propagande Rouge, John Ford, cinéaste sans peur et sans reproche, se retrouvait aux commandes de l’adaptation du plus gros roman américain contemporain, The Grapes of Wrath de John Steinbeck, publié moins de deux ans avant la mise en chantier du film. Le résultat reste 70 ans après sa sortie, un pur modèle de cinéma.[...] Il n’était pas évident pour Hollywood, temple de l’or et de l’argent, d’abord de réussir la prouesse de satisfaire un auteur méfiant à son égard, et ensuite d’adapter une oeuvre sur la justice sociale, qui appelait à la manifestation et à la révolte contre le sacro-

saint système, et qui donc faisait état d’une philosophie contraire à celle ultra libérale du pays.L’oeuvre de Steinbeck et son franc-parler populaire s’impose naturellement à l’écran, grâce à des comédiens impliqués, dont Henry Fonda qui dut signer un contrat de 7 ans avec la Fox pour pouvoir acquérir le rôle principal de Tom Joad.[...]Cet étrange film de studio, atypique et peu orthodoxe est évidemment plus que jamais d’actualité. Steinbeck visionnaire? Cela ne fait aucun doute... Ce (mélo)drame orienté vers la tragédie des classes fait toujours froid dans le dos avec ses images de camps de concentration, de répression sociale, de misère profonde. Et surtout ce portrait d’une Amérique des nécessiteux contre lesquels tout un pays se retourne, même s’ils n’étaient en rien responsable de la faillite collective, affirme l’incroyable fragilité des démocraties où chacun peut demain, par aveuglement ou par refoulement de sa propre conscience, basculer dans l’irrationnel... On appelle cela l’instinct de survie. Et il a rarement été aussi bouleversant que dans cette oeuvre intemporelle.»Frédéric Mignard – A voir Alire

L’ogre de la TaïgaDe K. Bronzit, S. Merinov, I. Korjnera, N. Berezovaya et E. Komarova Russie, 2013, animation, 52 mn, vfA partir de 4 ans> Du 13 au 26 févrierUn chat glouton transformé en gouverneur de Sibérie, trois chasseurs rusés jouant un tour au géant de la forêt, la petite Khravoshka et ses trois méchantes sœurs et enfin un bouc et un mouton s’alliant pour effrayer les loups et ours de la forêt... voilà de quoi entraîner les jeunes spectateurs dans un tourbillon de belles et surprenantes rencontres!.

«Je vais vous parler de la Russie, le plus grand pays du monde…», ainsi commence chacune de ces quatre histoires. Elaborées

pour un vaste programme appelé «La montagne des joyaux» (à l’origine composé de 52 courts métrages, dont vous avez pu avoir un premier aperçu avec «La balade de Babouchka» diffusé au Nestor Burma en décembre) qui a pour but de faire découvrir aux enfants russes, la richesse des contes folkloriques des peuples composant la Russie. C’est maintenant l’occasion de faire découvrir ces petites merveilles aux jeunes spectateurs français… Quatre petites perles originales et pleines d’intelligence. Plaisir et dépaysement garanti !»

L’écran des enfants

Page 13: Programmation Cinéma Nestor Burma du 23 janvier au 19 février

Prochainement...The Master de Paul Thomas Anderson

Zero Dark Thrity de Kateryn Bigelow

L’ivresse de l’argent de Im Sang-soo

Mariage à Mendoza de Edouard deluc

Ernest et Celestine de B. Renner, V. Patar, S. Aubier

Les chaussons rouges de Michael Powell

...

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