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Nicolas Sarkozy, lundi 19 septembre 2016, à Franconville dans le Val d'Oise. (Martin BUREAU / AFP)Nicolas Sarkozy, lundi 19 septembre 2016, à Franconville dans le Val d'Oise. (Martin Gérard Diez La Presse en Revue LA PRESSE EN REVUE... SOMMAIRE JEUDI 27 OCTOBRE 2016 1) Eux aussi ! 2) Des “abrutis “ 3) Gagnante en 2017 ?? 4) La face cachée de La Poste… 5) Le premier menteur national 6) Il se réjouit Harlem Désir 7) Conséquences de son bouquin... I ) Problèmes de riches

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Nicolas Sarkozy, lundi 19 septembre 2016, à Franconville dans le Val d'Oise. (Martin BUREAU / AFP)Nicolas Sarkozy, lundi 19

septembre 2016, à Franconville dans le Val d'Oise. (Martin

Gérard Diez La Presse en Revue

LA PRESSE EN REVUE...

SOMMAIRE

JEUDI 27 OCTOBRE 2016

1) Eux aussi !2) Des “abrutis “3) Gagnante en 2017 ??4) La face cachée de La Poste…5) Le premier menteur national6) Il se réjouit Harlem Désir7) Conséquences de son bouquin...

I ) Problèmes de riches

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II) Jean-Luc Mélénchon s’énerve contre "ces abrutis" de communistes qui refusent de lui donner leur parrainage

David Barroux / Rédacteur en chef

Il devrait exister une échelle de Richter des soucis que peuvent rencontrer les entreprises. Car dans le monde des affaires, tous les problèmes ne se valent pas. Il y a ceux qui peuvent aller jusqu'à causer la disparition d'un groupe. Et il y a ceux qui sont avant tout des problèmes de riches. Apple et Airbus, qui ont annoncé cette semaine des résultats en demi-teinte, appartiennent au second groupe : celui dans lequel ce n'est pas parce que l'on va un peu moins bien que l'on va forcément mal. Certes, Apple affiche pour la première fois en quinze ans une baisse de son chiffre d'affaires. Il faudrait être de mauvaise foi pour estimer qu'il s'agit d'une bonne nouvelle. Airbus a, lui, publié un chiffre d'affaires trimestriel en très léger recul et un effondrement de son bénéfice net. Même si cette baisse de régime s'explique en partie par des éléments exceptionnels, personne ne peut nier que les indicateurs instantanés de l'avionneur européen sont mal orientés.

Au-delà des jugements immédiats et des sanctions boursières, il convient toutefois de relativiser les passages à vide d'une bonne partie des multinationales qui, à l'image d'Airbus ou d'Apple, ont su s'imposer au sommet de leur industrie. Le premier dispose d'un gigantesque réservoir de presque 7.000 commandes d'avions (plus de sept années de travail). Le second vient de lancer un nouvel iPhone 7, qui en dépit de son prix a réalisé un excellent démarrage, et le chiffre d'affaires du groupe, qui reste la première capitalisation boursière de la planète, a bondi de pratiquement 200 milliards de dollars en dix ans pour atteindre les 215 milliards. La vérité est que le monde de l'industrie n'est pas linéaire. Au-delà des inévitables à-coups conjoncturels, les entreprises doivent faire face à des « cycles produit ». Il faut non seulement être capable de se réinventer, mais également de faire monter en puissance de nouvelles activités. Il s'agit d'un double challenge que toutes les entreprises ne sont pas capables de relever sur la durée. Il arrive donc que des entreprises trébuchent, qu'elles se restructurent pour rester compétitives ou qu'au pire elles ratent une évolution majeure et soient ringardisées. Mais même si les start-up exercent une incroyable fascination, si Uber, Airbnb ou Facebook sont de nouveaux géants, il convient d'admettre que les multinationales font aussi preuve d'une incroyable capacité de résistance. Il y aura bien sûr des exceptions, mais les colosses semblent même se renforcer. L'accélération technologique, la mondialisation, l'importance

croissante de pouvoir s'appuyer sur une base installée créent des barrières à l'entrée de plus en plus élevées dans bien des secteurs. Surtout, les milliards de profits qu'engrangent les multinationales sont des armes redoutables pour acheter de la croissance et éliminer des concurrents potentiels en jouant la carte des OPA. ATT veut ainsi s'offrir un avenir plus souriant avec Time Warner. Et les 236 milliards de dollars de cash d'Apple permettent aussi de relativiser la contre-performance du dernier exercice d'un géant qui est loin d'être à court d'idées comme de munitions.

@DavidBarroux

© PHILIPPE HUGUEN / AFP

Victor [email protected]

Depuis plusieurs mois, le torchon brûle entre Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français. Et pour cause, le PCF n’a pas encore arrêté sa position officielle pour l’élection présidentielle de 2017. En attendant la décision définitive, qui ne devrait pas intervenir avant la fin de l’année, le PCF a formellement interdit à ses élus de donner leur parrainage à Jean-Luc Mélenchon, selon les informations du Point du 27

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III) Présidentielle 2017 : Marine Le Pen bat tous les candidats au premier tour !

LAPRESSEENREVUE.EU

octobre.

Comme les communistes se font désirer pour soutenir (ou pas) Jean-Luc Mélenchon, ce dernier peine à réunir les 500 parrainages, fameux sésame pour participer à l’élection présidentielle. L’ancien sénateur socialiste s’agace et menace même de prendre ses distances avec les communistes. Il dit au Point :

Mes signatures, je les aurai sans les communistes et après, adieu ! Je n’aurai plus besoin d’eux, plus rien à négocier, et le piège qu’ils m’ont tendu se refermera sur eux. Ces abrutis attendent la primaire de la gauche pour négocier des circonscriptions avec le PS, mais le PS sera dans un tel état qu’il n’y aura plus rien à négocier de ce côté-là non plus ! Qu’ils y réfléchissent bien à deux fois.

Signe de cette tension entre les communistes et le Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon s’était emporté lundi dernier contre le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, l’accusant – un peu trop vite – de soutenir la candidature d’Arnaud Montebourg.

Ce commentaire ne devrait donc pas réchauffer les relations entre les deux camps et pourrait même peser sur le choix des communistes. Le 5 novembre prochain, les délégués PCF devront choisir entre 3 options possibles pour 2017 : un "soutien sans ralliement" pour Jean-Luc Mélenchon – option qui semble la plus probable – une candidature du PCF ou un autre ralliement.

[Edit 19h03] L'entourage de Jean-Luc Mélenchon dement formellement cette information au Lab. "Il n'a jamais tenu de tels propos", nous assure un de ses proches.

lelab.europe1.fr

Selon un sondage Ifop pour "Le Figaro", si l'élection présidentielle de 2017 avait lieu dimanche prochain, la présidente du FN serait en tête au premier tour.

Le point.fr

La présidente du Front national brigue la présidentielle (photo d'illustration). © Sipa/ Ibo

Selon un sondage Ifop réalisé pour Le Figaro les 3 et 4 septembre, si l'élection présidentielle de 2017 avait lieu dimanche prochain, l'actuel président serait largement battu par Marine Le Pen à 46 % contre 54 % en cas de duel au deuxième tour. En revanche, à droite, c'est Alain Juppé qui l'emporterait le plus largement face à la présidente du FN, avec 64 % contre 36 %. Derrière lui, Sarkozy l'emporterait de 20 points (60 % contre 40 %). Puis Fillon, avec 57 % contre 43 %.

Marine Le Pen serait largement en tête au premier tour, dans tous les cas de figure et quel que soit son adversaire. Selon l'étude, c'est Nicolas Sarkozy qui est le plus proche du score de la patronne du FN avec 25 % contre 28 % pour elle. Alain Juppé n'est pas loin avec 24 % contre 30 % pour l'eurodéputée. Par contre, elle sortirait largement en tête d'un face-à-face avec François Fillon. Il obtiendrait 17 % contre 32 % pour Marine Le Pen.

"Sondage explosif"

Sa domination au premier tour serait encore plus nette contre un candidat de gauche. François Hollande resterait entre 16 et 17 %, et serait donc largement distancé. Jean-Luc Mélenchon obtiendrait 10 % (1 point de moins qu'en 2012), l'écologiste Cécile Duflot obtiendrait 3 %, soit à peine plus qu'Eva Joly (2,3 %) en 2012. François

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IV) A La Poste, la souffrance au travail fait débat

Bayrou, s'il était candidat, réaliserait un score de 14 % contre Fillon, de 11 % contre Juppé et de 12 % contre Sarkozy.

Publié par Valeurs actuelles, un précédent sondage prétendument élaboré par l'institut Ipsos donnait déjà l'eurodéputée gagnante contre François Hollande au deuxième tour et présentait Nicolas Sarkozy comme son seul rempart. Mais ce sondage est contesté par le Parti socialiste. Le parti a annoncé vouloir saisir la Commission nationale des sondages, car Ipsos a démenti être à l'origine de cette étude présenté comme "le sondage explosif de l'UMP". Valeurs actuelles maintient de son côté que le sondage est bien réel.

Par Pierre Manière

« La gestion du temps de travail des facteurs », « les « rythmes et charges de travail », les « évolutions des organisations de travail », les « remplacements » et « l’amélioration des conditions de travail » comptent parmi les thèmes qui seront débattus lors des négociations avec les syndicats. (Crédits : © Jacky Naegelen / Reuters)

Pierre Manière

Alors qu’au sein du groupe, des voix s’élèvent pour fustiger la dégradation des conditions de travail, la direction a décidé de suspendre certains projets de réorganisation.

Le dossier est possiblement explosif. Après plusieurs cas de souffrance au travail et de suicides, les syndicats accusent directement les réorganisations mises en place par la direction, lesquelles auraient accouché d'un climat social très dégradé et délétère dans plusieurs services du groupe. Largement médiatisé, le suicide récent d'un postier de 53 dans le Haut-Doubs a notamment mis le feu aux poudres. Depuis, les représentants du personnel ont engagé un bras de fer avec la direction. Face à cela, et alors que beaucoup s'inquiètent d'une affaire semblable à celle des suicides à France Télécom à la fin des années 2000, la direction a ouvert une « négociation nationale » jusqu'à la mi-décembre sur les conditions de travail des facteurs et au sein de la branche courrier-colis. Et depuis ce mercredi, celle-ci a décidé de suspendre, pendant ces débats, les réorganisations dans ces activités.

En mode déminage, la direction de La Poste a affirmé que « tous les thèmes » chers aux syndicats seront discutés. Elle cite ainsi « la gestion du temps de travail des facteurs », les « rythmes et charges de travail », les « évolutions des organisations de travail », les « remplacements » et « l'amélioration des conditions de travail ». En outre, elle a aussi accepté l'ouverture de négociations sur les conditions de travail des conseillers financiers.

« Un signe fort envoyé aux facteurs »

Ces simili-concessions, les syndicats les voient comme une première victoire. A la CGT, Valérie Mannevy se félicite que « la question de l'emploi soit une priorité dans ces négociations ». « Ça, c'est très important », ajoute-t-elle à l'AFP. Même son de cloche pour la CFDT. Dans un communiqué fleuve, l'organisation appelle « au comblement immédiat de toutes les vacances d'emplois et des départs programmés ». Il en va de même chez SUD-PTT : « Les discussions sur l'emploi étaient [jusqu'alors, Ndlr] taboues à La Poste », constate l'organisation syndicale. Idem chez FO. Pour un de ses responsables, Philippe Charry, l'initiative de la direction constitue « un signe fort envoyé aux facteurs qui souffrent des réorganisations permanentes de leurs conditions et horaires de travail, devenues un mode de

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fonctionnement.

Sur le fond, la direction de La Poste n'a jamais autant marché sur des œufs. Il y a deux semaines, huit cabinets réalisant des expertises pour le compte du CHSCT ont adressé une lettre au président du groupe. Dans cette missive, ils dénonçaient une « dégradation des conditions de travail et le mépris du dialogue social manifesté dans les différents secteurs et aux différentes échelles du groupe », évoquant une « situation préoccupante du fait de la rapide dégradation de l'état de santé des agents ».

La cause, selon eux, est toute trouvée : « Les réorganisations permanentes qui réduisent les effectifs et soumettent les agents à des cadences accélérées. » En réaction, la direction a affirmé avoir pris connaissance de cette lettre « avec beaucoup de sérieux ».

Reste que c'est bien le cœur de stratégie de La Poste qui est ici pris pour cible. Face à la dégringolade des volumes du courrier, La Poste a réorganisé ses services ces dernières années. Ce qui s'est soldé par une baisse des effectifs très importante, de l'ordre de 3.000 à 5.000 postes en moins par an rien que pour les facteurs depuis 2005.

(avec AFP)

latribune.fr

V) Coup de génie ! Comment Sarkozy s'invente des non-lieux

Etienne Girard

Nicolas Sarkozy a répété ce jeudi 27 octobre dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC avoir bénéficié de "cinq non-lieux" judiciaires depuis 2012. Le hic, c'est qu'il en invente...

Nicolas Sarkozy n'a pas bénéficié de cinq non-lieux. - Capture d'écran BFMTV

C'est l'une des affirmations préférées de Nicolas Sarkozy en ce moment. Auto-proclamé justiciable "le plus interrogé" de France, l'ex-président de la République affirme avoir bénéficié de pas moins de cinq non-lieux judiciaires depuis quatre ans. Invité dans Bourdin Direct sur BFMTV et RMC ce jeudi 27 octobre, il a répété ce message : "Cela fait cinq dossiers où j'ai été interrogé, convoqué, où mon nom a été utilisé et où ça s'est terminé par un non-lieu". De quoi nourrir l'argument d'un acharnement judiciaire brandie par le candidat à la primaire de la droite... Sauf que cette affirmation est fausse.

En fait, Nicolas Sarkozy considère qu'il bénéficie d'un non-lieu… chaque fois qu'il sort du bureau d'un juge sans être mis en examen ! Or, juridiquement, les choses sont un peu plus compliquées que cela… Un non-lieu judiciaire est prononcé lorsque le juge d'instruction considère ne pas disposer d'élements suffisants pour continuer des poursuites. Pour en bénéficier, il faut soit avoir été mis en examen au préalable, soit avoir été placé sous le statut de témoin assisté. Ce qui fait qu'en réalité, Nicolas Sarkozy a bénéficié de trois non-lieux depuis 2012. Pas cinq.

En octobre 2013, sa mise en examen dans l'affaire Bettencourt pour abus de confiance, abus de faiblesse et escroquerie s'est effectivement soldée par un premier non-lieu. Le deuxième a été prononcé en septembre 2015, dans le dossier du paiement de l'amende écopée par Nicolas Sarkozy après le refus de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel. La justice s'interrogeait alors sur la légalité du "Sarkothon" qui a vu l'UMP régler en juillet 2013 la facture à la place de l'ancien Président, placé dans cette affaire sous le statut de témoin assisté. Les juges ont finalement prononcé un non-lieu général.

L'affaire Karachi n'est pas close

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Dans l'affaire Karachi, portant sur des soupçons de versement de rétrocommissions dans le cadre d'une vente d'armes en échange d'un financement présumé illégal de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, Nicolas Sarkozy a bien bénéficié d'un troisième non-lieu... sur une branche mineure du dossier. En octobre 2013, il avait été entendu par les juges sous le statut de témoin assisté au sujet d'un communiqué de l'Elysée datant de septembre 2011, dans lequel il était affirmé que "le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier" Karachi. Cette information pouvait constituer une violation du secret de l'instruction. Les juges ont finalement rendu un non-lieu à ce sujet en août dernier. Une décision contestée par les parties civiles, qui ont fait appel.

L'ex-chef de l'Etat en conclut triomphalement sur l'affaire Karachi : "Pendant quinze ans, j'ai été accusé, poursuivi, c'est une affaire aujourd'hui terminée". Ce qui est inexact. En juin 2014, les juges Renaud van Ruymbeeke et Roger Le Loire ont renvoyé le volet principal de l'affaire vers la Cour de Justice de la République (CJR), compétente pour juger les infractions commises par les ex-ministres dans le cadre de leurs fonctions. Au cours de l'enquête, ils ont d'ailleurs envisagé d'entendre Nicolas Sarkozy, qui avait été le ministre du Budget et le porte-parole d'Edouard Balladur. Ce qui sera peut-être le choix de la CJR. Nicolas Sarkozy a donc tort d'y voir un "non-lieu" supplémentaire.

Deux non-lieux imaginaires

Le dernier non-lieu évoqué n'existe tout bonnement pas. Dans le dossier dit "Air cocaïne", sur des soupçons d'abus de biens sociaux, les juges ont demandé la géolocalisation du téléphone portable de l'ex-président de LR et épluché ses fadettes. Sans rien, en effet, y trouver de probant. Mais il n'a jamais été mis en examen ni même interrogé sur cette affaire et ne peut donc se prévaloir d'un non-lieu. L'ex-président estime à tort que "c'est pareil".

Surtout, l'ex-chef de l'Etat reste mis en examen dans deux affaires. Dans le dossier Bygmalion, où Nicolas Sarkozy considère à tort avoir avoir été dédouané : "J'ai été reçu, convoqué douze heures par le juge Tournaire (...) Au bout de douze heures, le juge Tournaire considère que je n'ai rien à voir dans les agissements de Bygmalion". Et pour cause, le candidat à la primaire de la droite est en réalité mis en examen pour "financement illégal de campagne électorale".

Enfin, l'ex-Président est également mis en examen dans l'affaire dite des "écoutes", où il est soupçonné d'avoir cherché à corrompre un magistrat de la Cour de cassation avec la complicité de son avocat. Dossier sur lequel Nicolas Sarkozy insiste beaucoup moins…

VI) CETA : Harlem Désir se « réjouit de l’accord intervenu en Belgique »

Interrogé dans l’émission Sénat 360, Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, se « réjouit de l’accord qui est intervenu en Belgique ». Accord qui permettrait une sortie de crise dans le dossier du CETA.

Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères se « réjouit de l’accord intervenu en Belgique ». Alors que le sommet européen qui devait se tenir jeudi 26 octobre à Bruxelles, pour signer le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA) a été annulé, le premier ministre belge a annoncé que les représentants des différentes régions du pays se sont entendus.

Le gouvernement fédéral belge tentait depuis plusieurs jours de convaincre la région francophone de Wallonie de revenir sur son véto, qui bloque la signature du CETA par la Belgique et, en conséquence, par l’Union toute entière. « Je crois que c’est un succès pour l’Europe et cela montre que l’on peut signer de bons accords de commerce. [Le CETA] est un bon accord sur le fond » déclare le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères.

Quant à savoir ce que le parlement wallon a obtenu pour avoir finalement accepter de signer, Harlem Désir assure : « le parlement wallon voulait des clarifications, une interprétation claire sur plusieurs points de l’accord (…) Je pense qu’il y aura une réunion cet après-midi à Bruxelles qui permettra d’inclure ces demandes (…) dans une déclaration interprétative de telle sorte qu’il soit

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VII) Présidentielle: Hollande embourbé, Valls accélère

absolument établi que rien dans l’accord avec le Canada ne pourra remettre en cause le droit de réguler nos services publics, les normes sociales et environnementales très élevées en Europe, la supériorité de la justice publique sur une justice privée dans le mécanisme de règlement des différents entre entreprises et Etat».

Les ambassadeurs des Etats membres à Bruxelles ont bien prévu de se réunir jeudi après-midi pour étudier la déclaration belge. Si elle est approuvée, elle sera envoyée aux parlements des régions et communautés belges, qui se sont engagées à se prononcer « avant vendredi minuit », a expliqué Charles Michel.»

(avec AFP)

publicsenat.fr

Par christophe Gueugneau

Les répercussions du livre « Un président ne devrait pas dire ça… » n'en finissent pas de miner l'éventuelle candidature du président sortant. Son premier ministre s'engouffre chaque jour un peu plus dans la brèche, passant d'une loyauté à François Hollande à une loyauté à sa famille politique.

Survivre à la déroute hollandaise. Depuis la sortie du livre des journalistes du Monde, « Un président ne devrait pas dire ça… », les chances du président de la République de prétendre à un nouveau mandat, déjà réduites auparavant, apparaissent quasi nulles. Chez les socialistes, tout le monde cherche le plan B. En se posant publiquement en recours « au cas où » dès la fin août à Colomiers, le premier ministre Manuel Valls a un temps d’avance. Que ces derniers jours

ont encore accentué, samedi à Tours, où il participait à une université de l'engagement du PS, et lors son intervention ce mardi devant le groupe PS de l’Assemblée. Tous les vallsistes le disent, en off ou en on : « La situation a changé. » Le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, ou le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, sortent eux aussi de leur réserve.

Samedi à Tours, le premier ministre a insisté : « Je ne laisserai jamais tomber ma famille politique » ou encore « aujourd’hui mon rôle est de rassembler ». Le calcul du premier ministre est simple : la défaite à l’élection présidentielle étant actée, il faut tout faire pour éviter la débâcle aux élections législatives qui suivront. Double avantage de la manœuvre : contourner le président et se présenter en garant de l’unité de la famille. C’est aussi comme cela qu’il faut comprendre l’appel lancé par le premier ministre à Montebourg et Hamon lors de ce même discours de Tours : « Je demande à Arnaud [Montebourg], à Benoît [Hamon], à Aurélie [Filipetti], à Emmanuel [Macron], qu'est-ce qui nous sépare ? Qu’est-ce qui nous rapproche ? »

http://dai.ly/x4ylo74

Manuel Valls n’est pas seul sur ce créneau. La ministre de l’écologie, Ségolène Royal, pose elle aussi ses jalons depuis quelques semaines. D’abord en rendant publique son opposition avec le premier ministre, par exemple sur les boues rouges en Méditerranée ou sur Notre-Dame-des-Landes. Puis à travers une vaste mise en scène dimanche dernier, dans le JDD, en un article tout entier consacré à l’hypothèse Royal (« Si c'était gagnable, on ne viendrait pas me chercher », explique la ministre dans l'article).

Mais pour elle comme pour Valls, il s’agit d’avancer sans aller trop loin. La ministre de l’écologie insiste ainsi lourdement dans le JDD : « Pour l'instant, c'est François Hollande qui est candidat. Je l'ai dit aux entourages qui poussaient : il faut arrêter de lancer une campagne avant l'heure. C'est absurde d'anticiper la primaire. Le moment n'est pas venu, il ne faut pas accélérer. Pour quoi faire ? Il faut résister aux pressions, rester tranquille, garder l'échéance de décembre. » Du côté de Valls, le discours est semblable : « Valls n’a pas l’intention d’être candidat contre le président, explique le député Pascal Popelin. Il a une double loyauté : il sait qui l’a nommé premier ministre et est dans une

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relation de totale confiance avec le président, et il a en plus une lecture très traditionnelle de la Ve, dans laquelle le premier ministre n’a pas à savonner la planche du président. »

Toute la difficulté consiste à tenir cette ligne de crête : résister aux injonctions des proches qui poussent à franchir le cap, et continuer de cheminer vers ce qui finira par apparaître comme naturel. Le premier ministre peut compter sur une corde sensible au PS : les terribles élections législatives de 1993, quand le PS avait fini avec 52 députés à l’Assemblée.

La semaine passée, Patrick Menucci, député proche de Ségolène Royal, le disait à sa façon : « Ce qui est en jeu, c’est la place de la social-démocratie dans ce pays, c’est “est-ce qu’il restera des sociaux-démocrates en France après les élections ?” » Même Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, longtemps très favorable à une nouvelle candidature de François Hollande, en convient désormais. « Ce que nous devons faire pour que la social-démocratie survive aux législatives, c'est 18 % à la présidentielle », aurait-il lancé à Patrick Mennucci, selon le JDD.

Mardi, à la réunion de groupe des députés socialistes, Valls a poursuivi son œuvre. « J’ai été loyal [au président], je l’ai été, a-t-il déclaré, usant d’un passé composé remarqué, mais je veux d’abord l’être à ma famille politique. » Pascal Popelin décrypte : « Valls a le devoir de servir son pays, de faire en sorte que son camp ait un présent et un avenir. » Ce proche insiste bien : « Le changement de paradigme [la sortie du livre – ndlr] n’est pas le fait de Manuel Valls », mais le premier ministre en prend tout de même acte. « Ce qu’il fait est utile, utile pour tout le monde et le cas échéant pour lui-même », poursuit Popelin.

Valls « a décidé d’accélérer sur le fond », confirme le député Malek Boutih, un autre de ses soutiens. « La politique peut changer l’équation, s’il n’y a pas de politique, en revanche, c’est impossible », poursuit-il. Boutih, qui pousse le premier ministre depuis longtemps, n’est pas tendre avec le président : « Dire que François Hollande est le maître des horloges, ce n’est pas tout à fait exact. Quand Mitterrand le disait, oui, mais là, Hollande est décrédibilisé. »

Signe que les temps ont bien changé, Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS, a semblé lundi matin sur Inter prendre lui aussi acte de l’impossibilité Hollande. « Il y a beaucoup de personnalités, pas énormément, mais il y a quatre ou cinq personnalités qui peuvent se présenter. La principale, vous le savez bien, c'est Manuel Valls », a déclaré Camba. « Il est premier ministre et c'est l'un de nos présidentiables. C'est celui sûrement qui a aujourd'hui le plus de possibilités. Mais il y a d'autres candidats possibles », a-t-il tenu à ajouter, sans citer d’autres noms. Outre ceux de Valls et Royal, celui du président de l’Assemblée, Claude Bartolone, circule plus ou moins sérieusement. Ce dernier a peu apprécié, c’est un euphémisme, les propos du président sur son compte dans le livre de Davet et Lhomme.

D’abord parce qu’il y est décrit comme un homme qui n’a pas « l’envergure ». Surtout parce qu’il y est accusé d’avoir tenté de faire pression sur la justice. François Hollande révèle ainsi l’appel qu’il a reçu le 6 octobre 2015 du président de l’Assemblée, quand le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire pour une affaire d’emploi fictif au département de Seine-Saint-Denis, autrefois dirigé par Claude Bartolone – enquête depuis classée sans suite. Dans un entretien à La Provence, le 14 octobre, Bartolone déclarait que « la certitude, c’est que si la gauche n’est pas capable de se rassembler, aucun candidat ne sera en position de gagner. François Hollande comme les autres ». Il ajoutait : « Mais depuis, il y a eu ce livre qui pose d’autres questions. » Tout comme Valls, Bartolone a franchi un nouveau cap ce mardi devant le groupe PS, déclarant que son parti avait à présent « un vrai problème d’incarnation » et appelant à « vite régler » cette question.

Face à cela, l’Élysée ne fait pas montre pour l’instant d’une volonté d’accélérer. « Mon feeling, c’est que Hollande cherche le millimètre pour précipiter sa candidature », dit un proche de Valls. Ce millimètre que Valls s’efforce de combler.

mediapart.fr

A Suivre… La Presse en Revue

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Bonjour lapresseenrevue,

Votre blog fête ses 4 ans cette année !

Toute l'équipe d'OverBlog est heureuse de souhaiter un joyeux anniversaire à votre blog La Presse en Revue....

4 ans ça se fête !Dites-le à tout le monde

J’informe mes lecteurs

L'équipe OverBllog www.overblog.com

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