Plan de développement de la ZONE AGRICOLE · 2016-09-19 · En regard des questions spécifiques...

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Plan de développement de la ZONE AGRICOLE Annexe 6 – Consultations sur le PDZA

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Plan de développement de la

ZONE AGRICOLEAnnexe 6 – Consultations sur le PDZA

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TABLE DES MATIERES

Tables rondes ...................................................................................................................... 3

Introduction ................................................................................................................................. 3

Déroulement des séances ........................................................................................................... 3

Table ronde sur la production laitière ......................................................................................... 4

Table ronde sur les productions bovine et ovine ........................................................................ 5

Table ronde sur la relève agricole ............................................................................................... 7

Table ronde sur les productions non traditionnelles .................................................................. 9

Conclusion ................................................................................................................................. 11

Questions adressées aux producteurs ...................................................................................... 11

Sondage ............................................................................................................................. 15

Réponses du sondage adressé aux producteurs de la MRCAL .................................................. 15

Questionnaire adressé aux producteurs ................................................................................... 27

Consultations publiques ................................................................................................... 31

Introduction ............................................................................................................................... 31

Déroulement des séances ......................................................................................................... 31

Résumé des consultations publiques ........................................................................................ 31

Projets n’ayant reçu aucun commentaire ................................................................................. 35

Conclusion des présentations ................................................................................................... 35

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Tables rondes

Introduction

Dans le cadre de l’élaboration du Plan de développement de la zone agricole (PDZA), la MRC

d’Antoine-Labelle a convoqué les producteurs agricoles de la région afin d’obtenir leur avis quant

à leur réalité quotidienne. Quatre rencontres thématiques ont été organisées pour recueillir leurs

commentaires : production laitière, productions bovine et ovine, relève agricole et productions

non traditionnelles. Sous forme de table ronde, les agriculteurs étaient invités à discuter de

plusieurs sujets qui les touchent : accès à la terre, utilisation de la zone agricole, qualité du sol et

climat, forces et faiblesses de la production, diversification et multifonctionnalité agricole,

infrastructures et services, etc. Ce qui suit présente le déroulement des séances, ainsi que la

synthèse de chacune des tables rondes qui ont été menées durant les mois de janvier et de

février 2014.

Déroulement des séances

L’organisation de toutes les tables rondes a sensiblement été effectuée de la même manière.

Suite à la présentation des membres du comité chargé du PDZA, les producteurs étaient d’abord

invités à se présenter en spécifiant la municipalité dans laquelle est située leur production, ainsi

qu’à décrire brièvement les caractéristiques de leur exploitation (nombre de bêtes, superficie,

etc.). Mario Lauzon, président de l’UPA de la Lièvre, était présent à l’ensemble des séances à

titre de représentant des tables rondes. Son rôle était de tisser et de renforcer les liens entre les

producteurs agricoles, la MRC et le CLD.

Par la suite, Jocelyn Campeau et Emmanuelle Marcil, du service de l’aménagement du territoire

de la MRC, présentaient la définition du PDZA de la MRC d’Antoine-Labelle en décrivant la

démarche empruntée par le comité, la composition de ce comité ainsi que l’importance de

l’élaboration d’un tel document pour l’ensemble des producteurs agricoles de la région.

La période de questions adressées aux producteurs a suivie. Ces questions étaient traitées en

deux volets : questions générales sur l’agriculture et questions spécifiques à chaque production.

Le volet des questions générales a été repris sensiblement de la même façon pour toutes les

séances afin de dégager les particularités propres à chaque production et pour effectuer une

comparaison des réponses entre ces productions. L’ensemble des questions adressées aux

producteurs, pour chaque rencontre, est présenté à la fin de ce document.

Enfin, une période de questions et de commentaires était offerte aux invités, de façon à traiter

des interrogations et des sujets n’ayant pas été abordés durant la rencontre. La clôture des

séances a également permis aux membres du comité d’annoncer l’envoi prochain d’un sondage

aux producteurs, ainsi que d’inviter les agriculteurs à soumettre leurs photographies du territoire

agricole en vue de la réalisation du document du PDZA.

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Table ronde sur la production laitière

La première table ronde a permis à l’équipe de rédaction d’évaluer le taux de participation et la

propension des invités à discuter ouvertement des sujets qui devaient être abordés. Douze

producteurs laitiers se sont présentés le matin du 23 janvier. Mario Lauzon et Guy Legault,

représentant de la production laitière sur le comité technique du PDZA, se sont assurés de la

représentativité des producteurs autour de la table. Ainsi, il a été possible d’obtenir l’opinion

autant des petits que des grands producteurs laitiers.

La rencontre a lentement débuté, laissant à M. Lauzon le soin de démarrer la discussion avec

son propre avis concernant les questions générales sur l’agriculture. Les invités se sont d’emblée

sentis à l’aise d’émettre leurs opinions par rapport aux questions adressées. Dans ce volet, trois

thèmes ont particulièrement été développés : l’accès à la terre, la qualité du sol et du climat, ainsi

que les infrastructures et services.

Selon les invités, l’accès à la terre (la propension de louer ou d’acheter des terres agricoles dans

la région) semble relativement bon, ajoutant cependant que, de plus en plus, les terres à vendre

étaient achetées par des gens n’exerçant pas le métier de producteur agricole. Effectivement,

ces acheteurs sont parfois des villégiateurs désirant acquérir des terres à des fins de loisirs.

Selon les producteurs, ce phénomène est principalement observé dans le sud de la MRC, tout

près du secteur de Mont-Tremblant, où le prix des terres tend à augmenter avec le temps.

Parallèlement, il a été mentionné que la possibilité de signer des ententes de location avec bail

est un problème. Selon eux, les propriétaires de terres sont réticents à signer de telles ententes

car s’ils veulent ensuite vendre leur propriété, ils seront coincés par la gestion de ces baux. De

plus, le locataire n’est jamais incité à investir sur cette terre (par exemple en épandant de la

chaux), car nul ne peut garantir le renouvellement de la location pour les années subséquentes.

Concernant la qualité du sol et du climat, les producteurs s’entendent tous sur le fait que deux

problèmes majeurs existent dans la région : le chaulage et le drainage des terres agricoles. Il a

été mentionné à maintes reprises que le potentiel hydrogène (pH) des sols est très bas dans la

MRC. Pour remédier à la situation, il faut effectuer un chaulage, or la chaux ne provient pas de la

région. Elle doit donc être importée d’ailleurs. Le prix brut de la chaux ne semble pas être un

problème, n’ayant peu augmenté depuis longtemps. Cependant, le transport de cette matière est

très dispendieux, ce qui fait grimper le cout total. Les invités ont proposé que des actions soient

mises en œuvre pour les aider à trouver une source de chaux dans la région ou encore à mettre

les efforts en commun pour réduire son prix unitaire par exploitant. La question du drainage et de

l’entretien des fossés agricoles a également soulevé bien des opinions. D’après les producteurs,

le mauvais entretien des fossés cause des impacts négatifs sur la productivité totale des champs.

La lenteur des demandes et la quantité d’études nécessaires afin d’effectuer les travaux

d’entretien sont des freins majeurs au développement des cultures.

Au niveau des infrastructures et des services offerts dans la région, trois éléments ont été

abordés, soit le faible service du MAPAQ, les couts élevés du vétérinaire et des expertises

techniques ainsi que le désintérêt envers les programmes et subventions du gouvernement.

Selon les agriculteurs, le MAPAQ gagnerait à être davantage proactif en regard de

l’accompagnement aux entreprises laitières (expertise de gestion et formulaires). Pour cette

raison, les producteurs font plus souvent affaire avec les clubs-conseil agroenvironnementaux et

les expertises privées, une solution cependant beaucoup plus dispendieuse. De plus, les

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producteurs sont de plus en plus désintéressés par les programmes et subventions offerts par le

gouvernement, car les contraintes sont bien souvent trop grandes. En effet, la qualification pour

ces programmes nécessite souvent l’achat d’équipements neufs et des exigences difficiles à

rencontrer. Afin de pallier à certains problèmes, le groupe a suggéré la mise sur pied d’une

plateforme de réseautage Web permettant de faciliter les échanges d’idées et d’informations

entre les producteurs.

En regard des questions spécifiques portant sur la production laitière de la région, trois thèmes

ont été soulevés. Il s’agit des forces et faiblesses de la production, de la question de la

diversification des activités agricoles et de la réceptivité par rapport à la production de lait

biologique. Une force principale a été dégagée, soit le bas prix des terres. Par rapport aux autres

régions plus près des grands centres urbains, il est relativement abordable d’acheter ou de

vendre des terres.

Plusieurs faiblesses ont cependant, notamment la mince disponibilité et le prix des quotas laitiers

dans la région, le manque de main-d’œuvre pour effectuer le travail à la ferme, l’assurance d’une

relève agricole établie ainsi que la grande diminution du nombre de fermes depuis plusieurs

années. Il a été observé que toutes ces faiblesses sont liées et peuvent s’enchainer dans le

temps. Il est effectivement complexe pour un nouvel agriculteur de démarrer une production

laitière car l’acquisition des immobilisations est très dispendieuse et la disponibilité des quotas

est faible, ce qui ne permet pas d’amortir les paiements au bout d’une année de labeur. Ce

problème est vu du même œil par les producteurs laitiers établis depuis longtemps, car la vente

de leurs acquis à une personne de la relève est bien trop importante en terme monétaire, ce qui

conduit souvent au démantèlement de la ferme afin de vendre les biens séparément.

Concernant la diversification agricole, la plupart des participants s’entendent sur le fait que

d’entreprendre une deuxième ou même une troisième production, parallèlement à la production

laitière, ne garantit pas l’augmentation des revenus. Ils mentionnent que le principe est un

couteau à double tranchant, car le fait d’investir plus de temps dans une autre production

entrainera une négligence envers la production principale. Cette solution serait à étudier au cas

par cas.

Enfin, une question portant sur l’intérêt des entreprises laitières à convertir leur production

traditionnelle en production biologique a été adressée aux producteurs. Selon eux, il est

présentement illogique de se convertir puisque le prix supplémentaire reçu pour le lait biologique

n’est seulement que de 15 %, alors que celui reçu pour des céréales biologiques est doublé.

Également, le risque est plus grand car la production biologique nécessite une meilleure

planification à travers le cahier des charges, le producteur est donc contraint de rencontrer les

exigences, sans quoi sont lait ne sera pas jugé biologique. Les producteurs ont également

affirmé que les consommateurs doivent être prêts à payer plus cher pour du lait biologique,

tendance qui n’est actuellement pas observée.

Table ronde sur les productions bovine et ovine

À l’image de la table ronde sur la production laitière, douze personnes ont assisté à la rencontre.

Cette séance du 27 janvier s’est déroulée en soirée afin de rassembler un maximum de

producteurs bovin et ovin. La présence de ces producteurs était chapeautée par Guillaume

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Lachaine, représentant du secteur bovin, ainsi que par Michel Genest, représentant du secteur

ovin au comité technique du PDZA.

La séance a démarré par la présentation, aux producteurs, des questions générales sur

l’agriculture. Dans ce volet, les thèmes de l’accès à la terre, de l’utilisation du sol et des

infrastructures et services ont grandement été développés. Néanmoins, la question de la qualité

du sol (chaulage et drainage des terres) a aussi été abordée par les producteurs.

L’accès à la terre constitue un problème beaucoup plus marqué pour les productions bovine et

ovine que pour la production laitière. Selon les participants, la disponibilité est en baisse dans la

région parce que certains nouveaux propriétaires achètent sans produire. Cette réalité est

notamment observée aux alentours de Mont-Saint-Michel et de Lac-Saint-Paul. Parallèlement,

les frais d’entretien et la qualité des terres disponibles à l’achat ou à la location posent un

problème pour les agriculteurs. Effectivement, l’entretien nécessite une machinerie spécialisée et

beaucoup de temps, ceci pour cultiver des terres qui offrent de faibles rendements

comparativement à celles situées plus au sud du Québec. De plus, lorsqu’un agriculteur loue une

terre, la portion cultivable représente souvent 40 % à 50 % de la superficie totale. Ce n’est donc

pas rentable de louer à fort prix. Afin de régler une partie de ce problème, les interrogés

suggèrent de concevoir un incitatif financier en vue d’encourager les propriétaires non

producteurs à louer leurs terres ou à cultiver les terres qu’ils possèdent.

L’introduction d’usages non agricoles en zone verte semble causer un peu plus de désagréments

pour les producteurs bovin et ovin de la région que pour les producteurs laitiers. Le fait que leurs

troupeaux sont bien souvent laissés à eux-mêmes dans le pâturage nécessite le maintien et

l’entretien de clôtures aux abords de la parcelle. Or, certains règlements municipaux dictent que

les couts liés à l’entretien de la clôture doivent être assumés équitablement si elle divise deux

propriétés. Malheureusement, certains propriétaires résidentiels ne sont pas au courant de ces

règlements, ce qui peut causer des tensions entre l’agriculteur et son voisin. D’autre part,

quelques agriculteurs ont mentionné avoir subi des plaintes concernant les odeurs en raison de

l’épandage de lisiers sur leurs champs non loin des usages résidentiels. Afin de pallier à cette

problématique, il a été suggéré que les futurs occupants résidentiels, situés tout près d’une

ferme, soient clairement avisés avant l’achat d’une propriété en zone agricole que des nuisances

peuvent être causées en raison de la localisation de l’immeuble.

Concernant les infrastructures et services, trois sujets préoccupaient les producteurs. D’abord,

les délais de réparation pour la machinerie agricole sont très longs. Il a été noté qu’autant la

réparation que le service causent des problèmes. Selon eux, il faut insister pour avoir ce que l’on

veut sinon on attend et les productions prennent du retard, ce qui représente une perte d’argent

pour les agriculteurs. Il a aussi été mentionné que les besoins en ce qui concerne l’accessibilité

aux télécommunications augmentent. En effet, les producteurs ont souligné que tout fonctionne

sur Internet de nos jours et, malheureusement, dans bien des endroits de la MRC, les

agriculteurs n’ont pas accès au réseau cellulaire ou à Internet haute vitesse. Ils doivent donc

prendre le temps de se rendre là où il y un réseau haute vitesse pour effectuer certaines tâches.

Enfin, il a été constaté que l’offre de services et d’aide, tant pour la gestion que pour l’expertise

technique, est de plus en plus déficiente dans la région. Parallèlement, les participants, à

l’unanimité, ont trouvé que l’idée d’embaucher un expert pour la région s’avère nécessaire. Cette

personne proactive pourrait être chargée d’informer et d’aider les producteurs à gérer certains

aspects de l’entreprise, être à l'affut des projets potentiels et des formations pertinentes offertes

dans la région et suggérer des programmes et des subventions auxquels les producteurs

pourraient adhérer.

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En ce qui a trait aux questions spécifiques portant sur les productions bovine et ovine, trois

thèmes ont été plus amplement discutés, soit les forces et faiblesses des entreprises, la

diversification agricole et la mise en marché directe.

Dans ce volet, plusieurs forces ont été mises de l’avant concernant le travail des agriculteurs.

Reflet de beaucoup de commentaires perçus dans les rencontres, la force principale constitue la

passion du métier et du travail de la terre. Le courage de ces travailleurs est rarement souligné,

mais fait partie du quotidien de ces gens qui se dévouent corps et âme à la production agricole.

De plus, il a été avancé que le démarrage de petites entreprises est encore possible en région,

car de plus petites terres, souvent plus abordables, sont disponibles, contrairement aux terres

dispendieuses situées près des grands centres urbains. Par contre, deux faiblesses ont été

abordées, soit les couts de transport et les prix de production. Ces deux éléments sont liés

puisque les producteurs sont loin des marchés et doivent souvent se déplacer pour effectuer leur

travail ou faire parvenir, à leurs frais, l’expertise et la matière nécessaires au maintien de

l’exploitation.

La question de la diversification agricole a sensiblement été traitée de la même manière qu’avec

la production laitière. Il a été souligné que la diversification peut s’effectuer, mais qu’il faut

procéder au cas par cas, puisqu’énormément de facteurs entrent en ligne de compte : la

machinerie nécessaire, la disponibilité de la main-d’œuvre et du temps, les caractéristiques de la

ferme et de la terre, etc. Malgré tout, les producteurs ont mentionné que selon eux, l’avenir de

l’agriculture se trouve dans de petites fermes très diversifiées. Parce qu’il est complexe, dans la

région, d’avoir de grandes superficies en culture, cela peut être une solution plutôt qu’un membre

de la ferme ait un emploi l’extérieur afin de pallier au manque de revenus.

Enfin, la question de la mise en marché directe (à la ferme ou dans un kiosque) a été

particulièrement mitigée parmi les interrogés. Selon certains, ce mode de mise en marché peut

être avantageux s’il y a une diversification dans la production. Également, d’autres profitent d’une

clientèle fidélisée, ce qui leur permet de vendre une partie de leur marchandise à un prix juste au

particulier, plutôt que de perdre cet argent supplémentaire en frais de transport. D’autre part,

certains producteurs ne jugent pas que la mise en marché directe constitue un moyen à

privilégier, car il n’y a pas de marché, dans la région, pour écouler la majorité de leur production.

Bref, la mise en marché directe dépend fortement du temps disponible pouvant être accordé par

le producteur. Malgré tout, il est constaté que les clients sont de plus en plus sensibilisés à

l’achat local et que la mise en marché directe offre parfois de belles portes de sortie afin

d’écouler une partie de la production.

Table ronde sur la relève agricole

Le matin du 4 février, quinze personnes se sont présentées à la rencontre sur la relève agricole.

De ces personnes, onze faisaient partie de la relève, soit des moins de 40 ans. Guillaume

Lachaine, représentant de la relève, n’a malheureusement pas pu assister à la séance,

cependant Mario Lauzon était présent pour entendre les producteurs et apporter ses

commentaires personnels sur le sujet.

Les producteurs semblaient fébriles de répondre aux questions formulées par le comité du PDZA.

La rencontre a débuté par la série de questions générales sur l’agriculture. Dans ce volet, trois

thèmes ont particulièrement attiré l’attention : l’accès à la terre, les infrastructures et services

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ainsi que l’avenir et la relève agricole. Cependant, tout comme dans les deux précédentes

séances, les agriculteurs de la relève ont échangé quelques mots sur l’utilisation de la zone

agricole et la qualité du sol et du climat. Pour résumer ces propos, au niveau de l’utilisation du

sol, il a été dit que la cohabitation avec les usages non agricoles ne représente pas, pour

l’instant, un problème apparent. Néanmoins, il est nécessaire de mentionner le phénomène, car

s’il y a des problèmes éventuels, il ne faudrait pas que la municipalité blâme le producteur pour

avoir épandu sur ses terres puisqu’il est situé en zone agricole. Les producteurs ont ajouté que

cette problématique survient généralement à partir du deuxième acheteur et non de celui qui

vient se construire dans la zone agricole, car il est bien au fait que l’usage primaire n’est pas

résidentiel. Au niveau de la qualité du sol et du climat, il a été rappelé que le manque de chaux et

la déficience du drainage causent des problèmes réels pour les agriculteurs de la région.

En ce qui concerne l’accès à la terre, les producteurs de la relève ont mentionné que ce n’est pas

une énorme limite pour eux. Ils expliquent que le problème ne se situe pas au niveau de la

quantité ou de la disponibilité des terres, mais plutôt de leur qualité. Ils ont appuyé ce fait en

rappelant que les terres à louer, dans la région, ont souvent été négligées par les propriétaires

qui ne produisent pas. À leur avis, la thématique de l’accès à la terre aura à faire face à deux

défis dans le futur. Le premier est de considérer la réserve de terres pour l’avenir. Effectivement,

il serait primordial de conserver une partie des terres agricoles puisqu’elles sont de plus en plus

louées ou achetées par des gens qui ne comptent pas cultiver. Le deuxième serait de sensibiliser

davantage les propriétaires qui louent leurs terres à l’utilité d’ajouter des amendements. Plusieurs

de ces propriétaires sont souvent réticents au travail de la terre par les locataires producteurs

puisqu’ils en ignorent parfois les bienfaits.

En regard des infrastructures et services, selon les producteurs de la relève, il y a un flagrant

manque de services dans la région. Il a été noté qu’il serait particulièrement utile de créer de

nouveaux services pour évaluer la gestion et analyser la rentabilité d’une production autre que

« traditionnelle » afin de développer des secteurs distinctifs à la région. Également, les invités ont

mentionné que des services d’accompagnement gagneraient à être développés pour la mise en

marché des produits agricoles, notamment concernant les fruits et légumes, ainsi que la

complémentarité des productions. Puis, les producteurs ont suggéré qu’une personne pourrait

être embauchée pour être à l'affut des nombreuses subventions disponibles, tant au niveau

fédéral que provincial. Cette personne pourrait également monter des projets ou agir

d’intermédiaire afin d’initier certains dossiers permettant de développer l’activité agricole de la

région tout en portant un regard critique sur l’évaluation des projets proposés.

Selon les participants, il serait également nécessaire de sensibiliser davantage les jeunes de la

MRC à l’agriculture, en améliorant l’aspect éducatif du domaine de l’agriculture. Il était question

de créer des discussions dans les écoles pour démocratiser le monde agricole ou tout

simplement pour inviter les élèves à effectuer des visites à la ferme afin de leur faire connaitre le

métier d’agriculteur.

Dans le volet des questions spécifiques concernant les producteurs de la relève, le thème des

difficultés rencontrées a surtout été mis de l’avant par les producteurs autour de la table.

Également, les questions des besoins et de la diversification agricole ont été mentionnées.

Les principales difficultés vécues par ces producteurs concernent l’aide au démarrage et l’aide

financière complexes. L’aide au démarrage constitue une énorme difficulté pour les nouveaux

producteurs agricoles, car selon eux, trop de critères sont nécessaires pour obtenir des

subventions. Par exemple, pour obtenir la subvention, un producteur doit travailler à temps plein

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sur la ferme. Or la majorité de ces producteurs sont contraints de travailler à l’extérieur en raison

du manque de revenus lors du démarrage de l’entreprise agricole. Parallèlement, les revenus ne

compensent pas l’endettement pour acquérir les biens agricoles, la quantité de papiers à remplir

est énorme, l’aide financière est complexe à obtenir et il est très difficile de convaincre les

prêteurs de la rentabilité de l’entreprise, car les calculs sont effectués à court terme. Pour pallier

à ce problème, les agriculteurs de la relève mentionnent les grands besoins au niveau des

possibilités de financement et l’assouplissement des exigences par rapport aux programmes et

subventions offerts.

Concernant la diversification agricole, la plupart des participants sont en accord avec le principe,

tout en précisant que l’énergie mise sur la seconde production pourrait provoquer des pertes au

niveau de la production principale. Cependant, certains avancent que l’ajout d’une production

peut permettre une meilleure sécurité financière si une production se porte moins bien que

l’autre, au lieu de devoir travailler à l’extérieur de la ferme. Enfin, la relève agricole mentionne

que les productions non traditionnelles peuvent offrir plus d’opportunités pour les producteurs qui

démarrent en agriculture. Cela permet de débuter avec moins de terres et moins d’endettement

tout en ayant des revenus relativement intéressants.

Table ronde sur les productions non traditionnelles

La table ronde sur les productions non traditionnelles a eu lieu le soir du 11 février. Seize

personnes se sont présentées à cette séance, dont Michel Genest, représentant de la production

ovine sur le comité technique du PDZA et producteur de petits fruits. Une production non

traditionnelle consiste en une production maraichère, fruitière, biologique ou une production

animale ne référant pas aux bovins laitiers, de boucherie ou aux ovins. Contrairement aux

réunions précédentes, il a été décidé que l’emphase soit particulièrement mise sur les questions

du volet spécifique aux productions non traditionnelles. Il a été jugé que les principaux éléments

du volet des questions générales sur l’agriculture avaient été discutés suffisamment, considérant

que les commentaires recueillis lors des trois premières tables rondes ont couvert l’ensemble du

sujet.

Cependant, trois questions du volet général sur l’agriculture ont tout de même été adressées aux

invités, soit celle portant sur les infrastructures et services, celles de l’avenir et de la relève

agricole de la région. Concernant les infrastructures et services, il a été souligné que la présence

d’un marché à Mont-Laurier serait très pertinente pour offrir de la visibilité aux produits non

traditionnels de la région. En parallèle, les agriculteurs ont signifié le besoin de mettre en

commun les connaissances au niveau des productions, ainsi que pour la vente afin d’éviter ou

minimiser les erreurs éventuelles. Également, les membres du comité du PDZA ont soumis l’idée

qu’une ressource soit affectée à l’accompagnement des producteurs afin de faciliter la mise en

place de certains projets dans la région. L’ensemble des interrogés semblait en accord avec la

proposition, signifiant que beaucoup de projets s’éteignent au stade embryonnaire à cause de la

politique et des papiers à remplir, ce qui freine énormément la volonté des producteurs à innover

dans le domaine.

Concernant les questions du volet spécifique aux productions non traditionnelles, les invités

semblaient très à l’aise de parler de leur réalité agricole personnelle. Quatre grands thèmes ont

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été abordés par les agriculteurs dans ce volet : les besoins et défis, la diversification agricole,

l’échange de connaissances et la mise en marché des produits non traditionnels.

Avant de débuter ces thématiques, il a été demandé aux gens autour de la table de décrire les

raisons pour lesquelles ils ont opté pour le développement d’une production non traditionnelle

plutôt qu’une production que l’on retrouve plus fréquemment dans la région comme la production

laitière ou la production bovine et ovine. Certains ont mentionné que la liberté de choisir la

production dans laquelle ils voulaient exercer leur profession les a poussés vers les productions

non traditionnelles. Certains ont évoqué le principe du retour à la terre et de l’idée de cultiver des

produits de qualité et de refléter leur style de vie. D’autres ont parlé de la transmission familiale

de la production et du défi concernant le mythe de l’impossibilité de cultiver une production

différente dans la région. Bref, de bien bonnes raisons pour expliquer leur aventure dans le

domaine de la production non traditionnelle.

Par la suite, les producteurs ont parlé des grands besoins et défis auxquels ils doivent faire face

au quotidien. Des sujets déjà évoqués dans les rencontres précédentes ont fait surface. Il s’agit

du rôle des clubs agroenvironnementaux qui se concentrent davantage sur l’aspect

environnemental, délaissant de plus en plus l’expertise technique et les possibilités d’échanges et

de contacts entre eux et les autres producteurs. A été également mentionné la baisse de services

du MAPAQ en raison des nombreuses coupures effectuées depuis plusieurs années, ainsi que

l’éloignement des marchés par rapport aux producteurs situés près des grands centres urbains.

Par contre, de nouveaux arguments ont été apportés par les producteurs. Par exemple, la

question des grandes dépenses et exigences liées aux certifications biologiques et l’impossibilité

de diviser en petits lots les superficies agricoles afin de les vendre à d’autres producteurs ne

pouvant pas se permettre d’acheter de grandes surfaces.

Puis, l’habituelle question de la diversification agricole a été avancée. Selon les agriculteurs de

productions non traditionnelles, le développement de différents créneaux est intéressant pour

garder le patrimoine et assurer une relève ainsi qu’une transmission des valeurs agricoles de la

région. Ils signifient qu’avec du soutien, de l’accompagnement et de la publicité, il est possible de

se diversifier. Si les producteurs des Hautes-Laurentides étaient publicisés, un grand pas

s’amorcerait déjà. Selon les producteurs, les médias locaux ont un grand rôle à jouer pour la

vente de ces produits non traditionnels.

Également, le besoin de regroupement ou d’échange de connaissances, en ce qui a trait aux

productions non traditionnelles, est criant. Certains agriculteurs énoncent qu’à leur kiosque de

vente, les gens demandent des produits qu’ils ne cultivent pas. Les producteurs les réfèrent donc

à d’autres cultivateurs, ce qui valide la pertinence de produire une liste permettant de mettre tous

kiosques d’information touristique. Parallèlement, la mise en marché représente beaucoup

d’efforts à investir pour les producteurs. Il apparait intéressant de regrouper ces derniers pour

diviser les couts et publiciser la région.

Enfin, le développement de l’agrotourisme représenterait un bon moyen pour maximiser les

productions de la région et faire valoir les productions existantes. Selon eux, s’il existe un

marché, il faut lui donner la chance de se développer, peu importe la production. Par exemple, le

marché de l’avoine existe dans la MRC, mais peu d’agriculteurs en profitent alors que la

compagnie Quaker, notamment, est un gros acheteur d’avoine dans la province et aimerait en

avoir plus.

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Conclusion

Au terme de ces tables rondes, des forces, propres à la région ont été dégagées par les

agriculteurs. Il a notamment été mentionné, à maintes reprises, que le prix et la disponibilité des

terres, dans la région, constituent un grand avantage, tant pour les agriculteurs implantés depuis

longtemps que pour les producteurs qui démarrent de nouvelles entreprises. Cependant,

plusieurs faiblesses ont été mises de l’avant. Tout d’abord, la majorité des terres agricoles ont un

potentiel hydrogène (pH) très bas, ce qui nécessite l’incorporation de chaux au sol. Or, cette

chaux ne provient pas de la région et nécessite un transport très dispendieux. Parallèlement,

beaucoup de terres sont mal drainées, ce qui cause un handicap au niveau de la productivité

agricole totale et de la quantité de terres en friches dans la MRC. Ensuite, lors de toutes les

séances, le manque de service a été soulevé. Il s’agit de services concernant l’accompagnement

aux agriculteurs, la gestion des cultures et des infrastructures, l’expertise technique, la

complétion de formulaires de plus en plus imposants, l‘adhésion exigeante aux programmes et

subventions gouvernementales, la mise sur pied de projets innovateurs et l’aide à la mise en

marché des produits. Puis, la difficulté liée au démarrage d’entreprise agricole constitue un

problème majeur qui fragilise la pérennité économique de l’agriculture régionale. Enfin, la

cohabitation entre les usages agricoles et non agricoles, ainsi que la difficulté de signer des baux

à long terme pour la location des terres agricoles sont des sujets qui méritent une attention

particulière afin de prévenir d’éventuels conflits.

Pour remédier à la situation, les producteurs agricoles ont évoqué des pistes de solution à la

portée de la MRC d’Antoine-Labelle. Premièrement, ils ont soumis l’idée que la mise en réseau

des agriculteurs représenterait une piste pouvant pallier à plusieurs problèmes. Effectivement, la

création d’une plateforme virtuelle pour la communauté permettrait de réduire le prix des voyages

de chaux pour la collectivité, de mettre en commun les besoins et les offres au niveau des

produits et de la machinerie agricoles, ainsi que de véhiculer des expériences vécues et les

innovations effectuées par les agriculteurs de la région. Deuxièmement, il est fortement

recommandé de faire appel à une personne ressource supplémentaire, chargée d’accompagner

les producteurs. Cette personne ressource pourrait être à l'affut des programmes et subventions

applicables pour certains producteurs, agir en tant qu’initiatrice de projets innovateurs et de lien

entre les producteurs et les instances gouvernementales, ainsi qu’accompagnateur aux

agriculteurs qui ont de la difficulté avec les aspects de gestion (administration et formulaires) de

l’entreprise. De plus, en regard du problème de l’augmentation des friches agricoles et des

parcelles non cultivées, un règlement pourrait être introduit afin d’inciter les propriétaires à louer

ou à produire sur les terres en zone agricole. En conclusion, il a été suggéré que la MRC

développe certains créneaux d’agriculture, permettant d’acquérir et de faire la promotion d’une

identité propre à celle de la région.

Questions adressées aux producteurs

Table ronde sur la production laitière Questions du volet général :

Comment qualifiez-vous la disponibilité des terres dans la MRC?

L’accès aux terres représente-t-il un frein à l’expansion de votre entreprise?

Qu’en est-il de la possibilité de signer des ententes de location avec bail?

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Y a-t-il des difficultés de cohabitation avec les usages non agricoles?

Est-ce que l’on retire le plein potentiel des terres cultivées?

Quelles sont les principales limitations des terres agricoles?

L’offre de services actuelle est-elle suffisante et de qualité? Si non, dans quels domaines y a-t-il des lacunes? Quels sont vos besoins?

Quels devraient être les tâches/services offerts d’un agent de développement rural dédié à l’agriculture (CLD)?

Questions sur la production laitière :

Quelles sont, selon vous, les forces et les faiblesses du secteur laitier de la MRC d’Antoine-Labelle?

Quels sont les besoins des producteurs laitiers de la MRC? Qu’est-ce qui pourrait aider les producteurs laitiers de la région?

Croyez-vous que la diversification représente une voie d’avenir pour les producteurs laitiers de la région (production de grains biologiques ou conventionnels, engraissement de veaux laitiers, exploitation forestière, autres productions)?

Croyez-vous que la production de lait biologique représente une voie d’avenir pour les producteurs de la région?

Comment freiner la disparition des fermes laitières de la région? Table ronde sur les productions bovine et ovine Questions du volet général :

Comment qualifiez-vous la disponibilité des terres dans la MRC?

L’accès aux terres représente-t-il un frein à l’expansion de votre entreprise?

Qu’en est-il de la possibilité de signer des ententes de location avec bail?

Y a-t-il des difficultés de cohabitation avec les usages non agricoles?

Croyez-vous que l’achat ou la possession de terres par des non agriculteurs représente une menace pour le développement des activités agricoles?

Est-ce que l’on retire le plein potentiel des terres cultivées?

L’offre de services actuelle est-elle suffisante et de qualité? Si non, dans quels domaines y a-t-il des lacunes? Quels sont vos besoins?

Quels devraient être les tâches/services offerts d’un agent de développement rural dédié à l’agriculture (CLD)?

Comment envisagez-vous l’avenir de la production agricole dans la région? Questions sur les productions bovine et ovine :

Quelles sont, selon vous, les forces et les faiblesses du secteur bovin et ovin de la MRC d’Antoine-Labelle?

Quels sont les besoins des producteurs bovin et ovin de la MRC? Qu’est-ce qui pourrait aider les producteurs de la région?

Croyez-vous que la diversification représente une voie d’avenir pour les producteurs bovin et ovin de la région (finition ou semi-finition, production de grains biologiques ou conventionnels, exploitation forestière, autres productions)?

Croyez-vous que la mise en marché directe représente une voie d’avenir pour les producteurs de la région?

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13

De quelle façon la présence d’un abattoir régional permet le développement des productions?

Table ronde sur la relève agricole Questions du volet général :

Comment qualifiez-vous la disponibilité des terres dans la MRC?

L’accès aux terres représente-t-il un frein à l’expansion de votre entreprise?

Qu’en est-il de la possibilité de signer des ententes de location avec bail?

Y a-t-il des difficultés de cohabitation avec les usages non agricoles?

Croyez-vous que l’achat ou la possession de terres par des non agriculteurs représente une menace pour le développement des activités agricoles?

L’offre de services actuelle est-elle suffisante et de qualité? Si non, dans quels domaines y a-t-il des lacunes? Quels sont vos besoins?

Quels devraient être les tâches/services offerts d’un agent de développement rural dédié à l’agriculture (CLD)?

Comment envisagez-vous l’avenir de la production agricole dans la région?

Quelle serait, selon vous, la meilleure façon de retenir ou d’attirer de la relève dans les fermes de la région?

Croyez-vous que les productions non traditionnelles sont une voie d’avenir pour l’agriculture régionale?

Questions sur la relève agricole :

Quelles sont les principales difficultés rencontrées par la relève agricole de la région?

Quels sont les besoins des producteurs de la relève? Qu’est-ce qui pourrait aider ces producteurs dans la région?

Croyez-vous que la diversification des entreprises agricoles puisse favoriser l’établissement de la relève?

Croyez-vous que les productions non traditionnelles offrent plus d’opportunités pour les producteurs de la relève (par rapport aux productions traditionnelles)?

Table ronde sur les productions non traditionnelles Questions du volet général :

Quels seraient les infrastructures et/ou services nécessaires au développement de la filière agricole?

Quels devraient être les tâches/services offerts d’un agent de développement rural dédié à l’agriculture (CLD)?

Quelle serait, selon vous, la meilleure façon de retenir ou d’attirer de la relève dans les fermes de la région?

Questions sur les productions non traditionnelles :

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à opter pour le développement d’une production non traditionnelle?

Comment voyez-vous la place des productions non traditionnelles dans le portrait agricole de la MRC?

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Quels sont les plus grands besoins et défis pour les productions non traditionnelles au niveau technique?

Quels sont les plus grands besoins et défis pour les productions non traditionnelles au niveau socio-économique?

Croyez-vous que la diversification, dans les productions non traditionnelles, est essentielle à leur vitalité, à leur dynamisme?

Y a-t-il un besoin de regroupement ou d’échange de connaissances en ce qui a trait aux productions non traditionnelles dans la MRC?

Quels sont les freins à la mise en marché des productions non traditionnelles?

Quelles sont, selon vous, les productions non traditionnelles porteuses d’avenir pour la région?

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15

Sondage

En février 2014, un sondage papier a été transmis aux 220 exploitations agricoles du territoire.

Ce questionnaire avait pour objectif de compléter le portrait du PDZA en précisant les besoins et

les caractéristiques des producteurs agricoles de la région. Les thématiques visées par le

sondage étaient : niveau de scolarité, demande en formation continue (conférences, colloques,

ateliers, visite, etc.), accès à des services professionnels et diversité des productions agricoles.

Au total, 69 questionnaires ont été complétés et retournés à la MRC.

Les prochaines pages présentent les questions ayant été adressées ainsi que les résultats reçus.

Réponses du sondage adressé aux producteurs de la MRCAL

1. Dans quelle municipalité est située votre entreprise agricole?

Ferme-Neuve 16 23 %

Mont-Laurier 15 22 %

Sainte-Anne-du-Lac 2 3 %

Mont-Saint-Michel 6 9 %

Lac-Saint-Paul 2 3 %

Chute-Saint-Philippe 0 0 %

Lac-des-Écorces 1 1 %

Lac-Saguay 0 0 %

Rivière-Rouge 4 6 %

L'Ascension 0 0 %

Saint-Aimé-du-Lac-des-Iles 1 1 %

Kiamika 11 16 %

Nominingue 7 10 %

La Macaza 1 1 %

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16

Notre-Dame-de-Pontmain 1 1 %

Lac-du-Cerf 2 3 %

Notre-Dame-du-Laus 0 0 %

2. Votre entreprise compte-t-elle au moins un membre de la relève établie (40 ans et moins)?

Oui 23 33 %

Non 47 67 %

3. Quelle est votre activité agricole principale?

Production laitière 18 25 %

Production bovine 9 13 %

Production ovine 5 7 %

Production céréalière et/ou fourrage 6 8 %

Production maraichère, horticulture ou fruitière 4 6 %

Acériculture 18 25 %

Autre 11 15 %

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4. Quel est l'investissement (en temps) que vous accordez hebdomadairement à votre entreprise

agricole?

Temps plein (40 heures et plus) 46 64 %

Temps partiel (moins de 40 heures) 26 36 %

5. Quels sont les revenus bruts engendrés par votre entreprise agricole?

0 à 5 000 $ 2 3 %

5 000 à 50 000 $ 19 27 %

50 000 à 100 000 $ 10 14 %

100 000 à 250 000 $ 24 34 %

250 000 à 500 000 $ 12 17 %

Plus de 500 000 $ 4 6 %

6. Quel est le plus haut degré de formation agricole atteint par les membres de votre entreprise?

Diplôme d'études secondaires (DES) 5 9 %

Diplôme d'études professionnelles (DEP) 19 33 %

Diplôme d'études collégiales (DEC) 20 34 %

Diplôme d'études universitaires - 1er cycle (Baccalauréat) 11 19 %

Temps plein [46]

Temps partiel [26]

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Diplôme d'études universitaires - 2e cycle (maitrise/doctorat) 3 5 %

7. À quelle fréquence vous ou un autre membre de votre entreprise participe-t-il à des activités de

formation continue (conférences, colloques, ateliers, journées thématiques, visites, etc.)?

Plus de 5 fois par année 8 11 %

De 2 à 5 fois par année 29 41 %

Au moins une fois par année 11 15 %

Rarement 16 23 %

Jamais 7 10 %

8. Quels sont les freins à votre participation à de telles activités?

Manque de temps 44 41 %

Manque d'intérêt 14 13 %

Manque d'information sur les formations offertes 8 7 %

Éloignement des formations 31 29 %

Autres 11 10 %

Plus de 5 fois par

année [8]

De 2 à 5 fois par

année [29]

Au moins une fois

par année [11]

Rarement [16]

Jamais [7]

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9. Si des activités de formation continue étaient disponibles dans la MRC, quels seraient les

sujets les plus pertinents pour vous?

Gestion/Comptabilité/Ressources humaines 19 8 %

Mise en marché/Marketing 13 6 %

Gestion des sols 30 13 %

Fertilisation/Gestion des mauvaises herbes 27 12 %

Nouvelles cultures 13 6 %

Aménagement des bâtiments 15 7 %

Ajustement de machinerie 14 6 %

Agroenvironnement 9 4 %

Amélioration de la génétique/reproduction 19 8 %

Gestion du troupeau 13 6 %

Gestion des fourrages 15 7 %

Autres 38 17 %

10. Selon quelles formules seriez-vous le plus intéressé à participer?

Formation théorique d'une journée pendant l'hiver 44 23 %

Formation théorique d'une demi-journée pendant l'hiver 23 12 %

Formations théoriques à distance (par Internet) 13 7 %

Conférence en soirée (un sujet) 19 10 %

Atelier midi: discussion animée autour d'une problématique 9 5 %

Journée d'étable 16 8 %

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20

Démonstration technique au champ (été) 25 13 %

Web diffusion de conférences 10 5 %

Visites de ferme (été/automne) 29 15 %

Autres 4 2 %

11. Est-ce que votre entreprise a recours à des services professionnels techniques en

productions animales/végétales?

Sur une base régulière 19 28 %

Occasionnellement 29 43 %

Jamais 19 28 %

12. Est-ce que votre entreprise a recours à des services professionnels en gestion agricole?

Sur une base régulière 22 31 %

Occasionnellement 24 34 %

Sur une base régulière [19]

Occasionnellement [29]

Jamais [19]

Sur une base régulière

[22]

Occasionnellement [24]

Jamais [24]

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21

Jamais 24 34 %

13. Quels services professionnels consultez-vous principalement?

MAPAQ 37 27 %

Clubs conseils en agroenvironnement 27 20 %

Groupes conseils en gestion agricole 14 10 %

Fournisseurs d'intrants 32 24 %

Consultants privés 15 11 %

Autres 10 7 %

14. Est-ce que vous ou un autre membre de votre entreprise consulte de la documentation de

nature agronomique via le Web (Agri-réseau ou autres)?

Sur une base régulière 13 19 %

Occasionnellement 33 49 %

Jamais 22 32 %

Sur une base

régulière [13]

Occasionnellement

[33]

Jamais [22]

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22

15. Exploitez-vous le bois de la forêt sur votre terre agricole (acériculture ou vente de bois)?

Oui 38 52 %

Non 26 36 %

Non applicable 9 12 %

16. Si nous n'exploitez pas le bois de la forêt sur votre terre agricole, pourquoi?

Manque de temps 17 31 %

Manque d'équipement 9 17 %

Manque de connaissances 5 9 %

Mise en marché/débouchés complexes 9 17 %

Autres 14 26 %

Oui [38]

Non [26]

Non applicable

[9]

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23

17. Combien d'employés compte votre entreprise agricole (en vous excluant)?

Pas d'employé 38 52 %

1 employé 17 23 %

2 à 5 employés 12 16 %

Plus de 5 employés 6 8 %

18. Souhaiteriez-vous embaucher (rémunéré) de la main-d’œuvre supplémentaire afin de vous

aider dans vos tâches agricoles?

Oui 25 35 %

Non 47 65 %

19. Si vous avez répondu oui à la question précédente, pour quel type de travail embaucheriez-

vous cette main-d’œuvre?

Gestion/Comptabilité/Ressources humaines 3 9 %

Mise en marché/Marketing 1 3 %

Pas d'employé

[38]

1 employé [17]

2 à 5 employés

[12]

Plus de 5 employés

[6]

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Travail des sols ou cultures (avec utilisation de machinerie) 9 26 %

Travail maraicher 5 14 %

Maniement et gestion des troupeaux (intérieur et/ou extérieur) 7 20 %

Autres 10 29 %

20. Souhaiteriez-vous, sachant qu’il existe de l’aide financière, accueillir un stagiaire afin de vous

aider dans vos tâches agricoles?

Oui 38 57 %

Non 29 43 %

21. Quels sont vos intentions de développement de votre entreprise agricole pour les cinq (5)

prochaines années?

Augmentation de la production 23 32 %

Diminution de la production 3 4 %

Augmentation de la

production [23]

Diminution de la production

[3]

Maintien de la production

[28]

Transfert de l'entreprise à

une relève [13]

Vente de l'entreprise

[7]

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Maintien de la production 28 39 %

Transfert de l'entreprise à une relève 13 18 %

Vente de l'entreprise 4 6 %

22. Avez-vous des commentaires au sujet de ce sondage, au sujet du Plan de développement de

la zone agricole (PDZA) ou des commentaires qui nous permettraient de mieux saisir vos

opinions quant à la démarche que la MRC et le CLD d’Antoine-Labelle ont entreprise?

« Plus de 50% du potentiel acéricole au Québec se situe dans les Laurentides, il faudrait de la formation pour intéresser les futurs promoteurs. »

« La reconnaissance par le milieu (élus, citoyens) est primordiale pour soutenir les producteurs. »

« Dresser une banque de noms de travailleurs contractuels pour faire les foins et autres travaux dans les champs. »

« L’évaluation des terres à bois et des champs augmente tellement que mes enfants n’auront probablement pas les moyens de payer les taxes liées à la succession. Comme mes lots sont zonés blancs et que les taxes sont déjà plus élevées que les revenus que je pourrais en tirer, je n’ai pas l’impression qu’ils vont pouvoir les garder. BRAVO! Alors, un promoteur les reprendra et développera des chalets bourgeois qui viendront payer encore plus de taxes et engraisseront le budget de la municipalité. »

« L’agriculture régionale est très mal en point, particulièrement en production laitière et bovine (manque de relève, de financement et de rentabilité). En 1996, entre Sainte-Anne-du-Lac et Lac-du-Cerf, il y avait 116 producteurs de lait. Aujourd’hui en 2014, 39 producteurs, dans 5 ans 29, dans 10 ans 19. Présentement sur ce même territoire, 5 à 600 acres repoussent en boisés au lieu d’en cultures. Nos terres appartiennent de plus en plus à des « gentlemen-farmers ». Voulons-nous vraiment une agriculture durable ? Si oui, alors comment redonner la possibilité à l’agriculteur de cultiver les terres ne leur appartenant pas ? Rabais de taxes au propriétaire pour la partie cultivée afin d’encourager l’agriculture. »

« Peut-être que la MRC devrait obliger les propriétaires de terrain ou de champs à les entretenir pour ne pas laisser la mauvaise herbe ou la friche s’implanter. En Ontario, c’est un règlement obligatoire dans les municipalités. »

« Pour que l’agriculture participe au développement durable : soutenir et accompagner les initiatives de diversification agricole et de transformation. Pour que les municipalités soutiennent l’agriculture biologique, il pourrait y avoir un crédit de taxe complétant le crédit MAPAQ. Ces agriculteurs font des efforts (notamment financier avec le cout de la certification) pour ne pas polluer l’environnement. Sachant qu’un environnement sain est la base d’un développement touristique basé sur la nature, mettre en place des solutions collectives à la problématique du transport, tant sur les intrants (sauf pesticides et OGM) que sur les produits de qualité mis en marché. Avoir accès plus facilement aux services et aux offres des organismes régionaux et provinciaux (Laurentides économiques, Table de concertation agroalimentaire, etc.). Mise en marché : pourquoi ne pas réfléchir à une marque collective qui permettrait une promotion et une valorisation des produits régionaux de qualité ? Pourquoi aussi ne pas décider d’interdire l’utilisation d’OGM qui peuvent contaminer les cultures d’autres producteurs biologiques ? Cette interdiction permettrait aussi de faire parler positivement de l’agriculture régionale. Bref, il faudrait un agent de développement au service des agriculteurs et des projets de transformation agroalimentaire artisanaux. »

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« J’espère seulement que pour une fois, il y aura des actions à poser et non seulement une discussion sans que rien ne débloque. »

« L’aide dont j’aurais besoin est plutôt ponctuelle et sporadique. »

« Il faut de toute urgence zoner agricole les érablières existantes et le potentiel de développement futur afin de stopper le pillage qu’exécute le MRN secteur Forêt dans les Laurentides. Ce ministère viole sa propre loi, qui l’oblige à exploiter de façon durable la forêt publique. »

« Ne pas faire de sondage trop souvent. Une enveloppe de retour timbrée serait appréciée. »

« Ce serait surement intéressant de pouvoir écouler nos produits localement. Malheureusement, notre région est éloignée et constitué des gens moins nantis. Ça revient à dire que c’est toujours le transport qui nous coute cher. »

« Aucun intérêt, l’agriculture est en train de mourir dans notre région. Les jeunes endettés jusqu’au cou ne pourront pas s’en sortir. »

« Important que le CLD s’intéresse au développement de l’acériculture dans les Hautes-Laurentides. Il y a un très grand potentiel dans ce domaine. »

« Nous devons partager davantage la zone agricole avec d’autres occupants. »

« L’agriculture devrait être l’un des plus beaux métiers du monde, mais ce n’est pas le cas. Du moins au Québec. Trop de règlementation, frein à l’occupation du territoire pour les petites productions, paperasse, rémunération insuffisante. Manque d’aide directe au producteur. Le MAPAQ n’est plus que l’ombre de ce qu’il était. Fonctionnaires déconnectés de la réalité sur le terrain. »

« Je suis d’accord avec ce sondage, mais le plus important est de garder nos terres zonées agricoles et de nous représenter dans ce sens et être très agressif pour les générations futures. Aussi travailler pour l’achat local. »

« Trop de papier à remplir. »

« Avoir accès pour l’exploitation acéricole en terre publique pour une réserve près des chemins publics. Une meilleure coopération du MRN serait souhaitée. »

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Questionnaire adressé aux producteurs

1. Dans quelle municipalité est située votre entreprise agricole?

2. Votre entreprise compte-t-elle au moins un membre de la relève établie (40 ans et

moins)?

Oui Non

3. Quelle est votre activité agricole principale?

Production laitière Production bovine Production ovine Production céréalière et/ou fourrage Production maraichère, horticulture ou fruitière Acériculture Autre : _______________________________________________________________

4. Quel est l’investissement (en temps) que vous accordez hebdomadairement à votre

entreprise agricole?

Temps plein (40 heures et plus) Temps partiel (moins de 40 heures)

5. Quels sont les revenus bruts engendrés par votre entreprise agricole?

0 à 5 000 $ 5 000 à 50 000 $ 50 000 à 100 000 $ 100 000 à 250 000 $ 250 000 à 500 000 $ Plus de 500 000 $

6. Quel est le plus haut degré de formation agricole atteint par les membres de votre

entreprise?

Diplôme d’études professionnelles (DEP) Diplôme d’études collégiales (DEC) Diplôme d’études universitaires – 1er cycle (BAC) Diplôme d’études universitaires – 2e cycle (maitrise/doctorat)

7. À quelle fréquence vous ou un autre membre de votre entreprise participez à des

activités de formation continue (conférences, colloques, ateliers, journées thématiques, visites, etc.)?

Plus de 5 fois par année De 2 à 5 fois par année Au moins une fois par année Rarement Jamais

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8. Quels sont les freins à votre participation à de telles activités? Plusieurs réponses

peuvent être cochées.

Manque de temps Manque d’intérêt Manque d’information sur les formations offertes Éloignement des formations Autres : ______________________________________________________________

9. Si des activités de formation continue étaient disponibles dans la MRC, quels seraient les

sujets les plus pertinents pour votre entreprise? Plusieurs réponses peuvent être cochées.

Gestion/Comptabilité/Ressources humaines Mise en marché/marketing Gestion des sols/mauvaises herbes/fertilisation Nouvelles cultures Aménagement des bâtiments/Ajustement de machinerie Gestion du troupeau/génétique/reproduction/alimentation Gestion des fourrages Autres : ______________________________________________________________

10. Selon quelles formules seriez-vous le plus intéressé à participer? Plusieurs réponses

peuvent être cochées.

Formation théorique d’une journée pendant l’hiver Formation théorique d’une demi-journée pendant l’hiver Formations théoriques à distance (par Internet) Conférence en soirée (un sujet) Ateliers midi : discussion animée autour d’une problématique Journée d’étable Démonstration technique au champ (été) Web diffusion de conférences Visites de ferme (été/automne) Autres : ______________________________________________________________

11. Est-ce que votre entreprise a recours à des services professionnels en gestion agricole?

Sur une base régulière Occasionnellement Jamais

12. Est-ce que votre entreprise a recours à des services professionnels techniques en productions animales/végétales?

Sur une base régulière Occasionnellement Jamais

13. Quels services professionnels consultez-vous principalement? Plusieurs réponses peuvent être cochées.

Page 29: Plan de développement de la ZONE AGRICOLE · 2016-09-19 · En regard des questions spécifiques portant sur la production laitière de la région, trois thèmes ont été soulevés.

29

MAPAQ Clubs conseils en agroenvironnement Groupes conseils en gestion agricole Fournisseurs d’intrants Consultants privés Autres : ______________________________________________________________

14. Est-ce que vous ou un autre membre de votre entreprise consultez de la documentation

de nature agronomique via internet (Agri-réseau ou autres)?

Sur une base régulière Occasionnellement Jamais

15. Exploitez-vous le bois de la forêt sur votre terre agricole (acériculture ou vente de bois)?

Oui Non Non applicable

16. Si vous n’exploitez pas le bois de la forêt sur votre terre agricole, pourquoi? Plusieurs

réponses peuvent être cochées.

Manque de temps Manque d’équipement Manque de connaissances Mise en marché/débouchés complexes Autres : _______________________________________________________________

17. Combien d’employés compte votre entreprise agricole (en vous excluant)?

Pas d’employé 1 employé 2 à 5 employés Plus de 5 employés

18. Souhaiteriez-vous embaucher (rémunéré) de la main-d’œuvre supplémentaire afin de

vous aider dans vos tâches agricoles?

Oui Non

19. Si vous avez répondu oui à la question précédente, pour quel type de travail embaucheriez-vous cette main-d’œuvre? Plusieurs réponses peuvent être cochées.

Gestion/Comptabilité/Ressources humaines Mise en marché/Marketing Travail des sols ou cultures (avec utilisation de machinerie) Travail maraicher Maniement et gestion des troupeaux (intérieur et/ou extérieur) Autres : ______________________________________________________________

20. Souhaiteriez-vous, sachant qu’il existe de l’aide financière, accueillir un stagiaire afin de

vous aider dans vos tâches agricoles?

Page 30: Plan de développement de la ZONE AGRICOLE · 2016-09-19 · En regard des questions spécifiques portant sur la production laitière de la région, trois thèmes ont été soulevés.

30

Oui Non

21. Quelles sont vos intentions de développement de votre entreprise agricole pour les cinq prochaines années?

Augmentation de la production Diminution de la production Maintien de la production Transfert de l’entreprise à une relève Vente de l’entreprise

22. Avez-vous des commentaires au sujet de ce sondage, au sujet du Plan de

développement de la zone agricole (PDZA) ou des commentaires qui nous permettraient de mieux saisir vos opinions quant à la démarche que la MRC et le CLD d’Antoine-Labelle ont entreprise?

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S.V.P. retourner à l’adresse suivante :

MRC d’Antoine-Labelle

425, rue du Pont

Mont-Laurier (Qc) J9L 2R6

Nous vous remercions de votre collaboration !

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Consultations publiques

Introduction

La réalisation du PDZA doit être effectuée en concertation avec le milieu. C’est pourquoi la MRC

d’Antoine-Labelle a tenu, lors de l’élaboration du plan d’action, trois séances de consultation

publique, respectivement à Rivière-Rouge, à Kiamika et à Ferme-Neuve. Ces rencontres ont non

seulement permis d’exposer les éléments majeurs du portrait, du diagnostic, des enjeux et de

l’énoncé de vision stratégique, mais elles ont aussi permis de présenter les projets proposés au

plan d’action. La tenue de ces consultations publiques a par ailleurs donné l’occasion aux

producteurs agricoles, aux élus et aux citoyens préoccupés par l’agriculture de donner leur

opinion quant au travail effectué à ce jour, et aux projets proposés dans le cadre de l’élaboration

du PDZA.

Déroulement des séances

Les consultations publiques ont été planifiées selon un ordre du jour exécuté en deux temps. La

première partie de la séance portait essentiellement sur la présentation de la démarche du

PDZA, des personnes impliquées, du contenu du portrait et de l’exposition des neuf enjeux

identifiés dans le diagnostic. Par la suite, les participants étaient invités à prendre une brève

pause afin de consulter le détail des 18 projets proposés, des fiches techniques des municipalités

arborant une foule de données portant sur la zone agricole, ainsi que plusieurs cartes illustrant la

zone agricole et des données pédologiques. La consultation de ce contenu a permis aux

participants de se familiariser avec les éléments affichés et d’enrichir leurs interrogations face

aux projets proposés.

La deuxième partie de la séance dressait le détail de chacun des projets proposés au plan

d’action, de même qu’une présentation sommaire des actions permettant d’atteindre les objectifs.

Les participants étaient également invités, à la suite de la présentation de chacun des projets, à

faire part de leurs commentaires et de leurs questions à l’équipe de réalisation du PDZA. Enfin, la

lecture de l’énoncé de vision stratégique venait clore la séance en exposant la situation idéale

projetée dans laquelle la communauté agricole de la région se rendra au terme de la mise en

œuvre des projets.

Résumé des consultations publiques

Les trois consultations publiques menées à Rivière-Rouge, Kiamika et Ferme-Neuve ont attiré un

total de 53 participants, dont 7 citoyens, 24 producteurs agricoles, 12 élus et 10 officiers

municipaux. La présence d’une diversité d’acteurs au sein de chacune des consultations a

permis d’obtenir des opinions variées par rapport aux éléments présentés.

La première partie de la rencontre n’a pas suscité beaucoup d’interrogations et de commentaires

puisque les éléments présentés relevaient de la démarche empruntée et du contenu identifié au

portrait et au diagnostic. C’est plutôt lors de la seconde partie de la séance que le public s’est

interrogé et est intervenu à propos des projets proposés.

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Développement de l’utilisation de la chaux pour les terres agricoles et acéricoles (projet #3)

Le premier projet présenté, soit le développement de l’utilisation de la chaux pour les terres

agricoles et acéricoles, a généré quelques interrogations à propos des sites potentiels

d’exploitation de chaux dans la région et à propos des autres sources de matières chaulantes

disponibles. En réponse à ces questions, l’équipe de réalisation du PDZA a affirmé qu’il existe

quelques lieux d’exploitation de chaux dans la région, mais que ces sites font présentement

l’objet de renouvellements des certificats d’autorisation au Ministère du Développement durable,

de l’Environnement et Lutte contre les changements climatiques. Il n’y a donc pas de site en

exploitation à ce jour. De plus, il est mentionné qu’un projet pour valoriser les cendres est

actuellement en cours à Mont-Laurier, cependant un producteur agricole a avancé que la qualité

de la matière doit être analysée, ce qui peut être relativement dispendieux. Selon lui, il faut se

tourner vers le choix le plus économique, mais aussi le plus efficace.

Optimisation de l’efficacité des réseaux de drainage agricole (projet #5)

Le troisième projet présenté, soit l’optimisation de l’efficacité des réseaux de drainage agricole, a

suscité quelques commentaires. Plusieurs participants ont mentionné que des travaux de

drainage avaient été effectués dans les années 1980, mais qu’encore plusieurs superficies en

auraient besoin aujourd’hui. Un citoyen a également souligné que le MAPAQ offrait une aide pour

l’aménagement de drainage, il y a plusieurs années. Le directeur de l’aménagement du territoire

à la MRC d’Antoine-Labelle a expliqué que les modalités pour le drainage ont changé avec les

compétences relatives aux cours d’eau des MRC et qu’il y a lieu d’assurer une coordination des

travaux pour faciliter la réfection proposée dans le projet.

Valorisation des terres agricoles sous-exploitées (projet #1)

Beaucoup de questionnements étaient rattachés au quatrième projet proposé, qui traite de la

valorisation des terres agricoles sous-exploitées. Un citoyen s’est interrogé sur les terres à profil

rocheux, à savoir quelles sont les possibilités d’intervenir sur ces terres ? Il s’est également

demandé s’il serait possible de vendre certaines parties de lots. Un autre citoyen a ajouté qu’il

pourrait s’agir d’un bon levier de développement financier pour mettre en œuvre les actions

proposées. La grande difficulté dans ce cas est que la CPTAQ a le rôle d’intervenir au niveau du

zonage agricole et des activités permises à l’intérieur de celui-ci, la MRC n’a donc pas la pleine

autonomie dans ce milieu. D’autres commentaires ont porté sur la durée à long terme des baux.

Un participant a mentionné que les baux d’une durée de cinq ans et plus sont rares et difficiles à

conclure. Il a ajouté que les baux doivent être clairs et que différentes clauses peuvent y être

incluses afin de protéger autant le locateur que le locataire.

Développement d’une trousse d’information sur l’agriculture (projet #2)

Concernant le projet de développement d’une trousse d’information sur l’agriculture, l’opinion du

public était plutôt positive. En effet, plusieurs participants ont mentionné la pertinence de ce

projet.

Soutien à la création de nouvelles entreprises acéricoles (projet #7)

Un autre projet ayant attiré l’attention du public est celui du soutien à la création de nouvelles

entreprises acéricoles. Un citoyen a mentionné qu’il existe un grand potentiel d’établissement

d’érablières en terre publique. Il s’est questionné sur le rôle de la MRC dans de tels projets. Un

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second participant a ajouté que des quotas devraient être débloqués à partir de 2016 et que ces

quotas viseraient les nouvelles entreprises ainsi que les entreprises existantes. Un troisième

participant a souligné que malgré l’énorme potentiel de développement, le produit doit être

écoulé. Or, il existe certaines problématiques puisque quelques entreprises produisent davantage

de sirop que leurs quotas le permettent. Il faut donc écouler le produit directement à la ferme. Ce

même participant a apporté l’idée de la mise sur pied d’une route de l’érable à l’image de ce qui

existe dans la région de Saint-Eustache.

Sensibilisation et accompagnement des producteurs agricoles pour la mise en valeur des boisés

privés (projet #8)

À propos du projet portant sur la sensibilisation et l’accompagnement des producteurs agricoles

pour la mise en valeur des boisés privés, un citoyen s’est demandé si ce n’est pas le rôle

principal du MAPAQ d’intervenir puisqu’il est le maitre d’œuvre sur le terrain et aussi parce qu’il

est au courant des subventions existantes. Plusieurs participants des assemblées ont réagi quant

à cette affirmation.

Stratégie de soutien pour la relève agricole (projet #9)

Le projet de stratégie de soutien pour la relève agricole est celui qui a engendré les plus vives

discussions. Les participants des trois consultations ont semblé commenter le projet en fonction

de l’importance d’une mobilisation régionale et de l’urgence d’agir en rapport à cette thématique.

Plusieurs participants ont trouvé intéressant l’idée de se prendre en main le plus tôt possible pour

identifier une relève agricole, ainsi que pour accompagner les producteurs désirant vendre.

Également, plusieurs personnes ont mentionné que le projet Fonds pour la relève est

particulièrement intéressant puisque les subventions accordées ne couvrent qu’une infime partie

du cout réel de l’acquisition d’une entreprise.

Mise sur pied d’une banque de main-d’œuvre agricole (projet #10)

Deux commentaires pertinents ont été mentionnés relativement à ce projet. Une participante a

suggéré que la promotion du métier d’agriculteur doit se faire tôt et que la Caravane de

l’environnement (ou sa formule d’approche) peut être un excellent vecteur d’information à ce

sujet. Elle souligne de plus qu’elle a eu l’occasion d’observer une entreprise américaine ayant

engagé un stagiaire pour développer une expertise que l’entreprise ne possédait pas, lui

permettant ainsi de diversifier sa production. Un second participant a mentionné qu’un service

s’apparentant au projet existe à l’UPA Outaouais-Laurentides et que des Coopératives

d’utilisation de main-d’œuvre agricole (CUMO) ont déjà été mises sur pied dans d’autres régions.

L’équipe de réalisation du PDZA a précisé que l’initiative de CUMO a déjà été réalisée dans le

secteur de la Lièvre, mais sans succès. Parallèlement, un citoyen a souligné qu’il pourrait y avoir

des formes de stages en entreprise ou de travail d’un jour afin de mieux faire connaitre le métier

d’agriculteur.

L’accessibilité aux programmes d’aide et aux services professionnels (projet #12)

À ce sujet, un participant a mentionné que la personne responsable de ce mandat devra avoir un

appui politique afin de faciliter l’acceptation de projets lorsque présentés au niveau régional. On

se questionne si le manque d’appui en est la raison majeure puisqu’ils sont aisément acceptés

dans d’autres régions. Enfin, un participant a souligné la ressemblance de la région, en termes

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de production et d’économie, à celle de la Haute-Gatineau et qu’il y aurait lieu de mettre certains

efforts en commun avec cette région.

Soutien au développement de la production biologique (projet #15)

Les commentaires du public à propos de ce projet ont essentiellement porté sur la dernière

action, soit le développement de la production de lait biologique dans la région. À ce sujet, un

participant a mentionné qu’un groupe de recherche sur la production laitière biologique a été mis

sur pied au Québec. Un autre participant s’est questionné sur l’intérêt de la laiterie de produire du

lait biologique. L’équipe de réalisation du PDZA a répondu en soulignant que le service de

l’aménagement a rencontré la laiterie et que celle-ci est très intéressée à percer ce marché.

Promotion de l’agriculture dans les établissements scolaires et dans les évènements locaux et

régionaux (projet #16)

Plusieurs arguments positifs sont ressortis de cette initiative. Un citoyen a évoqué la popularité

de la journée porte ouverte sur les fermes, organisée par l’UPA. On souligne également

l’existence de la Caravane de l’environnement, qui pourrait être un bon vecteur pour la réalisation

de ce projet. Il a aussi été proposé de faire des demi-journées à la ferme pour les élèves de

certaines classes. Les élèves pourraient ainsi s’informer sur la vie à la ferme, s’occuper et

soigner les animaux. À ce sujet, un participant a indiqué qu’il reçoit un groupe scolaire chaque

année afin de démystifier la production laitière. Par contre, ce type d’activité est tenu à l’initiative

du professeur.

Amélioration de l’équilibre entre les besoins des cultures et l’apport en matières fertilisantes

(projet #17)

En regard de ce projet, un participant a souligné qu’il pourrait être pertinent de mettre sur pied

des incitatifs pour approcher des productions hors sol. Il a également mentionné que la possibilité

d’importer des matières fertilisantes, selon les quantités disponibles, hors de la région est moins

importante que l’on pourrait le croire. Un second participant s’est questionné sur la possibilité de

valoriser les feuilles amassées par les municipalités chaque automne. En parallèle, une

productrice agricole a mentionné avoir déjà procédé à la valorisation des boues septiques avec la

municipalité de Ferme-Neuve.

Développement d’une offre agrotouristique complémentaire à l’offre de villégiature et d’affaires

(projet #18)

À propos de ce projet, une productrice agricole a mentionné qu’elle avait déjà assisté à une

formation sur l’agrotourisme et que cela s’était avéré très instructif. Une autre participante a

ajouté à cet effet que la formation doit être assez développée puisque l’agrotourisme touche à

plusieurs éléments et que ce ne sont pas toutes les entreprises qui peuvent mettre sur pied un tel

volet au sein de leur entreprise. Un commentaire a également été émis à l’effet que les

pourvoiries reçoivent bon nombre de touristes et qu’il y aurait lieu de profiter du passage de ces

gens pour développer l’agrotourisme. Il y a aussi davantage à offrir en termes de produits

aujourd’hui dans la région. La mise sur pied d’une stratégie de commercialisation fonctionnerait

donc peut-être mieux que par le passé.

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Projets n’ayant reçu aucun commentaire

Intégration de pratiques visant l’amélioration de la structure des sols (projet #4)

Développement de la mise en marché des viandes en circuit court (projet #6)

Développement du réseautage au sein du secteur agricole (projet #11)

Développement de créneaux de productions non traditionnelles (projet #13)

Stratégie de promotion des produits agroalimentaires régionaux (projet #14)

Conclusion des présentations

Enfin, l’énoncé de vision stratégique a été lu aux participants des consultations. La vision

partagée fait consensus au sein des trois séances de consultation. En ce sens, le public a surtout

fait part de commentaires positifs quant au travail effectué pour aboutir à un tel énoncé.

Les séances se sont terminées en évoquant les prochaines étapes devant être réalisées au

cours des prochains mois, soit la révision des fiches projet en fonction de l’ensemble des

commentaires reçus et le dépôt du document complet du PDZA à la séance de janvier 2015 du

conseil de maires de la MRC d’Antoine-Labelle.