Plaquette Calleo Creation

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Cafés Hôtels Restaurants 9 % Commerce de détail 28 % Commerce de gros 5 % Industrie 21 % Services aux entreprises 29 % Services à la personne 8 % 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 La création dans le Loiret Repères statistiques - édition 2009 Le pilote de vos actions opérationnelles Evolution du nombre de créations entre 2000 et 2008 dans le Loiret Répartition des créations totales par secteur d'activités en 2008 Evolution du nombre de créations entre 2007 et 2008 Avec près de 3 072 entreprises enregistrées au répertoire SIRENE en 2008, le Loiret conforte sa position de leader au sein de la région Centre et atteint un nombre record de créations. Notre territoire est effectivement en volume le plus créateur d’entreprises, et il possède également le taux de création d’entreprises le plus élevé de la région. La hausse du nombre de créations pour l’année 2008 ne se retrouve malheureusement pas sur l’ensemble de notre territoire. Ainsi, alors que le pays giennois ou le pays forêt d’Orléans connaissent un accroissement du volume de créations totales de plus de 6 % par rapport à 2007, d’autres accusent un recul pouvant aller jusqu’à - 4 %, pour le pays du Gâtinais par exemple. Malgré ces évolutions contrastées, la répartition des immatriculations au registre du commerce et des sociétés reste identique aux années précédentes, soit principalement concentrée dans les agglomérations de Montargis et d’Orléans. A elles deux, ces agglomérations représentent plus de 55 % des créations totales enregistrées au registre du commerce et des sociétés pour l’année 2008. Ces territoires ne sont cependant que très légèrement plus créateurs que les autres pays de notre département. Leurs taux de création : 16,1 % pour Orléans et 15 % pour Montargis, suivent en effet la tendance départementale et restent proches de nombreux autres pays qui, comme l’agglomération de Montargis, affichent des taux de créations de près de 15 %. Notons que 2 territoires ressortent cependant significativement moins créateurs, les pays Loire-Beauce et Beauce-Gâtinais en Pithiverais avec des taux de créations ne dépassant pas les 13 %. Le dynamisme des agglomérations s’explique principalement par la forte concentration de population et d’entreprises. Corrélativement à une population plus importante, le nombre de porteurs de projets est plus important, et le dense tissu économique laisse espérer aux porteurs de projets de plus importants débouchés. Trois nouvelles entreprises sur quatre sont en effet, cette année encore, créées dans le secteur tertiaire, véritable moteur des créations d’entreprises. Les secteurs des services aux entreprises et le commerce de détail sont d’ailleurs les deux secteurs les plus dynamiques, avec respectivement 29 % et 28 % du volume de créations totales. Depuis 2003, les services aux entreprises et à la personne ont vu leur volume de créations s’envoler respectivement de 90 % et 72 %, suivis de près par l’industrie, en raison de l’importance du secteur BTP, que l’on peut également très souvent associer aux secteurs des services. Comme en 2007, plus de 80 % des immatriculations sont des créations pures, même si ces résultats fluctuent en fonction de l’activité choisie par le porteur de projet. -5 0 10 5 1 Au niveau du registre du commerce et des sociétés, ce sont 2 673 immatriculations qui ont été enregistrées au cours de l’année 2008, ce qui traduit un nouvel accroissement de l’entreprenariat sur notre territoire par rapport à 2007 (+ 3,6 %). Après les fortes augmentations des années 2003 / 2004 et 2006 / 2007, le rythme de croissance ralentit cependant en 2008. Selon l’Insee, « le contexte économique peu favorable de l’économie française en 2008, avec une demande faible et un durcissement des conditions de crédits » a fortement impacté les porteurs de projets. De même, le statut d’auto entrepreneur, mis en place dès le 1er janvier 2009 et permettant de créer plus facilement avec de nombreux avantages, a sans nul doute joué sur les créations du second semestre 2008. Les porteurs de projets ont parfois préféré décaler le début de leur activité pour profiter de ces nouvelles dispositions. Dans le Loiret on enregistre d’ailleurs une diminution de plus 11 % des immatriculations en novembre / décembre 2008 par rapport à novembre / décembre 2007. 70% des immatriculations de l’année 2008 ont eu lieu entre le 1er janvier et le 31 août. Pourcentage d'évolution Pays du Giennois : 177 créations en 2008 Pays Sologne Val Sud : 180 créations en 2008 Pays Loire-Beauce : 159 créations en 2008 Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais : 214 créations en 2008 l a L o i r e Pays Forêt d'Orléans Val de Loire : 196 créations en 2008 Agglomération d'Orléans : 1 262 créations en 2008 Pays Gâtinais : 234 créations en 2008 Agglomération de Montargis : 255 créations en 2008

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Plaquette Calleo Creation

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Cafés Hôtels Restaurants9 %

Commerce de détail28 %

Commerce de gros5 %Industrie

21 %

Services aux entreprises

29 %

Services à la personne8 %

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

La création dans le LoiretRepères statistiques - édition 2009

Le pilote de vos actions opérationnelles

Evolution du nombre de créations entre2000 et 2008 dans le Loiret

Répartition des créations totalespar secteur d'activités en 2008

Evolution du nombre de créations entre 2007 et 2008

Avec près de 3 072 entreprises enregistrées au répertoire SIRENE en 2008, le Loiret conforte sa position de leader au sein de la région Centre et atteint un nombre record de créations. Notre territoire est effectivement en volume le plus créateur d’entreprises, et il possède également le taux de création d’entreprises le plus élevé de la région.

La hausse du nombre de créations pour l’année 2008 ne se retrouve malheureusement pas sur l’ensemble de notre territoire. Ainsi, alors que le pays giennois ou le pays forêt d’Orléans connaissent un accroissement du volume de créations totales de plus de 6 % par rapport à 2007, d’autres accusent un recul pouvant aller jusqu’à - 4 %, pour le pays du Gâtinais par exemple.

Malgré ces évolutions contrastées, la répartition des immatriculations au registre du commerce et des sociétés reste identique aux années précédentes, soit principalement concentrée dans les agglomérations de Montargis et d’Orléans. A elles deux, ces agglomérations représentent plus de 55 % des créations totales enregistrées au registre du commerce et des sociétés pour l’année 2008.

Ces territoires ne sont cependant que très légèrement plus créateurs que les autres pays de notre département. Leurs taux de création : 16,1 % pour Orléans et 15 % pour Montargis, suivent en effet la tendance départementale et restent proches de nombreux autres pays qui, comme l’agglomération de Montargis, affichent des taux de créations de près de 15 %. Notons que 2 territoires ressortent cependant significativement moins créateurs, les pays Loire-Beauce et Beauce-Gâtinais en Pithiverais avec des taux de créations ne dépassant pas les 13 %.

Le dynamisme des agglomérations s’explique principalement par la forte concentration de population et d’entreprises. Corrélativement à une population plus importante, le nombre de porteurs de projets est plus important, et le dense tissu économique laisse espérer aux porteurs de projets de plus importants débouchés.

Trois nouvelles entreprises sur quatre sont en effet, cette année encore, créées dans le secteur tertiaire, véritable moteur des créations d’entreprises. Les secteurs des services aux entreprises et le commerce de détail sont d’ailleurs les deux secteurs les plus dynamiques, avec respectivement 29 % et 28 % du volume de créations totales.

Depuis 2003, les services aux entreprises et à la personne ont vu leur volume de créations s’envoler respectivement de 90 % et 72 %, suivis de près par l’industrie, en raison de l’importance du secteur BTP, que l’on peut également très souvent associer aux secteurs des services.

Comme en 2007, plus de 80 % des immatriculations sont des créations pures, même si ces résultats fluctuent en fonction de l’activité choisie par le porteur de projet.

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Au niveau du registre du commerce et des sociétés, ce sont 2 673 immatriculations qui ont été enregistrées au cours de l’année 2008, ce qui traduit un nouvel accroissement de l’entreprenariat sur notre territoire par rapport à 2007 (+ 3,6 %). Après les fortes augmentations des années 2003 / 2004 et 2006 / 2007, le rythme de croissance ralentit cependant en 2008.

Selon l’Insee, « le contexte économique peu favorable de l’économie française en 2008, avec une demande faible et un durcissement des conditions de crédits » a fortement impacté les porteurs de projets.

De même, le statut d’auto entrepreneur, mis en place dès le 1er janvier 2009 et permettant de créer plus facilement avec de nombreux avantages, a sans nul doute joué sur les créations du second semestre 2008. Les porteurs de projets ont parfois préféré décaler le début de leur activité pour profiter de ces nouvelles dispositions. Dans le Loiret on enregistre d’ailleurs une diminution de plus 11 % des immatriculations en novembre / décembre 2008 par rapport à novembre / décembre 2007. 70% des immatriculations de l’année 2008 ont eu lieu entre le 1er janvier et le 31 août.

Pourcentaged'évolution

Pays du Giennois :177 créations en 2008

Pays Sologne Val Sud :180 créat ions en 2008

Pays Lo ire-Beauce :159 créat ions en 2008

Pays Beauce Gât inais en Pith iverais :214 créat ions en 2008

la LoirePays Forêt d 'Orléans Val de Lo ire :

196 créat ions en 2008

Agg lom érat ion d 'Orléans :1 262 créat ions en 2008 Pays Gât inais :

234 créat ions en 2008

Agglomération de Montargis :255 créations en 2008

Créations pures

Evolution du nombre de créations puresentre 2000 et 2008 dans le Loiret

Taux de croissance par territoireentre 2007 et 2008

Evolution des créations pures parsecteur d'activités entre 2003 et 2008

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500

1000

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Services aux particuliersServices aux entreprises

Industrie

Commerce de GrosCommerce de détail

Cafés Hôtels Restaurants

-6 -3 0 3 6 9 12 15

PAYS SOLOGNE VAL SUD

PAYS LOIRE BEAUCE

PAYS DU GIENNOIS

PAYS GATINAIS

PAYS FORET D'ORLEANS VAL DE LOIRE

PAYS BEAUCE GATINAIS EN PITHIVERAIS

AGGLOMERATION ORLEANS

AGGLOMERATION MONTARGIS

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

2003 2004 2005 2006 2007 2008

2 182 créations pures ont été enregistrées au registre du commerce et des sociétés pour l’année 2008. Cette année encore ce sont elles qui permettent d’expliquer le dynamisme entrepreneurial de notre département, avec une croissance de plus de 5 %.

Tout comme au niveau national, l’essentiel des créations pures a eu lieu dans les services aux entreprises, le commerce de détail et l’industrie (BTP) avec respectivement 723, 571 et 517 installations en 2008, soit 83 % des créations pures.

Cependant, ce ne sont pas les secteurs pour lesquels on constate les plus belles évolutions et les plus belles dynamiques entrepreneuriales. Effectivement, si l’on prend le cas du commerce de détail, ce secteur est depuis toujours fortement créateur. Il affiche donc aujourd’hui de bons résultats puisqu’il concerne plus d’un quart des créations, mais il n’a crû que de 38 % depuis 2003, alors que la moyenne départementale est de près de 71 %.

Les secteurs qui matérialisent véritablement le boom de créations d’entreprises sont les activités de services. Qu’il s’agisse de services à la personne, services aux entreprises ou du BTP, ils affichent tous les trois des taux de croissance de plus de 90 % depuis 2003.

Les activités de services sont effectivement symboliques de la tertiarisation de notre économie. Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, les entreprises se recentrent davantage sur leur cœur de métier. Elles ont donc de nouveaux besoins et font appel à des prestataires qui doivent répondre aux exigences sans cesse croissantes des clients. Depuis 2003, le nombre de créations dans les activités informatiques a ainsi été multiplié par 10 et les activités de soutien aux entreprises ont dépassé les 1 000 % de taux de croissances en 5 ans.

Un léger ralentissement des créations apparait cependant cette année dans ces secteurs d’activités. Comme pour les créations totales, le contexte économique a sans nul doute freiné l’accès au crédit ce qui bien souvent contraint les porteurs à abandonner leur projet. De même, la création du statut d’auto-entrepreneur a fortement impacté les porteurs de projets qui ont très souvent choisi de décaler leur début d’activité.

En revanche, il apparait un phénomène relativement surprenant quant au commerce de gros. Secteur relativement discret depuis plusieurs années, évolution la plus faible depuis 2003, il affiche aujourd’hui la plus forte croissance entre 2007 et 2008 : + 41 %, évolution de 36 points supérieurs à la moyenne départementale.

Cette année encore, l’agglomération d’Orléans est le territoire où le nombre de créations pures est le plus élevé : 1 049 entreprises nouvelles soit 48 % des créations pures. Comme pour les créations totales, la majorité des créations de ce territoire sont des services aux entreprises ou des commerces de détail, secteurs favorisés par le dynamisme manifeste de ce territoire en termes de population et de parc d’entreprises.

En revanche, l’agglomération n’est pas le territoire où le volume de création pure s’est le plus accrû depuis 2007. Avec un taux de « seulement » + 8 %, l’agglomération est dépassée de très loin par le pays Sologne Val Sud qui a vu le nombre de créations pures évoluer de plus de 15 % en un an.

A l’opposé, dans les pays Gâtinais et Loire-Beauce, le volume de créations diminue depuis 2007. Ils ne sont pas les territoires les moins créateurs car les volumes enregistrés sont par exemple supérieurs aux pays Forêt d’Orléans Val de Loire ou Giennois, mais ils enregistrent une perte de respectivement – 6 % et – 4 %.

En terme juridique et comme constaté par l’APCE, l’immatriculation sous formes sociétales est de plus en plus répandue, ce qui s’explique essentiellement par le franc succès que remporte l’EURL.

Développement personnel

Créer son emploi

Opportunité

Exemples réussis

Volonté d’indépendance

Goût d’entreprendre

Idée nouvelle

Reclassement

Répartition par tranche d'âgesdes créateurs en 2008

Motifs de création

Répartition des créateurs parniveau de formation

0

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0 5 10 15 20 25 30

BAC + 5 et au delà

BAC + 3 et 4

BAC + 2

BAC

BEP CAP

Sans diplôme

77 % des créateurs d’entreprises sont des hommes. La répartition est marginalement différente en fonction des secteurs d’activité, les femmes se distinguant dans le commerce de détail et les services aux particuliers, tout en restant minoritaires.

Les créateurs d’entreprises ont en moyenne 42 ans lors de leur immatriculation et ce résultat est identique pour les femmes comme pour les hommes.

Les créatrices sont en revanche principalement d’anciennes employées, pour 50 % d’entre elles, alors que les hommes viennent d’horizons plus divers et moins marqués. On retrouve cependant pour les créateurs deux profils « dit majeurs » : d’anciens dirigeants ou cadres de direction, dans 29% des cas, ou d’anciens employés, dans 24% des cas.

Ces nouveaux entrepreneurs sont généralement encore en poste lors de la création de leurs entreprises, puisqu’on ne compte que 40% de demandeurs d’emplois parmi les créateurs.

Il existe cependant encore une fois un écart lorsque l’on étudie les créateurs en fonction du sexe. Les femmes sont plus fréquemment en situation de chômage lors de la phase de réalisation du projet : 45% d’entre elles étaient demandeuses d’emploi en 2008 (soit un écart de près de 6 points avec les créateurs).

Les créateurs d’entreprises disposent globalement d’une formation générale d’un niveau relativement faible, 58% des nouveaux entrepreneurs ayant au maximum un niveau baccalauréat. Cependant, il est important de remarquer que les créatrices sont relativement plus diplômées que les créateurs d’entreprises, 45% des entrepreneuses ayant un niveau supérieur au baccalauréat (pour 52% de ces dernières il s’agit d’un niveau BTS, Bac plus 2).

Les créateurs sont par contre des personnes qui ont bénéficié de formation professionnelle régulière, principalement dans les domaines de la vente ou sur des aspects techniques. Notons que les femmes ont également participé à des formations abordant des aspects administratifs et que les formations techniques ne sont quasi que masculines.

Bien que moins diplômés, les hommes mettent en revanche en exergue la longueur de leur expérience professionnelle. Alors que pour la moyenne des créateurs l’expérience professionnelle est supérieure à 10 ans pour 65 % d’entre eux, elle passe à 66% pour les hommes, dont 34 % ont même travaillé plus de 20 ans. Les femmes, en revanche, ne sont que 62% à avoir une expérience de plus de 10 ans et moins de 30 % a avoir pratiqué une activité professionnelle pendant plus de 20 ans.

Enfin l’expérience des créateurs est souvent en rapport avec leur nouveau projet professionnel, 79% d’entre eux ayant déjà eu l’opportunité de travailler dans le même secteur.

L’apport financier moyen des créateurs s’éleve en 2008 à 12 252 euros, ce qui est légèrement plus élevé que ce que nous avions pu observer en 2007. Néanmoins, cet accroissement de l’apport semble aller de pair avec une progression du nombre de créateurs ayant cherché un financement. 42 % des créateurs ont effectivement dû travailler avec un partenaire financeur. La moyenne des crédits demandés s’élève à 59 919 euros pour 2008 (après retrait des valeurs aberrantes).

Seuls 39% des créateurs d’entreprises ont obtenu des aides afin de leur faciliter l’installation et 78% d’entre eux ont en fait bénéficié de l’ACCRE, dispositif permettant au créateur une exonération partielle des charges sociales.

Les motivations principales énoncées par les créateurs d’entreprises sont la volonté d’indépendance et le goût d’entreprendre. Créer son emploi n’arrive qu’en troisième position suivi de près par le développement personnel.

60 ans et +6 %55 - 59 ans

2%50 - 54 ans

10 %

40 - 49 ans34 %

30 - 39 ans35 %

Moins de 30 ans13 %

CréateursPr

ofil

type

Entretien avec Monsieur Thoreau Jean-Marc

Pourquoi avoir décidé de créer une entreprise ?J’ai travaillé dans la même activité pendant plusieurs années. J’avais une véritable envie d’indépendance et j’ai donc décidé de franchir le pas.

Pourquoi avoir créé plutôt que repris ?J’avais une idée précise de ce que je voulais faire. J’ai voulu créer mon propre commerce avec ma propre gamme et mes propres sélections. Je voulais quelque chose qui m’appartienne et ressemble à mon idée.

Qu’est-ce qui a été le plus dur pour vous ?L’incompréhension des partenaires. Il y a aujourd’hui un vrai problème d’acception des projets. Il y a une frilosité des partenaires. Au départ, tout le monde est intéressé et au final les gens ne veulent plus savoir ce que vous défendez.

Qu’est ce qui vous a aidé ?Les chambres consulaires. Grâce à elles, j’ai suivi des formations des ateliers. J’ai été accompagné et le plus important, je me suis senti considéré.

Services aux particuliersServices aux entreprises

Industrie

Commerce de GrosCommerce de détail

Cafés Hôtels Restaurants

Reprises

Evolution du nombre de reprisesentre 2000 et 2008 dans le Loiret

Taux de croissance par territoireentre 2007 et 2008

Evolution des reprises parsecteur d'activités entre 2003 et 2008

0

50

100

150

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2003 2004 2005 2006 2007 2008

A l’opposé de la création ex-nihilo, la reprise d’entreprise perd encore du terrain cette année. Effectivement, si l’on fait référence uniquement aux données issues des centres de formalités, le nombre de reprises est passé sous la barre des 500, ce qui correspond à une diminution de près de 3 % par rapport à 2007.

Il est évident que cette diminution du nombre de reprises est liée au contexte économique, bien plus qu’au statut d’auto-entrepreneur. Un acte de reprise est en effet une démarche onéreuse qui nécessite de travailler avec un organisme financeur. Malheureusement, le durcissement des conditions de financement apparent depuis fin 2007, la frilosité des banques, les taux d’intérêts relativement forts, et les tarifs souvent très élevés et souvent au dessus du prix de marché, permettent conjointement d’expliquer cette nouvelle perte de vitesse.

Cependant, il est important de rappeler que la reprise d’entreprise est un phénomène difficile à appréhender. Un certain nombre de formalités peuvent en effet ne pas apparaître au niveau du registre du commerce et des sociétés. C’est le cas des cessions de titres par exemple, et c’est la raison pour laquelle la CCI du Loiret a choisi de développer un dispositif d’observation lui permettant de mieux comprendre les mouvements sur son territoire.

Ainsi, alors que selon le centre de formalités la reprise d’entreprise ne concerne que 18 % de l’ensemble des immatriculations, une analyse de ces mouvements permet d’identifier 22 % de reprises sur l’ensemble des immatriculations et 30% parmi les véritables installations (transferts, succession, donation et réactivation non comprises).

D’après le registre du commerce et des sociétés, 63 % de reprises ont lieu dans le commerce de détail et le secteur des cafés hôtels restaurants. Ces secteurs, traditionnellement adeptes de reprises, notamment en raison des achats de licences ou de fonds de commerce, voient néanmoins eux aussi leur volume de reprise chuter. Elément surprenant, la plus grosse chute depuis 2005 est même liée aux café hôtels restaurants qui enregistrent une décroissance de plus de 25 % du nombre de reprises.

A l’inverse, un secteur peut se targuer d’obtenir un accroissement du nombre de reprises : les services aux entreprises, qui enregistrent un accroissement de plus de 18 % sur un an. Ce résultat est probablement à lire en parallèle de la pyramide des âges des entrepreneurs de ce secteur. Avec une part de plus de 60 ans supérieure de plus de 4 points à la moyenne nationale, il est logique de faire la relation entre l’accroissement des reprises et la vague de mise en vente d’affaires détenues par des dirigeants vieillissants.

Plus de 40 % des reprises ont eu lieu au sein de l’agglomération Orléanaise. Territoire le plus dynamique, il attire les porteurs de projets « repreneurs », comme pour la création pure. Effectivement, l’agglomération étant un territoire où le parc d’entreprises est conséquent et où l’activité économique apparaît plus favorable que sur le reste du département, les porteurs de projets s’intéressent à l’agglomération et préfèrent parfois même s’éloigner de leurs lieux de résidence pour trouver la bonne affaire.

Néanmoins, l’agglomération connaît elle aussi une diminution du nombre de reprises. Cette perte est limitée : - 8 % depuis 2007 et permet à Orléans de maintenir sa position de leader.

D’autres territoires en revanche enregistrent des taux de décroissance record : - 14% pour le pays Beauce Gâtinais en Pithiverais ou – 6 % pour le pays Sologne Val Sud. A l’inverse, l’agglomération de Montargis et le pays Forêt d’Orléans Val de Loire ont été plus enclins à la reprise d’entreprises que par le passé, avec respectivement une évolution positive du volume de reprises de + 18 % et + 5 % sur un an.

Notons que désormais, le pays Forêt d’Orléans Val de Loire est le pays le plus jeune au regard de l’âge des dirigeants d’entreprises : 10 % de plus de 60 ans contre 14,5 % pour le département en moyenne.

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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

PAYS SOLOGNE VAL SUD

PAYS LOIRE-BEAUCE

PAYS DU GIENNOIS

PAYS GATINAIS

PAYS FORET D'ORLEANS VAL DE LOIRE

PAYS BEAUCE GATINAIS EN PITHIVERAIS

AGGLOMERATION ORLEANS

AGGLOMERATION MONTARGIS

Répartition par tranches d'âgesdes repreneurs en 2007

Motifs de reprise

Répartition des repreneurs parniveau de formation

0 10 20 30 40 50

BAC + 5 et au delà

BAC + 3 et 4

BAC + 2

BAC

BEP CAP

Sans diplôme

Comme la création ex-nihilo, la reprise d’entreprise ressort cette année encore comme étant un acte particulièrement masculin. Effectivement, 72 % des reprises enregistrées en 2008, ont été réalisées par un homme. En revanche, les femmes apparaissent plus importantes dans le secteur des services aux particuliers, principalement le secteur des soins esthétiques et des activités de culture-loisirs.

Les repreneurs sont légèrement plus âgés que les créateurs et créatrices d’entreprise et affichent une moyenne d’âge de plus de 43 ans.

37% d’entre eux sont d’anciens employés, mais ce passé professionnel diverge fortement en fonction du sexe de l’entrepreneur. En effet, les hommes ne comptent que 29 % d’employés dans leur rang et 30 % de dirigeants ou cadre de direction. Les femmes à l’inverse comptent parmi elles 56 % d’anciennes employées et près de 20 % d’artisans commerçantes. Seul un quart d’entre eux étaient au chômage lors de la finalisation de leur projet.

58 % des repreneurs ont au mieux un BEP ou un CAP. 30 % des hommes ont un niveau supérieur au baccalauréat, ce qui n’est le cas que de 19 % des repreneuses. Ces résultats sont bien évidemment à étudier au regard des métiers exercés. Pour les métiers de l’esthétisme, il n’y a pas par exemple de diplôme de niveau 1. Le niveau de formation n’est donc que moyennement significatif et doit être étudié en corrélation avec l’activité de la personne.

En revanche, les repreneurs ont bénéficié de nombreuses formations professionnelles et seuls 14 % d’entre eux n’en ont jamais profité. La plupart des formations sont en rapport direct avec l’activité des repreneurs, ce sont très souvent des formations techniques spécialisées sur le métier comme par exemple des formations “chocolaterie” pour un pâtissier ou des stages “coiffure” pour une repreneuse de salon. Ensuite, les formations sont, comme pour les créateurs, tournées vers la vente afin de développer le portefeuille clients.

Les repreneurs sont des personnes dont l’expérience professionnelle est relativement longue : 79 % d’entre eux ayant exercé un métier pendant plus de 10 ans. Près de la moitié ont d’ailleurs une expérience de plus de 20 ans, soit 10 points de plus que dans le cas des créations pures. Leur expérience est également pour près de 80 % des repreneurs en rapport avec leur passé professionnel.

L’apport moyen pour les repreneurs s’élève en 2008 à plus de 30 451 euros, soit un apport 2 fois et demie plus conséquent que dans la création. Ceci s’explique principalement en raison des coûts bien plus importants que représente une reprise, qui sélectionne les volontaires assez naturellement en fonction de leurs moyens.

50 % des repreneurs ont eu recours à un crédit bancaire, crédit qui en moyenne s’élève à plus de 105 000 euros.

Néanmoins seuls 28 % ont bénéficié d’aides lors de la finalisation de leur projet, ce qui est bien inférieur aux chiffres annoncés pour les créateurs d’entreprises. Ceci s’explique principalement en raison du faible nombre de demandeurs d’emplois parmi les repreneurs. Effectivement, nombres d’aides ont pour objectif d’aider à la création de son propre emploi. Or, étant toujours en poste, les repreneurs n’en bénéficient pas (notons qu’il existe tout de même de nombreuses aides pour les repreneurs).

Comme pour la création ex-nihilo, la volonté d’indépendance et le goût d’entreprendre apparaissent être les principales motivations permettant d’expliquer le passage à l’acte. L’opportunité est ici en troisième place, ce qui est logique pour les reprises. La vue d’une bonne affaire à reprendre peut parfois accélérer le lancement d’une personne, et l’échec quant à la saisie d’une opportunité peut totalement remettre en cause la volonté entrepreneuriale.

60 ans et +4 %55 - 59 ans

9 %

50 - 54 ans15 %

40 - 49 ans34 %

30 - 39 ans27 %

Moins de 30 ans11 %

0

10

20

30

40

50

Développement personnel

Créer son emploi

Opportunité

Exemples réussis

Volonté d’indépendance

Goût d’entreprendre

Idée nouvelle

Reclassement

Entretien avec Monsieur Cacot Marc

Pourquoi avoir décidé de reprendre une entreprise ?Salarié depuis plusieurs années, j’avais envie d’indépendance. Le poste que j’occupais m’a

permis de gagner en responsabilité, mais j’étais arrivé à un stade où il n’y avait plus d’évolution possible. Me mettre à mon compte m’a semblé une bonne idée.

Pourquoi avoir repris plutôt que créé ?J’ai saisi une opportunité. Le magasin où je travaillais était à vendre et j’en ai parlé à ma collègue. Nous avons beaucoup réfléchi et avons décidé de le reprendre. L’intérêt est que nous récupérions la renommée et la clientèle. Le démarrage était donc plus simple.

Qu’est-ce qui a été le plus dur pour vous ?L’aspect administratif. Les démarches dont diverses et très nombreuses. Il faut travailler sur tous les fronts, préparer un nombre incroyable de dossier. C’est très long et très compliqué.

Qu’est-ce qui vous a aidé ?Internet est d’une aide incroyable. Mais rien ne vaut les dialogues que l’on peut avoir avec les spécialistes. L’Espace Entreprendre de la CCIL m’a permis de mieux appréhender les

différentes étapes de finalisation du projet. Ils m’ont accompagné dès le départ et j’ai ainsi pu éviter les écueils dans lesquels j’aurai pu tomber.

Repreneurs

Autres 12 %

85 % en cas d’accompagnement par l’espace entreprendre contre 50 % (moyenne nationale)

Répartition des porteurs de projetspar niveau de formation

Secteurs d'activités des projets

Répartition des porteurs de projetspar expériences professionnelles

Sans diplôme16 %

BEP CAP30 %

BAC + 58 %

BAC + 218 %

Baccalauréat20 %

BAC + 38 %

0

20

40

60

80

100

Plus de 20 ans d'expérience

De 10 à 20 ans d'expérience

De 5 à 10 ans d'expérience

Moins de 5 ans d'expérience

Aucune expérience

Repreneurs potentielsCréateurs potentiels10 %

24 %

25 %

25 %

15 %

7 %

14 %

25 %

29 %

25 %

Services aux particuliers16 %

Industrie 1 %

Commerce 39 %

Cafés HôtelsRestaurants 16 %

Artisanat 4 %Services aux entreprises12 %

Taux de pérennité des entreprises à 1 an

Chambre de Commerce et d'Industrie du LoiretPole Connaissances, Etudes, Marketing

23, Place du Martroi - 45044 Orléans CedexContact : Ludovic BERTRAND, [email protected]

Comme l’an passé, les porteurs de projets sont majoritairement des hommes (56 % d’entre eux), bien que la part des femmes augmente de plus de 4 points entre 2007 et 2008.

Il s’agit de personnes relativement peu diplômées car 66 % d’entre elles ont, au mieux, un niveau baccalauréat. Ce constat est d’autant plus vrai au regard des repreneurs potentiels dont seuls 25 % des effectifs ont un niveau de formation générale supérieur au baccalauréat.

89 % des porteurs de projets ont bénéficié durant leur parcours de formations professionnelles, principalement dans le domaine de la vente, et ce taux est bien plus élevé pour les repreneurs qui ne sont que 6 % à n’avoir reçu aucune formation professionnelle.

47 % des porteurs de projet accompagnés par la CCI du Loiret sont d’anciens employés, dont l’expérience est relativement courte : 69% ont une expérience professionnelle de moins de 10 ans. Ce résultat est assez éloigné de la moyenne de l’ensemble des porteurs de projet pour lesquels seuls 57 % ont une expérience professionnelle de moins de 10 ans.

L’expérience varie également en fonction de la nature du projet porté par le futur entrepreneur. Effectivement, les repreneurs annoncent une expérience de plus de 10 ans pour 54 % (soit un écart de près de 12 points). Cela se retrouve également au niveau de l’étude de l’âge moyen des entrepreneurs : 36 ans pour les créateurs, 41 ans pour les repreneurs.

La part des demandeurs d’emploi parmi les porteurs de projets a crû de plus de 6 points entre 2007 et 2008, et dépasse aujourd’hui le seuil des 50 %, dont 38% le sont depuis plus de 6 mois. Ce résultat est probablement en lien avec les premières tensions enregistrées sur les marchés dès le second semestre 2008. Les entreprises de notre département ont effectivement vu à cette période leurs carnets de commandes diminuer, leurs stocks augmenter, ce qui les a conduit à opérer une baisse de l’utilisation de leurs capacités de production. Nombre d’entre elles ont ainsi dû se séparer de leurs effectifs (augmentation du taux de chômage localisé dès le 3ème trimestre 2008), voire leur proposer des solutions de reclassement, ce qui se traduit par un accroissement de la part des demandeurs d’emploi parmi les porteurs de projets.

Notons que pour les repreneurs, la proportion de demandeurs d’emplois est de 10 points inférieure et s’établit à 41%.

Ce résultat est sans doute à appréhender au regard des moyens nécessaires pour aboutir à une reprise. Il s’agit en effet d’une opération plus onéreuse qu’une création ex-nihilo : ne serait-ce qu’en comparant les apports moyens entre les futurs créateurs et les futurs repreneurs, on observe des écarts de plus de 26 000 euros, les apports étant respectivement de 10 236 euros et 36 884 euros. Le statut salarié assure des revenus supérieurs aux indemnités chômage et facilite les négociations bancaires, ce qui explique la sur-représentation des porteurs de projet encore en poste parmi les repreneurs.

35% des porteurs de projet se lancent dans une activité qui leur est complètement inconnue mais, quel que soit le rapport entre leur expérience professionnelle et leur projet, 80% cherchent relativement tôt à se faire accompagner (pendant les phases d’idée ou de projet).

Parmi les secteurs prisés par les porteurs de projet, on retrouve principalement le commerce de détail (39 % des projets d’installation) ; viennent ensuite les cafés hôtels restaurants, puis les services aux particuliers qui représentent chacun 16% des projets présentés à la CCI. Notons qu’à l’observation seule des reprises d’entreprises, ce classement se trouve modifié puisque 58 % des projets de reprise d’entreprise concernent l’activité cafés hôtels restaurants.

Rappelons que conformément aux constats nationaux, les femmes privilégient les installations dans le commerce de détail ou les services à la personne, alors que les hommes penchent davantage vers l’artisanat, l’industrie et les services aux entreprises (même si, qu’importe le sexe, le commerce est le secteur où l’on enregistre le plus de projets).

Porteurs de projets