Problématique :

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Processus de la pensée critique en éthique chez des élèves de 14-15 ans au travers du débat philosophique. Recherche collaborative : Samuel Heinzen, prof. HEP et Tatjana Erard, enseignante secondaire 1

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Processus de la pensée critique en éthique chez des élèves de 14-15 ans au travers du débat philosophique.

Recherche collaborative : Samuel Heinzen, prof. HEP et Tatjana Erard, enseignante secondaire 1

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Problématique :

La pensée critique, au sens principalement lipmanien d’autocorrection, se situe au travers du débat collectif entre une dynamique shustermanienne d’immédiateté compréhensive du locuteur singulier et une dynamique brandomienne de médiateté collective de la norme sociale. Elle nécessite donc un passage obligé entre un usage et l’évaluation de cet usage.

La résolution de cette tension implique une compréhension de l’activité philosophique comme intégrée au sein d’une double strate langagière l’une composée d’un réseau d’usages normés et l’autre d’une matrice de métaphores innovantes, dont la force d’abstraction apporte de nouvelles possibilités d’usages complexes.

Hypothèse :

Engagé dans un polylogue philosophique, de surcroît dans un cour d’éthique, les composantes normatives et compréhensives des discours sont amenées à s’organiser dans une configuration ou reconfiguration plus explicite.

Pour parvenir à saisir au mieux ces configurations, une analyse qualitative croisée tel que la grille Daniel, Marie-France & Gagnon, Mathieu (2011) Developmental Process of Dialogical Critical Thinking in Groups of Pupils Aged 4 to 12 Years, in Creative Education, Vol.2, No.5, 418-428, combinée avec une formalisation des processus d’abstraction catégorielle, devrait aboutir à la constitution d’un pronostic pédagogique clarifié.

Page 3: Problématique :

Paradigmatique terminologique initiale

• Les catégories sont signifiables par leur(s) terme(s).

• Les catégories sont un mode de classification par qualification.

• Il faut au moins un qualificatif pour constituer une catégorie.

• Un concept est au minimum un lien de catégories.

Page 4: Problématique :

Liens catégoriels de base

A

CB

A et B et Cni A ni B ni C(A et B) ou (A et C) ou (B et C)A ou B ou C

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Classification catégorielle «classique»

Différencesspécifiques

Différencesgénériques

Ressemblancegénérique A

AB

ABD ABE

AC

ACF

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Classification catégorielle «classique» problématique

Différencesspécifiques

Différencesgénériques

Ressemblancegénérique A

AB

ABD ABE

AC

ACD

Page 7: Problématique :

Emergence d’une question de classification

• ABD et ACD ont A en commun• ABD et ACD ont D également en commun• B est différent de C

– Comment classer ABD et ACD en commun de D tout en conservant B différent de C ?

Page 8: Problématique :

1er essai : remonter D d’un niveau

A

AD

ABD ACD

AE

ABE

Mais le commun B de ABD et ABE n’apparait plus.

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2ème essai : remonter D de 2 niveaux

D

DC

ACD

DB

ABD

Mais la classification devient incomplète (ABE n’est plus classable) ou incomplète et redondante (ABE n’est plus classable et ABD devrait occuper deux positions)

D

DA

ACD

DB

Page 10: Problématique :

3ème essai : complexifier les liens

Différences spécifiques

Différences génériques

Ressemblance générique A

AB

ABD ABE

AC

ACD

D

ERessemblance générique

Ressemblance générique CB

Page 11: Problématique :

Principes inhérents

• La classification catégorielle dont les contenus spécifiques ont plus d’une ressemblance générique implique nécessairement une complexité.

• Les liens constitués par cette complexité sont les composantes de concepts intégrant cette complexité dans leur définition.

• La génération de tels concepts est nécessaire au fonctionnement de la complexité.

• Le concept complexe est donc un facilitateur.

Page 12: Problématique :

Emergence d’une question philosophique

• Comment organiser la complexité ?– Quel(s) terme(s) définir ?– Comment les combiner ?

Pour parvenir à dire …

Page 13: Problématique :

Sachant que …

• Les catégories conceptuelles peuvent cumuler nombre de qualificatifs, selon la complexité de leur définition.

• Ces qualificatifs peuvent être diversement combinés ou incompatibles.

• Les définitions utilisées impliquent elles-mêmes des liens de combinaisons, imposent des incompatibilités et convoquent d’autres définitions appelant à leur tour de mêmes implications.

Page 14: Problématique :

Une formalisation de classification• Une classification stable complète (A et B), soit l’identification d’un terme

dans une catégorie comme partie incluse à un tout (P I T)

• Une classification stable partielle [(A et B) ou (A et C)], soit la relation d’un terme à une catégorie comme une partie liée mais non incluse à un tout (P R T)

• Une classification instable, soit un processus amenant un terme identifié à entrer en relation pour aboutir à une nouvelle identification.

P I

T R

Heinzen S., Ducotterd J., Hess A.-C. (2009). Méthode d'analyse interlocutoire de la progression de la pensée conceptuelle en philosophie pour enfants. Childood and philosophy, vol 5 (9).

Page 15: Problématique :

Les indicateurs formels d’un problème philosophique

• 1. PRT OU PRT 0• 2. PRT OU PIT PRT• 3. PIT OU PIT PIT• 4. PRT et PRT PRTn+1• 5. PRT et PIT PRTn+1• 6. PIT et PIT PITn+1

Page 16: Problématique :

Les indicateurs formels d’une solution philosophique

• 7. PIT PRT (T OU T) PRTn+1 (idem 4. et 5.)

• 8.PRT PIT (Tn+1 OU Tn+1) T3(T2 ET T2) PITn+2

Page 17: Problématique :

Perspectives

• Intégrer le réseautage formel dans une lecture de design argumentatif croisé

• Appliqué le processus à un algorithme évolutif de type expansion continue d’optimisation

(premier essai prévu en septembre 2014)

• Calculer le poids synaptique (neurone virtuel) pour estimer la faisabilité en termes de capacité cérébrale.