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L’Association 2 d’Lyres présente

Spectacle musical intermédia interactif et visuel

pour voix soprano, petit ensemble d’instruments rares, électroacoustique et écritures numériques

en pensant à Louis Aragon ... à leurs existences spectrales ... et à André Breton Les attitudes spectrales ...

À nous, cher-ère-s futur(e)s numérifères !

Création réalisée le vendredi 6 et samedi 7avril 2018 au centre national de création musicale CESARE de Reims

Association 2d’Lyres - 17 rue Lecointre - 51100 REIMS

Equipe de créationCompositeurs et concepteurs du projetPatrick DefossezAnne-Gabriel Debaecker

Concepteur multimédia & développement des écritures numériques et visuellesMathieu Chamagne

TexteJean-Bernard Pouy

Équipe musicaleJanice Isabel Jackson / Canada : voix soprano, performeuse vocaleSilvia Lenzi / Italie : violoncelle et viole de gambeAnne-Cécile Cuniot / France : flûte basse et flûte octobasseÉtienne Lamaison / France : clarinette basse et clarinette contrebasse / Birbyné clari-nettes lituaniennes alto et ténorPatrick Defossez / France-Belgique : piano acoustique, percussion, laptopAnne-Gabriel Debaecker / France : électroacoustique live, piano électrique, bols chantants, tamsMathieu Chamagne / France : dispositif interactif

Création des visuels de communication : Thierry Lahontaa

contactsAssociation 2D’LYREShttp://www.2dlyres.net/carnet 17 rue Lecointre51100 REIMS - FRANCETél : +33 (0)6 88 37 12 21 [email protected]

Booking North AmericanVocalypse Productions [email protected] - Nova Scotia B3J 3L8 - CA-NADA (902) 429 1899 [email protected]

Une coproduction France Ensemble Zellig et l’Association 2d’Lyres, Canada Vocalypse Productions


CO2 - Cycle de LiederL’histoire d’une créationLa génèse d’un projetLe pianiste et compositeur Patrick Defossez - http://en.wikipedia.org/wiki/Patrick_Defossez - entretient depuis de longues années moult filiations esthétiques avec la voix, l’électroacoustique et les instrumentaux rares, les ensembles instrumentaux et vocaux variés telles ses dernières créations Flashs avec l’Orchestre régional Bayonne Côte Basque, Cadenza Onirica avec les Ensembles Accroche Note et Voix de Stras’, Quatre = onze == [7] publié chez NEOS Music et parmi les cd’s Best of 2015 du magazine The New York City Jazz Record.À cela des rencontres ont initié le désir d’une nouvelle aventure : CO2 - Cycle de Lieder. La première est l’expérience de la performance sonore avec la vocaliste canadienne Janice Isabel Jackson aux Rencontres internationales Temp’ora de Bordeaux en 2016. La seconde est le goût prononcé pour les formes écrites et improvisées des musiciens de l’ensemble Zellig les désignant comme compagnons de route idéaux pour l’oeuvre.

Une diversité cultivée Les profils différents qui construisent l’équipe artistique de CO2 - Cycle de Lieder en sont la richesse. Autour des trois partenaires musicaux que sont le Duo Autres Voix de Piano, la compagnie Vocalypse Productions de la performeuse vocale Janice Isabel Jackson et l’Ensemble Zellig, Mathieu Chamagne - concepteur et développeur multimédia - et Jean- Bernard Pouy - auteur - sont venus compléter l’équipe révélant de fait l’étendue de nos diversités culturelles et le grand potentiel des jeux musicaux, visuels et textuels à venir.CO2 - Cycle de Lieder promeut une unité sonore dans registre grave grâce à un instrumentarium spécifique et cultive en son cœur la confrontation telle celle qu’opère ici Jean- Bernard Pouy, l’auteur du texte, entre Haïkus et Polar surréaliste dénonçant les dérives technolo- gisantes de notre société.

L’interactivité comme source d’inspirationLe dispositif scénographique est central : « le choix du dispositif pour cette oeuvre, est de permettre de faire « un pas de trois » entre les compositeurs/concepteurs, les musiciens et le public. ». Les interprètes et le public se trouvent de part et d’autre d’un support translucide qui ne se lève jamais, un support sur lequel sont projetées les écritures numériques : les mots issus des jeux épistolaires du public par le biais d’interfaces se subliment en une partition musicale graphique tridimensionnelle dont les musiciens s’emparent, et qui par la suite deviennent objets visuels tels des « oiseaux numériques ».Le spectacle s’articule autour de trois temps et c’est lors du dernier que le public entre en interaction avec les musiciens via des tablettes qui, dans ce contexte, sont utilisées comme interfaces interventionnelles : le public par ses actions, ajoute une strate d’inspiration et d’imaginaire à l’oeuvre même, et renforce, par l’usage de ces « objets de démocratie participative », le contenu musical prédéfini de moult mutations potentielles.Alors CO2 - Cycle de Lieder un nouveau Jeu de Société ?


ArgumentaireCO2 - Cycle de Lieder est le voyage solitaire d’un être face à sa mue numérique, entretenant l’entente muette entre deux forces intérieures le réel et son double de synthèse, se cherchant et se fuyant sans cesse. Passera-t-il sous peu du mammifère au numérifère ?

Du Haïku à la prosodie, du déjanté à l’enchanté, CO2 - Cycle de Lieder (titre qui ne manque pas d’air ou plutôt qui en manque dangereusement) oscille entre puissances poétiques et politiques et propulse un Polar surréaliste futuriste de l’écrivain Jean-Ber-nard POUY interrogeant la complexité sociétale jouant de manière insidieuse sur le fil de la dualité harmonie – dé–tension. Ainsi percute-t-elle le présent !Ici, nous ne savons s’il faut rire ou pleurer, à moins qu’il ne faille juste préserver cette multivoque qui caractérise nos vies : glisser sans cesse de la farce à la tragédie.En coparticipant à l’écriture plurielle de l’oeuvre en train de se réaliser par le biais de jeux épistolaires devenant scripts imagés via les interfaces, le public a la possibilité de modifier la communication musicale conventionnelle, d’influencer le cours même de l’oeuvre en train de s’incarner et ce, au sein d’un espace d’empathie collective.Les interventions conjointes entre musiciens et public permettent « d’indéterminer » ce qui a été au préalable composé et « déterminer » ce qui est en train d’advenir, de l’unique au pluriel, de l’individuel au collectif.Et pour citer Isidore Lucien Ducasse (Comte de) Lautréamont « ... la musique doit être faite par tous, non par un ... ».

Un lien pour découvrir les grands axes de l’œuvrehttp://www.2dlyres.net/CO2-CycledeLieder-2018/CO2-CycledeLieder/TEASER/CO2-Cycle-de- Lieder-2018-Patrick.Defossez.mp4


Musiciens Espace d’interprétation

Support des écritures numériques comme espace intermédiant

Public Espace d’intersubjectivité

Schéma du dispositif scénique


Dispositif3 espaces en interaction occupent le champ spatial de CO2 - Cycle de Lieder :

• espace musicien : espace de jeu et d’interprétation• espace support/rideau de scène translucide : espace d’écritures plurielles • espace public : espace d’interaction

3 axes d’interactions entrent en résonance au sein de CO2 - Cycle de Lieder :

• le public donne ... liberté d’expression • la machine transforme ...• les musiciens s’emparent ...

Un tulle translucide, métaphore du rideau de scène, du tableau noir de classe, placé comme zone intermédiaire entre les musiciens et le public, est l’objet qui bouscule les règles : on voit au travers, on écrit dessus, on joue avec, sans plus de séparation entre l’initié et les autres.Il est d’une part, support d’écritures numériques et visuelles en mouvement exploités par les musiciens et d’autre part, support d’interventions actives du public par le biais de jeux épistolaires instantanément projetés.Les écritures numériques distribuent visuellement les axes d’interconnections sur le support :

• celles du public apportant, selon son inspiration, un nouveau souffle poétique à l’oeuvre • celles de la théâtralisation en objets d’art visuels des enjeux littéraires• celles de la progressive sublimation des lettres en sculptures audiovisuelles mobiles

Conventionnellement, si le rideau de scène est l’« instrument » premier de la sépara-tion, dans CO2 - Cycle de Lieder, celui-ci évite l’entre-soi. Il n’y a plus ni initié ni igno-rant, mais un tous participants.

À travers ce support trans-lucide se partagent les regards, les yeux des interprètes dans ceux du public, pour un théâtre des rencontres oculaires.Cette « frontière » étant abolie, l’oeuvre favorisera-t-elle la constitution d’un espace démocratique des passages et partages intersubjectifs ?


Déroulé1ère partie +/- 35’

Partie musicale écrite composée d’un ensemble de tableaux sonores et visuels (images ou objets fixes et/ou mobiles) sans interventions du public.

Partie centraleCréation graphique - interlude visuel comme introduction aux jeux épistolaires de la partie suivante.

2ème partie +/- 35’ Création collective instantanée. Espace d’interactions participatives où se mêlent tous les intervenants : les musiciens, le réalisateur visuel et le public.


Le texteCO2 - Cycle de Lieder propulse un texte affirmé aux tonalités ubuesques et surréa-listes quant aux dérives de notre société technolo-gisante à outrance dans laquelle nous, citoyens, ne sommes plus en cohérence mais en co-errance d’incompréhen-sions telle cette assertion : Rien n’est vrai, tout est possible ! (Peter Pomerantsev).Jean-Bernard Pouy, auteur inclassable, inlassable pourfendeur des mots, polariseur indéfectible, a écrit pour CO2 - Cycle de Lieder :

• une série de Haïkus pour les Lieder• un Polar surréaliste futuriste ... l’intrigue ! ... une dramaturgie plurielle de l’Abîme

Qui suis-je ?En tout cas, pas toi.

Cogito ergo sumMais qu’est-ce que je cogito Je ne sais plus ce que je sum

Il faut arrêter de voirEt arrêter de sentirIl faut simplement écouter

Pour ne pas rester idiot,Et, en plus, mourir idiot Soyez oreille, devenez audio ..

Quelques extraitsHaïkus

Polar... Et puis un grand type est arrivé, un civil sinistre, un recordisk à la main. Il m’a branché deux électrodes sur le crâne, même pas mal, et a vidé mon portefeuille à même le sol. Il a vérifié ma carte d’identité.- C’est un faux, il a dit.- Comment ça ? j’ai répondu.- C’est un faux.- Alors ça, ça m’étonnerait beaucoup...Il a haussé les épaules, comme s’il connaissait ma réponse d’avance, et a glissé la carte dans le recordisx. Les puces allaient danser la samba. J’étais tranquille, il allait pouvoir vérifier. Mon nom, ma photo, mon histoire sociale et mes traces ADN.Mais il a fait une tête de cent mètres de long.- Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? il a dit, un peu perturbé.- Je vous demande pardon ?- C’est pas possible. Vous vous appelez bien Grégoire Samsa ?- Depuis toujours.- C’est pas possible.- Et pourquoi ?- Parce que vous êtes mort, ce matin, à 6h30, dans votre lit et dans votre appartement. Assassiné, enplus.Ce commentaire, « en plus », a failli me faire éclater de rire. Mais ce n’est pas sorti. Je devais le détailler avec des yeux de merlan frit, car il m’a fait lever de ma chaise et m’a pris, fermement, par le bras. Tout à coup, dans ma tête « La Tosca », quand le peintre, désespéré, hurle sur les remparts. E lucevan le stelle....


Les interfaces interventionnellesDes tablettes : un quasi livreLa transmission de mains en mains, yeux dans les yeux, est un acte hautement symbo-lique de socialisation, induisant lien et mise en confiance des participants. Ce jeu avec les tablettes circulant parmi le public, tel un jeu de société , est un acte politique.De ces tablettes naissent des lettres, des mots s’inscrivant en temps réel sur le support, se sublimant ensuite en caractères abstraits de musique que les musiciens peuvent intégrer librement à leurs textes partitionnels prédéfinis ou laisser passer. Lettres, mots et caractères musicaux se sublimant à leur tour en objets visuels.

Parmi le public3 à 5 tablettes IPad’s circuleront dans le public :

• 3/4 pour l’épistolaire • 1 pour le dessin

Afin de laisser un haut degré d’intersubjectivité, nous limiterons volontairement le nombre d’interfaces interventionnelles circulant parmi le public :

• jauge public de ≤ 50 personnes => 3 tablettes (2 épistolaires / 1 dessin) • jauge public de ≤ 75 personnes => 4 tablettes (3 épistolaires / 1 dessin) • jauge public de ≤ 100 personnes => 3 tablettes (4 épistolaires / 1 dessin)

Instrumentarium7 musiciens

Un ensemble d’instruments rares aux rayonnements acoustiques fortement positionnés dans le registre grave, sont en liaison avec des instruments de la lutherie électronique y compris les interfaces interventionnelles d’écritures nu-mériques et visuelles.

• vocaliste féminine• violoncelle et viole de gambe• flûte basse et flûte octobasse• clarinette basse & contrebasse / Birbyné : clarinettes lituaniennes alto & ténor• piano acoustique, percussion (peaux, métaux), laptop• électroacoustique live, piano électrique, bols chantants, tams• dispositif numérique interactif et sound routing


Dans quelles circonstances est né ce projet ?Dans un premier temps, il y a cette filiation esthétique que j’entretiens depuis longtemps avec les questions concernant la composition pour l’opéra, les rapports que peuvent entretenir l’électroacoustique et la voix dans le contexte du théâtre musical, les oeuvres vocales a capella ou avec ensemble instrumental.Et puis, il y a eu des rencontres. La première est l’expérience de la performance sonore avec la performeuse vocale canadienne Janice Isabel Jackson aux Rencontres internationales Temp’ora de Bordeaux en 2016. La seconde avec un ensemble instrumental contemporain prompt à s’engager dans des aventures tant écrites qu’improvisées. Sans oublier, la rencontre avec le concepteur multimédia Mathieu Chamagne et l’écrivain anarphabète Jean-Bernard Pouy, membre, entre autres activités, des Papous dans le Tête sur France Culture.Tous ces éléments réunis forme une bonne équipe en adéquation avec le projet.

Ce projet qui réunit des musiciens venus de pays différents : pourquoi ce choix ?La réunion de 3 structures et Ensembles dans le cadre d’un échange France - Canada, a révélé l’étendue de nos diversités culturelles, et de la richesse que celles-ci représentent en terme de vitalité créatrice pour l’oeuvre.Bien entendu, le « casting » géographiquement élargi va permettre

une exploitation de l’oeuvre plus internationale tels les déplacements que nous ferons au Canada francophone et anglophone.

Quelles sont les qualités recherchées chez les musiciens que

vous avez sollicité pour ce projet ?Qualité à être un interprète de la musique contemporaine tout autant que de disposer des qualités, et surtout le désir, d’être improvisateur. En ce qui concerne la voix, la qualité d’être « hors morne » pouvant passer d’un Lied de Schubert (romantique allemand du XIXème siècle) à Nina Hagen (expressionniste punk urbaine allemande du XXème siècle).Qualité d’être multiinstrumentiste,

Questions à Patrick Defossez

Initiateur du projet, le pianiste et compositeur Patrick Defossez mûrissait depuis quelques temps cette création dans un coin de sa tête. Il en parle en fil de quelques questions.

«Oserai-je dire : la qualité d’être hors

morne pouvant passer d’un Lied

de Schubert à Nina Hagen»

tous les interprètes jouent de plusieurs instruments. Qualité d’être à la fois soliste et interprète faisant partie d’un ensemble.

Quel est le cheminement qui à fait naître le choix de ce dispositif particulier ?Cela fait longtemps que ce projet - à mi-chemin entre oeuvre de théâtre musicalisé et installation plastique - sommeille en moi sans avoir entre les mains l’ensemble des éléments. Mais aujourd’hui, à l’ère du numérique maîtrisé, le choix du dispositif nécessaire à l’incarnation de celle-ci est trouvé. Ce dispositif spéculaire - le rideau de scène translucide - va permettre de faire « un pas de trois » (comme on dit en chorégraphie) entre les compositeurs/ concepteurs, les musiciens et le public. Cette interconnexion me fait aussi penser à Luigi Pirandello et son célèbre Six personnages en quête d’auteur car tout compte fait n’allons-nous pas être ces 7 musiciens attendant leurs auteurs ?Quant aux rideaux de scène sempiternellement opaques, ils m’ont toujours énervé comme tout ce qui sépare : ceux qui s’emparent et les autres.

Pourquoi ce choix d’un instrumentarium atypique voire rare en regard de l’électroacoustique ?Un travail dans le registre grave des instruments.Avec Anne-Gabriel Debaecker, nous soutenons depuis longtemps l’utilisation d’instruments rares et peu usités dans nos écritures contemporaines tel l’euphonium duplex dans Quatre = Onze == (7), les ondes Martenot, la Harpe Bleue, ...

La notion d’écrit est un thème très présent dans ce projet : Haïku et Polar, l’écriture en temps réél, ...Qui dit Lieder dit poésie donc j’ai

demandé à Jean-Bernard Pouy d’en écrire - il est par ailleurs aussi un spécialiste français du Haïku - car le Haîku est déjà à sa racine sonore et musical. Quant au texte, d’une part, il y très peu de Polar mis en jeu ou en scène dans le genre, et d’autrepart, je souhaite que CO2 - Cycle de Lieder soit une oeuvre engagée politiquement par le biais d’une mise en perspectives des dérives technolo-gisantes de notre société.Ce texte original est aujourd’hui traduit et pourra être ainsi donné au Canada anglophone en anglais nonobstant

qu’au Québec nous la donnerons en français bien entendu.

L’interactivité est bien évidemment au coeur du dispositif ...L’accès du public dans les processus de création même. Les publics hautement acculturés de nos

jours sont à même d’être des acteurs de l’oeuvre. CO2 - Cycle de Lieder permet la création aléatoire d’un nouveau type de dramaturgie et toujours en paraphrasant Luigi Pirandello trouverons-nous nos auteurs ?

Qui est derrière l’écran ? Vous ou le public ?Il n’y a ni devant ni arrière. Le rideau translucide sur lequel s’inscriront d’une part, les éléments visuels programmés et d’autre part, les éléments épistolaires envoyés depuis les iPads (les interfaces interventionnelles) qui circuleront parmi le public pour écriture, est médiant entre l’espace des musiciens et l’espace du public.



MédiationAteliers de médiation en direction de divers publics.Donner à partager, permettre l’imaginaire, faire rêver, éclairer, initier, sensibiliser, etc, favoriser l’art d’aujourd’hui au bénéfice du plus grand nombre.

Forces du projet

• tout public• importante dimension littéraire et poétique• projet incluant une participation active du public dans/sur l’œuvre elle-même • potentialité importante de médiations culturelles multiples en direction :

- des scolaires (tout niveau) par son côté ludique,- du monde adulte par le biais de représentations commentées, conférences et jeux, - des établissements d’enseignement artistique de musique, d’art plastique et d’art dramatique

Objectifs

• éveil à l’écoute• découverte d’oeuvres vocales et instrumentales soli et mixtes• découverte d’instruments acoustiques rares• initiation et sensibilisation aux nouvelles formes d’expression musicale unissant Musique et Multimédia• écritures numériques, visuelles, partitionnelles graphiques, etc• intégration du public aux processus innovants de création• exercer sa créativité en temps réel• expérience directe avec les artistes de l’oeuvre• vivre de l’intérieur les processus de création et d’intervention dans les musiques innovantes• entrer dans l’expérience de l’expérimentation• rapport entre différents champs d’expression artistique• nouveaux rapports entre composition et interprétation• nouveaux rapports entre écrit et improvisé• etc


Pour les Musées, Centre d’art, etcOutre la programmation aisée pour la Scène à proprement parler, l’interaction entre Art et Musique que propose CO2 - Cycle de Lieder prend tout son sens dans les Musées, les Centres d’Art, etc par le biais de l’installation multimédiaAinsi CO2 - Cycle de Lieder peut proposer pour ces lieux 2 actions simultanées :

• le spectacle musical interactif• l’installation d’un dispositif interactif le temps d’une exposition

La singularité et l’adaptabilité de CO2 - Cycle de Lieder - grande facilité de montage, d’application et d’exploitation - permet de proposer à la fois, une représentation musicale interactive en public associée à un programme de médiation culturelle sur mesure, et d’autre part, une installation permanente au cours d’un temps décidé à une exposition, permettant au public de jouer librement avec celle-ci.

• La représentation publique met en jeu un dispositif multimédia permettant au public présent d’intervenir poétiquement sur l’oeuvre elle-même en train de se réaliser et ce, via des interfaces interventionnelles. Les interventions du public sont d’ordre épistolaires, et en temps réel celles-ci s’inscrivent sur un rideau translucide, espace médiant entre les musiciens et le public, tel un tableau numérique en train d’être peint. Ces interventions épistolaires se « subliment » ensuite en caractères musicaux et objets numériques multiples anamorphosant visuellement et auditivement l’oeuvre : le public fait son opéra ! ou plutôt le crée en le dessinant de mots, en le sculptant de couleurs, ... tels des peintres et des sculpteurs de mots.

• L’installation permanente quant à elle, permet au public de composer la morphologie de la trame sonore et textuelle proposée tout en voyant se dé-re-structurer numériquement les éléments de l’oeuvre grâce aux actions même du public sur l’oeuvre.


BiographiesPatrick Defossez Composition, piano acoustique, laptop

Polyphoniaque? Assurément !De formation classique complète (Académie et Conservatoire en France et en Belgique, obtention des D.E. & C.A. Ministère de la Culture,1er Prix de composition à l’unanimité dans la classe de Claude Ballif, ...) augmentée d’un parcours jazz/musiques improvisées (Berklee School de Boston USA, ...) et de nombreux stages spécialisés (IRCAM, ...), il est d’une part, un compositeur pluriesthétique ins-

crit dans la vie de la création sonore contemporaine (Ensemble Intercontemporain, commandes publiques d’écriture, ...) et d’autre part, un interprète actif de la scène de la création improvisée, investi dans les démarches improvisationnelles transversales incorporant peu ou prou les moyens musicaux numériques actuels. Il enseigne la composition musicale multidimensionnelle : classique contemporaine, les musiques mixtes (nouvelles technologies musicales) ainsi que l’improvisation sous toutes ses formes dans un Conservatoire à Rayonnement Régional.En tant que compositeur, il privilégie un Art des Compositions, une “polyphonie de styles” entre les langages structurés de la musique “savante” contemporaine écrite, de la musique électroacoustique, de la musique mixte (l’instrument acoustique associé à la lutherie électronique) à celle beaucoup plus “volatile” de l’improvisation. En tant qu’interprète, il privilégie le piano contemporain, mixte et improvisé, en solo ou en formation, promeut les nouvelles rhétoriques et techniques liées au piano d’aujourd’ ouï, s’attache aux interactions entre mondes sonores instrumentaux et électroacous-tiques, sans oublier l’interprétation en lien avec les arts poétiques, les oeuvres vi-déastes et les arts filmiques, les arts plastiques (peintures, sculptures, ...). Membre du réseau français de la création musicale Futurs composés.Pour en savoir plus => http://2dlyres.net/carnet/

Anne-Gabriel DebaeckerComposition, piano, sculpture électroacoustique live, bols

L’inventeur des Ondes Martenot a été son maître dès l’âge de 4 ans. Elle fait ses études supérieures à l’ENSBA et devient Architecte DPLG, elle travaille alors avec de nombreux architectes et artistes, no-tamment en temps qu’associée de l’agence d’archi-tecture «Groupe AURA».Pour en savoir plus => http://www.2dlyres.net/bio-graphieDebaecker.php5


Janice Isabel JacksonSoprano

Janice Isabel Jackson has sung over 220 world premieres, many works written specifically for her, and performed with contemporary music ensembles and in concert halls around the world – Beijing, Paris, Vienna, Amsterdam, Hamburg, Torino, Toronto, Montreal, New York, Berlin, Johannesburg, Cape Town and more. She has appeared in countless contemporary music festivals including the No-vember Festival (Ghent), Wien Modern (Vienna),

Ludwigs Lust (Hamburg), The Proms (Amsterdam), IRCAM (Paris), Big Torino 2000 (Turin), the Diem Festival of Electro-acoustic music (Denmark), and the Scotia Festival of Music (Nova Scotia). She is also the Artistic Director of the Halifax based contempo-rary vocal music society Vocalypse Productions, through which she has produced many new works including Vonda de Ville in Temporal Follies by Lukas Pearse (a one woman tour de force in which she starred in the role of Vonda de Ville), a jazz opera by New York’s D.D. Jackson entitled Trudeau: Long March / Shining Path in which she sang the role of Margaret Trudeau, and Tim Brady’s new opera Ghost Tango for 2 singers and electric guitar. She has sung with many orchestras throughout Europe and Canada and recently performed the world premiere of Jerome Blais’ Songs for Milena with Symphony Nova Scotia. Her latest performance, in Upstream Music’s Open Waters Festival 2018, was entitled: Cyborg Song, featuring a mini opera by French composer Etienne Rolin and a multimedia performance by Singapore composer Dirk Stromberg entitled time:space: In spring 2018 she tours Europe with her opera performance Echoes of Time: Sagas, Tales, and Myths and continues to work together with Patrick Defossez in CO2 Cycle de Lieder. During her career she has been the recipient of many grants including professional development grants through Arts Nova Scotia and a long term project grant through The Canada Council. In 2015 she was a musician in residence at the Banff Arts Centre. She has received recognition for her contribution to Nova Scotian culture from The Honorable Myra A. Freeman, Lieutenant Governor, as well as an Established Artist Award through Arts Nova Scotia. www.janicejackson.ca)«Her performances bring out the beauty of contemporary vocal repertoire.» Music Weekly, Beijing, China «Janice Jackson as a singer alone is top class. Jackson has da-ring and an exceptional talent.» Brabants Dagblad, Netherlands.Pour en savoir plus => http://janicejackson.ca

Ensemble ZELLIGFormation vouée à la création musicale depuis 1999, l’Ensemble Zellig propose des spectacles mettant en relation musique, mise en espace, lecture de textes, lumières, chorégraphie, etc. L’improvisation, la com-position collective ainsi que la réalisation de nombreuses transcriptions sont également


très présentes.L’Ensemble est un collectif de musiciens constitué de la violoncelliste et gambiste Silvia Lenzi, du clarinettiste Etienne Lamaison et de la flûtiste Anne-Cécile Cuniot. L’En-semble consacre une part importante de son travail artistique à la pluridisciplinarité grâce à la programmation inventive et pertinente de Bernard Boland.Autour de ce noyau gravitent des artistes invités: le pianiste Vincent Leterme, la vo-caliste Carole Hémard, la percussionniste Elisa Humanes, le comédien Jean-Charles Dumay... Sa recherche artistique dans une interdisciplinarité permet à l’Ensemble Zellig de s’entourer d’éminents auteurs et artistes différents comme l’écrivain Alain Mabanckou (Prix Renaudot 2006) ou l’actrice et chanteuse Ingrid Caven..., de créer des concerts et spectacles originaux avec les compositeurs Philippe Hersant, Oscar Strasnoy, Betsy Jolas, Jacques Rebotier... et de passer des commandes à des compositeurs aux esthé-tiques diverses : Laurent Cuniot, Christophe Looten, Sebastian Rivas, Claire-Mélanie Sinnhuber...Ses enregistrements ont été récompensés par la critique, notamment un Diapason d’Or de l’année 2010 pour le disque Symphonie du Jaguar de Thierry Pécou. Deux nouveaux CD, l’un d’œuvres de Philippe Hersant, l’autre : « Jivaro’s works : L’Oiseau de feu et autres transcriptions » chez Klarthe sont parus en 2017.L’Ensemble Zellig s’est produit sur d’importantes scènes, telles que le Théâtre du Châtelet, le Nouveau Théâtre de Montreuil, le Cent Quatre... Mais aussi à l’étranger (Europe, USA, Mexique, Equateur, Canada...).Pour en savoir plus => http://www.zellig.fr

Mathieu Chamagnecompositeur, plasticien sonore, développeur multimédia

Né en 1973, réside à Nancy, France. Pianiste de formation, étudie la musique depuis 1987 ; suit le cursus professionnel du Centre musical créatif de Nancy (CMCN) (1991-93), étudie le piano avec Eric Bredard, Pierre-Alain Goualch et Jean Michel Albertucci.Pour en savoir plus => http://www.mathieucha-magne.com

Jean-Bernard PouyTextes

Auteur à succès, il inaugure les collections (Zèbres, Le Poulpe, Pierre de Gondol, Série grise, Tourisme et polar). Il est notamment le créateur du personnage Gabriel Lecou-vreur, dit Le Poulpe, aux éditions Baleine dont il est un des fondateurs1. Par la suite il lance la série Pierre de Gondol sur le même principe que le Poulpe, un personnage d’en-quêteur littéraire, et la même année la série grise, une série en gros caractères destinée aux 72-83 ans. En 2002, il pu-


blie Die Amsel (Le Merle), laissant croire qu’il n’est que le traducteur d’Arthur Keelt, auteur imaginaire du roman, et dont les citations se retrouvent dans d’autres livres de Pouy. Adepte de l’Oulipo, il pratique assidûment l’écriture à contraintes ; il participe notamment à l’émission Des Papous dans la tête sur France Culture. Nombre de ses oeuvres appliquent une contrainte, le plus souvent cachée comme l’utilisation d’in-cipit de romans pour les attaques de chapitre, le cadavre exquis (par chapitre) pour La Vie duraille avec Daniel Pennacet Patrick Raynal sous le pseudonyme de « J.-B. Nacray ». Depuis 2006 il est président d’honneur2 du prix du polar lycéen d’Aubusson (festival Nuits Noires), et aussi directeur de collection de Suite noire3 aux Éditions La Branche4. En 2014, il a été filmé pour l’anthologie cinématographique Cinématon de Gérard Courant, dont il est le numéro 2834.Pour en savoir plus => https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Bernard_Pouy

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