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Le cadre de votre dix-septième journée

Hier, si vous avez joué le jeu, vous avez vécu avec les aliments modernesdu chasseur, c’est-à-dire que vous avez consommé la chair des animaux :de terre (veau et bœuf), de mer (poissons et fruits de mer), d’air (volaille et basse-cour) ainsi que leurs produits dérivés comme les œufs et les laitages. Vous avez aussi consommé des protéines végétales (tofu, seitan,tempeh...) Ce matin, vous avez pu ajouter les produits de la cueillette : tous les légumes. Alors profi tez-en à fond pour recharger votre capital de vitamines, de fi bres, de sels minéraux, d’eau et de fraîcheur.

Écarts

Un courant de pensée d’origine amé-ricaine, relayé par des psychanalystes, pense le problème du surpoids d’une manière éton-nante ! D’après ce courant de pensée, c’est le régime lui-même (et le fait de vouloir maigrir) qui créerait le surpoids ! La frustration née de la restriction empêcherait en réalité de maigrir, les nombreuses récidives (échec du régime) fi nissant par interdire au fi nal toute tentative d’amaigrissement.

À ceux qui veulent maigrir, ces penseurs proposent de ne manger que lorsqu’on a « vraiment » faim… et surtout de s’arrêter lorsqu’on n’a plus faim du tout ! Par exem-ple, à propos du chocolat, il faudrait en man-ger sans tabou, quand on en a envie… D’après les tenants de cette théorie, consommer un aliment sans culpabiliser ne ferait pas grossir : au contraire, c’est le fait de tenter de résister qui créerait une frustration conduisant à la boulimie et au surpoids.

Quant à moi, je me situe à l’extrême opposé de cette théorie... d’abord parce que je suis un nutritionniste et un homme de terrain. De fait, j’ai déjà connu des patients qui avaient pu être séduits par cette théorie mais qui, au quotidien

et en pratique, ont pris du poids. Il leur a été répondu que ce surpoids était nécessaire au début mais que la prise s’inverserait dès « la purge de toute frustration » achevée. Tous les patients que j’ai connus et qui ont suivi cette pente ont pourtant continué de grossir. Ma vie de nutritionniste s’est construite à l’opposé de cette conception.

J’ai passé trente ans de ma vie à construire une méthode qui ne soit pas pensée comme une punition mais comme une récompense !La noblesse de l’homme se situe bien davantage dans la résistance et la maîtrise de soi que dans l’abandon. Et c’est dans la fi erté, la confi ance et l’estime de soi retrouvées que la récompense se situe. C’est pour cette raison que mon action a déclenché tant d’enthousiasme et d’adhésion, de satisfaction et de reconnaissance.

Si vous ne devez retenir qu’un seul mes-sage, le voici : c’est en luttant que vous mai-grirez et en éprouvant du plaisir àréussir que vous ne regrossirez pas. De-main, vous ne serez plus gros et vous le méri-terez. À demain.

Phase de croisière • PL • Jour 17

Jour 17 de mon régime Dukan

Mon poids de départ

Mon poidsdu jour

Mon juste poids

Totalperdu

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Hier, je vous disais que pour vous motiver à maigrir, ce projet devait

être vécu comme une récompense et non comme une punition. Oui, l’objectif beauté, la recherche du bien-être, la protection de la san-té et l’intégration à la norme sont de très bons facteurs de motivation.

Mais une fois atteints, ces objectifs, tout comme le plaisir de la perte de poids quotidienne, perdent de leur attractivité et se banalisent. Certes, l’exercice de la maî-trise de soi reste toujours jouissif : le fait de percevoir que notre vie nous appartient est un gisement intarissable d’épanouissement. Réussir, quel que soit le do-maine, est euphorisant. Cela améliore le fonde-ment de tout vécu et bien entendu l’estime de soi. Arriver à maigrir, c’est souvent être fier de soi, avoir confiance en soi.

Au-delà de l’utilité de perdre le handi-cap d’un surpoids, être content de soi est la récompense suprême. Je connais des naviga-teurs qui ont traversé l’Atlantique à la rame ou des alpinistes qui ont grimpé l’Everest uni-quement pour accéder à ce genre de récom-pense. Alors, qu’est-ce au juste que se refuser un croissant en arrivant le matin au bureau ? Ce n’est pas grand-chose, face à tous ces exploits accomplis par les hommes depuis l’origine.

Ma colonne de soutien à vos côtés

Pierre Dukan

Votre activité physique

Résister, se motiver, c’est le fondement du succès. Mais n’oubliez pas que votre corps est la moitié de vous-même. Je vous demande d’être cohérent : vous vous bat-tez pour maigrir, pour retrouver le corps qui est le vôtre et vous avez bien raison.

Mais ce corps n’est pas uniquement composé de graisse : il comporte aussi des muscles, des os, des ligaments et des tendons. Cet arsenal d’activité est commandé par des nerfs, des neurones qui se fraient un chemin vers le cerveau. Pensez-vous que tout cela existe pour rien ? La nature et l’évolution ne créent jamais rien sans raison et un tel assemblage ne peut avoir qu’un sens profond. Le voici : vous n’êtes pas une plante avec des ra-cines et des feuilles qui le nourrissent. Vous êtes un animal qui a besoin de bou-ger pour se nourrir et se reproduire.

Quand vous bougez, vous en êtes récompensé par les vecteurs habituels, la sérotonine et la dopamine qui vous apportent joie de vivre et envie de vivre. À l’inverse, si vous ne bougez pas, vous êtes puni : fatigable, tendu, vous êtes plus réceptif au stress et à la déprime.

Alors, s’il vous plaît, allez marcher. En cette phase de croisière, vous devez mar-

cher 30 minu- tes par jour. En cas de stagnation du poids, vous devez passer à 60 minutes par jour pour « casser » ce pa- lier d’immobilité pondérale.

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Ma liste de courses

Si vous êtes Français, vous avez statistiquement peu de chances d’être végétarien… et encore moins végétalien. Le végétarien ne mange pas d’animaux tués mais consomme les produits dérivés, comme les œufs et les laitages. Le végé-talien refuse tout ce qui est issu de l’animal et ne consomme que du végétal.

Même sans être végétarien, vous pouvez tirer profi t d’aliments riches en protéines végétales, comme par exemple le tofu disponible en grande distribution ou encore le seitan et le tempeh (en magasin bio ou de régime).

Le tofu est issu du soja transformé en lait puis caillé sous deux présentations, le tofu ferme, dont la consistance ressemble à celle de la mozzarella, et le tofu soyeux plus proche du fromage blanc.

Le seitan est composé des protéines du blé. Hydraté et préparé, il se présente comme une viande végétale savoureuse qui permet son utilisation sous forme de blanquette, pot au feu, potée ou même brochettes et fricassée.

Enfi n, le tempeh est fabriqué par fer-mentation des graines de soja.

Pourquoi ne pas en essayer un aujourd’hui ?

Le panier des courses du jour

3 tranches de tempeh

Phase de croisière • PL • Jour 17

- Œufs- Petits-suisses et fromage blanc 0 %

- Carottes, tomates, brocolis

- Poulet rôti- Yaourts 0 % aromatisés

sans sucre- Concombre- Tempeh- Rhubarbe surgelée

(Picard) ou fraîche

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200 g de tempeh1 verre d’eau

4 cuil. à soupe de sauce soja2 gousses d’ail écrasées

3 cuil. à soupe de vin pour cuisson

1 cuil. à soupe de gingembrefraîchement râpé

1 cuil. à soupe de vinaigre de cidre

1 cuil. à soupe de Maïzena

Contient 1,5 toléré par personne

1. Décongelez le tempeh.

2. Découpez-le en bâtonnets de 5 cm

de longueur et déposez-les dans un

moule peu profond.

3. Dans un bol, mélangez un demi-

verre d’eau, la sauce soja, l’ail

écrasé, le vin, le gingembre et le

vinaigre.

4. Arrosez les bâtonnets de cette

marinade et laissez reposer 30 min.

5. Retirez le tempeh de la marinade et

disposez-le sur une feuille de papier

sulfurisé.

6. Conservez le reste de la marinade

pour la sauce. Faites dorer au four à

180 °C therm. 6 pendant 30 min.

7. Après 15 min, retournez lesbâtonnets afi n qu’ils brunissent

des 2 côtés également.

8. Versez le restant du demi-verre

d’eau dans la marinade, délayez-y

la Maïzena et transférez dans une

petite casserole.

9. Portez à ébullition en remuant

constamment jusqu’à épaississement.

Plongez les bâtonnets de tempeh

dans la sauce bouillante. Servez avec

des brocolis vapeur et d’une salade

de carottes râpées.

Tempeh marinébrocolis vapeur & carottes râpées

Votre Recette d’Aujourd’hui

45min

30min* 4

* Te

mps

de

mar

inad

e

Votre environnement santé

Si l’on fouille dans les raisons d’avoir grossi, on trouve toujours un manque, un vide ou une insatisfaction dont on n’est que très rarement conscient. On réalise qu’on est porteur d’une sorte de vulnérabilité :nous sommes facilement tentés par les aliments… et longs à rassasier quand on mange.

Pour maigrir, j’estime que vous devez abandonner cet agent d’apaisement issu des aliments : certes, cela fait du bien mais fait aussi grossir. Hier je vous ai parlé du plaisir issu de l’amour, des enfants, des parents, de la petite et de la grande sexualité. Mais peut-être que cet accès à l’épanouissement ne vous est pas actuellement disponible ?

Un autre gisement de satisfaction peut naître de la vie professionnelle. Je sais que ce secteur, celui du travail, n’est plus hélas celui où l’on s’épanouit le mieux. Je pense même, pour l’avoir souvent constaté, que souvent de là que surgissent le plus grand nombre de contrariétés.

Nombreux sont ceux qui grossissent parce qu’ils n’arrivent pas à se réaliser ou à s’épanouir dans leur vie professionnelle. Néanmoins, il faut essayer de trouver dans le travail des éléments d’épanouissement.

Si vous avez l’obligation de travailler, pourquoi ne pas chercher dans votre métier un angle de tir qui puisse vous le rendre plus intéressant, attrayant et profi table ? Il suffi t de le vouloir et de chercher un peu. Dans toute activité, on trouve toujours quelque chose qui peut éveiller notre curiosité, notre besoin d’approfondir, d’améliorer l’existant, de se distinguer en apportant sa part de créativité… Essayez, vous trouverez.

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Jeune et sportif, aujourd’hui on resteà 40 abdos et 16 accroupissements.

Plus de 50 ans et sédentaire, on s’accroche à ses 20 abdos et surtoutà ses 9 accroupissements.

L’exercice du jour

Depuis que je travaille à vos côtés, je cherche à vous faire découvrir un grand nombre de mécanismes qui se produisent en vous sans que vous en ayez forcément conscience.

Le plus grand problème de l’homme actuel, c’est qu’il vit dans un monde qui a radicalement changé. L’alimentation, hierrare et diffi cilement accessible (à la pré-histoire), est aujourd’hui omniprésente et tentatrice (dans notre société de consommation moderne). Vouloir maigrir est un scénario inédit depuis l’apparition de la vie sur terre. Il existe des animaux qui se suicident comme ces bancs de baleines qui viennent s’échouer sur des plages… mais on ne connaît pas d’animal cherchant délibérément à perdre ses réserves de graisse.

À l’état sauvage, la graisse d’un animalconstitue un capital que son corps a mission de protéger. L’homme n’échappe pas à cette règle…et c’est la raison pour laquelle maigrir pose autant de problèmes. Du coup, il faut trouver des moyens de concilier ce que nous sommes (notre nature)

et le monde que nous avons créé (notre culture).

Remettons le problème à l’endroit. On ne grossit pas juste parce qu’on mange trop :on mange trop parce qu’on essaie de s’adapter au monde que nous avons créé. Je ne donnerai qu’un exemple : le sucre n’existait pas à la naissance de notre espèce. En tant que tel, notre pancréas (qui régule l’apport de sucre) n’a pas les moyens de gérer une telle consommation de sucre blanc et de farine blanche. Notre cerveau, lui, réagit à sa manière, en nous faisant sombrer dans l’addiction. Au niveau économique et social, les fi lières du sucre sont plus fl orissantes que jamais : les produits de grignotage sont un marché extrêmement puissant.

Voilà... voilà quelques éclaircissements qui devraient vous permettre de mieux comprendre le contexte dans lequel vous avez grossi.

Je vais continuer à vous aider à y voir plus clair.

Votre motivation

Phase de croisière • PL • Jour 17

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Mon Journal Personnel Écrivez ce qui fait la ligne de force de votre vie : structurez ainsi ce qui vous anime, en

laissant de côté le superfl u. Cela n’a que des avantages. Écrivez aussi ce dont vous rêvez : certains rêves, certains désirs sont AUTO-RÉALISATEURS.Si vous pensez fortement à votre rêve au moment de l’écrire, il risque de se réaliser.

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