Principes de l’enveloppe du bâtiment 1 · 4.1 Règles de métré 29 4.2 Métré par écrit 29...

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LEX 1 ..i 6 5 4 3 2 7 47 101 185 215 235 347 255 Connaissances de la construction Sécurité au travail, protection de la santé Enveloppe du bâtiment Fixations, assemblages Physique du bâtiment Outillages et machines Lexique des matériaux de construction Annexes Principes de l’enveloppe du bâtiment 1 Échantillon de lecture

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Connaissances de la construction

Sécurité au travail, protection de la santé

Enveloppe du bâtiment

Fixations, assemblages

Physique du bâtiment

Outillages et machines

Lexique des matériaux de construction

Annexes

Principes de l’enveloppe du bâtiment

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Peter StollerPrincipes de l’enveloppe du bâtimentManuel de référence pour la formation et la pratique professionnelle

Traducteurs Anton Ammann Sébastien Cettou Blaise Sarrasin Philipp Waeber

ISBN 3-9522490-4-1

© grafitext-verlag, CH-3226 Treiten1ère édition 20062ème édition agrandi 2012(avec Karl Sutter «Lexique des matériaux de construction»)

Réalisation, conception, composition grafitext p. stoller, TreitenRévision Pierre Ingold, ColombierImpression Ediprim SA, BienneEdition grafitext-verlag, p. stollerDiffusion grafitext-verlag Peter Stoller Dorfstrasse 1 CH-3226 Treiten T 032 313 34 50Support www.grafitext.ch

Le présent ouvrage est protégé par les droits d‘auteur. Tous droits réservés. Aucune partie de ce manuel ne peut être copiée sous une forme ou une autre, ni traitée, reproduite ou diffusée à l‘aide de systè-mes électroniques sans l‘autorisation écrite de l‘éditeur.Le contenu de ce manuel a été réalisé avec un grand soin. Les auteurs et l‘éditeur ne pourront être tenus pour responsables pour toute erreur qui aurait pu se glisser dans cet ouvrage et des conséquences qui en résulte-raient.

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Aperçu

Avant-propos 5Remerciements 6

Partie 1 Connaissances de la construction Table des matières 7 1 Protection de l’environnement et construction durable 9 2 Installation et fonctionnement d’un chantier 13 3 Rapports 27 4 Métrés 29 5 Lecture des plans et esquisses 31 6 Calculation 39 7 Connaissance des styles architecturaux 43

Partie 2 Sécurité au travail, protection de la santé Table des matières 47 1 Prévention des accidents 51 2 Lois et ordonnances 53 3 Ordonnance sur les travaux de construction 55 4 Équipement individuel de protection 59 5 Cordes et sangles 61 6 Échelles 65 7 Échafaudages de service légers 71 8 Transport de charges sur les véhicules 79 9 Le courant électrique 8110 Le travail avec un risque d’incendie accru 8511 Prévention des incendies lors des trav. de constr. 9312 Substances nuisibles à la santé 95

Partie 3 Enveloppe du bâtiment Table des matières 101 1 Les toitures inclinées 105 2 Les toits plats 137 3 Murs extérieurs 145 4 Revêtement extérieur de façades 147 5 L’isolation therm. de l’enveloppe du bâtiment 157 6 Étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment 161 7 Drainage des eaux de l’enveloppe du bâtiment 163 8 Protection contre la foudre sur l’envel. du bâtim. 169 9 Protection contre les incendies 17110 Techniques solaires sur l’envel. du bâtiment 17511 Systèmes de protection solaire 178

Partie 4 Fixations, assemblages Table des matières 185 1 Techniques d’assemblage sur l’envel. du bâtim. 187 2 Assemblages cloués en bois 191 3 Assemblage par vis 193 4 Tampons, chevilles 197 5 Rivetage 203

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6 Pointage électrique 205 7 Agrafage 205 8 Brasure 206 9 Soudage des métaux 20910 Soudage des matières synthétiques 21111 Coller (fixation adhésive) 213

Partie 5 Physique du bâtiment Table des matières 215 1 Introduction à la physique du bâtiment 219 2 Introduction à la mécanique 229

Partie 6 Outillages et machines Table des matières 235 1 Outils à mains 237 2 Machines électriques portatives 247 3 Appareil à clouer et à agrafer 253 4 Laser de chantier 254

LEX Lexique des matériaux de construction Table des matières 257 1 Matériaux de couverture et de revêtement 259 2 Matériaux pour toits plats et étanchéité 271 3 Matériaux d’isolation 283 4 Production d’énergie 288 5 Bois, protection du bois, matériaux dérivés du bois 291 6 Pétrole et matières synthétiques 299 7 Composants transparents, fenêtres 311 8 Moyens d’assemblage, agrafes, crochets 315 9 Éléments de construction en métal 32410 Métaux, surfaces, corrosion 33211 Autres matériaux de construction 343

..i Annexes Index 347

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c2 = a2 + b2

Connaissances de la construction

Table des matières

Table des matières

1 Protection de l’environ. et construction durable 91.1 Construction durable 91.2 Ordonnance sur la protection d’air (OPair) 91.2.1 Poussière 101.2.2 Bruit 101.2.3 Pollution de l’air 101.3 Déchets de chantier 111.4 Démantèlement 12

2 Installation et fonctionnement d’un chantier 132.1 Aménagement du chantier 132.2 Place de stockage du matériel 132.3 Concept de triage par bennes 142.4 Installations techniques 152.5 Locaux 152.6 Équipement général 162.7 Appareils élévateurs et engins de levage 172.7.1 Grue 172.7.2 Monte-matériaux 202.7.3 Élévateur mécanique sur rails 212.7.4 Monte-charge de chantier à crémaillère 222.7.5 Treuil/palan 222.7.6 Chariot élévateur 222.7.7 Plates-formes élévatrices de travail/nacelles de travail 232.7.8 Hélicoptère 232.8 Aménagement d’un poste de travail 232.9 Barrières 242.10 L’ordre au chantier 262.11 Collaboration et compétence 26

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8 Partie 1 Connaissances de la construction

3 Rapports 273.1 Rapport de travail (Rapport de régie) 273.2 Rapport d’entretien 283.3 Rapport de chantier 283.4 Rapport d’heures 28

4 Métrés 294.1 Règles de métré 294.2 Métré par écrit 294.3 Métré par esquisse 30

5 Lecture des plans et esquisses 315.1 Lecture des plans 315.1.1 Cartouche 315.1.2 Échelles 315.1.3 Représentation des traits 325.1.4 Projections à deux dimensions 325.1.5 Perspectives 335.1.6 Cotes 345.1.7 Cotes de niveau 355.1.8 Désignations, signes conventionnels et notations 365.1.9 Évidements 375.1.10 Notations dans les plans de constructions 375.2 Esquisser 375.2.1 Relevé de mesures 385.2.2 L’esquisse du relevé de mesures 38

6 Calculation 396.1 Besoins en matériaux 396.1.1 Besoins en matériaux à partir de la répartit. de surfaces ou de longueurs 396.1.2 Besoins en matériaux par unité 396.2 Répartition 41

7 Connaissance des styles architecturaux 437.1 Art grec 437.2 Art romain 437.3 Art préroman et art byzantin 447.4 Art roman 447.5 Art gothique 457.6 Renaissance 457.7 Époque baroque et rococo 457.8 Classicisme 467.9 Art nouveau (Jugendstil) et art moderne 46

AuteursChristoph Hensch: Chap. 7Peter Stoller: Autres

Sources d’illustrationsSUVA: Fig. 1/205–210, 212, 213Böcker: Fig. 1/214–217P. Stoller: Autres

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c2 = a2 + b2

Protection de l’environnement et construction durable

Le respect de l’environnement et l’emploi responsable des ressources de la terre (écologie) doivent avoir priori-té sur chaque activité. La protection de l’environnement et un comportement écologique sont indispensables pour les êtres humains. Ils sont malheureusement sou-vent sacrifiés au profit ou tout simplement «oubliés».

La loi sur la protection de l’environnement demande:

Le professionnel du bâtiment consciencieux sait com-ment atteindre ces buts.

1.1 Construction durable

Le principe de durabilité est simple:

Chaque activité doit être orientée afin de ne pas mettre en question l’avenir.

Concernant la construction, il s’agit de ne pas gaspiller des ressources comme le pétrole, par exemple. On oublie assez vite que des produits non pétroliers em-ploient comme énergie de production (énergie grise) du pétrole.

Beaucoup de matériaux de construction non renou-velables peuvent être remplacés par des produits éco-logiques.

Vision préalable et terminaleUne relation consciencieuse avec notre environnement inclut de remplacer des matériaux problématiques, pol-luants, par des produits écologiques.

La séparation et le recyclage des matériaux sont à considérer dans la planification et dans l’exécution d’un édifice.

Plus les matériaux sont séparables, plus grande est la valeur de recyclage. La pollution de l’environnement di-minue parce que moins de déchets doivent être brûlés ou déposés.

1.2 Ordonnance sur la protection d’air (OPair)

En Suisse, l’ordonnance sur la protection d’air (OPair) est à respecter. L’OPair se base à la loi fédérale sur la protec-tion de l’environnement.

L’OPair mentionne des prescriptions des valeurs limi-tes qui, en cas de non-respect, peuvent provoquer une dénonciation.

Voici quelques exemples où l’OPair influe la vie quoti-dienne dans le bâtiment:

1 Protection de l’environnement et construction durable

Fig. 1/101: protection de l’environnement vécu est un signe de

respect de la vie et de la nature

Art. 1 LPE But1 La présente loi a pour but de protéger les hommes, les animaux

et les plantes, leurs biocénoses et leurs biotopes des atteintes nuisi-

bles ou incommodantes, et de conserver la fertilité du sol.2 Les atteintes qui pourraient devenir nuisibles ou incommodantes

seront réduites à titre préventif et assez tôt.

Art. 1 LRV But et champ d’application1 La présente ordonnance a pour but de protéger l’homme, les ani-

maux et les plantes, leurs biotopes et biocénoses, ainsi que le sol,

des pollutions atmosphériques nuisibles ou incommodantes.2 Elle régit:

a. la limitation préventive des émissions dues aux installations

qui causent des pollutions atmosphériques, au sens de l’art. 7

de la loi;

a.bis2 l’incinération de déchets en plein air;

b. les normes applicables aux combustibles et aux carburants;

c. la charge polluante admissible de l’air (valeurs limites d’im-

mission);

d. la procédure à suivre lorsque les immissions sont excessives.

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120°90°

45°

50%70%90%100%

Partie 1 Connaissances de la construction

Les moyens d’accrochage ont une charge utile limitée. Celle-ci doit être indiquée visiblement.

L’état impeccable des moyens d’accrochage est à contrô-ler avant l’utilisation.

Des fils rompus, de la rouille et des pliures aux câbles métalliques, des coupes aux sangles et cordes, des nœuds, de l’usure forte, etc. diminuent la charge utile et peuvent provoquer des accidents!

En cas de soupçon d’une détérioration, il ne faut absolu-ment pas employer ces moyens d’accrochage.

Au minimum une fois par année, les moyens d’accro-chage sont à contrôler par une personne compétente.

La protection de ces moyens est une obligation!

Des charges ponctuelles énormes peuvent être exercées aux arrêtes des charges levées par frottement. Les fibres des sangles peuvent s’arracher et les fils métalliques peuvent se plier.

Aux arrêtes vives et rugueuses, les moyens d’accro-chage sont à protéger avec des supports appropriés. En même temps, une détérioration de la charge est exclue.

Quand il s’agit d’attacher des charges avec un nœud coulant, il faut faire attention à l’exécution du nœud. Le nœud coulant se met près de la charge, car le point coulissant se trouve à l’arrête supérieure de la charge. Un autre nœud coulant est effectué sur le second brin

au coté opposé. Par cette disposition des deux moyens d’accrochage, en respectant le centre de gravité, la charge pend en horizontalement.

Le centre de gravité doit être connu en accrochant des charges. La position de la charge ne doit pas chan-ger pendant le transport! Il est dangereux si un paquet de lattes glisse de sa position horizontale dans une position oblique: les moyens d’accrochage peuvent se déplacer et la charge peut tomber. Des charges accro-chées en biais posent aussi des problèmes à la dépose.La sollicitation du moyen d’accrochage se détermine principalement par le poids de la charge et par l’angle d’ouverture. En général, les moyens d’accrochage sont employés par paires, selon l’angle d’ouverture, ce qui provoque des sollicitations différentes des moyens d’ac-

crochage.Le poids approximatif de la charge devrait être connu,

pour qu’on puisse estimer l’influence sur les moyens d’accrochage.

Fig. 1/207:

La protection de

ces moyens

5/2.2

chArge utile limitée

Fig. 1/209:

Centre de gravité

de la charge

5/2.2.1

représentAtion grAphique des

forces

Fig. 1/206: Contrôle des moyens

Fig. 1/208: Exécution correcte du nœud coulant

Fig. 1/210: Charge utile des moyens d’accrochage aux différents

angles d’ouverture

angle d’ouverture

charge utile charge utile charge utile charge utile

moye

ns d’

accro

chag

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c2 = a2 + b2

30°30°

45° (30°)(60°) 45°

30°30°

Lecture des plans et esquisses

Projection miroirPour représenter des dalles placées au-dessus du plan considéré, on utilise la projection orthogonale sur un plan de coupe horizontal, sur lequel l’image est sembla-ble à celle qu’on verrait dans un miroir.

5.1.5 Perspectives

Souvent une projection tridimensionnelle peut faciliter l’orientation.

Dans les perspectives, les mesures sont déformées et peuvent rarement être prises comme longueurs effecti-ves!

Une perspective se fait par projection parallèle ou par la méthode des points de fuite.

Axonométrie et isométrieOn appelle projection parallèle la projection dans la-quelle les arêtes parallèles restent parallèles dans le dessin (axonométrie). Dans les isométries, toutes les faces sont dessinées d’une manière déformée. Seules les arrêtes verticales correspondent aux longueurs réelles. Les projections parallèles sont faciles à dessiner.

Perspective par la méthode des points de fuiteCes perspectives donnent une impression réaliste de l’objet. Des lignes parallèles de l’objet se joignent sur un ou deux points de fuite. Les arrêtes verticales restent verticales. Ces perspectives demandent plus de travail que les projections parallèles.

Fig. 1/504: Axonométrie, perspective cavalière, isométrie

Fig. 1/505: Perspective par la méthode des points de fuite

Point de fuitePoint de fuite

Horizon

45° (libre)

tourner

Isométrie (transparent)

Avis d'avant (transparent) Avis-axonométrie (Perspective cavalière)

Croquis (transparent) Croquis-axonométrie

Isométrie

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Sécurité au travail, protection de la santéTable des matières

Table des matières

1 Prévention des accidents 511.1 Causes d’accidents 511.2 Types d’accidents 521.2.1 Accident professionnel 521.2.2 Accident non professionnel 521.2.3 Accidents professionnels fréquents 521.2.4 Accidents non professionnels fréquents 521.2.5 Assurance accidents 52

2 Lois et ordonnances 53

3 Ordonnance sur les travaux de construction 553.1 Généralités 553.1.1 Postes de travail et passages 553.2 Protections des postes de travail contre les chutes 563.2.1 Protection contre les chutes au-delà du bord du toit 573.2.2 Protection contre les chutes à travers le toit 58

4 Équipement individuel de protection 594.1 Protection contre les chutes 594.1.1 Utilisation de la protection contre les chutes 60

5 Cordes et sangles 615.1 Contrôle et protection des cordes et sangles 615.2 Protection des personnes 615.3 Nœuds 625.3.1 Liaisons entre cordes 625.3.2 Boucles fixes 625.3.3 Nœuds coulissants 635.3.4 Nœuds spéciaux 645.4 Liens 64

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48 Partie 2 Sécurité au travail, protection de la santé

6 Échelles 656.1 Types d’échelles 656.1.1 Échelle coulissante 666.1.2 Échelle à coulisse 666.1.3 Échelle double 666.1.4 Échelles combinées 666.1.5 Échelle de couvreur 666.2 Mise en application des prescriptions pour les échelles 676.2.1 Mise en place des échelles 676.2.2 Gravir les échelles 686.2.3 Travailler depuis l’échelle 696.2.4 Soin et entretien des échelles 69

7 Échafaudages de service légers 717.1 Échafaudage standard 727.2 Échafaudage modulaire 747.3 Échafaudage roulant 767.4 Pont d’échafaudage au bord du toit 767.5 Échafaudages en bois 78

8 Transport de charges sur les véhicules 798.1 Charge utile 798.2 Chargement 798.3 Protection de la charge 80

9 Le courant électrique 819.1 Généralités concernant 819.1.1 Calcul de l’intensité du courant électrique 829.2 Le circuit électrique 829.3 Les dangers du courant électrique 829.3.1 Action du courant alternatif basse tension sur les personnes 839.3.2 Action du courant haute tension sur les personnes 839.4 Travail en sécurité avec le courant électrique 839.5 Premiers secours en cas d’accidents avec le courant électrique 84

10 Le travail avec un risque d’incendie accru 8510.1 Utilisation du bitume chaud 8510.1.1 Installation et utilisation d’une chaudière à bitume 8510.1.2 Éteindre du bitume en feu 8510.2 Utilisation du gaz propane 8610.2.1 Entreposage et transport des bouteilles de gaz propane 8610.2.2 Raccordement des bouteilles de gaz aux installations 8610.2.3 Conduite en cas de fuite de gaz 8710.2.4 Travailler avec du gaz propane à l’extérieur 8710.2.5 Travailler avec du gaz propane dans des locaux fermés 8810.2.6 Comportement en cas d’incendie de bouteille ou de conduite de gaz 8810.2.7 Transvaser du gaz liquéfié 88

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49Table des matières

10.3 Utilisation de l’acétylène et de l’oxygène 8910.4 Travailler avec le chalumeau manuel au gaz propane 9010.5 Travailler avec les appareils de soudage à air chaud 9010.6 Comportement lors des travaux de soudage et de brasage 9110.7 Travaux de meulage et de tronçonnage 9110.8 Chiffons de nettoyage 9110.9 Utilisation des installations électri ques et des moyens auxiliaires 92

11 Prévention des incendies lors des trav. de constr. 9311.1 Moyens de lutte contre l’incendie 9311.1.1 Matières d’extinction 9411.1.2 Appareils d’extinction 94

12 Substances nuisibles à la santé 9512.1 Ordonnance sur les produits chimiques (OChim) 9512.1.1 Étiquetage des substances et des préparations dangereuses 9512.1.2 Utilisation de substances et de préparations dangereuses 9712.2 Premiers secours en cas d’intoxication et de brûlures 9712.3 Solvants 9812.4 Acides 9912.5 Bases 9912.6 PVC 10012.7 Polyuréthanes 10012.8 Amiante-ciment 100

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05

15

≤ 4

7

Partie 2 Sécurité au travail, protection de la santé

Protection contre la chute d’objets et de matériaux

3.2 Protections des postes de travail contre les chutes

Utilisation de la protection latérale

Protection latérale

Différence de niveau des sols et ouvertu-res dans les sols

Autres protections contre les chutes

Garde-corps

Filière

intermédiadaire

Plinthe

Hau

teur

> 2

. 00

m

OTConst art. 11

Aux postes de travail et aux passages superposés, des mesures

doivent être prises afin que les personnes travaillant aux niveaux

ou sur les passages inférieurs ne soient pas mises en danger par

des objets et des matériaux qui tombent, glissent, roulent ou se

déversent.

Fig. 2/303: Protec-

tion latérale

OTConst art. 16

1 La protection latérale se compose d’un garde-corps, d’une filière

intermédiaire et d’une plinthe. 2 L’arête supérieure du garde-corps doit se situer entre 95 et 105 cm

au-dessus de la surface praticable, celle de la filière intermédiaire

entre 50 et 60 cm au-dessus de cette surface. 3 Les plinthes doivent avoir une hauteur de 15 cm au moins à par-

tir de la surface praticable. 4 L’écartement entre le garde-corps et la filière intermédiaire ne

peut dépasser 47 cm. 5 Le garde-corps et la filière intermédiaire peuvent être remplacés

par un cadre ou un grillage garantissant la même protection. 6 La protection latérale doit être fixée de manière qu’elle ne puisse

ni être enlevée par mégarde, ni se détacher.

Fig. 2/304: Protection des ouvertures dans les sols

OTConst art. 151 Les endroits non protégés présentant une hauteur de chute de

plus de 2 m et ceux situés à proximité de cours d’eau et de talus

doivent être pourvus d’une protection latérale.

(...)

OTConst art. 171 A l’intérieur des bâtiments, un garde-corps doit être installé lors-

que les sols présentent des différences de niveau de plus de 50 cm. 2 Les ouvertures dans les sols à travers lesquelles il est possible de

tomber doivent être pourvues d’une protection latérale ou d’une

couverture résistante à la rupture et solidement fixée.

OTConst art. 191 Lorsqu’il n’est techniquement pas possible ou qu’il s’avère trop

dangereux de monter une protection latérale conformément à

l’art. 16 ou un échafaudage conformément à l’art. 18, des écha-

faudages de retenue, des filets de sécurité, des cordes de sécurité

ou des mesures de protection équivalentes doivent être utilisés ou

des mesures de protection équivalentes doivent être prises. 2 La hauteur de chute ne peut dépasser 6 m en cas de chute dans

un filet de sécurité et 3 m en cas de chute sur un échafaudage de

retenue.

Fig. 2/305: Filet de protection

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Partie 2 Sécurité au travail, protection de la santé

7.1 Échafaudage standard

• Leséchafaudagesstandardsontdeséchafaudagesde travail constitués d’éléments métalliques.

• Unéchafaudagestandardpeutêtreconstruitetdémonté en peu de temps. Il comprend les élé-ments de base décrits ci-dessous. Selon le fabricant, ceux-ci seront complétés par des pièces spéciales.

Eléments d’échafaudages et leurs fonctions1 Cadre d’échafaudage

Les cadres d’échafaudage sont réalisés en tubes d’acier ou d’aluminium soudés. Ils se montent les uns sur les autres et servent de support pour les ponts. Les cadres doivent être reliés entre eux à l’aide de chevilles métalliques de sécurité et des éléments de liaison qui auront moins de 15 cm de longueur. Les cadres d’échafaudage se montent uniquement en position verticale!

2 Consoles Selon les besoins, des consoles peuvent être mon-tées contre les cadres afin d’élargir les ponts.

3 Poteaux de garde-corps Ces poteaux se montent sur le pont le plus élevé de l’écha faudage. Ils sont placés sur les cadres de ce pont et supportent les garde-corps et les plinthes. Les chevilles de sécurité se montent comme ceux des cadres.

4 Pont d’échafaudage La plupart du temps, le pont d’échafaudage est constitué de plateaux en bois munis d’armatures métalliques. Il se pose à plat entre les cadres. La lar-geur minimale du pont est de 60 cm. Les interstices entre les plateaux du pont ne doivent pas dépasser 5 cm. La distance maximale entre la façade et le pont est de 30 cm pendant toutes les phases de la construction.

5 Garde-corps (garde-fous) Un garde-corps est à installer partout où il existe un danger de chute. A partir d’un pont d’une hau-teur supérieure à 2 m, les prescriptions exigent des garde-corps à deux filières et des plinthes. La filière supérieure (main courante) doit être située à 1 m au-dessus du pont. La filière inférieure (barre des genoux) sera située à mi-hauteur.

6 Barrières Des barrières ferment le pont d’échafaudage à ses deux extrémités. Elles sont constituées d’un garde-corps à deux filières et de plinthes.

Axe avec la

plaque de

base

Fig. 2/704: Échafaudage standard Fig. 2/705: Eléments d’échafaudage standard

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83

1

2

3

Le courant électrique

Haute tensionEn cas de travaux exécutés à proximité immédiate d’ins-tallations haute tension, celles-ci doivent être mises hors circuit et reliées à la terre (en informer le propriétaire)

Les caténaires des chemins de fer situées sur les li-gnes de garage sont particulièrement dangereuses! La tension élevée (sur des lignes placées relativement bas) peut faire jaillir du courant par l’air en cas de rappro-chement. Les accidents avec des échelles en aluminium posées trop près de la ligne électrique peuvent causer de graves brûlures internes!

9.3.1 Action du courant alternatif basse tension sur les personnes

Lorsqu’une personne se trouve en contact avec un cir-cuit électrique dû, par exemple, à un défaut d’isolation sur une machine ou sur un câble, une partie du courant appelée courant de défaut, circule par son corps. Il est alors «électrisé».

Les conséquences sont variables selon l’intensité du courant qui le traverse:• A1mA(0,001A),lapersonneressentdesfourmille-

ments• A15mAsesmusclessecontractent(crampes):

Un conducteur saisi par les mains ne peut plus être lâché!

• Apartirde20mA,apparaissentdesdifficultésrespi-ratoires, suivies d’un arrêt respiratoire et – si le circuit ne s’ouvre pas – la personne meurt par asphyxie 3 à 4 minutes plus tard. Un courant alternatif supérieur à 50 mA (0,05 A) pro-voque, après 0,5 secondes, une fibrillation ventricu-laire qui met l’accidenté en danger de mort

• Apartirde80mA,lamortestprobableaprèsuntemps d’action de 1 seconde!

Seul un disjoncteur à courant de défaut offre une protec-tion contre ces risques.

9.3.2 Action du courant haute tension sur les personnes

Le courant électrique élevé dû à la haute tension cause de graves lésions internes. Des perforations dans les tissus apparaissent aux points d’entrée et de sortie du courant. La plupart du temps, la victime est projetée au sol et subit ainsi des blessures supplémentaires.

Les accidents impliquant de la haute tension mettent toujours la personne en danger de mort.

9.4 Travail en sécurité avec le courant électrique

Le courant électrique peut causer des dommages aux personnes ou déclencher des incendies. Les dispositifs suivants permettent de prévenir de tels accidents.

Disjoncteur à courant de défautLa mise en danger des personnes et des animaux peut être évitée si, lors de l’apparition d’un courant de défaut dans le circuit électrique, le courant s’interrompt en une fraction de seconde (moins de 0,3 s) et le courant de déclenchement du disjoncteur à courant de défaut est inférieur à 30 mA.

Le disjoncteur à courant de défaut mesure l’ensemble des courants circulant entre la source de courant et l’utilisateur et inversement. Selon les lois de la physique, la somme de ces courants doit être nulle. Si ce n’est pas

Prise de courant

courant de défaut

Terre

conducteur de phase L1 sous tension 230 Vconducteur neutre N (zéro volt)

Fig. 2/905: Courant de défaut

Fig. 2/906: Avant de travailler dans la zone de la ligne (3), les caténaires doivent être

mises hors tension (1) et reliées à la terre (2) par le personnel des chemins de fer

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95Substances nuisibles à la santé

De nombreux matériaux de construction et produits auxiliaires (solvants, colles, produits de protection du bois) contiennent des substances qui sont nuisibles à la santé lors de leur utilisation, donc toxiques. Certains produits utilisés dans la construction libèrent encore pendant de nombreuses années des vapeurs toxiques. Ces produits sont appelés toxiques ambiants qui peu-vent avoir des effets nocifs sur les occupants du bâti-ment. Certaines substances toxiques sont également libérées en cas de démolition ou de rénovation.

Avant d’acquérir un produit toxique, il faut vérifier s’il ne peut pas être remplacé par un produit non toxique qui aurait les mêmes effets.

12.1 Ordonnance sur les produits chimiques (OChim)

L‘Ordonnance sur les produits chimiques se base sur la Loi sur les produits chimiques (LChim) et réglemente les exigences par rapport aux substances et préparations dangereuses.

12.1.1 Etiquetage des substances et des préparations dangereuses

L‘Office fédéral de la santé publique (OFSP) est respon-sable de l‘autorisation et de la classification des substan-ces et préparations dangereuses. Les fabricants doivent annoncer leurs produits à l‘OFSP. Si les conditions léga-les sont remplies, l‘OFSP autorise la mise sur le marché du produit. Le but de cette procédure est de garantir un classement des produits dangereux selon leur dange-rosité et de les pourvoir des pictogrammes de danger correspondants.

Fiche de données de sécuritéChaque produit autorisé par l‘OFSP doit être remis à l‘utilisateur accompagné d‘une fiche de sécurité que ce dernier doit conserver selon l‘art. 56 OChim. L’utilisateur professionnel ou commercial est tenu de conserver la fi-che de données de sécurité aussi longtemps qu’il utilise la substance ou la préparation concernée. Les instruc-tions de la feuille de sécurité doivent être suivies!

SGH – Système général harmonisé Les symboles de danger, phrases de risque et de pru-dence sont remplacés par le système SGH (délais: décembre 2012 pour les substances, 2015 pour les mé-langes). SGH est un système mondial uniforme pour la classification et la communication de dangers liés aux produits chimiques. Ces informations visent à faire appli-

quer les mesures de précaution et de protection lors de l’utilisation de tels produits..L’étiquetage SGH se compose des éléments suivants :• Pictogrammesdedanger• Mentiond’avertissement(«Attention»ou«Danger»)• Mentionsdedanger(phrasesH)• Conseilsdeprudence(phrasesP)

SGH Pictogrammes (Source OFSP VS 8.10 10‘000 f )

12 Substances nuisibles à la santé

Toxique, subs-

tance qui fait

apparaître des

symptômes

de maladie,

des lésions des

tissus ou dont

le contact ou

l’absorption dans

l’organisme met

d’une manière ou

d’une autre en

danger les fonc-

tions corporelles.

Les substances

toxiques peuvent

être d’origine

minérale, végé-

tale ou animale,

sous forme solide,

liquide ou gazeu-

se. Les toxiques

peuvent attaquer

la surface du

corps (peau, mu-

queuses, yeux) ou

nuire aux organes

internes et au

système nerveux

central.

Ordonnance sur la protection contre les substances et les prépara-

tions dangereuses

(Ordonnance sur les produits chimiques, OChim) du 18 mai 2005

(Etat le 10 novembre 2010)

Art. 1 Objet et champ d’application1 La présente ordonnance règle:

a. l’analyse et l’évaluation des dangers et des risques que les

substances et préparations peuvent entraîner pour la vie et la

santé humaines ainsi que pour l’environnement;

b. les conditions relatives à la mise sur le marché des substances

et préparations susceptibles de mettre en danger l’être hu-

main ou l’environnement;

c. l’utilisation des substances et préparations susceptibles de

mettre en danger l’être humain ou l’environnement;

(...)

Art. 2 Définitions1 A titre de précision par rapport à la LChim, on entend par:

a. substance: tout élément chimique et ses composés, à l’état

naturel ou obtenus par procédé de production, y compris tout

additif nécessaire pour préserver la stabilité du produit et tou-

te impureté dérivant du procédé, à l’exception de tout solvant

qui peut être séparé sans affecter la stabilité de la substance

ni modifier sa composition;

b. préparation: tout composé, mélange ou solution constitué de

deux substances ou plus (composants); est également qualifié

de préparation tout produit dont l’usage prévu entraîne la

libération ou l’extraction des substances ou des préparations

qu’il contient;

(...)

f. classification: classement des substances selon les propriétés

dangereuses définies aux art. 4 à 6 et mention des risques par-

ticuliers (phrases R) selon l’annexe 1, ch. 2.1 et 2.2.;

SGH01: Danger / AttentionCes produits peuvent exploser au contact d‘une flamme, d‘une étin-celle, sous l‘effet de l‘électricité stati-que, de la chaleur ou d‘un choc.

> Manipulation uniquement par un professionnel ou du personnel formé.

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Enveloppe du bâtiment

Table des matières

Table des matières

1 Les toitures inclinées 1051.1 Généralités 1051.1.1 Altitude de référence 1051.1.2 Pente du toit 1051.1.3 Détermination de la pente du toit 1071.2 Les parties du toit 1081.2.1 Dénomination des parties du toit 1081.2.2 Points de jonction 1091.3 Formes de toitures 1091.3.1 Toit à un versant ou à un pan 1091.3.2 Toit à deux pans ou deux versants 1101.3.3 Toit à quatre pans 1101.3.4 Toiture pyramidale ou en pavillon 1101.3.5 Toiture à deux pans avec croupe 1101.3.6 Toit à la Mansart 1111.3.7 Le toit en shed 1111.3.8 Le toit conique 1111.3.9 Le toit en forme de dôme 1121.3.10 Le toit à bulbe 1121.3.11 Le toit en berceau 1121.4 Les lucarnes 1131.4.1 Lucarne rampante 1131.4.2 Lucarne à deux pans ou jacobine 1131.4.3 Lucarne à croupe ou à la capucine 1141.4.4 Lucarne triangulaire ou pignon 1141.4.5 La lucarne ronde 1141.4.6 Le chapeau de gendarme 1141.4.7 La lucarne trapézoïdale 1151.4.8 La flèche 1151.5 Les charpentes 1161.5.1 Charpente à pannes et chevrons 1161.5.2 Charpente à chevrons 1171.5.3 Charpente à pannes chevrons 1171.6 Les couches du toit 118

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102 Partie 3 Enveloppe du bâtiment

1.7 Toiture inclinée non isolée 1191.7.1 Construction sans sous-couverture 1191.7.2 Construction avec sous-couverture 1191.8 Toiture inclinée isolée 1201.8.1 Système de toiture 1201.9 Couvertures 1211.9.1 Historique se rapportant au territoire suisse actuel 1211.9.2 Systèmes de couverture 1231.9.3 Couvertures en matériaux non métalliques 1241.9.4 Couvertures métalliques 1271.10 Les sous-couverture 1281.10.1 Types d’exécutions 1281.10.2 Exécution de la sous-couverture 1291.10.3 Contre-lattage 1291.10.4 Dangers lors de l’exécution d’une sous-toiture 1301.11 Raccordements et terminaisons 1301.11.1 Le pied du toit 1311.11.2 La rive 1321.11.3 Le faîte 1331.11.4 L’arêtier 1331.11.5 La noue 1341.11.6 Raccordement de paroi, couloir 1341.12 Profilés en tôle croisures 1351.13 Sécurité sur les toits en pente (mise en œuvre) 1351.13.1 Crochet d’échelle 1351.13.2 Crochet de sécurité 1351.13.3 Escalier de sécurité 1361.13.4 Garde-corps 1361.13.5 Système pare-neige 136

2 Les toits plats 1372.1 Historique des toits plats 1372.2 Avantages des toits plats 1372.3 Les parties du toit plat 1382.3.1 La sous-construction ou support 1382.3.2 Raccordement ou terminaison des toits plats 1392.3.3 Joints de dilatation 1402.3.4 Les différentes couches de la toiture plate 1402.4 Types de toits plats 1412.5 Toits plats végétalisés 144

3 Murs extérieurs 1453.1 Construction des façades extérieures: généralités 145

4 Revêtement extérieur de façades 1474.1 Les couches composant le revêtement de façade 1474.1.1 La structure porteuse 1474.1.2 La sous-construction 1474.1.3 Le bardage 1484.2 Systèmes de sous-construction 1484.2.1 Sous-construction en bois 1484.2.2 Sous-construction bois-/métal 148

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Table des matières

4.2.3 Sous-construction métallique 1494.3 Type de bardage 1494.3.1 Bardage en plaques de fibres-ciment plates 1504.3.2 Bardage en plaques de fibres-ciment ondulées 1514.3.3 Bardage en ardoise 1514.3.4 Bardage en bois 1514.3.5 Bardage en céramique 1524.3.6 Bardage en dalles de pierre 1534.3.7 Bardage de verre 1534.3.8 Bardages métalliques 1534.3.9 Bardage en plaques synthétiques 1544.4 Raccordem. et terminais. de la sous-construction et du bardage 1544.5 Exécution du socle (pied) 1554.6 Éléments de la construction contigus et ouvertures 1564.6.1 Joints de dilatation 1564.6.2 Fenêtres et portes 156

5 L’isolation therm. de l’enveloppe du bâtiment 1575.1 La fonction de l’isolation thermique 1575.2 Spécificité des couches d’isolations thermiques 1575.2.1 L’isolation thermique des toitures inclinée 1585.2.2 L’isolation thermique des toits plats 1585.2.3 Isolation de plafonds 1585.2.4 Isolation des parois extérieures 1585.2.5 Isolation thermique des sols 1595.2.6 Isolation enterrée 1595.3 Règles de mise en œuvre de l’isolation thermique 159

6 Étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment 1616.1 Couches d’étanchéité à l’air 1616.2 Couche d’étanchéité au vent 162

7 Drainage des eaux de l’enveloppe du bâtiment 1637.1 Contrôle et entretien des systèmes de récupération 1637.1.1 Contrôle des chéneaux de toiture 1637.2 Récupération des eaux sur les toits en pente 1647.2.1 Les chéneaux suspendus 1647.2.2 Chéneaux encaissés 1667.2.3 Tuyaux de descente 1667.3 Récupération des eaux sur les toits plats 1677.3.1 Contrôle du système de récupération d’un toit plat 1677.3.2 Récupération des toits plats en forme de baignoire 1677.3.3 Les chéneaux des toits plats 1687.4 Récupération des eaux sur les bardages de façades 168

8 Protection contre la foudre sur l’envel. du bâtim. 1698.1 Maniement des paratonnerres 170

9 Protection contre les incendies 1719.1 Protection contre les incendies dans la construction 1719.1.1 Résistance au feu 1719.1.2 Combustibilité et taux d’émission de fumée (indice d’incendie) 172

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104 Partie 3 Enveloppe du bâtiment

9.1.3 Séparation coupe-feu 1739.2 Cheminée et conduit d’évacuation 1739.2.1 Cheminées 1739.2.2 Conduit d’évacuation 174

10 Techniques solaires sur l’envel. du bâtiment 17510.1 Les gains d’énergie sur la surface de l’enveloppe du bâtiment 17510.2 Les gains de chaleur dus à la thermique solaire (WW) 17610.3 Les gains d’électricité dus à l’énergie solaire (PV) 177

11 Systèmes de protection solaire 17811.1 Principes 17811.1.1 But de la protection solaire 17811.1.2 Disposition 17811.1.3 Économie d’énergie 17911.1.4 Utilisation 17911.2 Vue d’ensemble des produits 18011.2.1 Généralités 18011.2.2 Produits à lamelles 18011.2.3 Produits de volets roulants 18111.2.4 Stores bannes (Stores solaires) 18211.2.5 Contrevents 18311.2.6 Produits d’intérieur (indoor) 18411.3 Planification 184

AuteursKurt Blatti: Chap. 8Michael Kindt: Chap. 11Peter Stoller: Autres

Sources d’illustrationK Sutter: Fig. 3/146–148, 412K. Blatti: Fig. 3/801, 802Fensterladen AG : Fig. 3/1115-1117Griesser AG : Fig. 3/1104-1106, 1109-1111, 1113, 1121, 1122M. Kindt: Fig. 3/1101-1103, 1118Schenker Storen AG: Fig. 3/1107, 1108, 1112, 1120WAREMA Renkhoff GmbH: Fig. 3/1119P. Stoller: Autres

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Les toitures inclinées

En Suisse les toitures inclinées sont les plus fréquem-ment rencontrées. Les toits en pente se caractérisent par une inclinaison d’environ 15° à 85°. De nos jours, avec des matériaux de couverture agrafée ou à recou-vrements, il est possible de réaliser des toits ayant moins de 15°. Ceux-ci sont aussi considérés comme des toitu-res inclinées.

On considère comme toiture inclinée un toit dont la couverture est à recouvrement ou agrafée.

1.1 Généralités

Le toit en pente a une résistance accrue aux intempé-ries, ( vent, charge de neige). Il influe fortement sur le style de construction et permet un grand choix de ma-tériaux de couverture.

1.1.1 Altitude de référence

L’altitude de référence h0 est, selon la norme SIA 261 une valeur fictive qui permet de déterminer la charge de neige selon la configuration des lieux. L’indice de prévi-sion des charges de neige est obtenu par une moyenne des précipitations. Ces valeurs sont représentées sur une carte à zones. Chaque zone est délimitée par des hachures apportant une correction de –200 à +500 m à l’altitude réelle.

L’altitude de référence h0 ne doit pas être confondue avec l’altitude réelle en mètres.

Avec l’altitude de référence, on peut évaluer la charge de neige sur la structure porteuse (structure du toit,

charpente). En outre, il est possible d’évaluer les varia-tions climatiques en rapport avec la durée du gel, la période hivernale et sa rigueur.

Recherche de l’altitude de référencePour trouver l’altitude de référence d’un bâtiment situé par ex. à Zweisimmen 950 m au-dessus du niveau de la mer, dans la zone de correction +200, l’altitude de réfé-rence h0 = 950 m + 200 m = 1150 m.

1.1.2 Pente du toit

Pour le bon fonctionnement d’une toiture à recouvre-ments, il lui faut une pente suffisante. Cette pente est appelée pente du toit ou du chevron.

La pente du toit est donnée par l’angle compris entre la ligne horizontale et l’alignement du chevron.

Plus le toit est incliné, plus la pente du toit est grande, permettant ainsi une évacuation optimale des eaux de pluie, ce qui influe directement sur la durabilité de la couverture qui séchera rapidement.

1 Les toitures inclinées

Fig.3/103: Pente du toit (PT °)

PT °

Fig.3/101: Toitures en pente

Fig.3/102: Partie de carte 1 norme SIA 261. Les hachures délimi-

tent les régions et les correctifs.

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Partie 3 Enveloppe du bâtiment

1.6 Les couches du toit

Chaque toit est composé de différentes couches qui sont réparties en deux groupes:• La sous-construction• La couverture

La sous-constructionPar sous-construction on entend:

Couches et parties de la construction d’une toiture se trouvant sous le matériau de couverture mais ne faisant pas partie de la structure porteuse.

Selon le type de construction, la structure porteuse se trouve sous les couches du toit ou intégrée à celles-ci (isolation entre chevrons).

1 Support de pose Support pour la pose des couches suivantes (lattes de toiture).

2 Lame d’air Lame d’air circulant entre deux couches. Hauteur minimale 45 mm. Est déterminée en fonction de la hauteur de la contre-latte.

3 Sous-couverture Couche de la toiture, séparée de la couverture et des-tinée à évacuer l’eau d’infiltration (panneaux de fibres de bois, plaques de fibres-ciment).

4 Lame d’air Lame d’air circulant entre deux couches. Hauteur minimale 40 mm. Les proportions doivent être res-pectées.

5 Isolation thermique Couche permettant d’améliorer la capacité isolante avec un coefficient de conduction de la chaleur <=0,1 W/mK (matelas de laine de verre).

6 Étanchéité à l’air Posée du côté chaud de l’isolation thermique, couche d’étanchéité à l’air. Mise en œuvre en général d’un pare-vapeur.

7 Niveau d'installation Cavité pour tubes et câbles..

8 Plafond intérieur

CouverturePar couverture on entend plutôt un système de couver-ture composé de matériaux de couverture. Les recou-vrements donnés permettent un écoulement de l’eau et garantissent l’étanchéité de cette couche.9 Couverture

Couche extérieure directement en contact avec les intempéries (les tuiles de terre cuite). La couverture est posée sur un support de pose, par ex: un lattage.

3/1.10.3

contre-lAtte

3/1.10

sous-couverture

Fig. 3/132: Toiture ventilée à deux lames d’air

Coupe le long au

chevron

Coupe de travers

au chevron

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136 Partie 3 Enveloppe du bâtiment

1.13.3 Escalier de sécurité

Les escaliers de sécurité desservent par exemple les cheminées pour le ramonage ou d’autres dispositifs qui demandent un entretien régulier.

Ces escaliers sont en général métalliques; ils sont soli-dement fixés à la toiture.

Ces escaliers de sécurité doivent pouvoir être utilisés sans danger.

1.13.4 Garde-corps

Les gardes-corps obstruent l’accès à une zone dange-reuse de la toiture. Ils sont solidement montés et doi-vent résister durablement.

Les garde-corps sont installés afin de protéger les personnes d’éventuelles chutes au travers de matériaux fragiles (ex: vitrage).

1.13.5 Système pare-neige

Le système pare-neige empêche le glissement de la neige et de la glace sur la toiture.

Les barres et les grilles de sécurité servent avant tout de dispositif d’arrêt lors de travaux sur les toitures.

Barres et grilles de sécuritéLe système pare-neige se compose de crochets, de tuyaux ou de grilles. Les crochets sont fixés dans la structure, ils sont reliés entre eux par des tuyaux ou des grilles.

Les crochets doivent être fixés dans la sous-construction et doivent résister à une traction de 2 kN au minimum.

Arrête-neige ou crampons à neigeLes arrête-neige sont répartis régulièrement sur la sur-face de la toiture et retiennent la neige de cette façon. Leur capacité à empêcher le glissement est supérieure à la pare-neige.

Les arrête-neige ne doivent en aucun cas être utilisés comme dispositif de sécurité.

Les arrête-neige sont fabriqués en matériaux synthé-tiques ou en métal et s’adaptent pratiquement à n’im-porte quel type de couverture. Ils se posent sans autre (crochés sur l’arrière d’une tuile à emboîtement ou sur un crochet d’ardoise).

5/1.3

effet cApillAire

Fig. 3/169: Système

pare-neige

Fig. 3/170: Crochets pare-neige exécution lourde.

Fig. 3/171: Arrête-neige

Crochet de pare-neigeTubes pare-neigeFeuillette derecou-vrement

Latte de renforcementCoinChevron

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Partie 3 Enveloppe du bâtiment

2.3 Les parties du toit plat

Le toit plat peut être catalogué en trois parties différen-tes:• La sous-construction ou support• Les fermetures de bord• Le revêtement du toitCes trois éléments sont les différentes parties ou cou-ches avec chacune ses particularités propres.La connaissance de ces différentes couches est indis-pensable pour une bonne compréhension entre les dif-férents corps de métier travaillant sur les chantiers.

2.3.1 La sous-construction ou support

Le support sert de structure porteuse au revêtement du toit, de ce fait il englobe des raccordements et des terminaisons.

La sous-construction comprend également les couches d’égalisation et les chapes de pentes.

La sous-construction peut être en béton, métallique, ou en bois.Avant de commencer une étanchéité, il faut s’assurer que le support soit propre, sec (pas d’eau stagnante) et qu’on puisse y marcher (résistant).

A l’état de service, le support présentera partout une pente, en général d’au moins 1,5 %, orientée vers les écoulements.

Le contrôle de la pente et de l’état du support doit être effectué par les personnes qui étanchent la toiture. Au cas où le support présenterait une pente insuffisante ou inexistante, les personnes responsables doivent être convoquées.

Une forme de pente peut également être donnée avec le matériau isolant. Les plaques d’isolation sont coupées à la fabrique selon un plan des pentes, afin qu’elles trouvent leur emplacement définitif. Elles sont ensuite numérotées et montées selon le schéma de pose de la fabrique.

Forme de pente en bétonL’utilisation d’une forme de pente en béton permet d’obtenir un support régulier et lisse ainsi qu’une sur-face nette pour la pose de l’étanchéité. La méthode la plus utilisée est une chape de pente. Dans ce cas, une couche d’égalisation ou de lissage n’est pas nécessaire.

Couche d’égalisation ou de lissageLa couche de lissage sert à égaliser les anfractuosités et les rugosités du support.La couche de lissage peut être utilisée sur une dalle de béton avec pente intégrée dont la surface, ou une partie de surface, présente des anfractuosités et des rugosités. Elle se présente en général sous forme de ciment fin. Les anfractuosités peuvent également être égalisées au bitume à chaud.

Fig. 3/204: Support

béton, bois, métal-

lique

Fig. 3/203: Support (1), fermetures de bord (2), revêtement du toit (3)

Forme de pente

BoisBéton Métal

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147

3

Revêtement extérieur de façades

Les façades munies d’un revêtement sont des parois protégées des intempéries par leur bardage ventilé.

4.1 Les couches composant le revêtement de façade

Chaque couche doit remplir au sein de la façade une fonction spécifique bien définie. Elle doit également s’accorder avec les autres composants de la façade (ex: portance, diffusion de vapeur etc.). Les couches princi-pales sont: • La structure porteuse• La sous-construction• Le revêtement ou bardageUne façade doit être étanche à l’air.

L’étanchéité à l’airLorsque la structure porteuse n’est pas étanche à l’air (maçonnerie), il est indispensable d’y remédier, en utili-sant une feuille PE, par exemple. Il faut faire la différence entre la couche d’étanchéité à l’air posée du côté chaud du matériau calorifuge (couche d’étanchéité à l’air) et l’étanchéité à l’air posée du côté froid du matériau calo-rifuge (coupe vent).

4.1.1 La structure porteuse

La structure porteuse transmet aux fondations les char-ges propres de la construction de façade ainsi que les charges de pression et de traction dues aux vents.

Le supportLe support est la structure à laquelle est ancrée l’ossa-ture; il s’agit généralement de la structure porteuse du bâtiment.

4.1.2 La sous-construction

La sous-construction doit être ancrée solidement dans le support. Elle forme une sous-couche pour la fixation du bardage.

La distance du revêtement est obtenue par des carre-lets d’appui (carrelets de fixation), des consoles (réglage de distance par des pièces métalliques) combinées à des profilés métalliques qui sont fixées au support. Le lattage ou les profils porteurs permettent d’obtenir la distance voulue du revêtement.En fonction du type de façade, on peut poser différentes couches de matériaux au niveau de la sous-construction:

Couche d’isolation thermiqueL’isolation thermique a pour fonction de diminuer la perte de chaleur du bâtiment pendant la période de chauffage et de ralentir le réchauffement des locaux pendant la saison chaude (protection contre la chaleur). On peut également obtenir d’autres protections, par exemple contre le bruit ou contre le feu en incluant une isolation phonique ou ignifuge.

La couche d’isolation se pose en général directement sur la paroi extérieure de la structure porteuse. Elle doit être d’un seul tenant. L’air extérieur ne doit en aucun cas pouvoir s’infiltrer à l’arrière de l’isolant.

4 Revêtement extérieur de façades

Fig. 3/401: Coupe d’un revêtement extérieur de façade

Terminologie selon la norme SIA 233

«Revêtement de façades, bardages»

Ancrage: pièce servant à fixer l’ossature au support.

Assemblage: liaison d’éléments d’ossature ou d’éléments de

bardage entre eux.

Fixation: pièces servant à fixer le bardage à son ossature.

Inté

rieu

r

Isolation thermiqueLame d’air

Profil porteurConsole

FixationAssemblageAncrage

Exté

rieu

rRé

vête

men

t (ba

rdag

e

Sous

-con

stru

ctio

n

Stru

ctur

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rteu

se

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163

1

3

4

5

2

3

Drainage des eaux de l’enveloppe du bâtiment

Les pluies et écoulements d’eau sur l’enveloppe du bâ-timent (précipitations, orages) peuvent provoquer, en certaines circonstances, des dégâts considérables com-me l’inondation des caves, des glissements de terrain, des éclaboussures sur les façades, notamment.

Le drainage des eaux de l’enveloppe du bâtiment permet de les recueillir et de contrôler leur écoulement.

Ces eaux pluviales propres ou peu polluées, peuvent être évacuées dans un cours d’eau, s’infiltrer dans les sols, être récupérées dans une citerne ou être mélan-gées à des eaux polluées et traitées dans une station d’épuration.

Le drainage des eaux d’une toiture inclinée se fait en général dans des chéneaux, puis par les descentes de toiture et enfin dans les canalisations (drains souter-rains).

Les chéneaux récupèrent les eaux au bas de la toiture, les descentes conduisent les eaux jusqu’à la canalisation. Le dimensionnement des différents éléments se fait en fonction de la quantité d’eau (surface de toiture, climat) et des intensités pluviométriques régionales. Les drains visibles sont en général conçus avec des matériaux synthétiques ou métalliques. Les drains enterrés sont

principalement des tuyaux en ciment, ma-tériaux synthétiques ou fibres-ciment.Les canalisations visibles sont traitées ci-après.

7.1 Contrôle et entretien des systèmes de récupération

Le système de récupération des eaux doit être réguliè-rement contrôlé. Il faut évacuer les résidus et dépôts, vérifier l’étanchéité et éliminer les bouchons empêchant le bon écoulement de l’eau.

Lors du nettoyage des chéneaux, les résidus doivent être évacués dans des seaux.

Il serait aisé d’éliminer les boues dans les descentes d’eaux pluviales, mais ce mauvais choix peut entraîner le bouchage complet des conduites à un niveau inférieur. Les déchets pourraient également être jetés au bas de la toiture, ce qui peut entraîner des salissures sur les faça-des, sans compter un danger pour les passants.

Si les chéneaux et les déchets qui s’y trouvent sont gelés ou givrés, il ne faut pas utiliser d’objets pointus qui pourraient faire des dégâts. Il est préférable d’inter-venir après le dégel ou en milieu de journée. Les chalumeaux sont proscrits (risque d’incendie), ainsi que le salage (corrosion des parties métalliques).

Le nettoyage des chéneaux com-prend également celui des crapau-dines, ainsi que celui des descentes afin d’éliminer les dépôts qui peu-vent entraver l’écoulement de l’eau.

Les assemblages (brasures) des tô-les subissent des fortes sollicitations mécaniques et peuvent ne plus être étanches.

Il est particulièrement recom-mandé de contrôler les soudures des chéneaux. Celles-ci doivent être propres afin de pouvoir détecter d’éventuelles fissures. Le séchage du chéneau laisse souvent apparaître des fentes permettant une fuite des eaux.

Un assemblage non étanche doit être réparé immédia-tement.

7.1.1 Contrôle des chéneaux de toiture

Les chéneaux sont utilisés, lors de leur nettoyage ou contrôle, comme un accès. Le chéneau doit de ce fait pouvoir supporter le poids d’une personne.

Le chéneau doit être accessible (utilisable) lors des contrôles et des nettoyages de toitures.

7 Drainage des eaux de l’enveloppe du bâtiment

Fig. 3/701: Récupération

des eaux de toiture;

Chéneau (1),

Col de cygne (2), Tuyau de

descente (3), Dauphin (4),

Canalisation (5)

Fig. 3/702: Les systèmes de récupération

doivent régulièrement être nettoyés

L’eau potable peut être économisée au profit des eaux de

précipitations p.ex. pour les chasses d’eau des toilettes ou l’ar-

rosage. L’eau est canalisée des chéneaux jusqu’à une citerne en

passant par un filtre grossier. Un système de conduites et d’ap-

pareillage mécanique permet une utilisation gratuite.

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170 Partie 3 Enveloppe du bâtiment

Les tuyaux de descentes métalliques fonctionnent aussi comme descentes (naturelles) s’ils sont emboîtés au minimum de 80 mm.

Les descentes sont raccordées à la terre au moyen de pièces pouvant se déconnecter (manchons de contrôle). Ces raccordements sont prévus afin de permettre de mesurer la potentialité des différents éléments du para-tonnerre et de certifier qu’il est en ordre.

Mise à terreSur les bâtiments neufs, la mise à terre s’effectue sur les ferraillages des fondations (armatures de fondations). En complément, un encerclement en fil de cuivre de 8 mm est posé en terre sur le pourtour du bâtiment.

8.1 Maniement des paratonnerres

Les éléments du paratonnerre ne sont pas posés sur la toiture dans le but de pouvoir s’y agripper. Il est donc déconseillé d’y fixer des échelles de couvreur ou des éléments d’échafaudage.

Les dommages causés par inadvertance aux installa-tions de paratonnerre peuvent nuire à son bon fonction-nement. Il est impératif de réparer tous dommages ou d’en aviser la direction des travaux.

Fig. 3/804: Mise à terre avec un manchon de contrôle sur une

façade métallique

L’assurance des bâtiments peut exiger un dispositif contre la

foudre. La pose de paratonnerre ne peut être exécutée que par

des entreprises ayant une autorisation. Les informations impor-

tantes peuvent être acquises lors de cours.

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Page 28: Principes de l’enveloppe du bâtiment 1 · 4.1 Règles de métré 29 4.2 Métré par écrit 29 4.3 Métré par esquisse 30 5 Lecture des plans et esquisses 31 5.1 Lecture des plans

171

3

Protection contre les incendies

Un bâtiment doit être conforme aux prescriptions contre les incendies instaurées par l’établissement can-tonal des assurances et de protection (AEAI).Les directives proposent de protéger les personnes et les choses des dangers et des répercussions d’un incen-die. Les prescriptions contre les incendies comprennent: • Les normes de protection contre les incendies

Dans les normes de protection contre les incendies, on trouve les principes de base concernant les protec-tions à apporter du point de vue architectural, techni-que et des entreprises. Elles décrivent également les exigences relatives à la construction des édifices.

• Directives et lignes de conduites contre les incendies Les directives règlent une partie des mesures et dis-positions des normes contre les incendies.

• Test d’homologation Ils régissent les procédés sur lesquels les produits doivent être testés et certifiés pour l’homologation de la production dans l’industrie.

Champ d’application personnelLes prescriptions contre les incendies incluent les édi-fices, les établissements et les institutions. Elles font foi pour: • Les copropriétaires, les propriétaires et les utilisateurs.• Toutes les personnes participant au projet de

construction: les planificateurs, les constructeurs et les entreprises.

La responsabilité de conformité incombe également aux personnes qui construisent l’enveloppe du bâtiment.

Dispositifs de protection contre le feuUne protection contre les incendies conforme aux nor-mes peut être contenue en trois points principaux:• Des protections contre le feu au niveau de l’habi-

tation Les dispositions prises en fonction du risque d’incen-die accroissent la sécurité.

• Des protections techniques contre le feu Avec l’installation de dispositifs tels que des extinc-teurs, des lances à incendie, des sprinklers, des détec-teurs de fumée, etc. le feu peut être combattu et la sécurité améliorée.

• Protection contre le feu au sein de l’entreprise (formation) Par l’organisation de cours, en collaboration avec les services du feu, en instruisant le personnel, en laissant un chemin de fuite et en mettant à disposition des moyens pour le combattre.

La suite concerne uniquement les risques d’incendie liés au domaine de la construction.

9 Protection contre les incendies

9.1 Protection contre les incendies dans la construction

La protection contre les incendies des constructions com-mence lors de l’élaboration des plans du bâtiment (moyens utilisés, surface, accès des services du feu, distances de sé-curité avec les voisins, résistance au feu de la structure ainsi que des différentes parties de la construction etc. doivent être approuvés et répondre aux normes du feu).

Des personnes sont chargées de vérifier si les produits prescrits sur les plans sont réellement mis en œuvre pour la construction de l’enveloppe du bâtiment.

Le fait de changer les matériaux de construction et leur type d’utilisation peut influencer la résistance au feu du bâtiment et engendrer des conséquences.

9.1.1 Résistance au feu

Une construction doit avoir une certaine résistance au feu de façon à permettre la fuite de ses habitants. Les chemins de fuite ou sorties de secours doivent être ouverts. Conformément aux normes du feu, certaines parties de la construction doivent avoir une résistance au feu spécifique.

Les parties de construction sont classées sur la base d‘essais normalisés ou d‘autres procédures reconnues par l‘AEAI. Est surtout déterminante la durée de résis-tance au feu par rapport aux critères de résistance (R), d‘étanchéité (E) et d‘isolation thermique (I).

Les valeurs telles que R 30, R 60, R 90, R 180… don-nent la durée minimale (en minutes) de résistance au feu d’une partie de la construction (R 30 = 30 minutes). Les matériaux sont classés en fonction de leur classe de résistance au feu. Les matériaux sont généralement testés par les industries qui les produisent. L’EMPA, le laboratoire de test fédéral est chargé d’établir ces diffé-rentes mesures afin que les tests soient reconnus par les normes.

Classe de résistance au feu ENclasse Description AEAI

R Elément porteur FREI Elément porteur d’une pièce FEI Elément non porteur d’une pièce FEI Fermeture mobile (porte portail) TE Étanchéité à la fumée et au feu REI Clapets coupe feu KEI Séparation SEI Portes d’ascenseur A

Parties de

construction

Sont considérées

comme parties de

construction tou-

tes les parties d‘un

ouvrage soumises

à des exigences

sur le plan de

la résistance au

feu (par exemple

piliers, poutres,

plan-chers, parois,

portes).

Les dispositions de

la présente direc-

tive de protection

incendie règlent,

sur le plan de la

protection incen-

die, la classification

des matériaux

et des parties de

construction selon

l’AEAI;

règlent, en matière

de technique de

protection incen-

die, la classification

des matériaux

et des parties de

construction selon

norme EN;

fixent la classe de

résistance au feu

qui doit être utili-

sée en Suisse selon

norme EN et en

fonction de la par-

tie de construction.

dErnièrE édiTiOn

www.praEvEr.Ch/fr/

bs/vs

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176

1

2 3

4

5

6

Partie 3 Enveloppe du bâtiment

10.2 Les gains de chaleur dus à la thermique solaire (WW)

Les collecteurs solaires montés sur l’enveloppe du bâti-ment sont une partie de l’installation solaire qui, du fait du rayonnement du soleil, permet de conduire la cha-leur aux endroits voulus.

Les collecteurs sont munis d’une trame chauffante (un fluide ayant un fort pouvoir d’accumulation de cha-leur) qui est mise en température par le rayonnement solaire; le circuit fermé conduit l’énergie vers une batte-rie solaire. Une partie spécialement bien isolée permet à la batterie de transmettre la chaleur par le biais de la trame à l’eau qui monte à la température voulue. Des commandes de réglage et des pompes permettent une réalisation optimale de l’installation.

Collecteurs solairesLes collecteurs solaires sont des surfaces permettant une économie d’énergie. Sur l’enveloppe du bâtiment, les surfaces de collecteurs sont essentiellement com-posées d’une partie supérieure fermée en verre spécial, d’une cassette isolée, de parties noires composées de plaquettes de couleur en aluminium ou en cuivre avec un système de tuyaux intégrés. Les plaquettes (cap-teurs) captent la chaleur du soleil et la transmettent aux conduites pour qu’elles la transmettent à leur tour. Dans la mesure du possible, les collecteurs solaires sont po-sitionnés dans un emplacement spécifique permettant un rayonnement optimal du soleil. Ils seront placés au croisement du bloc central permettant les raccorde-ments aux différentes parties de l’installation.

Entretien des collecteurs solairesLa partie vitrée des panneaux solaires doit toujours être propre de façon à garantir une bonne absorption des rayons du soleil.

Fig. 3/1005 : Collecteurs solaires pour chauffer l’eau intégrés

dans la couverture

Fig : 3/1004 : Collecteurs solaires pour chauffer l’eau intégrés

dans la couverture

Fig. 3/1006 : Schéma d’une installation thermique solaire ;

collecteur solaire (1), circuit fermé du collecteur (2), échangeur

de chaleur (3), chauffe-eau (4), alimentation en eau chaude (5),

alimentation en eau froide (6)

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178 Partie 3 Enveloppe du bâtiment

11.1 Principes

Toutes les activités sur et autour de l’enveloppe du bâti-ment sont soumises à des normes spéciales formant la base ; c’est valable aussi pour la Protection contre le so-leil et les intempéries. Les systèmes de protection contre le soleil et les intempéries sont soumis aux Normes EN 13659, EN 13561, SIA 118, SIA 342 et aux Tableau des ter-mes techniques de la VSR.

11.1.1 But de la protection solaire

Les installations de protection solaire ont pour le bâti-ment les fonctions regroupées dans le tableau ci-après.

11.1.2 Disposition

Les installations de protection solaire sont disposées en trois variantes autour d’une fenêtre (sur la façade):• Àl’extérieurdevantlafenêtre• Àl’intérieurdevantlafenêtre• EntrelesvitragesLes avantages et désavantage spécifiques de chaque disposition seront décrits dans le manuel de référence pour les systèmes de protection solaire.

11 Systèmes de protection solaire

Fig. 3/1101 : Protection solaire ; externe

Fig. 3/1102 : Protection solaire ; interne

Objectifs Fonctions Produits

Confort

Protection contre :- L’éblouissement- Les regards indiscrets- Le bruit- Le soleilRéglage de la luminosité

Produits internes, produits externes

Optique enve-loppe du bâti-ment

- Style/époque- Genre de façade- Couleurs- Protection du patrimoine

/monuments historiques

Contrevents, volets roulants, stores vénitiens, stores banne

Bilan énergéti-que/Minergie

Protection contre :- La chaleur- Le froid Réglage de la luminosité

Contrevents, volets roulants, stores vénitiens, stores bannes

Sécurité- Protection contre

l’effraction- Entrave à l’effraction

- Contrevents, - volets roulants- stores vénitiens

Autres avantages

- Protection contre les effets mécaniques

- Protection contre les intempéries

- Protection contre les insectes

- Contrevents, volets roulants

- Contrevents, volets roulants, stores vénitiens, stores bannes

- En combinaison avec tous les systèmes de protec-tion solaire.

Disposition Bilan énergétique ProduitsProtection solaire ; à l’intérieur

mauvaisStores vénitiens, produits d’intérieur

Protection solaire ; entre les vitrages

meilleureStores vénitiens, stores ban-nes

Protection ; à l’extérieur

bonContrevents, volets roulants, stores vénitiens, stores bannes

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4

185

4

Fixations, assemblages

Table des matières

Table des matières

1 Techniques d’assemblage sur l’envel. du bâtim. 1871.1 Genres d’assemblage 1871.2 Effets sur les assemblages 1881.2.1 Effet des forces extérieures sur les assemblages 1881.3 Rapport entre inclinaison et force 1891.4 Concept de fixation 1901.5 Plan de fixation 190

2 Assemblages cloués en bois 1912.1 Propriétés 1912.2 Assemblage cloué déterminé par la charge 1912.3 Distance entre clous sur des lattes 193

3 Assemblage par vis 1933.1 Mode d’action des différentes sortes de vis 1933.2 Généralités sur les assemblages vissés 1943.2.1 Préperçages 1943.3 Assemblages vissés déterminé par la charge 195

4 Tampons, chevilles 1974.1 Types de chevilles et leur utilisation 1974.2 Mis en place de la cheville 1984.2.1 Manières d’assembler 1984.2.2 Choix de la longueur de la vis et de la cheville 1994.2.3 Perçage du trou de la cheville 1994.2.4 Achever une fixation à chevilles 2014.2.5 Problèmes de fixation avec des chevilles 2014.3 Valeur d’ancrage d’une cheville 202

5 Rivetage 2035.1 Rivet à taper 2035.2 Rivet à tirer 2045.3 Sources d’erreurs au rivetage 204

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186 Partie 4 Fixations, assemblages

6 Pointage électrique 205

7 Agrafage 205

8 Brasure 2068.1 Brasure tendre 2068.1.1 Préparation de la brasure tendre 2068.1.2 Technique de brasure 2078.2 Brasure forte 208

9 Soudage des métaux 2099.1 Soudure autogène 2099.1.1 Soudure avec un gaz de protection 209

10 Soudage des matières synthétiques 21110.1 Souder des bâches en matière synthétique 21110.1.1 Exécution d’une soudure avec un fœhn à main 21110.1.2 Souder avec un automate 21210.2 Soudure à froid 212

11 Coller (fixation adhésive) 21311.1 Exigences d’un collage 21311.2 Exécution d’un collage 214

AuteursAndré Knuchel: Chap. 5, 6, 7, 8, 9Peter Stoller: Autres

Sources d’illustrationsA. Knuchel: Fig. 4/802, 803P. Stoller: Autres

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Page 33: Principes de l’enveloppe du bâtiment 1 · 4.1 Règles de métré 29 4.2 Métré par écrit 29 4.3 Métré par esquisse 30 5 Lecture des plans et esquisses 31 5.1 Lecture des plans

187

F1 2

3

2 4

5

F1

2 3G

1 2 3

4

Techniques d’assemblages

Les bases des techniques d’AssemblAge les plus fréquem-ment utilisés dans le domaine de l’enveloppe du bâti-ment sont décrites ci-après:• Assemblagesparclous• Assemblagesparvis• Ancrageaumoyendechevilles• Assemblagesrivetés• Assemblagesparagrafage• Brasage• Soudage• Collage

Fixation, assemblage, ancrage?En général, l’artisan parle de fixation lorsqu’il s’agit de poser par exemple une latte sur un chevron, d’une console au mur ou d’une tôle profilée sur un support en métal.

Une fixation n’est possible que si on utilise des moyens d’assemblage tels que des clous, des vis, des rivets, des chevilles, de la colle, etc.

La technique d’assemblage distingue entre les assem-blages proprement dits et les ancrages: • DanslesAssemblAges, le moyen d’assemblage main-

tient l’assemblage sans être lui-même lié avec les matériaux assemblés. Exemple: assemblage de deux profilés en métal au moyen de vis et d’écrous, de deux tôles avec des rivets.

• DanslesAncrAges, le moyen d’assemblage est méca-niquement lié au moins avec l’un des deux éléments assemblés (support d’ancrage), et ancré dans le maté-riau. Ensuite, les pièces à assembler sont fixées sur cet ancrage. Exemples: Fixation de panneaux de fibrociment avec des clous sur une lambourde en bois (les clous sont ancrés dans la latte), contre-latte fixée sur un chevron par des vis à bois (le filet des vis est ancré dans le che-vron), console montée sur du béton avec vis et che-villes (les chevilles sont ancrées dans le béton), tige filetée collée dans du béton poreux (ancrage collé).

1.1 Genres d’assemblage

Les assemblages maintiennent des pièces entre elles. Il existe deux assemblages de base, utilisés séparément ou en combinaison:• Assemblage par frottement

Les assemblages par frottement ou adhésion tiennent par des forces de pression ou de frottement stable ou par combinaison des deux effets. Lorsque les forces diminuent, l’assemblage devient instable! Les assemblages par frottement ne permet-tent pas le transfert de forces de traction! Des assemblages d’éléments de l’enveloppe du bâtiment par adhésion pure constituent un grand risque, c’est pourquoi on préfère l’assemblage mécanique. Certains éléments d’assemblage fonctionnent toutefois selon le principe de l’assemblage par frottement, souvent d’ailleurs en combi-naison avec un assemblage mécanique. Exemples: chevilles plastiques dans le béton, clous à tige lisse dans le bois, les vis «tien-nent» grâce au frottement sur le filet, fixation coulissante de profilés en aluminium, les nœuds des cordes, le serrage de disques de tronçonnage sur les meuleuses d’angle, l’em-brayage et les freins à disque d’une voiture.

• Assemblage mécanique Il y a assemblage mécanique lorsqu’on utilise des moyens d’assemblage formés géomé-triquement ou que les surfaces de contact entre les éléments s’adaptent exactement les unes aux autres. Les pièces ne peuvent ainsi pas se déplacer l’une par rapport à l’autre ou alors uniquement dans un sens précis, p. ex. comme pour les assemblages agrafés, pour compenser la dilatation des tôles. Exemples: clous et vis assemblant des pièces, assemblages rivetés, assemblages agrafés, vis à béton (contre-dépouille), chevillage de construc-tions en bois, crochet de remorque, goupilles de cisaillement de chevalets.

• Assemblage chimique Les assemblages chimiques se produisent par collage, par brasage ou par soudage. Les éléments tiennent entre eux par adhésion et par cohésion (forces d’attraction entre éléments). Exemple: brasage de tôles, soudage de métaux ou de plastiques (thermoplastiques), chevilles chimi-ques, collage de lés d’étanchéité, collage de sup-ports en métal sur des plaques de revêtement.

Fig. 4/101: Assemblage par

adhésion; force d’appui (F),

écrou de vis sur le filetage (1),

rondelle élastique (2), disque

de tronçonnage (3), arbre

d’entraînement (4), surfaces

de frottement (5)

1 Techniques d’assemblage sur l’enveloppe du bâtiment

Fig. 4/102: Assemblage

mécanique; force de traction/

cisaillement (F), pièce d’ac-

couplement (1), transmission

de force (2), timon avec boule

d’attelage (3)

Fig. 4/103: assem-

blage chimique;

force d’attraction (G),

plaque de revêtement

(1), transmission de

force au collage (2),

support de plaque (3)

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Page 34: Principes de l’enveloppe du bâtiment 1 · 4.1 Règles de métré 29 4.2 Métré par écrit 29 4.3 Métré par esquisse 30 5 Lecture des plans et esquisses 31 5.1 Lecture des plans

193

d ≤ 4 mm

≥ 9

d

5d

7d 60°60°

≈10 d

≥ 9

d

24-3

0≥

45 m

m

≥ 45

4

Assemblage par vis

2.3 Distance entre clous sur des lattes

Des distances déterminées sont importantes, afin que le bois ne se fende pas par effet de compression de la tige du clou. Des forces agissent sur un ou deux bords depuis chaque point d’assemblage. Ce bord est appelé «bord sollicité». Il est très important d’identifier le bord sollicité, car les distances entre clous y sont plus impor-tantes.

Le respect des distances entre clous pour les construc tions lattées de l’enveloppe du bâtiment est difficile avec des lattes jointes. On parvient tout de même à respecter les distances minimales prescrites avec un clouage en biais. Le principe est montré dans l’illustration 4/205.

Toujours plus d’assemblages sur l’enveloppe du bâ-timent sont exécutés avec des vis. Cela grâce à des empreintes de vis compatibles avec des machines telles que les empreintes Prozidrive ou Torx ainsi que des ap-pareils maniables, qui permettent un vissage rapide et contrôlé des vis.

Propriétés des assemblages vissésLes propriétés les plus importantes des assemblages vissés sont:• Lesvis homologuées présentent une résistance définie.

On peut ainsi calculer l’assemblage. • Trèsgrandecapacitédechargedel’assemblageen

traction dans l’axe de la vis.• Lesvisàboisnesedétachentpasd’elles-mêmes.• Lesassemblagesvisséssedémontentfacilement.• Pasdetrépidationslorsdumontage.• Prixdematérielplusélevéqu’avecdesclous.• Desvispeuventêtrevisséestropfort(faussées,for-

cées) et le filet s’arrache ou la vis peut même casser.• Lesvisdemauvaisequalitésonttropduresetman-

quent d’élasticité. Elles peuvent casser ou la tête se détacher.

3.1 Mode d’action des différentes sortes de vis

Une vis s’insère avec une pression croissante dans la partie porteuse, le support d’AncrAge, grâce à son filet en spirale. Les parties à assembler peuvent ainsi être soli-dement jointes. Au lieu d’un support d’ancrage, on peut aussi utiliser des boulons et des écrous. Le filet produit la résistAnce à l’ArrAchement, la tige de vis la résistAnce Au cisAillement.

Nous donnons ci-dessous une récapitulation du mode d’action des genres de vis fréquemment utilisées pour l’enveloppe du bâtiment: • Pourlesvis à bois, les vis pour pAnneAux de pArticules

ou vis universelles, le filet s’ancre directement dans le matériau dérivé du bois ou les matières synthétiques convenables (p. ex. dans les chevilles en plastique). Sur les vis longues, une pointe spéciale et des lèvres de fraisage sur la tige empêchent une trop grande friction lors du vissage.

• Lesvis d’écArtement ou vis à filetAge double aussi appe-lées « vis toiture», possèdent deux zones filetées: le filet du côté de la tête se visse dans le premier bois, la tige de la vis donne la distance jusqu’au deuxième bois et le filet inférieur s’ancre dans le deuxième bois.

Fig. 4/204: Détermination du bord sollicité et distance minimale

entre clous pour les lattes

Fig. 4/205: Respect des distances au bord; clouage à 60° vers le

joint de latte, clous d ≤ 4 mm

Espacements maximaux des clous (sans préperçage) Distance (Norme SIA 265) du bord chargé pa aux fibres 15 d

du bord chargé pe aux fibres 10 d

du bord non chargé pa aux fibres, d ≤4 mm 7 d

du bord non chargé pa aux fibres, d >4 mm 9 d

du bord non chargé pe aux fibres 5 d

pa = parallèlement, pe = perpendiculairement, d = diamètre du clou

3 Assemblage par vis

LEX/8.2

vis

pa aux fibres

pe aux fibres

bord non chargé

bord chargé

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206 Partie 4 Fixations, assemblages

La brasure fait partie des techniques d’assemblage qui ne peuvent pas se démonter. Il est possible de braser 2 métaux différents ou de même sorte. La brasure as-semble des métaux avec un métal de liaison (métal ou alliage fusionnant à une basse température).

Exigences pour une brasure:• Unecroisurebraséedoitrésisterauxforcesdetraction

et de pression et aussi à la secousse et au choc.• Unecroisurebraséedoitêtreétancheàl’eauetau

gaz.• Unecroisurebraséenedoitpasdéclencherdecorro-

sion chimique ou électrochimique.Le risque d’incendie lors de l’exécution de la brasure est très élevé.

Avant, pendant et après le travail de brasure, les mesures de sécurité d’incendie sont à utiliser (extincteur à proxi-mité).

8.1 Brasure tendre

La brasure tendre permet à des croisures rivetées ou agrafées d’être étanchées.

Dans la plupart des cas, la brasure tendre toute seule ne suffit pas pour une résistance à la traction.

La baguette de brasure est en général dans un alliage qui atteint un point de fusion bas, entre 220 et 450 °C. On utilise de l’étain (Sn) et du plomb (Pb), et pour obte-nir un point de fusion plus élevé (450 °C), on ajoute de l’argent (Ag). La résistance de la brasure est améliorée avec des baguettes en alliage d’argent.

Selon la situation d’emploi, diverses baguettes peu-vent être utilisées:

Travaux en atelierEn général, les brasures tendres qui devraient être ver-ticales seront exécutées horizontalement. Pour cela on peut utiliser une baguette à souder de 50/50 (50 plomb, 50 étain). Cet alliage est plus fluide. Plus l’étain est pré-sent dans l’alliage, plus la baguette possède des proprié-tés de fluidité.

Travaux sur le chantierEn règle générale, on utilise sur le chantier des baguet-tes 40/60. Exception: l’acier chromé, le cuivre étamé, l’acier chromé étamé et les alliages de zinc (Cu-Ti-Zi), pour lesquels on utilise de préférence des baguettes 50/50 pour des raisons d’esthétique et à cause d’un point de fusion bas.

Récipients de produits alimentairesLa branche alimentaire prescrit pour les brasures douces pour les récipients alimentaires la proportion d’étain de 99 %.

Pour les réparations de ces récipients ou objets qui sont en contact avec des produits alimentaires, la teneur en étain est au minimum de 90 % (90/10) et un maxi-mum de 10 % de plomb.

Attention, le plomb est très toxique.

8.1.1 Préparation de la brasure tendre

La surface des métaux s’oxyde et crée toujours un film de protection. Pour que la brasure adhère, il faut net-toyer la croisure mécaniquement et ensuite avec un dissolvent dégraisser les tôles. Puis, l’oxydation est enle-vée chimiquement avec l’eau à souder correspondante (selon le métal utilisé).

La garantie d’une exécution correcte de la brasure implique que l’étain soit réparti sur toute la surface de la croisure et soit infiltré par capillarité entre les tôles. On utilise un chalumeau (gaz liquide: propane, butane) qui chauffe un bloc de cuivre et répartit l’étain sur la tôle à braser.

8 Brasure

Fig. 4/801: Chalumeau à souder avec une petite bouteille de gaz

et un fer à souder de cuivre interchangeable

2/10.6

comportement lors des trAvAux de soudAge et de

brAsAge

2/10.2.7

trAnsvAser du gAz liquéfiéÉch

antill

on de

lectu

re

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5

215

5

Physique du bâtiment

Table des matières

Table des matières

1 Introduction à la physique du bâtiment 2191.1 Chaleur 2191.1.1 Température 2191.1.2 Chaud/Froid 2191.1.3 Quantité de chaleur 2201.1.4 Transmission de la chaleur 2201.1.5 Physique du bâtiment, définition 2211.2 Humidité 2211.2.1 Glace 2211.2.2 Eau 2211.2.3 Vapeur d’eau 2221.2.4 Hygrométrie 2221.2.5 Diffusion de vapeur d’eau 2231.2.6 Symboles de physique du bâtiment 2231.3 Capillarité 2231.4 Protection contre la chaleur et l’humidité dans les bâtiments 2241.4.1 Climat intérieur des locaux 2241.4.2 Isolation thermique générale 2251.4.3 Protection contre l’humidité 2251.5 Protection contre le bruit 2261.5.1 Connaissances de bases d’acoustique 2261.6 Protection générale contre le bruit dans les constructions 2281.6.1 Méthodes de protection contre le bruit 228

2 Introduction à la mécanique 2292.1 Grandeurs et lois physiques 2292.2 Les forces 2292.2.1 Équilibre des forces 2302.2.2 Forces dans les plans inclinés 231

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216 Partie 5 Physique du bâtiment

2.2.3 Les forces engendrent des contraintes 2312.2.4 Représentation graphique des forces 2312.2.5 L’action des forces sur les charpentes 2332.3 Levier et moment 2342.3.1 Définitions et formules du levier 2342.3.2 Types de leviers et leur calcul 2342.3.3 Applications et exemples de calcul 235

AuteurPeter Stoller

Sources d’illustrationsP. Stoller

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217

5

Introduction à la physique du bâtiment

IntroductionLa physique du bâtiment permet de comprendre les influences et les effets de la chaleur, de l‘humidité, du bruit, de la lumière, des précipitations et du vent, no-tamment, qui s’exercent sur une construction.

Cette connaissance permet de prendre les mesures appropriées pour protéger de façon permanente le bâ-timent contre les dommages ainsi que pour garantir le climat intérieur désiré.

La physique du bâtiment applique les lois fondamen-tales de la physique aux matériaux et aux éléments de construction. Les phénomènes suivants seront décrits dans ce chapitre :• Lachaleur• Legel• Lesprécipitations• Levent• L‘humidité• Lebruit• Lesvibrations• Lalumière

1.1 Chaleur

La chaleur d’un corps est due aux vibrations de ses mo-lécules. En en mouvement elles produisent de la chaleur en se frottant les unes contre les autres. Plus le mouve-ment des molécules d’un corps est intense plus celui-ci s’échauffe.

La chaleur est une forme d‘énergie.

1.1.1 Température

Le niveau de la chaleur d’un corps s’exprime par sa température, mesurable à l’aide d’un thermomètre, par exemple.

Si le mouvement des molécules d’un corps ralentit, il se refroidit. La température la plus basse possible à laquelle plus aucun mouvement des molécules n’est mesurable est de –273,15 °C.

Cette température est appelée le zéro absolu.

UnitésLes températures s’expriment en degrés Celsius (°C) ou en degrés Kelvin (K).

Comme l’échelle de ces deux unités est identique, un degré Celsius (1 °C) correspond à la même différence de température qu’un degré Kelvin (1 K).

L‘échelle de température reconnue est celle du sys-tème International. Elle est calculée en degré Celsius et les différences de température sont déterminées en degré Kelvin.

1.1.2 Chaud/Froid

A partir du zéro absolu, on ne peut plus parler de froid car toutes les températures situées au-dessus du zéro Kelvin correspon-dent à une certaine chaleur. Pour le corps humain, dont la température moyenne est de 36 °C ou 309,15 K (température de base), tout ce qui est supérieur à 36 °C est ressenti comme étant «chaud» et tout ce qui est inférieur, comme étant «froid».

De ce fait, on désigne vulgairement par du froid les températures situées au-des-sous de la température de base.

1 Introduction à la physique du bâtiment

Fig. 5/101:

Influences

physiques sur le

bâtiment

Fig. 5/102: Sensa-

tion de chaleur

Kelvin a défini l’échelle des températures en prenant comme

point fixe le ( 0 K ) alors que Celsius à défini l’échelle selon deux

point fixes, le point de fusion (0 °C) et le point d’ébullition de

l’eau (100 °C).

Température de base

Sensationde chaleur

Sensation de froid

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6

235

6

Outillages et machines

Table des matières

Table des matières

1 Outils à mains 2371.1 Petite connaissance de l’outillage 2371.1.1 Outillages pour clouer et déclouer 2371.1.2 Outillages pour le bois 2371.1.3 Outillages pour la tuile 2381.1.4 Outillages pour les plaques d’ardoise et de fibre-ciment 2381.1.5 Outils de mesure et de traçage 2381.1.6 Outils pour les vis 2391.1.7 Outils pour couper les feuilles plastique 2391.1.8 Outils pour le bitume 2401.1.9 Outillages pour le travail de la tôle 2401.1.10 Autres outils 2401.2 Maintenance et entretien des outils à main 2411.2.1 Marteaux 2411.2.2 Scies 2421.2.3 Outils de découpage 2431.2.4 Préparation d’une marteline et d’un tas à tuile 2441.2.5 Outils de découpe des ardoises naturelles et en fibre-ciment 2451.2.6 Forets 245

2 Machines électriques portatives 2472.1 Construction et entretien 2472.1.1 Unité d’entraînement 2472.1.2 Unité de transmission 2472.1.3 Dispositifs de protection et auxiliaires d’aide 2482.2 Scies circulaires à main 2482.3 Scies sauteuses 2492.4 Tronçonneuses 2502.5 Meuleuses d’angle 2512.5.1 Sécurité au travail avec une meuleuse d’angle 2512.5.2 Disques pour meuleuses d’angle à vitesse élevée 252

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236 Partie 6 Outillages et machines

2.6 Meules à eau 2522.7 Perceus 2522.8 Marteaux perforateurs 2532.9 Visseuses 253

3 Appareils à clouer et à agrafer 2533.1 Cloueur à air comprimé 2533.2 Cloueuse à crochets 2543.3 Cloueur à gaz 2543.4 Agrafeuse 254

4 Laser de chantier 254

AuteurPeter Stoller

Sources d’illustrationP. Stoller

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237

6

Outils à main

1 Outils à mains

Les métiers manuels ne peuvent être exercés sans outils à main. Chaque travailleur connaît, en plus des outils «normaux» tels le marteau et la scie, des outils spécifi-ques à son travail.

Pour un professionnel il est tout naturel d’utiliser le bon outillage et de l’entretenir. Des outils défectueux et mal entretenus rendent le travail plus difficile et dange-reux.

1.1 Petite connaissance de l’outillage

L’outillage est indispensable pour tout artisan. Les outils sont le prolongement de sa main. Dans les pages sui-vantes vous verrez un choix d’outils utilisé en général dans l’enveloppe des bâtiments.

1.1.1 Outillages pour clouer et déclouer

Le marteau de charpentier et le marteau hache s’utili-sent pour le clouage comme le montage des lattes, la fixation d’un lambrissage, etc. Ils sont équipés d’un sys-tème d’arrache clou mais prévu seulement pour les pe-tits clous. Le marteau hache possède une petite hache et peut être utilisé pour le taillage de liteaux.

La hache est utilisée en principe pour le clouage de clous plus épais comme la fixation du contre-lattage ou des chevrons.

Pour le tavillon nage, on utilise le marteau à tavillon. Il ressemble au marteau hache mais en plus petit et plus léger.

Le marteau de serrurier est aussi souvent utilisé pour la fixation du lattage. Ce marteau est aussi employé

pour la fixation de tôles, de revêtements et pour les ma-tériaux dont la surface ne doit pas être endommagée.

La tenaille est utilisée pour sortir les clous. Pour des clous plus gros et pour le démontage le pied de biche est l’outil idéal.

La langue de chat est un outil qui sert à changer les plaques de fibre-ciment ou d’ardoise naturelle. Il permet de tirer les clous de dessous les plaques.

1.1.2 Outillages pour le bois

La scie égoïne est un outil traditionnel du couvreur. Elle permet d’exécuter des coupes droites comme par exem-ple de couper les lattes.

Partout où l’on doit ajuster du bois, la pontache et le ciseau à bois peuvent être utilisés. Avec la pontache, on peut tailler la crémaillère dans la planche de virevent.

Fig. 6/101: de h. en b. Marteau hache, marteau de charpentier,

marteau de serrurier Fig.6/103: de h. en b. Scie égoïne, ciseau à bois, pontache

Fig.6/102: de g. à d. Pieds de biche, petit pieds de biche, tenaille,

langue de chat

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LEX

Karl Sutter

Lexique des matériaux de construction pour l’enveloppe du bâtimentConnaissance des matériaux pour les professionnels du bâtiment

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256 Lexique des matériaux de construction pour l’enveloppe du bâtiment

Préface

Ces dernières années, les différentes professions de l’enveloppe du bâtiment se sont rapprochées et ont ainsi créé de très nom-breuses interfaces et points de rencontre.

Afin de créer une base homogène pour les acteurs de l’enve-loppe du bâtiment, P. Stoller a écrit l’ouvrage spécialisé «Princi-pes de l’enveloppe du bâtiment». Le présent lexique complète cet ouvrage spécialisé avec la description des matériaux de construction utilisés.

Ce lexique est court, simple et donne, avec une brève infor-mation et des illustrations appropriées, un aperçu rapide d’un matériau donné. Les matériaux peuvent être trouvés rapidement dans l’index situé à la fin de l’ouvrage.

Dans le lexique, les matériaux utilisés le plus fréquemment sont décrits sans toutefois faire mention de produits spécifiques de fournisseurs et de leur nom. Les données et les propriétés de produits spécifiques peuvent être trouvées dans les documents les plus récents des fabricants et sont toujours à utiliser pour les travaux sur le chantier. La décision de ne pas nommer le nom du fabricant des produits fait que les informations données sont applicables plus largement et valables plus longtemps.

Cet ouvrage sert de référence, aussi bien pour les profession-nels que pour les apprenants et permet, avec sa configuration de manuel toutes les formes d’enseignement possibles. Pour que

l’ouvrage puisse être utilisé pour l’enseignement des apprentis, les processus complexes sont présentés de façon aussi simple que possible. Les processus de fabrication qui n’ont pas d’in-fluence sur le travail et les manipulations sur le chantier ont été volontairement ignorés ou décrits de façon très succincte. Je re-mercie l’éditeur Peter Stoller pour ses très nombreuses et bonnes idées ainsi que pour la belle présentation qui font de ce livre un ouvrage de référence agréable à utiliser.

Je tiens également à remercier Julie qui a dû se passer de moi pendant de nombreuses heures.

Je crois que grâce à ce lexique des matériaux de construction, nous remettons entre les mains des professionnels une aide qui permet d’atteindre, grâce à une connaissance correcte des maté-riaux, une meilleure qualité de travail.

Hosenruck, en juin 2002

Karl Sutter

Le présent ouvrage est protégé par les droits d’auteur. Tous droits réservés. Aucune partie de ce manuel ne peut être

copiée sous une forme ou une autre, ni traitée, reproduite ou diffusée à l’aide de systèmes électroniques sans l’autorisation de l’éditeur.

Le contenu de ce manuel a été réalisé avec le plus grand soin. Les auteurs et l’éditeur ne pourront être tenus pour responsables pour toute erreur qui aurait pu se glisser dans cet ouvrage et des conséquences qui en résulteraient.

Karl Sutter Lexique des matériaux de construction pour l’enveloppe du bâtimentConnaissance des matériaux pour les professionnels du bâtiment Avec contributions de Kurt Studer (Métaux et corrosion)

Traducteurs Edouard EugsterEdouard Holzer

© grafitext-verlag, CH-3226 Treiten

1ère édition 2012

Réalisation, édition, diffusion grafitext-verlag Peter Stoller Dorfstrasse 1 CH-3226 Treiten T 032 313 34 50Support www.grafitext.ch

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257Table des matières

1 Matériaux de couverture et de revêtement 2591.1 Tuiles de toiture 2591.2 Tuiles en béton 2611.3 Panneaux de fibrociment 2631.4 Ardoise 2651.5 Tavillons 2671.6 Dalles 2691.7 Dalles de parement 270

2 Matériaux pour toits plats et étanchéité 2712.1 Bitumes 2712.2 Couches d’apprêt 2722.3 Masses collantes à froid 2732.4 Asphalte coulé 2732.5 Lés d’étanchéité bitumineux 2742.6 Matières synthétiques liquides 2762.7 Produits d’étanchéité 2772.8 Colles 2782.9 Couches de protection 2792.10 Voiles ou non-tissés 2802.11 Sable et gravier 2812.12 Toits végétalisés 282

3 Matériaux d’isolation 2833.1 Mousses inorganiques 2833.2 Matériaux isolants en fibres minérales 2843.3 Matériaux isolants naturels 2853.4 Mousses organiques 2863.5 Panneaux isolants sous vide 287

4 Production d’énergie 2884.1 Modules photovoltaïques 2884.2 Collecteurs solaires 2894.3 Accessoires pour installations solaires 290

5 Bois, protection du bois, matériaux dérivés du bois 2915.1 Bois 2915.2 Parasites du bois 2925.3 Protection du bois 2935.4 Bois débité de construction 2945.5 Bois lamellé-collé (BSH) 2975.6 Matériaux dérivés du bois 297

6 Pétrole et matières synthétiques 2996.1 Pétrole 2996.2 Gaz liquéfiés 3006.3 Matières synthétiques 3016.4 Lés en matière synthétique 3026.5 Pare-vapeur 3056.6 Rubans adhésifs 3066.7 Peintures et enduits 308

Table des matières

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258 Lexique des matériaux de construction pour l’enveloppe du bâtiment

6.8 Cordes, sangles et filets 3096.9 Bâches 310

7 Composants transparents, fenêtres 3117.1 Verre 3117.2 Éléments transparents en matière synthétique 3127.3 Fenêtres de toit 314

8 Moyens d’assemblage, agrafes, crochets 3158.1 Clous 3158.2 Vis 3168.3 Chevilles 3188.4 Rivets 3198.5 Agrafes, pattes et crochets 3208.6 Matériel de protection contre la foudre 3218.7 Crochets d’échelle et de sécurité 3228.8 Dispositifs pare-neige 323

9 Éléments de construction en métal 3249.1 Éléments en tôle 3249.2 Produits semi-finis, évacuation d’eau du toit 3269.3 Joints de dilatation 3279.4 Tôles profilées, panneaux et cassettes 3289.5 Consoles et profilés en métal (ossature de façade) 3309.6 Banquettes et dormants de fenêtres, grilles d’aération 331

10 Métaux, surfaces, corrosion 33210.1 Matériaux de fer 33210.1.1 Fer et acier 33210.1.2 Acier au chrome-nickel 33310.2 Métaux non ferreux 33410.2.1 Cuivre 33410.2.2 Zinc (Zn) 33510.2.3 Zinc allié 33610.2.4 Étain (Sn) 33610.2.5 Plomb (Pb) 33710.2.6 Aluminium 33710.3 Métaux d’apport 33910.4 Corrosion 34010.4.1 Protection contre la corrosion 34110.5 Finition des surfaces métalliques 34110.5.1 Zingage 34210.5.2 Galvanisation 34210.5.3 Anodisation 34210.5.4 Revêtement 342

11 Autres matériaux de construction 34311.1 Liants inorganiques 34311.1.1 Ciment 34311.1.2 Chaux 34411.1.3 Plâtre 34411.2 Béton et mortier 344

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2

3

1

Matériaux de couverture et de revêtement

Tuiles de toiture1.1

Les tuiles de toiture sont des éléments de couverture à base d’argile proposés sous de nombreuses formes et teintes. Ces tuiles sont utilisées depuis fort longtemps et leur diversité de formes est différente d’une région à l’autre.

UtilisationLes tuiles de toiture permettent de couvrir des ouvrages très dif-férents. Que ce soit pour de modestes bâtiments ou de grandes constructions sacrées, telles que les églises et les couvents, les tuiles de toiture conviennent presque toujours, ce qui explique leur mise en œuvre très répandue.

PropriétésLa matière première, l’argile, confère à la tuile de couverture de nombreuses propriétés positives. Les tuiles de toiture peuvent absorber et restituer l’eau de condensation qui se forme sur leur face inférieure. En plus, elles sont résistantes au gel et suppor-tent de fortes charges.

ÉcologieEn analysant l’écologie des tuiles, on constate que le transport des matières premières et des produits finis contribue plus au bilan énergétique que la production elle-même.

Aujourd’hui, les carrières d’argile sont recultivées ou conver-ties en biotopes.

Garantie sur les tuiles de toitureLes tuileries accordent sur toutes les tuiles une garantie maté-rielle de 10 ans.

Au cours des 5 premières années, le travail pour le rempla-cement de tuiles est pris en charge. Pour que la garantie soit applicable, il est supposé que la pose a été exécutée de façon professionnelle.

Élimination et recyclageDu fait que les matières premières de la tuile sont uniquement naturelles, il est donc possible de déposer sans problème les tuiles utilisées ou défectueuses dans une décharge. Il est égale-ment possible de moudre les tuiles et de les réutiliser sous forme de sable ou de gravier. La mouture des tuiles est surtout utilisée dans les jardins et pour la végétalisation des toitures à faible pente (en tant que substrat).

Mise en œuvreLes tuiles de toiture peuvent être travaillées à la main sur un tasseau à tuile à laide d’un marteau de couvreur. Il est de plus rationnel et précis de couper la tuile à l’aide d’une fraiseuse, de préférence avec de l’eau. Pour le perçage des trous, on utilisera des mèches à pierre.

ParticularitésDû au processus de fabrication et aux propriétés de la matière première, les tuiles de toiture présentent des tolérances de fabri-cation dont il faut tenir compte lors de la répartition.

Conditionnement• tuile plAtes, différentes formes et tuiles spéciales• tuiles mécAniques, plate «Jura», à pétrin, de cœur, à emboîte-

ment différentes formes de coupe et tuiles spéciales• tuile flAmAnde

• tuile de cloître, surfaces supérieures et inférieures• tuiles fAîtières et arêtières, les éléments de couverture du faîte

et de l’arêteTuiles de toiture peuvent être engobés en de nombreuses cou-leurs (avec cuisson des boues d’argile) ou émaillées couleur (couche émaillée étanche à l’eau).

Fig. Lex. 1 : Tuiles plates; arrondie (1), pointue «antique» (2), pointue

émaillée (3)

Matériaux de couverture et de revêtement1

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Lexique des matériaux de construction pour l’enveloppe du bâtiment

5.4 Bois débité de construction

Le bois scié ou le bois débité de construction est obtenu sous différentes formes par le sciage de troncs d’arbres en planches, dont les quatre côtés sont en général sciés. Les coupes transver-sales sont carrées ou rectangulaires, exceptionnellement sous d’autres formes. Le bois débité est laissé brut de sciage.

UtilisationLe bois scié est très courant sur le chantier. Il est fourni avec des dimensions définies et sa longueur est adaptée sur place. Le bois scié est utilisé dans de nombreux domaines sous forme de lattes, de planches et de bois équarris.

PropriétésLe bois est, malgré sa faible densité, un matériau de construction très robuste. Il supporte des forces de traction et de pression élevées et conserve malgré cela une certaine élasticité. En cas d’application correcte, le bois est très durable et n’exige que peu d’entretien.

Élimination et recyclageLes produits de protection appliqués sont inséparables du bois. Ce bois doit être éliminé conformément aux données du pro-ducteur du produit. On veillera à ne préparer que la quantité nécessaire d’un produit afin d’éviter des restes. Les restes et les contenants vides sont à retourner aux fournisseurs.

Mise en œuvreLa meilleure solution pour appliquer les couches de protection est l’imprégnation sous pression ou l’application au pinceau. La vaporisation et l’imprégnation par immersion sont plus no-cives pour l’environnement et les travailleurs. Sur les nouvelles constructions, l’application des produits de protection sur le chantier est toujours la variante la plus défavorable. Lors de l’application sur du bois déjà incorporé, on prendra de grandes précautions pour éviter la mise en danger des travailleurs, des habitants et de l’environnement.

ParticularitésCertains de ces produits sont toxiques. On prendra les mesures de protection nécessaires lors de leur utilisation. Les directives du fabricant doivent être respectées sans faute.

Conditionnement• Enbidons,sousformeliquide,prêtàl’emploiouconcentréà

diluer• Sousformedepoudreàmélangeravecdel’eau.

Matière premièreLa plupart des moyens de protection du bois sont des prépara-tions produites par la chimie organique, donc du pétrole.

Production La production a lieu dans des usines chimiques, sur des installa-tions souvent très complexes.

Fig. Lex. 70 : Les planches posées sur chant supportent des charges élevées

Fig. Lex. 71 : Voile-

ment de lattes lors du

séchage

Fig. Lex. 72 : Voilement de planches lors du séchage

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Moyens d’assemblage, agrafes, crochets

Tête de vis et empreinteLa tête de vis est une partie importante de la vis et en général, sa forme désigne le nom de la vis. Il existe des têtes de vis pure-ment fonctionnelles et d’autres qui doivent aussi avoir un rôle décoratif. La tête de vis dispose aussi d’une empreinte (en creux) ou d’un entraînement (extérieur) de différentes formes. C’est l’entraînement ou l’empreinte qui permet de visser ou de dévis-ser une vis.

Formes et conditionnementLes vis sont disponibles dans énormément de formes et de di-mensions.

Il existe aussi des accessoires pour diverses vis comme des ron-delles, des rondelles cuvettes, des coiffes, etc. Leur forme et gran-deur dépend de la grandeur des vis et de l’utilisation prévue.

Dimensions des visLes dimensions des vis sont données en diamètre et en longueur (en mm). La longueur est mesurée entre la pointe et l’endroit où la tête est en contact avec le matériau à fixer. Pour les vis à bois à tête fraisée, la tête est comptée dans la longueur de la vis.

Matière premièreLes vis sont fabriquées en acier, en acier chromé, en cuivre et en laiton. D’autres matières ont aussi disponibles pour des utilisa-tions spéciales.

FabricationLes vis sont fabriquées à partir de fil étiré. En général, la tête et l’empreinte sont formées par refoulement à froid. Pour la plupart des fils, le filetage est ensuite taillé dans la tige au moyen d’une fraiseuse. Pour les filetages roulés, le filet est constitué par la matière de la tige «pressée». Le filetage est formé en étirant le fil froid à travers une forme compliquée, sous pression et avec une rotation simultanée. Les vis en acier reçoivent encore une cou-che anticorrosion en fin de fabrication.

Fig. Lex. 103 :

Vis de

construction

pour le bois

Fig. Lex. 104 :

Vis à béton

Fig. Lex. 102 : Empreintes

de vis; à fente (1), cruci-

forme (2), Pz = Pozidrive

(3), tête hexagonale (4),

à six pans intérieurs (5),

Tx = Torx (6)

1 Vis à bois à tête cylin-drique à double filetage pour doublages de poutres, liteaux, etc.

2 «Vis pour toiture» à tête fraisée

3 Vis de construction à tête fraisée

4 Vis universelle

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IndexA–Z

Index

AnnexesIndex

Ajustage du couteau diviseur 249Al * 338Altitude de référence h0 105, 129, 165Aluminium * 337AME (Austénitique Molybdène Etamé) * 333Aménagement 13Aménagement d’un poste de travail 23Amiante

Produits contenant 10Amiante * 263Amiante-ciment 100, 122, 125Amortissement phonique 226Amortisseur de chute 60Ancrage en bois 195Ancrages 73, 78, 147, 187Angle d’ouverture 18Angles d’aération * 326Anodisation * 342Anodisé * 331Antichute 60Arbalétrier 116Arc électrique 209Architecture

Styles 43Ardoise 122Ardoise * 265

Ardoises rectangulaires * 265Ardoise segmentée * 265Arêtier 108, 116, 133

Couverture de l’arêtier 130, 133, 134Sous construction de l’arêtier 134

Arêtier ascendant 108Argent 206, 208Argile * 260Arrête-neige 136Arrête-neige * 323Arrondir les résultats finals 39Art gothique 45

Symbole

δ (Lettre grecque: delta minuscule) 221λD 221λ (Lettre grecque: lambda minuscule) 219

A

Abergements 337Absorbeur * 289Absorption du son 225Accident

Accident non professionnel 52Accident professionnel 52

Accidents-bagatelle 52Action du courant sur les personnes 83Assurance accidents 52Causes d’accidents 51Début et fin de l’assurance 52Prévention

Feuillets d’information 54Réduction des prestations d’assurance 53

Accrochage des charges 17Accrocheur des charges 19Acétylène 89, 93, 96, 209Acides 99Acier * 332Acier au chrome-nickel * 333Acier chromé 206, 207Acier galvanise 207Acoustique 224Adhésion 213, 214Adresses importantes 16Aération du vide d’air 131Affûtage 241, 243, 244Agrafage simple 205Agrafes * 320Agrafeuse 254

Remarque: Toutes les inscriptions avec * ont trait à la connaissance des matériaux pour les professionnels du bâtiment

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