Plan Triennal Glissant et Budget - African …...Resume Analytique 11 Introduction 15 Partie I :...

122
Plan Triennal Glissant et Budget 2013 - 2015 Départements STRG/ORPC/COBS Décembre 2012

Transcript of Plan Triennal Glissant et Budget - African …...Resume Analytique 11 Introduction 15 Partie I :...

Plan Triennal Glissant et Budget

2013 - 2015

Départements STRG/ORPC/COBS

Décembre 2012

Plan Triennal Glissant et Budget2013 - 2015

Départements STRG/ORPC/COBS

Décembre 2012

Ce document est le fruit d’un effort collectif déployé à l’échelle de la Banque, sous la coordination conjointe de STRG,ORPC et COBS, et auquel ont pris part les coordonnateurs de la gestion du budget et des ressources des différentscomplexes.

* Les questions concernant ce document seront adressées à:

M. E. MBI Premier Vice-président & COO COO Poste 2089M. C. BOAMAH Vice-président FNVP Poste 2026M. M. NCUBE Économiste en chef & Vice-président ECON Poste 2062Mme S. WARDELL Vice-président CSVP Poste 2052M. Z. SAKALA Vice-président ORVP Poste 2070M. G. MBESHERUBUSA Vice-président p.i. OIVP Poste 2034M. A. ABOU-SABAA Président du CCCC OSVP Poste 2091Mme K. DIALLO Directrice FFMA Poste 2147M. K. KAPOOR Directeur STRG Poste 2045M. D. VENCATACHELLUM Directeur ORPC Poste 2076M. C. BABALOLA Responsable COBS Poste 2239M. P. KEI-BOGUINARD Chef de division FFMA.1 Poste 2136Mme D. BUZINGO Spécialiste en chef, Politiques ORPC Poste 1923M. M. MAGALA Conseiller en stratégie STRG Poste 3458M. W. ODHIAMBO Économiste en chef, Politiques ORPC Poste 2321M. A. OKOU Chargé de budget en chef COBS Poste 2678

La présente proposition relative au plan (triennal glissant) et au budget 2013-2015 a été préparée par une équipe dirigéepar M. Babalola Clement, responsable du Département de la programmation et du budget ; M. Kapil Kapoor, directeurde la stratégie ; et M. Désiré Vencatachellum, directeur du Département des politiques et des ressources opérationnelles.

Le noyau de l’équipe était constitué de Mme Spankie Boitumelo, Mme Domina Buzingo, M. Thomas Brient, M. KarimDekiouk, Mme Seliatou Kayode-Anglade, M. Patrick Kei-Boguinard, M. Etienne Kouadio, M. Serge-Canut Kouassi, MmeDenise Lorng, M. Mateus Magala, M. Carlos Mollinedo, M. Mamadou M’Baye, M. Luigi Mennella, M. Alex Mubiru, M.Peter Nkhata, M. Walter Odhiambo, M. André Okou, M. Jean-Pierre Mohamed Olindi-Aperano, M. Ravi Soopramanien,Mme Bitsat Yohannes Kassahun, et des coordonnateurs de la gestion des ressources et du budget des différentscomplexes: M. Samuel Kamara, Mlle Lydia Koné, M. Augusto Maquengo, M. Ashie Mukungu, M. Graeme Mutantabowa,M. Vivianus Ngong et M. Alexis Sisso Sokoue.

Mention spéciale aux équipes de COBS et d’ORPC chargées du traitement des données : M. Eloi Dahouet-Boigny, M.Gaoussou Diabagaté, M. Christian Fagnidi, M. Brian Mugova, M. Mohamed Radhouani et M. Roland Zoma ; M. MalekSefi ; M. Sabri Ben Meftah et Mme Adiara Koné-Traoré.

La présente proposition relative au plan (triennal glissant) et au budget 2013-2015 expose, dans leurs grandes lignes, leshypothèses et les projections de la direction concernant le programme de travail et l’allocation des ressources de laBanque. Elle s’attache également à refléter les orientations reçues du Conseil lors des discussions sur le document-cadre et dans le cadre de la réunion du Comité plénier. Les situations et les projections contenues dans le présentdocument seront inévitablement affectées par les développements futurs. Toutefois, les analyses et les estimationsreflètent le meilleur jugement de la direction au moment de leur préparation, et à moins qu’elles ne fassent l’objet d’unrectificatif ou d’une mise à jour ou encore d’une révision, la Banque n’est pas tenue de les changer.

3

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Resume Analytique 11

Introduction 15

Partie I : Cadre Strategique 17

1 Contexte1.1 Environnement économique opérationnel1.2 Objectifs stratégiques transversaux1.3 Principales priorités opérationnelles1.4 Domaines d’intérêt particulier1.5 Modalités opérationnelles et priorité institutionnelle1.6 Décentralisation1.7 Garanties fiduciaires

2 Mise en œuvre du programme de travail et exécution du budget de 20122.1 Évaluation du programme de travail de 20122.2 Exécution du budget de 20123 Enseignements tirés et implications pour le programme de travail 2013−20153.1 Renforcement du processus de préparation du programme de travail et du budget3.2 Fixation de cibles en matière de prêt pour 2013-20153.3 Renforcement de la constitution et de la gestion de la réserve3.4 Proactivité et exploration de nouvelles opportunités opérationnelles3.5 Accroissement de l’impact des programmes sur le développement3.6 Alignement des opérations, de l’organisation et des ressources sur les priorités du

Groupe de la Banque3.7 Exercise de mini-budget3.8 Mise en œuvre de mesures favorisant les économies de coût et l’efficience3.9 Amélioration de la gestion des ressources

Partie II : Propositions pour le plan triennal glissant et le budget

4 programme de travail indicatif 2013−2015 et cadre de financement4.1 Paramètres généraux des ressources4.2 Programme de travail indicatif 2013−20154.3 Financement du programme de travail

5 Allocations de ressources pour 20135.1 Enveloppe budgétaire5.2 Alignement stratégique de l’allocation des ressources5.3 Principaux inducteurs de coûts5.4 Besoins en personnel5.5 Dépenses d’équipement

6 Suivi de la performance et établissement des rapports6.1 Cadre de gestion des résultats et revue de la performance6.2 Suivi de la performance

7 Conclusion

Table des Matières

AGC-VI Sixième augmentation générale du capitalATR Agence temporaire de relocalisationBAD Banque africaine de développementBE Bureau extérieurBRE Bureau de représentation extérieureCER Communauté économique régionaleCOO Chief Operating Officer CRR Centre de ressources régionalDSIR Document de stratégie pour l’intégration régionaleDSP Document de stratégie paysEES Étude économique et sectorielleFAD Fonds africain de développementFAD-12 Douzième reconstitution générale des ressources du FADFSN Fonds spécial du NigeriaG8 Groupe des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept

principaux pays industrialisés, plus la Fédération de RussieG20 Groupe des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des vingt

principaux pays industrialisés et des pays en développementKPI Indicateur clé de performanceLPS Limite de prêts soutenableOIT Organisation internationale du travailPME Petite et moyenne entreprisePMR Pays membre régionalPNOI Programme non opérationnel indicatifPOI Programme opérationnel indicatifRAP Rapport d’achèvement de projetRO Opération régionaleSAP Systèmes, applications et produits de traitement de donnéesSLT Stratégie à long termeSMCC Comité de coordination de la Haute directionSMT Stratégie à moyen termeTI Technologies de l’informationUA Union africaineUC Unité de compte

Sigles et Abréviations

5

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

7

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

De : Donald Kaberuka, PrésidentAux : AdministrateursDate : 4 décembre 2012Objet : Plan triennal glissant et Budget 2013-2015

Chers Administrateurs,

1J’ai le plaisir de vous présenter le Document de plan triennal glissant et de Budget 2013-2015, qui marque,

à la Banque, la transition entre la Stratégie à moyen terme (SMT) 2008-2012 et la Stratégie décennale

2013-2022 (SLT).

2. Ce document présente le plan stratégique, opérationnel et institutionnel qui détermine la façon dontnous procédons à l’alignement des opérations, des ressources et des mécanismes institutionnels internes envue de la réalisation de nos objectifs.

3. La SMT 2008-2012 nous a sans doute été d’une grande utilité. Non seulement nos choix stratégiquesétaient judicieux, mais les domaines d’intervention prioritaires, en particulier l’infrastructure et l’intégration éco-nomique, répondaient aussi parfaitement aux besoins de l’Afrique. Les enseignements tirés de la mise en œuvrede la Stratégie à moyen terme ont éclairé la conception de la Stratégie à long terme et du programme de travailpour la période 2013-2015. Le point de départ de ces enseignements est la façon de procéder pour mieux ali-gner nos ressources et mieux positionner notre institution dans un environnement caractérisé par des contraintesde ressources.

4. Il y a six ans, la décision courageuse a été prise de soutenir l’expansion de la Banque en la dotant deressources humaines et budgétaires plus importantes, dans le respect de notre conviction commune que lanouvelle dynamique en cours en Afrique exige que nous bâtissions et renforcions les institutions du continent.

5. La décision courageuse de renforcer la Banque et ses capacités est en train de porter ses fruits.Comme le montre une enquête récente menée auprès des clients, le rayonnement de la Banque s’est nettementamélioré. La Banque joue aujourd’hui un rôle plus important qu’à tout autre moment de son histoire. Sa visibilités’est accrue. Il n’est donc pas surprenant que les attentes des clients et des partenaires soient plus grandes.La Direction est pleinement consciente de l’environnement actuel, caractérisé par des contraintes de ressources,mais nous devons maintenir notre ambition d’accompagner et de soutenir la nouvelle dynamique de l’Afrique.

6. La Banque gère actuellement un portefeuille complexe de plus de 30 milliards de dollars EU. D’ici lafin de 2015, ce portefeuille devrait passer à plus de 50 milliards de dollars EU. Et il ne s’agit pas simplement

8GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

d’un accroissement des volumes de prêts : la Banque a accompli des progrès notables en matière de gestionaxée sur les résultats.

7. Le nouveau modèle opérationnel du processus de décentralisation offre à la Banque une importanteopportunité d’aller encore plus loin. Ce modèle a certes un coût, mais il est aussi un investissement à très hautrendement, s’il est exécuté convenablement.

8. Les budgets annuels relatifs à la décentralisation ont augmenté, passant de 58,54 millions de dollarsEU en 2009 à 80,11 millions en 2012. La Banque dispose actuellement de 33 bureaux extérieurs, et 37 % deson personnel des opérations se trouvent désormais sur le terrain. Ce taux devrait passer à 41 % en 2013.Nous nous félicitons particulièrement de notre présence accrue là où nous sommes le plus attendus, à savoirdans tous les États fragiles.

9. Nous pouvons également être tous fiers, car en dépit des turbulences économiques mondiales, laBanque est restée financièrement solide et continue de jouir de sa cote AAA. La gestion prudente des risquesreste un très grand atout, qui a permis à la Banque d’enregistrer ces trois dernières années, un revenu de plusde 300 millions de dollars EU en moyenne, au titre de son guichet BAD.

10.. La Banque a également poursuivi ses efforts visant à utiliser ses ressources limitées de manière effi-ciente. Depuis la sixième augmentation générale du capital, notre portefeuille a augmenté d’environ 20%, et nosdépenses administratives d’environ 11% seulement, ce qui témoigne d’une efficience interne notable. Une ré-cente analyse comparative avec des institutions sœurs montre qu’en moyenne, la Banque obtient un très bonrapport coût-efficacité, lorsqu’on compare ses dépenses administratives et de personnel avec le nombre desopérations effectuées. Pour ne citer qu’un exemple, à la Banque, un projet approuvé mobilise 10 employéscontre une moyenne de 22 dans des institutions similaires. Pour consolider cette dynamique en faveur de la pé-rennisation de l’efficience opérationnelle, le budget de l’exercice 2013 prévoit des économies intégrées de 7,10millions de dollars EU, et des gains en efficience de 8,80 millions de dollars EU.

11. Pour la troisième année consécutive, nous soumettons un budget à croissance réelle zéro. Nous re-connaissons qu’il nous faudra réaliser des économies plus importantes encore, et qu’il nous faudra aussi œuvrersans relâche à l’amélioration de notre efficience interne, avec un contrôle plus rigoureux des dépenses adminis-tratives et des dépenses d’équipement et un accent particulier sur l’optimisation de l’utilisation des ressources.

12.. Vous conviendrez avec moi, j’en suis persuadé, que le personnel est à féliciter. En effet, ces trois der-nières années, il n’a bénéficié d’aucune augmentation significative de salaires, en dépit du travail et des résultatsremarquables accomplis. C’est cet engagement dont le personnel fait preuve, dans un environnement opéra-tionnel difficile, qui explique, pour l’essentiel, la résilience continue de la Banque. Toutefois, le maintien d’une

9

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

croissance réelle zéro du budget ne manquera pas de limiter, à l’avenir, la capacité de la Banque à répondre ef-ficacement aux besoins de ses clients.

13. La Direction est pleinement déterminée à approfondir les réformes institutionnelles. Comme convenulors de la sixième augmentation générale du capital, des progrès sont en cours dans tous ces domaines, àsavoir les ressources humaines, les processus opérationnels, et les capacités en matière de technologies del’information. Il vous plaira de noter, par exemple, que le taux de vacance de postes est passé de 14 % en marsà environ 9 % en novembre, et qu’il devrait être ramené à environ 5 % en juin 2013. Cette évolution à elle seulepourrait quasiment éliminer la sous-exécution du budget puisqu’elle est étroitement liée au taux de vacance depostes.

14. Enfin, qu’il me soit permis de dire un mot sur l’incidence budgétaire de notre retour au siège à Abidjan.Ce retour relève d’une importante décision mettant fin aux dix années d’incertitudes et de conditions de travailtemporaires. La Direction prend toute la mesure de l’ampleur de cet exercice délicat à l’échelle institutionnelle.Elle est consciente de la nécessité de l’exécuter minutieusement, de manière planifiée et appropriée.

La Direction s’est engagée à veiller à ce que toutes les obligations énoncées dans la Feuille de route soient ho-norées, notamment la présentation de rapports au Conseil à toutes les étapes.

15. La Direction et les Conseils sont appelés à travailler la main dans la main pour mener à bien cet exercicedélicat, en veillant d’abord à ce que des ressources suffisantes lui soient consacrées. Le budget ponctuel de laFeuille de route, qui s’établit à 87,68 millions d’UC pour les dépenses administratives, et à 29,68 millions d’UCpour les dépenses d’équipement, est soumis au Conseil dans un document distinct. Ce budget est basé surnotre meilleure estimation de l’impact d’un retour ordonné, sans heurts et dans des conditions optimales desmembres du personnel et de leurs familles.

16. L’Afrique a parcouru un long chemin durant la décennie écoulée. Il en va de même de la Banque afri-caine de développement. Il ne pouvait en être autrement. La mise en place et le renforcement des institutionsafricaines pour les hisser au rang d’institutions de première classe et de classe mondiale constitue la meilleurefaçon d’accompagner la transformation du continent. Comme l’a montré à nouveau l’enquête auprès des clients,la Banque est une institution hautement appréciée et tenue en haute estime pour ses choix stratégiques et pourses réponses face aux crises et sa résilience. Nous sommes parfaitement conscients des actions qu’il reste àaccomplir et des initiatives en cours dans un certain nombre de domaines, mais nous savons également versquelle direction nous devons nous orienter.

17. Je vous recommande ce budget et je sollicite votre appui continu, en cette période à la fois exaltanteet pleine de défis.

11

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

1 Le document du plan triennal glissant et du budget remplace le Document du programme et du budget introduit en 2008 afin d’aligner le Programme de travail et le budget sur les objectifs et les priorités stratégiques de la Stratégie à moyen terme 2008-2012 de la Banque. Le document du plan triennal glissant et du budget sera utilisé pour la mise en œuvre de la Stratégie à long terme.

1Le plan triennal glissant et le Budget1 2013-

2015 est le premier d’une série de plans et de

budgets, qui permettront la mise en œuvre de

la Stratégie à long terme (SLT) du Groupe de la

Banque pour la période 2013-2022. Il marque une

transition entre la Stratégie à moyen terme (SMT) de

la Banque et sa Stratégie à long terme (SLT). Le plan

glissant et le budget fixe les objectifs stratégiques,

opérationnels et institutionnels du Groupe de la

Banque, et détermine les ressources requises et les

résultats attendus.

2. La SLT est axée sur deux objectifs

transversaux : fournir à l’Afrique un appui dans ses

efforts visant à réaliser une croissance plus inclusive

et aider le continent à opérer sa transition vers une

croissance verte. Le Groupe de la Banque

contribuera à la réalisation de ces objectifs par le biais

de ses principaux domaines d’intervention prioritaires,

qui ont été préalablement identifiés dans la Stratégie

à moyen terme et dans lesquels celle-ci a un

avantage comparatif, à savoir le développement de

l’infrastructure, l’intégration régionale, le dévelop-

pement du secteur privé, la gouvernance et les

compétences et les technologies. En outre la SLT

identifie des domaines d’intérêt particulier pour la

Banque, à savoir les États fragiles, la problématique

hommes-femmes et la sécurité alimentaire et

l'agriculture.

3. Les activités de prêt prévues pour la période

2013-2015 dépendront de la marge de manœuvre

autorisée pour les ressources non concessionnelles

au titre de la sixième augmentation générale du

capital (AGC-VI), du solde des ressources

concessionnelles disponibles au titre de la douzième

reconstitution générale des ressources du Fonds

africain de développement (FAD-12), des projections

concernant les ressources concessionnelles

attendues au titre de la treizième reconstitution

générale des ressources du FAD (FAD-13) et du

Fonds spécial du Nigeria. Par ailleurs, le Groupe de

la Banque mobilisera systématiquement des

ressources additionnelles, par le biais de

cofinancements et de partenariats, afin d’augmenter

ses ressources.

4. Le montant global du programme de prêt

indicatif 2013-2015 s’élève à 17,5 milliards d’unités

de compte (UC), dont 12,4 milliards d’UC pour les

opérations du secteur public (71 %) et 5 milliards

d’UC pour les opérations du secteur privé (29 %). Le

programme de prêt représente environ 114 % de la

cible de financement, soit un taux de dépassement

de 14 %, ce qui est conforme au facteur de

dépassement autorisé de 20 %. Le programme de

prêt proposé contient une réserve d’opérations qui

appuie directement les domaines prioritaires de la

SLT. Les opérations sont réalignées à travers les

secteurs et au sein des secteurs.

5. L’infrastructure devrait continuer à recevoir

la plus grande part du volume des financements, soit

53 %, en tenant compte de tous les investissements

Resume Analytique

12GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

de la Banque en faveur de l’infrastructure, y compris

au titre des opérations du secteur privé et des

opérations régionales. Dans ce secteur, l’accent sera

mis sur la promotion d’une croissance durable

respectueuse de l’environnement, grâce à des

investissements ciblant notamment le transport en

commun, les énergies propres, le développement

urbain, et l’eau et l’assainissement. Le Groupe de la

Banque continuera également à investir dans

l’infrastructure agricole pour stimuler la production et

la sécurité alimentaires, en privilégiant plusieurs

éléments de la chaîne de valeur agricole, notamment

l’irrigation, les routes rurales, les installations de

stockage et les marchés. Il continuera en outre

d’appuyer les activités visant à promouvoir

l’édification d’États capables qui dotent les

populations de moyens leur permettant de participer

elles-mêmes à la création de richesses et demandent

des comptes aux prestataires de services sur la

qualité de leurs services.

6. Les opérations d’investissement resteront le

principal instrument utilisé pour la mise en œuvre du

programme de travail opérationnel 2013-2015 et

représenteront environ 80 % du volume des

financements. Les opérations à l’appui de réformes,

couvrant l’appui général et l’appui budgétaire,

représenteront environ 4 % de tous les financements.

Ce pourcentage, inférieur à celui de la période

précédente, s’explique pour 2013 par le fait que les

ressources liées aux opérations à l’appui de réformes

ont été largement utilisées à mesure que nous nous

rapprochions de la fin du cycle du FAD-12. Les

chiffres pour 2014 et 2015 sont en grande partie des

données fournies à titre indicatif. Les lignes de crédit,

les prises de participation et les garanties des prêts

représenteront environ 15 % du volume total des

prêts, contre 1 % pour l’assistance technique.

7. La Banque continuera de renforcer

son modèle de prestation décentralisé. Les capacités

des bureaux extérieurs (BE) seront renforcées afin

qu’ils puissent de plus en plus assumer la

responsabilité des activités opérationnelles. Les

garanties fiduciaires seront encore plus renforcées

dans la mesure où des fonctions, des responsabilités

et des pouvoirs sont de plus en plus transférés aux

BE. Le Groupe de la Banque continuera également

d’approfondir les efforts qui lui permettront de devenir

une institution fondée sur le savoir et jouant un rôle

de conseiller pour ses pays clients. À cette fin,

un comité de gestion du savoir chargé de

mieux organiser ces activités est en cours de

création. Ce comité aidera le Groupe de la Banque à

continuer à nouer des alliances stratégiques avec des

instituts régionaux et internationaux de recherche

pour promouvoir le partage du savoir et la

collaboration.

8. Le budget administratif proposé pour 2013

s’élève à 298,26 millions d’UC, soit une croissance

nulle en termes réels par rapport à 2012 et une

hausse nominale de 1,95 % pour tenir compte de

l’inflation. Ce facteur de prix exclut l’impact de

l’ajustement de la rémunération du personnel basée

sur la performance, que la direction prévoit financer

grâce aux efforts réalisés en termes d’économies de

coûts et de gains d’efficience dans la présente

proposition. Le programme de travail indicatif

nécessitera un budget administratif que les

projections établissent à 304,37 millions d’UC en

2014 (soit une augmentation de 2 % par rapport à

2013) et à 310,82 millions d’UC (soit une

augmentation de 2,1 % par rapport à 2014). Les

enveloppes du budget pour imprévus pour les

années 2013, 2014 et 2015 se chiffrent

respectivement à 2,98 millions d’UC, 3,04 millions

d’UC et 3,10 millions d’UC.

9. Le budget d’équipement proposé pour la

période 2013-2015 s’élève à 90,65 millions d’UC

(dont 53,39 millions d’UC en 2013, 22,22 millions

d’UC en 2014 et 15,04 millions d’UC en 2015), afin

d’appuyer la poursuite de la mise en œuvre de la

politique de décentralisation et du plan de continuité

des activités du Groupe de la Banque, ainsi que la

rénovation des bâtiments du siège à Abidjan, y

compris l’installation de l’infrastructure connexe. En

2013, une proportion de 82 % du budget

d’équipement sera consacrée aux travaux de génie

civil, ainsi qu’aux équipements de bureau, au mobilier

et aux réaménagements, contre 15 % pour les projets

ciblant les technologies de l’information, et 3 % pour

les autres projets, y compris les systèmes et

équipements de sécurité.

10. Dans la mise en œuvre du présent plan

glissant et l’exécution du présent budget, le Groupe

de la Banque optimisera l’utilisation des ressources

en continuant à faire preuve de souplesse et de

sélectivité et en privilégiant davantage les résultats.

Pour la mesure des résultats, une série d’indicateurs

et de cibles couvrant tous les quatre niveaux du

Cadre de gestion des résultats est en cours

d’élaboration.

13

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

15

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

2 Ce document remplace le Document du programme et du budget introduit en 2008 afin d’aligner le Programme de travail et le budget sur les objectifs et les priorités stratégiques de la Stratégie à moyen terme 2008-2012 de la Banque.

Introduction

1La Stratégie à long terme (SLT) 2013-2022 sera mise en œuvre par le biais d’une série de plans triennaux

glissants et de budgets, à évaluer et à approuver annuellement par les Conseils. Ces plans et budgets

fixeront les objectifs stratégiques, opérationnels et institutionnels, en même temps qu’ils détermineront

les ressources requises et les résultats attendus.

2. La présente proposition définit, dans leurs grandes lignes, les principaux éléments du plan triennal glis-sant et du budget 2013-20152. Elle expose, toujours dans leurs grandes lignes, les hypothèses et les projectionsconcernant le programme de travail et l’allocation des ressources de la Banque. Elle reflète en outre les orientations reçues du Conseil lors des discussions à la réunion du Comité plénier tenue le 22 no-vembre 2012. La partie I présente le cadre stratégique du plan triennal glissant et du budget. La partie II, quantà elle, présente les propositions pour le programme de prêt et le programme hors-prêt, les ressources requiseset le cadre de suivi de la performance et de mesure des résultats.

1.1 Environnement économique opérationnel

3. Au cours de la dernière décennie, l’Afrique

a réalisé une croissance économique inégalée et

soutenue, un grand nombre de pays du continent

enregistrant des taux de croissance annuelle de 5 %

ou plus. Les cours élevés des produits de base ont

joué un rôle à cet égard, tout comme l’amélioration

des politiques macroéconomiques, la mise en œuvre

de réformes soutenues, la consolidation de la

gouvernance et l’amélioration du climat des affaires

pour le développement du secteur privé. La

croissance est maintenant plus diversifiée et plus

résiliente, un plus grand nombre de pays africains

dépendant moins des exportations de matières

premières. Toutefois, s’il est vrai que les pays africains

deviennent plus riches, il n’en demeure pas moins

que les inégalités des résultats de développement

s’accentuent et certaines couches de la société sont

encore à la traîne. En effet, après une décennie de

forte croissance, près de la moitié de la population du

continent vit encore en dessous du seuil de pauvreté,

établi à 1,25 dollar par jour.

4. Le vaste potentiel de l’Afrique dans les

secteurs de l’agriculture, des énergies renouvelables

et des ressources naturelles constitue une base

solide pour la poursuite de la croissance et du

développement durable. Toutefois, pour réaliser ce

potentiel, il faudra relever d’énormes défis qui

entravent encore la transformation économique.

Plusieurs économies africaines demeurent fragiles et

l’infrastructure est encore peu développée sur le

continent, freinant ainsi l’intégration régionale et la

compétitivité des entreprises. Bon nombre

d’économies africaines dépendent encore de

l’exportation de matières premières et devraient

diversifier leurs structures de production. Le faible

accès à l’énergie et le niveau élevé des tarifs

constituent des défis particuliers. La récente crise

alimentaire mondiale et les efforts en cours pour

s’attaquer à la famine, en particulier dans la Corne de

l’Afrique, soulignent la nécessité d’améliorer la

sécurité alimentaire. L’Afrique doit aussi s’attacher à

tirer un plus grand parti de son propre capital pour le

réinvestir dans le développement. En outre, l’Afrique

a besoin d’investissements substantiels pour

s’adapter aux catastrophes aussi bien naturelles que

liées au changement climatique, qui constituent des

revers pour le développement soutenu.

1.2 Objectifs stratégiques transversaux

5. Afin de répondre aux besoins de l’Afrique

dans le domaine de l’investissement et de garantir la

croissance économique et la réduction de la

pauvreté, la SLT de la Banque soutient la

transformation du continent à travers la promotion

d’une croissance plus inclusive et la contribution à la

transition vers une croissance verte.

6. CCroissance inclusive. La SLT met l'accent

sur la nécessité de s’assurer que la croissance est à

base élargie, inclusive et profite à tous,

indépendamment du genre, de l’âge et de la zone

17

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Partie I : Cadre Strategique

1 Abbreviations & Acronyms

géographique. Pour promouvoir une croissance

inclusive prenant en compte la problématique

hommes-femmes, le Groupe de la Banque

s’emploiera, en étroite collaboration avec le secteur

privé, à accroître les possibilités économiques en

faveur des femmes, en servant de catalyseur à

l'entrepreneuriat féminin grâce à des approches

multiformes telles que la micro finance et le

développement des compétences des jeunes. Il

s’agira notamment d’intensifier les efforts pour établir

un lien plus étroit entre l'enseignement technique et

professionnel et les besoins du marché du travail, et

pour donner aux jeunes femmes les moyens

d'acquérir les compétences permettant de créer de

petites entreprises, par le biais des centres

d'excellence régionaux, le cas échéant. Les

interventions viseront à permettre aux femmes et aux

jeunes de mieux faire entendre leur voix dans la

prestation de services, à travers le renforcement de

la recherche, la compréhension des caractéristiques

du marché du travail, la création d'observatoires du

marché du travail et l’appui aux réformes de ce

marché. Un appui sera également fourni aux Pays

membres régionaux (PMR) pour améliorer l'efficacité

de leurs politiques relatives au marché du travail.

7. Le recentrage sur les États fragiles

représente un élément essentiel du programme de

croissance inclusive. Le Groupe de la Banque

adoptera un cadre ou une méthodologie plus robuste

d’évaluation de la fragilité et introduira un certain

nombre de réformes afin de s’assurer que l’approche

opérationnelle de la Banque dans les États fragiles

est plus efficace et plus efficiente pour s’attaquer aux

énormes défis de développement qui se posent dans

cette catégorie de pays. Les approches régionales et

les initiatives conjointes aideront à réaliser des

synergies encore plus importantes. Les principales

priorités seront le renforcement des capacités pour le

développement institutionnel, la création d'emplois,

la mise en place d'infrastructures de base et la

réduction de l'insécurité.

8. TTransition vers la croissance verte. Le but

poursuivi par la stratégie de la croissance verte de la

Banque est d'aider les pays africains à réduire la

vulnérabilité par le renforcement de la résilience, la

gestion efficace et durable des ressources naturelles

et la promotion d’une infrastructure viable à long

terme. Les opérations de la Banque appuient la

résilience dans les projets d’énergies propres et de

gestion de l'eau et des terres entre autres. Le Groupe

de la Banque gère également des instruments de

financement novateurs qui peuvent réduire les coûts

de transaction de la transition vers des modes de

développement plus écologiques, tels que le Fonds

pour l'environnement mondial, les Fonds

d'investissement climatiques, le Fonds pour l'énergie

durable pour l'Afrique et le Fonds forestier du bassin

du Congo. En établissant des partenariats plus

opérationnels, en développant les capacités internes

et en renforçant davantage l'accès à des instruments

de financement innovants qui facilitent la transition

vers une croissance verte, le Groupe de la Banque

intensifiera son engagement avec les PMR en vue de

réaliser la croissance verte.

18GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

9. Promouvoir la production agricole est

largement considéré comme l'un des moyens les plus

efficaces pour stimuler la croissance inclusive et

réduire la pauvreté. Libérer le potentiel agricole de

l'Afrique et lutter contre l'insécurité alimentaire

nécessiteront des interventions multisectorielles

coordonnées et soutenues dans une chaîne de valeur

intégrée. En investissant dans l'infrastructure rurale,

la Banque contribuera à améliorer la productivité

agricole et la compétitivité. En investissant dans

l'infrastructure régionale et en prenant part au

dialogue sur les politiques visant à supprimer les

barrières commerciales à l'importation de denrées

alimentaires et des intrants tels que les engrais, la

Banque contribuera à atténuer la volatilité des prix et

à réduire l'insécurité alimentaire, de telle sorte que les

déficits dans certains pays soient compensés par une

production excessive dans d’autres.

1.3 Principales priorités opérationnelles

10. La SLT propose d’appuyer la croissance

inclusive et durable en mettant l’accent sur cinq

principaux domaines opérationnels qui ont été

identifiés dans la Stratégie à court terme de la Banque

et dans lesquels la Banque a un avantage comparatif,

à savoir, le développement de l’infrastructure,

l’intégration régionale, le développement du secteur

privé, la gouvernance et le développement des

compétences et les technologies.

11. DDéveloppement des infrastructures. La

Banque mettra à profit sa solide expérience pour

aider à combler le retard de l’Afrique dans le domaine

de l’infrastructure. Depuis 2008, la Banque a

contribué à construire et à rénover 25 000 kilomètres

de routes de desserte, reliant les zones rurales à des

corridors de transport et des marchés et profitant à

plus de 10 millions de personnes. Elle a augmenté la

production d’électricité de plus de 3 000 mégawatts

et a construit, rénové et installé 15 000 kilomètres de

lignes de transport et de distribution, donnant l’accès

de l’énergie à plus de 13 millions de personnes. Plus

de 12 millions d’Africains bénéficient de l’accès à

l’eau potable et à des installations d’assainissement

grâce aux 24 000 puits, forages et installations

d’assainissement construits par la Banque. Les

améliorations de l’infrastructure touchent divers

secteurs et la Banque entend renforcer sensiblement

les investissements dans l’infrastructure, en vue

d’accroître la productivité et la compétitivité et

d’approfondir l’intégration physique, économique et

sociale.

12. Intégration régionale. La Banque est bien

placée pour jouer un rôle de premier plan dans la

promotion de l’intégration des économies africaines,

en vue de créer des marchés plus vastes et plus

attractifs, de relier les pays enclavés aux marchés

internationaux et d’appuyer le commerce intra-

africain. L’infrastructure étant un obstacle de taille au

commerce, la Banque adoptera une démarche

intégrée en matière de développement infrastructurel.

Investie d’un mandat précis de l’Union africaine, la

Banque mettra en œuvre le Programme pour le

développement des infrastructures en Afrique (PIDA).

19

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

L’Afrique doit aussi s’intéresser aux aspects

«immatériels» de l’intégration régionale, notamment

le commerce, qui constituera un aspect important du

programme de travail de la Banque. Les opérations

privilégieront les questions de réglementation dans le

domaine des infrastructures régionales, renforceront

les capacités d’analyse, publieront les produits de

savoir fondés sur l’expérience des projets régionaux

et mettront en place un environnement porteur grâce

au dialogue stratégique.

13. DDéveloppement du secteur privé. La

transition vers un modèle économique plus inclusif et

plus vert passe par une collaboration efficace et à

grande échelle avec le secteur privé. Dans cette

perspective, il faudra améliorer le climat

d’investissement au profit du secteur privé, mais

aussi offrir des mesures d’incitation efficaces et

donner de bons signaux qui favorisent l’innovation et

l’entrepreneuriat, en vue de réaliser une croissance

inclusive et de plus en plus verte. Au cours de la

période 2013–2015, le Groupe de la Banque

intègrera les activités de développement du secteur

privé, se concentrera sur l’amélioration du climat des

affaires dans les PMR et renforcera des

infrastructures nationales et régionales, en particulier

l’énergie et le transport. Le Groupe de la Banque

prendra des mesures directes destinées à

promouvoir le développement des entreprises et des

entrepreneurs africains, notamment en étudiant des

voies innovantes pour appuyer les micros, petites et

moyennes entreprises. Le Groupe de la Banque

renforcera également l’accès aux financements et

favorisera les partenariats public-privé avec une offre

de produits plus diversifiée.

14. Gouvernance. Selon les indicateurs

concernant les 24 pays où le Groupe de la Banque a

appuyé les réformes, la combinaison entre l’appui

financier, le dialogue sur les politiques et l'assistance

technique apporte une contribution substantielle. La

gouvernance reste également un élément essentiel

dans la coopération avec les États fragiles et les pays

touchés par un conflit, stabilisant la situation

macroéconomique et rétablissant les systèmes de

base de gestion financière. Les domaines prioritaires

en matière de gouvernance au cours des trois

prochaines années seront notamment des réformes

approfondies de la gestion financière, l’accent sur la

rentabilité et la responsabilité, les réformes axées sur

la gestion des finances au niveau des collectivités

publiques locales et la mobilisation de ressources

nationales ; l’appui juridique et réglementaire en

faveur du développement du secteur privé.

15. Compétences et technologie.

L’investissement dans l’enseignement supérieur, les

sciences, les technologies et la formation

professionnelle sera au centre du programme de

développement des compétences de la Banque. Pour

l'avenir, la création d’emplois grâce à des projets

d'infrastructure viendra compléter les opérations à

forte intensité de main-d'œuvre. Les investissements

se concentreront sur les jeunes entrepreneurs ayant

des compétences exploitables, capables de créer des

entreprises et d'améliorer la productivité du secteur

20GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

informel. Afin de promouvoir le développement des

compétences, un nouveau modèle d'enseignement

plus intégré et participatif permettra au secteur privé

de mieux contribuer au développement des produits

TIC dynamiques et innovants, de promouvoir la

formation virtuelle et l'apprentissage mobile, accroître

l'efficacité du système éducatif, et construire des

centres d'excellence régionaux pour établir le lien

entre le développement des compétences et les

besoins du marché du travail.

1.4 Domaines d’intérêt particulier

16. ÉÉtats fragiles. La fragilité (et les conflits)

représente le défi le plus exaltant au plan du

développement en Afrique et c’est la raison pour

laquelle elle est considérée comme un domaine

d’intervention stratégique dans la SLT, et un thème

opérationnel spécial dans le cycle opérationnel du

FAD-XIII, 2014-2016. Le portefeuille des États fragiles

couvre la même gamme de secteurs et de domaines

thématiques que les portefeuilles des autres pays,

mais la Facilité en faveur des États fragiles va plus

loin. Elle offre des financements complémentaires

pour la gouvernance, le renforcement des capacités,

et la reconstruction de l'infrastructure sociale et

commerciale. Elle aide à l'apurement des arriérés de

la dette en vue de normaliser les relations avec les

institutions financières internationales. Elle vise à

fournir des conseils techniques et un appui au

renforcement des capacités pour aider les États

fragiles à se préparer et à gérer les politiques de

développement et les investissements.

17. Genre. L'Afrique ne pourra pas tirer parti du

dividende démographique que représente sa

jeunesse de manière inclusive sans s'attaquer aux

disparités entre les sexes. La Banque élabore

actuellement un cadre stratégique qui approfondit

l'intégration de la problématique hommes-femmes

comme stratégie clé pour la promotion de l'égalité

des sexes et l'autonomisation des femmes à travers

toutes ses opérations - des stratégies de partenariat

avec les pays à la conception et la mise en œuvre de

projets et programmes prenant en compte la

dimension genre. Pour suivre les progrès et fournir la

preuve de résultats obtenus, la Banque élabore

actuellement des mesures solides et rigoureuses

d’évaluation pour encourager et suivre les progrès

accomplis en matière d’intégration des questions de

genre et de parité et les prendre en compte dans ses

activités et les études analytiques.

18. Agriculture et sécurité alimentaire. La

Banque a joué un rôle clé dans le domaine de

l’agriculture, en investissant dans la chaîne de valeur

agricole. Ses investissements s'articulent autour des

domaines dans lesquels elle possède un avantage

comparatif - infrastructure agricole et gestion des

ressources naturelles renouvelables – autant de

facteurs contribuant à améliorer la productivité.

À ce jour, l'agriculture et le développement rural

ont représenté une part importante du portefeuille

de la Banque. À l'avenir, la Banque fera d’autres

investissements pour assurer la sécurité alimentaire

en mettant l'accent sur les infrastructures d'irrigation,

la construction et la réhabilitation des routes rurales

21

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

et communautaires, les marchés et les infrastructures

de stockage, l’appui à l’agro-industrie et la réduction

des pertes post-récolte. La Banque mettra également

l'accent sur le renforcement du partenariat, de la

complémentarité et du cofinancement avec d'autres

partenaires. De même, la Banque apportera son

appui au renforcement des capacités des PMR pour

l'élaboration des politiques, afin de les aider à

combler les lacunes en matière de leadership et de

politique dans les activités de développement

agricole. Ces mesures visent à faciliter la création

d’un environnement favorable pour la mise en œuvre

d’initiatives plus larges dirigées par d’autres

partenaires, telles que le Programme global de

développement de l'agriculture en Afrique (CAADP),

ainsi que d’attirer davantage d'investissements dans

le secteur de l'agriculture en Afrique.

1.5 Modalités opérationnelles et priorité institutionnelle

19. Le présent plan triennal glissant et le

présent budget constituent un aspect clé de la mise

en œuvre de la SLT (voir graphique 1). Au nombre des

autres aspects figurent : i) l’alignement des diverses

politiques et stratégies opérationnelles définissant les

principes et les orientations générales de la mise en

œuvre de la SLT ; ii) l’alignement des stratégies

sectorielles et pays existantes et/ou nouvelles sur la

SLT ; iii) la préparation, chaque année, d’un

document de plan triennal glissant et de budget, avec

des détails sur la mise en œuvre ; et iv) les

ajustements aux processus d’établissement de

rapports sur le suivi et l’évaluation de la performance

de la Banque.

22GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Graphique 1 Mise en œuvre de la Stratégie à long terme

Rapport annuel sur

l’efficacité du

développement

Stratégie à long terme (SLT) 2013 – 2022

Vision et objectifs à long terme Réduction de la pauvreté par la :

- Croissance inclusive - Transition vers la croissance verte - Infrastructure

- Intégration régionale

- Gouvernance - Compétence & Technologie

Politique/Stratégie – 10 ans • Principes de mises en œuvre

• Priorités institutionnelles essentielles (ex. RH)

- Développement du secteur privé

DPB triennal glissantPOI et PNOI

Effectifs et financement Incidence Budgétaire

Stratégies

Sectorielles / pays / IR

5 ans Spécificités

Réserve de projets CiblesMise en œuvre du

programme de travail et suivi de la performance

Mesure des Résultats Enseignements tirés

Aperçu des enjeux clés

20. Pour atteindre les cibles fixées dans la SLT,

le Groupe de la Banque devra accroître la réactivité

et l’efficacité institutionnelles, accorder une plus

grande priorité au suivi des résultats et à

l’établissement de rapports, renforcer la cohérence

dans les stratégies et les politiques institutionnelles,

et améliorer la gestion des ressources humaines et le

dosage des compétences. L’enquête en cours sur les

compétences devrait aider à se doter de l’expertise

appropriée pour exécuter efficacement des projets et

programmes, améliorer la gestion des risques,

interagir plus étroitement avec les partenaires au

développement et attirer des ressources plus

substantielles pour compléter et augmenter les

programmes du Groupe. Le Groupe de la Banque

déploiera des efforts plus soutenus pour concrétiser

la vision « Une seule Banque », qui est celle d’une

institution plus intégrée, plus efficiente, plus efficace

et davantage orientée vers les résultats, et qui mesure

les progrès réalisés à l’aune des résultats obtenus sur

le terrain. À cette fin, le Groupe de la Banque

améliorera la communication interne et externe,

rationalisera les processus opérationnels et les

budgets, renforcera les capacités du personnel,

investira davantage dans la gestion du personnel et

la discipline en matière de performance, et améliorera

l’infrastructure institutionnelle, y compris l’appui aux

technologies de l’information.

1.6 Décentralisation

21. En vue d’améliorer la réactivité aux PMR et

renforcer l’efficacité au plan du développement, la

direction consolidera davantage les activités cruciales

de gouvernance institutionnelle et de coordination.

Une priorité consistera à aller plus loin dans le

programme de décentralisation. Encouragée par le

rôle positif des BE dans la poursuite de l’action de la

Banque, la direction met en œuvre, depuis 2011, un

ambitieux programme de décentralisation. Le modèle

de prestation décentralisé de la Banque a été étendu

à 34 pays en 2012 avec une capacité opérationnelle

sensiblement accrue en raison de la mise en place de

deux CRR à Nairobi et à Pretoria. La Banque a

désormais des BE dans 12 États fragiles et une

présence adaptée aux besoins en Guinée-Bissau, à

Sao Tomé-et-Principe et à l’île Maurice. Le personnel

professionnel basé dans les BE représente désormais

37 % de l’effectif total des opérations, contre 28 %

en 2011. Un quart des projets de la Banque est

désormais géré à partir des BE et cette proportion

devrait augmenter davantage en 2013. La direction

poursuit les efforts visant à faire en sorte que les BE

disposent des ressources et des outils nécessaires

pour s’acquitter efficacement de leur mission.

22. Afin de renforcer encore plus les processus

opérationnels, la direction continue d’autonomiser les

BE et de leur déléguer des pouvoirs. La matrice de

délégation de pouvoirs approuvée récemment a

augmenté de manière significative le nombre de

décisions et d’actions pouvant être prises sur le

terrain afin de renforcer les processus et améliorer

l’efficacité globale. Pour s’assurer que les BE sont

dotés des pouvoirs nécessaires pour assurer des

prestations dans un environnement répondant à un

modèle plus décentralisé, la direction a pris des

actions pour décentraliser la prise de décisions

23

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

fiduciaires tout en conservant des sauvegardes

suffisantes. Ces mesures comprennent le

renforcement de la capacité des TIC de la Banque,

qui est essentielle pour un fonctionnement efficace.

Par conséquent, il est nécessaire de consacrer

d’importants investissements en capital à la

modernisation des systèmes de TI au niveau des BE.

Cette question retiendra la plus grande attention

pendant la période de planification de 2013 à 2015.

23. Pour s’assurer de la réalisation des objectifs

de décentralisation, la direction continuera de

réexaminer les processus opérationnels, effectuera

une revue à mi-parcours de la Feuille de route sur la

décentralisation en 2013 et évaluera les deux CRR

pilotes en 2014. La direction sait pertinemment que

la décentralisation implique des investissements dans

de nouvelles structures organisationnelles, de

nouvelles responsabilités et de nouvelles méthodes

d’action. Il s’agit de facto essentiellement du nouveau

modèle de prestation.

1.7 Garanties fiduciaires

24. L’évolution de la Banque vers une plus forte

présence dans les PMR implique qu’elle devra

autonomiser davantage son personnel et lui conférer

plus de pouvoirs. Cette orientation a forcément des

conséquences sur les garanties fiduciaires pour les

activités institutionnelles (comptabilité, budgétisation

et gestion de la trésorerie) ainsi que pour les activités

opérationnelles et de prêt (passation de marchés,

gestion financière et décaissement). La direction

n’ignore pas que la réussite de la décentralisation en

tant que modèle opérationnel est tributaire, dans une

très large mesure, de l’application plus stricte des

sauvegardes fiduciaires.

25. À cet égard, la Banque prend des mesures

pour améliorer l’efficacité de son service de lutte

contre la fraude et la corruption afin de s’assurer que

les normes les plus élevées d’intégrité s’appliquent

tant au sein de la Banque que dans l’exécution de

ses projets. Cela consiste à élaborer des mesures

préventives ainsi qu’à renforcer les mesures de lutte

contre la corruption et les sauvegardes fiduciaires

visant à réduire de manière proactive le risque

d’inconduite, de fraude et de corruption.

Conformément à son programme de décentralisation,

la Banque est déterminée à décentraliser

effectivement ses services de passation de marché

et fiduciaires pour contribuer à améliorer l’impact de

son action sur le développement. L’objectif

consisterait à améliorer l’efficacité, gérer

convenablement les risques fiduciaires et renforcer les

capacités.

26. Outre la décentralisation des fonctions

institutionnelles et opérationnelles, les activités et les

opérations administratives de la Banque ont

augmenté considérablement, plus particulièrement en

réponse aux réalités sur le continent et aux besoins

pressants des clients de la Banque. Cette situation a

créé des pressions supplémentaires sur les services

d’appui de la Banque et renforcé les risques

opérationnels. Parallèlement, les responsabilités de

l’Audit interne ont augmenté et se sont élargies pour

couvrir les défis de la gestion du nouveau risque

d’entreprise, y compris l’établissement de rapports

24GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

sur l’efficacité de la gouvernance, la gestion de risque

et les activités de contrôle. En conséquence, la

Banque rationalise sa prestation de services d’audit,

en mettant en particulier l’accent sur l’assurance

qualité et portant une meilleure attention aux

opérations. En outre, la Banque poursuit la mise en

œuvre et l'exécution des contrôles internes plus

strictes et une plus grande vigilance en particulier

dans le domaine des décaissements de prêts et de

paiements des dépenses administratives. La mise

en œuvre du Cadre de gestion des risques

opérationnels récemment approuvé devrait contribuer

davantage à des contrôles renforcés au sein de la

Banque et en particulier dans les CRR et les bureaux

extérieurs. La Banque tirera aussi parti du

renforcement en cours de la plateforme des TI dans

les BE pour garantir davantage les sauvegardes

fiduciaires.

25

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

2.1 Évaluation du programme de travail de 2012

2.1.1 Performance dans les activités de prêt

en 2012

27. La performance du Groupe de la Banque

dans les activités de prêt en 2012, par rapport aux

objectifs fixés, varie d’un guichet à l’autre. Comme lors

des années précédentes, le guichet FAD continue

d’afficher une solide performance, les approbations

devant atteindre 85 % de la cible de financement d’ici

la fin de l’année. Il convient de noter qu’un montant de

360 millions d’UC est réservé au titre du Pilier II de la

Facilité en faveur des États fragiles pour éponger

éventuellement les arriérés du Soudan et du Zimbabwe.

Étant donné qu’aucun de ces deux pays ne remplit

actuellement les conditions requises pour éponger les

arriérés, une telle opération n’a pas été programmée. Si

les ressources de ce Pilier II étaient prises en compte, le

guichet FAD dépasserait sa cible de 2012.

28. Le guichet du secteur public de la BAD a

toutefois été confronté à des difficultés. Les

projections jusqu’à la fin de l’année montrent que les

approbations atteindront 65 % de la cible, mais

pourraient atteindre 74% si une opération à l’appui

de réformes est approuvée en faveur du Nigéria. Il est

vrai que ce chiffre est meilleur que celui de 2011, mais

cette performance d’un niveau relativement faible

constitue une source de préoccupation. La faible

performance du guichet du secteur public de la BAD

peut s’expliquer, dans une large mesure, par

l’environnement externe, lié aux défis politiques et

économiques dans certaines parties d’Afrique du

Nord et d’Afrique de l’Ouest. Les événements en

Tunisie et en Égypte, deux pays qui sont

habituellement de gros emprunteurs, et la décision

subséquente des agences de notation de revoir à la

baisse la cote de crédit de ces pays, ont entraîné le

retrait du programme de prêt de nombre de projets

d’une valeur totale de 820 millions d’UC. Les récents

événements au Mali et en Guinée-Bissau ont eu des

2 Mise En Œuvre Du Programme De Travail Et Exécution Du Budget De 2012

effets similaires. Pour relancer les activités de prêt du

guichet du secteur public de la BAD, la direction a

pris un certain nombre de mesures, notamment

l’exploration de possibilités dans d’autres pays BAD.

La Banque a enregistré un très grand succès au

Maroc où elle a réalisé cinq opérations d’une valeur

de 752 millions d’UC cette année.

29. Les approbations du guichet du secteur

privé de la BAD devraient atteindre 84 % de la cible

en 2012. Cependant, le programme 2012 des prêts

au secteur privé inclus 3 opérations d'une valeur de

260 millions pour le financement du commerce. Le

traitement des 3 opérations est subordonné à l'issue

des discussions en cours au sein de la Banque sur le

financement du commerce. La mise en œuvre des

opérations du secteur privé de la BAD a également

été affectée par les défis politiques et économiques

en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest, bien que

dans des proportions limitées. Les défis politiques et

économiques ont eu un impact négatif sur les limites

de prêts soutenable de certains des principaux pays

emprunteurs. Dans un grand nombre d'autres pays,

principalement des pays à faible revenu, les limites de

prêts soutenable sont de petite taille, ce qui a limité

la capacité de la Banque à effectuer des opérations

importantes ou agir en tant qu'arrangeur de

transactions.

30. Dans l’ensemble, la performance de la

Banque en 2012 devrait atteindre plus de 77 % de la

cible de financement, chiffre meilleur par rapport

à 20113. En plus des facteurs externes et des

contraintes au niveau des pays, la performance

à travers les guichets de prêt de la Banque dépend,

dans une large mesure, de l’état de préparation

des projets. Il importe de noter que sur les 118 projets

dont l’approbation était prévue en 2012, 67

se trouvaient encore au stade de l’identification.

En raison du faible état de préparation, un certain

nombre d’opérations ont dû être repoussées à

plus tard ou retirées du programme de prêt, ce qui

a contribué à une forte volatilité du programme

indicatif d’opérations. La direction a pris des mesures

pour assurer une plus grande stabilité et prévisibilité

du programme de prêt pour les exercices 2013-

2015, présentées dans la section 3.

2.1.2 Activités opérationnelles

31. Le rapport du troisième trimestre sur le

budget et la performance pour 2012 présente les

progrès réalisés dans la mise en œuvre du

programme de travail de 2012. L’élaboration des

documents de politique est en bonne voie, mais celle

des documents de stratégie sera menée à bien d’ici

la fin de l’année, même si elle accuse de légers

retards. Les indicateurs de gestion du portefeuille tels

que les projets à risque, les opérations supervisées

deux fois et le nombre de rapports d’achèvement de

projets (RAP) établis, sont en bonne voie. Le rapport

montre également que l’efficience dans la gestion des

26GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

3 La performance du groupe de la Banque passera à 72% si les 3 opérations de financement du commerce ne peuvent pas être réalisées en 2012. Cependant, la performance globale va augmenter à 80% si les deux opérations de financement du commerce et l’opération à l’appui de réformes du Nigeria connaissent un succès en 2012.

coûts de fonctionnement, par rapport au revenu,

s’est accrue (annexe 1).

32. S’il est vrai que le Groupe de la Banque est

largement bien parti pour atteindre les cibles fixées

pour 2012 dans son cadre institutionnel de mesure

des résultats, le rapport du troisième trimestre sur le

budget et la performance a attiré l’attention sur trois

domaines de faible performance : la non-atteinte des

cibles fixées en matière d’approbation de projets, les

longues périodes d’attente entre l’approbation des

projets et le premier décaissement, et le recrutement

et la conservation du personnel. Au mois de

septembre 2012, la performance en matière

d’approbation de projets s’établissait à 42 %, soit 2,4

milliards d’UC, contre une cible de 5,7 milliards d’UC.

Ce faible démarrage des financements reflète non

seulement les réalités politiques et économiques

changeantes des PMR, mais aussi les défis liés à la

réserve de projets.

33. Les longues périodes d’attente qui séparent

l’approbation et le premier décaissement indiquent la

nécessité d’améliorer l’état de préparation des projets

et de renforcer le dialogue avec les PMR. Le

démarrage des projets a connu une accélération,

mais il reste encore beaucoup à faire. S’agissant du

recrutement et de la conservation du personnel, la

direction a achevé la restructuration du Département

des ressources humaines, qui a permis d’introduire

des améliorations dans les processus connexes de

recrutement et de conservation de ressources

humaines hautement qualifiées : le premier résultat

positif est la situation actuelle du taux de vacance de

postes, qui est inférieur à 10%.

2.1.3 Activités non opérationnelles

34. CCoordination institutionnelle : Pour améliorer

la coordination des activités de la Banque, le Comité

de coordination de la Haute direction (SMCC) et le

Comité des opérations veillent désormais à la

performance institutionnelle et à l’efficacité

organisationnelle, tout en continuant de jouer leurs

rôles traditionnels en matière d’orientations politiques

et d’aval des opérations. Le SMCC donne des

orientations sur les questions émergentes telles que

la gestion des risques, les ressources humaines, la

mobilisation des ressources, la matrice de délégation

de pouvoirs et la feuille de route du retour du Groupe

de la Banque à son siège à Abidjan, ainsi que sur des

questions qui sont d’actualité.

35. Technologies de l’information et continuité

des activités : L’exécution du projet de modernisation

de SAP est en bonne voie. Une nouvelle structure de

gouvernance de ce projet a été créée au cours du

premier semestre de l’année 2012, avec la

nomination d’un nouveau chef de projet, du directeur

du projet et du promoteur du projet. Pour appuyer le

processus de décentralisation, 29 BE (tous les BE

27

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

sauf ceux du Burundi et du Zimbabwe) et deux CRR

pilotes (au Kenya et en Afrique du Sud) sont

maintenant connectés aux services des technologies

de l’information basés à l’Agence temporaire de

relocalisation (ATR) de la Banque à Tunis. La direction

s’attache à améliorer la connectivité pour le courrier

électronique et SAP dans les BE. Elle s’attache

également à créer des sites de continuité des

activités au Maroc et en Afrique du Sud. Ces centres

de secours renforceront la résilience de la Banque et

atténueront les risques opérationnels.

36. GGestion des risques et responsabilités

fiduciaires : Le Cadre de gestion des risques

opérationnels a été approuvé par les Conseils au cours

du premier trimestre de 2012, et des revues des

systèmes de contrôle interne ont été conduites au titre

de l’audit de clôture de l’exercice 2011. Le

Département du contrôle financier et l’Unité du contrôle

interne ont poursuivi la revue des systèmes de contrôle

interne et des procédures de gestion financière, y

compris ceux des BE. Les activités concernant le

tableau de bord des risques, qui est un engagement

clé pris dans le cadre de la sixième augmentation

générale du capital (AGC-VI) de la Banque, devraient

être menées à bien d’ici la fin de 2012, comme prévu.

Un comité à part entière du risque de crédit (CRC) a été

mis en place et est opérationnel.

37. Audit et lutte contre la corruption : Au cours

de l’année, le rapport d’activité annuel sur l’audit

interne pour 2011 a été achevé, et 29 missions

d’audit, dont 14 au niveau des BE, étaient en cours.

À l’heure actuelle, 41 enquêtes sont en cours à la

suite d’allégations de pratiques de corruption. Pour

réduire la vulnérabilité à de telles pratiques, le Groupe

de la Banque est en train de renforcer ses capacités

en matière de prévention et de détection.

2.2 Exécution du budget de 2012

2.2.1 Budget administratif et budget

d’équipement

38. Au mois de septembre 2012, une

proportion de 61 % du budget annuel avait déjà été

engagée. Au troisième trimestre de 2012, le taux

d’utilisation du budget d’équipement était de 68 %.

Près de deux tiers des ressources, au titre du budget

d’équipement, ont été affectées à l’amélioration de

l’environnement de travail à l’ATR, à la rénovation du

siège et à l’amélioration des BE du Nigeria et de

Tanzanie.

2.2.2 Gestion des ressources humaines

39. Il ressort des principaux indicateurs des

ressources humaines pour 2012 que des progrès ont

été réalisés dans certains domaines, mais qu’il

subsiste des défis dans d’autres domaines. Au mois

de septembre 2012, le taux de départs prématurés

des effectifs était de 1,3 %, contre une cible de 1,5

28GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

%. Le ratio hommes-femmes était de 28 %, contre

une cible de 29 % ; et l’indice de diversité du point

de vue de l’âge du personnel s’établissait à 46 %,

contre une cible de 48 %. Le taux de vacance de

postes pour le personnel professionnel s’établissait à

11 %, contre la cible de 8 %, fixée pour la fin de

l’année. Le taux de vacance de postes s’établit

actuellement en dessous de 10 %.

40. Des efforts sont en cours pour continuer à

faire baisser le taux de vacance de postes et

améliorer le ratio hommes-femmes et le taux de

départs des effectifs. La direction a lancé le

processus de sélection de candidats figurant sur la

liste des « candidats recommandés », établie à

l’issue des entretiens organisés au cours des 12

derniers mois, pour pourvoir les postes

actuellement vacants qui correspondent à leurs

profils. La direction identifie également les voies et

moyens d’améliorer le processus de recrutement

actuel et prend d’autres initiatives visant à mettre

en place un nouveau modèle de recrutement plus

décentralisé que le modèle actuel. Le rôle du

Département des ressources humaines deviendra

alors un rôle de facilitation et de contrôle de la

qualité ex-post.

29

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

41. Plusieurs défis opérationnels et les

enseignements tirés de la mise en œuvre du

programme de travail actuel guident la conception et

la mise en œuvre du programme de travail 2013-

2015. Ces défis et enseignements portent sur

l’amélioration plus poussée du processus de

préparation du programme de travail et du budget, la

constitution et la gestion de la réserve de projets,

l’amélioration des réalisations des projets,

l’alignement des opérations et des ressources sur les

principales priorités, le renforcement des processus

opérationnels, et l’amélioration de la gestion des

ressources humaines. Pour relever ces défis, la

Banque devra faire preuve d’innovation et explorer de

nouvelles opportunités et de nouveaux modèles

opérationnels afin d’obtenir des résultats.

3.1 Renforcement du processus de préparation du programme de travail et du budget

42. La Banque reconnaît la nécessité d’amener

davantage les unités opérationnelles à participer au

processus budgétaire. Une plus forte participation et

une meilleure implication devraient permettre de

mieux aligner le programme de travail sur les priorités

stratégiques et d’augmenter le taux d’exécution du

3 Enseignements Tirés Et Implications Pour Le Programme De Travail 2013−2015

budget administratif. En 2012, la direction a institué

le document-cadre par complexe pour aider chaque

complexe à élaborer un programme de travail triennal

glissant cohérent, à mieux aligner son programme de

travail sur les priorités institutionnelles de la SLT, et à

évaluer de manière plus réaliste les ressources

requises. Avec le document-cadre par complexe, les

complexes ont été invités à discuter de leurs

orientations stratégiques, leurs priorités

opérationnelles et leurs besoins de ressources avec

un comité du budget et du programme composé du

président, du Premier vice-président et Chief

Operating Officer et des départements de la stratégie,

des opérations et des politiques, et, de la

programmation et du budget. Seuls les projets ayant

faits l’objet d’une discussion au niveau des vice-

présidences et ayant été validés par les directeurs

des départements pays ou régionaux ont été pris en

compte dans le programme de travail opérationnel

indicatif. Ces réunions seront une caractéristique clé

du processus de préparation du programme de

travail et du budget sur la période 2013-2015 et au-

delà.

43. PPréparation du programme opérationnel :

Les priorités définies dans les documents de stratégie

pays et dans les documents de stratégie d’intégration

régionale ont guidé la préparation du programme de

travail pour chaque pays et pour les opérations

régionales, respectivement. Il revient aux

départements régionaux de veiller à ce que les

programmes de travail reflètent les priorités des pays

membres régionaux et concourent à la réalisation de

l’objectif fondamental de réduction de la pauvreté par

le biais d’une croissance inclusive et de plus en plus

verte. Au terme de ce processus, des accords sur le

programme opérationnel ont été signés par les

directeurs sectoriels et régionaux. Ces accords ont

été envoyés, pour examen et consolidation, avant leur

saisie dans le logiciel de planification du programme

et du budget (Système d’allocation stratégique des

ressources – SRAS).

44. Préparation du programme non opérationnel

: Les programmes de travail des complexes d’appui

sont axés sur les activités visant à appuyer le

programme de travail des complexes des opérations

et également sur l’appui aux services de routine fournis

par le complexe des services institutionnels. Les

discussions sur le programme de travail et les besoins

de ressources des complexes d’appui ont eu lieu au

niveau des vice-présidents. Les accords définitifs ont

été conclus entre les directeurs et les vice-présidents.

3.2 Fixation de cibles en matière de prêt pour 2013-2015

45. Il est probable que les défis auxquels sont

confrontés un certain nombre de principaux pays

emprunteurs habituels persistent en 2013 et au-delà.

C’est la raison pour laquelle la direction a décidé de

fixer les cibles pour les prêts du guichet du secteur

public de la BAD à des niveaux inférieurs aux niveaux

de l’AGC-VI. Toutefois, elle est déterminée à revenir

à partir de 2014 à l’engagement de l’AGC-IV

concernant le guichet du secteur public de la BAD et

a déjà pris un certain nombre de mesures en ce sens.

De même, pour tenir compte des ratios prudentiels,

30GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

la direction a décidé de limiter les prêts du guichet du

secteur privé à 1,1 milliard d’UC par an au cours des

trois prochaines années. La section 4 fournit de plus

amples informations sur les cibles et leurs

implications. Il importe de noter ici que des institutions

sœurs ont aussi procédé à des révisions similaires à

la baisse, en réponse à l’environnement opérationnel

en mutation rapide.

3.3 Renforcement de la constitution et de la gestion de la réserve

46. En raison des faiblesses dans la

constitution et la gestion de la réserve, et du

problème connexe de volatilité, le Groupe de la

Banque n’a pas pu atteindre certaines de ses cibles

en matière de prêt ou a enregistré des retards à cet

égard. La direction en a tiré des enseignements, en

prenant un certain nombre de mesures précises qui

renforceront et stabiliseront la réserve. Dans

l’élaboration du programme de prêt pour 2013-

2015, seules les opérations entérinées et validées

par les directeurs régionaux dans le SRAS ont été

prises en compte pour le programme opérationnel

indicatif (POI). Il y a également eu d’intenses

discussions entre les départements régionaux et

sectoriels, sous la conduite du vice-président

Opérations I – Programmes pays et régionaux et

Politiques –, pour s’assurer que les projets inscrits

dans le POI sont réalisables et ont atteint le plus haut

niveau de préparation. Par ailleurs, une attention

particulière est accordée aux rôles des BE et des

chargés de programme pays dans la gestion du

programme de travail.

47. Suite à ces initiatives, la proportion des

opérations du secteur public qui figurent dans le POI

et qui n’ont pas encore dépassé le stade de

l’identification a été ramenée à 26 %, ce qui accroîtra

la prévisibilité, tout en réduisant la concentration de

l’action en fin d’exercice en 2013. Les complexes des

opérations s’attachent en outre à améliorer la

planification et l’exécution des projets et seront plus

responsables des résultats. Le département des

politiques et ressources opérationnelles de la Banque

a renforcé et dédié une équipe d’appui chargée du

suivi de la mise en œuvre du POI. Par ailleurs, le

calendrier de traitement des projets à l’échelle de la

Banque, récemment institué, aidera les complexes à

gérer leurs programmes de prêt. La direction

continuera également à renforcer la réserve, en

améliorant l’identification et la préparation des

opérations, avec la participation active des

départements régionaux et sectoriels, des

représentants résidents et des chargés de programme

pays. À cette fin, il est prévu un certain nombre de

réunions consultatives régionales, pilotées par le

Complexe chargé des programmes pays et régionaux

et des politiques, dans le cadre des efforts visant à

améliorer la constitution et la gestion de la réserve.

3.4 Proactivité et exploration de nouvelles opportunités opérationnelles

48. La Banque entend explorer des

opportunités opérationnelles dans les pays et/ou

chez les emprunteurs non habituels, y compris les

pays à faible revenu, qui sont capables d’absorber

les ressources non concessionnelles. Elle entend

31

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

également intensifier ses activités. À cet égard, elle

accordera une plus grande attention à l’identification

de projets-enclaves régionaux viables. L'objectif est

non seulement de diversifier géographiquement le

portefeuille de la Banque et ainsi réduire les risques

de concentration, mais aussi d'augmenter le

programme de prêts. Le personnel de la Banque et

particulièrement ceux qui sont dans les bureaux

extérieurs sont donc sensibilisés à la nécessité de

faire de l’identification et de l’élaboration de tels

projets un important aspect de leur dialogue avec les

PMR. Pour les projets dont la préparation et

l’exécution nécessitent des ressources substantielles,

la Banque s’attachera à mobiliser d’autres

ressources, par le biais du cofinancement ou du

financement d’études appropriées, et en attirant

d’autres investisseurs. Pour ce qui est du secteur

privé, la Banque continuera également à participer à

la syndication et au cofinancement, afin d’attirer des

ressources plus substantielles et de promouvoir de

nouveaux projets. Elle continuera en outre à faire

preuve d’innovation et à lancer de nouvelles initiatives

pour amener de nouveaux investisseurs à participer

à ses opérations et à rechercher des projets bien

structurés avec un faible capital risque.

3.5 Accroissement de l’impact des programmes sur le développement

49. Pour accroître l’efficacité et l’efficience de son

portefeuille, le Groupe de la Banque a renforcé les

normes de qualité à l’entrée, amélioré les modèles de

rapports d’évaluation et accordé une plus grande

attention aux sauvegardes environnementales et

sociales. Les mesures pour améliorer davantage les

résultats des projets sur la période 2013-2015

consistent notamment à améliorer les normes de

qualité à l’entrée, améliorer la qualité de la supervision

des projets, fermer la boucle de rétroaction en matière

d’apprentissage, et déployer un Manuel des

opérations révisé. La Banque intensifie également les

efforts de collaboration avec les parties prenantes afin

d’améliorer l’impact de son action sur le

développement. Le Cadre d’engagement avec les

organisations de la société civile a été approuvé par

les Conseils en octobre 2012. L’objectif visé est de faire

désormais preuve de plus de transparence et de

responsabilité à l’égard des PMR et du public, et

d’accroître la contribution de la société civile aux

politiques institutionnelles, au dialogue avec les pays,

ainsi qu’à la conception et à l’exécution des projets.

De nouveaux mécanismes et politiques, fondés sur

des consultations systématiques des acteurs internes

et des parties prenantes, permettront de mieux

identifier et intégrer les aspirations des PMR, de rendre

la Banque comptable de l’obtention des résultats, de

mieux faire entendre la voix de ceux que la Banque

aide, et de fournir une rétroaction plus directe.

50. PPrise en compte de la problématique

hommes-femmes : L’intégration d'une perspective

genre dans la conception, la mise en œuvre, le suivi et

l'évaluation des programmes et des projets est

essentielle pour l’obtention de résultats positifs en

matière de développement. La direction a pris des

mesures pour s'assurer que les opérations de la

Banque dans les domaines de l’infrastructure, l'eau et

l'assainissement, l'éducation, la santé et le

32GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

développement du secteur privé continuent de

répondre aux besoins des femmes et des hommes en

matière de développement. La direction a également

pris des dispositions visant à garantir une collaboration

plus étroite entre départements de la Banque sur la

problématique hommes-femmes, le renforcement des

capacités du personnel au moyen des études

économiques et sectorielles, le renforcement des

connaissances et la mise au point d'outils d'intégration

des questions de genre et la formation. Le processus

d’élaboration avance pour la note d’orientation sur la

dimension genre de la qualité à l’entrée, la promotion

de la prise en compte de l’égalité hommes-femmes

dans les opérations à l’appui de réformes, et les

documents de budgétisation tenant compte de la

problématique hommes-femmes.

51. CChangement climatique : La Banque est

déterminée à accompagner les PMR dans leurs

efforts visant à réduire les impacts négatifs du

changement climatique tout en accélérant la

croissance économique intensive à faible émission

de carbone. De ce fait, elle a adopté des politiques

et des stratégies concernant les risques liés au

changement climatique et qui consistent à

promouvoir les énergies propres, le financement

carbone et la préservation de la biodiversité par le

biais du Fonds forestier du bassin du Congo

hébergé par la Banque. Elle a aussi pris des

mesures pour rendre les projets et les programmes

résistants aux aléas climatiques afin de réduire les

effets négatifs liés à toute évolution du climat.

52. Recentrage sur les États fragiles : Étant

donné que la fragilité demeure un principal sujet de

préoccupation, la Banque, par l’intermédiaire de son

Unité des États fragiles, élabore une nouvelle

stratégie qui orientera ses interventions dans cette

catégorie de pays sur la période 2013-2015 et au-

delà. La stratégie sera enrichie, entre autres, par le

savoir opérationnel de la Banque et par les

expériences acquises depuis 2001, ainsi que par la

somme croissante des connaissances sur la

manière de faire face à la fragilité et aux conflits,

particulièrement par la Banque mondiale et d’autres

institutions financières internationales, le New Deal

pour l’engagement dans les États fragiles qui a été

lancé à Monrovia (Liberia) en 2011 et entériné par le

Quatrième Forum de haut niveau sur l’efficacité de

l’aide en république de Corée, ainsi que les travaux

récents de l'Organisation de coopération

économiques et du Réseau international sur les

situations de conflits et de fragilité. La stratégie

répondra aux défis opérationnels qui se posent à la

Banque dans les États fragiles, comme il est indiqué

dans l’Évaluation de l’assistance de la Banque

africaine aux États fragiles de 2012 réalisée par le

département de l’évaluation des opérations. La

stratégie sera également enrichie par un Groupe de

haut niveau sur les États fragiles mis en place en

novembre 2012. La stratégie traitera, entre autres

choses, notamment des questions telles que la

définition et la classification des États fragiles,

l’éligibilité à la Facilité des États fragiles et le cadre

d’allocation des ressources.

33

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

3.6 Alignement des opérations, de l’organisation et des ressources surles priorités du Groupe de la Banque

53. Étant donné que le présent document de

plan et de budget est le premier de la série au titre de

la SLT, il y a un processus d’apprentissage qui

permettra aux départements opérationnels

d’assimiler pleinement les implications de la SLT pour

ce qui est de la planification à moyen terme. De

même, les documents de stratégie sectorielle, pays

et d’intégration régionale de la nouvelle génération ne

seront que progressivement alignés sur les divers

objectifs de la SLT.

54. Pour ce qui est des opérations, la direction

entend élaborer un nouveau système de classification

des projets afin d’améliorer l’alignement sur les

principaux thèmes opérationnels transversaux de la

SLT. L’annexe 2 présente les premières données de

référence pour cette mise en correspondance.

L’opération de classification s’est appuyée sur les

consultations approfondies menées au sein de la

Banque et sera affinée en 2013 et au-delà. Dans le

cadre de cette opération, les projets ont été classés

non pas en fonction de leurs départements d’origine,

mais du thème transversal de la SLT auquel ils

contribuent. Pour la gouvernance, par exemple, un

projet d’appui au secteur de l’énergie, émanant du

département de l’environnement et du changement

climatique, serait classé dans la catégorie des projets

contribuant à la gouvernance et aussi dans la

catégorie des interventions d’appui budgétaire du

département de la gouvernance et des réformes

économiques et financières. À cet égard, l’exception

concerne la classification dans le secteur privé qui

couvre tous les projets du Département du secteur

privé. Tous ces projets sont classés dans la catégorie

du secteur privé en raison de la nature du programme

de travail qui change fréquemment. En garantissant

l’établissement de rapports plus exacts, le nouveau

système de classification, qui devrait être opérationnel

pour le plan glissant et le budget 2014-2016,

permettra d’appuyer le suivi des cibles et objectifs

fixés dans la SLT et d’orienter l’allocation des

ressources institutionnelles.

3.7 Exercise de mini-budget

55. Dans l’objectif d’aligner les ressources sur

les priorités institutionnelles émergentes et par

conséquent améliorer l’utilisation du budget, la

direction a entrepris en 2012 un exercice de mini-

budget au cours duquel les ressources ont été

réaffectées des unités organisationnelles affichant un

faible niveau d’opérations à celles dans les domaines

prioritaires ayant besoin de ressources pour atteindre

entièrement leur objectifs opérationnels. Suite à des

consultations menées avec les unités

organisationnelles et aux demandes de ressources

additionnelles reçues pour financer les priorités

institutionnelles émergentes et les changements à

opérer dans le programme de travail, les dotations

ont été examinés, et les fonds réaffectés. La Direction

continuera à suivre l’utilisation des ressources pour

améliorer la mise œuvre du budget, en accordant

34GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

l’attention voulue aux économies et à l’efficience.

Cette activité fut exceptionnelle et pourrait ne pas se

répéter dans les années à venir.

3.8 Mise en œuvre de mesures favorisant les économies de coût et l’efficience

56. La direction a lancé des réformes à l’échelle

de l’institution en vue d’obtenir de plus solides et

cohérentes réalisations en matière de

développement, et d’accroître les économies de

coût. L’annexe 3 donne des informations sur les

économies de coûts réalisées et des gains

d’efficience d’un montant total de 4,6 millions d’UC.

Pendant la période 2013-2015, la direction

continuera à rationaliser et à renforcer les processus

opérationnels afin d’accroître l’efficience et l’efficacité

des activités prévues dans les domaines essentiels,

en mettant en place les mesures suivantes :

• Rationalisation des processus de collaboration

interne. Les initiatives de collaboration interne entre

départements seront intensifiées, et les

départements seront encouragés à renforcer la

collaboration entre secteurs pour réaliser les

priorités de la SLT.

• Rationalisation des budgets des Assemblées

annuelles. La direction continuera à rationaliser le

budget des Assemblées annuelles en limitant le

nombre de membres du personnel participant à ces

assises, en gérant l’hébergement de façon à éviter

que des personnes réservées dans des hôtels ne

se présentent finalement pas, en réservant les vols

bien à l’avance et en rationalisant les événements

organisés en marge des Assemblées. Des

économies seront également réalisées en

distribuant un plus grand nombre de documents

des Assemblées par voie électronique et en

recourant davantage à des sociétés de gestion des

événements.

• Utilisation du personnel basé sur le terrain. La

répartition du volume de travail entre le personnel

basé sur le terrain, de façon à lui faire couvrir les

multiples opérations aux niveaux national et sous-

régional, est en train de réduire les coûts de voyage

et d’accroître l’efficience dans la gestion du

portefeuille.

• Amélioration de la gestion des voyages. Des

économies sont réalisées grâce à l’amélioration de

la planification des voyages et à l’achat des billets

bien à l’avance (y compris en recourant aux

réservations par voie électronique). La

synchronisation des missions couvrant plusieurs

pays de la même région contribue également à

réduire les coûts de voyage.

• Utilisation accrue des technologies de

l’information et de la communication (TIC). Les

coûts de communication sont réduits en recourant

aux vidéoconférences pour la négociation d’un plus

grand nombre de prêts et de dons, et pour le

recrutement du personnel.

• Réduction de la consommation d’eau et

d’électricité. Les efforts de sensibilisation du

personnel se poursuivront, et les installations

domotiques continueront d’optimiser l’utilisation de

l’éclairage et de la climatisation ou du chauffage.

35

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

• Formation. Les dotations pour la formation externe

individuelle ont été revues et réduites, la préférence

étant maintenant accordée aux formations de

groupe à Tunis ou au sein des régions.

• Recrutement : le recrutement par lot a été appliqué

pour le recrutement de personnel dans des

domaines tels que l’informatique, ce qui aboutit à

un réservoir de talents ; le Groupe de la Banque a

également revu son approche pour la publication

des postes vacants et continuera de se concentrer

sur les publications régionales et celles faites via

l’Internet plutôt que de faire des annonces dans de

nombreux journaux. Cette mesure se traduira par

une réduction des coûts, tout en élargissant la

population cible.

3.9 Amélioration de la gestion des ressources

57. Un effectif complet, compétent et motivé est

indispensable pour la réalisation des objectifs de la

SLT. La nouvelle stratégie de gestion des personnes

et des ressources humaines, qui est en cours

d’élaboration, guidera la gestion des ressources

humaines et devrait favoriser au sein de la Banque

une plus forte appropriation et prise en charge des

questions liées aux ressources humaines, assurant

ainsi l’amélioration de l’efficacité et de l’alignement

sur la stratégie institutionnelle. La direction est

également en train d’entreprendre un audit exhaustif

des compétences techniques pour évaluer les

capacités actuelles, au regard des capacités

nécessaires pour appuyer sa stratégie opérationnelle.

Les résultats de cet audit détermineront les

orientations pour les recrutements et contribueront à

aligner les compétences et les aptitudes sur les

nouvelles initiatives et les programmes de formation

visant à assurer la réalisation de la mission de la

Banque. Les résultats de l’audit peuvent en outre

conduire à une révision globale de certains profils et

qualifications professionnels requis dans un certain

nombre de domaines tels que la comptabilité et les

technologies de l’information, afin de remplacer

l’actuelle exigence rigide de détention d’un DEA pour

toutes les fonctions professionnelles.

58. Un nouveau cadre de rémunération, en

cours de finalisation, sera incessamment soumis à

l’approbation du Conseil. Le cadre de rémunération

est élaboré en tenant compte de la proposition de

valeur faite aux employés, et des références seront

établies par rapport aux institutions comparables. Le

nouveau cadre couvrira notamment les politiques de

reconnaissance et de récompense mettant l’accent,

au-delà de la paie, sur des politiques flexibles visant

à rétribuer les contributions (s’il y a lieu), ainsi que

des politiques de gestion de la performance qui

aident les superviseurs à déterminer les niveaux de

contribution des membres du personnel. La

proposition globale relative à l’emploi pour le

personnel de la Banque portera notamment sur le

renforcement de la culture de gestion de la

performance, une plus grande priorité étant

accordée à la gestion des talents. La Banque

s’emploie en permanence à améliorer la qualité de

la vie professionnelle (équilibre travail-vie), à

promouvoir la santé du personnel et à créer un

environnement de travail favorable.

36GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

4.1 Paramètres généraux des ressources

59. Le Groupe de la Banque s’attachera à

optimiser l’utilisation des ressources, tout en

continuant à faire preuve de sélectivité et à privilégier

davantage les résultats. Les niveaux de prêt prévus

au cours de la période 2013-2015 seront sous-

tendus par la disponibilité (offre) de fonds et la

demande effective des clients. Les trois principales

sources de financement sont les prêts non

concessionnels au titre de l’AGC-VI, le solde du

volume des ressources concessionnelles disponibles

au titre de la douzième reconstitution générale des

ressources du Fonds africain de développement

(FAD-12), les projections au titre du FAD-13, et les

ressources du Fonds spécial du Nigeria. Le Groupe

de la Banque s’attachera à gérer efficacement son

portefeuille et adoptera des systèmes d’un bon

rapport coût/efficacité pour l’accès aux ressources

disponibles. Par ailleurs, la Banque nouera des

partenariats avec d’autres institutions pour attirer des

ressources financières pour ses clients et pour

appuyer la réalisation des objectifs prioritaires de

l’Afrique qui ne relèvent pas de ses principaux

domaines de spécialisation.

4.1.1 Ressources de la Banque africaine de

développement

60. La capacité d’engagement annuelle

s’établit à environ 3,8 milliards d’UC sur un horizon

de planification de 10 ans, contre 3,6 milliards d’UC

l’an dernier. La direction a révisé quelques-unes de

ces cibles pour tenir compte des réalités du marché

actuel et d’autres contraintes. Ces dernières

années, d’autres banques multilatérales de

développement ont enregistré des variations

considérables dans leurs niveaux de prêt.

Conformément aux évolutions récentes en matière

d’utilisation, à la solidité du portefeuille et aux

projections de la demande, une cible de

financement de 9,2 milliards d’UC pour le guichet

BAD a été fixée pour la période.

61. Pour répondre efficacement aux besoins du

marché, respecter les ratios prudentiels établis et

trouver un bon équilibre pour le portefeuille du secteur

privé, la direction a décidé de plafonner les prêts

octroyés au secteur privé à 1,1 milliard d’UC sur

chacune des trois années. Cette cible est inférieure à

celle de 2012 et reflète les limites de prêt soutenables

(LPS) dans un certain nombre de pays qui ont

traditionnellement été de grands emprunteurs. Pour

atténuer ces contraintes d’exécution des projets, la

Banque cherche à exploiter des opportunités dans

les pays où les LPS s’y prêtent, notamment les pays

à faible revenu, ce qui nécessitera des efforts

supplémentaires en matière d’identification des

projets. Elle recourra davantage à la syndication, au

cofinancement et à d’autres mesures d’atténuation

des risques pour accroître son influence et contenir

ses fonds propres dans la limite des LPS. Ce faisant,

la Banque tirera des enseignements pertinents de sa

vaste expérience acquise au fil des ans en matière

37

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Partie II : Propositions Pour Le Plan Triennal Glissant Et Le Budget

4 Programme De Travail Indicatif 2013−2015 Et Cadre De Financement

d’appui à ce secteur crucial et de cofinancement. Elle

considère l’appui au développement du secteur privé

comme un moyen essentiel lui permettant de

s’acquitter de sa mission qui consiste à promouvoir

une croissance inclusive dans les PMR. Afin

d’améliorer la mise en œuvre, dans le cadre de

l’engagement pris au titre de l’AGC-IV, la Banque est

en train de finaliser la Politique de développement du

secteur privé, qui sera complétée par les directives

révisées de la Banque pour les opérations non

souveraines.

62. En ce qui concerne la BAD, la cible pour les

ressources du secteur public a été fixée à 1,7 milliard

d’UC en 2013 pour refléter les réalités du marché

actuel, mais en 2014 et 2015, elle retrouve le niveau

fixé au titre de l’AGC-VI, soit 2,2 milliards d’UC en

2014 et 2 milliards d’UC en 2015. Pour atteindre ces

cibles, des efforts concertés sont actuellement

déployés pour renforcer la réserve de projets et

améliorer la préparation des projets. La cible établie

pour 2013 tient compte des contraintes de LPS dans

certains pays, en particulier en Afrique du Nord, ainsi

que du niveau de préparation des projets. Il y a lieu

de noter, toutefois, qu’un certain nombre de pays

BAD font face à une demande considérable de

ressources du secteur public, dont une partie pourrait

être satisfaite grâce à la marge de manœuvre

inutilisée une fois les contraintes de LPS levées.

Entre-temps, la Banque redouble d’efforts pour saisir

toutes les occasions qui se présenteront dans les

pays sans contraintes de LPS, tandis que, dans le

même temps, elle apporte un appui à ceux qui ont

des contraintes de LPS, sous forme de conseils et de

produits du savoir.

4.1.2 Ressources du Fonds africain de

développement

63. Toutes les opérations du FAD ont été

programmées en se fondant sur le reliquat attendu

de la capacité d’engagement au titre du FAD-12

(2011-2013) et sur une estimation pour les deux

premières années du cycle du FAD-13, dans

l’hypothèse d’un niveau de financement similaire,

d’où les montants respectifs de 2 milliards d’UC en

2013, de 1,9 milliard d’UC en 2014 et de 2,1 milliards

d’UC en 2015.

64. Le programme opérationnel indicatif de

2014 dépasse la cible d’un peu plus de 1,1 milliard

d’UC, tandis que celui de 2015 est légèrement

inférieur de 361 millions d’UC à ladite cible. Ce déficit

devrait être comblé par le report de certaines

opérations excédentaires prévues en 2014.

4.1.3 Ressources du Fonds spécial

du Nigeria

65. Les projections concernant le financement

au titre du Fonds spécial du Nigeria (FSN) reposent

sur sa capacité d’engagement et les tendances en

matière d’utilisation. Pour la période 2013-2015, les

projections concernant les prêts s’élèvent à 25

millions d’UC par an pour le financement d’opérations

dans les pays éligibles.

38GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

4.1.4 Financement total du Groupe

de la Banque

66. L’objectif de financement total de la

Banque au cours de la période 2013-2015 est

estimé à 15,3 milliards d’UC, répartis de façon

pratiquement égale entre les trois années de

programmation (tableau 1).

39

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Tableau 1. Cibles et programmes opérationnels indicatifs, 2013−2015 (en millions d’UC)

2013

Cible POI

2.800 3.818

1.700 2.243

1.100 1.576

2.000 2.114

25 11,5

4.825 5.944

2014

Cible POI

3.290 3.992

2.190 2.326

1.100 1.665

1.900 3.010

25 0

5.215 7.002

2015

Cible POI

3.150 2.787

2.050 987

1.100 1.800

2.100 1.739

25 10

5.275 4.536

TOTAL

Cible POI

9.240 10.597

5.940 5.556

3.300 5.041

6.000 6.863

75 22

15.315 17.481

BAD

Public

Privé

FAD*

FSN

Total

4.2 Programme de travail indicatif 2013−2015

4.2.1 Programme de prêt par rapport aux

ressources

67. Le programme opérationnel indicatif pour la

période 2013-2015 est estimé à 17,5 milliards d’UC,

dont 12,4 milliards d’UC pour les opérations du

secteur public, 5 milliards d’UC pour les opérations

du secteur privé et 22 millions d’UC au titre du FSN

(voir tableau 1). Ce niveau représente 114 % de

l’objectif fixé en matière de financement (FSN

compris, mais à l’exclusion des autres fonds

fiduciaires), soit un taux de dépassement de 14 %,

qui se situe dans la marge recommandée de 20%.

Le faible niveau de soumission pour le programme

opérationnel indicatif de 2015 est notable et peut

s’expliquer en partie par la difficulté à confirmer, des

années à l’avance, des propositions de projets. La

direction s’attache à renforcer la réserve en

améliorant l’identification et la préparation des projets.

68. S’agissant des guichets de prêt, l’objectif

du FAD pour la période 2013-2015 devrait être

atteint, compte tenu de la solide réserve de projets.

Le programme de prêt indicatif couvre environ 106 %

de la cible du FAD en 2013, et 158 % de cette cible

en 2014. Le taux de dépassement pour toute la

période de planification est de 14 %. La solide réserve

Note : le programme opérationnel indicatif (POI) est basé sur les soumissions validées dans le logiciel de planification SRAS, à compter du 31 octobre 2012. Lesobjectifs2013 du FAD sont basés sur le montant estimatif du solde restant duFAD-12. La cible inférieure en 2014reflète des tendances antérieures qui montrent une faible utilisation des activités de la première année de la reconstitution

de projets et les efforts en cours pour améliorer la

gestion de cette réserve permettront d’obtenir des

résultats positifs pour le guichet FAD. Il convient de

mentionner à cet égard que les ressources

disponibles sont loin d’être suffisantes pour répondre

à la demande de financements FAD. À titre

d’exemple, le montant des ressources disponibles

pour les États fragiles est largement inférieur au

volume des demandes. Les allocations aux pays au

titre du pilier II de la FEF ont donc été très faibles.

Aussi la direction étudie-t-elle les moyens de mobiliser

des ressources à travers des partenariats et des

dispositifs de cofinancement.

69. En ce qui concerne le guichet du secteur

public de la BAD, le POI permet largement

d’atteindre les objectifs pour 2013 et 2014. Toutefois,

le programme de prêt global indicatif couvre 94 %

de la cible. Le déficit à cet égard s’explique par le

faible niveau de soumission en 2015. Les projections

concernant la performance du guichet public BAD

reposent sur les taux prudentiels de la Banque, ce

qui restreint sa capacité de prêt aux pays, même

lorsque la demande existe. Ainsi, la demande

actuelle de ressources BAD est relativement élevée

mais ne peut être entièrement satisfaite du fait des

restrictions liées aux LPS. Afin de renforcer le guichet

du secteur public de la BAD, la direction a pris un

certain nombre de mesures, notamment l’étude des

opportunités, dans des pays non emprunteurs

inhabituels dotés d’une marge, qui permettraient

d’identifier les possibilités de réalisation de projets-

enclaves et d’opérations régionales entre pays BAD.

Elle explore aussi les voies et moyens d’utiliser plus

efficacement le Fonds fiduciaire pour les PRI, en

particulier dans les pays qui sollicitent très peu le

concours du Fonds.

70. Pour ce qui est du guichet du secteur privé

de la BAD, le POI pour la période considérée

représente 150 % de la cible de prêt, soit un taux qui

se situe dans la marge autorisée. Il convient de noter

que les prêts au secteur privé ont eux aussi été

touchés par les restrictions liées aux LPS, notamment

dans les pays à faible revenu et dans les États

fragiles. Outre la recherche de possibilités dans les

pays qui ont un niveau de prêt soutenable, la direction

prend des mesures proactives, notamment en

recourant plus souvent aux instruments de

syndication des prêts, de cofinancement et de

gestion des risques en vue de réduire les

engagements financiers au titre de projets et de

préserver ses fonds propres tout en respectant les

LPS. La Banque devra également mettre en place

des mécanismes de financement souples et

novateurs propres à favoriser les financements et à

attirer de nouveaux investisseurs privés.

4.2.2 Répartition par instrument de

financement

71. Les opérations d’investissement

demeureront le principal instrument pour la mise en

œuvre du programme de travail 2013-2015. Ces

opérations représenteront un peu plus de 80% du

volume total de financement. Les opérations à

l’appui de réformes (OAR), dont l’appui général et

l’appui budgétaire, représenteront en moyenne 4 %

au cours de la période 2013-2015, ce qui est inférieur

aux 12% attendus en 2012. La faible part des OAR

40GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

s’explique en partie par l’épuisement des ressources

affectées à ce type d’opérations, à mesure que nous

nous rapprochons de la fin du cycle du FAD-12. Les

chiffres pour 2014 et 2015 restent indicatifs et

devraient changer après la reconstitution des

ressources du FAD-13 et à mesure que la réserve de

projets se consolidera en 2014 et 2015. Les OAR qui

prennent principalement la forme d’appui au budget

général et sectoriel sont importantes pour effectuer

les réformes de la politique économique dans les

PMR. Les lignes de crédit, les prises de participations

et les garanties des prêts représenteront environ 14

% du volume des prêts, contre 1 % pour l’assistance

technique.

4.2.3 Principaux domaines d’intervention

72. Lors de l’élaboration de ce plan glissant,

une première tentative a été faite de démontrer dans

quelle mesure les programmes opérationnels et

analytiques indicatifs de la Banque contribueront aux

objectifs transversaux de croissance inclusive et verte

grâce à ses domaines opérationnels prioritaires de

base décrits dans la SLT, à savoir le développement

des infrastructures, l’intégration régionale, le

développement du secteur privé, la gouvernance

ainsi que le renforcement des compétences et les

technologies (voir annexe 2 pour les détails et la

méthodologie).

73. DDéveloppement des infrastructures.

L’infrastructure demeure au cœur des opérations du

Groupe de la Banque et constitue un enjeu

transversal pour tous les domaines examinés ci-

dessous. En 2013, à peu près 37 % du portefeuille

de prêts du Groupe de la Banque ciblera

l’infrastructure, ce qui renforcera le programme de

croissance inclusive et verte. Ce chiffre exclut les

projets d’infrastructure régionale qui apparaissent

dans la section suivante. Si les projets

d’infrastructure régionale sont pris en compte, les

prêts de la Banque en faveur du développement des

infrastructures représentent plus de 50 % de son

programme de prêts. Les projets d’infrastructure

seront axés sur l’amélioration de la connectivité entre

pays, grâce aux routes et aux technologies de

l’information et de la communication, ainsi qu’aux

projets d’infrastructure nationale visant à élargir

l’accès à l’électricité et à l’approvisionnement en eau

dans les zones rurales et périurbaines. Les projets

d’énergie se concentreront sur deux objectifs :

accroître la production d’énergie et l’efficacité

énergétique d’une manière durable du point de vue

social, économique et environnemental et appuyer

les efforts déployés par les PMR pour élargir l’accès

à des services d’énergie modernes, abordables et

fiables (encadré 1). Ces projets, en plus de ceux

relatifs à l’alimentation en eau potable et

l’assainissement, contribueront à assurer la viabilité

environnementale de la croissance et renforcer la

capacité d’adaptation au changement climatique

(annexe 4). Dans les projets concernant le secteur

agricole et le développement rural, les

investissements iront dans l’irrigation à l’épreuve du

changement climatique, les routes rurales d’accès,

et l’approvisionnement en eau et l’assainissement en

milieu rural. Le Groupe de la Banque élargira par

ailleurs l’accès aux financements, en particulier pour

les petites et moyennes entreprises, afin de créer des

emplois et d’encourager l’entrepreneuriat.

41

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

42GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Encadré 1. Priorités de la Banque en matière d’appui au développement des énergies propres

Pour appuyer les efforts des PMR visant à garantir de manière économique et durable aux ménages et au

secteur productif l’accès à des services d’énergie modernes et fiables, la Banque entend mettre en œuvre

plusieurs opérations ciblant les énergies renouvelables, notamment des projets hydroélectriques comme

ceux des chutes de Rusumu (60 MW) au Rwanda et en Tanzanie, de Kandadji (130 MW) au Niger, de Geba

(344 MW) en Éthiopie et de Grand Inga (première phase, environ 4 000 MW) en République démocratique

du Congo ; des projets d’énergie solaire utilisant des technologies de pointe en Tunisie (50 MW) et en Égypte

(100 MW) ; des projets d’énergie éolienne en Éthiopie (100 MW) et en Égypte (200 MW) ; et le forage de

puits d’exploration géothermiques à Djibouti. Les opérations de production sont complétées par des projets

de transport et/ou de distribution, allant des projets nationaux comme ceux des rapides de Fula au Soudan

du Sud et de Conakry en Guinée aux projets régionaux tels que le projet d’interconnexion entre la Côte

d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée, qui jettera les bases d’un marché intégré de l’énergie en

Afrique de l’Ouest, ou encore la ligne de transport d’électricité de STE qui facilitera le développement de

l’hydroélectricité au nord du Mozambique, contribuant ainsi non seulement à élargir l’accès à l’électricité

dans le pays, mais aussi à aider le Pool énergétique d’Afrique australe à combler son déficit.

La Banque envisage également de recourir à des produits plus récents comme les garanties partielles de

risques du FAD, lesquelles sont utiles pour appuyer les obligations des PMR au titre des accords d’achat

d’électricité à signer entre leurs sociétés nationales de services publics et les investisseurs qui mettent en

place et exploitent des centrales électriques indépendantes. L’utilisation des garanties partielles de risques

est prévue dans des pays comme le Nigeria et le Kenya, qui accomplissent d’importants progrès en matière

de développement de leur secteur énergétique, avec la participation du secteur privé. Au niveau

sectoriel/transsectoriel plus large, le POI prévoit également des opérations axées sur les programmes, afin

de donner à des PMR comme l’Afrique du Sud l’appui requis pour élaborer et mettre en œuvre des

stratégies de promotion d’une croissance plus verte et d’une économie dynamique, à l’épreuve du

changement climatique.

En plus des opérations d’investissement, diverses autres activités sont vigoureusement menées ou

intensifiées, notamment les services consultatifs et le dialogue sur les politiques, les études d’impact

environnemental et social requises dans la vaste majorité des opérations de la Banque, la mobilisation de

financements pour faire face au changement climatique, l’appui à la préparation de projets à l’épreuve du

changement climatique dans de multiples secteurs, et l’octroi d’un concours aux PMR pour les aider à

préparer et à élargir l’accès aux financements destinés à la lutte contre le changement climatique.

74. DDéveloppement du secteur privé. Le

développement du secteur privé est au centre du

programme d’action de la Banque pour une

croissance inclusive, au regard de l’accent mis sur la

création d’emplois. Au cours de 2013, les prêts

directs en faveur des activités liées au secteur privé

représenteront environ 1,4 milliard d’UC (environ 22

%) du programme de prêt de la Banque ; en outre,

13 % des études économiques et sectorielles (EES)

de la Banque seront liées au développement du

secteur privé. Étant donné que le secteur privé en

Afrique a identifié l’infrastructure comme une

contrainte majeure, les investissements de la Banque

dans le développement de l’infrastructure peuvent

également être considérés comme notre contribution

à l’appui au développement du secteur privé en

Afrique. Les activités de la Banque comprendront des

opérations souveraines et non souveraines visant à

améliorer le climat de l’investissement, à soutenir les

entreprises privées, à développer une infrastructure

compétitive et à promouvoir l’intégration régionale et

le commerce (annexe 6). L’appui au commerce et

l’assistance technique permettront d’augmenter

substantiellement l’appui direct au secteur privé. Le

Groupe de la Banque s’engagera également dans les

activités à forte intensité de savoir, et notamment

dans les analyses et les études diagnostiques, le

dialogue sur les politiques, les services consultatifs et

la diffusion du savoir, dont quelques-unes mettront

l’accent sur le programme vert.

75. Intégration régionale. Les investissements

dans le secteur de l’intégration régionale et du

commerce constituent un important instrument de

promotion de l’inclusion à l’échelle des régions

géographiques et peuvent également stimuler les

initiatives vertes. Sur la base du classement de

référence, pour 2013, une proportion d’environ 1,3

milliard d’UC (à peu près 19 %) des prêts de la

Banque sera consacrée directement au financement

de l’intégration régionale par le biais d’interventions

multinationales, même si l’objectif de promotion de

l’intégration régionale bénéficiera également des

interventions de la Banque dans le développement

du secteur privé et d’autres investissements dans

l’infrastructure à l’échelle nationale. Une liste des

activités de la Banque en matière d’intégration

régionale figure en annexe 5. Dans ce domaine, les

interventions cibleront les projets et programmes

visant à appuyer les programmes régionaux (y

compris le Programme de développement des

infrastructures en Afrique), afin de promouvoir la

facilitation du commerce, de renforcer les capacités

des institutions régionales et de rendre le climat des

affaires plus propice pour le secteur privé. Le Groupe

de la Banque s’engagera également dans la

préparation de certains de ses projets au titre du

Mécanisme de financement de la préparation des

projets d’infrastructure du Nouveau Partenariat pour

le développement de l’Afrique (NEPAD), en plus de

conduire le dialogue sur les politiques et de

promouvoir les partenariats régionaux et

internationaux.

76. Gouvernance. La qualité des institutions

nationales, y compris la compétence et l’intégrité des

bureaucraties nationales, est essentielle pour la

promotion de la croissance économique, la réduction

43

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

de la pauvreté, ainsi que l’appui à une croissance plus

inclusive et plus verte. Le Groupe de la Banque

continuera à appuyer les activités permettant de

promouvoir l’édification d’États et de gouvernements

dotés des capacités requises, et d’offrir aux

populations les moyens de participer à la création de

richesses. Une combinaison d’instruments, dont des

programmes d’appui au budget général et sectoriel,

des projets d’investissement et des interventions de

renforcement des capacités, sera utilisée pour réaliser

les objectifs en matière de gouvernance. Les activités

programmées comprennent un appui budgétaire

pour un certain nombre de pays, dont le Burundi, la

Gambie et le Malawi, ainsi qu’un appui institutionnel

pour le Liberia et la Sierra Leone. Pour 2013, la cible

à atteindre sera de consacrer près de 0,6 milliard

d’UC (environ 15 %) du programme de prêt de la

Banque à l’appui à l’amélioration de la gouvernance

à travers des activités d’appui budgétaire et d’autres

interventions sectorielles, tel que résumé à l’annexe

7. Par ailleurs, environ 47 % des EES de la Banque

portent sur l’amélioration de la gouvernance.

77. CCompétences et technologies. La Banque

concevra pour l’Afrique un nouveau modèle éducatif

mettant l’accent sur l’appui à une meilleure

gouvernance des systèmes éducatifs, à la pensée

critique et aux sciences, à la possibilité de révolution

technologique, et à l’élimination du fossé entre

système éducatif et secteur privé. Les interventions

de la Banque appuieront par ailleurs des programmes

« écosystémiques » qui favorisent l’emploi et

l’entrepreneuriat des jeunes en élargissant l’accès à

la formation, l’octroi d’appui et de financements pour

la gestion, ainsi que la conception de systèmes de

protection sociale. Pour 2013, les prêts directs en

faveur du renforcement des compétences devraient

s’élever à quelque 0,9 milliard d’UC (ou environ 13%)

du portefeuille de prêts du Groupe de la Banque, tel

que résumé à l’annexe 8.

4.2.4 Activités hors prêt

78. Au cours de la période 2013-2015, en plus

de mettre en œuvre le programme opérationnel, la

Banque entreprendra des activités cruciales hors prêt

afin d’accroître l’efficacité de ses opérations de

financement, y compris la programmation et la

constitution d’une réserve, les analyses et les conseils

sur les réformes, la gestion du portefeuille et

l’élaboration de politiques.

79. Activités de programmation et de

constitution d’une réserve. Les opérations seront

guidées par des documents de stratégie pays (DSP)

et des documents de stratégie d’intégration régionale

(DSIR) de haute qualité, dont on reconnaît le

caractère essentiel non seulement pour la constitution

d’une solide réserve de projets, mais aussi pour

l’alignement des opérations sur les priorités des pays

et sur la SLT. L’accent sera mis sur la préparation et

la mise en œuvre de nouveaux DSP, et sur la revue à

mi-parcours des DSIR. En 2013, au total 30 DSP et

documents connexes et trois DSIR et documents

connexes devraient être achevés. Pour 2014, il est

prévu l’élaboration de 16 DSP et documents

connexes et 2 DSIR et documents connexes, et 23

DSP et deux DSIR pour 2015.

44GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

80. AAnalyses et conseils sur les politiques. le

partage du savoir est crucial pour le développement

de l’Afrique. Afin de servir d’intermédiaire efficace

aussi bien pour le financement que pour le savoir, le

Groupe de la Banque doit intégrer dans son aide les

solutions de savoir et la conception de projets et

programmes les plus pertinentes pour les PMR. Tout

en maintenant la dynamique imprimée dans la

préparation d’études économiques et sectorielles de

haute qualité en 2012, le Groupe de la Banque mettra

désormais l’accent sur les activités de savoir

appuyant la constitution de la réserve, en particulier

dans les domaines de l’infrastructure, de la gestion

financière, du développement du secteur privé et de

la gestion des ressources naturelles. Les principales

activités de savoir prévues au cours de la période

2013-2015 sont les produits phares de la Banque :

le Rapport sur le développement en Afrique, les

Perspectives économiques en Afrique, le Rapport sur

la compétitivité en Afrique, l’Annuaire de l’évaluation

des résultats en matière d’additionnalité et de

développement, et la Revue africaine de

développement. Par ailleurs, la Banque continuera à

aider les PMR et les CER à renforcer leurs capacités

dans le développement de la statistique et la gestion

des politiques macroéconomiques. Une nouvelle

initiative, qui sera baptisée «Série Dialogue sur les

politiques», permettra d’intensifier la diffusion du

savoir à travers le continent.

81. Gestion et suivi du portefeuille. La gestion

du portefeuille s’est constamment améliorée. Des

améliorations considérables ont été enregistrées, à la

faveur de l’élimination des opérations de plus petite

taille, peu performantes, ou la clôture des projets

traînant en longueur, ainsi qu’en faisant preuve de

plus de sélectivité. La qualité à l’entrée des opérations

du secteur privé et des DSP s’est améliorée, tout

comme le traitement des mesures de protection

environnementale et sociale dans la conception des

projets. À l’avenir, le Groupe de la Banque s’attachera

à renforcer ces mesures en trouvant promptement

des réponses aux problèmes liés à la passation de

marchés et aux décaissements, et en utilisant

davantage les systèmes nationaux. Une partie plus

importante des activités de gestion de portefeuille

sera transférée aux CRR et aux BE, et plus

d’investissements seront réalisés dans le suivi du

portefeuille, en s’appuyant sur le Cadre de mesure

des résultats.

82. Élaboration de politiques. Dans le cadre des

engagements pris au titre de l’AGC-VI, la direction

continuera à accorder la priorité aux politiques clés

pour guider les interventions dans les PMR. Le

processus d’élaboration se trouve à un stade bien

avancé pour la Politique de développement du

secteur privé. La Politique pour le secteur de l’énergie

a été approuvée par le Conseil en octobre 2012, et

le processus d’élaboration de la Politique de gestion

des ressources naturelles et de la Politique de crédit

a déjà été engagé. La Politique révisée de gestion

intégrée des ressources en eau et la Politique de

gestion du transport seront élaborées au cours de la

période 2013-2015. La direction continuera de

rationaliser les politiques opérationnelles telles que le

Cadre pour la croissance verte en Afrique, le Plan

d’action sur le changement climatique, le Système de

45

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

sauvegarde intégré, et le Cadre de suivi et

d’évaluation.

83. CChangement climatique et activités

connexes. Les activités liées au changement

climatique seront axées sur la préparation du cadre

pour une croissance verte, la prise en compte du

changement climatique dans les opérations du

Groupe de la Banque, en particulier par le biais du

Plan d’action sur le changement climatique et en

fournissant d’autres formes d’appui et de

participation. Ces activités s’appuieront sur la

participation de l’institution à la Conférence de

Rio+20 et sur les recommandations du Rapport sur

l’empreinte écologique de l’Afrique. L’outil d’examen

des opérations ciblant le changement climatique et le

système de sauvegarde intégré seront tous les deux

lancés, puis complétés par des activités de formation

et de renforcement des capacités, afin d’en garantir

l’adoption effective à travers la Banque.

84. Contrôle de la qualité et suivi des résultats.

Le contrôle de la qualité et le suivi des résultats se

poursuivront régulièrement pendant toute la période

2013-2015. Des rapports périodiques tels que la

Revue annuelle sur l’efficacité du développement, la

Revue annuelle de la performance du portefeuille et

le Rapport rétrospectif sur la revue de l’état de

préparation seront complétés par des revues

thématiques et pays sur l’efficacité du

développement, dont la portée passera à six rapports

par an. Parallèlement, le nouveau Système de gestion

des résultats sera intégré dans le système du Groupe

de la Banque en 2013. Les activités liées à la revue

de l’état de préparation des opérations seront

transférées du Département des résultats et du

contrôle de la qualité aux départements régionaux.

Les activités de production et de diffusion du savoir

seront également intensifiées au cours de la période

de planification.

4.2.5 Programme de travail non

opérationnel indicatif

85. Gouvernance et coordination

institutionnelles. La direction continuera à mettre

l’accent sur les principes et les pratiques de bonne

gouvernance, par la sensibilisation du personnel et le

renforcement de la formation, afin de réduire le risque

de réputation et renforcer l’intégrité institutionnelle. Un

accent particulier sera mis sur les défis persistants qui

entravent la mise en œuvre du programme de travail

et l’exécution du budget, et sur l’intégration des

engagements pris au titre de l’AGC-VI et du FAD-12

dans la culture organisationnelle et les processus

opérationnels de la Banque.

86. Bureaux de représentation extérieure. Le

Bureau de représentation extérieure d’Asie à Tokyo

est devenu pleinement opérationnel en 2012. Il

permettra d’établir un pont entre les pays africains

et les économies asiatiques de la Chine, de l’Inde,

du Japon et de la République de Corée, et devrait

attirer de nouveaux pays membres, notamment

l’Australie et Singapour. D’autres bureaux (États-

Unis d’Amérique et Europe) seront ouverts après

l’achèvement de l’évaluation de l’efficience du

Bureau de représentation extérieure d’Asie à Tokyo.

46GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Cette expérience guidera l’ouverture d’autres

bureaux.

87. AAppui aux technologies de l’information. La

Banque poursuivra ses efforts visant à améliorer la

plateforme de prestation de services des

technologies de l’information (TI), par le biais de

l’exécution en cours du projet de modernisation de

SAP et d’autres projets. La nouvelle stratégie TI

deviendra la plateforme opérationnelle des systèmes

TI de la Banque et sera un facteur déterminant pour

la mise en œuvre de la SLT et la réalisation des

objectifs de la décentralisation. Cette année, un

nouveau centre de données est en cours de création

en Afrique du Sud, et un autre sera établi en 2013-

2014 à l’immeuble du siège à Abidjan.

88. Gestion des risques et responsabilités de

contrôle. La direction continuera à gérer l’actif et le

passif en veillant à la gestion active du bilan, en

élaborant et en révisant les politiques financières, en

assurant le suivi des perspectives à moyen terme et

de la performance financière. La gestion du risque de

crédit sera axée sur le renforcement des revues

indépendantes, le suivi et l’établissement de rapports

sur le respect des politiques et directives en matière

de gestion du crédit et la poursuite du recours à la

notation indépendante du risque de crédit pour les

opérations du secteur privé. Le suivi de la gestion du

risque de trésorerie se poursuivra en vue de réduire

au minimum les risques de marché.

89. En plus des activités régulières d’évaluation

et de gestion des risques, un cadre de gestion du

risque d’entreprise sera élaboré. Par ailleurs, compte

tenu de l’environnement opérationnel en mutation sur

la période triennale du budget, la prestation de

services consultatifs sur les risques s’imposera pour

définir les principaux objectifs du département en

charge de la gestion financière et de la gestion du

risque, par la mise en œuvre d’un modèle de capital

économique, l’élaboration de politiques et directives

financières pour les produits structurés et les fonds

spéciaux, et la fourniture d’analyses et d’un appui

fonctionnel aux départements en charge de la

trésorerie et du contrôle financier pour les systèmes

de trésorerie (Summit/NumeriX), et la mise à jour de

ces systèmes.

90. Le cadre de contrôle général de la gestion

et de l’établissement de rapports sur les aspects

financiers des activités continuera de faire l’objet d’un

suivi pour s’assurer que les systèmes de contrôle des

dépenses et d’autres systèmes de contrôle interne

sont appropriés pour la protection des actifs, et que

les ressources sont utilisées de manière efficiente.

Des tests périodiques seront effectués.

91. Appui juridique. L’augmentation prévue des

prêts aux entités non souveraines et la plus large

utilisation des opérations de rehaussement de crédit

accroîtront la demande de services juridiques, en

partie du fait de la nécessité de renforcer le devoir de

vigilance pour les cadres juridiques régissant le

traitement et l’administration des projets, et en raison

de l’augmentation potentielle des litiges. Des services

juridiques seront également nécessaires pour

appuyer de nouvelles initiatives et l’utilisation accrue

47

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

des accords de cofinancement et des partenariats

public-privé pour promouvoir une croissance

inclusive, sans compter qu’il faudra aussi faire appel

aux services juridiques pour le retour du Groupe de

la Banque à son siège à Abidjan et pour les services

administratifs ordinaires.

92. DDivulgation de l’information, image de

marque et communication. La direction continuera à

suivre la mise en œuvre de la Politique de divulgation

et d’accès à l’information. Les activités

d’automatisation et de modernisation du système

d’archivage et des données historiques, ainsi que

l’informatisation des activités de programmation des

Conseils et des processus connexes, l’élaboration

des directives pour l’archivage à l’échelle de la

Banque et l’introduction d’un cyber-protocole, se

poursuivront. Le Groupe de la Banque renforcera

également son image de marque et intensifiera ses

efforts en matière de communication pour accroître

sa visibilité et sa crédibilité, améliorer la

compréhension de l’institution par chaque public

cible, accroître son influence dans le domaine des

politiques de développement, en s’appuyant sur son

savoir et son expérience, et renforcer ses capacités

dans la communication et les relations extérieures.

93. La stratégie de communication de la

Banque est en cours de finalisation pour permettre

son alignement sur la SLT. La direction se propose de

soumettre ledit document au Conseil en 2013. La

stratégie mettra l’accent sur la communication

interne, la décentralisation du partage du savoir, la

présentation des résultats et des impacts. Les

médias sociaux et les produits audiovisuels, ainsi que

l’utilisation de la radio et des langues locales seront

des enjeux importants.

94. Audit et lutte contre la corruption. Avec

l’intensification attendue des opérations non

souveraines, la décentralisation des opérations et les

risques accrus liés aux services d’appui (TI, ressources

humaines et services généraux), il sera nécessaire de

mettre en place une structure solide de l’audit interne

et de rationaliser les processus d’audit. Au cours de la

période 2013-2015, le Bureau de l’auditeur général

sera renforcé pour lui permettre de s’attaquer avec

efficacité et efficience aux problèmes liés à l’audit, aux

sauvegardes, à la gouvernance et aux contrôles.

95. Le Département de la lutte contre la

corruption devrait affiner sa structure

organisationnelle et ses processus opérationnels pour

détecter et prévenir la fraude, la corruption et d’autres

pratiques passibles de sanctions. La direction

élaborera également des mesures préventives en vue

de réduire les possibilités d’inconduite, de fraude et

de corruption dans les opérations financées par la

Banque, essentiellement par le biais de campagnes

d’information et de sensibilisation, de programmes de

formation, d’outils de devoir de vigilance, et de

l’incorporation de programmes d’intégrité dans les

BE et les principales opérations de la Banque.

96. Sécurité. L’Unité de la sécurité s’attachera

à assurer pleinement la protection des membres du

personnel et de leurs proches, des biens, des

données et de la réputation du Groupe de la Banque,

48GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

avec un accent particulier sur l’appui à la

décentralisation et le retour au siège. Elle concentrera

les efforts sur quatre activités de sécurité, à savoir

l’évaluation de la sécurité des BE, la formation à la

gestion des crises liées aux problèmes de sécurité, le

programme sur les graves menaces pour la sécurité,

et la sécurité des TI.

4.3 Financement du programme de travail

4.3.1 Ressources générées en interne

97. Les principales composantes des recettes

qui constituent le revenu net sont les revenus des

prêts et des placements et, les principales

composantes des dépenses sont les charges

financières, les dépenses administratives nettes et

les provisions pour pertes sur prêts. Les estimations

de ces diverses composantes reposent sur certaines

hypothèses sous-jacentes concernant les

programmes de prêts, les taux d’intérêt du marché

et la formule de partage des coûts. Ces hypothèses,

ainsi que la répartition des dépenses administratives

pour 2013, sont résumées à l’annexe 9.

98. Sur la base de ces hypothèses, le revenu

opérationnel total du Groupe de la Banque se situera

entre 503,88 millions d’UC et 609,36 millions d’UC

sur les trois prochaines années (annexe 9B). Après

provision pour les dépenses administratives, le

revenu net prévisionnel avant distribution, approuvé

par le Conseil des Gouverneurs du Groupe de la

Banque, devrait s’élever à 168,96 millions d’UC en

2013 et atteindre 264,07 millions d’UC en 2015.

99. En 2012, la BAD devrait enregistrer un

revenu net avant distribution, approuvé par le Conseil

des Gouverneurs, de 251,69 millions d’UC et un

revenu disponible pour affectation de 224,03 millions

d’UC, une fois exclue l’incidence des éléments hors

trésorerie tels que les provisions pour dépréciation,

les gains/pertes non réalisés par rapport à la juste

valeur et les gains ou pertes de conversion. Pour

2013, 2014 et 2015, les revenus prévisionnels

disponibles pour affectation établis respectivement à

222,16 millions d’UC, 260,29 millions d’UC et

271,24 millions d’UC, devraient permettre à la

Banque de renforcer sa capacité à supporter les

risques, tout en transférant une partie du revenu net

vers les initiatives de développement obligatoires.

100. D’après les projections, le FAD devrait

enregistrer des déficits de 73,47 millions d’UC et

55,06 millions d’UC en 2012 et 2013

respectivement, en raison principalement du faible

niveau actuel des taux d’intérêt et de l’incidence de

l’amortissement de l’escompte sur les

encaissements accélérés des obligations. Le

rendement de l’indice de référence du portefeuille

opérationnel du FAD, reflet des taux du LIBOR à trois

mois4, a chuté radicalement, passant de 5,3 % en

2007 à 0,6 % en 2011 et 0,4 % en août 2012.

101. Le revenu net du FSN devrait se situer entre

1,86 million d’UC et 1,97 million d’UC au cours de la

période 2013-2015.

102. L’actuelle proposition de budget de 2013

ne prend pas en compte les coûts liés au retour des

49

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

4 L’indice de référence correspond aux taux du LIBOR USD et EUR essentiellement, qui représentent plus de 90 % du portefeuille.

opérations de la Banque à son siège à Abidjan.

La direction a soumis à l’approbation du Conseil

d’administration une proposition budgétaire5 distincte

relative à la Feuille de route pour le retour des

opérations de la Banque à Abidjan. Ladite proposition

analyse l’impact cumulé de l’actuelle proposition de

plan glissant et de budget 2013-2015 et du budget

de la Feuille de route sur le revenu du Groupe de la

Banque, ainsi que sur la formule de partage des coûts

pour 2013-2015 (annexe 10).

4.3.2 Fonds fiduciaires et cofinancement

103. À mesure que les incertitudes

économiques persistent et que de nouveaux défis

de développement se posent dans les PMR, la

mobilisation de ressources supplémentaires revêt

une plus grande importance encore. Au mois de

novembre 2012, un montant total de 88,03 millions

d’UC avait déjà été mobilisé pour les fonds

bilatéraux et thématiques. Un montant de 12,73

millions d’UC a été approuvé pour 53 activités à

financer par les fonds fiduciaires. En appui aux

produits du savoir et aux travaux analytiques, à la

préparation des projets et au renforcement des

capacités dans les PMR, 230 activités financées par

les fonds fiduciaires et d’une valeur totale de 325

millions d’UC sont en cours d’exécution par le

Groupe de la Banque.

104. Le Groupe de la Banque entend poursuivre

la mobilisation de ressources auprès des bailleurs

de fonds non habituels et encourager la mobilisation

de ressources intérieures, conformément à la SLT.

Certains pays tels que le Burkina Faso, le Tchad et

la République démocratique du Congo ont apporté

une contribution de 4 millions d’UC aux fonds

thématiques. Pour sa part, la Côte d’Ivoire a promis

une contribution de 9,8 millions d’UC aux fonds

thématiques sur la période 2013-2015.

50GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

5 ADB/BD/WP/2012/118/Rev.2/Add. 3

5 Allocations De Ressources Pour 2013

105. Au cours du cycle du plan triennal et du

budget 2013-2015, le Groupe de la Banque

continuera à promouvoir l’efficience et les économies

de coûts dans l’utilisation des ressources, afin de

contenir la croissance du budget. Pour soutenir cette

proposition, le budget 2013 intègre des économies

de 4,6 millions d'UC (annexe 3) et des gains

d'efficience projetés d’un montant de 5,7 millions

d'UC (annexe 11).

5.1 Enveloppe budgétaire

106. Le budget administratif prévisionnel de

2013 s’élève à 298,26 millions d’UC soit une

croissance réelle nulle par rapport à 2012 et une

augmentation de 1,95 % en valeur nominale (annexe

11) pour tenir compte de l’inflation6. Ce facteur de prix

ne tient pas compte de l’impact de l’ajustement de la

rémunération du personnel basée sur la performance,

qui a été approuvée par le Comité des affaires

administratives et des politiques en matière de

ressources humaines le 27 novembre 2012. Elle est à

soumettre à l’examen des Conseils d’administration.

107. En raison de la conjoncture économique

mondiale difficile et des contraintes budgétaires, la

direction n’envisage pas de procéder à un ajustement

de salaires basé sur le positionnement par rapport

aux marchés de référence. Cependant, pour

continuer de maintenir la compétitivité des salaires de

la Banque, récompenser le personnel pour sa

performance et l’aider à faire face aux effets de

l’inflation, la direction a proposé l’ajustement, basée

sur la performance, pour tenir compte de l’inflation et

prévoit de financer les augmentations induites, d’un

montant de 2,73 millions d’UC, par des efforts

d’économies de coûts et de gains d’efficience inclus

dans la présente proposition.

108. Les projections pour le budget administratif

du programme de travail indicatif s’élèvent à 304,37

millions d’UC en 2014 (en hausse de 2,05 % par

rapport à 2013) et à 310,82 millions d’UC en 2015

(soit une augmentation de 2,12 % par rapport à

2014). L’annexe 12 fournit de plus amples

informations sur l’allocation du budget, par complexe

et catégorie de dépenses.

109. Le budget pour imprévus, représentant 1%

du budget administratif, s’élève à 2,98 millions d’UC

en 2013, 3,04 millions d’UC en 2014 et 3,10 millions

d’UC en 2015.

5.2 Alignement stratégique de l’allocation des

ressources

110. Des travaux sont actuellement en cours

pour établir un lien entre les affectations de

ressources et les domaines de priorité opérationnelle

de la SLT. Les outils développés actuellement

permettent d’établir la correspondance entre les

budgets consacrés aux missions et aux consultants

et les domaines de priorité opérationnelle de la SLT.

La classification de l’enveloppe budgétaire globale se

fera plus facilement lorsque les systèmes

d’enregistrement du temps par activité et de

comptabilité analytique seront mis en œuvre et

pleinement fonctionnels. Le graphique 1 ci-dessous

présente la répartition de l’enveloppe budgétaire

globale de la Banque par catégorie de dépense ainsi

que la correspondance entre le budget relatif au

volume de travail (missions et consultants) et les

domaines de priorité opérationnelle de la SLT. Le

budget des missions et consultations représentent

14% de l’enveloppe budgétaire de la Banque pour

l’année 2013.

51

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

6 Le taux d’inflation est de 2,88% (1,95% pour les biens et services, y compris l’enveloppe budgétaire globale relative au facteur de prix, et 0,93% représentant un montant total de 2,73 millions d’UC pour la rémunération du personnel, qui seront financés par les économies et les gains d’efficiences projetés).

111. Il convient de souligner que 11 % du budget

total 2012 des complexes des opérations réservé aux

missions et aux consultants sont consacrés aux

activités liées à la préparation et l’identification des

projets.

112. En attendant que les outils qui permettront

une meilleure mise en correspondance des

ressources avec les domaines de priorité

opérationnelle de la SLT soient pleinement

fonctionnels, la direction a décidé de proposer

l’analyse ci-dessous fondée sur l’allocation des

ressources par complexe.

5.2.1 Priorités opérationnelles

113. ÉÉquilibre entre les complexes opérationnels

et non opérationnels. Pour appuyer ses principales

opérations, la Banque a mis en place des

mécanismes en vue de rééquilibrer l’allocation des

ressources dans le budget administratif, par le biais

de la réaffectation des ressources des complexes

52GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Graphique 1. Répartition du budget 2013 par catégorie de dépenses et correspondance entre lebudget de missions et de consultants et les domaines de priorité opérationnelle de la SLT

Salaires et avantages62%

Mission et Consultant

14%

Autres dépenses directes, STS & dépenses de

soutien17%

Autres dépenses générales institutionnelles

7%

Intégration régionale4%

Développement du secteur privé

6%

Gouvernance13%

Priorités institutionnelles54%

Compétences et technologies

1%

6%Infrastructure

6%

Arriérés SMT16%

Note : IR= Intégration régionale; Dsp=Développement du secteur privé; Gov.=Gouvernance; et Inst.=Priorités institutionnelles

Répartition du budget 2013 par catégorie de dépenses

Mise en correspondance du budget de la charge de travail et de la SLT

d’appui aux opérations aux complexes opérationnels

et de la gestion du savoir. Pour 2013, une proportion

d’un peu plus de 73 % du budget administratif

proposé (à l’exclusion des Conseils des gouverneurs

et d’administration) est allouée aux programmes des

opérations et du savoir, témoignant ainsi de la

disposition de la direction à tenir cet engagement

(graphique 2).

53

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Graphique 2. Répartition du budget 2013

114. PProgrammes et politiques nationaux et

régionaux. L’enveloppe budgétaire allouée à ce

complexe représente 29 % du budget administratif

proposé pour les opérations et la gestion du savoir pour

2013. Le budget proposé devrait couvrir la demande

croissante d’activités de dialogue et de gestion du savoir,

y compris un plus grand nombre de revues et d’activités

de gestion du portefeuille dans tous les bureaux

extérieurs. Pour 2013, le budget des départements

régionaux (y compris les bureaux extérieurs) représente

21 % de l’enveloppe globale du budget administratif

consacrée aux opérations et à la gestion du savoir. L’on

s’attend à ce que ce pourcentage augmente au cours

de la présente période.

* Autres inclut toutes les unités des opérations situées en dehors des Complexes des opérations (OPEV, GECL1&2, OPSC, CRMU, FFMA2, FTRY4, FFCO3&4, PECOD, CCCC, et ORQR).

Opérations73%

Non-opérations27%

Autres* 23%

ECON8%

OIVP 23%

OSVP 17%

ORVP 29%

Répartition du Budget Administratif 2013(A l'exclusion des Conseils des Gouverneurs

et d'administration)

Distribution du Budget 2013 au SeindesUnités des Opérations

115. DDécentralisation. La Banque met en œuvre

son modèle opérationnel décentralisé. La

décentralisation nécessite une participation accrue

des départements régionaux et des bureaux

extérieurs à la mise en œuvre des programmes de

prêts et à la préparation d’une solide réserve de

projets basée sur les Documents de stratégie pays,

les Documents de stratégie d’intégration régionale et

les objectifs transversaux de la SLT. Entre 2009 et

2013, les ressources affectées à la décentralisation

ont augmenté de 47 %, en raison principalement des

coûts liés à l’affectation du personnel aux bureaux

extérieurs. Pour 2013, l’enveloppe des ressources

affectées à la décentralisation correspond à 27 %

(annexe 13) du budget administratif proposé qui est

alloué à la gestion des opérations et du savoir. La

direction s’attend prévoit que cette La direction

s’attend à ce que cette tendance augmente en appui

au programme de décentralisation en tant que

modèle opérationnel louable et d’assurer

l’administration d’un nombre plus important de

bureaux extérieurs.

116. Infrastructure, secteur privé et intégration

régionale. L’infrastructure, le secteur privé et

l’intégration régionale représentent environ 23 % du

budget administratif alloué aux complexes des

opérations et de la gestion du savoir en 2013. Cette

allocation permettra à ce complexe de lancer de

nouveaux programmes et de poursuivre des activités

ciblant par exemple la résilience au changement

climatique, la croissance verte, le développement du

secteur privé, l’infrastructure régionale en appui au

Programme de développement des infrastructures en

Afrique, la facilitation du commerce et d’autres

initiatives en faveur du secteur privé.

117. Développement des capacités humaines,

gouvernance, et agriculture et développement rural.

les allocations proposées pour le développement

des capacités humaines, la gouvernance, et

l’agriculture et le développement rural représentent

17 % de tout le budget administratif consacré aux

complexes chargés des opérations et de la gestion

du savoir en 2013. Ces allocations permettront au

Groupe de la Banque de mieux faire face aux priorités

changeantes des PMR. Au cours de la période 2013-

2015, les principales activités dans ce domaine

seront l’Initiative pour l’emploi des jeunes, le

Programme multinational sur la résilience à la

sécheresse dans la Corne de l’Afrique, la

transparence et la responsabilité dans les finances

publiques, et les efforts d’intensification de la lutte

contre la corruption. La mise en œuvre des

programmes ciblant le développement du capital

humain passe par l’intégration de nouvelles initiatives

visant à améliorer l’éducation et la formation, par le

biais du nouveau modèle éducatif pour l’Afrique ;

l’optimisation de l’utilisation des ressources dans la

prestation de services ; et l’inclusion sociale. La

stratégie de la Banque en matière de développement

humain, qui est actuellement en cours de préparation,

sera alignée sur la SLT et proposera des voies et

moyens pour rendre opérationnel le programme de

développement des compétences.

118. Gestion du savoir et recherche. L’allocation

proposée pour la gestion du savoir et la recherche

54GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

représente 8 % de l’enveloppe budgétaire affectée aux

opérations et à la gestion du savoir en 2013. Cette

allocation permettra au Groupe de la Banque de

poursuivre ses activités de savoir et de renforcement

des capacités, y compris la production de rapports

phares et les recherches sur les principaux enjeux aux

niveaux national, sous-régional et continental.

119. CCoordination des opérations, changement

climatique, genre et organisations de la société civile.

Il est prévu une allocation représentant 11 % du

budget administratif (à l’exclusion des Conseils des

gouverneurs et d’administration) pour le lancement

des activités du Fonds vert pour l’Afrique et l’appui

aux pays dans leurs efforts pour promouvoir une

croissance verte, améliorer les initiatives de prise en

compte de la problématique hommes-femmes, et

l’intensification des activités de renforcement des

capacités et l’organisation d’ateliers sur la gestion des

ressources, la culture de l’éthique, les systèmes de

sauvegardes environnementales et sociales, la

problématique hommes-femmes, la société civile, le

calendrier de traitement des projets à l’échelle de la

Banque et la décentralisation. Au nombre des autres

activités figurent la gestion des ressources, la

coordination et la gestion institutionnelles, la gestion

du portefeuille et l’efficience des processus.

5.2.2 Priorités institutionnelles

120. Gestion du risque financier. Pour garantir le

contrôle fiduciaire et la gestion des risques dans un

environnement opérationnel changeant, l’allocation

proposée pour le complexe des finances représente 9

% de tout le budget administratif de la Banque

(Conseils des gouverneurs et d’administration exclus).

121. Services institutionnels. L’allocation proposée

pour le complexe des services institutionnels s’élève à

12 % du budget administratif (sans les Conseils des

gouverneurs et d’administration). Cette allocation est

destinée à adapter les services de technologie de

l’information au modèle opérationnel du Groupe de la

Banque, et à améliorer l’environnement et les

conditions de travail du personnel.

5.3 Principaux inducteurs de coûts

122. Afin d’absorber les pressions sup-

plémentaires liées au volume de travail, du fait des

nouvelles initiatives et des changements dans le

programme de travail de base du Groupe de la

Banque, le budget 2013 a tenu compte des arbitrages,

des gains en productivité, des mécanismes de

contrôle des coûts et du redéploiement des

ressources. Les catégories de dépenses suivantes, qui

constituent les principales sources de pressions, ont

été financées sur la base d’une croissance réelle zéro

de l’enveloppe budgétaire :

• Ajustement des salaires du personnel basé sur la

performance (2,73 millions d’UC). Ce montant est

prévu pour faire face à l’incidence éventuelle de

l’ajustement de la rémunération du personnel due

à l’inflation, sur la base de la performance.

• Décentralisation (1,35 million d’UC). L’allocation

proposée permettra de financer les activités

additionnelles prévues dans la feuille de route de la

décentralisation, et notamment de procéder à une

55

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

évaluation à mi-parcours de la décentralisation, à la

revue des processus opérationnels et à la

préparation de l’évaluation des deux CRR pilotes

en 2014. Cette allocation couvrira également les

activités de renforcement des capacités dans les

BE, le renforcement des BE nouvellement ouverts

dans les États fragiles, et le renforcement de la

présence de la Banque à l’Île Maurice.

• Opérations du secteur privé (0,77 million d’UC). Il

existe de nombreuses opportunités d’étendre les

services de la Banque aux PMR et aux clients du

secteur privé. Saisir ces opportunités nécessitera

des transformations institutionnelles et celles-ci

demanderont un bouleversement radical au niveau

des opérations. Cependant dans le court terme,

une modeste enveloppe budgétaire est proposée

pour initier le processus. La Direction envisage

d’étendre rapidement les programmes de

syndication et de financement du commerce,

d’intégrer les activités existantes des fonds

fiduciaires dans les activités ordinaires de la

Banque, y compris l’Initiative pour la mitigation des

risques en Afrique (IRMA) et de développer

l’assistance technique et les services de conseil en

tant que produit majeur.

• Problématique home-femme (UA 0.78 million). Ce

montant couvrira les profils de genre pays et

l’organisation d’ateliers sur l’égalité des sexes.

Ainsi, des directives seront mises en place dans le

domaine de la politique de prêt sensible au genre.

• Discussion avec la société civile (UA 0.42 million).

Ce montant servira à supporter les coûts liés au

renforcement des capacités de la société civile

relative aux outils et directives dans ce domaines,

ainsi que la participation de la société civile aux

Assemblées annuelles 2013 de la Banque. Il servira

aussi pour la réalisation d’études économiques et

sectorielles, ainsi que pour l’organisation d’une

journée porte ouverte en faveur de la société civile.

• Mise en œuvre de la SLT (0,39 million d’UC). Ce

montant servira pour le financement des services

de consultants pour l’appui aux départements de

la Stratégie, des Opérations et politiques et de la

programmation et du budget dans le cadre de la

mise en œuvre de la SLT.

• Évaluation des opérations (1,60 million d’UC).

Suite à l’approbation du programme de travail du

département de l’évaluation des opérations par le

Comité du Conseil d’administration pour l’efficacité

du développement, l’allocation proposée permettra

de renforcer les systèmes d’évaluation et de

conduire un plus grand nombre d’évaluations de

l’aide aux pays et un plus grand nombre d’activités

de gestion et de diffusion du savoir et d’autres

activités de proximité.

• Formation PMR (1,41 million d’UC). L’enveloppe

proposée couvrira le renforcement de la visibilité de

la Banque dans le domaine de la production et de

la gestion du savoir, et les efforts visant à mieux faire

entendre sa voix intellectuelle dans les PMR, par le

biais de la collaboration dans les activités de

renforcement des capacités et de diffusion du

savoir. Ces activités seront conduites dans le cadre

des initiatives de cyber-apprentissage ; des

rapports phares ; des recherches sur les principaux

enjeux aux niveaux national, sous-régional et

continental ; et des évaluations de l’additionnalité

et des résultats en matière de développement.

56GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

• Changement climatique (1,39 million d’UC). Ces

ressources appuieront l’élaboration du cadre pour

une croissance verte et la prise en compte du

changement climatique dans les DSP et les DSIR.

Elle permettra également d’appuyer l’élaboration de

stratégies pour une croissance verte dans certains

PMR.

• Gestion financière (0,78 million d’UC). L’allocation

proposée appuiera l’augmentation du nombre de

tournées de présentation prévues pour faire

connaître la viabilité financière du Groupe de la

Banque, et le relèvement des commissions des

agences de notation et des commissions liées aux

nouvelles initiatives concernant l’émission

d’obligations en monnaie locale sur les marchés

financiers africains. Elle couvrira également les

dépenses au titre de la nouvelle Initiative des

marchés financiers africains et aidera la Banque à

maintenir une infrastructure de trésorerie de pointe.

• Réunions officielles du Groupe de la Banque et

communication (3,42 millions d’UC). Ce montant

financera l’externalisation de l’organisation des

Assemblées annuelles aux spécialistes de la

gestion d’événements, ainsi que les dépenses liées

aux réunions sur la reconstitution générale des

ressources du FAD, les réunions du Comité

consultatif des gouverneurs et divers séminaires et

ateliers qui se tiendront en 2013. Les dépenses de

communication portent sur les préparatifs du

cinquantième anniversaire de la Banque.

• Bureaux de représentation extérieure (0,95 million

d’UC). L’allocation proposée couvrira les dépenses

de fonctionnement du Bureau de représentation en

Asie, basé à Tokyo.

• Technologies de l’information et de la

communication (2,24 millions d’UC). L’allocation

proposée financera le coût lié au renforcement du

réseau de base TI à l’ATR à Tunis (appui au réseau

existant connectant les quatre bâtiments), un

système d’appui en fibre optique pour 28 BE et un

système de connexion des centres de données

d’Abidjan, Tunis et Pretoria. Elle permettra

également de couvrir l’augmentation des frais liés

à la licence de Microsoft, du fait de l’accroissement

des effectifs, ainsi que l’augmentation des frais de

maintenance des systèmes d’information pour la

gestion de la trésorerie et la gestion financière.

• Bien-être du personnel (0,58 million d’UC). Dans

le cadre de l’amélioration du bien-être du personnel

de la Banque au siège/ATR et dans les BE,

l’allocation proposée sera utilisée pour mettre en

place un réseau de médecins pour la prestation de

services médicaux au personnel des BE, faire

fonctionner les centres de remise en forme de Tunis

et de Zahrabed et financer l’adhésion

subventionnée de groupes aux centres de remise

en forme au siège/ATR et dans les BE.

• Services juridiques (0,45 million d’UC). L’allocation

proposée sera utilisée pour couvrir l’augmentation

du volume de travail, du fait du nombre croissant

des opérations de la Banque, et le volume croissant

prévisible des litiges qui pourraient survenir à la

suite de la décision sur le retour des opérations de

la Banque à son siège à Abidjan.

• Services de sécurité (0,67 million d’UC). Le

budget de la sécurité proposé financera la mise en

œuvre de quatre programmes essentiels axés sur

les activités à entreprendre dans les BE, tout en

57

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

poursuivant l’amélioration des systèmes à l’ATR et

la préparation de l’environnement de sécurité pour

le retour complet au siège.

5.4 Besoins en personnel

123. Dans le document de programme et de

budget 2012-2014, la direction a décidé de ne pas

créer de postes supplémentaires en 2012, tant que la

revue de la réforme du budget n’aura pas été achevée

(l’annexe 14 fait une mise à jour sur les réformes). En

attendant l’achèvement de cette revue, la création de

tout nouveau poste se ferait à titre exceptionnel et

serait liée à la recherche d’efficacité et de

modernisation, et dans des domaines spécialisés

comme le genre, les États fragiles, la sécurité,

l’évaluation des opérations, la communication, le

programme des jeunes professionnels, le changement

climatique et le Fond forestier du bassin du Congo.

En outre, la direction continuera à affecter les effectifs

existants et les postes vacants en tenant compte des

prioritaires institutionnelles et de l’importance

stratégique. Cette décision intérimaire sera

réexaminée au terme de la revue de la réforme du

budget, en tenant compte de la conclusion et des

recommandations de ladite revue. Le rapport est en

cours de finalisation et sera soumis au Conseil pour

information. Entre-temps, la Banque s’est engagée à

mettre en œuvre une approche plus stratégique en

matière de dotation en effectif, grâce notamment à

une revue en cours des goulets d’étranglement dans

le processus de recrutement, afin de rendre ce

processus plus rapide et plus efficace, sans

compromettre la transparence et l’intégrité. Un plan

d’action pour le recrutement a été conçu dans le but

de réduire sensiblement le taux actuel de vacances de

postes à environ 5 % en juin 2013.

5.5 Dépenses d’équipement

124. Le budget d’équipement proposé pour

2013-2015 s’élève à 90,65 millions d’UC, dont 53,39

millions d’UC en 2013, et des projections

s’établissant à 22,22 millions d’UC en 2014 et à

15,04 millions d’UC en 2015 (annexe 12). Pour 2013,

une proportion de 82 % est allouée aux travaux de

génie civil et de réaménagement, aux équipements

de bureau et au mobilier de bureau, contre 15 % pour

les projets ciblant les TIC, et 3 % pour les autres

projets, y compris les systèmes et équipements de

sécurité. Le processus de décentralisation et le plan

de continuité des activités, la mise à niveau des

équipements informatiques et la rénovation des

bâtiments du siège à Abidjan et l’installation de

l’infrastructure connexe représentent les principales

dépenses d’équipement.

5.5.1 Travaux de génie civil

et réaménagement

125. L’allocation budgétaire totale consacrée aux

travaux de génie civil et de réaménagement soumise

à l’approbation du comité de pilotage du programme

d’investissement pour 2013 s’élève à 45,10 millions7

d’UC. Le programme d’investissement 2013 entend

s’appuyer sur les réalisations qui auront été

accomplies lors de la mise en œuvre de la politique de

décentralisation. Il aidera également la direction à

58GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

7 Dont 1,2 million d’UC pour des véhicules.

renforcer les capacités de la Banque pour faire face

aux crises dans les PMR, afin de garantir la continuité

de ses opérations et de s’assurer que le Groupe de la

Banque réalise ses objectifs stratégiques. Le budget

sollicité couvre également les ressources additionnelles

requises pour la rénovation des locaux du siège à

Abidjan et la réhabilitation de l’infrastructure et des

services d’utilité publique connexes. Des allocations

ont également été prévues pour l’appui logistique dans

les bureaux extérieurs.

126. RRénovation du siège. La majeure partie des

dépenses d’équipement en 2013 couvre la rénovation

des locaux du siège. Un montant initial d’environ 47

millions d’UC avait été réservé à ce projet qui a été

approuvé par les Conseils d’administration en juin

2009. Sur ce montant, 6 millions d’UC devaient être

disponibles pour 2013. Toutefois, il faudra maintenant

un montant additionnel de 13,25 millions d’UC en

2013 pour couvrir les dépenses d’investissement

supplémentaires identifiées au cours du processus

d’appel d’offres (travaux de génie civil, élimination de

l’amiante) ainsi que celles nécessaires à l’accueil de

300 personnes de plus dans l’immeuble du siège.

L’allocation destinée à cette activité en 2013 s’élève

donc à 19,25 millions d’UC.

127. Autres infrastructures, et mobilier et

installations du siège, des immeubles CRRAE et CCIA

et d’autres locaux. Le budget d’équipement de 2013

comprend un montant de 13,96 millions d’UC (tableau

2), destiné à couvrir les coûts de l’infrastructure, du

mobilier, des installations et d’autres aménagements

permettant d’améliorer l’environnement des bureaux

au siège de la Banque et aux immeubles CRRAE et

CCIA. Ce montant couvrira également la rénovation

des villas de la Banque, des magasins et des abris de

la BAD sur le site de la Riviera.

59

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Tableau 2. Budget de 2013 pour l’infrastructure, le mobilier et les installations du siège, des immeubles CRRAE et CCIA et aménagement

Montant

(millions d’UC)

4,54

3,20

2,32

0,23

3,67

13,96

Rénovation des villas de la BAD (rénovation architecturale et technique, notamment la

sécurité sur le lieu de travail)

Magasins et abris au quartier de la Riviera

Réaménagement de l’immeuble CCIA

Réaménagement de l’immeuble CRRAE

Planification, travaux préparatoires, démolition des structures existantes et travaux de génie

civil connexes sur le périmètre supplémentaire du siège

Total

Projet/rubrique des dépenses d’équipement

128. Le budget requis pour l’aménagement de

l’immeuble CCIA s’élève à 2,32 millions d’UC. Il

s’explique par le développement de travaux locaux

qui incluent le partitionnement, le renforcement de

l’électricité et de la climatisation dans les salles

critiques (2,06 millions d’UC) ainsi que toutes les

études architecturales et techniques (0,26 million

d’UC). La mise en œuvre anticipée de ces activités

est primordiale pour permettre à la Banque de

respecter les délais de la feuille de route.

129. Les ressources requises pour l’aménagement

de l’immeuble CRRAE s’élèvent à 0,23 million d’UC et

correspondent aux travaux de partitionnement et à

l’installation de la climatisation sur un palier prévu pour

être loué dans l’immeuble occupé par la banque afin

d’accueillir le personnel du département régional Ouest

qui sera affecté à Abidjan.

130. AAgence temporaire de relocalisation (ATR).

Un montant de 890 000 UC a été prévu pour les

travaux de réaménagement et les équipements à

l’ATR à Tunis, dont 100 000 UC pour l’extension des

bureaux ; 80 000 UC pour les systèmes

d’alimentation ininterrompue en électricité et les

accessoires ; 20 000 UC pour l’achat de véhicules ;

180 000 UC pour les travaux électriques ; 460 000

UC pour les équipements ; et 50 000 UC pour les

systèmes de sécurité incendie.

131. Bureaux extérieurs. Un montant de 11

millions d’UC est proposé pour les bureaux

extérieurs, au titre du budget d’équipement, dont 7,8

millions d’UC pour la construction du bureau du

Nigeria, et 0,25 million d’UC pour la réhabilitation de

la résidence du représentant résident de la Banque

au Zimbabwe. Le solde de 2,95 millions d’UC est

alloué à l’appui logistique aux bureaux extérieurs, soit

1,1 million d’UC pour les travaux de réaménagement,

1,2 million d’UC pour le remplacement de véhicules,

0,4 million d’UC pour le mobilier et 0,25 million d’UC

pour les équipements techniques.

5.5.2 Investissements dans les TIC

132. Une allocation de 8,19 millions d’UC a été

proposée pour les projets ciblant les TI en 2013, y

compris le projet de modernisation de SAP dont

l’exécution est en cours (tableau 3). Une nouvelle

stratégie TI, qui devra être finalisée d’ici à la fin de

2012, guidera les investissements dans l’amélioration

de la prestation de services, l’amélioration de

l’infrastructure et de la connectivité, l’introduction de

systèmes et processus pour appuyer la

décentralisation, l’amélioration de la responsabilité

par le renforcement de la transparence, l’amélioration

de la gestion des ressources humaines et financières,

la promotion de la gestion du savoir, et les actions

visant à faire de l’institution une banque verte.

60GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

5.5.3 Investissements dans les systèmes

de sécurité

133. En 2013, il faudra au Groupe de la Banque

100 000 UC pour renforcer ses systèmes de sécurité.

Ce montant est réservé pour les CRR d’Afrique

australe et d’Afrique de l’Est.

134. L’annexe 15 présente le budget

d’équipement proposé pour la période 2013-

2015, par type d’investissement ainsi que par

programme.

61

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Tableau 3. Budget de 2013 pour les projets ciblant les technologies de l’information

Montant

(millions d’UC)

1.00

2.02

0.67

0.22

0.80

0.50

0.50

0.25

1.03

0.30

0.20

0.50

0.20

8.19

Fonds additionnels pour le centre de données d’Afrique du Sud

Initiative « La BAD partout »

Projet Intranet II

Salle de classe virtuelle CIMM-EADI et portail numérique du savoir

Déploiement des équipements

Modernisation fonctionnelle de SAP

Outil de collaboration SharePoint

Système du plan de continuité des activités et notification automatique de l’alerte

Amélioration des outils de gestion des risques

Réseau de base continental pour les données

TI pour l’expansion des bureaux extérieurs

Vidéoconférences et autres projets TI de taille restreinte

Sécurité des points d’extrémité et prévention de la perte de données à l’échelle de la Banque

Total

Projet/rubrique des dépenses d’équipement

6.1 Cadre de gestion des résultats et revue

de la performance

135. Le cadre actuel de gestion des résultats de

la Banque expire à la fin de 2012. Pour continuer à

adapter ses opérations aux défis nouveaux et

émergents de l’Afrique en matière de développement,

le Groupe de la Banque devra s’appuyer sur sa propre

expérience et sur celle d’autres banques multilatérales

de développement. Un cadre actualisé qui devrait être

prêt en 2013, prendra en compte les changements

opérés dans les priorités et définira des indicateurs et

des objectifs institutionnels ambitieux.

136. Pour rendre compte des progrès réalisés par

la Banque par rapport au Cadre de gestion des

résultats, une deuxième édition de la Revue annuelle

de l’efficacité du développement, publiée lors des

Assemblées annuelles de 2012, évalue la contribution

de la Banque aux résultats enregistrés en matière de

développement, en apportant des réponses aux

quatre questions fondamentales suivantes : Quels

sont les progrès accomplis par l’Afrique en matière de

développement (niveau 1) ? Quelle est la contribution

du Groupe de la Banque au développement de

l’Afrique (niveau 2) ? Le Groupe de la Banque gère-t-

il efficacement ses activités (niveau 3) ? Le Groupe de

la Banque gère-t-il efficacement ses propres activités

en tant qu’organisation (niveau 4). L’annexe 16 fournit

des informations supplémentaires sur les pratiques de

la Banque et d’autres BMD et énumère des

indicateurs sur les quatre niveaux du Cadre de gestion

des résultats en vigueur.

137. Le cadre global de mesure des résultats de

la Banque est complété par des revues thématiques

et de l’efficacité du développement pays, qui

présentent plus d’analyses sectorielles et thématiques

détaillées. En 2012, le Groupe de la Banque a lancé

trois revues thématiques sur les États fragiles et les

pays touchés par un conflit, la gouvernance et

l’intégration régionale, ainsi que sa première revue

DER pays, qui porte sur le Rwanda. Dans le souci

d’intensifier ses efforts pour accroître le nombre de

revues de l’efficacité du développement, le Groupe de

la Banque prévoit six (6) revues en 2013.

138. Pour présenter clairement la contribution du

Groupe de la Banque, il est prévu de préparer un

rapport thématique dédié pour chaque domaine clé de

la LTS. Pour chaque domaine thématique, un cadre

plus détaillé de mesure des résultats sera élaboré pour

montrer comment les activités de la Banque

contribuent à une croissance inclusive et verte.

6.2 Suivi de la performance

139. Les objectifs du suivi de la performance pour

2013-2015 couvrent l’approfondissement des

analyses et l’établissement de rapports pour

permettre au Groupe de la Banque de resserrer

davantage le lien entre la mise en œuvre du

programme de travail et l’analyse de la performance.

140. À cette fin, la direction focalisera l’attention

sur l’affinement de la définition des indicateurs clés de

performance, dans le cadre de la cartographie

stratégique des activités de la Banque, sur

62GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

6 Suivi De La Performance Et Établissement Des Rapports

l’amélioration du système d’information, aux fins de

suivi de la performance (tableau de bord des

indicateurs clés de performance et outils d’aide à la

décision), sur l’affinement de l’exactitude et de

l’opportunité, et l’approfondissement de l’analyse de

l’établissement de rapports sur la performance, sur le

suivi de l’impact et de la performance des BE (y

compris la collecte et la validation des données), et

sur le partage du savoir tiré de l’expérience d’autres

banques multilatérales de développement. Les cibles

des principaux indicateurs de performance actuels

couvrant la période 2013-2015 figurent en annexe 17.

141. Par ailleurs, en s’appuyant sur les premiers

produits du système d’enregistrement du temps

consacré aux activités et du système de comptabilité

analytique, la Banque lancera l’enregistrement des

temps de travail du personnel pour améliorer les

aspects analytiques de l’affectation des ressources

humaines à ses produits livrables, ce qui permettra

une meilleure compréhension des données fournies

par les rapports sur les éléments OTP

(Organigramme technique de projet), qui établissent

un lien entre les coûts et les produits livrables dans le

système SAP.

63

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

7 Conclusion

142. Le présent plan triennal glissant et budget

proposé pour 2013-2015 présente dans ses

grandes lignes la façon dont le Groupe de la Banque

alignera ses opérations, ses ressources et son

organisation sur les objectifs transversaux à long

terme de promotion d’une croissance de plus en

plus inclusive et de transition vers une croissance

verte en Afrique.

143. Il ressort des estimations concernant le

volume de travail prévu par complexe qu’il y aura de

fortes pressions sur les ressources budgétaires. En

conséquence, dans le cadre des consultations

facilitées par le Comité du programme et du budget,

la direction a examiné les ressources sollicitées par

les complexes, en tenant compte des priorités du

Groupe de la Banque. Les propositions concernant

l’enveloppe budgétaire tiennent compte des gains

avérés en efficience et des économies de coûts.

144. Pour accroître son efficacité, le Groupe de

la Banque devra faire preuve de plus de réactivité face

aux besoins des PMR et de plus d’efficience, et

exploiter au mieux les ressources dont elle dispose,

en tirant parti de son modèle de prestation

décentralisé. La direction entend donc continuer à

réaliser plus de résultats avec moins de ressources

et proposer des solutions plus souples et plus

innovantes, en vue de promouvoir un développement

durable et inclusif.

145. Les Conseils d’administration sont invités à

examiner le plan triennal glissant et le budget proposé

de la Banque pour 2013-2015, ainsi que les

projections concernant les ressources requises. Les

Conseils d’administration sont priés d’approuver les

propositions de plan et de budget 2013 et le budget

connexe pour imprévus, ainsi que de prendre note

des propositions indicatives pour 2014 et 2015.

65

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Liste des Annexes

Annexe 1 Performance du Groupe de la Banque au 30 septembre 2012 2

Annexe 2 Alignement du programme de travail de la Banque sur les objectifs 2de la SLT et les thèmes transversaux

Annexe 3 Économies de coûts et gains d’efficience 1

Annexe 4 Activités relatives aux infrastructures 3

Annexe 5 Activités relatives à l’intégration régionale 3

Annexe 6 Activités relatives au développement du secteur privé 2

Annexe 7 Activités relatives à la gouvernance 4

Annexe 8 Activités relatives aux compétences et à la technologie 2

Annexe 9 Hypothèses et répartition des dépenses administratives et estimations 4détaillées du revenu opérationnel et du revenu net 2013-2015

Annexe 10 Impact des budgets (administratif et d’équipement) de la Feuille de route 2sur les enveloppes budgétaires du Plan glissant et budget 2013-2015

Annexe 11 Facteurs de prix et de volume du budget administratif 2013 1

Annexe 12 Budget prévisionnel 2013-2015, par complexe et catégorie de dépenses 4

Annexe 13 Coûts de la décentralisation de 2009 à 2013 1

Annexe 14 Budget d’investissement prévisionnel 2013-2015 1

Annexe 15 Informations actualisées sur la réforme du budget 2

Annexe 16 Cadre de gestion des résultats 6

Annexe 17 Cibles des indicateurs de performance du Groupe de la Banque pour 2la période 2013-2015

Réalisations au mois de septembre

2012

Taux d’exécution au mois de septembre

2012

67

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe 1 Performance du Groupe de la Banque au 30 septembre 2012

I. Opérations de financement du développement

Indicateurs clés de performance (KPI)

Réalisations au mois de septembre

2011

Unité Cible 2012

Financement total du Groupe de la Banque (1)Millions

d’UC2 894,76 5 725 2 396,56 42%

Prêts publics BADPrêts privés BADFinancement FADFinancement FSN

Millions d’UCMillions d’UCMillions d’UCMillions d’UC

1 287,12817,46780,17

10

2 3241 2762 100

25

630,078

425,051 328,54

12,90

27%33%63%52%

Capacité du Groupe de la Banque en matièrede mobilisation de financements

Financement arrangé par le guichet dusecteur privé de la BAD

Mobilisation de cofinancements

Financement du commerce au titre duguichet du secteur privé de la BAD

Engagement dans les pays à faible re-venu au titre du guichet du secteur privéde la BAD (2)

373

6 835

24%

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

250

6 700

125

30%

190,6

2 322,9

12

65%

76%

39%

10%

II – Documents de stratégie opérationnels

DSIRDSP et documents connexes (3)EES et documents connexesPolitiques, documents directifsRPPPRPPP préparées par les BE

NombreNombreNombreNombreNombre

%

11913

n.d.3

66%

1273849

40%

0111732

100%

0%41%45%75%22%

III – Produits du savoir économiques

Publications (livres, documents de tra-vail, notes d’information, publicationsphares, Rapport annuel de la Banque)

Appui à la mesure des résultats et à l’ef-ficacité du développement dans les opé-rations de la Banque (ADOA, appuistatistique)

Développement des capacités et par-tage du savoir (formation, renforcementde la capacité statistique, conférences,séminaires, éminents conférenciers)

Nombre

Nombre

Nombre

100

59

209

142

167

229

118

148

180

83%

89%

79%

8 (n.d.) : non disponible.

68GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

IV - Décaissements

Groupe de la Banque

Guichet secteur public de la BAD

Guichet secteur privé de la BAD

Guichet FAD (4)

Guichet FSN (4)

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

2 105,79

1 072,90

176,28

848,82

3,93

3 048

1 224

640

1 175

9

2 288,49

831,06

592,35

863,53

1,55

75%

68%

93%

73%

17%

Ratio de décaissement du Groupe de la

Banque (investissement uniquement) (5)

Ratio de décaissement du guichet sec-teur public de la BAD

Ratio de décaissement du guichet sec-teur privé de la BAD

Ratio de décaissement du guichet FAD

%

%

%

18%

12%

13%

20%

50%

20%

20%

33%

14%

V- Gestion du portefeuille

Projets à risqueOpérations supervisées deux fois par anProjets gérés par les bureaux extérieursSupervisions pilotées par les bureauxextérieursNouveaux projets assortis d’indicateurssectoriels clés (ISC)Ratio de prêts douteux (non souverainsuniquement)

%%%%

%

%

31%74%39%38%

94%

1,53%

35%60%25%35%

75%

<5%

24%56%39%39%

87%

1,04%

VI - Efficience des processus

Délai entre l’approbation et le premierdécaissement

Délai d’acquisition (de biens et travaux)

Délai d’acquisition (services)

Établissement des RAP en temps voulu

Efficience dans la divulgation de l’infor-mation sur le site web

Ratio d’efficience (coûts/revenus) - BADuniquement (6)

Mois

Mois

Mois

%

Jour

%

12,95

10

9,70

92%

n.d.

n.d.

11

8

10

90%

4

30%

12,81

8,45

10,52

89%

2

26%

VII - Questions transversales

Prise en compte de la problématiquehommes-femmes dans les opérations (7)

Projets ayant accès au financement de lalutte contre le changement climatique (8)

%

Nombre

100%

1

100%

9

100%

7 78%

Annexe 1 Performance du Groupe de la Banque au 30 septembre 2012

Réalisations au mois de septembre

2012

Taux d’exécution au mois de septembre

2012

Indicateurs clés de performance (KPI)

Réalisations au mois de septembre

2011

Unité Cible 2012

69

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

VIII - Ressources humaines (PL)

Personnel affecté sur le terrain (9)

Parité hommes-femmes

Diversité en termes d’âge des membres

du personnel (10)

Taux d’érosion prématurée des effectifs (11)

Taux d’érosion des effectifs (12)

Taux de vacance de postes (personnel PL

en poste, offres faites et postes engagés)

Taux de vacance de postes (personnel PL

en poste uniquement)

%

%

%

%

%

%

%

28%

27%

48%

27%

1,3%

12%

18%

32%

29%

48%

1,50%

5%

8%

10%

37%

28%

46%

1,29%

3,3%

11%

14%

IX - Budget et dépenses

Exécution du budget administratif

Dépenses des bureaux extérieurs

Dépenses liées aux opérations (13)

Coûts fixes de personnel

Exécution du budget d’équipement

Nouveaux fonds fiduciaires non liés (bila-

téraux/multilatéraux)

Pourcentage des consultants engagés

sur les fonds fiduciaires pour les opéra-

tions de la Banque

%

%

%

%

%

Millions d’UC

%

58%

12%

51%

68%

24%

68,10

62%

95%

18%

60%

87%

33%

80

55%

61%

15%

54%

66%

68%

78,31

46%

98%

X - Exécution des engagements institutionnels (14)

Engagements au titre de l’AGC-VI

Engagements au titre du FAD-12

Nombre

Nombre

9

5

5

11

1

8

20%

72%

(1) Exception faite des concours PPTE et de l’aide spéciale de la BAD, du FSS, du FSN et d’autres dons.(2) Exprimé en % de l’ensemble des prêts de la BAD au secteur privé.(3) Les DSP et les documents connexes sont les DSPAR, les documents de stratégie d’aide conjointe, les documents de stratégie pays intérimaires, les revues

à mi-parcours des DSP, les DSP actualisés et les rapports d’achèvement.(4) Les cibles de décaissement du FAD et du FSN sont tirées du rapport sur les projections financières pour le troisième trimestre de 2011 - ALCO.(5) Les décaissements au cours de l’année, en tant que pourcentage du solde non décaissé au début de l’année pour les projets d’investissement. (6) % des coûts d’exploitation sur le revenu total, lorsque les coûts d’exploitation = les dépenses de personnel (salaires et avantages) + les dépenses admi-

nistratives générales + l’amortissement des immobilisations, et lorsque le revenu total = le revenu net + les charges et commissions nettes + le revenu tirédu marché.

(7) % des nouveaux projets et des nouveaux DSPAR prévoyant au moins un indicateur de résultats pour la parité hommes-femmes dans le cadre logique.(8) Nombre de nouveaux projets approuvés ayant accès aux instruments de financement de la lutte contre le changement climatique (tels que le MDP, le Fonds

pour un développement vert, etc.). (9) % du personnel de la catégorie PL en charge des opérations (personnel PL des trois complexes des opérations, personnel PL d’ECON et personnel PL de

100 % des unités opérationnelles, en dehors des complexes des opérations (ADB/BD/IF/99/330)).(10) % du personnel PL âgé de moins de 45 ans (à l’exclusion du personnel rattaché aux Conseils).(11) % du personnel quittant la Banque au cours des trois premières années du contrat, par rapport à l’ensemble du personnel qui quitte la Banque à la même

période.(12) Personnel PL quittant la Banque, par rapport à l’ensemble du personnel PL en poste (à l’exclusion du personnel élu) au cours de la même période.(13) Les opérations englobent ORVP, OIVP, OSVP, ECON et 100 % des unités opérationnelles situées en dehors des complexes des opérations (OPEV, GECL.1,

GECL.2, OPSC, CRMU, FFMA.2, FTRY.4, FFCO.3, FFCO4, PECOD et ORQR).(14) Engagements convenus lors des négociations sur l’AGC et sur le FAD. Le responsable des opérations en chef (COO) est chargé de la supervision de la

mise en œuvre de ces engagements.

Annexe 1 Performance du Groupe de la Banque au 30 septembre 2012

Réalisations au mois de septembre

2012

Taux d’exécution au mois de septembre

2012

Indicateurs clés de performance (KPI)

Réalisations au mois de septembre

2011

Unité Cible 2012

I. Introduction

Une des activités essentielles du processus

d’élaboration du plan glissant consiste à montrer que

le programme opérationnel indicatif (POI) et les

analyses proposées s’alignent progressivement sur

les priorités de la SLT. Au cours de la période de

transition, les complexes aligneront progressivement

leurs programmes de travail sur les principales

priorités opérationnelles et institutionnelles de la SLT.

Cet exercice a été conduit à titre pilote pour le POI et

le programme non opérationnel indicatif (PNOI) de

2013. Chaque contribution au programme de travail

a été mesurée à l’aune d’un ensemble initial de

critères.

II. Résultats

Un projet ou une analyse contribue à un thème

transversal donné si l’un de ses aspects répond à

un ou plusieurs critères applicables au thème en

question. Projets d’infrastructure ont été divisées

en interventions favorables aux pauvres si elles

ciblent la population rurale et défavorisée, les

interventions vertes sont celles qui favorisent

l'utilisation efficace des ressources naturelles pour

la production d’électricité et réduisent au minimum

la pollution et les déchets. Par autres interventions,

l’on entend des projets tels que ceux qui ciblent le

secteur routier et le secteur des TIC. Ainsi, les

projets qui contribuent à l’intégration régionale, à

travers le développement de l’infrastructure, le

renforcement des capacités et le commerce, ont été

rattachés à l’intégration régionale, tandis que les

projets qui contribuent au développement du

secteur privé, à travers le renforcement des

capacités et l’instauration d’un environnement

propice pour le développement des entreprises, ont

été rattachés au développement du secteur privé.

Les projets contribuant à la gouvernance, à travers

le renforcement des capacités du secteur public, le

renforcement de la participation citoyenne et de la

responsabilité, l’appui budgétaire et l’élaboration de

solutions liées au savoir, ont été rattachés à la

gouvernance. D’autres projets liés au

développement des compétences et à l’amélioration

de l’employabilité ont été regroupés sous les

compétences et la technologie.

La classification des projets du POI et du programme

hors-prêt de 2013 a été finalisée sur la base de ces

critères. Bien que certains projets contribuent à

plusieurs objectifs opérationnels, c’est la priorité

opérationnelle à laquelle ils contribuent le plus qui est

retenue. Le tableau 2A résume la ventilation du

budget total du POI de 2013, par département. Sur

les quelque 6 milliards d’UC prévus au titre du

programme de prêt, OPSM reçoit la plus grande part

(27 % du budget total), suivi d’OITC (19 %) et

d’OSHD (18 %).

70GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe 2 Alignement du programme de travail de la Banque sur les objectifs de la SLT et les thèmes transversaux

III. Méthodologie

Vu que cet exercice de classification est le premier de

la série, il faudra procéder à son affinement par la suite

afin de refléter avec exactitude les attentes à cet égard.

La première observation formulée par les différents

départements concerne le caractère trop général des

critères de cette première classification et le fait que les

projets risquent de répondre à plusieurs critères à la

fois. L’approche risque donc d’être la même

qu’auparavant, sauf que maintenant les projets seront

classés comme «inclusifs» ou «verts». Ce problème est

aggravé par le fait que la plupart des projets ou études

soient au stade de la conceptualisation et qu’il soit

donc très difficile d’en appréhender tous les aspects.

L’exercice n’est donc pas très utile pour le classement

des projets, par rapport à leur alignement sur la SLT,

alors que leur conception n’est pas encore solidement

finalisée, au risque de démotiver les départements

dans leurs efforts d’intégration des objectifs de la SLT

dans la conception des projets. La deuxième

observation concerne la méthodologie elle-même, qui

devrait être examinée et convenue sur la base de

larges consultations, afin de garantir l’optimisation de

ses résultats.

Au regard de ces considérations, le prochain exercice,

qui concernera le POI et le PNOI de 2014, tiendra

compte des mesures suivantes. D’abord, en vue d’une

plus grande appropriation du processus par les

départements, de larges consultations ou de larges

débats seront menés à l’échelle de toute la Banque

pour définir les critères applicables à chaque objectif

de la SLT. Ensuite, il faudra définir des critères précis

pour les différents secteurs en vue d’affiner davantage

les critères pour qu’ils puissent s’appliquer plus

facilement aux différents aspects des activités de la

Banque. Enfin, les critères devront être appliqués pour

déterminer l’intérêt d’un investissement de la Banque

dans une opération ou une étude donnée, en fonction

des objectifs à long terme qu’elle veut réaliser. La liste

de critères devrait être un document dynamique, à

mettre à jour périodiquement de façon à refléter la

situation sur le terrain.

71

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Tableau 2A Investissements 2013 - programme de prêt en millions d’UC

OITC 1 124,21 19 %

ONEC 698,33 12 %

ONRI 11 0,2 %

OPSM 1 575,50 27 %

OSAN 650,09 11 %

OSGE 319,30 5 %

OSHD 1 073,80 18 %

OWAS 491,41 8 %

Total 5 943,64 100 %

DépartementBudget pour 2013(en millions d’UC)

% du montant total duprogramme de prêt

Annex 2 Alignement du programme de travail de la Banque sur les objectifs de la SLT et les thèmes transversaux

72GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Total (économies

escomptées)

218 000

350 000

706 000

1 100 000

450 000

234 000

686 000

Annexe 3 : Économies de coûts et gains d’efficience (en UC)

Description/Gains d’efficience et économies de coûts

Réunions et conférences : i) priorité à la participation aux assemblées annuelles et auxconférences ; ii) mise en œuvre de la centralisation de la gestion événementielle de la Banque;iii) gestion plus rationnelle des assemblées annuelles en organisant les événements parallèlesau sein des départements ; iv) meilleure négociation des contrats des prestataires de services;v) mise en ligne des discours des gouverneurs pour réduire le coût de l’interprétation en directet de l’impression ; vi) envoi des lettres d’invitation pour les assemblées annuelles par courrierélectronique et non par service de courrier ; vii) organisation d’ateliers conjoints avec d’autrespartenaires au développement ou parties prenantes.

Relations publiques et articles promotionnels : La conception des brochures et autres publi-cations, y compris le formatage, est faite en interne et n’est plus externalisée ; les CD et DVDprennent de plus en plus la place des documents imprimés ; les bases de données électro-niques et l’internet sont utilisés pour réduire la nécessité des photographies et de la productiond’albums ; réduction du nombre de médias en faveur des agences de presse ; réduction de laquantité des agendas ; suppression des calendriers muraux et remplacement des cartes devœux imprimées par des versions électroniques.

Missions : réservation des voyages bien à l’avance ; réservation électronique ; combinaison desmissions dans plusieurs pays afin de réaliser des économies en évitant de revenir chaque fois ausiège après chaque mission ; réduction du nombre de dispenses pour éviter les itinéraires chers.

Primes du Plan de Continuité des Affaires (PCA) et d’assurance vie : La Banque est parvenueà renégocier les primes du PCA et d’assurance vie pour 2012. Les montants du nouveaucontrant sont nettement inférieurs aux coûts projets en utilisant la tendance historique.

Gestion du portefeuille et programmation : clôture des projets vieillissants et non performantsqui ne peuvent être redressés ; organisation de réunions régionales sur la gestion du porte-feuille et la constitution de la réserve dans les CRR plutôt que dans chaque PMR.

Décentralisation : délégation accrue des activités de prêt et hors prêt (préparation, supervi-sion, achèvement, EES, dialogue, conférences, etc.) au personnel basé sur le terrain, y compriscelui des CRR pilotes.

Réduction du recours aux consultants: i) utilisation plus efficace des compétences disponi-bles à la Banque, de manière à ne recourir aux consultants que là où elle ne dispose pas descompétences nécessaires ou de personnel suffisant ; ii) mise en place d’un système de suivipropre à limiter la durée des contrats des consultants ; iii) négociations pour offrir des tarifsréduits, en recourant aux contrats d’une durée de 2 mois ou plus.

73

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Description/Gains d’efficience et économies de coûts

Collaboration et consolidation des tâches : regroupement des tâches et intensification de lacollaboration entre départements pour exploiter les synergies ; recours à l’appui budgétairesectoriel et réalisation d’opérations conjointes afin de réduire les coûts de transaction.

Mise à profit des TI et des communications : i) réduction des frais annuels de location desliaison suite à la migration des liaisons louées (LL) à la commutation par étiquette multiproto-cole (MPLS) ; ii) abonnement en ligne aux publications et suspension autant que possible desdépenses pour les ressources physiques (livres, journaux et magazines) ; iii) conception etédiction en interne des brochures et publications ; iv) déploiement et mise à niveau de Taleocomme système de recrutement en ligne ; et v) réduction des coûts téléphoniques suite auredéploiement de la passerelle de téléphonie GSM pour appeler les téléphones portables enTunisie.

Total

Total (économies

escomptées)

380 000

463 000

4 587 000

Annexe 3 : Économies de coûts et gains d’efficience (en UC)

74GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe 4A : Projets d’Infrastructure

Projets d’Infrastructure

Projets d’infrastructure contribuant à différents thèmes – Programme de travail indicatif 2013

Coût total (en millions

d’UC)DescriptionPaysDépartement

OWAS

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

ONEC

OITC

OSAN

OWAS

OSAN

OITC

OITC

OITC

ONEC

ONEC

ONEC

Mauritanie - Rép

Dem. du Congo

Algérie

Tunisie

Tunisie

Bénin

Sénégal

Madagascar

Mozambique

Zambie

Gambie

Tunisie

Nigeria

Swaziland

Djibouti

Centrafrique

Guinée-Bissau

Burundi

Soudan du Sud

Guinée

Comores

Zimbabwe

Programme Intégré d'Alimentation en Eau dans les Zones Rurales

Appui technique à la mise en place d'un agropole intégré

PDAI du Sud de Gabès

PDAI du Nord de Gafsa

Projet d’Infrastructures Rurales dans la basse Vallée de l'OUEME

Projet de Sécurité Alimentaire Louga, Matam et Karfine (GAFSP)

Projet de réhabilitation des infrastructures agricoles dans le Sud-Ouest

Mozambique Agriculture and Food Security Project (GAFSP)

Livestock Infrastructure Support Project

Global Agriculture and Food Security Programme ( GAFSP)

Accès inclusif à l'énergie moderne en région défavorisée

RURAL ACCESS & MOBILITY PROJECTs IN ONE STATE

Lower Usuthu Smallholder Irrigation Project II

Projet d'AEPA en milieu rural et semi urbain

Projet d'appui à la réhabilitation des infrastructures rurales II

ROUTE BUBA CATIO Phase 1

Route Makebuko-Ruzigi

Programme of Human and Institutional Capacity Development in

Infrastructure

Projet de réhabilitation et extension du réseau - phase 2 (PREREC 2)

Emergency Power Infrastructure rehabilitation project

Emergency power infrastructure rehabilitation project II

TOTAL

9,00

1,00

19,00

19,00

30,00

27,00

20,00

26,00

15,00

28,00

80,00

50,00

25,00

8,50

9,34

8,00

8,36

13,09

8,00

13,60

30,00

447,89

Infrastructure verte

ONEC

ONEC

ONEC

ONEC

ONEC

Ghana

Niger

Ethiopie

Rwanda

Multinational_ORWB

GEDAP III

Programme KANDADJI Phase II - Volet Hydroélectrique

GEBA Hydropower

Energy access roll out programme

Climate Change Technology Transfer

33,00

40,00

65,00

19,00

10,00

Activités relatives aux infrastructures

75

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

ONEC

OWAS

OWAS

OWAS

OWAS

OWAS

OWAS

OWAS

OWAS

OWAS

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

OSAN

ONEC

OWAS

OWAS

OSAN

OSAN

OSAN

OWAS

Afrique du Sud

Burkina Faso

Cameroun

Mali

Nigeria

Egypte

Kenya

Seychelles

Afrique du Sud

Swaziland

Algérie

Maroc

Burkina Faso

Ghana

Multinational_

ORCE

Sénégal

Zambie

Egypte

Djibouti

Rép. Dém. Congo

Sierra Leone

Burundi

Rép. Dém. Congo

Rép. Dém. Congo

Zimbabwe

Climate Resilient Green Economy PBL Operation

Assainissement des quartiers périphériques de Ouagadougou

Projet d'assainissement de Yaoundé (PADY 2)

Projet AEP de Bamako à partir de Kabala

Port Harcourt Water Supply and Sanitation Project

Water Supply and Sanitation Project

Thwake Multipurpose Water Developmernt Programme

Urban Water Supply and Sanitation Project

Water Supply and Sanitation Programme

Water Development Project

Appui technique à la stratégie d'économie d'eau d'irrigation

Programme d'Appui au Projet National d'Economie d'Eau d'Irriga-

tion - 2 (PAPNEEI-2)

Gestion Participative des Forêts Domaniale (FIP)

Sustainable Forest Management Project (FIP)

Lake Chad Basin Natural Resources & Energy Efficiency Prog LCB-

NREE (GEF)

Projet de restauration des fonctions écologiques du lac de Guiers

(PREFELAG)

Strengthening Climate Resilience in the Kafue Basin Project

Use of Renewable Energy for Pumping Irrigation Water

Geothermal Exploratory Drilling Project

RWSSI II

Rural Water and Sanitation Project

Projet Aménagement Forestiers des Bassins Versants_PAFBV II

Programme Intégré REDD+ dans le bassin du KASAI (FIP)

Programme Intégré REDD+ dans le bassin du KISANGANI (FIP)

Urgent Water Supply and Sanitation Project

TOTAL

100,00

22,00

14,61

21,00

50,00

50,00

60,00

10,00

100,00

25,00

1,00

90,00

7,73

16,46

13,24

13,60

23,83

1,00

3,30

51,00

12,00

6,23

12,10

10,20

20,00

901,3

Annexe 4A : Projets d’Infrastructure

Projets d’Infrastructure

Projets d’infrastructure contribuant à différents thèmes – Programme de travail indicatif 2013

Coût total (en millions

d’UC)DescriptionPaysDépartement

Activités relatives aux infrastructures

76GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Projets d’Infrastructure

Projets d’infrastructure contribuant à différents thèmes – Programme de travail indicatif 2013

Coût total (en millions

d’UC)DescriptionPaysDépartement

Autres infrastructures

Annexe 4A : Projets d’Infrastructure

OITC

OITC

OITC

OITC

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OPSM

OITC

OITC

OITC

OITC

Burkina Faso

Nigeria

Tunisie

Uganda

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational_EARC

Multinational_ORCE

Multinational_OREB

Multinational_ORNA

Multinational_ORSB

Multinational_ORWA

Multinational_ORWB

Multinational_SARC

Madagascar

Cap Vert

Mali

Liberia

Projet de Construction et de Bitumage des Routes Dedougou-

Tougan et Kongoussi-Bourzenga-Djibo

ABUJA URBAN TRANSPORT PROJECT

Projet Routier

Hoima-Masindi-Kigumba & Ntungamo-Kakitumba Transport project

(RSSP 4)

Infrastructure - Multinational - 2013 - N°4

Infrastructure - Multinational - 2013 - N°5

Infrastructure - ORNB - 2013

Infrastructure - TA - 2013 - N°5

Infrastructure - TA - 2013 - N°6

Infrastructure - Multinational - 2013 - N°1

Infrastructure - Multinational - 2013 - N°2

Infrastructure - Multinational - 2013 - N°3

Infrastructure - TA - 2013 - N°1

Infrastructure - TA - 2013 - N°2

Infrastructure - TA - 2013 - N°3

Infrastructure - TA - 2013 - N°4

Infrastructure - EARC - 2013

Infrastructure - ORCE - 2013

Infrastructure - OREB - 2013

Infrastructure - ORNA - 2013

Infrastructure - ORSB - 2013

Infrastructure - ORWA - 2013

Infrastructure - ORWB - 2013

Infrastructure - ORSA - 2013

PROJET DE REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

Technology Data center

Projet de route Zantiébougou-Frontière de Côte d'Ivoire

FISHER TOWN HARPER ROAD

TOTAL

TOTAL INFRASTRUCTURE

42,00

50,00

200,00

113,00

10,00

10,00

56,00

0,50

0,50

10,00

10,00

10,00

0,50

0,50

0,50

0,50

56,00

32,00

32,00

58,00

30,00

88,00

28,00

92,00

45,60

35,00

38,00

17,00

1 065,60

2 414,89

Activités relatives aux infrastructures

77

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe 4B : Travaux d’analyse - contribution à l’infrastructure

Travaux d’analyse contribuant à l’infrastructure - 2013

DescriptionDépartementComplexes

OSVP

OSVP

OSVP

OSHD

OSHD

OSHD

Accroître l'impact nutritionnel des interventions en agriculture. Analyse et déve-

loppement de la stratégie

Revue des politiques de nutrition et de sécurité alimentaire. Comment intégrer

les questions émergentes (mondialisation, changements climatiques, etc.)

Créer des centres d'excellence dans le secteur hospitalier en Afrique Projet)

Infrastructures en faveur des pauvres

Infrastructures vertes

COO

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

ORVP

ORVP

OSVP

OSVP

ORQR

ONEC

ONEC

OWAS

OWAS

EARC

ORNA

OSHD

OSHD

Développement de produits de connaissances sur le changement climatique et

les garanties

Projet d'appui au carbone en Afrique

Engagement de pays sur la croissance verte

Supervision-Etudes de l'assainissement de Libreville

Supervision-Réalimentation artificielle aquifére

Travail sur le secteur économique – écologisation de l’économie

Cooperation with the Nile Basin Countries Study

ANALYSE D'IMPACT DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES SUR L'URBANISME

ET DÉVELOPPEMENT

Evaluation du risque du Changement climatique sur la sante

Infrastructure générale

ORVP

ORVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

ORWB

ORWB

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

Flagship-Growth and Infrastructure Umbrella Report (ESW)

Flagship-Growth and Infrastructure Umbrella Report (ESW)

Djibouti-Libreville Transport Corridor Missing Links

Sudan-Eritrea Power Interconnection

Sudan-Uganda Power Interconnection

Support to ECCAS for the Follow up of the Central African Transport Master Plan

(PDCT-AC)

South Sudan Trade support

Liberia support to trade institutions

Activités relatives aux infrastructures

78GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Projets d’intégration régionale9

Activités liées à l’intégration régionale - Programme de travail indicatif -2013

Coût total (en millions

d’UC)DescriptionPaysDépartement

Annexe 5A : Projets d’intégration régionale

OITC

OITC

OITC

OITC

ONEC

ONEC

ONEC

ONEC

ONRI

ONRI

ONRI

OSAN

OSAN

OITC

OSAN

OSHD

OSAN

ONEC

Multinational_ORCE

Multinational_ORCE

Multinational_EARC

Multinational_ORSB

Multinational_ORCE

Multinational_ORCE

Multinational_EARC

Multinational_ORSB

Multinational

Multinational

Multinational

Multinational_EARC

Multinational_ORWB

Multinational_ORCE

Multinational_ORCE

Multinational_ORCE

Multinational_OREB

Multinational_ORWB

Central Africa Backbone

PROJET ROUTIER DOUSALA DOLISIE

Arusha - Holili/Voi Taveta

(Malawi) Nacala Road Corridor Project Phase 3

Inter-connexion Tchad-Cameroun

Interconnexion des réseaux électriques RCA-RDC (Boali

phase 2)

Projet Hydroélectrique Rusumo Falls (Phase 1 : Rwanda/

Tanzania)

Projet STE (CESUL)

AUC and NPCA Capacity Building Programme

Capacity Building support to the Tripartite

Indicateurs régionaux et développement du commerce

Projet d'études de préfaisabilité et de faisabilité d'un schéma

directeur d'aménagement de la plaine de la RUSIZI

Mano River Union Forest Ecosystem Conservation and water

Resources Management (Liberia, Sierra leone,

Côte d'Ivoire & Guinée )

PROJET ROUTE NIGER-TCHAD

SUPPORT POUR LA PROTECTION DES ELEPHANTS

EN AFRIQUE

Développement des Capacités régionales pour l'atteinte des

OMD liés à la Santé dans les pays de la COI

Multinational Programme for Drought Resilience (Horn of

Africa Countries) Phase II

Projet d'interconnexion CLSG

TOTAL

8,00

99,00

155,00

63,00

56,63

24,53

40,00

75,00

5,00

5,00

1,00

1,70

4,63

24,52

3,00

10,00

280,00

123,40

979,41

Activités relatives à l’intégration régionale

9 Toutes multinationale prévues exception des activités de prêt dans OPSM ont été cartographies ici quel que soit le département de la mise en œuvre.

79

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Activités liées à l’intégration régionale - Programme de travail indicatif -2013

DescriptionDépartementComplexe

Annexe 5B : Travaux d’analyse contribuant à l’infrastructure

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

Support PIDA Programme

Prepare 2012 African Power Status Report (for five regions / power pools)

Develop follow-up activities on OSBPs and PPP in port and airport

Regional Integration Communication Plan Implementation

Result Based Monitoring of IPPF Fund Activities

Study on Taxation of Telecommunications Services and Related Products (ECOWAS)

Policy Work ADF-13

ESW-REGIONAL TEAM SOUTH

PIDA Implementation Activities - SOUTH

Southern Africa Rail Link

Beira Corridor Transport projects

Southern Africa Port Project

RISP Eastern Africa Dialogue and Review South - MTR

ESW-Regional Team SOUTH

Cooperation with partners on Presidential Champion Initiative

Southern Africa Regional Rail Link

Beira Corridor Transport Project

PIDA Implementation activities - SOUTH

Southern Africa Port project

Lake Tanganyika Corridor Development Project

Shire Zambezi Water Project

Zimbabwe, Zambia, Namibia and Botswana (ZIZABONA) Power Interconnection

Feasibility Study

Multinational Mozambique/Malawi/Zambia: Nacala Corridor

Kazungula Bridge: Additional funds to Undertake Geotechnical Engineering Surveys

Songwe River Basin Development Programme

Inga-Cabinda-Pointe Noire Power Transmission

Transboundary Interconnection in Central Africa - 2

Doussala-Dolisie-Brazzaville - Intercapital links; Libreville-Brazzaville

ESW -Regional Team CENTRAL

PIDA Implementation Activities - CENTRAL

RISP Eastern Africa Dialogue and Review CENTRAL - MTR

Activités relatives à l’intégration régionale

80GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Activités liées à l’intégration régionale - Programme de travail indicatif -2013

DescriptionDépartementComplexe

Annexe 5B : Travaux d’analyse contribuant à l’infrastructure

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

PIDA implementation Activities - CENTRAL

ESW-REGIONAL TEAM CENTRAL

PIDA Implementation Activities - EAST

ESW- REGIONAL TEAM EAST

RISP Eastern Africa Dialogue and Review EAST - MTR

ESW-Regional Team EAST

PIDA Implementation Activities - EAST

Ruzizi III Hydropower Plant

Dar Es Salaam-Tanga-Mombassa Natural Gas Pipeline

Support for Implementation of a Framework for the Management of Water Resources

Kampala-Kigali-Bujumbura Oil Pipeline

Ethiopia-Kenya Power Interconnection

Strengthening Operational Capacity of Central Corridor Transit Transport

Facilitation Agency (TTFA)

The Port of San Pedro and Associated Infrastructure

Fonds de Développement CEDEAO des Transports de l'Energie

Rosso Bridge (Senegal-Mauritania)

PIDA Implementation Activities - West

ESW-Regional Team WEST

RISP Eastern Africa Dialogue and Review WEST - MTR

PIDA Implementation Activities - WEST

ESW-REGIONAL TEAM WEST

ESW-REGIONAL TEAM NORTH

ESW-Regional Team NORTH

RISP North Africa

ICT Interconnection Feasibility Study

ICT Harmonisation Legal Framework

Trade Facilitation for East, Central, Southern & West Africa

Regional Investment Framework Project

Cross Border services Trade

Trade Facilitation Studies on Transport Corridors

Trade Finance Programme

Power Sector Soft Infrastructure Programme (PoSSIP)

Customs and Border Management

Institutional Support to the Tripartite

Activités relatives à l’intégration régionale

81

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Projets relatifs au développement du Secteur Privé10

Projets contribuant au développement du Secteur Privé– Programme de travail indicatif 2013

Coût total (en millions

d’UC)DescriptionPaysDépartement

Annexe 6A : Projets relatifs au développement du secteur privé

OITCOITC

OPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOPSMOSANOSHDOSGE

OSAN

OSAN

MarocNamibie

MultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalMultinational_EARCMultinational_ORCEMultinational_OREBMultinational_ORSBMultinational_ORWAMultinational_ORWBMultinational_SARCMultinational_ORWAMultinationalMultinationalMultinationalMultinationalNigeriaMarocGuinée Equatoriale

Malawi

Lesotho

Projet d'appui à la Stratégie LogistiqueDon d ’Assistance Technique PRI en faveur du corridor de labaie de Walvis Industries et Services - Multinational - 2013 - N°2Industries et Services - Multinational - 2013 - N°1Industries et Services - AT - 2013 - N°6Industries et Services - ORNB - 2013Industries et Services - AT - 2013 - N°5Industries et Services - Multinational - 2013 - N°3Industries et Services - ORNA - 2013Industries et Services - Multinational - 2013 - N°4Industries et Services - AT - 2013 - N°1Industries et Services - AT - 2013 - N°2Industries et Services - AT - 2013 - N°3Industries et Services - AT - 2013 - N°4Industries et Services - Multinational - 2013 - N°5Industries et Services - EARC - 2013Industries et Services - ORCE - 2013Industries et Services - OREB - 2013Industries et Services - ORSB - 2013Industries et Services - ORWA - 2013Industries et Services - ORWB - 2013Industries et Services - ORSA - 2013Infrastructure - ORWA - 2013Intermédiaire Financier - ORNA - 2013Intermédiaire Financier - ORNB - 2013Intermédiaire Financier - AT - 2013 - N°3Intermédiaire Financier - AT - 2013 - N°5Programme d’amélioration du Revenu AgricoleProgramme d'Appui à l'Articulation Formation EmploiPRI - Etude sur les chaines de valeur et la sous-traitance et diagnostic et plan d'actions pour l'amélioration du climat des affairesMalawi- Programme relatif à l’agriculture et à la sécurité alimentaire(GAFSP)Projet de développement agricole

TOTAL

100,001,00

20,0025,000,50

42,000,50

20,0043,5020,000,500,500,500,50

20,0042,0024,0024,0022,5066,0021,0069,0088,0043,5042,000,500,30

70,00110,00

1,00

52,00

13,00983,3

Activités relatives au développement du secteur privé

82GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Travaux analytiques contribuant au développement du Secteur Privé - 2013

DescriptionDépartementComplexe

Annexe 6B : Travaux analytiques contribuant au développement du secteur privé

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

OIVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

ONRI

ORNA

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORWB

Emploi des jeunes et autres études

Evaluation d’impact pour les opérations du secteur privé

Rapport sur la compétitivité de l’Afrique

Etudes sur les marchés et la finance

Plateforme d’innovation pour les entreprises agroalimentaires appartenant aux

femmes

Apprendre à être compétitif

Elaborer des activités de suivi/publications avec PEI (liées au secteur privé)

Profil du secteur privé pour la Tunisie, sous-réserve de l’approbation d’ORRU concer-

nant la composante fonds fiduciaire

AEO 2013- Note pays

Etude sur la croissance et l'emploi en Algérie

Etude sur les perspectives de partenariat public-privé (PPP)

Projet d'Appui à la promotion de l'investissement privé et des PME

Etude sur la croissance et l'emploi

Projet d'appui à la promotion de l'investissement privé et des PME

Etude sur la croissance et l'emploi (Mission de restitution)

AT- Etude sur la croissance et l'emploi (Mission de restitution)

Etude sur la compétitivité de l'économie marocaine

EES- Développement des compétences pour les secteurs productifs

Activités relatives au développement du secteur privé

83

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Projets liés à la Gouvernance11

Projets contribuant à la gouvernance – Programme de travail indicatif 2013

Coût total (en millions

d’UC)DescriptionPaysDépartement

Annexe 7A : Projets liés à la gouvernance

OITC

OITC

ONEC

OSAN

OSAN

OSAN

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSHD

OSHD

OSHD

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

Guinée Equatoriale

Kenya

Nigeria

Seychelles

Tanzanie

Sénégal

Cameroun

Malawi

Malawi

Zambie

Botswana

Maroc

Guinée Equatoriale

Madagascar

Nigeria

Cap Vert

Sénégal

Lesotho

Guinée Equatoriale

Etude sur l'entretien routier

Projets d’appui au secteur des transports

PRG Secteur de l’énergie pour IPP

Etude sectorielle agriculture

Secteur de développement agricole – Programme II

Programme National de Développement Local

Projet d’appui institutionnel

Projet d’appui institutionnel PFM

Appui budgétaire2013

Appui budgétaire

PRI – Services de la recherche de l’école de médecine

Appui de la réforme de la couverture médicale III

Réforme du secteur de la santé

Projet d'appui institutionnel en Gouvernance

Appui budgétaire général

PRI – Assistance technique – Amélioration de la

compétitivité tance

Programme d’appui aux réformes économiques III

Projet d’appui institutionnel pour le renforcement

des systèmes PFM

Programme d'appui aux réformes et à l'amélioration

du climat des affaires

TOTAL

1,00

62,38

50,00

1,00

16,00

10,00

5,00

3,91

4,00

15,00

1,00

100,00

1,00

4,00

195,00

1,00

20,00

2,00

60,00

552,29

Activités relatives à la gouvernance

84GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Travaux analytiques contribuant à la gouvernance - 2013

DescriptionDépartementComplexe

Annexe 7B : Travaux Analytiques contribuant à la gouvernance

COO

COO

COO

COO

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ORQR

ORQR

OSFU

OSFU

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

EDRE

ESTA

ESTA

ESTA

ESTA

ESTA

ESTA

ESTA

Apprentissage et savoir

Etablissement de rapports institutionnels et produits du savoir

Renforcement des capacités – Analyse et dialogue sur les politiques

Renforcement du partage du savoir

Analyses spatiale et de politique économique

Viabilité de la dette

Economies basées sur les ressources naturelles

Rapport sur le développement de l’Afrique

Revue du développement de l’Afrique

Etude sur les flux financiers illicites

Valorisation foncière en Afrique

Transformation structurelle et pauvreté

Mobilisation des recettes fiscales et réduction de la pauvreté en Afrique

Bulletin hebdomadaire sur la situation économique et financière de l’Afrique

Macroéconomie mondiale: modèle de prévision

Perspectives économiques africaines

Séries sur la croissance inclusive

L’impact des transferts sur la pauvreté

Inégalités de revenu et réforme des salaires en Afrique

Programme de filet de sécurité sociale: le cas de la zone CFA

Matière première inductrice de la croissance en Afrique : le cacao en Afrique de l’Ouest

L’avènement des classes moyennes en Afrique

Diagnostic de la croissance

Facilitation de la mesure de la pauvreté dans les PMR

Appui statistique aux pays

Publier les publications annuelles sur les statistiques

Aider les PMR à renforcer leurs systèmes statistiques afin de faciliter l’élaboration de

politiques de développement fondées sur des données fiables et le suivi-évaluation

des résultats

Compiler des indices trimestriels de coûts de la vie portant sur l’ensemble de l’Afrique

Aider les PMR à concevoir et à mettre à jour leurs outils d’élaboration, de suivi

et d’évaluation du développement social

Faire de la Banque la principale source de données sur les indicateurs

socioéconomiques des pays africains

Activités relatives à la gouvernance

85

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Travaux analytiques contribuant à la gouvernance - 2013

DescriptionDépartementComplexe

Annexe 7B : Travaux Analytiques contribuant à la gouvernance

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

ECON

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

OIVP

ORVP

ORVP

ESTA

ESTA

ESTA

ESTA

ESTA

ESTA

OITC

OITC

OITC

OITC

OITC

OITC

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

ONRI

OWAS

OWAS

OWAS

EARC

OREB

Fournir l’appui aux PMR pour l’amélioration de leurs comptes nationaux

grâce à la mise en œuvre de SNA93

Appui aux recensements démographiques

Appui à la formation des statisticiens africains par l’entremise

des Centres africains de statistiques

Appui à l’élaboration des données et renforcement des capacités

Assistance technique pour les comptes nationaux

Appui technique aux Indices harmonisés des prix à la consommation

Modernisation du système de collaboration – Ministère des Finances

Modernisation des systèmes d’information des banques publiques

Elaboration de la Stratégie nationale en matière des TIC

Renforcement des capacités de la Société nationale de large bande

Revue des projets de loi relatifs aux réformes du secteur routier concernant

la création d’un RA, RF et TP

Etude sectorielle sur les questions émergentes dans le domaine des transports

Appui et suivi de la mise en œuvre de l’AIKP (anciennement AICD)

Publication du rapport annuel 2012 de l’ICA

Préparation d’ARIA-VI

Renforcement des capacités des institutions de capitaux/financières

Développement des capacités des CER

Renforcement des capacités en matière de mesures non tarifaires

Financement du commerce

Corridors de Lobito et de la baie de Walvis

Appui technique à l’émission obligataire régionale dans la BDEAC-CEMAC

Renforcement des capacités en matière d’émission obligataire pour

les infrastructures dans la SADC

Renforcement des capacités en matière de mesures non tarifaires

Appui technique à la BOAD

Appui à la courbe des rendements de l’Afrique de l’Ouest avec le concours de FTRY

Supervision-Appui institutionnel politique eau CEEAC

Supervision-Appui aux réformes eau

Supervision-Réforme du secteur de l'eau

Etude économique sectorielle – Economie politique

Etude économique sectorielle – Mobilisation des ressources internes

Activités relatives à la gouvernance

86GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Travaux analytiques contribuant à la gouvernance - 2013

DescriptionDépartementComplexe

Annexe 7B : Travaux Analytiques contribuant à la gouvernance

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

ORVP

OREB

OREB

OREB

ORNA

ORNA

ORNA

ORNA

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORNB

ORSB

Etude d’économie politique

Etude d’économie politique

Renforcement des capacités et évaluations

Etude sur la mobilisation des ressources internes – sous réserve

de l’approbation d’ORRU concernant la composante fonds fiduciaire

Etude sur la mobilisation des ressources internes – sous réserve

de l’approbation d’ORRU concernant la composante fonds fiduciaire

Etude-diagnostic sur la croissance-sous réserve de l’approbation

d’ORRU concernant la composante fonds fiduciaire

Etude-diagnostic sur la croissance-sous réserve de l’approbation

d’ORRU concernant la composante fonds fiduciaire

Projet de renforcement des capacités des femmes chefs d'entreprise

Projet de développement de la CNED- Phase II

Projet de Développement de la Monétique

Projet de Modernisation du système de collaboration

et de Communication du Ministère des Finances

Projet de renforcement des capacités du Ministère des Finances

Project de Modernisation des Systèmes d'Information des banques publiques

Projet de développement de la CNED -Phase II

Projet de Développement de la Monétique

Projet de modernisation du système de collaboration

et de communication du Ministère des Finances

Projet de renforcement des capacités du Ministère des Finances

Projet de modernisation des systèmes d'information

des banques publiques au Ministère des Finances

Supervision de l’assistance technique

AT- Evaluation de la Mise en place des CDMT

Appui à la Direction des marchés publics

Activités relatives à la gouvernance

87

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Travaux analytiques contribuant à la gouvernance - 2013

DescriptionDépartementComplexe

Annexe 7B : Travaux Analytiques contribuant à la gouvernance

ORVP

ORVP

ORVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

COO

COO

COO

ORVP

ORVP

ORVP

ORSB

ORWB

ORWB

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSGE

OSFU

OSFU

OSFU

OREB

OREB

ORWB

Mobilisation des ressources internes (dans 3 pays)

Perspectives économiques africaines (EES)

Perspectives économiques africaines (EES)

Soutien à MFW4A (STS)

Soutien au front Office (STS)

Régional –Perspectives sur la gouvernance en Afrique - 2013

Bénin PEFA 2013

Bénin PEFA 2013

Liberia PFM 2013

Soutien à la division de la gouvernance (STS)

EITI

Etude sur la mobilisation des ressources internes

Etude sur la mobilisation des ressources internes

Etude sur la mobilisation des ressources internes

Soutien à la division des reformes (STS)

Etude sur l’environnement des affaires

Etudes Analytiques sur les Etats Fragiles

Evaluation des petits dons alloués aux Etats Fragiles - Pilier III

Supervisions des opérations continues dans le pilier III

Etude économique sectorielle – Profil de la pauvreté à Djibouti

Etude de la diversification économique au Sud - Soudan

Etude économique sectorielle - Promotion des PME-PMI en Guinée

Activités relatives à la gouvernance

88GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Projets relatifs aux compétences et à la technologie12

Projets contribuant aux compétences et à la technologie- Programme de travail indicatif 2013

Coût total (en millions

d’UC)DescriptionPaysDépartement

Annexe 8A : Projets relatifs aux compétences et à la technologie

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

Tanzanie

Lybie

Afrique du Sud

Tunisie

Namibie

Namibie

Zambie

Egypte

Tunisie

Côte d'Ivoire

Projet HEST/TVET

PRI- Elaboration des profils techniques pour la compétitivité

Compétences et emploi des jeunes

Projet d'appui à l'adéquation formation et employabilité

des jeunes diplômés

Projet d’appui institutionnel de l’institut d’administration

publique en Namibie

Projet d’appui institutionnel au conseil national

de l’éducation supérieure

Projet d’éducation supérieure en Sciences et technologie

Emploi des jeunes et transfert social PBO 1

Projet d'appui au développement des régions

défavorisées et à la décentralisation

Développement des compétences et de l’emploi en Côte

TOTAL

34,00

1,00

150,00

160,00

0,50

0,30

14,00

325,00

160,00

17,00

861,8

Activités relatives aux compétences et à la technologie

89

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Travaux analytiques contribuant aux compétences et à la technologie- Programme indicatif 2013

DescriptionDépartementComplexe

Annexe 8B : Projets relatifs aux compétences et à la technologie

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSVP

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

OSHD

La contribution des interventions de la Banque dans l'atteinte des OMG

Evaluation des STI et du marché du travail

Etude sur le développement des compétences et de l’emploi au Cap Vert

Etude diagnostic sur l'emploi des jeunes

Etude sur le développement des compétences et de l’emploi en Gambie

Mouvement des affaires sociales et holistiques en Afrique- Projet pilote

sur la pérennité de l’emploi durable des jeunes et de la réduction de la pauvreté

Identification et évaluation des appuis institutionnels (secteur de la microfinance

dans 10 pays pilotes)

Identification et Evaluation des besoins en financement des IMF partenaires

Initiative conjointe de l’emploi des jeunes: Marché du travail

Travaux analytiques d’appui pour la croissance inclusive en Afrique

Analyse du marché de travail lié à la santé

Etude sur la protection sociale

Etude sur l'appui à la décentralisation

Etude de Cas sur la Science la Technologie et l'Innovation (STI)

Etude de Cas sur la Science la Technologie et l'Innovation (STI)

Etude du Secteur de l’Education et de la Formation

L'Education dans la Stratégie du développement Humain

Etude du Secteur de l’éducation et de la formation

Etude du Secteur de l’éducation et de la formation

Analyse du Secteur de l'Education et de la Formation

Autres études relatives au sujet lié à la santé

Evaluation de l’impact de la stratégie santé- Secteur pétrole et le gaz

du Ghana avec l’OMS

COP Pharmaceutique

Etude sur l’emploi des jeunes en Sierra Leone

Activités relatives aux compétences et à la technologie

90GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe 9A : Hypothèses et répartition des dépenses administratives

Hypothèses et répartition des dépenses administratives et estimations détaillées du revenu opérationnel et du revenu net 2012-2015

Les hypothèses sous-jacentes concernant les revenus prévisionnels nets du Groupe de la Banque pour

2013-2015 sont résumées ci-après :

Programme de prêt :

Les hypothèses de prêt sont résumées dans le tableau 9A-1 ci-après et sont conformes à la Stratégie à

moyen terme de la Banque. Le volume prévisionnel des approbations du guichet BAD s’élève à 2,70 milliards

d’UC, tandis que ceux du FAD et du FSN sont respectivement estimés à 2,01 milliards d’UC et 25 millions

d’UC.

Annexe 9A-1 : Volume prévisionnel de prêt du Groupe de la Banque(en millions d’UC)

2012

1 743

957

2 700

2 012

25

2013

1 659

1 100

2 759

1 737

25

2014

2 190

1 100

3 290

1 987

25

2015

2 050

1 100

3 150

1 987

20

BAD

Secteur public

Secteur privé

Total

FAD

FSN

Décaissement :

Les projections de décaissement sont fondées sur les profils de décaissement historiques pour les nouveaux

engagements et les calendriers spécifiques pour les prêts signés existants ajustés en fonction des informations

connues sur l’exécution des projets.

91

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Taux de rendement :

Le taux de rendement des placements de la BAD et du FAD de chaque année correspond à la moyenne

pondérée de la rentabilité du portefeuille de placement et du portefeuille négociable détenus jusqu’à échéance.

Pour l’année 2012, les projections du revenu net prennent en compte la valeur des gains/pertes sur le

portefeuille de placement, la dépréciation du portefeuille HTM, ainsi que les gains/pertes non réalisés par

rapport à la juste valeur des emprunts et des produits dérivés au 31 août 2012, et qui devraient rester

inchangés jusqu’à la fin de l’année.

Les projections financières du FAD tiennent compte du manque à gagner résultant de l’initiative d’allègement

de la dette multilatérale (IADM), mais reposent sur l’hypothèse d’une présentation régulière de rapports à

caractère spécial. La part des dons dans les opérations du FAD devrait rester à 35% tout au long de la

période.

Charges financières :

Les charges financières comprennent les charges prévisionnelles sur les emprunts existants, calculées sur la

base des encours et des taux contractuels d’emprunt, ainsi que les charges prévues sur les nouveaux

emprunts. Le coût moyen des nouveaux emprunts est censé rester constant à LIBOR.

Provisions :

Les provisions pour pertes sur prêts de la BAD et du FSN sont calculées selon la norme IAS 39 révisée et

mise en œuvre en 2005. Le FAD présente des états financiers à vocation spéciale et n’est pas soumis au

provisionnement. Les estimations de provisions pour la BAD supposent que les emprunteurs en situation de

défaut le resteront sur la période 2013-2015.

Partage des coûts :

Fondée sur les projections des activités opérationnelles et la taille relative de chaque institution du Groupe de

la Banque, la formule de partage des coûts est présentée au tableau 9A-2 ci-dessous. Ce partage repose

sur la formule révisée adoptée par le Conseil d’administration en date du 9 novembre 20108.

92GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe 9A-2 : Formule de partage des coûts du Groupe de la Banque

2012

28,28%

70,18%

1,54%

2013

30.01%

68.43%

1.56%

2014

29.97%

68.47%

1.56%

2015

29.92%

68.52%

1.56%

BAD

FAD

FSN

Répartition des dépenses administratives pour 2012 :

Les dépenses administratives inscrites au budget du Groupe de la Banque s’élèvent à 298,26 millions d’UC

pour 2013, 304,37 millions d’UC pour 2014 et 310,82 millions d’UC pour 2015. En 2013, 195,02 millions

d’UC seront affectés aux dépenses opérationnelles, 85,12 millions d’UC aux dépenses non opérationnelles

et 18,12 millions d’UC aux dépenses directes14.

En utilisant la formule de partage des coûts approuvée en 2010, ces dépenses sont réparties entre les trois

guichets comme indiqué ci-dessus. L’affectation des dépenses administratives du Groupe de la Banque pour

2013 par institution est présentée au tableau 9A-3 ci-après.

(*) Dans le cas où la part des dépenses administratives réelles du Groupe de la Banque attribuable au FSN est supérieure à 20 % du revenu brut, l'excédent est supporté par la BAD

Annexe 9A-3 : Répartition des dépenses administratives du Groupe de la Banque pour 2013 (en millions d’UC)

FSN(*)

4,36

0,07

4,43

0,00

0, 00

4,43

FAD

191,70

3,05

194,75

0,15

0,00

194,90

BAD

84,08

1,34

85, 42

17,87

0,10

103,39

Budget

Total

298,26

18,12

280, 14

4,46

284,60

18,02

0,10

302,72

Part du Budget

Total Budget dépenses administratives du Groupe BAD

Moins les dépenses administratives directes

Sous-total

Amortissement à partager

Total frais à partager

Plus dépenses directes

Dépenses administratives directes

Amortissement non partageable (BAD uniquement)

Total dépenses administratives

93

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

BA

DFA

DF

SN

Tota

l

Rev

enu

des

prê

ts

Inté

rêts

des

pla

cem

ents

Aut

re r

even

u

Tota

l re

venu

Cha

rges

fina

nciè

res

Pro

visi

on p

our

per

tes

sur

prê

ts

Tota

l dép

ense

s o

pér

atio

nnel

les

Rev

enu

op

érat

ionn

el

Par

t d

es d

épen

ses

adm

inis

trat

ives

Am

ortis

sem

ent

Tota

l dép

ense

s ad

min

istr

ativ

es

Cha

rges

(gai

ns) d

iver

ses

Pro

visi

ons

pou

r d

épré

ciat

ion

des

pla

cem

ents

Gai

ns (P

erte

s) n

on ré

alis

és s

ur le

s em

pru

nts

etle

s d

ériv

és y

affé

rent

s év

alué

s à

la ju

ste

vale

ur

Gai

ns (P

erte

s) n

on r

éalis

és s

ur le

s d

ériv

ésd

es e

mp

runt

s no

n év

alué

s à

la ju

ste

vale

uret

aut

res

Gai

ns (P

erte

s) s

ur le

s sw

aps

de

mac

ro-

couc

ouve

rtur

e

Per

tes

nett

es ré

alis

ées

et n

on ré

alis

ées

sur l

esp

lace

men

ts

Eca

rt d

e co

nver

sion

Esc

omp

te s

ur l’

enca

isse

men

t acc

élér

é d

u FA

D

Tota

l des

gai

ns/p

erte

s no

n o

pér

atio

nnel

s

Rev

enu

net

/ (p

erte

)

Rev

enu

à im

put

er

BA

DFA

DF

SN

Tota

lB

AD

FAD

FS

NTo

tal

BA

DFA

DF

SN

Tota

l

2012

2013

2014

2015

Annexe

9B

: H

ypoth

èse

s et

allocati

ons

des

dépense

s adm

inis

trati

ves

et

est

imati

ons

déta

illé

es

du r

eve

nu

opéra

tionnel et

du r

eve

nu n

et

2012-2

015

Est

imat

ions

dét

aillé

es d

u re

venu

op

érat

ionn

el e

t d

u re

venu

net

201

2-20

15 (e

n m

illio

n d

’UC

)

331,

64

180,

22

45,2

0

557,

05

222,

26

14,6

5

236,

91

320,

14

77,8

2

4,46

82,2

8

0,31

7,97

4,64

(4,4

0)

5,31 -

13,8

3

251,

69

224,

03

* Le

s so

mm

es p

euve

nt n

e p

as c

orre

spon

dre

exa

ctem

ent

du

fait

des

arr

ond

is.

70,8

6

82,4

9

-

153,

35

- - -

153,

35

197,

42

-

197,

42

- - - -

(29,

40)

(29,

40)

(73,

47)

2,09

0,21 -

2,31

0,02

0,02

0,03

2,28

0,46 -

0,46 - - - - - -

1,82

404,

59

262,

92

45,2

0

712,

71

222,

28

14,6

7

236,

94

475,

77

292,

55

4,46

297,

02

0,31

7,97

(4,4

0)

5,31

(29,

40)

(20,

21)

158,

54

380,

04

141,

89

30,9

6

552,

89

215,

33

8,05

223,

38

329,

51

102,

88

4,46

107,

35

- - - - - -

222,

16

222,

16

78,3

9

93,6

6

-

172,

04

- - -

172,

04

194,

90

-

194,

90

- - - -

(32,

20)

-

(55,

06)

2,14

0,22 -

2,36

0,02

0,01

0,03

2,33

0,47 -

0,47 - - - - - -

1,86

460,

57

235,

76

30,9

6

727,

29

215,

35

8,06

223,

41

503,

88

298,

26

4,46

302,

72

- - - -

(32,

20)

(32,

20)

168,

96

396,

39

149,

62

31,9

2

577,

94

201,

81

6,40

208,

21

369,

73

104,

98

4,46

109,

44

- - - - - -

260,

29

260,

29

87,7

1

116,

95

-

204,

66

- - -

204,

66

198,

91

-

198,

91

- - - -

(30,

00)

(30,

00)

(24,

25)

2,21

0,22 -

2,42

0,02 -

0,02

2,40

0,48 -

0,48 - - - - - -

1,92

486,

31

266,

79

31,9

2

785,

02

201,

83

6,40

208,

23

576,

79

304,

37

4,46

308,

83

- - - -

(30,

00)

(30,

00)

237,

96

415,

88

168,

49

14,8

1

599,

17

209,

98

6,38

216,

36

382,

81

107,

11

4,46

111,

57

- - - - - -

271,

24

271,

24

98,3

4

125,

75

224,

09

-

224,

09

203,

23

203,

23

- - - -

(30,

00)

(30,

00)

(9,1

4)

2,27

0,20

2,47

0,02

-

0,02

2,45

0,48

0,48 - - - -

(30,

00)

(30,

00)

1,97

516,

48

294,

44

14,8

1

825,

73

209,

99

6,38

216,

37

609,

36

310,

82

4,46

315,

29

- - - -

(30,

00)

(30,

00)

264,

07

94GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe 9B : Hypothèses et allocations des dépenses administratives et estimations détaillées du revenu opérationnel et du revenu net 2012-2015

Graphique 9B. Estimations du budget opérationnel et du revenu net du Groupe de la Banque 2013

en m

illion

s dU

C

Revenu opérationel Revenu netTotal dépenses administratives

600

500

400

300

200

100

-

(100)

107.35

329.51

222.16194.90

172.04

302.72

(55.06)

BAD FAD FSN Total

0.47 2.33 1.86

503.88

168.96

95

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe 10 : Impact des budgets (administratif et d’équipement) de la Feuille de routesur les enveloppes budgétaires du Plan glissant et budget 2013-2015

Budget pour le retour des opérations de la Banque à Abidjan

Les estimations initiales pour la période en ce qui concerne l’enveloppe budgétaire relative au retour des

opérations de la Banque à Abidjan s’élèvent à 87,68 millions d’UC pour le budget administratif (22,41 millions

d’UC en 2013, 58,62 millions d’UC en 2014 et 6,65 millions d’UC en 2015) et 29,68 millions d’UC pour le

budget d’équipement (respectivement 27,51 millions d’UC, 1,96 millions d’UC et 0,21 million d’UC en 2013,

2014 et 2015). Ces budgets seront sanctuarisés et des rapports trimestriels sur l’exécution du budget seront

présentés au Conseil d’administration, pour information, durant toute cette période.

L’enveloppe cumulée des ressources (administrative et investissement) est fournie ci-dessous à titre

d’information du Conseil d’administrateur. De plus amples détails sont fournis dans le document du budget

de la Feuille de route.

Budget administratif révisé

Les budgets administratifs 2013-2015 révisés (comme indiqué dans le tableau 10A et le graphique 10A ci-

dessous), après la prise en compte du budget du retour, s’établiront à 321,20 millions d’UC en 2013, 362,99

millions d’UC en 2014 et 314,21 millions d’UC en 2015.

96GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe 10 : Impact des budgets (administratif et d’équipement) de la Feuille de routesur les enveloppes budgétaires du Plan glissant et budget 2013-2015

Tableau 10A. Impact du budget administratif proposé pour la Feuille de route sur le DPB 2013-2015(en millions d’UC)

Graphique 10A. Impact du budget administratif proposé pour la Feuille de route sur le DPB 2013-2015

0

50

100

150

200

250

300

350

400

2013 2014 2015

Total

Budget Administratif Proposé dans la Feuille de Route

Budget Administratif Proposé dans le DPB 2013-2015

Total

320,67

362,99

314,21

Budget administratif proposé dans le

DPB 2013-2015

298,26

304,37

307,56

Année

2013

2014

2015**

Budget administratif proposé pour

la Feuille de route*

22,41

58,62

6,65

* Budget administratif propose en 2015 (310,82 millions d’UC) moins les économies escomptées de 3.26 millions d’UC dues à la libération de certains locaux à Tunis.

97

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe 10 : Impact des budgets (administratif et d’équipement) de la Feuille de routesur les enveloppes budgétaires du Plan glissant et budget 2013-2015

Budget d’investissement révisé

Les montants révisés des budgets d’investissement du présent DPB 2013-2015, visant à tenir compte des

besoins exceptionnels induits par la situation future de la Banque au siège, sont présentés dans le tableau

10B et le graphique 10B ci-dessous.

Tableau 10A. Impact du budget administratif proposé pour la Feuille de route sur le DPB 2013-2015(en millions d’UC)

Total

80,90

24,18

15,25

Budget d’investissement proposé

dans le DPB 2013-2015

53,39

22,22

15,04

Année

2013

2014

2015

Budget d’investissement proposé pour

la Feuille de route

27,51

1,96

0,21

Graphique 10B. Impact du budget d’équipement proposé pour la Feuille de route sur le DPB 2013-2015

0

20

40

60

80

100

Total

Budget d'Investissement Proposé dans la Feuille de Route

Budget d'InvestissementProposé dans le DPB 2013-2015

2013 2014 2015

98GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe 11 : Facteurs de prix et de volume du budget administratif 2013 (en millions d’UC)

Rubriques

Budget initial 2012

Budget de référence (a)**

Hausse des prix (b)

Impact en 2013 du réaménagement des postes vacants pour 2012

Inflation – sur les dépenses autres que les salaires et avantages

Proposition d’ajustement des salaires et avantages

Hausse du volume (c)

Décentralisation

Bien-être du personnel

Bureaux de représentation extérieure

Amélioration de la gestion financière

États fragiles

Développement TIC

Amélioration de la plateforme TI

Services juridiques

Programme de développement des capacités des PMR et activités de re-cherche

Programme d’intégration régionale

Services de sécurité

Conseil des gouverneurs et assemblées annuelles

Communication

Changement climatique

Mécanisme de revue de la conformité

Evaluation des opérations

Genre

Engagement en matière de société civile

Financement du commerce

Mise en œuvre de la SLT

Gains d’efficience et économies de coûts

Total général (d=a+b+c)

Budget* Proposé2013

Augmentation parrapport au budget

approuvé 2012

292,55

274,56

10,17

1,74

5,70

2,73

13,53

1,35

0,58

0,95

0,78

1.25

0,28

2,24

0,45

1,41

0,29

0,67

2,64

0,78

1,39

0,22

1,60

0,78

0,42

0,77

0,39

(5,70)

298,26

-6,15%

3,48%

0.59%

1,95%

0,93%

4,62%

* La somme des composantes peut ne pas équivaloir au total en raison des écarts d’arrondis.** Les prévisions ont été faites après discussion avec les complexes.

99

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe

12A

: B

udget

pré

visi

onnel 2013-2

015, par

com

ple

xe (en m

illions

d’U

C)

Bud

get

par

Co

mp

lexe

Pro

gra

mm

es r

égio

naux

et

pay

s (O

RV

P)

31,6

44,

9217

,60

54,1

629

,93

5,42

19,3

154

,66

0,49

0,91

%D

épar

tem

ents

rég

iona

ux18

,47

2,19

5,50

26,1

617

,80

2,15

6,28

26,2

30,

070,

27%

Bur

eaux

ext

érie

urs

3,73

1,68

9,81

15,2

32,

841,

8010

,30

14,9

4(0

,28)

-1,8

7%M

obili

satio

n d

es r

esso

urce

s (O

RM

U)

1,26

0,20

0,27

1,72

1,06

0,26

0,24

1,56

(0,1

6)-9

,25%

Uni

té p

arte

naria

ts (O

RR

U)

1,03

0,15

0,22

1,40

0,94

0,16

0,20

1,30

(0,1

0)-7

,05%

Pol

itiq

ues

et c

onfo

rmité

(OR

PC

)1,

210,

130,

471,

811,

300,

520,

742,

550,

7441

,10%

Acq

uisi

tions

et

serv

ices

fid

ucia

ires

(OR

PF)

5,94

0,58

1,33

7,85

5,99

0,53

1,54

8,07

0,22

2,77

%O

pér

atio

ns s

ecto

riel

les

(OS

VP

)20

,38

7,02

5,52

32,9

119

,13

6,15

6,04

31,3

1(1

,60)

-4,8

7%In

fras

truc

ture

, SP

et

inté

gra

tion

rég

iona

le (O

IVP

)26

,38

9,04

6,53

41,9

525

,33

11,0

26,

6943

,03

1,08

2,59

%G

estio

n d

u sa

voir

et

rech

erch

e (E

CO

N)

7,61

1,96

5,25

14,8

17,

062,

715,

7015

,46

0,66

4,39

%G

estio

n fin

anci

ère

(FN

VP

)14

,87

1,57

6,62

23,0

614

,04

1,44

6,74

22,2

2(0

,85)

-3,6

7%S

ervi

ces

inst

itutio

nnel

s (C

SV

P)

21,4

73,

026,

4130

,90

21,8

62,

735,

9230

,52

(0,3

8)-1

,23%

Go

uver

nanc

e et

ges

tion

inst

itutio

nnel

les

(UP

RS

T)

27,0

36,

479,

6143

,11

26,3

27,

4010

,33

44,0

50,

942,

17%

Pré

sid

ence

et

SA

PR

1,71

0,58

0,

913,

201,

680,

640,

552,

86(0

,34)

-10,

66%

Uni

té d

e co

mm

unic

atio

n (E

RC

U)

1,79

0,46

0,67

2,91

1,65

0,60

0,53

2,78

(0,1

3)-4

,42%

Uni

té d

e sé

curit

é (S

EC

U)

1,42

0,51

0,52

2,46

1,42

0,54

0,62

2,58

0,13

5,18

%In

tégr

ité e

t lu

tte

cont

re la

cor

rup

tion

(IAC

D)

1,63

0,17

0,41

2,21

1,64

0,19

0,42

2,26

0,05

2,14

%U

nité

de

la s

trat

égie

(STR

G)

0,53

0,03

0,21

0,77

0,85

0,34

0,22

1,40

0,64

83,2

0%C

hief

Op

erat

ing

Offi

cer

(CO

O*)

9,02

33,

9816

8,83

3,34

5,11

17,2

81,

288,

00%

Con

seil

jurid

ique

gén

éral

et

serv

ices

ju

ridiq

ues

(GE

CL)

4,58

0,87

1,08

6,53

4,38

1,09

1,22

6,69

0,16

2,39

%B

urea

u d

e l’a

udite

ur g

énér

al (O

AG

L)1,

820,

230,

382,

43 1,

820,

180,

382,

38(0

,05)

-1,9

6%S

ecré

taria

t gé

néra

l (S

EG

L)4,

170,

531,

386,

083,

720,

381,

215,

32(0

,76)

-12,

52%

Bur

eau

du

méd

iate

ur (O

MB

U)

0,36

0,09

0,07

0,52

0,33

0,08

0,07

0,48

(0,0

3)-6

,61%

Do

tatio

ns s

péc

iale

s26

,01

-2,

1028

,12

28,6

6-

1,92

30,5

82,

568,

76%

Pro

gram

me

des

jeun

es p

rofe

ssio

nnel

s5,

06-

2,10

7,16

4,67

-1,

926,

59(0

,57)

-7,9

2%N

ouve

au c

adre

de

rém

unér

atio

n-

--

-2.

73-

-2,

73(2

,73)

-P

lan

retr

aite

du

per

sonn

el20

,96

--

20,9

621

,26

--

21,3

60,

301,

45%

Tota

l, b

udg

et d

es c

om

ple

xes

175,

3934

,01

59,6

426

9,03

172,

3236

,87

62,6

427

1,83

2,79

1,04

%C

ons

eils

et

UR

BD

Con

seils

des

gou

vern

eurs

--

3,40

3,40

--

5,69

5,69

2,29

67,2

6%C

onse

ils d

’ad

min

istr

atio

n9,

971,

551,

4612

,98

9,38

1,32

1,69

12,2

9(0

,69)

-5,3

4%É

valu

atio

n d

es o

pér

atio

ns (O

PE

V)2

,59

1,83

0,74

5,16

2,83

3,09

0,83

6,75

1,60

30,9

5%R

evue

de

la c

onfo

rmité

et

méd

iatio

n (C

RM

U)

0,55

0,19

0,68

1,42

0,49

0,17

0,57

1,23

(0,1

9)-1

3,40

%Tr

ibun

al a

dm

inis

trat

if0,

260,

230,

070,

560,

240,

170,

060,

47(0

,09)

-16,

45%

Tota

l, C

ons

eils

et

UR

BD

13,3

73,

816,

3423

,52

12,9

34,

658,

8526

,43

2,91

12,3

7%To

tal G

énér

al18

8,75

37,8

165

,99

292,

5518

5,25

41,5

371

,48

298,

265,

701,

95%

(*)Y

com

pris

le b

urea

u d

u C

OO

; O

PS

C ;

CO

BS

; C

OE

O ;

OR

QR

, CC

CC

, PE

CO

D, O

SFU

, AS

RO

, US

RO

& E

UR

O

Dép

ense

sd

e p

erso

nnel

Cha

rge

de

trav

ail

Frai

s gé

néra

uxTo

tal

Aug

men

tatio

n(%

)

Aug

men

ta-

tion

(mon

-ta

nt)

Dép

ense

sd

e p

erso

nnel

Cha

rge

de

trav

ail

Frai

s gé

néra

uxTo

tal

Bud

get

ap

pro

uvé

2012

B

udg

et a

pp

rouv

é 20

13

Bud

get

Par

Co

mp

lexe

Pro

gra

mm

es r

égio

naux

et

pay

s (O

RV

P)

29,9

35,

4219

,31

54,6

629

,91

5,72

20,3

255

,95

1,30

2,38

%D

épar

tem

ents

rég

iona

ux17

,80

2,15

6,28

26,2

317

,79

2,27

6,57

26,6

30,

401,

51%

Bur

eaux

ext

érie

urs

2,84

1,80

10,3

014

,94

2,83

1,90

10,9

215

,66

0,72

4,81

%M

obili

satio

n d

es r

esso

urce

s (O

RM

U)

1,06

0,26

0,24

1,56

1,06

0,28

0,25

1,59

0,02

1,55

%U

nité

par

tena

riats

(OR

RU

)0,

940,

160,

201,

300,

940,

170,

211,

320,

021,

36%

Pol

itiq

ues

et c

onfo

rmité

(OR

PC

)1,

300,

520,

742,

551,

300,

550,

772,

610,

062,

31%

Acq

uisi

tions

et

serv

ices

fid

ucia

ires

(OR

PF)

5,99

0,53

1,54

8,07

5,99

0,56

1 ,6

08,

150,

081,

04%

Op

érat

ions

sec

tori

elle

s (O

SV

P)

19,1

36,

156,

0431

,31

19,1

26,

486,

3531

,95

0,64

2,03

%In

fras

truc

ture

, SP

et

inté

gra

tion

rég

iona

le (O

IVP

)25

,33

11,0

26,

6943

,03

25,3

111

,63

7,25

44,1

91,

162,

69%

Ges

tion

du

savo

ir e

t re

cher

che

(EC

ON

)7,

062,

715,

7015

,46

7,05

2,86

5,96

15,8

70,

412,

63%

Ges

tion

finan

cièr

e (F

NV

P)

14,0

41,

446,

7422

,22

14,0

31,

527,

1422

,69

0,47

2,12

%S

ervi

ces

inst

itutio

nnel

s (C

SV

P)

21,8

62,

735,

9230

,52

21,8

52,

886,

2230

,95

0,43

1,41

%G

ouv

erna

nce

et g

estio

n in

stitu

tionn

elle

s (U

PR

ST

)26

,32

7,40

10,3

344

,05

26,3

07,

8110

,93

45,0

40,

992,

26%

Pré

sid

ence

et

SA

PR

1,68

0,64

0,55

2,86

1,68

0,67

0,57

2,92

0,06

2,09

%U

nité

de

com

mun

icat

ion

(ER

CU

)1,

650,

600,

532,

781,

650,

630,

552,

840,

051,

92%

Uni

té d

e sé

curit

é (S

EC

U)

1,42

0,54

0,62

2,58

1,42

0,57

0,47

2,47

(0,1

2)-4

,56%

Inté

grité

et

lutt

e co

ntre

la c

orru

ptio

n (IA

CD

)1,

640,

190,

422,

261,

640,

200,

472,

310,

052,

32%

Uni

té d

e la

str

atég

ie (S

TRG

)0,

850,

340,

221,

400,

850,

360,

291,

500,

096,

66%

Chi

ef O

per

atin

g O

ffice

r (C

OO

*)8,

833,

345,

1117

,28

8,82

3,53

5,31

17,6

60,

372,

15%

Con

seil

jurid

ique

gén

éral

et

serv

ices

jurid

ique

s (G

EC

L)4,

381,

091,

226,

694,

371,

151,

386,

910,

223,

37%

Bur

eau

de

l’aud

iteur

gén

éral

(OA

GL)

1,82

0,18

0,38

2,38

1,82

0,19

0,43

2,44

0,06

2,54

%S

ecré

taria

t gé

néra

l (S

EG

L)3,

720,

381,

215,

323,

720,

401,

295,

410,

101,

82%

Bur

eau

du

méd

iate

ur (O

MB

U)

0,33

0,08

0,07

0,48

0,33

0,09

0,17

0,59

0,10

21,5

0%D

ota

tions

sp

écia

les

28,6

6-

1,92

30,5

828

,65

-2,

0130

,66

0,08

0,27

%P

rogr

amm

e d

es je

unes

pro

fess

ionn

els

4,67

-1,

926,

594,

67-

2,01

6,68

0,08

1,25

%N

ouve

au c

adre

de

rém

unér

atio

n2,

73-

-2,

732,

73-

-2,

73-

0%P

lan

retr

aite

du

per

sonn

el21

,26

--

21,2

621

,36

--

21,2

60%

Tota

l, b

udg

et d

es c

om

ple

xes

172,

3236

,87

62,6

427

1,83

172,

2338

,90

66,1

827

7,30

5,48

2,01

%C

ons

eils

et

UR

BD

Con

seils

des

gou

vern

eurs

--

5,69

5,69

--

6,00

6,00

0,31

5,50

%C

onse

ils d

’ad

min

istr

atio

n9,

381,

221,

6912

,29

9,37

1,29

1,80

12,4

60,

171,

39%

Éva

luat

ion

des

op

érat

ions

(OP

EV

)2,

833,

090,

836,

752,

833,

260,

766,

850,

091,

35%

Rev

ue d

e la

con

form

ité e

t m

édia

tion

(CR

MU

)0,

490,

170,

571,

230,

490,

180,

611,

280,

054,

22%

Trib

unal

ad

min

istr

atif

0,24

0,17

0,06

0,47

0,24

0,18

0,07

0,48

0,01

2,59

%To

tal,

Co

nsei

ls e

t U

RB

D12

,93

4,65

8,85

26,4

312

,92

4,91

9,24

27,0

70,

642,

42%

Tota

l Gén

éral

185,

2541

,53

71,4

829

8,26

185,

1543

,81

75,4

130

4,37

6,12

2,05

%

(*)Y

com

pris

le b

urea

u d

u C

OO

; O

PS

C ;

CO

BS

; C

OE

O ;

OR

QR

, CC

CC

, PE

CO

D, O

SFU

, AS

RO

, US

RO

& E

UR

O

100GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe

12A

: B

udget

pré

visi

onnel 2013-2

015, par

com

ple

xe (en m

illions

d’U

C)

Dép

ense

sd

e p

erso

nnel

Cha

rge

de

trav

ail

Frai

s gé

néra

uxTo

tal

Aug

men

tatio

n(%

)

Aug

men

ta-

tion

(mon

-ta

nt)

Dép

ense

sd

e p

erso

nnel

Cha

rge

de

trav

ail

Frai

s gé

néra

uxTo

tal

Bud

get

pré

visi

onn

el d

e 20

13

Bud

get

pré

visi

onn

el d

e 20

14

101

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Bud

get

p ar

Co

mp

lexe

Pro

gra

mm

es r

égio

naux

et

pay

s (O

RV

P)

29,9

15,

7220

,32

55,9

529

,89

6,04

21,4

057

,33

1,37

2,46

%D

épar

tem

ents

rég

iona

ux17

,79

2,27

6,57

26,6

317

,77

2,39

6,93

27,1

00,

471,

78%

Bur

eaux

ext

érie

urs

2,83

1,90

10,9

215

,66

2,83

2,01

11,5

016

,34

0,68

4,35

%M

obili

satio

n d

es r

esso

urce

s (O

RM

U)

1,06

0,28

0,25

1,59

1,06

0,29

0,26

1,61

0,03

1,71

%

Uni

té p

arte

naria

ts (O

RR

U)

0,94

0,17

0,21

1,32

0,94

0,18

0,22

1,33

0,02

1,48

%P

oliti

que

s et

con

form

ité (O

RP

C)

1,30

0,55

0,77

2,61

1,30

0,58

0,81

2,68

0,07

2,58

%A

cqui

sitio

ns e

t se

rvic

es fi

duc

iaire

s (O

RP

F)5,

990,

561,

608,

155,

990,

591,

688,

250,

101,

27 %

Op

érat

ions

sec

tori

elle

s (O

SV

P)

19,1

26,

486,

3531

,95

19,1

16,

846,

6132

,56

0,61

1,91

%In

fras

truc

ture

, SP

et

inté

gra

tion

rég

iona

le (O

IVP

)25

,31

11,6

37,

2544

,19

25,3

012

,27

7,79

45,3

51,

162,

63%

Ges

tion

du

savo

ir e

t re

cher

che

(EC

ON

)7,

052,

865,

9615

,87

7,05

3,02

6,30

16,3

60,

503.

12%

Ges

tion

finan

cièr

e (F

NV

P)

14,0

31,

527,

1422

,69

14,0

21,

607,

5423

,17

0,48

2,12

%S

ervi

ces

inst

itutio

nnel

s (C

SV

P)

21,8

52,

886,

2230

,95

21,8

43,

046,

5931

,47

0,52

1,69

%G

ouv

erna

nce

et g

estio

n in

stitu

tionn

elle

s (U

PR

ST

)26

,30

7,81

10,9

345

,04

26,2

98,

2311

,44

45,9

60,

922,

05%

Pré

sid

ence

et

SA

PR

1,68

0,67

0,57

2,92

1,68

0,71

0,60

2,99

0,07

2,25

%U

nité

de

com

mun

icat

ion

(ER

CU

)1,

650,

630,

552,

841,

650,

670,

582,

900,

062,

14%

Uni

té d

e sé

curit

é (S

EC

U)

1,42

0,57

0,47

2,47

1,42

0,61

0,47

2,49

0,03

1,07

%In

tégr

ité e

t lu

tte

cont

re la

cor

rup

tion

(IAC

D)

1,64

0,20

0,47

2,31

1,64

0,22

0,49

2,35

0,04

1,56

%U

nité

de

la s

trat

égie

(STR

G)

0,85

0,36

0,29

1,50

0,85

0,38

0,31

1,53

0,03

1,10

%C

hief

Op

erat

ing

Offi

cer

(CO

O*)

8,82

3,53

5,31

17,6

68,

813,

725,

5518

,09

0,43

2,46

%C

onse

il ju

ridiq

ue g

énér

al e

t se

rvic

es ju

ridiq

ues

(GE

CL)

4,37

1,15

1,38

6,91

4,37

1,21

1,48

7,06

0,15

2,20

%B

urea

u d

e l’a

udite

ur g

énér

al (O

AG

L)1,

820,

190,

432,

441,

820,

200,

452,

470,

031,

22%

Sec

réta

riat

géné

ral (

SE

GL)

3,72

0,40

1,29

5,41

3,72

0,43

1,35

5,50

0,08

1,53

%B

urea

u d

u m

édia

teur

(OM

BU

)0,

330,

090,

170,

590,

330,

090,

170,

590,

000,

80%

Do

tatio

ns s

péc

iale

s28

,65

-2,

0130

,66

28,6

5-

2,11

30,7

60,

100,

32%

Pro

gram

me

des

jeun

es p

rofe

ssio

nnel

s4,

67-

2,01

6,68

4,66

-2,

116,

780,

101,

48%

Nou

veau

cad

re d

e ré

mun

érat

ion

2,73

--

2,73

2,73

--

2,73

-0%

Pla

n re

trai

te d

u p

erso

nnel

21,2

6-

-21

,26

21,2

6-

-21

,26

-0%

Tota

l, b

udg

et d

es c

om

ple

xes

172,

2338

,90

66,1

827

7,30

172,

1341

,04

69,8

028

2,97

5,67

2,04

%C

ons

eils

et

UR

BD

Con

seils

des

gou

vern

eurs

--

6,00

6,00

--

6,33

6,33

0,33

5,50

%C

onse

ils d

’ad

min

istr

atio

n9,

371,

291,

8012

,46

9,36

1,36

1,89

12,6

20,

161,

27%

Éva

luat

ion

des

op

érat

ions

(OP

EV

)2,

833,

260,

766,

852,

833,

440,

817,

070,

233,

32%

Rev

ue d

e la

con

form

ité e

t m

édia

tion

(CR

MU

)0,

490,

180,

611,

280,

490,

190,

661,

330,

064,

36%

Trib

unal

ad

min

istr

atif

0,24

0,18

0,07

0,48

0,24

0,19

0,07

0,50

0,01

2,72

%To

tal,

Co

nsei

ls e

t U

RB

D12

,92

4,91

9,24

27,0

712

,91

5,18

9,76

27,8

50,

782,

90%

Tota

l Gén

éral

185,

1543

,81

75,4

130

4,37

185,

0446

,22

79,5

631

0,82

6,45

2,12

%(*

) Y c

omp

ris le

bur

eau

du

CO

O ;

OP

SC

; C

OB

S ;

CO

EO

; O

RQ

R, C

CC

C, P

EC

OD

, OS

FU, A

SR

O, U

SR

O &

EU

RO

Dép

ense

sd

e p

erso

nnel

Cha

rge

de

trav

ail

Frai

s gé

néra

uxTo

tal

Aug

men

tatio

n(%

)

Aug

men

ta-

tion

(mon

-ta

nt)

Dép

ense

sde

pe

rson

nel

Cha

rge

de

trav

ail

Frai

s gé

néra

uxTo

tal

Bud

get

pré

visi

onn

el d

e 20

14

Annexe

12A

-B

udget

pré

visi

onnel 2013-2

015, par

com

ple

xe (en m

illions

d’U

C)

102GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe

12A

-B

udget

pré

visi

onnel 2013-2

015, par

caté

gori

e d

e d

épense

s (e

n m

illions

d’U

C)

Dép

ense

s o

pér

atio

nnel

les

dire

ctes

229,

2122

9,56

0,35

0,15

%0,

12%

231,

902,

341,

02%

0,78

%23

4,36

2,47

1,06

%0,

81

Dép

ense

s d

e p

erso

nnel

, do

nt18

9,22

185,

48(3

,74)

-1,9

8%-1

,28%

185,

39(0

,09)

0,05

%-0

,03%

185,

30(0

,09)

0,05

%-0

,03%

Sal

aire

s11

6,66

120,

533,

873,

32%

120,

660,

130,

11%

120,

800,

140,

12%

Ava

ntag

es72

,56

64,9

5(7

,61)

-10,

49%

64,7

3(0

,22)

-0,3

4%64

,49

(0,2

3)-0

,36%

Cha

rge

de

Trav

ail

39,9

944

,08

4,10

10,2

5%1,

40%

46,5

12,

425,

50%

0,81

%49

,07

2,56

5,50

%0,

84%

Con

sulta

nts

17,3

621

,08

3,72

21,4

5%22

,24

1,16

5,50

%23

,46

1,22

5,50

%

Per

sonn

el t

emp

orai

re0,

780,

830,

045,

16%

0,87

0,05

5,50

%0,

920,

055,

50%

Voya

ge o

ffici

els

20,9

220

,85

(0,0

7)-0

,34%

21,9

91,

155,

50%

23,2

01,

215,

50%

Aut

res

dép

ense

s D

irect

es0,

931,

330,

4043

,66%

1,40

0,07

5,50

%1,

480,

085,

50%

Dép

ense

s d

e so

utie

n49

,74

59,6

4(0

,10)

-0,2

0%-0

,03%

52,3

72,

735,

50%

0,92

%55

,25

2,88

5,50

%0,

95%

Ges

tion

des

res

sour

ces

hum

aine

s13

,32

14,4

71,

158,

65%

15,2

60,

805,

50%

16,1

00,

845,

50%

Ges

tion

des

Inst

alla

tions

23,9

322

,12

(1,8

1)-7

,55%

23,3

41,

225,

50%

24,6

31,

285,

50%

Ges

tion

des

Sys

tèm

es T

I et

de

la T

réso

rerie

9,73

10,7

51,

0210

,49%

11,3

40,

595,

50%

11,9

60,

625,

50%

Aut

res

frai

s gé

néra

ux (P

ublic

atio

n, R

epro

duct

ion,

etc

.)2,

762,

30(0

,46)

-16,

79%

2,42

0,13

5,50

%2,

560,

135,

50%

Aut

res

dép

ense

s g

énér

ales

inst

itutio

nnel

les

13,6

119

,06

5,45

40,0

5%1,

86%

20,1

11,

055,

50%

0,35

%21

,21

1,11

5,50

%0,

36%

Réu

nion

s of

ficie

lles

de

la B

anq

ue7,

0211

,47

4,45

63,4

3%12

,10

0,63

5,50

%12

,77

0,67

5,50

%

Aud

it, s

ervi

ces

jurid

ique

s et

ser

vice

s co

nsul

tatif

s0,

770,

970,

1925

,01%

1,02

0,05

5,50

%1,

080,

065,

50%

Dép

ense

s d’

empr

unt i

ndire

ctes

et p

rime

de c

ouve

rtur

e0,

881,

160,

2932

,78%

1,23

0,06

5,50

%1,

290,

075,

50%

Form

atio

n d

es P

MR

et

autr

es d

épen

ses

inst

itutio

nnel

les

4,94

5,46

0,52

10,4

7%5,

760,

305,

50%

6,07

0,32

5,50

%

Bud

get

To

tal d

e R

éfér

ence

292,

5529

8,26

5,70

1,95

%1,

95%

304,

376,

122,

05%

2,05

%31

0,82

6,45

2,12

%2,

12%

Co

ntri

bu-

tion

àl’a

ugm

.

Aug

m.

%

Aug

m.

par

rap

-p

ort

à20

13

Bud

get

2015

Co

ntri

bu-

tion

àl’a

ugm

.

Aug

m.

%

Aug

m.

par

rap

-p

ort

à20

12

Bud

get

2014

Co

ntri

bu-

tion

àl’a

ugm

.

Aug

m.

%

Aug

m.

par

rap

-p

ort

à r

é-fé

renc

e

Bud

get

2013

Bud

get

initi

al d

e20

12

(a)

(b)

(c=

b-a

) (d

=c/

a)(e

=c/

∑a)

(f)

(g=

f-b

) (h

=g

/b)

(i=g

/∑b

)(j)

(k

=j-

f)

(l=k/

f)(m

=k/

∑f)

103

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe 13 - Coûts de la décentralisation de 2009 à 2013

Charge de TravailMissionsConsultantsSTS

Dépenses Généralesdont

FormationEquipement de bureauxLocation, réparations et maintenanced’équipementsDépenses de communication (incluant fraisde satellite)

Salaires et avantagesPersonnel dans les BE1

Personnel à l’ATR2

Total Budget AdministratifPart dans le Budget Administratif de la BADPart dans le Budget total des Opérations3

Budget d’Investissement4

Section 16 – Matériel de BureauSection 17 – Mobilier de BureauSection 19 - TI et CommunicationSection 20 – Bâtiments et travaux de géniecivilSection 23 - Autres projets

Total Budget d’investissementPart dans le Budget d’investissement de la BAD

Objet

2,422,180,24

9,95

1,283,860,67

1,52

26,5126,51

38,8915,37%24,40%

0,180,421,762,82

0,77

5,9532,08%

2,541,840,690,01

10,82

1,184,110,76

1,28

24,8224,82

38,1814,46%23,56%

0,218,05

0,64

8,9030,91%

2009 2010 2011 20121 2013

Budgets d’origine (en millions d’ UC)

2,692,000,680,02

10,66

0,724,320,91

1,78

28,6426,312,33

42,0014,53%23,60%

0,532,069,76

1,75

14,1035,22%

2,101,720,38

16,59

0,605,040,60

2,12

33,8431,552,29

52,5317,96%28,44%

0,932,123,394,91

0,70

12,0558,50%

2,581,531,010,05

15,11

1,045,600,70

2,13

39,4637,581,88

57,1619,16%27,15%

0,250,400,449,15

1,30

11,5421,62%

1) Le personnel dans les BE inclut le staff et les postes des deux centres de ressources régionaux à Nairobi et à Pretoria2) Personnel à l’ATR � trente personnes dont les programmes de travail incluent des activités spécifiques dans les bureaux extérieurs, c.-à-d. chargé de

rémunération des BE, coordonnateur de sécurité des BE, coordonnateur d’audit des BE, etc.3) Les opérations reconnues, comme celles d’ORVP, OIVP, OSVP, ECON, et 100% des unités opérationnelles hors complexes des opérations (OPEV, GECL1,

GECL2, OPSC, CRMU, FFMA2, FTRY4, FFCO3, PECOD, CCCC et ORQR).4) Ces montants représentent les approbations annuelles.

104GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe 14 - Budget d’équipement prévisionnel 2013-2015, par type d’investissement

Type d’investissement

Matériel de bureau

Mobilier de bureau

Matériels de TI et communications

Bâtiments et travaux de génie civil

Autres projets*

Total

Pourcentage

Budget 2012

Approuvé

(a)

1 080

3 120

10 431

5 210

750

20 591

Révisé

(b)

1 080

3 120

10 431

5 210

750

20 591

2013

(c)

690

400

8 182

42 793

1 320

53 385

2014

(d)

200

300

4 893

15 925

900

22 218

Budget Proposés Budget totalproposé Budget 2013 proposé, par emplacement

(en milliers d’UC)

2015

(e)

380

1 963

12 700

15 043

2013-2015

(f)=(c)+ (d) +(e)

890

1 080

15 038

71 418

2 220

90 645

ATR

(g)

440

350

20

1 190

2%

Siège

(h)

-

33 293

33 293

62%

BE

(i)

250

400

9 150

1 300

11 100

21%

BRE

(j)

TI

(k)

8 182

8 182

15%

* Autres projets inclus en 2013 : Investissements dans les systèmes de sécurité (100°000 UC) et les véhicules (1,22 millions UC).

105

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe

14B

: P

rogra

mm

e d

’inve

stis

sem

ent

pré

visi

onnel, 2

013-2

015

Sec

tion

16: M

atér

iel d

e b

urea

u2,

190

1,08

0-

440

250

--

200

-89

010

1132

- C

GS

P1

-Mat

érie

l de

bure

au B

E S

ud-S

ouda

nB

E30

30-

--

--

--

-10

0921

- C

GS

P1-

Mat

érie

l de

bur

eau

ATR

ATR

250

--

200

--

--

-20

010

1121

- C

GS

P1-

UP

S &

acc

esso

ires

ATR

ATR

100

--

80-

--

--

8010

1122

- - E

quip

emen

t d’in

terp

réta

tion

sim

ulta

née

ATR

ATR

300

150

--

--

--

--

1N01

73 -

CG

SP

1-AT

R T

V é

qui

pem

ent

de

stud

ioAT

R16

0-

-16

0-

--

--

160

1011

31-

CG

SP

1 -

Eq

uip

emen

t te

chni

que

BE

CR

RB

E80

080

0-

--

--

--

-10

1171

- C

GS

P1-

Mat

érie

l de

bur

eau

BE

Nou

veau

BE

250

100

--

100

--

50-

150

1N01

77 -

CG

SP

1-B

E é

qui

pem

ent

UP

SB

E30

0-

--

150

--

150

-30

0

Sec

tion

17: M

ob

ilier

de

bur

eau

4,20

03,

120

--

400

--

300

380

1,08

010

1133

- C

GS

P1

- M

obili

er d

e b

urea

u B

E C

RR

BE

1,20

01,

200

--

--

--

--

1011

34-

CG

SP

1 -

Mob

ilier

de

bur

eau

BE

SS

FOB

E12

012

0-

--

--

--

-10

1172

- C

GS

P1-

Mob

ilier

de

bur

eau

ATR

ATR

1,00

01,

000

--

--

--

--

1010

92-

CG

SP

1-M

obili

er d

e b

urea

u B

EB

E1,

800

800

--

400

--

300

300

1,00

010

1091

- C

GS

P1-

Mob

ilier

B R

E (B

urea

u d

e R

epré

sent

atio

n E

xt.)

BR

E80

--

--

--

-80

80

Sec

tion

19: M

atér

iel T

I et

com

mun

icat

ion

35,9

0410

,431

--

--

8,18

24,

893

1,96

315

,038

1011

05-

Per

spec

tives

éco

nom

ique

s en

Afr

ique

250

--

--

--

130

-13

010

0928

- A

mél

iora

tion

de

la fo

nctio

nnal

ité d

e S

AP

TI5,

400

500

--

--

500

--

500

1009

31-

Inte

rnet

/Int

rane

tTI

269

50-

--

--

--

-10

0932

- C

IMM

0 –

Ren

forc

emen

t d

u re

crut

emen

t p

ar

inte

rnet

et

NP

OTI

299

50-

--

--

--

-10

0933

- Lo

gici

els

géné

raux

de

la B

anq

ue

TI40

64-

--

--

--

-10

0940

- A

cqui

sitio

n d

e m

atér

iels

et

de

logi

ciel

s sp

écia

ux p

our

les

dép

.TI

367

150

--

--

--

--

1009

44-

Dép

loie

men

t d

e m

atér

iel T

ITI

2,38

480

0-

--

-80

0-

-80

010

0945

- M

igra

tion

DA

RM

S s

ur p

late

form

e P

8 FI

LEN

ET

TI13

550

--

--

--

--

1009

46-

Pro

jet

de

cons

olid

atio

n d

es s

erve

urs

TI1,

501

580

--

--

--

--

1010

71-

Rés

ilienc

e du

rése

au e

t am

élio

ratio

n de

la s

écur

itéTI

1,46

066

0-

--

--

--

-10

1094

- Té

léco

mm

unic

atio

ns in

tégr

ées

à la

rge

ban

de

- P

HA

SE

IITI

750

450

--

--

--

--

1010

95-

IT IP

PB

X In

stal

latio

n &

Am

élio

ratio

nTI

1,05

040

0-

--

--

--

-10

1096

- Vi

déo

Con

fére

nce

amél

iora

tion

des

équi

pem

ents

TI71

035

0-

--

-20

0-

-20

010

1097

- O

util

de

colla

bor

atio

n –S

hare

Poi

ntTI

742

--

--

-50

024

2-

742

1010

98-

Ges

tion

des

pro

cess

usTI

100

70-

--

--

--

-10

1101

- S

ystè

me

de

notif

icat

ion

des

ale

rtes

p

lan

de

cont

inui

té30

0-

--

--

252

--

252

1011

02-

TI P

rovi

sion

exp

ansi

on B

ETI

2,25

91,

845

--

--

200

--

200

1011

03-

Am

élio

ratio

n p

roce

ssus

ach

ats

inst

itutio

nnel

sTI

200

--

--

-15

0-

-15

0

Lieu

bud

get

glob

al

Bud

get

app

rouv

éen

201

2 S

iège

Pro

pos

i-tio

n 20

14P

ropo

si-

tion

2014

ATR

BE

BR

ETI

Pro

po

sitio

n 20

13P

rop

osi-

tion

tota

le

2013

-20

15

106GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Annexe

14B

: P

rogra

mm

e d

’inve

stis

sem

ent

pré

visi

onnel, 2

013-2

015

1011

04-

Sys

tèm

e d

e G

estio

n d

e p

orte

feui

lle e

t d

e p

roje

tTI

150

50-

--

--

--

-10

1109

- P

roje

t M

edig

ate

TI12

050

--

--

--

--

1011

11-

Sys

tèm

e du

résu

ltat s

ur le

dév

elop

pem

ent (

OR

QR

)TI

150

--

--

--

150

-15

010

1031

- A

mél

iora

tion

de

la fo

nctio

nnal

ité d

e S

AP

-

bud

gétis

atio

n en

UC

300

--

--

--

--

-10

1106

- M

odul

e d

e ge

stio

n d

es r

isq

ues

Sum

mit

182

--

--

--

--

-10

1060

- A

mél

iora

tions

des

infr

astr

uctu

res

TI25

025

0-

--

--

--

-10

1135

- FF

MA

3 -

Out

ils d

e ra

pp

orts

sur

le r

isq

ueTI

160

160

--

--

100

40-

140

1011

36-

FFM

A3

- R

edre

ssem

ent d

e la

val

eur d

u cr

édit

Num

eriX

TI40

015

0-

--

-15

010

0-

250

1011

37-

FFM

A3

- M

odul

e du

risq

ue d

u m

arch

é N

umer

iXTI

400

210

--

--

100

90-

190

1011

38-

FFM

A3

- A

mél

iora

tion

des

outil

s d’

anal

yse

des

risqu

esTI

620

400

--

--

140

80-

220

1011

39-

FFM

A3

- O

util

de p

rogr

amm

atio

n pa

r lot

noc

turn

eTI

9050

--

--

2020

-40

1011

40-

FFM

A2-

Pla

tefo

rme

d’év

acua

tion

de ri

sque

inté

grée

TI30

018

0-

--

-60

60-

120

1011

41-

CIM

M2

- O

utils

de

suiv

i du

risqu

e du

por

tefe

uille

TI10

535

--

--

3535

-70

1011

42-

CIM

M2

- S

ystè

me

d’an

alys

e fin

anci

ère

TI12

040

--

--

4040

-80

1011

43-

CIM

M2

- S

ystè

me

d’ex

trac

tion

de d

onné

es

sect

orie

lles

TI14

060

--

--

4040

-80

1N00

92-

Pla

tefo

rme

des

conn

aiss

ance

s po

ur l'

Afri

que

TI81

2-

--

--

-36

245

081

210

1144

- C

IMM

2 -

Ser

vice

s du

cen

tre W

ebTI

250

250

--

--

--

--

1011

45-

CIM

M0

- G

estio

n de

l’in

form

atio

n in

stitu

tionn

elle

TI1,

600

1,15

0-

--

--

450

-45

010

1146

- C

IMM

0 -

Réc

onci

liatio

n de

la g

estio

n de

trés

orer

ieet

du

back

-offi

ceTI

337

297

--

--

40-

-40

1011

47-

CIM

M1

- G

estio

n de

s fo

nds

des

actio

nsTI

500

450

--

--

-50

-50

1011

48-

CIM

M0

- O

util

de g

estio

n du

risq

ue o

péra

tionn

elTI

160

160

--

--

--

--

1011

49-

SE

CU

0 -

Aut

hent

ifica

tion

à de

ux fa

cteu

rs

de p

roje

t-ph

ase

TI15

015

0-

--

--

--

-10

1150

- S

EC

U0

- G

estio

n du

risq

ue e

t con

form

itéTI

120

120

--

--

--

--

1011

51-

SE

CU

0 -

Séc

urité

-poi

nt d

’ext

rém

ité e

t pré

vent

ion

de la

per

te d

e do

nnée

sTI

400

200

--

--

200

--

200

1N01

45-

Sou

th A

frica

Dat

a C

ente

rTI

1,00

0-

--

--

1,00

0-

-1,

000

1N01

47-

Dor

sale

du

Cen

tre d

e do

nnée

con

tinen

tal

( Tun

is-A

bidj

an-

TI35

0-

--

--

300

50-

350

1N01

49 -

CIM

M0

- Lo

gici

els

Gén

érau

x de

la B

anqu

e N

ouve

auTI

120

--

--

-10

020

-12

01N

0152

- C

IMM

0 -

Logi

ciel

et E

quip

emen

ts s

péci

aux

IAC

DTI

62-

--

--

4220

-62

1N01

53 -

EA

DI -

Por

tail

élec

troni

que

de c

onna

issa

nce

TI18

0-

--

--

130

50-

180

1N01

54 -

CIM

M0

- E

AD

I - C

lass

es v

irtue

lles

TI13

7-

--

--

8750

-13

71N

0155

- S

AS

Ana

lytic

al -

FFM

A/E

STA

TI45

0-

--

--

300

150

-45

010

0948

- S

ystè

me

CA

DTI

700

--

--

--

--

-1N

0183

- La

BA

D p

arto

ut -

Une

seu

le B

anqu

eTI

3,55

5-

--

--

2,02

51,

418

113

3,55

51N

0184

- In

tran

et II

TI2,

134

--

--

-67

236

21,

100

2,13

41N

0185

- B

ackb

one

du ré

seau

de

la B

AD

TI

1,18

4-

--

--

-88

430

01,

184

Lieu

bud

get

glob

al

Bud

get

app

rouv

éen

201

2 S

iège

Pro

pos

i-tio

n 20

14P

ropo

si-

tion

2014

ATR

BE

BR

ETI

Pro

pos

i-tio

n to

tale

20

13 -

2015

107

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe

14B

: P

rogra

mm

e d

’inve

stis

sem

ent

pré

visi

onnel, 2

013-2

015

Sec

tion

20: B

âtim

ents

et t

rava

ux d

e gé

nie

civi

l11

6,23

34,

910

33,2

9335

09,

150

--

15,9

2512

,700

71,4

1810

0918

- C

GS

P1-

TRA

Am

énag

emen

t d

es b

urea

ux

de

l'im

meu

ble

ATR

600

100

--

--

--

--

1009

20 -

CG

SP

1-TR

A s

ystè

me

de c

hauf

fage

et d

e cl

imat

isat

ion

ATR

320

150

--

--

--

--

1009

25-

CG

SP

1- C

onst

ruct

ion

du b

urea

u du

Nig

eria

BE

7,80

0-

--

7,80

0-

--

-7,

800

1009

59-

SE

CU

0-FO

Mat

érie

l de

sécu

rité

lot

5B

E58

520

0-

--

--

--

-10

0991

- C

GS

P1

- P

RIS

A (P

roje

t de

Rén

ov. d

e l'I

mm

. Siè

ge)

Siè

ge54

,253

-19

,253

--

--

--

19,2

5310

1051

- S

EC

U0

Mat

érie

l de

sécu

rité

ATR

ATR

335

50-

--

--

--

-10

1055

- H

Q-R

éhab

ilita

tion

Villa

s an

d C

ité B

AD

Siè

ge4,

535

-4,

535

--

--

--

4,53

510

1113

- C

GS

P1-

Ext

ensi

on d

es b

urea

ux A

TRAT

R2,

460

--

100

--

--

-10

010

1114

- C

GS

P1-

Ext

ensi

on d

es b

urea

ux e

xtér

ieur

sB

E2,

900

1,20

0-

-80

0-

-50

040

01,

700

1011

18-

CG

SP

1- In

stal

latio

n et

équ

ipem

ent i

mm

eubl

es

de b

urea

ux B

RE

BE

600

--

--

--

300

300

600

1011

23-

CG

SP

1- A

mél

iora

tion

élec

triq

ues

et d

e cl

imat

isat

ion

Siè

ge80

-80

--

--

--

8010

1153

- C

GS

P1

- É

quip

emen

t im

meu

bles

de

bure

aux

CR

RB

E4,

455

2,95

0-

-30

0-

--

-30

010

1154

- C

GS

P1

- É

quip

emen

t im

meu

ble

de b

urea

ux

du s

ud S

ouda

nB

E26

026

0-

--

--

--

-1N

0170

- C

GS

P1-

HQ

Ent

repô

t d'a

rchi

vage

et d

e st

ocka

geS

iège

3,55

0-

3,20

0-

--

-35

0-

3,55

01N

0172

- C

GS

P1-

HQ

ext

ensi

on d

u re

z-de

-cha

ussé

eS

iège

9,45

0-

3,67

5-

--

-5,

775

-9,

450

1N01

74-

CG

SP

1-B

E R

éhab

ilita

tion

de la

rési

denc

e de

la

Ban

que

ZW

FOB

E25

0-

--

250

--

--

250

1N01

75 -

CG

SP

1-C

onst

ruct

ion

dans

les

BE

BE

21,0

00-

--

--

-9,

000

12,0

0021

,000

1N01

76 -

CG

SP

1-AT

R s

ystè

me

de s

écur

ité in

cend

ieAT

R50

--

50-

--

--

501N

0180

- C

GS

P1-

TRA

sys

tèm

e de

cha

uffa

ge e

t de

clim

atis

atio

nAT

R10

0-

-10

0-

--

--

100

1N01

81 -

CG

SP

1-TR

A T

rava

ux d

'éle

ctric

itéAT

R10

0-

-10

0-

--

--

100

1N01

82 -

CG

SP

1-A

mén

agem

ent d

e l'i

mm

eubl

e C

RR

AE

Siè

ge23

0-

230

--

--

--

230

1N01

86 -

CG

SP

1-Tr

avau

x d'

amén

agem

ent d

e l'i

mm

. CC

IAS

iège

2,32

0-

2,32

0-

--

--

-2,

320

Sec

tion

23: A

utre

s P

roje

ts3,

710

1,05

0-

201,

300

--

900

-2,

220

1009

58-

SE

CU

0- S

ystè

mes

de

sécu

rité

War

den/

Cor

esAT

R47

050

--

--

--

--

1011

20-

CG

SP

3- A

cqui

sitio

n de

véh

icul

esAT

R40

--

20-

--

--

2010

1156

- C

GS

P1

- V

éhic

ules

SS

FOB

E10

010

0-

--

--

--

-10

1155

- C

GS

P1

- E

tude

de

l’acq

uisi

tion

de lo

caux

BE

300

300

--

--

--

--

1N00

14 -

SE

CU

SA

RC

Am

élio

ratio

ns te

ch. d

e la

séc

urité

BE

50-

--

50-

--

-50

1N00

33 -

SE

CU

0 E

AR

C A

mél

iora

tions

tech

. de

la s

écur

itéB

E50

--

-50

--

--

5010

1173

- C

GS

P1-

Véh

icul

es B

EB

E2,

700

600

--

1,20

0-

-90

0-

2,10

0-

--

--

--

--

-

Tota

ux16

2,23

620

,591

33,2

9381

011

,100

-8,

182

22,2

1815

,043

90,6

45

Lieu

bud

get

glob

al

Bud

get

app

rouv

éen

201

2 S

iège

Pro

pos

i-tio

n 20

14P

ropo

si-

tion

2014

ATR

BE

BR

ETI

Pro

po

sitio

n 20

13P

rop

osi-

tion

tota

le

2013

-20

15

142. La présente annexe fait état des progrès

accomplis dans la préparation des systèmes et

processus de mise en œuvre de la 3e phase des

réformes budgétaires au cours de la période 2012-

2015, dont les composantes englobent ce qui suit :

i) décentralisation de tout ou partie des avantages

des membres du personnel ; ii) gestion du budget

par pays ; et iii) introduction d’un système de

facturation interne. Toutefois, pour 2012, la priorité a

été largement accordée à la gestion du budget par

pays.

Il ressort également du document relatif au

Programme de travail et au budget 2012-2014 que

les activités à entreprendre en 2012 devaient se

concentrer sur le système de comptabilité analytique,

le système d’enregistrement du temps consacré aux

activités (ATRS) et la prime d’incitation à la

productivité – qui constituaient les derniers éléments

de la 2e phase du programme de réforme.

En outre, la Direction a ordonné une revue destinée

à évaluer l’efficacité des mesures prises à ce jour, et

à formuler des recommandations sur la voie à suivre.

Le rapport de la revue est en cours de finalisation et

sera soumis au Conseil d’administration pour

information. Certains aperçus préliminaires indiquent

que, grâce aux mesures prises dans le cadre des

réformes, les départements gèrent désormais une

plus grande part de leur budget, avec toute la

souplesse nécessaire pour apporter des

modifications à leur programme de travail. De même,

le rapport a souligné que les mesures ont permis de

renforcer la discipline dans la gestion et la

planification des ressources. À titre d’exemple, un

accent plus poussé est désormais mis sur la

nécessité pour les budgets d’être déterminés par les

programmes de travail.

Par ailleurs, la revue a mis en évidence certains

domaines où des travaux plus poussés s’imposent.

Il s’agit notamment de la performance et de la

responsabilité, pour lesquelles il a été recommandé

l’établissement de contrats de performance au

niveau des complexes, « afin de bien ancrer

l’obligation, pour les supérieurs hiérarchiques, de

rendre compte de la gestion des programmes de

travail, des produits et des budgets ». Le rapport

souligne également la nécessité de constituer une

base d’informations fiables sur les coûts des

produits, pour favoriser une meilleure planification du

programme de travail et une meilleure budgétisation.

Système d’enregistrement du temps consacré

aux activités (ATRS)

La mise au point de l’ATRS est stratégique, en ce

sens que le système fournit les principales données

utilisées pour la comptabilité analytique. C’est une

plateforme qui enregistre le temps de travail des

membres du personnel – pour l’estimation des

dépenses de personnel, qui représentent 70 % des

dépenses administratives. À la mi-2012, le portail

web était déjà créé, entièrement testé et déployé en

phase pilote. La formation amorcée en 2011 à

l’échelle de la Banque a été renforcée. À la fin du

troisième trimestre de 2012, le nombre total de

membres du personnel formés s’élevait à 450.

Annex 15 Informations actualisées sur la réforme du budget

108GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

109

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

En dépit de ces progrès, la coopération des

membres du personnel a posé un sérieux problème.

Depuis le déploiement du système, quelque 84

membres du personnel seulement saisissent

régulièrement leur temps de travail. L’objectif est

d’atteindre un taux de participation de 80 %. Compte

tenu de cette situation, le département de la

programmation et du budget a lancé une autre

campagne de sensibilisation, y compris la

consultation de la haute direction, pour obtenir un

soutien et favoriser une plus grande participation.

Système de comptabilité analytique (CAS)

Il est prévu de finaliser, à la fin de l’année 2012, les

spécifications fonctionnelles et techniques, et de

concevoir et développer les programmes et

interfaces relatifs aux processus d’estimation et

d’affectation des coûts dans le système SAP. En

janvier 2012, une équipe du projet était déjà en place

et comprenait des membres du département de

l’informatique et des méthodes et du département

de la programmation et du budget. Le recrutement

d’un consultant a été lancé et devrait être bouclé à

la fin de l’année 2012. Le consultant analysera les

besoins des utilisateurs, élaborera un document de

politique et mettra en place le CAS dans le SAP. La

mise en place du CAS devrait être achevée à la fin

de 2013.

Prime d’incitation à la productivité (PIT)

La prime est destinée à encourager les Complexes

à explorer les voies et moyens d’améliorer leur

efficience et de réduire les coûts. À cet égard,

l’engagement pris en 2012 est d’élaborer un

document de conception expliquant les paramètres

principaux qui devraient guider la prise de décisions

sur l’efficience. Un projet de rapport déjà préparé

analyse le choix des indicateurs d’efficience, ainsi

que le calcul et la gestion de la prime de productivité.

Le rapport final sera établi en 2013 pour revue par

les Complexes et examen par le Comité de

coordination de la haute direction.

En 2012 également, la Direction a pris une mesure

destinée à appuyer les activités prioritaires grâce au

redéploiement de ressources. Cette mesure

concerne les 20 % de ressources retenues sur les

budgets de tous les complexes et redéployées, dans

le cadre du mini-budget de 2012, pour financer des

actions prioritaires.

Gestion du budget par pays)

L’objectif est d’améliorer le système actuel d’accord

sur le programme de travail (WPA) entre les

départements régionaux et les départements

sectoriels. Cette stratégie vise à habiliter les

départements régionaux à jouer le rôle de chef de file

dans la gestion des programmes de travail pays

(CWP) et des budgets y afférents. Ensuite, dans le

cadre du système WPA, les départements sectoriels

sont dotés du budget nécessaire pour réaliser les

CWP et seront tenus de rendre compte de leurs

résultats et efficience. Avant le déploiement du

système prévu en 2015, l’initiative principale sera

d’amener le personnel de la Banque à discuter du

Annex 15 Informations actualisées sur la réforme du budget

principe, du cadre, des nouveaux processus, des

implications et des conditions nécessaires à sa mise

en œuvre efficace. En 2012, les départements

régionaux ont été couverts par le biais de trois

séances de discussion de groupe-cible organisées.

L’une s’est tenue en Éthiopie les 9 et 10 juillet 2012,

avec la participation des deux départements

régionaux de l’Afrique de l’Est, et l’autre à Dakar en

septembre 2012, avec la participation des deux

départements régionaux de l’Afrique de l’Ouest. La

troisième s’est tenue à Pretoria en novembre 2012,

à l’occasion de l’atelier sur les programmes de travail

pays, à l’intention des représentants résidents et des

chargés de programme pays. Ce type de dialogue

et de consultation devrait se poursuivre en 2013 et

devrait être élargi à tous les départements sectoriels.

Annex 15 Informations actualisées sur la réforme du budget

110GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

111

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Les banques multilatérales de développement (BMD)

convergent actuellement vers une bonne pratique

reposant sur un cadre de résultats à quatre niveaux.

Le cadre de gestion des résultats de la Banque

s’articule autour des quatre niveaux suivants : Quel

progrès l’Afrique réalise-t-elle en matière de

développement (niveau 1) ? Qu’a fait la Banque pour

contribuer au développement de l’Afrique (niveau 2)

? La Banque gère-t-elle ses opérations de manière

efficace (niveau 3) ? En tant qu’organisation, la

Banque se gère-t-elle de manière efficiente (niveau

4) ?

Bien que la Banque fixe des cibles pour les niveaux

3 et 4 et mène ses activités en fonction des produits

escomptés au titre du niveau 2, ni elle ni les autres

BMD ne fixent des cibles pour le niveau 1. Ce niveau

repose sur les notions interdépendantes ci-après :

• Appropriation pays : La fixation de cibles pour le

continent nécessiterait la définition de priorités

pour le développement des pays africains et

l’évaluation des progrès qu’ils accomplissent par

rapport à une cible que leur fixe la Banque. Cette

approche détermine les progrès quelles que

soient les propres cibles et priorités des pays, et

irait donc à l’encontre du principe d’appropriation

auquel la Banque a adhéré et qu’elle défend vi-

goureusement, surtout dans le cadre de sa

contribution au forum de Busan définie dans le

document relatif au consensus de Tunis.

• Distinction de l’impact de la Banque : La Banque

est une des nombreuses institutions qui contri-

buent au développement de l’Afrique. Sur un

continent d’un milliard d’habitants et d’un PIB de

1 900 milliards de dollars EU, la contribution de

la Banque est importante mais ne peut être dis-

tinguée des autres contributions générales à la

transformation du continent. La fixation de cibles

pour le continent signifie que la Banque devrait

œuvrer à leur réalisation – elle peut y contribuer

mais ne peut la revendiquer à elle seule.

Le Cadre d’évaluation des résultats suit de près les

progrès de l’Afrique sur différents paramètres, en

mettant un accent particulier sur les priorités de la

Banque. Les progrès en matière de développement

sont imbriqués et ne peuvent être isolés en fonction

de tel ou facteur, de telle ou telle institution. La

Banque essaie de donner un tableau global pour

avoir une idée de la manière dont le continent

progresse au titre du niveau 1. Le niveau 2 s’efforce

de saisir la contribution de la Banque à ce

développement. Il n’est pas possible de faire la

distinction entre ces deux éléments. Toutes les

institutions de développement rencontrent cette

difficulté. La bonne pratique consiste à montrer

comment les institutions apportent leur contribution,

sans qu’aucune d’entre elles ne prétende avoir

réalisé toute seule un quelconque progrès.

La Banque s’emploie à amoindrir cette lacune. Elle

ne pourra peut-être pas la combler, mais elle pourra

démontrer le renforcement de l’impact sur le

développement. Plus précisément, les progrès en

matière de développement à l’échelon-pays et la

contribution directe de la Banque à la progression

d’un pays sont plus visibles. Grâce à ce type

d’évaluation, la contribution de la Banque devient

Annex 16 Cadre de gestion des résultats

plus visible et peut être mieux suivie, avec la

réduction des niveaux 1 et 2. Ce constant s’applique

également aux revues thématiques de l’efficacité

dans le domaine du développement (TDER). A titre

d’exemple, la TDER sur la gouvernance s’efforce

d’amoindrir cette lacune, en essayant de suivre la

contribution de la Banque au développement de la

bonne gouvernance en Afrique.

Annex 16 Cadre de gestion des résultats

112GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

113

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Données disponibles pour : A 2008, B 2009 et C 2010.Note : La sélection des indicateurs ci-dessus est basée sur la disponibilité régulière de résultats mesurables de sources crédibles. Ces résultats doivent également faire l’objet d’un suivi et d’une actualisation sur une base régulière par les diversessources.

Annexe 16A : Cadre actuel de gestion des résultats - Développement en Afrique (niveau 1)

Le Cadre actuel de gestion des résultats définit les indicateurs suivants pour tous les quatre niveauxet toutes les cibles concernant l’efficacité et l’efficience opérationnelles (niveaux 3 et 4).

40B

46B

11,3 A

15,6

17,4 A

31

1,2 B

1,4

22,6

109,2

3,7

3,6

2 B

63

78

-0,6C

53

45

Indicateurs

Croissance inclusive

Population vivant avec moins de $1,25/jour (PPA)

Inégalité des revenus (coefficient de GINI)

Taux de chômage, total

Taux de chômage, jeunes

Taux de chômage, femmes

Pays fragiles

Croissance verte

CO2/PIB

Empreinte écologique

Personnes touchées par les catastrophes naturelles

(y compris décès)

Intégration régionale

Commerce intra-africain

Part de l’Afrique dans le commerce mondial

Développement du secteur privé

Rang à l’indice de compétitivité mondiale

IDE à destination de l’Afrique

Part du secteur privé dans l’investissement total

Crédit intérieur au secteur privé (part du PIB)

Gouvernance

Indice de gouvernance mondiale

(moyenne générale)

Sécurité et primauté du droit

Participation et droits humains

Unité de mesure

%

%

indice

indice

indice

%

kg CO2/ USD

gha

millions

milliards d’USD

%

1 à 7

% de l’IDE mon-

dial

%

%

–2,5 à 2,5

1 à 100

1 à 100

AfDB

Banque mondiale

OIT

BAD

OIT

BAD

AfDB

Réseau pour l’empreinte

écologique mondiale

Centre de recherche

sur l’épidémiologie des

catastrophes

FMI-DOTS

FMI-DOTS

Centre pour la

compétitivité mondiale

Ernst & Young

BAD

BAD

Banque mondiale

Mo Ibrahim

Mo Ibrahim

Valeur de référence Source

(2011)

Annexe 16B : Cadre actuel de gestion des résultats – Contribution du Groupe de la Banque au développement de l’Afrique (niveau 2)

Indicateur

Énergie

Longueur des lignes de transport et de distribution réhabilitées ou installées

Postes de distribution et transformateurs construits ou réhabilités

Puissance installée

Personnes formées et recrutées pour la maintenance des installations énergétiques

Personnes bénéficiant d’un nouveau raccordement au réseau électrique

Personnes bénéficiant des nouvelles connexions

Transport

Routes construites, réhabilitées ou entretenues

Routes de desserte construites ou réhabilitées

Personnes formées et recrutées pour l’entretien des routes

Personnes sensibilisées à la sécurité routière et à la transmission du VIH

Personnes ayant un accès amélioré au transport

Eau et assainissement

Forages et puits creusés/réhabilités et équipés

Conduites de transport et de distribution d’eau potable construites

Capacité de stockage d’eau potable créée

Latrines construites ou réhabilitées

Personnes formées à la maintenance des installations d’eau

Personnes ayant nouvellement accès ou un accès amélioré à l’eau et à l’assainissement

Éducation

Salles de classe et installations d’appui construites/réhabilitées

Manuels et matériels didactiques fournis

Enseignants et autres personnels éducatifs recrutés/formés

Nouvelles inscriptions

Étudiants et intellectuels couverts

Santé

Centres de santé primaires, secondaires et tertiaires construits/équipés

Personnels de santé formés

Sessions de formation et de sensibilisation à la santé

Personnes ayant accès à de meilleurs services de santé

Microfinance et secteur social

Installations sociales et centres communautaires construits et équipés

Emplois créés

Unité de mesure

km

nombre

MW

nombre

nombre

nombre

km

km

nombre

nombre

nombre

nombre

km

réservoirs de m3/jour

nombre

nombre

nombre

nombre

nombre

nombre

nombre

nombre d’étudiants

nombre

nombre

nombre

nombre

nombre

nombre

114GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

115

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Indicateur

Membres du personnel administratifs/des ONG formés à la gestion de la microfinance

Microcrédits garantis

Clients de la microfinance formés à la gestion d’entreprise

Personnes bénéficiant de la microfinance et des activités sociales

Agriculture

Installations rurales de production et de commercialisation construites ou réhabilitées

Superficies avec une meilleure gestion de l’eau mises en valeur ou réhabilitées

Terres dont l’utilisation a été améliorée : replantées, reboisées, aménagées, etc.

Têtes de bétail fournies/vaccinées

Plants introduits : semis, arbres, etc.

Installations sociales construites ou réhabilitées

Intrants agricoles fournis : engrais, semences, etc.

Projets agricoles à base communautaire exécutés

Personnes formées/recrutées/utilisant des technologies améliorées dans les zones rurales

Ménages ruraux couverts

Nombre total de bénéficiaires

Intégration régionale

Routes transfrontalières construites ou réhabilitées

Lignes de transport transfrontalières construites ou réhabilitées

Secteur privé et commerce

Devises économisées

Recettes publiques tirées des projets et sous-projets

Impact sur les PME (rendement des placements)

Nombre total d’emplois créés pour les projets et sous-projets appuyés

Nombre total d’emplois créés pour les femmes

Unité de mesure

nombre

nombre

nombre

nombre

nombre

ha

ha

nombre

nombre

nombre

Tonnes

nombre

nombre

nombre

nombre

Km

Km

millions d’USD

millions d’USD

millions d’USD

nombre

nombre

Annexe 16B : Cadre actuel de gestion des résultats – Contribution du Groupe de la Banque au développement de l’Afrique (niveau 2)

Annexe 16C : Cadre actuel de gestion des résultats – Performance du Groupe de la Banque dans la gestion de ses opérations (niveau 3)

Indicateur

Performance du portefeuille

Opérations officiellement supervisées deux fois par an

Projets à problèmes dans le portefeuille en cours

Ratio de décaissement du portefeuille en cours

Nombre d’opérations pouvant être annulées

Qualité à l’entrée

Appui budgétaire décaissé en temps voulu

Délai entre l’approbation et le premier décaissement

Opérations divulguant à temps les EIES

DSP jugés satisfaisants

Opérations jugées satisfaisantes1

Opérations régionales jugées satisfaisantes1

Indicateurs d’efficacité de l’aide de la Déclaration de Paris

Ressources de développement enregistrées dans le budget

Prévisibilité des décaissements

Utilisation des systèmes nationaux

Cellules parallèles d’exécution des projets

Gestion du savoir

Projets existants dont les RAP ont été établis à temps

RAP jugés satisfaisants

Nouvelles EES et documents connexes

Prise en compte de la problématique hommes-femmes

RAP contenant des données ventilées par sexe

Nouveaux projets ayant au moins un indicateur de genre

Nouveaux DSP ayant au moins un indicateur de genre

Changement climatique

Projets à l’épreuve du climat

Unité

de mesure

%

%

%

%

%

mois

%

%

%

%

%

%

%

%

%

nombre

%

%

%

%

Référence

2009

40

6

28

13

70

12

85

..

77

75

57

54

39

113

90

75

60

54

59

..

0

Cible

2012

60

5

32

9

81

10

90

95

95

90

85

80

53

40

90

80

112

75

70

70

15

(Cibles pour l’efficacité opérationnelle)

116GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

117

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe 16D : Cadre actuel de gestion des résultats – Efficience du Groupe de la Banque en tant qu’institution (niveau 4)

Indicateur

Décentralisation

Personnel professionnel des opérations basé dans les BE

Tâches des projets gérées à partir des BE

Ressources humaines

Usure prématurée de l’effectif1

Ratio des femmes parmi le personnel professionnel

Taux de vacance de postes

Personnel professionnel des opérations

Pratiques et processus opérationnels

Délai d’achèvement du processus d’appel d’offres

Dépenses administratives pour 1 million d’UC décaissé

Transparence et conduite des audits en temps voulu

Audits des projets soumis à temps

Technologies de l’information

Durée d’indisponibilité du grand réseau dans les BE

Délai moyen pour donner suite aux demandes des clients

concernant les TI

Unité

de mesure

%

%

%

%

%

%

semaines

milliers d’UC

%

heures

heures

Référence

2009

26

16

11

26

12

62

63

109

9

175

5

Cible

2012

40

35

6

33

5

65

40

93

80

150

4

(Cibles pour l’efficience opérationnelle)

Annexe 17 : Cibles des indicateurs de performance du Groupe de la Banquepour la période 2013-2015

I - Opérations de financement du développement

Financement total du groupe de la Banque (1)

Prêt public BAD

Prêt privé BAD

Prêt FAD

Prêt FSN

Capacité du Groupe de la Banque en matière

de mobilisation de financements

Financement arrangé par le guichet du secteur

privé de la BAD (Syndication)

Engagement dans les pays à faible revenu au titre

du guichet du secteur privé de la BAD (2)

Investissements dans les projets de

cofinancement du secteur privé

Financement du commerce au titre du guichet

du secteur privé de la BAD

II – Documents de stratégie opérationnels

DSIR et documents connexes

DSP et documents connexes (3)

RPPP seuls

EES et documents connexes

RPPP préparées par les BE

Documents de politiques

III – Produits du savoir économiques

Publications (livres, documents de travail, notes

d’information, publications phares, Rapport

annuel de la Banque)

Appui à la mesure des résultats et à l’efficacité

du développement dans les opérations de la

Banque (ADOA, appui statistique)

Développement des capacités et partage du

savoir (formation, renforcement de la capacité

statistique, conférences, séminaires, éminents

conférenciers)

Référence

5 725

2 324

1 276

2 100

25

250

30%

6 700

125

0

30

9

40

65%

4

142

167

229

2013

4 825

1 700

1 100

2 000

25

250

50%

4 450

300

3

30

20

39

75%

7

149

175

240

2015

5 275

2 050

1 100

2 100

25

350

50%

4 650

333

1

23

27

39

80%

5

165

195

276

Unité

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

%

Millions d’UC

Millions d’UC

Nombre

Nombre

Nombre

Nombre

%

Nombre

Nombre

Nombre

Nombre

Indicateurs clés de performance (KPI)2014

5 215

2 190

1 100

1 900

25

300

50%

4 600

333

2

16

34

39

75%

7

157

184

262

Cibles 2013-2015

118GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

119

GR

OU

PE

DE

LA

BA

NQ

UE

AFR

ICA

INE

DE

DE

VE

LOP

PE

ME

NT

PLA

NT

RIE

NN

AL

GLIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013−2015

Annexe 17 : Cibles des indicateurs de performance du Groupe de la Banquepour la période 2013-2015

IV - Décaissements

Montant du Groupe de la Banque (4)

Guichet secteur public de la BAD

Guichet secteur privé de la BAD

Guichet FAD (4)

Guichet FSN (4)

Ratio de décaissement du Groupe de la

Banque (investissement uniquement)

Ratio de décaissement du guichet secteur public

de la BAD

Ratio de décaissement du guichet secteur privé

de la BAD

Ratio de décaissement du guichet FAD

V- Gestion du portefeuille

Projets à risque

Opérations supervisées deux fois par an

Supervisions pilotées par les bureaux extérieurs

Projets gérés par les bureaux extérieurs

Nouveaux projets assortis d’indicateurs

sectoriels clés (ISC)

Ratio de prêts douteux (non souverains

uniquement)

VI - Efficience des processus

Délai entre l’approbation et le premier

décaissement

Délai d’acquisition (de biens et travaux)

Délai d’acquisition (services)

Établissement des RAP en temps voulu

Efficience dans la divulgation de l’information

sur le site web

Ratio d’efficience (coûts/revenus) - BAD

uniquement (5)

Référence

3 048

1 224

640

1 175

9

20%

50%

20%

35%

60%

35%

25%

75%

<5%

11

8

10

90%

4

30%

2013

3 355

1 120

925

1 305

5,3

20%

50%

20%

25%

73%

38%

30%

90%

<5%

11

8

10

90%

4

30%

2015

3 021

918

1 058

1 037

7,7

20%

50%

20%

25%

75%

43%

40%

100%

<5%

10

7

9

90%

4

30%

Unité

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

Millions d’UC

%

%

%

%

%

%

%

%

%

Mois

Mois

Mois

%

Jours

%

Indicateurs clés de performance (KPI)2014

3 120

1 020

960

1 133

7,2

20%

50%

20%

25%

73%

40%

35%

95%

<5%

10

7

9

90%

4

30%

Cibles 2013-2015

Annexe 17 : Cibles des indicateurs de performance du Groupe de la Banquepour la période 2013-2015

VII - Questions transversales

Prise en compte de la problématique

hommes-femmes dans les opérations (6)

Projets ayant accès au financement de la lutte

contre le changement climatique (7)

VIII - Ressources humaines (PL)

Personnel affecté sur le terrain (8)

Parité hommes-femmes

Diversité en termes d’âge des membres

du personnel (9)

Taux d’érosion prématurée des effectifs (10)

Taux d’érosion des effectifs (11)

Taux de vacance de postes (personnel PL en poste,

offres faites et postes engagés)

Taux de vacance de postes (personnel PL en poste

uniquement)

IX - Budget et dépenses

Exécution du budget administratif

Dépenses des bureaux extérieurs

Dépenses liées aux opérations (12)

Coûts fixes de personnel

Nouveaux fonds fiduciaires non liés (bilatéraux/

multilatéraux)

Pourcentage des consultants engagés sur les

fonds fiduciaires pour les opérations de la Banque

Exécution du budget d’investissement

Référence

100%

9

32%

29%

48%

1%

4%

8%

10%

95%

18%

60%

87%

80

55%

33%

2013

100%

9

38%

29%

47%

1%

4%

7%

8%

96%

20%

62%

84%

90

55%

33%

2015

100%

11

43%

31%

48%

2%

6%

7%

8%

98%

24%

66%

83%

100

55%

33%

Unité

%

Nombre

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

Millions d’UC

%

%

Indicateurs clés de performance (KPI)2014

100%

10

40%

30%

48%

2%

7%

9%

10%

97%

22%

64%

83%

100

55%

33%

Cibles 2013-2015

(1) Exception faite des concours PPTE et de l’aide spéciale de la BAD, du FSS, du FSN et d’autres dons.(2) Exprimé en % de l’ensemble des prêts de la BAD au secteur privé.(3) Les DSP et les documents connexes sont les DSPAR, les documents de stratégie d’aide conjointe, les documents de stratégie pays intérimaires, les revues à

mi-parcours des DSP, les DSP actualisés et les rapports d’achèvement.(4) Les chiffres de décaissement sont une indication préliminaire.(5) % des coûts d’exploitation sur le revenu total, lorsque les coûts d’exploitation = les dépenses de personnel (salaires et avantages) + les dépenses administratives

générales + l’amortissement des immobilisations, et lorsque le revenu total = le revenu net + les charges et commissions nettes + le revenu tiré du marché.(6) % des nouveaux projets et des nouveaux DSPAR prévoyant au moins un indicateur de résultats pour la parité hommes-femmes dans le cadre logique.(7) Nombre de nouveaux projets approuvés ayant accès aux instruments de financement de la lutte contre le changement climatique (tels que le MDP, le Fonds

pour un développement vert, etc.).(8) % du personnel de la catégorie PL en charge des opérations (personnel PL des trois complexes des opérations, personnel PL d’ECON et personnel PL de 100

% des unités opérationnelles, en dehors des complexes des opérations (ADB/BD/IF/99/330)).(9) % du personnel PL âgé de moins de 45 ans (à l’exclusion du personnel rattaché aux Conseils).(10) % du personnel quittant la Banque au cours des trois premières années du contrat, par rapport à l’ensemble du personnel qui quitte la Banque à la même période.(11) Personnel PL quittant la Banque, au cours du premier contrat, par rapport à l’ensemble du personnel PL en poste (à l’exclusion du personnel élu).(12) Les opérations englobent ORVP, OIVP, OSVP, ECON et 100 % des unités opérationnelles situées en dehors des complexes des opérations (OPEV, GECL.1,

GECL.2, OPSC, CRMU, FFMA.2, FTRY.4, FFCO.3, FFCO4, PECOD et ORQR).

120GR

OU

PE

DE

LAB

AN

QU

EA

FRIC

AIN

ED

ED

EV

ELO

PP

EM

EN

T

PLA

NTR

IEN

NA

LG

LIS

SA

NT

ET

BU

DG

ET

2013

−20

15

Contact:Avenue du GhanaAngle des Rues Pierre de Coubertinet Hedi NouiraBP 323Tunis-Belvédère 1002TunisieInternet: www.afdb.org