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COMMERCES ET SERVICES en Charente-Maritime www.viseo17.fr E M P L O I P O I D S E C O N O M I Q U E C H I F F R E D ' A F F A I R E S S U R F A C E P R O F I L ? ? ? www.viseo17.fr Maquette : IRO – Mise en page et impression : Imprimerie Rochelaise - Réalisation respectueuse de l’environnement. Imprimé sur du papier PEFC 10-31-1240 LES STATIONS-SERVICE en CHARENTE-MARITIME CCI DE LA ROCHELLE Viséo 17 - 21 chemin du Prieuré 17024 LA ROCHELLE cedex 1 05 46 00 53 96 • www.larochelle.cci.fr CCI DE ROCHEFORT ET DE SAINTONGE Viséo 17 - Corderie Royale 17306 ROCHEFORT cedex 05 46 84 11 84 • www.rochefort.cci.fr Contacts Juillet 2011 Les stations-service en France Retrouvez les sources d’information utilisées et l’intégralité de cette étude sur E M P L O I P O I D S E C O N O M I Q U E C H I F F R E D ' A F F A I R E S S U R F A C E P R O F I L ? ? ? QUELQUES GRANDES TENDANCES Un contexte de plus en plus réglementé Les indépendants, encore les plus nombreux (5 800), sont en forte diminution depuis plusieurs décennies. Ils sont liés aux compagnies pétrolières qui les approvisionnent, parfois par un contrat de franchise. Dans certains cas, ils peuvent ne pas être propriétaires du carburant stocké dans leurs cuves. Quelques-uns, les « pompes blanches », n’ont pas de marque et sont approvisionnés par des grossistes indépendants. Les indépendants sont souvent propriétaires de leurs murs en zone rurale et locataires en ville. Enfin, 60 % d’entre eux ont plus de 55 ans. Le nombre de stations-service des grandes surfaces (GMS) a augmenté de 12 % depuis 10 ans, pour atteindre 4 500 points de vente. Les compagnies pétrolières sont propriétaires de 1 700 points de vente. Ce nombre a diminué d’un tiers depuis 10 ans, face à la politique de bas prix pratiquée par les GMS. Une réduction importante du nombre de points de vente Depuis 1960, le nombre de points de vente a été divisé par 5, pour arriver à 11 000. On prévoit 9 000 points de vente en 2016. Néanmoins, l’approvisionnement des véhicules est assuré, car ceux-ci, de plus en plus performants et dotés de réservoirs de plus grande capacité, ont davantage d’autonomie. Le territoire le moins bien desservi est l’Île de France. En Charente-Maritime, le maillage du territoire est convenablement assuré sur la zone littorale, mais risque de poser problème, à l’avenir, en zone rurale. La distance optimum entre deux stations est estimée à 15-20 km. Des exigences de sécurité et de protection de l’environnement Dans le prolongement du Grenelle de l’Environnement, une première évolution de la réglementation relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement a eu lieu en décembre 2008, poursuivie par le décret d’avril 2010 : les stations distribuant moins de 3 500 m 3 /an sont désormais soumises à déclaration, celles distribuant de 3 500 à 8 000 m 3 /an sont soumises à enregistrement. Les stations qui distribuent plus de 8 000 m 3 /an relèvent du régime d’autorisation. Les nouvelles normes de sécurité imposent le doublement des parois des cuves (pour 2014), la récupération des vapeurs et une aire d’accueil des camions-citernes sécurisée. L’investissement atteint 50 000 € à 80 000 € et peut être aidé jusqu’à 70 % par le Comité Professionnel de la Distribution de Carburants (CPDC). En début d’année 2011, le CPDC recensait 42 dossiers de demandes sur le département, soit le quart des stations. A noter aussi qu’en cas d’arrêt d’activité, il faut tenir compte du coût de dépollution du site. Et l’avenir ? Malgré la concurrence de la grande distribution, la réglementation et la mise aux normes coûteuse, le vieillissement et la difficile transmission, plusieurs raisons d’espérer subsistent : La réduction du nombre de points de vente représente une augmentation du potentiel de chiffre d’affaires pour ceux qui se maintiennent et dont l’établissement est aux normes. Deux stratégies commerciales cohabitent : le prix bas, grâce à des volumes importants (c’est le cas de certains indépendants qui arrivent à s’aligner sur les prix de la grande distribution) et/ou la diversification d’activités. Les principales pistes de diversification à explorer sont liées à la notion de service, voire de multiservice : garage dépannage, livraison de carburant à domicile, aux entreprises, aux agriculteurs, lavage, restauration, boutique et, pourquoi pas, dépôt-colis, dépôt-pressing, épicerie. Tout est fonction du type de clientèle de la station. Il faut aussi prendre en compte les besoins en termes de jours et horaires d’ouverture. L’avenir passe aussi par l’adaptation aux nouvelles sources d’énergie à distribuer : biocarburant, recharge rapide d’électricité ou location de batteries et peut-être hydrogène, une fois les problèmes techniques de sécurité résolus. Viséo 17, L’ OBSERVATOIRE DÉPARTEMENTAL La Charente-Maritime compte 150 stations-service. Elles emploient 363 salariés. Au cours de l’année 2010, 1 330 pistolets ont permis la distribution d’un volume estimé, tous types de carburant confondus, à 367 500 m 3 . La tendance générale au niveau national est sans équivoque : 11 600 points de vente en 2010, contre 50 000 en 1960 (source Conseil National des Professions de l’Automobile). Le territoire est-il bien couvert ? Sous quelles formes sont exploitées ces stations ? Quels services offrent-elles ? Quelles sont les perspectives d’évolution ?
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COMMERCES ET SERVICES en Charente-Maritime
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Contac t s Juillet 2011
Les stations-service en France
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quELquES GRANDES TENDANCES
Un contexte de plus en plus réglementé
Les indépendants, encore les plus nombreux (5 800), sont en forte diminution depuis plusieurs décennies. Ils sont liés aux compagnies pétrolières qui les approvisionnent, parfois par un contrat de franchise. Dans certains cas, ils peuvent ne pas être propriétaires du carburant stocké dans leurs cuves. Quelques-uns, les « pompes blanches », n’ont pas de marque et sont approvisionnés par des grossistes indépendants. Les indépendants sont souvent propriétaires de leurs murs en zone rurale et locataires en ville. Enfin, 60 % d’entre eux ont plus de 55 ans. Le nombre de stations-service des grandes surfaces (GMS) a augmenté de 12 % depuis 10 ans, pour atteindre 4 500 points de vente.
Les compagnies pétrolières sont propriétaires de 1 700 points de vente. Ce nombre a diminué d’un tiers depuis 10 ans, face à la politique de bas prix pratiquée par les GMS.
Une réduction importante du nombre de points de vente
Depuis 1960, le nombre de points de vente a été divisé par 5, pour arriver à 11 000. On prévoit 9 000 points de vente en 2016. Néanmoins, l’approvisionnement des véhicules est assuré, car ceux-ci, de plus en plus performants et dotés de réservoirs de plus grande capacité, ont davantage d’autonomie.
Le territoire le moins bien desservi est l’Île de France. En Charente-Maritime, le maillage du territoire est convenablement assuré sur la zone littorale, mais risque de poser problème, à l’avenir, en zone rurale. La distance optimum entre deux stations est estimée à 15-20 km.
Des exigences de sécurité et de protection de l’environnement
Dans le prolongement du Grenelle de l’Environnement, une première évolution de la réglementation relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement a eu lieu en décembre 2008, poursuivie par le décret d’avril 2010 : les stations distribuant moins de 3 500 m3/an sont désormais soumises à déclaration, celles distribuant de 3 500 à 8 000 m3/an sont soumises à enregistrement. Les stations qui distribuent plus de 8 000 m3/an relèvent du régime d’autorisation. Les nouvelles normes de sécurité imposent le doublement des parois des cuves (pour 2014), la récupération des vapeurs et une aire d’accueil des camions-citernes sécurisée. L’investissement atteint 50 000 € à 80 000 € et peut être aidé jusqu’à 70 % par le Comité Professionnel de la Distribution de Carburants (CPDC). En début d’année 2011, le CPDC recensait 42 dossiers de demandes sur le département, soit le quart des stations. A noter aussi qu’en cas d’arrêt d’activité, il faut tenir compte du coût de dépollution du site.
Et l’avenir ?
Malgré la concurrence de la grande distribution, la réglementation et la mise aux normes coûteuse, le vieillissement et la difficile transmission, plusieurs raisons d’espérer subsistent : La réduction du nombre de points de vente représente une augmentation du potentiel de chiffre d’affaires pour ceux qui se maintiennent et dont l’établissement est aux normes.
Deux stratégies commerciales cohabitent : le prix bas, grâce à des volumes importants (c’est le cas de certains indépendants qui arrivent à s’aligner sur les prix de la grande distribution) et/ou la diversification d’activités.
Les principales pistes de diversification à explorer sont liées à la notion de service, voire de multiservice : garage dépannage, livraison de carburant à domicile, aux entreprises, aux agriculteurs, lavage, restauration, boutique et, pourquoi pas, dépôt-colis, dépôt-pressing, épicerie. Tout est fonction du type de clientèle de la station. Il faut aussi prendre en compte les besoins en termes de jours et horaires d’ouverture.
L’avenir passe aussi par l’adaptation aux nouvelles sources d’énergie à distribuer : biocarburant, recharge rapide d’électricité ou location de batteries et peut-être hydrogène, une fois les problèmes techniques de sécurité résolus.
Viséo 17, l’obserVatoire départemental
La Charente-Maritime compte 150 stations-service. Elles emploient 363 salariés.
Au cours de l’année 2010, 1 330 pistolets ont permis la distribution d’un volume estimé, tous types de carburant confondus, à 367 500 m3.
La tendance générale au niveau national est sans équivoque : 11 600 points de vente en 2010, contre 50 000 en 1960 (source Conseil National des Professions de l’Automobile).
Le territoire est-il bien couvert ? Sous quelles formes sont exploitées ces stations ? Quels services offrent-elles ? Quelles sont les perspectives d’évolution ?
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Groupe pétrolier
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La surface moyenne de vente d’une station-service est de 28 m² dans le département (40 m² en France), mais ce chiffre cache d’importantes disparités selon la place donnée à l’offre de services.
Cette moyenne est de 63 m² pour les points de vente des groupes pétroliers où l’on retrouve un ensemble de prestations : épicerie, restauration, presse, souvenirs, douches pour les routiers...
Dans la grande distribution, où la surface moyenne est de 8 m², le local commercial est le plus souvent uniquement dédié à la caisse et à la gestion des pompes.
La surface moyenne de vente chez les indépendants est de 26 m2. A ces surfaces, il faut en général ajouter l’atelier de mécanique, de réparation et/ou un hall d’exposition pour la vente de véhicules.
* Hors surfaces extérieures dédiées aux emplacements des pompes, zones de
roulement et différents services offerts à la clientèle tels que le gonflage par exemple.
363 emplois
367 500 m3 distribués
L’emploi dans les stations-service du département est essentiellement constitué d’emplois salariés. La grande distribution emploie près d’1 salarié sur 2 (49 %).
Chaque station emploie en moyenne 2,4 personnes. Ce sont les groupes pétroliers, pourvoyeurs de services connexes sur une grande plage horaire, qui génèrent le plus d’emplois par point de vente (2,8 en moyenne), contre 2,38 pour les indépendants et 2,23 pour les grandes surfaces.
Dans la grande distribution, un salarié gère en moyenne 4,6 pistolets, contre 2,93 chez les pétroliers et 2,1 chez les indépendants.
Sur les territoires à forte affluence touristique, les effectifs sont régulièrement complétés par des emplois saisonniers pendant la période estivale.
Environ 367 500 m3, tous types de carburants confondus, ont été distribués en 2010, dont 69 % par la grande distribution.
Chaque point de vente délivre en moyenne 2 449 m3 par an : de 976 m3 pour un indépendant à 3 fois plus (3 167 m3) pour une grande surface. L’écart se réduit sur le critère des m3/pistolet : 193 pour un indépendant contre 304 dans la grande distribution.
Lancé en avril 2009, le supercarburant E10 (formulé à 10 % d’éthanol agricole) fait progressivement son apparition dans les pompes (environ 20 % des stations).
Les stations-service en Charente-MaritimeCette étude est réalisée à partir des réponses fournies par 109 dirigeants et exploitants de stations-service interrogés entre mars et mai 2011 par courrier et téléphone.
Les 150 stations-service dénombrées en Charente-Maritime assurent la présence d’au moins un point de vente sur chacune des 26 communautés territoriales. Seules la Communauté de communes (CdC) des Bassins Seudre et Arnoult et la CdC du canton de Saint-Hilaire de Villefranche n’en sont pas pourvues. Ce maillage permet une couverture d’au moins une station tous les 20 kilomètres et d’une station pour 4 036 habitants permanents (contre 1 pour 5 356 en France).
La grande distribution possède plus d’une station sur 2 (53 %).
Près d’un tiers (32 %) des stations est implanté sur le littoral charentais-maritime. Sur cette zone, les indépendants sont sous-représentés (8 % contre 17 % au niveau départemental) au profit des groupes pétroliers (40 % contre 29 %).
Le groupe TOTAL représente 42 % des stations-service dites « de pétroliers » dans le département. L’enseigne AVIA pèse 23 % et ESSO 16 %, tandis que les réseaux BP, ELAN, ELF et SHELL constituent les 19 % restants.
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Christian Roux est président du Syndicat des exploitants indépendants de stations-service et président du Comité professionnel de la distribution de carburants (CDPC). Il emploie 8 personnes dans sa station Total de Saint-Genis-de-Saintonge, pour la distribution de carburant. Il propose également un parking poids lourds et une activité de restauration.
« Notre profession est une des rares à afficher ses prix. C’est une obligation, et, pourtant, on reproche au secteur de manquer de concurrence !
A une époque, notre profession s’est un peu fourvoyée. On a voulu résister à la concurrence alors qu’il fallait s’adapter à la demande des consommateurs. Pourquoi tant de stations ont-elles fermé ? C’est le résultat d’un manque de rentabilité.
Il y a plusieurs moyens d’attirer la clientèle, il n’y a pas que le prix. Chaque station se diversifie dans des services et l’important, c’est le contact : les gens nous aiment ».
Station Total à St-Genis-de-Saintonge
28 m² de surface moyenne de vente*
Répartition des stations-service par forme d’exploitation (en nombre)
Grandedistribution
Groupespétroliers
Indépendants
Grande distribution Indépendants
Groupes pétroliers
Surface de vente* moyenne (en m²)
0
10
20
30
40
50
60
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Grande distribution Indépendants
Groupes pétroliers
Répartition des pistolets et des m3 distribués par formes d’exploitation (en %)
27%
10%
69%
7%
63%
24%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Grande distribution Groupes pétroliers Indépendants
Répartition despistoletsRépartition des m3
Répartition des pistolets Répartition des m3
Répartition des emplois par forme d’exploitation (en nombre)
Grande distribution Indépendants
Groupes pétroliers
Philippe Grenot est le nouveau directeur du supermarché Champion d’Aytré.
« La station est essentiellement un produit d’appel pour attirer la clientèle dans notre supermarché, mais elle représente pour nous plus de problèmes à gérer en matière de sécurité et d’environnement qu’elle ne génère de marge. Le supermarché est aussi complémentaire de la station-service pour gérer les périodes de congés du personnel. Nous employons deux personnes à plein temps.
Nous bénéficions d’une double clientèle : les étudiants, avec l’université et les écoles d’enseignement supérieur situées à proximité, puis, en saison, la clientèle touristique. 2010 a été une année difficile avec la fermeture de trois campings à proximité, sinistrés lors de la tempête Xynthia ».
Supermarché Champion à Aytré
8 m2
26 m2
63 m2
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