Principaux tableaux de néphropathies
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PRINCIPAUX TABLEAUX DE
NÉPHROPATHIES Dr Ophélie Fourdinier
Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation – CHU Amiens
DFGSM3 – le 27 mars 2020
IR
fonctionnelle
organique
obstructive
Néphropathie Aigue/Chronique
TUBULE GLOMERULE
INTERSTITIUM VAISSEAU
Néphropathie glomérulaire Néphropathie vasculaire Néphropathie interstitielle Néphropathie tubulaire
Interrogatoire • Antécédents médicaux
• Maladie rénale • HTA • Surdité
• Antécédents gynéco-obstétricaux • HTA gravidique • Œdèmes, protéinurie • Terme
• Antécédents familiaux • Faire un arbre généalogique • Polykystose rénale autosomique dominante • Syndrome d’Alport de transmission liée à l’X
• Médicaments • AINS +++ • Chimiothérapie • Antibiotique
• Facteurs de risque cardiovasculaire
• Dosage créatininémie : IRA ou IRC
Examen clinique
• Poids
• Œdèmes
• Pression artérielle
• Bandelette urinaire • Protéinurie
• Leucocyturie
• Hématurie
• Contact lombaire
• Trouble de la miction
• Examen cardiovasculaire
• Examen général
Examen paraclinique
• Echographie rénale
• Protéinurie (des 24h ou rapport P/C) • Composition : EPU
• ECBU • Hématurie
• Leucocyturie
• Créatinine
Biopsie rénale • Intérêt en cas de néphropathie glomérulaire +++
• Mais aussi dans certaines atteintes vasculaires ou interstitielles ou NTA
• Biopsie percutanée sous contrôle échographique ou scannographique sous AL • 2 prélèvements pour étude en MO et en IF (+/- ME)
• Complications : • hématome péri-rénal • hématome intra-rénal
• hématome rétro-péritonéal
• fistule artério-veineuse
• Contre-indications : • rein unique • HTA mal contrôlée
• anomalies anatomiques (kystes multiples, rein en fer à cheval, suspicion de PAN…)
• pyélonéphrite aiguë (contre-indication temporaire) • troubles de la coagulation : NFS-plaquettes, TP, TCA.
• Rechercher la prise d’antiagrégants plaquettaires ou d’anticoagulants : à arrêter si possible
TUBULE
GLOMERULE
INTERSTITIUM VAISSEAU
TUBULE
GLOMERULE
INTERSTITIUM VAISSEAU
Néphropathie glomérulaire
• Rechercher à l’interrogatoire • Maladie générale : diabète, lupus et autres pathologies auto-immunes • Antécédents personnels et familiaux de protéinurie ou hématurie
• Rechercher un syndrome glomérulaire • Protéinurie (> 1 g/j)
• dépistée par la BU puis confirmée par le dosage (en g/g de créatininurie ou en mg/mmol de créatininurie ou en g/24 h)
• composée principalement d’albumine (> 50%)
• avec ou sans syndrome néphrotique
• Hématurie • microscopique +++ (hématies > 10/mm3) +/− hématies déformées ou cylindres
hématiques
• macroscopique totale, indolore, sans caillots.
• HTA • Œdèmes • Insuffisance rénale : aiguë ou chronique
Syndrome glomérulaire
Syndrome néphrotique
Syndrome néphritique aigu
Syndrome d’hématurie macroscopique récidivante
Syndrome de glomérulonéphrite rapidement progressive
Syndrome de glomérulonéphrite chronique
Syndrome néphrotique
•Signes • Protéinurie ≥ 3 g/24h
• Albuminémie < 30 g/L
• +/- hématurie
• +/- HTA
• +/- IR
• Œdèmes, anasarque
•Impur : HTA, IR ou hématurie microscopique
•Maladies rénales • LGM
• HSF
• GEM
• GN lupique
• Amylose
• Néphropathie diabétique
• GNMP
Syndrome néphritique aigu
• Signes • Tableau brutal, en qq jours
• Œdèmes, anasarque
• HTA
• Hématurie
• Protéinurie
• IRA
• Oligurie
• Infection bactérienne récente
• Maladies rénales • GN aiguë post-infectieuse
Syndrome d’hématurie macroscopique récidivante
•Signes • Hématurie macroscopique récidivante
• +/- hématurie microscopique entre les épisodes
• +/- protéinurie
• +/- HTA
•Maladies rénales • Néphropathie à IgA primitive
• Syndrome d’Alport
Syndrome de glomérulonéphrite rapidement progressive
•Signes • IR rapidement progressive
(qq jours à qq semaines)
• Protéinurie
• Hématurie (micro- ou macroscopique)
• Signes extra-rénaux
•3 types
•Maladies rénales • Polyangéite microscopique
(type 3 avec pANCA)
• Granulomatose avec polyangéite (type 3 avec cANCA)
• Maladie de Goodpasture (type 1 avec Ac anti-MBG)
• GN proliférative extra-capillaire (lupus, purpura rhumatoïde, cryoglobulinémie…) (type 2)
Syndrome de glomérulonéphrite chronique
•Signes • Protéinurie
• +/- hématurie
• +/- HTA
• +/- IR
•Maladies rénales • Toutes les GN chroniques
TUBULE
GLOMERULE
INTERSTITIUM VAISSEAU
Néphropathie vasculaire
• Atteinte des vaisseaux rénaux
• Aiguë ou chronique (NVA et NVC)
Néphropathie vasculaire aiguë
• Signes : IRA, HTA +/- protéinurie +/- hématurie
• MAT (SHU) • Anémie hémolytique de type
mécanique
• Crise rénale sclérodermique
• Maladie des emboles de cristaux de cholestérol • Terrain athéromateux avec facteurs
déclenchants
• Orteils pourpres et livedo
• HTA maligne • PAD ≥ 130 mmHg + lésions
ischémiques
• Signes : douleurs lombaires, hématurie macroscopique, HTA +++, anurie si l’occlusion est bilatérale ou sur rein unique, fièvre, IRC
• Infarctus rénal • Embolie artérielle
• Thrombose artérielle
• Dissection des artères rénales ou de l’aorte étendue aux artères rénales
• Thrombose veineuse (bilatérale ou sur rein unique fonctionnel)
Atteinte des artères de petits calibres et des capillaires
Atteinte des artères ou des veines rénales principales
Néphropathie vasculaire chronique • Interrogatoire
• HTA ancienne et mal contrôlée
• facteurs de risque cardio-vasculaire
• antécédents cardio-vasculaires (AVC, AOMI, coronaropathie)
• Examen clinique • abolition de pouls, souffles sur les trajets vasculaires
• anomalies vasculaires au FO
• Examens complémentaires • échographie Doppler des artères rénales
• Sténose des artères rénales • Athéromateuse (90%) : FDRCV, lésions proximales
• Fibrodysplasique (10%) : femme jeune, lésions distales
• Néphroangiosclérose bénigne (endartérite fibreuse) • IRC lentement progressive, pas d’hématurie, ni de leucocyturie,
protéinurie absente ou modérée
TUBULE
GLOMERULE
INTERSTITIUM VAISSEAU
Néphropathie interstitielle aiguë • IRA organique
• A diurèse conservée, parfois anurique
• Protéinurie (tubulaire) < 1 g/j
• +/- Hématurie (parfois macroscopique)
• +/- Leucocyturie (± éosinophilurie dans les causes médicamenteuses)
• Signes généraux : fièvre, rash cutané, cytolyse hépatique (pas d’HTA)
• Etiologies :
Néphropathie interstitielle chronique • NTIC
• Interrogatoire • Antécédents d’uropathie
• Antécédents d’IU à répétition
• Prises médicamenteuses
• Clinique • Leucocyturie aseptique
• Protéinurie modérée (< 1 g/j) tubulaire (alb < 50%)
• Absence d’hématurie (ou microscopique)
• Polyurie avec nycturie
• Natriurèse augmentée
• Acidose tubulaire
• IRC
• HTA d’apparition tardive
TUBULE
GLOMERULE
INTERSTITIUM VAISSEAU
Nécrose tubulaire aigue
• Fréquente ++ • 80 % des IRA
organiques
• Signes : • Oligurie initiale le
plus souvent
• Protéinurie < 1 g/j
• Pas d’HTA, pas d’hématurie, pas de leucocyturie, pas d’oedème
• Etiologies :
3 mécanismes
Conclusion
• 4 tableaux de néphropathie • Glomérulaire
• Syndrome néphrotique
• Syndrome néphritique aigu
• Syndrome d’hématurie macroscopique récidivante
• Syndrome de glomérulonéphrite rapidement progressive
• Syndrome de glomérulonéphrite chronique
• Vasculaire
• Interstitielle
• Tubulaire
• Aiguë ou chronique • NB : forme chronique de la néphropathie tubulaire ou interstititielle =
NTIC
Conclusion
NT NI NG NV
HTA Non Non Oui Oui
Œdèmes Non Non Oui Non
Protéinurie < 1 g/j < 1 g/j > 1 g/j Variable
Hématurie micro Non Possible Oui Non
Hématurie macro Non Possible Possible Possible
Leucocyturie Non Possible Non Non
Etiologies Aiguë : NTA Chronique : NTIC
Aiguë : NIA Chronique : NTIC
Aiguë : GNA post-infectieuse, GNRP Chronique : LGM, HSF, GEM, GNMP, NIgA, néphropathie diabétique, amylose
Aiguë : HTA maligne, MAT, emboles de Cs, crise sclérodermique Chronique : néphro-angiosclérose bénigne, SAR
Cas clinique n°1
Mr A. est hospitalisé pour infection sévère à SARS-Cov2 (Covid-19). Les constantes à l’arrivée sont : PA = 65/35 mmHg, Fc = 135 bpm, satO2 = 75% sous O2 3L, T° 39,6°C. Devant la défaillance hémodynamique et respiratoire, il est transféré en réanimation. Il reçoit une antibiothérapie par Ceftriaxone (C3G) et Amikacine (aminoside). A H24, Mr A. est oligurique. Les pressions artérielles sont à 75/40 mmHg sous noradrénaline. La créatininémie est à 250 µmol/l (contre 70 µmol/l à l’entrée). La protéinurie est à 800 mg/g, il n’y a pas d’hématurie ni de leucocyturie.
Quelle est la néphropathie ?
Cas clinique n°1
Mr A. est hospitalisé pour infection sévère à SARS-Cov2 (Covid-19). Les constantes à l’arrivée sont : PA = 65/35 mmHg, Fc = 135 bpm, satO2 = 75% sous O2 3L, T° 39,6°C. Devant la défaillance hémodynamique et respiratoire, il est transféré en réanimation. Il reçoit une antibiothérapie par Ceftriaxone (C3G) et Amikacine (aminoside). A H24, Mr A. est oligurique. Les pressions artérielles sont à 75/40 mmHg sous noradrénaline. La créatininémie est à 250 µmol/l (contre 70 µmol/l à l’entrée). La protéinurie est à 800 mg/g, il n’y a pas d’hématurie ni de leucocyturie.
Quelle est la néphropathie ?
NTA
Sur choc septique +/- aminoside
Cas clinique n°2
Mme B. 35 ans est adressée en consultation de néphrologie pour œdèmes des 2 membres inférieurs persistants depuis 1 mois et l’empêchant de se chausser… Elle n’a pas d’antécédent. Les œdèmes sont mous, indolores. Elle a pris 6 kgs récemment. Les pressions artérielles sont à 175/100 mmHg. Elle a réalisé un bilan sanguin et urinaire en externe :
- Créatininémie = 80 µmol/l
- Protides = 45 g/l
- ECBU : hématies : 10/mm3 et leucocytes : 1/mm3
- Protéinurie : 5 g/24h
Quelle est la néphropathie ?
Cas clinique n°2
Mme B. 35 ans est adressée en consultation de néphrologie pour œdèmes des 2 membres inférieurs persistants depuis 1 mois et l’empêchant de se chausser… Elle n’a pas d’antécédent. Les œdèmes sont mous, indolores. Elle a pris 6 kgs récemment. Les pressions artérielles sont à 175/100 mmHg. Elle a réalisé un bilan sanguin et urinaire en externe :
- Créatininémie = 80 µmol/l - Protides = 45 g/l - ECBU : hématies : 10/mm3 et leucocytes : 1/mm3 - Protéinurie : 5 g/24h
Quelle est la néphropathie ?
Néphropathie glomérulaire
Quel est le syndrome glomérulaire ?
Cas clinique n°2
Mme B. 35 ans est adressée en consultation de néphrologie pour œdèmes des 2 membres inférieurs persistants depuis 1 mois et l’empêchant de se chausser… Elle n’a pas d’antécédent. Les œdèmes sont mous, indolores. Elle a pris 6 kgs récemment. Les pressions artérielles sont à 175/100 mmHg. Elle a réalisé un bilan sanguin et urinaire en externe :
- Créatininémie = 80 µmol/l - Protides = 45 g/l - ECBU : hématies : 10/mm3 et leucocytes : 1/mm3 - Protéinurie : 5 g/24h
Quelle est la néphropathie ?
Néphropathie glomérulaire
Quel est le syndrome glomérulaire ?
Syndrome néphrotique (impur)
Cas clinique n°3
Mr C. 25 ans se présente en consultation pour « urines rouges ». Il a vu un urologue qui n’a pas retenu l’origine urologique. En reprenant l’interrogatoire, il a déjà remarqué avoir des urines rouges mais cela se passait après quelques semaines. C’est le 3e épisode en 2 ans. Il n’a pas d’atcd en dehors d’angines à répétition. L’examen clinique est pauvre. Il vous présente un ECBU : hématies à 9600/mm3, leucocytes à 5/mm3. La protéinurie est à 1,6 g/g. La créatininémie est à 70 µmol/l.
Quelle est la néphropathie ?
Cas clinique n°3
Mr C. 25 ans se présente en consultation pour « urines rouges ». Il a vu un urologue qui n’a pas retenu l’origine urologique. En reprenant l’interrogatoire, il a déjà remarqué avoir des urines rouges mais cela se passait après quelques semaines. C’est le 3e épisode en 2 ans. Il n’a pas d’atcd en dehors d’angines à répétition. L’examen clinique est pauvre. Il vous présente un ECBU : hématies à 9600/mm3, leucocytes à 5/mm3. La protéinurie est à 1,6 g/g. La créatininémie est à 70 µmol/l.
Quelle est la néphropathie ?
Néphropathie glomérulaire
Quel est le syndrome glomérulaire
Cas clinique n°3
Mr C. 25 ans se présente en consultation pour « urines rouges ». Il a vu un urologue qui n’a pas retenu l’origine urologique. En reprenant l’interrogatoire, il a déjà remarqué avoir des urines rouges mais cela se passait après quelques semaines. C’est le 3e épisode en 2 ans. Il n’a pas d’atcd en dehors d’angines à répétition. L’examen clinique est pauvre. Il vous présente un ECBU : hématies à 9600/mm3, leucocytes à 5/mm3. La protéinurie est à 1,6 g/g. La créatininémie est à 70 µmol/l.
Quelle est la néphropathie ?
Néphropathie glomérulaire
Quel est le syndrome glomérulaire
Syndrome hématurique récidivant (néphropathie à IgA primitive)
Cas clinique n°4
Mme D. 19 ans se présente aux urgences pour céphalées. Elle n’a pas d’atcd. Elle prend uniquement une POP, pas d’automédication. Les constantes sont : PA 240/140 mmHg, Fc = 95 bpm, satO2 = 99% en AA. Vous la réinterrogez sur ses dernières prises de PA : « c’était il y a trois mois par mon médecin traitant avant la prescription de ma POP. Elle était à 130/80 mmHg ». L’examen clinique est normal en dehors d’une baisse d’acuité visuelle bilatérale. La BU retrouve : protéinurie +, hématurie 0, leucocyturie 0, nitrites 0. Le bilan biologique montre une créatininémie à 110 µmol/L. Elle était à 58 µmol/L sur son bilan il y a un an.
Quelle est la néphropathie ?
Cas clinique n°4
Mme D. 19 ans se présente aux urgences pour céphalées. Elle n’a pas d’atcd. Elle prend uniquement une POP, pas d’automédication. Les constantes sont : PA 240/140 mmHg, Fc = 95 bpm, satO2 = 99% en AA. Vous la réinterrogez sur ses dernières prises de PA : « c’était il y a trois mois par mon médecin traitant avant la prescription de ma POP. Elle était à 130/80 mmHg ». L’examen clinique est normal en dehors d’une baisse d’acuité visuelle bilatérale. La BU retrouve : protéinurie +, hématurie 0, leucocyturie 0, nitrites 0. Le bilan biologique montre une créatininémie à 110 µmol/L. Elle était à 58 µmol/L sur son bilan il y a un an.
Quelle est la néphropathie ?
Néphropathie vasculaire aiguë (HTA maligne)
Cas clinique n°5 Mme E. 65 ans est hospitalisée pour pyélonéphrite aiguë obstructive. Elle a pour atcd des IU à répétition depuis l’enfance, une IRC (créatinine à 150 µmol/L avec protéinurie à 300 mg/g), des lombalgies chroniques avec auto-médication par AINS. Elle n’a pas de FDRCV. Aux urgences, il est introduit : Ketoprofène (AINS), amoxicilline (pénicilline) et ofloxacine (fluoroquinolones). Elle est hospitalisée pour dérivation des urines en urgence. Quelques jours plus tard, elle développe une IRA avec une créatininémie à 450 µmol/L avec une leucocyturie aseptique, une hématurie ainsi qu’une cytolyse hépatique. La protéinurie est à 700 mg/g. Les pressions artérielles sont normales mais la t° est à 38°C. Son poids est stable à 59 kgs. A l ’examen clinique, on note un rash cutané
Quelle est la néphropathie actuelle ?
Cas clinique n°5 Mme E. 65 ans est hospitalisée pour pyélonéphrite aiguë obstructive. Elle a pour atcd des IU à répétition depuis l’enfance, une IRC (créatinine à 150 µmol/L avec protéinurie à 300 mg/g), des lombalgies chroniques avec auto-médication par AINS. Elle n’a pas de FDRCV. Aux urgences, il est introduit : Ketoprofène (AINS), amoxicilline (pénicilline) et ofloxacine (fluoroquinolones). Elle est hospitalisée pour dérivation des urines en urgence. Quelques jours plus tard, elle développe une IRA avec une créatininémie à 450 µmol/L avec une leucocyturie aseptique, une hématurie ainsi qu’une cytolyse hépatique. La protéinurie est à 700 mg/g. Les pressions artérielles sont normales mais la t° est à 38°C. Son poids est stable à 59 kgs. A l ’examen clinique, on note un rash cutané
Quelle est la néphropathie actuelle ?
Néphropathie interstitielle aiguë
Quel est le mécanisme ?
Cas clinique n°5 Mme E. 65 ans est hospitalisée pour pyélonéphrite aiguë obstructive. Elle a pour atcd des IU à répétition depuis l’enfance, une IRC (créatinine à 150 µmol/L avec protéinurie à 300 mg/g), des lombalgies chroniques avec auto-médication par AINS. Elle n’a pas de FDRCV. Aux urgences, il est introduit : Ketoprofène (AINS), amoxicilline (pénicilline) et ofloxacine (fluoroquinolones). Elle est hospitalisée pour dérivation des urines en urgence. Quelques jours plus tard, elle développe une IRA avec une créatininémie à 450 µmol/L avec une leucocyturie aseptique, une hématurie ainsi qu’une cytolyse hépatique. La protéinurie est à 700 mg/g. Les pressions artérielles sont normales mais la t° est à 38°C. Son poids est stable à 59 kgs. A l ’examen clinique, on note un rash cutané
Quelle est la néphropathie actuelle ?
Néphropathie interstitielle aiguë
Quel est le mécanisme ?
Immuno-allergique (amoxicilline, FQ, AINS > lequel des 3 ?)
Quelle est la probable néphropathie initiale ?
Cas clinique n°5 Mme E. 65 ans est hospitalisée pour pyélonéphrite aiguë obstructive. Elle a pour atcd des IU à répétition depuis l’enfance, une IRC (créatinine à 150 µmol/L avec protéinurie à 300 mg/g), des lombalgies chroniques avec auto-médication par AINS. Elle n’a pas de FDRCV. Aux urgences, il est introduit : Ketoprofène (AINS), amoxicilline (pénicilline) et ofloxacine (fluoroquinolones). Elle est hospitalisée pour dérivation des urines en urgence. Quelques jours plus tard, elle développe une IRA avec une créatininémie à 450 µmol/L avec une leucocyturie aseptique, une hématurie ainsi qu’une cytolyse hépatique. La protéinurie est à 700 mg/g. Les pressions artérielles sont normales mais la t° est à 38°C. Son poids est stable à 59 kgs. A l ’examen clinique, on note un rash cutané
Quelle est la néphropathie actuelle ?
Néphropathie interstitielle aiguë
Quel est le mécanisme ?
Immuno-allergique (amoxicilline, FQ, AINS > lequel des 3 ?)
Quelle est la probable néphropathie initiale ?
NTIC (IU à répétition et AINS au long cours)