Pelicula du 21 Mars 2013

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TEMPS FORT 19H45_CINÉMATHÈQUE 1 SOIRÉE MÉDIAS ET POUVOIR El diario de Agustín de Ignacio Agüero en présence d’Edwy Plenel AUTRES FILMS EN COMPÉTITION PROJETÉS AUJOURD’HUI “Mon point de vue prend en compte une large rétrospective historique qui commence avec le choc que fut la Conquête des Amérique par les puissances européennes.” www.arcalt.fr/blog EDWY PLENEL, DANIEL CHABANNES, MARCELA SAID, SOPHIE ERBS, TESS RENAUDO. ILS SONT ARRIVÉS EN QUÊTE DE SOI LA FORÊT EN HÉRITAGE CINÉMA EN MOUVEMENTS Rencontre avec Edwy Plenel Jeudi 21 mars_17h30_Librairie Ombres Blanches Dans le cadre de la “Muestra cinéma et politique” et des 5 ans de Médiapart, rencontres avec Edwy Plenel Président de Médiapart, à l’occasion de la sortie de son livre Le droit de savoir aux éditions Don Quichotte. LA PELíCULA www.cinelatino.com.fr Les 25 es Rencontres de Toulouse le quotidien de Cinélatino LA ETERNA NOCHE DE LAS DOCE LUNAS de Priscila Padilla [Colombie, Bolivie - 2012 - 1h29] 12H00 _ ABC 1 SOY MUCHO MEJOR QUE VOS de Ché Sandoval [Chili - 2013 - 1h25] 14H00 _ ABC 1 JOVEN Y ALOCADA de Marialy Rivas [Chili- 2012 - 1h32] 16H15 _ CINéMATHèQUE 1 Après une rencontre imprévue, Analia, débarquée de sa province à Buenos Aires, décide d’assumer une nouvelle identité, celle d’une jeune fille arabe, libanaise et musulmane. Elle se choisit un prénom affectif, Habiba, qui signifie bien-aimée en arabe. Ce personnage, au premier abord timide et réservé, s’intègre rapidement et avec une grande facilité à la communauté libanaise. Cours d’arabe et de religion, Habi apprend vite, se passionnant pour cette culture qui la touche profondément. Analia se cherche à cet âge (20 ans) où commence sa vie de jeune adulte. En déci- dant de rester à Buenos Aires, elle fugue loin de sa mère très pesante dans sa vie. Son ancienne vie familiale n’est pourtant L’oncle d’Amérique, le rêve de fortune... là, c’est raté. Daniele Incalcaterra, le réali- sateur, et son frère, italiens, ont hérité de leur père quelques dizaines d’hectares de forêt sauvage paraguayenne, qu’on appelle l’Impénétrable. Celle-là même qu’aujourd’hui, des ravageurs, affidés du soja transgénique, défrichent par milliers d’hectares. Récupérer son héritage pour le léguer aux natifs, louable intention ini- tiale, peut faire que l’héritage américain devienne un nid de frelons où il ne fait pas bon mettre le bout de son nez. Qu’à cela ne tienne, Daniele en profite pour démonter un système de corruptions, d’usurpations et d’abus de pouvoir qui nous ramène Pour son premier long métrage, le réalisa- teur Caetano Gotardo, nous offre une belle rencontre avec le cinéma brésilien : scé- nario et mise en scène construisent une œuvre cinématographique touchante. Le récit débute dans une allégresse quotidi- enne, presque monotone. Des séquences à la reproduction quasi photographique font grandir l’intrigue chez le spectateur. L’importance est également donnée au temps, au silence, à la musique et à la chanson qui contribuent à l’atmosphère et éveillent nos émotions. Les mouvements et les gestes sont au centre de l’image, le titre original du film O que se move y faisant d’ailleurs référence. jamais évoquée. Les amitiés et les rencontres amoureuses la déstabilisent. Cependant, ces moments de partage lui font affronter ses peurs et lui ouvrent de nouvelles portes. Pour son premier long-métrage, la jeune réalisatrice María Florencia Álvarez a placé cette recherche d’identité dans un contexte surprenant, autour de la commu- nauté musulmane portègne. Elle parle d’islam avec une grande ouverture d’esprit : « Je crois qu’il est très difficile de compren- dre l’islam et sa richesse d’un point de vue occidental, j’aimerais que le film puisse faire passer un peu de tolérance. » P.O. jusqu’à 500 ans en arrière, quand cer- tains décidèrent que les autochtones d’Amérique n’existaient pas... On apprend beaucoup en héritant, et on en apprend de belles : c’est, dans ce cas, un sport de combat. O.B. L’œuvre se construit au fur à mesure et les histoires de familles se succèdent et s’entrecroisent. La figure de la mère et de l’enfant comme fil conducteur. Le dévoile- ment incertain, des présences et des épi- sodes forts en font toute l’intensité. Un film qui convoque une réalité forte et universelle sans pour autant puiser dans les sujets de société du pays « émotionnelle dans un contexte politique ». S.C. HABI, LA EXTRANJERA MARÍA FLORENCIA ÁLVAREZ/ARGENTINE 2013/1H32 21 mars_20h_Gaumont Wilson O QUE SE MOVE CELUI QUE NOUS LAISSERONS CAETANO GOTARD0 /BRÉSIL 2012/1H37 21 mars_21h30_ABC 1 EL IMPENETRABLE DANIELE INCALCATERRA ET FAUSTA QUATTRINI/ ARGENTINE 2012/ 1H35 21 mars _ 17h40 _ ABC 1 [COMPÉTITION FICTION] Le film est né d’une coproduction entre les Argentins Lita Stantic (qui a produit entre autres les films de Lucrecia Martel) et Hugo Sigman et le cinéaste brésilien Walter Salles (Carnets de voyage, Central do Brasil). [COMPÉTITION DOCUMENTAIRE] En Argentine, « El Impenetrable » est une grande région vierge de 6 000 000 d’hectares, située dans la plaine du Chaco occidental, au Nord-ouest de la province du Chaco. On y trouve un parc protégé, le parc provincial Loro Hablador (ou Parc provincial du Perroquet parleur), espèce de guacamayo d’Amérique du Sud. Y vivent plusieurs espèces protégées, comme le tatou mulita, le daguet gris, le pécari (catagonus wagneri), le puma, le jaguar ou yaguareté, le tatou carreta ou cabassou chacoensis, le tamandua ou oso melero et les fourmiliers et tamanoirs, le tapir. [COMPÉTITION FICTION] Sans être tout à fait une comédie musicale, le film de Caetano Gotardo en utilise les atouts mélodramatiques dans quelques scènes. Cette année, le cinéma brésilien, à travers les films programmés, met à l’honneur la musique, toutes sections confondues : Tropicália film de clôture de la remise des Prix de la Compétition Documentaire, Ouvir o rio en Compétition Documentaire, Tourbillon en Panorama (Re)voir. APÉRO CONCERT 18H30_COUR DE LA CINÉMATHÈQUE HOLIMBO Musique latine: cumbia, chacha, latin, boogaloo... n ° 6 jeudi 21 mars 2013 en partenariat avec RETROUVEZ SUR LE BLOG LINTÉGRALITÉ DE LENTRETIEN DE WILLIAM VEGA, LE RÉALISATEUR DE LA SIRGA 9H00 - 10H45 / LA SIRGA “Réalisme et violences latentes” avec le réalisateur William Vega (Colombie) INTERVENANTES: AMANDA RUEDA (UNIVERSITÉ DU MIRAIL) ET PAOLA GARCIA (UNIVERSITÉ D’AVIGNON ET DES PAYS DU VAUCLUSE) 11H -13H / JOVEN Y ALOCADA “Genre et politiques de la représentation” avec la réalisatrice Marialy Rivas (Chili) INTERVENANTES: MICHÈLE SORIANO (UNIVERSITÉ DU MIRAIL) ET JUSTINE BONNO (UNIVERSITÉ DU MIRAIL) ATELIER CINÉMA genre et politique JEUDI 21 MARS DE 9H à 13H Salle D31 Maison de la Recherche, UNIVERSITÉ TOULOUSE II - LE MIRAIL

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T E M P S F O R T19H45_CINÉMATHÈQUE 1

SOIRÉE MÉDIAS ET POUVOIR El diario de Agustín de Ignacio Agüero

en présence d’Edwy Plenel

A U T R E S F I L M S E N C O M P É T I T I O N P R O J E T É S A U J O U R D ’ H U I

“Mon point de vue prend en compte une large rétrospective historique qui commence avec le choc que fut la Conquête des Amérique par les puissances européennes.”

www.arcalt.fr/blog

EDWY PLENEL, DANIEL CHABANNES, MARCELA SAID, SOPHIE ERBS, TESS RENAUDO.

ils sont arrivés

E n q u ê t E d E s o i

L a f o r ê t E n h é r i ta g E

Cinéma En mouvEmEnts

rencontre avec Edwy Plenel Jeudi 21 mars_17h30_Librairie Ombres BlanchesDans le cadre de la “Muestra cinéma et politique” et des 5 ans de Médiapart, rencontres avec Edwy Plenel Président de Médiapart, à l’occasion de la sortie de son livre Le droit de savoir aux éditions Don Quichotte.

LA PELíCULA

www.cinelatino.com.fr

Les 25es Rencontres de Toulouse le quotidien de Cinélatino

LA ETERNA NOCHE DE LAS DOCE LUNAS de Priscila Padilla [Colombie, Bolivie - 2012 - 1h29] 12h00 _ ABC 1

SOY MUCHO MEJOR QUE VOS de Ché Sandoval [Chili - 2013 - 1h25] 14h00 _ ABC 1

JOVEN Y ALOCADA de Marialy Rivas [Chili- 2012 - 1h32] 16h15 _ CInémAThèqUE 1

Après une rencontre imprévue, Analia, débarquée de sa province à Buenos Aires, décide d’assumer une nouvelle identité, celle d’une jeune fille arabe, libanaise et musulmane. Elle se choisit un prénom affectif, Habiba, qui signifie bien-aimée en arabe. Ce personnage, au premier abord timide et réservé, s’intègre rapidement et avec une grande facilité à la communauté libanaise. Cours d’arabe et de religion, Habi apprend vite, se passionnant pour cette culture qui la touche profondément.Analia se cherche à cet âge (20 ans) où commence sa vie de jeune adulte. En déci-dant de rester à Buenos Aires, elle fugue loin de sa mère très pesante dans sa vie. Son ancienne vie familiale n’est pourtant

L’oncle d’Amérique, le rêve de fortune... là, c’est raté. Daniele Incalcaterra, le réali-sateur, et son frère, italiens, ont hérité de leur père quelques dizaines d’hectares de forêt sauvage paraguayenne, qu’on appelle l’Impénétrable. Celle-là même qu’aujourd’hui, des ravageurs, affidés du soja transgénique, défrichent par milliers d’hectares. Récupérer son héritage pour le léguer aux natifs, louable intention ini-tiale, peut faire que l’héritage américain devienne un nid de frelons où il ne fait pas bon mettre le bout de son nez. Qu’à cela ne tienne, Daniele en profite pour démonter un système de corruptions, d’usurpations et d’abus de pouvoir qui nous ramène

Pour son premier long métrage, le réalisa-teur Caetano Gotardo, nous offre une belle rencontre avec le cinéma brésilien : scé-nario et mise en scène construisent une œuvre cinématographique touchante. Le récit débute dans une allégresse quotidi-enne, presque monotone. Des séquences à la reproduction quasi photographique font grandir l’intrigue chez le spectateur. L’importance est également donnée au temps, au silence, à la musique et à la chanson qui contribuent à l’atmosphère et éveillent nos émotions. Les mouvements et les gestes sont au centre de l’image, le titre original du film O que se move y faisant d’ailleurs référence.

jamais évoquée.Les amitiés et les rencontres amoureuses la déstabilisent. Cependant, ces moments de partage lui font affronter ses peurs et lui ouvrent de nouvelles portes.Pour son premier long-métrage, la jeune réalisatrice María Florencia Álvarez a placé cette recherche d’identité dans un contexte surprenant, autour de la commu-nauté musulmane portègne. Elle parle d’islam avec une grande ouverture d’esprit : « Je crois qu’il est très difficile de compren-dre l’islam et sa richesse d’un point de vue occidental, j’aimerais que le film puisse faire passer un peu de tolérance. » P.O.

jusqu’à 500 ans en arrière, quand cer-tains décidèrent que les autochtones d’Amérique n’existaient pas... On apprend beaucoup en héritant, et on en apprend de belles : c’est, dans ce cas, un sport de combat. O.B.

L’œuvre se construit au fur à mesure et les histoires de familles se succèdent et s’entrecroisent. La figure de la mère et de l’enfant comme fil conducteur. Le dévoile-ment incertain, des présences et des épi-sodes forts en font toute l’intensité. Un film qui convoque une réalité forte et universelle sans pour autant puiser dans les sujets de société du pays « émotionnelle dans un contexte politique ». S.C.

hABI, LA ExTRAnjERAMARÍA FLORENCIA ÁLVAREZ/ARGENTINE 2013/1h32

21 mars_20h_Gaumont Wilson

O qUE SE mOvE CELUI qUE nOUS LAISSEROnSCAETANO GOTARD0 /BRÉSIL 2012/1h37

21 mars_21h30_ABC 1

EL ImPEnETRABLEDANIELE INCALCATERRA ET FAUSTA QUATTRINI/ARGENTINE 2012/ 1h35

21 mars _ 17h40 _ ABC 1

[compétition fiction] Le film est né d’une coproduction entre les

Argentins Lita Stantic (qui a produit entre autres les films de Lucrecia Martel) et Hugo Sigman et le cinéaste brésilien Walter Salles (Carnets de voyage, Central do Brasil).

[compétition documentaire] En Argentine, « El Impenetrable » est une grande

région vierge de 6 000 000 d’hectares, située dans la plaine du Chaco occidental, au Nord-ouest de la province du Chaco. On y trouve un parc protégé, le parc provincial Loro Hablador (ou Parc provincial du Perroquet parleur), espèce de guacamayo d’Amérique du Sud. Y vivent plusieurs espèces protégées, comme le tatou mulita, le daguet gris, le pécari (catagonus wagneri), le puma, le jaguar ou yaguareté, le tatou carreta ou cabassou chacoensis, le tamandua ou oso melero et les fourmiliers et tamanoirs, le tapir.

[compétition fiction] Sans être tout à fait une comédie musicale,

le film de Caetano Gotardo en utilise les atouts mélodramatiques dans quelques scènes. Cette année, le cinéma brésilien, à travers les films programmés, met à l’honneur la musique, toutes sections confondues : Tropicália film de clôture de la remise des Prix de la Compétition Documentaire, Ouvir o rio en Compétition Documentaire, Tourbillon en Panorama (Re)voir.

APÉRO CONCERT18H30_COUR DE LA CINÉMATHÈQUE

HOLIMBOMusique latine: cumbia, chacha,

latin, boogaloo...

n°6 jeudi 21 mars 2013

en partenariat avec

RetRouvez suR le blog l’intégRalité de l’entRetien de William vega, le RéalisateuR de la siRga

9h00 - 10h45 / LA SIRgA “Réalisme et violences latentes” avec le réalisateur William vega

(Colombie)Intervenantes:

amanda rueda (unIversIté du mIraIl) et Paola GarcIa (unIversIté d’avIGnon et des

Pays du vaucluse)

11h -13h / jOvEn y ALOCAdA “genre et politiques

de la représentation” avec la réalisatrice marialy Rivas

(Chili)Intervenantes:

mIchèle sorIano (unIversIté du mIraIl) et JustIne Bonno (unIversIté du mIraIl)

ATELIER CINÉMA

genre et politiquejEUdI 21 mARS dE 9h à 13h

Salle d31 maison de la Recherche,

Université toUloUse ii - le Mirail

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