Photos libres de droits et dossier de presse ... · Moi j’étais là pour l’aider et m’amuser...
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© 2
007
Xila
m F
ilms
/ Dar
gaud
Mar
ina
/ Luc
ky C
omic
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Cin
éma
Photos libres de droits et dossier de presse téléchargeables sur www.tousalouest-lefilm.com
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Une coproduction Xilam Films, Dargaud Marina, Lucky Comics, France 3 Cinéma et avec la participation de TPS StarAvec le soutien de la Région Poitou-Charentes et du Département de la Charente
Durée : 1h30
LE 5 DÉCEMBRE 2007 AU CINÉMA
www.tousalouest-lefilm.com
Xilam présente
Un film du Studio XilamRéalisé par Olivier Jean-MarieProduit par Marc du Pontavice
Un scénario de Jean-François Henry de Olivier Jean-Marie
D’après les albums de Morris et Goscinny
Pathé Distribution2, rue Lamennais - 75008 PARISTél. : 01 71 72 30 00Fax : 01 71 72 31 00www.pathedistribution.com
Relations PresseA.S Communication
Alexandra Schamis - Sandra Cornevaux11 bis, rue Magellan - 75008 PARIS
Tél. : 01 47 23 00 02Fax : 01 47 23 00 01
UNe AVENTUre DE LUCKY LUkE
Studio Xilam25, rue Yves Toudic - 75010 PARIS
Tél. : 01 40 18 72 00Fax. : 01 40 03 02 [email protected]
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New York, 1855.
Les Dalton sont convoq
ués au tribunal pour un
énième procès. Mais le
s quatre affreux
s’évadent et pillent en
règle toutes les banque
s de la ville. Au terme d
’une folle poursuite
dans la « grande pomm
e », Joe Dalton a juste
le temps de planquer
le magot dans le chario
t
d’une caravane d’immi
grants avant d’être arrê
té par Lucky Luke. Les
membres de la caravan
e,
des pionniers victimes
d’un arnaqueur sans sc
rupules, n’ont que 80 jo
urs pour rejoindre
la Californie et récupére
r leurs terres. Une vérit
able course contre la m
ontre s’engage…
Notre cow-boy solitaire
accepte d’aider les co
urageux immigrants à
braver les pièges de
l’Ouest sauvage, tout e
n reconduisant au péni
tencier les Dalton, qui
eux,
ne pensent qu’à récup
érer leur pognon !
• 230 artistes et techn
iciens
• 280 personnages
• 220 000 dessins
• 1200 décors encrés
à la main
• 1300 plans
• 20 mois de travail
• 300 000 heures de tr
avail
• 632 760 images 3D c
alculées
QUELQUES CHIFFRES
…
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Quand nous nous somm
es posés la question d
’une
nouvelle adaptation au
cinéma, il fallait répon
dre à
un double défi, puisque
nous allions nous mes
urer
à la fois à la BD, et au s
uccès de la série large
ment
diffusée à la télévision
.
Nous avons donc chois
i un thème éminemme
nt
cinématographique, ce
lui de la traversée des
États-Unis,déjà dévelo
ppé dans l’un des mei
lleurs
albums de la collection
, qui plus est, écrit par
le génial tandem Morris
et Goscinny : “La carava
ne”.
Ce choix là,tout en ass
urant la filiation, était d
éjà
la promesse d’un spect
acle trépidant,
et d’une galerie de car
actères.
Mais un album de 48 p
ages ne faisant pas une
histoire de 90 minutes
, nous avons posé le pr
incipe
d’une exposition entière
ment nouvelle,
qui se situerait dans un
environnement inédit :
New York. À partir de là
sont nées d’autres
filiations, notamment ce
lles du burlesque, faço
n
Mack Sennett, ou enco
re celle des Blues Broth
ers.
Au-delà des chiffres tou
jours vertigineux en ma
tière
d’animation,15M d’euro
s de budget, 220 000
dessins tous réalisés à
la main, 20 mois de tra
vail
pour 120 artistes, je sui
s particulièrement fier d
e
deux choix qui font tou
te la valeur de cette ave
nture :
1/ Si une grande partie
des animateurs avaien
t déjà
travaillé pour le cinéma
d’animation, chez Disn
ey ou
ailleurs, les principaux
chefs de poste,
TOUS À L’OUEST est un
e comédie
2D/3D située quelque p
art entre l’esprit
des courts-métrages d
e Buster Keaton, et
l’animation sans compl
exe des Chuck Jones.
Un mélange rare, sûrem
ent explosif et dont on
ne connaît encore pas
les effets secondaires.
Du point de vue artistiq
ue, il n’est pas
question de plaquer sur
le grand écran ce qui a
été fait pour le petit. La
démarche est différente
.
Comme l’image s’agran
dit, des détails
jusqu’alors invisibles von
t apparaître.
Des matières, des papie
rs peints usés aux murs,
des valeurs dans les om
bres, etc. vont jouer.
Il n’est pas question de
réalisme ici.
La filiation graphique re
stera la même.
C’est-à-dire Morris. Ma
is un album de Morris v
u
avec une loupe grossis
sante. Le style n’empru
ntera
pas à Disney ou aux ca
nons nord-américains.
TOUS À L’OUEST se veu
t un film à
identité graphique forte.
Je mixe une technique
traditionnelle 2D avec l’
emploi d’outils plus
“modernes”en 3D. La ra
ison en est une plus gran
de
souplesse narrative tout
en gardant l’aspect
“magique” de la 2D. Je p
enche plus du côté
de Méliès et de Terry Gil
liam pour
les effets spéciaux que d
’ILM !
Là encore, pas de souci
: photo réaliste, mais
une plus grande souples
se dans la mise
en scène au service du
graphisme.
TOUS À L’OUEST est bi
en sûr une comédie
de personnages. Quan
d on a Joe Dalton,
son frère Averell, Ranta
nplan et les dialogues
de Goscinny en matéri
au de base,
comment faire autreme
nt ?
Je travaille donc partic
ulièrement l’expressivi
té
et la caractérisation de
s personnages par
leur animation. Joe ne
bouge pas comme Ave
rell,
qui est différent de Luc
ky Luke, etc. Cet axe de
travail
de l’animation sera pous
sé dans des retranchem
ents
que j’espère inattendu
s. Crook, le méchant, i
nventé pour
cette histoire, va se mo
uvoir d’une manière re
ptilienne,
donc dans la structure
de son dessin, de son m
odèle,
j’intègre déjà cette idé
e, en lui baissant le ba
ssin
et lui allongeant le thor
ax, pour qu’il puisse
s’animer naturellement
dans cette direction.
Les personnages sont r
evus dans leur structur
e d’après
cet angle morphotypé t
out en gardant le style
de Morris.
Le genre “road movie”
du film me permet d’al
terner
moments de pure com
édie, à la narration épur
ée,
et moments de pure po
ursuite où,à contrario,
l’accent
sera donné à la virtuos
ité des raccords et des
multiplans.
Tous ces choix me perm
ettront, au final, de rac
onter
l’histoire d’une commu
nauté hétéroclite de m
igrants
européens qui, dans un
joyeux bazar et accom
pagnés
d’une bande-son proch
e des films de Kusturic
a (musique
de caravane !), seront o
bligés de se serrer les c
oudes
(ou d’en jouer ?) pour p
ouvoir atteindre leur bu
t,
c’est-à-dire vivre ensem
ble.
Olivier JEAN-MARIE
à commencer par le ré
alisateur lui-même, ont
tous
fait la plus grande part
ie de leur carrière chez
Xilam
en se distinguant sur le
s meilleures séries que
nous
avons produites pour la
télévision :“Oggy et le
s
cafards”, “Les zinzins d
e l’espace”,“Lucky Luke
”.
Tout cela donne évidem
ment beaucoup
de sens à l’histoire de
notre studio.
2/ Le film a été entière
ment fabriqué en
France, et pour l’essent
iel dans nos studios
à Paris. Ce choix, rare
en animation
traditionnelle, a été ren
du possible grâce
au soutien remarquabl
e de nos
partenaires, Pathé, Fra
nce 3 et TPS,
qui nous ont mis à l’ab
ri des contraintes
souvent catastrophique
s, sur le plan
artistique, de la coprodu
ction internationale.
C’est ainsi que chaque
chef de poste
a pu piloter et contrôle
r l’ensemble
des étapes de la fabric
ation du film
sur un seul et même s
ite.
Enfin, le mariage des te
chniques
de la 2D et de la 3D no
us a permis
de jouer sur l’extraordi
naire plasticité
de l’animation tradition
nelle qui
met si bien en valeur l
e jeu
des acteurs, tout en tira
nt
des nouveaux outils nu
mériques
un niveau de mise en s
cène
très spectaculaire.
Marc du PONTAVICE
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Comment êtes-vous ar
rivé sur ce projet ?
On m’a tout simpleme
nt proposé d’y particip
er.
J’avais déjà doublé un
personnage de dessin
animé, ça s’était très b
ien passé mais il n’avai
t
rien à voir avec Lucky L
uke, c’était une souris !
J’adore faire du doubla
ge de personnages de
dessins animés. En l’o
ccurrence,Lucky Luke
est
un cas à part car, mêm
e s’il est le personnage
central de l’histoire, il p
asse beaucoup de tem
ps
à observer les autres, c
e n’est pas toujours
lui le moteur de l’action
et il parle peu !
Il est d’ailleurs réputé p
our son côté laconique
.
Il reste impassible au m
ilieu du chaos, très coo
l,
avec toujours cette poi
nte d’ironie qui
le caractérise. Il ne per
d jamais son sang-froid
.
Comment avez-vous tr
ouvé la voix de votre
personnage ?
On a fait quelques essa
is et on s’est vite rendu
compte qu’avec lui, il f
allait rester naturel.
Lucky Luke est un pers
onnage sympathique,
assez jeune, il parle san
s accent et sans
vulgarité. Il jette un reg
ard amusé sur tout
ce qui se déroule autou
r de lui. C’est cette iron
ie
légère, ce décalage, qu
’il fallait traduire. Et pu
is
il y a le fameux “Ouaip”
qui est sa signature.
Le travail est un peu s
pécial parce que le des
sin
animé continue à évolu
er même pendant que
l’on enregistre les voix.
Le film et le mixage se
terminent vraiment dan
s les dernières semaine
s
qui précèdent la sortie.
Sur TOUS A L’OUEST,
on m’a demandé de ven
ir plusieurs fois pour
faire les grandes lignes
du personnage au fur e
t
à mesure de l’avancem
ent des dessins. Dès la
lecture du scénario, j’ai
vu que le projet était
bon mais comme il repo
se aussi sur beaucoup
d’actions uniquement v
isuelles, il était un peu
difficile d’avoir une visio
n globale du film.
Je viens de me rendre
compte du résultat fina
l.
Il y a de l’aventure, de
s paysages magnifique
s,
des personnages hauts
en couleur,
des dialogues percutan
ts et de la romance.
On réalise alors à quel
point le processus de
création du film est ex
traordinaire.
Il y a énormément d’éta
pes. D’ailleurs, pour les
acteurs, c’est presque
frustrant parce qu’on d
oit
enregistrer et fournir d
es couleurs avec en fa
ce
de soi un matériel qui e
st extrêmement basique
.
La première séance d’e
nregistrement s’est
passée sans images, s
implement avec quelqu
es
dessins à plat, et d’aut
res qui ne bougeaient
pratiquement pas. Les
dessinateurs ont ensuit
e
pu s’inspirer des propo
sitions vocales des
acteurs. Après, ils ont
une deuxième étape où
le dessin est beaucoup
plus avancé et où on
remplit des cases, puis
une dernière phase
où on fait simplement
des petits détails
qui manquent.
Aviez-vous lu l’album
“La Caravane” ?
Oui, je l’avais lu, mais j
e trouve que le film ne
se contente pas d’être
une simple transpositio
n
par rapport à l’album.
Il y a eu un véritable
travail d’adaptation. J’
ai grandi avec Astérix e
t
Lucky Luke. Avec mon
frère, nous étions
complètement fans de
Lucky Luke, il fait parti
e
des héros de notre enfa
nce. Nous avons vu les
nouveaux albums para
ître année après année
,
on les attendait avec im
patience ! Si un jour on
avait dit à l’enfant que
j’étais que j’allais deve
nir
la voix de Lucky Luke,
ç’aurait été la plus bell
e
nouvelle de ma vie !
Que pensez-vous de l’i
dée d’avoir transposé
l’histoire à New York ?
Je trouve que c’est un
e très bonne idée. Il s’a
git
de New York à la fin du
XIXe siècle,c’est
toujours agréable d’en
voir une proposition et
je
trouve qu’elle est très
bien vue. Ce n’est pas
fait
n’importe comment, c’
est très étudié. On sen
t
que l’équipe a fait bea
ucoup de recherches.
Et puis c’est tout simpl
ement beau, pas
seulement New York, m
ais toute la traversée
des Etats-Unis. Moi qui
connais bien
Los Angeles et la Califo
rnie, cette espèce
de vision idyllique qui d
evait ressembler à la
Californie telle qu’elle é
tait effectivement
à cette époque-là me f
ait beaucoup rire !
Mis à part Lucky Luke
, qui est votre
personnage préféré ?
Je suis fan de Rantanp
lan, je voudrais en avoi
r
un ! J’ai toujours été fo
u de ce personnage.
Je le trouve complètem
ent poétique, toujours
en décalage. Dans la vi
e de tous les jours,
j’utilise certaines de se
s phrases que j’ai
retenues au fil des albu
ms. Quand on lui
caresse la tête général
ement, et qu’il dit
“cet homme-là me hai
t”…
François Morel a fait un
remarquable travail
en lui prêtant sa voix.
Le travail de Clovis Co
rnillac avec Joe Dalton
est aussi formidable. J
oe est un personnage
savoureux.Toute la pal
ette des personnages
avec des accents étran
gers ont été bien
défendus par les acteu
rs qui les ont interprét
és,
notamment Eric Métay
er qui fait le personnag
e
du Chinois et qui est v
raiment extraordinaire.
Ils se sont vraiment am
usés à faire ça.
Comment avez-vous tr
availlé avec
Olivier Jean-Marie ?
Tout s’est passé dans l
a légèreté et très
naturellement. Je pense
que si j’étais
créateur d’un projet aus
si lourd, aussi
énorme dans l’effort qu
e cela représente,
je serais beaucoup plus
stressé que lui !
Olivier aime son travail,
il est heureux
et tout se passe dans l
a bonne humeur.
Je crois aussi que l’hum
our et l’ambiance
dans lesquels toute l’éq
uipe a baigné
ont nourri le film. J’ai é
té surpris,
parce que souvent, pou
r les doublages,
le climat est extrêmem
ent sérieux,
presque lourd. On a tou
jours
l’impression qu’il faut tr
availler
dans la douleur, alors q
ue là,
le travail s’est fait dans
la joie
et la simplicité !
RENCONTRE AVEC
LAMBERT WILSON VOIX
DE LUCKY LUKE
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Comment êtes-vous ar
rivé sur le projet ?
Quand j’ai enregistré le
doublage de la série, je
savais déjà que j’allais
aussi faire celui du film
.
Qu’est-ce qui vous a te
nté dans cette
aventure ?
Comme beaucoup de g
ens de ma génération,
je suis un enfant de “P
ilote”. Toutes les
semaines, j’attendais m
on “Pilote” pour découvr
ir
ce que Goscinny avait
préparé avec son équip
e.
Je suis un fou de Gotlib
, de Cabu et de tous ce
s
gens-là, donc quand o
n m’a demandé de faire
Rantanplan, j’étais fier
et très heureux.
De plus, c’est un perso
nnage que j’aime bien,
il fait rire tout le monde
. Dans le fond,
le personnage principa
l n’est pas toujours
le plus drôle à jouer. C
’est comme avec Tintin
,
le capitaine Haddock e
st beaucoup plus marra
nt
à faire. Là c’est un peu
la même chose, moi
j’aime bien jouer les fo
us, les enfants, les idio
ts,
et Rantanplan c’est ça,
il est un peu bête,
un peu gentil, il est ple
in de bonne volonté,
c’est un enfant en fait
!
Comment rentre-t-on
dans un personnage
comme celui-là ?
Je m’amuse avec le te
xte, avec la situation,
et puis je laisse rouler.
J’essaye de trouver
une voix. Au départ, je n
e savais pas très bien
comment se faisaient l
es dessins animés, et
là
l’image a été faite aprè
s la voix. Cela nous
laissait beaucoup de lib
erté pour inventer, pour
improviser des choses
ou rajouter des trucs q
ui
pouvaient nous faire rir
e et qui ont été gardés
dans le film. C’était vra
iment drôle à faire !
Je me suis retrouvé à m
e mordre vraiment
les doigts ou à jouer av
ec une bouteille dans
la bouche parce que le
chien tient un os ou
un bout de bois et que
je voulais me retrouver
dans la même situatio
n que lui…
Que pensez-vous de l’a
daptation qui a été
faite de l’univers de Lu
cky Luke ?
Je connais bien l’unive
rs de Lucky Luke,
enfin surtout la période
Morris et Goscinny
qui est ma préférée. J’
ai trouvé que le scénar
io
était complètement da
ns l’esprit de la bande
dessinée. Ce que je tro
uve bien dans
ce film-là et que j’aima
is bien dans “Pilote”,
dans “Astérix” ou “Luc
ky Luke”, en tout cas
à la période Goscinny, c
’est qu’il y a plusieurs
niveaux de lecture. Les
enfants de quatre ans
se marrent et les paren
ts peuvent se
marrer aussi parce qu
’il y a plusieurs
façons de voir l’histoire
et les gags.
Certaines références so
nt juste pour
les enfants, et d’autres
sont spécialement
pour les parents. Je tro
uve ça bien.
Souvent, aujourd’hui, le
s différents types
de publics ne se méla
ngent plus
beaucoup,on s’en ren
d compte au
théâtre, au cinéma. Alo
rs c’est d’autant
plus important qu’il y a
it des films
qui réunissent les enfa
nts, les parents,
les grands-parents.
Ça permet à tout le mo
nde de rire,
pas forcément des mê
mes choses,
mais en tout cas ensem
ble !
Quel souvenir gardere
z-vous de
cette expérience ?
Ce fut très agréable, O
livier
Jean-Marie et toute l’é
quipe
étaient décidés à donne
r le meilleur.
Moi j’étais là pour l’aid
er
et m’amuser en l’aidan
t.
Au final, il reste de la r
igolade,
de la poésie, de l’humo
ur,
une belle histoire,
plein de personnages,
beaucoup de plaisir…
Qu’est-ce qui vous a a
ttiré sur ce projet ?
J’ai déjà participé à de
s doublages de dessins
animés et j’en garde u
n excellent souvenir,
mais ce projet-là avait
quelque chose de plus.
Pour une fois, il n’était
pas question de prêter
ma voix pour remplacer
une voix de comédien
américain,mais de cré
er la voix du personnag
e.
Nous étions directemen
t à la base du projet et
cela allait bien plus loin
que le simple fait de
travailler sur une versio
n française. Nous étion
s
plus dans la “création”
que le simple doublage
.
Du coup, le film présen
tait un intérêt encore
plus grand,d’autant qu
’il s’agit de personnage
s
que nous connaissons t
ous.
Que pensez-vous de vo
tre personnage,
Joe Dalton ?
Joe, c’est une icône de
B.D. et un personnage
profondément ancré da
ns l’imaginaire collectif.
Même ceux qui n’ont p
as lu la B.D. savent qui
est Joe Dalton ! Petit, h
argneux, toujours
colérique, il est avec Ave
rell le plus emblématiqu
e
des frères Dalton. C’est
un personnage en or e
t
lui donner ma voix était
très drôle.
Comment avez-vous tr
availlé avec Olivier
Jean-Marie et son équ
ipe ?
Olivier avait une ambiti
on qualitative très élev
ée
pour son film, et cela s
e sentait dans tout.
Il s’est comporté avec
moi comme un
réalisateur classique. T
ous les comédiens ont
aussi été choisis pour f
aire des propositions,
pour apporter un peu d
’eux dans le cahier des
charges. Olivier était o
uvert et nous avons
travaillé pour donner le
maximum à Joe. Le fait
que la voix soit enregis
trée avant que les
dessins ne soient ache
vés permettait aussi au
x
dessinateurs de s’appu
yer sur mon travail et
d’intégrer ce que j’avai
s pu apporter d’inatten
du
et qui allait dans le sen
s du film.
Olivier me racontait pré
cisément l’action en me
décrivant ce que ça don
nerait, mais le texte du
scénario était déjà asse
z clair. C’était une
équipe très sympathiqu
e et j’étais heureux de
participer à un projet d
e ce niveau, français, f
ait
avec une réelle envie d
e divertir tous les
publics. Je trouve que
dans l’environnement
concurrentiel du dessin
animé aujourd’hui,
ce film prend parfaitem
ent sa place,
il associe une tradition
de fabrication au
sens noble du terme av
ec une écriture vive
qui revisite le genre et
dynamise l’histoire.
A votre avis, qu’est-ce
qui rend ce film
particulier ?
Lucky Luke est une sta
r et on le suit cette fois
dans une aventure qui
, bien qu’adaptée d’un
album de B.D., a été pe
nsée en termes de
cinéma. Le film n’est te
rminé que depuis peu
de temps, ce fut un tra
vail colossal, et ce que
j’en ai vu est bourré d’é
nergie. Le rythme est
rapide, c’est une cours
e sans temps mort,
l’humour est constamm
ent présent et la qualit
é
graphique est là. Ils ont
réussi à transposer
l’esprit de la B.D. sur g
rand écran.L’associatio
n
d’une tradition de fabri
cation et d’un ton
résolument actuel crée
quelque chose de vif
et de très séduisant.
De nos jours, on est te
llement habitué à la 3D
et aux images de synth
èse que redécouvrir
ce style dans une histoi
re pareille est vraiment
rafraîchissant. C’est le
pari qu’a fait cette équ
ipe
et vu l’esprit et le trava
il que tous ont mis
dans ce projet, on ne p
eut que leur souhaiter
le meilleur.
Qu’est-ce qui vous res
te de ce projet ?
L’envie de voir le film !
Faire la voix, c’était
vraiment bien mais j’av
ais envie de voir enfin
Joe Dalton et tous les
autres. On a le plus
souvent joué séparéme
nt et le fait de n’entend
re
que la voix ne dit pas c
omplètement ce que
sera le personnage. Il y
a beaucoup de
protagonistes dans le f
ilm et je suis curieux d
e
voir comment ils vont e
xister. Le travail des
dessinateurs, l’histoire
et le montage vont
sûrement faire surgir de
s choses que
nous ne pouvions pas
prévoir au
moment de nos enregis
trements.
Si je me place du côté
du public,
de mes enfants à qui j
e pense aussi
en faisant ce genre de
choses,
je sais que le nom de c
elui qui fait
la voix n’a pas vraiment
d’importance.
Quand on est dans le f
ilm, peu importe
le nom du comédien qu
i fait la voix.
Tout ce qui compte, c’e
st que l’histoire
fonctionne.Tous ensem
ble, nous devions
faire exister ces person
nages et c’est
pour cela que nous avo
ns travaillé.
RENCONTRE AVEC
CLOVIS CORNILLAC VOI
X DE JOE DALTON
RENCONTRE AVEC
FRANÇOIS MOREL VOI
X DE RANTANPLAN
Quels sont les aspects
du film qui vous
ont particulièrement i
ntéressé ?
Je pense toujours aux
adultes qui vont voir
les dessins animés ave
c leurs enfants.
J’en fais partie ! Pour m
oi, aujourd’hui,
un bon dessin animé d
oit arriver à se
regarder sous plusieurs
angles. J’aime
qu’il y ait un niveau de
lecture pour chacun,
et c’est le cas sur ce fi
lm.
49_DP_TousOuest 31/10/07 15:33 Page 10
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Héros solitaire, dont l’h
abileté au colt est légen
daire. Mais même si Lu
cky Luke tire plus vite q
ue son ombre,
de mémoire de croque-
mort, on ne l’a jamais v
u blesser quelqu’un. C
ar son arme la plus red
outable,
c’est son charisme, sub
til mélange d’intelligen
ce et d’instinct, de cou
rage et d’autorité nature
lle.
Il connaît l’Ouest sur le
bout des doigts et a pe
rcé depuis longtemps
tous les secrets de la n
ature humaine.
Il flaire les pièges et déj
oue les traquenards en
un tournemain. Il n’a p
as son pareil pour débu
squer un malfrat
sous son déguisement
d’honnête citoyen. Luck
y Luke n’a peur de rien
. Il ne craint ni les bête
s sauvages,
ni les brutes épaisses
qui jalonnent sa route.
Il est toujours du côté d
u plus faible. Il défend l
a veuve et l’orphelin. Il
comprend et respecte
toutes les minorités ; c’
est l’ami des Indiens, d
es Chinois et des Mexic
ains.
Lucky Luke est désinté
ressé. L’argent le laisse
de marbre.Il fuit les ho
nneurs,
les récompenses et les
médailles.
Lucky Luke n’a qu’un v
éritable ami : son chev
al, le fidèle Jolly Jumpe
r. Ils font équipe
depuis toujours. C’est à
lui et à lui seul qu’il se
confie et il sait qu’en
cas de coup dur,
il peut toujours compte
r sur lui.
La vie de Lucky Luke se
rait beaucoup plus sim
ple s’il n’y avait pas les
Dalton.
Régulièrement, ils s’év
adent et, régulièremen
t, c’est à lui qu’on dem
ande de
les ramener au péniten
cier. Tout le monde trem
ble devant les Dalton,
sauf Lucky Luke.
Lui, ils le feraient plutô
t rigoler. Il sait bien que
ces malfrats sont avan
t tout quatre crétins
saumâtres.Et de toute
façon, il finit toujours p
ar les rattraper.
Quatre pattes, deux ore
illes, une truffe qui gou
tte, un beau regard plei
n de vide et une petite
queue
qui frétille,tout le mon
de connaît Rantanplan
, le chien le plus stupid
e à l’est et à l’ouest du
Pecos.
Rantanplan a une logiq
ue qui n’appartient qu’
à lui. A partir d’un prob
lème simple, il aboutit e
n général
à une solution fausse e
t compliquée. La derniè
re personne qui a essay
é de suivre le cheminem
ent
de sa pensée a fini dan
s un asile d’aliénés. Ra
ntanplan est bête, peut
-être, mais il a un cœu
r d’or.
Rantanplan connaît Lu
cky Luke depuis une ét
ernité. Pourtant quand
le cow-boy lui fait un p
etit
signe amical, il est toujo
urs très étonné. Mais q
ui c’est ce type et qu’e
st-ce qu’il lui veut ?
Et puis la mémoire lui r
evient : “Mais bien sûr,
c’est Clint Eastwood !”
Rantanplan a toujours
adoré les Dalton. Ils so
nt tellement gentils, ce
s quatre
honnêtes citoyens injus
tement condamnés au
x travaux forcés à perp
étuité.
Il a une passion pour A
verell en qui il reconna
ît un maître à penser.
Jolly Jumper est le ch
eval de Lucky Luke.
Mais attention, il y a
cheval et cheval !…
Car être le cheval du
héros, c’est un peu ê
tre un héros soi-mêm
e. Comme son maître
,
il est intelligent, honn
ête et courageux.
Mais Jolly Jumper c’e
st aussi l’humour, l’im
pertinence et le sens
des formules qui
décoiffent.Car croyez
-le ou pas,Jolly Jump
er parle, ou plus exact
ement se parle à lui
même. Et il n’a pas la
langue dans sa poch
e. Acerbe et plein d’es
prit, il est du genre à
tailler un costume à q
ui de droit,avant mêm
e que Lucky Luke n’a
it dégainé.
Jolly Jumper est très
fier de sa “chevalitude
”. Pour lui,ce n’est pa
s le cheval qui est
la plus noble conquêt
e de l’homme mais le
contraire.Et Lucky L
uke est sans doute
la seule exception à c
ette règle… Jolly Jum
per adore Lucky Luk
e. C’est son maître,
sa famille et son mei
lleur ami. Pour autant
, il n’est pas béat dev
ant lui.
Quand Lucky Luke se
plante (et oui, cela a
rrive quelquefois), il s
e moque de lui en
hennissant à gorge d
éployée.
Jolly Jumper est un s
nob. Il peut rire de to
ut, mais pas avec n’im
porte qui.
Et surtout pas avec R
antanplan qu’il consid
ère comme une erreu
r de la nature,
un raté qui déshonor
e le règne animal en
général et lui-même
en particulier.
Lucky Luke
Rantanplan
Jolly Jumper
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-
Escroc cynique et rusé
comme
un serpent,Crook a bât
i son fond de
commerce sur l’espoir
et la naïveté
des nouveaux immigra
nts. Il vend,à tous
ceux qui rêvent d’une
nouvelle vie,
des terres fertiles en C
alifornie, terres qui,
bien sûr, n’ont de fertile
s que le nom.
Il est le roi des contrat
s léonins, des petites
mentions en bas de pa
ge qui lui assurent de
toujours
gagner “légalement”, s
ous le contrôle du très
sérieux huissier de just
ice Bartleby.
Très doué pour vendre
sa salade de sa petite
voix
nasillarde et déplaisant
e et élaborer des arnaq
ues juteuses
qu’il appelle du busines
s, il est malheureusem
ent très maladroit
dès qu'il s’agit de mettr
e ses plans à exécution
; avec des
conséquences souvent
désastreuses pour lui-m
ême.
Quand il est contrarié,
ce qui lui arrive souven
t depuis que
Lucky Luke est entré d
ans le paysage, il est a
gité de tics nerveux.
Sous son apparence ron
douillarde,
Bartleby est d’une préc
ision méticuleuse.
Comme tout huissier d
e justice qui se respect
e,
il ne parle,ne pense et
ne rêve qu’en termes
légaux. Sans émotions,
il vérifie que les contra
ts
signés sont bien respe
ctés. Même si,
quelquefois, cela doit s
e faire au détriment
de son patron, le très d
éplaisant
et malhonnête Crook. M
ais la loi, c’est la loi !
Jack et William,
les Dalton de taille inter
médiaire,
sont le bras droit et le b
ras
gauche de Joe. Quand
Joe
commande, Jack et W
illiam
obéissent au doigt et à
l’œil.
Ils sont presque aussi
méchants
que lui et largement au
ssi bêtes.
Ils sont fascinés par
“l’intelligence” diaboliq
ue de Joe.
Averell,le plus gran
d, est le moins méchan
t mais de loin
le plus bête. Il ne pense
qu’à manger. Il compr
end toujours
tout de travers et avec
une diligence de retard.
C’est le souffre-douleur
de ses frères et le cho
uchou
de leur maman, l’inénar
rable Ma Dalton.
Les Dalton sont quatre
frères : Joe, Jack, Will
iam et Averell.
Après une brillante carr
ière d’ennemis publics
numéro un, ils purgen
t une peine de 1.452 a
ns de prison
dans un pénitencier d’
Etat. A intervalle régulie
r ils s’évadent, Lucky Lu
ke les rattrape et les re
nvoie
casser des cailloux.
Les Dalton détestent L
ucky Luke,surtout Joe
. C’est lui qui les a arrê
tés la première fois et
depuis ils lui
vouent une haine étern
elle. Dès que Joe le voi
t, il devient écarlate et
trépigne sur place en m
enaçant
de le tuer. Ils lui tenden
t des traquenards qui fi
nissent toujours par se
retourner contre eux. L
ucky Luke,
hilare, n’a plus qu’à les
cueillir comme des frui
ts mûrs et les remettre
, menottes aux poings,
au Directeur du péniten
cier.
Joe, le plus petit,
est le cerveau de la ba
nde.
Il est méchant comme
une teigne et bête comm
e ses
pieds. C’est le roi du co
up
foireux et de l’idée de
génie
qui tourne à la catastro
phe.
Il dirige ses frères d’un
e
poigne de fer. Et malhe
ur
à celui qui oserait
contester son autorité…
Crook Bartleby
Les Dalton
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-
Le chef de la caravane
. Piotr est un idéaliste,
convaincu que le Nouve
au
Monde permettra l’avèn
ement d’une nouvelle s
ociété basée sur
la confiance, la fraternit
é et le progrès. Son ma
ître mot c’est “positif”
!
Quoiqu’il arrive il faut t
oujours avoir confiance
et être “po-si-tif”.
Il a beaucoup de mal à
comprendre pourquoi L
ucky Luke est si méfian
t
quelquefois. Surtout à
l’égard de Crook, ce bra
ve et honnête homme.
PiotrVerkovit
chkivintchkoff
Muletier, conducteur de
chariot, Ugly est
un brave gars, une forc
e de la nature qui
n’a qu’un inconvénient,
surtout aux yeux
de Miss Littletown, c’es
t son langage
de… charretier. Mais po
ur faire
démarrer ses mules au
quart de tour,
en cas de danger, on n
’a encore rien
trouvé de mieux que *&
!!%@@#$%*!
Ugly Barrow
Elle est la charmante in
stitutrice de la caravane
.
Elle exerce son métier
avec amour et ferveur.
Pour elle, le monde ent
ier est source
d’enseignements et elle
ne manque pas de tire
r
parti de chaque événem
ent, de chaque pays tr
aversé,
pour donner une nouve
lle leçon à ses élèves.
Comme elle aime le rép
éter, sa salle
de classe dans la carav
ane est peut-être
petite, mais sa cour de
récréation
est la plus grande du m
onde.
Miss Littletown
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-
Coiffeur, barbier et infir
mier à ses heures,
Mr Pierre, c’est l’élégan
ce et le chic
à la Française. Tout dro
it débarqué du sud de
la France, il parle avec
l’accent des beaux qua
rtiers
marseillais.Sa collectio
n de perruques
et de postiches est sa p
lus grande fierté.
Mr Pierre
Quand il y a de la baga
rre dans l’air au saloon
de
Hole Gulch,la plantureu
se Molly sait y faire po
ur
détendre l’atmosphère.
Elle se lance alors dan
s
un French-Cancan endia
blé avec ses danseuse
s,
et les cow-boys oublie
nt leurs différents pour
reprendre en choeur le
s refrains de sa chanso
n.
Aventurière dans l’âme
, elle se joint à la carav
ane
avec ses compagnes, a
près tout, il y a sûreme
nt
plus d’avenir en Califor
nie pour des artistes
de sa classe que dans
ce trou perdu !
Molly Muffin
Le croque-mort. Sous so
n air de vieux corbeau
sinistre,
Spike est un joyeux dr
ille et possède un sens
de l’humour très
macabre. Il est le roi d
es mauvais jeux de mo
ts et n’a pas son
pareil pour les balance
r au meilleur moment, c
’est-à-dire
quand les gens n’ont p
as du tout envie de rire
. C’est déjà pas
facile d’être un croque-
mort, mais en plus si p
ersonne autour
de vous n’a le sens de
l’humour…
Spike Goodfellow
Dite Louise de Paname
.
La splendide pouliche à
longue
crinière de Mr Pierre.
D’un tempérament typi
quement
Parisien, elle parle ave
c la gouaille
d’une Arletty et ne se l
aisse pas
conter fleurette si facile
ment.
C’est qu’elle en a vu, l
a Louise
et ce ne sont pas ces b
ouseux
de chevaux du Far Wes
t
qui vont l’impressionner
.
Quoique… avec Jolly J
umper…
Louise
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-
Né à Courtrai, en Belgi
que, le Ier Décembre 1
923, Morris entreprend
d’abord
des études de droit ava
nt de se tourner vers le
dessin et l’image. Il se
passionne
pour la technique de l’a
nimation grâce aux cou
rs de Jean Image et fa
it
la connaissance de Fra
nquin et Peyo. Il signe
sa première bande des
sinée
en 1947 dans l’Almana
ch du Journal Spirou. Il
met en scène un cow-
boy
flegmatique et efficace
qui va connaître un des
tin hors norme : c’est l
e début
des aventures de Lucky
Luke qui rencontrent ra
pidement un très vif su
ccès.
Au début des années 50
, lors d’un périple amér
icain en compagnie de
ses amis Franquin et J
ijé (Jerry Spring) il fait
la connaissance à New
York
d’un certain René Gosc
inny. Entre les deux ho
mmes se crée une com
plicité et une
amitié qui durera jusqu
’à la disparition de Gos
cinny en 1977, et qui g
énérera la plus
fructueuse collaboratio
n en matière de bande
dessinée comme de fi
lms d’animation.
Malgré l’absence de G
oscinny en 1977, le su
ccès de Lucky Luke ne
se
dément pas. Morris sau
ra s’entourer de scénar
istes talentueux pour po
ursuivre
les aventures du fringan
t cow-boy,de son chev
al Jolly Jumper et de so
n chien,
l’incontournable Rantan
plan. Lorsqu’en 2001 M
orris disparaît, il laisse
derrière lui une
œuvre colossale, plus
de 70 albums, deux séri
es de dessins animés p
our la télévision,
3 films d’animation et d
es millions de lecteurs
inconsolables dans plu
s de 30 pays !
Très tôt le cinéma a ret
ourné l’intérêt que lui p
ortait Morris, tout com
me le petit écran
qui sollicite régulièrem
ent son univers, achev
ant de faire de Lucky L
uke l’un des
personnages humoristi
ques les plus célèbres d
e notre époque.
“René Goscinny était à
la bande dessinée ce
que la tour Eiffel est à
Paris,
ce que Balzac est au ro
man français…”, lit-on
dans Le Monde alors
que disparaît
le 5 novembre 1977 ce
t humoriste de génie. A
vec cinq cents millions
de livres et d’albums
vendus, traduits dans p
lus de cent trente langu
es et dialectes, René G
oscinny est l’un
des auteurs les plus lus
dans le monde.
René Goscinny laisse d
errière lui une œuvre m
onumentale qui fait dés
ormais partie
du patrimoine culturel
de la France.
Né le 14 août 1926 à P
aris, il passe toute son
enfance en Argentine.
Il n’a pas vingt ans
lorsqu’il débarque à New
York. Dans la jungle n
ew-yorkaise, deux desti
ns se croisent.
René Goscinny, se lie d
’amitié avec un jeune d
essinateur belge : Morri
s.
Pendant vingt deux ans
d’une collaboration sa
ns faille le duo magique
Morris
et Goscinny réalise l’un
e des plus fantastiques
saga de l’Ouest améric
ain
avec une quarantaine d
’albums de Lucky Luke
et deux chefs d’œuvre
s
du dessin animé Daisy
Town et La Ballade de
s Dalton.
Auteur prolifique, Gosc
inny donne également
naissance à une série d
e héros :
il imagine les aventures
du Petit Nicolas avec
Jean-Jacques Sempé,
ou celles d’Iznogoud a
vec Tabary.Mais surtou
t, Goscinny crée Astérix
avec Albert Uderzo. Le
triomphe du petit Gaul
ois sera phénoménal.
Goscinny nous a quitté
mais ses héros lui ont s
urvécu et nombre
de ses formules sont pa
ssées dans notre langa
ge quotidien :
“être tombé dedans qu
and on était petit”, “tro
uver la potion
magique”, “ils sont fous
ces Romains”, “tirer p
lus vite que
son ombre”, “devenir c
alife à la place du calife
”…
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Lucky Luke : Lambert
Wilson
Joe Dalton : Clovis Cor
nillac
Rantanplan : François
Morel
Averell : Bernard Alane
Crook : Edgar Givry
Bartleby : Michael Lons
dale
Monsieur Pierre : Titoff
Spike Goodfellow : Jea
n Piat
Molly Muffin : Dee Dee
Bridgewater
Piotr & Tang : Eric Meta
yer
Jolly Jumper : Adrien A
ntoine
Louise de Paname : Ma
rie Vincent
Miss Littletown : Doroth
ée Pousseo
Ugly Barrow : François
Siener
Réalisateur : Olivier Je
an-Marie
Producteur : Marc du P
ontavice
Scénaristes : Jean-Fra
nçois Henry & Olivier
Jean-Marie
Producteur associé : An
ne Goscinny, Daniel M
arquet,
Patrick Malka
Musique originale : Her
vé Lavandier
Directeur de l’Animatio
n : Jean-Christophe De
ssaint
Directeur Artistique : Je
an Journaux
Directeur Layout : Jean
Cayrol
Directeur Design et En
crage décors : Zyk
Production Exécutive :
Katell Lardeux
Storyboard : Olivier Jea
n-Marie, Charles Vauce
lle,
Hugo Gittard
Casting et Direction arti
stique des Voix : Jean-M
arc Pannetier
1er assistant Réalisateu
r : Florence Lesven
Monteur : Patrick Ducr
uet
Directeur Assistanat An
imation : Jérôme Guilla
ud
Superviseur 3D : Jean-
Luc Savarino
Générique :Piano
Directrice Compositing
: Sofi Vaillant
Superviseur Son : Brun
o Seznec
Création Sonore et son
: Sébastien Marquilly
Mixeur : Sébastien Aria
ux
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