29Causons pour la cause : Trouver des ressources et de l’information fiables sur la santé mentale

Plans de leçons

Rechercher de l’aide

Durée : 1 heure à 90 minutes

Aperçu

section i – rechercher de l’aide

Au cours de cette leçon, les étudiants constateront

que tout le monde a besoin d’aide (en d’autres

termes, rechercher de l’aide est un besoin universel)

et apprendront où et comment ils peuvent recher-

cher de l’aide. Les étudiants discuteront en équipe

et dresseront la liste des divers réseaux sociaux

de soutien (amis, famille, enseignants, etc.) et des

différentes ressources institutionnelles en santé

mentale à leur disposition au sein de leur commu-

nauté (exemples : Jeunesse, J’écoute, conseillers

d’organismes communautaires, médecins de

famille, etc.). L’enseignant consignera les sugges-

tions des étudiants sur un document infographique

qui sera conservé dans la classe pour référence

ultérieure. Les étudiants discuteront ensuite des

situations dans lesquelles un jeune pourrait avoir

besoin de ces sources de soutien et des façons

d’y faire appel.

section ii – jeunesse, j’écoute

Par la suite, les étudiants auront l’occasion de

parler directement avec un intervenant de Jeunesse,

J’écoute. Avant cette conversation, les étudiants

devront formuler les questions qu’ils souhaitent

poser à l’intervenant. Les étudiants joueront le rôle

d’intervieweurs lorsqu’ils parleront à l’intervenant.

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Pour les fins de ce projet pilote, veuillez communi-quer avec Natalie Montgomery pour fixer l’entrevue avec l’intervenant de Jeunesse, J’écoute.

coordonnées

Natalie Montgomery Téléphone : 613-562-5800 poste 0378 Courriel : natalie.montgomery@uottawa.ca

Remarque : ces coordonnées ne seront fournies qu’aux écoles participant au programme pilote Causons pour la cause de Bell.

Résultats d’apprentissageLes étudiants vont :

• Comprendre que tout le monde (jeune ou adulte) a besoin de l’aide de différentes personnes au cours de sa vie.

• Dresser la liste des personnes et organismes en mesure d’aider des jeunes dans leur commu-nauté immédiate, y compris les services formels et les réseaux sociaux personnels.

• Déterminer dans quelles circonstances et de quelles façons un individu peut chercher de l’aide.

• Comprendre les services offerts par Jeunesse, J’écoute.

Préparation et documentationPour vous préparer à donner cette leçon, assurez-vous de :

• Lire Causons pour la cause : Trouver des ressources et de l’information fiables sur la santé mentale — Guide de formation pour l’enseignante et l’enseignant (http://habilomedias.ca/sites/default/files/pdfs/Causon_pour_cause_Guide_ formation.pdf).

• Réviser Causons pour la cause : Trouver des ressources et de l’information fiables sur la santé mentale — Présentation de formation

de l’enseignante et l’enseignant (http://habilomedias.ca/sites/default/files/tutorials/presentation-formation-enseignant/index.html).

• Réviser Causons pour la cause de la santé mentale — Présentation aux étudiantes et étudiants (http://habilomedias.ca/sites/default/files/Causons_cause_sante_mentale_ presentation_etudiants.zip).

Pour se préparer à cette leçon, les enseignants auront besoin du matériel suivant :

• Image infographique de la taille d’une affiche

• Copies individuelles du document infographique Relations de soutien dans ma communauté

• Scénarios de recherche d’aide

• Papier brouillon

Marche à suivre

Section I – Réseaux sociaux de soutien

introduction

Avant de commencer la leçon, présentez Causons pour la cause de la santé mentale — Présentation aux étudiantes et étudiants à votre classe.

Répartissez les étudiants en équipes de 3 à 4 personnes. Chaque équipe doit désigner une personne qui prend des notes, un chronométreur et un présentateur.

Décrivez les objectifs d’apprentissage de la leçon. Plus particulièrement, informez les étudiants qu’ils devront trouver les différents organismes ou individus à qui ils peuvent s’adresser lorsqu’ils ont besoin d’aide ou de soutien concernant un problème émotionnel ou de santé mentale. Informez les étudiants qu’on ne leur demandera jamais de partager de l’information personnelle concernant leurs propres préoccupations émotionnelles ou touchant la santé mentale. Ils dev-ront plutôt se concentrer sur les différentes personnes et les divers endroits à la portée d’un étudiant ordinaire de première ou de deuxième secondaire dans la ville où ils habitent.

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Après avoir discuté des objectifs d’apprentissage, animez une discussion de groupe sur la nature uni-verselle du besoin de chercher de l’aide (en d’autres termes, tout le monde a besoin d’aide de temps à autre). Demandez au groupe : Qui a besoin d’aide? Est-ce que tout le monde a besoin d’aide? Dans quelles circonstances les gens peuvent-ils avoir besoin d’aide (à quels sujets les jeunes peuvent-ils avoir besoin d’aide)? Dans quelles circonstances les gens peuvent-ils avoir besoin d’aide pour des ques-tions de santé? Dans quelles circonstances les gens peuvent-ils avoir besoin d’aide en raison des émotions qu’ils vivent?

Les étudiants devraient reconnaître que tous les individus ont parfois besoin d’aide. Ils devraient aussi reconnaître que les gens demandent de l’aide pour de très nombreuses raisons, notamment pour des questions liées à la santé physique (médecins), à l’éducation (enseignants) et à l’argent (parents/tuteurs). Soulignez également que toute personne a occasionnellement besoin d’aide ou de soutien (de la part de relations établies et de sources officielles ou non officielles de soutien) pour des questions touchant à leur équilibre émotionnel ou mental.

scénarios de recherche d’aide

Choisissez un scénario (sur la page 35) et lisez-le au groupe. Après avoir lu le scénario, demandez aux étudiants de discuter de la question suivante en équipe : À qui le personnage principal pourrait-il s’adresser pour obtenir de l’aide?

En travaillant en équipe, tous les étudiants réfléchiront aux différents endroits où le personnage principal pourrait rechercher de l’aide. Dans chaque équipe, la personne qui prend des notes doit noter les réponses de ses coéquipiers. Imposez une limite de temps aux équipes pour effectuer cette recher-che (p. ex. : 2 à 3 minutes). Même s’il ne s’agit pas de transformer l’exercice en compétition, il peut être amusant d’encourager les étudiants à s’efforcer de trouver le plus grand nombre de réponses dans le délai imparti.

Si les étudiants éprouvent des difficultés à trouver des réponses, encouragez-les à penser à tous ceux qui pourraient leur fournir de l’aide. Par exemple, il pourrait s’agir de quelqu’un qu’ils côtoient chaque jour, ou d’une personne qu’ils n’ont jamais rencontrée auparavant.

Si les membres des différentes équipes ont encore du mal à répertorier des ressources, vous pouvez leur poser des questions pour amorcer leur réflexion. Exemple : Que pourrait faire le personnage principal s’il ne veut pas parler à une personne qu’il connaît? Que pourrait faire le personnage principal s’il ne veut pas s’adresser à quelqu’un en personne?

Après 2 ou 3 minutes, demandez à chaque équipe de partager trois de ses suggestions avec le reste du groupe (demandez aux étudiants d’éviter de répéter les propositions déjà formulées par d’autres équipes).

À l’aide d’un marqueur permanent, écrivez les réponses des étudiants sur l’image infographique de la taille d’une affiche. Si vous le désirez, vous pouvez classer les suggestions des étudiants. Ainsi, vous pouvez utiliser des sous-titres (par exemple la « famille ») et dresser une liste sous ceux-ci (par exemple, « mère, père, sœur, frère », etc.)

Remarque : Après la leçon, veuillez afficher l’image infographique de la taille d’une affiche, qui pourra être utilisée par les étudiants à titre de ressource.

Pendant que vous écrivez les suggestions des étudiants sur l’image infographique, veuillez engager

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la classe dans une discussion sur l’accessibilité des ressources de santé mentale. Par exemple, lorsqu’un étudiant suggère une ressource institu-tionnelle en santé mentale (telle qu’un médecin ou un conseiller), demandez aux étudiants comment quelqu’un de leur âge pourrait avoir accès à un tel service (dans leur ville ou leur communauté). Par exemple, vous pouvez demander : Comment quelqu’un peut-il prendre rendez-vous avec un conseiller? Avez-vous besoin de la permission de vos parents pour rencontrer un conseiller? Est-ce que tous les conseillers facturent des frais pour une consultation? (Rappelez aux étudiants qu’il s’agit de questions générales concernant tous les jeunes de leur âge et qu’ils doivent éviter de discuter de leurs expériences personnelles.) Si vous le désirez, vous pouvez écrire certains de ces renseignements sur l’image infographique de la taille d’une affiche.

Lorsqu’une équipe suggère une ressource informelle (par exemple, un parent, un tuteur, un frère ou une sœur ou une amie), veuillez souligner que les rela-tions interpersonnelles (par exemple, les parent, les tuteurs et tutrices, les oncles, les tantes, les grands-parents) sont en effet une des sources de soutien les plus importantes. Vous pourriez demander aux élèves : Est-ce que les parents et la famille sont une source d’aide ou de soutien importante? Pourquoi? (Note : soyez conscients qu’il se peut que plusieurs élèves ne reçoivent pas de soutien réel de la part de leur famille immédiate. Vous pourriez vous concentrer sur le message que d’avoir des gens qui se soucient de notre bien-être autour de nous, c’est important, plutôt que de mentionner des personnes spécifiques comme les parents).

Si vous disposez de plus de temps, vous pouvez lire un autre scénario. Essayez de choisir un scé-nario qui suscitera des réponses diversifiées dans le groupe.

sources personnelles de soutien

Remettez une copie du document infographique Relations de soutien dans ma communauté person-nalisé à chaque étudiant. Rappelez aux étudiants qu’ils doivent remplir le document à la maison afin de pouvoir s’y reporter en cas de besoin. Incitez les étudiants à réfléchir aux personnes à qui ils peuvent s’adresser dans leur cercle de connaissances person- nelles, en retenant les personnes à qui il serait réaliste de demander de l’assistance. Ceci peut comprendre des amis, des membres de leur famille, des médecins de famille, des enseignants, etc. L’organisme Jeunesse, J’écoute, une ressource à la portée de tous les étudiants, figurera sur chaque document infographique.

Section II – Entrevue avec un conseiller ou une conseillère de Jeunesse, J’écoute

remarque : veuillez communiquer avec natalie Montgomery pour fixer l’entrevue.

Avant l’entrevue, demandez aux étudiants de réfléchir aux questions qu’ils souhaiteraient poser à l’intervenant de Jeunesse, J’écoute. Si vous le jugez opportun, suggérez aux étudiants de se considérer comme des journalistes. Incitez les étudiants à poser n’importe quelle question concernant les services de l’organisme. Rappelez aux étudiants qu’ils ne doivent toutefois pas poser à l’intervenant des questions personnelles se rapportant à leur vie privée ou à des préoccupations qu’ils pourraient entretenir sur leur état mental ou émotionnel.

L’intervenant appelle les étudiants en classe (tel que convenu avant la leçon). Les étudiants peuvent lui poser des questions. Le conseiller va engager les étudiants dans une discussion et offrir un aperçu des services offerts par Jeunesse, J’écoute.

Si le temps le permet, les étudiants peuvent réaliser les activités d’approfondissement suivantes.

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Activités d’approfondissement

Activité I - Image infographique à propos de Jeunesse, J’écoute

Après la discussion avec l’intervenant de Jeunesse, J’écoute, la classe peut concevoir une « image infographique à propos de Jeunesse, J’écoute ». Dans l’image, les élèves de la classe peuvent indiquer ce qu’ils ont appris au sujet des services offerts par Jeunesse, J’écoute (p. ex., c’est anonyme et confidentiel) et le moment où on peut choisir de faire appel aux services (peu importe la raison, il n’y a pas de problème trop simple ou trop sérieux pour appeler).

questions incitatives de l’enseignant :

• Qu’avez-vous appris à propos de Jeunesse, J’écoute aujourd’hui?

• Que signifient anonyme et confidentiel?

• Quel type d’appels reçoivent les intervenants de Jeunesse, J’écoute?

réponses des élèves :

• Jeunesse, J’écoute est un service de consulta-tion pour les jeunes qui est gratuit et accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

• Jeunesse, J’écoute ne sait pas qui appelle et ne peut pas le découvrir. L’identité de l’appelant et le sujet de la consultation restent toujours entre l’intervenant et l’appelant, sauf s’il y a un danger pour la sécurité d’une personne; dans un tel cas,

l’intervenant encouragera l’appelant à obtenir de l’aide immédiatement, avec son soutien.

• Jeunesse, J’écoute reçoit de nombreux appels de toutes sortes. C’est toujours l’appelant qui détermine le sujet de la discussion.

Activité II - Article à propos de Jeunesse, J’écoute

Après l’entrevue avec Jeunesse, J’écoute, les élèves peuvent écrire un article de journal à propos de Jeunesse, J’écoute. Cette activité peut être rattachée à une leçon de langue ou d’écriture. Un article d’élève pourrait être diffusé dans le journal ou le bulletin d’information de l’école.

questions incitatives de l’enseignant :

• Qu’avez-vous appris à propos de Jeunesse, J’écoute aujourd’hui?

• Que signifient anonyme et confidentiel?

• Quel type d’appels reçoivent les intervenants de Jeunesse, J’écoute?

• Quel genre de personnes travaillent chez Jeunesse, J’écoute?

réponses des élèves :

• Jeunesse, J’écoute est un service de consulta-tion pour les jeunes qui est gratuit et accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

• Jeunesse, J’écoute ne sait pas qui appelle et ne peut pas le découvrir. L’identité de l’appelant et le sujet de la consultation restent toujours entre l’intervenant et l’appelant, sauf s’il y a un danger pour la sécurité d’une personne; dans un tel cas, l’intervenant encouragera l’appelant à obtenir de l’aide immédiatement, avec son soutien.

• Jeunesse, J’écoute reçoit de nombreux appels de toutes sortes. C’est toujours l’appelant qui détermine le sujet de la discussion.

• Jeunesse, J’écoute est composé d’intervenants professionnels qui ressemblent aux autres per-sonnes que vous connaissez, qui aiment le sport, la musique et tout plein d’autres choses.

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Activité III - Journal à propos de Jeunesse, J’écoute

De façon individuelle, les élèves peuvent écrire une inscription de journal à propos de leur expérience de l’entrevue avec l’intervenant de Jeunesse, J’écoute. Les élèves peuvent écrire ce qu’ils pensent de Jeunesse, J’écoute et ce qu’ils ont appris de nouveau.

questions incitatives de l’enseignant :

• Selon vous, qu’est-ce qui porte les jeunes à contacter Jeunesse, J’écoute?

• Comment avez-vous trouvé l’intervenant?

• Avez-vous appris quelque chose de nouveau à propos de Jeunesse, J’écoute?

• Avez-vous aimé la présentation?

réponses des élèves :

• Jeunesse, J’écoute est gratuit et je peux les appeler n’importe quand.

• Si j’appelle Jeunesse, J’écoute, je décide du sujet de l’appel. L’intervenant est là pour m’écouter et m’aider à trouver des façons d’améliorer ma situation.

• Jeunesse, J’écoute n’est pas seulement là pour les cas d’intimidation. Je peux les appeler pour parler de n’importe quoi.

• Jeunesse, J’écoute est entièrement anonyme et confidentiel; ce qui signifie qu’ils ne savent pas qui appelle et qu’ils ne peuvent pas le découvrir.

Scénarios de recherche d’aide

Sélectionnez un ou plusieurs scénarios que vous lirez à votre groupe. N’oubliez pas de tenir compte des antécédents de vos étudiants lors du choix des scénarios; nous vous recommandons d’éviter les scénarios qui pourraient correspondre au vécu actuel de l’un de vos étudiants.

scénarios

1. Jessica est victime de cyberintimidation. Elle a bien tenté de se créer de nouveaux comptes sur Internet, mais les mêmes personnes trouvent toujours le moyen de l’intimider en ligne. Ces personnes qui la tourmentent lui écrivent des choses vraiment blessantes et ont même menacé de lui donner une raclée. Jessica a essayé d’ignorer ces mauvais traitements, mais ceux-ci commencent à l’affecter. Elle se sent agressée, éprouve de plus en plus de difficulté à faire confiance aux gens et commence à s’éloigner des autres. Elle ne comprend pas comment quelqu’un peut être aussi méchant. Jessica n’aime pas ce qu’elle ressent et voudrait changer la situation. Vers qui pourrait-elle se tourner pour trouver de l’aide?

2. Samuel est un étudiant de deuxième secondaire. Il se débrouille plutôt bien dans la plupart des matières et tente toujours de faire du bon travail dans ses devoirs et ses projets. Comme Samuel passera bientôt en troisième secondaire, une année charnière, ses parents désirent qu’il améliore ses résultats scolaires et ont même embauché un tuteur. Ils ont dit à Samuel qu’il lui sera interdit de sortir pendant une semaine s’il n’obtient pas une note d’au moins 90 % à l’examen de mathématiques qu’il doit bientôt passer. Samuel ressent une pression énorme. Il essaie parfois d’en parler à ses parents, mais la discussion tourne chaque fois à l’affrontement. Tout cela lui cause beaucoup de stress. Il pense qu’il doit trouver quelqu’un à qui parler, à qui il pourrait confier tout ce qu’il a sur le cœur. À qui pourrait-il s’adresser?

3. Félix éprouve des difficultés à l’école. Il devra bientôt donner un important exposé oral, mais il déteste parler devant ses camarades de classe. Comme personne d’autre ne semble s’inquiéter des exposés, Félix fait mine de ne pas s’en faire non plus. En réalité, il est extrêmement nerveux et croit qu’il est le seul à se sentir de la sorte. Il commence à penser que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Y a-t-il quelqu’un à qui il pourrait en parler?

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4. Étienne et Philippe étaient les meilleurs amis du monde, mais la famille de Philippe a dû soudainement déménager dans une autre ville. Philippe est déménagé depuis déjà quelques mois. Même si les deux amis s’étaient promis de garder le contact par l’intermédiaire de leur jeu vidéo en ligne favori, Philippe n’a pas donné signe de vie depuis deux semaines. Étienne commence à se sentir vraiment seul et aimerait bien avoir quelqu’un avec qui parler, mais il ne veut déranger personne. Existe-t-il quelqu’un avec qui Étienne pourrait discuter?

5. Laurie-Anne se fait taquiner constamment par sa grande sœur Amélie. Laurie-Anne en a parlé à ses parents, mais Amélie ne veut tout simplement pas cesser ses railleries. La situa-tion a dégénéré au point où Laurie-Anne perd progressivement confiance en elle-même. Elle commence à croire certaines des méchan- cetés que sa sœur lui répète et a l’impression qu’elle ne plaît à personne. Laurie-Anne a besoin de s’ouvrir à quelqu’un à propos de la situation, mais ne sait pas à qui s’adresser. À qui Laurie-Anne pourrait-elle se confier?

6. Mégane est d’humeur sombre depuis deux semaines. Elle n’est pas sortie avec vous ni avec aucune autre de ses amies au cours du dernier mois et a manqué plusieurs jours de classe. Lorsqu’elle vient à l’école, elle ne parle pratiquement à personne. Les amies de Mégane ont essayé de lui parler de ses sentiments; elle vous a répondu qu’elle se sent déprimée, qu’elle voudrait bien changer les choses, mais se sent impuissante. Existe-t-il un endroit où Mégane pourrait aller pour parler à quelqu’un?

orientations à proposer par l’enseignant

Si les étudiants éprouvent de la difficulté à trouver des exemples de ressources institutionnelles (telles que les médecins, les conseillers, etc.), les questions d’orientation ci-dessous peuvent les mettre sur la piste :

• Que pourrait faire le personnage principal* (du scénario) s’il ne se sent pas à l’aise de parler à l’un de ses amis ou à un membre de sa famille?

• Que pourrait faire le personnage principal* s’il ne se sent pas à l’aise de parler à une personne qu’il connaît?

• Que pourrait faire le personnage principal* s’il ne se sent pas à l’aise de s’adresser à quelqu’un en personne?

Si les étudiants éprouvent de la difficulté à trouver des exemples de personnes faisant partie de leurs réseaux sociaux informels (amis, famille, etc.), les questions d’orientation ci-dessous peuvent les mettre sur la piste :

• Que pourrait faire le personnage principal* s’il ne se sent pas à l’aise de parler à un étranger?

• Que pourrait faire le personnage principal* s’il désire parler à quelqu’un qu’il connaît?

* Citez le nom du personnage du scénario retenu.

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Relations de soutiendans ma communauté

Pense aux nombreuses personnes, aux

endroits et aux choses dans ta communauté

qui peuvent offrir du soutien et de l’aide. Tu

peux les écrire n’importe où sur la page!

Jeunesse, J’écoute est toujours là pour toi, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année, que ce soit

sur le Web ou par téléphone. Si tu as de la difficulté à penser à des relations de soutien saines, essaie de penser aux

personnes ou aux choses pouvant t’aider à te sentir mieux. Ça pourrait être quelqu’un qui te dit toujours bonjour, ton

animal favori ou un ami rencontré en ligne.

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