Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme...

16
Fédération des pourvoiries du Québec inc. 5237, boul. Hamel, bureau 270 Québec (Québec) G2E 2H2 Téléphone : 418.877.5191 / 1.800.567.9009 • Télécopieur : 418.877.6638 www.fpq.com • [email protected] Avril 2006 Avril 2006 Bulletin de la Fédération des pourvoiries du Québec inc. Actualités 2 La trichinellose : Une menace pour la chasse de l’ours noir ? Marketing 3 Planification des actions marketing 2007 Actualités 4 L’État du Maine adopte de nouvelles règles Éditorial 5 La privatisation des territoires publics et la pourvoirie Environnement et faune 8 Imposition possible du doré jaune au Réservoir Gouin en 2007 Ressources humaines 11 Avez-vous entendu parler du « coaching d’équipe » ? Environnement et faune 12 Nouvelles modalités applicables pour la chasse au cerf de Virginie Environnement et faune 14 Règlement sur l’enfouissement et l’incinération des matières résiduelles To our English-speaking members In order to give you access to the information included in the QOF newsletter (Le pourvoyeur de nouvelles), and since we do not currently have the financial means to translate everything, I will write an English abstract for the most important news. Please be understanding about my “home-translated” texts... Should the QOF issue English communications to the public, it will be translated by a professional. If you need more information on any of the topics discussed in the newsletter, please contact Dominic Dugré at extension #232 or by email, at [email protected]. Planifier et obtenir une juste reconnaissance Vous avez reçu récemment une convocation pour une assemblée générale qui aura lieu le 26 avril 2006 à Trois-Rivières. Votre présence est importante puisque vous serez à cette occasion appelés à vous prononcer sur des orientations générales que pourrait prendre votre fédération de même que sur l’importance qu’elle doit accorder à certains dossiers. En effet, certains des enjeux actuels sont déterminants pour l’industrie de la pourvoirie, à commencer par la méconnaissance, par une certaine partie de la population, du rôle et de l’impact des pourvoiries dans les régions du Québec. L’éditorial du directeur général de la FPQ, Marc Plourde, traite justement du fait que la pourvoirie n’obtient pas la juste reconnaissance à laquelle elle a droit. Au moment où les premiers lacs se libèrent de leurs glaces, l’équipe de la FPQ vous souhaite à tous et à toutes une bonne saison 2006! NEW

Transcript of Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme...

Page 1: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

Fédération des pourvoiries du Québec inc.5237, boul. Hamel, bureau 270 Québec (Québec) G2E 2H2

Téléphone : 418.877.5191 / 1.800.567.9009 • Télécopieur : 418.877.6638 www.fpq.com • [email protected]

Avril 2006Avril 2006

B u l l e t i n d e l a F é d é r a t i o n d e s p o u r v o i r i e s d u Q u é b e c i n c .

Actualités2 La trichinellose: Une menace pourla chasse de l’ours noir?

Marketing3 Planification des actions marketing2007

Actualités4 L’État du Maine adopte de nouvellesrègles

Éditorial 5 La privatisation des territoirespublics et la pourvoirie

Environnement et faune8 Imposition possible du doré jauneau Réservoir Gouin en 2007

Ressources humaines 11 Avez-vous entendu parler du «coaching d’équipe»?

Environnement et faune12 Nouvelles modalités applicablespour la chasse au cerf de Virginie

Environnement et faune14 Règlement sur l’enfouissement etl’incinération des matières résiduelles

To our English-speaking membersIn order to give you access to the information included in the QOF newsletter (Le pourvoyeur de nouvelles), and since we do not currently have thefinancial means to translate everything, I will write an English abstract for the most important news. Please be understanding about my “home-translated”texts... Should the QOF issue English communications to the public, it will be translated by a professional. If you need more information on any ofthe topics discussed in the newsletter, please contact Dominic Dugré at extension #232 or by email, at [email protected].

Planifier et obtenir une juste reconnaissance

Vous avez reçu récemment une convocation pour une assemblée générale qui aura lieu le 26 avril 2006 à Trois-Rivières. Votreprésence est importante puisque vous serez à cette occasion appelés à vous prononcer sur des orientations générales quepourrait prendre votre fédération de même que sur l’importance qu’elle doit accorder à certains dossiers.

En effet, certains des enjeux actuels sont déterminants pour l’industrie de la pourvoirie, à commencer par la méconnaissance,par une certaine partie de la population, du rôle et de l’impact des pourvoiries dans les régions du Québec. L’éditorial dudirecteur général de la FPQ, Marc Plourde, traite justement du fait que la pourvoirie n’obtient pas la juste reconnaissanceà laquelle elle a droit.

Au moment où les premiers lacs se libèrent de leurs glaces, l’équipe de la FPQ vous souhaite à tous et à toutes une bonne saison 2006!

NEW

Page 2: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

2

PAR MICHEL HUOT MRNF

Trichinellosis affects carnivorous andomnivorous animals. The disease, whichcan be transmitted to humans, is causedby Trichinella sp., a parasite that encysts inmuscles. Every year in Québec, a few peoplecontract trichinellosis, often as the resultof eating undercooked black bear meat.Consumers of black bear meat must bewell-informed about trichinellosis in orderto avoid it.

Further information about trichinellosis isavailable by contacting the governmentdepartments concerned or by visiting theirWeb site: www.mapaq.gouv.qc.cawww.msss.gouv.qc.cawww.mrnf.gouv.qc.ca/faune

En août 2005, des chasseurs français enexcursion dans le nord du Québec ont abattuun ours noir. Par la suite, la chair de l’oursa été consommée en méchoui, en steakset sous différentes formes. La viande aégalement été partagée avec des amis lors duretour en France. Suite à la consommationde la viande, 15 personnes ont contractéune maladie : « la trichinellose». Huit d’entreelles ont dû être hospitalisées durant unedizaine de jours. Cette nouvelle s’estrépandue rapidement et les autoritésquébécoises ont été amenées à enquêter.L’ours abattu étant infecté par Trichinellasp., un parasite invisible à l’œil nu, la cuis-son insuffisante de la viande de l’ours a étémise en cause.

Du côté français, on identifie le Québeccomme un territoire à «haut risque» pour latrichinellose et on partage l’information surdes sites Internet visités par les chasseurs.La trichine devient alors une menace pourle chasseur, le consommateur de vianded’ours et pour la chasse elle-même. Maisqu’en est-il vraiment ?

Qu’est-ce que la trichinellose ?La trichinellose affecte les animaux carnivoreset omnivores, et la maladie est transmise àl’homme entre autres par l’ingestion deviande d’ours noir infectée et insuffisammentcuite. Elle est causée par un parasite qui

se retrouve dans l’intestin lors de la con-sommation de la viande, puis qui se logedans les muscles. La trichinellose peut semanifester sous forme de diarrhées, malaisesabdominaux, signes d’allergie et d’infectionsmusculaires. Rarement, des symptômesplus graves peuvent survenir : pneumonie,problèmes cardiaques ou nerveux, etc. À cejour, il n’existe pas de traitement satis-faisant mais certains médicaments peuventaider à la guérison, surtout lorsqu’ils sontadministrés tôt après la consommation dela viande infectée.

Le parasite ne semble pas rendre l’animalmalade. Puisque le ver n’est pas visible àl’œil nu, seul un test en laboratoire permetde constater la présence du parasite dansla carcasse ou la chair de l’ours. Une étudea démontré que seulement 1,5 % des oursnoirs sont infectés par ce parasite au suddu 50e parallèle au Québec. Au nord du50e parallèle, cette proportion n’est pasconnue. Cependant, des cas de trichinellosetransmise par l’ours aux humains sont rap-portés régulièrement tant au sud qu’au norddu 50e parallèle.

Devrait-on s’inquiéter de la consom-mation de la chair de l’ours noir ? La trichinellose est répandue un peupartout dans le monde et plusieurs espèceschassées, dont le sanglier et certains car-nivores, peuvent être infectées. Le parasiten’affecte pas la qualité de la chair. Laconsommation de viande d’ours noir infectéeinsuffisamment cuite est une sourceimportante de cas de trichinellose chez leshumains au Québec. Pour consommer laviande d’ours en toute sécurité, il s’agitsimplement de bien la faire cuire. Laviande est considérée comme suffisammentcuite lorsque toute partie rosée disparaît oulorsque le centre de la pièce de viande aatteint au moins 77 °C (170 °F). La cuissonau four à micro-ondes n’équivaut pas àcelle d’un four conventionnel puisque latempérature atteinte par la viande n’y estpas aussi uniforme. Un bon lavage desmains, des ustensiles et des surfaces detravail s’impose aussi après avoir manipuléla viande crue.

Attention ! La congélation domestique,même pour des périodes prolongées, netue pas les larves du parasite. La salaison,le séchage et le fumage des viandes nesont pas non plus des procédés sécuri-taires pour éliminer le parasite.

Peut-on éviter que d’autres cas detrichinellose surviennent ?

Au Québec, la chasse de l’ours noir sepratique souvent en pourvoirie et tous leschasseurs non-résidents doivent fréquenterun territoire de pourvoirie, de réservefaunique ou de ZEC. En tant que pour-voyeur, vous avez l’opportunité de côtoyerune large part des chasseurs étrangers quiviennent chasser l’ours noir au Québec. Vousêtes en mesure de renseigner vos clientssur les risques associés à la consommationde viande d’ours noir qui n’est pas assezcuite. Informez vos chasseurs, guides etcuisiniers sur la trichinellose et sur les sim-ples mesures de prévention de la maladie.Que les chasseurs participent à des séjoursde chasse en plan américain ou européen, ilsdoivent connaître les risques et les simplesprécautions nécessaires à la consomma-tion de la viande d’ours. Tous les guides dechasse doivent en être informés et doiventà leur tour informer les chasseurs et lespersonnes qui manipulent ou consommentla viande d’ours. Le message est simple :faire cuire suffisamment la viande avantde la consommer.

L’avenir de la chasse de l’ours

La répétition d’événements de trichinellosenuit à la réputation du Québec commeterritoire pour la chasse de l’ours. Leschasseurs doivent se sentir en sécurité lorsde leur séjour et les étrangers doiventcontinuer de fréquenter le Québec ou d’autresterritoires pour leurs activités de chasse.Certains chasseurs étrangers connaissentdéjà le parasite puisqu’il est grandementrépandu dans plusieurs parties du mondeet chez plusieurs espèces.

Pour éviter d’autres cas de trichinellose, laprévention est le meilleur remède. Soyezvigilants, informez les chasseurs desrisques et des précautions afin qu’ils con-somment de façon sécuritaire de la vianded’ours noir.

La trichinellose : Une menace pour la chasse de l’ours noir ?

Page 3: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

13

Site WEB FPQSi vous désirez augmenter lavisibilité de votre pourvoirieen insérant autant de forfaitsque vous le désirez dans lasection « Super Forfait ! » dusite WEB de la FPQ, veuillezprendre connaissance del’offre annexée au Bulletinou contacter Martine Parisienau 1.800.567.9009 ou418.877.5191 poste 0.

Planification des actions marketing 2007

La firme GPS Tourisme a le mandat de réaliser une enquête auprès despourvoiries faisant des efforts de commercialisation sur les marchés horsQuébec. Ce sondage concerne plus spécifiquement les pourvoiries quiparticipent aux programmes de commercialisation mis de l’avant avec lacollaboration de la FPQ, de Tourisme Québec (TQ) et de Développementéconomique Canada (DEC).

Ce questionnaire vise à mieux connaître les efforts que vous déployez auprèsdes marchés hors Québec. Les résultats de cette enquête permettront aussid’évaluer les ajustements qui seraient requis aux programmes de commer-cialisation en partenariat (FPQ – TQ – DEC).

Le questionnaire vous sera acheminé par la poste et devra être retourné avantle 20 avril 2006.

Veuillez aussi noter que les pourvoiries ayant retourné leur questionnairecomplété dans le délai prévu seront automatiquement inscrites à un tiraged’un prix d’un espace publicitaire d’une valeur de 500$ dans l’édition 2007de la brochure Hunting & Fishing Packages.

Nous vous remercions à l’avance de votre précieuse collaboration.

PAR ROBERT LANCUPDirecteur [email protected]

Page 4: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

4

The State of Mainehas recently increasedit’s barriers againstCWD, a disease thatmainly affect thedeer population.From now on,

Maine residents will beallowed to import parts of

cervids only if its boneless meat,hard antlers, head without braintissues or mounted pieces. Othersonly wanting to cross the State willhave to put the cervid parts in aleak-proof package.

L’État du Maine a récemment adoptéune règle interdisant à toute personnede ramener dans cet état des partiesde cervidés récoltés dans un autre Étatou province sauf les parties suivantes:

7 viande sans os;7 bois durs;7 crâne exempt de tissus

cérébraux ou autres;7 cuir, peau (sans la tête);7 montage de taxidermie.

Cette mesure a été prise dans le butd’éviter la propagation au Maine de lamaladie débilitante du cerf (ChronicWasting Disease ou CWD), une maladiesimilaire à la maladie de la vachefolle, mais qui attaque les cervidés

PAR DOMINIC DUGRÉConseiller juridique, [email protected]

L’État du Maine adopte de nouvelles règles concernant l’importation de cerf de Virginie, d’orignal et de caribou

The Veterinary Services Special Permitdelivered by the United StatesDepartment of Agriculture (USDA)needed by American hunters in orderfor them to import their cervid meat(moose, deer, caribou) is not neededanymore. If there are any difficultiesfor them about this at the border, theycan call USDA at 301-734-7633.

Depuis la crise de la vache folle à l’été2003, tout chasseur américain quidésirait rapporter chez lui la viande ouune partie d’un cervidé chassé auCanada (orignal, chevreuil, caribou)

(orignal, cerf, caribou). Si vous avezdes clients originaires du Maine, ilserait donc utile de les informer etpossiblement de prévoir un servicede boucherie ou de référer vosclients à un boucher local qui est enmesure de préparer la viande enconséquence.

Par ailleurs, les chasseurs qui nefont que traverser l’État du Mainepeuvent rapporter leur bête en toutou en partie (par exemple enquartiers) à la condition que le toutsoit entièrement contenu dans uncontenant ou emballage quiempêche toute fuite de liquide ainsique tout contact avec l’environ-nement extérieur.

devait remplir un formulaire spécial appelé le Veterinary Services Special Permit.Malgré ce permis, il était interdit d’importer certains organes (foie, reins, têteentière, etc.).

La situation a récemment changé. Des contacts avec les autorités du Départementaméricain de l’Agriculture (USDA) révèlent en effet que le Special Permit n’estplus requis et que l’interdiction d’importer est levée pour toutes les parties del’animal, organes et tête inclus. Il est cependant démontré que ces parties d’animalsont bien celles d’un cervidé (orignal, cerf, caribou). Dans le cas de viandedésossée, les paquets doivent être clairement identifiés et copie du permis dechasse doit être fournie.

Par contre, nous avons été avisés que certains clients américains ayant chassé dansles provinces maritimes ont malgré tout éprouvé des difficultés avec l’importationde certaines parties de leur gibier, notamment la tête complète.

Si un de vos clients devait avoir des difficultés aux douanes concernant l’importationde son gibier, il lui faut appeler au (301) 734-7633 (Veterinary Regulatory Support,un service au sein du United States Department of Agriculture). Le personnel dece service pourra clarifier la situation avec les douaniers.

Importation de cervidés aux États-Unis :plus besoin de permis, mais…PAR DOMINIC DUGRÉConseiller juridique, [email protected]

Page 5: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

15

Dans la foulée de la privatisation d’une partie du MontOrford en Estrie, un débat s’est engagé sur les menacesqui pèsent sur l’avenir des territoires de ZEC. Notamment.la démarche de consultation entreprise par le secteur-Terres du Ministère des Ressources naturelles, de la Fauneet des Parcs, portant sur les plans d’affectation des territoirespublics, a suscité des craintes chez les gestionnaires deZEC quant à l’intégrité de leurs territoires. La Fédérationdes gestionnaires de ZEC brandit en effet le spectre du« retour aux clubs privée» prenant pour exemple les viséesde certains pourvoyeurs sur des parties de territoire de ZEC.

Le débat est fort mal engagé. Que les ZEC s’inquiètentdu maintien de la vocation faunique des territoires qu’ilsgèrent, nous pouvons le comprendre. Des projetsheureusement avortés de développement de centres devillégiature commerciale sur des ZEC de la région deLanaudière ont démontré le danger de livrer les territoiresfauniques à des promoteurs immobiliers sans égard àl’impact de ces développements sur laressource faunique et sur les activités dechasse et de pêche. D’ailleurs, au printemps2005 l’Association des pourvoiries deLanaudière a signifié, par résolution del’assemblée générale, son appui à une des ZECde la région dans sa lutte contre un tel projet.

Cependant, lorsque l’on agite le spectre desclubs privés pour faire référence aux deman-des territoriales de certaines pourvoiries, ontombe carrément dans la démagogie. En effet, les terri-toires de pourvoirie sont les territoires qui supportent laplus grande utilisation par unité de surface (162 jrsactivité par km2 annuellement dans Lanaudière), à titred’exemple les pourvoiries ont permis en 2002 la réalisa-tion de plus de 1 238 000 jours activités à une popula-tion qui ne pourrait pratiquer leurs activités favorites enforêt sans ces entreprises puisque tous n’ont pas lachance de posséder un bateau et un chalet privée dansune zec. De cette forte utilisation découle plus de6000 emplois et des retombées économiques de plus de200 millions $ dans les régions éloignées qui font que,selon les chiffres fournis par le MRNF, les pourvoiries

effectuent 61 % des dépenses de l’ensemble des terri-toires fauniques, et ce avec moins du quart du territoiretotal des zecs, réserves fauniques et pourvoiries à droitsexclusifs réunies.

Comment faire le lien avec une privatisation du territoirealors que les pourvoiries sont les territoires fauniques lesplus performants sur le plan de la fréquentation? Il s’agiten fait d’un problème de perception qui malheureusementcontinue d’être entretenu, même par des «partenaires » !

Quiconque vit ou a vécu le cheminement d’un dossier decréation ou de modification des limites d’une pourvoirieà droits exclusifs est en mesure de mesurer le fossé quisépare le discours des « protecteurs du territoire public »de ceux qui souhaitent le mettre en valeur. Sans nier lanécessaire acceptabilité sociale de l’affectation du terri-toire public, il faut cependant appeler un chat un chat.Le territoire public « libre » n’est peut-être pas aussi libre

qu’on le laisse parfois entendre. Si telétait le cas, les pourvoiries auraientbeaucoup plus de difficulté à recruterdes clients. La réalité est que le territoireest occupé par un nombre toujours gran-dissant d’adeptes de chasse et de pêchemais aussi d’activités de plus en plusdiversifiées. Les pourvoiries répondentaux besoins de citoyens, québécois à75% (80% pour les PADE) et quisouhaitent pratiquer leur activité dans

un cadre qui répond à leurs attentes, entre autres enterme d’accessibilité à la ressource justement.

La force de la pourvoirie ne réside pas dans la privatisationmais bien dans l’amélioration de l’accessibilité desactivités de chasse, de pêche et de récréation en forêt.Nous en sommes conscients et il nous faudra s’appliquerà le faire savoir afin que notre industrie soit enfin reconnueà sa juste valeur.

Marc PlourdeDirecteur géné[email protected]

La privatisation des territoires publics et la pourvoirie

La force de la pourvoiriene réside pas dans la

privatisation mais biendans l’amélioration de

l’accessibilité desactivités de chasse, depêche et de récréation

en forêt.

Page 6: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

6

Starting May 31st, 2006, smoking will be forbidden in allpublic places in Quebec. However, it will still be allowedin a maximum of 40 % of the rooms in an outfitter’s lodgeas well as in a maximum of 40% of the outfitters campsor cabins.

Vous avez probablement tous reçus de l’informationprovenant du ministère de la Santé et des Services sociauxdu Québec concernant les nouvelles règles sur l’usage dutabac dans les lieux publics. Les nouvelles dispositionsde la Loi sur le tabac entreront en vigueur le 31 mai 2006.À partir de ce moment, il sera interdit de fumer dans tousles endroits publics, que ce soit un restaurant, une sallede bingo, un club privé et même un véhicule utilisé dansle cadre du travail.

Il en va de même pour les établissements d’hébergementtouristique et les pourvoiries. La seule exception concerneles hôtels et les auberges où au maximum 40% des

chambres pourront être désignéescomme endroits où il sera permis defumer. Cependant, ces chambresdevront être regroupées de manière àoffrir un maximum de protection auxnon-fumeurs. Par ailleurs, le min-istère de la Santé et des Services sociaux assimile leschalets de la pourvoirie à des chambres. Ainsi, un maxi-mum de 40% des chalets et camps pourront êtredésignés comme endroit où il sera possible de fumer.

L’exigence déjà en vigueur d’apposer des affiches indiquantles endroits où il est interdit de fumer est inchangée. Àdéfaut d’installer ces affiches, une amende minimale de400$ est prévue. L’amende minimale prévue pour unepersonne qui fume dans un lieu où il est interdit de lefaire est de 50 $. Enfin, une amende minimale de 400 $est prévue pour l’exploitant d’une pourvoirie qui tolèrequ’une personne fume dans un endroit où il est interditde le faire. Ceci ne signifie cependant pas que vous devezassurer une surveillance continue pour vous assurer quepersonne ne fume dans vos chalets.

Nomination du sous-ministre associé à Faune Québec

La Loi sur le tabac : impact pour les pourvoiriesPAR DOMINIC DUGRÉConseiller juridique, [email protected]

Le Conseil des ministres a procédé, le 8 mars dernier, àla nomination de M. Gilles Desaulniers à titre de sous-ministre associé à Faune Québec. M. Desaulniers, jusqu’ànovembre 2004, directeur général de l’Institut derecherche et de développement en agro-environnement(IRDA), et ensuite consultant, s’est joindra à notre organi-sation le 13 mars prochain.

Selon Monsieur Normand Bergeron, sous-ministre entitre, Monsieur Desaulniers possède les connaissances etla compétence pour permettre à l’équipe de FauneQuébec de bien remplir ce mandat et aussi de contribuer

activement à la gestion intégrée et régionalisée desressources naturelles et du territoire, une priorité duMinistère. Ingénieur civil, titulaire d’une maîtrise ensciences et ayant poursuivi des études de doctorat ensciences appliqués, le nouveau sous-ministre associé aacquis, au fil d’une carrière bien remplie, une solideconnaissance à la fois du secteur privé et de l’adminis-tration publique.

La FPQ offre ses félicitations et ses vœux de succès àM. Desaulniers.

Page 7: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

17

N O U V E L L E S RN O U V E L L E S R ÉÉ G I O N A L E SG I O N A L E S

NOUVELLES DE L’ASSOCIATION DES POURVOIRIESDE L’ÎLE-AUX-GRUES

Élection des membres du conseild’administrationLors de l’assemblée générale annuelle de l’Association despourvoiries de l’Île-aux-Grues qui s’est tenue le 22 mars2006, les pourvoyeurs suivants ont été élus aux postessuivants :

Président : Gilbert LavoiePourvoiries LavOie enr.

Directrice : Lisette PainchaudPourvoirie Lisette Vésina Painchaud

Les personnes suivantes demeurent à leur poste :

Vice-président : François LachanceCroisières Lachance

Secrétaire-trésorière : Bibiane VézinaPourvoirie Bertrand Vézina

Directeur : Denis BernierPourvoirie Nancy Guichard

Nous adressons nos félicitations à tous les pourvoyeurs(pourvoyeuses) qui ont à cœur de maintenir leur associationbien vivante et nous leur souhaitons la meilleure deschances dans l’exécution de leurs fonctions!

District de chasse

Les membres présents à l’assemblée générale annuelle du22 mars 2006 ont adoptés une résolution qui va dans lesens de demander au Service Canadien de la Faune (SCF)de créer un district de chasse particulier pour l’Île-aux-Gruesafin de permettre d’allonger la saison de chasse d’unesemaine en début de saison et pour répondre à la problé-matique particulière qui est associée à la chasse de laGrande oies des neiges (GON) dans l’île. Les retombéeséconomiques associées à la chasse aux oiseaux migrateursà l’Île-aux-Grues sont significatives pour cette petite commu-nauté insulaire. Le comportement des oies et les conditionsde chasse de ce gibier se sont modifiés de manière impor-tante au cours des dernières années. La rentabilité despourvoiries de chasse aux oiseaux migrateurs présents àl’île en souffre. Un ajustement de la réglementation seraitgrandement souhaitable pour favoriser la consolidation deces entreprises et maintenir l’activité économique qu’ellesgénèrent. Des ateliers régionaux devraient être convoquésprochainement par le SCF au sujet du plan d’action 2005-2010 sur la gestion intégrée durable de la GON au Québec.Dans ce plan, le SCF a ouvert la porte à «une gestion plusfine ou sectorielle basée sur l’utilisation du territoire par lesoies elles-mêmes et propre aux particularités régionales». Leprésident de l’Association, monsieur Gilbert Lavoie, seraprésent à l’atelier de la région de Chaudière-Appalaches pourfaire valoir le point de vue des pourvoyeurs de l’île-aux-Grues.

PAR BRUNO DUMONTResponsable du support aux associations et des dossiers fauniques [email protected]

Colloque de l’Association forestière de la Vallée du St-MauriceLe 28 avril prochain aura lieu un colloque portant le thème Une gestion renouvelée aux couleurs de la forêt. Lors de ceColloque une présentation sera réalisée conjointement par L’Association des pourvoiries de la Mauricie et la Fédérationdes pourvoiries du Québec. Le thème de la présentation : Le développement de la récréation et du tourisme en milieuforestier : Potentiel, tendances et harmonisation avec les usages industriels. Nous vous invitons à venir assister à cettejournée qui sera riche en informations pour les pourvoyeurs. De nombreux exemples de démarches réussies par les pour-voiries pour augmenter l’achalandage et la durée de leur saison d’opération, les retombées économiques que peut engen-drer le tourisme en forêt, les conditions nécessaires pour assurer l’avenir de ces activités et les changements nécessairespour y parvenir feront parties du contenu de la présentation. Ce Colloque vous permettra aussi d’entendre le forestier enchef M. Pierre Levac ing.f. et Mme Johanne Gauthier ing.f. directrice du Bureau de mise en œuvre du rapport sur la forêtpublique du MRNF vous entretenir de la mise en œuvre des recommandations de la Commission Coulombe, de la région-alisation de la gestion forestière en cours actuellement et du rôle et des responsabilités que devra assumer le forestier enchef. Ce sera donc une excellente opportunité de poser des questions et de faire connaître au gouvernement vos besoinset attentes. Soyez présents en grand nombre !

Page 8: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

8

Suite à une vaste étude sur la faune aquatique duRéservoir Gouin réalisée en 2002, l’Aire FauniqueCommunautaire (AFC) qui agit à titre de gestionnairedélégué de la faune sur ce plan d’eau, envisage d’impos-er une gamme de taille protégée du doré jaune en 2007.Les objectifs de cette mesure sont de favoriser uneamélioration de la qualité de pêche sur le réservoir (aug-mentation de la taille moyenne et du succès de pêche dudoré) et de permettre une amélioration de la reproduction(recrutement) en protégeant les reproducteurs (géni-teurs). L’application de la mesure obligerait les pêcheurssportifs fréquentant le Réservoir Gouin de remettre àl’eau tous les dorés dont la longueur à la fourche se situeentre 40 et 55 centimètres (16 à 22 pouces).

Sans être contre cette nouvelle mesure réglementaire, les26 pourvoyeurs qui opèrent au Réservoir Gouin sontinquiets de la réaction de leurs clients. Ils ont doncdécidé de s’organiser ensemble, avec leurs partenaires(AFC, MRNF, FPQ et leur association régionale) pourréaliser une vaste enquête au cours de la saison de pêche2006, laquelle comportera un volet biologique et un voletsocio-économique. Tous les pourvoyeurs actifs auRéservoir Gouin sont invités à participer à l’enquête etcelle-ci se déroulera auprès de tous leurs clients.Soulignons que 60% de la fréquentation par les pêcheurssportifs au Réservoir Gouin passe par les pourvoiries. LeComité de gestion des pourvoyeurs du Réservoir Gouin,en concertation avec ses partenaires, contactera tous lespourvoyeurs du Réservoir Gouin dans les prochains joursafin de leurs expliquer le projet d’enquête et de leurdemander s’ils désirent participer.

Imposition possible d’une gamme de taille protégée dudoré jaune au Réservoir Gouin en 2007PAR BRUNO DUMONTResponsable du support aux associations et des dossiers fauniques [email protected]

Des règles auto collantesà mettre dans les embar-cations de même que desformulaires d’enquêteseront fournis aux pour-voiries participantes. Les coûts de ces outils de sondageseront facturés aux pourvoyeurs participants. Si possible,des commandites seront demandées à certaines entre-prises privées afin de réduire les coûts au maximum. Deplus, l’impression d’un volume important de documentsdevrait permettre d’obtenir des prix très abordables.L’AFC, le MRNF et la FPQ fourniront un support enressources humaines surtout. L’Association des pour-voiries de la Mauricie fournira un poste de travail et un(e)étudiant(e) pendant tout l’été pour procéder à la saisiedes données sur informatique à mesure que l’informationsera disponible. Les employés de l’AFC récolteront lesformulaires d’enquête remplis par les clients des pour-voyeurs deux fois par mois à partir du mois de juin.

Un rapport d’enquête sera rédigé par un biologiste duMRNF au mois d’octobre 2006 à la suite de quoi uneréunion des pourvoyeurs du Réservoir Gouin leur permet-tra de prendre connaissance des conclusions du rapportet de décider d’une position éclairée, en fonction desbesoins exprimés par leurs clients, face à l’impositionéventuelle d’une gamme de taille protégée du doré jauneen 2007. Ce projet est important pour l’avenir des pour-voiries du Réservoir Gouin. À la rencontre de planificationdu projet tenue à Berthierville le 21 mars 2006, 13 pour-voiries étaient représentées et leurs propriétaires ont tousacceptés de participer à l’enquête. Nous souhaitons quetous les autres fassent de même afin que la position quisera exprimée par les pourvoyeurs du Réservoir Gouinl’automne prochain puisse être solidement appuyée surdes données fiables et non contestables.

5237, boul. Hamel, bureau 270Québec (Québec) G2E 2H2Téléphone : (418) 877-51911 800-567-9009 Télécopieur : 418-877-6638Courriel : [email protected] : www.fpq.com

CoordinationMartine [email protected]

Conception et réalisationAmélie Noë[email protected]

Impression: Imprimerie Rovancel incLe Pourvoyeur de nouvelles est publié 6 fois par année par la Fédération des pourvoiries du Québec à 500 exemplaires.Il est distribué à tous les membres et partenaires de la Fédération.

Page 9: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

9

La plupart des gens oeuvrant dans le milieu forestiersemblent croire que l’exploitation de la matière ligneusegénère tellement de retombées économiques que touteaugmentation de coût d’exploitation liée à une autre fonctionque la production de matière ligneuse est une contrainte audéveloppement économique et à la création d’emploi. Et sic’était faux ? Les revenus générés par les activités touris-tiques en milieu naturel, axées ou non vers la faune sur unesuperficie donnée ne semble jamais avoir fait l’objet d’uneanalyse sérieuse de la part de nos dirigeants. Les quelquesexpériences de maximisation des retombées économiquesdisponibles n’étant pas convaincante, la FPQ s’est permiseune petite analyse économique sommaire des retombéeséconomiques que génèrent les activités de pourvoiries dansquelques régions du Québec afin de les comparer avec lescoûts supplémentaires d’exploitation que pourrait représenterl’application d’une gestion intégrant vraiment l’ensembledes ressources. Bien que très sommaire, cette analysedonne des résultats étonnants.

Sur la base du chiffre d’affaires et de la dimension despourvoiries (les PADEs ont été utilisées pour les fins del’analyse) et en actualisant les revenus des pourvoiries pourassurer une comparaison temporelle juste, certaines régionsont des performances plus que surprenantes, Lanaudière entête, et certaines pourvoiries dépassent très largement lesrevenus globaux engendrés par l’exploitation et la trans-formation de la matière ligneuse! En considérant que legouvernement permet que les redevances forestières soientdépensées en travaux sylvicoles dont le rendement et larentabilité sont parfois remis en question, pourquoi n’a t’iljamais envisagé utiliser ces redevances pour favoriser uneutilisation polyvalente du territoire, c’est à dire chercher àproduire des habitats fauniques et des paysages de qualitéen plus de la matière ligneuse ? Cet investissement per-mettrait non seulement de maintenir et de favoriser ledéveloppement des pourvoiries mais aussi de favoriser unecohabitation saine tout en favorisant la diversificationéconomique des régions et en valorisant le rôle des tra-vailleurs forestiers (qui ne seraient plus perçus comme des‘’coupeux de bois’’ mais comme des aménagistes quisoignent la forêt au lieu de l’enlaidir). Peut-être la nouvelleunion entre la faune et le ministère des Ressourcesnaturelles est elle trop fraîche pour que la célèbre citationdu rapport Coulombe ‘’Voir la forêt comme un tout’’ ne soitencore réellement implantée dans les esprits.

Une chose est certaine, les retombées terrains encoreinexistantes de la mise en œuvre des recommandations dela commission Coulombe, et la tendance ultra conservatricedu MRNF secteur terre dans sa première phase de consul-tation sur le plan d’affectation du territoire public neprésagent rien de bon. Les problèmes que vit actuellementl’industrie forestière et les impacts plus que tragiques queles fermetures d’usines peuvent avoir sur les travailleurset leurs familles font en sorte que le ministère est actuelle-ment probablement trop concentré à chercher des solutionsà cette crise pour voir les problèmes majeurs de cohabita-tion que génère cette crise financière sur le terrain et mêmede voir les opportunités de faire autrement qu’il semblevouloir délaisser une fois de plus. Il ne faut pas oublier quela pourvoirie génère plus de 6000 emplois sur moins de 2%du territoire québécois et que les territoires exceptionnelsqui ont permis aux pourvoyeurs de créer une telle activitééconomique (plus de 200 millions annuellement) se fontactuellement dévisagés par une industrie en pleine paniquequi ne cherche qu’à rationaliser ses coûts, quitte à détruireles autres ressources.

À quand les vrais changements de mentalité? En cette périodede changement pourquoi ne pas faire autrement et joindrel’acte aux paroles pour faire de la mise en valeur del’ensemble de nos ressources une réalité?

Et si la gestion intégrée des ressources était payante?

Plan d’affectation du territoirepublic (PATP)Le MRNF consulte actuellement la population et certainspartenaires, dont les pourvoiries, dans sa nouvelledémarche d’affectation du territoire. Je vous rappelle quele plan d’affectation détermine la priorité d’usage duterritoire et que les différentes activités industrielles quien découlent peuvent avoir des impacts majeurs sur laqualité de vos territoires. Plusieurs Associations n’onttoujours pas communiqué avec nous pour répondre à cetteconsultation dont la première phase (information de base)est sur le point de se terminer. Ce sont les Associationsrégionales de pourvoiries qui doivent répondre compte tenudu nouveau contexte de régionalisation qui découle durapport Coulombe, évidemment la FPQ vous aidera à fournirl’information pertinente. Actuellement la priorité d’usagesur le territoire public est la récolte de matière ligneuse,vous voulez que ça change ? Contactez Bruno Dumont auposte 222.

Page 10: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

10

E N B R E FE N B R E F

La FPQ présente auCanada anglaisPremière pour la FPQ ! En effet, la FPQ était présentelors de 3 salons consommateurs au Canada anglais;soit à Ottawa du 23 au 26 février, à Toronto du 15 au19 mars et à Halifax du 16 au 19 mars. Notre prin-cipale mission était de distribuer la nouvelle éditiondu Guide de la Pourvoirie en version anglaise. Et nouspouvons maintenant dire mission accomplie ! Laréponse était très bonne en général et nous sommesconvaincus que les retombées seront excellentes pourles pourvoyeurs participant à cette édition du Guide.

Mille excuses !Au cours des dernières semaines, nous avons éprouvécertains problèmes techniques avec notre systèmeinformatique. Nous savons que ces incidents mal-heureux ont été très désagréables pour vous et nousdésirons vous faire part de nos sincères excuses.Nous travaillons à implanter un système plus efficacepour les futurs envois de courriel et ces situationsfâcheuses ne devraient plus se reproduire.

Curriculum vitæComme par les années passées, nous vous offrons unservice de placement pour votre personnel à la pour-voirie. Les curriculum vitae sont aussi disponibles enligne sur l’Extranet des pourvoyeurs. Pour y accéder,vous avez besoin de votre nom d’utilisateur et de votremot de passe que nous vous avons fait parvenir lorsd’envois précédents. Il vous est également possible denous faire vos demandes de recherches de personnelen contactant Martine Parisien au 1-800-567-9009poste 0 ou au [email protected]. Les offres serontalors publiées sur le site d’Emploi-Québec

After several meetings with outfitters associations fromBritish Columbia, Alberta, Saskatchewan, Manitoba andNewfoundland & Labrador, the QOF has decided to create withthese other associations a Canadian association of outfitterswhich would have one member per province, representingthe outfitters from each provinces. This new organisationwill help us work more efficiently at the federal level onissues such as firearms, boating, border issues, etc.

Dans le Pourvoyeur de Nouvelles du mois d’août 2004, jevous avais fait part d’une rencontre ayant eu lieu àVancouver et qui nous avais permis de prendre contact avecles représentants de diverses associations de pourvoiries àtravers le Canada et les États-unis.

Depuis, les associations de différentes provinces canadiennesse sont rencontrées à quelques reprises et nous avons puéchanger nos points de vues et constater les manières defaire de chacune des organisations. Au fil de nos rencontres,il est apparu pertinent d’explorer la possibilité de formerune association canadienne de pourvoiries qui seraitcomposée de représentants de chacune des associationprovinciales de pourvoiries. Pour le moment, Guide &Outfitters Association of British Columbia, AlbertaProfessional Outfitters Society, Saskatchewan OutfittersAssociation, Manitoba Lodge & Outfitters Association,Newfoundland & Labrador Outfitters Association et la FPQ sontles organisations principalement actives sur cette question.

La mise en place d’une association canadienne permettrad’augmenter la portée et le poids des demandes formuléesau niveau fédéral. Actuellement, peu ou pas d’organisationpancanadienne ne fait la promotion de la chasse et côtépêche, c’est fait du bout des lèvres. Pourtant, nous pouvonsestimer à environ 14,000 le nombre de personnes occupantun emploi en pourvoirie. Il s’agit de toute évidence uneindustrie majeure dans l’offre touristique canadienne.L’épisode de la crise de la vache folle (été 2003) a prouvéque la mise en commun des efforts de chacune des asso-ciations provinciales peut porter fruit. Ce regroupementpourra assurément nous être bénéfique sur plusieurs autresquestions.

PAR DOMINIC DUGRÉConseiller juridique, [email protected]

Vers une nouvelle associationcanadienne des pourvoiries

Page 11: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

11

R E S S O U R C E S H U M A I N E SR E S S O U R C E S H U M A I N E S

Chronique no. 2

Avez-vous entendu parler du

« coaching d’équipe » ?

Série de chroniques adaptées au secteur touristiques – 2006Un coup de pouce... pour le développement de votre entreprise

Conseil québécois des ressources humaines en tourisme

(450) 651-1099 I www.cqrht.qc.ca

Le coaching constitue une alternative très intéressante aux méthodes traditionnelles de gestion. Son approche d’accom-pagnement personnalisé amène l’employé à comprendre les problématiques rencontrées, à se fixer des objectifs pour y faireface et à prendre les actions nécessaires pour les atteindre. Ceci dit, il n’est pas nécessairement simple de transposer cetteapproche à une équipe de travail. Ça peut même sembler un peu contradictoire à première vue.

Allons-y donc d’abord d’une définition. En coaching d’équipe, le coach encourage les membres de son équipe à réfléchiret à échanger des points de vue, à prendre une décision commune, à s’engager et à se soutenir mutuellement et, enfin, às’évaluer et à apporter les correctifs nécessaires pour atteindre un objectif commun. On conserve donc l’idée de l’accom-pagnement et de l’appropriation de la démarche par les personnes concernées. La plus-value réside en ce que les employéstravaillent ensemble, vers un objectif commun, en se soutenant mutuellement.

Et concrètement, comment cela est-il mis en œuvre? Différentes stratégies de communication sont possibles, tout dépendde l’objectif visé. Le coach peut intervenir par la tenue de rencontres plus ou moins longues, au moyen de communicationsà distance (entre autres par courriel), de sondages ou autrement. Pour vous assurer cependant qu’il s’agit bien de coachingd’équipe, nous vous invitons à vous poser les questions suivantes :

Oui Non

Les employés partagent-ils un objectif commun? r r

Ont-ils eu l’occasion de réfléchir et d’échanger des points de vue en lien avec cet objectif ? r r

Ont-ils pris une décision commune à la suite de cet échange? r r

Se sont-ils engagés formellement à mettre en application cette décision? r r

Se sont-ils apporté le soutien nécessaire, au besoin? r r

Ont-ils évalué les résultats et proposé des correctifs pour l’avenir ? r r

Le coaching d’équipe a plusieurs avantages. Par cette démarche, les employés sont appelés à concentrer leurs énergiesvers l’action, à apprendre les uns des autres et à générer un plus grand nombre de solutions pour atteindre des résultatsconcrets. Aussi, parce qu’ils sont appelés à travailler ensemble, les employés en viennent à faire preuve d’une plus grandesolidarité. Pourquoi ne pas essayer ?

Page 12: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

12

Nouvelles modalités applicables en 2006 pour la chasse au cerf de Virginie dans les pourvoiries à droits exclusifs

Mentionnons au départ que tout pourvoyeur détenant desdroits exclusifs de chasse est libre de poser certainesconditions particulières à ses clients, lesquelles peuventaller au-delà des règlements découlant de la Loi sur la conser-vation et la mise en valeur de la faune. Cela est vrai parexemple pour un pourvoyeur qui désire imposer à sa clientèleune limite d’un orignal par groupe alors que la réglementationautorise la récolte de deux bêtes pour quatre chasseurs. Ilen va de même pour les nouvelles modalités relatives à lachasse du cerf de Virginie qui sont expliquées plus loin ence sens qu’un pourvoyeur détenant des droits exclusifs dechasse pourrait aviser ses clients qu’il ne leur offre pas lapossibilité de pratiquer la chasse de groupe ou de partager lepermis de chasse au cerf sans bois en vertu du contrat deséjour en pourvoirie qu’il signe avec son client.

Chasse au cerf de Virginieen groupeA new regulation now allow a group (max 6 persons) toshare a common bag limit for a deer hunt taking place onan exclusive rights territory. If the outfitter wishes to allowits clients to benefit from this measure, each hunter willthen be able to hunt until the limit is reached by the wholegroup. An official agreement (found on www.mrn.gouv.qc.ca)has to be sign by each member of the group.

Cette nouvelle mesure permet aux membres d’un grouped’au plus six (6) personnes de convenir d’un engagementpar écrit en vue de partager leur limite de capture de cerfde Virginie*, permettant ainsi à chacun de chasser aussilongtemps qu’une des personnes du groupe possède unpermis de chasse au cerf de Virginie muni de son couponde transport. Une telle mesure n’est possible que dansles pourvoiries à droits exclusifs ou dans les réservesfauniques. Les conditions suivantes doivent être observées :

• Lors de son accès au territoire de chasse, le groupe dechasseurs remet au préposé du poste d’accueil une copiedu formulaire d’engagement permettant à chacun d’euxd’utiliser le permis d’un autre membre du groupe. Sur le

formulaire apparaissent le nom et la signature deschasseurs, leur numéro de permis de chasse au cerf deVirginie valide, l’objet de l’engagement et sa durée, lenom du territoire ainsi que la date de l’engagement. Leformulaire «Chasse au cerf de Virginie en groupe –Engagement » est disponible sur le site Internet duMinistère des ressources Naturelles et de la Faune (MRNF)en passant par le lien suivant : www.fapaq.gouv.qc.ca

Nouvelle brochure La chasse sportive au Québec 2006-2008 >>

• La durée de l’engagement ne peut excéder la durée duséjour sur le territoire.

• Pendant la durée de l’engagement, une personne ne peutfaire partie d’un autre engagement semblable.

• Toutes les personnes dont les noms apparaissent sur leformulaire d’engagement peuvent, pendant la durée qui yest indiquée, utiliser le permis de chasse au cerf deVirginie d’un autre membre du groupe, sur le territoireconcerné, aussi longtemps que l’une d’elles est en pos-session d’un permis de chasse au cerf valide et estprésente sur le territoire.

• Chaque chasseur doit porter une copie de l’engagementlorsqu’il chasse et porter son permis de chasse au cerf,même si le coupon de transport en a été détaché. Cetengagement doit être présenté sur demande d’un agentde protection de la faune ou d’un assistant à la protectionde la faune.

• Lorsqu’un chasseur abat un cerf de Virginie, il doit obliga-toirement détacher le coupon de transport de son proprepermis et l’apposer sur l’animal. Si son coupon a déjà étéapposé sur un cerf il doit, le jour même de l’abattage, voirà ce que le coupon de transport provenant du permisd’une personne dont le nom apparaît sur l’engagement etqui est présente sur le territoire, soit apposé sur l’animal.

• Lors de l’enregistrement de l’animal, chaque personneenregistre le cerf sur lequel son coupon de transport estapposé.

Dans les territoires fauniques où la réglementation autorisecette mesure, il revient donc aux chasseurs de décider s’ilsy adhèrent lors de leur accès au territoire. Il est par ailleursde la responsabilité des membres de ce groupe de respecter

PAR BRUNO DUMONTResponsable du support aux associations et des dossiers fauniques [email protected]

Page 13: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

13

la quantité de cerfs qu’ils peuvent abattre. Pour ce faire, lapersonne qui participe à la chasse, alors qu’elle n’a plus decoupon de transport attaché à son permis, devrait s’assurerde toujours chasser à proximité d’un autre membre dugroupe qui possède un coupon de transport valide afin depouvoir communiquer avec lui lors de l’abattage d’un cerfet éviter ainsi les abattages multiples.

* La mise en commun de l’utilisation d’un permis de chasseau cerf sans bois obtenu par tirage au sort nécessite lasignature d’un autre engagement prévu sur le formulaireintitulé «Partage du permis de chasse au cerf sans bois –Engagement ».

Partage du permis dechasse au cerf sans boisA new regulation now allow a group (max 6 persons) toshare an antlerless deer licence (if a member of the groupholds one) on an exclusive rights territory. If the outfitterwishes to allow its clients to benefit from this measure,each hunter will then be able to hunt antlerless deer untilone is harvested. An official agreement (found onwww.mrn.gouv.qc.ca) has to be sign by each member of thegroup.

Cette nouvelle mesure permet aux membres d’un grouped’au plus six (6) chasseurs de convenir d’un engagementécrit en vue d’utiliser un permis de chasse au cerf sans boisobtenu par tirage au sort et délivré à l’un d’eux, sur le ter-ritoire d’une pourvoirie à droits exclusifs où d’une réservefaunique. Les conditions d’application sont les suivantes :

• Lors de son accès au territoire de chasse, le groupe dechasseurs remet au préposé du poste d’accueil une copiedu formulaire d’engagement leur permettant d’utiliser lepermis de chasse au cerf sans bois de l’un d’eux. Sur leformulaire apparaissent le nom du titulaire de ce permis,les numéros de son permis régulier de chasse au cerf deVirginie et de son permis de chasse au cerf sans bois,l’objet de l’engagement et sa durée, le nom du territoire,la date de l’engagement ainsi que les noms et signaturesdes chasseurs qui peuvent utiliser ce permis de cerf sansbois et le numéro de leur permis de chasse au cerf deVirginie valide. Le formulaire « Partage du permis dechasse au cerf sans bois - Engagement » est disponiblesur le site Internet du Ministère des ressources Naturelleset de la Faune (MRNF) en passant par le lien suivant :www.fapaq.gouv.qc.ca

Nouvelle brochure La chasse sportive au Québec 2006-2008 >>

• La durée de l’engagement ne peut excéder la durée duséjour sur le territoire.

• Tous les chasseurs dont les noms apparaissent sur le for-mulaire d’engagement et dont le permis de chasse estvalide peuvent, pendant la durée qui y est indiquée,utiliser le permis de chasse au cerf sans bois, sur le ter-ritoire concerné, aussi longtemps que son titulaire estprésent sur le territoire et jusqu’à ce qu’un cerf sans boissoit abattu par l’un d’eux.

• Le permis de chasse au cerf sans bois expire dès l’abat-tage du cerf sans bois. Le chasseur qui l’a abattu doitimmédiatement apposer au cerf son propre coupon detransport.

• Si le titulaire du permis de cerf sans bois abat un cerfavec bois, le privilège qu’un autre chasseur abatte le cerfsans bois demeure valable pendant la durée de l’autori-sation, en autant que ce titulaire demeure présent sur leterritoire.

• Lors de l’enregistrement, le chasseur qui a abattu le cerfsans bois doit présenter son permis régulier et le permisde chasse au cerf sans bois en vertu duquel l’animal a étéabattu. Cependant, dans le cadre d’une chasse degroupe, c’est le chasseur dont le coupon est apposé surle cerf sans bois qui doit enregistrer l’animal et présenterson permis régulier en plus du permis de cerf sans bois(voir le formulaire « Chasse au cerf de Virginie en groupe- Engagement »).

• Dans les territoires fauniques où la réglementationautorise cette mesure, il revient donc au titulaire d’unpermis de chasse au cerf sans bois de décider s’il partageson permis avec les autres chasseurs de son groupe, lorsde leur accès au territoire.

Il est par ailleurs de la responsabilité des membresde ce groupe de respecter la quantité de cerfssans bois qu’ils peuvent abattre. Pour ce faire, lespersonnes qui participent à la chasse au cerf sansbois devraient s’assurer de toujours chasser àproximité les unes des autres afin de pouvoircommuniquer entre elles lors de l’abattage d’uncerf et éviter ainsi les abattages multiples.

Page 14: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

114

Régime de piégeage desanimaux à fourrure :des changements en vuepour l’automne 2007

Le Ministère des ressources Naturelle et de la Faune(MRNF) travaille actuellement sur la mise en œuvre denouvelles modalités concernant le piégeage des animauxà fourrure. Applicables pour la saison de piégeage2007, un des principaux changements visés permettraaux trappeurs de pratiquer leurs activités de piégeagesur l’ensemble du territoire québécois à l’exceptiondes réserves à castor. Conséquemment, cette nouvellemodalité permettra à n’importe quel trappeur d’exercerson activité dans le territoire d’une pourvoirie à droitsexclusifs (PADE), incluant ceux qui détiennent desterrains de piégeage, ce qui leur est interdit actuelle-ment. Il est évident que le trappeur devra obtenirl’accord du pourvoyeur s’il est intéressé à pratiquerson activité de piégeage sur le territoire de ce dernier.À première vue, il semble que la mise en applicationdu nouveau régime sur le piégeage des animaux àfourrure permettra aux pourvoyeurs intéressés d’avoiraccès à un nouveau bassin de trappeurs gestionnaires,soit tous ceux qui détiennent actuellement des terrainsde piégeage et qui y sont confinés pour l’exercice deleurs activités. Cela pourrait se traduire par une gestionproactive et dirigée des populations de castors (enfonction de la protection des chemins d’accès et desfrayères à omble de fontaine), dans certains cas despopulations d’ours noir (dans le but de protéger les veauxde l’orignal ou du cerf de Virginie) et des populationsde loup (dans le but de contrôler les effectifs ce grandprédateur si jugé nécessaire). Des informations complé-mentaires vous seront transmises au cours des prochainsmois sur les changements qui seront apportés aurégime de piégeage des animaux à fourrure car lestravaux du MRNF sur ce sujet n’en sont qu’à leur début.

Règlement sur l’enfouissementet l’incinération des matièresrésiduelles (REIMR)

A new regulation regarding residual materials is in forcesince last January 19th. It will affect some outfitters’ habitsabout waste disposal. Since the relevant information istechnical and difficult to translate, please contact youregional branch of the Ministère du Dévelopement durable,de l’Environnement et des Parcs to know more about thenew regulation.

Le nouveau Règlement sur l’enfouissement et l’incinérationdes matières résiduelles (REIMR),qui est sous la respons-abilité du Ministère du Développement Durable, del’Environnement et des Parcs, est entré en vigueur le 19janvier 2006 et vient compléter l’ancien Règlement sur lesdéchets solides (RDS), lequel continue de s’appliquer à laplupart des lieux existants pour les trois prochaines années,car il n’a pas été abrogé. L’objectif général du nouveaurèglement est d’accroître la sécurité des lieux d’éliminationde déchet. Il vise également à réduire le nombre de sitesd’enfouissement sur le territoire, en concentrant la disposi-tion des déchets solides dans des lieux d’enfouissementtechniques (LET), soit une version plus sécuritaire des 65lieux d’enfouissement sanitaire des déchets actuellementautorisés par le Ministère du Développement Durable, del’Environnement et des Parcs (MDDEP) à l’échelle duQuébec. Il est à noter que les déchets solides excluentnotamment les liquides et les produits dangereux. Les fos-ses à déchets de pourvoirie qui étaient permises en vertu duRDS (ancien règlement) seront dorénavant désignées sousle vocable lieux d’enfouissement en territoire isolé (LETI) etne sont plus exclusives aux pourvoiries. Cet avantage pourles pourvoiries de pouvoir avoir recours à un site d’élimina-tion des déchets solides sur leur territoire en vertu de l’an-cien règlement (RDS) peut être maintenu à certaines con-ditions dans le nouveau règlement (REIMR) qui leur estapplicable depuis le 19 janvier dernier.

D’abord, mentionnons que les LETI existants (qui sont enfait les fosses à déchets de pourvoirie existantes) ne sontpas assujettis à une autorisation du MDDEP. Toutefois,l’établissement ou l’agrandissement d’un LETI doit fairel’objet d’une transmission d’information au MDDEP et à laMRC afin d’informer ces organismes de la localisation et du

PAR BRUNO DUMONTResponsable du support aux associations et des dossiers fauniques [email protected]

PAR BRUNO DUMONTResponsable du support aux associations et des dossiers fauniques [email protected]

Page 15: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

115

nombre de personnes/année desservies (selon la capacitéd’accueil en hébergement de la pourvoirie et du nombre dejournées d’exploitation par année). De plus, les nouveauxLETI et les LETI existants (les fosses à déchets de pour-voirie existantes) doivent être aménagés et exploités dansles conditions suivantes :

• Tout nouveau LETI devra être aménagé à plus de 150 mde tout cours d’eau ou plan d’eau et à plus de 500 m detoute installation de captage d’eau de surface ou souter-raine destinée à la consommation humaine;

• Brûlage des matières résiduelles interdit sauf pour lesLETI situés en milieu nordique tel que défini dans l’arti-cle 94 du REIMR;

• Fond de la fosse à plus de 30 cm au dessus du niveau duroc et de la nappe phréatique;

• Pendant les mois de mai à octobre, dépôt sur les matièresrésiduelles, à chaque jour d’utilisation, d’une couche desol d’une épaisseur minimale de 15 cm, ou d’une couchechaux ou d’un dispositif de recouvrement permettant delimiter le dégagement d’odeurs, la propagation desincendies, la prolifération d’animaux ou d’insectes etl’envol d’éléments légers ;

• Remblaiement du LETI à l’aide d’une couche de sold’une épaisseur minimale de 30 cm lorsque le niveau desmatières résiduelles atteint la surface du sol aux limitesdu lieu ;

• Remblaiement du LETI à l’aide d’une couche de sold’une épaisseur minimale de 30 cm lorsque le LETIcesse d’être exploité pour une période de 3 mois et plus(à l’automne).

• Les conditions qui permettront à certaines pourvoiries decontinuer à se prévaloir de l’avantage d’un LETI sur leurterritoire sont les suivantes :

• Capacité d’accueil en hébergement limitée à 50 person-nes ou moins sur 12 mois (ou 100 personnes ou moinssur 6 mois) ;

• Pourvoirie située à plus de 100 km par route d’un lieud’enfouissement technique autorisé par le MDDEP;

• Pourvoirie non desservie par un service de collecte dedéchets solides;

• Pourvoirie située dans l’un des territoires suivants :- en territoire non organisé en municipalité locale (TNO);- en territoire inaccessible par route;- sur le territoire conventionné de la Baie James;- au nord du 55e parallèle;- dans certaines municipalités de la Basse Côte-Nord (voir

l’article 94 du REIMR pour consulter la liste détaillée);

La plupart des pourvoiries qui ne répondent pas à cesconditions devront prendre les moyens nécessaires pour queleurs déchets solides soient dirigés vers un lieu d’enfouis-sement technique (LET). Cela comprend la plupart despourvoiries situées à moins de 100 km par route d’un tellieu ou situées à l’intérieur d’une municipalité (et non d’unTNO). Cela impliquera pour elles d’utiliser un conteneurfermé dans lequel les déchets solides seront déposés enattendant d’être transportés dans un LET. En conséquence,ces entreprises auront trois possibilités afin de se conformerà la nouvelle réglementation soit :

1. Prendre une entente concernant la collecte desdéchets avec leur municipalité ou la municipalité laplus proche de leurs installations;

2. Prendre une entente avec une entreprise privée spé-cialisée en transport et élimination de déchetssolides (ex : Sani-mobile);

3. Se doter des équipements d’entreposage et detransport appropriés (ex. : conteneur fermé trans-portable avec un camion léger et une remorque) etdiriger les déchets vers le LET le plus près.

Bien que le nouveau règlement soit en vigueurdepuis le 19 janvier 2006, il est important decomprendre que les autorités municipales ont trois(3) ans pour mettre les nouveaux lieux d’enfouis-sement techniques (LET), en service. Celaimplique donc que les pourvoyeurs pourront béné-ficier du même délais et devront se conformer à lanouvelle réglementation à mesure que les nouveauxLET seront en mis opération dans leur région.Mentionnons qu’aucun LET n’est actuellement enservice au Québec. Cette information est nouvelle,par rapport au courriel que je vous ai tous envoyéle 10 mars dernier.

Certaines pourvoiries qui n’entrent pas dans les deux pre-mières catégories (avec ou sans droit de recourir au LETI),constituent des exceptions qui présentent des probléma-tiques et des solutions particulières. Il serait trop long ettrop complexe d’en faire la description ici. Il est possible desuivre le lien suivant pour plus de détails et pour consulternotamment les articles 94 et 111 à 120 du REIMR :www.mddep.gouv.qc.ca/matieres/reimr.htm Il est aussipossible de communiquer avec Bruno Dumont pour obtenirdes informations complémentaires au besoin au 1-800-567-9009, poste 222 ou [email protected], ainsi qu’avecle représentant régional du MDDEP de votre région.

Page 16: Planifier et obtenir une juste reconnaissance...Du côté français, on identifie le Québec comme un ter ritoire à «haut risque» pour la trichinellose et on partage l’information

116