Photos libres de droits et dossier de presse ... · Moi j’étais là pour l’aider et m’amuser...

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© 2007 Xilam Films / Dargaud Marina / Lucky Comics / France 3 Cinéma Photos libres de droits et dossier de presse téléchargeables sur www.tousalouest-lefilm.com

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    Photos libres de droits et dossier de presse téléchargeables sur www.tousalouest-lefilm.com

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  • Une coproduction Xilam Films, Dargaud Marina, Lucky Comics, France 3 Cinéma et avec la participation de TPS StarAvec le soutien de la Région Poitou-Charentes et du Département de la Charente

    Durée : 1h30

    LE 5 DÉCEMBRE 2007 AU CINÉMA

    www.tousalouest-lefilm.com

    Xilam présente

    Un film du Studio XilamRéalisé par Olivier Jean-MarieProduit par Marc du Pontavice

    Un scénario de Jean-François Henry de Olivier Jean-Marie

    D’après les albums de Morris et Goscinny

    Pathé Distribution2, rue Lamennais - 75008 PARISTél. : 01 71 72 30 00Fax : 01 71 72 31 00www.pathedistribution.com

    Relations PresseA.S Communication

    Alexandra Schamis - Sandra Cornevaux11 bis, rue Magellan - 75008 PARIS

    Tél. : 01 47 23 00 02Fax : 01 47 23 00 01

    [email protected]

    UNe AVENTUre DE LUCKY LUkE

    Studio Xilam25, rue Yves Toudic - 75010 PARIS

    Tél. : 01 40 18 72 00Fax. : 01 40 03 02 [email protected]

    49_DP_TousOuest 31/10/07 15:32 Page 2

  • New York, 1855.

    Les Dalton sont convoq

    ués au tribunal pour un

    énième procès. Mais le

    s quatre affreux

    s’évadent et pillent en

    règle toutes les banque

    s de la ville. Au terme d

    ’une folle poursuite

    dans la « grande pomm

    e », Joe Dalton a juste

    le temps de planquer

    le magot dans le chario

    t

    d’une caravane d’immi

    grants avant d’être arrê

    té par Lucky Luke. Les

    membres de la caravan

    e,

    des pionniers victimes

    d’un arnaqueur sans sc

    rupules, n’ont que 80 jo

    urs pour rejoindre

    la Californie et récupére

    r leurs terres. Une vérit

    able course contre la m

    ontre s’engage…

    Notre cow-boy solitaire

    accepte d’aider les co

    urageux immigrants à

    braver les pièges de

    l’Ouest sauvage, tout e

    n reconduisant au péni

    tencier les Dalton, qui

    eux,

    ne pensent qu’à récup

    érer leur pognon !

    • 230 artistes et techn

    iciens

    • 280 personnages

    • 220 000 dessins

    • 1200 décors encrés

    à la main

    • 1300 plans

    • 20 mois de travail

    • 300 000 heures de tr

    avail

    • 632 760 images 3D c

    alculées

    QUELQUES CHIFFRES

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  • Quand nous nous somm

    es posés la question d

    ’une

    nouvelle adaptation au

    cinéma, il fallait répon

    dre à

    un double défi, puisque

    nous allions nous mes

    urer

    à la fois à la BD, et au s

    uccès de la série large

    ment

    diffusée à la télévision

    .

    Nous avons donc chois

    i un thème éminemme

    nt

    cinématographique, ce

    lui de la traversée des

    États-Unis,déjà dévelo

    ppé dans l’un des mei

    lleurs

    albums de la collection

    , qui plus est, écrit par

    le génial tandem Morris

    et Goscinny : “La carava

    ne”.

    Ce choix là,tout en ass

    urant la filiation, était d

    éjà

    la promesse d’un spect

    acle trépidant,

    et d’une galerie de car

    actères.

    Mais un album de 48 p

    ages ne faisant pas une

    histoire de 90 minutes

    , nous avons posé le pr

    incipe

    d’une exposition entière

    ment nouvelle,

    qui se situerait dans un

    environnement inédit :

    New York. À partir de là

    sont nées d’autres

    filiations, notamment ce

    lles du burlesque, faço

    n

    Mack Sennett, ou enco

    re celle des Blues Broth

    ers.

    Au-delà des chiffres tou

    jours vertigineux en ma

    tière

    d’animation,15M d’euro

    s de budget, 220 000

    dessins tous réalisés à

    la main, 20 mois de tra

    vail

    pour 120 artistes, je sui

    s particulièrement fier d

    e

    deux choix qui font tou

    te la valeur de cette ave

    nture :

    1/ Si une grande partie

    des animateurs avaien

    t déjà

    travaillé pour le cinéma

    d’animation, chez Disn

    ey ou

    ailleurs, les principaux

    chefs de poste,

    TOUS À L’OUEST est un

    e comédie

    2D/3D située quelque p

    art entre l’esprit

    des courts-métrages d

    e Buster Keaton, et

    l’animation sans compl

    exe des Chuck Jones.

    Un mélange rare, sûrem

    ent explosif et dont on

    ne connaît encore pas

    les effets secondaires.

    Du point de vue artistiq

    ue, il n’est pas

    question de plaquer sur

    le grand écran ce qui a

    été fait pour le petit. La

    démarche est différente

    .

    Comme l’image s’agran

    dit, des détails

    jusqu’alors invisibles von

    t apparaître.

    Des matières, des papie

    rs peints usés aux murs,

    des valeurs dans les om

    bres, etc. vont jouer.

    Il n’est pas question de

    réalisme ici.

    La filiation graphique re

    stera la même.

    C’est-à-dire Morris. Ma

    is un album de Morris v

    u

    avec une loupe grossis

    sante. Le style n’empru

    ntera

    pas à Disney ou aux ca

    nons nord-américains.

    TOUS À L’OUEST se veu

    t un film à

    identité graphique forte.

    Je mixe une technique

    traditionnelle 2D avec l’

    emploi d’outils plus

    “modernes”en 3D. La ra

    ison en est une plus gran

    de

    souplesse narrative tout

    en gardant l’aspect

    “magique” de la 2D. Je p

    enche plus du côté

    de Méliès et de Terry Gil

    liam pour

    les effets spéciaux que d

    ’ILM !

    Là encore, pas de souci

    : photo réaliste, mais

    une plus grande souples

    se dans la mise

    en scène au service du

    graphisme.

    TOUS À L’OUEST est bi

    en sûr une comédie

    de personnages. Quan

    d on a Joe Dalton,

    son frère Averell, Ranta

    nplan et les dialogues

    de Goscinny en matéri

    au de base,

    comment faire autreme

    nt ?

    Je travaille donc partic

    ulièrement l’expressivi

    et la caractérisation de

    s personnages par

    leur animation. Joe ne

    bouge pas comme Ave

    rell,

    qui est différent de Luc

    ky Luke, etc. Cet axe de

    travail

    de l’animation sera pous

    sé dans des retranchem

    ents

    que j’espère inattendu

    s. Crook, le méchant, i

    nventé pour

    cette histoire, va se mo

    uvoir d’une manière re

    ptilienne,

    donc dans la structure

    de son dessin, de son m

    odèle,

    j’intègre déjà cette idé

    e, en lui baissant le ba

    ssin

    et lui allongeant le thor

    ax, pour qu’il puisse

    s’animer naturellement

    dans cette direction.

    Les personnages sont r

    evus dans leur structur

    e d’après

    cet angle morphotypé t

    out en gardant le style

    de Morris.

    Le genre “road movie”

    du film me permet d’al

    terner

    moments de pure com

    édie, à la narration épur

    ée,

    et moments de pure po

    ursuite où,à contrario,

    l’accent

    sera donné à la virtuos

    ité des raccords et des

    multiplans.

    Tous ces choix me perm

    ettront, au final, de rac

    onter

    l’histoire d’une commu

    nauté hétéroclite de m

    igrants

    européens qui, dans un

    joyeux bazar et accom

    pagnés

    d’une bande-son proch

    e des films de Kusturic

    a (musique

    de caravane !), seront o

    bligés de se serrer les c

    oudes

    (ou d’en jouer ?) pour p

    ouvoir atteindre leur bu

    t,

    c’est-à-dire vivre ensem

    ble.

    Olivier JEAN-MARIE

    à commencer par le ré

    alisateur lui-même, ont

    tous

    fait la plus grande part

    ie de leur carrière chez

    Xilam

    en se distinguant sur le

    s meilleures séries que

    nous

    avons produites pour la

    télévision :“Oggy et le

    s

    cafards”, “Les zinzins d

    e l’espace”,“Lucky Luke

    ”.

    Tout cela donne évidem

    ment beaucoup

    de sens à l’histoire de

    notre studio.

    2/ Le film a été entière

    ment fabriqué en

    France, et pour l’essent

    iel dans nos studios

    à Paris. Ce choix, rare

    en animation

    traditionnelle, a été ren

    du possible grâce

    au soutien remarquabl

    e de nos

    partenaires, Pathé, Fra

    nce 3 et TPS,

    qui nous ont mis à l’ab

    ri des contraintes

    souvent catastrophique

    s, sur le plan

    artistique, de la coprodu

    ction internationale.

    C’est ainsi que chaque

    chef de poste

    a pu piloter et contrôle

    r l’ensemble

    des étapes de la fabric

    ation du film

    sur un seul et même s

    ite.

    Enfin, le mariage des te

    chniques

    de la 2D et de la 3D no

    us a permis

    de jouer sur l’extraordi

    naire plasticité

    de l’animation tradition

    nelle qui

    met si bien en valeur l

    e jeu

    des acteurs, tout en tira

    nt

    des nouveaux outils nu

    mériques

    un niveau de mise en s

    cène

    très spectaculaire.

    Marc du PONTAVICE

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  • Comment êtes-vous ar

    rivé sur ce projet ?

    On m’a tout simpleme

    nt proposé d’y particip

    er.

    J’avais déjà doublé un

    personnage de dessin

    animé, ça s’était très b

    ien passé mais il n’avai

    t

    rien à voir avec Lucky L

    uke, c’était une souris !

    J’adore faire du doubla

    ge de personnages de

    dessins animés. En l’o

    ccurrence,Lucky Luke

    est

    un cas à part car, mêm

    e s’il est le personnage

    central de l’histoire, il p

    asse beaucoup de tem

    ps

    à observer les autres, c

    e n’est pas toujours

    lui le moteur de l’action

    et il parle peu !

    Il est d’ailleurs réputé p

    our son côté laconique

    .

    Il reste impassible au m

    ilieu du chaos, très coo

    l,

    avec toujours cette poi

    nte d’ironie qui

    le caractérise. Il ne per

    d jamais son sang-froid

    .

    Comment avez-vous tr

    ouvé la voix de votre

    personnage ?

    On a fait quelques essa

    is et on s’est vite rendu

    compte qu’avec lui, il f

    allait rester naturel.

    Lucky Luke est un pers

    onnage sympathique,

    assez jeune, il parle san

    s accent et sans

    vulgarité. Il jette un reg

    ard amusé sur tout

    ce qui se déroule autou

    r de lui. C’est cette iron

    ie

    légère, ce décalage, qu

    ’il fallait traduire. Et pu

    is

    il y a le fameux “Ouaip”

    qui est sa signature.

    Le travail est un peu s

    pécial parce que le des

    sin

    animé continue à évolu

    er même pendant que

    l’on enregistre les voix.

    Le film et le mixage se

    terminent vraiment dan

    s les dernières semaine

    s

    qui précèdent la sortie.

    Sur TOUS A L’OUEST,

    on m’a demandé de ven

    ir plusieurs fois pour

    faire les grandes lignes

    du personnage au fur e

    t

    à mesure de l’avancem

    ent des dessins. Dès la

    lecture du scénario, j’ai

    vu que le projet était

    bon mais comme il repo

    se aussi sur beaucoup

    d’actions uniquement v

    isuelles, il était un peu

    difficile d’avoir une visio

    n globale du film.

    Je viens de me rendre

    compte du résultat fina

    l.

    Il y a de l’aventure, de

    s paysages magnifique

    s,

    des personnages hauts

    en couleur,

    des dialogues percutan

    ts et de la romance.

    On réalise alors à quel

    point le processus de

    création du film est ex

    traordinaire.

    Il y a énormément d’éta

    pes. D’ailleurs, pour les

    acteurs, c’est presque

    frustrant parce qu’on d

    oit

    enregistrer et fournir d

    es couleurs avec en fa

    ce

    de soi un matériel qui e

    st extrêmement basique

    .

    La première séance d’e

    nregistrement s’est

    passée sans images, s

    implement avec quelqu

    es

    dessins à plat, et d’aut

    res qui ne bougeaient

    pratiquement pas. Les

    dessinateurs ont ensuit

    e

    pu s’inspirer des propo

    sitions vocales des

    acteurs. Après, ils ont

    une deuxième étape où

    le dessin est beaucoup

    plus avancé et où on

    remplit des cases, puis

    une dernière phase

    où on fait simplement

    des petits détails

    qui manquent.

    Aviez-vous lu l’album

    “La Caravane” ?

    Oui, je l’avais lu, mais j

    e trouve que le film ne

    se contente pas d’être

    une simple transpositio

    n

    par rapport à l’album.

    Il y a eu un véritable

    travail d’adaptation. J’

    ai grandi avec Astérix e

    t

    Lucky Luke. Avec mon

    frère, nous étions

    complètement fans de

    Lucky Luke, il fait parti

    e

    des héros de notre enfa

    nce. Nous avons vu les

    nouveaux albums para

    ître année après année

    ,

    on les attendait avec im

    patience ! Si un jour on

    avait dit à l’enfant que

    j’étais que j’allais deve

    nir

    la voix de Lucky Luke,

    ç’aurait été la plus bell

    e

    nouvelle de ma vie !

    Que pensez-vous de l’i

    dée d’avoir transposé

    l’histoire à New York ?

    Je trouve que c’est un

    e très bonne idée. Il s’a

    git

    de New York à la fin du

    XIXe siècle,c’est

    toujours agréable d’en

    voir une proposition et

    je

    trouve qu’elle est très

    bien vue. Ce n’est pas

    fait

    n’importe comment, c’

    est très étudié. On sen

    t

    que l’équipe a fait bea

    ucoup de recherches.

    Et puis c’est tout simpl

    ement beau, pas

    seulement New York, m

    ais toute la traversée

    des Etats-Unis. Moi qui

    connais bien

    Los Angeles et la Califo

    rnie, cette espèce

    de vision idyllique qui d

    evait ressembler à la

    Californie telle qu’elle é

    tait effectivement

    à cette époque-là me f

    ait beaucoup rire !

    Mis à part Lucky Luke

    , qui est votre

    personnage préféré ?

    Je suis fan de Rantanp

    lan, je voudrais en avoi

    r

    un ! J’ai toujours été fo

    u de ce personnage.

    Je le trouve complètem

    ent poétique, toujours

    en décalage. Dans la vi

    e de tous les jours,

    j’utilise certaines de se

    s phrases que j’ai

    retenues au fil des albu

    ms. Quand on lui

    caresse la tête général

    ement, et qu’il dit

    “cet homme-là me hai

    t”…

    François Morel a fait un

    remarquable travail

    en lui prêtant sa voix.

    Le travail de Clovis Co

    rnillac avec Joe Dalton

    est aussi formidable. J

    oe est un personnage

    savoureux.Toute la pal

    ette des personnages

    avec des accents étran

    gers ont été bien

    défendus par les acteu

    rs qui les ont interprét

    és,

    notamment Eric Métay

    er qui fait le personnag

    e

    du Chinois et qui est v

    raiment extraordinaire.

    Ils se sont vraiment am

    usés à faire ça.

    Comment avez-vous tr

    availlé avec

    Olivier Jean-Marie ?

    Tout s’est passé dans l

    a légèreté et très

    naturellement. Je pense

    que si j’étais

    créateur d’un projet aus

    si lourd, aussi

    énorme dans l’effort qu

    e cela représente,

    je serais beaucoup plus

    stressé que lui !

    Olivier aime son travail,

    il est heureux

    et tout se passe dans l

    a bonne humeur.

    Je crois aussi que l’hum

    our et l’ambiance

    dans lesquels toute l’éq

    uipe a baigné

    ont nourri le film. J’ai é

    té surpris,

    parce que souvent, pou

    r les doublages,

    le climat est extrêmem

    ent sérieux,

    presque lourd. On a tou

    jours

    l’impression qu’il faut tr

    availler

    dans la douleur, alors q

    ue là,

    le travail s’est fait dans

    la joie

    et la simplicité !

    RENCONTRE AVEC

    LAMBERT WILSON VOIX

    DE LUCKY LUKE

    49_DP_TousOuest 31/10/07 15:33 Page 8

  • Comment êtes-vous ar

    rivé sur le projet ?

    Quand j’ai enregistré le

    doublage de la série, je

    savais déjà que j’allais

    aussi faire celui du film

    .

    Qu’est-ce qui vous a te

    nté dans cette

    aventure ?

    Comme beaucoup de g

    ens de ma génération,

    je suis un enfant de “P

    ilote”. Toutes les

    semaines, j’attendais m

    on “Pilote” pour découvr

    ir

    ce que Goscinny avait

    préparé avec son équip

    e.

    Je suis un fou de Gotlib

    , de Cabu et de tous ce

    s

    gens-là, donc quand o

    n m’a demandé de faire

    Rantanplan, j’étais fier

    et très heureux.

    De plus, c’est un perso

    nnage que j’aime bien,

    il fait rire tout le monde

    . Dans le fond,

    le personnage principa

    l n’est pas toujours

    le plus drôle à jouer. C

    ’est comme avec Tintin

    ,

    le capitaine Haddock e

    st beaucoup plus marra

    nt

    à faire. Là c’est un peu

    la même chose, moi

    j’aime bien jouer les fo

    us, les enfants, les idio

    ts,

    et Rantanplan c’est ça,

    il est un peu bête,

    un peu gentil, il est ple

    in de bonne volonté,

    c’est un enfant en fait

    !

    Comment rentre-t-on

    dans un personnage

    comme celui-là ?

    Je m’amuse avec le te

    xte, avec la situation,

    et puis je laisse rouler.

    J’essaye de trouver

    une voix. Au départ, je n

    e savais pas très bien

    comment se faisaient l

    es dessins animés, et

    l’image a été faite aprè

    s la voix. Cela nous

    laissait beaucoup de lib

    erté pour inventer, pour

    improviser des choses

    ou rajouter des trucs q

    ui

    pouvaient nous faire rir

    e et qui ont été gardés

    dans le film. C’était vra

    iment drôle à faire !

    Je me suis retrouvé à m

    e mordre vraiment

    les doigts ou à jouer av

    ec une bouteille dans

    la bouche parce que le

    chien tient un os ou

    un bout de bois et que

    je voulais me retrouver

    dans la même situatio

    n que lui…

    Que pensez-vous de l’a

    daptation qui a été

    faite de l’univers de Lu

    cky Luke ?

    Je connais bien l’unive

    rs de Lucky Luke,

    enfin surtout la période

    Morris et Goscinny

    qui est ma préférée. J’

    ai trouvé que le scénar

    io

    était complètement da

    ns l’esprit de la bande

    dessinée. Ce que je tro

    uve bien dans

    ce film-là et que j’aima

    is bien dans “Pilote”,

    dans “Astérix” ou “Luc

    ky Luke”, en tout cas

    à la période Goscinny, c

    ’est qu’il y a plusieurs

    niveaux de lecture. Les

    enfants de quatre ans

    se marrent et les paren

    ts peuvent se

    marrer aussi parce qu

    ’il y a plusieurs

    façons de voir l’histoire

    et les gags.

    Certaines références so

    nt juste pour

    les enfants, et d’autres

    sont spécialement

    pour les parents. Je tro

    uve ça bien.

    Souvent, aujourd’hui, le

    s différents types

    de publics ne se méla

    ngent plus

    beaucoup,on s’en ren

    d compte au

    théâtre, au cinéma. Alo

    rs c’est d’autant

    plus important qu’il y a

    it des films

    qui réunissent les enfa

    nts, les parents,

    les grands-parents.

    Ça permet à tout le mo

    nde de rire,

    pas forcément des mê

    mes choses,

    mais en tout cas ensem

    ble !

    Quel souvenir gardere

    z-vous de

    cette expérience ?

    Ce fut très agréable, O

    livier

    Jean-Marie et toute l’é

    quipe

    étaient décidés à donne

    r le meilleur.

    Moi j’étais là pour l’aid

    er

    et m’amuser en l’aidan

    t.

    Au final, il reste de la r

    igolade,

    de la poésie, de l’humo

    ur,

    une belle histoire,

    plein de personnages,

    beaucoup de plaisir…

    Qu’est-ce qui vous a a

    ttiré sur ce projet ?

    J’ai déjà participé à de

    s doublages de dessins

    animés et j’en garde u

    n excellent souvenir,

    mais ce projet-là avait

    quelque chose de plus.

    Pour une fois, il n’était

    pas question de prêter

    ma voix pour remplacer

    une voix de comédien

    américain,mais de cré

    er la voix du personnag

    e.

    Nous étions directemen

    t à la base du projet et

    cela allait bien plus loin

    que le simple fait de

    travailler sur une versio

    n française. Nous étion

    s

    plus dans la “création”

    que le simple doublage

    .

    Du coup, le film présen

    tait un intérêt encore

    plus grand,d’autant qu

    ’il s’agit de personnage

    s

    que nous connaissons t

    ous.

    Que pensez-vous de vo

    tre personnage,

    Joe Dalton ?

    Joe, c’est une icône de

    B.D. et un personnage

    profondément ancré da

    ns l’imaginaire collectif.

    Même ceux qui n’ont p

    as lu la B.D. savent qui

    est Joe Dalton ! Petit, h

    argneux, toujours

    colérique, il est avec Ave

    rell le plus emblématiqu

    e

    des frères Dalton. C’est

    un personnage en or e

    t

    lui donner ma voix était

    très drôle.

    Comment avez-vous tr

    availlé avec Olivier

    Jean-Marie et son équ

    ipe ?

    Olivier avait une ambiti

    on qualitative très élev

    ée

    pour son film, et cela s

    e sentait dans tout.

    Il s’est comporté avec

    moi comme un

    réalisateur classique. T

    ous les comédiens ont

    aussi été choisis pour f

    aire des propositions,

    pour apporter un peu d

    ’eux dans le cahier des

    charges. Olivier était o

    uvert et nous avons

    travaillé pour donner le

    maximum à Joe. Le fait

    que la voix soit enregis

    trée avant que les

    dessins ne soient ache

    vés permettait aussi au

    x

    dessinateurs de s’appu

    yer sur mon travail et

    d’intégrer ce que j’avai

    s pu apporter d’inatten

    du

    et qui allait dans le sen

    s du film.

    Olivier me racontait pré

    cisément l’action en me

    décrivant ce que ça don

    nerait, mais le texte du

    scénario était déjà asse

    z clair. C’était une

    équipe très sympathiqu

    e et j’étais heureux de

    participer à un projet d

    e ce niveau, français, f

    ait

    avec une réelle envie d

    e divertir tous les

    publics. Je trouve que

    dans l’environnement

    concurrentiel du dessin

    animé aujourd’hui,

    ce film prend parfaitem

    ent sa place,

    il associe une tradition

    de fabrication au

    sens noble du terme av

    ec une écriture vive

    qui revisite le genre et

    dynamise l’histoire.

    A votre avis, qu’est-ce

    qui rend ce film

    particulier ?

    Lucky Luke est une sta

    r et on le suit cette fois

    dans une aventure qui

    , bien qu’adaptée d’un

    album de B.D., a été pe

    nsée en termes de

    cinéma. Le film n’est te

    rminé que depuis peu

    de temps, ce fut un tra

    vail colossal, et ce que

    j’en ai vu est bourré d’é

    nergie. Le rythme est

    rapide, c’est une cours

    e sans temps mort,

    l’humour est constamm

    ent présent et la qualit

    é

    graphique est là. Ils ont

    réussi à transposer

    l’esprit de la B.D. sur g

    rand écran.L’associatio

    n

    d’une tradition de fabri

    cation et d’un ton

    résolument actuel crée

    quelque chose de vif

    et de très séduisant.

    De nos jours, on est te

    llement habitué à la 3D

    et aux images de synth

    èse que redécouvrir

    ce style dans une histoi

    re pareille est vraiment

    rafraîchissant. C’est le

    pari qu’a fait cette équ

    ipe

    et vu l’esprit et le trava

    il que tous ont mis

    dans ce projet, on ne p

    eut que leur souhaiter

    le meilleur.

    Qu’est-ce qui vous res

    te de ce projet ?

    L’envie de voir le film !

    Faire la voix, c’était

    vraiment bien mais j’av

    ais envie de voir enfin

    Joe Dalton et tous les

    autres. On a le plus

    souvent joué séparéme

    nt et le fait de n’entend

    re

    que la voix ne dit pas c

    omplètement ce que

    sera le personnage. Il y

    a beaucoup de

    protagonistes dans le f

    ilm et je suis curieux d

    e

    voir comment ils vont e

    xister. Le travail des

    dessinateurs, l’histoire

    et le montage vont

    sûrement faire surgir de

    s choses que

    nous ne pouvions pas

    prévoir au

    moment de nos enregis

    trements.

    Si je me place du côté

    du public,

    de mes enfants à qui j

    e pense aussi

    en faisant ce genre de

    choses,

    je sais que le nom de c

    elui qui fait

    la voix n’a pas vraiment

    d’importance.

    Quand on est dans le f

    ilm, peu importe

    le nom du comédien qu

    i fait la voix.

    Tout ce qui compte, c’e

    st que l’histoire

    fonctionne.Tous ensem

    ble, nous devions

    faire exister ces person

    nages et c’est

    pour cela que nous avo

    ns travaillé.

    RENCONTRE AVEC

    CLOVIS CORNILLAC VOI

    X DE JOE DALTON

    RENCONTRE AVEC

    FRANÇOIS MOREL VOI

    X DE RANTANPLAN

    Quels sont les aspects

    du film qui vous

    ont particulièrement i

    ntéressé ?

    Je pense toujours aux

    adultes qui vont voir

    les dessins animés ave

    c leurs enfants.

    J’en fais partie ! Pour m

    oi, aujourd’hui,

    un bon dessin animé d

    oit arriver à se

    regarder sous plusieurs

    angles. J’aime

    qu’il y ait un niveau de

    lecture pour chacun,

    et c’est le cas sur ce fi

    lm.

    49_DP_TousOuest 31/10/07 15:33 Page 10

  • Héros solitaire, dont l’h

    abileté au colt est légen

    daire. Mais même si Lu

    cky Luke tire plus vite q

    ue son ombre,

    de mémoire de croque-

    mort, on ne l’a jamais v

    u blesser quelqu’un. C

    ar son arme la plus red

    outable,

    c’est son charisme, sub

    til mélange d’intelligen

    ce et d’instinct, de cou

    rage et d’autorité nature

    lle.

    Il connaît l’Ouest sur le

    bout des doigts et a pe

    rcé depuis longtemps

    tous les secrets de la n

    ature humaine.

    Il flaire les pièges et déj

    oue les traquenards en

    un tournemain. Il n’a p

    as son pareil pour débu

    squer un malfrat

    sous son déguisement

    d’honnête citoyen. Luck

    y Luke n’a peur de rien

    . Il ne craint ni les bête

    s sauvages,

    ni les brutes épaisses

    qui jalonnent sa route.

    Il est toujours du côté d

    u plus faible. Il défend l

    a veuve et l’orphelin. Il

    comprend et respecte

    toutes les minorités ; c’

    est l’ami des Indiens, d

    es Chinois et des Mexic

    ains.

    Lucky Luke est désinté

    ressé. L’argent le laisse

    de marbre.Il fuit les ho

    nneurs,

    les récompenses et les

    médailles.

    Lucky Luke n’a qu’un v

    éritable ami : son chev

    al, le fidèle Jolly Jumpe

    r. Ils font équipe

    depuis toujours. C’est à

    lui et à lui seul qu’il se

    confie et il sait qu’en

    cas de coup dur,

    il peut toujours compte

    r sur lui.

    La vie de Lucky Luke se

    rait beaucoup plus sim

    ple s’il n’y avait pas les

    Dalton.

    Régulièrement, ils s’év

    adent et, régulièremen

    t, c’est à lui qu’on dem

    ande de

    les ramener au péniten

    cier. Tout le monde trem

    ble devant les Dalton,

    sauf Lucky Luke.

    Lui, ils le feraient plutô

    t rigoler. Il sait bien que

    ces malfrats sont avan

    t tout quatre crétins

    saumâtres.Et de toute

    façon, il finit toujours p

    ar les rattraper.

    Quatre pattes, deux ore

    illes, une truffe qui gou

    tte, un beau regard plei

    n de vide et une petite

    queue

    qui frétille,tout le mon

    de connaît Rantanplan

    , le chien le plus stupid

    e à l’est et à l’ouest du

    Pecos.

    Rantanplan a une logiq

    ue qui n’appartient qu’

    à lui. A partir d’un prob

    lème simple, il aboutit e

    n général

    à une solution fausse e

    t compliquée. La derniè

    re personne qui a essay

    é de suivre le cheminem

    ent

    de sa pensée a fini dan

    s un asile d’aliénés. Ra

    ntanplan est bête, peut

    -être, mais il a un cœu

    r d’or.

    Rantanplan connaît Lu

    cky Luke depuis une ét

    ernité. Pourtant quand

    le cow-boy lui fait un p

    etit

    signe amical, il est toujo

    urs très étonné. Mais q

    ui c’est ce type et qu’e

    st-ce qu’il lui veut ?

    Et puis la mémoire lui r

    evient : “Mais bien sûr,

    c’est Clint Eastwood !”

    Rantanplan a toujours

    adoré les Dalton. Ils so

    nt tellement gentils, ce

    s quatre

    honnêtes citoyens injus

    tement condamnés au

    x travaux forcés à perp

    étuité.

    Il a une passion pour A

    verell en qui il reconna

    ît un maître à penser.

    Jolly Jumper est le ch

    eval de Lucky Luke.

    Mais attention, il y a

    cheval et cheval !…

    Car être le cheval du

    héros, c’est un peu ê

    tre un héros soi-mêm

    e. Comme son maître

    ,

    il est intelligent, honn

    ête et courageux.

    Mais Jolly Jumper c’e

    st aussi l’humour, l’im

    pertinence et le sens

    des formules qui

    décoiffent.Car croyez

    -le ou pas,Jolly Jump

    er parle, ou plus exact

    ement se parle à lui

    même. Et il n’a pas la

    langue dans sa poch

    e. Acerbe et plein d’es

    prit, il est du genre à

    tailler un costume à q

    ui de droit,avant mêm

    e que Lucky Luke n’a

    it dégainé.

    Jolly Jumper est très

    fier de sa “chevalitude

    ”. Pour lui,ce n’est pa

    s le cheval qui est

    la plus noble conquêt

    e de l’homme mais le

    contraire.Et Lucky L

    uke est sans doute

    la seule exception à c

    ette règle… Jolly Jum

    per adore Lucky Luk

    e. C’est son maître,

    sa famille et son mei

    lleur ami. Pour autant

    , il n’est pas béat dev

    ant lui.

    Quand Lucky Luke se

    plante (et oui, cela a

    rrive quelquefois), il s

    e moque de lui en

    hennissant à gorge d

    éployée.

    Jolly Jumper est un s

    nob. Il peut rire de to

    ut, mais pas avec n’im

    porte qui.

    Et surtout pas avec R

    antanplan qu’il consid

    ère comme une erreu

    r de la nature,

    un raté qui déshonor

    e le règne animal en

    général et lui-même

    en particulier.

    Lucky Luke

    Rantanplan

    Jolly Jumper

    49_DP_TousOuest 31/10/07 15:33 Page 12

  • Escroc cynique et rusé

    comme

    un serpent,Crook a bât

    i son fond de

    commerce sur l’espoir

    et la naïveté

    des nouveaux immigra

    nts. Il vend,à tous

    ceux qui rêvent d’une

    nouvelle vie,

    des terres fertiles en C

    alifornie, terres qui,

    bien sûr, n’ont de fertile

    s que le nom.

    Il est le roi des contrat

    s léonins, des petites

    mentions en bas de pa

    ge qui lui assurent de

    toujours

    gagner “légalement”, s

    ous le contrôle du très

    sérieux huissier de just

    ice Bartleby.

    Très doué pour vendre

    sa salade de sa petite

    voix

    nasillarde et déplaisant

    e et élaborer des arnaq

    ues juteuses

    qu’il appelle du busines

    s, il est malheureusem

    ent très maladroit

    dès qu'il s’agit de mettr

    e ses plans à exécution

    ; avec des

    conséquences souvent

    désastreuses pour lui-m

    ême.

    Quand il est contrarié,

    ce qui lui arrive souven

    t depuis que

    Lucky Luke est entré d

    ans le paysage, il est a

    gité de tics nerveux.

    Sous son apparence ron

    douillarde,

    Bartleby est d’une préc

    ision méticuleuse.

    Comme tout huissier d

    e justice qui se respect

    e,

    il ne parle,ne pense et

    ne rêve qu’en termes

    légaux. Sans émotions,

    il vérifie que les contra

    ts

    signés sont bien respe

    ctés. Même si,

    quelquefois, cela doit s

    e faire au détriment

    de son patron, le très d

    éplaisant

    et malhonnête Crook. M

    ais la loi, c’est la loi !

    Jack et William,

    les Dalton de taille inter

    médiaire,

    sont le bras droit et le b

    ras

    gauche de Joe. Quand

    Joe

    commande, Jack et W

    illiam

    obéissent au doigt et à

    l’œil.

    Ils sont presque aussi

    méchants

    que lui et largement au

    ssi bêtes.

    Ils sont fascinés par

    “l’intelligence” diaboliq

    ue de Joe.

    Averell,le plus gran

    d, est le moins méchan

    t mais de loin

    le plus bête. Il ne pense

    qu’à manger. Il compr

    end toujours

    tout de travers et avec

    une diligence de retard.

    C’est le souffre-douleur

    de ses frères et le cho

    uchou

    de leur maman, l’inénar

    rable Ma Dalton.

    Les Dalton sont quatre

    frères : Joe, Jack, Will

    iam et Averell.

    Après une brillante carr

    ière d’ennemis publics

    numéro un, ils purgen

    t une peine de 1.452 a

    ns de prison

    dans un pénitencier d’

    Etat. A intervalle régulie

    r ils s’évadent, Lucky Lu

    ke les rattrape et les re

    nvoie

    casser des cailloux.

    Les Dalton détestent L

    ucky Luke,surtout Joe

    . C’est lui qui les a arrê

    tés la première fois et

    depuis ils lui

    vouent une haine étern

    elle. Dès que Joe le voi

    t, il devient écarlate et

    trépigne sur place en m

    enaçant

    de le tuer. Ils lui tenden

    t des traquenards qui fi

    nissent toujours par se

    retourner contre eux. L

    ucky Luke,

    hilare, n’a plus qu’à les

    cueillir comme des frui

    ts mûrs et les remettre

    , menottes aux poings,

    au Directeur du péniten

    cier.

    Joe, le plus petit,

    est le cerveau de la ba

    nde.

    Il est méchant comme

    une teigne et bête comm

    e ses

    pieds. C’est le roi du co

    up

    foireux et de l’idée de

    génie

    qui tourne à la catastro

    phe.

    Il dirige ses frères d’un

    e

    poigne de fer. Et malhe

    ur

    à celui qui oserait

    contester son autorité…

    Crook Bartleby

    Les Dalton

    49_DP_TousOuest 31/10/07 15:33 Page 14

  • Le chef de la caravane

    . Piotr est un idéaliste,

    convaincu que le Nouve

    au

    Monde permettra l’avèn

    ement d’une nouvelle s

    ociété basée sur

    la confiance, la fraternit

    é et le progrès. Son ma

    ître mot c’est “positif”

    !

    Quoiqu’il arrive il faut t

    oujours avoir confiance

    et être “po-si-tif”.

    Il a beaucoup de mal à

    comprendre pourquoi L

    ucky Luke est si méfian

    t

    quelquefois. Surtout à

    l’égard de Crook, ce bra

    ve et honnête homme.

    PiotrVerkovit

    chkivintchkoff

    Muletier, conducteur de

    chariot, Ugly est

    un brave gars, une forc

    e de la nature qui

    n’a qu’un inconvénient,

    surtout aux yeux

    de Miss Littletown, c’es

    t son langage

    de… charretier. Mais po

    ur faire

    démarrer ses mules au

    quart de tour,

    en cas de danger, on n

    ’a encore rien

    trouvé de mieux que *&

    !!%@@#$%*!

    Ugly Barrow

    Elle est la charmante in

    stitutrice de la caravane

    .

    Elle exerce son métier

    avec amour et ferveur.

    Pour elle, le monde ent

    ier est source

    d’enseignements et elle

    ne manque pas de tire

    r

    parti de chaque événem

    ent, de chaque pays tr

    aversé,

    pour donner une nouve

    lle leçon à ses élèves.

    Comme elle aime le rép

    éter, sa salle

    de classe dans la carav

    ane est peut-être

    petite, mais sa cour de

    récréation

    est la plus grande du m

    onde.

    Miss Littletown

    49_DP_TousOuest 31/10/07 15:33 Page 16

  • Coiffeur, barbier et infir

    mier à ses heures,

    Mr Pierre, c’est l’élégan

    ce et le chic

    à la Française. Tout dro

    it débarqué du sud de

    la France, il parle avec

    l’accent des beaux qua

    rtiers

    marseillais.Sa collectio

    n de perruques

    et de postiches est sa p

    lus grande fierté.

    Mr Pierre

    Quand il y a de la baga

    rre dans l’air au saloon

    de

    Hole Gulch,la plantureu

    se Molly sait y faire po

    ur

    détendre l’atmosphère.

    Elle se lance alors dan

    s

    un French-Cancan endia

    blé avec ses danseuse

    s,

    et les cow-boys oublie

    nt leurs différents pour

    reprendre en choeur le

    s refrains de sa chanso

    n.

    Aventurière dans l’âme

    , elle se joint à la carav

    ane

    avec ses compagnes, a

    près tout, il y a sûreme

    nt

    plus d’avenir en Califor

    nie pour des artistes

    de sa classe que dans

    ce trou perdu !

    Molly Muffin

    Le croque-mort. Sous so

    n air de vieux corbeau

    sinistre,

    Spike est un joyeux dr

    ille et possède un sens

    de l’humour très

    macabre. Il est le roi d

    es mauvais jeux de mo

    ts et n’a pas son

    pareil pour les balance

    r au meilleur moment, c

    ’est-à-dire

    quand les gens n’ont p

    as du tout envie de rire

    . C’est déjà pas

    facile d’être un croque-

    mort, mais en plus si p

    ersonne autour

    de vous n’a le sens de

    l’humour…

    Spike Goodfellow

    Dite Louise de Paname

    .

    La splendide pouliche à

    longue

    crinière de Mr Pierre.

    D’un tempérament typi

    quement

    Parisien, elle parle ave

    c la gouaille

    d’une Arletty et ne se l

    aisse pas

    conter fleurette si facile

    ment.

    C’est qu’elle en a vu, l

    a Louise

    et ce ne sont pas ces b

    ouseux

    de chevaux du Far Wes

    t

    qui vont l’impressionner

    .

    Quoique… avec Jolly J

    umper…

    Louise

    49_DP_TousOuest 31/10/07 15:33 Page 18

  • Né à Courtrai, en Belgi

    que, le Ier Décembre 1

    923, Morris entreprend

    d’abord

    des études de droit ava

    nt de se tourner vers le

    dessin et l’image. Il se

    passionne

    pour la technique de l’a

    nimation grâce aux cou

    rs de Jean Image et fa

    it

    la connaissance de Fra

    nquin et Peyo. Il signe

    sa première bande des

    sinée

    en 1947 dans l’Almana

    ch du Journal Spirou. Il

    met en scène un cow-

    boy

    flegmatique et efficace

    qui va connaître un des

    tin hors norme : c’est l

    e début

    des aventures de Lucky

    Luke qui rencontrent ra

    pidement un très vif su

    ccès.

    Au début des années 50

    , lors d’un périple amér

    icain en compagnie de

    ses amis Franquin et J

    ijé (Jerry Spring) il fait

    la connaissance à New

    York

    d’un certain René Gosc

    inny. Entre les deux ho

    mmes se crée une com

    plicité et une

    amitié qui durera jusqu

    ’à la disparition de Gos

    cinny en 1977, et qui g

    énérera la plus

    fructueuse collaboratio

    n en matière de bande

    dessinée comme de fi

    lms d’animation.

    Malgré l’absence de G

    oscinny en 1977, le su

    ccès de Lucky Luke ne

    se

    dément pas. Morris sau

    ra s’entourer de scénar

    istes talentueux pour po

    ursuivre

    les aventures du fringan

    t cow-boy,de son chev

    al Jolly Jumper et de so

    n chien,

    l’incontournable Rantan

    plan. Lorsqu’en 2001 M

    orris disparaît, il laisse

    derrière lui une

    œuvre colossale, plus

    de 70 albums, deux séri

    es de dessins animés p

    our la télévision,

    3 films d’animation et d

    es millions de lecteurs

    inconsolables dans plu

    s de 30 pays !

    Très tôt le cinéma a ret

    ourné l’intérêt que lui p

    ortait Morris, tout com

    me le petit écran

    qui sollicite régulièrem

    ent son univers, achev

    ant de faire de Lucky L

    uke l’un des

    personnages humoristi

    ques les plus célèbres d

    e notre époque.

    “René Goscinny était à

    la bande dessinée ce

    que la tour Eiffel est à

    Paris,

    ce que Balzac est au ro

    man français…”, lit-on

    dans Le Monde alors

    que disparaît

    le 5 novembre 1977 ce

    t humoriste de génie. A

    vec cinq cents millions

    de livres et d’albums

    vendus, traduits dans p

    lus de cent trente langu

    es et dialectes, René G

    oscinny est l’un

    des auteurs les plus lus

    dans le monde.

    René Goscinny laisse d

    errière lui une œuvre m

    onumentale qui fait dés

    ormais partie

    du patrimoine culturel

    de la France.

    Né le 14 août 1926 à P

    aris, il passe toute son

    enfance en Argentine.

    Il n’a pas vingt ans

    lorsqu’il débarque à New

    York. Dans la jungle n

    ew-yorkaise, deux desti

    ns se croisent.

    René Goscinny, se lie d

    ’amitié avec un jeune d

    essinateur belge : Morri

    s.

    Pendant vingt deux ans

    d’une collaboration sa

    ns faille le duo magique

    Morris

    et Goscinny réalise l’un

    e des plus fantastiques

    saga de l’Ouest améric

    ain

    avec une quarantaine d

    ’albums de Lucky Luke

    et deux chefs d’œuvre

    s

    du dessin animé Daisy

    Town et La Ballade de

    s Dalton.

    Auteur prolifique, Gosc

    inny donne également

    naissance à une série d

    e héros :

    il imagine les aventures

    du Petit Nicolas avec

    Jean-Jacques Sempé,

    ou celles d’Iznogoud a

    vec Tabary.Mais surtou

    t, Goscinny crée Astérix

    avec Albert Uderzo. Le

    triomphe du petit Gaul

    ois sera phénoménal.

    Goscinny nous a quitté

    mais ses héros lui ont s

    urvécu et nombre

    de ses formules sont pa

    ssées dans notre langa

    ge quotidien :

    “être tombé dedans qu

    and on était petit”, “tro

    uver la potion

    magique”, “ils sont fous

    ces Romains”, “tirer p

    lus vite que

    son ombre”, “devenir c

    alife à la place du calife

    ”…

    49_DP_TousOuest 31/10/07 15:33 Page 20

  • Lucky Luke : Lambert

    Wilson

    Joe Dalton : Clovis Cor

    nillac

    Rantanplan : François

    Morel

    Averell : Bernard Alane

    Crook : Edgar Givry

    Bartleby : Michael Lons

    dale

    Monsieur Pierre : Titoff

    Spike Goodfellow : Jea

    n Piat

    Molly Muffin : Dee Dee

    Bridgewater

    Piotr & Tang : Eric Meta

    yer

    Jolly Jumper : Adrien A

    ntoine

    Louise de Paname : Ma

    rie Vincent

    Miss Littletown : Doroth

    ée Pousseo

    Ugly Barrow : François

    Siener

    Réalisateur : Olivier Je

    an-Marie

    Producteur : Marc du P

    ontavice

    Scénaristes : Jean-Fra

    nçois Henry & Olivier

    Jean-Marie

    Producteur associé : An

    ne Goscinny, Daniel M

    arquet,

    Patrick Malka

    Musique originale : Her

    vé Lavandier

    Directeur de l’Animatio

    n : Jean-Christophe De

    ssaint

    Directeur Artistique : Je

    an Journaux

    Directeur Layout : Jean

    Cayrol

    Directeur Design et En

    crage décors : Zyk

    Production Exécutive :

    Katell Lardeux

    Storyboard : Olivier Jea

    n-Marie, Charles Vauce

    lle,

    Hugo Gittard

    Casting et Direction arti

    stique des Voix : Jean-M

    arc Pannetier

    1er assistant Réalisateu

    r : Florence Lesven

    Monteur : Patrick Ducr

    uet

    Directeur Assistanat An

    imation : Jérôme Guilla

    ud

    Superviseur 3D : Jean-

    Luc Savarino

    Générique :Piano

    Directrice Compositing

    : Sofi Vaillant

    Superviseur Son : Brun

    o Seznec

    Création Sonore et son

    : Sébastien Marquilly

    Mixeur : Sébastien Aria

    ux

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