Phase 1 – Préprogramme Preprogramme... · d'envergure destiné à répondre aux objectifs de...

Mission de programmation pour la création d’un Musée Proust Belle époque dans la Villa Bel Abri à Cabourg.

Phase 1 – Préprogramme Document de synthèse - Mars 2018

Prospective & Patrimoine

Ville de Cabourg

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PREAMBULE

La ville de Cabourg a missionné le cabinet Prospective & Patrimoine afin d’établir le programme architectural, fonctionnel et technique d’un futur équipement muséographique dédiée à Marcel Proust et à la Belle Epoque;

Envisagé dans la ville mythique de Balbec imaginée par l’auteur lors de ses nombreux séjours au Grand Hôtel de Cabourg, le futur Musée Belle Epoque Marcel Proust doit faire l’objet d'importants travaux de rénovation. Convaincue du succès auprès des publics littéraires touristiques et étrangers que doit rencontrer une œuvre comme celle de Marcel Proust qui décrit une époque charnière de la société, la ville a décidé de consacrer l’équipement actuel à cette entité muséographique dans la perspective d’une montée en puissance de son impact en matière de développement local et au regard des objectifs fixés par la politique territoriale , pour l’accueil des publics spécifiques, notamment grâce au centenaire du prix Goncourt en 2019.

Outre le respect des engagements attendus d’un Musée de France, la mutation de la villa est motivée par les multiples potentialités escomptées par la nouvelle thématique arrêtée par la ville aussi bien en terme de politique des publics qu'en terme de développement économique. A ce titre, le projet entend tirer parti des potentialités offertes par le développement des dispositifs numérique afin de décliner les objectifs d’adaptation aux nouvelles pratiques culturelles et à l’intensification du réseau de partenaires et de compétences mobilisés. La ville envisage de créer dans cet espace stratégiquement situé un équipement muséographique d'envergure destiné à répondre aux objectifs de développement touristique et culturel de la municipalité ainsi qu'à la qualification de sa politique des publics.

Le présent document constitue une synthèse du préprogramme élaboré au long de cette première phase de l’étude. Il s’agira, en seconde phase d’en rédiger le programme architectural, technique et fonctionnel détaillé, préalable au lancement des études de Maîtrise d’Œuvre.

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SOMMAIRE

PHASE 1 : DIAGNOSTIC ET PREPROGRAMMEI. L’environnement global du projet

II. Diagnostic du site et du bâti

III. Diagnostic fonctionnel et technique

IV. Préprogramme

V. Modalités opérationnelles de mise en œuvre

PHASE 2 : PROGRAMME ARCHITECTURAL, TECHNIQUE ET FONCTIONNEL

I.Exigences fonctionnelles : rappel du concept de valorisation, organisation générale du site et du parcours (implantation, liaisons, etc.)

II.Exigences architecturales

II. Exigences techniques: rappel des contraintes et établissement des exigences techniques et réglementaires (PMR, ERP, tec.) liées à l’aménagement du site et du parcours

III. Modalités opérationnelles de réalisation: coûts d’investissement, budget prévisionnel de fonctionnement, et planning de réalisation

ANNEXESa. Plansb. Illustrationsc. Textes réglementaires

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I. Environnement global du projet

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Dynamique socio-économique

- Bénéficiant de la proximité du bassin d’emploi de Caen, Cabourg marque le début d’une frange littorale dense qui concentre la majeure partie des équipements et des emplois du Pays d’Auge, autour des trois polarités constituées par Honfleur, Deauville-Trouville, et enfin Cabourg-Dives-sur-Mer. -La dynamique démographique du territoire se caractérise par un solde migratoire positif et un net vieillissement de la population. Ce sont principalement les retraités qui viennent s’installer sur la côte qui nourrissent la démographie.- Le parc de logement se caractérise par une forte majorité de résidences secondaires ( 80%). L’accessibilité du territoire entraine une fréquentation régulière de ces logements par leurs propriétaires, voire une installation bi-résidentielle.

Cabourg en chiffres

Superficie : 5,52 km²3 664 habitants (2015)Arrondissement de Lisieux : 163 326 habitantsCommunauté de communes Normandie – Cabourg –Pays d’Auge : 29 689 habitants (2014); 80% de résidences secondairesLa Côte Fleurie : 45% des nuitées départementales (2016)

AccessibilitéA moins de 3h de Paris, Cabourg a cet atout incontournable de s’inscrire dans les flux routiers et autoroutiers, mais aussi ferrés, pour des connexions aisées et rapides avec les agglomérations voisines, et la capitale :-axes secondaires de la D513 et de la D24, au cœur du maillage départemental desservant le littoral.- autoroutière: desserte via l’A13 et l’A29- ferroviaire: desserte TER depuis Trouville-Deauville.

Situation Aux portes du Pays d’Auge, le long de la Côte Fleurie, Cabourg se caractérise par son statut de station balnéaire particulièrement prisée des franciliens, dès la fin du XIXe siècle :-Son organisation radioconcentrique clairement lisible est un tissu urbain structuré à l’embouchure de la Dives.La ville se caractérise également par sa proximité et ses liens forts avec l’Île de France, ainsi qu’une offre de loisirs et d’équipements très large, propice au développement du tourisme mais également de la « bi-résidence ».

1. Le territoire d’implantation du projet

CABOURG

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1. Le territoire d’implantation du projet Cabourg, Proust et la Belle Epoque

A l’image de l’Angleterre, la future Côte fleurie prend son essor à Trouville dès la fin du XIX° siècle. Avec l’arrivée du chemin de fer, « outil magique », Cabourg à son tour devient une station balnéaire prisée.

Sous l’instigation du directeur de la société thermale Henri Durand Morimbeau, très lancé dans le milieu artistique parisien, l’architecte Paul Leroux dessine une ville radioconcentrique . Cette ville nouvelle centrée sur elle-même se déploie en demi-lune sur la façade du front de mer (cf. grand plan illustré de Cabourg litho sociététhermale 1855). Les années 1870 avec l’explosion des villas accueillent une clientèle recherchant plaisir et santé dans cette ville jardin de bord de mer. Au début du XX°siècle, pour répondre à l’élégance et au luxe recherchés par les estivants, le Grand hôtel et le Casino sont reconstruits dans l’effervescence. Ces monuments structurants ordonnent la ville de cure et de plaisir, tout en reprenant l’urbanisme haussmannien de place, allées, promenade…Le style néo-régionaliste triomphe dans la construction privée et la villa Bel Abri édifiée en 1860 allie appareillage de brique et lucarnes à la normande selon la typologie des maisons de plaisance.

Rendre palpable l’inspiration de Marcel Proust à Cabourg alors que la civilisation bascule : la petite ville de pêcheurs se transforme en une station balnéaire incarnant dans son architecture et son urbanisme la mutation de la société.

La Belle Epoque de Proust : arborescence thématique

I- Urbanisme : héritage du baron Haussmann et villes nouvelles- Paris, la référence- Les Britanniques et l’hygiène en ville-L’incidence des sports : courses de chevaux, tennis, yatchting

II - Voyage : transports et paysage- La gare saint Lazare et l’attrait des gares, de l’automobile au taxi, découverte de la vitesse et du territoire

III- La Société : l’aristocratie et les familles d’industriels- Rappel historique- Les salons-La nouvelle bourgeoisie

IV - Les plaisirs : des grands boulevards à la ville balnéaire- Les artistes- Les expositions universelles-Les restaurants

V - La mode et l’élégance- Naissance de la haute couture- Les accessoires indispensables- Les ténors immortalisés par la photographie et le cinéma

Le grand Hôtel de Cabourg, salle à manger, début du XXe siècle.

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2. Le contexte scientifique et culturel Le Comité scientifique et culturel de la Villa du temps retrouvéAu début de l’année 2017, un Comité scientifique et culturel a été constitué par la mairie de Cabourg, pour élaborer le Projet Scientifique et Culturel du futur musée dédié àla Belle Epoque et à Marcel Proust. Ce comité, composé de personnalités du monde muséal et culturel, dont des dirigeants du Musée d’Orsay, de la Sorbonne, du CNRS, de la réunion des musées nationaux-Grand palais, des musées de Rouen, de l’IME, etc., préside à la conception intellectuelle, ainsi qu’à la définition des objectifs et du contenu du futur équipement. Si le PSC n’est à ce jour pas encore arrêté, les orientations scientifiques et muséographiques permettant de traduire son positionnement ont été formulées dans les termes suivants.

Contenu et concept de l’équipement : La Villa du temps retrouvé, un musée consacré à Marcel Proust et à la Belle Epoque à Cabourg

« Implantée à Cabourg dans les murs de l’établissement public de la Villa Bon-Abri, la Villa du temps retrouvé, projet muséal de la Ville de Cabourg, proposera au visiteur l’expérience d’un voyage dans le temps, pour découvrir et comprendre l’âge d’or de la côte Fleurie à la Belle-Epoque. Marcel Proust, qui séjourna à Cabourg tous les étés de 1907 à 1914 y écrivit des pages fondamentales de son œuvre A la recherche du temps perdu : l’écrivain sera la figure tutélaire, guide et inspirateur des contenus et de l’ambiance du musée. »

« La Villa du temps retrouvé se veut un musée proustien, davantage qu’un musée sur Marcel Proust.On y apprendra pourquoi Marcel Proust et tant de personnalités artistiques et littéraires, ont élu résidence dans la région à cette époque ; ce qu’ils y recherchaient et ce qu’ils y ont trouvé. Ce sera une façon de se transporter aussi dans la sociabilité de cette époque, ses codes et ses mœurs ; et dans sa sociologie, marquée par d’importantes différences de classes et la conquête du corps.

Le rapport à la Belle Epoque est proustien par définition, puisque la « Belle Epoque », concept aux dates très flexibles (de 1900 à 1914 dans son cadre le plus étroit ; de 1870 à 1930 dans son spectre le plus large) est en fait une remémoration, une rétrospection inventée par les historiens dans les années 1940 pour évoquer souvent avec nostalgie ce « temps perdu », une période d’avancées technologiques et industrielles, et de développements culturels extraordinaires, qui disparaît àl’aube de la première guerre mondiale.La Belle Epoque est un temps suspendu entre deux siècles, entre deux guerres, entre deux mondes, un temps déjà moderne, mais pas encore contemporain, dont Paris était le centre l’hiver, et la côte Fleurie normande en été. C’est sur ce monde encore méconnu qu’ouvre, de manière inédite la Villa du temps retrouvé. »

Portrait de Marcel Proust

(Extraits du PSC, Jérôme Neutres, Président du CSC).

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2. Le contexte scientifique et culturel

Le parti muséographique

Exposition permanente : « A la recherche de Balbec »

« A travers un parcours permanent s’étendant sur près de 600 m2 (« A la recherche de Balbec »), le visiteur sera plongé dans le décor d’une villa bourgeoise de Cabourg à la Belle Epoque, dont l’atmosphère sera évoquée par une scénographie qui comprendra un mobilier, une décoration, des objets, des ambiances sonores, musicales et olfactives, et une sélection de tableaux marquants de la période. La vie extérieure de Cabourg et de la côte Fleurie à l’époque de l’invention des bains de mer (la région qui constitue le « Balbec » de Proust), sera évoquée par un dispositif audiovisuel immersif composé à partir de films d’actualités de l’époque, d’archives photographiques et de films, d’autochromes, et de fictions historiques tournées dans la région.Les salons entièrement décorés dans le style Belle Epoque présenteront un accrochage des peintres les plus importants de la période, avec des œuvres sélectionnées selon leur pertinence par rapport à l’histoire de la région, ou leur familiarité avec l’univers de Marcel Proust. On pourra trouver ainsi des portraits de personnalités qui ont fréquenté la région (et ont inspiré certains personnages de Proust), peints par Jacques-Emile Blanche, Albert Besnard, Louise Breslau, Antonio de la Gandara ; mais aussi des paysages de la côte peints par Ernest-Ange Duez, Berthe Morisot, ou des impressionnistes. Ces tableaux proviendront de prêts négociés avec des musées et des collections privées, avec une rotation biannuelle ; la sélection sera donc évolutive et les publics auront toujours du nouveau à découvrir au musée. Une bibliothèque rassemblera les ouvrages les plus populaires de l’ époque dont les fameux feuilletons. La Belle Epoque est caractérisée par un développement industriel et technologique sans précédent. Par l’émergence du cinéma et de la photographie, mais aussi de la musique mécanique et de la communication technique. De nombreux objets installés dans le parcours en témoigneront – théâtrophone(téléphone permettant d'écouter l'opéra), Polyphon (ancêtre de la platine musicale), ou encore le premier projecteur par exemple. Un système de médiation numérique permettra d’écouter, de lire, et de voir, de nombreux développements pédagogiques au fil des salles, qui concerneront l’histoire, la géographie, la littérature et les arts, dans la région normande à la Belle-Epoque.

Exposition temporaire: « l’Atelier d’Elstir »

Dans un espace distinct d’environ 300 m2 (« L’atelier d’Elstir »), cependant partie intégrante du parcours général du musée, on proposera des expositions temporaires, qui pourront être des visions ou interprétations contemporaines de la Belle Epoque par des artistes et créateurs d’aujourd’hui ; ou des focus sur un thème ou un artiste de l’époque. Cette espace pourrait être conçu selon une logique de modularité, de manière à pouvoir accueillir des manifestations ponctuelles (projections, conférences, dîners, etc.), dans le cadre de la politique événementielle du Musée. » (Extraits du PSC, Jérôme Neutres, Président du CSC)

Services aux publics« Les jardins accueilleront un café aux couleurs de la Belle Epoque, ainsi qu’un herbier proustien et un espace de jeux 1900. Une librairie-boutique proposera un assortiment lié à la thématique du musée.» (Extraits du PSC, Jérôme Neutres, Président du CSC).Il est également prévu que le musée puisse disposer d’un espace dédié à l’accueil des jeunes publics et publics scolaires dans le cadre d’ateliers pédagogiques.

Perspective de préfiguration. Source : Nathalie Crinière

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2. Le contexte scientifique et culturel La thématique Marcel Proust – Belle Epoque dans le paysage muséal national et international (cf Analyse marketing du projet de Musée Belle Epoque Marcel Proust à Cabourg, Ville de Cabourg.)Les thématiques Belle Epoque et Marcel Proust ne sont pas les plus exploitées au sein des musées nationaux et internationaux. La seule institution dédiée à Marcel Proust est la Maison de Tante Léonie àIlliers-Combray, ville qui, elle aussi, possède un fort lien historique avec l’auteur. On note que dans la région, aucune structure ne propose d’exposition ou d’immersion au cœur de ces thématiques. A Paris, plusieurs sites proposent un aperçu de la capitale durant la Belle Epoque avec des reconstitutions de chambres ou autres pièces de maisons bourgeoises, expositions de garde-robe de prestige, etc. Toutefois, la Belle Epoque est un peu représentée à l’international, un musée en Belgique et des expositions temporaires au prestigieux MET, au Musée des Beaux-Arts de Montréal, en Italie.

Musée de la Belle Epoque, Jouy-Sous-Les Côtes, Meuse. Écomusée privé restituant l’habitat et la vie quotidienne rurale de Lorraine dans les années 1900.

JOUY-SOUS-LES-CÔTESPARIS

Musée des Arts forains, ParisMusée spectacle dédié àl’événementiel. De gestion privéé, il restitue une fête foraine de la Belle Époque au travers d’anciens manèges utilisables par le public. Accessible sur réservation.

Collection 1900, Maxim’s, ParisCollection « Art Nouveau » réunie par Pierre Cardin présentée dans un espace de 300m² restituant l’appartement d’une courtisane de la Belle Epoque.

Chambre de Marcel Proust, Musée Carnavalet, ParisPeriod Room restituant la Chambre de Marcel Proust à Paris.

La Maison de Tante Léonie, Illiers-CombrayRestitution de la Maison de la tante de Marcel Proust ; l’univers dont se remémore l’auteur lors de la dégustation de la fameuse madeleine. Géré par la Société des Amis de Marcel Proust et des Amis de Combray.

Centre de la Belle Epoque, Blankenberge, Belgique.Dédiée à l’histoire du développement la station balnéaire flamande de 1870 à 1914, le Centre géré par la municipalité et organisédans 3 villas, regroupe un espace d’exposition et un centre de ressources.

BLANKENBERGE (BE)

ILLIERS-COMBRAY

Musée de la Belle Epoque, Jouy-Sous-Les Côtes, Meuse. Écomusée privé restituant l’habitat et la vie quotidienne rurale de Lorraine dans les années 1900.

JOUY-SOUS-LES-CÔTESPARIS

Musée des Arts forains, ParisMusée spectacle dédié àl’événementiel. De gestion privéé, il restitue une fête foraine de la Belle Époque au travers d’anciens manèges utilisables par le public. Accessible sur réservation.

Collection 1900, Maxim’s, ParisCollection « Art Nouveau » réunie par Pierre Cardin présentée dans un espace de 300m² restituant l’appartement d’une courtisane de la Belle Epoque.

Chambre de Marcel Proust, Musée Carnavalet, ParisPeriod Room restituant la Chambre de Marcel Proust à Paris.

La Maison de Tante Léonie, Illiers-CombrayRestitution de la Maison de la tante de Marcel Proust ; l’univers dont se remémore l’auteur lors de la dégustation de la fameuse madeleine. Géré par la Société des Amis de Marcel Proust et des Amis de Combray.

Centre de la Belle Epoque, Blankenberge, Belgique.Dédiée à l’histoire du développement la station balnéaire flamande de 1870 à 1914, le Centre géré par la municipalité et organisédans 3 villas, regroupe un espace d’exposition et un centre de ressources.

BLANKENBERGE (BE)

ILLIERS-COMBRAY

Un thème faiblement représenté dans le cadre de dispositifs publics permanents

Des propositions nationale principalement concentrées dans la capitale

Une thématique bien représentée dans l’offre d’expositions temporaires des grandes instituions internationales (MET, Musée Galliera, Grasse, Montréal, Milan, Bilbao, etc.)

Forces Faiblesses

Marcel Proust et la thématique de la Belle Epoque : des sujets historiquement liés

à l’image de la ville bénéficiant d’une renommée internationale.

une dynamique partenariale conséquente bénéficiant notamment de

l’investissement de personnalités du monde muséal et culturel, ainsi que d’experts

reconnus, réunis dans le cadre du CSC mis en place par le ville.

Une dimension historique et littéraire à haute valeur ajoutée sur le plan

pédagogique ( jeunes publics et publics scolaires) et événementiel (évènements

commémoratifs, conférences scientifiques et culturelles, etc.)

Un projet scénographique, artistique, poétique et immersif, un recours aux

nouvelles technologies apte à attirer les jeunes publics, les familles, mais aussi à

moderniser et dynamiser l’image de Marcel Proust et de la littérature du début du

XXème siècle.

Une population locale et une clientèle touristique pré sensibilisées et en demande

d’activités culturelles.

L’opportunité, à la fois, de diversifier l’offre d’équipements culturels à l’échelle du

Pays d’Auge et de pallier l’absence d’équipement spécifiquement dédié à la

thématique Belle Epoque et à l’œuvre de Marcel Proust, à l’échelle nationale.

L’Espace Culturel Bruno Coquatrix : un établissement connu du territoire, aux

normes de sécurité et d’accessibilité nécessaire à l’accueil du public.

La nécessité de renouveler régulièrement l’exposition

permanente , par une dynamique de prêt nécessitant des

moyens humains supplémentaires, investis dans un cadre

pérenne.

De la même manière, le recours aux dispositifs numériques

doit être mis en regard du risque de détourner certains

segments de public (sénior et adepte des musées dit «

classique » notamment) et de la nécessité d’un renouvellement

constant face au risque d’obsolescence.

La capacité limitée de stationnement aux abords immédiats

du site nécessitant de renvoyer aux espaces de stationnements

existants, facilement saturés en saison touristique notamment.

2. Le contexte scientifique et culturel

Synthèse des forces et faiblesses du projet identifiées par la Ville (cf Analyse marketing du projet de Musée Belle Epoque Marcel Proust à Cabourg, Ville de Cabourg.)

En cours d’actualisation dans le cadre de la finalisation du PSC

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3. Le positionnement du projet

Le positionnement et le dimensionnement du futur équipement détaillant notamment les objectifs stratégiques, la politique des publics et le mode d’exploitation envisagés seront précisés dans le cadre du PSC.

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II. Diagnostic du site et du bâti

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1. Situation urbaine

Accès et desserte :A 5 minutes à pied du cœur urbain et du front de mer, la parcelle est implantée au 15 de l’avenue Raymond Poincaré, à l’angle de l’avenue de la libération. Son accès principal est situé au droit de l’avenue Raymond Poincaré et dessert le parc.. Un accès direct, depuis l’avenue de la libération, dessert le bâtiment, ses espaces et ses services.

Contexte réglementaire:La Parcelle AL16 qui accueille le bâtiment est située en zone UB du PLU. Elle est également situé en zone 5 de la ZPPAUP (AVAP en cours d’approbation). Les dispositions du PLU s’appliquent donc dans la limite de celles prévues par le règlement de l ’AVAP.

L’eau, fortement présente sur le territoire, du fait de la présence du littoral et des cours de la Dives et de la Divette, est peu perceptible à l’échelle du site. La parcelle échappe aux zones d’aléas répertoriées dans les différents documents de prévention des risques d’inondation ou de submersion en cours d’élaboration.

Stationnement:Le site n’abrite actuellement aucun parking.Les déposes en autocars et livraison se font depuis la rue.Les parkings devant l’Office de Tourisme et la Mairie sont gratuits d’octobre à Paques et payants tous les week-ends, jours feries et ponts, les mois d’avril, mai, juin et septembre et tous les jours en juillet et aout. Le parking Place du Marché, qui accueille les autocars, est gratuit mais inaccessible les jours de marchés. Les autres parkings accueillent les véhicules gratuitement tout au long de l’année.

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2. Contexte environnemental

Les orientations : L’édifice forme un ensemble d’un seul tenant, bâti au centre de la parcelle. La construction est constituée :- du bâtiment d’origine en T, côté Sud - d’un bâtiment Extension, adossé en face nord du bâtiment d’origine, organisé en U et ménageant une cour centrale de 10,00 x 10,00 m environ, couverte et aménagée ,- de pavillons annexes en façade Ouest.

Le milieu physiqueHydrologie : : l’eau, fortement présente sur le territoire, du fait de la présence du littoral et des cours de la Dives et de la Divette, est peu perceptible à l’échelle du site. La parcelle échappe aux zones d’aléas répertoriées dans le Plan de prévention des risques littoraux de l’estuaire de la Dives en cours d’élaboration (prescription par arrêtépréfectoral du 04 avril 2016). Géologie : Le secteur s’intègre dans la vaste dépression de la baie de Seine, située entre la Manche centrale au Nord, le Cotentin à l’Ouest et le Bassin parisien au Sud et à l’Est. Dans le secteur de Cabourg, la géologie est dominée par les formations quaternaires (dunes et remplissage marins). À l’arrière du cordon dunaire, les remplissages marins re cents surmontent des dépots tourbeux. Le matériel rocheux est constitué d’argiles, de marnes et de calcaires marneux.

Le climatLa région de Normandie est caractérisée par un climat océanique : des températures douces, une pluviométrie

relativement abondante, en lien avec les perturbations atlantiques et bien répartie tout au long de l’année, et un régime de vent dominant de secteur sud-ouest à ouest. Les vents les plus forts sont enregistrés en hiver dans les zones exposées que sont les côtes de l’ouest du Cotentin ainsi que les caps situés au nord de la région. Les précipitations annuelles se situent autour d’une moyenne de 700mm. On relève en moyenne 60 jours de vents forts (rafales supérieures à 16 m/s) dans la région Deauville/Saint Gatien. Le taux d'ensoleillement annuel y est de 1600 en moyenne, et les moyennes de températures minimales et maximales sont comprises entre 7 et 15 degrés.

Les écosystèmesIl n’est pas noté de protections environnementales sur la parcelle. Cependant, le parc de la Villa Bel Abri est répertorié par l’AVAP comme partie intégrante de la Trame Verte de la commune. Une liste d’essence figure dans le cahier de recommandations, en fonction des destinations : haie, plantations d’alignements et les éléments existants et indigènes à préserver.

Les servicesTransports en communs : la parcelle n’est pas desservie par les transports en commun. La commune ne disposant pas d’un réseau de bus publics. La gare de Dives-Cabourg est située à 1,5km.Collecte de déchets : la collecte des déchets est gérée par la communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge.

Les contraintes dues aux vestiges archéologiques et aux risques naturelsA ce jour, le site ne présente pas de contraintes spécifiques dues aux vestiges archéologiques ou aux risques naturels.

Extrait du Plan de l’AVAP, en attente d’approbation.

15

3.

3. Diagnostic du site et du bâti

Diagnostic architectural

Historique de la Villa Bon Abri

La Villa Bon-Abri a été édifiée dans les années 1860. L’édifice présente à l’origine la physionomie d’une maison de maître s’organisant autour d’un corps de logis orienté au sud, augmenté de communs, à l’est et au nord. (1.)La Fondation du Patrimoine rappelle le caractère architectural particulier du bâtiment .Constitué d’un appareillage de briques rouges et ocres, son avant-corps central polygonal relève de la typologie des maisons de plaisance. Elle est actuellement recouverte d’un enduit qui reprend les motifs décoratifs et lucarnes à la normande.

Elle est complétée d’un avant-corps polygonal en pierre de Caen, édifié 14 ans plus tard. (2.)

De 1948 à 1963, elle devient une pension de famille et porte le nom de « Villa Bon Abri ». Une façade arrière est créée sur le parc, enfermant une cour, couverte ultérieurement. (3.)

L’édifice est racheté par l’Etat, en 1963, puis par la ville de Cabourg entre 1974 et 1975, pour abriter le Centre National des Villes Jumelées, appelé « Maison des Cités Unies ». Entre 1998 et 2006, son intérieur est entièrement réhabilité et aménagé en espace culturel accueillant des concerts, des conférences et des expositions, ainsi que des associations tels que l’école de musique, l’école de danse et de yoga. En 2006, l’espace culturel est inauguré, en hommage à Bruno Coquatrix, Maire de Cabourg de 1971 à 1979.

Etat actuel Malgré les nombreuses transformations subies lors de sa rénovation en établissement recevant du public, elle conserve l’essentiel du vocabulaire de villégiature de qualité dont les motifs géométriques répétés sur toutes les surfaces ainsi que les modénatures lui apportent une dimension esthétique lumineuse.

A l’heure actuelle, l’état de vétusté du bâtiment semble en rapport avec son âge. Aucune pathologie particulière ne semble apparente.

Une vérification des caractéristiques des planchers devra être menée, à partir du dossier de récolement, ou d’une campagne de sondage :- Planchers poutrelles BA avec hourdis par bacs PVC sur le bâtiment d’origine,- Type de plancher à définir sur l’Extension moderne.

1860

1874

1950

1.

2.

3.

16

3. Diagnostic du site et du bâti Diagnostic architectural

17



Analyse du cadre bâti

18



Analyse du cadre bâti

Les murs de façade du bâtiment d’origine sont réalisés en briques pleines de 6 x 11 x 22 cm, avec parement extérieur par enduit avec dessin de fausse briques. Cet enduit est en mauvais état et devra être refait en totalité soit par un système identique, soit en récupérant le parement briques, soit par réfection d’une brique de parement.

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Analyse du cadre bâtiCompte tenu de l’indigence de cette greffe qui présente cependant un bon état général, la façade Nord de l’Extension en maçonnerie devrait être « relookée », voire végétalisée.

La façade Est, plus éclectique, mériterait une restauration classique pour résoudre les différents désordres apparus au fil du temps, et ce, afin de revaloriser les différentes strates de l’évolution architecturale de l’édifice.

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3.

4. Diagnostic fonctionnel et techniqueOrganisation fonctionnelle et équipements techniques:

S’organisant sur 3 niveaux, la « Villa Bon Abri » accueille aujourd'hui l’espace Culturel « Bruno Coquatrix », qui accueille aujourd’hui des associations culturelles, dont l’école de musique, ainsi qu’une salle d’exposition et des logements saisonnier. Le bâtiment d’origine comporte un RDC surélevé, avec un sous-sol partiel. Le restant du bâtiment étant sur vide sanitaire partiel. Le volume bâti, 800 m2 (SU) environ devrait convenir aux besoins du projet.

Il s’agit d’un ERP classé L et R de 4ème catégorie (300 personnes). La parcelle est raccordées aux réseaux.

Accessibilité PMRL’accessibilité du rez-de-chaussée et du premier étage du bâtiment par les personnes à mobilité réduite et notamment par les usagers en fauteuil roulant, est déjàassurée par l’installation d’un monte-handicapés. Les combles ne sont pas accessibles aux PMR.

Equipements techniques (cf plan des réseaux p.20 à 22):

ChauffageLa production de calories est actuellement assurée par 2 chaudières gaz :1 chaudière desservant l’ensemble du bâtiment, à partir de départs régulés par zone ,1 chaudière dédiée au logement du gardien.Les 2 chaudières devraient pouvoir être réutilisées.Le chauffage se fait par radiateurs. Ce système pourrait cohabiter avec d’autres mode : Traitement d’air, plancher ou plafond chauffant.

VentilationLe bâtiment principal, les logements et le volume central sont ventilés mécaniquement en simple flux. Le bâtiment d’extension, exposé nord ouest, n’est pas ventilé.Sur la base d’un effectif de 300 personnes, les besoins en renouvellement d’air hygiénique sont de 6 000 m3/h. Le renouvellement hygiénique le l’air pourrait donc être traité par un système en double flux avec récupérateur d’énergie.

ElectricitéCompte tenu des transformations et adaptations nécessaire, l’ensemble des installations devront être revues.

Equipements sanitaires :Il sera prévu au minimum à chaque niveau :1 WC PMR 2 cabines sanitaires

Aménagements et finitionsCompte tenu du changement d’affectation des locaux, une réfection totale des aménagements et finitions intérieures sera prévu.

Aménagements extérieursL’ensemble des aménagements extérieurs seront à revoir suivant projet paysager à créer.

21

3.

4. Diagnostic fonctionnel et techniqueEtat des surfaces disponibles:

Sous-Sol

Rez-de-Chaussée

22

3.

4. Diagnostic fonctionnel et technique Etat des surfaces disponibles:

R+1

23

3.

4. Diagnostic fonctionnel et technique Etat des surfaces disponibles:

R+2

24

3.

4. Diagnostic fonctionnel et techniqueTableau des surfaces: Etat actuel

910,84 m²Totale

100183,4Total

32,7153762360Logement

67,28462377123,4combles

2ème étage

100308,4Total

7,95719844424,54Bureaux

11,1024643334,24Studio2

9,47470817129,22Studio1

1,1024643323,4WC

17,5097276354Salle de dessin

27,0103761383,3Circulations

3,27496757510,1Salle de musique3

5,31776913116,4Bureau



1er étage

100402,54Total


11,1790132745Salle de réunion

13,6632384455Vestiaires + bureaux

3,56237889414,34Sanitaires

2,85685894611,5chaufferie

2,3103294089,3Loge de gardien

17,9609479872,3Salle de danse

29,51259502118,8Galerie

RDC

10016,5Total

42,424242427Débarras 2

57,575757589,5Débarras 1

Sous‐sol

Pourcentage(%)Superficie(m²)EspaceEtage

910,84 m²Totale

100183,4Total

32,7153762360Logement

67,28462377123,4combles

2ème étage

100308,4Total

7,95719844424,54Bureaux

11,1024643334,24Studio2

9,47470817129,22Studio1

1,1024643323,4WC

17,5097276354Salle de dessin



5,31776913116,4Bureau



1er étage

100402,54Total


11,1790132745Salle de réunion

13,6632384455Vestiaires + bureaux

3,56237889414,34Sanitaires

2,85685894611,5chaufferie

2,3103294089,3Loge de gardien

17,9609479872,3Salle de danse

29,51259502118,8Galerie

RDC

10016,5Total

42,424242427Débarras 2

57,575757589,5Débarras 1

Sous‐sol

Pourcentage(%)Superficie(m²)EspaceEtage

25

Etat actuel : plan des réseaux

4. Diagnostic fonctionnel et technique

26

Analyse des réseaux:

4. Diagnostic fonctionnel et techniqueRDC

27


Analyse des réseaux

R+1

28

Analyse des réseaux

4. Diagnostic fonctionnel et techniqueR+2

29

Les diagnostics réglementaires


Les diagnostics réglementaires du bâtiment seront fournis par le Maître d’Ouvrage, dans des délais compatibles avec le développement des études. Pour mémoire, un Diagnostic Amiante Avant Travaux sera nécessaire, le DTA étant insuffisant.

Principe généralLe niveau qualitatif des prestations à prendre en compte lors du développement des études sera établi de manière à respecter les objectifs généraux ci-après.

Isolation thermiqueLes obligations sont fixées par l’arrêté du 13 juin 2008. S’agissant d’un projet de réhabilitation, d’une surface inférieure à 1 000 m2, Il sera fait application de la RT élément par élément. L’ensemble des éléments participant aux performances thermiques du bâtiment devront être mis à niveau (isolation thermique, menuiseries extérieures, toitures, etc.)

Confort acoustiqueLe bâtiment n’est pas soumis à des contraintes phoniques extérieures particulières. L’activité projetée n’est pas non plus susceptible de nuisance pour l’environnement. L’attention se portera donc : Sur les conditions intérieures d’acoustique des locaux. Sur le niveau de pression acoustique des nouvelles installations techniques qui ne sera pas supérieur à NC 35.

Gestion des énergiesLa gestion de l’efficacité énergétique s’articulera sur 3 leviers : La diminution des besoins relatifs au bâti ; La bonne conception des équipements techniques du bâtiment et leur gestion ;

Le comportement de l'utilisateur .La recherche d’un label n’est pas envisagée. Les solutions visant à l’obtention de la meilleure performance avec une moindre consommation d’énergie seront recherchées, notamment pour le chauffage, la ventilation et l’éclairage du site.

L’accessibilité PMRL’accessibilité à tous les niveaux du bâtiment par les personnes à mobilité réduite et notamment par les usagers en fauteuil roulant, est déjà assuré par l’installation d’un monte-handicapés.

DémolitionsL’ensemble des aménagements existant ne participant pas au projet sera purgé. Les gravois seront évacués aux DP. Un tri sélectif des gravois sera organisé.

30

III. Préprogramme

31

3.

1. Les besoins fonctionnels

Espace d’évocation / Period RoomsEspace d’évocation / Period Rooms

AccueilAccueil

BoutiqueBoutiqueSalon de théSalon de thé

Locaux techniqueset logistiques

Administration /

Conservation

Administration /

Conservation

Espacepédagogique / Salle

de conférence

Espacepédagogique / Salle

de conférence

Espace d’immersion / audiovisuel

Espace d’immersion / audiovisuel

Exposition temporaire Exposition temporaire

Accès libre

Accès restreint depuis l’extérieur Accès

restreint

Accès libre Accès libre

Les unités fonctionnelles envisagées dans le cadre du PSC

32


Les effectifs :

Les utilisateurs : - L’équipe en charge de l’équipement- Les chercheurs

Les usagers : - Scolaires (groupes 30 personnes)- Groupes (groupes 50 personnes)- Visiteurs individuels

Le bâtiment futur sera classé en type Y –Catégorie 4 – Effectif : 300 personnes se répartissant comme suit :RDC : 140 personnesEtage : 140 personnesCombles : 20 personnes

Sorties et dégagements : De la teneur des effectifs résultent les besoins suivants :Sorties : Au minimum 2 sorties totalisant 4 Unités de Passage (UP),Escaliers : Au minimum 2 escaliers totalisant 3 UP(1 escalier de 2UP et 1 escalier de 1 UP.

Les grandes fonctions:

Pôle AccueilPôle Exposition / AnimationPôle Conservation / AdministrationPôle Technique et logistique Espaces extérieurs

Surfaces indicatives

TABLEAU GENERAL DES SURFACES

CodeFonction SU en m² Total SU

en m²

A. Pôle Accueil

A.1. Accueil / Boutique 45

100A.2. Salon de thé 45

A.3. Vestiaires / Sanitaires 10

B. Pôle Exposition / Animation

B.1. Espaces muséographiques 400 465

B.2. Espace pédagogique / salle de conférence 65

C. Pôle Conservation / Administration

C.1. Espaces de travail et de conservation 145

185C.2. Espace d’étude et de consultation 30

C.3. Sanitaires 10

D. Pôle technique et logistique

D.1. Locaux techniques 4060

D.2.Stockage / Logistique 20

E. Espaces extérieurs

E.1. Déambulation / Accès pmpm

E.2. Jardin pm

Total 810

810m² utilisés (hors circulations) sur les 910m² disponibles

33

Schéma général des fonctions:


Circuit produitsCircuit publicCircuit utilisateursAccès libreAccès restreintAccès sous contrôle

Accès depuis l’extérieur


B.2. Espace pédagogique

B.1. Espaces muséographiques

A. Pôle Accueil

A.1. Accueil /Information/

Boutique

A.2. Salon de thé

A.3. Vestiaire / Sanitaire


D.1. Locaux techniques

D.2. Stockage

C. Pôle conservation

C.1. Espaces de travail C.2. Espace

d’étude et de consultationE. Espaces extérieurs

E.1. Circulation /

Accès

E.2. Parc

Accès public

Accès utilisateurs

C.3. Sanitaires

34

3. Tableaux des surfaces et besoins fonctionnels par pôle

Pôle Accueil

A - POLE ACCUEIL

code Entité fonctionnellem² SU

code Sous-ensemble m² SU

A.1 Accueil / Boutique

45

A1.1 Accueil - Billetterie 10

A1.2 Boutique 20

A.1.3Accueil groupe / accueil scolaire 15

A.2 Salon de thé

45

A2.1Espace détente -dégustation 35

A2.2 Comptoir - Préparation 10

A.3

Sanitaires

10

A.3.1 Vestiaire 5

A.3.2 sanitaires H/F 2

A.3.3 1 sanitaire PMR 3

TOTAL SU 100 m²

35



A. Pôle Accueil



E.Espaces extérieurs

Accès public


A.1. Accueil – Billetterie - Contrôle

A.1.2. Boutique

A.1. ACCUEIL - BOUTIQUE

A.2.2. Comptoir -Préparation

A.2.1.Espace détente et dégustation

A.2. SALON DE THE

A.3. SANITAIRES

A.3.1 Vestiaire

A.3.2 Sanitaires

H/F

A.3.3 Sanitaire

PMR

A.1.3 Réception groupe / scolaires

36


Pôle Animation

B – POLE ANIMATION

code Entité fonctionnelle SU code Sous-ensemble SU

B.1 Espaces muséographiques

400

B.1.1Espace d’immersion / audiovisuel 240

B.1.2 Espace d’immersion / Audiovisuel 85

B.1.3. Exposition temporaires 75B. 2 Espaces pédagogiques

65 B.2.1 Atelier pédagogique / Salle de conférences 55

B.2.2 Sanitaires / Vestiaires 10

TOTAL SU 465 m²

37







B.1.2. Espace d’évocation / PeriodRooms

B.1.3. Exposition temporaire

B.1. ESPACES MUSEOGRAPHIQUES

A. Pôle Accueil

B.2.2. Sanitaires

B.2.1.Atelier pédagogique / Salle de

conférence

B.2. ESPACES PEDAGOGIQUES B.1.1. Espace d’immersion / audiovisuel

38


C – POLE CONSERVATION

code Entité fonctionnelle SU code Sous-ensemble SU

C1 Espaces de travail et de conservation

145

C.1.1 2 à 3 Bureaux 30C.1.2. Espace de vie 10C.1.3 Salle de réunion 35C.1.4 Régie des œuvres

petits et moyens formats

35

C.1.5 Régie des œuvres grand format

35

C2 Espaces d’étude et de consultation 30 C.2.1 Espace de consultation

/ Centre de ressources30

C3 Sanitaires 10 C.3.1 Sanitaire H/F 10

TOTAL SU 185m²

Pôle Conservation

39



B. Pôle AnimationE.

Espaces extérieurs


C. Pôle Conservation

C.1.1. Bureaux

C.1.3. Régie des œuvres

C.1. ESPACES DE TRAVAIL

A. Pôle Accueil

C.2.2.Bibliothèque / centre de ressources

C.2.1. Espaces de consultation

C.2. ESPACES ETUDE ET CONSULTATION

Accès utilisateurs

C.3. SANITAIRES

C.1.2. Salle de réunion

C.4. ESPACE DE VIE

40


Pôle Technique et Logistique

D - POLE TECHNIQUE & LOGISTIQUE

code Entité fonctionnelle SU en m² code Sous-ensemble SU en m²

D1 Locaux techniques

40

D.1.1 CTA (Centrale de Traitement de l’Air) 15

D.1.2 Chaufferie 15D.1.3 TGBT / Baie de brassage 2D.1.4 Entretien 4D.1.5 Local poubelles 4

D2 Stockage / Logistique 20

D.2.1 Stockage documentation / boutique 10

D.2.2. Stockage matériel jardiniers 10

TOTAL SU 60 m²

41







D.1.1. CTA

D.1.3. TGBT / Baie de brassage

D.1. LOCAUX TECHNIQUES

A. Pôle Accueil

D.2.2.Stockage matériel jardiniers

D.2.1. Stockage documentation

/ boutique

D.2. STOCKAGE

D.1.2. Chaufferie

D.1.5 Local poubelles

D.1.4. Local entretien

42


Pôle Technique et Logistique

E – ESPACES EXTERIEURS

code Entité fonctionnelle SU en m² code Sous-ensemble SU en m²

E1 Accueil / Accès

m²

E.1.1 Stationnement

E.1.2 Signalétique Accès Musée

E.1.3 Dépose Cars

E2 Jardin m²E.2.1 Espace paysager et ludique

E.2.2 Serres

TOTAL SU pm m²

43



B. Pôle Animation

D.Pôle technique et logistique


E. Espaces extérieurs

A. Pôle Accueil

E.2.1.Espace paysager et ludique

E.2. PARC

E.1.1.Stationnement

E.1. ABORDS DU SITE : CIRCULATION ACCES

E.1.2. Signalétique / Accès Musée

E.1.3. Dépose Cars

E.2.1.Serres

44

IV. Modalités opérationnelles de mise en œuvre

45

1.Schéma d’implantation des fonctions Etat projeté : RDC

Flux sortant

Flux entrant

Accès jardin Circulation publics

46

1.Schéma d’implantation des fonctions

Etat projeté : R+1Circulation publics

Scénario 2: le vide sur rez-de-chaussée pourrait faire l’objet d’une extension, ajoutant 70 m2 supplémentaire d’espace d’exposition, de plain pied avec les circulations Nord (exposition temporaire et atelier pédagogique).

47

1.Schéma d’implantation des fonctions

Etat projeté : R+2

48

2.Estimation des coûts d’investissement

La décomposition de l’enveloppe budgétaire de 3 600 000 € tous frais compris s’établit comme suit :

Désignation HT TVA 20% TTC

Travaux Bâtiment 1 933 100,00 386 620,00 2 319 720,00

Aménagement paysagers 140 000,00 28 000,00 168 000,00

Budget prévisionnel travaux 2 083 100,00 414 620,00 2 487 720,00

Honoraires et frais annexes (20% 416 620,00 83 324,00 499 944,00

Total 2 499 720,00 499 944,00 2 999 664,00

Scénographie 500 000,00 100 000,00 600 000,00

Total 2 999 720,00 599 944,00 3 599 664,00

49

3.Planning de réalisation

Livraison prévue en janvier 2020

Phase 1 – Préprogramme Preprogramme... · d'envergure destiné à répondre aux objectifs de...

Documents

Transcript of Phase 1 – Préprogramme Preprogramme... · d'envergure destiné à répondre aux objectifs de...